É D T ON 2 0 1 1Documentde Référence2010E nt re pre n d re , n o t re g r a n d e av e ntu re Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 21 mars 2011,conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complétépar une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. 31553133297307339SommairePPR en 2010A ctivités du GroupeÉléments fi nanciersÉléments juridiques12345678 Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)Gouvernement d’entrepriseResponsable du Document de référenceet responsables du contrôle des comptesTables de concordance et de réconciliation et Index343DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR1 2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 1 PPR en 2010HISTORIQUECHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉSDU GROUPEPPRENTREPRENDRE, NOTREGRANDE AVENTURELa dynamique entrepreneuriale, moteurde la création de valeurUn mode d’organisation décentralisée fondésur la délégation de responsabilitésUn patrimoine d’actifs hors pair dont lacroissance organique représente le principalpotentiel de création de valeur pour le GroupeUn recentrage vers des marques globalesde luxe et de Sport  & Lifestyle qui améliorerale profi l de croissance et de rentabilité du Groupe 10Une politique ambitieuse de développementdurable, créatrice de valeurParé pour profi ter pleinementde la consolidation de la reprise mondiale,PPR maintient le capOrganigramme du groupe PPRau 31 décembre 2010468889131314DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR3 1PPR EN 2010Historique HistoriqueFondé en 1963 par François Pinault autour des métiers du bois et desmatériaux de construction, le groupe PPR s’est positionné à partirdu milieu des années quatre-vingt-dix sur le secteur de la Distribution,devenant rapidement l’un des premiers acteurs dans ce domaine.La prise d’une participation de contrôle dans Gucci Group en 1999 etla formation d’un groupe de Luxe multimarques ont marqué une nouvelle étapedans le développement du Groupe.En 2007, le Groupe saisit une nouvelle opportunité de croissanceavec l’acquisition d’une participation de contrôle dans Puma, un leader mondialet une marque de référence dans le monde du Sportlifestyle.Ainsi, PPR poursuit le développement de ses activités sur les marchésles plus porteurs, au travers de marques puissantes et reconnues.1997 Prise de contrôle par Redcats, le pôleVente à Distance de PPR, d’Ellos, leaderen Scandinavie. Création de Fnac Junior, un concept demagasins pour les moins de 12 ans.1998 Prise de contrôle de Guilbert, leadereuropéen de la distribution de fournitureset de mobilier de bureau. Acquisition par Redcats de 49,9  % deBrylane, n°  4 de la vente à distance auxÉtats-Unis. Création de Made in Sport, chaîne demagasins consacrée aux passionnés desévénements sportifs.1999 Achat du solde du capital de Brylane. Entrée dans le secteur du Luxe avecl’acquisition de 42 % de Gucci Group NV. Premières étapes de la construction d’ungroupe de Luxe multimarques, avec lesacquisitions par Gucci Group d’Yves SaintLaurent, d’YSL Beauté et de Sergio Rossi.2000 Acquisition de Surcouf, distributeurspécialisé dans les produits de micro-informatique. Acquisition par Gucci Group de Boucheron. Lancement de Citadium, nouveau magasinde sport du Printemps.1963 Création par François Pinault du groupePinault, spécialisé dans le négoce de bois.1988 Introduction au Second Marché de laBourse de Paris de Pinault  SA, sociétéspécialisée dans le négoce, la distributionet la transformation du bois.1990 Acquisition de Cfao, spécialisée dansla distribution de matériel électrique (autravers de la CDME, devenue Rexel en1993) et dans le négoce avec l’Afrique.1991 Entrée dans la Distribution Grand Publicavec la prise de contrôle de Conforama.1992 Naissance du groupe Pinault-Printempsavec la prise de contrôle de Au Printemps SAdétenant 54 % de La Redoute et de Finaref.1994 Absorption de La  Redoute par Pinault-Printemps, renommé Pinault-Printemps-Redoute. Prise de contrôle de la Fnac.1995 Lancement du 1er site Internet du Groupe,laredoute.fr.1996 Acquisition par Cfao de SCOA, principalrépartiteur pharmaceutique d’Afrique del’Ouest au travers de sa fi liale Eurapharma. Création d’Orcanta, chaîne de lingerie Lancement de Fnac.com, site Internet deféminine.la Fnac.4DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 2001 Acquisition par Gucci Group de BottegaVeneta et de Balenciaga et signatured’accords de partenariat avec StellaMcCartney et Alexander McQueen. Entrée de Conforama en Italie avec le rachatdu groupe Emmezeta, un des leaders del’équipement du foyer en Italie. Renforcement de la participation de Pinault-Printemps-Redoute dans le capital de GucciGroup, portée à 53,2 %.2002 Renforcement de la participation dans lecapital de Gucci Group, portée à 54,4 %. Cession des activités de vente à distancede Guilbert à Staples Inc. Vente d’une partie du pôle Crédit et ServicesFinanciers en France et en Scandinavie àCrédit Agricole SA (61 % de Finaref) et àBNP Paribas (90 % de Facet).2003 Renforcement de la participation dans lecapital de Gucci Group, portée à 67,6 %. Cession de Pinault Bois et Matériaux augroupe britannique Wolseley. Vente de l’activité Contract de Guilbert augroupe américain Offi ce Depot. Cession complémentaire de 14,5  % deFinaref.2004 Montée dans le capital de Gucci Groupà hauteur de 99,4  % à l’issue de l’offrepublique d’achat. Cession de Rexel. Cession de la participation résiduelle de24,5 % de Finaref.2005 Changement de dénomination sociale  :Pinault-Printemps-Redoute devient PPR. Cession de MobilePlanet. Cession de la participation résiduelle de10 % dans le capital de Facet.PPR EN 2010Historique12006 Cession de 51 % de France Printemps àRREEF et au groupe Borletti. Cession d’Orcanta au groupe Chantelle. Cession du site industriel de Bernay (SociétéYSL Beauté Recherche et Industrie). Arrêt des activités de Fnac Service. Prise de contrôle majoritaire par Conforamade Sodice Expansion. Acquisition par Redcats Group de TheSportsman’s Guide, Inc.2007 Cession de la participation résiduelle de49 % de France Printemps à RREEF et augroupe Borletti. Cession de Kadéos au groupe Accor. Acquisition d’une participation de contrôledans Puma de 27,1 % puis montée dansle capital de Puma à hauteur de 62,1 % àl’issue de l’offre publique d’achat. Acquisition par Redcats USA de UnitedRetail Group.2008 Cession de YSL Beauté à L’Oréal. Cession de Conforama Pologne. Cession par Redcats UK d’Empire Stores. Cession par Redcats USA de la divisionMissy. Prise de participation dans Girard Perregauxà hauteur de 23 % du capital.2009 Acquisition par Puma de DobotexInternational BV. Acquisition par Puma de Brandon AB. Cession de Bédat & Co. Cession de Surcouf. Introduction en bourse et cession ducontrôle majoritaire de Cfao (58 %).2010 Prise de participation par Puma dansWilderness Holdings Ltd à hauteur de 20 %du capital. Acquisition par Puma de Cobra. Cession de Fnac éveil & jeux. Cession du contrôle de Conforama.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR5 1PPR EN 2010Chiff res clés consolidés du Groupe Chiff res clés consolidés du GroupeLes informations comparatives 2009 ont été traitées comme décrit dans la Note 2.23 des Comptes consolidés.(en millions d’euros)Chiffre d’affairesdont réalisé hors de France (en % du chiffre d’affaires)Marge bruteRésultat opérationnel courantRentabilité opérationnelle courante (en % du chiffre d’affaires)Résultat net part du GroupeDonnées par action (en euros)Résultat net part du Groupe par actionDividende par action(**) Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 19 mai 2011.Cash-flow libre opérationnel (*)1 0811 192- 9,3 %(*) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles - acquisitions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles.201014 60566,6 %7 4291 53110,5 %96520107,623,50 (**)20109327,36200913 58463,6 %6 6841 2409,1 %95120097,523,3020095984,73Variation+ 7,5 %+ 3,0 pts+ 11,2 %+ 23,5 %+ 1,4 pt+ 1,4 %Variation+ 1,3 %+ 6,1 %Variation+ 55,8 %+ 55,6 %Hors éléments non courants, l’évolution des résultats nets part du Groupe des activités poursuivies s’établit comme suit :Résultat net part du Groupe des activités poursuiviesRésultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en euros)ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR BRANCHEÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE32 %Fnac200925 %Redcats9 %Asie-Pacifique62 %Europe de l'Ouest25 %Pôle Luxe18 %Puma3 %Amérique du Sud4 %EEMEA*6 %Japon200916 %Amérique du Nord EEMEA: Europe de l'Est, Moyen-Orient et Afrique.6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR31 %Fnac24 %Redcats59 %Europe de l'Ouest27 %Pôle Luxe18 %Puma201011 %Asie-Pacifique4 %Amérique du Sud4 %EEMEA*6 %Japon16 %Amérique du Nord2010 PPR EN 2010Chiff res clés consolidés du Groupe112 %Fnac10 %Redcats21 %PumaÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT PAR BRANCHEhors holdings et autres)14 %Fnac9 %Redcats23 %Puma54 %Pôle Luxe2009201057 %Pôle LuxeSTRUCTURE FINANCIÈRE  RATIO D’ENDETTEMENT 1SOLVABILITÉ2009 : 39,9 %2010 : 32,4 %10 94711 6514 3673 7819166,6668707333,3334965500,0001223666,6667481833,3333740,0000003,102,732,122,572,444 5843 4616 1215 5104 3673 7812,03200920102005*2006*2007**2008*2009*2010*Capitaux propres (en millions d'euros)Endettement financier net (2) (EFN) (en millions d'euros)Endettement financier net (2) (en millions d'euros)Ratio de solvabilité (EFN/EBITDA)(1) Endettement financier net en % des capitaux propres de l'ensemble consolidé. Données publiées non retraitées.** Pro forma.LIQUIDITÉ6 123Lignes decréditconfirméesnon tiréesÉchéancier de l’endettement financier net (2) (3 781 millions d’euros)4503318611 1075065262011*2012**2013**2014**2015**Au-delà** Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du financement des concours à la clientèle.** Dette brute.(2) Endettement fi nancier net défi ni en partie 4 .DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR7 1PPR EN 2010 PPR Entreprendre, notre grande aventure PPREntreprendre, notre grande aventure LA DYNAMIQUE ENTREPRENEURIALE, MOTEUR DE LA CRÉATION DE VALEURPPR s’incarne avant tout dans un état d’esprit qui estl’essence même de son identité : la volonté et le goûtd’entreprendre, présents dès la création du Groupe en1963.Depuis lors, PPR s’est profondément et régulièrementtransformé, et c’est la même dynamique entrepreneurialequi a été le moteur de ses mutations stratégiquesmajeures. PPR a ainsi évolué en suivant avec constancequatre grandes lignes de conduite : occuper des secteursd’activité en croissance, maîtriser des métiers créateursde valeur, internationaliser ses marchés pour réduireson exposition à son berceau historique français (qui nereprésente plus, en 2010, qu’un tiers de son activité) etdiversifi er ses activités de manière à réduire son risque.À chaque étape de sa construction, PPR a agi avecaudace et imposé sa culture de la performance,investissant et s’investissant dans chacun de ses métierspour les développer dans la durée et leur offrir de fortesperspectives de croissance.Toutes les énergies du Groupe sont mobilisées pourporter l’ambition au plus haut et pour transformer unevision conquérante de l’avenir en réalisations novatrices,accélératrices de croissance et créatrices de valeur. Bâtirde nouveaux périmètres d’activité, étendre la couverturegéographique de ses entreprises, inventer des produits,formats et concepts originaux, mettre en œuvre desmodèles inédits de croissance et d’amélioration desperformances : c’est l’aventure de PPR qui se renouvelleen permanence, se réinvente et va sans cesse de l’avant,en portant une attention constante au développementdurable.Cette culture de l’action et du mouvement conforte lacapacité des collaborateurs du Groupe à élargir leurschamps de vision, évaluer les risques, être créatifs,prendre des décisions rapides et exercer leursresponsabilités. Dépassant la pure application desprocédures établies, les équipes de PPR sont portéespar l’esprit de conquête, l’ingéniosité, l’enthousiasme etl’envie de réussir. UN MODE D’ORGANISATION DÉCENTRALISÉE FONDÉ SUR LA DÉLÉGATIONDE RESPONSABILITÉSLa forte culture entrepreneuriale de PPR privilégie delongue date le principe de décentralisation. Celui-cirepose sur l’équilibre entre des Branches opérationnellesqui disposent, dans un cadre défini, d’une largeautonomie, et une Holding légère qui fi xe le cap et assurele pilotage du Groupe.Ce mode d’organisation confère responsabilitéset initiative à tous les collaborateurs du Groupe quioptimisent la création de valeur de PPR. Chacun s’investitdans le développement des patrimoines confi és et sesent responsable et comptable de ses performances.La Holding défi nit la stratégie de PPR et assure l’alignementdes intérêts des diverses parties prenantes du Groupe.Elle anime le pilotage de la performance de toutes lesentités constituantes grâce à des boucles courtesd’orientation, de régulation et de contrôle. Elle prend encharge, pour l’ensemble du Groupe, certaines missionsrelevant de son domaine réservé (fusions & acquisitions,trésorerie & fi nancement, relations avec les actionnaireset gouvernance du Groupe notamment) et exerce desfonctions d’impulsion, d’animation, d’assistance et decoordination dans les autres domaines.Sur le terrain, les Branches assument l’intégralité desresponsabilités d’exécution nécessaires à la conduitede leurs affaires. Proches des marchés et des clients,elles élaborent la stratégie des marques et enseignes,fi xent les orientations métiers et prennent l’ensembledes décisions opérationnelles. Elles s’appuient surdes structures de direction rapides, flexibles etinterconnectées. Cette latitude laissée aux équipesopérationnelles suscite l’implication et l’engagement descollaborateurs ainsi que leur attachement au Groupe ; ellefavorise également l’émergence des talents.PPR privilégie la mise en commun des moyens et lamutualisation des dispositifs dans la mesure où celles-ciapportent de la valeur ajoutée aux Branches et améliorentleurs performances. Des politiques transversales visentégalement à optimiser certains processus clés pourl’ensemble du Groupe (développement du e-commerce,développement durable et gestion des talents enparticulier).8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventure1Le partage au sein du Groupe des connaissances,des savoir-faire et des meilleures pratiques estsystématiquement favorisé. Cela contribue à promouvoirla création, l’innovation et l’excellence des processus ouà optimiser les ressources et réduire les coûts.La culture de PPR repose notamment sur des valeurs deconcertation, de liberté d’expression et de convivialitéqui fédèrent et cimentent le Groupe et constituentun véritable catalyseur de solidarités. Cela s’illustreen particulier par des dispositifs de communication etd’échanges simples, authentiques et fl uides.Ce style de management singulier, reconnu et apprécié,est au cœur du fonctionnement et de la performance duGroupe. Il favorise la coopération, la solidarité, le partageet la promotion de la diversité entre les collaborateurs.Il permet à PPR d’attirer et de fidéliser de nouveauxtalents et de les faire évoluer au sein du Groupe. Ainsi,PPR bénéfi cie d’un avantage concurrentiel majeur pourconstituer des équipes de grande qualité et pour lesrenouveler, ou en modifi er le profi l, afi n de stimuler lesambitions et aller plus loin, plus vite.La mise en valeur du capital humain du Groupe est doncune composante essentielle de la stratégie de PPR.Malgré les turbulences de l’environnement économique,PPR maintient ainsi le cap d’une politique de RessourcesHumaines structurante sur la durée visant, en particulier :à favoriser l’employabilité des collaborateurs grâce à unegestion prévisionnelle des emplois et des compétencesefficacement anticipée (avec notamment un ciblagespécifi que pour les personnes les plus fragilisées), àassurer un dialogue social de qualité (notamment enassociant les partenaires sociaux aux grandes réfl exionsstratégiques du Groupe), à mobiliser l’ensemble descollaborateurs sur l’engagement de PPR en matière dedéveloppement durable (notamment en multipliant lessensibilisations aux enjeux de la Diversité), le tout pourassurer un engagement total des collaborateurs, jamaisdémenti, même dans les périodes les plus diffi ciles. UN PATRIMOINE D’ACTIFS HORS PAIR DONT LA CROISSANCE ORGANIQUEREPRÉSENTE LE PRINCIPAL POTENTIEL DE CRÉATION DE VALEURPOUR LE GROUPEPPR est engagé dans une démarche de progrès continuvisant à accroître durablement le rendement des capitauxengagés. Animées par une forte culture de contrôle descoûts, les entreprises du Groupe s’emploient sans relâcheà améliorer leur modèle d’affaires pour faire progresserleur rentabilité opérationnelle. Elles s’appliquent aussi àaugmenter la productivité des capitaux immobilisés et àajuster les besoins en fonds de roulement au plus prèsdes nécessités de chaque métier. Enfi n, par leur souci dudétail et de l’exécution soignée, elles assurent l’effi ciencedes processus et des dispositifs. L’optimisation dechaque maillon de la chaîne de valeur est orchestréepar des équipes passionnées et de grand talent, tantdans les métiers opérationnels que dans les fonctionsde support.PPR a acquis un savoir-faire sans égal en matière dedistribution, avec les formats les plus variés, les modèlesles plus différenciant et les canaux les plus innovants.Redcats et Fnac sont, chacun à leur manière, desprécurseurs dans leurs domaines et ont bâti despositions de marché incontournables. Ces enseignesse distinguent notamment par l’enrichissement et lerenouvellement permanent de leur offre de produitset de services, le déploiement du commerce en ligne,l’innovation dans leurs interactions avec les clients etl’expansion de leurs réseaux.Avec le Pôle Luxe d’une part et Puma d’autre part, PPRdispose de deux ensembles cohérents de marquesmondiales, prestigieuses et complémentaires, quis’expriment sur un secteur en croissance : l’habillementet les accessoires. Les marques du Pôle Luxe incarnentdes valeurs et des traditions d’excellence ; elles restentfi dèles à leurs racines et prolongent leur magie et leurréussite dans la modernité ; elles évoquent la qualitéultime et l’exclusivité et proposent des biens prestigieuxet précieux. Puma vise des marchés Grand Public, pluslarges, et une clientèle qui cherche à se reconnaître dansdes modes de vie partagés et identitaires (Lifestyle).La marque puise sa légitimité dans son identité, sonauthenticité, sa technicité et son contenu stylistique ; ellepropose au plus grand nombre des niveaux de gammeet de prix attrayants.PPR anime donc un patrimoine de marques et de savoir-faire hors pair, enrichi progressivement par la volonté etl’exigence toujours renouvelées d’exploiter de nouveauxgisements de développement et de rentabilité. PPRdispose ainsi, dans sa confi guration actuelle, d’un potentielconsidérable de croissance interne et d’améliorationorganique des performances  : accroissement duchiffre d’affaires, hausse de la marge opérationnelle etaugmentation de la rentabilité des capitaux engagés.En conséquence, la priorité stratégique du Groupeconsiste à tirer d’abord parti de ses capacités endogènesde progression en mettant à profit les stratégiesdifférenciées, mais convergentes, de chacune de sesBranches.La Fnac va accélérer son expansion sur Internet eninvestissant pour conforter sa position de leader enFrance, pour achever le déploiement à l’étranger de laplateforme de Fnac.com, pour développer une activitéde pure player dans certains pays où la Fnac n’estpas encore présente et pour dynamiser l’offre digitale.L’enseigne va poursuivre la modernisation de son image,intensifi er l’exploitation de son capital marque et clientset va réinventer l’expérience client dans un parc deDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR9 1PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventuremagasins redéployé (reprise de l’extension du réseau –en priorité hors de France, lancement de la franchise etde nouveaux concepts). La Fnac va également améliorerencore l’effi cacité et la compétitivité de ses organisationsainsi que la mobilisation de ses équipes.Redcats va achever le basculement sur Internet deses opérations commerciales, de ses processus, etde l’ensemble de son organisation. Ainsi, Redcats vapoursuivre la transformation de l’offre produits (rythmedes collections, catégories supplémentaires, styles,…)et des modèles de commercialisation (mutation d’unesociété de vente par correspondance rythmée parles rabais vers un distributeur de mode sur Internet auplus près des tendances, marketplace, m-commerce).Redcats va internationaliser systématiquement lesmarques du Groupe, développer des sites marchandsspécialisés (OneStopPlus Europe ou shoestyle.fr parexemple) ou racheter des sites complémentaires(Castaluna en 2010). L’optimisation des opérations serapoursuivie avec une généralisation des synergies, et desréductions de coûts supplémentaires.La stratégie des marques de Luxe de PPR met l’accentsur l’expansion, tout en veillant à préserver l’équilibreentre la croissance et les fondamentaux de chaquemarque. Le Groupe va accélérer le développement dansde nouveaux territoires (Amérique du Sud notamment) ;accroître son réseau de magasins en propre (en prioritédans les pays émergents, et en particulier en Chine) ;favoriser la montée en puissance d’Internet ; introduirede nouvelles catégories de produits  ; et améliorerdurablement sa performance commerciale grâce,notamment, à un merchandising toujours plus effi cient,à une communication toujours plus pertinente, à lagénéralisation de l’excellence opérationnelle en magasinet à l’utilisation optimale du CRM. Le modèle d’affaireset les leviers opérationnels de chaque marque serontoptimisés et les compétences partagées au sein duGroupe seront systématisées (expansion internationale,immobilier, sites Internet, achats d’espaces, chaîned’approvisionnements, leviers opérationnels dans tousles canaux de distribution, partage de compétencesdistinctives, réservoir de talents,…).Puma est reparti à l’offensive avec une stratégieambitieuse visant à en faire la marque de Sportlifestylela plus désirable et la plus responsable au monde. Ceplan amènera Puma à investir dans plusieurs domaines :la reconfi guration de son organisation, la notoriété de lamarque et les structures du Groupe. Ces investissementsvisent en particulier à accélérer la réactivité de Puma surses marchés, à renforcer encore l’innovation produit et àoptimiser sa chaîne d’approvisionnements et ses systèmesd’information. La marque va également faire évoluer sastratégie marketing en raffi nant son positionnement et sasegmentation clients, en ajustant localement sa politiquede communication et son offre produits et en augmentantles dépenses de communication. L’adaptation duportefeuille de produits va être poursuivie afi n de renforcerleur attractivité : simplifi cation et réduction des gammes ;affi rmation de l’identité de l’assortiment ; politiques deprix et de qualité ; vocation globale pour les segmentsprioritaires (sports d’équipe, course à pied/training/fi tness, sports mécaniques et Lifestyle) et locale pourles autres segments (golf, outdoor/mer, enfants, etc.) ;investissements accrus dans l’innovation et la gestion parcatégorie. Puma va en outre concentrer ses efforts surdouze cibles prioritaires en termes de géographie : sixmarchés matures (États-Unis, Japon, France, Allemagne,Italie et Grande Bretagne) et six pays émergents (Chine,Corée, Inde, Russie, Brésil et Mexique). Enfin, Pumava intensifier ses investissements pour accélérer sacroissance sur Internet. UN RECENTRAGE VERS DES MARQUES GLOBALES DE LUXEET DE SPORT  & LIFESTYLE QUI AMÉLIORERA LE PROFIL DE CROISSANCEET DE RENTABILITÉ DU GROUPEPPR va faire évoluer progressivement le centre de gravitéde ses actifs stratégiques vers un ensemble de marquesuniverselles et puissantes, dans les domaines du Luxeet du Sport/Outdoor, centrées sur une catégorie deproduits homogène : l’habillement, les chaussures etles accessoires. Ces secteurs de consommation sontparticulièrement porteurs  ; ils sont complémentairespar de nombreux aspects tant macroéconomiqueset sociaux que de modèles d’affaires. Ce mouvementva contribuer à accélérer la croissance du Groupe età rendre son profi l de rentabilité encore plus attrayant.Le marché global de l’habillementet accessoires de marque off re un fort potentielde croissance à long terme, tant dans le Luxeque dans le Sport  & LifestylePPR va se focaliser sur l’équipement de la personne etse recentrer sur des catégories de produits de mêmenature, sur un marché plus global et plus homogène :l’habillement, les chaussures et les accessoires. Cettecombinaison d’activités analogues améliorera la lisibilité,la cohérence et les performances du Groupe.10DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventure1L’objectif de PPR est de créer un espace cohérent entre,d’une part, des marques dont le positionnement hautde gamme et le caractère exclusif justifient des prixet des marges élevés, et, d’autre part, des marquesdont les produits sont plus accessibles et qui opèrentsur des segments de marché de plus grande taille. LeGroupe ciblera donc un large spectre de clients, depuisla classe moyenne jusqu’aux hauts revenus, avec despositionnements marketing distincts, du premium massmarket vers le Luxe.PPR a choisi de mettre les marques au cœur de sondispositif de conquête des marchés parce qu’unemarque est immédiatement visible, parce qu’elle procureun profi l public et une notoriété qui vont au-delà de sesseuls produits et au-delà de ses propres marchés locaux.Elle a donc le pouvoir d’accélérer sa projection dans lemonde entier, loin de ses bases nationales et historiques.Ainsi, la vocation mondiale d’une marque puissantepermet une internationalisation rapide de ses activités.Une marque forte crée la différenciation par rapport à sesconcurrents et fait naître une relation particulière avecle client (familiarité, connivence, infl uence sur le choix,personnalisation de l’expérience,…) ; elle justifi e ainsiune prime en terme de prix de vente et donc génèrede la croissance rentable. Une marque suscite aussi laconfi ance et la loyauté des clients ; elle renforce leurscertitudes de consommation. De plus, elle est porteusede symboles forts qui peuvent servir de repères dans unenvironnement turbulent. Ceci contribue à la protection,à la longévité et à la résilience de ses opérations.Par ailleurs, en se concentrant sur des activitésportées par des marques, PPR va s’assurer unemaîtrise plus complète de la chaîne de valeur : contrôleabsolu de la création et du développement produits,supervision directe de la production et de la chaîned’approvisionnement (pas nécessairement internalisées)et intégration aval de la distribution via plusieurs canaux(magasins en propre, distributeurs tiers «  contrôlés/encadrés », franchisés, Internet, licences).Les secteurs du Luxe et du Sport Outdoor présententune attractivité particulière pour PPR, du fait de leurtaille et de leur portée globale, de leur fort potentiel decroissance et de leur rentabilité.Le Luxe et le Sport/Outdoor partagent la caractéristiqued’être intrinsèquement mondiaux  : les valeurs qu’ilsportent, les ambassadeurs qui les représentent et lesévénements qui les animent sont universels. C’est la raisonpour laquelle la notoriété des marques associées au Luxeet au Sport ne connaît généralement pas de frontières.Dans ces deux secteurs d’activité, les marchés servis ontdonc pour mesure celle de la population mondiale. Endehors du Luxe et du Sport/Outdoor, les autres secteursdu marché de l’habillement et des accessoires de marquerestent avant tout régionaux ou multilocaux, avec peud’acteurs et de modèles gagnants globaux.Les marchés du Luxe et du Sport/Outdoor sont de tailletrès signifi cative, notamment dans les catégories del’habillement, des chaussures et des accessoires demarques. Ils sont durablement très porteurs, sous l’effetde tendances lourdes en termes de macroéconomie, desociologie, de Responsabilité Sociale et Environnementaleet de consommation  : évolution de la démographiemondiale, enrichissement des populations, mondialisationdes échanges, globalisation des médias (publicité,Internet, réseaux sociaux,…), aspiration universelleà la consommation, fusions multigénérationnellesdes styles de vie, retour à l’hédonisme, etc. Le Luxea un fort potentiel de développement dans les paysémergents (en particulier en Chine, progressivementsuivie par d’autres pays tels que le Brésil) grâce àl’accroissement des classes aisées, à l’apparition d’unenouvelle catégorie de consommateurs issus de la classemoyenne et à la montée en puissance des femmes dansla clientèle. La croissance du Luxe est pérenne dans lespays matures, le vieillissement et l’enrichissement despopulations profi tant en particulier au « luxe abordable »et à l’ultra haut de gamme. L’essor du Sport/Outdoorviendra principalement des pays émergents (Chine etInde, puis Russie, Brésil et Indonésie) et sera nourri parl’accroissement numérique des classes moyennes,par leur enrichissement et par un accès croissantaux pratiques sportives. Dans les pays matures, c’estprincipalement l’intérêt accru des consommateurspour le « bien-être » et la santé qui engendrera de lacroissance.Par ailleurs, le Luxe et le Sport/Outdoor constituent dessecteurs complémentaires en termes de structurationet de modèle d’affaires. Le Sport assure des volumesimportants en s’adressant indistinctement à toutes lescatégories de consommateurs et en couvrant de cefait des marchés larges ; c’est un secteur fragmentéqui assure une rentabilité substantielle. Le Luxe poursa part, plus exclusif, dégage des marges très élevéeset constitue un secteur où les grands acteurs sont plusrares. La combinaison de ces deux secteurs va renforcerla solidité et la résilience de PPR, accélérer sa croissanceet accroître sa rentabilité.Enfi n, ces deux univers s’infl uencent mutuellement : lamode rajeunit le sport, le sport inspire le luxe. Ils ont encommun un certain nombre de ressorts similaires qui leurdonnent une grande proximité, notamment en matièrede créativité, de marketing et de communication. Le rêve,l’évasion, le goût de l’exception, la reconnaissance dela performance, sportive ou qualitative, sont autant devaleurs communes au Luxe et au Sport. Dans les deuxcas, le rôle des marques est crucial, non seulement pourétablir et défendre des attributs qualitatifs puissants,mais également pour ébaucher des territoires dereconnaissance, voire des modes de vie définis parelles. Ainsi, les marques de Luxe, comme les marquesde Sport/Outdoor, peuvent parvenir, avec une certainematurité, à dépasser leurs propres codes et à défi nirune manière d’être, un lifestyle, qui s’étend au-delà deleurs produits les plus emblématiques et rassemble leursamateurs en une communauté fi dèle.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR11 1PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventureLa reconfi guration du patrimoine d’actifsobéira à des critères stricts de créationde valeur et n’est pas soumise à des contraintesde calendrierAfi n de faire évoluer PPR vers un groupe de marquesdans l’habillement, les chaussures et les accessoires,plus homogène et toujours plus performant, PPR a déjàprocédé à des arbitrages d’actifs de distribution : cessiondu Printemps en 2006-2007, introduction en bourse de58 % du capital de Cfao en 2009 et annonce de la ventede Conforama en décembre 2010. À terme, la Fnac,Redcats et la participation résiduelle dans Cfao serontégalement cédées, au meilleur des intérêts de toutes lesparties prenantes et en créant de la valeur, ce qui est lamarque de fabrique du Groupe.Le mouvement de recomposition de PPR en ungroupe de marques globales et puissantes a étévéritablement entamé par la prise de contrôle de Pumaen 2007. D’autres acquisitions viendront accélérerle développement du Groupe et améliorer son profilde croissance et de rentabilité. Elles ne sont pasindispensables à la création récurrente de valeur de PPRmais constituent un catalyseur de son expansion et deson internationalisation.La croissance externe peut concerner des actifs quimodifient la physionomie du Groupe  – dans ce cas,l’investissement est réalisé directement par PPR – ouencore des investissements tactiques ciblés visant àcompléter ses dispositifs, marques ou catégories deproduits – dans ce cas, l’acquisition peut être faite parl’une quelconque des entités du Groupe (comme ce futle cas en 2010 pour Cobra, intégrée directement parPuma).PPR sélectionne ses projets d’investissement avecdes contraintes d’excellence élevées et un impératifde création de valeur à terme ; toute cible d’acquisitiondoit donc satisfaire des critères d’exigence élevés entermes de capital de marque, de potentiel de croissanceou d’amélioration de performances, de génération desynergies et d’impact sur les états fi nanciers du Groupe.À l’instar des marques actuelles détenues par PPR,les marques visées se distingueront par un capitalidentitaire d’exception (part d’héritage revendiquée,territoire d’expression spécifi que, valeurs et attributsd’image connus, promesse claire et segmentationjuste) qui leur permet de s’affranchir des écueils dusimple effet de mode. Leur légitimité sera fondée surla pertinence durable et renouvelée de leur image(codes et langage connus et pérennes, capacité àétendre leurs territoires et à s’associer, caractèreglobal ou aptitude à s’internationaliser rapidement) quijustifi e l’affi rmation d’un authentique contenu stylistique.Leur attractivité s’appuiera sur des savoir-faire rareset exigeants (produits emblématiques, créativité etinnovation continues, présence forte dans les réseauxsociaux, CRM effi cace, distribution de qualité,…). Serontprivilégiées les marques ayant démontré leur souci d’undéveloppement harmonieux et responsable, cohérentavec les exigences que se donne PPR en matière dedéveloppement durable.12DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRNe seront considérées que les cibles recelant un potentielvéritable et signifi catif d’amélioration des performancesfi nancières (chiffre d’affaires, rentabilité, cash-fl ow) quePPR pourra révéler et exploiter dans le temps, et qui iraau-delà du potentiel propre à ces actifs préalablementà leur intégration dans le Groupe. PPR devra pouvoirexploiter les extensions naturelles (géographies, canauxet réseaux de distribution, catégories de produits,…)que les marques pourront assumer tout en restantfi dèles à leurs racines et à leurs valeurs. Pourraient êtreenvisagés notamment : le développement de marquesrentables de taille moyenne et dont PPR démultiplieraitle chiffre d’affaires  ; le redressement d’entreprisesde taille plus grande et dont le potentiel ne serait paspleinement valorisé dans le prix d’acquisition car ellessont sous-performantes ; le renforcement ou l’entréedans un secteur particulier par l’acquisition d’une cible quidisposerait de compétences utiles aux autres marquesdu Groupe et pourrait servir de plateforme pour dessynergies ; la prise de contrôle de petites affaires avecun héritage et un savoir-faire très distinctifs dont PPRpourrait accélérer la croissance.Toute acquisition par PPR d’une marque sera conditionnéepar l’identifi cation concrète et la quantifi cation probantede synergies signifi catives, ainsi que par la confi rmationde la capacité de PPR à les mettre réellement en œuvre.Les futures marques du Groupe seront donc choisies enfonction de leur cohérence mutuelle et des potentiels decomplémentarité entre elles qui pourront être matérialiséssous l’impulsion de PPR. Il pourra s’agir d’une part desynergies de coûts et d’effets de taille (sourcing, chaîned’approvisionnements, achats d’espaces, autres achatsindirects, recherche  & développement, immobilier,ressources fi nancières,…) et d’autre part de synergiesde développement qui contribueront à amplifier etaccélérer les perspectives de croissance et de conquêtedu Groupe (maîtrise de tous les canaux de distribution – eten particulier Internet, mise en commun de compétencesclés, réservoir de talents, échanges transversauxd’expérience, benchmarking,…). Ceci permettra decréer de la valeur au-delà du prix d’acquisition et au-delàde la simple addition de la nouvelle entité au reste duGroupe. Cette orientation nouvelle va donner un rôlesupplémentaire à la Holding PPR, qui va devenir à la foisle maître d’ouvrage, l’architecte et le maître d’œuvre deces synergies afi n de devenir un centre d’expertise auservice de l’ensemble des marques.Enfi n, ne seront retenus par PPR que les actifs dont leprix sera jugé correct et dont l’acquisition sera compatibleavec la politique du Groupe en matière de progressiondu résultat net consolidé, de solidité de la structurefi nancière et de retour sur investissement.C’est uniquement le respect de l’ensemble de cescritères qui dictera le rythme et le calendrier de l’évolutiondes contours du Groupe. PPR ne s’est fixé aucunecontrainte de temps pour parachever ses opérations decession ou d’acquisition qui ne sont pas indispensablesà sa progression et ne constituent qu’un adjuvant àl’amélioration de ses performances fi nancières. Aucunmouvement ne sera entrepris dans l’urgence ou soustension. PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventure1À terme, le Groupe présentera un profil équilibré etcohérent de marques mondiales qui partageront un soclede compétences créateur de valeur ; il bénéfi ciera ainsià la fois des marges élevées du Luxe et de la volumétriedes marchés du Sport/Outdoor. UNE POLITIQUE AMBITIEUSE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE,CRÉATRICE DE VALEURPour PPR, le développement durable est un choix dictépar le souci de conduire les affaires du Groupe d’unemanière responsable et inscrite dans la durée. Cettedémarche allie rentabilité économique – sans laquelle iln’est pas d’entreprise durable, équité sociale et impératifécologique. Elle va à la rencontre des attentes de nosclients et permet au Groupe de se porter aux avant-postes des nouveaux marchés qui se créent. Intégréen amont, le développement durable constitue uneplate-forme d’opportunités de croissance, une sourced’innovation et un gisement de réductions de coûts. Ilreprésente également un facteur de motivation puissantpour les collaborateurs du Groupe. Ainsi assimilé, il estpleinement créateur de valeur pour PPR.Sur la période 2008-2010, le groupe PPR a structuréet accéléré sa politique de développement durable,notamment en définissant sept enjeux stratégiquesprioritaires. Ils forment un cadre de référence communque chaque marque et enseigne, en fonction de sonactivité, s’est approprié en fi xant des objectifs précis etchiffrés par enjeu. Une partie de la rémunération variabledes dirigeants des Branches dépend de l’atteinte de cesobjectifs. Portant aussi bien sur la traçabilité des matièrespremières que sur les modes de transports ou encorela politique de formation, ces enjeux concernent lescollaborateurs mais aussi les clients et les fournisseursdu Groupe comme les territoires où il opère. Le Comitéexécutif de PPR suit avec attention leur mise en œuvre.La politique menée au cours des dix dernières annéesa permis à PPR de se forger de solides convictions enmatière de Responsabilité Sociale et Environnementaleet conduit le Groupe à mettre en place un nouveauparadigme d’entreprise ambitieux. Cette nouvelle initiativeest au cœur de la vision stratégique de PPR ; elle dicterala conduite des affaires et mènera à une transformationculturelle et managériale des entreprises du Groupe. Elleexprime l’engagement collectif du Groupe à soutenir etpromouvoir les solutions internes et externes dans lesdomaines économiques, sociaux et écologiques, quivalorisent et consolident le développement durable dela planète et des activités de PPR sur le long terme. Sonobjectif est d’intégrer au sein du modèle économiquede PPR l’ensemble des paramètres du développementdurable afi n d’en faire un véritable outil de compétitivitédu Groupe, tout en contribuant sur le long terme à unmonde meilleur.Ces actions seront déployées par une équipedédiée et renforcées dans quatre grands domaines :l’Écologie, l’Humanité, la Créativité et le Leadershipen développement durable. Elles s’exerceront selontrois types de soutien  : des initiatives internes, desprogrammes à but non lucratif (notamment au traversde partenariats avec des organismes caritatifs) et desinvestissements ayant un objectif de rendement. PARÉ POUR PROFITER PLEINEMENT DE LA CONSOLIDATION DE LA REPRISEMONDIALE, PPR MAINTIENT LE CAP2010 a été marquée par un solide rebond de l’économiemondiale et a bénéfi cié d’un net regain du commerceinternational. Cette reprise n’a toutefois pas été uniformeà travers le monde. Les économies émergentes ontcontinué de croître à un rythme soutenu et se sontimposées comme les moteurs de la croissance mondiale.Les économies avancées sont toutes sorties du rouge ;l’activité est bien repartie, même si elle est restéemodérée du fait, notamment, des tensions persistantessur les dettes souveraines en Europe.Dans ce contexte de consolidation de la repriseéconomique mondiale, PPR a tiré profi t d’une part, desplans d’adaptation des modèles économiques queles entreprises du Groupe ont mis en œuvre en 2008et  2009, et poursuivis en 2010, et, d’autre part, desinitiatives à dominante commerciale lancées par sesmarques et enseignes, visant à accélérer la croissancerentable du chiffre d’affaires. PPR se présente avec desfondamentaux solides ; la pertinence de son modèle etses capacités d’adaptation inégalées lui permettent demieux résister aux fl uctuations de son environnement etde livrer des performances régulières.À court terme, PPR devrait bénéficier d’un faisceauconvergent de facteurs favorables à une croissanceéconomique robuste et soutenue. Néanmoins,l’environnement reste compliqué et volatil ; il rend plus quejamais nécessaires l’affi rmation de la vision stratégiquedu Groupe et la confi rmation de ses objectifs à moyenet long terme. La trajectoire que se donne PPR, jalonnéenotamment par la cession de Conforama en 2010, estDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR13 1PPR EN 2010PPR Entreprendre, notre grande aventureentérinée. Seule sa vitesse d’exécution est susceptibled’ajustement eu égard au réalisme et à la prudence querequiert l’incertitude des marchés.Le Luxe et le Sport/Outdoor, les deux secteurs pharesqui constituent le PPR de demain, ont d’excellentesperspectives pour les prochaines années. Leurs activitéssont en parfaite adéquation avec les tendances deconsommation contemporaines et avec les aspirationsdes consommateurs. Par leur exposition prononcéeaux pays émergents, ils bénéfi cient d’une dynamiquede croissance distinctive et les marques de Luxemaintiendront leur rythme d’expansion des réseauxde magasins. Le travail permanent visant à accroîtrel’attractivité des produits de chacune de nos marquesainsi que leur effi cacité opérationnelle continuera à nourrirla hausse de leurs ventes et de leurs marges.Fnac et Redcats sont bien positionnées pour continuerà sur-performer leurs segments respectifs et à gagnerdes parts de marché. Le dynamisme commercial dontelles ont fait désormais leur priorité va continuer à porterses fruits et la moindre amélioration de leurs conditionsde marché aura des effets démultipliés sur la progressionde leur chiffre d’affaires. L’effi cience du merchandisinget des politiques de prix, l’optimisation des chaînesd’approvisionnement et une pression constante sur lecontrôle des coûts permettront de livrer des résultats enprogression. Maîtrise des besoins en fonds de roulementet sélectivité des investissements assureront égalementla croissance du cash-fl ow libre.PPR va accélérer et accompagner la stratégie numériquede ses marques et enseignes. La récente création d’uneDirection du Développement E-business Groupe viseà systématiser le développement des synergies inter-marques, coordonner les projets e-business et favoriserle croisement des expertises. PPR va ainsi se doter d’unréservoir de compétences clés, en support des marqueset enseignes, pour identifi er et partager les meilleurespratiques numériques, stimuler l’innovation, enrichirles capacités techniques et fonctionnalités clients dessites web et accroître la pénétration d’Internet dans lesactivités du Groupe.PPR va aussi poursuivre ses politiques visant à attirerde nouveaux talents, à développer les compétences etles carrières, et à favoriser les échanges fructueux ausein du Groupe. Enfi n, PPR va continuer de mobiliserses énergies au service d’une conduite des affairesresponsable, équitable et solidaire de son environnement,une combinaison désormais indispensable pour unerecherche optimisée et durable de la performance. ORGANIGRAMME DU GROUPE PPR AU 31 DÉCEMBRE 2010100 %100 %71,6 %99,9 %FnacRedcatsPumaGucci GroupPPR100 %100 %100 %91 %100 %100 %GucciBottegaVenetaYSLBalenciagaBoucheronSergioRossi51 %AlexanderMcQueen50 %StellaMcCartney14DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 2 Activités du GroupeFNACREDCATSPUMAPÔLE LUXEGUCCIBOTTEGA VENETAYVES SAINT LAURENTLES AUTRES MARQUES4816233035394245DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR15 Fnac2ACTIVITÉS DU GROUPEFnac Acteur majeur de la distribution de produits culturels et technologiques Une présence dans sept pays : France, Belgique, Brésil, Espagne, Italie,Portugal et Suisse 4 millions d’adhérents dans le monde dont 2,4 millions en France Fnac.com, l’un des principaux sites d’e-commerce français en termes d’audience Premier distributeur en France de micro-ordinateurs, appareils photo,lecteurs MP3, Hi-fi … (1) Premier libraire et premier disquaire de France (1) 20 millions de clients et 139 millions de visites magasins par an en FranceM€ de chiffre d’affaires en 20104 473188M€ de résultat opérationnelcourant en 201014 364collaborateurs en 2010(effectifs moyens)148magasins à fi n 2010CONCEPT COMMERCIALDepuis sa création en 1954, la Fnac défriche les tendances et proposeà ses clients une offre culturelle inégalée et l’accès aux produitstechnologiques les plus innovants.Ces dernières années, la Fnac a su renforcer sa position de leader surses marchés et réaffi rmer son ambition d’enseigne préférée et référenteauprès de ses clients, grâce notamment à une approche commercialecomplète et personnalisée.La singularité de l’offre de la Fnac consiste à mettre à disposition dansun magasin unique, un assortiment inégalé de livres, disques, vidéos,jeux vidéo et produits techniques. Cette offre s’appuie sur la sélectivitéet le choix impartial des produits, grâce notamment à l’indépendancede ses acheteurs et de ses vendeurs vis-à-vis des fournisseurs et auxtests de son Laboratoire d’essais. La Fnac poursuit également unepolitique unique de conseil et de prescription auprès de ses clients,à travers ses dossiers techniques, ses guides d’achats distribuésen magasins, sa revue Contact diffusée auprès de ses adhérents etles conseils de ses vendeurs prodigués en magasins et sur Internet.Ses magasins et ses sites Internet sont autant des lieux d’achats quedes lieux où se partagent toutes les cultures et s’enrichissent toutesles passions. Engagée, la Fnac reste fidèle à sa mission d’acteurculturel et technologique comme d’entreprise citoyenne avec plus de12 000 manifestations culturelles organisées chaque année en Franceet à l’international, dans ses magasins et dans des lieux extérieurs, desprises de parole sur la diversité culturelle, la liberté d’expression et desactions de soutien pour la défense des droits de l’homme.(1) Source : GFK.16DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELLa Fnac est leader de la distribution de produits culturelset technologiques dans la majorité des pays où elle estimplantée. En France, la Fnac est le premier libraire  (1)(1  164  000 livres référencés, 49,4  millions de piècesvendues) et le premier disquaire  (1) (425 000 disquesdisponibles sur commande, 38 millions de pièces audioet vidéo vendues). Elle est également le premier vendeurde micro-ordinateurs, d’appareils photo, de caméscopes,de casques audio et de baladeurs MP3 (1).L’enseigne ne compte pas de concurrents directsmais une multitude de concurrents dans chacun deses secteurs comme les acteurs Pure Players, lesdistributeurs internationaux ou les acteurs nationaux.STRATÉGIEPrésente dans 7  pays au travers d’un réseau de148 magasins dont 68 à l’international et d’un réseaude sites Internet, la Fnac poursuit la stratégie dedéveloppement de sa marque, enseigne multicanalet spécialiste, selon les grandes orientations de sonprojet d’entreprise 100% Révolution Client : développerson leadership sur Internet, poursuivre l’expansioninternationale, conquérir la périphérie des villes en Franceet développer les services.Fnac.com, au cœur de la stratégie multicanalLa stratégie e-commerce de la Fnac est née avec lacréation de Fnac.com en 1999. Onze ans plus tard, laFnac est l’enseigne culturelle et technologique la plusprésente sur Internet en France. Fnac.com proposeprès de 8 millions de produits, neufs et d’occasion, et uncatalogue de plus de 4 millions de titres à télécharger. Enun an et grâce à sa marketplace, Fnac.com a quadrupléson offre et augmenté la disponibilité en 24 heures deses produits.La Fnac réalise ainsi près de 11 % de son chiffre d’affairesdans l’hexagone sur Internet. L’activité rentable deFnac. com enregistre une croissance à deux chiffresdepuis plus de 5 ans.Cette expertise est aujourd’hui déclinée à l’internationaloù Internet représente déjà plus de 4  % du chiffred’affaires. Après l’Espagne et l’Italie en 2009, le Portugala intégré, depuis juillet, ce nouveau socle technologique.Cette intégration permet d’accompagner la performancedes sites Internet qui bénéficient ainsi des dernièresinnovations de Fnac.com.L’expansion internationaleMalgré une conjoncture diffi cile, les activités internationalesaffi chent une croissance solide (+ 6 %) et représententprès d’un tiers du chiffre d’affaires de la Fnac en 2010.L’entreprise poursuit ainsi sa stratégie de développementinternational, un de ses relais de croissance, en renforçantsa présence dans les pays où elle est déjà présente. En2010, cinq nouveaux magasins ont ouvert en Italie, enEspagne, en Belgique, au Portugal et au Brésil.L’entreprise reste néanmoins attentive à l’évolution etaux opportunités des autres marchés. Dans ce cadre,l’enseigne ouvrira, au second semestre 2011, un premiermagasin à Casablanca, au Maroc. La Fnac a en effetsigné un accord de franchise avec le groupe Aksal, l’undes leaders marocains de la distribution spécialisée, pourse développer dans ce pays et prévoit un potentiel de3 autres magasins dans les années à venir. RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR PAYS3 %Suisse4 %Italie4 %Belgique5 %Brésil7 %Portugal10 %Espagne67 %France(1) Source : GFK.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR17 2ACTIVITÉS DU GROUPEFnacExpansion des magasins en FranceEn offrant un très large vivier d’emplacements, lapériphérie des villes est un relais de croissanceessentiel pour la Fnac qui, en s’installant dans lesnouvelles zones commerciales périurbaines, s’adapteà l’évolution des lieux et modes de consommation deses clients. Pour 2011, la Fnac a d’ores et déjà signé denouveaux emplacements pour ouvrir au sein de 4 zonescommerciales.La Fnac poursuit parallèlement ses investissements encentre ville avec des projets de rénovation et de nouvellesouvertures : fi n 2010, la Fnac a transféré et agrandi son magasin deRennes au sein d’un centre commercial et proposeainsi à ses clients de nouveaux espaces tels que lapapeterie, les jeux et jouets et un Forum Fnac Café ; l’enseigne a également ouvert une librairie dans unde ses magasins parisiens (Fnac Odéon), initialementspécialisé en nouvelles technologies ; en 2011, la Fnac prévoit d’étendre son réseau encentre ville avec l’ouverture de deux nouveauxmagasins dont le premier dans l’est parisien.Le développement des servicesLa Fnac propose à ses clients une large palette deservices sous le label LaboFnac favorisant le choix del’enseigne lors de l’acte d’achat. En outre, en 2010, unenouvelle offre de services destinée aux professionnels FnacPro a été lancée dans plus d’une dizaine demagasins en France.LA FNAC, AU CŒUR DE LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUELa Fnac est un acteur innovant sur les marchésdigitalisés. 2010 a vu le lancement de la solution de livresnumériques de la Fnac, FnacBook et le déploiement de lastratégie communautaire de l’enseigne avec notammentla création des Espaces Passion sur Internet. FnacBook, le premier livre numériquesigné FnacDans le domaine de la digitalisation, la Fnac a lancé cetteannée une offensive majeure pour prendre le leadershipdans la vente des livres numériques.Premier libraire de France et leader dans la vente deproduits techniques innovants, la Fnac a naturellementun rôle déterminant à jouer dans la promotion et ledéveloppement de ce nouveau marché. C’est ainsiqu’elle a lancé en novembre  2010, le FnacBook, lapremière solution globale de lecture numérique  : laplus grande librairie numérique française accessiblesur Fnac. com (80 000 ouvrages), un lecteur dédié, le FnacBook et un ensemble d’applications permettant lalecture, l’achat de livres numériques et la gestion de sabibliothèque sur tous les supports (tablettes multimédia,téléphones, ordinateurs ou liseuses dédiées).Au-delà du développement des offres des contenuset des supports, l’enseigne travaille activement avecl’ensemble de la profession à l’organisation de cenouveau secteur.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITS5 %Services etproduits accessoires22 %Disqueset gaming19 %Livreset papeterie32 %Micro9 %Photo7 %TV Vidéo6 %Son18DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2Les Espaces Passion Fnac.comLes Espaces Passion ont été étendus cette année surFnac.com au travers d’espaces réservés. Enrichis par lesvendeurs experts de la Fnac, ils peuvent y retrouver leursconseils, leurs coups de cœurs. Les Espaces Passion deFnac.com sont également de véritables lieux d’échangesoù chacun peut donner son avis et partager sa passionsur différentes thématiques (musique classique, jazz, poprock, rap, mangas, BD, photographie). Ces espaces sontaujourd’hui relayés sur l’ensemble des réseaux sociauxpour que chaque client et internaute puisse bénéfi cierde l’expertise et des conseils de la Fnac.UNE OFFRE ET UNE EXPÉRIENCE D’ACHAT ADAPTÉES À CHACUN DE SES CLIENTSLe plan 100% Révolution Client met l’accent surl’innovation commerciale et la relation client. L’objectifest de fi déliser et développer chacune de ses cibles declientèle en ayant une approche commerciale complèteet personnalisée. La Fnac affi rme ainsi son ambition :«  se réinventer pour devenir l’enseigne préférée etréférente pour chacun de ses clients sur l’offre culturelleet technologique ».Une off re référente dans chacunede ses gammes de produitsPour répondre aux évolutions structurelles majeuresde ses marchés et aux nouveaux comportementsdes consommateurs, la Fnac adapte son offre avecl’introduction de nouvelles gammes de produits  :lancement de la solution de livres numériques FnacBook,introduction des premiers produits de domotique etsécurité, arrivée de technologies innovantes sur lemarché comme les tablettes avec l’iPad ou la TV 3D.La Fnac a également développé une offre de produitset de services à destination des professionnels (TPE etPME) sous la marque FnacPro visible et accessible viades corners en magasin ou par téléphone.La Fnac a amélioré la lisibilité de son offre et le confortd’achat pour ses clients à travers une refonte deson merchandising qui se traduit notamment parl’augmentation des produits en libre toucher dansles rayons  : appareils photos reflex, casques audio,baladeurs MP3 et coffrets cadeaux.La Fnac s’adresse aux passionnés de musique et decinéma en éditant chaque année des coffrets ou deséditions exclusives vendus uniquement dans sesmagasins et sur Fnac.com.Une relation personnalisée avec chacundes clientsLes adhérents FnacLes adhérents Fnac représentent plus de 50 % du chiffred’affaires de la Fnac. Avec 4 millions d’adhérents dansle monde dont 2,4 millions en France, la Fnac proposel’un des programmes de fi délisation (avantages, remises,événements exclusifs) les plus pointus dans le domainede la distribution.Carte OneDéployée en 2009, la carte One est un service dédiéaux meilleurs adhérents de l’enseigne. Près de 50 000personnes sont adhérents One et bénéfi cient ainsi d’unequalité de service optimale : un point d’accueil réservé enmagasin, une ligne dédiée 7j/7 de 8h30 à 22 heures, laréservation en avant-première de produits ou événements,un SAV dédié pour un diagnostic en direct ou, si nécessaire,un rendez-vous personnalisé avec un vendeur Fnac.NOMBRE DE MAGASINS FNAC PAR PAYS808019201716910897844FranceEspagnePortugalBrésilBelgiqueItalieSuisseTotal 2009 : 143Total 2010 : 148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR19 2ACTIVITÉS DU GROUPEFnacCarte Fnac GamingPour accompagner son offre de jeux vidéo d’occasion,Okaz Gaming, la Fnac a mis en place un programme defi délité dédié à la clientèle visée. La carte Fnac Gaming aété lancée en 2009 et permet aux clients de revendre etd’acheter facilement des jeux d’occasion et de bénéfi cier denombreux avantages, tels que des remises et promotionssur les jeux vidéo neufs et les accessoires, ou la possibilitéde consulter leur compte sur Internet et obtenir la prioritésur les pré-réservations des jeux neufs. Ce programmede fi délité compte aujourd’hui plus de 430 000 membres.Une expérience d’achat riche et impliquanteLe programme de conquête commerciale de la Fnac,initié en 2009, s’est amplifi é en 2010 avec notammentle déploiement des Espaces Passion et la création desnouveaux espaces tendance de la Fnac, Fnac it !Les Espaces PassionDepuis novembre 2009, la Fnac a déployé ses EspacesPassion dans 20  magasins majeurs en France et àl’international. Ces pôles d’excellence spécialisés enmusique classique, bande dessinée, manga, photo, hifi ,home cinéma offrent le meilleur de l’offre et du conseilaux clients.Fnac it !Pour accompagner le quotidien, trouver des idéescadeaux, assouvir ses envies high-tech les plusinattendues et décalées, la Fnac a lancé en juin 2010,Fnac it  !, un nouvel espace tendance au sein de 4magasins et sur Fnac.com, qui présente tous les troismois une collection de produits et d’accessoires high-tech exclusifs, rares ou incontournables, dénichés àtravers le monde.Une politique d’action culturelle renforcéeDistributeur de produits culturels et technologiques maisaussi acteur culturel incontournable, la Fnac a organisé en2010 plus de 12 000 événements au sein de ses forumsen magasin et hors les murs. Elle favorise de cette façonles échanges et rencontres entre un large public et denombreux artistes : auteurs, philosophes, musiciens,acteurs, cinéastes, photographes…MusiqueDe nombreux showcases ont été organisés en magasin,illustrant tous les styles de musique.La Fnac a également organisé des rendez-vous majeurstels que La Fnac de la musique sur 13 scènes, avec plusde quarante-cinq concerts sur toute la France et quelque200 musiciens. Le festival Fnac Indétendances à Paris aété le 2e temps fort de l’année 2010, rassemblant plus de100 000 personnes autour des artistes issus des labelsindépendants sur la Place de l’Hôtel de Ville de Paris.LivreChaque année lors de la rentrée littéraire, la Fnacorganise le Prix du Roman Fnac dont le jury est composéde 400 adhérents et près de 500 libraires de la Fnac.Par ailleurs, avec le Goncourt des Lycéens organiséavec le Ministère de l’Éducation Nationale, en accordavec l’Académie Goncourt, la Fnac défend un auteursélectionné avec engagement et passion par de jeuneslecteurs de cinquante-cinq classes de lycées.Partenaire du Festival International de la Bande dessinéed’Angoulême, la Fnac multiplie les événements,dédicaces, rencontres (en magasin ou dans des lieuxextérieurs) et partenariats autour de la bande dessinéeen France et à l’international.Gaming et nouvelles technologiesEn 2010, la Fnac a renforcé sa position sur le marché desjeux vidéo avec notamment la signature d’un partenariatavec la première édition du Paris Games Week mais aussiavec les Trophées Fnac du Jeu Vidéo qui ont réuni au totalplus de 20 000 participants dans les magasins français etavec les lancements de jeux en avant-première réunissantdes milliers de fans lors des sorties de jeux tels que FFXIII,Starcraft II, COD BO ou encore Wow Cataclysm.SURFACES DE VENTE DES MAGASINS FNAC (en m²)143 900133 542108 876109 93762 81562 81520 95420 954Paris +Région ParisienneProvincePériphérieInternationalTotal 2009 : 326 187 m2Total 2010 : 337 606 m220DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2CinémaÀ l’occasion des sorties de fi lms et DVD, la Fnac organisedes MasterClass, rencontres fi lmées avec des maîtresdu cinéma, dont certaines ont donné lieu à des éditionsde DVD exclusives ; sont également programmées desavant-premières et des rencontres en magasin.L’enseigne est également partenaire de festivals decinéma tels que la Quinzaine des réalisateurs à Cannes,le Festival du fi lm d’animation d’Annecy ou le FestivalEuropéen du Film Court de Brest.UNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES ET LES TALENTSDE SES COLLABORATEURSEn 2010, la Fnac a poursuivi son effort de formationde l’ensemble de ses équipes sur l’excellence de larelation client, l’expertise produit, le développement descompétences managériales.Le renouvellement de l’expérience client en magasinétant un enjeu majeur de l’enseigne, un programme deformation spécifi que a été déployé pour accompagnerla création de ses tout premiers Espaces Passion.Par ailleurs, un effort particulier a été apporté à lasensibilisation de l’ensemble des managers, en Francecomme à l’international, aux enjeux de la Diversité.La Fnac, plus que jamais fidèle à son ambitionde promouvoir les capacités de chacun, a placél’employabilité des salariés au premier rang de sesobjectifs en matière de Responsabilité Sociale etEnvironnementale (RSE).Ainsi, à travers son programme de VAE (Validation desAcquis de l’Expérience) déployé en France et en Espagnedepuis 2004, la Fnac a permis à près de 400 salariésd’obtenir un diplôme d’état (bac, BTS et Master 2 – validantleur expérience acquise à la Fnac). En moyenne, cessalariés ont une dizaine d’années d’ancienneté au seinde l’entreprise. La Fnac poursuivra ce programme en 2011.La Fnac fonde sa politique de recrutement sur l’intégrationdes meilleurs talents avec des actions spécifi ques enfaveur de demandeurs d’emplois, jeunes ou seniors.L’objectif de la Fnac est de leur offrir un territoired’expression et de partage d’expériences riches etvariées. En 2010, en France, l’embauche des jeunesà la Fnac représente près de 65 % des recrutementsdes filières métiers (vente, service client, fonctionssupports…).Pour permettre une montée en compétences depersonnes non qualifi ées, en reconversion, ou éloignéesde l’emploi, la Fnac, en partenariat avec son actionnairePPR, a participé à la création de l’École de Vente PPR.Dans le cadre d’embauches CDI, cette école proposeun parcours de formation de près de 400 heures sur les6 premiers mois d’intégration, à des jeunes de moins de26 ans, à des demandeurs d’emploi de plus de 45 ans,ou à des personnes handicapées… La Fnac poursuivracet engagement en 2011.La Fnac a maintenu sa politique de rémunération etde protection sociale déjà référente dans l’univers dela distribution. Elle a notamment été récompensée fi n2010 par le trophée C&B de « la Responsabilité durableet de la Solidarité » pour la pérennisation de son régimede soins de santé innovant et le développement d’unevéritable « culture santé ».Enfi n, deux thématiques ont fait l’objet de discussionsrenforcées avec les partenaires sociaux, aboutissant àla signature d’accords relatifs à l’égalité professionnellehommes/femmes, ainsi qu’à l’emploi des seniors.UNE ENTREPRISE CITOYENNE ET RESPONSABLEVolet socialEn 2010, la totalité des managers de la Fnac en Francea été formée à la Diversité – non-discrimination, égalitéhommes-femmes, seniors, prise en compte du handicap.Par ailleurs, un accord concernant les seniors a été signéavec les organisations syndicales.Volet EnvironnementalFin 2009, la Fnac a pris l’engagement de mettre enœuvre un programme visant à réduire son empreinteénergétique de 20  % en 5  ans. Un budget dédié ausein de l’enseigne a ainsi permis, dès 2010, la refontetotale de l’éclairage de 15 magasins, passés en mode« basse consommation », ainsi que le remplacement oula rénovation du système de climatisation de 8 magasins.La Fnac a poursuivi la sensibilisation de ses clients etadhérents à l’urgence environnementale : les 2,4 millionsd’adhérents ont ainsi reçu un guide des bonnes pratiquesenvironnementales conseillées par l’enseigne.La Fnac est en outre la première enseigne à avoirgénéralisé l’affi chage environnemental sur les téléviseurs,grâce aux tests effectués par son Laboratoire d’essais,publiés dans ses dossiers techniques et présentés enmagasin et sur Fnac.com.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR21 2ACTIVITÉS DU GROUPEFnacParallèlement, la Fnac souhaite associer ses fournisseursà une démarche commune de progrès, afi n d’identifi erles axes d’amélioration de la chaîne de production etles évolutions souhaitables en matière de protection del’environnement, de Droits de l’Homme et de conditionsde travail. Les fournisseurs des produits commercialiséssous la marque Fnac ont été invités à dresser un bilanannuel des actions de progrès qu’ils ont entrepriseset se sont engagés dans ce sens à signer la Chartefournisseurs Fnac.Volet sociétalEn 2010, La Fnac a poursuivi et amplifi é son partenariatavec la Fédération Internationale des Ligues des Droitsde l’Homme (FIDH) en proposant notamment à sesclients un produit partage, une clé USB citoyenne incluantla Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.La Fnac s’associe pour la deuxième année consécutive àReporters Sans Frontières pour décerner le Prix Reporterssans frontières – Fnac à des journalistes et médias quis’engagent pour la liberté d’expression. En 2010, le prixa récompensé le journaliste iranien, Abdolreza Tajik et lastation de radio somalienne, radio Shabelle.FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Dans le cadre de son projet d’entreprise 100% RévolutionClient, la Fnac a initié en 2010 de nouveaux produits etservices innovants.2010 en FranceLa Fnac a ouvert au cours de l’année ses quatre premiersespaces Fnac it ! dont trois à Paris, un à Bordeaux et surFnac.com.Au cours de l’année, les Espaces Passion et papeterieont été étendus dans certains magasins.Les rayons photo Refl ex, iPod et casques ont été optimisésavec le déploiement du libre toucher des produits.L’enseigne a également lancé différentes applicationsFnac : l’application Fnac.com pour iPhone, l’applicationmarketplace Fnac.com pour iPhone, l’applicationbilletterie Tick  & Live pour Android et l’application FnacBook pour iPhone, iPod et iPad.Le livre numérique signé Fnac, le FnacBook, a été lancéen novembre en France.Concernant les services, la Fnac a développé unenouvelle offre à destination des TPE et PME FnacPro .2010 à l’internationalLa Fnac a ouvert en 2010 cinq magasins à l’internationaldont son 8e magasin en Italie, son 9e en Belgique, son17e au Portugal, son 20e en Espagne et son 10e au Brésil.Des Espaces Passion ont été déployés au sein de12 magasins dans différents pays.Le nouveau site Fnac.pt a été lancé au Portugal sur lesocle technologique de Fnac.com.La Fnac en 2011En 2011, la Fnac va poursuivre sa stratégie avec ledéveloppement de sa marque, de son leadership surInternet, de son expansion en France et à l’internationalet le développement des services.La Fnac ouvrira 9 magasins en France et à l’internationaldont un nouveau pays en franchise, le Maroc au secondsemestre 2011.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)4 3754 47350004000300020001000018218820092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courant22DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RedcatsACTIVITÉS DU GROUPERedcats2 Un leader international de distribution de mode et décoration sur Internet Plus de 70 sites e-commerce 26 millions de clients actifs en Europe et aux États-Unis Près de 54 millions de visiteurs uniques par mois sur l’ensemble des sites web 184 millions de pièces vendues dans le monde en 2010CONCEPT COMMERCIALRedcats est un groupe d’enseignes européennes et américainesspécialisées dans la distribution de mode et décoration sur Internet.Les enseignes de Redcats sont soit spécialistes d’un segment (seniors,enfants, grandes tailles…) soit multispécialistes s’adressant à un publicplus large, et proposent leurs collections à travers un mode de distributionprivilégiant Internet, mais s’appuyant aussi sur des catalogues, desmagasins et des campagnes publicitaires multisupports.Ses enseignes développent sans cesse de nouveaux produits etservices, cherchant à construire des offres ciblées capables de devanceret satisfaire les attentes des clients.Redcats est aujourd’hui l’un des 3 premiers vendeurs d’habillement surInternet dans le monde grâce à sa présence dans 31 pays.M€ de chiffre d’affaires en 20103 436165M€ de résultat opérationnelcourant en 201014 105collaborateurs en 2010(effectifs moyens)Plus de 70 sites InternetmarchandsRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 1PAR FORMAT DE VENTE12 %Magasins34 %Papier54 %Internet(1) Hors crédits et services financiers.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR23 2ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsLES ENSEIGNES EUROPÉENNESLa  Redoute, multispécialiste en prêt-à-porter etdécoration, diffuse ses collections dans 25  pays etauprès de plus de 11 millions de clients actifs dans lemonde. L’enseigne développe également des collectionsspécialisées telles Taillissime qui habillent les hommes etfemmes « grandes tailles », ou AM.PM qui meuble etdécore les intérieurs. L’enseigne distribue ses collectionsvia des sites Internet et des catalogues. En France,La  Redoute est le deuxième vendeur d’habillementféminin et le troisième vendeur de linge de maison(source : IFM sur les 8 premiers mois 2010). Avec unemoyenne de plus de 9 millions de visiteurs uniques parmois en 2010, le site web laredoute.fr se pose comme le1er site e-commerce pour l’achat d’habillement femme,homme, enfant et de décoration en France (source :baromètre Fevad-Médiamétrie/NetRatings).Au troisième trimestre 2010, laredoute.fr est arrivépour la première fois en tête du classement des sitesde e-commerce en France en audience avec unemoyenne de 11,5 millions de visiteurs uniques par mois(source : baromètre Fevad-Médiamétrie/NetRatings), luipermettant ainsi de renforcer son leadership.Celui-ci s’affi rme également à travers d’autres medias :sur les applications smartphones – l’application iPhoneenregistre déjà plus de 150 000 téléchargements enFrance – et sur les réseaux sociaux tels que Facebook.Internet représente désormais 72 % du chiffre d’affairesde La Redoute en France.Pour réaffi rmer sa conception unique de la mode etrenforcer sa notoriété, l’enseigne a lancé à l’automne2010 une nouvelle signature de marque  : «  Tout estpermis », déclinée à travers plusieurs publicités vidéo,des spots radio, ainsi qu’une campagne d’affi chage etune opération virale sur Internet.Le dynamisme retrouvé de la marque s’estégalement exprimé par le lancement à quelquessemaines d’intervalle d’un site dédié aux chaussures(www.shoestyle.fr), et d’un site de ventes privées(www.ventespriveesbylaredoute.fr).La Redoute se distingue également par la mise en placecette année d’une offre de marketplace avec livraisondirecte des produits depuis les marques externesjusqu’au consommateur (le drop ship).L’activité de La Redoute à l’international, tirée notammentpar la Russie, l’Italie et la Suisse, contribue pour 10 % auchiffre d’affaires de Redcats en 2010. L’année 2010 auraété marquée par l’internationalisation croissante de lamarque à travers la distribution de ses produits sur dessites dédiés en Ukraine et en Allemagne, et un partagede collections sur les sites d’Ellos en Finlande et auDanemark. Les campagnes publicitaires à la télévisionen Suède, en Norvège, au Royaume-Uni et en Espagneont contribué à développer la popularité de La Redoutedans ces pays.Avec sa signature « les enfants d’abord ! », le spécialistede l’enfant Vertbaudet propose des collections de prêt-à-porter et de meubles et décoration. En 2010, la marquea réaffi rmé son dynamisme au travers de campagnespublicitaires à la télévision en France et au Royaume-Uni. Un nouveau concept de magasin tout spécialementadapté aux enfants a également été lancé en France.Vertbaudet gère en propre 39  boutiques en Franceet 19 à l’international au travers de partenariats locaux.La marque est présente dans 12 pays via Internet oucatalogue.Cyrillus développe des collections de prêt-à-porter pourtoute la famille ainsi qu’une ligne pour la maison et ladécoration. À travers une nouvelle signature de marque :« Tribus en libre expression », Cyrillus incarne un nouvelart de vivre en famille, favorisant l’épanouissement dechacun des membres de la famille moderne. Cettenouvelle identité a été portée par une campagnepublicitaire multisupports. Afi n de proposer une offreproduits plus adaptée à la saisonnalité, la marque adiffusé cette année plusieurs catalogues de saison.L’enseigne s’appuie aujourd’hui sur un réseau de56 boutiques (49 en France, 4 en Belgique, 2 en Suisse,une en Allemagne), de 16 corners (1 en France, 15 enRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITS3 %Électroniqueet électroménager6 %Loisirset plein air10 %Ameublementet décoration9 %Lingede maison72 %Mode et accessoires24DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2Allemagne) et de 5 sites Internet, dont un nouveau sitebelge www.cyrillus.be.La marque Somewhere, au positionnement casual chic,propose plusieurs collections par saison via catalogues,magasins, et sur son site Internet. Pour la collection hiver,Somewhere a lancé en quelques mois trois catalogues àl’offre renouvelée. Le « volume 3 », dédié aux fêtes de fi nd’année, contient ainsi 70 % de nouveautés. Fidèle à sonengagement « responsable », la marque a ouvert cetteannée 1 nouveau magasin « éco-conçu ». Somewheredistribue aujourd’hui son offre dans 30 boutiques enFrance et est présente dans 14 pays en direct et paraffi liation.Daxon propose une offre mode « bien-être » et maisonpour les seniors et déploie également, sous le nom deCélaia, une ligne spécialisée pour les femmes activesde plus de 45 ans. En 2010, Daxon a modernisé sonsite web pour le rendre plus attractif et intéractif avecles clientes. Dans le cadre de son plan commercial,Daxon a lancé de nouveaux catalogues intermédiaires,dont un spécialement dédié à l’homme et s’est illustréepour la première fois à la télévision à travers des spotspublicitaires au Royaume-Uni et en France. Autrenouveauté : une offre produits élargie notamment grâceà l’arrivée des marques Woman Within et Scottage surle site de Daxon. La marque Daxon est présente dans7 pays en direct et via des partenariats.Ellos, n°  1 de la vente à distance d’habillement enSuède (source  : GFK), propose une offre accessibleet contemporaine pour toute la famille, soutenue par3  marques en propre  – Sara Kelly (pour les femmesactives), JSFN (pour un style tendance et original) ete-basics (pour les femmes, hommes et enfants) – et2 concepts de collections : Jotex, spécialiste du linge demaison, et Enjoy, spécialiste des fi lms et de la musique.En 2010, Jotex se pose comme le n° 1 de la vente àdistance de meubles et tapis en Suède (source : GFK).Après Zara Home et Esprit en 2009, Ellos a noué denouveaux partenariats avec des marques externes en2010 dont InWear en prêt-à-porter femme et Abecita enlingerie. La marque scandinave a multiplié les opérationscommerciales à travers des catalogues renouvelés –dont un catalogue spécial produits électroniques – etdes campagnes télévisées en Suède, Norvège, Finlandeet Danemark. 2010 marque aussi l’internationalisationd’Ellos, à travers le lancement de sites web dédiés enRussie et en France. Sur Internet, Ellos poursuit sa forteprogression, avec près de 66 % de son chiffre d’affairesréalisés via ce média en 2010.À travers une joint-venture avec Stella McCartney, legroupe Redcats commercialise les produits de la gammeenfants via le site www.stellamccartneykids.com etles principaux magasins Stella McCartney dans le monde.Par ailleurs, Redcats a fait l’acquisition à l’automne deCastaluna.com, un site de ventes en ligne spécialisédans les marques de prêt-à-porter grandes tailles. Cetteacquisition vient enrichir le portefeuille de marquesgrandes tailles de Redcats.LES ENSEIGNES AMÉRICAINESAux États-Unis, Redcats  USA s’impose comme lespécialiste du marché grandes tailles en vente à distance,à travers 5 marques : Jessica London, Roaman’s etWoman Within qui proposent une ligne de vêtementset accessoires pour femme  ; KingSize diffuse descollections masculines casual  ; et Avenue vientcompléter cette offre en ciblant une clientèle plus jeune,férue de mode et disposant d’un réseau de 437 magasinsrépartis dans 37 états américains. En 2010, Redcats USAa simplifi é son organisation interne. La division GrandesTailles a changé de nom pour devenir OneStopPlus.com.La marque BrylaneHome consacrée à l’équipementde la maison et à la décoration a lancé en 2010 sonpremier catalogue en support du site Internet, présentantRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE13 %Reste du monde(1)10 %Scandinavie43 %France34 %États-Unis(1) Belgique, Portugal, Royaume-Uni, Espagne, Grèce, Suisse, Autriche,Allemagne, Italie, Ukraine, Russie.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR25 2ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsdes articles innovants en matière de confort pour lespersonnes  grandes tailles. Sur OneStopPlus.com,l’espace marchand communautaire dédié aux grandestailles, sont réunies les offres des 5 marques grandestailles, la gamme de BrylaneHome, mais aussi une partiedes collections d’autres marques du groupe Redcats,telles Taillissime et Ellos, ou encore des marques externescomme Ulla Popken ou Torrid. Pour la première fois en2010, OneStopPlus.com a participé à la New York FashionWeek, où des mannequins ont porté des silhouettes descollections printemps 2011 des marques grandes taillesdu portefeuille. Le concept OneStopPlus s’est égalementexporté cette année en Europe, via le lancement de sitesen France, en Belgique, au Royaume-Uni et en Suède.L’ambition de Redcats est de devenir le n° 1 mondial dela vente de produits grandes tailles sur Internet.L’activité Sport et Outdoor de Redcats USA est constituéedes marques The Golf Warehouse, enseigne spécialiséedans la vente de matériel de golf, baseball et softball, et TheSportsman’s Guide, un des leaders de la vente d’articlesoutdoor et de loisirs sur Internet et par catalogue. En 2010,The Golf Warehouse a lancé un site marchand dédié aufootball – www.soccersavings.com – venant compléterl’offre existante en articles de sport. Afi n de satisfaire sonportefeuille clients du « Buyer’s Club », The Sportsman’sGuide a quant à lui lancé en 2010 un site spécialisé dans lestenues et accessoires de travail, WorkwearSavings.com.L’activité Sport et Outdoor a réalisé 72 % de son chiffred’affaires sur Internet en 2010.Au global, en 2010, les marques américaines ont réalisé48 % de leur chiffre d’affaires sur Internet.STRATÉGIERedcats vise à devenir un groupe leader dans ladistribution sur Internet de mode et décorationdans le monde.Positionner le Groupe commeune web companyAu cœur de la stratégie de Redcats, Internet continue sondéveloppement, se positionnant aujourd’hui comme unmédia clé pour l’ensemble des enseignes du Groupe. En2010, les ventes sur Internet ont affi ché une croissancede 12,8  % en comparable et représentent 54  % desventes du Groupe (hors crédits et services fi nanciers).Redcats a développé un large réseau de plus de 70 sitesmarchands qui évoluent en permanence afi n d’améliorerl’expérience d’achat des clients et qu’il enrichit avec lelancement de nouveaux sites. Toutes les enseignes deRedcats disposent ainsi d’un site web pour assurer ladistribution de leurs produits et les équipes enrichissentconstamment ces plates-formes marchandes demultiples innovations pour rendre l’achat plus rapide,plus facile, plus convivial. À titre d’exemple, cette année,La  Redoute a enrichi son site français au moyen denouvelles fonctionnalités et de services additionnels, avecnotamment une navigation guidée plus poussée, une mini-fi che facilitant l’accès au produit et permettant la rapiditéde paiement, la création d’un widget La Redoute et unremboursement facilité des échanges. Aux États-Unis, lesmarques ont dynamisé leurs sites e-commerce tout aulong de l’année au moyen de vidéos de produits ou depublicités en ligne. Au printemps, le site OneStopPlus. coma notamment lancé à l’occasion de la Fashion Week deNew York un site intéractif où les clientes peuventconsulter un magazine en ligne, se rendre sur un chatou regarder la télévision OneStopPlus.Renforçant la stratégie e-commerce dans un contextede mobilité, la plupart des marques ont développédes applications iPhone et iPad mettant en valeurles différentes collections. À titre d’exemple, The26DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRGolf Warehouse a développé ce type d’applicationspermettant d’accéder à l’intégralité des collections,aux avis clients ainsi qu’aux vidéos produits, et ainsi depasser commande via une navigation simple et fl uide. Deson côté, La Redoute n’a eu de cesse de perfectionnerson application iPhone au travers de fonctionnalitéscomme la reconnaissance visuelle ou le module de« réalité augmentée » permettant aux clients de testervirtuellement la décoration proposée par La Redoute.Son application iPad permet également de retrouverles gammes de produits, les dernières publicités de lamarque ou des vidéos conseils.À fi n 2010 Redcats compte plus de 15 applications iPhoneet plus de 10 applications iPad qui s’affi rment comme depuissants leviers commerciaux. Ainsi, les marques de ladivision OneStopPlus.com comptabilisent déjà 1,7 millionde dollars de ventes sur les applications mobiles desmarques en 2010.En appui du média Internet, les marques diffusentégalement des supports catalogues à leurs clients pourmettre en valeur leur offre produits de manière différenteet travailler à la fois leur image et leur notoriété.Promouvoir l’innovationEn tant que web company, Redcats est réactif auxdernières tendances technologiques. Cela se traduit parle développement de fonctionnalités innovantes sur lessites Internet des marques, les applications mobiles etles réseaux sociaux. Module de réalité augmentée en3 dimensions, développement d’un chat en ligne pourrenseigner les clients en direct, facilitation de la navigationen ligne, sont quelques exemples des dernières avancéesmises en œuvre par les marques du Groupe.L’esprit entrepreneurial qui caractérise Redcatss’affi rme également par le lancement de plus de 10 sitesmarchands en 2010. Figurent parmi eux 4 nouvellesplates-formes OneStopPlus en Europe, 2  nouveaux sites de La Redoute en Ukraine et en Allemagne ainsique 2 sites de la marque Ellos en France et en Russie.Élargir la diff usion des produitsL’offre produits présentée sur les sites Internet du Groupeest elle aussi à la pointe de l’innovation. À titre d’exemple,la marque Jessica London a lancé au printemps unegamme de tee-shirts à la technologie Seam Science™permettant, par des coutures placées à des endroitsstratégiques, d’affi ner les formes. En France, Vertbaudeta fait sensation en présentant lors de la campagnetélévisée de l’automne des vêtements astucieux pourenfants : pantalon indestructible, robe réversible, couetteet draps zippés. Ces créations témoignent de la capacitéde la marque pour enfants à répondre au mieux auxbesoins de sa cible de clients.En termes de livraison, et à travers sa filiale Sogep,Redcats est un acteur de référence en France dans lalogistique du dernier kilomètre pour le e-commerce etla vente à distance. La Sogep a poursuivi en 2010 sastratégie d’innovation à travers la modernisation des outilsinformatiques des commerçants et la généralisation du« Web Retour » qui permet aux enseignes de simplifi erleur gestion des retours et d’accélérer le remboursementaux consommateurs. Grâce à ces services, Vertbaudeta notamment réduit le délai de remboursement de 20à 10 jours.Renforcer l’unicité de l’off re produitsLa vente de prêt-à-porter et de décoration pour lamaison constitue le cœur de métier de Redcats : 80 %des produits sont en effet conçus en interne et lerenouvellement de l’offre se pose comme un élémentessentiel de la stratégie des enseignes.Parmi les initiatives capables de servir cette mise en avantdu produit : le renouvellement des collections en cours desaison. À titre d’exemple, La Redoute est passée de deuxgros catalogues annuels à dix catalogues par an avecl’ajout de huit nouveaux catalogues liés à la saisonnalité(printemps, été, automne, hiver, rentrée des classes,période de fête...).Des catalogues dédiés à un type de profil (spécialhomme) ou d’offre (spécial maison) ont également misles produits en valeur. C’est ainsi que La Redoute a testéavec succès à l’été 2010 la sortie d’un catalogue 100 %Maison centré sur son offre de décoration, de linge demaison et de produits électroniques. Dans la mêmeperspective, Daxon a développé pour la première fois unpetit catalogue spécial homme, avec une offre produitsdiversifi ée. La marque a également sorti des cataloguesintersaisons, tout comme La Redoute, Somewhere ouencore Cyrillus.Le média Internet autorisant des actualisations toujoursplus nombreuses et rapides, les sites d’enseignescomme Ellos ou La Redoute sont en mesure de proposerdes collections au plus près des tendances tout au longde l’année.ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2Chacune des enseignes de Redcats développe sespropres collections en France et à l’étranger  : cetterichesse d’offre est l’un des atouts majeurs de Redcatsen permettant à chaque collection d’être distribuée parplusieurs enseignes, et ainsi bénéfi cier de la notoriété, del’implantation et du réservoir de clientèle de la marquedistributrice.Le partage de collections inter-enseignes permet auxmarques de renforcer leur notoriété dans des zonesgéographiques où elles sont encore peu présentes,de développer leur image auprès d’une nouvelle ciblede clientèle ou encore d’élargir de manière signifi cativeleur offre produits. C’est ainsi que KingSize a enrichi sonoffre des produits de la marque The Sportsman’s Guide,apportant une offre outdoor complémentaire à l’offrecasual de KingSize. De même, Ellos a créé un espacedédié et indépendant pour la distribution de produitsLa Redoute sur ses sites en Finlande et au Danemark,permettant à La Redoute de s’implanter dans ces pays.Ellos est ainsi présente sur tous les sites marchands deLa Redoute en Europe (sauf en Suède et en Russie).Un mini-catalogue Ellos est même inséré dans lesgros catalogues de saison de La Redoute en France,mettant ainsi en avant une sélection des meilleurs articlesscandinaves.Devenir spécialiste sur des segments clésde marchéRedcats s’affirme depuis plusieurs années commespécialiste sur des segments de clientèles (seniors,enfants, grandes tailles…) ou de produits (les chaussures,les articles de sports). C’est sur cet avantage comparatifque le Groupe souhaite capitaliser pour l’avenir.Dans le domaine des grandes tailles, les marques deRedcats ont été parmi les premières à proposer uneoffre diversifi ée et adaptée à une clientèle exigeante.L’expertise des marques grandes tailles aux États-Unis(OneStopPlus.com, Jessica London, Roaman’s, WomanWithin, KingSize, Avenue, BrylaneHome), en France(collection Taillissime de La Redoute) ou en Suède (EllosPlus), vise à être déployée plus largement afi n de devenirleader sur ce marché. Grâce au lancement en 2010 de4 nouveaux sites OneStopPlus en France, au Royaume-Uni, en Belgique et en Suède, Redcats tire profit deson expertise pour créer une présence internationaleet renforcer le nombre de références grandes tailles.L’acquisition par Redcats du site Castaluna.com s’inscritégalement dans cette démarche et vient compléterl’offre proposée au sein du Groupe.Redcats vise ainsi à couvrir tous les segments porteursdu marché. Le lancement d’un site spécialement dédiéaux chaussures, www.shoestyle.fr, participe de cettedémarche. Lancé à la fi n de l’année 2010, le site puise dansles ressources des multiples collections de La Redoutemais aussi de marques externes qui enrichissent l’offreet tendent à se multiplier sur le site marchand.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR27 2ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsAccroître la diff usion de marques externessur marketplacesEncourager les collaborateurs à être agileset collaboratifsAfi n de compléter son offre propre, Redcats signe despartenariats avec des marques externes d’enverguremondiale. Le développement de ces initiatives, encomplément de la création de produits en interne,constitue un axe stratégique majeur de Redcats quivise à devenir une vaste marketplace – un portail dedistribution de marques propres et de marques invitées.L’année 2010 voit l’entrée de noms comme Ulla Popkenou Torrid sur OneStopPlus.com. La première proposeune sélection d’articles classiques et chics, la secondeune gamme contemporaine de lingerie, prêt-à-porter etaccessoires. Ces offres viennent enrichir l’offre grandestailles de OneStopPlus.com et créent du trafi c sur le site.À La Redoute en France, de nombreuses marques ontégalement rejoint cette année l’offre de prêt-à-porter.Parmi elles : Ed Hardy, Red Soul et Kappa. Les marquesSealy, Avent, Russel Hobbs et Cooking Garden ont quantà elles complété la gamme de produits d’équipementpour la maison.En complément de cette politique de marques externes,chaque saison, les enseignes poursuivent leur travail decoopération avec des créateurs. En 2010, ce sont lescouturiers Paule Ka et Azzaro qui fi gurent parmi les invitésde La Redoute.Développer l’entreprise à l’internationalLa part du chiffre d’affaires réalisé hors de Francereprésente 57 % en 2010 contre 55 % en 2009. Cettetendance traduit l’ambition de Redcats de renforcer saprésence internationale.Redcats développe avec succès l’internationalisationde ses marques par implantation directe ou au traversdes structures et des moyens déjà en place au sein duGroupe : en 2010, La Redoute s’est implantée en pureweb en Ukraine et en Allemagne. Le grand magasinen ligne américain OneStopPlus s’est aussi exportéen France, en Belgique, au Royaume-Uni et en Suède,permettant de renforcer l’offre grandes tailles dans cespays et de faire connaître les marques du Groupe quidisposent de collections grandes tailles comme Daxonou Ellos.Le développement international peut aussi se faire autravers de partenariats externes tels ceux d’Ellos avecWehkamp aux Pays-Bas ou de Vertbaudet avec Al Hokairen Arabie Saoudite, aux Émirats arabes unis et à Dubai.À fi n 2010, La Redoute est implantée dans 25 pays au totalet réalise 27 % de son chiffre d’affaires à l’international.L’offre Ellos est quant à elle accessible dans 15 pays enpropre et sur les sites des autres marques du Groupe.L’une des grandes orientations de la politique deRessources humaines de Redcats repose sur lavolonté de véhiculer une image de marque employeurreposant sur une culture d’entreprise où règnentconfi ance, réciprocité et autonomie. Les grandes lignesde cette politique se retrouvent dans un « Passeport »remis à chaque nouveau collaborateur qui expliqueles 7 Disciplines garantes du succès de Redcats pourl’avenir  : Réactif envers les clients, Entrepreneur,Délivre des résultats, Courageux, Ambitieux, Talents(développeur de), Stratégique.Ainsi, Redcats se donne les moyens d’assurer latransformation du Groupe afin qu’il devienne le n°  1mondial de la vente de mode et décoration sur Internet.Parmi les actions notables de 2010, la formation interneSPEED (pour SPEcific EDucation) a été revisitée enfonction des objectifs de l’entreprise. De nouvellesformations e-store et marketing ont déjà été lancées etun cursus de développement managérial est en coursd’élaboration pour les nouveaux managers de Redcats.De plus, en phase avec son univers technologique,Redcats a démarré certains modules de e-learning àdestination de tous ses collaborateurs en France.S’engager de manière responsable et citoyenneLa Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)est au cœur des valeurs de Redcats depuis plusieursannées.Redcats a structuré sa démarche de ResponsabilitéSociale et Environnementale autour des  axesstratégiques défi nis par PPR et s’attache à prendre encompte de manière systématique ces enjeux dans sesactivités en se fi xant des objectifs clairs, en cohérenceavec les valeurs de ses enseignes.C’est ainsi que Redcats s’engage notamment à entretenirdes relations claires vis-à-vis de ses collaborateurs, deses partenaires – fournisseurs ou clients – et déploiepar ailleurs de nombreuses actions en faveur del’environnement comme en matière de solidarité.En 2010, le Groupe a lancé une série d’initiatives pourdévelopper l’employabilité de ses collaborateurs,notamment au travers de la formation et de processusde validation des compétences. Il a également permisà un nombre croissant de managers de bénéfi cier dumodule de sensibilisation à la diversité. Six ans après lelancement de la Mission Handicap en 2004, les résultatsdes actions menées en faveur de l’emploi des personneshandicapées sont très positifs. Redcats en Francedépasse en effet l’obligation légale d’emploi de 6 % detravailleurs handicapés, avec un taux en progressionconstante, de 4 % en 2004 à plus de 7 % en 2010.28DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2À travers le Code de conduite des affaires PPR et saCharte fournisseurs, Redcats a aussi intensifié sonengagement en matière de contrôle de la qualité socialeauprès de ses fournisseurs. Côté produits, les enseignesont étendu leur offre de produits éco-conçus et éco-citoyens. Par ailleurs, un service de covoiturage a été misen place dans toutes les enseignes de Redcats dans leNord de la France. Plus de 200 collaborateurs du Groupeont déjà franchi le pas cette année.L’association SolidarCité Redcats créée en 2009continue de mobiliser nombre de collaborateurs enFrance à travers la multiplication d’actions solidaireset citoyennes, autour de deux axes clés  que sontl’éducation et l’insertion par l’économie.FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011En 2010, Redcats a poursuivi l’optimisation de sonorganisation et s’est concentré sur l’amélioration de sacompétitivité sur le marché du e-commerce.Les équipes ont été encouragées à rendre l’offre produitsde leurs enseignes toujours plus attrayante, à travers lerenouvellement des collections, les partenariats avecdes marques externes et l’élaboration de campagnescommerciales multisupports puissantes.En matière de marques externes, les partenariats avecdes marques de prêt-à-porter ou de lingerie sur lessites marchands des marques de Redcats ont connuun réel succès, notamment chez Ellos. Des cataloguesintersaisons et thématiques ont aussi ponctué l’année àintervalles très courts pour proposer une offre produitstoujours diversifi ée et pertinente.Des campagnes publicitaires multisupports ont appuyéces initiatives : La Redoute, Vertbaudet, Daxon, Ellos,ou The Golf Warehouse ont été présents aussi bien entélévision et radio, que sur les réseaux communautaireset affi chages publicitaires. En France, la nouvelle signaturede La Redoute « Tout est permis » a fait l’objet d’unecampagne multisupports couronnée de succès.Le dynamisme du Groupe est également assuré parcroissance externe, à travers l’établissement d’unpartenariat avec la marque Stella McCartney Kids et lerachat du site de mode grandes tailles Castaluna.com quivisent tous deux à encourager l’activité du Groupe en sepositionnant sur des segments du marché en croissance.Le déploiement du pure player OneStopPlus dansplusieurs pays d’Europe marque enfin la volonté duGroupe de capitaliser sur son savoir-faire dans le secteurgrandes tailles sur Internet.En 2010, Internet a poursuivi sa progression dans toutesles marques de Redcats et se pose comme le média cléde distribution et de recrutement client pour les années àvenir, avec les applications smartphones comme relais.Le web représente aujourd’hui 54 % du chiffre d’affaireshors crédits et services fi nanciers de Redcats.En 2011, Redcats entend poursuivre le travail entamé surl’offre produits distribuée par les enseignes, avec pourobjectifs de la rendre toujours plus attractive et d’êtrecapable de la proposer au client au bon prix, au bonmoment et avec des services toujours plus personnalisés.Pour y parvenir, trois objectifs seront poursuivis : mettrel’accent sur la venue de marques externes mondialesséduisantes ; développer la création interne et accentuerle partage de collections inter-enseignes ; inventer dessites web marchands et des applications mobiles encoreplus innovants, performants et conviviaux.Redcats souhaite aussi capitaliser sur des offres à succèscomme celle proposée par OneStopPlus aux États-Unis et désormais en Europe, ou encore en testant ledéveloppement de sites spécialisés dans des typesde produits (les chaussures) ou les ventes privées demarques internes et externes.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)3 3863 436350030002500200015001000500011516520092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courantDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR29 2ACTIVITÉS DU GROUPEPuma Une marque Sportlifestyle d’envergure internationale, au design original, s’inspirantdu monde du sport et de la mode Présente dans plus de 120 pays Une image construite sur un fort héritage sportif, une longue tradition d’innovation etde performance, et la collaboration avec de grands athlètes et de grandes équipes L’un des plus grands équipementiers mondiaux de chaussures, de vêtements etd’accessoires d’athlétisme Propriétaire des marques Tretorn et Cobra GolfMarque créée en 1948M€ de chiffre d’affaires en 20102 706337M€ de résultat opérationnelcourant en 20109 697collaborateurs en 2010(effectifs moyens)CONCEPT COMMERCIALPuma conçoit des collections de chaussures, de vêtements etd’accessoires et compte parmi les leaders mondiaux du Sportlifestyle.Puma s’engage à ce que ses actions contribuent à un monde meilleuren soutenant la créativité, le développement durable et la paix et à resterfi dèle aux principes de justice, d’honnêteté, d’optimisme et de créativitédans ses décisions.L’activité de Puma commence dans le secteur du sport et se terminedans celui de la mode. Les collections Sport Performance et Lifestyleenglobent notamment le football, la course à pied, les sports mécaniques,le golf et la voile. La collection Sport Fashion repose sur des partenariatsavec des créateurs renommés comme Alexander McQueen et MiharaYasuhiro.Le Groupe est propriétaire des marques Puma, Cobra Golf et Tretorn.Créée en 1948, Puma distribue ses produits dans plus de 120 pays.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITS12 %Accessoires35 %Textile53 %Chaussures30DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEPuma2ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELCes dernières années, le secteur Sportlifestyle estdevenu plus mature et sophistiqué. Aux concurrentstraditionnels du sport et du lifestyle s’ajoutent à présentles distributeurs spécialisés, les marques propres desdistributeurs tiers et les marques de niche, ainsi que lesprincipaux acteurs historiques du sport qui ont fait leurentrée sur le marché du Sportlifestyle.STRATÉGIEL’ambition affi chée de Puma est de devenir la sociétéSportlifestyle la plus désirable et la plus responsable àl’échelle mondiale.En octobre 2010, Puma a présenté sa nouvelle stratégieà cinq ans, baptisée « Back on the Attack » qui vise unchiffre d’affaires de quatre milliards d’euros d’ici 2015. Leprogramme « Back on the Attack » s’articule autour desix priorités stratégiques :Au cours des deux dernières années, près de la moitiédes fonctions de direction ont été renforcées et lerecrutement de nouveaux talents devrait se poursuivreafi n de mener à bien les ambitions du Groupe.Puma continuera à optimiser son réseau de magasins enpropre en se concentrant sur ses boutiques et magasinsrentables.Restructuration et reconfi gurationDans le sillage de la crise, Puma a mis en œuvreun important programme de restructuration et dereconfi guration de son organisation.Les coûts ont été réduits dans tous les domaines etcertains investissements majeurs reportés. Puma areconfiguré son organisation et allégé sa structuremanagériale afi n de devenir une entreprise plus agile, plusrapide, plus effi cace et donc plus adaptée aux nouvellesréalités du marché.Le réseau de distribution en propre a été restructuré viaune réduction des effectifs et une baisse sensible descoûts dans les magasins, afi n d’aligner la structure de coûtsde Puma sur un plan de développement plus prudent.Puma continue de gérer ses coûts et ses investissementsavec rigueur, mais prévoit des investissementssupplémentaires dans les principaux leviers decroissance de l’activité à partir de 2011, afi n de poserles bases de son objectif de quatre milliards d’euros dechiffre d’affaires.TransformationDans l’optique de préserver son leadership et sacompétitivité face aux nombreuses marques de sport, delifestyle et marques de niche, mais également face auxdistributeurs spécialisés, Puma fait évoluer son modèleéconomique et se transforme en une société hybride.Le processus de mise sur le marché des produits a étéentièrement reconfi guré, et le cycle, de la création à ladisponibilité en magasin des produits, raccourci.Le nouveau processus a été adapté aux différentssegments (Sport, Lifestyle, Distribution en propre) afi nde mieux répondre aux besoins des consommateursfi naux et distributeurs tiers.Poursuivant l’évolution de son modèle économique,Puma ne limitera plus ses activités à la vente indirectemais mettra l’accent sur la distribution en propre enconjuguant vente indirecte-distribution en propre ete-commerce.Chaque étape de la chaîne d’approvisionnement seraoptimisée afi n de satisfaire les attentes des différentssegments du Sportlifestyle.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE23 %Asie45 %EMEA(1)32 %Amériques(1) Europe, Moyen-Orient, Afrique.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR31 2ACTIVITÉS DU GROUPEPumaPuma va également réaliser d’importants investissementsdans l’amélioration de l’infrastructure de ses systèmesd’information afi n de pouvoir répondre aux besoins d’uneactivité en pleine évolution.En 2011, Puma poursuivra l’ajustement de son portefeuilleen adaptant ses collections aux nouveaux profilsconsommateurs et en optimisant les gains d’effi cacitépar l’application d’une règle simple : faire plus avec moins.Rayonnement de la marqueRéorientation de la distributionPuma continuera à réaffi rmer son positionnement demarque autour de ses deux segments phares (Sport etLifestyle) afi n de mieux orienter ses clients. L’offre deproduits a été différenciée grâce à la création en 2010 denouveaux labels : Orange, Rouge et Noir correspondantrespectivement aux collections Sport, Sportlifestyle etSportfashion.Puma a également repensé sa signature, en y intégrantdes termes évoquant le bonheur et le développementdurable.Parallèlement, des études approfondies ont été menéesafi n de mieux connaître les clients et d’en savoir plus surleurs attentes quant à la marque Puma. Puma bénéfi cieainsi d’une véritable cartographie des clients et des profi lsdes consommateurs du marché Sportlifestyle et d’unevision précise des groupes cibles de Puma en termesd’opportunités commerciales et d’identification à lamarque.Sur cette base, Puma a fait également évoluer sastratégie marketing et a capitalisé sur l’influencedes réseaux sociaux et du marketing sportif pourdévelopper une communication innovante et effi caceentre consommateurs. Le marketing mix s’attache demoins en moins aux supports classiques (tels que latélévision et la presse) au profi t du marketing numérique,du marketing sportif, du marketing événementiel et del’activation de marque.Attractivité des produitsPuma a simplifié son portefeuille de produits enregroupant des gammes de produits similaires, dans descollections plus proches des attentes des marchés Sportet Lifestyle. En outre, chaque collection dispose d’uneidentité propre que l’on retrouve dans chaque produit etqui lui confère un caractère unique. Puma a décidé dene pas lancer toutes ses collections sur l’ensemble desmarchés dans le monde, mais d’affi ner sa stratégie enles discernant au niveau local ou mondial.Ainsi, les segments prioritaires (sports d’équipe, courseà pied/training/fi tness, sports mécaniques et Lifestyle),restent les piliers de la marque à l’échelle mondiale,tandis que les autres segments (golf, sports Outdoormer  & campagne, vêtements pour enfants et BlackLabel) ciblent les zones et marchés offrant les meilleuresopportunités.Puma s’attachera à développer son cœur de métiersur ses principaux marchés stratégiques. Une analysede ses marchés en termes de développement macro-économique, de part de marché, de positionnementet de perspectives de croissance à long terme a étémenée. Douze marchés stratégiques ont ainsi étéidentifi és : six pays matures (les États-Unis, le Japon, laFrance, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni) et six paysémergents (la Chine, la Corée, l’Inde, la Russie, le Brésilet le Mexique).Puma a également identifi é ses clients stratégiques etgrands comptes au niveau local, les débouchés clés dansle secteur du Sport et du Lifestyle à l’échelle mondiale, eta adapté sa stratégie de distribution en propre en ouvrantde nouveaux magasins uniquement dans les zonesgéographiques où ce modèle reste viable et rentableau vu des nouvelles réalités du marché.En outre, les investissements se poursuivront en matièred’e-commerce afi n de dynamiser les ventes et de placerPuma en position de leader du numérique.Développement des autres marquesAu-delà des marques Cobra Golf et Tretorn, la croissancesera également tirée par des acquisitions potentiellesde cibles stratégiques dans le secteur Sportlifestyle quiviendront renforcer ses segments.Puma a procédé à la restructuration et aurepositionnement de sa marque scandinave Tretorn,connue pour ses bottes en caoutchouc, ses chaussuresde sportlifestyle et ses balles de tennis. Par desinvestissements judicieux, Puma s’attachera désormaisà développer cette marque afi n d’en faire un acteur localmajeur sur le segment Outdoor-Lifestyle.Avec l’acquisition en avril 2010 et l’intégration de CobraGolf, Puma a gagné en taille et en crédibilité sur lesegment du golf, et propose désormais une gamme dechaussures, vêtements, accessoires et équipementsde golf. Le développement de cette activité sera centréessentiellement sur le marché nord-américain, maiségalement au Japon, en Corée, au Royaume-Uni et dansles Pays scandinaves, en s’appuyant sur les structuresexistantes de Puma sur les marchés du golf.32DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEPuma2PUMAVISION – LE DÉVELOPPEMENT DURABLE CHEZ PUMADans le cadre de PUMAVision, le concept qui définitla stratégie du Groupe en matière de développementdurable, et conformément à l’ambition affi chée de Pumade devenir la société Sportlifestyle la plus désirable et laplus responsable à l’échelle mondiale, Puma a présentéen 2010 un tableau de bord qui contribuera à la réalisationde ses objectifs environnementaux ambitieux pour 2015,à savoir une réduction de 25 % de la consommationd’énergie et d’eau, ainsi que des émissions polluanteset de CO2, sur la période 2010-2015. Ces objectifsconcernent non seulement les entités de Puma dansle monde, mais également les sites de production deses fournisseurs ainsi que le développement de produits« durables » et la logistique.Puma est devenue la première société Sportlifestyle àse joindre au Climate Neutral Network du Programmedes Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Cettecoopération souligne les efforts de Puma pour contribuerà la réduction des émissions de CO2.En inaugurant son nouveau siège social à Herzogenaurach,Puma a matérialisé son engagement dans la lutte contrele réchauffement climatique. Ce bâtiment est le premiersiège social du secteur Sportlifestyle dont l’empreintecarbone est neutre. Ce complexe de bureaux estalimenté exclusivement en énergie renouvelable et de parsa conception, sa construction et son exploitation assured’excellentes performances en termes de réduction dela consommation d’énergie et de la pollution.Par ailleurs, Puma a intégralement compensé sesémissions de CO2 et est devenue en 2010 la premièresociété du secteur Sportlifestyle à pouvoir se prévaloird’un bilan carbone neutre. Les émissions généréespar les équipes nationales sponsorisées par Puma quise sont rendues en Afrique du Sud pour participer à laCoupe du Monde de Football l’été dernier ont égalementété compensées.Afin de contribuer activement à la protection del’environnement, Puma interdit depuis de nombreusesannées l’utilisation du PVC dans toutes les matièrespremières utilisées pour la fabrication de l’ensemblede ses produits. Cette politique est relayée auprès desconsommateurs par des étiquettes « Sans PVC ».La collaboration avec l’organisation Aid by TradeFoundation a été renforcée en 2010 ; Puma a augmentéle nombre d’articles textiles fabriqués à partir d’un cotonafricain certifié. Ces articles sont identifiés par uneétiquette « Cotton Made in Africa », qui présente le voletécologique et social de ce programme mis en place dansdes pays du sud et de l’ouest de l’Afrique tels que laZambie et le Burkina Faso. Puma a également étoffé sagamme de produits en coton biologique.La démarche écologique de Puma s’étend égalementà l’emballage puisque la Société a lancé le «  CleverLittle Bag  », un concept d’emballage innovant pourles chaussures. En remplaçant la traditionnelle boîteà chaussures par un sac réutilisable en polypropylènerenforcé par une base en carton recyclé, Pumaapporte une forte contribution à la préservation del’environnement.Un partenariat a été noué avec le PNUE en faveurde la biodiversité. En 2010, année internationale de laBiodiversité, cette initiative commune Play for Life apermis de sensibiliser le public de la Coupe du Mondede la FIFA à la protection des espèces menacées, à lafois sur place, en Afrique, et auprès des clients de Pumapartout dans le monde. Distribuée dans tous les magasinsPuma du monde, la collection Play for Life de Puma a nonseulement vu les premiers articles en coton biologiquede la marque sortir de sites de production « durables »,qui publient leur propre rapport de développementdurable, mais également permis de lever une sommese chiffrant en millions de dollars pour soutenir des projetsspécifi ques en faveur de la biodiversité en Afrique, choisislors de votes en ligne sur Facebook.En 2010, les efforts de Puma en matière de développementdurable dans le cadre du concept PUMAVision ont étésalués et récompensés à de nombreuses reprises : élueleader de son secteur par le Dow Jones SustainabilityIndex, la Société a également reçu le prix allemand dudéveloppement durable dans la catégorie « meilleurestratégie pour l’avenir », ainsi que le prix Peace & Sportqui récompense son programme PUMA.Peace et sescampagnes multiples de soutien en faveur de la paixdans le monde.FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Sur le segment Sports Performance, Puma a capitaliséavec succès sur la première Coupe du Monde de Footballorganisée en Afrique  : la marque a non seulementsponsorisé quatre des équipes africaines qualifi ées pourle tournoi, mais également développé sa visibilité à traversdiverses manifestations et initiatives marketing innovantesillustrant la place de l’Afrique et du football africain dansson identité. L’événement a constitué une formidablevitrine pour l’ensemble des produits de la marque, duSport au Lifestyle, tout en soulignant l’engagement dePuma en faveur de l’Afrique et de l’environnement. Septéquipes qualifi ées – l’Italie, l’Uruguay, la Suisse, le Ghana,l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Cameroun – arboraient lepuma bondissant sur leur maillot.Dans la catégorie voile, Puma participera de nouveau àla Volvo Ocean Race pour l’édition 2011-2012. Fort de ladeuxième place remportée lors de l’édition 2008-2009par son équipage à bord du superbe voilier il mostro,Puma entendait ne pas manquer la prochaine courseautour du globe qui débutera en octobre 2011 et dontDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR33 2ACTIVITÉS DU GROUPEPumal’itinéraire traversera dix pays et cinq continents pour rallierl’Espagne à l’Irlande en juillet 2012. La Société continueraà développer et étoffer sa gamme d’équipement hauteperformance pour la voile afi n d’accompagner l’équipagePuma tout au long de son parcours de 39 000 milesnautiques. Une vaste campagne de marketing etcommunication d’envergure internationale sera élaboréeafi n de donner un retentissement mondial à la participationde Puma. Puma est également devenu le fournisseuroffi ciel des produits dérivés de la Volvo Ocean Race.Dans la catégorie golf, la famille Puma s’est agrandiepour accueillir un nouveau membre  : Cobra Golf.L’acquisition de l’équipementier californien a donnéplus de crédibilité et de poids à Puma dans le secteurdu golf en lui permettant désormais de déployer uneoffre complète de produits, des chaussures aux clubsen passant par les vêtements et les accessoires. Grâceà la complémentarité des deux marques, Puma bénéfi cieaujourd’hui d’un positionnement unique sur le marché.Cobra rime avec performance, technologie et innovation,Puma Golf avec élégance, couleur et fantaisie pourtous. Cette initiative vient renforcer la catégorie golf dePuma, dont le succès et la croissance ne se sont jamaisdémentis depuis son lancement.2011 : une année clé pour la marque Puma2011 revêtira une importance capitale tant pour lacatégorie course à pieds de Puma que pour Usain Boltdans la perspective des Jeux Olympiques de Londres2012, qui propulseront l’athlétisme sur le devant de lascène mondiale.Dans la catégorie course à pied, les Championnats duMonde d’Athlétisme de la FIAA, qui se tiendront en Coréeau mois d’août, donneront à Usain Bolt l’opportunité debriller en battant ses précédents records du monde sur100 mètres et 200 mètres. Le sprinteur et l’ensemblede l’équipe jamaïcaine d’athlétisme seront sous lesprojecteurs lors des Mondiaux de 2011. Afi n de tirer partide cet événement, Puma a élaboré une vaste campagnede marketing et de communication.Dans la catégorie voile, Puma prendra de nouveau la merlors de la prochaine édition de la Volvo Ocean Race, quise déroulera en 2011-2012. L’équipage Puma sera unenouvelle fois placé sous la direction de Ken Read, quipilotera pendant les neuf mois de la course un Volvo 70de nouvelle génération baptisé Mare Mostro. Après uneannée de préparation, le voilier sera baptisé en juin 2011,le coup d’envoi offi ciel de la course étant fi xé au moisd’octobre. De nombreuses actions à travers le monde(marketing, communication, distribution, merchandisinget produits) ponctueront 2011 et 2012 tout au long de laVolvo Ocean Race.À l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby, autrerendez-vous sportif de 2011, Puma s’attachera à déployersur les marchés clés de ce sport des campagnesmarketing articulées autour des athlètes et des équipessponsorisés par la marque, dont la Fédération Irlandaisede Rugby. Lancées pendant la saison de rugby, ellesmonteront en puissance jusqu’à l’ouverture de laCoupe du Monde en septembre/octobre en Nouvelle-Zélande. L’offre de Puma dans cette catégorie reposeraessentiellement sur des produits de performance, maillotsoffi ciels et autre produits dérivés destinés aux supporters.De même, en 2011, se dérouleront les Coupes du Mondede Cricket, de Handball et de Football féminin. Pourchacune, Puma organisera des campagnes publicitairesciblant les marchés où ces sports sont les plus appréciés.Elles se déclineront sous différentes formes (en ligne/interactive, PLV/merchandising, marketing, actions RP,événements promotionnels) et seront déployées toutau long de l’année.En 2011, Puma fera ses premiers pas dans le segment duResistance Walking et du Toning avec le lancement dela collection de chaussures BodyTrain. Ces chaussuresfines et légères activent les muscles de la jambe etaméliorent le mouvement naturel pour un confort optimal.PUMA Social est la campagne phare de la collectionLifestyle pour 2011. PUMA Social abordera le mondedu sport par le biais de la joie et de l’impertinence autravers d’une campagne mondiale mettant en scènedes champions d’un autre genre : des as des fl échettes,du bowling, du billard, ou du ping-pong. PUMA Socialpermet aux amateurs de sports de loisir traditionnels decommuniquer et d’échanger en ligne, et de se retrouverpour des compétitions amicales.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)2 4472 70629933730002500200015001000500020092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courant34DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Pôle LuxeACTIVITÉS DU GROUPEPÔLE LUXE2PÔLE LUXE Un acteur mondial du Luxe Un portefeuille de marques leaders : Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent,Balenciaga, Boucheron, Sergio Rossi, Alexander McQueen et Stella McCartney4 011M€ de chiffre d’affaires en 2010897M€ de résultat opérationnelcourant en 201011 941collaborateurs en 2010(effectifs moyens)684magasins gérés en propreà fi n 2010UN ACTEUR MAJEUR DE L’INDUSTRIE DU LUXELe Pôle Luxe regroupe des marques leaders et constitue ainsi l’un desprincipaux groupes mondiaux du secteur du Luxe. L’innovation et lacréativité ont toujours été au cœur de ses marques : de l’héritage sanscesse revisité des marques telles que Gucci, Bottega Veneta et YvesSaint Laurent, à la création d’avant-garde réputée de Balenciaga, enpassant par les marques contemporaines et sophistiquées que sontAlexander McQueen et Stella McCartney, ou des marques spécialiséesleaders sur leur marché comme Boucheron et Sergio Rossi.ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans l’univers du Luxe, les concurrents réunissent des groupesmultimarques et multiproduits, des sociétés de luxe et de prêt-à-porterhaut de gamme, des joailliers et des horlogers, dont les racines sontdans la maroquinerie et les chausseurs. La plupart d’entre eux sont dessociétés françaises, italiennes, anglaises et américaines qui jouissent decanaux de distribution internationaux comparables.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR MARQUERÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITS14 %Autres marques7 %Yves Saint Laurent13 %Bottega Veneta4 %Montres4 %Joaillerie55 %Maroquinerie66 %Gucci9 %Autres14 %Prêt-à-porter14 %ChaussuresDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR35 2ACTIVITÉS DU GROUPEPÔLE LUXESTRATÉGIELa stratégie du Pôle Luxe repose sur deux grandsprincipes : assurer la croissance rentable du Groupe et,pour chaque marque, créer des produits désirables etinnovants, dans le respect de leur tradition en cohérenceavec l’image des marques, des catégories de produits,des segments de marchés et des secteurs.Cette stratégie repose sur une organisationdécentralisée conférant, dans un cadre défi ni, une largeautonomie aux Présidents des différentes marques quisont responsables de la création, du merchandisinget de toutes les dimensions liées à la performanceopérationnelle de leurs marques.Le Pôle Luxe s’est également engagé pour ledéveloppement durable de ses activités. Cette volontése traduit par de nombreuses initiatives en matière degestion environnementale et par des actions socialementresponsables dans chaque communauté où le Pôle estprésent.UNE PRÉSENCE MONDIALELes marques , présentes sur les principaux marchésmondiaux du Luxe, continuent à renforcer et à étendremondialement leur présence . Le Pôle , présent sur desmarchés matures tels que l’Europe et l’Amérique duNord ou sur des marchés émergents à forte croissancecomme la Chine, l’Inde, la Russie et l’Amérique Centraleet du Sud, bénéfi cie de positions mondiales fortes etmultiples. Toutes les marques développent une clientèlelocale importante, tout en bénéfi ciant des opportunitésdu marché touristique mondial.Confi rmant son fort potentiel pour le Pôle , l’Asie-Pacifi queconstitue désormais son premier marché (30 % du chiffred’affaires total) et affi che un chiffre d’affaires en haussede 25,1 % par rapport à 2009 en données comparables.La zone la plus dynamique d’Asie est la Grande Chine(Chine continentale, Hong Kong et Macao), où le Pôlepossédait 88 boutiques gérées en propre à fi n 2010.UN PORTEFEUILLE DE MARQUES, RICHE ET ÉQUILIBRÉLes marques conçoivent , fabriquent et commercialisent des produits de luxe haut de gamme, notamment dansles secteurs de la maroquinerie, des chaussures, du prêt-à-porter, des montres et de la joaillerie. Elles proposentdes gammes de produits complètes, diversifiées etexclusives grâce à la créativité, au savoir-faire et àl’innovation qui font leur force.Le Pôle Luxe favorise le partage des connaissances entreses différentes marques, mettant à profi t le savoir-fairespécifi que de chacune d’entre elles.Bénéfi ciant de l’équilibre fi nancier d’une structure degroupe, chaque marque peut inscrire son développementdans la durée et rester concentrée sur sa vision et sastratégie à long terme.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUENOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREPAR MARQUE5 %Autres pays33 %Europe de l'Ouest31728330 %Asie-Pacifique14 %Japon18 %Amérique du Nord36DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR1481351411257866GucciBottega VenetaYves Saint LaurentAutres marquesTotal 2009 : 609Total 2010 : 684 ACTIVITÉS DU GROUPEPÔLE LUXE2UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MAÎTRISÉAfin de préserver les valeurs fondamentales de sesmarques de luxe mondiales, le Pôle Luxe s’attache àdévelopper un réseau de distribution intégrée strictementcontrôlé et reposant sur une répartition géographiqueéquilibrée. Cette approche constitue l’un des axesstratégiques majeurs du Groupe. Les produits sontprincipalement distribués dans des magasins gérés enpropre, conçus selon un modèle spécifi que à chacunedes marques, assurant une uniformité de présentationdes produits et de qualité des services partout dans lemonde. En 2010, les 684  magasins gérés en propreont représenté 69 % du chiffre d’affaires du Pôle Luxe .À noter que le e-commerce prend progressivementde l’ampleur au sein des ventes directes. Toutes lesmarques sont maintenant accessibles en ligne aux États-Unis et au Royaume-Uni et renforcent leurs liens avec lesclients à l’aide des réseaux sociaux.Les produits des marques sont également distribués autravers d’un nombre limité de magasins sous franchiseexclusive, de boutiques duty-free, de grands magasinset boutiques spécialisées rigoureusement sélectionnéspour offrir aux clients des moyens complémentairesd’accès aux produits.UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLEPar la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement, lePôle Luxe garantit la qualité exceptionnelle des produits.Pour ce faire, il sélectionne les meilleurs matériaux etexerce un contrôle très rigoureux sur la production,qu’elle soit assurée en interne ou confi ée à des sous-traitants sélectionnés et contrôlés consciencieusement.L’ensemble de la chaîne de fabrication fait l’objet d’uncontrôle qualité élevé tandis qu’une veille permanenteassure le maintien du plus haut niveau de performanceen matière d’approvisionnement.UN ENGAGEMENT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLEPrésent dans de nombreuses régions du monde, le PôleLuxe se doit d’apporter une contribution positive danstous les pays où il exerce ses activités, en respectant lescultures locales et en cherchant à minimiser l’impact deson activité sur l’environnement.CONTRIBUTION DE CHAQUE MARQUEAU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 2010 DU PÔLE LUXE(en millions d’euros)7651331251GucciBottegaVenetaYvesSaint LaurentAutresmarques-64FraiscentrauxDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR37 2ACTIVITÉS DU GROUPEPÔLE LUXEToutes les marques appliquent les principes du Codede conduite des affaires du Pôle Luxe , préconisant uneconduite professionnelle responsable et éthique. Parailleurs, le Groupe a collaboré avec The CarbonNeutralCompany en vue d’atteindre un niveau zéro d’émissionsde CO2, en accord avec l’engagement de développementdurable pris à tous les niveaux de son activité.La chaîne d’approvisionnement du Groupe est contrôléepar des organismes de certification indépendants.Détenu par la marque Gucci, Luxury Goods Logisticsest la première plate-forme de distribution du secteurdu Luxe à avoir obtenu des certifi cations pour la gestionintégrée de la qualité, de l’environnement, de la santé,de la sécurité, et de la responsabilité sociale.Toutes les marques du Gucci Group qui distribuent dela haute joaillerie (or et diamants) sont membres duResponsible Jewellery Council (Conseil pour les pratiquesresponsables en joaillerie). Le Groupe est résolumentengagé dans le Kimberly Process Certification Schemeconcernant les diamants et dans la WashingtonConvention CITES concernant les peaux précieuses. Ilexige de ses fournisseurs une transparence accrue et lerespect de son Code de conduite des affaires.L’ensemble des marques s’attache égalementà respecter les droits de l’homme et à améliorerconstamment les conditions économiques et socialesdes zones où elles exercent leurs activités, commeen témoigne par exemple la participation active deBoucheron à la campagne No Dirty Gold.UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION CLAIRE ET MAÎTRISÉELe Pôle Luxe met en œuvre une stratégie decommunication maîtrisée et concrète en développant lesmeilleures pratiques de communication pour l’ensemblede ses marques.Grâce à la gestion rigoureuse de l’image de ses marques,à l’excellence de leurs produits, à sa stratégie axée surle développement durable et à une parfaite maîtrise desréseaux de distribution, le Pôle Luxe préserve la notoriétéde ses marques et sa position de leader dans le respectdes valeurs fondamentales du luxe. La stratégie decommunication du Pôle Luxe associe les présentationsde collections, les campagnes publicitaires, les relationspresse, les relations publiques, les événements spéciauxainsi que l’image véhiculée au travers des magasins et deleurs vitrines. Cette combinaison de supports préservel’exclusivité des marques, protège leur image haut degamme tout en renforçant leur positionnement global.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)5000400030002000100003 3904 01169289720092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courant38DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GucciACTIVITÉS DU GROUPEGucci2Marque créée en 1921M€ de chiffre d’affaires en 20102 666765M€ de résultat opérationnelcourant en 20107 302collaborateurs en 2010(effectifs moyens)317magasins gérés en propreà fi n 2010CONCEPT COMMERCIALFondée à Florence en 1921, Gucci est l’une des marques mondialesleaders dans le secteur du Luxe.Gucci conçoit, fabrique et distribue des produits renommés tels que desarticles de maroquinerie (sacs, petite maroquinerie et bagages), deschaussures, des articles de prêt-à-porter, des articles en soie, des montreset des bijoux. Les lunettes et les parfums sont fabriqués et distribués souslicence par des leaders mondiaux de ces deux secteurs. Les produitsGucci sont exclusivement vendus au travers d’un réseau de magasinsgérés en propre (qui représentent 73 % du chiffre d’affaires total de Gucci)et un petit nombre de grands magasins et de boutiques spécialisées.Animée par un profond respect du passé mais résolument tournéevers l’avenir, la marque florentine s’est orientée vers les nouveauxmédias et les nouvelles technologies qui constituent un intéressant outilcomplémentaire de communication et de vente.POSITIONNEMENTLe Président-Directeur général, Patrizio di Marco, et son équipes’appuient sur une stratégie axée sur la dualité unique de la marque, quiallie les valeurs de tradition et de modernité, le savoir-faire des artisanset l’innovation, l’héritage authentique et son statut de référence dans ledomaine de la mode.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE5 %Montres3 %Joaillerie4 %Autres pays30 %Europe de l'Ouest57 %Maroquinerie36 %Asie-Pacifique9 %Autres13 %Prêt-à-porter13 %Chaussures12 %Japon18 %Amérique du NordDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR39 2ACTIVITÉS DU GROUPEGucciSTRATÉGIEAprès avoir ajusté le positionnement de la marque en2009, la Société continue à le renforcer par une plusgrande exclusivité, des collections judicieusementélaborées et redimensionnées et une offre de produitséquilibrée – en termes de prix, de nouveauté et de carryover.Toutes les équipes travaillent dans le même esprit pourtenir les objectifs de cette démarche en accordantune priorité renouvelée à la gestion de la chaîned’approvisionnement, mais aussi à la gestion des stockset des livraisons des points de vente, au marketing, à lacommunication et aux activités de formation liées auxproduits.Une série d’initiatives a été engagée afi n de donner uneplus grande fl exibilité à la structure organisationnelle, deréduire les stocks et de renforcer les valeurs de qualité,de savoir-faire et d’innovation inhérentes à la marque.FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Dans un contexte économique plus favorable, on note unregain de confi ance du consommateur qui se réorientevers des articles intemporels comme les produits demaroquinerie illustrant le savoir-faire des artisans.En 2010, la Directrice de Création, Frida Giannini, apoursuivi l’introduction de pièces comme les nouveauxsacs New Jackie et New Bamboo, les nouveauxmocassins Gucci et les collections Diamante et 1973qui puisent dans l’héritage riche et authentique de laMaison, mêlant inspiration du passé tout en réinventantles icônes de la marque afi n de séduire la clientèle duLuxe d’aujourd’hui.De plus, 2010 est une année riche en initiatives qui sontvenues renforcer le positionnement de la marque et sadualité entre mode et héritage.Au cours de l’année, Gucci a conforté son attachementà la valeur du Made in Italy et à ses racines. Une séried’accords conclus avec des institutions et des partiesprenantes, ainsi que des joint-ventures formées avec despartenaires locaux ont renforcé les liens de la marqueavec ses racines italiennes et toscanes et sa population(environ 45 000 personnes travaillent pour Gucci en Italie,dont plus de 7 000 en Toscane dans le secteur de lamaroquinerie depuis plusieurs générations).En janvier, Gucci et Christie’s ont inauguré «  GucciCollector : Présenté par Christie’s » – tout premier siteen ligne certifié par Gucci pour l’authentification etl’estimation de produits Gucci vintage. Ce service aété créé pour les amateurs et les collectionneurs quisouhaitent en apprendre davantage sur les origines etNOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREPAR ZONE GÉOGRAPHIQUE11596797664535859Europede l’OuestAmériquedu NordJaponPays émergentsTotal 2009 : 283Total 2010 : 31740DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEGucci2la valeur de leurs trésors vintage. Depuis son lancement,plus de 600 produits Gucci vintage ont été soumis auxarchivistes de Christies’ et de Gucci.Fin juin, la première collection enfant de Gucci a étédévoilée à Florence. Comme pour les autres collectionsde prêt-à-porter et d’accessoires de Gucci, toutes lespièces sont exclusivement confectionnées en Italie.Parallèlement au lancement de la collection et pourcélébrer le sixième anniversaire de son partenariat, Guccis’est engagé à verser un million de dollars américains auprogramme Schools for Africa de l’Unicef.Toujours à la pointe en matière sociale et philanthropique,la marque a engagé début juin un programme mondialen faveur du développement durable destiné à réduireprogressivement son impact sur l’environnement.La pièce maîtresse de cette nouvelle initiative est unpackaging de conception nouvelle à base de papierrecyclable certifi é FSC.L’expansion et l’optimisation ciblées et équilibrées duréseau de distribution ont été poursuivies en privilégiantles ouvertures sur des marchés en forte croissance(9  ouvertures de magasins en Chine continentale)et les rénovations de magasins dans les régions plusmatures. Dans le cadre de la stratégie de renforcementdu contrôle direct du réseau de distribution, des pointsde vente stratégiques dans certains grands magasinsaméricains ont été acquis et d’autres initiatives de cetype suivront en 2011.L’exercice a également été marqué par la refonte degucci.com, l’un des tout premiers sites de commerceélectronique de luxe à l’époque de son lancement en2002. Cherchant avant tout à offrir la meilleure expérienced’achat aux 2,5 millions de visiteurs mensuels, la nouvelleboutique en ligne entièrement repensée met à profi t lestechnologies les plus innovantes et intègre richesse ducontenu, shopping et réseaux sociaux afin d’obtenirl’esthétique la plus proche possible de celle d’un fl agshipGucci. Le succès de la marque et l’intérêt qu’elle suscitecréent un réseau de fans numériques en plein essor,le nombre de fans enregistrés sur la page Facebookde Gucci dépassant aujourd’hui les 3,2 millions, tandisque près d’un million de personnes ont téléchargél’application Gucci App sur l’iTunes Store.En février, la Société a lancé sa nouvelle campagnepublicitaire institutionnelle Forever Now dans la perspectivede son 90e anniversaire en 2011. Conçue par la Directricede Création, Frida Giannini, cette campagne présenteles artisans Gucci au début des années 50 dans l’atelierhistorique de la marque, Via delle Caldaie à Florence, enhommage aux valeurs et aux traditions instaurées parGuccio Gucci lors de la création de la Société en 1921.Afi n de conforter ce message du savoir-faire unique deses artisans, l’initiative Gucci Artisan Corner déployéedans de nombreux magasins dans toutes les régions aoffert à la clientèle une expérience directe de la passionet du savoir-faire à l’origine de chaque produit Gucci.En septembre, dans le cadre de deux grands événementsà Cannes et à Milan, Gucci a annoncé un partenariatavec Riva, l’emblématique fabricant italien de bateauxfondé en 1842. L’Aquariva by Gucci, un modèle de yachtpersonnalisé par la Directrice de Création, Frida Giannini,est le fruit de cette collaboration entre deux des marquesitaliennes les plus respectées.Au cours de l’année, Gucci a renouvelé son soutien auxtravaux de la Film Foundation de Martin Scorsese encontribuant au fi nancement de la restauration numériquede deux grands classiques du cinéma italien  – IlGattopardo et La Dolce Vita – pour le plus grand bonheurdes générations futures. Parallèlement, afi n de resserrerses liens avec le monde équestre, Gucci a parrainé pourla deuxième année consécutive le Paris Masters, l’unedes compétitions équestres indoor les plus prestigieusesau monde.2011, l’année du 90e  anniversaire de Gucci, prometd’être riche en célébrations tout autour du monde, dontl’ouverture du musée Gucci à Florence marquera le pointd’orgue.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)2 2662 6666187652500200015001000500020092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courantDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR41 Bottega Veneta2ACTIVITÉS DU GROUPEBottega VenetaMarque créée en 1966M€ de chiffre d’affaires en 2010511133M€ de résultat opérationnelcourant en 20101 536collaborateurs en 2010(effectifs moyens)148magasins gérés en propreà fi n 2010CONCEPT COMMERCIALBottega Veneta, « l’atelier vénitien » en français, crée des produits deluxe dont le travail repose sur les valeurs fondamentales que sont laqualité, le savoir-faire, l’exclusivité et le luxe discret. À l’origine fabricant etdistributeur de produits de maroquinerie rendus célèbres par le fameuxintrecciato, une technique de tissage unique inventée par les artisansde la marque, Bottega Veneta propose aujourd’hui, en plus d’unegamme complète de produits de maroquinerie (sacs, petits articles demaroquinerie et ligne complète de bagages), des articles de prêt-à-porter pour femme et homme, des chaussures, des bijoux, des meubles,des accessoires de décoration et d’autres accessoires.Au fi l des ans, la marque a également noué des collaborations avecdes partenaires stratégiques partageant les mêmes valeurs et le mêmeengagement de qualité et de savoir-faire tels Poltrona Frau (collectionde meubles), KPM (porcelaine), et l’horloger Girard-Perregaux (pour lelancement de la première montre Bottega Veneta, la BVX). La Sociétés’est également alliée à Coty Inc. pour le lancement de son premierparfum prévu en juin 2011.Les produits de la marque sont exclusivement distribués au sein d’unréseau parfaitement contrôlé de magasins gérés en propre ou sousfranchise exclusive, de grands magasins et de boutiques spécialisées,rigoureusement sélectionnés dans le monde entier.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE7 %Prêt-à-porter4 %Autres6 %Chaussures3 %Autres pays26 %Europe de l'Ouest83 %Maroquinerie31 %Asie-Pacifique16 %Amérique du Nord24 %Japon42DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEBottega Veneta2POSITIONNEMENTBottega Veneta a toujours été synonyme d’un savoir-faire de grande qualité, d’un choix de matériaux parmi lesplus nobles et d’un design innovant et sobre. La marquea été la première à introduire des sacs à main souples etdéstructurés, se différentiant des structures rigides del’école française, pour lesquels elle est renommée et trèsappréciée sur le marché.Sous la direction créative de Tomas Maier et la directionde Marco Bizzarri, Bottega Veneta réaffirme sanscesse son positionnement de marque de luxe haut degamme dont les produits séduisent une clientèle à lafois sophistiquée et moderne, appréciant le luxe discret,sensible aux détails cachés et aux produits de grandequalité. L’alliance de valeurs traditionnelles du Luxe –exclusivité, savoir-faire et qualité – et d’innovation confèreaux produits Bottega Veneta un caractère moderne etune élégance intemporelle. Bottega Veneta doit la qualitéd’exception de ses produits au travail de ses artisansméticuleux qui les confectionnent dans son atelier deVicence. Le slogan « Quand vos initiales suffi sent » etla signature Bottega Veneta exclusivement apposéeà l’intérieur de ses produits témoignent de l’élégancediscrète de la marque.STRATÉGIEBottega Veneta se positionne clairement comme unemarque de luxe haut de gamme, exclusive, dédiée àun certain art de vivre, un parti pris qui se refl ète dansl’innovation qui caractérise chaque collection, toujoursalliée à l’exclusivité, à une qualité exceptionnelle et àl’attention apportée aux détails. Chaque catégorie deproduits fait appel aux matériaux les plus nobles etchaque lancement de produit s’inscrit dans une stratégierigoureusement planifi ée et soigneusement exécutée,toujours en parfait accord avec l’intégrité et la philosophiede la marque.FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Après la récente crise fi nancière, le comportement desconsommateurs de produits de luxe s’est nettementrecentré sur la valeur. Qualité, articles intemporels et valeurpérenne ayant toujours été les valeurs fondamentales deBottega Veneta, la marque est bien positionnée pourbénéfi cier de cette réorientation.Afin de renforcer l’exclusivité de la marque, BottegaVeneta a organisé un premier atelier de customisation àLondres, puis dans des grandes villes mondiales, commeMoscou, Chicago, New York, Costa Mesa, Beverly Hills,Landmark et Harbour City à Hong Kong et en Corée.En avril, Bottega Veneta a élargi son offre de mobilieret l’a présentée dans une boutique éphémère installéedans son siège de Milan. La boutique présentait unensemble d’articles japonais et d’articles Bottega Venetasélectionnés par Tomas Maier et Seiichi Kamei, rédacteurNOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREPAR ZONE GÉOGRAPHIQUE4949483727252424Europede l’OuestAmériquedu NordJaponPays émergentsTotal 2009 : 135Total 2010 : 148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR43 2ACTIVITÉS DU GROUPEBottega Venetaen chef de Casa Brutus. Grâce à cette visibilité accrue età cette superbe exposition, d’importants contrats ont étésignés avec des partenaires d’Asie et du Moyen-Orienten vue de distribuer la collection de meubles BottegaVeneta sur ces marchés.BVX, la première montre de Bottega Veneta réalisée enassociation avec Girard-Perregaux, a été présentée àla presse en juin. Ce partenariat s’inscrit dans la traditionde collaboration avec les meilleurs experts du secteurlors de lancement de nouveau produit. Toutes lescollaborations sont entièrement placées sous le contrôlecréatif de Tomas Maier et contribuent à renforcer lepositionnement de marque de luxe dédiée à l’art de vivrede Bottega Veneta. La campagne publicitaire de BottegaVeneta autour du lancement de sa première montre estparue dans les numéros de décembre de publicationsaméricaines et britanniques. En novembre, BottegaVeneta a lancé une vidéo présentant la fabrication de lamontre chez Girard-Perregaux. De même, une vidéo surle voyage et les bagages doit être inaugurée en avril 2011afi n de développer les ventes en ligne de cette catégoried’articles.Bottega Veneta a poursuivi le développement de sonréseau de magasins en se concentrant sur les zones àforte croissance et en particulier la Grande Chine où lamarque compte 23 magasins à fi n 2010.En juin, Bottega Veneta a inauguré un site Internet denouvelle génération et un nouveau site de vente en ligneaux États-Unis. Le site a été mis en ligne en novembre auJapon et en décembre au Royaume-Uni. Le déploiementdu commerce électronique dans les différents paysse poursuit comme prévu à un rythme soutenu. Lenouveau site et la présence en ligne ont renforcé lanotoriété de la marque, en parfaite synergie avec lesmagasins physiques. Pour accompagner le lancementde sa première grande campagne numérique, BottegaVeneta a conçu une publicité spéciale pour le numérode septembre de Vanity Fair sur iPad. Grâce à la richessede son contenu et à d’abondantes vidéos, la publicité aoffert aux consommateurs une expérience plus grandede la marque que ne le permet habituellement la publicitésur support papier. La campagne de Bottega Venetacréée tout spécialement a été largement saluée etrécompensée aux Ad Age Media Vanguard Awards.Dans le même esprit, Bottega Veneta a amorcé uneinitiative numérique innovante avec Artnet.com en appuidu lancement de la campagne publicitaire automne/hiver2010-2011 et The Art of Collaboration : Robert Longo.Artnet est la seule maison de vente aux enchères enligne d’œuvres d’art qui est aussi une base de donnéesde l’art et un portail international pour les beaux-arts,l’art contemporain et les antiquités. Ce partenariat aconforté l’attachement de Bottega Veneta aux arts et asouligné l’esprit collaboratif de la marque, qui continuerade rechercher de nouveaux projets numériques créatifsen 2011.Lors de l’exposition universelle en août, Bottega Venetaa pris part à une exposition live au pavillon italien. Cinqartisans de Vicence se sont envolés pour Shanghai et ontmontré pendant 18 jours comment fabriquer un Cabas,le plus emblématique des sacs à main de la marque. Lepavillon italien a accueilli en moyenne 30 000 visiteurspar jour, qui ont pu observer cette remarquabledémonstration du savoir-faire de Bottega Veneta.La première campagne publicitaire dédiée à la collectionhomme a été lancée lors de la campagne automne/hiver 2010-2011. Tomas Maier a choisi de travailler avecl’artiste de renom Robert Longo pour son style graphiqueet épuré. La palette sombre et l’accent mis sur la ligne etle mouvement des collections femme et homme faisaientde Longo le partenaire artistique idéal pour réunir lesdeux facettes de la marque. La marque a égalementlancé sa première campagne publicitaire de presse enChine pour la collection automne/hiver 2010-2011.En juin 2011, lors du lancement international du parfumBottega Veneta à Milan, une série de fi lms autour dela réalisation du nouveau parfum pour femme seraprésentée et lancée dans le monde entier. Par ailleurs,Bottega Veneta présentera sa première campagnepublicitaire pour le parfum.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)50040030020010005114029213320092010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courant44DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Yves Saint LaurentACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint Laurent2Marque créée en 1961M€ de chiffre d’affaires en 20102691299378M€ de résultat opérationnelcourant en 2010collaborateurs en 2010(effectifs moyens)magasins gérés en propreà fi n 2010CONCEPT COMMERCIALFondée il y a près de 50 ans, Yves Saint Laurent est l’une des plusprestigieuses maisons de mode du vingtième siècle. Initialement maisonde couture, Yves Saint Laurent a été le précurseur du prêt-à-porterde luxe, concept créé en 1966 sous le nom de Rive Gauche. Depuis,la Maison Yves Saint Laurent compte parmi les leaders de la modemoderne, la défi nissant et la réinventant sans cesse.Sous la direction de Valérie Hermann, P-DG., et de Stefano Pilati,Directeur de Création, Yves Saint Laurent crée et commercialise unegamme complète d’articles de prêt-à-porter féminin et masculin, demaroquinerie, de chaussures et de bijoux. La production se répartit entrel’Italie et la France, où un atelier historique réalise le prêt-à-porter. YvesSaint Laurent est également fortement présent dans les secteurs desparfums et des cosmétiques par le biais d’un accord de licence concluavec L’Oréal.Le réseau des magasins Yves Saint Laurent comprend aujourd’hui78 magasins gérés en propre – dont les flagships de Paris, New York,Londres, Milan, Hong Kong et Beverly Hills – qui ont réalisé 55 % duchiffre d’affaires d’Yves Saint Laurent en 2010. La marque compteégalement des points de vente dans la plupart des boutiques et desgrands magasins multimarques les plus prestigieux au monde.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE8 %Autres pays48 %Europe de l'Ouest19 %Autres26 %Prêt-à-porter33 %Maroquinerie13 %Asie-Pacifique9 %Japon22 %Chaussures22 %Amérique du NordDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR45 2ACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint LaurentPOSITIONNEMENTDepuis sa création, Yves Saint Laurent exerce uneinfl uence considérable dans le domaine de la mode. Aufi l des ans, les créations révolutionnaires de la Maisonsont devenues des références culturelles et artistiquesemblématiques et son fondateur, le couturier Yves SaintLaurent, s’est imposé comme l’un des créateurs majeursdu vingtième siècle.Ses styles emblématiques tels que le smoking,l’ensemble-pantalon, la saharienne et le trench coatont révolutionné la garde-robe féminine et continuentde symboliser le chic français, l’élégance féminine et lepouvoir de séduction. Le concept de Rive Gauche deSaint Laurent a apporté une touche de démocratie à lamode en rendant une signature de luxe accessible à unpublic plus large.Ces valeurs et ces idéaux sont toujours vivants et seretrouvent dans l’incarnation contemporaine de laMaison. Yves Saint Laurent se positionne à la pointe dumarché du Luxe, revisitant l’héritage exceptionnel deson fondateur. Yves Saint Laurent, qui s’impose commeune référence dans le monde du prêt-à-porter, a crééavec succès des gammes de produits iconiques enmaroquinerie tels que les sacs à main Muse, Downtown,Easy et Roady et les chaussures Tribute.Marque véritablement internationale, riche d’un héritagefrançais authentique, Yves Saint Laurent est à l’avant-garde de la mode.STRATÉGIELes principaux objectifs de la Société restent inchangés :continuer à créer et à commercialiser des produitshautement désirables qui, par leur caractère innovant,leur qualité et leur conception incomparables, refl ètentl’essence même de la marque. Pour cela, la démarched’Yves Saint Laurent est de mettre à profi t la notoriétéhistorique de la marque dans le prêt-à-porter, d’élargirl’offre de produits en étendant les catégories àfort potentiel de croissance que sont les articles etaccessoires de maroquinerie, et de développer sespartenariats stratégiques dans les segments des parfumset des cosmétiques.Les prochaines années seront axées sur ledéveloppement du réseau de distribution Yves SaintLaurent, d’importantes ouvertures étant prévues afi nde mieux équilibrer la présence mondiale de la marque.NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREPAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2519202023171010Europede l’OuestAmériquedu NordJaponPays émergentsTotal 2009 : 66Total 2010 : 7846DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint Laurent2FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Les bonnes performances de la maroquinerie et deschaussures se sont maintenues en 2010, avec desrésultats particulièrement prometteurs obtenus grâceà des styles devenus classiques et emblématiques. Lesperformances des sacs à main Muse, Easy et Roady,des petits articles de maroquinerie Belle de Jour et dubest-seller que sont les chaussures Tribute confi rmentla position d’Yves Saint Laurent comme l’un des leadersincontestés dans ce domaine. Les catégories Soie etBijoux ont elles aussi affi ché une solide croissance, etla redynamisation du prêt-à-porter masculin amorcéepour la saison automne-hiver a contribué à la progressiondes ventes et laisse entrevoir une nouvelle source decroissance pour l’avenir.Le succès des collections de mode Yves Saint Laurent,applaudies par la critique et mises en avant dans desarticles de presse, ainsi que la mise à disposition depièces auprès de célébrités, ont permis à Yves SaintLaurent de se positionner comme l’une des marquesles plus médiatisées. L’étendue de l’offre produits aété alimentée par le renouvellement des collectionscapsules appelées Éditions. Ces collections ont affi chédes résultats remarquables tout au long de l’année tantau plan commercial qu’en termes d’image : Édition 24 –des articles polyvalents et fonctionnels destinés auxfemmes modernes qui voyagent beaucoup, ÉditionSoir – une collection de tenues de soirée semi-coutureet Édition New Vintage – une collection de prêt-à-porterrespectueuse de l’environnement qui réutilise les chutesde tissus d’anciennes collections.L’année 2010 a également été marquée par l’évolutiondu Manifesto d’Yves Saint Laurent, un outil révolutionnairelancé en 2007 pour communiquer sur les collections prêt-à-porter de la marque directement au consommateur.Distribué gratuitement deux fois par an dans les rues deParis, New York, Londres, Milan, Tokyo et Hong Kong, etdepuis 2010 à Berlin et à Beyrouth, le Manifesto, conçucomme un acte généreux, diffuse la mode d’YvesSaint Laurent au plus grand nombre. Mettant à profi t lapuissance des médias numériques, le Manifesto a étéanimé en images et vidéo sur www.yslmanifesto.com.Grâce à la présence désormais solide de la marque dansles médias sociaux, il a été diffusé sur Facebook, Twitteret Youtube.Enfi n, la Société a poursuivi le développement de sonréseau de magasins de manière significative sur lesmarchés émergents en 2010, notamment au Moyen-Orient et en Asie-Pacifi que, avec l’ouverture d’importantsmagasins gérés en propre et de magasins franchisésindépendants. La poursuite de l’expansion en Asie-Pacifique, notamment en Chine continentale, et desouvertures stratégiques dans le monde entier seront unepriorité pour la marque en 2011 et pour les années à venir.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)238269240160800-102009122010Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courantDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR47 2ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marques LES AUTRES MARQUESDans cette rubrique figurent Balenciaga, Boucheron, Sergio Rossi,Alexander McQueen et Stella McCartney. Depuis leur entrée dans lePôle Luxe , toutes ces marques bénéfi cient d’une très forte croissancede leur chiffre d’affaires, portée par la vision artistique propre à chaquecréateur et par le soutien fi nancier du Pôle .Le Pôle Luxe a réalisé des investissements importants pour favoriserle développement des collections, l’ouverture de boutiques exclusivesdans les diverses capitales de la mode, le développement à l’échellemondiale du réseau de ventes indirectes au travers de grands magasinset de boutiques spécialisées, et enfi n la mise en place de l’infrastructurenécessaire à la gestion de la croissance.M€ de chiffre d’affaires en 201056551M€ de résultat opérationnelcourant en 20101 972collaborateurs en 2010(effectifs moyens)141magasins gérés en propreà fi n 2010NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREPAR ZONE GÉOGRAPHIQUE6461ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)50445654841311149Europede l’OuestAmériquedu NordJaponPays émergents252009512010Total 2009 : 125Total 2010 : 141Chiffre d’affairesRésultat opérationnel courant48DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR6005004003002001000 ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marques2La Maison Balenciaga est l’un des établissements lesplus infl uents du monde de la mode et est en passe des’imposer comme un acteur majeur de l’industrie du Luxe.Créée en 1919 par Cristóbal Balenciaga et établie à Parisdepuis 1936, elle a dicté les plus grandes tendances de lamode entre les années trente et soixante. Une créationet une vision provocatrices, la maîtrise des techniqueset des coupes, une innovation constante dans les tissussont autant d’éléments qui ont pu assurer à Balenciagaune place particulière dans les cœurs et les esprits deses clients privilégiés et de ses adeptes.Depuis qu’il a rejoint Balenciaga en tant que Directeurde Création, Nicolas Ghesquière a reçu de nombreusesdistinctions qui ont largement contribué au succès et àl’attractivité de la marque.Alors que l’esprit de la marque est solidement ancré etévoqué dans des collections de prêt-à-porter rempliesde symboles, les lignes de sacs et de chaussures ontégalement rencontré un succès phénoménal dans lemonde entier. La fourchette de prix des collectionsde prêt-à-porter féminin et masculin est large, variantdes pièces les plus emblématiques à des produits plusaccessibles et permettant ainsi à un public plus larged’accéder au style Balenciaga. Le partenariat avecCoty a permis à la marque de renouer avec le mondede la parfumerie grâce au lancement, début 2010, deBalenciaga Paris, qui a reçu un excellent accueil.Durant les premières années de sa renaissancemoderne, Balenciaga a délibérément choisi de privilégierl’exclusivité de sa distribution. Avec un portefeuille deproduits conséquent et une forte demande pour sessacs, vêtements et chaussures, Balenciaga vise unecroissance sélective de son réseau de distribution àl’échelle internationale. La priorité est désormais des’assurer que la marque soit représentée dans unenvironnement respectant son esprit, tant dans lesmagasins gérés en propre que dans les franchises et dansles points de vente de grands magasins multimarques.Un plan cohérent visant la construction d’un réseau demagasins gérés en propre a été développé ces troisdernières années sous la direction d’Isabelle Guichot,permettant d’accéder pleinement à la marque Balenciagadans le monde entier. 12 boutiques ont été ouvertes en2010, portant à 42 le nombre total de magasins dansle monde, plus deux boutiques en lignes. En Europe, lareprésentation de la marque dans les grands magasinss’est renforcée avec l’ouverture d’un magasin à Parisdédié à l’homme et de deux points de vente à Londres.Aux États-Unis, une boutique a été ouverte à Las Vegas.Balenciaga a également développé sa présence en Asieau cours de l’année. Poursuivant son déploiement enChine continentale, initié en 2009 avec le lancement dedeux magasins, la marque a ouvert quatre nouvellesboutiques à Beijing, Shenzhen et Hangzhou, et célébréun événement d’importance  : l’inauguration de sonpremier magasin géré en propre à Hong Kong, enseptembre 2010.Le réseau des franchises poursuit son expansion.Balenciaga est présent au travers de contrats de franchiseet de distribution exclusive avec des partenaires de premierrang sur les marchés clés de Singapour, de la Thaïlande, dela Corée du Sud, de la Russie et du Moyen-Orient.L’ouverture de nouveaux magasins est prévue pour 2011,en priorité en Asie (notamment en Chine, mais aussi àTaïwan). Dans le sillage de la modernisation du site devente en ligne de la marque, prévue au cours de l’année,une boutique en ligne dédiée au marché français devraitvoir le jour.Dans la tradition de la joaillerie française, Boucherons’impose comme le créateur le plus audacieux. Fondée en1858, la Société fut la toute première joaillerie à s’installersur la célèbre place Vendôme à Paris en 1893. Ce futégalement la première Maison à intégrer de nouveauxmatériaux dans ses collections et à lancer des produitsinnovants comme le bracelet-montre interchangeable.Depuis 152 ans, Boucheron est un créateur de tendancesdans le monde très fermé de la haute joaillerie et s’estforgé une renommée internationale.Boucheron crée, fabrique et commercialise des bijouxet des montres dans le flagship de la place Vendômeà Paris, ainsi que dans des magasins gérés en propre,des magasins franchisés, des grands magasins, desboutiques multimarques exclusives et sur les boutiquesen ligne.Écrivains, artistes, stars du cinéma, Maharajahs, hommesd’affaires… Boucheron a toujours su séduire une clientèleaussi célèbre et remarquable que ses propres créations.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR49 2ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marquesInspiria et Le Jeu de la Séduction sont les toutes dernièrescollections de haute joaillerie de Boucheron. Créée encollaboration avec Guy Laliberté, fondateur du Cirquedu Soleil, la collection Inspiria se compose de 20 colliersde haute-joaillerie inspirés des plus belles créations dela troupe canadienne. Une partie des bénéfi ces de lavente de cette collection sera reversée à la fondationOne Drop, créée en 1987 par Guy Laliberté, dont lavocation est de favoriser l’accès à l’eau potable pourtous. Pour la première fois dans l’histoire de la joailleriemoderne, cette collection a été exposée au Muséedes Beaux-Arts de Montréal. Cette exposition a attiréquelque 67 000 visiteurs.La collection baptisée Le Jeu de la Séduction se déclineen sept parures de haute joaillerie, chacune incarnant unrituel de beauté féminin : s’envelopper de parfum, porterdes dessous chics ou se coiffer les cheveux. Avec cesparures modulables – les motifs détachables peuvent seporter séparément – Boucheron apporte une fois encorela preuve éclatante de son savoir-faire.L’année a également été marquée par le lancement dela JwlryMachine. Cette pièce d’horlogerie est née dela collaboration entre Boucheron et le jeune et créatiflaboratoire suisse MB&F. Il s’agit d’une interprétationhaute joaillerie de la Horological Machine n° 3 (HM3) deMB&F. Pour la JwlryMachine, les artisans de Boucheronont créé un hibou en trois dimensions, présenté dansune version or blanc sertie d’améthystes et ornée d’unbracelet violet, ou en or jaune, avec quartz et braceletroses.Point d’orgue de la collaboration créative des deuxmarques, Girard-Perregaux et Boucheron ont créél’extravagante Ladyhawke, animée par le célèbremouvement Girard-Perregaux Tourbillon sous trois Pontsd’or. Présentée lors de la foire de Bâle 2010, cette pièced’orfèvre incarne l’union parfaite entre haute joaillerieet haute horlogerie. En octobre, Girard-Perregaux aégalement lancé, en hommage à Boucheron, unemontre en édition limitée.À fi n 2010, la marque compte 35 boutiques en propredans le monde ainsi que des sites de vente en ligneaccessibles dans tous les pays par les amateurs dejoaillerie. Confi rmant son rôle de précurseur, Boucherona lancé cette année une application de «  réalitéaugmentée  ». MyBoucheron.com permet d’essayervirtuellement les plus belles créations de la marque àl’aide d’une simple webcam… et de se laisser séduire.Boucheron a poursuivi son expansion avec l’ouverture,en 2010, de 2 boutiques en propre, au Royaume-Uni etau Japon. La marque a en outre continué à développerson réseau de franchises et de distributeurs exlusifs,notamment en Grande Chine. La marque s’attache àdévelopper et à renforcer sa présence dans le monde.Depuis sa création en Italie à la fi n des années 60, SergioRossi est devenu une référence mondiale dans le secteurde la chaussure féminine de luxe. La marque a toujoursété synonyme de glamour et de classe, respectée poursa créativité unique et pour sa tenue parfaite.Formes séduisantes, lignes élégantes, matériauxsensuels… la marque sait mettre en valeur lasilhouette féminine, s’imposant comme un instrumentincontournable de l’art moderne de la séduction.Dans les ateliers de San Mauro Pascoli, au cœur de l’Italietraditionnelle, les artisans de la marque se distinguent parla passion qui les anime et par une quête permanentede la perfection.En moins d’un demi-siècle, de Hollywood à Tokyo, deShanghai à New York, dans l’animation des rues de laville ou le glamour des podiums, la marque Sergio Rossis’est imposée partout dans le monde.L’année 2010 a vu le déploiement de la stratégie derepositionnement complet de la marque initiée en 2009.Une nouvelle plate-forme mondiale de marque a été crééeselon les codes : « un pouvoir de séduction irrésistible –le charme des sirènes ». Les valeurs ainsi défi nies, quirefl ètent l’essence de la marque, s’expriment à travers lescollections par des silhouettes sensuelles et séduisantes,véhiculant l’image d’une femme affirmée, incarnantla «  quintessence du chic  ». Leur interprétation parFrancesco Russo, dans sa première collection printemps-été 2010, se traduit par la création de modèles pour toutesles occasions, décontractés pour les loisirs et le travail,élégants pour le soir, mais également par l’apparition d’unstyle reconnaissable entre tous, comme en témoigne lacollection Mermaid ou l’escarpin Cachet, qui connaissentun succès considérable à travers le monde.Un nouveau format de magasin a également été misen avant en 2010. C’est à Rome qu’a été donné lecoup d’envoi de ce concept novateur, qui fait l’élogede la féminité italienne et rend un séduisant hommageaux icônes transalpines. Les valeurs fondamentalesde la marque Sergio Rossi ont ainsi été dévoilées surles célèbres escaliers de la place d’Espagne, grâce àune collaboration entre Francesco Russo et le studio50DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marques2de design londonien Studioilse. La réouverture de laboutique romaine en novembre 2010 marque le débutd’un vaste programme de rénovation.Les chaussures et accessoires Sergio Rossi sont vendusdans 42 magasins gérés en propre et dans 34 boutiquesfranchisées, ainsi que dans des grands magasins etdes magasins spécialisés choisis avec soin. En 2010,un point de vente a notamment été ouvert dans legrand magasin La Rinascente à Milan, et de nouveauxmagasins franchisés ont vu le jour en Chine continentale,en Malaisie, à Bahreïn et au Qatar.Reconnue pour son audace et sa créativité, la marqueAlexander McQueen jouit d’une réputation prestigieusedans le monde de la mode.Alexander McQueen commercialise des accessoires etdu prêt-à-porter féminins. De nouvelles lignes de prêt-à-porter masculin, de chaussures et de petits articles demaroquinerie sont progressivement venues enrichir leportefeuille de la marque, élargissant ainsi l’offre produits.Le 11 février 2010, la maison Alexander McQueen a perduson Directeur de Création, M. Lee Alexander McQueen,qui était également actionnaire à 49 % de la Société.Suite à cette disparition tragique, le Pôle Luxe a réaffi rméson engagement auprès de la marque, convaincu deses solides perspectives. Le Groupe a immédiatementannoncé qu’il continuerait à accompagner l’équipeAlexander McQueen sur tous les plans  – logistique,fi nancier et humain – afi n de soutenir la croissance dela marque.À l’appui de cette décision, un nouveau Directeur deCréation de la maison Alexander McQueen a été nomméle 27 mai en la personne de Sarah Burton. Auparavantresponsable du studio prêt-à-porter femme, Sarah Burtona travaillé en étroite collaboration avec Lee McQueenpendant l’essentiel de sa carrière. Forte de son expertisedans la création de collections commerciales et de saconnaissance approfondie de l’histoire de la marque,elle représentait la candidate idéale pour faire évoluer etapporter de la douceur à cette marque de vêtementsmodernes tout en restant fi dèle à son héritage.La forte croissance du chiffre d’affaires de la marqueen 2010 associée aux critiques élogieuses qui ontsalué le premier défi lé de mode signé Sarah Burton enoctobre  2010 et à une vaste couverture médiatiquedevraient maintenir la marque sur cette excellentedynamique dans les années à venir.La marque compte 13  magasins gérés en propreà Londres, Bicester, Milan, New York, Las Vegas,Los Angeles, et au Japon. La marque compte deuxsites de vente en ligne, un au Royaume-Uni lancé ennovembre  2009, et un aux États-Unis inauguré enjuillet 2008.Alexander McQueen a également plusieurs espacesboutiques dans de grandes chaînes de magasins dumonde entier, parmi lesquelles Harvey Nichols (Londres,Jakarta), Selfridges (Londres), Saks 5th Avenue (NewYork), Shinsegae (Séoul) et Tsum (Moscou).Depuis 2006, la marque s’attache par ailleurs àdévelopper un réseau de franchisés, en particulier auMoyen-Orient. Chaque magasin est sélectionné avecsoin afi n de préserver l’intégrité de la marque AlexanderMcQueen et de pérenniser son succès. À ce jour, leréseau de franchisés comprend quatre magasins,notamment à Doha et au Qatar.En octobre, la maison Alexander McQueen a annoncéla reprise à 100 % en interne de la ligne de prêt-à-porterdenim commercialisée sous la marque McQ avec SinvSpA à l’expiration de l’accord de licence et de fabricationliant les deux sociétés. Les prochaines étapes dudéveloppement de la marque McQ seront chapeautéespar la Directrice de Création Pina Ferlisi pour AlexanderMcQueen.L’année 2011 verra la poursuite de plusieurs accords delicence stratégiques qui ont permis la commercialisationinternationale des créations Alexander McQueen auprèsd’un public plus large : des gammes de lunettes avecSafi lo SpA et des lignes de chaussures haut de gammeavec Puma AG.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR51 2ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marquesBénéfi ciant d’un positionnement unique de plus en plusreconnu, celui d’une marque haut de gamme tout enrestant facile à porter pour la femme moderne de tous lesjours, Stella McCartney poursuit sa croissance soutenuedans 60 pays à travers le monde. Le talent du Directeurde Création, qui incarne la marque elle-même, demeurel’un des principaux leviers de croissance de la marque.Si le prêt-à-porter représente toujours l’essentiel del’activité, les accessoires réalisés dans des matièresautres que du cuir ont poursuivi leur essor et connu unecroissance exponentielle l’année dernière, augmentantencore l’attractivité de la marque tout en réaffi rmant sessolides valeurs éthiques. La croissance des catégoriesrelevant du cœur de métier devrait se confi rmer : l’accentsera mis sur les principaux produits emblématiques de lamarque, et l’effort d’innovation se poursuivra dans tousles domaines.Depuis son lancement, Stella McCartney a conclu desaccords de licence stratégiques dans l’univers desparfums, de la lingerie et des lunettes de soleil. Elle aégalement noué un partenariat fructueux avec adidas.Autant de collaborations qui continuent à renforcer l’attraitde la marque et sa visibilité à l’échelle mondiale, tout en luiouvrant de nouveaux débouchés sur des marchés clés.Dans le sillage du succès de la ligne de vêtementspour enfants lancée en collaboration avec Gap, StellaMcCartney a signé en 2010 sa propre collection, dontla production sera assurée par Redcats, avec qui lacréatrice a conclu un partenariat. La distribution de lacollection se fera d’abord exclusivement en ligne, etvia les magasins en propre ou franchisés de la marque.À partir de la collection printemps/été 2011, elle seraégalement présente chez certains partenaires de venteindirecte.Compte tenu de la forte progression des ventesenregistrée au cours des douze derniers mois dans sesmagasins en propre, la stratégie de croissance future dela marque s’articulera autour de l’ouverture de nouveauxmagasins gérés en propre, qui viendront s’ajouter auxflagships de Londres, Paris, Milan, New York et LosAngeles, et aux magasins franchisés de l’Extrême- etdu Moyen-Orient. En décembre  2010, la créatrice aouvert sa première boutique à Las Vegas, qui constitueson deuxième magasin en lice pour la certifi cation Leeds(équivalent nord-américain de la démarche HQE). Lesventes indirectes restent également la priorité de lamarque, qui prévoit de consolider sa part de marchéet d’accroître sa visibilité en augmentant le nombre depoints de vente.Dans le respect de l’identité propre de la marque, desinvestissements notables ont été consentis dans lesmédias numériques, avec le lancement d’une nouvelleversion du site Stellamccartney.com et d’une applicationexclusive pour iPad. Auparavant réservée à la clientèleaméricaine, la boutique en ligne est désormais accessibledepuis le Royaume-Uni ; son déploiement se poursuivraen Europe début 2011.52DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 3 Responsabilité Sociale etEnvironnementale (RSE) INTRODUCTIONHistorique de la démarcheFaits marquants 2010Une organisation RSE dédiéeChiff res clés 2010Le profi l humain du GroupeENJEU 1 : DÉVELOPPERL’EMPLOYABILITÉ À TRAVERSLA GESTION DES COMPÉTENCESET LA FORMATIONAttirer et intégrerDévelopper les compétences et les talentsÉvaluerFaire évoluerLa rémunération et les avantages sociauxÉcouter et dialoguer avec son environnementsocialENJEU 2 : FORMER CHAQUEMANAGER AUX ENJEUXDE LA DIVERSITÉUn engagement pris au plus hautUn pilotage inter-enseignesUne démarche basée sur des diagnostics et unsuivi des résultatsDes actions de sensibilisation et de formationL’égalité des chances dans les processRessources humaines : du recrutement à lagestion de carrièreL’implication des partenaires sociauxENJEU 3 : INTÉGRER DES CRITÈRESRSE DANS LE CHOIX DESFOURNISSEURSLes piliers de l’engagement de PPR vis-à-visde ses partenaires commerciauxDes approches adaptées aux spécifi citésdu GroupeLa déclinaison des politiques par des plansd’actions d’envergureLe soutien à l’insertion par l’économique et ausecteur protégé54545657585966676973747576797980808182828383848792ENJEU 4 : MESURER ET LIMITERLES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉESAUX TRANSPORTSLes outils pour suivre la performanceenvironnementale du GroupeLes émissions de CO2 liées au transportLimiter et améliorer l’impact lié au transportde produitsLimiter et améliorer l’impact lié au transportdes collaborateursENJEU 5 : RÉDUIRE L’IMPACTENVIRONNEMENTALDES MAGASINS ET DESINFRASTRUCTURESL’intensifi cation de la démarche en 2010La politique énergétique du GroupeL’optimisation des matières premièresLa gestion des déchetsL’évaluation de l’empreinte carbone des sitesENJEU 6 : PROMOUVOIRDES PRODUITSET USAGES RESPONSABLESLa qualité et la traçabilité des produitsLe développement de produits responsablesDes clients responsables et solidairesENJEU 7 : METTRE EN PLACE DESPROGRAMMES DE SOLIDARITÉEN LIEN AVEC L’ACTIVITÉDES SOCIÉTÉSHOME, une diff usion mondiale qui s’estpoursuivie en 2010La Fondation d’entreprise PPR pour laDignité et les Droits des FemmesLes enjeux qui mobilisent les BranchesRAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTESTABLE DE CONCORDANCER. 225-104 ET R. 225-105 DU CODEDE COMMERCE93939596989999100104108111113113116118122122122124129131DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR53 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEIntroductionIntroductionLa RSE chez PPRHISTORIQUE DE LA DÉMARCHEUn engagement RSE de longue date1996 Première Charte éthique du Groupe.2001 Création de l’association SolidarCité quimobilise les collaborateurs autour de projetsde solidarité. 1re étude d’opinion des salariés.2003 Création d’un département développementdurable au niveau du Groupe. Mise en place d’une plateforme de reportingenvironnemental.2006 Première structuration des engagements duGroupe en matière de Responsabilité Socialeet Environnementale.2007 Création de la Direction de la ResponsabilitéSociale et Environnementale du Groupe,r e p r é s e n t é e a u C o m i t é e x é c u t i f e tdirectement rattachée au Président. Défi nition de 7 enjeux clés 2008-2010 pour leGroupe en matière de RSE . Signature d’une seconde convention avecl’Agefi ph en faveur de l’emploi des personneshandicapées.2004 Signature par le Président de PPR de la Chartede la diversité et mise en place du ComitéDiversité et de la Mission Handicap.2008 Adhésion du groupe PPR au Global Compact. Création de la Fondation d’entreprise PPRpour la Dignité et les Droits des Femmes.2005 Signature d’une convention de partenariatavec l’Association de gestion du fonds pourl’insertion professionnelle des personneshandicapées (Agefi ph).2009 Sortie mondiale du fi lm HOME, réalisé par YannArthus-Bertrand, coproduit par EuropaCorp etElzévir Films et fi nancé par PPR dans sa trèsgrande majorité. Déploiement du Code de conduite des affaireset création du Comité pour l’ Éthique et laResponsabilité Sociale et Environnementale(CERSE). Création de l’Institut Télémaque. Rediffusion du Code de conduite des affairesdu Groupe à l’ensemble des collaborateurs. Signature d’une 3e Convention avec l’Agefi ph.L’année 2010 aura été marquée par la publicationd’objectifs chiffrés des Branches sur les 7 enjeux clés duGroupe en matière de RSE. Pour la 1re fois, PPR a publiéen 2010 les objectifs RSE de l’ensemble de ses Branches.S’ils ne refl ètent pas l’intégralité des plans d’actions etdémarches mis en œuvre au sein des marques, ils sontnéanmoins le refl et de l’engagement des Branches et deleurs priorités d’actions pour intégrer le développementdurable dans leurs modèles économiques.54DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR3Gucci GroupPumaFnacRedcats1. Développerl’employabilité àtravers la gestiondes compétenceset la formationFaire bénéficier 100 % desemployés de Gucci Groupd’une formation annuelled’ici à 2011Multiplier par 2 le nombrede  collaborateurs formésd’ici 2015Faire bénéficier chaquecollaborateur d’au moinsune formation tous les 3 ans Faire bénéficier chaquecollaborateur d’un entretiend’activité chaque année etd’un plan de développementtous les 2 ansPoursuivre les programmesde formation à la diversitépermettant d’atteindre100 % des managersformés dans tous les paysoù la Fnac est implantéeen  2011Faire bénéficier 100 % descollaborateurs Redcats dansle monde d’un entretiend’évaluation annuel (2011) Maintenir le taux de 6 % detravailleurs handicapés dansles enseignes françaisesdu  Groupe (2010)Déployer dans toutes lesmarques en France leprogramme de formationà la diversité permettantd’atteindre 100 % desmanagers formés d’ici 2012Auditer 100 % desfournisseurs stratégiquestous les 18 mois2. Former chaquemanager auxenjeux de ladiversitéMaintenir un taux de100 % des employés deGucci Group formés à ladiversité par e-learningPoursuivre les programmesde formation à la diversitépermettant d’atteindre100 % des managersformés d’ici 2012 (pare-learning)3. Intégrer descritères RSEdans le choixdes fournisseursCertifier SA 8000 tousles sites de productionappartenant à Gucci Groupd’ici 2015Atteindre 85 % defournisseurs A et B+ en2015 (programme S.A.F.E.certifié par la Fair LaborAssociation)Faire adopter le CharteFnac RSE par l’ensembledes fournisseurs danstous  les pays où la Fnacest  implantée en 2011Étendre la certificationSA 8000 à 100 % de lasupply chain de la marqueGucci d’ici 2011Réduire de 25 % chez lesfournisseurs les émissionsde CO2, les consommationsénergétiques, lesconsommations d’eauet les  déchets d’ici 20154. Mesurer et limiterles émissionsde CO2 liées auxtransportsRéduire les émissionsde  CO2 liées aux transportsde 20 % d’ici 2020Réduire de 25 % lesémissions de CO2 liéesaux transports d’ici 2015Réduire de 10 % lesémissions de CO2 liéesaux transports d’ici 2012Réduire de 20 % lesemballages de livraisonpar voie terrestre entrela plateforme logistiqueet les magasins d’ici 20105. Réduirel’impactenvironnementaldes magasins etdes infrastructuresRéduire les émissions deCO2 des magasins de 20 %d’ici 2020Certifier ISO 14001 lestanneries de Gucci Groupd’ici 2011Réduire de 25 % d’ici2015 les émissions deCO2, les consommationsénergétiques, lesconsommations d’eau,les déchets et lesconsommations de papierRéduire de 20 % laconsommation énergétiquede la Fnac en 5 ans6. Promouvoirdes produitset usagesresponsables7. Mettre en placedes programmesde solidarité en lienavec l’activité dessociétésUtiliser 100 % de papierFSC, certifié ou recyclé,y compris pour les sacsde caisse, d’ici fin 2010Développer l’offre deproduits responsablesdes marques Dispenser en 2010 desformations aux équipes« produits » des marquessur les principes du « designdurable »Développer les initiativesde  solidarité autourde  3 axes clés : la dignité et les droitsdes  femmes ; les arts et la culture ; la biodiversité et lechangement climatique.Proposer 25 % de produitsdurables en 2015 (produitsintégrant au moins uncritère de développementdurable : coton biologique,commerce  équitable…)Étendre et pérenniser ladémarche d’affichageenvironnemental àl’ensemble des téléviseurset des supports (Internetet étiquette magasin) Atteindre 100 %d’emballages durables en2015 (sacs biodégradables,papier recyclé…) Sensibiliser auxusages responsablesles 2 millions d’adhérentsFrance en 2010Faire certifier ISO 14001la société SFL, filiale dela Fnac, en 2013Promouvoir la libertéd’expression et combattrel’exclusion culturelleSoutenir la créationcontemporaine (programmePUMA .C reative) ets’engager pour la défensedes droits de l’h omme(programme PUMA .P eace)Réduire de 10 % lesémissions de CO2 liées auxtransports « B to B » d’icifin 2012Réduire de 8 % lesémissions de CO2 émisespar Relais Colis , filiale deRedcats (livraison auxparticuliers en France)d’ici  fin 2011Réaliser un Bilan Carbone™des principaux sitesindustriels, des sièges etde  6 magasins « pilotes »en  FranceBaisser de 10 % laconsommation électriqueglobale de Redcats d’ici 2012Maintenir l’objectif de 65 à70 % de l’origine des fibrescontenues dans le papierpour catalogue issues deforêts gérées durablementAtteindre 100 % desproduits en bois venduspar Redcats Nordic certifiésFSC en 2011Vendre 1 produit sur3 en matière biologique ourecyclée chez Somewhereen 2010Poursuivre les actionsde solidarité des marquesde Redcats partout dansle  mondeEn France, soutenirl’éducation et l’insertionprofessionnelle à traversl’association SolidarCitéRedcatsCes objectifs sont consultables dans le Point d’Etape 2009, téléchargeable sur le site Internet de PPR :http://www.ppr.com/fr/engagements.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR55 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPRFAITS MARQUANTS 2010Le lancement réussi de la 1re édition des prixde l’innovation et du développement durablede PPRL’engagement du Groupe au niveau européensur la qualité de vie professionnelle et laprévention du stress au travailCette initiative a constitué un projet phare de l’année2010 qui s’est inscrit dans la lignée de la sortie du fi lmHOME. PPR a ainsi offert la possibilité à l’ensemble deses collaborateurs d’exprimer leur créativité et leurcapacité à entreprendre de manière responsable etdurable, en soumettant à un jury d’experts des projetsde développement durable innovants. 56 projets ont étédéposés, soutenus par 160 collaborateurs de 15 pays et3 lauréats se sont vus récompenser lors de l’Assembléegénérale du Groupe. Fort du succès de cette 1re édition,le dispositif est reconduit en 2011.Les 3 lauréats de 2010 : 1er prix : Projet de construction et d’aménagement d’unmagasin entièrement éco-conçu en Inde par PumaSuisse ; 2e  prix  : Projet de site Internet présentant lesperformances sociales et environnementales d’unegamme de linge de maison par La Redoute France ; 3e prix : Projet d’aménagement d’espaces ludiques àdestination des enfants hospitalisés dans des hôpitauxsitués à proximité des magasins de l’enseigne parFnac Portugal.La « seconde vie » du fi lm HOME qui cumule400 millions de spectateurs dans le mondedepuis sa sortie le 5 juin 2009Dans la continuité du succès rencontré par le fi lm en2009, 2010 a été une année riche en événements pourHOME. De nombreuses projections ont en effet étéeffectuées à travers le monde portant à 400 millions lenombre de personnes ayant vu le fi lm à fi n 2010 et denombreuses autres initiatives en la matière sont d’oreset déjà prévues pour 2011.L’intégration de critères RSE dans le calculde la performance des leaders du groupe PPRDepuis 2008, une partie de la rémunération variable desPDG des Branches est liée à l’atteinte d’objectifs précis enmatière de Responsabilité Sociale et Environnementale.En 2010, décision a été prise, avec effet dès début2011, d’étendre ce dispositif à l’ensemble des leadersdu groupe PPR (environ 140 personnes) qui se voientainsi fi xer des objectifs RSE à atteindre, en lien avecleur activité, et après concertation avec leurs DirectionsRessources Humaines et Développement Durable.Le 27 juillet 2010, le Comité d’entreprise européen etla Direction du groupe PPR ont adopté une « Charted’engagements sur la qualité de vie professionnelle etla prévention du stress au travail », PPR devenant ainsil’un des premiers groupes français à disposer, au niveaueuropéen, d’un cadre commun d’actions et d’outils pourprévenir les risques psychosociaux. Il appartient donc àchaque Branche de déployer les engagements fi gurantdans ce texte, c’est-à-dire de bâtir, ou de compléter,leurs plans d’action autour des trois principes d’actionspartagés  : identifi er et évaluer les facteurs de stressau travail, propre à ses activités et à son organisation ;disposer de mesures préventives pour améliorer laqualité de vie professionnelle et réduire les facteurs destress au travail ; informer et écouter les salariés.Le lancement de l’école de vente de PPRDans le cadre de son école de vente créée en partenariatavec le Pôle Emploi d’Île-de-France, PPR a formé etintégré en CDI (contrat de professionnalisation) desjeunes et des seniors en diffi culté et de faible niveaude qualifi cation. La 1re promotion a été mise en œuvreen collaboration avec la Fnac et compte 40 personnessélectionnées parmi plus de 400 candidats.L’approfondissement des activités de laFondation d’entreprise PPR pour la Dignitéet les Droits des FemmesCréée fin 2008, la Fondation a, en 2010, continuéson action en faveur des femmes tout en opérantun rééquilibrage entre ses zones géographiquesd’intervention et entre les actions, d’une part dédiéesà la lutte contre les violences faites aux femmes et,d’autre part, celles liées à l’aide au développement.Cherchant à bâtir des partenariats plus long termeet à impliquer encore davantage les collaborateursdu Groupe, la Fondation a ainsi soutenu depuis sonlancement 34  partenariats avec des ONG locales etnationales, permettant de toucher plus de 7 000 femmesbénéfi ciaires. Elle a en parallèle continué à proposer desdéparts en missions solidaires aux collaborateurs duGroupe et a sélectionné et soutenu des entrepreneurssociaux dont les projets sont jugés pertinents en termesde viabilité économique et de valeur ajoutée socialeau bénéfi ce des femmes, de leurs familles et de leurscommunautés. En juin 2010, François-Henri Pinault aainsi remis des bourses à 3  entrepreneurs sociaux  :56DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR3Sakina M’Sa pour son atelier Trevo d’insertion par le beauet la couture (et dont un 1er « grip bag » a été élaboré etsera diffusé en partenariat avec Puma), Anne Roos-Weilpour l’association Pésinet qui lutte contre la mortalitéinfantile au Mali et Maria Teresa Leal pour Coopa-Roca,une coopérative de femmes dans une favela de Rioau Brésil.UNE ORGANISATION RSE DÉDIÉELa RSE est un sujet porté au plus haut au sein dugroupe PPR à travers notamment une Direction dédiéequi reporte au Président et est représentée au Comitéexécutif. Afi n de traduire en plans d’actions concrets lastratégie adoptée et pour être au plus près des réalitésopérationnelles du terrain, PPR dispose d’un réseaudédié à la RSE au sein de chacune de ses Branches.Un cadre de référence commun à toutesles BranchesLes membres du Comité exécutif du Groupe s’assurentde la défi nition d’objectifs formels dans chacune des4 Branches et au siège de PPR et suivent leur mise enœuvre, dans le cadre des 7 enjeux clés défi nis pour leGroupe qui forment un véritable cadre de référencecommun à toutes les Branches du Groupe.À noter enfi n qu’une part de la rémunération variable desdirigeants des Branches est directement liée à l’atteinted’objectifs RSE.Une Direction RSE au niveau du groupe PPRCette entité, créée en 2007 et composée de 8 personnes(y compris la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignitéet les Droits des Femmes), est directement rattachéeau PDG du Groupe et est représentée au Comitéexécutif. La Direction RSE du groupe PPR a pour missionde défi nir la politique du Groupe en matière de RSE,d’accompagner les Branches sur les enjeux de RSE, derépondre aux obligations légales en la matière, d’anticiperet de préparer le Groupe aux obligations futures et demettre en place des projets au niveau du Groupe. Sur lesaspects plus sociaux de la RSE, la Direction RSE travailleen étroite collaboration avec la Direction des RessourcesHumaines du Groupe.Une Direction RSE ou développement durabledans chaque BrancheDans chacune des 4 Branches, un Directeur de la RSE ouDirecteur du Développement Durable est en charge demettre en place la politique générale RSE de sa Brancheet des plans d’actions précis, en cohérence avec le cadrede référence du Groupe que constituent les 7 enjeuxRSE stratégiques. En 2010, 20 personnes travaillaient demanière directe sur les problématiques de RSE dans les4 Branches du Groupe (au-delà des 8 personnes chezPPR). Il existe également des Comités RSE organisésau niveau de certaines Branches qui regroupent lesdirections clés de l’entreprise, autour de la Direction RSEou développement durable.De manière complémentaire, PPR et ses Branches ontmis en place 2 importants réseaux de contributeurs àtravers le monde dans le cadre du reporting social et dureporting environnemental.Une organisation propre à chaque enseigne etune communauté inter-enseignes pour piloterle management de l’environnementAu sein du groupe PPR, chaque Branche développe sapropre organisation pour la gestion de l’environnementet met en place des plans d’actions spécifi ques pourlimiter ses impacts environnementaux.Chaque Branche bénéfi cie de l’expertise d’au moins unmanager dédié aux questions de RSE. Il a la responsabilitédu déploiement de la démarche RSE du Groupe etnotamment du pilotage des actions environnementalesspécifi ques aux activités de sa Branche.Ces correspondants se réunissent régulièrement afi nde partager et de mutualiser les bonnes pratiquesdéveloppées dans les enseignes du Groupe. Au-delàde l’échange d’expériences, ces réunions permettentde défi nir les plans d’actions qui répondent aussi bienaux enjeux transversaux du Groupe qu’à ceux plusspécifi ques des enseignes concernées.P o u r s u i v r e d u r a b l e m e n t s e s p e r f o r m a n c e senvironnementales, le groupe PPR a mis en œuvredepuis 2004 une organisation fi able et des outils dédiés : un groupe de travail constitué des membres du réseauRSE des enseignes et marques permet de diffuserles engagements du Groupe et de s’assurer de leurdéploiement au niveau des sites. Il remonte égalementles besoins ou bonnes pratiques des enseignes etdes marques ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR57 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR des indicateurs environnementaux pertinentsgarantissent une collecte ciblée des donnéesquantitatives et qualitatives. Repris d’une campagnede reporting à l’autre, ils permettent la mesure desévolutions. Le groupe de travail les fait néanmoinsévoluer à la marge chaque année pour mieuxcorrespondre à la réalité des informations disponibleset aux enjeux environnementaux clés du Groupe.L’ensemble des indicateurs environnementaux duGroupe et la méthodologie de collecte, de saisie etde validation sont regroupés dans le protocole dereporting environnemental du groupe PPR ; une plateforme informatique de reporting permetde recueillir les données relatives à ces indicateursauprès des sites, de suivre la prise en compte desengagements et d’en assurer le pilotage. Pourpermettre une meilleure lecture lors de la saisie, puisde l’exploitation des données, les indicateurs sontregroupés par thème.Des indicateurs performants et révélateursdes enjeux environnementaux du GroupeLes indicateurs du reporting sont tous représentatifs desenjeux environnementaux de chacune des Branches ets’inscrivent dans la politique RSE du Groupe. Huit thèmessont ainsi suivis chaque année depuis 2004 dans le cadredu reporting environnemental  : la consommation dematières premières, le transport, la production de déchets,la consommation d’énergie, la consommation d’eau, lapolitique produits, le management de l’environnement etla gestion des risques environnementaux. Un 8e thèmeregroupe des données générales (superfi cie, chiffresd’affaires, etc.) permettant notamment de disposer deratios.Si certains indicateurs retenus peuvent apparaîtrecomme des leviers de progrès mineurs comparés àd’autres secteurs d’activités, l’approche adoptée vised’abord à connaître l’impact environnemental du groupePPR et n’exclut a priori aucun enjeu.CHIFFRES CLÉS 2010 60 066 collaborateurs inscrits au 31 décembre 2010,dont 58,5 % de femmes ; 89,7 % des collaborateurs sont en contrat à duréeindéterminée (CDI) ; 53,2 % des managers du Groupe sont des femmes  ;En France, elles représentent 54,6  % de l’effectifmanager ✓ ; Les femmes représentent 58,7 % des embauches ; 11 206 CDI travaillent à temps partiel, donc 79,2 % sontà temps complet ; 77 % des temps partiels sont des femmes et 97,2 %sont des non-managers ; 74,8 % des non-managers CDI travaillent à tempscomplet ; 36,2 ans est l’âge moyen des effectifs en CDI  ; 7,6 ans est l’ancienneté moyenne des effectifs en CDI ; 969 travailleurs handicapés ; 778 479 heures de formation ; 51 773 collaborateurs formés ; 23  partenariats en cours au sein de la Fondation PPRpour la Dignité et les Droits des Femmes qui ont permisde prendre en charge 4 623 ✓ femmes et fi lles et d’ensensibiliser 26 363 ✓ ; 2 892 audits sociaux réalisés auprès des fournisseursdu Groupe, y compris dans le cadre des démarchesde certifi cation SA 8000 mises en œuvre ; 71 % des déchets du Groupe ont été recyclés ; 65,1 % des achats directs de papier du Groupe sontissus de forêts gérées durablement ; 43,2 % de papier de bureau certifi é ou recyclé contre13 % en 2009.Chaque année, PPR publie un point d’avancement dechacune des Branches sur les 7 enjeux clés du Groupe.En 2011, le rapport annuel du Groupe présentera les faitsmarquants 2010 de chaque Branche .À noter enfin que les indicateurs de reporting socialet environnemental vérifi és par les Commissaires auxcomptes dans le cadre de leurs travaux sur le reporting2010 sont indiqués dans la suite du document par lesymbole ✓.✓ : Données vérifiées par les Commissaires aux comptes58DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR3LE PROFIL HUMAIN DU GROUPE (1)Eff ectifsRÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 2 EN %0,2 %Afrique26,2 %Europede l'Ouest0,2 %Afrique26,9 %Europede l'Ouest2009201011,8 %Asie2 %Europede l'Est35 %France 4,7 %Amérique du Sud0,7 %Océanie19,6 %Amériquedu Nord13,3 %Asie1,8 %Europede l'Est32,8 %France 4,5 %Amérique du Sud0,7 %Océanie19,6 %Amériquedu Nord(Taux de couverture : 100 %)RÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE 2010 HOMMES MANAGERS/FEMMES MANAGERS/HOMMESNONMANAGERS/FEMMES NONMANAGERS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEManagersNon-ManagersFemmesHommesFemmesHommes201020092010200917630972 5021 32326113918145441022 6361 327251028662 0782 1482953671771352032547962754311932010594 8665548 1087 0312109042009544 3886368 8467 0342088672010401 9603336 9932 6541391 6036 2362009391 6713807 2932 6431371 5176 0185 6265 6161 2304 9531 1794 8717 79729 5297 60329 63619 95819 698AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 100 %)(1) Pour chaque indicateur social présenté, les données 2009 ont été retraitées pour tenir compte de la variation du périmètre du Groupe en 2010. Parailleurs, il est indiqué un taux de couverture calculé en % des effectifs inscrits du Groupe au 31 décembre 2010.(2) Tous les graphiques incluent les pays suivants : Afrique : Afrique du Sud ; Asie : Émirats A rab es U nis, Bangladesh, Chine, Guam, Hong-Kong,Inde, Japon, Corée, Macao, Malaisie, Pakistan, Singapour, Turquie, Taïwan ; Europe de l’Est : Bulgarie, République tchèque, Estonie, Croatie,Hongrie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Ukraine ; France ; Amérique du Nord : Canada, États-Unis ;Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande, ; Amérique du Sud : Aruba, Argentine, Brésil, Chili, Mexique, Pérou, Uruguay ; Europe de l’Ouest(hors France) : Autriche, Belgique, Suisse, Allemagne, Chypre, Danemark, Espagne, Finlande, Grande-Bretagne, Grèce, Irlande, Italie, Monaco,Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suède.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR59 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR20092010100 100PART DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %99,7100 99,895,397,596,689,387,889,68881,877,690,3 89,786,884,8AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe(Taux de couverture : 100 %)NOMBRE D’INTÉRIMAIRES EN ETP  PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2 427,92 359200920101 659,81468,5374,3149,92,89,6AfriqueAsie359,4Europede l’Est(Taux de couverture : 100 %)43331697,2128,66536,90,30,8OcéanieFranceAmériquedu NordAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe ETP : Équivalent Temps Plein.60DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE (RSE)La RSE chez PPR3RÉPARTITION DES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF (EN %)60,4 %Départs à l'initiativedu salarié71,5 %Départs à l'initiativedu salarié22,5 %Départs à l'initiativede l'employeur2009201017,8 %Départs à l'initiativede l'employeur13,4 %Licenciement pourmotif économique1,4 %Départs à la retraite0,3 %Autres départs2 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur6,1 %Licenciement pourmotif économique1,1 %Départs à la retraite 0,3 %Autres départs3,3 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur(Taux de couverture : 100 %)RÉPARTITION DES MANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF (EN %)31,9 %Départs à l'initiativede l'employeur200945,4 %Départs à l'initiativedu salarié22,6 %Départs à l'initiativede l'employeur201057,4 %Départs à l'initiativedu salarié14 %Licenciement pourmotif économique5,1 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur2,7 %Départs à la retraite0,9 %Autres départs(Taux de couverture : 100 %)8,4 %Licenciement pourmotif économique10,1 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur1,3 %Départs à la retraite0,2 %Autres départsRÉPARTITION DES NON-MANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF (EN %)62,2 %Départs à l'initiativedu salarié73,5 %Départs à l'initiativedu salarié21,3 %Départs à l'initiativede l'employeur2009201017,1 %Départs à l'initiativede l'employeur13,4 %Licenciement pourmotif économique1,6 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0,2 %Autres départs1,3 %Départs à la retraite5,8 %Licenciement pourmotif économique1 %Départs à la retraite2,3 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0,3 %Autres départs(Taux de couverture : 100 %)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR61 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPRTemps de travailEn moyenne, la durée du temps de travail hebdomadairepour les collaborateurs du Groupe à temps plein est de36,5 heures pour 2010 (taux de couverture : 100 %).L’organisation du temps de travail dans les Branchesdu Groupe peut varier selon les sites et les populationsconcernés. En France, les forfaits (en heures ou enjours), les dispositifs d’annualisation et de modulation dutemps de travail constituent les modes d’organisation dutravail les plus fréquemment rencontrés ; au-delà, il peutêtre mis en œuvre dans certaines structures du travailposté (jour et parfois nuit) ou des dispositifs ponctuelsd’astreintes.En 2010, 207  048   heures supplémentaires ont étécomptabilisées en France (taux de couverture : 100 %du périmètre France).PART DES CDI À TEMPS PARTIEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2009201040,43019,216,621,8 20,720,918,513,810106,7FranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe0 01,1 1,4AfriqueAsie62,7Europede l’Est(Taux de couverture : 100 %)DURÉE HEBDOMADAIRE HABITUELLE DE TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN HEURES42,539,839,835,230,544,538,339,236,5AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanie Amériquedu SudEuropede l’OuestGroupe(Taux de couverture : 100 %)62DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR3TAUX D’ABSENTÉISMES GLOBAL ET MALADIE 1 EN %ÂGE MOYEN ET ANCIENNETÉ MOYENNE DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN ANNÉESÂge MoyenAncienneté moyenneTaux d’absentéisme globalTaux d’absentéisme maladie(Taux de couverture : 100 %)Profi lAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestGROUPE(Taux de couverture : 100 %)20105,03,2201012,53,43,63,73,53,95,17,57,620095,03,1200913,02,33,43,54,54,04,27,18,0201031,031,627,839,735,127,931,236,836,2200930,231,728,140,136,228,731,636,336,6RÉPARTITION DES EFFECTIFS INSCRITS PAR TRANCHE D’ÂGE EN 2010 EN %0,21,10,81,62,85,2> 60 ans56 - 60 ans51 - 55 ans25 - 30 ans< 25 ans41 - 50 ans631 - 40 ans8,22,30,3(Taux de couverture : 99,9 %)ManagersNon-managers14,818,613,524,6(1) Le taux d’absentéisme maladie retranscrit le cumul des jours d’absence pour maladie, maladie professionnelle, accidents de travail et accident detrajet. Plus global, le taux d’absentéisme global rassemble les absences pour maladie et tous les autres types d’absences (maternité, paternité,absences injustifiées…), dès le premier jour d’absence.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR63 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPRConditions d’hygiène et de sécuritéPPR et ses Branches considèrent comme devoirfondamental d’assurer la santé et la sécurité, physique etmentale, de leurs collaborateurs. Pour cela, les Branchesdéploient des procédures et des programmes d’actionsen vue d’identifier, d’évaluer et de limiter les risquesprépondérants liés à leurs activités.NOMBRE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEEn 2010, le nombre total d’accidents du travail avec arrêtsurvenus sur le lieu de travail ou lors de déplacementsprofessionnels s’élève à 1 001, contre 1 073 en 2009.Aucun accident mortel n’est intervenu en 2010.20102009NOMBRE DE SALARIÉS FORMÉS À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUENOMBRE D’HEURES DE FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 100 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 99,9 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 99,9 %)64DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR6550440300562161 001201085498122 8994 618162123 94313 05720101538 9695 84918 8135 160712 32612 43153 7726750460582612311 073200925646802 7993 744591854 73012 76320091527 3764 47121 09016 9603082 38412 81465 555 RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSELa RSE chez PPR3Emploi et insertion des travailleurs handicapésNOMBRE TOTAL DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS 196988620092010(Taux de couverture : 78,3 % – Hors UK et hors USA)Au 31  décembre 2010, le groupe PPR compte969  travailleurs ayant déclaré être en situation dehandicap. 71 % de ces collaborateurs, soit 689 personnes,travaillent en France et entrent dans les catégories de«  bénéficiaires de l’obligation d’emploi  » définies parla loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et deschances, la participation et la citoyenneté des personneshandicapées.(1)Inscrits au 31/12/2010 et entrant dans les catégories de « bénéficiaires de l’obligation d’emploi » définies par la loi du 11 février 2005 pour l’égalitédes droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR65 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationEnjeu 1 : Développer l’employabilité à traversla gestion des compétences et la formationLe groupe PPR s’adapte à un environnement multiculturelen perpétuelle évolution. Le Groupe, en sa qualitéd’employeur, se doit d’évoluer en lien avec son périmètreet la diversité de ses m arques.L’évolution du Groupe et de ses actifs vers un ensemblede marques mondiales et puissantes, centrées surl’équipement de la personne, suppose une adaptationdes Politiques sociales et de développement desRessources Humaines qui répondent à ces nouveauxenjeux. En 2010, tout en prenant pleinement en compteles évolutions du marché, PPR a résolument maintenu lecap pour demeurer un employeur de référence en termesd’employabilité et de diversité de ses collaborateurs.La culture entrepreneuriale du Groupe et ses valeurscomportementales qui s’expriment par la solidarité, laténacité, la vigilance et l’audace, ont plus que jamaisguidé les actions RH de PPR.Dans le cadre de cet engagement, les marques etenseignes du Groupe se sont fi xé des objectifs en lamatière, synthétisés dans le tableau suivant.BranchesGucci GroupPumaFnacRedcatsObjectifsFaire bénéficier 100 % des employés de Gucci Group d’une formation annuelle d’ici à 2011Multiplier par 2 le nombre de collaborateurs formés d’ici 2015Faire bénéficier chaque collaborateur d’au moins une formation tous les 3 ansFaire bénéficier chaque collaborateur d’un entretien d’activité chaque année et d’un plan de développementtous les 2 ansFaire bénéficier 100 % des collaborateurs Redcats dans le monde d’un entretien d’évaluation annuel (2011)Maintenir le taux de 6 % de travailleurs handicapés dans les enseignes françaises du Groupe (2010)66DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3ATTIRER ET INTÉGREREn 2010, 16  315 collaborateurs ont été recrutés enCDI, 12  347  collaborateurs en CDD et 2  428 en tantqu’intérimaires (en Équivalent Temps Plein – ETP), dansles 58  pays et territoires où le Groupe est implanté.58,7 % des collaborateurs recrutés étaient des femmeset 93 % des non-managers.NOMBRE D’EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20092010Total 2009 : 22 679Total 2010 : 28 6629 7827 4508 5306 6085 2394 157FranceAmériquedu NordAmériquedu SudEuropede l’Ouest1 157 1 082118 168Océanie3 1621 96241 32AfriqueAsie786 667Europede l’Est(Taux de couverture : 100 %)En 2010, le Groupe a poursuivi sa politique d’attraction denouveaux talents et adapté les recrutements au contexteéconomique de PPR et à la diversité des métiers. Celas’est fait dans le cadre des nouvelles organisations misesen place face à la crise économique et fi nancière de 2009permettant une mise en adéquation la plus fi ne possibledes besoins et des compétences.RÉPARTITION CDD/CDI DES EMBAUCHES EN %54,9 %Part des CDI56,9 %Part des CDI2009201045,1 %Part des CDD(Taux de couverture : 100 %)43,1 %Part des CDDDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR67 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPART DES FEMMES DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2009201071,768,346,346,951,2 51,451,5 50,881,372,264,459,561,858,755,350,440,830,7AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe(Taux de couverture : 100 %)PART DES NONMANAGERS DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2009201093,891,490,694 93,794,192,697,596,395,495,392,694,593,494,693,491,185,4AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe(Taux de couverture : 100 %)En accord avec le mode d’organisation décentralisé dugroupe PPR, chaque Branche dispose de sa politiqued’intégration ainsi que d’une politique spécifi que pourattirer tous les talents, mais toutes ont le souci derecruter les meilleurs dans leur domaine. La Fnacrecherche ainsi des passionnés, des personnalités etdes comportements  centrés sur la relation client, lecommerce, le goût du challenge et l’expertise produit.Elle fonde sa politique de recrutement sur l’intégrationet la professionnalisation des meilleurs talents enintégrant des actions spécifi ques en faveur des jeunesde moins de 26 ans (65 % des recrutements en 2010),des seniors et des travailleurs handicapés. Un cursusde professionnalisation destiné à accompagner lespersonnes handicapées a ainsi permis d’accueillir et deprofessionnaliser, en 2010, 19 candidats en recherched’emploi.Pour permettre une montée en compétences depersonnes non qualifi ées, en reconversion, ou éloignéesde l’emploi, la Fnac a par ailleurs participé à la créationde l’école de ventes PPR. Dans le cadre de ce projet,la Fnac a proposé un parcours de formation de prèsde 400  heures à des jeunes de moins de 26  ans,des demandeurs d’emploi de plus de 45 ans ou despersonnes handicapées. La Fnac poursuivra cetengagement en 2011.Dans le cadre de leurs politiques de recrutement, lesBranches développent également des partenariats avecdes structures reconnues et leaders. Gucci Group a ainsi68DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3conclu un accord de 5 ans pour parrainer le Certifi catd’HEC : « stratégies du luxe ». D’avril à juin 2010, près de40 étudiants HEC ont participé à ce nouveau certifi cat.Gucci Group a aussi demandé aux étudiants de travaillersur un projet « Stratégie E-business », nouant ainsi desrelations avec des étudiants intéressés par l’industrie duluxe. De son côté, Boucheron dispose d’un partenariatavec l’ESSEC et le Rectorat de Paris en vue d’organiserpour leurs étudiants des ateliers-conférences sur lamarque et ses métiers. La Maison parraine par ailleursune promotion de l’École de la Bijouterie Joaillerie deParis. Le groupe PPR, également en partenariat avecl’ESSEC, est engagé depuis plusieurs années dans leurprogramme « Une Grande École, pourquoi pas moi ? »visant à favoriser l’accès de jeunes issus de milieuxmodestes et à bon potentiel vers des études supérieuresambitieuses. Au siège de PPR notamment, c ela s’esttraduit en 2010 par l’accueil de sept lycéens de milieumodeste ayant un niveau scolaire prometteur et justifi antd’une forte motivation. Ce programme leur permetd’envisager plus concrètement leur avenir professionnelet de construire plus clairement leur projet d’orientation.Outre le recrutement des meilleurs talents, le groupe PPRveille à la bonne intégration de ses collaborateurs, quelleque soit leur localisation à travers le monde. En 2010,4 sessions d’intégration ont par exemple eu lieu au siègede Redcats pour réunir les newcomers de différentspays européens et leur faire découvrir le Groupe et sesdirigeants. De la même manière, Gucci Group au Japon,a poursuivi sa politique d’intégration des employés avecune présentation de l’histoire et de la structure du Groupecomprenant notamment une présentation de chacunedes marques du Gucci Group pour mieux s’en imprégner.Le programme comprend aussi la présentation de toutesles politiques de ressources humaines  : escomptes,offres d’emploi internes, Code d’éthique et dispositifsassociés, obligations de confidentialité, informationsSécurité, portail intranet, document d’évaluations de laperformance. Ces formations comprennent égalementdepuis 2010 des items abordant le harcèlement sexuelet moral.En 2010, la croissance de Gucci Group en région Asie-Pacifi que a eu pour effet de développer des parcourspour intégrer et fidéliser les salariés nouvellementembauchés : en Corée, Gucci a un programme de deuxjours appelé NEO (Newly Hired Employee Orientation).De la même manière, les ouvertures de magasins Gucci,Bottega Veneta et Yves Saint Laurent à Singapour ontnécessité un accompagnement fort en termes deformation sur les basiques de la vente et du serviceclient, en plus des formations produits. Bottega Venetaa par ailleurs initié en 2010 son programme d’intégrationdans toute la zone Asie-Pacifi que. Ce programme a étédéveloppé par la Direction RH et 5 formateurs internesont été identifiés pour la région pour démultiplier ceprogramme. À fi n 2010, près de 95 % des équipes ontété formées à l’histoire de la marque, la culture, lescroyances, les matières, les collections, etc. À noter enfi nque Boucheron a créé en 2010 un nouveau format pourl’intégration des nouveaux arrivants en faisant désormaisintervenir des collaborateurs des départementsMarketing, Commercial, Patrimoine, Informatique etSécurité et que Sergio Rossi a lancé une formation surl’entrepreneuriat dans l’usine de San Mauro, à destinationdes 30 Directeurs de départements.DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET LES TALENTSEn 2010, l’objectif de la Direction du Développement desRessources Humaines du Groupe a été de faire évoluer uncertain nombre d’outils et projets de développement descollaborateurs et des compétences en cohérence avecla stratégie de PPR : performance, internationalisation,esprit d’entreprenariat  et innovation  – dans un souciconstant de proximité, de synergie et de transversalitépour accompagner au mieux les collaborateurs duGroupe dans leur développement professionnel.En 2010, 724 707 heures de formation (hors formationsà la sécurité) ont été dispensées dans les Branches.Ce sont 38 716 collaborateurs qui ont bénéfi cié d’au moinsune formation (hors formations à la sécurité ). La Francecompte à elle seule près de 28 % des effectifs formés(hors formations à la sécurité), soit 10 769 collaborateursformés ✓. Les femmes représentent 56 % de l’effectifformé en 2010 (hors USA et hors formations à la sécurité).Le budget de formation au niveau du Groupe est de23  millions  d’euros (taux de couverture  : 100  %). Cebudget représente 1,4 % de la masse salariale globaledu Groupe.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR69 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPART DE LA MASSE SALARIALE ALLOUÉE À LA FORMATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2009201021,81,7110,91,41,11,10,90,80,70,40,70,50,8AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupeHEURES DE FORMATION HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUENOMBRE DE COLLABORATEURS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE0,10,1(Taux de couverture : 100 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestGROUPE(Taux de couverture : 100 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 100 %)✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.70DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR2010594153 76710 049168 832158 5943 51129 501199 859724 7072010335 82359710 769 ✓7 3132121 61212 35738 71620091 09698 39720 025147 293114 0836 09030 428146 441563 8542009786 0356168 1689 4461721 5279 27135 313 RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3RÉPARTITION MANAGERS/NON MANAGERS DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %19,2 %Partdes managers80,8 %Part desnon managers18 %Partdes managers82 %Part desnon managers20092010(Taux de couverture : 100 %)L’UniverCité PPRL’UniverCité est le creuset culturel de développementet d’interaction des réseaux et communautés desdirigeants et managers clés des enseignes du groupePPR. Elle s’adresse aux leaders, cadres dirigeants etressources clés du Groupe et de ses enseignes et vientcompléter les dispositifs existants de formation au seindes Branches.C’est aussi une plateforme et un espace privilégié enmatière de développement, de perfectionnement et departage d’expertise et d’expériences. Elle constitue doncune plateforme d’apprentissage et de développementdu Leadership permettant aux dirigeants de conserverune longueur d’avance dans un monde mouvant quinécessite innovation et entreprenariat, dans un contexteinternational.L’UniverCité a déployé en 2010 son offre avec20 séminaires, comptabilisant plus de 200 participants.Cette offre vient en complément des 7 séminaires dédiésaux Leadership Development Program (LDP) : parcoursde développement de cadres dirigeants potentiels.Les thématiques des séminaires sont scindées en2 catégories : les séminaires dédiés au développementdu leadership comme «  Développez votre impact etvotre infl uence », « Maîtrisez votre dialectique » ou encore« Vivre et conduire le changement » et ceux axés sur ledéveloppement du business, comme : « Innovation etcréativité », « S tratégies et stratagèmes de négociation »ou encore « Les nouveaux comportements d’achats ».L’UniverCité a aussi accompagné la modernisation dela 8e directive européenne (relative au Comité d’audit)en créant un séminaire «  d’expertise financière etManagement du risque » pour les dirigeants issus de lafi lière fi nance ou non.En outre, l’UniverCité a poursuivi le développementdes potentiels évolutifs (LDP) détectés chaque annéeau sein des Branches. Ces derniers bénéfi cient d’unprogramme sur 18 mois : kick-off/learning expédition,séminaires de formation, conduite de projet menéecollectivement sur un sujet lié à la Responsabilité Socialeet Environnementale.En juin 2010, l’UniverCité a, dans ce cadre, envoyé unedizaine de collaborateurs soutenir l’initiative d’une jeunecréatrice de mode : Sakina M’Sa qui dirige l’Atelier Trevoet qui a été récompensée en 2010 également par laFondation PPR dans le cadre de ses bourses en faveurd’entrepreneurs sociaux. Cette entreprise d’insertion parla couture et le beau emploie des femmes très éloignéesdu marché du travail dans le quartier de la Goutte-d’Orà Paris. Dans le cadre du Leadership DevelopmentProgram de l’UniverCité PPR, l’Atelier a bénéficié enjuin 2010 d’un audit, réalisé par une dizaine de dirigeantsdu groupe PPR. C’est à cette occasion qu’est née l’idéed’une collaboration entre la marque Puma et la créatrice.7 mois plus tard, elle a confectionné une version « Bleu deTravail » du fameux « grip bag » de Puma, en partie réalisédans son Atelier. Les participants se sont ainsi investispour réaliser un projet concret : directement sur place,les collaborateurs ont ainsi pu associer leur savoir-faireau profi t d’une initiative de développement durable etd’entreprenariat social.En avril 2010, ce sont une quinzaine de participants quiont pu bénéfi cier d’une Learning Expedition (ou voyaged’immersion) à Shanghai et Hong Kong afi n d’étudier lesbusiness models de ce marché.L’UniverCité a également offert à une cinquantaine decollaborateurs en 2010 la possibilité de participer auséminaire intitulé « Ressources et Développement ». Cedernier donne l’opportunité de mieux se connaître parun 360° feedback et un test de profi l personnel, maisaussi de rédiger un plan de développement personnelsuite à un séminaire de 3 jours. Ces différentes étapespermettent à ces collaborateurs de renforcer leursatouts et de développer leurs compétences au traversde différentes mises en situation et retours sur soi.À noter qu’une dizaine de collaborateurs de la fi lière RHdans les enseignes ont bénéfi cié d’un parcours spécifi quede certifi cations (360° et Insight) afi n d’accompagner cepublic de « talents » au sein des enseignes.Toutes ces actions sont mises en cohérence dans lecadre des relations de proximité avec les DirectionsFormation des enseignes et Comités de développementRH afi n de mutualiser au mieux les dispositifs et par làmême de créer une véritable synergie de l’offre dedéveloppement des compétences du Groupe.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR71 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLes off res de formation des BranchesPour répondre à leurs besoins spécifi ques, les Branchesont continué en 2010 à déployer une offre de formationet développement qui vient renforcer les initiatives clésinitiées les années précédentes.Le groupe Redcats a ainsi engagé en 2010 un travailde refonte de ses formations SPEED afi n d’adapter lecontenu aux nouveaux enjeux des métiers et lancer uneécole du e-commerce Redcats en 2011. 3 séminairesont déjà été intégralement redéfi nis (e-store, marketing,produit) en 2010. Le pôle Enfants-Famille a engagé uneaction importante auprès de ses réseaux de magasinintitulée « Tous à la vente ». Cette approche innovante deformation sur le terrain vise à mobiliser et à développer les équipes des boutiques par un travail particulier sur larelation client.Parallèlement, Redcats a continué à accompagner en2010 ses collaborateurs les moins qualifi és à traversnotamment deux programmes : la Validation des Acquisde l’Expérience (VAE) et les Certifi cats de Qualifi cationProfessionnelle Inter Industries (CQPI).En 2010, La Redoute s’est engagée à accompagner100 de ses collaborateurs dans le cadre de son programmede VAE. Dans les faits, ce sont 152 collaborateurs qui ontpu bénéfi cier de la démarche et 80 d’entre eux qui ontobtenu leur validation au 31 décembre 2010. Parmi cescollaborateurs, 16 % ne disposaient pas de formationinitiale, 34 % avaient un niveau  (CAP/BEP) et 25 %avaient un niveau  (Baccalauréat).Redcats a également accompagné des collaborateurspour l’obtention du Certificats de QualificationProfessionnelle Inter Industries (CQPI) : 76 certifi cats ontété obtenus par des employés logistiques chez Redouteet Movitex soit près de 4  fois plus qu’en 2009. Cescertifi cats sont conçus et délivrés par des représentantsdes employeurs et des salariés des secteurs cuirs etpeaux, habillement et textile. Ils apportent la preuve que lescollaborateurs détiennent les compétences nécessaires àl’exercice de métiers transversaux, communs à plusieursbranches industrielles. Soucieux de faire connaître cesprogrammes, des forums emplois ont été organisés àLa Redoute pour informer les collaborateurs sur toutesles opportunités de développement que l’entreprisepeut proposer : le forum a rassemblé des interlocuteursexternes et internes : stand formation, stand VAE, standFONGECIF… Au total, 340 collaborateurs ont participéà ces forums.En 2010, la Fnac, plus que jamais fi dèle à son ambition depromouvoir les capacités de chacun, a également placél’employabilité des salariés au premier rang de ses objectifsen matière de Responsabilité Sociale et Environnementale(RSE). L a Fnac a ainsi poursuivi son effort de formationsur l’ensemble de ses équipes concernant l’excellencede la relation client, l’expertise produit, le développementdes compétences managériales. Le renouvellement del’expérience client en magasin étant un enjeu majeur del’enseigne, un programme de formation spécifi que aété déployé pour accompagner le déploiement de sestout premiers Espaces Passion hifi , photo, BD/manga,jeunesse, classique/jazz.72DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRDe la même manière que Redcats, la Fnac encouragedepuis plusieurs années maintenant ses collaborateursautodidactes via son programme de VAE. Déployéen France et en Espagne depuis 2004, la Fnac a ainsipermis à plus de 400  salariés d’obtenir un diplômed’état (bac, BTS et Master 2 – validant leur expérienceacquise à la Fnac). L’implication de l’enseigne dansl’accompagnement des candidats à la VAE a permisd’obtenir un taux de réussite proche de 100 %.Pour la Fnac, développer les compétences c’est aussiassurer le transfert des savoirs et des savoir-faire par lesplus expérimentés. C’est dans ce cadre que l’enseignea signé en décembre 2009 un accord sur la promotionde l’emploi des seniors. Celui-ci prévoit notamment desengagements en matière de maintien dans l’emploi etd’intégration de personnes de plus de 45 ans, le partagedes savoirs et des savoir-faire à travers le recours aututorat et/ou au parrainage des nouveaux embauchéspar les salariés les plus expérimentés . À noter enfi n qu’en2010, la Fnac a engagé une réfl exion sur la qualité de vieau travail de ses équipes et les risques psychosociaux :À partir de 2011 un cycle de formation intitulé « Managerperformance et bien-être au travail  » sera déployépour l’ensemble de ses Directeurs en France (plus de200 personnes).Pour sa part, Gucci  Group a continué en 2010 sonprogramme de développement du leadership pourtoutes ses marques avec un 360° feedback, encomplément de 2,5 heures de coaching pour 66 de sestops managers. Le programme the Journey a réuni, quantà lui, 27 nouveaux intégrés ou récemment promus, endécembre 2010 à Londres. Par ailleurs , Gucci a organiséen mars 2010 et pendant une semaine, le 1er meetingde tous les Directeurs de magasins internationaux dela marque. La réunion de ces 500  participants a étéune occasion unique de partager autour de la marque,l’histoire et les produits. Cet événement a été lancé parle Président à Florence et s’est poursuivi par une visitedu siège historique de Gucci à Casellina. Les participantssont ensuite partis pour Rome, où le Directeur a rtistique,le Président et les membres de la Direction ont décernéle Best Performer Award. Les jours suivants ont étéconsacrés aux formations produits, merchandising,…en travaux de groupe.En 2010, Gucci a également lancé son programme pourles jeunes talents (Héritage Program) qui s’adresseaux futurs dirigeants de la marque. Ces derniers sontaccompagnés par des dirigeants et doivent collaborersur des projets stratégiques pour la marque pendant2 ans.De son côté, Yves Saint Laurent a fait un focus surles formations de management, conduite de projet etnégociation en 2010. La marque s’est aussi associéeà la médecine du travail pour travailler sur les risquespsychosociaux. À noter que la Maison Yves Saint Laurenta poursuivi ses actions de formation interne de « tutorat »pour transférer les savoir-faire, en particulier sur lescompétences « couture » en vue d’assurer le transfertdes savoir-faire entre les différentes générations. Enfi n,la marque a également mis en place une démarcheCQPI « Certifi cat de Qualifi cation Professionnelle Inter RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3Industries  » pour reconnaître les compétences desouvrières de son usine à Angers (France).Boucheron a poursuivi en 2010 ses modules de formationculturels en interne sur les différentes époques duXXe siècle et leur stylistique dans le domaine des arts etdu luxe, ouverts prioritairement aux équipes de vente,marketing/création mais aussi accessibles à l’ensembledu personnel. Une formation «  horlogerie  » ainsi quedes formations produits pour les équipes de vente ontégalement été mises en place en interne.Les collaborateurs du siège de PPR ont, pour leurpart, bénéfi cié en 2010 d’un nouveau programme deformation. Afi n d’accompagner l’internationalisation duGroupe, le siège de PPR a ainsi proposé à l’ensemblede ses collaborateurs, de suivre un parcours deformation en langues (anglais, italien,…). Fin 2010, cesont 80 personnes qui ont suivi un parcours de formationd’anglais soit plus de 60 % des collaborateurs du siège.Chez Puma, les modules « Let’s Talk », « Let’s Coach »,« Let’s Train », « Let’s Be Sustainable », « Let’s CoachFrom the Inside Out », « Behind the Four Letter Code »,« Let’s Manage Conflict », « Let’s Manage Priorities »à destination de l’ensemble des publics corporate ouréseau de vente se sont poursuivis en 2010. 44 sessionsont été organisées, réunissant au total 890 participantslocalisés dans les 4 zones internationales de la marque.Afin que tous les participants puissent facilementparticiper, ces sessions ont été dispensées dans plusde 12  langues différentes. À noter que les sessionsdédiées au réseau vente sont dispensées via PumaUniversity. L’objectif de ces formations est de donnerdes techniques (communication ou métier) mais aussiune approche de la marque via la formation the Pumastory ou Puma Way. Une dernière formation est axée surle développement durable.Si 2010 a été une année riche de formation, il faut noterqu’elle se caractérise également par le renforcementdes formations portant sur les enjeux du développementdurable et notamment ceux liés à la promotion de ladiversité. Redcats a ainsi lancé en 2010 une formation«  manager la diversité  » qui a permis de former298 personnes. Au siège de PPR, une formation à ladiversité a également été déployée en 2010 à destinationdans un premier temps des managers qui ont vocation,notamment à travers leurs pratiques managériales, àpromouvoir la diversité. Celle-ci a volontairement étéétendue à l’ensemble des collaborateurs dans un secondtemps permettant au total de former 82 % des effectifs.De la même manière, la Fnac a porté en 2010 un effortparticulier pour sensibiliser l’ensemble de ses managers,en France et à l’International, aux enjeux de la Diversitésous toutes ses formes. Chez Gucci Group enfi n, lesformations à la diversité ont continué tout au long del’année 2010 afi n de conserver l’objectif de 100 % descollaborateurs formés à cet enjeu.ÉVALUERLes entretiens annuels d’évaluationLes people reviewsChaque année, PPR et ses Branches déploient unprocessus d’évaluation annuelle de la performance,opportunité pour les managers et les collaborateursd’échanger sur le bilan de l’année écoulée et sur lesobjectifs de l’année à venir.Chaque Branche développe ses propres outils pourmener à bien cet exercice. À titre d’exemple, Redcats afait le choix en 2010 de se doter d’une nouvelle solutionintégrée de gestion des talents avec notamment lagestion en ligne des évaluations de la performanceet du développement. L’objectif étant à la fois d’offrirà ses employés un suivi individuel et de permettre àRedcats de disposer d’une vision transversale desopérations RH. Jusqu’à présent, Redcats utilisait un outildéveloppé en interne, mais il était uniquement destinéau suivi des Directeurs et cadres supérieurs. Avec cettenouvelle plate-forme, ce sont toutes les marques deRedcats qui se dotent d’un même outil informatiquepour l’ensemble des cadres et agents de maîtrise de laBranche . L’application dédiée a été déployée pour unpremier lancement cible le 10 novembre 2010 auprèsde 600  utilisateurs (Senior Management Team etpopulation du siège) lors du lancement de la campagnedes entretiens de performance. Les collaborateurs ontpu pour la première fois bâtir leur évaluation sur le socledes « Redcats Disciplines » qui ont été mises en placeau sein de Redcats en juin 2010.Tous les ans, au sein de chaque Branche, les élémentsclés ressortant des entretiens d’évaluation et dedéveloppement des cadres (par exemple, les mobilitéspotentielles) sont consolidés et analysés par les fonctionsRessources Humaines des Branches et du Groupe et parles dirigeants lors des Comités carrière, appelés aussipeople reviews. Ces comités permettent de construireun consensus et de bâtir des propositions sur l’avenirprofessionnel de chacun, par une anticipation desbesoins de l’entreprise, la prise en compte individuelledes compétences reconnues et des attentes exprimées.Il en résulte des plans de développement personnaliséssuivis d’actions telles que formation, mise en situationou mobilité.Redcats mène ainsi des people reviews dans chacunede ses enseignes une fois par an puis consolide lesinformations pour une people review discutée avecle COMEX de la Branche. En 2010, la people reviewRedcats a permis d’identifier des informations surl’ensemble des tops performers à potentiel du Groupealors que jusque-là, seuls les niveaux hiérarchiquesappelés Senior Management Team étaient passés enrevue. Cette évolution se veut plus en ligne avec la cultureméritocratique de Redcats. Chez Gucci Group, la revuedes talents s’effectue chaque année en présence desPrésidents et DRH de chaque enseigne.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR73 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationFAIRE ÉVOLUERChaque année, le processus d’évaluation de laperformance par Branche et les people reviews Groupepermettent d’identifier les candidats internes à desmobilités potentielles au sein de la Branche ou au seindu Groupe. En 2010, la mobilité inter enseignes au seindu Gucci Group s’élève à 22,5 % en ce qui concerne lesmobilités de cadres dirigeants (Executives).Cette démarche de repositionnement s’exerceégalement en termes d’accompagnement et dereclassement de collaborateurs fragilisés individuellementet constitue d’ailleurs un engagement historique dugroupe PPR.L’accompagnement et le reclassementDepuis 1999, PPR s’engage pour favoriser lerepositionnement interne des collaborateurs et animerune véritable solidarité emploi au sein du Groupe.Sur l’ensemble du périmètre du groupe PPR en France,des réorganisations, des déménagements, desfermetures de sites ou des cas d’inaptitudes physiques auposte de travail, conduisent les Branches à repositionnercertains collaborateurs. Pour limiter autant que possibleles conséquences individuelles de ces situations, et toutmettre en œuvre pour réussir les reclassements internesde celles et ceux qui souhaitent poursuivre leur parcoursprofessionnel au sein du Groupe, PPR s’est doté enFrance d’une politique de reclassement et d’un Comitéde pilotage : la Coordination emploi.La Coordination emploi est un réseau interne decorrespondants dans les Branches créé en 1999, encontact permanent pour identifier et proposer dessolutions de reclassement. Son rôle s’appuie surle principe du gel temporaire et géographique desrecrutements externes, tant que la candidature detous les collaborateurs en situation de reclassementdans le bassin d’emploi concerné, et ayant un profilcorrespondant au poste vacant, n’a pas été étudiée.L’implication des membres de la Coordination emploirepose sur la volonté commune de continuer de disposer,10 ans après la création du réseau de correspondants, derègles communes au titre du reclassement des salariésdu Groupe.Toutes les enseignes du Groupe sont intégrées à ceréseau Coordination emploi.L’action de la Coordination emploi de PPR a pris uneimportance toute particulière depuis l’année 2009,en raison d’un contexte économique extrêmementdégradé. Dans ce cadre, la mise à jour et le partage despostes disponibles au sein du Groupe, la fréquence desréunions de la Coordination emploi et les modalités deson fonctionnement ont été optimisés et adaptés auxbesoins.En complément du travail réalisé avec la Coordinationemploi pour le reclassement interne des salariés duGroupe, les Branches concernées par les plans de74DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRmobilités ou de départs volontaires ont proposé à leurssalariés de bénéfi cier d’un accompagnement dédié pouroptimiser et faciliter les opportunités de reclassementsexternes.L’ensemble des mesures prises par les Brancheset le Groupe, en termes de reclassement etd’accompagnement de mobilités, témoignent de laresponsabilité et de l’investissement social du Groupeau regard des plans de restructuration et de leur impactsur l’emploi.La gestion préventive et le maintien dansl’emploi en matière d’inaptitudesLa problématique du maintien dans l’emploi descollaborateurs devenus inaptes et la gestion préventivede ces inaptitudes est l’un des axes de travail de lapolitique de PPR en faveur notamment de l’intégrationprofessionnelle des personnes handicapées. En matièrede prévention des inaptitudes, les Branches partagentrégulièrement leurs expériences au sein du Groupe,notamment au sein de la Coordination emploi en ce quiconcerne les process de reclassement.La  Redoute a ainsi mis en place un vaste projetd’entreprise, Cap Progrès, intégrant la démarcheergonomique au service de l’excellence industrielle, envue notamment de gérer les pénibilités physiques despostes de travail pour prévenir les inaptitudes. D’abordtesté en pilote, ce projet a ensuite été largement déployéau sein de La  Redoute et décliné au sein du pôleEnfants-Famille, via le Projet LEO (Logistique ExcellenceOpérationnelle) qui recherche l’amélioration continuedes process et postes de travail. Les accords Seniors etRisques psychosociaux signés à La Redoute permettentégalement d’agir en amont, sur la gestion du stress et laprévention des risques.Une démarche volontariste visant à améliorer lesconditions de travail a été mise en place en juin 2010par Relais Colis sous forme de groupes de travail(populations « roulants », « préparateurs de tournées »,«  administratifs  », et «  encadrement  »). Un bilan seraprésenté lors d’un CHSCT extraordinaire au 1er trimestre2011. Relais Colis poursuit également sa démarche terrainvia des formations gestes et postures, des audits du bonrespect des règles de sécurité en agence, la poursuitedu challenge « Sécurité » et l’installation de nouveauxmatériels de tri dans 7  agences pour améliorer lesconditions des préparateurs de tournées.Par ailleurs, la Fnac a poursuivi en 2010 son programmede gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences,en lien avec l’évolution de son organisation et de sesmarchés. L’enjeu est d’assurer aux salariés dont l’emploiest fragilisé, une évolution vers les fi lières métier en fortecroissance au sein de la Fnac, grâce à un programme deformation qualifi ant. Ce programme de formation peutaller jusqu’à 110 heures, hors parcours d’intégration dansla nouvelle fi lière métier. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3Le passage à temps partiel est facilité pour les salariésde 57 ans et plus qui le souhaitent, notamment par laprise en charge par la Fnac du différentiel de cotisationsretraite (salariales et patronales). Les collaborateursdevenus inaptes, sont pris en charge à travers le dispositifde Mobilité accompagnée. La Fnac reste ainsi plus quejamais fi dèle à son ambition de développer l’employabilitédes salariés, et promouvoir les aptitudes de chacun.LA RÉMUNÉRATION ET LES AVANTAGES SOCIAUX Masse salariale du Groupe en 2010 : 1,7 milliard d’euros(taux de couverture : 100 %). 232 millions d’euros de charges sociales patronalesdes marques et enseignes en France métropolitaineen 2010 (taux de couverture : 100 % périmètre France).La politique de rémunérationEn raison de la spécifi cité des activités et du mode defonctionnement décentralisé du Groupe, la politiquede rémunération est établie au niveau de chacune desmarques et Branches selon les principes d’équité interneet de compétitivité externe défi nis par PPR.Dans ce cadre, chacune des Branches analyserégulièrement le positionnement de ses rémunérationspar rapport au marché, à partir de données fourniespar des cabinets spécialisés. Ces analyses de marchépermettent alors de défi nir des politiques de rémunérationglobale, adaptées à chaque Branche et aux différentesfi lières de métier.La rémunération des dirigeantsLes rémunérations des principaux dirigeants du Groupesont suivies par la Direction des Ressources Humainesdu Groupe et ceci dans un souci de cohérence etd’équité interne.Par ailleurs, le Comité des rémunérations composéd’administrateurs du Groupe examine et propose auConseil d’administration les éléments et conditions derémunération des mandataires sociaux. Il est informé parla Direction générale des éléments de rémunération desmembres du Comité exécutif du groupe PPR ainsi quedes principaux critères de la politique de rémunérationdans le Groupe.Depuis trois années, une partie de la rémunérationvariable des Présidents des différentes Branches duGroupe est liée à l’atteinte d’objectifs précis en matièrede Responsabilité Sociale et Environnementale. Cesobjectifs sont défi nis chaque année.Le Conseil d’administration du groupe PPR, en décidantde se référer aux principes du Code AFEP-MEDEFcomme cadre de sa gouvernance d’entreprise, adhèreaux recommandations AFEP-MEDEF du 6  octobre2008 sur la rémunération des dirigeants sociaux dessociétés cotées. Il considère que ces recommandationss’inscrivent toutes dans la démarche de gouvernementd’entreprise déjà mise en œuvre par le Groupe et détailléedans le présent Document de référence.Les couvertures complémentaires santé,prévoyance et retraiteEn 2010, près de 100 % des collaborateurs bénéfi cientd’une protection sociale complémentaire en France àtravers les différents régimes en place dans le Groupe.Dans les autres pays, les collaborateurs disposent pourla plupart de couvertures complémentaires répondantaux obligations légales du pays. Enfi n, les collaborateursexpatriés bénéfi cient d’une couverture spécifi que miseen place par le Groupe.La Fnac poursuit le déploiement des actions decommunication et d’explication de ses régimescomplémentaires santé, prévoyance et retraite. Cesdifférentes actions visent à une meilleure compréhensiondes grands équilibres des régimes et des évolutionsrécentes (par exemple la mise en place de Santéclair,société spécialisée dans la gestion du risque santé)et à venir. Lors de la dernière étude d’opinion interne(novembre 2009), 82 % des salariés ont déclaré queles avantages sociaux (mutuelle et prévoyance, retraite,congés…) sont conformes à leurs attentes, soit 6 pointsde progression par rapport à la précédente étude. Endécembre 2010, la Fnac a reçu le trophée C&B 2010remis par ORAS (Observatoire des Rémunérations &Avantages Sociaux) dans la catégorie « Responsabilitédurable et Solidarité  » pour la pérennisation de sonrégime de soins de santé innovant et le développementd’une véritable « culture santé ».Les accords de participationou d’intéressementDans le cadre des dispositifs légaux existant en France,près de 100 % des collaborateurs français du siège dePPR, de Boucheron, de Fnac, de Redcats et de Pumabénéfi cient d’une redistribution des bénéfi ces de leursentreprises sous forme de participation et plus des troisquarts sous forme d’intéressement. Ces dispositifs sontrégis par des accords propres à chaque entité juridique.À titre d’illustration, Boucheron a renouvelé cette annéeson accord d’intéressement qui sera applicable pour lesexercices 2010, 2011 et 2012.La Fnac a négocié un nouvel accord de participationpour les années 2010-2012 qui améliore les modalités duprécédent. Par la mutualisation des résultats, il bénéfi cieà l’ensemble des salariés de la Fnac en France et assureainsi une solidarité entre les sociétés du groupe Fnac.Il renforce le caractère égalitaire de la répartition etfavorise les premiers niveaux de salaire. Afi n d’associerDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR75 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationses salariés à la création de valeur, ce nouvel accordaméliore la formule de calcul des 3 exercices précédents.L’épargne salarialeLa quasi-totalité des sociétés du Groupe en Francebénéfi cie de Plans d’Épargne Entreprise (PEE) destinésà recevoir la participation et, selon les Branches,l’intéressement, les versements volontaires des salariésou l’abondement des entreprises. Ces dispositifsbénéfi cient d’exonérations sociales et fi scales dans lecadre de la réglementation en vigueur.La communication individuelle des élémentsde rémunérationAu-delà de la fi xation des politiques de rémunération,le groupe PPR souhaite renforcer l’information et latransparence auprès de ses collaborateurs sur les règlesde détermination de la rémunération. Certaines Branchesont donc mis en place un Bilan Social Individuel (BSI).Pour la cinquième année consécutive, les salariés de laFnac ont bénéfi cié d’un Bilan Social Individuel. L’édition2010 a permis de faire un point d’information spécifi quesur la retraite pour les salariés de plus de 45 ans. Uneenquête de satisfaction réalisée à l’issue de la remisedes bilans individuels fait ressortir que 9  salariés sur10  disent conserver ce document et 7  sur 10  mieuxcomprendre leur rémunération. Par ailleurs, le siège dePPR a reconduit pour la troisième fois la communicationde son BSI.Enfin, Redcats, dans sa stratégie de minimiser saconsommation de papier et d’offrir à ses salariés desoutils en lien avec la dimension Internet du Groupe, aproposé à ses salariés en France (hors Relais Colis)de gérer en ligne leurs documents administratifs. Lessalariés pourront ainsi recevoir leur bulletin de paie enformat numérique à partir de janvier 2011. En outre, lessalariés bénéfi cieront d’un coffre-fort électronique pourconserver l’ensemble des correspondances avec lesprestataires sociaux du Groupe, tel que le courtier enprévoyance, l’organisme de gestion des plans épargneou toute autre communication institutionnelle.La carte collaborateursCette carte permet aux collaborateurs des Branchesdes activités Grand public (hors Puma) d’accéder àdes conditions d’achat privilégiées dans ces mêmesBranches situées en France et dans certains payseuropéens (Benelux, Espagne et Suisse).ÉCOUTER ET DIALOGUER AVEC SON ENVIRONNEMENT SOCIALNOMBRE D’ACCORDS COLLECTIFS SIGNÉS345287En favorisant la libre expression au sein du Groupe etle dialogue social avec les représentants du personnel,PPR affi rme clairement sa volonté de nouer des relationspérennes et constructives avec ses collaborateurs.L’Étude d’opinion interne et la qualité du dialoguesocial au sein des deux instances de représentation dupersonnel au niveau du Groupe (le Comité de GroupeFrance et le Comité d’entreprise européen) démontrentcette volonté.Chaque entreprise relaie cet engagement. Ainsi, en2010, 345 accords collectifs d’entreprise ont été conclusdans le Groupe, notamment en Europe de l’Ouest, enAsie et en France, contre 287 en 2009. Ces accordsont principalement porté sur les rémunérations et lesavantages sociaux (salaires, variables, intéressement,participation), la représentation du personnel, la duréeet l’organisation du temps de travail. En France, l’arrivéeà terme de nombreux mandats de représentationest à l’origine de la signature de nombreux accordspré-électoraux, indépendamment de toute une séried’accords signée sur le maintien dans l’emploi des Seniorsau sein des enseignes Fnac, Redcats et Gucci Group.En 2010, le nombre d’heures de grève s’élève à35 506 heures, soit 0,04 % des heures théoriques detravail (taux de couverture  : 100  %), principalementen France, contre 20 684 en 2009. Les grèves horsde France ont eu lieu principalement en Europe del’Ouest. Ces mobilisations ont notamment concerné desréorganisations, les salaires et avantages sociaux et desmouvements répondant à des mots d’ordre nationaux.76DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR20092010(Taux de couverture : 100 %)Quel temps fait-il chez vous ? le baromètresocial interneDepuis 2001, PPR mène tous les 2  ans son Étuded’opinion interne « Quel temps fait-il chez vous ? » àl’échelle internationale, afi n de mesurer la perceptionde ses collaborateurs sur des thèmes liés à leur viedans l’entreprise (relations dans le travail, formation etdéveloppement personnel, organisation et efficacitéopérationnelle, management…). Ce baromètre permetde défi nir et de mettre en œuvre des plans d’actions sur RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3la base des résultats obtenus et d’en mesurer l’effi cacitéau fi l du temps.Dans le cadre de cette enquête, PPR s’engage à assurerl’anonymat des réponses, la restitution des résultats àl’ensemble des équipes et la mise en place de plansd’actions au regard de ces derniers.Depuis près de 10  ans, le taux de participation dessalariés est en constante croissance, ce qui atteste del’adhésion à cette démarche. En 2009, pour la 5e éditionde l’étude, le périmètre couvrait 55 pays et représentait55 000 salariés ; 77 % d’entre eux ont souhaité participeret exprimer leur avis.Les résultats cette dernière édition ont été délivrés endébut d’année 2010 et ont fait l’objet d’une restitution àl’ensemble des collaborateurs. L’analyse de ces résultatsa ensuite vocation à nourrir la détermination de plansd’actions par Branche, entité et site.D’une manière globale, cette dernière édition a permis dedéterminer un certain nombre de leviers de l’engagementdes collaborateurs. Par ailleurs, elle a mis en évidencel’opinion positive des salariés concernant plusieurs itemscomme l’Évaluation individuelle ou l’Organisation dutravail. Enfi n, elle souligne des progrès notables depuis2007 notamment en matière de Communication, deResponsabilité Sociale et Environnementale et enfind’Image de l’entreprise.La prochaine édition de l’étude aura lieu en octobre 2011.Elle sera menée sur l’ensemble du périmètre du Groupeexclusivement en ligne sur Internet.Les instances de dialogue du GroupeLe Comité de groupe PPRCréé en 1993 et renouvelé en 2007, le Comité de groupePPR est une instance de représentation du personnel dedroit français. Réunis en séance plénière deux fois paran, ses 24 membres sont informés sur les orientationsstratégiques, les enjeux économiques et fi nanciers ainsique sur les actions de gestion des ressources humainesdu Groupe. Les dirigeants du Groupe et des Branches(Président-Directeur général, Directeur financier,Directeurs des Ressources Humaines, etc.) interviennentle cas échéant directement devant le Comité de Groupe.Chaque réunion plénière est précédée de 2 réunionspréparatoires entre membres, dont l’une se tient la veillemême de chaque réunion plénière.En 2010, le Comité de Groupe s’est réuni en séanceplénière le 11  mai et a vu sa réunion du 28  octobrereportée à la demande de la délégation du personnel au11 janvier 2011. Les principaux points portés à l’informationde ses membres ont notamment concerné les résultats2009, la situation économique et fi nancière du Groupeen 2009 et au premier semestre 2010, l’activité desBranches, les perspectives et la stratégie du Groupeainsi que les résultats de la 5e enquête d’opinion « Queltemps fait-il chez vous ? » menée en 2009 au sein duGroupe. Le Comité de Groupe doit être renouvelé auprintemps 2011.Le Comité d’entreprise européen de PPR (CEE)Créé par l’accord du 27 septembre 2000, le Comitéd’entreprise européen (CEE) PPR est un lieu d’information,de consultation, d’échanges de vues et de dialogue àl’échelle européenne. Véritable instance transnationale,le CEE intervient en complément des représentationsdu personnel nationales existantes, dans le cadre deprérogatives qui lui sont propres.Le Comité d’entreprise européen de PPR a fait l’objet d’unrenouvellement de ses membres en septembre 2009 eta vu son périmètre de représentation s’étendre en raisonde l’intégration de Puma au sein du Groupe.Réuni ordinairement deux fois par an en session plénièrede trois jours, le CEE est informé, et, le cas échéant,consulté sur des questions transnationales ayant unimpact sur les salariés du Groupe selon des modalitésprécisément définies par le nouvel accord régissantson fonctionnement, signé le 3 septembre 2008. Cenouvel accord avait été signé entre la Direction dugroupe PPR et les membres dudit comité et s’inscrivaitdans la continuité du précédent. Il a fait évoluer lefonctionnement du Comité européen en développantet précisant ses prérogatives et les différentes modalitésqui y sont attachées. Le CEE est également doté d’uncomité restreint de quatre membres élus par leurs pairsqui se réunit au moins cinq fois par an pour prépareret analyser les deux réunions plénières annuelles, maisaussi pour mener avec la Direction du Groupe un certainnombre de concertations.L’accord de fonctionnement du 3 septembre 2008 a faitl’objet d’un avenant signé le 25 juin 2009 ayant pour objetde subordonner le droit pour chaque pays de disposerd’au moins un poste de titulaire au Comité européenà un seuil d’effectifs minimum dans ce même pays de50 salariés.En 2010, le CEE s’est réuni en séance plénière les 22 juin et24 novembre. Les principaux points portés à l’informationde ses membres ont notamment concerné la situationéconomique et fi nancière du Groupe, les indicateurssociaux en 2009 et au premier semestre 2010, l’activitédes Branches, les perspectives et la stratégie du Groupeainsi que les résultats de la 5e enquête d’opinion « Queltemps fait-il chez vous ? » menée en 2009 au sein duGroupe.En 2010, les chartes en faveur de l’emploi des personneshandicapées et des Seniors négociées avec le Comitéeuropéen en 2008 ont continué à s’appliquer et unpoint à date complet du suivi de leur déclinaison a étéréalisé auprès de l’instance européenne au mois de Juin,comme prévu dans les engagements de 2008.De plus, au titre de l’année 2010, le projet de Charte«  cadre d’engagements communs sur la qualité devie professionnelle et la prévention du stress au travaildes salariés du Groupe en Europe » a également étéprésenté aux membres de l’Instance européenne pouravis sur le travail effectué avec le comité restreint aucours des 7  réunions tenues en 2009 et 2010 sur le sujet .DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR77 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 1 : Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLe texte de la charte a ainsi été défi nitivement adopté le27 juillet 2010 et la communication de ses termes au seindes Enseignes en Europe a fait l’objet d’une présentationdès le CEE du 24 novembre 2010. Il appartient à chaqueBranche de déployer les engagements fi gurant dans cetexte, c’est-à-dire de bâtir, ou de compléter, leurs plansd’action autour des trois principes d’actions partagés :identifier et évaluer les facteurs de stress au travail,propre à ses activités et à son organisation ; disposerde mesures préventives pour améliorer la qualité de vieprofessionnelle et réduire les facteurs de stress au travail ;informer et écouter les salariés. La charte, traduite en13 langues, est disponible sur le site Internet de PPR dansla rubrique « Talents ».La fin de l’année 2010 a enfin été marquée par laprocédure sociale menée au titre du projet de cessionpar PPR du groupe Conforama et de l’ensemble de sesfi liales au groupe Steinhoff International.Outre les réunions des Instances de l’EnseigneConforama, une 8e réunion du comité restreint du CEEa été organisée au mois de décembre 2010 au titre d’unpoint d’information sur le projet de cession. À noter quele fonctionnement interne du CEE ainsi que la Directiveeuropéenne 2009/38 ont également été inscrits à l’ordredu jour de ce comité restreint. Il a d’ailleurs été décidéde constituer un groupe de travail en vue de suivrel’application et l’impact de la cette directive, notammentau niveau de sa transposition en droit français.78DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 2 : Former chaque manager aux enjeux de la diversité3Enjeu 2 : Former chaque manageraux enjeux de la diversitéPPR s’engage depuis longtemps en faveur de la diversitéet à ce titre, a été l’un des premiers signataires de laCharte de la diversité en 2004.Au-delà de son engagement socialement responsable,le Groupe est convaincu qu’une entreprise qui intègredans ses équipes toutes les diversités de la sociétéenvironnante (en termes de sexe, d’âge, d’origine oude handicap notamment) dispose d’un vrai avantageéconomique et concurrentiel. Sans compter que ladiversité est un levier de cohésion sociale et de dialogueinterne.Les managers, en tant qu’acteurs dans le recrutementet l’évolution de carrière des membres de leurs équipes,sont des relais clés de la politique de promotion de ladiversité du Groupe. À ce titre, ils doivent être formésafi n d’ancrer cet engagement dans la réalité de leurspratiques managériales.Dans le cadre de l’engagement de former chaquemanager aux enjeux de la diversité, les marques etenseignes du Groupe se sont fi xé des objectifs en lamatière, synthétisés dans le tableau suivant.BranchesGucci GroupPumaFnacRedcatsObjectifsMaintenir un taux de 100 % des employés de Gucci Group formés à la diversité par e-learningPoursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formésd’ici 2012 (par e-learning)Poursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formésdans tous les pays où la Fnac est implantée en 2011Déployer dans toutes les marques en France le programme de formation à la diversité permettantd’atteindre 100 % des managers formés d’ici 2012UN ENGAGEMENT PRIS AU PLUS HAUTEn choisissant la formation des managers à la promotionde la diversité comme l’un de ses 7 enjeux RSE prioritaires,le groupe PPR a clairement affi rmé son ambition d’inscrirela diversité dans le quotidien de ses Branches.les activités du Groupe sont également organiséespour les enfants. Cette initiative a bien sûr vocation àêtre renouvelée chaque année et d’autres actions,actuellement à l’étude, seront déployées courant 2011.Cette ambition a été formalisée par la signature dela Charte de la diversité par François-Henri Pinault,Président-Directeur général de PPR, en mai  2005(déjà signée par PPR en 2004) et par celle de la Charted’engagement des entreprises au service de l’égalité deschances dans l’éducation en décembre 2006. Le Codede conduite des affaires de PPR, déployé depuis 2005et rediffusé auprès de l’ensemble des collaborateurs en2009, se fait également l’écho de cet engagement.Le siège de PPR a en outre signé fi n 2009 la Chartede la parentalité, affi rmant ainsi son souhait d’offrir àses salariés-parents un cadre de travail permettant unemeilleure conciliation vie professionnelle/parentalité. À cetitre, le siège a mis en place début 2010 « la journée despetits entrepreneurs ». Il s’agit d’une journée pendantlaquelle les collaborateurs peuvent faire découvrirl’entreprise à leurs enfants ; des animations en lien avecLa mobilisation du Groupe en matière d’intégrationprofessionnelle des personnes handicapées, quantà elle, ne faiblit pas  : une troisième conventionPPR/Agefi ph d’une durée de 15 mois (du 1er octobre2009 au 31  décembre 2010) a constitué jusque fin2010 le cadre commun en matière d’intégration despersonnes handicapées pour les Branches intégréesdans le périmètre de ce partenariat : Fnac, Redcats,PPR Siège et quatre marques de Gucci Group en France(Boucheron, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Gucci).Pour une partie des Branches, ce partenariat assortid’objectifs ambitieux a permis de lancer des négociationsen vue d’aboutir à un accord d’entreprise ; pour d’autres,il aura permis d’enclencher une dynamique pérenne ; le bilan est plus que probant et fait état d’une véritablevolonté de maintenir la mobilisation.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR79 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 2 : Former chaque manager aux enjeux de la diversitéEn 2008, deux chartes ont en outre été négociées avecles membres du Comité d’entreprise européen, en faveurde l’emploi des seniors pour l’une et des personneshandicapées pour l’autre. Ces chartes élargissent, àl’échelle européenne, l’engagement du Groupe en faveurde la diversité et font l’objet d’un suivi rigoureux, piloté parla Direction du Développement Social de PPR.UN PILOTAGE INTER-ENSEIGNESLe mode de gestion décentralisée est l’une descaractéristiques phares de PPR. Le Groupe a en effetpour rôle de fi xer et de communiquer un cadre communà l’ensemble de ses Branches, de favoriser le partage debonnes pratiques entre elles et de les accompagner dansla mise en œuvre opérationnelle de leurs plans d’actionsspécifi ques.Forte de ce principe, la Direction des RessourcesHumaines PPR, via le Comité Diversité, coordonnela politique du Groupe en faveur de la diversité ens’appuyant sur un réseau d’interlocuteurs au sein dechaque Branche. Ce mode de fonctionnement permetde répondre au mieux aux problématiques propres dechacune en termes de culture, d’histoire et de bassinsd’emploi. Il favorise également une réelle appropriation dusujet par chacune des entités qui composent le Groupe.Le Comité Diversité se compose d’un à deuxreprésentants de chaque Branche, de deux représentantsde la Direction RSE de PPR et est coordonné par laDirection des Ressources Humaines de PPR. La MissionHandicap s’y intègre naturellement. Ce comité se réunittous les trois mois depuis novembre 2004, pour rendrecompte et suivre les avancées des Branches sur les plansd’actions et les objectifs, partager les bonnes pratiqueset lancer de nouveaux projets.L’engagement de former l’ensemble des managersaux enjeux de la diversité est l’un des sujets suivis deprès par le Comité Diversité, qui offre aux Branchesl’opportunité de mutualiser leurs réfl exions et d’échangersur leurs actions respectives pour une mise en œuvreopérationnelle plus effi cace.UNE DÉMARCHE BASÉE SUR DES DIAGNOSTICS ET UN SUIVI DES RÉSULTATSDes diagnostics ciblés et assurés par des prestatairesexternes avaient été réalisés en 2008, avec pour fi nalitéd’identifi er les axes à travailler en priorité en France :un état des lieux en matière d’emploi des personneshandicapées début 2008 au sein de quatre marquesde Gucci Group en France (Yves Saint Laurent, GucciFrance, Balenciaga et Boucheron) et une étudequantitative Égalité professionnelle Femmes/Hommesdans neuf marques/structures du Groupe.Chaque année, les Branches effectuent en outreun autodiagnostic quantitatif et qualitatif sur leursengagements et actions en matière d’égalité deschances et de diversité, ce qui permet un suivi de leursavancées dans le temps et une orientation optimale desactions à lancer. Ce dispositif est complété par une veillesur les pratiques externes au Groupe.Le partenariat de PPR avec l’Agefi ph implique de soncôté un bilan complet à chaque date anniversaire de lasignature de la Convention. En juin 2009, le reportingeffectué à l’issue des 2 ans de la seconde ConventionPPR/Agefi ph affi chait des résultats très positifs, avecnotamment 126 embauches de travailleurs handicapés(sur 75  attendues). Le bilan de la 3e  conventionPPR/Agefiph au 31  décembre 2010 fait une foisencore état de résultats probants avec 77 embauches(sur 40  attendues) en 15  mois (CDI, contrats deprofessionnalisation, CDD ou missions d’intérim de 6 moiset plus) sur le périmètre de la Convention (Fnac, Redcats,PPR Siège et 4 marques de Gucci Group en France).89 actions d’insertion complémentaires (missions demoins de 6 mois, stages) ont également été recenséesentre le 1er octobre 2009 et le 31 décembre 2010.À elle seule, la Fnac a ainsi intégré 64  personneshandicapées sur la période de la 3e  convention,dont 23  grâce à son dispositif de contrats deprofessionnalisation dédié aux personnes en situationde handicap (bénéfi ciant d’un parcours de formationde 455 heures) au sein de la fi lière « Services Clients ».À noter que Redcats a d’ores et déjà dépassé le tauxlégal d’emploi (6 %) de travailleurs handicapés.Enfi n, depuis 2005, l’étude d’opinion interne mesureentre autres la perception des collaborateurs quant àl’équité de traitement quels que soient le sexe, la diversitédes origines, l’âge et l’état de santé ou handicap despersonnes. L’édition 2007 avait permis pour la premièrefois d’apprécier l’évolution de la perception descollaborateurs vis-à-vis de ces 4 questions. Les résultats2009 ont une nouvelle fois fait état d’une progressionsignificative de cette perception, en recensant desscores favorables s’échelonnant de 70 % à 78 %.80DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 2 : Former chaque manager aux enjeux de la diversité3DES ACTIONS DE SENSIBILISATION ET DE FORMATIONConvaincus du fait que la sensibilisation des collaborateursà la diversité est le préalable indispensable à toutepolitique volontariste sur le sujet, le groupe PPR et sesBranches développent de nombreuses et régulièresactions de sensibilisation (réunions dédiées, prise deparole dans les supports de communication interne,modules de sensibilisation/formation…).Dans le cadre de l’engagement de former l’ensembledes managers du Groupe aux enjeux de la diversité etdans le respect de la gestion décentralisée propre àPPR, chacune des Branches construit ses programmes,dispositifs et modules spécifiques, PPR en suivantl’avancée de façon régulière. Ainsi, dans la continuitéde son action initiée en 2009 pour former l’ensembledes managers France aux enjeux de la diversité, viades modules ciblés en fonction du public (RessourcesHumaines, Directeurs de magasin/de région, managersde proximité), la Fnac a atteint son objectif en 2010.Le déploiement de ces formations à l’international aégalement été amorcé en 2010 et doit se poursuivresur 2011. Le dispositif, commun à l’ensemble des paysdans lesquels la Fnac est présente, comprend unesensibilisation à l’infl uence des stéréotypes, un rappeldu cadre légal, un focus sur les différentes thématiquesde la diversité, un état des lieux de la diversité à laFnac, un partage de ses engagements, des mises ensituation de pratiques managériales, le détail du pland’actions national et des exemples d’actions à mener parchacun. Parallèlement, suite à la signature d’un accordd’entreprise en décembre 2009, la Fnac a développé uneformation spécifi que dédiée aux enjeux de l’intégrationdes Seniors. L’occasion, bien sûr, de rappeler les enjeuxglobaux du management de la diversité.Redcats a, de son côté, construit son programmede formation sur la base des attentes émises par lesmanagers en amont, à l’occasion de focus groups dédiés.Les jeux de rôles et les mises en situation y prédominent,afi n de préparer concrètement les managers à la gestionopérationnelle de la diversité au sein de leurs équipes.En fi n de session, un livret pratique recensant les grandsprincipes et pratiques managériales leur est en outreremis. 30 % des managers ont déjà été formés, l’objectifétant que l’ensemble des managers (environ 850) soitformé à l’horizon 2012.La même approche opérationnelle a été privilégiée parles marques de Gucci  Group en France, qui ont bâtiun module de formation commun, d’une durée d’unejournée, centrée sur l’axe du recrutement.De son côté, le Siège de PPR a mis en place une formationau management de la diversité. D’abord destinée auxmanagers responsables de la promotion de la diversité autravers de leurs pratiques managériales, cette formationa été étendue à l’ensemble des collaborateurs. En 2010,ce sont ainsi 82 % des collaborateurs qui ont été formés.Enfi n, une sensibilisation aux enjeux de la diversité et à lalutte contre les pratiques discriminatoires a été menéepar la Direction des Ressources Humaines de Puma, àl’occasion du store manager meeting, avec un accentmis sur le recrutement de travailleurs handicapés.Pour la cinquième année consécutive, la MissionHandicap PPR a lancé une campagne de sensibilisationinterne à l’échelle nationale à l’occasion de la semainenationale pour l’emploi des personnes handicapées.En 2010, la campagne consistait en un doubleaffichage-une affiche PPR et une affiche Branche(imprimées et envoyées sur sites par des Établissementset Services d’Aide par le Travail – ESAT) – déclinée surle thème « M arques de respect », accompagné d’untexte rappelant les objectifs portés par la MissionHandicap du Groupe et de ses Branches et enjoignant les collaborateurs à rester toujours engagés sur le sujet :« Ensemble, Continuons ! ». Un carnet de notes reprenantsur sa couverture les visuels des 5 affi ches accompagnésd’une courte présentation des réalisations et perspectivesdes M issions H andicap de chaque Branche a égalementété distribué à tous les collaborateurs en France.Plébiscitée pour son caractère à la fois fédérateur autourd’une valeur commune – le respect – et la valorisation del’identité de chaque Branche, l’opération a été relayéedans l’ensemble des Branches du Groupe en France. Denombreuses animations complémentaires ont ponctuécette semaine de mobilisation : participation à des forumsde recrutement spécialisés, ateliers Langue des Signesf rançaise, échanges avec des artistes en situation dehandicap et/ou des associations en lien avec le handicap,édition de brochures informatives, distribution detee-shirts, témoignages, saynètes théâtrales, massagespar des kinésithérapeutes malvoyants, démonstrationsde chiens guides d’aveugles, découverte d’ESAT, etc.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR81 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 2 : Former chaque manager aux enjeux de la diversitéL’ÉGALITÉ DES CHANCES DANS LES PROCESS RESSOURCES HUMAINES :DU RECRUTEMENT À LA GESTION DE CARRIÈREPromouvoir la diversité au sein des équipes impliqueau préalable de diversifi er ses sources de recrutement.C’est pourquoi, PPR et ses Branches diffusent leursoffres sur des sites d’emploi généralistes et spécialiséstels que Hanploi (1) et concluent des partenariats avec desstructures favorisant notamment l’insertion de personneshandicapées, telles que Cap Emploi (2).De nombreuses autres actions sont menées en la matièreau sein des Branches : participation à des forums (AFIJ,Alliance, Adapt…) ; collaboration avec des structuresdédiées (Ettique, Hors les Murs…) ; mise en place depromotions de contrats de professionnalisation pour destravailleurs handicapés…L’égalité de traitement au sein du Groupe est égalementfavorisée par les différents process d’évaluation de laperformance et d’évolution professionnelle mis enplace (entretien annuel d’évaluation de la performance,Comité emploi ou carrière avec prise de décisioncollégiale, Comité de validation dans le cadre de la revuedes rémunérations, procédure d’accès à la formationcommuniquée et informatisée…).Début 2010, PPR a en outre lancé une réfl exion stratégique«  Leadership et Mixité  », visant à promouvoir l’accèsdes femmes aux plus hauts niveaux du management.Parallèlement à l’analyse approfondie des indicateurschiffrés de la Mixité au sein des différentes Branches duGroupe, un questionnaire en ligne a été envoyé à 400hommes et femmes issus du top management de PPRafi n de connaître leur opinion sur la place des femmesdans le Groupe et le leadership mixte. En complément,une série d’interviews approfondis auprès d’une dizainede femmes cadres dirigeantes qui ont connu une carrièreexemplaire dans chacune des Branches a été menéepar un cabinet externe.Les résultats de cette enquête ont été largementcommuniqués au sein du Groupe et en ont découlétrois ateliers de travail multi-branches pour continuer àavancer dans la réfl exion et la traduire en plans d’actionsconcrets.Enfi n, à noter que PPR a reçu le P rix de l’A ction e ntrepriseet d iversités, remis en octobre  2010 à l’AssembléeN ationale sous le haut patronage de son Président,M. Bernard Accoyer. Ce prix récompense l’engagementde PPR en faveur de la diversité et plus particulièrementle lancement de son École de Vente destinée àl’accompagnement des jeunes en diffi culté ainsi que desseniors éloignés du marché de l’emploi.L’IMPLICATION DES PARTENAIRES SOCIAUXEn 2008, la Direction du groupe PPR et les membresde son Comité d’entreprise européen ont négocié deuxchartes visant à renforcer les engagements du Groupepour l’emploi des personnes handicapées et des seniorsau sein des entreprises et des enseignes de PPR enEurope. Ces deux textes ont vocation à orienter l’actiondes Branches sur ces thèmes et visent également àfaire évoluer les mentalités des collaborateurs. Chaqueentreprise du Groupe détermine ses propres actionsparmi les axes proposés par ces deux chartes, se fi xedes objectifs et se donne les moyens nécessaires à leurréalisation. Ces chartes ont fait l’objet d’une présentationdevant les instances représentatives du personnel dechaque structure. Ces documents sont téléchargeablessur le site ppr.com/rubrique « Talents  ».Un point d’avancement est réalisé une fois par an etpartagé avec les membres du Comité d’entrepriseeuropéen (CEE). Le 22 juin 2010, le CEE s’est ainsi vuprésenté ce point d’avancement par la Direction duDéveloppement Social de PPR  : rappel des axes detravail (parmi lesquels, aménagement des conditionsde travail et maintien dans l’emploi) et synthèse desremontées des Branches concernant le déploiement desChartes Handicap et Seniors. Ce benchmark est en outrepartagé avec les Directeurs du Développement Socialdes différentes Branches et diffusé au réseau MissionHandicap, dans une optique de partage des bonnespratiques.(1) Hanploi : site Internet dédié à la recherche d’emploi de personnes handicapées.(2) Cap Emploi : structures associatives, partenaires de l’Agefiph, qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du publichandicapé et les candidats dans leur parcours d’insertion.82DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3Enjeu 3 : Intégrer des critères RSEdans le choix des fournisseursÉconomie mondialisée, attentes croissantes desconsommateurs en matière de transparence sur lesproduits qu’ils achètent, volonté des entreprises derespecter des principes éthiques dans la conduitedes affaires sont autant de facteurs qui font de lamaîtrise de la relation fournisseurs un enjeu clé quivoit se multiplier les actions en la matière : audits deconformité des fournisseurs, déréférencement de ceuxdont la performance sociale et environnementale estinsuffi sante, voire en violation des principes élémentairesde respect des droits de l’h omme, mise en place departenariats locaux…Le groupe PPR souhaite entretenir avec ses prestataireset ses partenaires commerciaux des relations durables.Pour cela, le Groupe s’est doté d’un cadre qui défi nitles engagements mutuels entre PPR et ses partenaires.Sa démarche s’appuie sur la promotion du respect desdroits humains, sociaux et environnementaux et surl’intégration de partenaires issus de l’économie sociale.BranchesObjectifsGucci GroupCertifier SA 8000 tous les sites de production appartenant à Gucci Group d’ici 2015Étendre la certification SA 8000 à 100 % de la supply chain de la marque Gucci d’ici 2011PumaFnacRedcatsAtteindre 85 % de fournisseurs A et B+ en 2015 (programme S.A F.E. certifié par la Fair Labor Association)Réduire de 25 % chez les fournisseurs les émissions de CO2, les consommations énergétiques,les  consommations d’eau et les déchets d’ici 2015Faire adopter la Charte Fnac RSE par l’ensemble des fournisseurs dans tous les pays où la Fnac estimplantée en 2011Auditer 100 % des fournisseurs stratégiques tous les 18 moisLES PILIERS DE L’ENGAGEMENT DE PPR VIS-À-VIS DE SES PARTENAIRESCOMMERCIAUXLe groupe PPR donne sa préférence à des partenariatsde long terme, gages de continuité et de fiabilité.Ces relations partenariales durables reposent sur unensemble de règles strictes énoncées notamment dansle Code de conduite des affaires de PPR. Ce document se base sur les principales conventions de l’OrganisationInternationale du Travail (OIT) et les textes internationauxde référence en matière de droits de l’homme.Par ailleurs et dans le respect de la décentralisation propreau Groupe, chaque Branche inscrit sa démarche dansle cadre le mieux approprié à ses métiers et modes defonctionnement. Ainsi, Puma travaille avec la Fair L abourA ssociation (FLA) et a obtenu son accréditation en2007. De son côté, Redcats s’inspire directement de laméthodologie de l’Initiative Clause Sociale (ICS) ; à noterque Redcats a mis en place en 2008 une méthodologie spécifi que en matière de mesure du temps de travail.De son côté, Gucci Group développe une politique decertifi cation SA 8000 (Social Accountability 8000). Enfi n,la Fnac a mis en place en 2010 une approche qui luiest propre compte tenu de son rôle quasi exclusif dedistributeur de grandes marques.Quels que soient l’approche, le système et les outilsutilisés, ceux-ci concourent tous au même objectifd’accompagnement des fournisseurs du Groupedans l’acquisition de standards minimums et ledéveloppement de leur approche de ResponsabilitéSociale et Environnementale afi n d’assurer la mise enplace de relations durables.Enfi n, l’adhésion du groupe PPR au Global Compact(Pacte mondial) en 2008 a renforcé encore l’attachementdu Groupe à la défense et à la promotion des 10 grandsprincipes défendus par les Nations Unies en matièrede droits de l’h omme, de droit du travail, de respect del’environnement et de lutte contre la corruption. Dans lecadre de cet engagement, PPR a réalisé sa premièreCOP (Communication On Progress) en 2009, disponiblesur les sites Internet de PPR et du Global Compact :www.ppr.com – www.unglobalcompact.org (la 2e COPdu Groupe, réalisée en 2010, est également disponibleen ligne).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR83 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLe Code de conduite des aff aires de PPRConçu par PPR et partagé par les enseignes depuis2005, le Code de conduite des affaires du Groupe estbasé sur les textes internationaux de référence : la Déclaration universelle des d roits de l’h omme desNations Unies et la Convention européenne des d roitsde l’h omme ; les « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention desentreprises multinationales » ; la Convention des Nations Unies sur les d roits del’e nfant ; et les principales conventions de l’OrganisationInternationale du Travail, en particulier les conventions29, 105, 138  et 182  (travail des enfants et travailforcé), 155  (sécurité et santé des travailleurs),111  (discrimination), 100  (rémunérations), 87  et98  (liberté syndicale, droit d’organisation et denégociation collective).Durant l’année 2008, le Code a fait l’objet d’une miseà jour par les membres du Comité pour l’ Éthique et laResponsabilité Sociale et Environnementale (CERSE) et a été rediffusé en 2009 à l’ensemble des salariés duGroupe, dans les 14 langues les plus parlées du Groupe.Le Code de conduite des affaires est téléchargeable surle site de PPR  : http://www.ppr.com/fr/engagements.Les engagements pris par le Groupe dansle cadre des achats indirectsAu-delà des engagements concernant les achatsmarchands, PPR travaille depuis plusieurs années àintégrer des exigences RSE dans le cadre de ses achatsnon marchands (= a chats indirects). Cette démarche, quiest pilotée par la Direction des a chats indirects de PPR,s’est ainsi traduite par la nomination d’une personne encharge de la politique d’achats responsables indirects. Samission est de structurer les engagements de la Directionen matière d’achats responsables, de faire connaîtreses engagements auprès des fournisseurs indirects duGroupe et de mobiliser et sensibiliser les équipes internessur le sujet.C e t t e d é m a r c h e s ’ a p p u i e s u r d e u x a x e scomplémentaires : un engagement réciproque à respecter le Code deconduite des affaires du groupe PPR et sa déclinaisonà travers la Charte fournisseurs indirects PPR. LaCharte fournisseurs, en ligne avec les principeséthiques énoncés dans le Code de conduite desaffaires du Groupe, se base sur les principalesconventions de l’Organisation Internationale du Travailet sur le respect des lois et réglementations socialeset environnementales ; des engagements RSE spécifiques et adaptéspour chaque catégorie d’achat. La Direction a chatsindirects a en effet défi ni un plan d’actions, identifi antnotamment les critères RSE (produits, services,bonnes pratiques, reporting, etc.) les plus pertinentsà retenir par catégorie d’achat qu’elle gère en propre.Les acheteurs intègrent progressivement ces critèresdans leur activité en lien avec leurs prescripteursopérationnels et dans les relations et contratsfournisseurs. Par exemple, les acheteurs ont privilégiéle référencement de produits responsables sur leurcatégorie (véhicules de fonction avec un faible tauxd’émission de CO2, modèles de copieurs performantsécologiquement, papier bureautique recyclé et/oucertifi é). En outre, la Direction a chats indirects a adhéréen 2010 au programme Go Green du fournisseur DHLqui permet de compenser les émissions de CO2 desfl ux aériens internationaux export du Groupe à traversdes programmes de lutte contre le réchauffementclimatique et de développement de technologiesalternatives.Parallèlement, le Code de déontologie spécifi que à lapratique des négociations en ligne décrit les engagementsdes acheteurs et des fournisseurs, à chaque étape duprocessus de négociation, pour garantir un esprit deconfi ance réciproque.À noter enfi n que dans le cadre de cette démarche, unprogramme de sensibilisation sur les achats responsablesa été organisé en 2010 à destination des équipes achatsindirect s des Branches et de PPR en partenariat avecl’ORSE (Observatoire sur la Responsabilité Sociétale desEntreprises).L’analyse des fournisseurs indirects référencés par laDirection a chats indirects de PPR montre ainsi qu’en2010  : 100  % des fournisseurs de transport expresspossèdent une certification ISO  9001 et  67  % unecertifi cation ISO 14001 ; 71 % des fournisseurs de transportmaritime du Groupe possèdent les deux certifi cationsISO 9001 et 14001.DES APPROCHES ADAPTÉES AUX SPÉCIFICITÉS DU GROUPEDans le cadre de la politique de décentralisation duGroupe et pour permettre à chaque Branche de traitereffi cacement ses problématiques spécifi ques, chaqueBranche organise et structure la politique de conformitésociale de sa chaîne d’approvisionnement, dans lerespect impératif des principes éthiques du Code deconduite des affaires du Groupe.84DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3Dans ce contexte, quatre types de démarches émergent au sein du Groupe.LES DIFFÉRENTES DÉMARCHES DE CONFORMITÉ SOCIALE DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT DANS LE GROUPELes textes internationaux de référenceDéclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unieset Convention européenne des droits de l’homme ;« Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales » ;Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant ;Principales conventions de l’Organisation Internationale du Travailet les dix principes du Global Compact.Le Code de conduite des affaires de PPRDémarches SA 8000Évaluations internesÉvaluations externesCharte partagéeavec les fournisseursGucci GroupPUMARedcatsFnacLes enseignes de Gucci Group,au premier rang desquellesGucci et Bottega Veneta, se sontengagées dans une démarche decertification SA 8000. Les auditssont sous traités à un cabinetspécialisé d’envergure mondiale.(1) audite lesL’ équipe PUMA.Safefournisseurs selon les standardsdéveloppés en interne, en suivantles règles imposées par la FLA.Puma est certifié par la FLAdepuis 2007.L’ enseigne suit une méthodolo-gie proche de celle de l'ICS. Lesaudits sont sous-traités à descabinets spécialisés d'enverguremondiale.L'enseigne a mis en place depuis2010 une Charte RSE FnacFournisseurs qui met en avant ladémarche collaborative de la Fnacaux côtés de ses fournisseurs sur 4volets clés : environnement, social,sociétal, qualité.La SA 8000 chez Gucci GroupSoucieux du savoir-faire de ses fournisseurs, Gucci Groupveut soutenir et protéger sa fi lière dans le cadre de saresponsabilité sociale et s’est ainsi engagé dans unvéritable processus de certifi cation sociale.La certifi cation SA 8000 est un standard international deresponsabilité sociale, qui prend en compte l’entrepriseen interne ainsi que ses relations avec sa chaîned’approvisionnement. Basé principalement sur lesprincipes de l’Organisation Internationale du Travail, ceréférentiel exige le respect de neuf critères (travail desenfants, travail forcé, hygiène et sécurité, liberté syndicaleet droit à la négociation collective, discrimination,pratiques disciplinaires, temps de travail, rémunérationet systèmes de gestion) et l’amélioration continue desconditions de travail par la mise en place d’un systèmede management. Cette certifi cation est accréditée parl’ONG Social Accountability International dont la marqueGucci est membre du Comité consultatif depuis 2009.Dans la lignée des certifi cations SA 8000 obtenues parGucci depuis 2007 pour les activités de maroquinerieet les chaînes d’approvisionnement dans la joaillerie,l’année 2010 a permis de compléter le dispositif puisquece sont désormais toutes les activités de Gucci et lesprincipales activités de Bottega Veneta qui bénéfi cientde la certifi cation SA 8000. Par ailleurs, la plateformelogistique principale de Gucci Group, LGI (Luxury GoodsInternational) a également obtenu la certifi cation SA 8000en décembre 2009.Les évaluations internesAu sein du groupe PPR, Puma dispose d’une équipeinterne de 14 personnes à temps plein dédiée à la mise enconformité des fournisseurs avec les principes éthiquesdéfendus par la marque.Le concept S.A.F.E. de Puma veille à l’application desstandards sociaux et environnementaux de Puma au(1) Social Accountability and Fundamental Environmental StandardsDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR85 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurssein de l’entreprise et de ses fournisseurs. Ce concepta été mis en place dès l’année 1993 lorsque le Code deconduite de Puma a été publié pour la première fois etenvoyé aux fournisseurs de Puma en Asie. L’intégralitédu référentiel S.A.F.E. est disponible sur le site Internetde la marque.Depuis 2007, le programme S.A.F.E. de Puma bénéfi ciede la certifi cation complète de la FLA. En 2010, la marque,après un réaudit complet de ses process et résultats, aobtenu la re-accréditation complète de la FLA.La FLA est une association externe, dédiée au contrôleet à la mise en place des standards essentiels en matièrede travail chez les fournisseurs. En tant que membre de laFLA, Puma doit régulièrement envoyer à celle-ci des listesmises à jour de ses fournisseurs. J usqu’à 5 % des sitessont choisis par la FLA pour des audits indépendants,externes et non planifiés, réalisés par des auditeursaccrédités FLA. Conformément aux engagements dePuma vis-à-vis de la FLA, la liste de ses fournisseurs est,depuis 2005, à disposition du public.Au-delà des évaluations et des partenariats avec sesfournisseurs en matière de développement et deformation, Puma organise une conférence annuelle avecses parties prenantes, Talks at Banz, en coopérationavec le réseau allemand d’éthique des affaires (GermanNetwork of Business Ethics). Lors de ces rencontres,représentants de l’université, fournisseurs, employés,ONG et autres experts de la Responsabilité Socialeet Environnementale se réunissent avec les équipesde Puma concernées pour discuter des enjeuxRSE d’actualité ainsi que de la stratégie sociale etenvironnementale de la marque.Dans son souci constant de transparence, Puma publierégulièrement des rapports de développement durablequi illustrent, notamment, les progrès faits par rapportaux objectifs fi xés. Puma a rempli les exigences de la Global reporting initiative leur permettant ainsi d’atteindrele niveau « A+ » une nouvelle fois en 2009. Le dernierrapport, publié en 2009, contenait également un avisde vérification et de certification de l’organisme decertifi cation TÜV-Rheinland.Les évaluations externesRedcats suit depuis des années, et en concertation avec l’ICS (Initiative Clause Sociale), la méthodologiemise en place par ce regroupement de distributeursqui mutualisent leurs connaissances, méthodologies etretours d’expériences en matière de social compliance.Bien que n’étant pas membre de l’ICS, Redcats s’inscritdonc dans la même démarche d’engagement à inciterses fournisseurs au respect des d roits de l’h omme etde la réglementation sociale locale dans leurs unitésde production. Cet engagement repose, entre autres,sur une vérifi cation sur place de la réalité des conditionsde travail par une tierce partie, en l’occurrence, l’undes grands cabinets d’audits extérieurs indépendantsspécialisés et reconnus mondialement.Cette démarche s’appuie sur un ensemble dedocuments et de dispositifs qui structurent et encadrentla démarche : manuel d’audit, profi l type de l’usine auditée,questionnaire d’audit et méthodologie de notation, pland’actions correctives, mesure de notifi cation d’alerteen cas de grave non-conformité. Le questionnaired’audit prend en compte les principales conventionset recommandations de l’OIT et les réglementationslocales de chaque pays. Ce référentiel est structuréen huit sections  : travail d’enfants  – travail forcé  –discrimination – pratiques disciplinaires, harcèlement oumauvais traitements – liberté d’association – heures detravail – rémunérations et avantages sociaux et conditionsd’hygiène et de sécurité.Un système d’alerte garantit qu’en cas de non-conformitémajeure, le manager responsable des audits sociauxest prévenu au plus tard dans les 48 heures suivant ladécouverte de cette non-conformité. Les manquementscritiques qui justifi ent l’envoi d’une alerte sont notammentla présence physique d’enfants dans l’usine, le travailforcé avéré, le travail sans rémunération avérée, despreuves de mauvais traitements physiques ou depratiques disciplinaires excessives ou l’existence d’unenvironnement de travail présentant un risque immédiatpour la santé et/ou la sécurité des travailleurs.La Charte RSE à la FnacGrâce à la signature début d’année 2010 de sa CharteRSE Fnac fournisseurs, la Fnac invite l’ensemble de sesfournisseurs à s’engager et à agir à ses côtés pour mettreen œuvre une politique de développement durableinnovante et volontariste dans toutes ses dimensions :sociale, environnementale, qualité et sociétale.La Fnac, dont l’activité est quasi exclusivement uneactivité de distributeur de grandes marques sur sesdifférents marchés (micro, livres et papeterie, disqueset gaming, son, TV vidéo…), ne conduit pas le même typede démarche d’audit de ses fournisseurs. L’enseignesouhaite cependant s’engager et engager auprès d’elleses fournisseurs dans la mise en œuvre de plans d’actionsambitieux en matière de développement durable. Grâceà cette Charte d’engagement, la Fnac a ainsi mis en avantses priorités : la lutte contre le changement climatiqueet la diminution de 20 % de son empreinte énergétiqued’ici 5 ans ; la diversité et l’égalité des chances, en internecomme vis-à-vis de ses clients ; le positionnement del’enseigne comme acteur culturel engagé, notammenten faveur de la lutte contre la fracture numérique et pourla défense de la liberté d’expression ; enfi n, la défensed’un engagement qualité qui repose sur l’éthique, latransparence et l’indépendance. La charte a été envoyéeen 2010 à l’ensemble des fournisseurs de la Fnac.86DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3LA DÉCLINAISON DES POLITIQUES PAR DES PLANS D’ACTIONS D’ENVERGURECompte tenu de la différence entre les systèmesd’évaluation des fournisseurs parmi les enseignes oumarques de PPR, les résultats des audits ci-dessous sontprésentés d’abord pour Gucci Group et sa démarcheSA 8000, puis Puma qui mène ses propres audits grâceà son équipe S.A.F.E. , et enfi n pour Redcats qui a choisid’effectuer les évaluations de ses fournisseurs en sebasant sur les outils de l’ICS et en sous-traitant sesaudits. Les résultats sont également présentés par zonegéographique pour des raisons de transparence sur leszones présentant un risque majeur.Mise à part la démarche Gucci  Group, la répartitiondes audits refl ète les zones géographiques d’achats etd’approvisionnement des enseignes du Groupe et savolonté de réaliser des audits dans les pays où il existe unplus fort risque de non-conformités au Code de conduitedes affaires de PPR.Le Groupe s’appuie sur les compétences de ses bureauxd’achats qui maîtrisent les spécifi cités locales .Sur l’année 2010, PPR a réalisé 2  892  audits, toutesdémarches confondues (certification SA  8000,évaluations internes ou évaluations externes).Gucci GroupPumaRedcatsTOTALNOMBRE D’AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2010 ET EN 2009Périmètre pro forma 2009-2010Nombre d’auditsen 20102 1134263532 892 ✓20102 1134263532 89220092 6833413783 402Évolution2010/2009- 21,2 %24,9 %- 6,6 %- 15  %En 2010, o n constate une baisse de 15  % du nombred’audits diligentés par le Groupe . Cette baisse s’expliqueessentiellement par un nombre moins important d’audits ausein du Gucci Group dans le cadre de sa démarche SA 8000.En effet, le degré de maturité grandissant des fournisseurspar rapport à cette démarche permet à Gucci Group deconserver ses certifi cations tout en diminuant le nombredes audits. Cette baisse ne doit pas occulter les efforts dePuma qui a augmenté en 2010 de 25 % le nombre d’auditsmenés par son équipe PUMA.Safe .RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2 113SA 8000Autres démarches68015Europede l’Ouest23Europede l’Est9Amériquedu Nord20Amériquedu Sud32AfriqueAsieEn 2010, PPR a réalisé des audits dans 51 pays, soit 10 deplus qu’en 2009, ce qui traduit la volonté des enseignesde se focaliser sur les zones à risques dans un contextede développement des activités. Parmi les 2 892 auditsréalisés, 74 % l’ont été en Europe (principalement lesaudits de Gucci Group) et 24 % en Asie (12 % en Chine).✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.Gucci GroupLa démarche de certifi cation sociale de Gucci a étéinitiée en 2006 en invitant tous les fournisseurs à desséminaires d’information et de formation SA  8000.Gucci Group est certifi é SA 8000 pour les activités deDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR87 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursGucci (chaussure, soie, maroquinerie, prêt-à-porter etjoaillerie) et Bottega Veneta (maroquinerie, chaussure).plans d’actions correctives ont été mis en place de façonsatisfaisante.Le système d’évaluation de Puma a fait l’objet d’unerévision en 2010 portant sur trois points clés. l contientdésormais des questions qui imposent aux fournisseursde s’engager dans des démarches de progrès continu ; il intègre de plus le concept de questions critiques (demauvaises performances sur certaines questionsdégradent directement la note fi nale) ; enfi n, il comprend des questions environnementales.En 2010, Puma a changé son système de suivi de laperformance sociale des fournisseurs pour pouvoirintégrer les évolutions du système d’évaluation et suivreplus fi nement le parc de fournisseurs .Les procédures d’information et de réclamationEn 2005, Puma a publié son premier « guide de poche »S.A.F.E., à destination des salariés des usines travaillantpour la marque, d’abord en anglais et chinois et désormaiségalement en vietnamien, thaïlandais, bangladais,ourdou, malaisien (Bahasa Malaysia), indonésien (BahasaIndonesia), turc, espagnol et arabe.Ce document est une version abrégée du manuelS.A.F.E. contenant les informations essentielles sur lesstandards sociaux, environnementaux, d’hygiène et desécurité de Puma, ainsi que toutes les coordonnées pourque les salariés de l’usine puissent contacter directementl’équipe PUMA.Safe en cas de violation du Code deconduite de Puma. En complément, les auditeurs dePuma distribuent des exemplaires aux salariés choisispour des entretiens pendant les audits. Ainsi, le « guide depoche » sert aussi bien d’outil d’information que de moyende communication pour les salariés. Les coordonnéesde l’équipe PUMA.Safe sont également disponibles surdes affi ches du Code de conduite de Puma affi chéesdans les usines dans la langue du pays. Puma maintientainsi un canal de communication confi dentiel avec sesemployés indirects de par le monde depuis 2005.Outre ce lien direct , l’adhésion de Puma à la FLA donne ledroit à toute tierce partie, qui suspecterait une violation duCode de conduite de Puma , de déposer une réclamationoffi cielle par le biais de la FLA.L’évaluation des fournisseurs de Puma en 2010Puma distingue deux grands types de fournisseurs : lesfournisseurs directs et les fournisseurs indirects qui sontles sous-traitants des fournisseurs directs. La marquese focalise en priorité sur ses fournisseurs directs maiselle entend également suivre la performance sociale desfournisseurs de ses fournisseurs à travers la réalisationde ses audits.En 2010, Puma a mené 85  audits de plus qu’en 2009pour un total de 426  audits ✓, dont 359  chez desfournisseurs directs (appelés fournisseurs Tier1) et67 chez des fournisseurs indirects.Depuis 2006, des centaines de fournisseurs sont forméset sensibilisés aux problématiques de responsabilitésociale. Ce sont par exemple 227  employés de180 fournisseurs qui ont reçu ces formations en 2010,pour un total de 795 heures de formation dispensées.En matière de suivi des fournisseurs, un cabinet d’auditsextérieur indépendant mène régulièrement des auditssociaux auprès des fournisseurs et sous-traitants deGucci. La réalisation d’une cartographie des risquespermet de défi nir les audits prioritaires. De nombreuxparamètres sont pris en compte pour déterminer leniveau de risque, tels que la situation géographique, letype d’activités… En fonction du degré de risque (faible,moyen, élevé) du fournisseur, les audits sont menés àune fréquence adaptée . Chaque audit est suivi le caséchéant d’un programme d’actions correctives oud’amélioration.En 2010, 911  fournisseurs ont été audités lors de2 113  ✓audits, certains fournisseurs pouvant être auditésplusieurs fois. Ainsi 100 % des fournisseurs directs et80 % des fournisseurs indirects des activités couvertespar la certifi cation SA 8000 ont été audités depuis 2008.Cette année le système d’audit de Gucci Group a étéenrichi d’un volet environnemental, ainsi la grandemajorité des fournisseurs directs ont été auditéssur leurs performances sociales mais égalementenvironnementales, ce qui permettra à Gucci  Groupde limiter les impacts environnementaux de sa chaîned’approvisionnement.PumaLe système d’évaluation et de suivi internePuma a conduit plus de 3 000 audits depuis 2002 et adéveloppé une base de données interne pour assurerune parfaite transparence et responsabilité des contrôlesvis-à-vis de ses fournisseurs.Lors de chaque audit, les usines sont évaluées et notées(A, B+, B-, C, D) selon le système formalisé d’évaluationinterne de Puma, l’attribution de notes C ou D devantobligatoirement donner lieu à des plans d’amélioration .Les nouvelles usines doivent d’abord satisfaire auxexigences des audits avant d’être accréditées commeusines de Puma. Les nouvelles usines échouant à l’auditsont automatiquement disqualifi ées mais elles peuvent demander un nouvel essai après avoir mis en place lesaméliorations demandées.À l’issue des audits, des rapports de suivi sont rédigéspar les équipes internes de la marque ayant conduit lesaudits pour contrôler les progrès dans la mise en placedes plans d’actions correctives. Les usines informentsur les actions mises en place. Bien que les preuves parécrit soient acceptées dans un premier temps, elles neremplacent pas un audit de suivi pour vérifi er que les✓ Données vérifiées par les Commissaires aux comptes.88DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS EN 2010 PAR PUMA PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %1,9 % Europe de l'Ouest0,9 % Europe de l'Est0,7 % Amérique du Nord4,2 % Amérique du Sud3,8 % AfriqueAsie88,5 %Total : 426 (cid:22)audits sociauxParmi les 367 fournisseurs directs, 291 ont été audités en2010 au cours de 359 audits. À noter que 17 fournisseursdirects de Puma avaient obtenu une note A en 2009 etétaient donc exemptés d’audits en 2010. Finalement, cesont donc 84 % fournisseurs directs de Puma qui ont étéaudités en 2010 ou qui étaient exemptés d’audits.L’année 2010 a permis également à Puma de continuerà développer sa démarche à l’égard de ses fournisseursindirects qui sont cartographiés suivant leur rang : les fournisseurs «  Tier1  » qui sont les fournisseursdirects de la marque ; les fournisseurs « Tier2 » qui sont des sous-traitantsdes fournisseurs directs ; les fournisseurs «  Tier3  » qui fournissent auxfournisseurs Tier1 des composants tels que lesfermetures éclair, les lacets, les boutons…Les équipes de PUMA.Safe ont ainsi pu auditer61 fournisseurs indirects (au cours de 67 audits) en 2010.RÉPARTITION PAR RÉSULTAT DES AUDITS RÉALISÉS PAR PUMA EN 2010 EN %38 % B+A 9,2 %D 6,6 %C 16,4 %29,8 % B –Total : 426 audits sociauxAu-delà des audits sociaux : l’accompagnementdes fournisseursLe programme de développement et de formation dePuma repose sur la prise de conscience que l’évaluationva de pair avec la construction de compétences et desystèmes pérennes au sein des usines.Dans cette optique, Puma dispense un grand nombrede sessions de formation et de sensibilisation (capacitybuilding) à l’attention des cadres et chefs d’équipe desusines fournisseurs. Ces personnes clés sont sensibiliséesau Code de conduite de la marque et formées aumanagement des ressources humaines si nécessaire.Ce sont près d’une vingtaine de projets de formation quiont été développés ou suivis par Puma durant l’année2010, rassemblant parfois jusqu’à 100 participants ets’adressant à des fournisseurs de nombreux pays : Chinemajoritairement, mais aussi Vietnam, Indonésie, Malaisie,Cambodge, Bangladesh, Turquie, Égypte…Au-delà du capacity building, Puma s’attache égalementà présenter à un grand nombre de ses fournisseurs desoutils, des bonnes pratiques et des plans d’action quileur permettent de s’engager avec pragmatisme eteffi cacité dans le développement de leur propre politiquede développement durable. C’est ainsi qu’a été renforcéen 2010 le reporting environnemental de certainsfournisseurs stratégiques. En effet depuis 2010, l’outil✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR89 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursde reporting environnemental du Groupe est égalementutilisé par une partie des fournisseurs de Puma. L’outilpermet de professionnaliser la démarche et de disposerde ratios pertinents pour piloter l’impact environnementaldes fournisseurs : consommation d’énergie, de matièrepremière, d’eau ou production de déchets, ramenés àla pièce fabriquée, au nombre d’employés…Enfi n en partenariat avec le Global Action Network forTransparency in the Supply Chain (GANTSCh), Pumaa accompagné de nombreux fournisseurs dans lacompréhension des enjeux de développement durableet le développement de leur premier rapport dedéveloppement durable. Le projet GANTSCh permetainsi aux fournisseurs, en s’inscrivant dans le cadrede la GRI, de développer leurs compétences sur cesthématiques tout en apprenant à communiquer sur cessujets dans le cadre de référence le plus utilisé dans lemonde.Ainsi en 2010, ce sont 10  fournisseurs qui ont étéaccompagnés dans la rédaction de leur propre rapportde développement durable. De plus Puma s’est engagédans cette démarche innovante avec 18 fournisseurssupplémentaires, de sorte qu’en 2011, les deux tiers desproduits Puma seront fabriqués par des fournisseurspubliant leur propre rapport de développement durable.Ainsi Puma développe encore un peu plus son approchecollaborative et ses partenariats commerciaux durablesavec ses fournisseurs stratégiques et se donne les moyensd’atteindre ses ambitieux objectifs de développementdurable dans sa chaîne d’approvisionnement.RedcatsL’évaluation externeRÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS EN 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2 % Europe de l'Ouest5,4 % Europe de l'Est1,7 % Amérique du Nord0,6 % Amérique du Sud4,5 % AfriqueAsie85,8 %Total : 353 (cid:22)audits sociauxEn 2010, Redcats a réalisé 353 audits contre 378 en2009. Redcats a la volonté de se focaliser sur les zonesles plus à risques, ce qui explique que 86 % de ces auditsont eu lieu en Asie.Les résultats des audits sociauxLa méthodologie Redcats dérivée de l’ICS permetd’attribuer aux fournisseurs, à l’issue des audits, une notefi nale pouvant aller de A (excellent) à D (inacceptable).Les huit sections qui structurent le questionnaire d’auditcomportent une liste de questions qui sont notées puispondérées pour obtenir la note finale permettant àl’auditeur de classer le site audité en A, B, C ou D. Deplus pour 4 sections, il existe une question dite « zérotolérance » à laquelle une réponse positive conduit quoiqu’il arrive à la note D.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.90DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3RÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS EN 2010 EN %63,7 % BA 0,3 %D 28,9 %C 7,1 %Total : 353 audits sociauxSeul u n fournisseur a obtenu la note A, 64 % des auditsont évalué les sites audités comme acceptables (noteB), 7 % comme nécessitant des améliorations (note C)et 29 % comme inacceptables (note D).Suite à l’identifi cation des axes d’améliorations, des plansd’actions correctives immédiats ont été mis en œuvre.Dans le but de s’inscrire dans une démarched’amélioration continue, Redcats met l’accent sur le suividu respect des engagements du Groupe, notammentpour les fournisseurs ayant des améliorations à apporter(C et D). Ainsi, un nouvel audit est programmé et réalisésous 3 mois pour tout fournisseur ne répondant pasaux attentes et engagements de Redcats. Parmi les353 audits réalisés par Redcats en 2010, 11 % étaientdes réaudits.Les axes de progrèsEn 2010, les non-conformités constatées dans l’analysedes audits concernent essentiellement l’hygiène et lasécurité avec 59 % du total des non-conformités . Lenon-respect de la sécurité est identifié lorsque, parexemple, des issues de secours sont obstruées ou ennombre insuffi sant, lors d’absence ou d’insuffi sance deprotection des machines, ou lors de l’absence d’exerciced’évacuation en cas d’incendie. Le non-respect del’hygiène est avéré lorsque les toilettes, les places decantines ou les dortoirs sont en nombre insuffisantpar rapport aux effectifs. Suivent, le non-respect dessalaires et protection sociale avec 18 % (non respect dusalaire minimum, heures supplémentaires non payéesou inférieures au taux légal, absence de cotisationsd’assurance ou de retraite légalement requises…), et lenon respect des conditions de travail avec 18 % (pas dejour de repos hebdomadaire, heures supplémentairesexcessives…).Par ailleurs, en 2010, 3 fournisseurs ont été déréférencéspour cause de travail d’enfant. Une non-conformité estsignalée par les auditeurs dès lors qu’ils constatent,par exemple, un manque de documents prouvantl’âge des employés, l’absence de permis de travailgouvernemental ou parental, l’absence de certificatmédical, la non-restriction d’horaires pour les mineursou encore la non-restriction des travailleurs en dessousde l’âge légal.Au-delà des audits sociaux, Redcats a également travaillésur la problématique liée à la technique du Sandblasting .En effet, en écho à la prise de position des membres del’AISBL (European Association of Silica Producers) ainsiqu’à l’initiative de l’ICS, Redcats a alerté l’ensemble de sesfournisseurs concernés sur les problèmes de santé liés àl’inhalation des poussières de silice. Un courrier leur a ainsiété adressé, leur demandant de s’assurer que des règleset mesures de sécurité strictes destinées à préserver lasanté de leurs salariés soient mises en place au plus tardà fi n 2010. Parallèlement, à travers ce courrier, Redcatsa également demandé à ses fournisseurs concernés demettre en place les mesures de sécurité appropriéesrelatives à l’utilisation du permanganate de potassium.L’accompagnement des fournisseursRedcats Asia a mis en place une formation destinée àses nouveaux fournisseurs. Celle-ci a pour objectif de lesaccompagner dans leur démarche en leur présentantles attentes et exigences de Re dcats en matière deresponsabilité sociale. Ces sessions comprennent uneprésentation détaillée de la Charte Fournisseurs Redcats,des points clés concernant les exigences de Redcatsainsi qu’une présentation des méthodes d’audit etsystèmes de notation. Ces formations sont l’occasionpour les fournisseurs de poser toutes leurs questionset de travailler avec les équipes Redcats à l’améliorationcontinue des process. Proposées pour les fournisseursde Redcats Asia en Inde, au Banglasdesh, en Chine et enTurquie, ces formation ssont dispensées dans la languedu pays, par un cabinet externe spécialisé ou par leséquipes de Redcats.Par ailleurs, ces formations sont également suivies partout nouveau collaborateur des départements achats etqualité des bureaux de sourcing de Redcats Asia.À ce jour, près de 220 fournisseurs et 120 collaborateursde Redcats Asia ont été formés.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR91 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 3 : Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLE SOUTIEN À L’INSERTION PAR L’ÉCONOMIQUE ET AU SECTEUR PROTÉGÉL’insertion par l’économiqueEn 2010, les deux entreprises de travail temporaired’insertion  – Janus et Id’ées/Adecco Insertion  –référencées parmi les prestataires du Groupe depuis2007  – ont continué à travailler avec l’ensemble desBranches du Groupe en France. Ainsi, 160 personnesont été employées, essentiellement pour des missionsde manutention, des postes d’hôtes/hôtesses de caisseet de vendeurs/vendeuses, 7 268 jours d’intérim ont ainsiété confi ées à ces deux entreprises, soit l’équivalent deplus de 29 Équivalents Temps Plein (ETP).La collaboration avec le secteur protégéLe Groupe continue de développer ses partenariats avecle secteur protégé (ESAT – Établissements et Servicesd’Aide par le Travail –, anciennement appelés CAT) etles entreprises adaptées. Ces structures permettent àdes personnes plus ou moins lourdement handicapéesd’exercer une activité professionnelle dans des conditionsde travail aménagées.En 2010, le Groupe et ses Branches ont ainsi eu recoursà ces structures pour des travaux de blanchisserie, misesous pli, impression, conditionnement, routage, plateaux-repas, buffets, compositions fl orales, etc.Toute la logistique afférente à la campagne desensibilisation Mission Handicap PPR 2010 a par exempleété prise en charge par le secteur protégé (impressiondes affi ches, conditionnement et routage).92DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3Enjeu 4 : Mesurer et limiter les émissionsde CO2 liées aux transportsLa nécessité de réduire les émissions de gaz à effet deserre, au premier rang desquels le dioxyde de carbone(CO2), est devenu en quelques années un impératif quis’impose à tous, et particulièrement au domaine destransports, qui constitue le premier poste d’émissionsen France (34 % des émissions) et le deuxième au niveaumondial (23 % des émissions). Avec plus de 85 % desémissions générées par les transports en France et enEurope, la route est le principal mode incriminé. Il convientégalement de ne pas négliger le fort impact du fret aériendans les échanges internationaux (1).PPR a choisi comme un de ses 7 enjeux-clés en matièrede Responsabilité Sociale et Environnementale la mesureet la limitation des émissions de CO2 liées aux transports,bien que les activités essentiellement de distribution duGroupe ne soient pas comparables à celles de grandsgroupes industriels fortement émetteurs de gaz à effetde serre. Si les schémas logistiques doivent continuerà servir la disponibilité produit à un coût optimisé, leurélaboration doit nécessairement prendre en compte lesniveaux de pollution qu’ils génèrent.Les marques et enseignes du Groupe se sont dotés depuis 2009 d’objectifs de réduction des émissions de CO2 liéesaux transports, synthétisés dans le tableau suivant :BranchesObjectifsGucci GroupPumaFnacRéduire les émissions de CO2 liées aux transports de 20 % d’ici 2020 Réduire de 20 % les emballages de livraison par voie terrestre entre la plateforme logistique et les magasinsd’ici 2010Réduire de 25 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2015Réduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici fin 2012Réduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » d’ici fin 2012Redcats Réduire de 8 % les émissions de CO2 émises par Relais Colis, filiale de Redcats, (transports « B to C »France) d’ici fin 2011LES OUTILS POUR SUIVRE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALEDU GROUPEDes indicateurs performants et révélateursdes enjeux environnementaux du GroupeA f i n d e s u i v r e a v e c p r é c i s i o nl ’ e m p r e i n t eenvironnementale de ses activités, le groupe PPR mènechaque année depuis 2004 un reporting environnementalqui s’appuie sur une centaine d’indicateurs. Lesindicateurs du reporting sont tous représentatifs desenjeux environnementaux des marques et enseigneset s’articulent autour de huit thèmes : la consommationde matières premières, la production de déchets, laconsommation d’énergie, la consommation d’eau, lapolitique produits, le management de l’environnement etla gestion des risques environnementaux et le transport.Un 8e thème regroupe des données générales (superfi cie,chiffres d’affaires, etc.). Ces informations permettent decréer et de suivre des KPI (Key Performance Indicator)indispensables à PPR et à ses marques pour suivre leursperformances environnementales. Ces KPI peuvent êtrecalculés sur la base d’une quantité totale (Consommationde papier provenant de forêts gérées durablement/consommation totale de papier), du chiffre d’affaires(Production de déchets non dangereux/chiffre d’affaires)ou d’une surface (Consommation d’eau/surface totale).Les évolutions de la plateforme de reportingen 2010Dans le cadre de cet exercice annuel, PPR apportechaque année des améliorations à la plateforme dereporting afi n de disposer d’indicateurs adaptés aux(1) Source : CO2 et énergie France et Monde (Commissariat Général au développement durable), édition 2009.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR93 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsspécificités de chaque enseigne et de renforcer lesprocessus de fi abilisation des données. L’année 2010 aainsi permis d’affi ner la collecte de données de certainesbranches grâce à la mise en place d’un reporting plusfidèle à l’organisation géographique et fonctionnelledes sites. Les données sur le transport « B to C » ontégalement gagné en précision en distinguant les trajetseffectués par les fl ottes de véhicules des marques etenseignes de ceux réalisés par des sous-traitants. Cetteévolution permet donc de reporter les émissions de CO2du groupe PPR selon les 3 périmètres, ou « scopes »,défi nis par le Greenhouse Gas Protocol (voir détails dansle chapitre « Énergie et émissions de CO2 associées »).Le périmètre de reporting en 2010TAUX DE COUVERTURE DU REPORTING ENVIRONNEMENTAL DE PPR EN 2010Groupe PPRTous les sites du groupe PPR dans le monde.Périmètre de reporting 2010Tous les sites qui reçoivent les questionnairesdu reporting environnemental de PPR en 2010.Périmètre 2010 atteint(par indicateur)Indicateur par indicateur, tous les sites qui onteffectivement répondu au reporting environnementalPPR 2010. Il varie donc d’un indicateur à l’autre,en fonction des sites qui n’ont pas répondu àun indicateur donné.Le taux de couverture des sites inclus dansle reporting PPR 2010 représente :(cid:116) 94 % des effectifs du Groupe inscrits au31.12.2010(cid:116)(cid:1)86,7 % du chiffre d’affaires 2010du GroupeLe taux de couverture de chaque indicateurpar rapport au périmètre de Reporting2010 est exprimé en % du chiffre d’affairesou % surfacique et est disponible parindicateur sur : www.ppr.com RubriqueEngagements / Coin des experts / Reportingenvironnemental 2010.Afi n de piloter au plus près des réalités opérationnellessa performance environnementale, PPR souhaite queson reporting environnemental couvre l’intégralité de sesactivités à travers le monde et privilégie donc la collectede données réelles au niveau des sites (plusieurs milliersà travers le monde). Pour autant, le Groupe se laissela possibilité dans son protocole de reporting d’estimercertaines données . Pour cela, le groupe travaillechaque année à élargir le nombre de sites inclus dans le reporting environnemental. En 2010, cela s’est traduit parl’intégration de près de 300 nouveaux sites (magasins etsièges sociaux) appartenant principalement aux marquesGucci, Bottega Veneta, Balencia ga, Gucci  GroupWatches et Yves Saint Laurent. De nouveaux sites deRedcats en Asie ont également été intégrés au reporting.Grâce à c es efforts, le périmètre du reportingenvironnemental s’est une nouvelle fois élargi en 2010permettant ainsi de couvrir : 94 % du nombre de collaborateurs du groupe PPRinscrits au 31 décembre 2010, contre 87,5 % en 2009 ; 86,7 % du chiffre d’affaires 2010 du groupe PPR contre88,3 % en 2009.Afin de suivre de façon fiable les évolutions d’uneannée sur l’autre, plusieurs indicateurs du Groupe sontprésentés dans ce rapport à pro forma. Cette méthodepermet de s’affranchir des changements de périmètre,susceptibles de fausser les évolutions, en ne prenanten compte que les sites ayant renseigné des donnéesfi ables lors des deux dernières années (2009 et 2010).À noter que l’ensemble des activités de Conforama n’estpas consolidé dans le reporting environnemental 2010 dugroupe PPR en accord avec les règles de consolidationfi nancière.94DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AU TRANSPORTDes procédures et une méthodologiepour calculer les émissions de CO2Au sein du groupe PPR, chaque marque et enseignedispose de sa propre organisation logistique et parconséquent les flux de transport sont extrêmementvariés dans le Groupe. Les flux de transport pris encompte dans le reporting correspondent uniquementaux transports sous le contrôle des enseignes, c’est-à-dire payés par celles-ci : les livraisons fournisseurs quand elles sont payées ; les trajets des fl ottes captives entre les différents sites ; la livraison aux clients par les flottes propres desenseignes et par celles des sous-traitants.Sur la base de cette organisation, les données relevantdu transport collectées dans le cadre du reportingsont considérées selon deux catégories : le « B to B »et le «  B  to  C  ». Grâce à cette partition, le suivi desperformances environnementales du Groupe est facilité. Le «  B  to  B  ». Il couvre tous les fl ux de transportde marchandises payés par les marques, excepté ceux liés à la livraison des clients. Pour plus dereprésentativité des volumes transportés par lesenseignes, les fl ux routiers, ferroviaires , fl uviaux etaériens sont exprimés en  tonnes.kilomètres. Celacorrespond à la somme de la distance parcouruemultipliée par le tonnage transporté. Des facteursd’émission permettent ensuite de convertir ces unitésen tonnes de CO2. Pour le transport maritime, deuxméthodologies ont été utilisées  pour être au plusprès des réalités opérationnelles des marques : soitle volume transporté (normalisé grâce aux containers,exprimé en Équivalent Vingt Pieds, ou EVP) quidétermine les émissions de CO2 et dont l’indicateurcorrespond à la somme pour chaque transport desvolumes transportés multipliée par le temps de trajet etest exprimé en EVP.jour ; soit les distances parcourueset dont l’indicateur est exprimé en tonnes.kilomètres ; Le « B to C ». Il ne couvre que les fl ux de transportrelatifs à la livraison des clients. Ces flux sontexclusivement réalisés par la route. Les types devéhicules utilisés étant nombreux, un important travaila été mené en 2010 pour que les marques soient enmesure de calculer la consommation de carburant(en litres de diesel) des véhicules. À noter que depuis2010, PPR est en mesure de suivre séparément lesémissions de CO2 liées à la livraison des clients parles propres fl ottes des enseignes et par celles dessous-traitants.Pour le calcul des indicateurs transport et pour celuides facteurs d’émission associés, PPR s’appuie sur laméthode Bilan Carbone™ développée par l’ADEME  (1 ).En 2010, les facteurs d’émissions utilisés par PPR pourcalculer son empreinte carbone ont donc été misà jour en accord avec la parution en juillet 2010 de laversion 6.1 du Bilan Carbone™. Les transports effectuéspar les fournisseurs en direct et les trajets domicile-travail des employés ne sont pas comptabilisés en raisonde la diffi culté à collecter des données externes pourlesquelles le champ d’action de PPR est réduit. Le détailprécis des activités couvertes par le reporting transportest disponible en ligne sur le site Internet de PPR, rubrique« Engagements ».La répartition des émissions de CO2 au sein du GroupeÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS EN 2010 EN TONNES DE CO2Transport « B to B »Transport « B to C »Déplacements professionnels aériensTOTAL✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.2010219 353 ✓37 27712 473269  103En 2010, les émissions de CO2 du Groupe relatives aux transports s’élèvent au total à près de 27 0 000 tonnes de CO2.(1) ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR95 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsVOLUME D’ACTIVITÉS TRANSPORT  B TO B  EN 2010 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES 1Route (t.km)Maritime (evp.jour)Maritime (t.km)Aérien (t.km)Fluvial (t.km)Ferroviaire (t.km)TOTALTotal 2010140 074 704387 9591 886 002 984138 154 376248 050148 914 075Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )13 11738 79616 785147 91782 730219 353Au sein du Groupe, le moyen de transport le plus utilisépour l’approvisionnement des produits est le transportmaritime, faible émetteur de CO2. Le transport ferroviairea gagné en importance en 2010 avec une augmentationde près de 15 % chez Redcats par rapport à 2009, dueà l’utilisation privilégiée de ce mode de transport pourle post acheminement maritime des marchandises auxÉtats-Unis. La quantité de produits transportée par voieaérienne a également augmenté en 2010, faisant dutransport aérien le principal contributeur aux émissionsde CO2 (67 % des émissions B to B en 2010). Le recoursaccru au fret aérien s’explique d’une manière généralepar la reprise de l’activité économique en 2010 et plusparticulièrement par les exigences de réactivité et deréassortiment chez Puma liées à la Coupe du Mondede Football en Afrique du Sud. Enfi n, on constate unediminution du transport fluvial et routier en 2010 quis’explique par la non-consolidation de Conforama en2010 (qui représentait la majeure partie du transport fl uvialdu Groupe en 2009) et par une baisse du transport routierd’environ 20 % chez Puma. À noter cependant qu’enraison de l’évolution de certaines zones de sourcing chezRedcats (au profi t de l’Europe de l’Est et non plus de l’ Asie), la Branche a dû d avantage recourir au transportroutier en 2010.CONSOMMATION DE CARBURANTS EN TRANSPORT  B TO C  EN 2010 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES« B to C » en propre« B to C » sous-traitéTOTALConsommation de carburants 2010(en m3 de diesel)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )6 7407 26414 00417 94119 33637 277Concernant le transport « B to C », le Groupe a émis unpeu plus de 37 000 tonnes de CO2 en 2010. Les émissionsse répartissent de façon à peu près équivalente entrele transport réalisé par la fl otte de véhicules du Groupeet celui réalisé par des sous-traitants. À pro forma, onobserve une hausse de 21,5  % des émissions de CO2du « B to C » par PPR, s’expliquant par l’activité de RelaisColis (fi liale logistique de Redcats pour la livraison auxparticuliers en France ) qui a développé son activitéen opérant des prestations de transport auprès denouveaux clients extérieurs au Groupe.LIMITER ET AMÉLIORER L’IMPACT LIÉ AU TRANSPORT DE PRODUITSOptimiser les chargements et les fl uxlogistiquesEn agissant sur la diminution des distances pourl’acheminement et la livraison des marchandises, surl’amélioration du taux de remplissage des camions lorsdes trajets aller-retour et sur les performances des fl ottesde camions, les enseignes du Groupe peuvent infl uerde façon signifi cative sur la réduction de leur empreintecarbone. Ces actions qui ont des répercussions notablessur les consommations de carburant, permette nt deconcilier bénéfi ces environnementaux et économiques.(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux différents modes de transport sont disponibles sur le site Internet dePPR, rubrique « Engagements ».96DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3Ainsi, les enseignes cherchent à généraliser la pratiquedes livraisons multidrop (livraisons mutualisées pourlesquelles plusieurs clients ou groupes de clients sonttraités en une seule tournée) et à atteindre un niveaude chargement optimum pour les transports réalisésavec leurs fl ottes de véhicules. Dans le cadre de sonprogramme « EcoLog », Fnac France s’est dotée depuis2009 d’un reporting spécifi que lui permettant de mesurerprécisément le taux de chargement et de retour à videdes camions et camionnettes de livraison. L ’optimisationdu remplissage des camions mise en place par FnacEspagne a par exemple permis de réduire le nombre decamions nécessaires au transport des marchandises.Suite à la signature d’une Charte d’engagement avec leMinistère français des Transports en 2008, Relais Colis apour sa part mis en place un programme de formation deses chauffeurs à l’éco-conduite fondé sur l’utilisation d’unnouvel outil capable d’enregistrer certaines données cléslors des trajets en camion : kilomètres parcourus, vitesse,accélérations, freinages… L’analyse de ces informationspermet dès lors d’évaluer l’impact de la conduite sur laconsommation de carburant et les émissions de CO2des véhicules afi n de dégager des axes de progrès. En2010, cette formation a été suivie par 9 chefs d’agences,portant le total de collaborateurs sensibilisés depuis 2008à 58. La réduction de la consommation de carburantconstatée depuis 2008 est de 4  %, attribuable enpartie à cet effort de formation. Cette initiative sepoursuivra et permettra de remplir l’objectif de former250 collaborateurs en 2011.Pour sa part, Gucci dispose d’une organisation logistiquereposant sur deux plateformes de distribution, une au nord de l’Italie, située à Vicence, et une située à Florence.Ce découplage des centres de distribution a permis deréduire la distance annuelle de transport de plus de100 000 km. Depuis juillet 2010, tous les camions de lafl otte utilisée pour les transports entre Paris, Londreset Munich répondent également aux normes Euro V. Ànoter enfi n que Gucci privilégie lorsque la marque le peut,le combiné rail-air : l es colis expédiés depuis l’aéroportde Zurich-Kloten, en Suisse viennent par rail du principalcentre de logistique du Gucci Group (Cadempino) lui-même situé en Suisse.Travailler en partenariat avec les fournisseursdu GroupePPR s’efforce par ailleurs de privilégier des prestatairesde transport eux-mêmes engagés dans des démarchesde réduction de leurs impacts environnementaux.Le principal transporteur aérien sollicité par RedcatsUSA a ainsi doté depuis 2009 sa fl otte d’un nouveausystème de localisation (Automatic DependentSurveillance  –  Broadcast) permettant une réductionsensible des consommations de carburant, notammentlors des phases d’atterrissages. Ce système permetde réaliser une économie de près de 4  millions delitres de carburant par an, de diminuer de 34  % lesémissions d’oxyde nitreux, un puissant gaz à effet deserre, et de réduire de 30  % les nuisances sonores.Puma travaille de son côté en étroite collaboration avecson prestataire logistique dans le but d’optimiser et deréduire les émissions de gaz à effet de serre dues auxtransports. De nouvelles pistes sont explorées, telles quele combiné maritime-aérien lorsque les délais de livraisonle permettent.Développer le recours aux transportsalternatifsRedcats a lancé en 2010 une importante initiativevisant à développer le transport par voie d’eau pourles conteneurs de produits du grand import arrivanten Europe par les ports d’Anvers et de Zeebrugge enBelgique et dirigés vers le centre de stockage d’Anzin(Nord de la France). Plutôt que d’opérer un transfert parla route, Redcats procède à une expérimentation detransport par barge depuis octobre 2010. Le site d’Anzinest particulièrement propice à ce mode de transport :implanté au bord du Canal de l’Escaut, ce site traiteles produits volumineux de la marque La Redoute, quiconstituent une part non négligeable de la marque , ainsique les produits de la collection Maison de la marqueVertbaudet. Des aménagements spécifi ques ont étéapportés au site pour pouvoir accueillir des barges etsont en cours de fi nalisation.Cet essai s’est avéré satisfaisant et déjà plus de 40 %des conteneurs destinés à Anzin transitent par la voiefl uviale. Le gain environnemental procuré par le transportfl uvial est conséquent. En effet, à distance comparable,l’effi cacité énergétique de la voie d’eau est trois foissupérieure à celle de la route et ses émissions de gazà effet de serre sont deux à quatre fois inférieures(source  : Ademe) . De plus, ce mode de transportprocure une grande fi abilité et assure une haute sécurité,dans une zone géographique où les fl ux logistiques –spécifi quement sur les infrastructures routières – sontparticulièrement denses.Le projet doit connaître une nouvelle phase d’extension avec pour objectif que Redcats achemine 70  % desconteneurs à Anzin par cette voie en 2011, soit environ1 000 conteneurs. Cela correspond à 1 000 camions enmoins sur les routes. T rois initiatives de livraison par des véhicules électriquesen centre ville ont été conduites par les marques duGroupe en 2010. D’une part, la Fnac Suisse a poursuivison partenariat avec le transporteur «La Petite Reine» quiorganise des livraisons en vélos triporteurs à assistanceélectrique chez les clients de centre ville à Genèvepour les colis pesant moins de 40 kg, réduisant ainsi lapollution, les nuisances sonores et la congestion du trafi c.D’autre part, Gucci a conclu un partenariat avec TNT etIVECO pour développer la livraison électrique à Milan. Leprojet rentrera en phase opérationnelle en janvier 2011.Enfi n, un test a été mené en 2010 par la Fnac à Parisen collaboration avec un transporteur qui propose dessolutions de livraison B to B 100 % électriques.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR97 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 4 : Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsLIMITER ET AMÉLIORER L’IMPACT LIÉ AU TRANSPORT DES COLLABORATEURSAu-delà des actions visant à limiter l’impactenvironnemental lié au transport de produits, le groupePPR travaille également à limiter les émissions de CO2liées au transport professionnel. À noter par ailleursle développement en 2010 des initiatives favorisantdes transports domicile/travail bénéfiques pourl’environnement.Les déplacements professionnelsLes déplacements professionnels ont un impact sur lechangement climatique et parmi eux le transport aérienest généralement le plus contributeur parce que lesdistances parcourues sont en moyenne plus longueset parce que le facteur d’émission associé est élevé(légèrement inférieure à la voiture, 5 fois plus que le train).Depuis 2008, PPR calcule les émissions de CO2 liéesaux déplacements professionnels en avion de lamajorité de ses salariés dans le cadre de son reportingenvironnemental. Chaque année, le périmètre decouverture s’élargit et il couvre ainsi en 2010 lesdéplacements professionnels aériens des collaborateurslocalisés dans les 7 pays suivants (France, États-Unis,Allemagne, Italie, Suisse, Royaume-Uni et l’Espagne). Letableau suivant présente ainsi les émissions associéesaux voyages en avion effectués par les collaborateurslocalisés dans les pays concernés :ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS AÉRIENS EN 2010 1FranceÉtats-UnisAllemagneItalieSuisseRoyaume-UniEspagneTOTALTotal 2010(passager.km)31 098 37732 620 93011 044 64114 723 055208 4098 532 110829 64899 057 170Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2)3 9164 1081 3911 854261 07410412 473Les émissions correspondantes se montent à environ 12 500 tonnes de CO2.La politique « voitures de fonction » du GroupeLe groupe PPR a poursuivi en 2010 sa stratégie dediminution des émissions de CO2 des véhicules defonction. Pour rappel, ce poste avait été identifi é commeun important poste d’émissions dans le cadre du BilanCarbone™ réalisé au siège de PPR (Voir détails dans lechapitre « l’enseignement des Bilans Carbone™ » – enjeun° 5).La politique du Groupe en la matière s’est illustréepar l’intégration d’un catalogue restreint de véhiculessélectionnés en fonction de leurs performanceséconomiques et énergétiques, notamment laconsommation de carburant, les émissions de CO2 etles taxes associées. Un plafond limitatif d’émission deCO2, révisable annuellement, a ainsi été fi xé au niveaudu Groupe  ; en 2010, ce plafond était de 155  g deCO 2/km. L’application de ces mesures et lerenouvellement continu du parc ont permis de diminuersignifi cativement les rejets de CO2. Au 31 décembre 2010,un véhicule de fonction chez PPR en France émet enmoyenne 145 g de CO2/km (son émission moyenne étaitde 151 g/km au 31 décembre 2009) pour un total annuelde 769 tonnes de CO2. Déplacement domicile/travail : l’initiative deRedcatsEn mai 2010, Redcats a mis en place dans le Nord dela France un service de covoiturage ouvert à toutesses enseignes. Cette initiative a été menée par lescorrespondants en charge de la Responsabilité Socialeet Environnementale dans les enseignes, en partenariatavec l’association Covoit-Nord qui a adapté son siteweb de covoiturage pour répondre aux besoins del’entreprise. L’association implantée dans le Nord viseà rassembler et à convertir de plus en plus d’adeptesaux vertus du covoiturage, qu’elles soient économiques,environnementales ou sociales.En décembre 2010, 239 collaborateurs se sont inscrits àce service et 174 trajets sont proposés. 419 connexionsont par ailleurs été enregistrées. Par ailleurs, le PôleEnfants-Famille a profi té de la journée mondiale sansvoiture du 22 septembre 2010, pour lancer une initiativeafi n d’encourager le covoiturage sur le site de Tourcoing.Une dizaine de collaborateurs se sont inscrits pour enbénéfi cier régulièrement.(1) Source des données passager.km : agences de voyage de référence du groupe PPR. Le facteur de conversion utilisé pour le calcul des émissions entonnes CO2 est disponible sur le site Internet de PPR, rubrique « Engagements ».98DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3Enjeu 5 : Réduire l’impact environnementaldes magasins et des infrastructuresLe secteur du bâtiment représente environ 20 % desémissions de gaz à effet de serre en France et prèsde 10 % dans le monde en raison des caractéristiquesdéfavorables du parc de bâtiments construits  :performance énergétique faible, isolation thermiqueinsuffisante, chauffage et climatisation énergivores,usages électriques en forte croissance et consommationélevée d’eau. Le bâtiment est considéré à ce titre commele plus important gisement d’économies d’énergies enEurope. Au-delà de l’émission de gaz à effet de serre,l’exploitation même d’un certain nombre d’infrastructures,au premier rang desquelles les installations industrielles,fait peser sur leur lieu d’implantation des risquesenvironnementaux conséquents.Avec des milliers de magasins à travers le monde et prèsde 1,2 million de m2 de surfaces d’entreposage répartis àtravers le monde, le groupe PPR est fortement concernépar l’impact environnemental de ses bâtiments. Bienqu’essentiellement locataire des infrastructures qu’iloccupe, le Groupe a défi ni comme un des enjeux clés desa politique RSE la réduction de l’impact environnementalde ses magasins et infrastructures.Afi n de réduire effi cacement l’impact environnementalde leurs magasins et infrastructures, les marques etenseignes du Groupe se sont fixé depuis 2009 desobjectifs chiffrés en la matière, synthétisés dans letableau suivant.BranchesObjectifsGucci GroupPumaFnacRéduire les émissions de CO2 des magasins de 20 % d’ici 2020Certifier ISO 14001 les tanneries de Gucci Group d’ici 2011Réduire de 25 % d’ici 2015 les émissions de CO2, les consommations énergétiques, les consommationsd’eau, les déchets et les consommations de papier.Réduire de 20 % la consommation énergétique de la Fnac en 5 ansRéaliser un Bilan Carbone™ des principaux sites industriels, des sièges et de 6 magasins « pilotes » en FranceRedcatsBaisser de 10 % la consommation électrique globale de Redcats d’ici 2012L’INTENSIFICATION DE LA DÉMARCHE EN 2010Une approche Groupe sur l’éco-conceptionet l’éco-aménagement des bâtimentsLa multiplication des initiativesd’éco-constructions et d’éco-aménagementsDepuis 2008, le groupe PPR s’est engagé dans un travail defond portant sur l’intégration de critères environnementauxdans les programmes d’aménagement, d’exploitation etde maintenance des bâtiments, qui a donné lieu en 2009 àla réalisation et la diffusion d’un guide de bonnes pratiquesintitulé The Green Toolbox. Ce document se présentesous la forme d’un recueil de 16 bonnes pratiques visant àréduire l’impact environnemental des magasins. En 2010,la mise en œuvre de la Green Toolbox s’est poursuivie.À titre d’exemple, ces bonnes pratiques ont permis à laFnac de mettre en évidence des retours d’expériencetrès concrets, comme l’arrêt du fonctionnement desescalators et des Centres de Traitement d’Air à certainesheures, qui ont permis de réaliser des économiesd’énergie substantielles. Le déploiement à grande échelledu guide, aujourd’hui limité aux Directions Immobilier etMaintenance, est prévu en 2011 dans les magasins Puma.Dans la continuité des initiatives lancées en 2009, l’année2010 a été marquée par la poursuite des actions en lamatière permettant ainsi au Groupe de disposer denouveaux bâtiments à l’impact environnemental limité.Chez Puma, le nouveau siège allemand de la marque,situé à Herzogenaurach, a été équipé en 2009 depanneaux solaires, d’équipements sanitaires permettantd’économiser l’eau et de systèmes de régulation de lachaleur et de la climatisation. Des études ont égalementété menées pour intégrer le bâtiment sur son territoireet pour l’orienter de manière à minimiser les besoinsen lumière artifi cielle tout en assurant des conditionsde travail optimum pour les collaborateurs de Puma.Des aménagements complémentaires ont été apportésen 2010 à la structure avec l’installation de panneauxsolaires supplémentaires.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR99 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresAu sein du Gucci Group, l’obtention de la certifi cationLEED (Leadership in Energy and Environmental Design)est désormais recherchée pour les ouvertures denouveaux magasins. Stella McCartney a initié en 2010la certifi cation LEED pour son nouveau magasin pharede Milan. La marque Yves Saint Laurent recourt pour sapart à des installations économes en énergie dans son concept de magasin Opium. Les nouveaux magasinsYves Saint Laurent intègrent des technologi es innovantesen matière d’éclairage : éclairage LED et fl uorescent,horloge automatique d’éclairage en fonction des saisonsou détecteurs de présence dans les locaux annexes telsque les zones de stockages. De plus, la marque utiliseun béton à base de fi bres végétales reconnu pour sesqualités environnementales pour le sol et les comptoirsde ces magasins.Enfin, Somewhere a également poursuivi en 2010 ledéploiement de son concept de boutiques intégralementpensé dans une démarche responsable : concept épuré(limitation des faux plafonds ou peintures à même lemur quand le support le permet…), optimisation desconsommations énergétiques via des chauffagesréversibles à haute performance environnementale,recours à des consommables labellisés notammentau niveau du papier qui est 100 % recyclé et/ou PEFC(Programme for the Endorsement of Forest Certificationschemes) et recours aux éco-matériaux (peinturesécologiques ou labellisées, parquets issus de forêtsgérées durablement…) ou matières recyclées (PLV…).Huit boutiques françaises sont désormais en ligne avec ceconcept, soit 25 % du parc de boutiques, dont le magasinparisien de Somewhere inauguré en février 2010.Le recours à la certifi cation ISO 14001 élargiEn matière de protection de l’environnement, lacertifi cation ISO 14001 constitue un engagement formelde progrès continu. Elle permet également de prévenirla pollution (réduction des émissions atmosphériques deg az à effet de serre et de composés organiques volatils,gestion responsable des effl uents industriels).Au sein du Groupe, le nombre de sites pour lesquelsune démarche de certifi cation ISO 14001 est pertinentereste limité en raison des activités principalementde distribution des Branches. Pour autant, plusieursbranches du groupe PPR ont obtenu au cours de cesdernières années une certifi cation ISO 14001 : Depuis janvier 2009, Relais Colis, fi liale logistique deRedcats pour la livraison aux particuliers en France ,est certifi ée ISO 14001. Relais Colis est égalementcertifi ée ISO 9001 (qualité) depuis 2007 ; Depuis 2006, le centre de distribution de Gucci Groupen Suisse (LGL) l’est également. Ce site est égalementcertifi é ISO 9001 (qualité) et OHSAS 18001 (sécurité),au-delà de sa certifi cation SA 8000. Il a été le premiercentre de distribution dans le secteur du luxe à obtenirde telles certifi cations. Ces certifi cations soulignentl’engagement du Gucci  Group en faveur d’uneamélioration constante de la qualité et du respect deses parties prenantes et de l’environnement danslequel il opère.En 2009, Gucci  Group avait également réalisé unpré-audit environnemental dans le cadre du chantierde certifi cation ISO 14001 de plusieurs sites en Italie.En 2010, cette démarche a abouti à la certifi cation deplusieurs sites de production de la marque BottegaVeneta (Vicenza, Altavilla Vicentina et Vigonza), deGucci Logistica et Guccio Gucci . À noter enfi n queGucci Group, dans le cadre de ses objectifs RSE, s’estengagé à faire certifi er ISO 14001 l’ensemble de sestanneries avant fi n 2011. De la même manière, la Fnac travaille au niveau deses principaux centres logistiques. En France, cettevolonté d’agir s’est concrétisée depuis 2009 par lamise en place d’un système de management del’environnement s’appuyant sur les principes dela norme ISO  14001 pour les entrepôts de Massyet de Wissous. Ces 2 sites se sont inscrits depuisplusieurs années dans une démarche de progrès.Des indicateurs environnementaux assortis d’objectifsvolontaristes sont suivis chaque mois par toutes lesDirections de la Fnac Logistique. À noter enfi n quela Société Française du Livre (SFL), fi liale de la Fnac,est engagée depuis 2010 dans un programme decertifi cation ISO 14001 via un plan d’actions sur 3 ans.LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU GROUPELes consommations d’énergie et les émissionsde CO2 associéesLes indicateurs de cette thématique permettent à la foisd’évaluer les consommations énergétiques du Groupeet les émissions de gaz à effet de serre directes (duesà la combustion du gaz naturel et du fi oul domestique)et indirectes (dues à la production d’électricité et devapeur).100DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN 2010 1ÉlectricitéGaz NaturelFioul DomestiqueVapeurTOTAL ÉNERGIEConsommations énergétiques(en MWh)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )468 010123 6299 14710 753611 539153 01222 3492 3222 168179 851 ✓(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques sont disponibles sur le site Internetde PPR, rubrique « Engagements ».✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.En 2010, la consommation totale d’énergie du groupePPR s’est élevée à plus de 610 GWh. L’électricité est laprincipale source d’énergie du Groupe : elle représente76,5 % de la consommation énergétique. Compte tenude l’activité de distribution de PPR, cette énergie estprincipalement utilisée dans les magasins pour l’éclairagedes surfaces de vente et la mise en valeur des produits.Les répartitions des consommations d’énergie et desémissions de CO2 associées du groupe PPR en 2010sont respectivement détaillées ci-dessous :RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN 2010 EN %1,8 %Vapeur1,5 %Fioul domestique20,2 %Gaz naturel1,2 %Vapeur1,3 %Fioul domestique12,4 %Gaz naturel76,5 %ÉlectricitéTotal : 611 539 MWhRÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES À L’ÉNERGIE EN 2010 EN %85,1 %ÉlectricitéTotal : 179 851 TCO2Le total des émissions de CO2 du Groupe en 2010 dues à la consommation d’énergie est de 179 851 tonnes. La trèsgrande majorité de ces émissions provient de la production de l’électricité : ce sont donc des émissions indirectes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR101 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN MWHET DES ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN TONNES DE CO2ÉlectricitéGaz NaturelFioul DomestiqueVapeurTOTAL ÉNERGIEÉmissions directesÉmissions indirectesTOTAL ÉMISSIONS LIÉES À L’ÉNERGIEPérimètre pro forma 2009-20102010394 653110 0945 2719 721519 73921 240118 716139 9562009399 143104 3135 8598 506517 82120 754121 15 5141 909Évolution2010/2009- 1,1 %5,5 %- 10,0 %14,3 %0,4 %2,3  %- 2  %-1 ,4 %À pro forma, l’énergie consommée par le Groupe passede 518  GWh en 2009 à 520  GWh en 2010, soit unetrès faible hausse de 0,4 %. Ce résultat témoigne de lamaîtrise de la consommation énergétique par le Groupedans le contexte d’une reprise marquée de l’activité.La hausse des consommations de vapeur du Groupea un impact limité sur le total des consommationsénergétiques. En effet, cette énergie ne représentequ’une faible part de la consommation totale de PPR.Cette augmentation s’explique par une année complèted’activité du siège de Puma en Allemagne (consommantde la vapeur) alors que le bâtiment avait été livré enoctobre 2009. La baisse notable de la consommation defi oul est essentiellement imputable au centre logistiquede la Martinoire de Redcats. Le site bénéfi cie en effetd’un contrat EDF EJP (Effacement Jour de Pointe) et autilisé une plus grande quantité de fi oul en 2009 pourproduire de l’électricité étant donné que cette annéecomprenait davantage de jours de pointe que 2010 ; ils’agit donc d’une baisse conjoncturelle.ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2010 EN TONNES DE CO2En 2010, les émissions de CO2 du Groupe dues aux transports et à l’énergie s’élèvent au total à près de 450  000 tonnesde CO2.ÉMISSIONS DE CO2 SELON LES PÉRIMÈTRES DÉFINIS PAR LE GHG 1 PROTOCOL EN 2010 EN TONNES DE CO2Total Transport et déplacements professionnels aériensTotal Énergie-Dont Énergie directe-Dont Énergie indirecteTOTALScope 1Scope 2Scope 3TOTAL(1) GHG protocol : Greenhouse Gas Protocol.2010269  103179 85124 671155 180448  954201042 612155 180251 162448 954Le Scope 1  recouvre les émissions directes duesà l’utilisation de combustibles sur site et de la flotte« B to C » de véhicules détenue en propre par PPR .Le Scope 2 recouvre les émissions indirectes dues à laproduction d’électricité et de vapeur.(intégralité du « B to B » et 52  % du « B to C ») et auxdéplacements professionnels en avion de la majorité dessalariés. Les émissions liées à la production des matièrespremières et produits par les fournisseurs ne sont pasprises en compte ainsi que les autres déplacements dessalariés (voiture, train, etc.).Le Scope 3 recouvre les émissions dues au transportde marchandises effectué par des sous-traitants102DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3RÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 EN 2010 EN %2,8 %Déplacement professionnels aériens4,3 %Transport BtoC sous-traité5,5 %Combustible sur site4 %Transport BtoC en propreScope 355,9 %48,8 %Transport BtoBTotal : 448 954 TCO2Scope 19,5 %34,6 %Productiond'électricitéet de vapeurScope 234,6 %Les engagements et initiatives pour réduireles consommations d’énergiequi s’est engagé à réduire de 25 % la consommationd’énergie de ses magasins d’ici à 2015.Les économies d’énergie constituent l’un des axesmajeurs des différentes initiatives d’éco-constructiondes bâtiments. Bien que majoritairement locataires dessites qu’elles occupent, les enseignes de PPR mettentcependant en œuvre des mesures visant à réduire defaçon signifi cative leurs consommations d’énergies dansles infrastructures existantes.En 2009, la Fnac a pris un engagement formel : réduirede 20 % son empreinte énergétique d’ici 5 ans. En 2010,cet engagement s’est traduit par un investissementd’un million d’euros pour la rénovation des systèmes declimatisation et d’éclairage dans de nombreux magasinset par la diffusion à grande échelle de la Green Toolbox(boîte à outils opérationnelle développée par PPR et sesBranches). Ainsi, la Fnac a réussi la première étape de sonplan de réduction, en économisant plus de 10 ,7 millionsde kWh électriques , soit 6 % de sa consommation totaled’électricité .Cette démarche volontariste se décline localementavec des résultats très encourageants. Ainsi, les actionsmenées à la Fnac de Vélizy sur l’éclairage (remplacementde toutes les ampoules), la climatisation et l e chauffage(extinction systématique en fi n de journée) ont permis deréduire la consommation d’énergie de 26  %.Les consommations d’énergie sont égalementconsidérées comme un enjeu prioritaire par PumaLe développement progressif du recoursaux énergies renouvelablesLes énergies renouvelables représentent toujoursune part modeste dans le mix énergétique du groupePPR. Toutefois, une initiative d’utilisation des énergiesrenouvelables a été menée par la marque Puma. Celle-ci a en effet décidé de s’approvisionner exclusivementen électricité d’origine renouvelable pour son nouveausiège, un entrepôt et trois magasins en Allemagne.L’utilisation d’électricité produite à partir de sourcesd’énergies hydrauliques, éoliennes et solaires devraitpermettre de réaliser une économie de 4 200 tonnesde CO2 par an. À moyen terme, l’ensemble des magasinsPuma en Allemagne bénéficiera de ce programme.Par ailleurs, Puma développe activement l’utilisationdu photovoltaïque pour ses sièges sociaux et centresde recherche. Ainsi, le siège social de la marque enAllemagne ainsi qu’un nouveau centre de rechercheau Vietnam disposent de panneaux photovoltaïquesalimentant en partie leur consommation d’électricité.En Italie, Bottega Veneta a initié un audit énergétiqueréalisé par un prestataire externe. La marque s’estengagée à enclencher au premier trimestre 2011 unedémarche visant à rendre son siège social milanais neutreen carbone à court terme. Dans un premier temps, toutesles consommations et tous les impacts du bâtiment (eau,DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR103 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresénergie, papier, déchets, etc.) seront analysés en détail.Par la suite, des scénarii seront élaborés afi n d’atteindrela neutralité carbone. À noter que des panneaux solairesphotovoltaïques ont été installés sur le toit du bâtimenten décembre 2010.Enfi n, le siège social et les magasins de Stella McCartneyau Royaume-Uni s’approvisionnent auprès d’unopérateur d’énergie qui investit uniquement dans lesecteur des énergies renouvelables, notamment l’éolien.L’OPTIMISATION DES MATIÈRES PREMIÈRESLe papier, un enjeu majeur pour PPREn raison de l’important volume de catalogues etdocuments commerciaux diffusés chaque année, laconsommation de papier a été identifi ée comme un enjeuenvironnemental important du groupe PPR. Les BilansCarbone™ réalisés au cours de ces dernières annéesont confi rmé cette orientation.L’approvisionnement direct privilégiéAu sein du groupe PPR, trois types de consommationde papier sont différenciés : les achats directs auprès des producteurs de papierpour la réalisation de publications commerciales  :les catalogues, magazines et brochures. Ces achatsne concernent que les enseignes Redcats et Fnac etreprésentent la majorité des volumes. Redcats esten charge depuis plusieurs années de la gestion desachats directs de papier pour l’ensemble du groupePPR. Cette gestion centralisée permet d’optimiser lesquantités de papier acheté et les coûts associés etconstitue un levier d’action effi cace pour mettre enœuvre la politique de maîtrise des consommationsde papier dans les enseignes et marques du Groupe ; les achats indirects de papier commandés parles prestataires extérieurs au Groupe (imprimeurs,transformateurs, agences) pour l’impression desupports à usage de communication (affi ches, mailing,PLV ) . Ces achats concernent toutes les Branches ; le papier de bureau : ces achats concernent toutesles Branches.En 2010, PPR a consommé près de 157  000 tonnes depapier. La répartition de cette consommation entre lesdifférents types de papier acheté est détaillée ci-dessous.RÉPARTITION DES TYPES DE PAPIER CONSOMMÉ EN 2010 EN %76,7 %PapierAchats directs1,8 %Papier de bureau21,5 %PapierAchats indirectsTotal : 156 898 TUne stabilisation des consommations de papierCONSOMMATION DE PAPIER EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESPapier – Achats directsPapier – Achats indirectsPapier de BureauTOTAL PAPIERPérimètre pro forma 2009-2010Consommationen 2010120 40033 7572 741156 8982010120 40024 9912 333147 7242009111 91229 7572 316143 985Évolution2010/20097,6 %- 16  %0,7 %2,6 %104DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3Entre  2009 et  2010, la consommation de papier duGroupe augmente de 2,6  %, en raison notammentde la hausse des consommations de papier achetédirectement aux producteurs. La tendance est ainsi à lastabilisation des consommations après plusieurs annéessuccessives de baisses signifi catives des consommations.Les consommations de papier indirect présentent enrevanche une diminution signifi cative de 16 % entre 2009et  2010. Cette tendance s’observe depuis plusieursannées et s’explique notamment par la rationalisation desquantités imprimées et par le développement régulierdes outils électroniques. En  France, les enseignesLa  Redoute, Cyrillus, Somewhere, Vertbaudet etDaxon de Redcats se sont ainsi rassemblées autour dusoftproofing. À partir d’un outil collaboratif, mis à dispositionde tous les acteurs de la chaîne graphique, le softproofingpermet la dématérialisation des épreuves de contrôleavant impression des documents. Des écrans calibrésprennent le relais des épreuves papier pour la validationcouleur. Ce projet, qui s’autofi nance par les économiesqu’il génère, s’applique principalement aux catalogues.Les collaborateurs du Groupe sont en outre invités àutiliser le mode d’impression recto verso, à privilégierles supports informatiques aux supports écrits (mails,revues de presse, documents scannés…) ou à réutiliserles versos des feuilles imprimées. Les imprimantesindividuelles sont de plus en plus abandonnées pour êtreremplacées par des systèmes de gestion centralisée desimpressions permettant de réduire de façon signifi cativeles consommations de papier. À titre d’exemple, dans lecadre de sa nouvelle politique de rationalisation, la Fnaca réduit de moitié en   2010 le nombre des imprimantesdans les magasins. Le paramétrage automatique deces imprimantes en « recto verso » et « noir et blanc »,ainsi qu’une communication pédagogique aux salariésa complété cette action volontariste.Par ailleurs, des actions sont menées dans les marqueset enseignes pour réduire la consommation de papiersuivie par les départements services généraux. Ainsi, uneinitiative de réduction de la consommation de papiera été menée par Puma en Corée du Sud via la miseen place d’un système de documents électroniques.En France, Redcats a fait le choix en 2010 d’adopterle bulletin de paie numérique. Cette décision prendraeffet à partir de janvier  2011 pour les collaborateursqui le souhaiteront. Ces derniers pourront égalementbénéfi cier d’un nouveau service global en ligne, appelé« Digiposte ». Il s’agit à la fois d’une boîte aux lettressécurisée et interactive, d’un coffre-fort numérique etd’un espace de partage, proposés par La Poste.La poursuite des actions visant une meilleurequalité du papier consomméEn 2010, PPR a participé à l’étude PAP 50 organisée parun groupe d’ONG . Cette étude visait à évaluer la politiquepapier de 50 grands groupes français. Le groupe PPRa été classé 6e sur 50, se situant ainsi dans le pelotonde tête des entreprises ayant une politique responsablevis-à-vis du papier consommé selon les ONG à l’originede cette étude. Celles-ci ont souligné la bonne politiquedu Groupe en matière de suivi des consommations depapier, l’utilisation de papier 100 % recyclé au siège dePPR et la bonne gestion du tri sélectif.Le système centralisé de gestion des achats de papiermis en place dans le Groupe permet de sélectionnerde préférence des filières d’achat de papier issu deforêts certifi ées Forest Stewardship Council (FSC) ouProgramme for the Endorsement of Forest Certificationschemes (PEFC). Ces certifications constituent lagarantie que le bois utilisé pour fabriquer le papier estissu de forêts gérées durablement.ORIGINE DU PAPIER CONSOMMÉ EN 2010 PAR TYPE D’ACHAT EN %Achats directsAchats indirectsPapier de bureauTOTAL GROUPEPapier certifiéPapier recycléTotal Certifié + Recyclé65,1 %4 %37,5 %51,5 %3,3 %1,2 %5,7 %2,9 %68,4 %5,2 %43,2 %54,4 %Au total, sur l’ensemble des trois types de papierconsommés (achats directs, indirects ou bureau ) , 51,5 %du papier est issu de forêts certifi ées en 2010, et 2,9 %issus de fi bres de papier recyclé.pour ses sièges sociaux que pour ses magasins , expliqueégalement cette progression. Pour rappel, l’initiativede Gucci Group est menée en partenariat avec l’ONGRainforests Action Network (RAN).Concernant le papier de bureau, la part de papier recycléou certifi é connaît une très nette augmentation en 2010(plus de 3 fois plus de papier de bureau recyclé et certifi épar rapport à 2009). En effet, le groupe PPR s’est engagédepuis avril 2010 à ne référencer que 2 références depapier de bureau (pour les ramettes de reprographieA4) pour l’ensemble de ses sites français qui peuventexclusivement choisir entre du papier certifi é PEFC oudu papier 100 % recyclé sous label ange bleu. Par ailleurs,l’engagement du Gucci  Group de s’approvisionnerexclusivement en papier recyclé ou certifi é FSC, tantConcernant les achats directs de papier, qui représententla majorité des volumes (77  %), plus de 68  % sontconstituées de fibres reconnues pour leur qualitéenvironnementale. En 2010, 65  % du papier achetédirectement par le Groupe est ainsi issu de forêtscertifi ées et 3 % de fi bres recyclées.La totalité des approvisionnements directs en papierde PPR fait l’objet d’une traçabilité. En effet, tous lesfournisseurs de PPR exigent de leurs propres fournisseursune traçabilité des fi bres papier.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR105 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresAinsi,  parmi les achats non certifiés  : aucun bois neprovient de forêts protégées ou faisant partie deprogrammes de conservation pour lesquelles lesautorités locales auraient exclu tout abattage d’arbres.De même, 100  % des usines fournisseurs de papierde PPR sont certifi ées ISO 14001, 100 % ont obtenu lacertifi cation Chaîne de Contrôle (Chain of Custody) PEFCet/ou FSC et 56 % d’entre eux ont obtenu la certifi cationeuropéenne EMAS au 31 décembre 2010. Par ailleurs leGroupe encourage vivement ses imprimeurs européensà s’engager dans le processus de certifi cation Chaînede Contrôle. Actuellement 77 % des sites d’impressioncatalogues de Redcats sont certifi és PEFC et/ou FSC.Les emballages, gage de sûreté des produitsLes enseignes du Groupe consomment des volumessignifi catifs de cartons et de plastiques pour protégeret transporter les produits distribués dans les magasinsdes enseignes ou pour la vente par correspondance.Le reporting distingue les sacs en plastique et les sacs enpapier d’une part, et les autres emballages d’autre part.RÉPARTITION DES TYPES D’EMBALLAGES CONSOMMÉS EN 2010 EN %18 %Emballages en plastique12,5 %Sacs en papieret papiers cadeaux6,7 %Sacs en plastiqueTotal : 18 135 T62,8 %CartonsEn 2010, PPR a consommé environ 18  000  tonnesd’emballages, dont plus de 60 % étaient des cartons, 18 %des emballages plastiques, le reste étant majoritairementdes sacs (en papier ou en plastique ) .Pour la troisième année consécutive, les quantités desacs en papier sont supérieures à celles des sacs enplastique en raison de l’intégration dans le périmètrede consolidation de nouvelles entités majoritairementutilisatrices de sacs en papier (notamment les marquesdu Gucci  Group) et de la mise à disposition de sacsréutilisables dans certaines enseignes.CONSOMMATION D’EMBALLAGES EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESSacs en plastiqueSacs en papier et papiers cadeauxTotal Sacs et papier cadeauEmballages en plastiqueCartonsTotal Emballages hors sacsTOTAL EMBALLAGESConsommationen 2010Périmètre pro forma 2009-20101 2192 2603 4793 25911 39714 65618 13520101 1152 0053 1203 0789 90412 98216 10220091 2931 7543 0473 4628 45811 92014 967Évolution2010/2009- 13,7  %14,3 %2,4 %- 11,1 %17,1 %8,9 %7,6 %À périmètre pro forma, la consommation totaled’emballages augmente de 7,6 % au sein du Groupe.Cette augmentation concerne les cartons et les sacs etpochettes en papier. S’agissant des cartons, la hausses’explique par l’amélioration du reporting de Redcats USAqui a entraîné une comptabilisation de la consommationde cartons plus précise. Par ailleurs, l’activité de Gucci acru à un rythme soutenu en 2010, ce qui s’est répercutésur la consommation d’emballages de la marque ,notamment au niveau de sa consommation de cartons.La consommation de sacs en plastique a sensiblementdiminué en 2010 (- 13,7 %), confi rmant ainsi la tendanceobservée en 2009. Cette baisse concerne toutes les106DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3marques et enseignes du Groupe. Toutefois, les progrèsles plus signifi catifs ont été réalisés par la Fnac France,dont la consommation a diminué de 18,5 %. En effet, leremplacement des sacs en plastique par un nouveau sacréutilisable de grand format a été très bien accueilli par lesconsommateurs, qui se sont montrés demandeurs de cenouvel emballage. Cette évolution complète les actionsengagées par la Fnac pour l’utilisation d’emballages plusrespectueux de l’environnement. Au total, la Fnac a réduitsa consommation d’emballages de 3,3 %. À noter enfi nque dans le cadre de sa politique de sacs de caisse, laFnac a choisi depuis 2009 de ne distribuer que des sacsen plastique recyclé (en plus de son sac réutilisable).Même si la consommation d’emballages est enaugmentation en 2010, puisque directement corréléeà l’activité, les enseignes du Groupe ont poursuivi lesefforts entrepris depuis plusieurs années en vue de limiterl’impact environnemental des emballages utilisés.L’utilisation de caisses ou de palettes réutilisables etla récupération des cartons et des fi lms de protectionse généralisent ainsi dans le Groupe. Des actions plusspécifi ques ont par ailleurs été mises en œuvre danscertaines enseignes. En France, la Fnac procède autransport de produits entre les sites parisiens et l’entrepôtlogistique dans des bacs réutilisables plutôt que dans descartons. Ainsi, plus de 10 000 cartons sont économisésannuellement. Redcats France a mis en place un systèmede palettes « box » afi n de réduire les emballages à lasource. Les palettes « box » réutilisables viennent enremplacement des consommables « jetables » (palettesen bois, cartons, fi lms plastiques) utilisés pour le transportdes colis retours. La mise en œuvre de ce projet s’estdéroulée entre juin et octobre 2010. Les gains annuelsen consommables induits par ce projet sont estimés àplus de 220 000 euros. Enfi n, la plateforme logistiquemondiale de Gucci Group en Suisse utilise désormaisdepuis 2010 des emballages en plastique biodégradablepour le reconditionnement des marchandises.Les emballages destinés aux consommateurs sontune autre source d’actions. Chaque enseigne enfonction de son positionnement et des produits qu’ellecommercialise, a adopté des solutions spécifiques.E lles utilisent le levier d’action dont elles disposent pourcontribuer à la réduction de l’impact environnemental liéaux sacs de caisse ou d’expédition. Plusieurs initiativesL’eau, un faible enjeu pour PPRont été déployées. Ainsi, aux États-Unis, Redcats arepensé le design d’un emballage utilisé par les marquesdu pôle OneStopPlus pour l’envoi aux clients en utilisantdu plastique biodégradable. Cette nouvelle matièrepermet d’assurer la décomposition en 24  mois de 500 tonnes de plastique utilisées annuellement par cesmarques , et ce nouvel emballage permet en outre demieux les valoriser visuellement . De plus, Redcats USAsélectionne pour la livraison aux consommateurs desemballages réutilisables pour le retour des marchandisesCes emballages ont été optimisés à la fi n de l’année2010 par la suppression d’une bande de scellagesupplémentaire, économisant ainsi 5 % du volume dematière nécessaire à leur fabrication.Le Clever Little Bag de Puma est une autre avancéemajeure dans le domaine de la réduction des emballages.Cet emballage innovant de transport et de protectionest composé d’une simple armature en carton et d’unsac amovible en textile non tissé. Il a été conçu encollaboration avec le designer suisse Yves Béhar et afait l’objet d’une présentation offi cielle au Design Museumde Londres en avril 2010. De par son concept, il constitueune réponse innovante à la problématique spécifi quedu suremballage de l’industrie de la chaussure (boîterectangulaire et sac de transport). Il permet de protégerles produits de la sortie d’usine jusqu’au transport fi nal parle consommateur et évite ainsi la génération d’emballagesintermédiaires. La distribution du Clever  Little Bag adébuté en novembre 2010 en Europe et en Amériquedu Nord et se poursuivra en 2011. Le Clever Little Bagpermet de réduire de 65 % la quantité de carton utilisépour l’emballage des chaussures, ce qui représenteune baisse de 60 % des consommations d’énergie etd’eau correspondantes. L’émission de 10 000 tonnesde CO2 sera ainsi évitée ; la consommation d’un millionde litres d’essence et d’un million de litres d’eau seraégalement économisée annuellement. Par ailleurs, la fi nde l’utilisation des sacs en polyéthylène par Puma pourl’emballage des vêtements et leur remplacement pardes sacs biodégradables permettra de réduire encoreplus les émissions.Rappelons enfin que Stella McCartney propose dessacs en plastique biodégradable dans ses magasins auRoyaume-Uni et que depuis 2010, tous les sacs de caisseen papier distribués par Gucci sont certifi és FSC.CONSOMMATION D’EAU EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN M3Eau industrielleEau sanitaireTOTAL EAURatio surfacique – Eau sanitaire (m³/m²)Périmètre pro forma 2009-2010Consommationen 2010139 556850 104989 6600,312010135 662536 837672 4990,262009128 970565 822694 7920,28Évolution2010/20095,2 %- 5,1 %- 3,2 %- 9  %En 2010, la consommation d’eau du groupe PPR s’estélevée à 989 660 m3. Afi n de mieux suivre cet enjeu,la consommation d’eau à usage industriel est suivieséparément des consommations à usages sanitairesDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR107 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresdepuis 2008. Compte tenu des activités du Groupe,la consommation d’eau à usage industriel, d’environ140  000  m3, concerne uniquement les tanneries deGucci  Group en Italie. À périmètre pro forma, cetteconsommation a augmenté de 5,2  % entre 2009 et 2010,dans un contexte de hausse signifi cative de l’activité deces sites.Les autres marques et enseignes du Groupe utilisentl’eau à des fi ns sanitaires dans leurs magasins, surfaceslogistiques et sièges sociaux. En conséquence, l’impactenvironnemental de cette consommation d’eau estpeu signifi catif au regard des autres consommations etimpacts du groupe PPR. En 2010, la consommation d’eausanitaire de PPR s’est élevée à 850 104 m3. À périmètrepro forma, la consommation d’eau sanitaire ramenée àla surface dans le Groupe diminue de 9  %. L es enseignes du Groupe poursuivent leurs actions delutte contre le gaspillage. Ainsi, des sites installent desdispositifs de détection des fuites ou de limitation desquantités d’eau nécessaire à l’arrosage des espacesverts. Le remplacement des équipements sanitaires pardes installations plus économes en eau est égalementen voie de généralisation. Au nouveau siège de Puma enAllemagne, la consommation d’eau est suivie et affi chéepubliquement. Ce bâtiment dispose d’un système derécupération des eaux de pluies, d’une capacité de226 m3, permettant d’alimenter les installations sanitaires.Le chauffage de l’eau se fait au plus près des points deconsommation afi n d’éviter les déperditions dans lescanalisations.LA GESTION DES DÉCHETSLa nature des déchets produits par PPR estessentiellement liée à son activité de distribution  :reconditionnement des produits ou utilisation de palettespour le transport sont autant d’activités qui génèrentmajoritairement des déchets non dangereux (1). En effet,PPR produit essentiellement des déchets d’emballageset de faibles quantités de déchets dangereux (2).PRODUCTION TOTALE DE DÉCHETS EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESDéchets non dangereuxDéchets dangereuxTOTAL DÉCHETSPérimètre pro forma 2009-2010Consommationen 201040 8882 98943 877201032 6422 79335 435200932 2432 33834 581Évolution2010/20091,2 %19,5 %2,5 %En 2010, la production totale de déchets du groupePPR s’élève à près de 44 000 tonnes, dont 93 % sontdes déchets non dangereux. À noter que les déchetsdangereux comprennent les Déchets d’ÉquipementsÉlectriques et Électroniques (DEEE).La production totale de déchets non dangereux présenteune augmentation de 1,2   % à l’échelle du Groupe.La seule augmentation signifi cative concerne les déchetstraités par valorisation énergétique s’expliquant parune meilleure connaissance de la fi lière de traitementdes déchets de certains entrepôts de Redcats USAqui reportaient auparavant dans la catégorie «  miseen décharge ». La production de déchets dangereuxconnaît pour sa part une augmentation significatived’environ 20 %, en raison de l’évacuation d’anciennesterres polluées, à la suite de travaux de terrassement pour un entrepôt du pôle Enfants-Famille de Redcatsvers une fi lière de dépollution matière. La collecte desDEEE se maintient à un niveau satisfaisant avec près de1 400 tonnes collectées en 2010, dont environ 800 parla Fnac France.(1) Déchets non dangereux : anciennement dits déchets industriels banals (DIB). Ce sont majoritairement des cartons, du papier, des ferrailles,du plastique, du verre et du plâtre.(2) Déchets dangereux : ils incluent les néons, les piles, les déchets d’équipements électriques et électroniques, les huiles usagées, les déchetsde laboratoires photo, les peintures, les aérosols, les pneus, les emballages souillés et les cartouches d’encre.108DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3Les déchets non dangereux, majoritaires dans le GroupePRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA2009 2010 EN TONNESConsommationen 2010Périmètre pro forma 2009-2010Papier et carton – RecycléPalettes – RecycléPlastique – RecycléAutres – RecycléValorisation énergétiqueNon valoriséTOTAL DÉCHETS NON DANGEREUX200920 1382 5681383 0881446 16732 243Évolution2010/2009- 4,3 %3  %- 45,4  %- 6,3 %629 ,9  %8,9 %1,2 %22 3842 734993 4341 15511 08240 888201019 2642 646762 8931 0486 71532 64254,8 %Recyclé -Papier et cartonRÉPARTITION DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2010 ET FILIÈRES DE TRAITEMENT ASSOCIÉES EN %27,1 %Non valorisé6,7 %Recyclé - Palettes0,2 %Recyclé - Plastique2,8 %Valorisation énergétique8,4 %Recyclé - AutresTotal : 40 888 TParmi les 40 888 tonnes de déchets non dangereuxgénérés par le Groupe en 2010, 70 % sont recyclés. Aucours de l’année 2010, les enseignes du groupe PPR ontpoursuivi les efforts entrepris depuis plusieurs années envue d’optimiser la gestion de leurs déchets. Cela s’estnotamment traduit par une optimisation de la collecteet du tri.Cela se traduit notamment par la mise à disposition debacs de récupération spécifi ques pour chaque type dedéchets, par le développement des fi lières de recyclageet l’achat de compacteurs permettant de diminuer lesvolumes transportés. Cette démarche est mise enœuvre aussi bien au niveau des centres logistiques quedes magasins et des sièges sociaux. Certaines fi lières derecyclage font appel à des organisations engagées pourla protection de l’environnement. Ainsi, en Turquie, Pumacollecte les papiers à recycler et les confi e à la fondationTEMA qui lutte contre l’érosion des sols, la déforestationet pour la protection des habitats naturels. Aux ÉmiratsArabes Unis, Puma a conclu un partenariat avec EmiratesEnvironmental Group pour le recyclage des papiers etplastiques. Ce partenariat sera étendu en 2011 pour lerecyclage d’autres déchets.L e partenariat entre la Fnac et Kadéos pour organiser lerecyclage des cartes cadeaux apparaît comme un autre exemple d’ action mise en œuvre dans les enseignespour diminuer les quantités de déchets mis en décharge.Depuis près de 5 ans, la Fnac en France organise dansses points de vente la collecte des cartes usagées quisont ensuite acheminées jusqu’au site logistique deMassy en empruntant les fl ux de transport existants.Elles sont ensuite recyclées et valorisées pour devenirdes canalisations ou des boîtiers de raccordementélectrique. En 2010, 3,2 tonnes de cartes cadeaux ontainsi été collectées.Enfi n la forte croissance des déchets non dangereuxvalorisés énergétiquement s’explique par le fait que nesont qualifi és de recyclés ou de valorisés que les déchetspour lesquels PPR dispose d’une parfaite traçabilité.Ainsi en 2010 la capacité des entrepôts d’Indianapolisde Redcats à suivre ses déchets a permis de requalifi erune partie des déchets non dangereux des sites dansla catégorie « valorisation énergétique ».DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR109 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresPRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS DANGEREUX EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA20092010 EN TONNESLes déchets dangereuxDEEE – RecycléPiles – RecycléCartouches d’encre – RecycléNéons – RecycléAutres – RecycléValorisation énergétiqueNon valoriséConsommationen 2010Périmètre pro forma 2009-20101 3678222115788051620101 3048117214784043820091 36431148137007122 338Évolution2010/2009- 4,4 %161,9  %16,2 %4,5  %1 017 ,6  %- 38,5 %19,5 %TOTAL DÉCHETS DANGEREUX2 9892 793RÉPARTITION DES DÉCHETS DANGEREUX PAR TYPE EN 2010 EN %7,4 %Recyclé - Cartouches d'encre2,7 %Recyclé - Piles0,5 %Recyclé - Néons26,4 %Recyclé - autres45,7 %Recyclé - DEEETotal : 2 989 T17,3 %Non valoriséParmi les 2 989 tonnes de déchets dangereux générés parle Groupe en 2010, 83 % sont recyclés. L’augmentationde près de 20 % de la quantité de déchets dangereuxest essentiellement due au recyclage d’anciennes terresde l’entrepôt de Redcats Enfants-Famille (reportées dansla catégorie « Autres – recyclé »). À la Fnac , on observeune augmentation signifi cative des quantités de piles etde cartouches d’encre recyclées, attestant de l’effi cacitédu système de collecte mis en place et de la prise deconscience croissante des clients.TAUX DE RECYCLAGE DES DÉCHETS EN 2010 EN %Déchets non dangereuxDéchets dangereuxTOTAL DÉCHETS201070 %83 %71 %L’analyse des évolutions de la part des déchets recycléspermet de souligner les réussites des politiques desensibilisation des salariés du Groupe ainsi que la grandeattention portée à la recherche de fi lières de valorisation.En effet le groupe PPR recycle 83 % de ses déchetsdangereux et 70 % de ses déchets non dangereux, cequi génère un taux de recyclage des déchets du Groupede 71 %.De nombreuses initiatives sont prises dans les enseignespour développer la collecte et la valorisation descartouches d’encre. La Fnac s’est notamment engagée,depuis juin 2005, dans une action originale permettantde concilier protection de l’environnement et soutienaux fi lières de réinsertion et d’aide à l’emploi. L’enseigneorganise la collecte des cartouches d’encre uséesen partenariat avec les Ateliers du Bocage et Trieum,110DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3fi liale d’Emmaüs (1). Cette initiative a permis de collecterplus de 102 000 cartouches d’encre en 2010 dans lesmagasins Fnac en France, contre 88  000 en 2009.En 2010, la Fnac a reconduit son opération « Donnez unedeuxième vie à votre téléphone portable » en partenariatavec Emmaüs. Grâce à ce programme, la Fnac met àdisposition de ses clients au sein de ses magasins desbornes de récupération de téléphones portables usagés.Ces appareils sont ensuite collectés, triés et testésnotamment au sein des Ateliers du Bocage, entreprisede réinsertion et fi liale d’Emmaüs. En 2010, plus de 3 000téléphones portables ont ainsi été récupérés, soit unehausse de 42 % par rapport à 2009.En tant que distributeur d’équipements électriques etélectroniques, le groupe PPR a pour obligation légalede reprendre les équipements usagés lors de l’achatd’un nouvel appareil par ses clients (règle dite du « unpour un »). La Fnac souhaite cependant dépasser lestrict cadre réglementaire et participer activement àl’augmentation de la collecte des DEEE en France.En partenariat avec l’éco-organisme Éco-systèmes,des meubles de collecte pour les petits équipementsélectriques et électroniques ont ainsi été testés dans lesmagasins Fnac en 2010. Tous les clients de passage dansles magasins ont accès à ces meubles en libre-serviceet peuvent déposer gratuitement leurs équipementsélectriques ou électroniques en fi n de vie, même s’ilsn’achètent aucun produit, et même si le produit ne vientpas de l’enseigne.Les rejets aqueux et les nuisances olfactivesLes rejets dans l’eau ne constituent pas un impactsignifi catif des activités de distribution du groupe PPR.Néanmoins les sites et enseignes concernés mettenten place des actions spécifi ques pour mesurer et limiterleur impact environnemental.Les  tanneries de Gucci en Italie ont engagé desdémarches en vue de limiter l’impact environnementallié aux rejets aqueux de leur activité. L’une d’elle disposeainsi d’une station de prétraitement des eaux uséespermettant de réduire de façon signifi cative la teneuren produits chimiques des effl uents évacués dans leréseau d’assainissement municipal. Dans une démarchevolontariste, la seconde travaille de son côté avec l’ARPAT(Regional Public Agency for Environmental protection)sur la problématique de pollution des eaux. De plus, lesproduits de tannage sont désormais sélectionnés enfonction de leur impact sur l’environnement. Ainsi, lechrome a été partiellement remplacé par le glucose dansles processus de transformation. Par ailleurs, les deuxtanneries disposent d’équipements modernes en vuede maîtriser leurs nuisances olfactives et permettant ainsiaux sites de ne dégager aucune odeur nauséabonde.En mai  2010, Redcats Nordic a participé avec unevingtaine d’autres entreprises suédoises du secteurde la distribution textile et du cuir, accompagnées parle Stockholm International Water Institute (SIWI), à lafondation d’une organisation nommée STWI (SwedenTextile Water Initiative). Cette organisation a pour butd’étudier les impacts des industries textile et du cuir surl’eau et d’élaborer dans les deux prochaines années deslignes directrices pour promouvoir un usage responsablede l’eau dans la production textile. Pour atteindre cetobjectif, l’organisation mise sur l’éducation à tous lesniveaux de la chaîne de production. Elle travaillera enpartenariat avec des universités pour s’assurer unecompréhension scientifi que des enjeux. Les thèmes detravail retenus concernent la production et la fabricationdu textile et du cuir (notamment la teinture, le blanchiment,le lavage et le tannage), les effets sur l’eau du choix desmatières premières, le traitement de l’eau et la défensede pratiques durables.L’ÉVALUATION DE L’EMPREINTE CARBONE DES SITESL’enseignement des Bilans Carbone™ réalisésdans le GroupeFin 2008, PPR a lancé des Bilans Carbone™ permettantainsi aux Branches de confi rmer et/ou fi xer leurs prioritésd’actions.Redcats a complété cette première analyse en réalisanten 2009 et 2010 des Bilans Carbone™ couvrant 12 deses sites en France (6 magasins, 3 sièges sociaux et3 sites industriels), menés en partenariat avec le groupeISA et la faculté Libre des Sciences et Technologies deLille. L’étude a mis en évidence deux principaux postesd’émissions représentant près de 80 % des émissionsde Redcats France : le transport de marchandises (41 %des émissions de CO2) et la production de papier et decartons (38 % des émissions). Des propositions d’actionsvisant à réduire les émissions de ces deux postes sontà l’heure actuelle à l’étude. D’ores et déjà, la réductiondu grammage des catalogues et le développement dutransport fl uvial constituent des axes d’action prioritairede la politique développement durable de Redcats.(1) La collecte des cartouches est réalisée par une autre entreprise dans les régions Sud et Rhône Alpes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR111 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 5 : Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLe Bilan Carbone™ réalisé en 2010 au niveau du siège dePPR a également permis d’identifi er des plans d’actionprioritaires pour réduire les déplacements des salariésqui représentent le principal poste d’émission du siège(55 % des émissions totales). L’étude a ainsi permis deconfi rmer l’importance de référencer des véhicules defonction toujours moins émetteurs en GES et d’accélérerle développement de la visioconférence.Le développement des programmesde compensation carboneLes évaluations réalisées dans le cadre du reportingenvironnemental du groupe PPR ont permis àcertains sites de mettre en place des programmes decompensation carbone. Ces programmes ont avant toutvocation à être développés sur les sites dans lesquelsdes efforts de réduction de l’impact environnementalont déjà été entrepris. L’objectif principal est en effetde rendre neutre en carbone les émissions de CO2incompressibles liées à l’activité du site.En accord avec les engagements forts de la marque enmatière de développement durable, Stella McCartneycompense ainsi depuis 2006 les émissions de CO2 del’ensemble de ses sites en Angleterre et se fi xe pourobjectif de compenser les émissions de CO2 de tousses magasins à travers le monde avant 2012. La marqueinvite depuis 2008 ses clients à rendre neutre en carbonela livraison de leur commande faite en ligne. Pour cela,elle propose lors du paiement en ligne de compenser,pour 3 dollars de plus, les émissions carbone liées àl’envoi du colis. Cette contribution est reversée à CarbonNeutral Company qui soutient des projets en faveur dela lutte contre le réchauffement climatique. Au-delà dela marque Stella McCartney, Gucci Group s’est engagédepuis 2009 dans la même démarche pour son siègelondonien. Ainsi, Gucci  Group a soutenu en 2010 unprojet d’énergie éolienne en Mongolie intérieure visantà installer 40 turbines qui permettront d’éviter le recoursà une électricité produite à partir du charbon.Puma a rejoint en novembre 2009 le programme desNations Unies the Climate Neutral Network.À  travers  cette démarche, Puma a été la premièremarque de Sportlifestyle à être partie prenante de ceréseau. Cet engagement s’inscrit dans la stratégie dedéveloppement durable de la marque et s’est traduitpar des mesures concrètes de réduction de sonempreinte carbone à l’échelle mondiale (accentuationdu recours aux énergies renouvelables ou encoreoptimisation de la logistique et du transport). Puma aégalement travaillé avec un fournisseur sud-africain envue de l’accompagner dans la réduction de ses propresémissions de CO2. Grâce à ce partenariat, celui-ci a étéle premier fournisseur de vêtements neutre en carbonesur le continent africain.Par ailleurs, Puma investit dans des Certificats deRéduction Volontaire pour compenser ses émissionsde CO2 en portant une attention particulière auxbénéfi ces sociétaux suscités par ces projets en plus deleur contribution à la réduction des émissions. L’un desprojets concernés, situé en Ouganda, soutient desfermiers locaux pour leurs cultures vivrières, joignant ainsila capture du CO2 à la recherche de bénéfi ces pour lespopulations. L’autre projet Soil and More a consisté en lafabrication de compost à partir de déchets organiquesdans une installation dédiée au Cap en Afrique du Sud eta permis de compenser les émissions dues au transportaérien des sept équipes de football sponsorisées parPuma depuis et vers l’Afrique du Sud à l’occasion dela Coupe du Monde en 2010. Ces deux projets sontsuivis et vérifiés par des auditeurs externes. Enfin,Puma compense également les émissions de CO2 deson nouveau siège social en Allemagne qui de par saconception, sa fabrication et son fonctionnement disposed’une empreinte environnementale limitée. Ces effortspermettent au siège de Puma d’être en 2010 le premiersiège social neutre en carbone dans le secteur deséquipements sportifs.À noter enfin que le siège de PPR est égalementneutre en carbone depuis 2009 . Suite à la réalisationde son Bilan Carbone™, le siège a ainsi compensé les868 tonnes équ. CO2 liés à son activité en soutenant unprojet de fabrication et de diffusion de cuiseurs solairesen Bolivie et au Pérou. À travers ce partenariat, ce sont340  nouveaux fours solaires qui seront construits etentretenus pendant 5 ans.112DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsables3Enjeu 6 : Promouvoir des produitset usages responsablesLa responsabilité de l’entreprise dans la commercialisationde ses produits n’est pas un sujet nouveau. Toutes lesentreprises mettent en œuvre des mesures visant àgarantir des normes de qualité et de sécurité de leursproduits. Mais l’amplifi cation des problématiques liées à laRSE et les attentes accrues de la Société sur les sujets deRSE renforcent encore la responsabilité des entreprises àqui il est désormais demandé de s’engager bien au-delàd’un simple respect des normes.Dans le cadre de leurs démarches de développementdurable, les Branches du groupe PPR travaillent demanière constante à garantir des produits sûrs et dequalité, à développer les produits responsables, à leuraccorder une place croissante dans l’offre et à sensibiliserclients et consommateurs aux usages responsables etsolidaires des produits qu’ils achètent.En choisissant cet axe comme enjeu prioritaire, lesmarques du Groupe réaffi rment ainsi leur volonté de jouerun vrai rôle de promotion ou de prescription de produitset usages responsables auprès de leurs clients partoutdans le monde.Dans ce cadre de cet engagement, les marques etenseignes du Groupe se sont fixé depuis 2009 desobjectifs en la matière, synthétisés dans le tableausuivant.BranchesObjectifsUtiliser 100 % de papier FSC, certifié ou recyclé, y compris pour les sacs de caisse, d’ici fin 2010Dispenser en 2010 des formations aux équipes « produits » des marques sur les principes du « designdurable »Gucci GroupDévelopper l’offre de produits responsables des marquesProposer 25 % de produits durables en 2015 (produits intégrant au moins un critère de développementdurable : coton biologique, commerce équitable…)PumaAtteindre 100 % d’emballages durables en 2015 (sacs biodégradables, papier recyclé…)Étendre et pérenniser la démarche d’affichage environnemental à l’ensemble des téléviseurs et des supports(Internet et étiquette magasin)Sensibiliser aux usages responsables les 2 millions d’adhérents France en 2010FnacFaire certifier ISO 14001 la société SFL, filiale de la Fnac, en 2013Maintenir l’objectif de 65 à 70 % de l’origine des fibres contenues dans le papier pour catalogue issuesde forêts gérées durablementAtteindre 100 % des produits en bois vendus par Redcats Nordic certifiés FSC en 2011RedcatsVendre 1 produit sur 3 en matière biologique ou recyclée chez Somewhere en 2010LA QUALITÉ ET LA TRAÇABILITÉ DES PRODUITSLe respect des réglementations produiten vigueurLe respect des législations en vigueur constitue unélément clé du Code de conduite des affaires de PPRauquel se réfère l’ensemble des marques du groupePPR. Afi n de soutenir les marques dans ce domaine,PPR dispose d’un Comité de pilotage depuis 2007 visantà accompagner les marques dans le suivi et leur miseen conformité avec les législations en cours et à venir.Ce Comité de pilotage inter-Branches se réunit tous les2 à 3 mois.Le règlement REACH (Registration, Evaluation andAuthorization of CHemicals), entré en vigueur en 2007,vise à améliorer la connaissance des impacts sur lasanté humaine et sur l’environnement des substanceschimiques contenues dans tous les produits mis surle marché européen afin, à terme, d’interdire ou derestreindre l’utilisation des plus dangereuses d’entreelles. Le Comité de pilotage aujourd’hui dédié au suivides réglementations environnementales a été constituéau départ pour suivre la réglementation REACH.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR113 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsablesDepuis 2009, ce Comité de pilotage travaille égalementsur la mise en conformité des Branches vendant desproduits électriques et électroniques en marque propre àla réglementation ErP (Energy-related Products). LesBranches ont travaillé à faire évoluer leurs cahiers descharges en vue d’y intégrer les exigences de la directiveet de ses mesures d’exécution et ont défi ni des modalitéspour accompagner leurs fournisseurs, notammentceux situés hors d’Europe, dans la compréhension et lerespect des textes.Enfin, les membres de ce Comité de pilotage ontégalement suivi de près les articles de la loi n° 2010-788du 12  juillet 2010  portant engagement national pourl’environnement (dite «  Loi Grenelle 2  ») relatifs auxproduits. Une attention particulière a donc été portéeau projet d’affi chage environnemental contenu dansle texte. La plupart des membres sont d’ailleursparties prenantes de ces réflexions au sein de leurFédération et participent aux échanges de la plateformeADEME/AFNOR. PPR est ainsi présent à la plateformegénérale et plusieurs branches participent aux réunionsdes différents groupes de travail sectoriels en lien avecles activités du Groupe (textile, papier…). À noter queRedcats et Fnac ont lancé des projets d’expérimentationen matière d’affi chage environnemental.Des procédures de tests produits dans toutesles BranchesToutes les Branches de PPR qui font fabriquer desproduits disposent de procédures en vue de vérifi erles capacités de production des sites de fabrication,leur gestion effi cace ainsi que l’utilisation de procédésstricts et fi ables de contrôle qualité et de contrôle derespect des restrictions imposées, par exemple, parles réglementations en vigueur. En fonction de leurspécifi cité, chaque Branche formalise ces exigencesde manière différente. A titre d’exemple, ces élémentssont expliqués chez Puma dans le Handbook for Healthand Safety, le Handbook for Social Standards et leHandbook for Environmental Standards de la marquequi sont disponibles sur le site Internet de la marque(safe.Puma.com).En raison de son statut quasi exclusivement dedistributeur, la Fnac a développé, pour sa part, uneapproche tout à fait inédite dans son secteur. L’enseignes’est dotée d’un laboratoire d’essais qui teste chaqueannée les performances d’environ 1 500 produits en touteindépendance par rapport aux constructeurs, dans lesconditions d’utilisation des consommateurs. Pour évaluerles produits de manière impartiale, le laboratoire d’essaisdispose des appareils de tests les plus évolués et faitmême réaliser des bancs de mesures spécifi ques surun cahier des charges très strict. Un tel équipement etune telle diversité de mesures en font un laboratoireunique au monde. Les résultats de ces tests sont publiésdans des dossiers techniques comparatifs imprimés àplus de 6 000 000 d’exemplaires par an et disponiblesgratuitement en magasin. Ils sont également disponiblessur le site Internet de l’enseigne. 150 000 dossiers sonttéléchargés chaque mois sur le site Fnac.com.114DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRLa protection et la promotion du savoir-fairedes marques de LuxeLa protection des savoir-faire est un sujet stratégiquepour l’ensemble des marques du Gucci Group. Toutesdéveloppent des programmes en la matière quis’appuient sur 3 piliers complémentaires : une productionprincipalement européenne, le soutien aux écolesd’artisanat d’art et des relations partenariales pérennesavec les fournisseurs.La production des pièces vendues par les marques duGucci Group est principalement européenne. Elles sontmême avant tout fabriquées en Italie et en France carces deux pays disposent des savoir-faire permettantaux marques de maintenir leur exigence en matièrede qualité. De manière plus précise, les marquesfont même fabriquer leurs produits dans des zonesgéographiques très précises en lien avec les techniqueslocales que leurs produits exigent. Gucci produit ainsimajoritairement dans la région Toscane, Bottega Venetas’appuie de son côté sur des artisans de la Vénétiealors que Sergio Rossi capitalise sur les savoir-faire dela région de L’Émilie-Romagne en Italie également. LaSuisse constitue, pour sa part, le lieu de fabrication desproduits horlogers vendus par l’ensemble des marquesdu Gucci Group en raison de la très forte expertise de larégion en la matière.Soucieuses de conserver, développer et promouvoir lessavoir-faire locaux dont elles ont besoin, les marquestravaillent parallèlement à soutenir les écoles d’artisanatd’art localisées sur leur territoire d’implantation. Ainsi,Boucheron a développé depuis plusieurs annéesun partenariat avec l’École de la Joaillerie à Paris. Cepartenariat vise à soutenir des jeunes dans leur parcoursprofessionnel en leur permettant notamment de réaliserleur apprentissage dans les ateliers de la Maison. De soncôté, Bottega Veneta qui porte une attention touteparticulière à la protection de son réseau d’artisans, adirectement créé son école : la Scuola diella Pelleteria.Celle-ci enseigne à des étudiants pendant 3 annéesles techniques de tressage utilisées pour fabriquer unepartie des produits vendus par la Maison Italienne. Grâceà ce dispositif, Bottega Veneta assure le maintien d’unsavoir faire exceptionnel et contribue au développementéconomique de son territoire. À l’issue de leur formation,ce sont 10 étudiants de la première promotion qui ontrejoint les ateliers de la marque en 2009. Dans le mêmeesprit, notons enfi n que la Maison Yves Saint Laurent adéveloppé un programme visant à transférer certainssavoir-faire internes, en particulier les compétences« couture », entre les collaborateurs les plus expérimentéset les derniers arrivés.Enfi n, les marques du Gucci Group développent desrelations partenariales pérennes avec leurs fournisseurs.À titre d’exemple, 90  % des fournisseurs de Guccitravaillent pour la Maison depuis plus de 10 ans. Outreles relations stables, les marques veillent à accompagnerle développement de leurs fournisseurs. Dans cecontexte, Bottega Veneta et Gucci ont par exempledéveloppé une démarche de certification SA  8000,qui est unique dans le secteur du Luxe (cf. enjeu n° 3). RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsables3À travers ce programme, les marques reconnaissent leurattachement à la production italienne et leur volonté dedévelopper les fournisseurs quelle que soit leur taille. Tousles fournisseurs Gucci sont en effet formés aux enjeuxde la responsabilité sociale à travers ce programme etdisposent ainsi de pratiques responsables certifi ées parun tiers externe.La traçabilité des matières premières pourprotéger la biodiversitéEn 2010, année déclarée Année Internationale de laBiodiversité par les Nations unies, le groupe PPR adéveloppé des programmes en matière de protectionde la biodiversité. Le groupe PPR a donné sa prioritéà 4 sujets indispensables à la bonne conduite de sesactivités : le cuir, les peaux précieuses, la fourrure et le bois.Le cuir, les peaux précieuses et la fourrure Les marques de Gucci Group utilisent majoritairementdans leurs collections du cuir bovin qui provient d’Europeet notamment de France. Par ailleurs, Gucci  Groupassure également la traçabilité des peaux précieusesutilisées par ses marques  (alligators, crocodiles etpythons principalement) qui ont d’ailleurs fait l’objet d’unevérifi cation par les Commissaires aux comptes de PPRen 2009. Toutes les peaux précieuses proviennent defermes d’élevage ou, pour les peaux issues de la chasse,de ventes aux enchères. Elles sont accompagnées decertifi cat attestant de leur origine légale afi n de ne pasmenacer la survie des espèces, conformément auxexigences de la Convention CITES.À noter que Gucci Group est également membre dugroupe de travail Sustainable Luxury mis en place parl’organisation BSR (Business for Social Responsibility)visant notamment à l’élaboration d’une politiqueambitieuse et transparente en matière de sourcing etde traçabilité des cuirs et des peaux précieuses.Chez Puma, les enjeux du cuir sont également pris encompte en vue de pouvoir assurer l’origine des peauxutilisées. Face à l’enjeu mondial de cette problématique,la marque a décidé en 2010 de travailler conjointementavec d’autres entreprises et plusieurs ONG au sein duLGW (Leather Working Group). La marque s’est d’ailleursfi xée comme objectif d’utiliser uniquement du cuir enprovenance de tanneries certifi ées LWG. En 2010, Pumatravaillait déjà en majorité avec des tanneries répondantaux standards LWG ou en cours de certifi cation.Concernant la fourrure, son utilisation reste très limitée ausein du Gucci Group et est même bannie par certainesmarques comme Stella McCartney et Bottega Veneta.Bien que cette utilisation soit restreinte, le Gucci Group alancé en 2010 une réfl exion en vue d’encadrer le recoursà la fourrure dans les collections .Les diamants et l’orBoucheron, Gucci et Bottega Veneta veillent à s’assurerde la traçabilité des diamants utilisés et à en garantirl’origine. Pour cela, les 3  marques respectent leprocessus de Kimberley qui vise à certifi er l’origine desdiamants vendus sur le marché international. Initiée parl’ONU, les États producteurs de diamants, l’industrie dudiamant et les ONG, cette disposition a pour but de luttercontre le fi nancement de guérillas en zones de confl it viala vente de diamants provenant de zones contrôlées pardes forces ou factions opposées aux gouvernements enplace. Au-delà du respect du processus de Kimberley,ces 3  marques sont soucieuses de développer despratiques responsables au sein du secteur de la joaillerieet sont donc membres du RJC (Responsible JewelleryCouncil). Cette Organisation agit pour la généralisation depratiques sociales et environnementales responsables ettransparentes dans la fi lière joaillière, de la mine au pointde vente. Boucheron est membre du RJC depuis 2006,Gucci depuis 2009 et Bottega Veneta depuis mai 2010.Bien qu’il soit complexe de tracer les métaux précieuxdepuis leur origine, certaines marques du Groupes’engagent en vue de soutenir un approvisionnementplus responsable de ces métaux précieux. Boucheronest ainsi signataire depuis janvier 2009 de la campagneNo Dirty Gold qui vise, comme son nom l’indique, àassurer le respect de l’environnement et des droits etlibertés des travailleurs par les entreprises d’exploitationminière aurifère.Le bois dans l’ameublementConcernant les enjeux de traçabilité du bois dansl’ameublement, le groupe PPR a continué en 2010la démarche initiée en 2009 visant à renforcer laconnaissance de l’origine des bois dans les produitscommercialisés par ses marques et à formaliser leursniveaux d’exigence en la matière, au-delà du respectde la Convention CITES. L’année 2010 a ainsi étémarquée par le lancement d’un module de formation« bois » à destination des directions achats, sourcing etmarketing produits et animé en partenariat avec l’ONGTFT. Ce module, qui s’est voulu pragmatique, a permisd’expliquer les enjeux actuels du sourcing bois avec unzoom sur les zones et les essences à risque ainsi queles conséquences pour leur activité du règlement FLEGTn°  995/2010  (1). Ce module de formation comprenaitégalement un éclairage sur les différents labels existantsdans le secteur du bois en vue de présenter auxpersonnes présentes les caractéristiques de chacund’entre eux.En plus de ce module, une méthodologie d’évaluationde la chaîne d’approvisionnement bois a égalementété développée en 2010 permettant aux enseignesconcernées de s’auto-diagnostiquer et d’identifi er leséventuelles zones à risques (en termes d’essences, depays d’origine…) dans leur chaîne logistique.(1) Le règlement FLEGT – Forest Law Enforcement, Governance and Trade – a été publié au journal officiel européen en octobre 2010. Il établit desobligations incombant aux distributeurs et opérateurs qui mettent pour la première fois sur le marché européen du bois et des produits dérivés.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR115 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsablesEn raison de la cession de Conforama et deFnac  éveil  &  jeux, Redcats devient la seule brancheconcernée par ces enjeux au sein du groupe PPR. Enaccord avec la méthodologie développée, Redcats aainsi lancé en 2010 une étude menée en interne afi n deconnaître l’origine géographique du bois commercialisépar ses marques . Les résultats de l’étude ont permis à laBranche d’identifi er des futures étapes pour sa politiquebois et vont permettre de renforcer les procéduresinternes déjà existantes. La Branche dispose en effetd’engagements fermes notamment vis-à-vis du teck(moins de 2 % des ventes de produits en bois) puisqu’elledemande à ses fournisseurs des documents attestantl’origine du bois depuis l’autorisation par les autorités duprélèvement dans la forêt avec traçabilité des lots utilisésjusqu’à la fabrication du produit fi ni.Enfin, Redcats a continué en 2010 à faire vivre sonpartenariat avec l’ONG brésilienne ESSOR dans le cadred’un projet de replantation d’arbres dans le Nord et leNord-Est du Brésil. Dans le cadre de ce partenariathistorique lancé en 2003, la Branche s’associe à sesfournisseurs brésiliens qui, avec Redcats, reversentune partie des achats effectués dans le pays dans ceprogramme. Les arbres replantés sont principalementdes espèces d’arbres fruitiers qui permettent ainsi àdes familles démunies de revendre sur le marché lesfruits récoltés. Depuis le début de ce partenariat, prèsde 350 000 arbres ont ainsi été plantés.À noter enfi n que le Groupe est consommateur de boisdans le cadre de sa consommation de papier. Concernantces enjeux spécifi ques, PPR dispose d’une politique deréférencement de papier responsable (cf. enjeu n° 5).LE DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS RESPONSABLESEn la matière , les actions des Branches se sontstructurées en 2010 autour de 2 axes : l’appropriation desprincipes de l’éco-conception dans le développementdes produits et le recours à des matières biologiques.L’appropriation des principes del’éco-conception dans le développementdes produitsL’éco-conception consiste à intégrer l’impact d’unproduit sur l’environnement dès sa phase de conception.De ce fait, cette démarche repose sur une approcheglobale et multicritères de l’environnement et est fondéesur la prise en compte de toutes les étapes du cyclede vie des produits. Année après année, le nombre deproduits éco-conçus augmente. Si les Branches ne commercialisent qu’un nombre limitéde produits éco-conçus au sens strict du terme, toutestravaillent au développement de produits qui s’inscriventdans la logique de l’éco-conception.Cela se traduit dans un premier temps par la mise enplace de politiques volontairement restrictives vis-à-vis de certaines substances chimiques. Puma disposeainsi de sa liste restrictive de substances chimiques(The Puma Restricted Subtstances List) qui limite etbannit plusieurs dizaines de substances chimiquesconsidérées comme dangereuses pour l’Homme et lanature. Ces restrictions concernent un certain nombrede métaux lourds, le formaldéhyde et divers phtalates.À noter que Puma interdit depuis plusieurs annéesl’utilisation du PVC pour l’ensemble de ses produits et sesemballages. Cette politique est mise en lumière auprèsdes consommateurs par des étiquettes « PVC free ».De son côté, Redcats France a également appliqué danssa collection Printemps/Été 2010 son programme visantà bannir certains phtalates de ses produits comme parexemple dans les matières de recouvrement des siègesvendus par la Branche. Outre les phtalates, la Branchetravaille actuellement au déréférencement des produitscomportant des PVC. Seuls les matelas pneumatiques,majoritairement en PVC, sont encore tolérés mais ils nedoivent pas contenir certains phtalates. Dans le cadre deces programmes de substitution, la Branche travaille encollaboration avec ses fournisseurs en vue de trouver dessubstitutions possibles . En 2010, La Redoute a égalementtravaillé sur le référencement de produits disposant dulabel Oeko-Tex garantissant au consommateur quele produit qu’il achète ne contient pas de substanceschimiques dangereuses présentant un risque pour lasanté et l’environnement. La Redoute s’est fi xé commeobjectif que 100 % de sa gamme de linge de maison –Scenario – dispose de ce label.La recherche de matières premières innovantesrespectueuses de l’environnement est également unélément important dans le cadre du développement deproduits responsables. Gucci Group a ainsi lancé en 2009le premier doctorat en technologie durable appliqué àl’industrie du luxe. Créé en partenariat avec le CentralSaint Martins College of Art and Design , l’objectif de cepôle de recherche est d’encourager la technologie et laconvergence afi n d’améliorer l’interface entre scienceet design, la recherche sur le développement durable,l’évolution des produits textiles et des nouvelles applications.Dans le cadre de ce projet, Gucci Group a organisé àLondres en 2010 le Sustainable Luxury Designer’s Forumau sein du Central Saint Martins College of Art and DesignInnovation Centre à destination des équipes R&D des116DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsables3marques du Gucci Group. Ce séminaire a été l’occasionde découvrir les nouveaux matériaux durables ainsi queles dernières technologies existantes et d’approfondir lespossibilités d’utilisation. Ce fut également une véritableopportunité pour les marques de prendre conscience del’importance grandissante des enjeux du développementdurable dans le secteur du luxe en matière de créationet de design.Yves Saint Laurent a lancé depuis juin 2009 3 collectionscapsules appelée New-Vintage créées à partir detissus inutilisés provenant des collections antérieures.En inscrivant le recyclage et la réutilisation des matériauxau cœur d’un processus créatif, Stefano Pilati, Directeurde création de la marque réussit à créer des piècesuniques qui allient raffi nement féminin et développementdurable. De par son concept créatif, la collectionse compose seulement d’une centaine de piècesdisponibles uniquement dans les trois flagships de lamarque, à Paris, New York et Londres. Les 3 collectionsNew-Vintage ont connu un véritable succès dès leursortie.Le recours aux matières biologiquesEn 2010, les Branches du Groupe ont continué parailleurs à proposer à leurs clients des produits en matièresbiologiques. Dans la continuité des efforts menés en2009, l’année 2010 est marquée par un renforcementdu nombre de produits responsables.Puma a ainsi développé en 2010 plusieurs gammes deproduits en coton biologique à l’instar des collectionsPlay  For Life et Jamaica Jam. Au total, Puma a ainsivendu deux millions de pièces en coton biologique,qui correspond à 3,15 % de l’ensemble des collectionsPuma. Afi n d’atteindre son objectif de commercialiser25  % de produits responsables d’ici à 2015, Puma apour objectif que 10 % de l’ensemble de ses collectionssoit en coton biologique d’ici à fi n 2011. Dans le cadrede son engagement en faveur de la promotion ducoton biologique, Puma est également membre del’organisation à but non lucratif Organic Exchange,devenue Textile Exchange. Cette organisation soutientla culture et l’utilisation du coton biologique et, de manièreplus générale, la promotion du textile durable.Outre les produits en coton biologique, la marque acontinué de soutenir en 2010 l’Initiative Cotton m ade inAfrica porté par la fondation Aid by Trade. À travers ceprogramme, Puma se procure un coton en provenanced’Afrique produit dans une démarche d’agricultureraisonnée et plus responsable vis-à-vis des producteurs.Les fermiers reçoivent en effet un prix plus élevé pourleur coton et disposent d’un marché plus régulier cequi leur procure des revenus plus stables. De plus,l’utilisation réduite des pesticides dans la culture du cotonm ade in Africa contribue à la protection de leurs terres.Actuellement, le programme Cotton m ade in Africapermet à 130 000 petits agriculteurs et un million defamilles de produire et de distribuer plus de 85 000 tonnesde coton chaque année. Puma, qui soutient l’initiativedepuis le printemps 2008, a commercialisé 1,5 million depièces labellisées Cotton m ade in Africa en 2010, ce quireprésente 2,4 % de l’ensemble des collections Puma.À noter que tous les produits faits à partir de Cotton m adein Africa disposent d’une étiquette spécifi que destinée àexpliquer la démarche aux consommateurs.De son côté, Redcats a continué en 2010 à commercialiserdes produits en matières biologiques au travers deses différentes marques. La Redoute a ainsi proposéà ses clients une centaine de références en cotonbiologique comprenant du linge de maison ainsi que duprêt à porter hommes, femmes et enfants. La Redouteappose à proximité des produits en coton biologique unpictogramme vert « Respecter la nature » permettantde mettre en avant le caractère responsable du produit.Seuls les produits pouvant justifi er leur origine biologiquepeuvent bénéfi cier de ce pictogramme.Au sein du groupe Redcats, l’année 2010 a été marquéepar une nette augmentation des références en cotonbiologique chez Vertbaudet et Cyrillus. Ainsi après uneannée 2009 déjà caractérisée par un accroissement desréférences biologiques notamment dans ses produitsde décoration, Vertbaudet a pratiquement doublé en2010 le nombre de ses références biologiques. Ce sontainsi près de 100 références qui ont été proposées à lavente cette année contre 55 en 2009 regroupant desproduits de linge de maison et du prêt-à-porter enfantset futures mamans. De la même manière, Cyrillus alargement augmenté le nombre de ses références en2010 puisque l’enseigne a plus que doublé les produitsen coton biologique dans son offre.Somewhere a maintenu ses efforts en 2010 luipermettant de commercialiser 20  % de  produits enmatières premières biologiques ou innovantes pourl’environnement – laine (1), coton (2), denim (3). Somewherea lancé sa première gamme en matière biologique en2005 et n’a cessé depuis d’augmenter le nombre deréférences . En 2010, la marque avait annoncé qu’ellesouhaitait que 1 produit sur 3 de sa collection soit enmatière respectueuse de l’environnement, objectif quela marque n’a pas pu atteindre en raison de contraintesd’approvisionnement.À noter enfi n que Stella McCartney a continué de proposerdes collections biologiques à ces clientes. Depuis sapremière collection en 2008 de sous-vêtements, lacréatrice développe deux fois par an, au printemps età l’automne, des collections capsules  (4) en matièresbiologiques.(1) Laine : laine issue d’élevages respectueux de l’environnement.(2) Produits fabriqués à partir de matières issues de l’agriculture biologique.(3) Fils créés à partir de matières recyclées.(4) Mini-collections proposées en édition limitée et lancées en dehors du calendrier traditionnel de la mode.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR117 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsablesDES CLIENTS RESPONSABLES ET SOLIDAIRESPPR s’est donné pour objectif d’offrir à ses clientsles moyens d’agir en tant que «consom’acteurs». En2010, le Groupe a continué de sensibiliser ses clientsau développement durable et toutes les Branchesdéveloppent désormais des opérations de produits-partage avec le monde associatif.d’objectivité le Laboratoire d’Essais Fnac contre-teste demanière aléatoire des modèles afi n de vérifi er l’exactitudedes données utilisées. L’affichage environnementaldes téléviseurs est en vigueur sur les étiquettes prix enmagasin et sur Fnac.com depuis avril 2010 en plus d’êtredisponible dans les dossiers techniques.La promotion d’une prise de conscienceen faveur du développement durableL’affi chage environnemental des produitsDans le cadre du Grenelle de l’environnement  (1),le gouvernement français a décidé de généraliserl’affi chage des informations environnementales sur lesproduits et services. Pour cela, une plateforme animéepar l’ADEME (2) et abritée par l’AFNOR (3) a été mise enplace en vue d’élaborer un «  Référentiel de bonnespratiques ». Cette plateforme vise également à défi nir parcatégorie de produits une méthodologie permettant dedéfi nir le mode de calcul du contenu en CO2 des produitsdevant faire partie de l’affi chage environnemental etde déterminer les 2  autres principaux impacts surl’environnement qui devront également faire partie del’affi chage environnemental. Ces deux autres impactsseront spécifi ques à chaque catégorie de produits. Dès lelancement de la démarche, le groupe PPR a souhaité yêtre associé et a donc participé aux différents échangesdans le cadre de la plateforme ADEME-AFNOR. Au-delàdes échanges, deux Branches de PPR ont souhaité demanière volontaire et proactive lancer des projets pilotespermettant de venir alimenter les réfl exions en cours ausein des groupes de travail sectoriels.Dès 2009, la Fnac qui est membre du groupe de travailsectoriel n°  2 (matériels/équipement consommateurd’énergie, piles et accumulateurs) a lancé un vaste projetd’expérimentation sur les téléviseurs, une première enFrance. Outre les enseignements tirés par le groupe detravail – dans le cadre des téléviseurs, la consommationénergétique pendant la phase d’utilisation représentela principale source d’émission de CO2  – ce projet apermis à la Fnac de proposer à ses clients un nouvelaxe de lecture dans son cahier technique destiné auxtéléviseurs : un axe environnemental.Le Laboratoire d’Essais de la Fnac, qui a piloté le projet,ajoute désormais une note environnementale (une, deux,trois ou quatre feuilles), correspondant à l’empreintecarbone générée par l’utilisation des téléviseurs, auxcôtés des critères habituellement retenus (contraste,couleur, directivité et mouvement…). Cette empreinteest calculée grâce aux mesures de la consommationénergétique des appareils effectuées de façon identiquepar chaque fabricant selon la réglementation européenne.Cependant, dans un souci d’indépendance etDe son côté, Redcats, à travers sa marque Somewhere,a également joué un rôle moteur dans le cadre de cetteplateforme puisque la Branche a lancé en 2010 unprojet d’expérimentation portant sur 5 catégories deproduits textile (tee-shirts, pull, chemise, manteau etpantalon). Somewhere a souhaité se lancer dans cetteinitiative dans un triple objectif : alimenter les réfl exionsdu Groupe de travail sectoriel n° 5 (Habillement, textilede maison, chaussures et maroquinerie), acquérir uneexpertise interne et être en mesure de proposer à sesclients un affi chage environnemental sur une gamme deproduit. Pour réaliser cette étude, Somewhere a travailléconjointement avec un cabinet expert tout au long del’année 2010. Au fur et à mesure du projet, la marquea partagé les avancées de cette étude avec le groupede travail.La mise en avant des produits responsablesEn tant que prescripteur de produits, le groupe PPRsouhaite donner la possibilité à ces consommateurs demieux comprendre et plus facilement sélectionner lesproduits responsables qui leur sont proposés.Puma a ainsi lancé en avril  2010 son S-Index pourSustainability Index (Indice de développement durable).Cet indice vise à expliquer aux consommateurs en quoile produit Puma qu’ils achètent est un produit durable età leur assurer qu’il répond en conséquence à des critèressociaux et environnementaux reconnus. Pour obtenir leS-Index, les produits doivent en effet répondre à un cahierdes charges précis prenant en compte les conditionsde production du produit et le caractère responsabledes matières premières utilisées (Coton biologique,coton labellisé Cotton m ade in Africa, Polyester recyclé,matières premières issues du commerce équitable,caoutchouc naturel…). À terme, Puma s’est fi xé commeobjectif que 50 % de ses collections internationales dechaussures, de vêtements et d’accessoires et que100 % de ses emballages puissent disposer du S-Indexen 2015.De son côté, Redcats a développé en 2010 plusieursinitiatives allant dans le même sens. Somewhere aainsi mis à l’honneur ses produits biologiques (20 % del’offre) auprès de ses clients en lançant l’opération BIOà l’occasion de la semaine du développement durableen France qui s’est déroulée du 1er au 7  avril 2010.Le dispositif s’est voulu très impactant visuellement : enmagasin, les produits bios étaient balisés, des étiquettesont été ajoutées sur les cintres. Des vitrines dédiées aux(1) La loi Grenelle 2 est le nom commun de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement.(2) ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.(3) AFNOR : Agence française de normalisation.118DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsables3produits biologiques ont également été mises en place.L’opération a également été relayée sur le site Internetde la marque.Parallèlement et toujours en 2010, La Redoute a travailléà développer une « green boutique » visant à créer unespace dédié sur son site Internet regroupant l’ensembledes produits responsables en ligne. Ce projet s’est traduitpar la réalisation d’un cahier des charges permettantde défi nir les critères justifi ant la présence des produitsdans la green boutique. 6 catégories de produits ont étéprévues : le petit électroménager, le gros électroménager,image et son, le prêt-à-porter, le linge de maison et lesmeubles, décorations et literies. Cet espace a égalementété pensé pour être également un lieu d’information surla collecte des équipements usagés.Accompagner les clients dans l’utilisationdes produits qu’ils achètentDans le cadre de son activité, la Fnac a poursuivi en2010 son programme de collecte de cartouches d’encreet de téléphones portables en vue de favoriser lerecyclage et/ou le réemploi de certains produits venduspar l’enseigne. L’opération de collecte de cartouchesd’encre, mise en place depuis 2005, a ainsi permis d’enrecycler 102 000 en 2010. Concernant la collecte detéléphones portables intitulée « Donnez une deuxièmevie à votre téléphone portable  », la Fnac travaille enpartenariat avec Emmaüs. Grâce à ce programme, laFnac met à disposition de ses clients au sein de sesmagasins des bornes de récupération de téléphonesportables usagés. Ces appareils sont ensuite collectés,triés et testés notamment au sein des Ateliers duBocage, entreprise de réinsertion et fi liale d’Emmaüs.En 2010, plus de 3 000 téléphones portables ont ainsiété récupérés.En plus de s es programmes historiques, la Fnac a réaliséen 2010 une importante campagne de sensibilisationauprès de ses adhérents. En juin 2010, les 2 millionsd’adhérents de la Fnac en France ont ainsi reçu via leurmagazine Contact un « mini-guide des éco-gestes ».À travers quelques exemples d’éco-gestes, des chiffresclés, des éclairages et des conseils, la Fnac a invitéses adhérents à construire avec elle une démarched’éco-responsabilité partagée. Dans ce mini-guide,3  univers ont été plus particulièrement abordés  enlien avec les activités de l’enseigne  : la téléphonie,l’informatique et la télévision.De son côté, Daxon a invité en 2010 ses clients à partagersur leur façon de « consommer responsable ». Pour cela,l’enseigne a organisé un concours intitulé «  Quel estvotre éco-geste pour la planète  ?  » qui a permis derecueillir des bonnes pratiques et qui a donné naissanceà un guide de conseils pratiques permettant de mieuxconsommer. Ce concours a par ailleurs été l’occasionpour le Pôle Senior de proposer une gamme de produitsavec « un plus environnemental » à tarifs réduits (brise-jetéconomiseur d’eau, lampe de poche sans pile ni prisede courant…).Enfi n, Stella McCartney a profi té de la refonte de sonsite Internet pour créer une rubrique développementdurable destinée à ses clients. Cette rubrique, intituléeGreen me, propose aux fans de la marque de mieuxcomprendre l’engagement de la créatrice mais leuroffre surtout les moyens de s’associer à l’engagement de Stella McCartney. À  travers des illustrations, destémoignages et la diffusion des « petits trucs de Stella » pour être plus responsable chez soi (Green tips atHome), les internautes peuvent ainsi être eux-mêmesdes consommateurs responsables au-delà de leur acted’achat.Le soutien à l’année internationalede la Biodiversité en 2010À l’occasion de l’année de la Biodiversité, Puma a nouéen 2010 un partenariat avec le Programme des NationsUnies pour l’Environnement (PNUE) dans le cadre del’opération Play for life. La marque a ainsi profi té de lapremière Coupe du Monde de la FIFA (1) sur le continentafricain pour mener une importante campagne desensibilisation en Afrique et à l’échelle mondiale en faveurde la protection de la biodiversité.Cet engagement s’est également traduit par lereversement d’une partie de la vente des produitsspécialement conçus par la marque à l’occasion dela campagne Play for life à des projets du PNUE enfaveur de la biodiversité en Afrique. Afin d’impliquerun maximum de personnes dans cette campagne,Puma a eu l’idée de faire voter les internautes pourqu’ils choisissent les 3  projets de conservation qu’ilssouhaitaient voir sélectionnés. Suite aux votes, ce sont leprojet The African Lion : King Without A Kingdom, le projet Transboundary Migration Corridors for Elephants in IvoryCoast and Liberia et le projet GRASP (Great Apes SurvivalPartnership)  : Promoting Community Participation inGorilla Conservation qui ont été soutenus par la marque.De son côté, Gucci Group a soutenu en 2010 la créationd’une plateforme intitulée Bio Trade Initiative à destinationde l’industrie de la Mode. Cette plateforme, initiée par laConférence des Nations Unies sur le commerce et ledéveloppement (CNUCED) et pour laquelle Gucci Groupest membre du Comité consultatif, vise à promouvoirla collaboration intra-industrie en vue d’accroître laconnaissance et la compréhension des liens entrel’industrie et de la biodiversité. Elle vise également àsoutenir les efforts internationaux visant à créer unengagement plus effi cace du secteur privé pour luttercontre la perte de biodiversité et à le sensibiliser surl’importance du problème. En tant que membre actif decette plate-forme, Gucci Group a participé à la dixièmeréunion de la Conférence des Parties (COP 10) de laConvention sur la diversité biologique (CDB) qui a eu lieuen octobre 2010 à Nagoya, au Japon.(1) FIFA : Fédération Internationale de Football Association.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR119 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsablesLa Redoute promeut les créateurs engagésen faveur de la mode éthiqueEn 2010, La  Redoute a une nouvelle fois participéà l’Ethical Fashion Show, un salon dédié à la modeéthique à Paris. Cet événement annuel a pour missionde faciliter les relations commerciales et le dialogue entreles différentes entreprises concernées par les thèmesdu développement durable dans le textile et le design.Le Redoute remet depuis 2006 à cette occasion le prix«  Entreprendre la Mode Éthique avec La  Redoute  ».Les créations du lauréat du prix sont distribuées surlaredoute.fr permettant ainsi d’offrir à la jeune créationun tremplin et de renforcer l’engagement de la marquelauréate dans la voie d’un commerce éthique.En 2010, c’est la marque néerlandaise Studio JUX quia séduit le jury par ses créations épurées et équitables.Toutes les pièces sont en effet constituées de matériauxdurables comme le coton biologique, le bambou ou lepolyester et le cuir recyclés. Les pièces sont fabriquéesau Népal dans des conditions socialement responsables .Dès la saison Automne-Hiver 2011, la marque proposeradonc sa collection sur tous les sites marchands deLa Redoute en France et à l’international. La marquelauréate en 2009 a, pour sa part, été mise en avant dansla saison Automne/Hiver 2010. Ce sont 10 références quiont ainsi été proposées aux clientes de La Redoute et2 049 pièces qui ont été vendues.Le développement d’off res de produits-partageLa volonté de PPR de promouvoir auprès de ses clientsdes usages responsables pousse l’ensemble desmarques du Groupe à offrir la possibilité aux clients desoutenir des associations à travers leurs actes d’achats.Pour cela, les 4 Branches du Groupe donnent les moyensà leurs clients de participer à des opérations de produits-partage. Le produit-partage est un produit ou un serviceréalisé par une entreprise et à destination d’un particulier,d’une association ou d’une autre entreprise, sur lequel,sans majoration de prix, une somme prédéterminée estversée au profi t d’une cause.Gucci GroupLe Gucci Group et ses marques sont très engagésdans le développement de produits responsables.Cette volonté se traduit par une approche innovantede design de produits, ainsi que par la mise en placede partenariats avec des organisations de défensede l’environnement. Boucheron a ainsi reversé 5  %des bénéfi ces de sa collection haute joaillerie Inspira,également exposée au Fine Arts Museum of Montreal,au profi t de la One Drop Foundation pour la préservationdes ressources en eau. Stella McCartney a poursuivison soutien à l’initiative Meat Free Monday (Lundi SansViande), qui cherche à sensibiliser au changementclimatique lié à la consommation excessive de viande.Une ligne de Tee-shirts en édition limitée a été créée àcette occasion.En 2010, Gucci a de son côté pérennisé son partenariatavec l’Unicef avec une donation de 1 million de dollars etla création de produits-partage au profi t du programmeSchools for Africa. Depuis le début du partenariat en2005, ce sont ainsi plus de 9 millions de dollars qui ontété versés à l’Unicef. À l’occasion de l’ouverture deson flagship à Singapour, Gucci a créé une collectionspéciale d’habillement pour enfants, dont l’intégralité desventes a été reversée à l’association Mainly Love Kids(MILK) qui soutient les enfants défavorisés à Singapour.À noter que Francesco Russo, Directeur de la Créationde Sergio Rossi, a dessiné des modèles de chaussuresexclusivement destinés aux ventes aux enchères duChina Style Awards de Marie Claire et du 160e anniversairede Lane Crawford, dont les fonds récoltés ont permis desoutenir des associations locales.PumaDans le cadre de ses partenariats, Puma créerégulièrement une gamme de produits spécifiques dont le bénéfice des ventes contribue au projet del’association soutenue. Ainsi, dans le cadre de l’annéeInternationale de la Biodiversité, PUMA .Safe a organisé lacampagne Play for Life en partenariat avec le Programmedes Nations Unies pour l’Environnement (UNEP). Pumas’est ainsi engagé à reverser 100  % des bénéficesdes ventes de la ligne Africa Unity au profi t de cettecampagne. L’Africa Unity Kit a été conçu comme lepremier « continental kit ». Il a été utilisé par les 12 équipesde football africaines sponsorisées par Puma pendant laCoupe Africaine des Nations et la Coupe du Monde enAfrique du Sud. Reconnu offi ciellement par la FIFA, l’AfricaUnity Kit représente non seulement une initiative unifi éepour une cause globale, mais également le versement deplus de 800 000 dollars générés par la vente de produitsassociés au profi t de trois initiatives environnementalesde défense des espèces menacées en Afrique .En 2010, PUMA .Peace a de nouveau soutenu lacampagne One Day, One Goal en partenariat avecl’association Peace One Day. Des kits de footballs,constitués de tee-shirts fabriqués avec du coton labelliséCotton m ade in Africa et de ballons issus du commerceéquitable, ont été distribués aux équipes des 194 paysparticipants. Des produits de cette ligne sont égalementdonnés directement à l’association pour qu’elle puisseles revendre en ligne. Enfi n, PUMA .Creative a égalementconçu et diffusé de nombreux produits pour soutenirles campagnes marketing d’événements partenairesdans le cadre des Creative Africa Network et CreativeCaribbean Network.FnacÀ la Fnac, le développement d’offres de produits-partage est une tradition qui s’inscrit dans l’engagementsociétal de la marque. En France, l’enseigne a venduplus de 25 000 exemplaires des albums photos « Géo »,« Magnum », « Boulat », « Burnett » et c’est l’intégralitédes bénéfi ces qui a été reversée à l’association RSF(Reporters Sans Frontières) qui lutte pour la défense de120DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 6 : Promouvoir des produits et usages responsables3la liberté d’expression dans le monde. En 2010, l’offrede produits-partage s’est fortement développée àl’international : en Suisse, 74 produits-partage (livres,CD, DVD…) ont été proposés durant la période de noëlet 8  354  euros ont été reversés à des associationsdéfendant l’enfance en difficulté  ; En Italie, un CDspécifi que Save The Children réalisé par des artistesitaliens reconnus a été vendu à 1 033 exemplaires auprofi t de la scolarité d’enfants éthiopiens ; Au Portugal,4 livres et 1 CD ont été vendus au profi t l’association AMI(Assistance Médicale Internationale) pour un montantglobal de 8 170 euros. En Belgique, l’intégralité des fraisd’inscription du marathon photo 2010 a été reversée àl’association Clap Education engagée dans l’accès àla Culture pour les familles défavorisées ; en Espagne,la vente de produits-partage a permis de verser3 409 euros à la Croix Rouge espagnole.Dans le cadre de son programme d’adhésion solidairelancé en 2008, la Fnac propose à ses adhérents defaire don de leurs points fi délité acquis dans le cadrede leur adhésion. Tous les 4 000 points fi délité Fnac,l’adhérent dispose d’un chèque-cadeau d’un montantde 10 euros qu’il peut choisir de verser à une des quatreassociations partenaires du programme  : l’apfEE(association pour favoriser l’égalité des chances àl’école), la FIDH (Fédération Internationale des ligues desDroits de l’Homme), RSF (Reporters Sans Frontières) etEmmaüs-Ateliers du bocage (entreprise d’insertion quiagit contre la fracture numérique). Au total en 2010, plusde 10  000 euros ont été versés à ces associations.RedcatsToutes les marques et enseignes de Redcats ont unenouvelle fois réaffirmé en 2010 leurs engagementss o c i é t a u x e n d é v e l o p p a n t d e s g a m m e s d eproduits-partage.En 2010, en partenariat avec la Fondation Elle, laRedoute a poursuivi son soutien au programme ELLESolidarité Mode. Cette initiative permet à 3 jeunes fi lles,sans moyens fi nanciers, d’entreprendre des études destylisme. La Redoute a ainsi vendu en produits-partageun sac dessiné par la lauréate de la troisième promotionELLE Solidarité Mode, Delphine Katterbach, au profi t del’association. Fort du succès des années précédentes,Cyrillus a reconduit son soutien à l’associationL’enfant @ l’hôpital, qui équipe, forme en informatiqueet accompagne les enfants et les adolescents maladeset handicapés hospitalisés dans une cinquantainede services pédiatriques en France. La marque s’estainsi engagée à reverser 5  euros à l’association surles 9,90 euros issus de la vente d’un bracelet Liberty,entre début novembre et fi n décembre 2010. Les fondsrécoltés, 35 000 euros, serviront à équiper et animerdes ateliers d’informatique à Paris (La Pitié-Salpêtrière),Strasbourg, Toulouse et Brest.Après Cyrillus en 2009, Vertbaudet a développé en2010 un partenariat avec l’association à but humanitaireABC d’Ailleurs, en faveur de l’éducation au Mali, viala construction d’écoles et le parrainage scolaire.À l’occasion de son opération « Rentrée des classes »,les clients et collaborateurs de Vertbaudet se sont ainsivus proposer l’achat d’une trousse à 3 euros, l’intégralitéde cette somme étant reversée à l’association. Lesfonds récoltés et le soutien de Vertbaudet ont permisde reverser 29 280 euros qui permettront la constructiond’une école primaire dans le village de Banankoro.Le partenariat noué entre Vertbaudet et l’Unicef a luipermis de reverser, au travers de plusieurs opérationssur son site Internet et dans ses magasins, plus de135 000 euros à l’association en 2010.Aux États-Unis, les marques de Redcats USA s’engagentchaque année en faveur de projets locaux, nationauxcomme internationaux. Woman Within a reversé40  000  dollars, grâce à la vente d’un sac réversibleen coton biologique, à l’association Carol M. BaldwinBreast Cancer Research Fund qui soutient la recherchede traitement contre le cancer du sein. L’associationSusan G. Komen for the Cure, soutenant également larecherche contre le cancer du sein, a été parrainée en2010 par la marque Avenue. Plus de 75 000 dollars ontainsi été reversés à l’association au travers de la ventede 2 produits-partage et des dons des clients Avenueaux caisses des magasins.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR121 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEnjeu 7 : Mettre en place des programmesde solidarité en lien avec l’activité des sociétésS’engager vis-à-vis de la société civile, auprès descommunautés locales et du tissu associatif fait partieintégrante de la responsabilité sociale des entreprises.De  manière plus pragmatique, la participation del’entreprise au développement de ses partenaires estpour elle un gage de pérennité. En contribuant auxbesoins sociétaux et à l’information des enjeux qui y sontliés, l’entreprise fonctionne de manière harmonieuse etdynamique avec son environnement.Les enseignes et marques du groupe PPR sontimplantées dans 58 pays et territoires aux environnementssocioculturels très divers et dont les enjeux en matièred’accès à l’éducation, à l’emploi ou à la santé sont parfoiscruciaux. Dans ce contexte, si les possibilités d’actionssont nombreuses, pour ne pas dire illimitées, le Groupechoisit d’agir là où il est le plus légitime, en cohérenceavec ses métiers et dans la proximité.Dans l e cadre de cet engagement, les marques etenseignes du Groupe se sont fixé depuis 2009 desobjectifs en la matière, synthétisés dans le tableausuivant.BranchesObjectifsGucci GroupPumaFnacDévelopper les initiatives de solidarité autour de 3 axes clés : la dignité et les droits des femmes, les artset la culture et la biodiversité et le changement climatiqueSoutenir la création contemporaine (programme PUMA .C reative) et s’engager pour la défense des droitsde l’h omme (programme PUMA .Peace)Promouvoir la liberté d’expression et combattre l’exclusion culturellePoursuivre les actions de solidarité des marques de Redcats partout dans le mondeRedcatsEn France, soutenir l’éducation et l’insertion professionnelle à travers l’association SolidarCité RedcatsHOME, UNE DIFFUSION MONDIALE QUI S’EST POURSUIVIE EN 2010Dans la continuité du succès rencontré par HOME en2009, l’année 2010 a été une année riche en événementspour le fi lm. De nombreuses projections ont en effet étéeffectuées à travers le monde portant à 400 millions lenombre de personnes ayant vu le fi lm depuis sa sortie le5 juin 2009 : projection lors du Festival « Bonjour India »à Mumbai et présenté par le célèbre acteur ShahrukhKhan, doublage par la célèbre actrice Zhou Xun enchinois et diffusion sur la chaîne nationale CCTV6, vu parplus d’un million de téléspectateurs, projection gratuitependant une semaine au Village East Cinema à New Yorket en avant première à Columbia University, projection àDavos en Suisse lors du World Economic Forum AnnualMeeting, etc.De nombreuses autres initiatives en la matière sontd’ores et déjà prévues pour 2011.LA FONDATION D’ENTREPRISE PPR POUR LA DIGNITÉ ET LES DROITSDES FEMMESDepuis plus de 10  ans, le groupe PPR a développéune politique ambitieuse de Responsabilité Sociale etEnvironnementale et s’est engagé pour l’égalité deschances et la promotion de la diversité. Le Groupe aainsi soutenu de nombreux programmes de solidarité enlien avec ses activités, notamment grâce à SolidarCité,association créée en 2001 pour appuyer les initiativessolidaires et citoyennes de ses collaborateurs.2009 a marqué une nouvelle étape de l’engagementde PPR avec la création de la Fondation  PPR pourla Dignité et les Droits des Femmes. Présidé parFrançois-Henri Pinault, le Conseil d’administration s’est122DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3réuni pour la première fois le 29  janvier 2009 pourentériner la stratégie, la gouvernance et le budget dela Fondation.Face au constat qu’au moins une femme sur trois dansle monde a été battue, victime de violence sexuelle oud’autres sévices au cours de sa vie et que les femmes,parce qu’elles sont au cœur des équilibres familiaux,culturels, économiques et sociaux, jouent un rôle centralau sein de leurs communautés, la Fondation poursuitdeux objectifs : la lutte contre les violences à l’égard desfemmes et l’aide au développement au bénéfi ce desfemmes, de leurs familles et de leurs communautés.S’inscrivant dans l’un des 8 objectifs du millénaire fi xéspar l’ONU en 2000, « promouvoir l’égalité des sexeset l’autonomisation des femmes », le programme dela Fondation engage le Groupe sur une thématiqueforte, en cohérence avec les activités et la clientèle desmarques de PPR, et sur laquelle l’entreprise a un rôledéterminant à jouer aux côtés des pouvoirs publics.La Fondation développe des partenariats avec desassociations locales et internationales et encourage lamobilisation des collaborateurs du Groupe en faveur dela dignité et des droits des femmes.Ses actions s’organisent autour de quatre axes : le soutien à des actions de lutte contre les violences etd’aide au développement, à travers des partenariatsavec des ONG, le soutien à des projets associatifsparrainés par des collaborateurs du Groupe etl’opportunité donnée à tout employé de partir enmission solidaire pendant ses congés ; le parrainage d’entrepreneurs sociaux ; des actions de sensibilisation et de prévention ; le conseil et l’appui aux marques et enseignesdu Groupe.Soutien à des actions de lutte contre lesviolences et d’aide au développementPartenariats avec des ONGLa Fondation soutient des projets émanant d’associationslocales et internationales qui luttent contre les violencesfaites aux femmes et accompagnent le développementsocio-économique des femmes.La sélection s’organise selon un parcours et des critèresde sélection très précis : à l’issue d’une présélection parl’équipe de la Fondation, le Comité de validation évalue etanalyse les projets sur les plans opérationnel et fi nancier,avec une attention particulière portée au renforcementdes capacités des bénéficiaires et à l’évaluation del’impact social. Il décide de leur soutien et fi xe le montantattribué. Si ce montant est supérieur à 70 000 euros,le comité émet des recommandations et le projet estsoumis au Conseil d’administration (2 fois par an) pourdécision fi nale.En 2010, la Fondation a suivi 20  partenariats pour unbudget global de 503  000 euros. 2 projets d’envergureont été reconduits par le Conseil d’administration et17 projets, dont 3 projets portés par des collaborateursdu Groupe, ont été choisis par le Comité de validation.À titre d’exemple, la Fondation PPR soutient à hauteurde 75 000 euros l’association AFESIP, qui accompagneau Cambodge les femmes victimes de la traite à desfi ns sexuelles.En 2010, 3  906 femmes et fi lles ont ainsi été prises encharge par les ONG partenaires de la Fondation PPR et26 363 femmes et fi lles ont participé à des programmesde sensibilisation soutenus par la Fondation.Projets CollaborateursLa Fondation encourage l’engagement bénévoledes collaborateurs du Groupe au sein d’associationset propose son soutien aux projets dans lesquels ilss’impliquent : membre de l’association, le collaborateurs’engage en parrainant le projet à en assurer le suiviet à remettre un rapport 1 an après le versement de lasubvention. Le parcours et les critères de sélection sontles mêmes que pour les partenariats ONG.En 2010, 3  projets de développement parrainés pardes collaborateurs du Groupe ont reçu le soutien dela Fondation pour un montant global de 19 500 euros.L’un  de ces projets, porté par l’association CareInternational et parrainé par un collaborateur deGucci Group, vise à promouvoir l’hygiène et la santéauprès des femmes travaillant dans les usines de textileau Bangladesh.Missions solidairesDepuis 2005, tout collaborateur de PPR peut partir deuxsemaines en mission solidaire pendant ses congéspayés.Comme en 2009, la Fondation PPR pour la Dignité etles Droits des Femmes a choisi de proposer, en 2010,25 missions centrées sur l’aide au développement aubénéfi ce des femmes dans les pays du Sud. En plus deses deux partenaires historiques – l’association Coup dePouce qui propose des missions de construction et derénovation de bâtiments en groupe, et Planète Urgence,qui propose des missions de formation – la Fondation adésormais un troisième partenaire : France Volontaires.La majorité des volontaires 2010 sont des collaborateursde la Fnac même si des collaborateurs de Redcats etdu siège PPR sont également partis. 50 % des missionsont eu lieu en Afrique, 25 % en Amérique Latine et 25 %en Asie.À l’automne 2010, la Fondation PPR s’est rendue dans lessièges des différentes enseignes, afi n de faire connaîtreplus largement les missions solidaires. Les collaborateursintéressés ont ainsi pu rencontrer les représentants destrois associations partenaires. En 2011, la Fondationsouhaite poursuivre ces rencontres. La Fondation veutégalement pouvoir proposer aux collaborateurs departir en mission solidaire au sein d’ONG qu’elle soutientfi nancièrement.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR123 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésLe parrainage d’E ntrepreneurs SociauxDans la continuité du programme initié par SolidarCité en2008, la Fondation a récompensé en 2010 de nouveauxprojets d’entrepreneuriat social au bénéfi ce des femmes,de leurs familles et de leurs communautés. Le Comité devalidation a ainsi choisi trois entrepreneurs sociaux pourleurs qualités entrepreneuriales et pour leurs projets quiallient viabilité économique et valeur ajoutée sociale. Ces3 projets ont permis de prendre en charge 717 femmeset fi lles.En juin 2010, François-Henri Pinault a personnellementremis une bourse à chaque lauréat. Au-delà d’un soutienfinancier de 15  000  euros, chaque lauréat bénéficied’un accompagnement humain et professionnel par uncollaborateur du groupe PPR. Anne Roos-Weil, directricede l’association Pesinet, qui lutte contre la mortalitéinfantile et maternelle au Mali, est ainsi parrainée parle Directeur adjoint de la Stratégie de PPR. En  2011,Maria-Teresa  Leal, fondatrice d’une coopérative defemmes couturières issues d’un bidonville de Rio auBrésil, va mettre en vente un de ses produits sur le siteInternet de la Fnac grâce à son parrain de Fnac Brésil.Et Sakina M’Sa, créatrice de l’atelier Trevo, une entreprised’insertion par la couture pour des femmes très éloignéesde l’emploi, développe sa politique de commercialisationavec l’aide d’une collaboratrice d’ Yves Saint Laurent.Sakina M’Sa a par ailleurs bénéfi cié de la collaborationentre la Fondation PPR et l’UniverCité PPR dans le cadredu programme de formation à destination des hautspotentiels du Groupe. Afi n de développer leur leadershipindividuel et collectif, dix cadres dirigeants ont réaliséun projet solidaire concret, sous contrainte de temps :ils ont ainsi réalisé un audit pour l’Atelier Trevo, dans lequartier de la Goutte d’Or à Paris. Lors de cette semainede travail, Sakina M’Sa a pu rencontrer une collaboratricePuma. Un sac griffé Puma et partiellement confectionnédans l’Atelier Trevo est né de cette rencontre.En 2011, la Fondation PPR souhaite apporter son soutienet celui de collaborateurs du Groupe à 3  nouveauxentrepreneurs sociaux.Des actions de sensibilisation et de préventionLa Fondation PPR pour la Dignité et les Droits desFemmes apporte son soutien à des actions qui favorisentl’information et la sensibilisation des collaborateurs duGroupe et du grand public, sur les violences faites auxfemmes et l’aide au développement des femmes.En 2010, la Fondation PPR a décidé de soutenir le combatcontre l’excision mené par Waris Dirie, membre de sonConseil d’administration. La Fondation a ainsi largementmobilisé le Groupe et ses marques autour de la sortiedu fi lm Fleur du Désert, réalisé par Sherry Hormann, quiretrace la vie de Waris Dirie et dénonce les MutilationsSexuelles Féminines (MSF). À l’externe comme auprèsde leurs collaborateurs, les marques ont largementdiffusé l’information sur la sortie du fi lm et sa thématique(bannières, bande-annonce, jeu-concours…).En mars, à l’occasion de la Journée internationalede la femme, la Fondation PPR a organisé, avec lesoutien de PPR, une avant-première de charité dontl’intégralité des recettes (55 000 euros) a été verséeà l’association Équilibres & Populations pour son projetd’abandon des MSF au Mali. Enfi n, en partenariat avecla Fnac, la Fondation a animé une semaine d’informationet de rencontres dans les magasins Fnac de Paris,Boulogne, Nantes, Lyon et Grenoble. Dans chaqueville, ces rencontres à destination du grand public ontrassemblé des spécialistes de la question de l’excision.À cette occasion, l’exposition Blessures de femmes dela photographe Catherine Cabrol, qui rassemble desportraits et des témoignages de femmes victimes deviolence, a été installée dans les magasins Fnac.Par ailleurs en novembre  2010, la Fondation PPR, legroupe PPR, ses marques et la Fédération NationaleSolidarité Femmes (FNSF) ont signé une charte quiles engage à informer, sensibiliser et mobiliser les30  500  collaborateurs du Groupe en France  (1) à laproblématique des violences conjugales, déclarée« Grande cause nationale 2010 » par le gouvernementfrançais. À l’occasion de la Journée internationalede lutte contre les violences faites aux femmes, tousles collaborateurs en France ont ainsi reçu une lettrecosignée de François-Henri Pinault et du Présidentde leur Branche présentant notamment le numéro duservice national d’écoute-information-orientation pourles violences conjugales géré par la FNSF : le 3919.En 2011, la Fondation proposera aux enseignes desensibiliser des personnes « relais » aux problématiquesde la violence conjugale, afi n qu’ils puissent orienter lescollaborateurs qui le souhaitent vers les associations dela FNSF. En 2011, la Fondation souhaite aussi s’engagerauprès de l’ONG Plan International et relayer sacampagne de sensibilisation et de promotion des droitsdes fi lles : Because am a Girl.LES ENJEUX QUI MOBILISENT LES BRANCHESLe soutien des marques et enseignes du Groupeapparaît comme un vrai levier pour les projets associatifsqui se déploient dans leurs zones d’implantation, etpeuvent faire appel à des compétences et savoir-fairede l’entreprise. Si chacune des Branches de PPRdéveloppe ses propres programmes de solidarité, enlien avec ses activités et en proximité avec ses sites, laFondation PPR continue d’accompagner les enseignes(1) Ce chiffre correspond au nombre de collaborateurs PPR en France avant la cession de Conforama.124DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3dans leur réflexion en apportant son expertise dansl’identification des partenaires et la mobilisation descollaborateurs. Elle favorise également un partagedes bonnes pratiques entre les diverses marques etenseignes du Groupe. Enfi n, elle propose aux marqueset enseignes de s’associer aux projets de la Fondation,au bénéfi ce des femmes.Gucci Group, engagé pour l’insertion,l’éducation, la santé et la cultureGucci  Group et l’ensemble de ses marquessont activement engagés dans une stratégie dedéveloppement respectueux des communautés etde leur environnement. En lien avec ses activités, lesmarques du Gucci Group mènent des actions visant àpromouvoir l’éducation et l’insertion en partageant sessavoir-faire, et à soutenir l’accès à la santé et à la culture.S’engager contre l’exclusionÀ travers toutes ses marques, Gucci Group mobiliseses collaborateurs et s’engage contre l’exclusiondes minorités et des plus démunis en soutenant desprogrammes d’accueil et d’éducation.Plusieurs marques se sont engagées pour ledéveloppement économique et social des femmes,partageant les valeurs de la Fondation PPR. En 2010,un challenge sportif et solidaire a ainsi réuni desemployés de Gucci  Group, Gucci, Stella McCartney,Alexander  McQueen et PPR pour un parcours de3 jours à vélo entre Paris et Londres. Cet événementa permis de collecter 33 000 euros au bénéfi ce d’unprojet d’éducation et de santé pour des femmes auBangladesh porté par l’association CARE. La causedes femmes a également été soutenue par Gucci auxÉtats-Unis suite au partenariat avec la fondation deMary J Blige et la Foundation For the Advancement ofWomen Now (FFAWN) établi en 2009. Pour la deuxièmefois le 10  septembre 2010, 20  % des ventes de lajournée du magasin de Fifth Avenue ont été donnés àl’association FFAWN . Les autres marques du Groupe sesont également engagées, Bottega Veneta a soutenula Fondation Day, qui met en place des initiativescréatives de prévention des violences faites aux femmes,et Stella  McCartney a apporté son soutien à l’ONGWomen for Women International, qui soutient les femmesvictimes de la guerre. Yves Saint Laurent a poursuivi sonpartenariat avec l’UNIFEM, le fond spécial des NationsUnies pour les femmes, qui soutient des programmesde développement au bénéfi ce des femmes.Les marques ont également soutenu de nombreusesinitiatives de lutte contre l’exclusion économique etsociale des plus vulnérables. Pour la première fois cetteannée, Gucci US a sponsorisé à hauteur de 34 867 dollarsla John Legend’s Show Me Campaign qui œuvre pourbriser le cercle de la pauvreté. Les équipes de Gucci enItalie ont, de leur côté, poursuivi leur soutien à La Rondadella Carita’ e della Solidarieta’, une association quiaide des sans-abri à se réinsérer par le biais d’ateliersartisanaux. Devant l’urgence des inondations en Italie,Bottega Veneta a également débloqué 100 000 eurospour répondre aux besoins les plus pressants. De soncôté, Yves Saint Laurent a choisi de soutenir le combatde la communauté LGBT – Lesbian, Gay, Bisexual andTransgendered people – en sponsorisant le centre Gayet Lesbien de Los Angeles, ainsi que la mission de laRehab Foundation. Sergio Rossi a contribué à la créationd’un centre d’accueil pour les jeunes Palestiniens,en soutenant l’association Terre des Hommes, unefédération s’engageant pour les droits économiques,sociaux et culturels des enfants dans 70  pays.Au  Royaume-Uni, Alexander McQueen a participé àune vente aux enchères en faveur du ICAP Yoga Centre,qui propose des thérapies par le yoga pour les enfantshandicapés.ÉducationEn Chine pour la deuxième année consécutive, Gucci aproposé à quatre étudiants de l’Académie des Arts etdu Design de l’université Tsing Hua de Beijing, issus demilieux défavorisés, des bourses d’études et voyages de découverte de la marque en Italie. Un défi lé de modeGucci a pour la première fois été organisé au sein mêmede l’université, une étape clé dans la mise en place d’unpartenariat en 2011.Nommée « Meilleure Entreprise pour le bien-être desenfants en Chine  » en 2009, Gucci a poursuivi sonengagement avec le Fonds chinois pour les Enfants et lesAdolescents (China Children & Teenagers’ Funds), uneassociation qui apporte son aide aux enfants souffrantd’amblyopie, une maladie oculaire chronique caractériséepar une baisse de l’acuité visuelle. Gucci s’est engagésur un partenariat de 5 ans à hauteur de 100 000 euros,également soutenu par Bottega Veneta. Le jour del’annonce du partenariat, 15 enfants malvoyants ont étéaccompagnés pour visiter l’exposition universelle deShanghai.Pour la troisième année consécutive, Boucheron semobilise pour l’éducation des jeunes issus de milieuxdéfavorisés : la marque a soutenu un partenariat entre leComité Colbert et le Rectorat de Paris, en donnant à desélèves l’opportunité de découvrir ses métiers pendanttrois jours. 2010 a également marqué la quatrième annéedu soutien de Boucheron à l’association pour l’insertionpar le sport de jeunes issus de quartiers sensibles enFrance, Sport dans la Ville  : l’équipe de la marque aparticipé au tournoi de football interentreprises organisépar l’association. Boucheron soutient égalementl’association FIDES pour la promotion de l’éducationà l’étranger, en fi nançant notamment la constructiond’écoles et de centres de formation à Madagascar.Les marques s’engagent pour l’éducation dans denombreux pays. Alexander McQueen, Bottega Venetaet Yves Saint Laurent, ont ensemble participé à unevente aux enchères solidaire au profit du ESAFROEducation Center au Nigeria, un centre qui facilite l’accèsà l’éducation pour les jeunes issus de milieux défavorisés.En Amérique du Sud, Gucci Group a apporté son soutienà la Fondazione AVSI pour les enfants au Pérou, ainsiqu’au Projecto uerê, un projet scolaire innovant pour lesenfants au Brésil.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR125 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésLes marques du Gucci Group soutiennent fortementla mission éducatrice et artistique des musées àtravers le monde. Cette année, Gucci a développé sonpartenariat avec Dia Art Foundation en sponsorisant lapremière exposition américaine de l’artiste allemandeBlinky Palermo. Gucci, Balenciaga, Yves Saint Laurent etStella McCartney ont tous apporté un soutien fi nancierau Metropolitan Museum of Art’s Costume Institute, uninstitut unique en son genre présentant près de 35 000costumes et accessoires historiques. La collection Inspirade Boucheron a été présentée au Fine Arts Museum ofMontreal, attirant près de 67 000 personnes les premiersmois pour découvrir la collection .Puma P uma a développé une politique ambitieuse et créativede Responsabilité Sociale et Environnementale  :PumaVision. Avec pour objectif de promouvoir ledéveloppement durable, la paix et la créativité, Pumapropose une stratégie holistique et cohérente avecses activités et ses zones d’infl uence, autour de troisprogrammes  : PUMA .Safe, PUMA .Peace et PUMA .Creative. Sur les enjeux sociétaux, Puma développe despartenariats pour la paix et la créativité.PUMA .P eace : le sport au service de la paix,en partenariat avec Peace One DayDepuis 2007, Puma soutient l’association Peace One Daydont l’objectif est de promouvoir la paix dans le mondeà travers l’instauration d’une Journée internationale decessez-le-feu et de non-violence, le 21  septembre,instaurée depuis 1999. Plus particulièrement, l’initiativeOne Day, One Goal met le sport au service des objectifsde paix et d’éradication des confl its. Lauréat en 2010du prix Best Corporate Social Responsibility (CSR)Initiative au 4e forum international du sport et de la paixà Monaco, Puma s’est de nouveau mobilisé pour lesoutien à l’initiative One Day, One Goal. Plus de 3 000matchs amicaux ont ainsi été joués avec la participationdes 192 nations membres de l’ONU, dont certains dansdes zones sensibles : match interethnique au Ghana etmatch dans le stade national d’Haïti par exemple. À cetteoccasion, Puma.Peace a spécialement conçu des kitssportifs pour les matchs, fabriqués à partir de cotonde l’association Cotton made in Africa et des ballonsissus du commerce équitable. Globalement, Puma amassivement promu cette initiative : participation à unprestigieux concert de lancement à Paris en présenced’ambassadeurs internationaux pour la paix , diffusiond’une gamme dédiée de produits-partage, remise dePeace Awards aux matchs les plus symboliques, etenfi n organisation d’un tournoi emblématique entre lesemployés de Puma et de adidas grâce à la mobilisationde plus de 700  collaborateurs. Peace One Day PartThree, un documentaire incluant un reportage surOne Day, One Goal a été diffusé auprès de 306 millionsde personnes dans 200 pays.Accès à la santéLes marques du Gucci Group ont apporté leur soutien àde nombreuses associations en 2010, notamment desorganismes consacrés à la lutte contre le VIH/SIDA, lecancer et autres pathologies lourdes touchant, entreautres, les femmes et les enfants.Pour la sixième année consécutive, Gucci a lancél’opération Gucci for Unicef en proposant un sac àmain solidaire, dont 25  % du prix de vente financedes programmes de soins médicaux et d’éducation àdestination des orphelins du SIDA et aux enfants atteintsdu SIDA ou séropositifs en Afrique subsaharienne. Depuisle début de son partenariat, Gucci s’est engagé pour plusde 9 millions de dollars au bénéfi ce des programmesde l’Unicef. En plus de son engagement massif etpérenne dans la collecte de fonds au profi t de l’Unicef,Gucci a aussi accordé en 2010 des dons fi nanciers àdes organismes de lutte contre le Sida, comme amfAR,Sidaction, Anlaids, Fundacion de lucha contra el Sida, laFondation Carla Bruni-Sarkozy, et Dignitas International.En 2010, les marques du Gucci Group se sont fortementengagées dans la lutte contre le cancer. Gucci aainsi apporté son soutien au Society of MemorialSloan-Kettering Cancer Center (75  911  dollars),EIF Women’s Cancer Research Fund (30 000 dollars),American Cancer Society et National Breast CancerCoalition Fund. La marque a poursuivi son partenariat avecKorea Breast Cancer Foundation (KBCF), en participantnotamment à une vente aux enchères solidaire. Pour ladeuxième année consécutive, Bottega Veneta a apportéson soutien à la campagne Behind a Miracle qui permetde collecter des fonds pour le Luci Cursi Cancer Centeren Californie. En 2010, Stella McCartney s’est engagéedans la lutte contre le cancer au profi t de nombreusesassociations, particulièrement celles luttant contre lescancers touchant les femmes, comme Ovarian CancerResearch Fund, Joyce Ostin Breast Cancer ResearchFund, et Too Many Women Breast Cancer ResearchCenter.Soutien à la cultureGucci Group et ses marques ont poursuivi leur ambitieuxprogramme de mécénat artistique et culturel en 2010.Gucci a de nouveau soutenu la Film Foundation, unorganisme à but non lucratif dédié à la préservation desvieux fi lms. En 2010, Gucci a ainsi fi nancé la restauration deIl Gattopardo, le fi lm réalisé en 1963 par Luchino Visconti.La marque a par ailleurs parrainé la troisième édition duGucci Tribeca Documentary Fund, en fi nançant à hauteurde 150  000  dollars des subventions remises chaqueannée à quatre réalisateurs documentaristes traitant desujets sociaux. Une initiative similaire est mise en placedepuis 4  ans au Mexique, avec le Gucci/AmbulanteGrant reconnaissant le talent de deux réalisateurs dedocumentaires. Yves Saint Laurent, Bottega Veneta,Stella McCartney et Sergio Rossi ont tous sponsoriséP.S. Arts, une ONG californienne proposant des coursd’art dans les écoles pour améliorer la vie des enfantsissus de milieux défavorisés.126DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3PUMA .C reative : soutenir la créativité des artistesémergentsLa créativité est au cœur des valeurs de Puma. Vecteurprivilégié des changements de mentalité, elle interpelle lepublic et peut l’amener à réfl échir sur les grands enjeuxsociétaux de demain. À travers son réseau CreativeArt Networks, PUMA .Creative souhaite encourager lacollaboration et l’échange multiculturel entre artistes,organisations et festivals. Le réseau Creative AfricaNetwork (CAN) réunit ainsi plus de 2 600 membres etconstitue le premier lieu d’échange pour les artistesafricains du continent et de la diaspora. Lancé endécembre 2010, le Creative Caribbean Network (CCN)ambitionne de devenir un lieu d’échange de référencepour les artistes des Caraïbes en partenariat avecde nombreuses institutions culturelles, dont le BassMuseum of Art à Miami. Des partenariats privilégiés ontégalement été mis en place avec la 17th Biennale ofSydney en Australie et Danse l’Afrique danse! Biennaleà Bamako au Mali. Des centaines d’artistes d’Afrique etdes Caraïbes ont pu participer à ces deux événements,grâce aux PUMA .C reative Mobility Awards, subventionsde soutien pour permettre aux artistes de participer àdes événements artistiques à travers le monde.En septembre  2010, PUMA .C reative a inauguré unpartenariat d’envergure avec la Fondation Channel4 BRITDOC pour soutenir et encourager la réalisationde documentaires sur des sujets aussi variés que lajustice sociale, la paix ou l’environnement au niveauglobal. Dans ce cadre, plusieurs prix ont été remis dontle PUMA .C reative Catalyst Award, constitué de plusde 40 subventions de 5 000 euros pour la productionde bande-annonce, et le PUMA .C reative ImpactAward qui récompense à hauteur de 50 000 euros ledocumentaire le plus impactant de l’année au niveausocial. Cette somme est partagée  entre  l’équipe dufilm  et  la  campagne de  sensibilisation associée audocumentaire.Fnac : l utter contre l’exclusion culturelleet pour la liberté d’expressionEn 2010, la Fnac a continué de développer sa politiquesolidaire autour de deux objectifs principaux : lutter contrel’exclusion culturelle des plus démunis, en particulier lafracture numérique, et promouvoir la liberté d’expression.La lutte contre l’exclusion culturelleLeader sur le marché des nouvelles technologies, laFnac souhaite agir contre la fracture numérique ens’engageant notamment pour l’accès du plus grandnombre aux nouvelles technologies et à la formation. En 2010, la Fnac Digitale a de nouveau apporté sonsoutien au Lycée Henri IV, à Paris, offrant 30 ordinateursportables et des formations adaptées pour contribuerau programme de classes préparatoires aux é tudess upérieures. Ce programme, destiné aux élèves issusde lycées en zones sensibles, permet de créer lesconditions d’un accès plus diversifi é aux Grandes Écoles.Alliant solidarité et développement durable, la Fnac aégalement donné 100 ordinateurs à l’association JeunesEspoirs 2000, qui offre une seconde vie au matérielinformatique pour les distribuer aux plus démunis. EnFrance, la Fnac s’engage depuis plusieurs années contrel’analphabétisme et soutient l’Association pour favoriserl’égalité des chances à l’école (ApfEE) à travers sondispositif d’adhésion solidaire.À l’international, Fnac Portugal a initié depuis 2  ansun grand projet intitulé Infoteca afi n de lutter contre lafracture numérique en partenariat avec l’AMI (AssistanceMédicale Internationale). C es espaces multimédia sont équipés par la Fnac et fi nancés par la vente de produitssolidaires comme le livre de poésie Resumo, le livre decontes Prazer da leitura, et le CD Nouveaux TalentsFnac. En 2010, Fnac Portugal a ainsi inauguré un nouvelleinfothèque à Funchal, capitale de Madère, portant à 4 lenombre d’infothèques déjà mises en place. Ces espacesmultimédia sont mis à disposition des utilisateurs de l´AMIlocale pour leur donner accès à la société de l´informationet de la connaissance, premier pas vers l’inclusion socialeet l´insertion professionnelle. Les premiers résultatssont très encourageants : de nombreuses formationsont réuni plusieurs centaines de stagiaires, et plusieursmilliers d’utilisateurs ont utilisé l’infothèque en libre accès.U ne vaste campagne de sensibilisation et de collecte defonds dans les Fnac du Portugal a été mise en place auprofi t de l’AMI.La Fnac, un médiateur culturel engagé en faveurde la liberté d’expressionEngagement historique de la Fnac, la défense de la libertéd’expression s’inscrit clairement dans le rôle de médiateurculturel que la Fnac entend tenir entre la création et lepublic. Dans ce cadre, la Fnac a noué un partenariatprivilégié avec la Fédération Internationale des ligues desd roits de l’h omme (FIDH) et Reporters Sans Frontières(RSF) pour défendre la liberté d’expression et lesd roits de l’h omme. En 2010, la Fnac a poursuivi et amplifi éson partenariat initié il y a plus de 16 ans avec ReportersSans Frontières remettant pour la 2e  année le prixRSF-Fnac. Ce prix récompense un journaliste et un médiaqui incarnent le combat pour la liberté d’expression etd’information. L’Iranien Abdolreza Tajik, emprisonné puislibéré, a été nommé « Journaliste de l’Année 2010 » pourson engagement. Radio Shabelle, une radio somalienne,a été récompensée dans la catégorie « Média » pour soncombat pour le droit d’informer et d’être informé.À l’international, la Fnac se mobilise également.En Belgique , la Fnac s’est associée dès 2006 au projet« Contre toutes les intolérances » lancé par les artistesTom Barman (dEus), Axelle Red, Arno… Les magasins dela Fnac ont ainsi relayé cette initiative et favorisé la prisede conscience du plus grand nombre. Fnac Belgiquesélectionne des festivals et œuvres représentativespour illustrer cet engagement et met à disposition unmur photo à l’entrée de ses magasins afi n que chacunpuisse apporter son témoignage. En 2010, Fnac Belgiquea activement participé au festival « Les voies de la liberté »et affiché le slogan  : «  La Fnac dit NON à toutes lesintolérances » qui prône l’esprit d’ouverture et la richesseDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR127 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSEEnjeu 7 : Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésde la diversité culturelle. À noter enfi n que Fnac Belgiquea engagé un partenariat en 2010 avec le projet NuestroSilencio pour défendre la liberté d’expression.Redcats : l’engagement des collaborateursEn 2010, les marques du groupe Redcats ont poursuiviet intensifi é leurs actions et programmes de solidarité.Ce qui fait la force des engagements de Redcats, c’estla mobilisation de ses collaborateurs dans les pays où les17 marques sont présentes.SolidarCité Redcats : engagé en France pourl’éducation et l’insertionL’association SolidarCité Redcats, créée en 2009,mobilise de nombreux collaborateurs en France àtravers la multiplication d’actions solidaires et citoyennes,autour de deux axes clés  : l’éducation et l’insertionpar l’économie. En 2010, plus de 800  collaborateursdu Groupe se sont impliqués, chaque projet étantproposé puis développé par un collaborateur référent.Afin de prolonger les nombreux partenariats avecdes associations d’insertion fournissant des servicesà la personne, SolidarCité Redcats a mis en place enoctobre 2008 une conciergerie solidaire. Les prestationsréalisées en 2010 représentent l’équivalent de 6,5 emploistemps plein (ETP) créés grâce à la conciergerie en légèreprogression par rapport à 2009. Fin 2010, près de 40 %des collaborateurs Redcats ayant accès aux services dela conciergerie avaient déjà fait appel à au moins un desservices proposés.Le centre de stockage Espoir en stocks, initié par leséquipes SolidarCité pour récupérer et stocker lesdons en nature d’enseignes de Redcats (surstocks,retours clients ou échantillons), a mobilisé en 2010 unevingtaine de bénévoles. Plus de 100  collaborateursont participé aux braderies solidaires et permis derécolter plus de 50 000 euros au profi t d’associationssoutenues par SolidarCité Redcats.  En 2010,SolidarCité Redcats a continué d’offrir des produits à3 épiceries sociales (à Wattrelos, Waziers et Lomme)qui s’adressent à des populations en grande diffi culté,leur permettant ainsi d’acquérir des produits neufs àbas prix. En décembre 2010, près de 50 bénévoles deLa Redoute se sont mobilisés pour offrir un après-midirécréatif et ludique à des familles issues de quartiersdéfavorisés, avec école de cirque et distribution decadeaux. L’association s’est également engagée avecle centre social de La Marlière de Tourcoing (France). Lescadeaux récoltés par les collaborateurs des marques dupôle Enfants-Famille de Redcats ont été distribués à unesoixantaine de familles.SolidarCité Redcats a poursuivi son partenariat avecJanus, entreprise d’intérim d’insertion. En 2010,28  Equivalents Temps Plein (ETP) par mois ont étédélégués dans les sites Redcats du nord de la Francecontre 25 ETP en 2009.À l’occasion de la semaine nationale école-entreprise,du 22  au 27  novembre 2010, SolidarCité Redcats aorganisé la 10e édition de son opération « Un collégien,un jour, un métier  ». Les 115  élèves de 3e  du collègeAnne-Franck de Roubaix ont été accueillis par unecentaine de collaborateurs des enseignes du groupeRedcats, dans le Nord-Pas-de-Calais. L’objectif de cettejournée est de faire découvrir un métier aux élèves decet établissement. Ce sont près de 1 000 collégiens quiont participé à cette opération depuis 2003.La mobilisation des marques de RedcatsEn complément de sa ligne de lingerie spéciale « aprèsmon opération du sein », La Redoute s’engage dans laprévention auprès de l’association « Le cancer du sein,parlons-en » depuis 2007. Elle participe à l’opérationRuban rose tous les ans au mois d’octobre en sensibilisantses clients par une bannière sur les pages « Lingeries »de son site Internet. Redcats UK s’est égalementimpliqué dans la campagne annuelle contre le cancerdu sein. Le dernier vendredi d’octobre, baptisé Wear ItPink Day, les collaborateurs ont pu être sensibilisés à ceproblème de santé et réunir des fonds pour la recherched’un traitement. Les collaborateurs de Redcats USA ontlevé des fonds contre le cancer, apportant leur soutienà Carol M. Baldwin Breast Cancer Research Fund etSusan G. Komen Race for the Cure. Enfin, RedcatsNordic et les collaborateurs d’Ellos en Scandinavie sesont également mobilisés contre le cancer, collectantprès de 10 000 euros pour les enfants atteints de cancersavec la Swedish Child Cancer Foundation.Dans la continuité des actions engagées, ce sont donctoutes les marques et enseignes du Groupe qui, en 2010,ont réaffi rmé leurs engagements vis-à-vis de la sociétécivile, des communautés locales et du tissu associatif,au plus près des spécifi cités de leurs implantations etde leurs activités.128DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSERapport des Commissaires aux comptes exprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilité sociale et environnementale3Rapport des Commissaires aux comptesexprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilitésociale et environnementale publiés dans le chapitre Responsabilité Socialeet Environnementale (RSE) du Document de référence du groupe PPRÀ la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux comptes du groupe PPR,nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les indicateursde responsabilité sociale et environnementale (« les Données ») sélectionnés par le groupe PPR et identifi és par lesymbole ✓ dans les tableaux, graphes et textes fi gurant aux pages 58, 69, 70, 87, 88, 89, 90, 95 et 101 du Documentde référence de l’exercice 2010.Les conclusions formulées ci-après portent sur ces seules Données et non sur l’ensemble des indicateurs présentés.Ces Données sélectionnées par le groupe PPR sont :(1) le nombre de salariés formés (hors formation sécurité) pour l’ensemble des activités du Groupe en France ;(2) le pourcentage de femmes parmi les managers pour l’ensemble des activités du Groupe en France ;(3) le nombre d’audits sociaux réalisés au sein du Groupe ;(4) les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » du Groupe ;(5) les émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie du Groupe ;(6) le nombre de femmes et de fi lles prises en charge et le nombre de femmes et de fi lles sensibilisées par les projetssoutenus par la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes.Ces Données ont été préparées sous la responsabilité de la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementaleet de la Direction des Ressources Humaines, conformément au protocole de reporting disponible auprès de cesdirections (ci-après « le Référentiel »).Les notes méthodologiques fi gurant sur le site Internet du groupe PPR (www.ppr.com) apportent des précisionssur les méthodologies de collecte ou de calcul des indicateurs publiés. Il nous appartient, sur la base de nos travaux,d’exprimer une conclusion sur les Données sélectionnées.Nature et étendue des travauxNous avons effectué nos travaux selon la norme ISAE 3000, en conformité avec la doctrine professionnelle applicableen France.Nous avons mis en œuvre des diligences limitées conduisant à exprimer une assurance modérée sur le fait que lesDonnées sélectionnées ne comportent pas d’anomalies signifi catives. Une assurance de niveau supérieur auraitnécessité des travaux plus étendus.Nous avons, pour les Données sélectionnées : apprécié le Référentiel au regard de sa pertinence, sa fi abilité, sa neutralité, son caractère compréhensible et sonexhaustivité ; mené des entretiens et réalisé des sondages sur l’application du Référentiel dans certains sites et certainesenseignes (a) (« les Entités ») ; et mené des tests de cohérence sur la consolidation de ces Données.La contribution des Entités sélectionnées représente : 41 % des effectifs du Groupe en France pour les indicateurs (1) et (2) ;(a) Pour les indicateurs (1) et (2) : FNAC SA, FNAC Codirep, FNAC Paris, Gucci France, Puma France, La Redoute France ; pour l’indicateur (3) : GucciGroup, Puma, Redcats ; pour l’indicateur (4) : Gucci Group, Puma, Redcats USA – activités de vente à distance ; pour l’indicateur (5) : FNAC France,Gucci Logistics (3 sites), Puma USA, Groupe Redoute – La Redoute, Redcats USA – Avenue ; pour l’indicateur (6) : Fondation d’entreprise PPR pourla Dignité et les Droits des Femmes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR129 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSERapport des Commissaires aux comptes exprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilité sociale et environnementale 100 % des audits sociaux réalisés au sein du Groupe pour l’indicateur (3) ; 64 % du total des émissions de CO2 liées au transport « B to B » pour l’indicateur (4) ; 34 % du total des émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie pour l’indicateur (5) ; 100 % des projets de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes pour l’indicateur (6).Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de ces travaux, aux experts en environnement etdéveloppement durable de nos cabinets.Observation sur les procéduresLors de nos travaux nous avons pu constater la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveaude collecte et de consolidation en ce qui concerne les émissions de CO2 liées aux transports « B to B ».ConclusionSur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalies signifi catives de nature à remettre en cause le fait queles Données examinées fi gurant aux pages 58, 69, 70, 87, 88, 89, 90, 95 et 101 du Document de référence, identifi éespar le symbole ✓ , ont été établies, dans tous leurs aspects signifi catifs, conformément au Référentiel mentionné.Le 7 mars 2011,à Paris-La Défenseà Neuilly-sur-SeineKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Deloitte & AssociésPhilippe ArnaudHervé ChopinEric DugelayJean-Paul PicardAssociéResponsabledu DépartementDéveloppement Durable& Changement ClimatiqueAssociéResponsable des servicesen Développement DurableAssociéAssocié130DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSETable de concordance R. 225-104 et R. 225-105 du Code de commerce3Table de concordance R. 225-104 et R. 225-105du Code de commerce(ex-article 116 Loi NRE)ArticleDescriptionSocial (R. 225-104 du Code du commerce)§ 1°aEffectif totalEmbauches en contrats à durée déterminéeEmbauches en contrats à durée indéterminéeDifficultés éventuelles de recrutementLicenciements (nombre et motifs)Heures supplémentairesMain-d’œuvre extérieure à la Société§ 1°bInformations relatives aux plans de réduction des effectifsSauvegarde de l’emploiEfforts de reclassementRéembauchesMesures d’accompagnement§ 2°Organisation du temps de travailAbsentéisme (nombre et motifs)§ 3°RémunérationsÉvolution de la rémunérationCharges socialesDurée du temps de travail pour les salariés à temps pleinDurée du temps de travail pour les salariés à temps partielApplication des dispositions du titre du livre du Code du travail(= intéressement, participation et plan d’épargne salarial)Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes§ 4°Relations professionnellesBilan des accords collectifsConditions d’hygiène et de sécurité§ 5°§ 6°§ 7°§ 8°§ 9°FormationŒuvres socialesSous-traitanceEmploi et l’insertion des travailleurs handicapésPrise en compte par la Société de l›impact territorial de ses activités en matièred’ emploi et de développement régional.Relations entretenues avec les associations d’insertion, les établissementsd’enseignement, les associations de défense de l’environnement,les  associations de consommateurs et les populations riverainesImportance de la sous-traitancePromotion auprès des sous-traitants du respect des dispositions desconventions fondamentales de l’OITRespect par les filiales des dispositions des conventions fondamentales de l’OITChapitre du document deréférenceIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1IntroductionIntroductionIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1IntroductionIntroductionIntroductionIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 2Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 7Enjeu 3Enjeu 3Enjeu 2Enjeu 3Enjeu 3Enjeu 3IntroductionEnjeu 1Introduction, Enjeu 2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR131 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSETable de concordance R. 225-104 et R. 225-105 du Code de commerceArticleDescriptionPrise en compte par les filiales étrangères de l’impact de leurs activités surle développement régional et sur les populations localesEnvironnement (R. 225-105 du Code de commerce)§ 1°Consommation de ressources en eauConsommation de matières premièresConsommation d’énergieMesures prises pour améliorer l’efficacité énergétiqueRecours aux énergies renouvelablesConditions d’utilisation des solsRejets dans l’air, l’eau et le solNuisances sonores et olfactivesTraitement des déchets§ 2°§ 3°§ 4°§ 5°§ 6°§ 7°§ 8°§ 9°Mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologiqueDémarches d’évaluation ou de certification entreprises en matièred’environnementMesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositionslégislativesDépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité surl’environnementExistence de services internes de gestion de l’environnementFormation et information des salariésMoyens consacrés à la réduction des risques pour l’environnementOrganisation mise en place pour faire face aux accidents de pollution au-delàdes établissements de la SociétéMontant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnementMontant des indemnités versées sur décision de justice en matièred’environnementÉléments sur les objectifs assignés aux filiales à l’étrangerChapitre du document deréférenceEnjeu 3Enjeu 5Enjeu 5Enjeux 4 et 5Enjeux 4 et 5Enjeux 4 et 5NCEnjeux 4 et 5Enjeu 5Enjeu 5Enjeu 6Enjeu 5Enjeu 6Enjeu 5Enjeu 4Enjeu 4Enjeu 5Enjeu 5Enjeu 5NCIntroduction132DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 4 Éléments financiers RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010134NOTES ANNEXES AUX ÉTATSFINANCIERS CONSOLIDÉSPréambule – Défi nitionsFaits marquants de l’exerciceCommentaires sur l’activité de l’exercice 2010Analyse des performances opérationnellespar segmentCommentaires sur la structure fi nancièreRésultat de la Société PPR et dividendeTransactions avec les parties liéesÉvénements postérieurs à la clôturePerspectivesPOLITIQUE D’INVESTISSEMENT 160Investissements fi nanciersInvestissements opérationnelsGESTION DES RISQUESRisques fi nanciersRisques juridiquesRisques a ssurancesRisques opérationnelsCOMPTES CONSOLIDÉSAU 31 DÉCEMBRE 2010Compte de résultat consolidéÉtat du résultat global consolidéÉtat de la situation fi nancière consolidéeTableau des fl ux de trésorerie consolidésVariation des capitaux propres consolidésRAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LESCOMPTES CONSOLIDÉSCOMPTES SOCIAUXBilan actifBilan passifCompte de résultatTableau des fl ux de trésorerieVariation des capitaux propresAnnexe comptableTableau des fi liales et participationsRAPPORT DE GESTION DELA SOCIÉTÉ MÈREOpérations relatives au capital socialRésultats au cours des cinq derniers exercicesRAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LESCOMPTES ANNUELS176263264264265266266267267280282283292293RAPPORT SPÉCIAL DESCOMMISSAIRES AUX COMPTESSUR LES CONVENTIONS ETENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS295134135136140151157158158159160161164164166167168171171172173174175DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR133 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010 Rapport d’activité 2010 PRÉAMBULE – DÉFINITIONSIFRS 5 – Actifs non courants détenus en vuede la vente et activités abandonnéesConformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courantsdétenus en vue de la vente et activités abandonnées,le Groupe a présenté certaines de ses activités commedes « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».Le résultat de ces activités est présenté sur une lignedistincte du compte de résultat, «  Résultat net desactivités abandonnées », et fait l’objet d’un retraitementdans le tableau des fl ux de trésorerie et le compte derésultat sur l’ensemble des périodes publiées.Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours decession » sont présentés sur des lignes séparées au bilandu Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pasprésentés sur des lignes séparées au bilan.Retraitement des périodes comparativesComme mentionné dans la Note 2.23 de l’annexe auxcomptes consolidés, les états fi nanciers de l’exercice2009 ont été retraités afi n de refl éter les ajustementsliés à la découverte, dans la fi liale grecque de Puma,d’irrégularités comptables portant essentiellement surles exercices antérieurs à 2010.Défi nition du chiff re d’aff aires « réel »et « comparable »Le chiffre d’affaires (ou produit des activités ordinaires)réel du Groupe correspond à son chiffre d’affaires publié.Le chiffre d’affaires hors Groupe est défi ni comme leproduit des activités ordinaires de chaque enseigne oumarque, après élimination des ventes intragroupe.Le Groupe utilise, par ailleurs, la notion de « comparable »qui permet de mesurer la croissance organique de sesactivités. La notion de chiffre d’affaires « comparable »consiste à retraiter le chiffre d’affaires 2009 d’une part,des effets de variations de périmètre intervenues en2009 ou 2010 et, d’autre part, des effets de change sur lechiffre d’affaires réalisé en 2009 par les fi liales étrangères.Défi nition du résultat opérationnel courantLe résultat opérationnel total de PPR inclut l’ensemble desproduits et des coûts directement liés aux activités duGroupe, que ces produits et charges soient récurrents, ouqu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelleset atypiques.134DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRLes «  Autres produits et charges opérationnels noncourants  », qui regroupent les éléments inhabituels,anormaux et peu fréquents, sont de nature à perturberle suivi de la performance économique des entreprisesdu Groupe, tels que définis par la recommandation2009.R.03 du CNC.En conséquence, pour le suivi des performancesopérationnelles du Groupe, PPR utilise comme solde degestion majeur le résultat opérationnel courant, défi ni,comme la différence entre le résultat opérationnel totalet les « Autres produits et charges opérationnels noncourants » (voir Notes 8 et 9 de l’annexe aux comptesconsolidés).Le résultat opérationnel courant est un agrégatintermédiaire qui permet de faciliter la compréhension dela performance opérationnelle de l’entreprise et qui peutservir à une approche prévisionnelle de la performancerécurrente. Cet indicateur est présenté de façonconstante et stable dans le temps et selon le principede continuité et de pertinence de l’information fi nancière.Défi nition de l’EBITDALe Groupe utilise, pour le suivi de sa performanceopérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé«  EBITDA  ». Cet indicateur financier correspond aurésultat opérationnel courant augmenté des dotationsnettes aux amortissements et des provisions sur actifsopérationnels non courants, comptabilisées en résultatopérationnel courant.Défi nition de l’endettement fi nancier netconsolidé du GroupeL’endettement financier net est constitué del’endettement fi nancier brut incluant les intérêts courusnon échus diminué de la trésorerie nette, tels quedéfi nis par la recommandation du Conseil national de lacomptabilité n° 2009-R.03 du 2 juillet 2009.L’endettement financier net prend en compte lesinstruments financiers de couverture de juste valeurinscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires etobligataires dont le risque de taux est couvert en totalitéou en proportion dans le cadre d’une relation de justevaleur (Note 31 de l’annexe aux comptes consolidés).Pour les sociétés des activités de crédit à la consommationconsolidées par intégration globale, le fi nancement desconcours à la clientèle est présenté en dettes fi nancières.L’endettement financier net du Groupe s’entend horsfi nancement des concours à la clientèle des activités decrédit à la consommation. ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104Défi nition du cash-fl ow libre opérationnelet du cash-fl ow disponibleLe Groupe utilise également un agrégat intermédiairepour le suivi de sa performance fi nancière dénommé« Cash-flow libre opérationnel ». Cet indicateur fi nanciercorrespond aux fl ux nets de trésorerie liés aux activitésopérationnelles sous déduction des investissementsopérationnels nets (défi nis comme les acquisitions etcessions d’immobilisations corporelles et incorporelles).Le cash-flow disponible correspond au cash-flow libreopérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçuset diminué des intérêts versés et assimilés.Cession de ConforamaAutres évolutions du portefeuille d’activités FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICELe 9  décembre 2010, PPR a annoncé avoir reçuune offre ferme de la part du groupe sud-africainSteinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition deConforama. Selon les termes de cette offre, SteinhoffInternational réglera à PPR, d’une part, le prix des titresConforama pour 1,2 milliard d’euros et, d’autre part, ladette en compte courant due par Conforama à PPR àla date de transfert des titres.Les instances représentatives du personnel de PPR etde Conforama ont approuvé cette opération au coursdu mois de janvier 2011. La transaction sera fi naliséeau cours du premier trimestre 2011, après approbationdes autorités de la concurrence puis de l’Assembléegénérale de Steinhoff International. Plusieurs actionnairesreprésentant ensemble plus de 50 % du capital et desdroits de vote de Steinhoff International se sont déjàirrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération.Cette opération constitue une étape supplémentaire dansl’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006 parPPR, qui a vocation à se transformer progressivementen un groupe international de marques mondiales dansles univers du Luxe et du Sport & Lifestyle.Compte tenu des restrictions majeures sur la gestionde Conforama imposées par l’accord avec Steinhoff,PPR ne dispose plus du pouvoir de diriger les politiquesopérationnelles et financières de Conforama, tellesque les décisions d’investissements, la négociation denouveaux contrats signifi catifs, ou encore le versementde dividendes. Du fait de la signature de cet accordqui entraîne la perte de contrôle effective du Groupe,Conforama est consolidé par intégration globale dansles comptes consolidés du Groupe jusqu’au 9 décembre2010.Conformément aux dispositions d’IFRS 5, le résultat netde Conforama jusqu’au 9 décembre 2010 ainsi que lerésultat de cession sont présentés sur la ligne distinctedu compte de résultat «  Résultat net des activitésabandonnées  »  ; le compte de résultat ainsi que letableau des fl ux de trésorerie de l’exercice précédentfont l’objet d’un retraitement similaire.Le 8 avril 2010, Puma a pris une participation minoritairede 20,1 % dans la société Wilderness Holdings Limited.Wilderness Holdings Limited opère des activitésd’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana.Le 16  avril 2010, Puma a finalisé l’acquisition del’équipementier de golf Cobra. Cette acquisition inclutla marque Cobra, les stocks, les droits de propriétéintellectuelle et les contrats de sponsoring.Le 30 septembre 2010, la Fnac a fi nalisé la cession deFnac éveil & jeux à ID Group.Renforcement de la solidité fi nancièreEn 2010, PPR a poursuivi sa politique de renforcement desa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sadette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement.Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a émis unemprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’eurosà échéance avril 2015, assorti d’un coupon de 3,75 %.Autre fait marquantLe 25 octobre 2010, PPR a pris acte des conclusionsde l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes etdes irrégularités commises au sein de sa joint-venturegrecque Puma Hellas SA. Conformément à la normeIAS 8, les comptes consolidés du groupe PPR ont étéretraités à hauteur de sa quote-part dans le capital dePuma AG (voir la Note 2.23 dans l’annexe aux comptesconsolidés) : les capitaux propres de PPR au 1er janvier2009 ont été retraités de 58,0 millions d’euros (dont40,2 millions d’euros pour la part revenant au Groupe),le résultat net 2009 a été retraité de 48,6 millions d’euros(dont 33,7  millions d’euros pour la part revenant auGroupe) et le résultat net de l’exercice 2010 a été impactéde 31,0 millions d’euros (dont 22,2 millions d’euros pourla part revenant au Groupe).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR135 COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ DE L’EXERCICE 2010Les principaux indicateurs fi nanciers extraits des états fi nanciers consolidés de PPR pour 2010 refl ètent la performancetrès satisfaisante du Groupe au cours de l’exercice :4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010(en millions d’euros)Chiffre d’affairesRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesRésultat net part du GroupeInvestissements opérationnels brutsCash-flow libre opérationnelCapitaux propresdont part du GroupeEndettement financier netEffectifs moyensRésultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants20102009Variation14 605,113 584,31 531,310,5 %1 860,612,7 %964,5931,9342,61 081,411 651,210 599,23 780,650 2451 239,69,1 %1 574,411,6 %950,9598,0279,71 191,810 946,89 880,64 367,451 493+ 7,5 %+ 23,5 %+ 1,4 pt+ 18,2 %+ 1,1 pt+ 1,4 %+ 55,8 %+ 22,5 %- 9,3 %+ 6,4 %+ 7,3 %- 13,4 %- 2,4 %Chiff re d’aff aires (produit des activités ordinaires)Le chiffre d’affaires consolidé des activités poursuivies de l’exercice 2010 s’élève à 14 605 millions d’euros, en haussede 7,5 % en réel et de 4,0 % en comparable par rapport à l’exercice 2009 :(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeÉliminations et autresChiffre d’affaires(1) À périmètre et taux de change comparables.20104 473,33 435,82 706,44 010,7(21,1)2009 Variation réelleVariationcomparable (1)4 375,13 386,42 447,33 390,3(14,8)+ 2,2 %+ 1,5 %+ 10,6 %+ 18,3 %ns+ 7,5 %+ 1,3 %+ 0,8 %+ 2,2 %+ 12,2 %ns+ 4,0 %14 605,113 584,3L’exercice 2010 a été marqué par un solide rebondde l’économie mondiale et a bénéfi cié d’un net regaindu commerce international. Cette reprise n’a toutefoispas été uniforme à travers le monde. Les économiesémergentes ont continué de croître à un rythme soutenuet se sont imposées comme les moteurs de la croissancemondiale. Les économies avancées sont toutes sortiesdu rouge ; l’activité est bien repartie, même si elle estrestée modérée du fait, notamment, des tensionspersistantes sur les dettes souveraines en Europe.Dans ce contexte de consolidation de la repriseéconomique mondiale, PPR a tiré profi t des initiatives àdominante commerciale, lancées par ses marques etenseignes, visant à accélérer la croissance rentable duchiffre d’affaires.Par rapport à la même période de 2009, l’activité des troisderniers mois de l’année a progressé de 9,6 % en réel etde 5,4 % à périmètre et taux de change comparables.À périmètre et taux de change comparables, le chiffred’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 1,1 % aupremier trimestre 2010, de 1,4 % au deuxième trimestreet de 7,8 % au troisième trimestre.La part du pôle Luxe dans le chiffre d’affaires consolidéde PPR s’élève à 27,5 % en 2010 (25,5 % en 2009 encomparable) et celle de Puma s’établit à 18,5 % (18,9 %en 2009 en comparable).La variation du chiffre d’affaires intègre un effet négatif desvariations de périmètre de près de 28 millions d’euros.En 2010, les fl uctuations de taux de change ont affectépositivement le chiffre d’affaires à hauteur de 485 millionsd’euros, dont 115 millions d’euros liés à l’appréciation dudollar américain contre l’euro (chez Redcats pour 50,1 %,dans le pôle Luxe pour 31,4 % et chez Puma pour 18,5 %),et 98 millions d’euros liés à l’appréciation du yen japonaiscontre l’euro (dans le pôle Luxe pour 64,8 % et chezPuma pour 35,2 %). Le quatrième trimestre a affi ché unimpact favorable des variations monétaires à hauteurde 172 millions d’euros, sous l’effet, notamment, de lahausse du dollar américain (pour 51 millions d’euros).136DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104Chiff re d’aff aires par zone géographiqueLe poids de l’activité du Groupe à l’international a continué de s’accroître ; elle représente 66,6 % du chiffre d’affairestotal en 2010, à comparer à 65,2 % pour l’exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables) :(en millions d’euros)Europe de l’OuestAmérique du NordJaponPays maturesEurope de l’Est, Moyen-Orient et AfriqueAmérique du SudAsie-Pacifique (hors Japon)Pays émergentsChiffre d’affaires(1) À périmètre et taux de change comparables.20108 687,42 394,5875,711 957,6506,9598,71 541,92 647,514 605,12009 Variation réelleVariationcomparable (1)8 482,92 182,1817,811 482,8487,8426,81 186,92 101,513 584,3+ 2,4 %+ 9,7 %+ 7,1 %+ 4,1 %+ 3,9 %+ 40,3 %+ 29,9 %+ 26,0 %+ 7,5 %+ 2,1 %+ 3,2 %- 4,7 %+ 1,8 %- 1,7 %+ 24,1 %+ 19,1 %+ 15,5 %+ 4,0 %L’équilibre du Groupe en termes d’implantationsgéographiques et de formats de ventes lui permet demieux résister aux fluctuations des environnementséconomiques. En particulier, le Groupe devient moinsdépendant de la conjoncture européenne. Ainsi, le chiffred’affaires réalisé hors de la zone euro a représenté48,8 % des ventes totales du Groupe en 2010 contre47,2  % au cours de l’exercice  2009 en comparable.PPR a poursuivi ses efforts d’expansion dans les paysémergents dont l’activité a progressé de 15,5 % en 2010et qui représentent désormais 18,1 % du chiffre d’affairestotal du Groupe, soit 180 points de base de plus qu’au31  décembre 2009 (à périmètre et taux de changecomparables).Chiff re d’aff aires réalisé via InternetPour l’exercice 2010, le chiffre d’affaires Internet desactivités poursuivies du Groupe s’élève à 2 262 millionsd’euros, en progression de 16,2 % en réel par rapport àl’exercice précédent, soit une croissance de 14,3 % àpérimètre et taux de change comparables. Au quatrièmetrimestre 2010, les ventes de PPR sur le Web ontaugmenté de 15,3 % en réel et de 12,9 % en comparable.Sur l’exercice 2010, le commerce électronique représente15,5 % du chiffre d’affaires total du Groupe contre 14,1 %en 2009 à périmètre et taux de change comparables. Surles trois derniers mois de l’année, le poids des activitésInternet dans les ventes totales de PPR est passé de14,7 % en 2009 à 15,8 % en 2010.Résultat opérationnel courant et EBITDAAu 31 décembre 2010, le résultat opérationnel courant de PPR s’élève à 1 531 millions d’euros, en hausse de 23,5 %par rapport à celui de l’exercice 2009. Le Groupe est ainsi parvenu à améliorer de 140 points de base son taux demarge opérationnelle qui s’établit à 10,5 % en 2010 :(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeHoldings et autresRésultat opérationnel courant2010188,1165,0337,1897,4(56,3)2009182,1114,7299,0692,1(48,3)Variation+ 3,3 %+ 43,9 %+ 12,7 %+ 29,7 %- 16,6 %+ 23,5 %1 531,31 239,6À taux de change comparables, le résultat opérationnelcourant progresse de 14,2 % en 2010 et le taux de margeopérationnelle s’améliore de 100  points de base parrapport à l’exercice précédent.En  2010, la marge brute du Groupe s’est élevée à7 429 millions d’euros, en hausse de 746 millions d’euros,soit 11,2  % en données publiées (+  6,4  % à taux dechange comparables) par rapport à l’exercice précédent.Sur la même période, les charges opérationnelles ontaugmenté de 8,3 % en données publiées et de 4,5 % àtaux de change comparables. En particulier, en 2010, lesfrais de personnel ont progressé de 8,6 % en donnéespubliées et de 2,4 % à taux de change comparables.PPR a employé en moyenne 50 245 personnes en 2010,soit une baisse de 2,4 % par rapport à l’exercice 2009.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR137 L’EBITDA s’est établi à 1 861 millions d’euros en 2010, en progression de 18,2 % par rapport à l’exercice précédenten données publiées, ce qui se traduit par une amélioration notable du ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affairesà 12,7 % au 31 décembre 2010 contre 11,6 % un an auparavant :4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeHoldings et autresEBITDAÀ taux de change comparables, l’EBITDA progresse de10,9 % et le ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affairess’améliore de 80 points de base par rapport à l’exerciceprécédent.Autres produits et charges opérationnelsnon courantsLes autres produits et charges opérationnels noncourants regroupent les éléments inhabituels denature à altérer la compréhension de la performanceopérationnelle du Groupe ; ce sont en particulier deséléments non usuels par leur fréquence, leur nature ouleur montant.Charges fi nancières nettes(en millions d’euros)Coût de l’endettement financier netAutres produits et charges financiersCharges financières nettes2010252,4213,6393,01 055,8(54,2)1 860,62009258,1169,3359,9833,9(46,8)1 574,4Variation- 2,2 %+ 26,2 %+ 9,2 %+ 26,6 %- 15,8 %+ 18,2 %En 2010, ces autres produits et charges opérationnelsnon courants représentent une charge nette de194 millions d’euros, qui inclut notamment : des charges de restructuration de 33 millions d’euros ; des dépréciations d’actifs à hauteur de 122 millionsd’euros portant principalement sur les goodwill deFnac Italie (28 millions d’euros) et de Sergio Rossi(18  millions d’euros), sur la marque Avenue chezRedcats aux États-Unis (21 millions d’euros), ainsi quesur les actifs de Puma en Grèce (31 millions d’euros).Au 31 décembre 2009, les autres produits et chargesopérationnels non courants constituaient une chargenette de 374 millions d’euros. Ils incluaient notammentdes produits nets de cessions d’actifs pour 486 millionsd’euros, des dépréciations d’actifs pour 556  millionsd’euros et des coûts de restructuration à hauteur de246 millions d’euros.2010(231,1)(23,1)(254,2)2009(228,5)(135,0)(363,5)Variation+ 1,1 %ns- 30,1 %Au 31 décembre 2010, la charge fi nancière nette du Groupe s’améliore de 30,1 % et s’analyse comme suit :En 2010, le coût de l’endettement fi nancier net s’estétabli à 231  millions d’euros, en hausse de 1,1  % parrapport à l’exercice précédent. Cette évolution est dueprincipalement : à la diminution de 24,5  % de l’encours moyend’endettement net du Groupe par rapport à l’exerciceprécédent, du fait, pour l’essentiel, de la perception,en toute fin d’année 2009, du produit de la miseen bourse de Cfao et de l’optimisation du cycle degénération de cash-fl ow du Groupe ; à la hausse de 120 points de base du taux moyen defi nancement de PPR, malgré un contexte favorablede baisse des principaux indices de référence. Cetteaugmentation provient d’une contribution accruede la dette plafonnée à taux fi xe suite à la mise enplace de financements obligataires intégrant unecomposante « spread de crédit » plus élevée ; elleest due corrélativement à la baisse de la dette à tauxvariable, accentuée par les remboursements opéréssur des lignes de crédit « à court terme » indexés surdes taux d’intérêt particulièrement bas.La variation favorable de 112 millions d’euros des Autresproduits et charges financiers est principalementimputable : à l’augmentation, pour près de 21 millions d’euros,des charges d’actualisation de certains actifs et del’obligation du Groupe au titre de ses engagementsde retraite à prestations défi nies ; à des traitements comptables liés à la norme IAS 39.Ces écritures techniques incluent, pour l’essentiel,la variation favorable, à hauteur de 44  millions138DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104d’euros, du résultat sur opérations de couverturede taux et de change, ainsi que l’écart positif, pour92 millions d’euros, de revalorisation à la juste valeurdes instruments fi nanciers dérivés, sans effet sur latrésorerie.Au total, ces charges fi nancières ont donné lieu à undécaissement de 242 millions d’euros en 2010, identiqueà celui de l’exercice précédent.Pour l’exercice 2010, la charge d’impôt du Groupe s’analyse comme suit :Impôt sur le résultat(en millions d’euros)Charge d’impôt sur résultat courantImpôt sur éléments non courantsCharge totale d’impôtTaux d’impôt effectifTaux d’impôt courant2010(312,9)8,9(304,0)28,1 %24,5 %2009(227,6)55,1(172,5)34,3 %26,0 %Variation+ 37,5 %ns+ 76,2 %(6,2 pts)(1,5 pt)Au 31 décembre 2010, le taux effectif d’impôt de PPR asensiblement baissé du fait, en particulier, de la diminutionde l’impact défavorable des éléments non courants.Au 31  décembre 2010, le résultat net des activitésarrêtées ou cédées représente un profi t de 200 millionsd’euros (Note 12 des comptes consolidés annuels).Retraité de l’effet des éléments non courants et del’impôt y afférent, le taux d’impôt courant s’améliorede 150  points de base à 24,5  %. Cette améliorations’explique, pour l’essentiel, par l’accroissement de lapart du pôle Luxe (dont le taux d’impôt s’est amenuiséen 2010) dans le résultat du Groupe.Quote-part de résultat des sociétés misesen équivalencePour l’exercice  2010, la quote-part de résultat dessociétés mises en équivalence s’élève à 36  millionsd’euros, contre moins de 1 million d’euros en 2009.Cette évolution s’explique, pour l’essentiel, par lacontribution de Cfao, mise en équivalence à hauteur dela participation résiduelle de PPR (42,0 % au 31 décembre2010), pour 35 millions d’euros, qui correspond au résultatdu premier semestre 2010 publié par Cfao complété parune estimation au titre du second semestre.Résultat net des activités poursuiviesPour l’exercice 2010, le résultat net consolidé des activitéspoursuivies de PPR s’élève à 815  millions d’euros  ; ilatteignait 331 millions d’euros un an auparavant.La part de ce résultat revenant au Groupe s’établità 764  millions d’euros au 31  décembre 2010, pour314 millions d’euros au titre de l’exercice précédent.Résultat net des activités abandonnéesLes activités abandonnées incluent l’ensemble desactifs (ou groupe d’actifs) comptabilisés selon la normeIFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la venteet activités abandonnées.Il regroupe d’une part des plus-values de cession nettesd’impôt et de frais pour près de 136 millions d’euros et,d’autre part, les résultats nets des activités abandonnéespour 64 millions d’euros.Au 31  décembre 2009, le résultat des activitésabandonnées constituait un profit de 665  millionsd’euros qui incluait des plus-values de cession nettesd’impôt pour 686 millions d’euros et les résultats nets desactivités abandonnées, en perte de 21 millions d’euros.Intérêts non contrôlésLe poste Intérêts non contrôlés s’élève à 51  millionsd’euros au 31 décembre 2010 ; il s’établissait à 44 millionsd’euros un an auparavant.Les Intérêts non contrôlés du Groupe n’incluent plusaucune contribution de Cfao au 31  décembre 2010,consécutivement à la perte de contrôle par PPR.En revanche, les intérêts minoritaires dans le résultat dePuma ont augmenté en 2010 du fait de l’accroissementdu résultat net de l’ensemble consolidé de Puma  ;cette hausse a été minorée sous l’effet des acquisitionssupplémentaires de titres Puma au cours des douzederniers mois (le taux de détention par PPR passantainsi de 69,4  % au 31  décembre 2009 à 71,6  % au31 décembre 2010).Résultat net part du GroupePour l’exercice  2010, le résultat net part du Groupes’établit à près de 965 millions d’euros, en progressionde 1,4 % par rapport à 2009.En 2010, 79,2 % du résultat net part du Groupe a étégénéré par les activités poursuivies de PPR, à comparerà 33,0 % en 2009.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR139 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Retraité des effets après impôts des éléments noncourants, le résultat net part du Groupe des activitéspoursuivies s’élève en 2010 à 932 millions d’euros, soitune hausse de 55,8 % par rapport au 31 décembre 2009.Résultat net par actionLe nombre moyen pondéré d’actions PPR utilisé pourle calcul du résultat par action s’élève à 126,6 millionspour l’exercice 2010, à comparer à 126,5 millions pour2009, soit une légère augmentation de 0,1 % (Note 13des comptes consolidés annuels).Au 31 décembre 2010, le résultat net par action de PPRs’établit à 7,62 euros, soit une croissance de 1,3 % parrapport au 31 décembre 2009.Le résultat net par action des activités poursuiviesatteint 6,04 euros en 2010 (2,48 euros pour l’exerciceprécédent) et celui afférent aux activités abandonnéess’élève à 1,58 euro (5,04 euros en 2009).Hors éléments non courants, le résultat net par action desactivités poursuivies s’affi che à 7,36 euros ; il s’améliorede 55,6 % par rapport à l’exercice précédent.L’effet des instruments dilutifs est quasi-neutre sur lecalcul du résultat net par action en 2010. ANALYSE DES PERFORMANCES OPÉRATIONNELLES PAR SEGMENTFnac(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20104 473,3188,14,2 %252,45,6 %62,314 36420094 375,1182,14,2 %258,15,9 %56,414 632Variation+ 2,2 %+ 3,3 %+ 0,0 pt- 2,2 %(0,3 pt)+ 10,5 %- 1,8 %En 2010, dans un environnement de consommationtoujours ralentie, la Fnac a une fois encore démontré sarobustesse, la puissance de sa marque et la pertinencede son modèle économique. L’enseigne a affi ché unchiffre d’affaires de 4  473  millions d’euros en 2010,en progression par rapport à l’exercice précédent, de2,2 % en réel et 1,3 % à périmètre et taux de changecomparables. Au quatrième trimestre, l’activité de la Fnaca été fortement perturbée par des mouvements sociauxen France et par les fortes intempéries en Europe durantla période de Noël. Dans ce contexte, les ventes sontrestées quasi stables (+  0,1  % en réel et  -  0,7  % encomparable), en retrait par rapport aux tendances destrimestres précédents. En 2010, la Fnac a réalisé desventes sur Internet à hauteur de 387 millions d’euros, soit8,7 % de son chiffre d’affaires total, en progression de19,1 % par rapport à 2009, où elles représentaient 7,4 %de l’activité totale.En France, la Fnac a été confrontée, au quatrièmetrimestre 2010, à des marchés en repli pour ses principalescatégories de produits ; le chiffre d’affaires a baissé de2,4 %. Sur l’exercice, les ventes sont en léger retrait, de0,9 %. Les magasins de Périphérie ont continué d’affi cherune meilleure dynamique commerciale que ceux decentre-ville et l’enseigne a poursuivi le déploiement desEspaces Passion, qui permettent de mettre en exerguel’excellence de l’offre et l’expertise des vendeurs parfamilles de produits. La Fnac confi rme le succès de soncanal Internet : en 2010, le chiffre d’affaires de Fnac Directa encore sensiblement progressé, de 15,6 % sur douzemois et de 13,4 % sur les trois derniers mois. En France,le Web représente désormais 10,7  % de l’activité del’exercice (9,1 % en 2009) et 11,5 % des ventes du derniertrimestre (10,0 % en 2009). La Market Place, lancée en2009, se développe rapidement et démontre sa fortecomplémentarité avec le site Fnac.com. Sur l’exercice2010, le nombre de visites s’accroît fortement, le taux detransformation s’améliore et le panier moyen augmentelégèrement.Au total, les ventes en France de Produits Techniquessont en hausse de 2,2 % sur l’exercice 2010 mais enrepli de 1,5  % sur les trois derniers mois de l’année.Au 31  décembre 2010, cette catégorie de produitsreprésente 52,2 % du chiffre d’affaires de la Fnac enFrance (50,6 % en 2009). Sur Internet, le chiffre d’affairesdes Produits Techniques a progressé de 20,8 % surdouze mois et de 11,5 % au quatrième trimestre 2010.La Fnac a enregistré une bonne performance en micro-informatique, en croissance de 7,5 % sur l’année et de2,2 % au dernier trimestre.Le chiffre d’affaires des Produits éditoriaux est en retraitde 4,8  % sur douze mois et de 3,8  % au quatrièmetrimestre ; sur Internet, il progresse de 10,3 % et 14,0 %respectivement. Les ventes de Livres ont augmentéde 1,3 % au quatrième trimestre et de 0,1 % sur l’exercice ;140DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104elles bénéfi cient de la bonne performance du nouveausecteur Papeterie. La catégorie Disques & Gaming a vuson activité baisser de 8,7 % sur l’exercice et de 7,6 %au quatrième trimestre, avec une bonne contribution deOkaz Gaming, activité de vente de jeux d’occasion enplein essor.Les activités de la Fnac hors de France sont en haussede 6,1 % en 2010 en comparable, avec un quatrièmetrimestre en progression de 3,1 % ; elles représentent32,6 % du chiffre d’affaires de l’enseigne en 2010 (31,1 %en 2009). Les ventes sur Internet ont augmenté de43,5 % sur douze mois et de 36,9 % sur les trois derniersmois de 2010. Le Web représente un gros potentiel decroissance pour la Fnac à l’international ; les ventes enligne ne représentent en effet que 4,3 % de l’activité del’enseigne en 2010 (mais 14,6 % au Brésil). Les venteshors de France de Produits Techniques sont en haussede 13,6 % sur l’exercice 2010 et de 9,1 % sur les troisderniers mois de l’année. Au 31 décembre 2010, cettecatégorie de produits représente 55,4  % du chiffred’affaires de la Fnac hors de France (51,4 % en 2009).La Fnac a affi ché des performances solides en Espagneet au Portugal, en hausse de 3,3 % et 5,3 % en 2010,avec une activité particulièrement dynamique enProduits Techniques ; au quatrième trimestre, l’enseignea progressé de 0,7  % en Espagne et de 0,6  % auPortugal, dans un environnement de consommationplus dégradé. En 2010, le chiffre d’affaires du Brésil aaugmenté de 19,2 % en comparable, avec un quatrièmetrimestre en hausse de 11,5 % ; toutes les catégories deproduits y sont en croissance. Les ventes de la Fnac enBelgique se sont accrues de 4,6 % sur l’exercice et auquatrième trimestre. L’Italie a réalisé une performancetrès satisfaisante dans toutes les catégories de produits,avec des ventes en progression de 7,5 % sur l’exerciceet de 8,7 % sur les trois derniers mois de l’année. Lechiffre d’affaires de la Fnac en Suisse a baissé de 4,4 %à taux de change comparable au quatrième trimestre etde 2,7 % sur l’année.Au 31  décembre 2010, la Fnac a affiché un résultatopérationnel courant de 188  millions d’euros, encroissance de 3,3 % par rapport à l’exercice précédent.La Fnac a ainsi maintenu, en 2010, son taux derentabilité opérationnelle à 4,2 %, une performance trèssatisfaisante dans son secteur. Sur la période, l’EBITDA aatteint 252 millions d’euros, et le ratio d’EBITDA rapportéau chiffre d’affaires s’est établi à 5,6 % contre 5,9 % en2009.Le taux de marge brute a fl échi de 20 points de base dufait de l’accroissement du poids des Produits Techniquesdans le chiffre d’affaires total. La Fnac a poursuivi avecrigueur ses actions de contrôle des coûts. À taux dechange réels, les charges opérationnelles ont augmentéde 1,1 % en 2010, compte tenu de l’expansion du réseaude magasins et du développement des activités surInternet. Hors impact des points de vente ouverts aucours des douze derniers mois, les coûts d’exploitationont diminué de 0,8 % à taux de change comparables,dont une réduction de 2,0 % en magasins.En France, le résultat opérationnel courant de la Fnaca légèrement fl échi en 2010. En magasins, la perte deressources, due à la baisse d’activité et à une légèreérosion du taux de marge brute, n’est que partiellementcompensée par la baisse des charges opérationnelles.Le résultat opérationnel courant de Fnac Direct aaugmenté de 37,5 % et sa rentabilité a progressé de130 points de base, à 4,6 %.En 2010, le résultat opérationnel courant de la Fnac horsde France a progressé de 4,5 %, malgré le poids desmagasins récemment ouverts. Le taux de marge brutea légèrement diminué par rapport à 2009 et la rentabilitéopérationnelle à magasins constants a été maintenue surl’exercice. La Fnac a amélioré son résultat opérationnelcourant en Belgique, en Suisse, en Espagne et auPortugal, mais ni au Brésil, ni en Italie où l’ouverture dumagasin de Florence a pesé sur la rentabilité.En 2010, le cash-fl ow libre opérationnel de la Fnac s’estaccru, grâce notamment à une nouvelle réductionsignificative du Besoin en Fonds de Roulement. Lesinvestissements opérationnels bruts de la Fnac ontaugmenté de 10,5 % en 2010, traduisant ainsi la reprisedes programmes d’ouverture et la poursuite desopérations de remodelage de magasins. En 2010, la Fnaca inauguré cinq nouveaux magasins hors de France, dontun en Espagne et un au Brésil au quatrième trimestre ;en fi n d’année, l’enseigne exploite 148 magasins.Redcats(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20103 426,7165,04,8 %213,66,2 %33,714 10520093 382,2114,73,4 %169,35,0 %32,515 672Variation+ 1,3 %+ 43,9 %+ 1,4 pt+ 26,2 %+ 1,2 pt+ 3,7 %- 10,0 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR141 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010En 2010, Redcats a poursuivi la transformation de sonmodèle et le basculement sur Internet de ses opérationscommerciales, de ses processus, ainsi que de l’ensemblede son organisation. De ce fait, grâce à ses positionscommerciales solides, à ses marques reconnues, à sesclients fi dèles et à ses savoir-faire précieux de distributionsur Internet, Redcats a renoué avec la croissance de sonchiffre d’affaires qui a progressé de 1,5 % en réel et de0,8 % en comparable par rapport à l’exercice précédent,pour atteindre 3 436 millions d’euros.Les tendances d’activité s’étaient déjà amélioréesquelque peu en fi n d’année 2009 ; le rétablissement s’estpoursuivi au premier semestre 2010, en baisse de 1,2 %seulement, et Redcats a confi rmé son retournementau second semestre, en augmentation de 2,8  % encomparable, avec, au quatrième trimestre, un chiffred’affaires en hausse de 2,2 % en réel et de 0,4 % encomparable.Redcats conforte son leadership sur Internet dans laMode et la Décoration. Les ventes en ligne ont ainsiatteint 1 805 millions d’euros en 2010 ; elles ont progresséde 12,8 % en comparable sur l’exercice et de 10,7 % auquatrième trimestre. En année pleine, elles représentaient52,6 % du chiffre d’affaires total et 62,1 % des ventes àdistance de Redcats (contre respectivement 46,9 % et56,1 % en 2009 en comparable). 2010 aura été l’année del’innovation avec la mise en œuvre de formes alternativesde communication (réseaux sociaux, Large Size fashionweek,…), de nouvelles plateformes applicatives dansun contexte de mobilité (iPad, iPhone, Android,…)et le lancement de nouveaux sites (shoestyle. fr,ventespriveesbylaredoute.fr, osp.fr, market place).En 2010, les ventes de La Redoute ont progressé de1,5 % en France, avec un quatrième trimestre en retraitde 2,9 %. Les ventes en ligne ont augmenté de 15,9 %sur douze mois en 2010 et de 7,6 % sur les trois derniersmois ; au 31 décembre 2010, elles représentaient 71,6 %du chiffre d’affaires total, contre 62,7 % un an auparavant.La relance commerciale, axée sur la mise en avant duproduit, s’est accompagnée d’une accélération du rythmedes collections, passées de deux à six en 2009 puis à dixen 2010, et d’une activité publicitaire renforcée sur tousles grands médias. Le secteur Habillement a enregistréune croissance de 3,3 % en 2010 (baisse de 4,0 % auquatrième trimestre) et le secteur Maison Loisirs augmentede 1,6 % (retrait de 3,9 % au quatrième trimestre).Le chiffre d’affaires du pôle Senior a reculé de 5,0 % en2010 en comparable, avec un quatrième trimestre enretrait de 7,8 %.Par rapport à 2009, les ventes de La  RedouteInternational ont baissé de 2,9 % au quatrième trimestreet ont augmenté de 5,6 % en comparable sur l’année ;elles ont bénéfi cié du renouvellement de l’offre produitset du lancement de nouveaux catalogues. Les ventesen ligne se sont accrues de 23,4  % en 2010 (6,3  %au T4) et représentaient 55,7 % de l’activité totale del’exercice (contre 47,6 % en 2009). La Russie et l’Italieont poursuivi leur forte croissance ; la Belgique, la Grèceet la Suisse ont bien progressé alors que l’Espagne, lePortugal, l’Autriche et le Royaume-Uni ont souffert deconjonctures locales déprimées et d’effets calendaires142DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRdéfavorables. Deux nouveaux sites ont été lancés en2010, en Allemagne et en Ukraine.Le pôle Scandinave a réalisé une bonne performance,avec une croissance de 10,0 % au quatrième trimestreet de 6,6 % sur l’exercice 2010. Les ventes sur Internetont progressé de 12,3 % en 2010 (17,3 % au quatrièmetrimestre) et représentaient 65,7 % de l’activité totalede l’exercice (contre 62,3 % en 2009). La progressiondes marques Ellos et Jotex ainsi que le franc succès desventes « pur Web » des marques externes ont dynamisél’activité. La marque Ellos a été lancée en Russie enmars 2010, et en France en septembre.En 2010, le chiffre d’affaires des marques du pôleEnfant-Famille a augmenté de 2,5 % en comparable auquatrième trimestre et de 0,3 % sur l’ensemble de l’année.Vertbaudet a affi ché des tendances commerciales plusfavorables et a enregistré une meilleure performance enmagasins qu’en ventes à distance alors que chez Cyrillus,les ventes à distance ont mieux résisté que l’activitéen magasins. Together For Kids, la nouvelle collectioncréée par Stella McCartney et produite par Redcats, aété lancée sur Internet en novembre 2010 et a rencontréun succès prometteur.Aux États-Unis, les ventes du pôle Grandes Tailles ontbaissé de 1,7  % en comparable en 2010, avec uneamélioration de tendance au quatrième trimestre, enhausse de 0,5 %. Dynamisée par ses sites Internet, l’activitéde vente à distance a progressé grâce, notamment, à larelance prometteuse de Jessica London et à la bonneperformance des marques Woman Within et Roaman’s.Par ailleurs, le chiffre d’affaires apporté aux marquesdu pôle Grandes Tailles par le site Onestopplus. com afortement augmenté. L’activité d’Avenue en magasinsa baissé, compte tenu de la rationalisation du réseau depoints de vente qui compte désormais 437 unités contre447 au 31 décembre 2009 ; la tendance s’est néanmoinsaméliorée au cours de l’année.Le pôle Sport & Outdoor aux États-Unis a enregistréune croissance de 1,4 % en comparable sur l’exerciceet de 8,9 % sur les trois derniers mois de l’année 2010.Les ventes en ligne ont augmenté de 3,3 % sur douzemois en 2010 et de 14,3 % sur les trois derniers mois ;au 31 décembre 2010, elles représentaient 72,2 % duchiffre d’affaires total, contre 70,9 % un an auparavant.En 2010, Redcats a réussi à signifi cativement améliorer,de 50  millions d’euros (soit + 43,9  %), son résultatopérationnel courant, à 165 millions d’euros ; à taux dechange comparables, le taux de croissance s’établità 36,7 %. Au 31 décembre 2010, le taux de rentabilitéopérationnelle a atteint 4,8 %, en hausse de 140 points debase en données publiées (130 points de base à taux dechange comparables) par rapport à l’exercice précédent.Redcats a affi ché un EBITDA de 214 millions d’euros, encroissance de 26,2 % par rapport à 2009, et le ratiod’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires a progressé, à6,2 % contre 5,0 % au 31 décembre 2009.Le taux de marge brute s’est apprécié de 180 pointsde base en 2010, grâce à des effets de mix favorables,des gains supplémentaires aux achats et une bonnemaîtrise de la démarque. Les différents plans d’actionsmis en œuvre par Redcats pour restaurer la compétitivité ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104ont continué de produire leurs effets en 2010 et desprogrammes d’économie supplémentaires ont été misen place cette année. Sur la période, les investissementscommerciaux ont été intensifi és (croissance de 6,2 %à périmètre et taux de change comparables) afi n dedynamiser l’activité, recruter de nouveaux clients etrevitaliser les fi chiers. Les autres charges opérationnellesde Redcats ont baissé de 1,6 % à périmètre et taux dechange comparables en 2010.En 2010, La Redoute France a affi ché un profi t et unerentabilité opérationnelle en hausse significative parrapport à l’exercice précédent. Le taux de marge brutea progressé avec un taux de marque initial en légèrehausse et une baisse signifi cative des remises accordées.Les investissements commerciaux ont augmenté dufait des lancements des catalogues thématiques, descampagnes publicitaires et des dépenses de marketinginteractif sur le Web. Les autres frais de fonctionnementont diminué sensiblement.Pour le pôle Senior, l’appréciation du taux de marge bruteet les réductions de coûts n’ont pas suffi à compenserles effets de la baisse d’activité.En 2010, la bonne progression du taux de marge brutede La Redoute International et le plein effet des plansd’économies de frais de fonctionnement ont permisde faire croître son résultat opérationnel courant etde remarquablement améliorer son taux de margeopérationnelle.Pour le pôle Scandinave, le tassement du taux demarge brute a été plus que compensé par des plansd’économies particulièrement effi caces, de sorte quele résultat opérationnel courant et le taux de margeopérationnelle ont fortement progressé.Le pôle Enfant-Famille a affiché une progressionsignifi cative de son résultat opérationnel courant et de sarentabilité grâce à la bonne tenue du taux de marge bruteet à une baisse marquée des charges opérationnelles.En 2010, le résultat opérationnel courant du pôle GrandesTailles aux États-Unis a fortement progressé et le tauxde rentabilité opérationnelle s’est sensiblement apprécié.Le taux de marge brute s’est notablement accru (sousl’effet de gains aux achats notamment) et les plansd’économies ont engendré une baisse des chargesopérationnelles à taux de change comparable.Le pôle Sport & Outdoor a une fois encore livré, en 2010aux États-Unis, un résultat en croissance solide, avec unbon accroissement de sa rentabilité opérationnelle, grâceen particulier à l’amélioration de son taux de marge brute.Au 31 décembre 2010, les fl ux nets de trésorerie liésaux activités opérationnelles sont un peu en retrait parrapport au niveau record de l’exercice précédent. Eneffet, alors que ses stocks avaient très signifi cativementbaissé en 2009, Redcats a reconstitué, sur l’exercice2010, un niveau de stocks plus conforme aux tendancesrécentes d’activité. Cette hausse a été partiellementcompensée par l’évolution favorable des créditsfournisseurs de sorte que le ratio de Besoin en Fondsde Roulement exprimé en jours de chiffre d’affaires s’estamélioré. En 2010, les investissements opérationnelsbruts ont augmenté de 3,7 % par rapport à l’exerciceprécédent. Les investissements ont été principalementconsacrés aux projets d’évolution des Systèmesd’Information et du schéma Logistique, à hauteur de52,6 % et 24,3 % respectivement en 2010 (41,3 % et30,0 % respectivement en 2009).Puma(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20102 695,1337,112,5 %393,014,6 %55,19 69720092 438,2299,012,3 %359,914,8 %54,59 646Variation+ 10,5 %+ 12,7 %+ 0,2 pt+ 9,2 %(0,2 pt)+ 1,1 %+ 0,5 %En 2010, l’environnement de consommation de Pumaa d’abord été convalescent en début d’année puis aconnu un rebond solide marqué notamment par unrenforcement progressif du pouvoir d’achat de sesclients. Cette reprise n’a toutefois pas été uniformeà travers le monde. Les économies émergentes ontcontinué de croître à un rythme soutenu et l’activité estbien repartie dans les économies matures, même si elleest restée modérée.Dans ce contexte de consolidation de la repriseéconomique mondiale, le chiffre d’affaires hors Groupe dePuma s’est établi à 2 695 millions d’euros au 31 décembre2010, en croissance de 10,5 % en données publiéespar rapport à 2009  ; à périmètre et taux de changecomparables, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,2 %en 2010 par rapport à l’exercice précédent. Cet écartrésulte des variations favorables des taux de change etde l’acquisition, en avril 2010, de l’équipementier de golfCobra (opération incluant la marque Cobra, les stocks,les droits de propriété intellectuelle et les contrats desponsoring).Au quatrième trimestre 2010, l’activité de Puma s’estaccrue de 28,2 % en données publiées et de 15,3 %à périmètre et taux de change comparables. Après unpremier semestre 2010 en retrait de 4,7 % en comparable,Puma aura donc affi ché une croissance solide au secondsemestre, en hausse de 9,5 %.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR143 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Signifi cativement affectées par les effets du programmede rationalisation du parc de magasins, les ventes dePuma dans son réseau de magasins en propre ontdiminué de 5,3 % à taux de change comparables surdouze mois en 2010. Elles représentaient 17,4 % du chiffred’affaires consolidé au 31 décembre 2010, contre 18,7 %en 2009. Au quatrième trimestre, elles ont augmentéde 0,7 % à taux de change comparables par rapportaux trois derniers mois de l’exercice précédent. À parcde magasins équivalent, les ventes au sein du réseaude magasins en propre s’affi chent en croissance surl’exercice 2010 et sur le quatrième trimestre.À fi n décembre 2010, les carnets de commandes dePuma sont en croissance signifi cative. Toutes les régionset catégories de produits affi chent des progressionssensibles, la hausse étant particulièrement notable enAmérique Latine, au Japon, en Chine, en Russie et auxÉtats-Unis.En 2010, Puma a enregistré de très bonnesperformances sur ses segments Fondamentaux etCourse, en particulier sur les trois derniers mois del’exercice. Les lignes Lifestyle ont affi ché une croissancesolide et les Sports Mécaniques se sont amélioréstout au long de l’année, avec un quatrième trimestreen forte hausse. Les Sports d’équipe ont fortementprogressé, en particulier pour le Football qui a largementbénéfi cié de la Coupe du Monde en Afrique du Sud.Cette performance est le fruit d’un niveau soutenud’innovations et de créativité ainsi que d’initiativesmarketing visant à redynamiser l’offre de produits età séduire de nouvelles clientèles. Elle refl ète la qualitéet la justesse des nouvelles collections de la marquequi ont été très bien accueillies partout dans le monde.Par produit, la Chaussure (52,6 % des ventes totalesau 31 décembre 2010) a progressé de 1,1 % en 2010à périmètre et taux de change comparables, le Textile(34,8 % du total) a affi ché une croissance de 3,9 % etles Accessoires (12,6 % du total) de 2,4 %. Au quatrièmetrimestre 2010, la Chaussure et le Textile sont en fortehausse, de 15,7 % et 17,0 % respectivement ; les ventesd’Accessoires ont augmenté de 8,4 % en comparableet de 25,5 % en réel. L’acquisition de Cobra a alimentéla progression de la catégorie Accessoires et renforcel’activité de Puma dans le Golf ; elle ouvre de nouveauxhorizons à la marque dans ce domaine. Héritier d’unevéritable tradition d’innovation produit, toujours à lapointe de la création, et leader incontesté du marchédes clubs hybrides, Cobra est un partenaire idéal pourPuma dont l’offre couvre dorénavant la gamme complètedes produits de la catégorie Golf : clubs, chaussures,vêtements et accessoires.En comparable, la zone EMEA  (1) (45,1  % du chiffred’affaires consolidé de Puma au 31  décembre 2010)a vu ses ventes diminuer de 3,1  %  sur l’exercice2010 ; la tendance s’est bien améliorée au quatrièmetrimestre, en croissance de 9,8  %. Cette zone a étéplus spécifiquement affectée par la forte réductiondes ventes promotionnelles et par la restructuration duréseau de magasins en propre. Les ventes de Textile etd’Accessoires ont correctement progressé mais l’activitéa été plus diffi cile en Chaussures. Depuis le début de(1) Europe, Moyen-Orient et Afrique.144DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRl’année, les opérations en Grèce ont été lourdementpénalisées par un environnement très perturbé et par leprogramme de restructuration de la fi liale.Le Continent Américain (31,6  % du total) a affichéune hausse très soutenue de son activité, de 25,5 %au quatrième trimestre 2010 et de 16,3 % sur douzemois en comparable. Le Textile et la Chaussure ontété très dynamiques, et les Accessoires sont restésquasi stables. Les performances de Puma ont ététout à fait remarquables en Amérique Latine, et plusparticulièrement au Brésil, au Chili, en Argentine et auMexique. En Amérique du Nord, la marque a enregistrédes ventes en croissance notable sur la période, et plusspécifi quement dans les segments Course et SportsMécaniques (chaussures en particulier).Le chiffre d’affaires en Asie-Pacifi que (23,2 % des ventes)a cédé 3,3 % sur l’exercice en comparable ; les tendancesse sont redressées au second semestre 2010, avecune progression de 11,3 % sur les trois derniers mois. LeTextile et les Accessoires ont correctement résisté surl’exercice ; l’activité a été diffi cile en Chaussures maiss’est redressée au quatrième trimestre. En 2010, l’Indea poursuivi sa forte croissance. Au Japon, en Corée eten Chine, après un fl échissement sur les neuf premiersmois de l’année, les ventes ont fortement rebondiau quatrième trimestre. Dans un environnement deconsommation encore diffi cile, le chiffre d’affaires dePuma a baissé en Australie en 2010.La contribution de Puma au résultat opérationnelcourant du groupe PPR s’est élevée à 337  millionsd’euros en 2010, soit une croissance de 12,7  % parrapport à l’exercice précédent. Le taux de rentabilités’est apprécié de 20  points de base, à 12,5  % au31 décembre 2010. À taux de change comparables,le résultat opérationnel courant de Puma s’accroît de8,4 % et le taux de rentabilité s’améliore de 50 pointsde base sur la période. La contribution de Puma àl’EBITDA du groupe PPR a atteint 393 millions d’eurosau 31 décembre 2010, en progression de 9,2 %, et leratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires s’est établià 14,6 %, contre 14,8 % en 2009.En 2010, la rentabilité opérationnelle de Puma a étésignificativement obérée par la mise en œuvre duprocessus d’intégration de Cobra, qui n’a pas encoreatteint sa rentabilité normative, par les opérations deredémarrage de l’activité en Espagne suite à la repriseen propre de l’activité, ainsi que par le programme derationalisation des dispositifs dans la fi liale grecque.Le taux de marge brute de Puma est en retrait de110 points de base en 2010, la réduction globale de ladémarque n’ayant pas suffi à compenser les effets dela restructuration en Grèce, de la relance en Espagneet de l’intégration de Cobra. Le taux de marge brutea baissé pour les ventes aux distributeurs tiers ets’est amélioré pour celles des magasins exploités enpropre. Il a fl échi de 90 points de base en Chaussures,de 70  points de base en Textile et de 50  points debase en Accessoires (hors impact de l’acquisition deCobra). Le taux de marge brute de la zone EMEA afl échi de 110 points de base, avec une baisse en Europede  l’Ouest et une amélioration en Europe de l’Est, ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104Moyen-Orient et Afrique ; il s’est tassé de 40 pointsde base sur le Continent Américain et a progresséde 230  points de base en Asie-Pacifi que, avec uneexcellente performance en Chine et au Japon.En 2010, Puma a poursuivi avec rigueur l’exécutionde programmes effi caces de réduction de coûts quiont permis d’abaisser les charges opérationnelles de3,1 % par rapport à l’exercice précédent, à périmètreet taux de change comparables. En particulier, le plande rationalisation du réseau de magasins exploités enpropre par Puma a eu un effet très favorable sur lerésultat opérationnel courant de la marque. La haussedes dépenses de marketing et de communication a étécontenue malgré les effets de la Coupe du Monde deFootball ; Puma a poursuivi ses investissements visant àdévelopper l’attractivité de la marque et à alimenter sondynamisme commercial mais a été plus sélectif dans sesprogrammes, en particulier en matière de sponsoring.Les dotations aux amortissements ont diminué surl’exercice, du fait de la baisse des investissementsenregistrée en 2010 et 2009.En 2010, les fl ux nets de trésorerie liés aux activitésopérationnelles de Puma ont baissé par rapport àl’exercice précédent. La capacité d’autofi nancementa augmenté mais la variation du Besoin en Fondsde Roulement a eu un effet très négatif cetteannée. En  effet, alors que ses stocks avaient trèssignifi cativement baissé en 2009, Puma a reconstitué,sur l’exercice 2010, un niveau de stocks plus conformeaux tendances récentes d’activité. Cette hausse a étépartiellement compensée par l’évolution favorabledes crédits fournisseurs mais l’accroissement descréances clients a généré un besoin de trésorerie trèssignifi catif. Au 31 décembre 2010, les investissementsopérationnels bruts de Puma ont augmenté de 1,1 %.Puma a ouvert 38 nouveaux magasins en 2010, presquetous localisés dans les pays émergents.Pôle Luxe(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20104 010,0897,422,4 %1 055,826,3 %187,611 94120093 388,8692,120,4 %833,924,6 %135,111 371Variation+ 18,3 %+ 29,7 %+ 2,0 pts+ 26,6 %+ 1,7 pt+ 38,9 %+ 5,0 %En 2010, dans un contexte d’amélioration des tendancesde consommation, le pôle Luxe de PPR a une fois encoreconfi rmé la pertinence de son modèle multimarques etle succès de sa stratégie de diversifi cation en termesd’implantations géographiques, de canaux de distributionet de catégories de produits.Ainsi, au 31  décembre 2010, le chiffre d’affaires deGucci Group a atteint 4 010 millions d’euros, soit uneaugmentation de 18,3 % en données publiées et de 12,2 %à taux de change comparables. Cette performance estle fruit d’un niveau soutenu d’innovations et de créativitéainsi que d’initiatives marketing visant à conforter l’imagede Luxe des marques et produits, et à séduire denouvelles clientèles.Au quatrième trimestre, Gucci Group a affi ché un chiffred’affaires en hausse de 23,3  % en réel et de 14,4  %en comparable. L’activité s’est accrue de 15,5  % encomparable au second semestre 2010, ce qui constitueune amélioration signifi cative par rapport aux six premiersmois de l’exercice, en croissance de 8,5 %.En 2010, les ventes au détail réalisées dans les magasinsen propre ont progressé de 13,3 % en comparable parrapport à l’exercice précédent ; au quatrième trimestreelles se sont accrues de 16,5 %. Par rapport à 2009, lesventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de9,6 % en comparable, le quatrième trimestre 2010 ayantaffi ché une croissance de 10,2 %.En 2010, les ventes de Gucci Group ont progressé de20,3 % en comparable dans les pays émergents quireprésentent désormais 35,2 % de l’activité du pôle Luxecontre 32,8 % un an auparavant. L’Asie-Pacifi que (horsJapon) a continué d’affi cher un rythme de croissanceélevé (+  25,1  %), tiré notamment par une hausse de36,9  % en Grande Chine. La croissance des paysémergents au quatrième trimestre s’est établie à 21,6 %avec une hausse en Grande Chine de 35,9 %.Sur ses marchés historiques, plus matures, Gucci Groupa réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 10,9 % auquatrième trimestre et de 8,3 % sur l’exercice 2010. Surcette période, l’activité en Europe de l’Ouest s’est accruede 14,9 % ; elle a progressé de 13,4 % au quatrièmetrimestre. En Amérique du Nord, qui représentait 17,5 %du chiffre d’affaires total au 31  décembre 2010, lesventes ont augmenté de 6,9 % sur l’exercice, avec uneaccélération de la croissance, à + 14,1 %, au quatrièmetrimestre. Enfi n, le Japon (14,2 % du chiffre d’affairesannuel total) a affi ché des ventes en retrait de 3,2 % surdouze mois mais a renoué avec la croissance, à + 2,9 %,au quatrième trimestre 2010.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR145 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Au 31 décembre 2010, le résultat opérationnel courantdu pôle Luxe a progressé de 29,7  % pour atteindrele chiffre record de 897  millions  d’euros  ; à taux dechange comparables, il s’est accru de 15,8 %. Le tauxde rentabilité opérationnelle s’est établi à 22,4 %, soitune augmentation notable de 200 points de base endonnées publiées et de 70 points de base à taux dechange comparables. L’EBITDA de l’exercice s’est élevéà 1 056 millions d’euros soit une hausse de 26,6 % parrapport à 2009, pour un ratio d’EBITDA rapporté au chiffred’affaires de 26,3 %, contre 24,6 % un an auparavant.Malgré l’effet défavorable des dénouements descouvertures de change, le taux de marge brute s’estamélioré de 220 points de base en 2010 grâce d’unepart, au succès des collections de toutes les marques deGucci Group et à leurs stratégies de montée en gamme,et, d’autre part, à des gains en amont sur les achats,la fabrication et la chaîne d’approvisionnements. Parailleurs, toutes les entités de Gucci Group ont poursuivileur contrôle strict des charges opérationnelles  ;compte tenu de l’expansion du réseau de magasins etde la progression des dépenses de communication etde publicité, elles ont augmenté de 13,8 % à taux dechange comparables sur la période. L’accroissementdes frais centraux de Gucci Group, qui s’établissent à64 millions d’euros au 31 décembre 2010, est dû à lahausse de la charge de réévaluation des SARs ainsi qu’àl’augmentation des charges à payer au titre des bonus etdu Plan de rémunération incitative à long terme.En 2010, Gucci Group a enregistré une solide progressionde son cash-fl ow libre opérationnel. Les fl ux nets detrésorerie liés aux activités opérationnelles ont augmentéfortement malgré une variation du Besoin en Fonds deRoulement plus normalisée qu’en 2009, eu égard auxtendances récentes d’activité.En 2010, Gucci Group a continué à investir de manièresignifi cative dans son réseau de magasins en propreavec un programme conséquent de rénovations etd’agrandissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de75 unités supplémentaires (26 de plus qu’en 2009), dont25 en Grande Chine (Chine continentale, Hong Kong etMacao) et 16 dans les autres pays émergents. Avec 23ouvertures au quatrième trimestre, le nombre total demagasins a ainsi été porté à 684 au 31 décembre 2010.Les investissements opérationnels bruts du pôle Luxeont augmenté de 38,9 % en 2010 par rapport à l’exerciceprécédent. Les investissements en magasins se sontaccrus de 26,4  %, alors même que des économiessubstantielles et structurelles ont été réalisées, grâce àun mix pays favorable (prépondérance des opérationsdans les pays émergents) et à la réduction des coûtsunitaires d’exécution rapportés aux surfaces remodeléesou inaugurées. Gucci Group a également acquis, en2010, l’immeuble de la place Vendôme à Paris qui est lesiège prestigieux de la boutique historique et de l’atelierhaute-joaillerie de Boucheron.Gucci(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20102 666,1765,228,7 %872,632,7 %87,17 30220092 266,4617,727,3 %710,031,3 %100,76 938Variation+ 17,6 %+ 23,9 %+ 1,4 pt+ 22,9 %+ 1,4 pt- 13,5 %+ 5,2 %Marque phare du pôle Luxe de PPR, Gucci a réalisé, en2010, un chiffre d’affaires de 2 666 millions d’euros, enhausse de 17,6 % en données publiées et de 11,0 % àtaux de change comparables par rapport à l’exerciceprécédent. Au quatrième trimestre, les ventes ontaugmenté de 23,3 % en réel et de 13,8 % en comparable.La croissance de Gucci s’est accélérée au secondsemestre, en progression de 14,2 % en comparable,après une première moitié d’année en hausse de 7,4 %.Les ventes au détail réalisées par Gucci dans sesmagasins en propre ont augmenté de 14,5  % auquatrième trimestre et de 11,6 % sur l’exercice 2010 encomparable, refl étant ainsi le grand succès des collectionsde la marque. En particulier, les ventes à plein tarif ontfortement progressé, Gucci n’ayant pas reconduit cetteannée la politique d’ajustement rapide des stocks miseen œuvre en 2009. Le trafi c en magasins a continuéde progresser vers ses niveaux historiques et le paniermoyen a augmenté, sous l’effet, notamment, d’uneproportion accrue des ventes dans les segments de prixles plus élevés. Les ventes indirectes aux distributeurstiers ont augmenté de 12,6 % au quatrième trimestreet de 9,2 % sur douze mois. Elles ont été alimentéespar la très forte croissance de l’activité Timepieces (1) etpar les bonnes livraisons des collections Automne/Hiver2010 et Croisière 2011 dont les commandes étaient enprogression sensible.En Mode & Maroquinerie, toutes les lignes de produitsont confi rmé la grande force de la marque ainsi que laqualité et la justesse des collections, qui ont été très bien(1) L’activité Timepieces représente les opérations de création, fabrication et distribution à l’échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers(grands magasins et magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci.146DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104accueillies partout dans le monde à la fois par la clientèle,la presse spécialisée et les célébrités. La Maroquineriea affi ché une croissance solide (+ 10,0 % sur l’année et+ 14,4 % sur les trois derniers mois), avec une haussedu prix de vente moyen ainsi que de la part du cuir, du« sans logo » et des peaux précieuses dans l’assortiment.La nouvelle collection Enfants, récemment lancée dansquelques magasins en propre seulement, a reçu unaccueil très encourageant de la part de la clientèle et de lapresse. Ceci atteste de l’attractivité de la marque Gucci quicombine modernité et héritage, prescription de tendanceset sophistication, ainsi qu’innovation et tradition du Luxe.Gucci poursuit son développement sur les marchésémergents, en essor rapide. En 2010, les ventes dansces régions ont progressé de 20,1 % et ont représenté39,9 % du chiffre d’affaires total de la marque (36,9 %un an auparavant). L’Asie-Pacifique (hors Japon)continue sur sa lancée avec une croissance de 22,8 %sur la période  ; la Grande Chine représente 21,1  %des ventes totales et a enregistré une hausse de33,8 % sur l’exercice. Au quatrième trimestre 2010, lechiffre d’affaires de Gucci dans les pays émergents aaugmenté de 22,7 % avec une croissance de 30,8 %en Grande Chine. Au 31 décembre 2010, Gucci exploitait39 magasins dans 28 villes de Chine Continentale.Les marchés historiques de Gucci représentaient 60,1 %du chiffre d’affaires de la marque au 31 décembre 2010,contre 63,1 % un an plus tôt. L’activité en Europe del’Ouest, qui pèse désormais 29,9 % des ventes totales, aprogressé de 11,9 % au quatrième trimestre et de 14,7 %sur l’exercice. Le poids relatif du Japon dans le chiffred’affaires total de la marque a continué de s’amenuiser :il s’établissait à 12,5 % au 31 décembre 2010 contre 14,8 %un an auparavant. Gucci a renoué avec la croissanceau Japon au quatrième trimestre 2010, en hausse de1,4 %, mais a affi ché une activité en baisse de 5,8 %sur l’exercice. En Amérique du Nord (17,7 % des ventestotales de la marque), les tendances d’activité se sontsignifi cativement améliorées au second semestre, avecen particulier un quatrième trimestre en croissance de10,1 % au total, alimenté par des ventes au détail dans lesmagasins en propre en hausse de 18,1 % ; ces progrèsont permis de compenser une performance en retraitau premier semestre. Sur l’exercice 2010, les ventes deGucci en Amérique du Nord ont progressé de 1,1 %, avecdes ventes au détail en augmentation de 5,4 %.En 2010, le résultat opérationnel courant de Gucci aprogressé de 23,9 % pour atteindre 765 millions d’euros,soit une croissance de 13,6  % à taux de changecomparables. Le taux de rentabilité opérationnelle s’estétabli à 28,7 %, en hausse de 140 points de base endonnées publiées et de 70 points de base à taux dechange comparables. Hors impact du dénouement descouvertures de change, Gucci a affi ché, en 2010, la plushaute marge opérationnelle de son histoire. L’EBITDAde l’exercice s’est élevé à 873 millions d’euros soit unehausse de 22,9 % (14,3 % à taux de change comparables)pour un ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires portéà 32,7 % contre 31,3 % en 2009.En 2010, le taux de marge brute de Gucci s’estnotablement apprécié par rapport à l’exercice précédent,malgré l’impact très défavorable du dénouement descouvertures de change. Ceci traduit le grand succès descollections et résulte d’une part de gains en amont sur lesachats, la fabrication et la chaîne d’approvisionnementset, d’autre part, de la stratégie de montée en gammede la marque qui a induit une politique de prix de venteeffi ciente. Le taux de marge brute des ventes indirectesaux distributeurs tiers a signifi cativement progressé surla période ; celui de l’activité au détail dans les magasinsen propre est également en forte hausse du fait del’accroissement du taux de marge amont et de la baissedes taux de démarque.Gucci a poursuivi ses efforts de maîtrise des coûts en2010. Du fait de l’expansion du réseau de points de vente,les frais directs en magasins se sont sensiblement accrus.De même, afi n de promouvoir l’image de la marque,préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité,les dépenses de communication et publicité ont encoreprogressé ; elles sont restées quasi stables en proportiondu chiffre d’affaires. Au total, les charges opérationnellesont augmenté de 12,2 % à taux de change comparables.Au 31 décembre 2010, Gucci exploitait 317 magasinsen direct, dont 115 dans les pays émergents, y compris50 en Grande Chine ; en 2010, Gucci a ouvert en net34  nouveaux points de vente (dont 22  au secondsemestre), y compris 9 en Chine Continentale et 10 dansles autres pays émergents.Les investissements opérationnels bruts de Gucci ontdiminué de 13,5  % en 2010 par rapport à l’exerciceprécédent ; hors effet des décalages de paiement, ilsont augmenté de 13,2 %. Les investissements afférentsaux extensions et remodelages de points de vente sesont signifi cativement accrus tandis que ceux relatifs auxouvertures de magasins ont baissé, grâce à l’implantationd’un concept architectural plus effi cient.Bottega Veneta(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens2010510,6133,326,1 %147,028,8 %16,01 5362009402,191,822,8 %103,325,7 %11,51 371Variation+ 27,0 %+ 45,2 %+ 3,3 pts+ 42,3 %+ 3,1 pts+ 39,1 %+ 12,0 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR147 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010En 2010, le chiffre d’affaires de Bottega Veneta a atteint511  millions  d’euros, soit une croissance de 27,0  %en données publiées et de 19,3 % à taux de changecomparables. Avec un quatrième trimestre en haussede 40,0 % en données publiées et de 27,3 % à tauxde change comparables, l’activité de Bottega Venetaa progressé de 27,3  % au second semestre encomparable, soit une accélération par rapport aux sixpremiers mois de l’année, en croissance de 10,8 %.Les ventes au détail réalisées par Bottega Veneta dansses magasins en propre ont augmenté de 25,5 % auquatrième trimestre et de 19,6 % sur douze mois en2010 à taux de change comparables, refl étant ainsi legrand succès des collections de la marque. Les ventesindirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 43,4 %au quatrième trimestre et de 18,3 % sur l’ensemble del’année. En juin  2010, Bottega Veneta a mis en ligneaux États-Unis la nouvelle version de son site Internetmarchand ; les sites japonais et britanniques ont étélancés en décembre et le déploiement dans les autrespays sera poursuivi en 2011.L’attractivité de Bottega Veneta a été alimentée parune forte dynamique d’innovation et d’enrichissementdes lignes permanentes ainsi que par l’introductionde modèles saisonniers très appréciés de la clientèle.En Maroquinerie, dont les ventes ont très fortementprogressé sur la période, la marque a bénéfi cié du succèsininterrompu de ses lignes emblématiques (Veneta,Cabat et Knot notamment) et les nouveaux modèles(par exemple le Hobo ou le Brick), ainsi que des couleursinédites (Encre, Toffee et Chêne en particulier), ont ététrès bien accueillis par les clients, la presse spécialiséeet les célébrités.En 2010, Bottega Veneta a intensifi é sa croissance dansles pays émergents, en hausse de 29,5 % sur douze moiset de 46,9 % au quatrième trimestre. Les ventes dansces régions représentent 34,5 % du chiffre d’affaires totalde la marque au 31 décembre 2010 contre 31,8 % unan auparavant. L’Asie-Pacifi que est devenue le premiermarché de Bottega Veneta avec, au 31  décembre2010, un poids dans le chiffre d’affaires total de 31,0 %(à comparer à 27,6 % un an auparavant), grâce à uneprogression de ses ventes de 47,9  % au quatrièmetrimestre et de 34,2 % sur l’exercice. En particulier, laGrande Chine représente 17,9 % des ventes totales et aenregistré une hausse de 73,2 % au quatrième trimestreet de 52,2 % sur douze mois. Au 31 décembre 2010,Bottega Veneta exploitait 14 magasins dans 10 villes deChine Continentale.La performance commerciale de Bottega Veneta auJapon s’est améliorée tout au long de l’année 2010 :après un repli de 5,3  % sur les six premiers mois del’exercice la marque a réalisé un second semestre enhausse de 3,2 % en comparable, avec en particulier unecroissance de 6,6 % au quatrième trimestre. Sur douzemois, le chiffre d’affaires de Bottega Veneta a légèrementdiminué (de 0,9 %) au Japon, qui ne représentait plusque 24,1  % des ventes totales, contre 29,1  % un anauparavant. En Amérique du Nord (15,7 % des ventes),l’activité de Bottega Veneta a progressé de 26,4  %au quatrième trimestre et de 19,5 % sur douze mois.La marque a affi ché un chiffre d’affaires en croissancede 30,4 % en Europe de l’Ouest sur l’exercice 2010, avecun quatrième trimestre en hausse de 28,0 %.En 2010, le résultat opérationnel courant de BottegaVeneta a affi ché une très belle progression de 45,2 %,et atteint un plus haut historique, à plus de 133 millionsd’euros  ; à taux de change comparables, le taux decroissance s’établit à 23,0  %. Le taux de rentabilitéatteint 26,1 %, soit une hausse de 330 points de baseen données publiées et de 80 points de base à tauxde change comparables. L’EBITDA de l’exercice s’estélevé à 147 millions d’euros, en augmentation de 42,3 %(+ 22,1 % à taux de change comparables), pour un ratiod’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires de 28,8 % contre25,7 % en 2009.Le taux de marge brute de Bottega Veneta eststructurellement élevé du fait d’une part, dupositionnement de la marque et, d’autre part, du poidsélevé de la maroquinerie et des ventes directes dansle chiffre d’affaires. Il a très sensiblement augmenté en2010, malgré l’effet défavorable du dénouement descouvertures de change ; il s’est notablement appréciépour l’activité au détail dans les magasins en propre eta fortement progressé pour les ventes aux distributeurstiers.En 2010, Bottega Veneta a enregistré une haussesignifi cative des coûts directs du réseau de magasins,en expansion sensible sur les douze derniers mois. Afi nde promouvoir l’image de la marque, préserver sonexclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépensesde communication et publicité se sont accrues enproportion du chiffre d’affaires. Au total, les chargesopérationnelles de la marque ont augmenté de 17,5 %à taux de change comparables.Le réseau de magasins exploités en propre par BottegaVeneta comptait 148 unités au 31 décembre 2010, dont 23en Grande Chine et 25 dans les autres pays émergents.En 2010, la marque a ouvert en net 13 nouveaux points devente (dont 9 au second semestre), y compris 7 en ChineContinentale (dont 4 au second semestre) et 4 dans lesautres pays émergents (dont 3 au second semestre).148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Yves Saint Laurent(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyensÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 201042010269,211,64,3 %21,27,9 %7,09932009237,5(9,8)- 4,1 %1,80,8 %3,91 027Variation+ 13,3 %nsnsnsns+ 79,5 %- 3,3 %Le chiffre d’affaires d’Yves Saint Laurent a atteint269  millions  d’euros au 31  décembre 2010, soit unecroissance de 13,3 % en données publiées et de 9,6 %à taux de change comparables par rapport à l’exerciceprécédent. Le quatrième trimestre 2010 a enregistré uneamélioration signifi cative des performances avec desventes en progression de 23,9 % en données publiéeset de 17,8 % en comparable. Les activités confi ées enlicence ont affi ché des tendances solides : les royaltiesont augmenté de 9,7 % au quatrième trimestre et de9,1 % sur l’exercice.Les ventes au détail réalisées par Yves Saint Laurentdans ses magasins en propre ont augmenté de 13,6 %au quatrième trimestre et de 10,7 % sur douze mois en2010 à taux de change comparables, refl étant ainsi legrand succès des collections de la marque. Cette bonnedynamique a été alimentée par la très forte croissancedes ventes à plein tarif des collections Automne/Hiver2010 et Croisière 2011, Yves Saint Laurent n’ayant pasreproduit cette année la politique d’ajustement rapidedes stocks mise en œuvre en 2009. Après un premiertrimestre en forte baisse, les ventes indirectes auxdistributeurs tiers se sont bien redressées ; le quatrièmetrimestre s’est inscrit en très forte hausse, de 32,4 %,avec notamment d’excellentes premières livraisons dela collection Printemps/Été 2011. Sur l’exercice l’activitéa progressé de 7,9 %.L’activité commerciale de l’exercice a été marquée parla très bonne performance des Chaussures (notammentles collections Tribute et TribToo) et par une bonnedynamique en Maroquinerie, alimentée par le succèsdes lignes permanentes (Muse, Muse 2, Easy et Roadyen particulier) et des nouvelles collections (adaptationssaisonnières de Easy et Roady par exemple). Le Prêt-à-porter a également affi ché des tendances très positivesau second semestre.Yves Saint Laurent a réalisé, en 2010, 21,6 % de sonactivité dans les pays émergents. Les ventes en Asie-Pacifi que ont progressé de 14,4 % au quatrième trimestreet de 11,7 % sur douze mois. Après une première moitiéd’année en retrait, l’activité en Europe de l’Est et auMoyen-Orient a renoué avec une croissance solide ausecond semestre (+ 13,3 %).En 2010, la maison Yves Saint Laurent a enregistré unchiffre d’affaires en progression de 12,3 % en Europe del’Ouest, avec une très bonne dynamique au quatrièmetrimestre, en hausse de 20,0 %. L’Amérique du Nord aaffi ché des ventes en croissance très solide, de 27,0 %au quatrième trimestre et de 15,0 % sur douze mois.Le Japon (9,0 % des ventes totales de la marque en2010) n’a pas confi rmé au second semestre la repriseconstatée sur la première moitié de l’année et a finil’exercice avec un chiffre d’affaires en baisse de 6,1 %.Au 31 décembre 2010, Yves Saint Laurent a réalisé unprofi t opérationnel courant de près de 12 millions d’euros,contre une perte de près de 10 millions d’euros un anplus tôt ; le taux de rentabilité opérationnelle s’établit à4,3 %. Cette amélioration très signifi cative du résultat estle fruit, pour l’essentiel, des progrès de l’activité Couture.L’EBITDA a atteint 21  millions d’euros, à comparer à2 millions d’euros en 2009.En 2010, le taux de marge brute d’Yves Saint Laurenta très sensiblement augmenté, grâce au grand succèsdes collections de la marque. Il s’est bien apprécié pourles ventes aux distributeurs tiers et a très fortementprogressé dans l’activité au détail des magasins enpropre du fait, notamment, de la baisse des taux dedémarque.Les programmes de réduction des coûts mis en œuvrechez Yves Saint Laurent ont continué de produireleurs effets en 2010 ; ils ont permis de limiter à 2,1 %la progression des charges opérationnelles à tauxde change comparables, et ce malgré les effets del’extension du réseau de magasins.En 2010, Yves Saint Laurent a lancé un programmed’expansion de son réseau de magasins exploités enpropre avec 12 ouvertures nettes sur l’exercice (6 dansles pays émergents), dont 7 au quatrième trimestre (4 enGrande Chine). La marque exploitait 78 magasins enpropre au 31 décembre 2010, dont 7 en Grande Chine(y compris 3 en Chine Continentale, ouverts cette année)et 16 dans les autres pays émergents.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR149 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Autres marques(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens2010564,151,59,1 %71,912,7 %18,11 9722009482,824,85,1 %43,99,1 %15,01 871Variation+ 16,8 %+ 107,7 %+ 4,0 pts+ 63,8 %+ 3,6 pts+ 20,7 %+ 5,4 %Les autres marques du pôle Luxe ont réalisé, en 2010,un chiffre d’affaires de 564 millions d’euros, en haussede 16,8 % en données publiées et de 13,4 % à taux dechange comparables par rapport à l’exercice précédent.Au quatrième trimestre, les ventes des autres marquesdu pôle Luxe ont progressé de 9,9  % en donnéespubliées et de 5,1 % à taux de change comparables.Au 31 décembre 2010, le résultat opérationnel courantdes autres marques de Gucci Group s’accroît trèsfortement, à près de 52 millions d’euros contre 25 millionsd’euros un an auparavant. Le taux de rentabilité atteint9,1 %, soit une hausse de 400 points de base en donnéespubliées et de 280 points de base à taux de changecomparables. L’EBITDA de 2010 s’établit à 72 millionsd’euros, à comparer à 44 millions d’euros pour l’exerciceprécédent.Balenciaga a maintenu un rythme de croissancesoutenu en 2010, grâce à la renommée de la marque,au succès de ses collections et à la pertinence de sastratégie d’expansion. Balenciaga a affi ché une haussesignifi cative de ses ventes de Maroquinerie et a progressésur tous ses marchés. En outre, le nouveau parfumBalenciaga Paris, lancé cette année, est bien accueilli parla clientèle et la presse spécialisée. Au 31 décembre 2010,Balenciaga a enregistré une amélioration conséquentede son taux de rentabilité opérationnelle.En 2010, le chiffre d’affaires de Boucheron a diminué.La marque a poursuivi sa croissance au Japon eten Asie-Pacifique  ; elle a réalisé une performancesolide en Bijouterie et en Montres mais ses ventes deHaute Joaillerie ont baissé sur la période. Le taux demarge brute s’est amélioré mais la réduction de l’activitéa pesé sur la rentabilité de l’exercice.Sergio Rossi a renoué avec la croissance au quatrièmetrimestre 2010 mais a affi ché un chiffre d’affaires en légerrepli sur la totalité de l’exercice. Néanmoins, le résultatopérationnel s’est amélioré grâce à l’augmentationsensible du taux de marge brute et la réduction descharges opérationnelles.Le fondateur d’Alexander McQueen, Lee AlexanderMcQueen est décédé en février 2010. Il était l’un des plusbrillants créateurs de mode de sa génération, au génieparfois provocateur ; ses défi lés étaient de véritablesperformances imaginatives, énergiques et émouvantes.Sous la direction artistique de Sarah Burton, la marquepoursuit ses activités dans la tradition de ses créations,visionnaires et avant-gardistes. Sur l’exercice, le chiffred’affaires d’Alexander McQueen a très fortementprogressé, dans tous les pays et toutes les catégoriesde produits. Au 31 décembre 2010, la marque affi che uneprogression remarquable de son résultat opérationnelcourant.En 2010, Stella McCartney a également enregistré unecroissance très élevée de son chiffre d’affaires, tant dansles magasins en propre qu’avec les distributeurs tiers ;les redevances perçues au titre des licences concédéesont aussi affi ché une progression très solide. La rentabilitéopérationnelle courante de la marque s’est améliorée defaçon très conséquente en 2010.150DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104 COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIÈREEn 2010, PPR a une nouvelle fois renforcé sa structure fi nancière en affi chant une hausse de ses capitaux propres etune baisse de son endettement fi nancier net :(en millions d’euros)Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettesAutres actifs nets non courantsActifs nets courantsProvisionsCapitaux engagésActifs nets destinés à être cédésCapitaux propresEndettement financier netCapitaux engagésAu 31 décembre 2010, les capitaux engagés sont quasistables (+ 0,9 %) par rapport à la clôture de l’exerciceprécédent. Hors créance liée à la cession de Conforama,ils sont en baisse de 6,9 %.Goodwill, marques et autres immobilisationsincorporelles nettesAu 31 décembre 2010, le poste goodwill, marques etautres immobilisations incorporelles nettes représente60 % du total du bilan (64 % au 31 décembre 2009). Ilest principalement constitué : de goodwill à hauteur de 4 540 millions d’euros, dont2 098 millions pour le pôle Luxe et 1 353 millions pourPuma ;Autres actifs nets non courants(en millions d’euros)Immobilisations corporelles nettesImpôts différés netsActifs financiers non courantsActifs non courants diversAutres actifs nets non courantsParticipations dans les entreprises mises en équivalence201014 740,2163,11 057,5(529,0)15 431,811 651,23 780,62009Variation15 666,0571,4(387,7)(559,7)15 290,024,210 946,84 367,4(925,8)(408,3)+ 1 445,2+ 30,7+ 141,8(24,2)+ 704,4(586,8) de marques à hauteur de 9 856 millions d’euros, dont6 186 millions pour le pôle Luxe et 3 607 millions pourPuma.La diminution de ce poste par rapport au 31 décembre2009 résulte pour l’essentiel de la cession de Conforama(pour 1 082 millions d’euros) qui compense largementl’accroissement lié d’une part à l’acquisition de Cobra parPuma et d’autre part aux effets des variations de tauxde change sur la conversion des actifs libellés en devisesétrangères (en particulier en dollar américain).20101 423,6(2 290,8)747,7271,411,2163,12009Variation1 861,5(2 308,9)705,6301,811,4571,4(437,9)+ 18,1+ 42,1(30,4)(0,2)(408,3)Par rapport au 31 décembre 2009, le poste Immobilisationscorporelles diminue du fait des opérations courantesde l’exercice (acquisitions/cessions d’une part etamortissements d’autre part) et, surtout, sous l’effet dela cession de Conforama (pour 516 millions d’euros) quicompense largement l’augmentation liée aux fl uctuationsdes parités monétaires.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR151 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Les infrastructures d’exploitation se répartissent comme suit :Points de venteUnités logistiquesUnités de production& diversFnacRedcatsPumaLuxeFnacRedcatsPumaLuxeFnacRedcatsPumaLuxePropriétéCrédit-bail20102009Locationsimple13122754116147574505668728384752310148574508684755435153418144586542609915404512242042Les impôts différés correspondent pour l’essentiel auximpôts différés passifs liés aux marques reconnues dansle cadre de regroupements d’entreprises (Gucci et Pumanotamment).Au 31  décembre 2010, les participations dans lesentreprises mises en équivalence incluent, pour l’essentiel,les titres Cfao représentatifs de la participation résiduellede PPR et les titres Sowind (marque Girard Perregaux).L’augmentation sur l’exercice 2010 est notamment liéeà l’acquisition par Puma d’une participation de 20,1 %dans Wilderness.Actifs nets courantsAu 31 décembre 2010, les Actifs nets courants se décomposent comme suit :(en millions d’euros)StocksCréances clientsDettes fournisseursCréances et dettes d’impôts exigiblesAutres actifs et passifs courantsActifs nets courants20102 227,0954,7(1 928,4)(262,4)66,61 057,52009Variation2 347,5891,4(2 057,2)(134,2)(1 435,2)(387,7)(120,5)+ 63,3+ 128,8(128,2)+ 1 501,8+ 1 445,2Le Besoin en Fonds de Roulement hors impôt de PPRs’établissait à 646 millions d’euros au 31 décembre 2010,contre 260 millions d’euros un an auparavant. Hors effetà la hausse de la déconsolidation de Conforama pour239 millions d’euros, cette augmentation a généré uneconsommation de trésorerie de 144 millions d’euros surl’exercice 2010. La déconsolidation de Conforama afait baisser les stocks de 481 millions d’euros alors quel’ajustement de ceux-ci à un niveau plus compatibleavec la hausse de l’activité commerciale a engendré unbesoin de trésorerie de 258 millions d’euros. En 2010,l’accroissement des créances clients est essentiellementlié à la hausse des ventes indirectes aux distributeurstiers de Puma et des marques de Luxe ; il a entraînéun décaissement de trésorerie de 117 millions d’euros.Par rapport au 31 décembre 2009, la déconsolidationde Conforama a fait baisser les dettes fournisseursde 437 millions d’euros ; la croissance des achats, enlien avec la reprise de l’activité sur l’exercice, les a faitaugmenter, ce qui a donné lieu à un encaissement detrésorerie de 308 millions d’euros.En 2010, la variation des créances et dettes d’impôtsexigibles a donné lieu à un débours de trésorerie de113 millions d’euros. Au 31 décembre 2010, les Autresactifs et passifs courants comprennent notamment, àhauteur de 1 204 millions d’euros, la créance liée à lacession de Conforama, qui sera encaissée au cours dupremier trimestre 2011.152DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Provisions(en millions d’euros)Provisions pour retraites et avantages similairesAutres provisions pour risques et chargesProvisionsÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 201042010175,2353,8529,02009204,2355,5559,7Variation(29,0)(1,7)(30,7)Depuis le 31 décembre 2009, les provisions pour retraiteset autres avantages similaires ont baissé principalementsous l’effet de la cession de Conforama. À la clôturede l’exercice 2010, ces provisions correspondent à unengagement global de 359  millions d’euros couvertpar des actifs à hauteur de 189  millions d’euros. Au31  décembre 2010, la quote-part de ces provisionsqui ne donnera pas lieu à des décaissements dans lesdouze prochains mois (enregistrée dans les passifs noncourants) s’élève à 166  millions d’euros (192  millionsd’euros un an auparavant).Les autres provisions pour risques et charges sont quasistables, l’accroissement des provisions pour risques degaranties de passif ou pour litiges et contentieux ayantcompensé la diminution liée d’une part à la cessionde Conforama et d’autre part à la consommation desprovisions pour restructurations. Au 31 décembre 2010, lapart non courante de ces provisions s’élève à 190 millionsd’euros (104 millions d’euros à la clôture de l’exerciceprécédent).Capitaux propres(en millions d’euros)Capitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part des intérêts non contrôlésCapitaux propres201010 599,21 052,011 651,220099 880,61 066,210 946,8Variation+ 718,6(14,2)+ 704,4Au 31 décembre 2010, les capitaux propres consolidésde PPR sont en hausse de 6,4 % par rapport à la clôturede l’exercice précédent. à l’attribution et la cession de 155 286 actions auxsalariés bénéfi ciaires des plans d’actions gratuites oude plans d’options d’achat.En 2010, la part des capitaux propres revenant au Groupea augmenté de 7,3 % sous l’effet, principalement : du résultat net part du Groupe de l’exercice(+ 964 millions d’euros) ; des dividendes distribués par PPR (-  417  millionsd’euros) ; de la revalorisation des paiements fondés sur desactions (+ 16 millions d’euros) et des variations depérimètre (- 23 millions d’euros) ; des écarts de conversion (+ 204 millions d’euros) etdes variations des réserves de couverture des fl ux detrésorerie (- 40 millions d’euros).Au cours de l’exercice 2010, PPR a procédé : à l’acquisition de 1 032 186 titres et à la cession de962 186 titres dans le cadre du contrat de liquidité ; à l’acquisition de 77 000 actions propres en vue deleur attribution aux salariés dans le cadre de plansd’actions gratuites ou de plans d’options d’achat ;Au 31  décembre 2010, le capital social de PPR étaitconstitué de 126 829 184 actions d’une valeur nominalede 4 euros. À cette date, PPR détenait 70 000 actionsdans le cadre du contrat de liquidité (aucune au31 décembre 2009). Hors cadre du contrat de liquidité,PPR conserve 12 039 titres d’autocontrôle en vue de leurattribution aux salariés (90 325 actions au 31 décembre2009).Au 31  décembre 2010, la part des capitaux propresrevenant aux intérêts non contrôlés concernaitprincipalement Puma pour 1  040  millions d’euros(1  056  millions d’euros un an auparavant) et GucciGroup NV pour 12 millions d’euros (10 millions d’eurosen 2009).La variation, au cours de l’exercice 2010, de la part descapitaux propres revenant aux intérêts non contrôlésinclut les effets des acquisitions complémentaires de titresPuma par PPR et par Puma qui ont porté la participationde PPR dans Puma de 69,4 % au 31 décembre 2009 à71,6 % un an plus tard.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR153 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Endettement fi nancier netL’endettement fi nancier net du Groupe s’élevait à 3 781 millions d’euros au 31 décembre 2010 ; il a baissé de587 millions d’euros par rapport à la clôture de l’exercice précédent, soit une réduction de 13,4 %. Au 31 décembre2010, l’endettement fi nancier net de PPR se décomposait comme suit :(en millions d’euros)Emprunts obligatairesEmprunts bancairesBillets de trésorerieDettes financières diversesDettes financières brutesInstruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt)Trésorerie et équivalents de trésorerieEndettement financier net Hors financement des concours à la clientèle.Au 31 décembre 2010, les dettes fi nancières diversesincluent 240 millions d’euros au titre des options de venteaccordées à des actionnaires minoritaires (225 millionsd’euros à la clôture de l’exercice précédent).En 2010, PPR a poursuivi sa politique de fi xation ou deplafonnement des taux d’intérêt. Ainsi, la part de la dette àtaux fi xe dans la dette brute totale s’établissait, y comprisopérations de couvertures, à 60,1 % au 31 décembre2010 (à comparer à 69,8 % au 31 décembre 2009).Au 31 décembre 2010, la dette brute du Groupe étaitmajoritairement constituée par des fi nancements eneuros ; la part libellée en yens japonais s’élevait à 8,0 %de la dette brute totale (6,8 % au 31 décembre 2009)et la part libellée en dollars américains à 1,7 % (2,1 % au31 décembre 2009).PPR minimise son exposition au risque de concentrationdu crédit en diversifi ant ses sources de fi nancement.Ainsi, les fi nancements désintermédiés représentaient72,7 % des dettes brutes au 31 décembre 2010, pour62,7  % un an auparavant. Les lignes de crédit dePPR sont souscrites auprès d’un pool diversifié debanques françaises et étrangères de premier rang. Au31 décembre 2010, 76 % des engagements confi rmésen faveur de PPR étaient assurés par 10 banques ; lestrois premiers partenaires du Groupe assuraient 41 %du total et aucun de ces établissements ne dépassait20103 593,7561,5198,9864,65 218,7(39,9)(1 398,2)3 780,620093 147,81 176,7213,3826,25 364,0(52,1)(944,5)4 367,4Variation+ 445,9(615,2)(14,4)+ 38,4(145,3)+ 12,2(453,7)(586,8)individuellement 17 % de l’ensemble des lignes de créditsconfi rmées mises à la disposition du Groupe.PPR s’engage uniquement dans des opérations de créditou de placement avec des établissements fi nanciersqui bénéfi cient de notes de crédit très élevées et enrépartissant les transactions parmi les institutions.SolvabilitéPPR affi che une structure fi nancière très solide : le gearing (ratio d’endettement fi nancier net rapportéaux capitaux propres) s’améliore à 32,4  % au31 décembre 2010 contre 39,9 % au 31 décembre2009 ; le ratio de solvabilité (endettement financier netrapporté à l’EBITDA) s’améliore également, à 2,03 surl’exercice 2010 contre 2,44 en 2009.Les crédits bancaires contractés par PPR comportentun seul covenant financier  : le ratio de solvabilité(endettement fi nancier net rapporté à l’EBITDA, calculéune fois par an en pro forma et à la clôture de l’exercice)doit être inférieur ou égal à 3,75.L’agence de notation Standard & Poors a confi rmé, le17 décembre 2010, la notation de PPR à « BBB - » avecperspective stable.154DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104GEARINGSOLVABILITÉ56,4 %57,4 %51,5 %3,1037,9 %39,9 %32,4 %2,732,122,572,444 5843 4616 1215 5104 3673 7812,032005*2006*2007*2008*200920102005*2006*2007**2008*2009*2010*Endettement financier net (1) / capitaux propresEndettement financier net (1) (EFN) (en millions d'euros) Données publiées non retraitées.Ratio de solvabilité (EFN/EBITDA) Données publiées non retraitées.** Pro forma.LiquiditéAu 31 décembre 2010, PPR dispose d’une trésorerie disponible de 1 398 millions d’euros (945 millions d’euros au31 décembre 2009) auxquels s’ajoute un solde de 6 123 millions d’euros de lignes de crédit à moyen terme confi rméeset non utilisées à cette date (5 944 millions d’euros au 31 décembre 2009).ÉCHÉANCIER DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET6 123Lignes decréditconfirméesnon tiréesÉchéancier de l’endettement financier net (1) (3 781 millions d’euros)4503318611 1075065262011*2012**2013**2014**2015**Au-delà** Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du financement des concours à la clientèle.** Dette brute.Le Groupe n’est donc pas exposé à un risque de liquidité.(1) Endettement fi nancier net défi ni en partie 4 – Préambule – Défi nitions.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR155 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010Les parts des dettes à moins d’un an et des dettes à cinqans et au-delà représentaient respectivement 38,8 %et 18,9 % de l’endettement brut global au 31 décembre2010 (21,9 % et 29,0 % respectivement au 31 décembre2009).Le poste trésorerie et équivalents de trésorerie inclutexclusivement des instruments de trésorerie et OPCVMmonétaires sans risque de variation de valeur, ainsi quele compte courant de trésorerie résiduel de Conforamaenvers PPR. Par ailleurs, au 31 décembre 2010, le Groupedisposait de 6 174 millions d’euros de lignes de créditconfi rmées (6 517 millions d’euros au 31 décembre 2009).Les fi nancements bancaires et obligataires comportentdes clauses juridiques usuelles de pari passu, de défautcroisé (cross default) et de negative pledge.Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010dans le cadre du programme EMTN sont tous assortisd’une clause de changement de contrôle, qui donnela possibilité aux porteurs obligataires de demanderle remboursement au pair si, consécutivement à unchangement de contrôle, PPR voyait sa note abaissée encatégorie Non Investment Grade. Ils intègrent aussi uneclause dite de « step-up coupon » en cas de passage dela notation de PPR en catégorie Non Investment Grade.Il n’existe aucune clause de remboursement anticipédans les contrats de fi nancement qui serait déclenchéesuite à une détérioration de la notation fi nancière duGroupe (rating trigger).Variation de l’endettement fi nancier netLa variation de l’endettement fi nancier net peut se rationaliser comme suit :(en millions d’euros)Endettement financier net au 1er janvierCash-flow libre opérationnelIntérêts nets versés et dividendes reçusDividendes versésAcquisitions et cessions de titresAutres mouvementsEndettement financier net au 31 décembre20104 367,4(1 081,4)242,2439,3(221,1)34,23 780,620095 500,2(1 191,8)241,8447,8(741,1)110,54 367,4Cash-fl ow libre opérationnelLa génération de cash-fl ow libre opérationnel est un des objectifs majeurs de toutes les équipes du Groupe.Le cash-fl ow libre opérationnel de PPR s’est établi à 1 081 millions d’euros en 2010, soit une baisse de 110 millionsd’euros par rapport au niveau record de l’exercice précédent :(en millions d’euros)Capacité d’autofinancement avant impôts, dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulement (hors impôt)Impôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesInvestissements opérationnels netsCash-flow libre opérationnel20101 777,9(151,1)(250,6)1 376,2(294,8)1 081,420091 484,4200,1(231,9)1 452,6(260,8)1 191,8Variation+ 19,8 %- 175,5 %+ 8,1 %- 5,3 %+ 13,0 %- 9,3 %En 2010, la capacité d’autofi nancement avant impôts,dividendes et intérêts a augmenté de 294 millions d’euros,par rapport à 2009, soit une progression de 19,8 %.La part afférente aux opérations courantes s’est accruede 283 millions d’euros, soit 18,2 % de plus qu’en 2009.En 2010, la variation du Besoin en Fonds de Roulementa donné lieu à un décaissement net de trésoreriede 151  millions d’euros alors qu’elle avait généré unencaissement net record de 200 millions d’euros en 2009.Cette évolution, particulièrement marquée chez Puma,résulte : de l’effet défavorable, à hauteur de 602  millionsd’euros, de la variation des stocks qui ont augmentéen 2010 alors qu’ils avaient fortement baissé en 2009 ; de l’impact négatif de la croissance des créancesclients pour 194 millions d’euros ; de l’effet favorable, à hauteur de 417 millions d’euros dela variation des dettes fournisseurs qui ont augmentéen 2010 alors qu’elles avaient baissé en 2009 ;156DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104 et de l’amélioration, pour 28 millions d’euros, des fl uxde trésorerie nés de la variation des dettes et créancesdiverses, opérationnelles ou non courantes.En 2010, les investissements opérationnels nets tenaientcompte de cessions d’immobilisations corporelles etincorporelles pour 48 millions d’euros (contre 19 millionsd’euros en 2009).Les investissements opérationnels bruts s’élèvent donc à 343 millions d’euros au 31 décembre 2010, en augmentationde 22,5 % par rapport à l’exercice précédent. Ils se répartissent comme suit :(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeHoldings et autresInvestissements opérationnels bruts201062,333,755,1187,63,9342,6200956,432,554,5135,11,2279,7Variation+ 10,5 %+ 3,7 %+ 1,1 %+ 38,9 %+ 225,0 %+ 22,5 %En 2009, les flux de trésorerie afférents auxinvestissements opérationnels intégraient desdécaissements liés aux opérations de la fi n de l’année2008 ; a contrario, une part des programmes de 2010sera payée au premier semestre 2011. Hors impactde ce renversement des décalages de trésorerie, lesinvestissements opérationnels bruts ont progressé de47,1 % en 2010.En 2010, ces investissements opérationnels brutsrésultent de programmes d’ouvertures de points devente pour près de 19 % et de chantiers de transformationet/ou rénovation de magasins pour environ 30 % ; ils ontété réalisés en France à hauteur de 42 % environ, contreprès de 36 % au cours de l’exercice précédent.Cash-fl ow disponibleLes décaissements au titre des frais financiers netsintégraient, en 2010, des intérêts et dividendes reçuspour 8 millions d’euros (13 millions d’euros en 2009).En conséquence, le cash-flow disponible s’établità 839  millions d’euros pour l’exercice  2010, contre950 millions d’euros en 2009, soit une réduction de 11,7 %.Dividendes versés – Opérations fi nancièresLes dividendes versés au cours de l’exercice 2010 ontbaissé de 1,2  % par rapport à l’exercice précédent  ;ils  comprenaient 22  millions d’euros de dividendesversés aux minoritaires des fi liales consolidées (31 millionsd’euros en 2009), dont 20 millions d’euros concernentPuma et ses fi liales (28 millions d’euros en 2009).En 2010, les acquisitions et cessions de titres incluaient,pour l’essentiel, les flux liés à la déconsolidation deConforama (mais pas l’encaissement du prix des titres,qui interviendra au premier semestre 2011) à hauteur de411 millions d’euros, ainsi que les décaissements au titredes acquisitions de titres Puma par PPR pour 63 millionsd’euros et de la prise de contrôle de Cobra par Puma.En 2009, les acquisitions et cessions de titres incluaient,pour l’essentiel, l’encaissement lié à l’introduction enbourse de Cfao, à hauteur de 903 millions d’euros, ainsique les décaissements résultant de la prise de contrôlepar Puma de Dobotex et des paiements subséquentsafférents à la cession d’YSL Beauté. RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ PPR ET DIVIDENDELe résultat net de PPR Société mère s’établit à529 millions d’euros pour l’exercice 2010. Le résultatnet de l’exercice 2009 s’élevait à 718 millions d’euros.Le Conseil d’administration soumettra à l’approbation del’Assemblée générale du 19 mai 2011 la distribution d’undividende de 3,50 euros par action, en augmentationde 6,1 % par rapport à celui de l’exercice précédent.La somme qui serait distribuée en 2011 atteindrait donc444 millions d’euros.Cette proposition traduit la volonté de PPR de conserverdes taux de distribution bien équilibrés eu égard d’unepart à l’évolution du résultat net part du Groupe desactivités poursuivies hors éléments non courants, etd’autre part au niveau du cash-fl ow disponible. En effet,ces taux de distribution (1) s’établissent à : 47,6 % du résultat net part du Groupe des activitéspoursuivies hors éléments non courants del’exercice 2010, contre 58,6 % en 2009 ; 52,9 % du cash-fl ow disponible de l’exercice 2010contre 48,3 % en 2009.(1) Calculés, pour les exercices antérieurs à 2010, à partir des agrégats comptables publiés (non retraités de l’application d’IFRS 5).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR157 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2010DIVIDENDE VERSÉ PAR ACTION EN EUROS3,453,303,303,503,002,7220052006 Soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 19 mai 2011.2007200820092010*TAUX DE DISTRIBUTION60,7 %55,2 %42,2 %43,5 %39,5 %48,9 %47,7 %63,2 %58,6 %52,9 %48,3 %47,6 %2005**2006**2007**2008**2009**2010* Soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 19 mai 2011.** Données publiées non retraitées.% du RNPG poursuivi courant% du cash flow disponible TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉESLes principales transactions avec les parties liées sont détaillées dans la Note 34 des états fi nanciers. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREPPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquéede 2,5 milliards d’euros à échéance janvier 2016. Cetteopération, effectuée dans le cadre de la gestion dela liquidité du Groupe, permet à PPR, d’une part derefi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars2005 pour 2,75 milliards d’euros et le montant résiduelde 1,5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiquéd’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d’autrepart de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité.Refl étant l’amélioration des conditions de marché, lamarge initiale de cette ligne est de 80 points de base.158DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20104 PERSPECTIVESDans un contexte d’accélération de la reprise économiqueen 2011, les marques de Luxe de PPR continuerontà exprimer leur fort potentiel de développement,grâce à leur créativité et à une politique d’expansiongéographique et commerciale. Puma poursuivra sacroissance en investissant fortement dans la marquepour soutenir son développement dans ses marchésprioritaires.Les enseignes de distribution continueront à surperformerleurs segments respectifs, notamment grâce à leurprésence accrue sur le web.PPR est confi ant dans sa capacité à maintenir en 2011une croissance soutenue de son chiffre d’affaires et àréaliser des performances financières supérieures àcelles de 2010.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR159 4ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissementPolitique d’investissementEn 2010, PPR a poursuivi sa stratégie visant à renforcerses activités à forte croissance et à rentabilité élevée.Cette stratégie, qui donne la priorité à la croissanceorganique et au développement international, est fondéesur des marques mondiales et des enseignes réputées ;elle s’exprime à la fois sur les marchés du luxe et dugrand public.Cette stratégie vise à faire prospérer chacune des entitésdu Groupe et à exploiter son potentiel de croissanceendogène. Pour renforcer ses positions, PPR a la facultéde réaliser des acquisitions tactiques afi n de compléterses dispositifs et ses portefeuilles de marques ou deproduits.Cette vision laisse aussi la place à des acquisitionsstratégiques qui constituent un moyen effi cace pouraccélérer le développement du Groupe et améliorer sonprofi l de croissance et de rentabilité.INVESTISSEMENTS FINANCIERS2010Les fl ux de trésorerie liés aux investissements fi nanciersont représenté un encaissement net de 328 millionsd’euros pour l’exercice 2010, les cessions d’actifsfi nanciers (titres et autres actifs fi nanciers) et les intérêtset dividendes reçus ayant largement excédé lesacquisitions d’actifs fi nanciers.Cession de ConforamaLe 9  décembre 2010, PPR a annoncé avoir reçuune offre ferme de la part du groupe sud-africainSteinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition deConforama. Selon les termes de cette offre, SteinhoffInternational réglera à PPR, d’une part, le prix des titresConforama pour 1,2 milliard d’euros et, d’autre part, ladette en compte-courant due par Conforama à PPR àla date de transfert des titres.Les instances représentatives du personnel de PPR etde Conforama ont approuvé cette opération au coursdu mois de janvier 2011. La transaction sera fi naliséeau cours du premier trimestre 2011, après approbationdes autorités de la concurrence puis de l’Assembléegénérale de Steinhoff International. Plusieurs actionnairesreprésentant ensemble plus de 50 % du capital et desdroits de vote de Steinhoff International se sont déjàirrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération.Cette opération constitue une étape supplémentaire dansl’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006 parPPR, qui a vocation à se transformer progressivementen un groupe international de marques mondiales dansles univers du Luxe et du Sport & Lifestyle.Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 8 avril 2010, Puma a pris une participation minoritairede 20,1 % dans la société Wilderness Holdings Limited.Wilderness Holdings Limited opère des activitésd’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana.Le 16 avril 2010, Puma a finalisé l’acquisition del’équipementier de golf Cobra. Cette acquisition inclutla marque Cobra, les stocks, les droits de propriétéintellectuelle et les contrats de sponsoring.Le 30 septembre 2010, la Fnac a fi nalisé la cession deFnac éveil & jeux à ID Group.2009Les fl ux de trésorerie liés aux investissements fi nanciersont représenté un encaissement net de 802 millionsd’euros pour l’exercice 2009.Cession du contrôle de Cfao par introductionen bourseLe 3 décembre 2009, PPR a cédé le contrôle de sa fi lialeCfao par introduction en bourse sur Euronext Paris.Cette opération constitue une nouvelle étape importantede la stratégie de PPR : en cédant le contrôle majoritairede Cfao, le Groupe poursuit sa reconfi guration autour d’unensemble cohérent de marques mondiales puissantesdans l’univers de l’équipement de la personne, tant sur lesecteur du luxe que sur le segment grand public. Cetteorientation stratégique a été constamment reprise dansl’information communiquée au marché. PPR n’entend160DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR pas rester durablement associé au développement deCfao ; si la perspective à terme est une sortie complètedu capital de Cfao, un désengagement rapide n’est pasenvisagé à ce stade. PPR s’est d’ailleurs engagé enversles banques garantes de l’opération à ne pas offrir, céderou transférer de toute autre manière des actions de Cfaojusqu’au 7 juin 2010.Saluée unanimement par la place, cette introduction enbourse a été la plus importante réalisée sur EuronextParis ces dernières années. L’offre a été sursouscrite àhauteur de 2,5 fois le nombre d’actions proposées et lelivre d’ordres a été de grande qualité avec la présencede tous les grands fonds institutionnels et une largemajorité d’investisseurs long terme. Le prix d’introduction(26  euros par action) s’est situé dans le milieu de lafourchette annoncée, l’option de surallocation a été trèsrapidement exercée et la performance du titre Cfao lorsde ses premières semaines de cotation a été tout à faitsatisfaisante.PPR a donc perdu le contrôle de Cfao en cédant au public,pour 927 millions d’euros (hors frais), 35 650 000 actionsde sa fi liale, précédemment détenue à 99,9 %. Le Groupedemeure actionnaire de Cfao à hauteur de 42,0 % ducapital et des droits de vote et n’a aucun accord avecd’autres actionnaires donnant le pouvoir sur plus de lamoitié des droits de vote ; il n’exerce donc plus qu’uneinfl uence notable sur Cfao. À la date d’introduction enbourse, 54,1 % du capital de Cfao était détenu par desinvestisseurs institutionnels (français à hauteur de 42 %)dont les 32 plus importants détenaient conjointementune participation supérieure à celle de PPR.INVESTISSEMENTS OPÉRATIONNELSLe Groupe mène une politique d’investissement ciblée,visant à renforcer tant l’image que le positionnementunique de ses marques et enseignes, ainsi qu’à accroîtrele retour sur capitaux employés des investissementsréalisés.La politique d’investissement du Groupe est axée autourdu développement de son réseau de magasins, de latransformation et de la rénovation de ses points de venteexistants, de l’établissement et du maintien des unitésde fabrication dans le secteur du luxe et des centreslogistiques dans le secteur de la distribution ainsi que dudéveloppement de ses systèmes d’information.En 2009, compte tenu du contexte économique et de ladégradation de l’environnement, le Groupe avait procédéà des arbitrages visant à se focaliser sur les marchés clés,notamment dans les pays émergents, ainsi que sur lesprojets assurant le meilleur et le plus rapide retour surcapitaux engagés. Le Groupe avait donc été amené àreporter ou réduire les investissements sur les projetsnon prioritaires.ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissement4Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009, Puma a pris une participation majoritairedans la société néerlandaise Dobotex InternationalBV, partenaire historique qui détient la licence pour leschaussettes et les sous-vêtements Puma hors États -Unis.Le 12 janvier 2009, Puma a annoncé l’acquisitionde la société suédoise Brandon AB, spécialiste dumerchandising et de la promotion des marques.Le 25 février 2009, Gucci Group a conclu un accordde vente défi nitif de Bédat & Co. à Luxury ConceptsWatches Jewellery Sdn Bhd, société basée en Malaisie.Le 10 juin 2009, PPR a fi nalisé la cession de Surcoufà Monsieur Hugues Mulliez, fondateur de l’enseigneYoug’s, spécialisée dans la vente de produits et servicesinformatiques.Le 8 janvier 2010, Puma et Hussein Chalayan ont annoncéle rachat, au 31 décembre 2009, par Hussein Chalayande la participation de Puma dans leur société commune,Chalayan LLP. Hussein Chalayan reste le DirecteurArtistique de Puma, responsable de la supervision dudesign, de la création et du développement des collectionsSportlifestyle de Puma. La collection Urban Mobility,développée par Hussein Chalayan, sera disponible enmagasins pour la saison Printemps-Été 2010.En 2010, le Groupe a su profi ter d’un environnementéconomique marqué par un solide rebond de l’économiemondiale et d’un net regain du commerce international.Les économies émergentes ont continué de croître à unrythme soutenu et se sont imposées comme les moteursde la croissance mondiale. Les économies avancéessont toutes sorties du rouge ; l’activité est bien repartie,même si elle est restée modérée du fait, notamment,des tensions persistantes sur les dettes souveraines enEurope.Dans ce contexte, les investissements opérationnelsbruts du Groupe représentent, en 2010, un débours detrésorerie de 343 millions d’euros en hausse de 23 % parrapport à l’exercice précédent à périmètre comparable.Cette augmentation signifi cative refl ète la capacité duGroupe à être réactif et à tirer rapidement bénéfi ce d’unenvironnement plus favorable.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR161 4ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissementLes investissements intègrent notamment desprogrammes d’ouvertures de points de vente pourenviron 19 % (27 % en 2009 à périmètre comparable)et des chantiers de transformation, d’extension et/oude rénovation de magasins pour environ 29 % (26 % en2009 à périmètre comparable).La part des investissements réalisés hors de Franceatteint 58 % du total en 2010 et souligne la priorité donnéepar le Groupe à ses développements à l’international.En 2010, les investissements opérationnels netsintègrent des cessions d’immobilisations corporelles etincorporelles pour 48 millions d’euros (19 millions d’eurosen 2009 à périmètre comparable).FnacLes investissements opérationnels bruts de la Fnacs’élèvent à 62 millions d’euros, en augmentation de 10 %sur l’exercice, traduisant ainsi la reprise des programmesd’ouverture et la poursuite des opérations de remodelagede magasins. En 2010, la Fnac a inauguré cinq nouveauxmagasins à l’international alors qu’en 2009, la Fnac avaitouvert deux nouveaux magasins à l’international et fermédeux magasins.Les investissements liés aux points de vente représentent85 % du total des investissements de l’enseigne.RedcatsLes investissements opérationnels bruts de Redcatss’élèvent à 34 millions d’euros à fi n décembre 2010, enaugmentation de 4 % par rapport à l’exercice précédent.Les investissements ont été principalement consacrésaux projets d’évolution des systèmes d’informationet du schéma logistique, à hauteur de 53 % et 24 %respectivement en 2010 (41 % et 30 % respectivementen 2009). Les investissements liés aux points devente représentent 19 % notamment concentrés surl’ouverture de boutiques et l’optimisation du réseau pourles marques Cyrillus, Vertbaudet, Somewhere et Avenue.Par ailleurs, fort d’un large réseau de plus de 70 sitesmarchands sur Internet, Redcats continue d’innover etde développer ses différents sites.PumaLes investissements opérationnels bruts de Pumas’élèvent, en 2010, à 55 millions d’euros en hausse de1 % par rapport à l’exercice précédent. Puma a ouvert38 nouveaux magasins en 2010, presque tous localisésdans les pays émergents.LuxeEn 2010, les marques du pôle Luxe ont continué à investirde manière signifi cative dans leur réseau de magasins enpropre avec un programme conséquent de rénovationset d’agrandissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de75 unités supplémentaires (26 de plus qu’en 2009), dont25 en Grande Chine (Chine continentale, Hong-Konget Macao) et 16 dans les autres pays émergents.Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 684 au31 décembre 2010.Les investissements en magasins se sont accrus de26 %, alors même que des économies substantielleset structurelles ont été réalisées, grâce à un mix paysfavorable (prépondérance des opérations dans lespays émergents) et à la réduction des coûts unitairesd’exécution rapportés aux surfaces remodelées ouinaugurées.Gucci Group a également acquis, en 2010, l’immeublede la place Vendôme à Paris qui est le siège prestigieuxde la boutique historique et de l’atelier haute joaillerie deBoucheron.Au total, les investissements opérationnels bruts s’élèventà 188 millions d’euros, en augmentation de 39 % surl’exercice.GucciEn 2010, Gucci a ouvert en net 34 nouveaux points devente, y compris 9 en Chine Continentale et 10 dans lesautres pays émergents. Au 31 décembre 2010, Gucciexploitait 317 magasins en direct, dont 115 dans les paysémergents, y compris 50 en Grande Chine.Les investissements opérationnels bruts de Guccis’élèvent à 87 millions d’euros en 2010, en diminution de13,5 % par rapport à l’exercice précédent. Hors effet desdécalages de paiement, ils ont augmenté de 13 %. Lesinvestissements afférents aux extensions et remodelagesde points de vente se sont significativement accrustandis que ceux relatifs aux ouvertures de magasins ontbaissé, grâce à l’implantation d’un concept architecturalplus effi cient.162DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissement4Bottega VenetaLes investissements opérationnels bruts de BottegaVeneta s’élèvent à 16  millions d’euros en 2010, enaugmentation de 39 % par rapport à l’exercice précédent.Le réseau de magasins exploités en propre par BottegaVeneta comptait 148  unités au 31 décembre  2010,dont  23  en Grande Chine et 25  dans les autrespays émergents. En 2010, la marque a ouvert ennet 13  nouveaux points de vente (dont 9  au secondsemestre), y compris 7 en Chine Continentale (dont 4 ausecond semestre) et 4 dans les autres pays émergents(dont 3 au second semestre).Yves Saint LaurentL e s i n v e s t i s s e m e n t s o p é r a t i o n n e l s b r u t s d eYves  Saint  Laurent s’élèvent à 7  millions d’euros en2010, en augmentation de 80 % par rapport à l’exerciceprécédent.En 2010, Yves Saint Laurent a lancé un programmed’expansion de son réseau de magasins exploités enpropre avec 12 ouvertures nettes sur l’exercice (6 dansles pays émergents), dont 7 au quatrième trimestre (4 enGrande Chine). La marque exploitait 78 magasins enpropre au 31 décembre 2010, dont 7 en Grande Chine(y compris 3 en Chine Continentale, ouverts cette année)et 16 dans les autres pays émergents.Autres marquesLes investissements opérationnels bruts des autresmarques du pôle Luxe s’élèvent à 18 millions d’euros en2010, en augmentation de 21 % par rapport à l’exerciceprécédent.L’ensemble des autres marques ont également poursuivil’extension de leur réseau de magasins gérés en propreen augmentation nette de 16 points de vente portantainsi à 141 le nombre total de magasins des marquesBalenciaga, Boucheron, Sergio Rossi, AlexanderMcQueen et Stella McCartney.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR163 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesGestion des risquesRISQUES FINANCIERSLe Groupe a mis en place une organisation qui permetde gérer de façon centralisée les risques fi nanciers deliquidité, de change et de taux. Dépendant de la DirectionFinancière, la Direction des Financements et de laTrésorerie du Groupe PPR assume cette responsabilitéet dispose pour cela de l’expertise, des moyensnotamment techniques et des systèmes d’informationnécessaires. Elle intervient sur les différents marchésfi nanciers dans les meilleures conditions d’effi cacité etde sécurité par l’intermédiaire de PPR Finance SNC,société du Groupe dédiée à la gestion de trésorerie etau fi nancement. Elle coordonne la gestion de trésoreriedes fi liales et détermine la politique bancaire du Groupe.Les risques financiers identifiés par le Groupe sontles suivants :Risque de signaturesPPR minimise son exposition au risque de contrepartie enne s’engageant qu’avec des établissements de premièrecatégorie et en répartissant les transactions parmi lesinstitutions sélectionnées dans une limite de montant quileur est affectée. Les contreparties des opérations deproduits dérivés sont incluses dans les procédures degestion du risque de crédit : chacune d’elles fait l’objetd’autorisations régulièrement mises à jour en montant etmaturité. La notation des contreparties ne peut pas êtreinférieure au niveau « A » chez Standard & Poor’s ou àson équivalent chez Moody’s.Risque actionsDans le cadre de ses opérations courantes, PPR intervientsur les actions liées aux participations consolidées et lesactions émises par PPR. Dans le cadre de son programmede rachat d’actions, PPR est amené à intervenir sur sonpropre titre ou via l’utilisation de produits dérivés, dans lerespect de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, PPRa donné mandat à un intermédiaire fi nancier en vue defavoriser la liquidité des transactions et la régularité descotations des titres. Ce contrat est conforme à la Chartede déontologie établie par l’Association française desmarchés fi nanciers (AMAFI) et approuvée par l’Autoritédes Marchés F inanciers.Les actions détenues au titre de participations nonconsolidées représentent une faible exposition pour leGroupe et ne font pas l’objet de couverture.Lorsque PPR met en place des placements fi nancierssous la forme de Sicav, OPCVM ou équivalents, il utilise164DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRsystématiquement des instruments de type monétairede maturité de moins de 3 mois et bénéfi ciant d’uneliquidité afi n de limiter les risques. En conséquence, PPRsupporte un risque de prix jugé non signifi catif.PPR a émis en mai 2008 une obligation de 400 millionsd’euros indexée sur l’évolution du cours du titre PPR endeux tranches égales de 200 millions d’euros à échéancenovembre 2012 et mai 2013. Le prix de remboursementde ces obligations est indexé sur l’évolution du coursdu titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prixplafond.Les informations complémentaires relatives au risqueactions sont présentées dans la Note 29.3 des comptesconsolidés annuels.Risque de changeLe Groupe est amené à utiliser des instruments decouverture afi n de réduire son exposition au risque dechange en fonction des spécifi cités propres à chaquepôle.Ces instruments sont destinés soit à couvrir des detteset créances commerciales en devises soit à couvrir desexpositions budgétaires hautement probables et/ou desengagements fermes. Chaque entité couvre le risque dechange généré par l’utilisation d’une devise autre que sadevise fonctionnelle dans ses relations commerciales.Les sociétés des activités grand public couvrentprincipalement le risque de change généré par desengagements fermes d’achat en devises ou desflux d’achat hautement probables et dont l’horizondépend de l’activité propre à chaque enseigne. Cesfl ux de couverture peuvent être générés par des fl uxintragroupes via les centrales d’achat.Les sociétés des activités Luxe sont amenées à couvrirle risque de change d’une part importante des ventesfaites à leurs fi liales de distribution et plus marginalementleurs fl ux d’achat. Ces fl ux couverts sont essentiellementdes fl ux intragroupes.Les expositions futures en devises sont déterminéesdans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrementréactualisée.L’horizon de couverture est adapté au cycle de chaqueenseigne et n’excède que marginalement l’année àchaque date de clôture.Les directives et procédures de gestion du risque dechange sont déterminées par le Comité exécutif dechaque enseigne et validées par PPR. ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4Les opérations de couverture sont réalisées par lesenseignes dans le cadre de procédures et politiques degestion du risque de change adaptées à leurs activités.Ces procédures intègrent les règles Groupe défi nies parPPR : PPR Finance SNC est la contrepartie unique desopérations de change, sauf contrainte réglementaireou opérationnelle spécifi que ; toute opération de couverture de change est adossée,en montant et maturité, à un sous-jacent économiqueinterdisant ainsi toute opération spéculative ; toute exposition hautement probable est couverteà hauteur de 85  % minimum pour les expositionsbudgétaires et couverte à 100 % pour les engagementsfermes ; la nature des instruments financiers utilisés encouverture est strictement limitée et est défi nie parPPR ; chaque enseigne met en place un processus decontrôle interne et organise des audits périodiques.PPR veille à l’adéquation des politiques de gestiondu risque de change de chaque enseigne avec sonexposition en devise sous-jacente, notamment autravers d’une procédure mensuelle de reporting dechange et organise périodiquement des audits au niveaudu Groupe.Par ailleurs, le Groupe est également amené à couvrir lerisque de change d’actifs et passifs fi nanciers émis endevises en utilisant des swaps de change permettant derefi nancer ou placer la trésorerie en euros ou en monnaielocale.La Note 29.2 des comptes consolidés annuels présentela nature des instruments de couverture ainsi quel’exposition au risque de change.PPR Finance SNC assure le traitement, le contrôle etle suivi administratif des opérations de change pour lecompte des enseignes, au travers d’une organisationpermettant de garantir la séparation des tâches et lasécurité des transactions (front-office/middle-office/back-office/comptabilité) et d’assurer le retournementdes dérivés internes sur le marché. PPR Finance SNCdispose des moyens techniques et des systèmesd’information standards référencés sur le marchépermettant de valoriser les instruments fi nanciers dechange.Risque de tauxLa politique de risque de taux est de la compétence dePPR et sa gestion est réalisée de manière consolidée parPPR Finance SNC. PPR a ainsi fi xé l’objectif de répartitionentre taux fi xe et taux variable de l’endettement fi nanciernet consolidé du Groupe, 30 % à taux variable et 70 %à taux fi xe.Le risque de taux est analysé à partir des données etprojections de l’évolution de l’endettement fi nancier netconsolidé, de l’échéancier des couvertures de taux etdes fi nancements émis à taux fi xe et à taux variable.Cette analyse permet d’initier les couvertures de tauxen adéquation avec l’objectif de répartition taux fi xe/tauxvariable du Groupe. La mise en place des produits decouverture appropriés est effectuée par l’intermédiairede PPR Finance SNC, en liaison étroite avec la DirectionGénérale de PPR. PPR utilise principalement des swapsde taux d’intérêts afi n de convertir à taux variable toutou partie de ses emprunts obligataires émis à taux fi xeet des options de taux de type cap et collar afin deprotéger les fi nancements à taux fl ottant contre le risqued’augmentation des taux d’intérêt.PPR Finance SNC assure le traitement, le contrôle et lesuivi administratif des opérations de taux pour le comptedes enseignes, au travers d’une organisation permettantde garantir la séparation des tâches et la sécurité destransactions (front-office/middle-office/back-office/comptabilité). PPR Finance SNC dispose des moyenstechniques et des systèmes d’information standardsréférencés sur le marché permettant de valoriser lesinstruments fi nanciers de taux.La Note 29.1 des comptes consolidés annuels présentela nature des instruments de couverture ainsi quel’exposition au risque de taux.Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacunede ses enseignes est étroitement et périodiquementappréciée par PPR, à l’aide des procédures de reportingfi nancier des enseignes et du Groupe.Afin de gérer le risque de liquidité pouvant résulterde l’exigibilité des passifs fi nanciers à leur échéancecontractuelle, le Groupe a poursuivi sa politique defi nancement visant à optimiser l’échéancier de sa detteet en limitant la concentration des remboursements.Dans le cadre de cette gestion active, il diversifieégalement les sources de fi nancement permettant ainside limiter la dépendance vis-à-vis des différents prêteurs.Le Groupe dispose notamment d’un montant de lignes decrédit confi rmées non utilisées au 31 décembre 2010 quis’élève à 6 123,4 millions d’euros contre 5 944,4 millionsd’euros au 31 décembre 2009.PPR dispose d’un programme EMTN (Euro MediumTerm Notes) au Luxembourg pour l’émission de sesemprunts obligataires d’un montant de 5 milliards d’euroset dont le montant utilisé au 31 décembre 2010 s’élève à3 600 millions d’euros. Dans le cadre de ce programmeEMTN, PPR a émis en 2010 un emprunt obligatairepour un montant de 500 millions d’euros (Note 28.4).Le programme EMTN a été renouvelé le 26 novembre2010 pour une durée d’un an.Le Groupe PPR est noté par l’agence Standard & Poor’squi lui a attribué la note « A3 » à court terme et « BBB - »à long terme, perspective stable.Les fi nancements bancaires et obligataires du Groupecontiennent les clauses d’engagement et de défauthabituelles de ce type de contrat : maintien de l’empruntà son rang (pari passu), limitation des sûretés attribuéesaux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (crossDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR165 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesdefault). Les emprunts obligataires émis en 2009 et en2010 dans le cadre du programme EMTN sont tousassortis d’une clause de changement de contrôle, quidonne la possibilité aux porteurs obligataires de demanderle remboursement au pair si, consécutivement à unchangement de contrôle, PPR voyait sa note abaissée encatégorie Non Investment Grade. Ils intègrent aussi uneclause dite de step-up coupon en cas de passage dela notation de PPR en catégorie Non Investment Grade(Notes 28.4 et 28.5).Les lignes de crédit confi rmées de PPR et PPR FinanceSNC contiennent une clause de défaut (remboursementanticipé) en cas de non-respect du covenant fi nancierEndettement Financier Net/EBITDA inférieur ou égal à3,75 (Note 28.5.3 des comptes consolidés annuels). Lecalcul de ce covenant fi nancier s’effectue sur une basepro forma. Au 31 décembre 2010, PPR et PPR FinanceSNC n’utilisaient pas de lignes de crédit confirméessoumises à ce covenant.Les émissions obligataires sur le marché de l’euro necontiennent aucun engagement lié à des ratios fi nanciers.Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre2010 et il n’existe pas de risque de défaut prévisible àcet égard.Les informations relatives au risque de liquidité sontprésentées dans la Note 28 des comptes consolidésannuels pour la répartition par échéance et par devisedes dettes du Groupe et dans la Note 29.6 des comptesconsolidés annuels détaillant le risque de liquiditéconformément à la norme IFRS 7.39.RISQUES JURIDIQUESDépendance du Groupe à l’égard de brevets,licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance significative duGroupe à l’égard des brevets, de licences ou de contratsd’approvisionnement.Les marques, brevets ou droits de propriété intellectuelleexploités par le Groupe en propriété ou en licence luiappartiennent en propre sans restriction d’antériorité,d’usage ou de droits susceptible de restreindre cetteexploitation sur aucun des territoires concernés et ilest de même des dénominations sociales et noms dedomaine des fi liales ou des Branches, des enseignesdes magasins ou des points de vente du Groupe, ou qu’ils’agisse des marques ou signes de produits ou servicesfabriqués ou commercialisés par les différentes entités duGroupe. Cette situation n’exclut pas que, dans le cadrede la politique de valorisation des marques du Groupe,certaines marques lui appartenant soient concédéesen licence à des tiers pour la commercialisation deproduits ou services, comme c’est notamment le casdans le domaine des parfums ou cosmétiques ; danstous les cas, ces licences s’opèrent à des conditionscommerciales et fi nancières équilibrées et sans impactsur la pleine titularité des marques et des signesappartenant au Groupe.Procédures et litigesLes sociétés du Groupe sont engagées ou susceptiblede l’être dans des procédures et litiges qui interviennentdans le cours normal des opérations, dont desréclamations ou contentieux avec les administrationsfi scales, sociales ou douanières, ainsi que des autoritésgouvernementales diverses ou de concurrence. Lescharges pouvant en découler, lorsqu’elles sont estiméesprobables par les sociétés et leurs experts, ont fait166DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRl’objet de provisions pour risques et charges. Aucundes contentieux en cours dans lesquels les sociétés duGroupe sont actuellement impliquées, de l’avis de leursexperts, ne fait courir de risque dans le cours normal desaffaires ou au développement du Groupe. L’ensemblede ces risques juridiques, comprenant l’impact desengagements donnés dans le cadre des cessions decontrôle d’entreprises, est provisionné dans les comptesconsolidés du Groupe au 31 décembre 2010. Aucun deces risques n’a été identifi é comme survenu hors ducours normal des activités courantes des sociétés oudu Groupe.Le Groupe estime que les diligences, procédures etprocess effectifs d’identifi cation et de gestion de sesrisques industriels et environnementaux au sein dechacune des Branches concernées, et qui recourentnotamment à des organismes et conseils extérieurshabilités, répondent de façon adéquate, en pertinenceet proportionnalité, aux standards professionnels ettechniques en usage dans le cadre de la réglementationapplicable. Une politique active de prévention etprécaution fait partie intégrante de ces diligences etprocess.Au surplus, diverses déclarations ou garanties ont étésouscrites par le Groupe à l’occasion de cessions decontrôle de fi liales intervenues au cours des huit dernièresannées (voir la Note 33.2 annexée aux Comptesconsolidés au 31 décembre 2010 en page 251 ).S’agissant des législations ou réglementationsapplicables aux activités du Groupe, aucune d’elles nerelève de régimes spéciaux ou dérogatoires sur aucundes territoires concernés et elles sont toutes régies parles mêmes contraintes ou obligations que celles aveclesquelles elles se trouvent effectivement en concurrencesur les différents marchés concernés. ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4Il n’existe, à la connaissance de la Société, aucuneévolution prévisible de caractère réglementaire oulégislatif contraire à ce constat.À la connaissance de la Société, pour une périodecouvrant au moins les douze derniers mois, il n’y apas de procédure gouvernementale, judiciaire oud’arbitrage (y compris toute procédure dont l’émetteur aconnaissance, qui est en suspens ou dont il est menacé)susceptible d’avoir ou ayant eu des effets signifi catifs surla situation fi nancière ou la rentabilité de l’émetteur et deson Groupe.RISQUES ASSURANCESUne politique de transfert des risques signifi catifs sur lescompagnies d’assurance, déterminée par : le meilleur équilibre économique entre les couverturesde risques, les primes et l’auto-assurance du Groupe ; l’offre, les contraintes du marché de l’assurance et lesréglementations locales.Des couvertures qui privilégient l’approche «  TOUSRISQUES SAUF  », déterminées en fonction del’appréciation des conséquences financières pourl’entreprise de sinistres possibles, notamment en matièrede : responsabilité civile  : dommages corporels oumatériels causés à des tiers du fait des produits, desinstallations du mobilier et matériel ; incendie, explosion, dégât des eaux, etc. ; pertes d’exploitation consécutives à un dommagedirect.L’achat de couvertures d’assurance est basé sur ladétermination, par site et par société concernée, duniveau de couverture nécessaire pour faire face à lasurvenance, raisonnablement estimée, de risquesdivers (risques de responsabilité et de dommage). Cetteappréciation prend en compte les évaluations faites parles assureurs en tant que souscripteurs des risques duGroupe.Les programmes d’assurances mis en place par leGroupe qui centralise la majeure partie des achats decouvertures d’assurances IARD et auxquels ont adhérél’ensemble des fi liales, ont été souscrits avec le concoursde courtiers en assurance de dimension internationale,spécialisés dans la couverture de grands risques, auprèsd’assureurs reconnus dans le secteur de l’assurance desrisques industriels.Les principaux programmes mis en placeconcernent l’assurance : des dommages matériels d’incendie, d’explosion, dedégât des eaux, de bris de machine, d’événementsnaturels atteignant ses biens propres : immeubles/mobilier/matériel/marchandises/installationsinformatiques, ceux mis à sa charge, ainsi que lespertes d’exploitation consécutives, pour une duréeestimée nécessaire pour une reprise normaled’activité ; des dommages et pertes de matériel, de marchandiseset/ou de biens en cours de transport ; des dommages consécutifs au vol, à la fraude, auxdétournements, aux actes de malveillance portant surles valeurs, les données et/ou les biens ; des dommages corporels et matériels consécutifsà des opérations de construction (travaux neufs,rénovation, réhabilitation, etc.) réalisés en qualité demaîtres d’ouvrage ; des responsabilités pour les dommages corporels oumatériels causés à autrui par les véhicules à moteurdes différentes enseignes ; des responsabilités au titre de sa responsabilitécivile générale et environnementale pour le « risqued’exploitation » et le « risque après livraison » et « aprèsprestations de service », en raison des dommagescausés aux tiers dans le cadre des activités du Groupe.D’autres contrats d’assurance sont souscrits par lesenseignes pour des risques spécifi ques ou pour tenircompte de contraintes locales.Les risques non assurés sont ceux pour lesquels iln’existe pas d’offre de couverture sur le marché del’assurance ou ceux pour lesquels l’offre d’assurance aun coût disproportionné par rapport à l’intérêt potentielde l’assurance.Les facteurs de risques connus et gérables en fonctionde l’état actuel des connaissances scientifiques oumédicales sont gérés au sein du Groupe PPR d’unemanière cohérente avec ce qui est fait dans les autresgroupes industriels en France ou à l’étranger exposésaux mêmes problématiques. C’est notamment ce quipermet au Groupe de trouver des assureurs prêts àassumer les conséquences d’accidents imprévisibleset aléatoires.Globalement, le niveau de couverture des principauxrisques potentiels, pour l’ensemble du Groupe, est àeffet du 1er janvier 2010, de : dommages, incendie, explosion, dégâts des eauxet pertes d’exploitation consécutives : 800 millionsd’euros ; responsabilité civile générale : 145 millions d’euros ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR167 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques dommages et pertes de marchandises en cours detransport : 20 millions d’euros ; dommages de fraude et malveillance sur les biens etles valeurs : 20 millions d’euros.Le coût total du fi nancement des risques comporte troispostes (outre les investissements de prévention et lecoût des mesures de protection « physique ») : poids des franchises, rétention, autoassurance en2010 à la charge des fi liales : 1,4 million d’euros ; sinistralité autofi nancée par le Groupe via la sociétéde réassurance interne Printemps Réassurance en2010 : 7 millions d’euros.La réassurance par la filiale de réassurance duGroupe permet la réduction et l’optimisation descoûts et des performances d’assurance en raisond’une mutualisation interne au Groupe des risquesde fréquence à concurrence d’un montant plafonnéannuellement.RISQUES OPÉRATIONNELSAttractivité commerciale – Valeur dela marquePPR se concentre vers des activités portées par desmarques globales de Luxe et de Sport & Lifestyle,comme Gucci ou Puma, qui représentent déjà unepart significative des résultats du Groupe. La perted’attractivité commerciale et la dépréciation de nosmarques constituent l’une des principales menacesde nos activités. Elles peuvent notamment découlerd’une prise en compte insuffi sante des attentes desconsommateurs, de la mutation des marchés, de la perted’un partenariat clé, de problèmes de qualité produit, ouencore du non-respect des principes Groupe en termesde Responsabilité Environnementale et Sociale.Attentes des consommateursL’une des menaces pour nos activités serait l’incapacité àanticiper les évolutions des attentes des consommateurs.Pour être en mesure d’y répondre rapidement, nos effortsportent sur l’optimisation du cycle d’approvisionnement,en particulier pour diminuer le temps s’écoulant entre laphase de conception et la mise sur le marché de nosproduits. De plus, le Groupe encourage les marques àanticiper au mieux les tendances de consommation :elles maintiennent une observation permanente destendances de marché (salons, bureaux de tendances,études consommateurs…). Elles jouent également un rôled’initiateur de tendances à l’égard des consommateursen leur proposant de nouveaux produits et services.Enfin, pour mieux répondre aux goûts du public,les Branches exerçant dans le Luxe et la Mode, ontnotamment élargi leur offre et multiplié le nombre de168DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRPrintemps Réassurance intervient dans le cadredes couvertures dommages/pertes d’exploitation àhauteur de 2,5 millions d’euros par sinistre plafonnésà 7 millions d’euros par année d’assurance (soit sur lapériode du 1er juillet au 30 juin) ; budget des primes d’assurance et frais de gestion ycompris visites d’ingénierie, frais d’intermédiation, etc.(budget défi nitif 2010) : 14 millions d’euros.En complément de ce budget s’ajoutent les contratsd’assurance spécifi ques à une enseigne ou une activitédonnée ou encore les spécifi cités locales dans certainspays (accidents du travail, cotisations à des fondsévénements naturels,…), gérés au niveau de chaqueenseigne et/ou pays.collections, mettent en place des partenariats avec desdesigners renommés (Claudie Pierlot pour La Redoute).En particulier dans le Luxe, le succès des collections etl’attractivité commerciale sont assurés par des DirectionsArtistiques confi ées à des créateurs reconnus dans lemonde entier et par le respect de l’identité de la marqueet de ses fondamentaux. À ce titre on pourra noter quel’activité de maroquinerie Luxe voit régulièrement certainsde ces lancements devenir des it-bags.Mutation des marchésDans les activités de distribution, la mutation des marchésde consommation qui s’est notamment traduite par ledéclin de la demande pour certains produits (commeles produits éditoriaux vendus par la Fnac) ou parl’accélération des ventes par Internet, constitue un défiimportant auquel nos Branches répondent en proposantde nouveaux biens et en développant de nouveauxservices  : offre dématérialisée, développement descatalogues en ligne, essor des marketplaces, mise enœuvre de services d’assistance à domicile…D’une manière générale, l’attractivité commerciale estlargement soutenue par les stratégies de communicationautour de la marque et du produit.Par ailleurs, la localisation de nos magasins et nos sitese-commerce sont autant d’atouts pour notre attractivitécommerciale.Enfi n, la poursuite du développement de nos activités àl’international participe au renforcement de la notoriétéde nos marques tout en diminuant le risque commercialglobal. Perte d’un partenariat cléLes partenariats développés par nos marques, avec despersonnalités ou des équipes sportives, jouent un rôleimportant dans la valorisation de l’image de marque. Lerisque de perdre certains de ces partenariats est palliéen anticipant le renouvellement des contrats les plusimportants (comme par exemple le renouvellementdu contrat avec Usain Bolt par Puma en 2010…), enélargissant le portefeuille de partenariats et en portantun soin particulier à la qualité de nos relations.Qualité et sécurité des produits/risques surla santéLa qualité des produits vendus ainsi que leur conformitéaux standards élevés de sécurité sont l’une desprincipales priorités du Groupe et des Branches.Afi n de commercialiser des produits de qualité répondantà ces standards, les Branches du Groupe ont misen place une démarche qualité couvrant toutes lesétapes de vie d’un produit, de sa conception jusqu’àsa commercialisation : qualifi cation du produit selon desnormes qualité et sécurité, qualifi cation du fournisseursuite à un audit technique et à son adhésion au Code deconduite, contrôles qualité et sécurité des produits toutau long du processus de production par des ingénieursqualité et des laboratoires accrédités.Les procédures relatives au contrôle des produitssont présentées au chapitre 3 du présent documentde référence  : «  La Responsabilité Sociale etEnvironnementale de PPR – Enjeu n° 6 : promouvoir desproduits et usages responsables ».Les Branches sont dotées de cellules de gestion decrise « produit » destinées à gérer la survenance d’unecrise dans les meilleurs conditions et délais. En cas derisque avéré, les Branches respectent un processusd’information immédiate et transparente au marché etde rappel rapide des produits défectueux.Par ailleurs, le Groupe a mis en place un programmed’assurance de responsabilité civile au titre desproduits défectueux (voir paragraphe « Les principauxprogrammes mis en place concernant l’assurance  »ci-dessus).Image et réputation / respect des règlesd’éthique et d’intégritéLe Groupe veille à la valeur des actifs que sont son imageet sa réputation.Il est donc attentif à ce que ne se produise pas d’incidentcausé par un comportement contraire à la déontologiede la part d’une personne morale ou physique placéesous le contrôle du Groupe.Dans ce cadre, chacune des Branches s’est dotée d’unecellule de gestion de crise en relation avec le siège dePPR afi n de gérer et limiter toutes conséquences sur leGroupe, ses marques ou ses clients.ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4De même, le Groupe communique et veille avec attentionà la bonne application de son Code de conduite desaffaires par l’ensemble des collaborateurs des Branches.Par ailleurs, nos fournisseurs adhèrent à la Charte RSEdu Groupe et ont pour obligation de la promouvoirau sein de leurs unités de production, sous peine devoir leurs contrats résiliés. Les Branches du Groupecontrôlent la bonne application de la Charte RSE par laréalisation d’audits sociaux dans les sites de production(voir chapitre 3 du présent document de référence : « LaResponsabilité Sociale et Environnementale de PPR –Enjeu n° 3 : intégrer des critères RSE dans le choix desfournisseurs »)Contrefaçon et distribution parallèlePPR possède, notamment au travers de ses BranchesGucci et Puma, un large portefeuille de marques, demodèles, de créations et de savoir-faire qui constitueun actif stratégique du Groupe.La protection des actifs constituant la propriétéintellectuelle du Groupe fait l’objet d’une vigilancespécifi que notamment confi ée aux Directions Juridiquesde la Holding et des Branches, qui assurent la bonnegestion des portefeuilles de marques et autres droits depropriété intellectuelle, et mettent en place des politiquesactives et diversifi ées contre toute violation de nos droitsde propriété intellectuelle, dans l’intérêt des marques etdes consommateurs.Le Groupe lutte notamment contre les réseaux illicitesvendant des produits contrefaits ou copiés, et contreles réseaux de distribution parallèle, en particulier parle développement de la traçabilité des produits etl’interdiction, dans la mesure du possible, de ventedirecte à ces réseaux.Départ ou perte de collaborateurs clésLe Groupe sait qu’une des clés de sa réussite réside dansle talent et la créativité de ses collaborateurs. La capacitéà les identifi er, les attirer, les retenir et développer leurscompétences constitue un enjeu pour le Groupe.Nous développons donc un environnement professionnelmotivant et impliquant, encourageons l’attachementau Groupe et à ses valeurs par des programmesde formation, par un intéressement aux résultats,développons l’employabilité de nos collaborateurs, lamobilité en interne et les perspectives d’évolution et dedéveloppement professionnels et personnels. Ce pointconstitue l’un des sept enjeux de la ResponsabilitéSociale et Environnementale de PPR ; il est présenté auchapitre 3 du présent document de référence : « Enjeun° 1 : développer l’employabilité à travers la gestion descompétences et la formation ».La politique de Ressources Humaines du Groupeest par ailleurs décrite dans la partie «  Procéduresde contrôle interne et de gestion des risques misesen place par la Société » du rapport du Président duConseil d’administration fi gurant en page 323 du présentdocument de référence.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR169 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesSystèmes d’informationPrévention des risquesLa majeure partie de nos processus s’appuie surdes systèmes d’information. Du fait de l’organisationdécentralisée du Groupe, les systèmes d’informationdes Branches se situent à des niveaux hétérogènesen termes de maturité, d’adaptation aux besoins, desécurité, de déploiement ou de fonctionnalité. Lesinvestissements pour, le cas échéant, adapter, améliorersécuriser et pérenniser nos systèmes se poursuivent.Le Groupe continue la mise en place pour l’ensemble deses applications de plans de continuité/reprise d’activité.La politique de prévention des risques du Groupe estprésentée dans la partie «  Risques Assurances  » etdans la partie « Procédures de contrôle interne et degestion des risques mises en place par la Société  »du rapport du Président du Conseil d’administrationfi gurant respectivement en pages 167 et 323 du présentdocument de référence.170DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104 Comptes consolidésau 31 décembre 2010Les informations comparatives 2009 ont été retraitées comme décriten Note 2.23. COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009Notes20102009(en millions d’euros)ACTIVITÉS POURSUIVIESProduits des activités ordinairesCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courantsRésultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnéesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésRésultat net de l’ensemble consolidéRésultat net part du GroupeRésultat net part des intérêts non contrôlésRésultat net part du GroupeRésultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat net part du Groupe des activités poursuiviesRésultat net part du Groupe des activités poursuivieshors éléments non courantsRésultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)6-758910111213.113.113.113.113.213.214 605,1(7 175,9)7 429,2(2 225,8)(3 672,1)1 531,3(193,9)1 337,4(254,2)1 083,2(304,0)35,8815,0764,250,8200,3200,31 015,3964,550,8964,57,627,61764,26,046,03931,97,367,3513 584,3(6 900,7)6 683,6(2 049,2)(3 394,8)1 239,6(373,6)866,0(363,5)502,5(172,5)0,5330,5313,816,7664,6637,127,5995,1950,944,2950,97,527,52313,82,482,48598,04,734,73DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR171 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010 ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Résultat netÉcarts de conversionCouvertures des flux de trésorerie (1)Actifs disponibles à la vente (1)Résultat global totaldont part du Groupedont part des intérêts non contrôlés(1) Net d’impôt.Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuariels (1)Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global, après impôt14Notes20101 015,3232,0(39,0)0,8(3,7)1,77,1198,91 214,21 134,779,52009995,1(8,4)35,90,1(0,9)(20,5)6,21 001,3965,236,1172DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104 ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AUX 31 DÉCEMBRE 2010, 31 DÉCEMBRE 2009ET AU 1ER JANVIER 2009Notes31/12/201031/12/200901/01/2009Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalenceActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de la venteActif courantTOTAL ACTIFPassif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la vente12Notes31/12/201031/12/200901/01/200911.211.215161719202122232323271224242428252628282923252611.211.2234 539,810 200,41 423,6747,7271,4560,011,217 754,12 227,0954,7238,2124,450,31 947,61 398,26 940,424 694,5507,32 498,1(10,1)(38,4)(31,5)7 673,810 599,21 052,011 651,23 341,1166,2190,42 850,86 548,51 877,6238,255,31 928,49,0163,4386,81 836,16 494,824 694,55 543,310 122,71 861,519 097,42 347,5705,6301,8551,111,4891,4214,977,627,9698,5944,55 202,374,924 374,6506,32 480,4(7,0)(226,3)7,87 119,49 880,61 066,210 946,84 357,8192,3103,52 860,07 513,61 006,2214,956,52 057,211,9252,0211,82 053,05 863,550,724 374,6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR6 153,610 172,72 253,474,5323,8639,116,819 633,93 462,91 277,0189,5101,3143,1927,71 116,67 218,161,626 913,6506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 596,89 301,71 239,110 540,83 961,3241,0164,42 847,37 214,02 711,9189,575,92 979,717,4189,9325,02 598,59 087,871,026 913,6173 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesDotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges sans contrepartie en trésorerieCapacité d’autofinancementCharges et produits d’intérêts financiersDividendes reçusCharge nette d’impôt exigibleCapacité d’autofinancement avant impôts, dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulementVariation des concours à la clientèleImpôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesAcquisitions d’immobilisations corporelles et incorporellesCessions d’immobilisations corporelles et incorporellesAcquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeAcquisitions d’autres actifs financiersCessions d’autres actifs financiersIntérêts et dividendes reçusFlux nets de trésorerie liés aux activités d’investissementAugmentation/Diminution de capital et autres opérations avec lesactionnairesAcquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleDividendes versés aux actionnaires de PPR, société mèreDividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidéesÉmission d’empruntsRemboursement d’empruntsAugmentation/Diminution des autres dettes financièresIntérêts versés et assimilésFlux nets de trésorerie liés aux activités de financementFlux nets liés aux activités abandonnéesIncidence des variations des cours de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exerciceTrésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exerciceNotes32.111.132.232.332.332.432.512323228-32.628-32.628-32.62010815,0329,422,51 166,9247,7363,31 777,9(143,6)(7,5)(250,6)1 376,2(342,6)47,8(68,4)436,3(40,9)(7,1)8,033,1(84,3)(14,5)(417,4)(21,9)524,7(226,7)(358,5)(250,2)(848,8)(86,8)32,8506,5718,41 224,92009330,5334,8389,01 054,3251,4(0,1)178,81 484,4211,8(11,7)(231,9)1 452,6(279,7)18,9(62,2)866,0(26,8)12,712,9541,8(44,6)(4,0)(417,3)(30,5)1 563,4(1 322,8)(1 683,8)(254,7)(2 194,3)(4,3)(10,9)(215,1)933,5718,4174DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104(Avant affectationdu résultat)(en millions d’euros)Retraitementsd’ouvertureRésultat global totalAugmentation/Diminution de capitalValorisation despaiements fondéssur les actionsDividendes distribuésVariations de périmètreRésultat global totalAugmentation/Diminution de capitalValorisation despaiements fondéssur les actionsDividendes distribuésVariations de périmètre VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉSNombred’actions encirculation (1)CapitalsocialRéservesliées aucapitalTitresd’auto-contrôleRéservesdeconversionRéévaluationdesinstrumentsfinanciersAutresréserves etrésultatsnets – partdu GroupeCapitaux propresPartGroupeIntérêts noncontrôlésTotauxAu 31 décembre 2008 126 475 377506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 637,09 341,91 256,9 10 598,8Au 1er janvier 2009126 475 377506,22 478,8(6,4)(238,0)6 596,89 301,71 239,1 10 540,8(8,6)930,3965,236,11 001,3(35,7)43,5(40,2)(40,2)(17,8)(58,0)Titres d’autocontrôle (3)(10 325)(0,6)23 2110,11,61,7(2,8)(2,2)1,7(2,8)Au 31 décembre 2009 126 488 263506,32 480,4(7,0)7,87 119,49 880,61 066,2 10 946,8Titres d’autocontrôle (3)8 286(3,1)250 5961,017,718,7(10,5)(7,4)18,7(10,5)16,416,41,618,0(417,3)(417,3)(15,7)(433,0)(4,6)15,7(194,9)(179,2)(39,3)969,71 134,779,51 214,215,915,92,218,1(417,4)(417,4)(21,4)(438,8)(6,4)(22,8)(74,5)(97,3)20,3(226,3)204,3(16,4)(38,4)Au 31 décembre 2010 (2) 126 747 145507,32 498,1(10,1)(31,5)7 673,8 10 599,21 052,0 11 651,2(1) Valeur nominale des actions de 4 euros.(2) Nombre d’actions au capital au 31 décembre 2010 : 126 829 184.(3) Net d’impôt.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR175 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Notes annexes aux états fi nanciers consolidéspour l’exercice clos le 31 décembre 2010Note 5Produits des activités ordinairesNote 24 Capitaux propresNote 9 Autres produits et charges opérationnelsNote 28 Dettes fi nancières Note 1 GénéralitésNote 20 Actifs fi nanciers non courantsNote 2Principes et méthodes comptablesNote 3Faits marquantsNote 4Secteurs opérationnelsNote 6Charges de personnelNote 7Paiements sur la base d’actionsNote 8Résultat opérationnel courantnon courantsNote 10 Charges fi nancières (nettes)Note 11ImpôtNote 12 Actifs détenus en vue de la vente, activitésarrêtées, cédées ou en cours de cessionNote 13 Résultats par actionNote 14 Autres éléments du résultat globalNote 15 GoodwillNote 16 Marques et autres immobilisations incorporelles 216Note 17Immobilisations corporellesNote 18 Tests de dépréciation des actifs non fi nanciersNote 19 Participations dans les sociétés misesen équivalence177177195196199200201206206207207210212213215218220221Note 21 StocksNote 22 Créances clientsNote 23 Autres actifs et passifs courantsNote 25 Avantages du personnel et assimilésNote 26 ProvisionsNote 27 Trésorerie et équivalents de trésorerieNote 29 Exposition aux risques de marché de tauxd’intérêt, de change et aux fl uctuationsde cours de bourseNote 30 Classifi cation comptable et valeur de marchédes instruments fi nanciersNote 31 Endettement fi nancier netNote 32 Tableau des fl ux de trésorerieNote 33 Passifs éventuels, engagements contractuelsnon comptabilisés et risques éventuelsNote 34 Transactions avec les parties liéesNote 35 Événements postérieurs à la clôtureNote 36 Liste des fi liales consolidéesau 31 décembre 2010222222223224224225228228229236246249249251254255256176DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Le 16 février 2011, le Conseil d’administration a arrêtéles états fi nanciers consolidés au 31 décembre 2010 etdonné son autorisation à leur publication. Ces comptesne seront définitifs qu’après leur approbation parl’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2011.NOTE 1GÉNÉRALITÉSPPR, société mère du Groupe, est une société anonymede droit français à Conseil d’administration, dont le siègesocial est 10, avenue Hoche 75008 Paris, France. LaSociété est immatriculée au Registre du commerce etdes sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris etest cotée à l’Euronext Paris.Les états fi nanciers consolidés au 31 décembre 2010refl ètent la situation comptable de PPR et de ses fi lialesainsi que ses intérêts dans les entreprises associées etcoentreprises.NOTE 2PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES2.1.Principes généraux et déclarationde conformitéEn application du règlement européen n°1606/2002 du19 juillet 2002, les états fi nanciers consolidés du groupePPR de l’exercice 2010 ont été établis en conformitéavec les normes comptables internationales tellesqu’approuvées par l’Union européenne à la date declôture de ces états fi nanciers et qui sont d’applicationobligatoire à cette date.Les normes internationales comprennent les IFRS(International Financial Reporting Standards), les IAS(International Accounting Standards) et les interprétationsde l’IFRIC (International Financial Reporting InterpretationsCommittee).Les états fi nanciers présentés ne tiennent pas comptedes projets de normes et interprétations qui ne sontencore, à la date de clôture, qu’à l’état d’exposéssondages à l’IASB (International Accounting StandardsBoard) et à l’IFRIC.L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenneest disponible sur le site Internet de la Commissioneuropéenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.2.2. Référentiel IFRS appliqué2.2.1. Normes, amendements et interprétationsapplicables au 1er janvier 2010Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés lesamendements de normes et les interprétations entrésen vigueur au 1er  janvier 2010 et adoptés par l’Unioneuropéenne.La version révisée des normes IFRS 3 – Regroupementsd’entreprises et IAS  27  – États financiers consolidéset individuels sont d’application obligatoire depuis le1er  janvier 2010. Ces textes, qui modifient les règlesd’évaluation et de comptabilisation des opérationsde périmètre, ont été appliqués par anticipation par leGroupe dès l’exercice 2009. En conséquence, toutesles opérations de périmètre réalisées depuis le 1er janvier2009 sont traitées conformément aux nouvellesdispositions des deux normes.Les autres textes applicables obligatoirement auxexercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 sont lessuivants : l’amendement d’IAS 39 relatif aux éléments éligiblesà la comptabilité de couverture ; l’amendement d’IFRS  2 relatif aux transactionsintragroupes dont le paiement est fondé sur desactions et qui sont réglées en trésorerie ; l’amendement d’IFRS 5, publié en mai 2008 dans lecadre de la procédure annuelle d’amélioration desIFRS, portant sur la cession partielle de titres ; l’interprétation IFRIC 12 – Accords de concessions deservices ; l’interprétation IFRIC 15 – Accords pour la constructionde biens immobiliers ; l’interprétation IFRIC  16  – Couverture d’uninvestissement net dans une activité à l’étranger ; l’interprétation IFRIC  17  – Distributions d’actifs nonmonétaires aux actionnaires ; l’interprétation IFRIC 18 – Transferts d’actifs de la partdes clients ; les amendements de la procédure annuelled’amélioration des IFRS, publiés en avril 2009.Ces textes ne trouvent pas à s’appliquer dans le Groupeou n’ont pas d’incidence signifi cative sur les comptesconsolidés du Groupe au 31 décembre 2010.2.2.2. Textes d’application non obligatoireau 1er janvier 2010Le Groupe n’a pas opté pour une application anticipéedes textes publiés par l’IASB et dont l’application n’estpas obligatoire au 1er janvier 2010. Il s’agit de : la version révisée d’IAS 24 – Parties liées : informationsà fournir ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR177 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010 l’amendement d’IAS  32 relatif au classement desdroits de souscription émis ; IFRS 9 – Classification et évaluation des instrumentsfinanciers (non adoptée par l’Union européenne) ; les amendements d’IFRS 7 – Instruments financiers :informations à fournir (non adoptés par l’Unioneuropéenne) ; la version amendée d’IFRIC 14 – Paiements anticipésdes exigences de financement minimal ; IFRIC 19 – Extinction de passifs financiers au moyend’instruments de capitaux propres ; et des amendements de la procédure annuelled’amélioration des IFRS, publiés en mai 2010 (nonadoptés par l’Union européenne).Les impacts éventuels de ces textes sont en coursd’évaluation.2.2.3. Rappel des options prises lorsde la première adoption des IFRSDans le cadre de la première adoption en 2005, lesnormes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenneet applicables au 31 décembre 2005 ont été appliquéesavec effet rétroactif au 1er janvier 2004 conformément auxdispositions prévues par la norme IFRS 1, à l’exception decertaines exemptions prévues par la norme : regroupements d’entreprises  : le Groupe achoisi, conformément à la norme IFRS 3, de retraiterrétrospectivement les regroupements d’entreprisesà compter de la date du 1er janvier 1999 ; avantages du personnel : le Groupe a retenu lapossibilité offerte par la norme IFRS 1 de comptabiliserl’ensemble des écarts actuariels cumulés à la datede transition en contrepartie des capitaux propresd’ouverture ; montant cumulé des différences de conversion :le Groupe a décidé d’utiliser l’exemption facultativepermettant la remise à zéro des écarts de conversioncumulés à la date de transition par contrepartie desréserves consolidées ; actifs et passifs de filiales, entreprisesassociées ou co-entreprises  : la norme IFRS 1prévoit que si la société mère d’un groupe adopte pourla première fois les IFRS dans ses comptes consolidéspostérieurement à une fi liale, cette société mère doitdans son bilan consolidé d’ouverture IFRS évaluerles actifs et passifs de cette fi liale à la même valeurcomptable que celle qui fi gure dans les états fi nanciersde la fi liale en tenant compte des ajustements deconsolidation. Gucci Group établissant déjà ses étatsfi nanciers en IFRS avant la date de transition, le Groupes’est conformé à ce traitement lors de l’établissementde son bilan d’ouverture ; paiements sur la base d’actions : conformémentau choix laissé par la norme IFRS 2, pour les plansréglés en actions, le Groupe a choisi de n’appliquercette norme qu’aux plans émis après le 7 novembre2002 et dont les droits n’étaient pas acquis au1er janvier 2005.178DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRPar ailleurs, suite au choix offert par le régulateur sur ladate d’application des normes IAS 32 et IAS 39 relativesaux instruments fi nanciers, le Groupe a retenu d’appliquerces normes à compter du 1er janvier 2005. Ainsi : le Groupe a choisi, pour les instruments financierscomposés dont la composante «  passif  » s’estdénouée à la date d’application des normes IAS 32et 39, de ne pas distinguer la part des capitaux propresliée aux intérêts cumulés capitalisés sur la composantepassif de la composante initiale des capitaux propres ; la désignation d’actifs et passifs financierscomptabilisés antérieurement à la date detransition, soit à la juste valeur par le biais du comptede résultat, soit disponibles à la vente, a été réaliséeà la date de transition (1er janvier 2005).2.3.Bases de préparation et de présentationdes comptes consolidés2.3.1. Bases d’évaluationLes comptes consolidés sont établis selon la conventiondu coût historique à l’exception : de certains actifs et passifs fi nanciers, évalués à lajuste valeur ; des titres conservés d’une fi liale ou d’une entrepriseassociée, évalués à la juste valeur au moment de laperte de contrôle ou d’infl uence notable ; des actifs non courants détenus en vue de la vente,évalués et comptabilisés au montant le plus faibleentre leur valeur nette comptable et leur juste valeurdiminuée des frais de cession dès que leur vente estconsidérée comme hautement probable. Ces actifscessent d’être amortis à compter de leur qualifi cationen actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de lavente.2.3.2. Recours à des estimations et au jugementLa préparation des états fi nanciers consolidés impliquela prise en compte d’estimations et d’hypothèses parla Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeurcomptable de certains éléments d’actif et de passif,de produits et de charges, ainsi que les informationsdonnées dans les notes annexes. La Direction du Grouperevoit ses estimations et ses hypothèses de manièrerégulière afi n de s’assurer de leur pertinence au regardde l’expérience passée et de la situation économiqueactuelle. En fonction de l’évolution de ces hypothèses,les éléments fi gurant dans ses futurs états fi nancierspourraient être différents des estimations actuelles.L’impact des changements d’estimations comptablesest comptabilisé au cours de la période du changementet de toutes les périodes futures affectées.Les principales estimations faites par la Direction pourl’établissement des états financiers concernent lavalorisation et les durées d’utilité des actifs opérationnels,corporels, incorporels et goodwill, le montant desprovisions pour risques et autres provisions liées àl’activité, ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des obligations liées aux avantages du personnel, despaiements fondés sur des actions, des impôts différés etdes instruments fi nanciers. Le Groupe utilise notammentdes hypothèses de taux d’actualisation, basées sur desdonnées de marché, afi n d’estimer ses actifs et passifsà long terme.Les principales hypothèses retenues par le Groupesont détaillées dans chacun des paragraphes dédiésde l’annexe aux états fi nanciers et notamment dans lesnotes suivantes : Note 3.1 – Évolutions du périmètre de consolidation ; Note 7 – Paiements sur la base d’actions ; Note 11 – Impôt ; Note  18  – Tests de dépréciation des actifs nonfi nanciers ; Note 25 – Avantages du personnel et assimilés ; Note 26 – Provisions ; Note 29 – Exposition aux risques de marché de tauxd’intérêt, de change et aux fl uctuations de cours debourse ; Note 30 – Classifi cation comptable et valeur de marchédes instruments fi nanciers.Par ailleurs, outre l’utilisation d’estimations, la Direction duGroupe fait appel à son jugement afi n de déterminer letraitement comptable approprié de certaines opérations,dans l’attente de clarifi cation de certaines normes IFRSou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas desproblématiques concernées. C’est le cas notammentpour les options de vente accordées aux actionnairesminoritaires.Options de vente accordées à des actionnairesminoritairesLe Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires decertaines de ses fi liales des engagements de rachatde leurs participations. Le prix d’exercice de cesopérations peut être fi xe ou établi selon une formule decalcul prédéfi nie ; en outre, ces opérations peuvent êtreexercées à tout moment ou à une date défi nie.La norme IAS 27 révisée, appliquée dans les comptesconsolidés à partir du 1er  janvier 2009, précise letraitement comptable des acquisitions complémentairesde titres dans les sociétés déjà contrôlées. Commeautorisé par l’Autorité des marchés fi nanciers, le Groupea décidé d’appliquer deux méthodes de comptabilisationdifférentes de ces options de ventes, selon que lesoptions ont été émises avant ou après la date depremière application de la version révisée de la norme.Options de vente consenties antérieurement au 1er janvier 2009 :maintien de la méthode du goodwill en coursLe Groupe enregistre un passif fi nancier au titre desoptions de vente accordées aux actionnaires minoritairesdes entités concernées. Les intérêts non contrôléscorrespondant sont reclassés dans ce passif fi nancier.La différence entre la dette au titre des engagements derachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlésreclassés est enregistrée en goodwill.ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeuractuelle du prix d’exercice puis, lors des arrêtésultérieurs, sur la base de la juste valeur des actionspotentiellement achetées si le prix d’exercice est fondésur la juste valeur. La variation ultérieure de la valeurde l’engagement est comptabilisée par ajustement dumontant du goodwill.Options de vente consenties à partir du 1er janvier 2009La norme IAS 27 révisée stipule que toute transactionavec des actionnaires minoritaires portant sur destitres de capital – sans modifi cation du contrôle – doitêtre comptabilisée au sein des capitaux propres. Enconséquence, le Groupe considère que les options devente accordées après la date de première applicationde la norme révisée doivent impacter les capitauxpropres consolidés.Le Groupe enregistre un passif fi nancier au titre desoptions de vente accordées aux actionnaires minoritairesdes entités concernées. Les intérêts non contrôléscorrespondant sont reclassés dans ce passif fi nancier.La différence entre la dette au titre des engagements derachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlésreclassés est enregistrée en déduction des capitauxpropres.Le passif est comptabilisé initialement pour la valeuractuelle du prix d’exercice puis, lors des arrêtés ultérieurs,sur la base de la juste valeur des actions potentiellementachetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur.La variation ultérieure de la valeur de l’engagement estcomptabilisée par ajustement des capitaux propres.2.3.3. Tableau des flux de trésorerieLe tableau des fl ux de trésorerie du Groupe est élaboréen conformité avec la norme IAS 7 – Tableaux des fluxde trésorerie. Le Groupe utilise notamment la méthodeindirecte pour l’élaboration de son tableau des fl ux detrésorerie.2.4.Principes de consolidationLes états fi nanciers consolidés comprennent les étatsfi nanciers des sociétés acquises à compter de leur dated’acquisition et ceux des sociétés cédées jusqu’à leurdate de cession.2.4.1. FilialesLes fi liales sont toutes les entités (y compris les entitésad hoc) sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle.Le contrôle est le pouvoir de diriger directement ouindirectement la politique fi nancière et opérationnelle del’entité afi n d’obtenir des avantages de ses activités. Cettesituation s’accompagne généralement de la détention,directe ou indirecte, de plus de la moitié des droits devote. L’existence et l’effet des droits de vote potentielsexerçables ou convertibles sont pris en compte dansl’appréciation du contrôle.Les fi liales sont consolidées par intégration globale àcompter de la date de prise de contrôle.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR179 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproquesentre les entreprises consolidées par intégration globalesont éliminés. Les résultats sur les opérations internesavec les sociétés contrôlées sont intégralement éliminés.Les principes et méthodes comptables des fi liales sontmodifi és le cas échéant afi n d’assurer l’homogénéité destraitements retenus au niveau du Groupe.2.4.2. Entreprises associéesLes entreprises associées sont constituées de toutesles entités sur lesquelles le Groupe exerce une infl uencenotable sur la gestion et la politique fi nancière, sans avoirle contrôle, et qui s’accompagne généralement de ladétention de 20 à 50 % des droits de vote.Les entreprises associées sont comptabilisées par miseen équivalence. Elles sont initialement évaluées au coût,sauf dans les cas où le Groupe en détenait préalablementle contrôle. Les titres sont alors évalués à la juste valeurà la date de perte de contrôle par le résultat.Par la suite, la quote-part du Groupe dans les profi tsou pertes de l’entreprise associée est comptabiliséeen résultat, sur la ligne «  Quote-part du résultat dessociétés mises en équivalence  ». La quote-part desautres éléments du résultat global provenant desentreprises associées est comptabilisée sur une lignedistincte de l’état du résultat global. Si la quote-part duGroupe dans les pertes d’une entreprise associée estégale ou supérieure à sa participation dans celle-ci, leGroupe cesse de comptabiliser sa quote-part de pertes,à moins d’avoir une obligation légale ou implicite ou dedevoir effectuer des paiements au nom de l’entrepriseassociée.Le goodwill lié à une entreprise associée est inclus dansla valeur comptable de la participation, présentée sur uneligne unique du bilan « Participations dans les sociétésmises en équivalence ».Les résultats sur les opérations internes avec lesentreprises associées mises en équivalence sontéliminés dans la limite du pourcentage de participationdu Groupe dans ces sociétés.Les principes et méthodes comptables des entreprisesassociées ont été modifi és le cas échéant afi n d’assurerl’homogénéité des traitements retenus au niveau duGroupe.2.4.3. Co-entreprisesEn cas de contrôle conjoint, pouvant exister dansle cadre d’un accord contractuel de partage d’uneactivité économique, lorsque les décisions stratégiques,financières et opérationnelles nécessitent leconsentement mutuel des parties partageant le contrôle,les intérêts du Groupe sont comptabilisés suivant laméthode de la mise en équivalence.2.4.4.Intégration des activités de crédità la consommationLes sociétés des activités de crédit à la consommationcontrôlées de manière exclusive sont consolidées parintégration globale. Pour ces sociétés qui financent180DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRessentiellement des ventes de biens de consommationau sein des enseignes de distribution, les produits dufi nancement des ventes fi gurent sur la ligne « Produitsdes activités ordinaires » et les coûts de fi nancementdes ventes sont considérés comme des élémentsopérationnels classés en résultat opérationnel courant.Les postes d’actif et de passif de ces activités ont étéaffectés selon leur nature aux rubriques ad hoc du bilanconsolidé du Groupe, en distinguant la part des concoursà la clientèle de leur fi nancement à l’actif et au passif dubilan consolidé.Dans le tableau des informations par secteur opérationnel,la contribution des activités de crédit à la consommationest incluse dans chacune des enseignes de distribution àlaquelle elle se rapporte. Elle ne constitue pas un secteuropérationnel distinct selon les critères d’IFRS 8 – Secteursopérationnels.2.4.5. Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises, dans les cas où leGroupe obtient le contrôle d’une ou plusieurs autresactivités, sont comptabilisés en appliquant la méthodede l’acquisition.Les regroupements antérieurs au 1er janvier 2009 ontété comptabilisés selon les principes comptablesretenus pour la préparation des états financiers au31 décembre 2008.Les regroupements d’entreprises réalisés à compterdu 1er  janvier 2009 sont évalués et comptabilisésconformément aux dispositions de la norme IFRS  3révisée : la contrepartie transférée (coût d’acquisition)est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitauxpropres émis et passifs encourus à la date de l’échange.Les actifs et passifs identifi ables de l’entreprise acquisesont évalués à leur juste valeur à la date de l’acquisition.Les coûts directement attribuables à l’acquisition sontcomptabilisés en charge.Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part du Groupe dans la juste valeur nette des actifset passifs identifi ables de l’entreprise acquise donnelieu à la comptabilisation d’un goodwill. Pour chaqueregroupement, le Groupe a la possibilité d’opter pourune évaluation à la juste valeur des intérêts non contrôlés.Dans ce cas, le Groupe comptabilise un goodwill surl’intégralité des actifs et passifs identifi ables (méthodedu goodwill complet).Le goodwill est déterminé à la date de prise de contrôlede l’entité acquise et ne fait l’objet d’aucun ajustementultérieur au-delà de la période d’évaluation ; l’acquisitionultérieure d’intérêts non contrôlés ne donne pas lieuà la constatation d’un goodwill complémentaire. Lesopérations d’acquisition et de cession d’intérêts noncontrôlés sont comptabilisées directement dans lescapitaux propres du Groupe.Si la contrepartie transférée est inférieure à la part duGroupe dans les actifs nets de la fi liale acquise évaluésà leur juste valeur, cette différence est comptabiliséedirectement en résultat de l’exercice. ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104La comptabilisation d’un regroupement d’entreprisesdoit être achevée dans un délai de 12 mois après la dated’acquisition. Ce délai s’applique à l’évaluation des actifset passifs identifi ables, de la contrepartie transférée etdes intérêts non contrôlés.2.5. Conversion des devises étrangères2.5.1. Monnaie fonctionnelle et monnaiede présentationLes éléments inclus dans les états fi nanciers de chaqueentité du Groupe sont évalués en utilisant la devisede l’environnement économique principal (« monnaiefonctionnelle ») dans laquelle l’entité opère. Les étatsfi nanciers consolidés du Groupe sont présentés en euroqui constitue la monnaie de présentation du Groupe.2.5.2. Comptabilisation des opérationsen devisesLes transactions libellées en devises étrangères sontcomptabilisées dans la monnaie fonctionnelle de l’entitéau cours de change en vigueur à la date de la transaction.Les éléments monétaires en devises étrangères sontconvertis à chaque arrêté comptable en utilisant lecours de clôture. Les écarts de change en résultant ouprovenant du règlement de ces éléments monétairessont comptabilisés en produits ou charges de la période.Les éléments non monétaires en monnaies étrangèresévalués au coût historique sont convertis au cours de ladate de la transaction et les éléments non monétairesen monnaies étrangères évalués à la juste valeur sontconvertis au cours de la date où cette juste valeur aété déterminée. Lorsqu’un profi t ou une perte sur unélément non monétaire est comptabilisé directementdans les capitaux propres, la composante « change » dece profi t ou de cette perte est comptabilisée égalementdans les capitaux propres. Dans le cas contraire, cettecomposante est comptabilisée en résultat de la période.Le traitement des couvertures de change sous formede dérivés est décrit dans le paragraphe « Instrumentsdérivés » de la Note 2.11 – Actifs et passifs fi nanciers.2.5.3. Conversion des états financiers des sociétésétrangèresLes résultats et les situations fi nancières des entités duGroupe qui ont une monnaie fonctionnelle différentede la monnaie de présentation sont convertis en euroscomme suit : les postes du bilan autres que les capitaux propressont convertis au cours de change à la date de clôturede la période ; les postes du compte de résultat et du tableau desfl ux de trésorerie sont convertis au cours moyen dechange de la période ; les différences de change sont comptabilisées enécarts de conversion dans l’état du résultat global,au sein des autres éléments du résultat global,notamment les écarts de conversion relatifs à desemprunts en devises couvrant un investissement enmonnaie étrangère ou à des avances permanentesaux fi liales.Le goodwill et les ajustements à la juste valeur dégagéslors d’un regroupement d’entreprises avec une activitéà l’étranger sont comptabilisés dans la monnaiefonctionnelle de l’entité acquise. Ils sont ensuite convertisau cours de clôture dans la monnaie de présentation duGroupe, les différences résultant de cette conversionétant portées dans l’état du résultat global, au sein desautres éléments du résultat global.2.5.4.Investissement net dans une activitéà l’étrangerLes écarts de change constatés sur la conversiond’un investissement net d’une entité à l’étranger sontcomptabilisés dans les comptes consolidés commeune composante séparée dans l’état du résultat globalet sont reconnus en résultat lors de la cession del’investissement net.Les écarts de conversion relatifs à des empruntsen devises couvrant un investissement en monnaieétrangère ou à des avances permanentes aux fi lialessont également comptabilisés dans l’état du résultatglobal, au sein des autres éléments du résultat global,et sont reconnus en résultat lors de la cession del’investissement net.2.6. GoodwillLe goodwill représente l’excédent de la contrepartietransférée d’un regroupement d’entreprises sur la partd’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette desactifs et passifs identifi ables à la date de l’acquisition.Dans le cas où, pour une acquisition donnée, le Groupeopte pour une évaluation des intérêts non contrôlés àla juste valeur, le goodwill est calculé sur l’intégralité desactifs et passifs identifi ables.À compter de la date d’acquisition, le goodwill est allouéaux unités génératrices de trésorerie (UGT) ou auxgroupes d’UGT défi nis par le Groupe et qui reposentsur les caractéristiques de métier, de marché ou desegmentation géographique de chacune des marquesdu Groupe. Ces UGT ou groupes d’UGT, auxquels legoodwill est alloué, font l’objet annuellement au cours dusecond semestre de l’exercice, d’un test de dépréciationet lorsque des événements ou des circonstancesindiquent qu’une perte de valeur est susceptibled’intervenir.Les pertes de valeur éventuelles sont enregistrées surla ligne « Autres produits et charges opérationnels noncourants » du compte de résultat incluse dans le résultatopérationnel du Groupe.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR181 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20102.7. Marques et autres immobilisationsincorporellesLes immobilisations incorporelles acquises dans lecadre de regroupement d’entreprises, contrôlées parle Groupe et qui sont séparables ou résultent de droitslégaux ou contractuels, sont comptabilisées séparémentdu goodwill. Ces immobilisations, au même titre que lesimmobilisations incorporelles acquises séparément,sont amorties sur leur durée d’utilité si celle-ci est fi nieet font l’objet d’une dépréciation si leur valeur recouvrableest inférieure à leur valeur nette comptable.  Lesimmobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfi niene sont pas amorties mais font l’objet d’un test dedépréciation annuel systématique et dès lors qu’il existeun indice de perte de valeur potentielle.Les pertes de valeurs éventuellement constatées lorsdes tests de dépréciation sont enregistrées au comptede résultat sur la ligne «  Autres produits et chargesopérationnels non courants » incluse dans le résultatopérationnel du Groupe.L e s m a r q u e s q u i c o n s t i t u e n t u n e c a t é g o r i eprépondérante d’immobilisations incorporelles duGroupe, sont comptabilisées séparément du goodwilllorsqu’elles remplissent les critères imposés par la normeIAS 38. Des critères de notoriété et de pérennité sontalors pris en compte pour apprécier la durée de vie dela marque.Dans le cas où une marque constitue une immobilisationincorporelle à durée d’utilité indéfi nie, celle-ci n’est pasamortie mais fait l’objet d’un test de dépréciation annuelsystématique et dès lors qu’il existe un indice de pertede valeur potentielle. En complément de la méthodede projection des flux de trésorerie futurs attendus,le Groupe applique la méthode des royalties  : cetteapproche consiste à déterminer la valeur de la marquesur la base des revenus futurs des redevances perçuesdans l’hypothèse où la marque serait exploitée sousforme de licence par un tiers.Dans le cas où une marque constitue une immobilisationincorporelle à durée d’utilité fi nie, celle-ci est amortielinéairement sur sa durée d’utilité n’excédant pas 20 ans.Les logiciels informatiques acquis dans le cadre desopérations courantes sont amortis généralement surune période n’excédant pas 12 mois.Les logiciels développés en interne par le Groupe quiremplissent l’ensemble des critères imposés par la normeIAS 38 sont immobilisés et amortis linéairement sur leurdurée d’utilité comprise généralement entre 3 et 10 ans.2.8.Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont comptabiliséesau coût diminué du cumul des amortissements et ducumul des pertes de valeur à l’exception des terrains,figurant au coût diminué des pertes de valeur. Lesdifférents composants d’une immobilisation corporellesont comptabilisés séparément lorsque leur duréed’utilité estimée et donc leur durée d’amortissement sont182DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRsignifi cativement différentes. Le coût d’une immobilisationinclut les dépenses qui sont directement attribuables àl’acquisition de cette immobilisation.Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptablede l’immobilisation ou reconnus comme un composantséparé, le cas échéant, s’il est probable que desavantages économiques futurs associés à cet élémentiront au Groupe et que le coût de cet actif peut êtreévalué de façon fi able. Tous les autres coûts d’entretienet de réparation courants sont comptabilisés en chargesde l’exercice au cours duquel ils sont encourus.L’amortissement utilisé par le Groupe pour lesimmobilisations corporelles est calculé suivant lemode linéaire, sur la base du coût d’acquisition ou deproduction, sous déduction d’une valeur résiduelleéventuelle révisée chaque année si elle est jugéesignifi cative, et sur une période correspondant à la duréed’utilité de chaque composant d’actif, soit de 10 à 40 anspour les constructions, agencements et aménagementsdes terrains et constructions, et de 3 à 10 ans pour lesmatériels.Les immobilisations corporelles font l’objet d’un test dedépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur estidentifi é, comme par exemple une fermeture planifi ée,des réductions d’effectifs ou une révision à la baisse desperspectives de marché. Lorsque la valeur recouvrablede l’actif est inférieure à sa valeur nette comptable,une dépréciation de l’actif est comptabilisée. Dans lescas où la valeur recouvrable de l’actif isolé ne peut êtredéterminée précisément, le Groupe détermine la valeurrecouvrable de l’UGT ou du groupe d’UGT auquel l’actifappartient.Contrats de locationLa qualifi cation de transactions en contrats de locations’apprécie pour les accords dont l’exécution dépendde l’utilisation d’un ou plusieurs actifs spécifi ques et quiconfèrent le droit d’utiliser cet actif.Les contrats de location qui transfèrent au Groupe laquasi-totalité des risques et avantages inhérents à lapropriété d’un actif sont classés en tant que contratsde location-fi nancement.Les biens loués en vertu de contrats qualifi és de location-financement sont comptabilisés en immobilisationscorporelles en contrepartie d’une dette fi nancière demême montant, à la juste valeur du bien loué ou à lavaleur actualisée des paiements minimaux si celle-ci estinférieure. Les biens correspondants sont amortis surune durée d’utilité identique à celle des immobilisationscorporelles acquises en propre ou sur la durée du contratsi celle-ci est inférieure.L’activation de contrats de location-fi nancement conduità la constatation d’impôts différés le cas échéant.Les contrats de location qui ne confèrent pas au Groupela quasi-totalité des risques et avantages inhérents à lapropriété sont classés en location simple. Les paiementseffectués au titre de ces contrats sont comptabilisés encharges opérationnelles courantes de façon linéaire surla durée du contrat. Les plus-values générées par les cessions réalisées dansle cadre d’opérations de cession-bail sont constatéesintégralement en résultat au moment de la cessionlorsque le bail est qualifi é de location simple et dans lamesure où l’opération a été effectuée à la juste valeur.Le même traitement comptable s’applique aux accordsqui, bien que n’ayant pas la forme légale d’un contratde location, confèrent au Groupe le droit d’utiliser uneimmobilisation corporelle particulière en échange d’unpaiement ou d’une série de paiements.2.9.StocksLes stocks sont évalués au plus faible de leur coût etde leur valeur nette de réalisation. La valeur nette deréalisation est égale au prix de vente estimé dans le coursnormal de l’activité, net des coûts restant à encourir pourl’achèvement et la réalisation de la vente.La méthode de détermination du coût est identiquepour les stocks ayant une nature et un usage similairesdans une même entité. Les stocks sont évalués selonla méthode du prix de détail (retail method), du PremierEntré Premier Sorti (PEPS) ou du coût moyen pondéréselon les différentes activités du Groupe.Les frais financiers sont exclus des stocks. Ils sontcomptabilisés en charges fi nancières de l’exercice aucours duquel ils sont encourus.Le Groupe peut être amené à constater une dépréciationsur les stocks sur la base de leur perspectived’écoulement, s’ils sont endommagés, partiellement oucomplètement obsolètes, si le prix de vente a subi unebaisse, ou encore si les coûts estimés d’achèvement etde réalisation de la vente ont augmenté.2.10. Dépréciation d’actifsLes goodwill, les immobilisations incorporelles à duréed’utilité indéfi nie, telles que certaines marques, et les UGTou groupes d’UGT contenant ces éléments font l’objetd’un test de dépréciation annuel systématique au coursdu second semestre de l’exercice.Par ailleurs, lorsque des événements ou descirconstances indiquent qu’une perte de valeur estsusceptible d’intervenir sur des goodwill, des autresimmobilisations incorporelles, des immobilisationscorporelles et des UGT ou groupes d’UGT, un test dedépréciation est mis en œuvre. De tels événements oucirconstances peuvent être liés à des changementssignificatifs défavorables présentant un caractèredurable affectant, soit l’environnement économique,soit les hypothèses ou les objectifs retenus à la dated’acquisition.Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeurrecouvrable d’un actif, d’une UGT ou d’un groupe d’UGTest inférieure à sa valeur nette comptable.La valeur recouvrable d’un actif, d’une UGT ou d’ungroupe d’UGT est la valeur la plus élevée entre sa justevaleur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité.ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104La valeur d’utilité est déterminée par rapport auxprojections de fl ux de trésorerie futurs attendus, en tenantcompte de la valeur temps et des risques spécifi ques liésà l’actif, à l’UGT ou au groupe d’UGT.Les projections de flux de trésorerie futurs attendussont établies sur la base des budgets et des plans àmoyen terme. Ces plans sont construits sur un horizonde 4 ans à l’exception de certaines UGT ou groupesd’UGT en cours de repositionnement stratégique pourlesquelles une durée plus longue peut être retenue. Pourle calcul de la valeur d’utilité, une valeur terminale égaleà la capitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuel normatif estajoutée à la valeur des fl ux futurs attendus.La juste valeur diminuée des coûts de la ventecorrespond au montant qui pourrait être obtenu de lavente de l’actif ou groupe d’actifs dans des conditions deconcurrence normale entre des parties bien informéeset consentantes, diminué des coûts de cession. Cesvaleurs sont déterminées à partir d’éléments de marché(comparaison avec des sociétés cotées similaires, valeurattribuée lors d’opérations récentes et cours boursiers).Lorsque la valeur recouvrable de l’actif, de l’UGT ou dugroupe d’UGT est inférieure à sa valeur nette comptable,une dépréciation de l’actif ou du groupe d’actifs estcomptabilisée.Dans le cas d’une UGT ou groupe d’UGT, la perte devaleur est affectée prioritairement au goodwill le caséchéant et est enregistrée sur la ligne « Autres produitset charges opérationnels non courants » du compte derésultat.Les pertes de valeur enregistrées au titre desimmobilisations corporelles et autres immobilisationsincorporelles peuvent être reprises ultérieurement, àhauteur de la perte de valeur initialement comptabilisée,lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure à lavaleur nette comptable. Les pertes de valeur enregistréesau titre des goodwill ne peuvent être reprises.2.11. Actifs et passifs financiersLes instruments dérivés sont inscrits au bilan pour leurjuste valeur, à l’actif (juste valeur positive) ou au passif(juste valeur négative).2.11.1. Actifs financiersEn application d’IAS 39, les actifs fi nanciers sont classéssuivant l’une des quatre catégories suivantes : les actifs fi nanciers à la juste valeur par le compte derésultat ; les prêts et créances ; les actifs détenus jusqu’à échéance ; les actifs disponibles à la vente.La classifi cation détermine le traitement comptable deces instruments. Elle est déterminée par le Groupe à ladate de comptabilisation initiale, en fonction de l’objectifsuivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats etventes d’actifs fi nanciers sont comptabilisés à la dateDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR183 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010de transaction, date à laquelle le Groupe est engagédans l’achat ou la vente de l’actif. Un actif fi nancier estdécomptabilisé si les droits contractuels sur les fl ux detrésorerie liés à cet actif fi nancier arrivent à expiration ousi cet actif a été transféré.1. Les actifs financiers à la juste valeur par le comptede résultatIl s’agit d’actifs fi nanciers détenus par le Groupe à desfi ns de réalisation d’un profi t de cession à court terme,ou encore d’actifs fi nanciers volontairement classés danscette catégorie.Ces actifs sont évalués à la juste valeur avecenregistrement des variations de valeur en résultat.Classés en actifs courants dans les équivalents detrésorerie, ces instruments financiers comprennentnotamment les parts d’OPCVM de trésorerie éligibles.2. Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs financiers nondérivés, dont les paiements sont déterminés oudéterminables, qui ne sont pas cotés sur un marchéactif et qui ne sont ni détenus à des fi ns de transactionni disponibles à la vente.Ces actifs sont évalués initialement à la juste valeur, puisau coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.Pour les créances à court terme sans taux d’intérêtdéclaré, la juste valeur est assimilée au montant de lafacture d’origine sauf si le taux d’intérêt effectif a unimpact signifi catif.Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en casd’indication de perte de valeur. Une dépréciation estcomptabilisée si la valeur comptable est supérieure à lavaleur recouvrable estimée.Les créances rattachées à des participations, les autresprêts et créances et les créances commerciales sontinclus dans cette catégorie. Ils fi gurent en actifs fi nanciersnon courants, créances clients et autres actifs fi nanciersnon courants.3. Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifsfi nanciers non dérivés, autres que les prêts et créances,ayant une échéance fixée, dont les paiements sontdéterminés ou déterminables, et que le Groupe al’intention et la capacité de détenir jusqu’à cetteéchéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement àla juste valeur puis au coût amorti selon la méthode dutaux d’intérêt effectif.Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indicationde perte de valeur. Une dépréciation est comptabilisée sila valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrableestimée.Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés enactifs fi nanciers non courants.184DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR4. Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs fi nanciersnon dérivés qui ne font pas partie des catégoriesprécitées. Ils sont évalués à la juste valeur. Les plus oumoins-values latentes constatées sont comptabiliséesdans les capitaux propres jusqu’à leur cession.Cependant, lorsqu’il existe une indication objective dela dépréciation d’un actif disponible à la vente, la pertecumulée est comptabilisée en résultat. Les dépréciationsconstatées sur les titres à revenus variables ne peuventpas être reprises par le compte de résultat lors d’unarrêté ultérieur.La juste valeur correspond, pour les titres cotés, à un prixde marché. Pour les titres non cotés, elle est déterminéepar référence à des transactions récentes ou par destechniques de valorisation qui intègrent des donnéesde marché fi ables et observables. Toutefois, lorsqu’ilest impossible d’estimer raisonnablement la juste valeurd’un titre, ce dernier est évalué au coût historique. Cesactifs font alors l’objet de tests de dépréciation afi n d’enapprécier le caractère recouvrable.Cette catégorie comprend principalement les titres departicipation non consolidés et les valeurs mobilières quine répondent pas aux autres défi nitions d’actifs fi nanciers.Ils sont présentés en actifs fi nanciers non courants.2.11.2. Passifs financiersL’évaluation des passifs financiers dépend de leurclassification selon IAS  39. Au sein du Groupe, àl’exception des options de vente accordées à desactionnaires minoritaires, des dérivés passifs et despassifs fi nanciers désignés à la juste valeur sur option,l’ensemble des passifs financiers, notamment lesemprunts et dettes fi nancières, les dettes fournisseurset les autres dettes est comptabilisé initialement à la justevaleur diminuée des coûts de transaction, puis au coûtamorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.Le taux d’intérêt effectif est déterminé pour chaquetransaction et correspond au taux qui permet d’obtenir lavaleur nette comptable d’un passif fi nancier en actualisantses flux futurs estimés payés jusqu’à l’échéance oujusqu’à la date la plus proche de refi xation du prix autaux de marché. Ce calcul inclut les coûts de transactionsde l’opération ainsi que toutes les primes et/ou décoteséventuelles. Les coûts de transactions correspondentaux coûts qui sont directement rattachables à l’acquisitionou à l’émission d’un passif fi nancier.Les passifs fi nanciers qualifi és d’éléments couverts dansle cadre de relations de couverture à la juste valeur etévalués au coût amorti, font l’objet d’un ajustement deleur valeur nette comptable au titre du risque couvert.Les relations de couverture sont détaillées dans leparagraphe relatif aux « instruments dérivés ».Les passifs fi nanciers désignés à la juste valeur sur option,autres que les dérivés passifs, sont évalués à la justevaleur. Les variations de juste valeur sont comptabiliséespar le compte de résultat. Les frais de transaction liés à lamise en place de ces passifs fi nanciers sont comptabilisésimmédiatement en charges. 2.11.3. Instruments composésCertains instruments financiers contiennent à la foisune composante de dette fi nancière classique et unecomposante « capitaux propres ».Il peut s’agir notamment d’Obligations Convertibleset Échangeables en Actions Nouvelles ou Existantes(OCEANE).Les emprunts convertibles sont considérés au regardde la norme IAS 32 comme des instruments composésdans la mesure où l’option de conversion prévoit leremboursement de l’instrument contre un nombre fi xed’instruments de capitaux propres et se décomposenten plusieurs composantes : un passif fi nancier (correspondant à l’engagementcontractuel de remettre de la trésorerie), constituantla composante obligataire ; l’option de conversion en nombre fixe d’actionsordinaires, offerte au souscripteur, assimilable à unevente d’options d’achat (Call) par l’émetteur, quiconstitue un instrument de capitaux propres ; le cas échéant, un ou plusieurs dérivés incorporés.Les principes comptables applicables à chacune deces composantes, à la date d’émission et aux arrêtésultérieurs, sont : composante dette  : le montant inscrit en dette àl’origine correspond à la valeur actuelle des fluxfuturs de paiements d’intérêts et de capital autaux pratiqué sur le marché pour une obligationsemblable sans option de conversion. Dans le cas oùl’obligation convertible contient des dérivés incorporésétroitement liés à l’emprunt au sens de la normeIAS 39, la valeur de ces composantes est imputéesur la valeur de la dette, afi n de déterminer la valeurde la composante capitaux propres. Cette dette estensuite comptabilisée au coût amorti ; les dérivés incorporés non étroitement liés à ladette sont comptabilisés à leur juste valeur avec lesvariations de juste valeur en résultat ; composante capitaux propres : la valeur de l’optionde conversion est déterminée par déduction entre lemontant de l’émission moins la valeur comptable de lacomposante dette et la valeur éventuelle des dérivésincorporés. L’option de conversion reste inscritedans les capitaux propres pour sa valeur initiale. Lesvariations de valeur de l’option de conversion ne sontpas enregistrées ; les frais de transaction sont répartis au prorata surchacune des composantes.2.11.4. Instruments dérivésLe Groupe utilise divers instruments fi nanciers afi n deréduire son exposition aux risques de change et de tauxet son exposition au risque actions. Il s’agit notammentd’instruments cotés sur des marchés organisés ou degré à gré négociés avec des contreparties de premierrang.ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104L’ensemble des instruments dérivés est comptabiliséau bilan en autres actifs et passifs courants ou noncourants en fonction de leur maturité et de leurqualifi cation comptable et évalué à la juste valeur dèsla date de transaction. La variation de juste valeur desinstruments dérivés est toujours enregistrée en résultatsauf dans le cas de couverture de fl ux de trésorerie etd’investissement net.Les instruments dérivés qui sont désignés comme desinstruments de couverture sont classés par catégorie decouverture en fonction de la nature des risques couverts : la couverture de fl ux de trésorerie permet de couvrirle risque de variation de fl ux de trésorerie attachéà des actifs ou des passifs comptabilisés ou à unetransaction prévue hautement probable qui affecteraitle compte de résultat consolidé ; la couverture de juste valeur permet de couvrir lerisque de variation de la juste valeur d’un actif ou d’unpassif comptabilisé ou d’un engagement ferme nonencore comptabilisé et qui affecterait le résultat netconsolidé ; la couverture d’investissement net permet notammentde couvrir le risque de change des activités à l’étranger.La comptabilité de couverture est applicable, si etseulement si, les conditions suivantes sont réunies : une relation de couverture est clairement identifi ée,formalisée et documentée dès sa date de mise enplace ; l’effi cacité de la relation de couverture est démontréede manière prospective et rétrospective. Les résultatsainsi obtenus doivent être situés dans un intervalle deconfi ance compris entre 80 % et 125 %.Le traitement comptable des instruments financiersqualifi és d’instruments de couverture, et leur impact aucompte de résultat et au bilan, est différencié en fonctiondu type de relation de couverture : pour les couvertures de flux de trésorerie etd’investissement net :– la partie efficace de la variation de juste valeurde l’instrument de couverture est directementenregistrée en contrepartie des capitaux propres.Les montants enregistrés en capitaux propres sontrepris en compte de résultat symétriquement aumode de comptabilisation des éléments couverts,soit principalement en marge brute pour lescouvertures d’opérations commerciales et enrésultat fi nancier pour les couvertures d’opérationsfi nancières,– la partie ineffi cace de la couverture est comptabiliséeen compte de résultat ; pour les couvertures de juste valeur, la composantecouverte de ces éléments est évaluée au bilan à sajuste valeur. La variation de cette juste valeur estenregistrée en compte de résultat et est compensée,à l’ineffi cacité près, par la comptabilisation en résultatdes variations symétriques de juste valeur desinstruments fi nanciers utilisés en couverture.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR185 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20102.11.5. Trésorerie et équivalents de trésorerieLe poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inscrità l’actif du bilan consolidé comprend les disponibilités,les parts d’OPCVM de trésorerie et les placements àcourt terme ainsi que les autres instruments liquides etfacilement convertibles dont le risque de changementde valeur est négligeable et dont la maturité est de troismois au plus au moment de leur date d’acquisition.Les placements à plus de trois mois, de même que lescomptes bancaires bloqués ou nantis sont exclus de latrésorerie. Les découverts bancaires fi gurent en dettesfi nancières au passif du bilan.Dans le tableau des fl ux de trésorerie, le poste « Trésorerieet équivalents de trésorerie » inclut les intérêts courus nonéchus des actifs présentés en trésorerie et équivalentsde trésorerie ainsi que les découverts bancaires. Un étatde passage détaillant la trésorerie du tableau des fl ux etcelle du bilan fi gure en Note 32.2.11.6. Définition de l’endettement financier netconsolidé du GroupeLa notion d’endettement fi nancier net utilisé par le Groupeest constituée de l’endettement fi nancier brut incluant lesintérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette,tels que défi nis par la recommandation du Conseil nationalde la comptabilité n° 2009-R.03. À ce titre, l’endettementfi nancier net prend en compte les instruments fi nanciersde couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifsaux emprunts bancaires et obligataires dont le risquede taux est couvert en totalité ou en proportion dans lecadre d’une relation de juste valeur.Pour les sociétés des activités de crédit à la consommationconsolidées par intégration globale, le fi nancement desconcours à la clientèle est présenté en dettes fi nancières.L’endettement fi nancier net du Groupe s’entend horsfi nancement des concours à la clientèle des activités decrédit à la consommation.2.12. Titres d’autocontrôleLes titres d’autocontrôle, qu’ils soient affectésexplicitement à l’attribution aux salariés, affectés aucontrat de liquidité, ou tout autre cas, ainsi que les coûtsde transaction directement liés, sont enregistrés endéduction des capitaux propres consolidés. Lors de leurcession, la contrepartie reçue en échange de ces titres,nets des coûts de transaction et des effets d’impôts liés,est comptabilisée en capitaux propres.2.13. Options sur actions propresLes options sur actions propres sont traitées selonleurs caractéristiques comme des instruments dérivés,des instruments de capitaux propres ou des passifsfi nanciers.Les options qualifi ées de dérivés sont enregistrées àla juste valeur par le compte de résultat. Les optionsqualifiées d’instruments de capitaux propres sontenregistrées en capitaux propres pour leur montant initial.Les variations de valeur ne sont pas comptabilisées. Letraitement comptable des passifs fi nanciers est décritdans la Note 2.11.2.14. Paiements fondés sur des actionsDes plans d’actions gratuites et des plans d’optionsd’achat et de souscription d’actions sont attribués parle Groupe et dénoués en actions. Conformément à lanorme IFRS 2 – Paiements fondés sur des actions, lajuste valeur de ces plans, correspondant à la juste valeurdes services rendus par les bénéfi ciaires, est évaluée àla date d’attribution. Les modèles mathématiques utiliséspour ces évaluations sont décrits dans la Note 7.Pendant la période d’acquisition des droits, la juste valeurdes options et des actions gratuites ainsi déterminée estamortie proportionnellement à l’acquisition des droits.Cette charge est inscrite en charges de personnel encontrepartie d’une augmentation des capitaux propres.Les droits à appréciations d’actions dénoués en trésorerie(SARs) attribués par le Groupe donnent lieu égalementà la constatation d’une charge de personnel étalée surla période d’acquisition des droits en contrepartie d’unedette.2.15.ImpôtsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôtexigible et l’impôt différé.Un impôt différé est calculé selon la méthode bilancielledu report variable pour toutes les différences temporellesexistant entre la valeur comptable inscrite au bilanconsolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs, àl’exception des goodwill non déductibles fi scalement.L’évaluation des impôts différés repose sur la façondont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeurcomptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôtadopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes.Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pasactualisés et sont classés au bilan en actifs et passifsnon courants.Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différencestemporelles déductibles et pour le report en avant depertes fi scales et de crédits d’impôt dans la mesure oùleur réalisation future parait probable.Un impôt différé passif est comptabilisé sur les différencestemporelles taxables relatives aux participations dans lesfi liales, entreprises associées et co-entreprises sauf sile Groupe est en mesure de contrôler la date à laquellela différence temporelle s’inversera et qu’il est probableque la différence temporelle ne s’inversera pas dans unavenir prévisible.186DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 2.16. ProvisionsDes provisions pour litiges et contentieux et risquesdivers sont comptabilisées dès lors qu’il existe uneobligation actuelle résultant d’un événement passé, setraduisant probablement par une sortie de ressourcesreprésentatives d’avantages économiques et dont lemontant peut être estimé de façon fi able.Les provisions dont l’échéance est supérieure à un ansont évaluées à un montant actualisé correspondantà la meilleure estimation de la dépense nécessaire àl’extinction de l’obligation actuelle à la date de clôture.Le taux d’actualisation utilisé refl ète les appréciationsactuelles de la valeur temps de l’argent et des risquesspécifi ques liés à ce passif.Une provision pour restructurations est constituée dèslors qu’il existe un plan formalisé et détaillé de cetterestructuration et qu’elle a fait l’objet d’une annonce oud’un début d’exécution avant la date de clôture. Lescoûts de restructurations provisionnés correspondentessentiellement aux coûts sociaux (indemnités delicenciements, préretraites, préavis non réalisés, etc.),aux arrêts d’activités et aux indemnités de rupture decontrats engagés avec des tiers.2.17. Avantages postérieurs à l’emploiet autres avantages à long termedu personnelLes sociétés du Groupe participent, selon les lois etusages de chaque pays, à la constitution de différentstypes d’avantages au personnel de leurs salariés.Dans le cadre de régimes à cotisations définies, leGroupe n’a pas d’obligation d’effectuer des versementssupplémentaires en sus des cotisations déjà versées àun fonds, si ce dernier n’a pas suffi samment d’actifs pourservir les avantages correspondant aux services renduspar le personnel pendant la période en cours et lespériodes antérieures. Pour ces régimes, les cotisationssont inscrites en charges lorsqu’elles sont encourues.Dans le cadre de régimes à prestations définies, lesengagements sont évalués suivant la méthode desunités de crédit projetées sur la base des conventionsou des accords en vigueur dans chaque société. Seloncette méthode, chaque période de service donne lieuà une unité supplémentaire de droits à prestations etchaque unité est évaluée séparément pour obtenirl’obligation fi nale. Cette obligation est ensuite actualisée.Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer lesengagements varient selon les conditions économiquesdu pays dans lequel le régime est situé. Ces régimeset les indemnités de fin de contrat font l’objet d’uneévaluation actuarielle par des actuaires indépendantschaque année pour les régimes les plus importantset à intervalles réguliers pour les autres régimes. Cesévaluations tiennent compte notamment du niveau derémunération future, de la durée d’activité probabledes salariés, de l’espérance de vie et de la rotation dupersonnel.ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Les gains et pertes actuariels résultent des modifi cationsd’hypothèses et de la différence entre les résultatsestimés selon les hypothèses actuarielles et les résultatseffectifs. Ces écarts sont comptabilisés immédiatementen capitaux propres pour l’ensemble des écartsactuariels portant sur des régimes à prestations défi niesconformément à l’option permise par la norme IAS 19révisée en décembre 2004.Le coût des services passés, désignant l’accroissementd’une obligation suite à l’introduction d’un nouveaurégime ou d’une modification d’un régime existant,est étalé linéairement sur la durée moyenne restant àcourir jusqu’à ce que les droits soient acquis, ou estcomptabilisé immédiatement en charges si les droits àprestations sont déjà acquis.Les charges relatives à ce type de régimes sontcomptabilisées en résultat opérationnel courant (coûtsdes services rendus) et en résultat financier (coûtsfinanciers et rendements attendus des actifs). Lesréductions, les règlements et les coûts des servicespassés sont comptabilisés en résultat opérationnelcourant ou en résultat fi nancier selon leur nature. Laprovision comptabilisée au bilan correspond à la valeuractualisée des engagements ainsi évalués, déductionfaite de la juste valeur des actifs des régimes et du coûtdes services passés non encore amortis.2.18. Actifs (ou groupe d’actifs) noncourants détenus en vue de la venteLa norme IFRS  5  – Actifs non courants détenus envue de la vente et activités abandonnées requiert unecomptabilisation et une présentation spécifi que des actifs(ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente et desactivités arrêtées, cédées ou en cours de cession.Les actifs non courants, ou groupe d’actifs et de passifsdirectement liés, sont considérés comme détenus envue de la vente si leur valeur comptable est recouvréeprincipalement par le biais d’une vente plutôt que par uneutilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif (ou legroupe d’actifs) doit être disponible en vue de sa venteimmédiate et sa vente doit être hautement probable. Lesactifs non courants (ou groupe d’actifs) détenus en vuede la vente sont évalués et comptabilisés au montant leplus faible entre leur valeur nette comptable et leur justevaleur diminuée des frais de cession. Ces actifs cessentd’être amortis à compter de leur qualifi cation en actifs(ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente. Ils sontprésentés sur une ligne séparée au bilan du Groupe, sansretraitement des périodes antérieures.Les actifs non courants, ou groupe d’actifs et de passifsdirectement liés, sont considérés comme arrêtés si lavaleur comptable de ces actifs, ou groupe d’actifs et depassifs, est recouvrée principalement par le biais d’uneutilisation continue plutôt que par une vente. Les actifset passifs correspondant ne sont pas présentés sur uneligne séparée au bilan du Groupe.Une activité arrêtée, cédée ou en cours de cession estdéfi nie comme une composante d’une entité ayant desfl ux de trésorerie identifi ables du reste de l’entité et quiDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR187 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010représente une ligne d’activité ou une région principale etdistincte. Sur l’ensemble des périodes publiées, le résultatde ces activités est présenté sur une ligne distincte ducompte de résultat, « Activités abandonnées », et faitl’objet d’un retraitement dans le tableau des flux detrésorerie.2.19. Reconnaissance des revenusLes revenus sont constitués principalement de la ventede marchandises, de biens de consommation grandpublic et de biens de luxe, ainsi que des services attachésà ces ventes, des produits liés aux redevances et delicences d’exploitation.Les produits des activités ordinaires sont évalués à lajuste valeur de la contrepartie reçue en échange desbiens et services vendus, des redevances, des licenceset des subventions d’exploitation concédées, hors taxes,nette des rabais et remises et après éliminations desventes intragroupes.Les avantages accordés aux clients dans le cadre desprogrammes de fi délisation constituent des élémentsséparés de la vente initiale. Les produits liés à ces droitsacquis sont différés jusqu’à la date d’utilisation desavantages par les clients.En cas de paiement différé au-delà des conditionshabituelles de crédit non supporté par un organismede financement, le produit de la vente est égal auprix actualisé, la différence entre ce prix actualisé etle paiement comptant étant constatée en produitsfinanciers répartis sur la durée du différé en cas dematérialité de l’opération.Les ventes de biens et d’équipements sont comptabiliséeslorsqu’une entité du Groupe a transféré à l’acheteur lesrisques et les avantages inhérents à la propriété d’un bien,généralement lorsque la livraison est intervenue, que lemontant du revenu peut être mesuré de façon fi able etque le recouvrement est raisonnablement assuré.Suite à la vente de biens, et selon les clauses contractuellesattachées à ces ventes, des provisions peuvent êtrecomptabilisées en réduction du produit des activitésordinaires, afi n de faire face aux éventuels retours demarchandises susceptibles d’intervenir postérieurementà la date de clôture de l’exercice.Les prestations de services, comme par exemple lesventes d’extensions de garantie ou les services attachésdirectement à la vente de biens, sont comptabilisées surla période où les services sont rendus, ou bien, lorsquel’entité du Groupe agit en qualité d’agent dans la ventede ces prestations, au moment de la signature del’engagement contractuel par le client.2.20. Résultat opérationnelLe résultat opérationnel inclut l’ensemble des produitset des coûts directement liés aux activités du Groupe,que ces produits et ces charges soient récurrents ouqu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles.Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiairequi doit permettre de faciliter la compréhension de laperformance opérationnelle de l’entreprise.Les autres produits et charges opérationnels noncourants, exclus du résultat opérationnel courant, telsque défi nis par la recommandation du Conseil nationalde la comptabilité n° 2009-R.03, comprennent : les éléments inhabituels correspondant à des produitset charges non usuels par leur fréquence, leur natureou leur montant ; les dépréciations de goodwill et des autresimmobilisations incorporelles ; les résultats de cessions d’immobilisations corporelleset incorporelles, d’actifs ou de participationsopérationnelles ; les coûts de restructurations et les coûts relatifs auxmesures d’adaptation des effectifs.2.21. Résultats par actionLe résultat net par action est calculé en rapportantle résultat net  – part du Groupe au nombre moyenpondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice,sous déduction du nombre moyen pondéré d’actionsauto-détenues par des sociétés consolidées.Le résultat net dilué par action est calculé en ajustant lerésultat net – part du Groupe et le nombre d’actions encirculation de l’ensemble des instruments donnant unaccès différé au capital de la société consolidante qu’ilssoient émis par celle-ci ou par l’une de ses fi liales. Ladilution est déterminée instrument par instrument selonles conditions suivantes : lorsque les fonds correspondant à la création potentielled’actions sont recueillis dès la date d’émission desinstruments dilutifs (cas des obligations convertibles),le numérateur est égal au résultat net avant dilutionaugmenté des économies de frais fi nanciers réaliséesen cas de conversion pour leur montant net d’impôt ; lorsque les fonds sont recueillis lors de l’exercice desdroits (cas des options de souscription), la dilutionrattachée aux options est déterminée selon la méthodedu rachat d’actions (nombre théorique d’actionsrachetées au prix du marché (prix moyen de la période)à partir des fonds recueillis lors de l’exercice).188DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104En cas d’éléments non courants signifi catifs, un résultatnet hors éléments non courants par action est calculé encorrigeant le résultat net – part du Groupe des élémentsnon courants pour leur montant net d’impôt et d’intérêtsnon contrôlés. Les éléments non courants pris en comptepour ce calcul correspondent aux éléments inclus surla ligne « Autres produits et charges opérationnels noncourants » du compte de résultat.2.22. Secteurs opérationnelsConformément à la norme IFRS  8  – Secteursopérationnels, l’information sectorielle présentée estétablie sur la base des données de gestion internesutilisées pour l’analyse de la performance des activitéset l’allocation des ressources par le Président-Directeurgénéral et le Directeur général délégué, qui forment leprincipal organe de décision opérationnel du Groupe.En conséquence, un secteur opérationnel est unecomposante distincte du Groupe qui est engagée dansla fourniture de produits ou services distincts et quiest exposée à des risques et une rentabilité différentsdes risques et de la rentabilité des autres secteursopérationnels.Chaque secteur opérationnel fait l’objet d’un suiviindividuel en termes de reporting interne, selon desindicateurs de performance communs à l’ensemble dessecteurs.Les secteurs présentés au titre de l’information sectoriellesont des secteurs opérationnels ou des regroupementsde secteurs opérationnels similaires. Au 31 décembre2010, il s’agit de Fnac, Redcats, Puma, Gucci, BottegaVeneta, Yves Saint Laurent et les Autres marques del’activité Luxe.Les données de gestion utilisées pour évaluer laperformance d’un secteur sont établies conformémentaux principes IFRS appliqués par le Groupe pour ses étatsfi nanciers consolidés.2.23. Retraitement de l’informationcomparativeLe 25  octobre 2010, Puma a annoncé que desirrégularités avaient été découvertes au sein de safi liale grecque Puma Hellas. Cette annonce fait suite àl’audit spécial diligenté par Puma AG qui a révélé quele partenaire minoritaire au sein de la joint-venture avaitcommis des actes frauduleux. Ces actes ont notammentvisé à dissimuler des créances envers les sociétés liéesau partenaire et à surestimer les résultats de la Sociétéen faussant l’appréciation des risques de recouvrementdes créances ou en différant des charges de sponsoringet de marketing.Les irrégularités portant essentiellement sur les exercicesantérieurs à 2010, Puma a retraité ses comptesconsolidés conformément à la norme IAS 8 – Méthodescomptables, changements d’estimations comptables eterreurs, tel que décrit dans les notes annexes aux étatsfi nanciers du groupe Puma au 31 décembre 2010. Lesretraitements portant sur l’exercice 2009 ont impactéle résultat net de la période, alors que les retraitementsau titre de 2008 et des exercices antérieurs ont impactéles capitaux propres au 1er janvier 2009. Par suite, lescomptes consolidés de PPR sont affectés à hauteur dela participation de PPR dans Puma.Par ailleurs, sur l’exercice 2010, le Groupe a identifi é desactivités arrêtées, cédées ou en cours de cession commeétant éligibles à la norme IFRS 5 – Actifs non courantsdétenus en vue de la vente et activités abandonnées.Ces activités concernent la cession de Conforama, etsont détaillées dans la Note 12.Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, lecompte de résultat et le tableau des fl ux de trésorerieantérieurement publiés ont été retraités.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR189 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010État de la situation financière au 1er janvier 2009Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalenceActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActif courantTOTAL ACTIFActifs détenus en vue de la vente31/12/2008Publié enfévrier 20106 178,710 172,72 253,474,5323,8639,116,819 659,03 465,51 303,0189,5101,3143,1937,61 116,67 256,661,626 977,2IAS 8(25,1)(25,1)(2,6)(26,0)(9,9)(38,5)(63,6)01/01/2009retraité6 153,610 172,72 253,474,5323,8639,116,819 633,93 462,91 277,0189,5101,3143,1927,71 116,67 218,161,626 913,6190DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010431/12/2008Publié enfévrier 2010IAS 801/01/2009retraité506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 637,09 341,91 256,910 598,83 961,3241,0164,42 847,37 214,02 722,1189,575,92 976,517,4189,9325,02 597,19 093,471,026 977,2506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 596,89 301,71 239,110 540,83 961,3241,0164,42 847,37 214,02 711,9189,575,92 979,717,4189,9325,02 598,59 087,871,026 913,6(40,2)(40,2)(17,8)(58,0)(10,2)3,21,4(5,6)(63,6)Passif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la venteDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR191 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2009(en millions d’euros)ACTIVITÉS POURSUIVIESProduits des activités ordinairesCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courantsRésultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnéesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésRésultat net de l’ensemble consolidéRésultat net part du GroupeRésultat net part des intérêts non contrôlésRésultat net part du GroupeRésultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)16 524,6(8 749,3)7 775,3(2 525,6)(3 866,3)1 383,4(546,8)836,6(381,4)455,2(176,7)0,3278,8247,231,6764,9737,427,51 043,7984,659,1984,67,797,79247,21,961,96712,45,635,6331/12/2009Publié enfévrier 2010IAS 8IFRS 531/12/2009retraité(2 926,9)1 854,5(1 072,4)476,4472,7(123,3)198,775,417,693,07,10,2100,3100,3(100,3)(100,3)(13,4)(5,9)(19,3)(1,2)(20,5)(25,5)(46,0)0,3(45,7)(2,9)(48,6)(33,7)(14,9)(48,6)(33,7)(14,9)(33,7)13 584,3(6 900,7)6 683,6(2 049,2)(3 394,8)1 239,6(373,6)866,0(363,5)502,5(172,5)0,5330,5313,816,7664,6637,127,5995,1950,944,2950,97,527,52313,82,482,48598,04,734,73Résultat net part du Groupe des activités poursuivies(33,7)100,3Résultat net part du Groupe des activités poursuivieshors éléments non courants(16,0)(98,4)192DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR État de la situation financière au 31 décembre 2009Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalenceActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActif courantActifs détenus en vue de la venteTOTAL ACTIFPassif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantDettes associées à des actifs détenus en vue de la venteTOTAL PASSIFÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010431/12/2009Publié enfévrier 201031/12/2009retraité31/12/2009Publié enfévrier 2010IAS 831/12/2009retraité5 564,610 122,71 861,5705,6301,8554,011,419 121,62 351,6941,8214,977,627,9708,9944,55 267,274,924 463,7506,32 480,4(7,0)(226,3)7,87 193,39 954,51 098,811 053,34 357,8192,3103,52 860,07 513,61 006,1214,956,52 053,511,9252,0211,82 039,45 846,150,724 463,7IAS 8(21,3)(2,9)(24,2)(4,1)(50,4)(10,4)(64,9)(89,1)(73,9)(73,9)(32,6)(106,5)0,13,713,617,4(89,1)5 543,310 122,71 861,5705,6301,8551,111,419 097,42 347,5891,4214,977,627,9698,5944,55 202,374,924 374,6506,32 480,4(7,0)(226,3)7,87 119,49 880,61 066,210 946,84 357,8192,3103,52 860,07 513,61 006,2214,956,52 057,211,9252,0211,82 053,05 863,550,724 374,6193DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesDotations nettes courantes aux amortissementset provisions sur actif opérationnel non courantAutres produits et charges sans contrepartieen trésorerieCapacité d’autofinancementCharges et produits d’intérêts financiersDividendes reçusCharge nette d’impôt exigibleCapacité d’autofinancement avant impôts,dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulementVariation des concours à la clientèleImpôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activitésopérationnellesAcquisitions d’immobilisations corporelleset incorporellesCessions d’immobilisations corporelleset incorporellesAcquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeAcquisitions d’autres actifs financiersCessions d’autres actifs financiersIntérêts et dividendes reçusFlux nets de trésorerie liés aux activitésd’investissementAugmentation/Diminution de capitalAcquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleDividendes versés aux actionnaires de PPR,société mèreDividendes versés aux intérêts non contrôlésdes filiales consolidéesÉmission d’empruntsRemboursement d’empruntsAugmentation/Diminution des autres dettesfinancièresIntérêts versés et assimilésFlux nets de trésorerie liés aux activitésde financementFlux nets liés aux activités abandonnéesIncidence des variations des cours de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie et équivalents de trésorerieà l’ouverture de l’exerciceTrésorerie et équivalents de trésorerieà la clôture de l’exercice194DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR278,8407,3562,51 248,6260,6(0,1)192,71 701,8(28,4)(11,7)(243,7)1 418,0(338,9)37,5(62,2)866,0(28,2)13,712,9500,8(44,6)(4,0)(417,3)(30,5)1 563,4(1 322,8)(1 688,5)(264,3)(2 208,6)85,1(10,4)(215,1)933,5718,431/12/2009Publié enfévrier 201031/12/2009retraitéIAS 8(48,6)9,5(39,1)(39,1)39,1IFRS 5100,3(72,5)(183,0)(155,2)(9,2)(13,9)(178,3)201,111,834,659,2(18,6)1,4(1,0)41,04,79,614,3(89,4)(0,5)330,5334,8389,01 054,3251,4(0,1)178,81 484,4211,8(11,7)(231,9)1 452,6(279,7)18,9(62,2)866,0(26,8)12,712,9541,8(44,6)(4,0)(417,3)(30,5)1 563,4(1 322,8)(1 683,8)(254,7)(2 194,3)(4,3)(10,9)(215,1)933,5718,4 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104NOTE 3FAITS MARQUANTS3.1.Évolutions du périmètrede consolidationtableau des fl ux de trésorerie de l’exercice précédentfont l’objet d’un retraitement similaire.Les comptes consolidés du groupe PPR établis au31 décembre 2010 regroupent les comptes des sociétésdont la liste est donnée en Note 36.3.1.2. Autres évolutions du portefeuilled’activités3.1.1. Cession de ConforamaLe 9  décembre 2010, PPR a annoncé avoir reçuune offre ferme de la part du groupe sud-africainSteinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition deConforama. Selon les termes de cette offre, SteinhoffInternational réglera à PPR, d’une part, le prix des titresConforama pour 1,2 milliard d’euros et, d’autre part, ladette en compte courant due par Conforama à PPR àla date de transfert des titres.Les instances représentatives du personnel de PPR etde Conforama ont approuvé cette opération au coursdu mois de janvier 2011. La transaction sera fi naliséeà la fi n du premier trimestre 2011, après approbationdes autorités de la concurrence puis de l’Assembléegénérale de Steinhoff International. Plusieurs actionnairesreprésentant ensemble plus de 50 % du capital et desdroits de vote de Steinhoff International se sont déjàirrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération.Cette opération constitue une étape supplémentaire dansl’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006 parPPR, qui a vocation à se transformer progressivementen un groupe international de marques mondiales dansles univers du Luxe et du Sport & Lifestyle.Compte tenu des restrictions majeures sur la gestionde Conforama imposées par l’accord avec Steinhoff,PPR ne dispose plus du pouvoir de diriger les politiquesopérationnelles et financières de Conforama, tellesque les décisions d’investissements, la négociation denouveaux contrats signifi catifs, ou encore le versementde dividendes. Du fait de la signature de cet accordqui entraîne la perte de contrôle effective du Groupe,Conforama est consolidé par intégration globaledans les comptes consolidés du Groupe jusqu’au9 décembre 2010.Conformément aux dispositions d’IFRS 5, le résultat netde Conforama jusqu’au 9 décembre 2010 ainsi que lerésultat de cession sont présentés sur la ligne distinctedu compte de résultat «  Résultat net des activitésabandonnées  »  ; le compte de résultat ainsi que leLe 8 avril 2010, Puma a pris une participation minoritairede 20,1 % dans la société Wilderness Holdings Limited.Wilderness Holdings Limited opère des activitésd’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana.Le 16  avril 2010, Puma a finalisé l’acquisition del’équipementier de golf Cobra. Cette acquisition inclutla marque Cobra, les stocks, les droits de propriétéintellectuelle et les contrats de sponsoring.Le 30 septembre 2010, la Fnac a fi nalisé la cession deFnac éveil & jeux à ID Group.3.2. Autres faits marquants3.2.1. Renforcement de la solidité financièreEn 2010, PPR a poursuivi sa politique de renforcement desa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sadette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement.Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a émis unemprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’eurosà échéance avril 2015, assorti d’un coupon de 3,75 %.3.2.2.Irrégularités commises au seinde Puma Hellas SALe 25 octobre 2010, PPR a pris acte des conclusionsde l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes etdes irrégularités commises au sein de sa joint-venturegrecque Puma Hellas SA. Conformément à la normeIAS 8, les comptes consolidés du groupe PPR ont étéretraités à hauteur de sa quote-part dans le capital dePuma  AG (Note  2.23). Les capitaux propres de PPRau 1er janvier 2009 ont été retraités de - 58,0 millionsd’euros (dont - 40,2 millions d’euros pour la part revenantau Groupe) et le résultat net de l’exercice 2009 de- 48,6 millions d’euros (dont - 33,7 millions d’euros pourla part revenant au Groupe).Le résultat net 2010 a été impacté de -  31,0  millionsd’euros (dont - 22,2 millions d’euros pour la part revenantau Groupe).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR195 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 4SECTEURS OPÉRATIONNELSLes principes de détermination des secteursopérationnels présentés sont décrits en Note 2.22.Les informations relatives aux secteurs opérationnelsprésentés suivent les mêmes règles comptables quecelles utilisées pour les états fi nanciers consolidés etdécrites dans les notes aux états fi nanciers.La mesure de la performance de chaque secteuropérationnel, utilisée par le principal décideur opérationnel,est basée sur le résultat opérationnel courant.Les dotations courantes aux amortissements et provisionssur actif opérationnel non courant correspondent auxdotations nettes aux amortissements et provisionssur immobilisations incorporelles et corporellescomptabilisées dans le résultat opérationnel courant.4.1.Informations par enseigne(en millions d’euros)31 décembre 2010Produits des activités ordinaires hors Groupe GroupeRésultat opérationnel courantDotations courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges opérationnelles courantes sanscontrepartie en trésorerieAcquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutesActifs sectorielsPassifs sectoriels31 décembre 2009Produits des activités ordinaires hors Groupe GroupeRésultat opérationnel courantLes acquisitions d’immobilisations incorporelles etcorporelles correspondent aux acquisitions brutesd’immobilisations y compris décalage de trésorerie ethors investissement d’immobilisations en contrat delocation-fi nancement.Les actifs sectoriels non courants se composentdes goodwill, des marques et autres immobilisationsincorporelles, des immobilisations corporelles et desautres actifs non courants.Les actifs sectoriels se composent des actifs sectorielsnon courants, des stocks, des créances clients, desconcours à la clientèle et des autres actifs courants.Les passifs sectoriels se composent des impôts différéspassifs sur les marques, des fi nancements des concoursà la clientèle, des dettes fournisseurs et des autrespassifs courants.Gucci2 666,12 666,1107,4(5,4)87,17 666,51 690,22 266,42 266,492,3(6,0)BottegaVenetaYves SaintLaurent510,6510,6269,2269,2765,2133,311,6Autres564,8564,10,7(12,7)27,7(8,1)77,5484,3482,81,5(7,6)26,419,01 171,9288,51 120,4466,61 256,3372,113,7(0,1)16,0509,3104,4402,1402,111,59,6(0,2)7,0237,5237,511,6(1,1)3,9617,791,8(9,8)Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges opérationnelles courantessans contrepartie en trésorerieAcquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes100,711,5Actifs sectorielsPassifs sectoriels7 415,91 578,3473,980,81 116,2482,7196DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104LuxeFnacRedcatsConforamaPumaÉliminationset autres4 010,74 010,00,7897,4158,4(13,8)187,610 552,52 633,33 390,33 388,81,5692,1141,8(7,1)135,14 473,34 473,3188,164,30,862,31 539,51 278,34 375,14 375,1182,176,0(9,3)56,43 435,83 426,79,1165,048,6(1,0)33,71 951,01 061,13 386,43 382,24,2114,754,61,032,52 706,42 695,111,3337,155,9(3,6)55,16 233,61 606,22 447,32 438,29,1299,060,91,354,51 265,973,821 542,56 652,7Total14 605,114 605,11 531,3329,4(20,8)342,613 584,313 584,31 239,6334,8(17,4)279,721 691,26 928,9(21,1)(21,1)(56,3)2,2(3,2)3,9(14,8)(14,8)(48,3)1,5(3,3)1,250,167,810 177,92 430,31 520,71 171,01 796,4913,62 243,0899,15 903,11 447,1DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR197 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104.2.Informations par zone géographiqueLes produits des activités ordinaires sont présentéspar zone géographique sur la base de la localisationgéographique des clients. Il n’est pas présenté derépartition des actifs sectoriels non courants par zonegéographique dans la mesure où une part signifi cativede ces actifs est constituée de goodwill et de marques,qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affairesque ceux-ci réalisent par région, et non en fonction deleur implantation géographique.4.3. Réconciliation des actifs et passifs sectorielsLe total des actifs sectoriels et des actifs sectoriels non courants se réconcilie de la manière suivante dans le totaldes actifs du Groupe :(en millions d’euros)Europe de l’OuestAmérique du NordJaponPays maturesEurope de l’Est, Moyen-Orient et AfriqueAmérique du SudAsie-Pacifique (hors Japon)Pays émergentsChiffre d’affaires (Produit des activités ordinaires)(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs non courantsActifs sectoriels non courantsStocksCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs courantsActifs sectorielsActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de la venteTOTAL ACTIFParticipations dans les sociétés mises en équivalence198DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR11 957,611 482,820108 687,42 394,5875,7506,9598,71 541,92 647,514 605,120104 539,810 200,41 423,611,216 175,02 227,0954,7238,21 947,621 542,5747,7271,4560,0124,450,31 398,220098 482,92 182,1817,8487,8426,81 186,92 101,513 584,320095 543,310 122,71 861,511,417 538,92 347,521 691,2891,4214,9698,5705,6301,8551,177,627,9944,574,924 694,524 374,6 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Le total des passifs sectoriels se réconcilie de la manière suivante dans le total des passifs du Groupe :(en millions d’euros)Passifs d’impôts différés sur les marquesFinancement des concours à la clientèleDettes fournisseursAutres passifs courantsPassifs sectorielsCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions non courantes pour retraites et autres avantages similairesProvisions non courantesAutres passifs d’impôts différésEmprunts et dettes financières à court termeAutres passifs financiers courantsProvisions courantes pour retraites et autres avantages similairesProvisions courantesDettes d’impôts exigiblesTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la venteNOTE 5PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES(en millions d’euros)Ventes nettes de biensVentes nettes de servicesRevenus des concessions et licencesAutres revenusTOTAL20102 650,0238,21 928,41 836,16 652,711 651,23 341,1166,2190,4200,855,39,0163,4386,820092 603,8214,92 057,22 053,06 928,910 946,84 357,8192,3103,5256,256,511,9252,0211,850,71 877,61 006,224 694,524 374,6201013 892,8307,5114,8290,0200912 887,4300,2102,2294,514 605,113 584,3DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR199 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 6CHARGES DE PERSONNELLes frais de personnel incluent principalement lesrémunérations fi xes et variables, les charges sociales,les charges liées à la participation des salariés et autresintéressements, les coûts des formations, les chargesliées aux paiements sur la base d’actions (Note 7) ainsi quecelles liées aux avantages du personnel comptabiliséesdans le résultat opérationnel courant (Note 25).Les frais de personnel sur la ligne « Holdings et autres » incluent la charge liée à l’application de la norme IFRS 2 relativeà l’ensemble des transactions fondées sur des actions PPR (Note 7.1) à hauteur de 6,9 millions d’euros en 2010(7,5 millions d’euros en 2009).(2 225,8)(2 049,2)L’effectif moyen des activités poursuivies du Groupe, en équivalent temps plein, se décompose de la façon suivante :L’effectif inscrit des activités poursuivies du Groupe est le suivant :2010(618,3)(566,4)(354,1)(657,7)(29,3)201014 36414 1059 69711 94113850 245201018 62416 98211 36612 96413060 0662009(596,9)(570,2)(320,2)(532,9)(29,0)200914 63215 6729 64611 37117251 493200918 27818 06911 43811 88315359 821(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeTOTALHoldings et autresHoldings et autresFnacRedcatsPumaLuxeTOTALFnacRedcatsPumaLuxeTOTALHoldings et autres200DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104NOTE 7PAIEMENTS SUR LA BASE D’ACTIONSEn contrepartie des services rendus, le Groupe octroieà certains membres du personnel des plans fondés surdes actions réglés en actions ou en trésorerie. La date d’acquisition des droits est la date à laquelletoutes les conditions spécifi ques d’acquisition sontsatisfaites.Le Groupe comptabilise son engagement au fur et àmesure des services rendus par les bénéfi ciaires, de ladate d’attribution jusqu’à la date d’acquisition des droits. Pour les transactions fondées sur des actions de PPR,la date d’attribution correspond à la date à laquelleles plans ont été approuvés individuellement par leDirectoire pour les plans antérieurs au 19 mai 2005 oupar le Conseil d’administration de PPR pour les planspostérieurs à cette date. Pour les transactions fondées sur des actions de GucciGroup et de Puma, la date d’attribution correspondà la date à laquelle les plans ont été approuvésindividuellement par le Board de Gucci Group et leBoard de Puma AG.Pour les bénéfi ciaires, les droits acquis ne peuvent êtreexercés qu’à l’issue d’une période de blocage dont ladurée varie selon les types de plans.7.1. Transactions fondées sur des actionset réglées en instruments de capitauxpropres du GroupeConformément aux dispositions transitoires d’IFRS 2relatives aux plans réglés en instruments de capitauxpropres, seuls les plans émis postérieurement au7 novembre 2002 et dont les droits n’étaient pas acquisau 1er janvier 2005 ont fait l’objet d’une évaluation.La nature des plans non éligibles (antérieurs au 7 novembre 2002) et leurs caractéristiques principales fi gurentdans le tableau ci-dessous :Plans de stock-optionset actions gratuitesDate d’attributionDate d’expirationPlan2000/1Optionsd’achatPlan2000/2Optionsd’achatPlan2001/1Optionsd’achatPlan2001/2Plan2002/1Plan2002/2Optionsd’achatOptions desouscriptionOptions desouscription26/01/200023/05/200017/01/200118/05/200103/05/200203/05/200228/02/201030/06/201031/01/201131/05/201102/05/201202/05/2012Nombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origine2612 10012593 100722340 240130 8307 79020687 26019 4702 3501 074438 296174 67611 8801 053410 271172 38110 6802 30022 1002 30022 100123 04017 120162 796161 701227,15202,91123 040225,0117 120225,01162 796128,10161 701140,50Nombre en circulationau 01/01/2010Nombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre expiré en 2010Nombre en circulationau 31/12/2010Nombre exerçableau 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)Prix moyen pondérédes options exercées/actions remises (en euros)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR201 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010La nature des plans éligibles et leurs caractéristiques principales fi gurent dans le tableau ci-dessous :Plan2003/1Plan2003/2Plan2004/1Plan2004/2Plan2005/1Plan2005/2Plan2005/3Plan2005/4Plan2006/1Plans de stock-optionset actions gratuitesOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsd’achat09/07/2003 09/07/2003 25/05/2004 07/07/2004 03/01/2005 19/05/2005 19/05/2005 06/07/2005 23/05/200608/07/2013 08/07/2013 24/05/2014 06/07/2014 02/01/2015 18/05/2015 18/05/2015 05/07/2015 22/05/2014(a)721(a)18(a)846(a)1(a)13(b)458(b)22(b)15(b)450Nombre attribué à l’origine528 6905 430540 97025 00025 530333 75039 96020 520403 417164 0681 000269 75425 00015 068256 47735 48013 810319 7402 327102 3659 76554 1844504387 9006 71680 5871 1201 9602603 1502 96528 82659 376550205 80525 0006 730169 17432 40010 400287 94959 37666,00550205 80567,5085,5725 00084,176 73075,29169 17478,0132 40078,9710 400287 94985,05101,8315,3715,0615,7522,0311,6111,1910,9812,3813,62114,70112,92108,25115,50105,9996,94100,75121,34Plan2007/1Plan2007/2Plan2008/1Plan2008/2Plan2008/3Plan2009/1Plan2009/2Plan2010/1Plan2010/2Plans de stock-optionset actions gratuitesOptionsd’achatOptionsd’achatActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites14/05/2007 17/09/2007 09/06/2008 22/10/2008 22/10/2008 07/05/2009 07/05/2009 19/05/2010 19/05/201013/05/2015 16/09/2015(b)248(b)14N/A(c)269N/A(c)46N/A(d)194N/A(c)302N/A(c)274N/A(d)108Nombre attribué à l’origine355 50051 30086 53049 21053 755130 84346 50589 36425 035Nombre annulé en 20103 8006604001 0404 0282 219820302 33047 60082 47045 05052 495121 528N/A(d)16144 0701 160Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre en circulationau 01/01/2010Nombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulationau 31/12/2010Nombre exerçableau 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)Juste valeur à la dated’évaluation (en euros)Prix moyen pondérédes options exercées/actionsremises (en euros)Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre en circulationau 01/01/2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulationau 31/12/2010Nombre exerçableau 31/12/2010Juste valeur à la dated’évaluation (en euros)Prix moyen pondérédes options exercées/actionsremises (en euros)298 53047 60051 455117 50042 91087 14524 215Prix d’exercice (en euros)127,58127,58N/AN/AN/AN/AN/AN/AN/A20,9924,7461,0226,4521,3941,1532,2172,6360,6281 81044 65097,00115,45202DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104La levée d’options d’achat et la remise d’actions gratuitesne donnent pas lieu à augmentation de capital.Pour tous ces plans, la période de blocage est de 4 ansà compter de la date d’attribution.(a) Les options sont acquises à hauteur de 25  % parannée complète de présence dans le Groupe saufen cas de départ à la retraite (acquisition de la totalitédes droits). En cas de licenciement pour faute graveou lourde, la totalité des droits est perdue y comprisaprès la fi n de la période de blocage.(b) Les options sont acquises à hauteur de 25  % parannée complète de présence dans le Groupe saufen cas de départ à la retraite (acquisition de la totalitédes droits) et de démission (perte de la totalité desdroits). En cas de licenciement pour faute grave oulourde, la totalité des droits est perdue y compris aprèsla fi n de la période de blocage.(c) Les actions sont acquises deux années aprèsleur attribution sauf en cas de démission ou delicenciement pour faute grave ou lourde (perte de latotalité des droits). Le nombre de titres défi nitivementattribué est soumis à des conditions de performanceboursière. La période d’acquisition est suivie d’unepériode d’incessibilité de deux ans.(d) Les actions sont acquises quatre années aprèsleur attribution sauf en cas de démission ou delicenciement pour faute grave ou lourde (perte de latotalité des droits). Le nombre de titres défi nitivementattribué est soumis à des conditions de performanceboursière. Il n’y a pas de période d’incessibilité.L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciairesest réalisée à la date d’attribution des plans : pour les plans d’options de souscription et d’achatd’actions, à l’aide d’un modèle de type Black  &Scholes à algorithme trinomial avec seuils d’exercice,tenant compte notamment du nombre d’optionspotentiellement exerçables à la fin de la périoded’acquisition des droits ; pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à l’aided’un modèle de type Black & Scholes à algorithme deMonte Carlo à deux sous-jacents.Les seuils d’exercice ainsi que les probabilités d’exercice retenus comme hypothèses pour les plans d’options desouscription et d’achat d’actions sont les suivants :Seuil en % du prixd’exerciceProbabilité d’exercice125 %150 %175 %200 %15 %20 %20 %20 %Compte tenu de ces hypothèses, 25 % des bénéfi ciaires n’exercent pas prématurément leurs options avant la dated’expiration.Les principales hypothèses d’évaluations des différents plans sont résumées dans le tableau ci-dessous :Plan 2003/1 Plan 2003/2 Plan 2004/1 Plan 2004/2 Plan 2005/1 Plan 2005/2 Plan 2005/3Plans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionVolatilitéTaux sans risque33,25 %4,08 %33,25 %4,08 %25,65 %4,45 %25,65 %4,37 %23,75 %3,83 %21,00 %3,49 %21,00 %3,49 %Plan 2005/4 Plan 2006/1 Plan 2007/1 Plan 2007/2 Plan 2008/1 Plan 2008/2 Plan 2008/3Plans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionVolatilitéTaux sans risque20,50 %3,38 %Optionsd’achat23,00 %4,08 %Optionsd’achat23,00 %4,49 %Optionsd’achat24,50 %4,47 %ActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites32,00 %5,46 %45,00 %3,85 %42,00 %4,06 %Plan 2009/1 Plan 2009/2 Plan 2010/1 Plan 2010/2Plans de stock-optionset actions gratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesVolatilitéTaux sans risque42,00 %1,78 %40,00 %4,06 %35,00 %1,85 %35,00 %1,85 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR203 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Les volatilités mentionnées correspondent aux volatilitésattendues de chaque plan en fonction des maturités etdes prix d’exercice disponibles à la date d’attribution. Lesdividendes retenus pour l’évaluation correspondent auxdividendes anticipés par le marché lors de leur attribution.La charge totale comptabilisée en 2010 au titre desplans d’options et d’attribution d’actions gratuites estde 10,4 millions d’euros (12,9 millions d’euros en 2009)dont 3,5 millions d’euros présentés sur la ligne « activitésabandonnées ».Les taux d’intérêt sans risque correspondent à la courbed’intérêt, à la date d’attribution, des swaps interbancairesde 1 à 10 ans.7.2. Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propresdes filialesPuma a mis en place des programmes d’attribution de plans d’options de souscription, basés sur ses propres actions,en faveur de certains membres de son personnel. Les caractéristiques des plans en vigueur au 31 décembre 2010et leur évolution sur l’exercice sont les suivantes :Date d’attributionDate d’expirationNombre attribué à l’origineNombre en circulation au 01/01/2010Nombre exercé en 2010Nombre annulé/(réactivé) en 2010Nombre en circulation au 31/12/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Prix moyen pondéré des options exercées (en euros)Plan 2008/IPlan 2008/IIPlan 2008/IIIOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscription14/04/200913/04/2014139 002137 5022 500135 00222/04/201021/04/2015126 184126 18421/07/200820/07/2013113 00099 0003 000(500)96 50096 500233,81Les droits sont acquis à l’issue d’une période de deux ans.Les bénéfi ciaires se voient remettre des actions dont le nombre est fonction du cours de l’action à la date d’exercicedes options et du nombre d’options exercées. Par ailleurs, l’exercice des options est subordonné à une conditionde performance de l’action Puma.L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciaires des plans à leur date d’attribution est principalement basée surles hypothèses suivantes :VolatilitéTaux sans risquePlan 2008/IPlan 2008/IIPlan 2008/III29,10 %4,60 %47,70 %1,97 %34,50 %1,60 %Sur l’exercice, Puma a comptabilisé une charge de 7,6 millions d’euros (5,1 millions d’euros en 2009).7.3. Transactions fondées sur des actions7.3.1. Caractéristiques des SARs octroyéset réglées en trésoreriepar Gucci GroupLe Groupe (Gucci Group et Puma) confère égalementà certains membres de son personnel des ShareAppreciation Rights (SARs) qui constituent des plansfondés sur des actions réglés en trésorerie.Les plans de SARs ont une durée de vie de 6 à 10 ans àcompter de leur date d’attribution.Les  SARs sont acquis à hauteur de 20  % par annéecomplète de présence sauf en cas de licenciement(hors faute grave ou lourde) où l’intégralité des droitsest immédiatement acquise. En cas de licenciement pourfaute grave ou lourde, la totalité des droits est perdue.204DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Le prix d’exercice des SARs est calculé par applicationaux résultats du pôle Luxe de multiples boursiers d’unpanier de sociétés comparables.L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciaires estrecalculée à chaque arrêté par un expert indépendanten appliquant un modèle d’évaluation d’optionscorrespondant à la valeur intrinsèque à laquelle estajoutée une valeur temps.En 2010, Gucci Group a comptabilisé une charge enrésultat opérationnel courant au titre des SARs pour unmontant de 7,4 millions d’euros. Le produit comptabiliséen 2009 s’élevait à 8,3 millions d’euros.Pour les SARs en circulation au 31 décembre 2010, le prixd’exercice est compris entre 40,18 euros et 103,9 euroset la durée de vie contractuelle résiduelle moyennepondérée est de 3,7 ans (4,8 ans en 2009).La valeur comptable du passif lié aux SARs de Gucci Groups’élève à 4,5 millions d’euros au 31 décembre 2010 et lavaleur intrinsèque à 4,0 millions d’euros (respectivement5,7 et 5,4 millions d’euros au 31 décembre 2009).Évolution des plansSARs en circulation au 1er janvierPrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs attribués dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs exercés dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs annulés dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs en circulation au 31 décembrePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs exerçables au 31 décembrePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)7.3.2. Caractéristiques des SARs octroyéspar PumaLes plans toujours en vigueur au 31 décembre 2010 sontles suivants : Plan SARs 2004 – Tranche  (2006/2011) :La durée de vie du plan est de 5 ans. Les SARs sontexerçables à l’issue d’une période de blocage de deuxans. Plan SARs 2006 – Tranche  (2006/2011) :La durée de vie du plan est de 5 ans. À l’issue d’unepériode de blocage d’un an, les bénéfi ciaires ont lapossibilité d’exercer leurs SARs à hauteur de 25 % ladeuxième année, de 50 % la troisième année et de75 % la quatrième année. L’intégralité des droits peutêtre exercée au cours de la cinquième année.Évolution des plans sur l’exercice 2010SARs en circulation au 1er janvierSARs attribués dans l’exerciceSARs exercés dans l’exerciceSARs annulés dans l’exerciceSARs en circulation au 31 décembreSARs exerçables au 31 décembreLe produit comptabilisé en résultat opérationnel courantau titre des SARs de Puma s’élève à 1,9 million d’euros.En 2009, une charge de 1,0  million d’euros avait étécomptabilisée.Le prix d’exercice des SARs en circulation au 31 décembre2010 s’élève à 345,5  euros pour le plan  2004 et estcompris entre 317,2  euros et 341,0  euros pour leplan 2006.La valeur comptable du passif lié aux SARs de Pumas’élève à 0,1  million d’euros au 31  décembre 2010(1,9 million d’euros au 31 décembre 2009).2010249 90457,97127 60041,5611 10042,79111 20478,3153 20073,322009547 20449,5625 00080,11318 30045,484 00040,18249 90457,9731 80071,722004/III150 000150 000150 0002006/I42 7505 00037 75037 750DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR205 NOTE 8RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANTLe résultat opérationnel courant représente l’indicateur majeur de suivi de la performance opérationnelle du Groupe.Sa décomposition se présente comme suit :Le montant des dotations aux amortissements etprovisions sur actifs opérationnels non courantsinclus dans le résultat opérationnel courant est de329,4 millions d’euros en 2010 (334,8 millions d’eurosen 2009). Les autres produits et charges opérationnelssans contrepartie en trésorerie sont de - 20,8 millionsd’euros en 2010 (- 17,4 millions d’euros en 2009).NOTE 9AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS NON COURANTS4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)FnacRedcatsPumaLuxeTOTALHoldings et autres(en millions d’euros)Charges opérationnelles non courantesCharges de restructurationDépréciation d’actifsMoins-values sur cessions d’actifsProduits opérationnels non courantsPlus-values sur cessions d’actifsAutresAutresTOTAL2010188,1165,0337,1897,4(56,3)2009182,1114,7299,0692,1(48,3)1 531,31 239,62010(213,4)(32,5)(121,6)(1,9)(57,4)19,56,113,42009(872,9)(245,9)(555,9)(13,3)(57,8)499,3499,3(193,9)(373,6)Les autres produits et charges opérationnels non courantsdu Groupe, qui regroupent les éléments inhabituels denature à perturber le suivi de la performance économiquede chaque branche, s’élèvent à - 193,9 millions d’eurossur l’exercice 2010. Ils incluent les éléments suivants : des charges de restructuration à hauteur de32,5 millions d’euros ; des dépréciations d’actifs à hauteur de 121,6 millionsd’euros portant principalement sur le goodwill de FnacItalie pour 28,0 millions d’euros, le goodwill de SergioRossi pour 18,0 millions d’euros, la marque Avenuechez Redcats pour 21,0 millions d’euros ainsi que surles actifs de Puma Hellas pour 31,0 millions d’euros ; des autres produits et charges correspondantprincipalement à des risques et des litiges avec des tiers.Sur l’exercice 2009, ce poste s’élève à - 373,6 millionsd’euros et inclut les éléments suivants : des charges de restructuration à hauteur de245,9 millions d’euros. Ces coûts concernent Puma206DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR(réorganisation et fermetures de magasins), Redcats(plan de relance de La  Redoute en France), Fnac(adaptation des dispositifs en France) et GucciGroup (fermeture de magasins et optimisation desstructures) ; des dépréciations d’actifs à hauteur de 555,9 millionsd’euros portant principalement sur le goodwill de laRedoute pour 425,0 millions d’euros, le goodwill dupôle Enfants-Famille de Redcats pour 75,0 millionsd’euros, les actifs de Puma Hellas pour 25,5 millionsd’euros et les titres de Sowind Group à hauteur de28,0 millions d’euros ; des produits nets de cessions d’actifs de 486,0 millionsd’euros concernant essentiellement la réévaluation dela participation résiduelle dans Cfao en date de pertede contrôle pour 499,3 millions d’euros ; des autres produits et charges correspondantprincipalement à des litiges ou contentieux avec destiers. ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104NOTE 10 CHARGES FINANCIÈRES (NETTES)Les charges fi nancières nettes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)Coût de l’endettement financier netProduits de trésorerie et d’équivalents de trésorerieCharges financières au coût amortiCharges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultatGains et pertes sur dettes/emprunts couverts en juste valeurGains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeurAutres produits et charges financiersGains nets sur actifs financiers disponibles à la venteGains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultatGains et pertes de changePart inefficace des couvertures de flux de trésorerieGains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux)Effet de l’actualisation des actifs et passifsAutres charges financièresTOTAL11.1. Analyse de la charge d’impôt des activités poursuiviesAutres impôts exigibles sans contrepartie dans les flux de trésorerie liés aux activitésopérationnellesNOTE 11IMPÔT11.1.1. Charge d’impôt(en millions d’euros)Résultat avant impôtCapacité d’autofinancement liée à l’impôtCharge d’impôt exigibleProduit/(Charge) d’impôt différéCharge totale d’impôtTaux d’impôt effectif2010(231,1)7,5(235,6)(25,9)12,210,7(23,1)(0,2)42,6(1,5)(22,8)(11,5)(17,8)(11,9)(254,2)20101 083,2(363,3)(3,9)(367,2)63,2(304,0)2009(228,5)8,7(227,6)(25,9)(5,3)21,6(135,0)1,4(49,4)0,1(33,3)(45,0)2,7(11,5)(363,5)2009502,5(178,8)81,5(97,3)(75,2)(172,5)En France, la loi de fi nances pour 2010 a introduit unenouvelle taxe : la Cotisation sur la Valeur Ajoutée desEntreprises (CVAE). Par cohérence avec le traitementde taxes analogues au sein du Groupe, la CVAE a étéqualifi ée par le Groupe d’impôt sur le résultat au regard dela norme IAS 12. En conséquence, elle est comptabiliséeen « impôt sur le résultat ».28,06 %34,33 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR207 201034,43 %- 6,92 %27,51 %- 0,52 %- 2,81 %0,24 %0,68 %- 0,28 %3,24 %28,06 %2009502,5(373,6)876,1(172,5)55,1(227,6)2010124,4(386,8)20101 083,2(193,9)1 277,1(304,0)8,9(312,9)24,50 %25,98 %Le taux d’impôt applicable en France est le taux de base de 33,33 % augmenté de la contribution sociale de 3,3 %,soit 34,43 %.11.1.3. Taux d’impôt courantHors éléments non courants, le taux d’impôt du Groupe est le suivant :Décaissementsliés aux activitésopérationnellesDécaissementsliés aux activitésd’investissementActifs détenusen vue de lavente, activitéscédées ouen cours decessionAutresvariationsdepérimètreAutresélémentsdu résultatglobalImpôt exigible(134,2)(363,3)250,67,97,6(10,0)(21,0) (262,4)4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 201011.1.2. Rationalisation du taux d’impôt(en % du résultat avant impôt)Taux d’impôt applicable en FranceEffet de l’imposition des filiales étrangèresTaux d’impôt théoriqueEffet des éléments taxés à taux réduitsEffet des différences permanentesEffet des différences temporelles non comptabiliséesEffet des reports fiscaux déficitaires non comptabilisésEffet des variations de taux d’impôtAutresTaux effectif d’imposition(en millions d’euros)Résultat avant impôtÉléments non courantsRésultat courant avant impôtCharge totale d’impôtImpôt sur éléments non courantsCharge d’impôt courantTaux d’impôt courant11.2. Évolution des postes de bilan11.2.1. Impôt exigible(en millions d’euros)2009 RésultatCréances d’impôtsexigiblesDettes d’impôtsexigibles77,6(211,8)208DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104(en millions d’euros)2009RésultatImmobilisations incorporelles(2 627,5)(32,2)(2 675,2)Actifs détenus envue de la vente,activités cédées ouen cours de cessionAutresvariations depérimètreAutresélémentsdu résultatglobal11.2.2. Impôt différé(en millions d’euros)Actifs d’impôts différésPassifs d’impôts différésImpôt différéImmobilisations corporellesAutres actifs non courantsAutres actifs courantsCapitaux propresEmprunts et dettes financièresProvisions pour retraites et autresavantages similairesProvisionsAutres passifs courantsPertes fiscales et crédits d’impôtsreconnusActifs (Passifs) d’impôtsdifférés netsActifs d’impôts différésPassifs d’impôts différésImpôt différé2009551,1(2 860,0)(2 308,9)20,3(9,4)131,4(16,5)8,726,240,959,557,5(2 308,9)551,1(2 860,0)(2 308,9)Actifs détenus envue de la vente,activités cédées ouen cours de cessionAutresvariations depérimètreAutresélémentsdu résultatglobalRésultat63,2(16,0)0,0(29,1)(2 290,8)2010560,0(2 850,8)201034,5(6,8)178,2(17,2)(5,9)26,461,145,6(12,6)0,220,0(0,5)(3,6)3,3(9,9)(2,7)15,24,3(5,6)8,0(0,1)(8,5)(3,5)(22,7)(0,4)(16,0)(12,8)11,6(1,9)32,4(8,2)(14,5)12,320,418,75,263,263,26,268,50,0(29,1)(2 290,8)560,0(2 850,8)(16,0)0,0(29,1)(2 290,8)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR209 11.3.Impôt différé non reconnuLe montant des pertes fi scales et crédits d’impôt pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé estde 1 954,7 millions d’euros au 31 décembre 2010 (1 844,8 millions d’euros au 31 décembre 2009).L’évolution et l’échéancier de ces pertes fi scales et crédits d’impôts non utilisés s’analysent comme suit :4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Au 1er janvier 2009Déficits créés au cours de l’exerciceDéficits imputés et prescrits sur l’exerciceVariations de périmètre et de changeAu 31 décembre 2009Déficits créés au cours de l’exerciceDéficits imputés et prescrits sur l’exerciceVariations de périmètre et de changeAu 31 décembre 2010Déficits reportables avec une échéanceÀ moins de cinq ansÀ plus de cinq ansDéficits indéfiniment reportablesTOTAL1 205,5732,8(60,7)(32,8)1 844,8364,2(64,9)(189,4)1 954,7519,4218,6300,81 435,31 954,7Le montant des différences temporelles déductiblespour lesquelles aucun actif d’impôt différé n’a étécomptabilisé au 31 décembre 2010 est de - 0,2 milliond’euros (- 15,5 millions d’euros au 31 décembre 2009).Il n’existe pas d’impôts différés non reconnus au titre desdifférences temporelles liées à des participations dansles fi liales, entreprises associées et co-entreprises au31 décembre 2010.NOTE 12 ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE, ACTIVITÉS ARRÊTÉES,CÉDÉES OU EN COURS DE CESSIONLe 9 décembre 2010, PPR a cédé le contrôle de sa fi lialeConforama, le Groupe a traité ces actifs comme des« activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » àcompter de cette date (Note 3.1.1).Sur l’ensemble des périodes présentées, les activitésarrêtées, cédées ou en cours de cession regroupentles activités de Conforama, de Fnac éveil  & jeux, deCfao, de Bédat, d’YSL Beauté, de la marque EmpireStores de Redcats UK, des marques du pôle Missy deRedcats USA, de Surcouf, de Fnac Service ainsi que lesrésultats de cession de Conforama, Fnac éveil & jeux,Cfao, Surcouf, YSL Beauté.En application de la norme IFRS 5, le Groupe a cesséd’amortir ces groupes d’actifs et tous les actifs qui lecomposent à compter de la date de leur classement en« activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».Sur l’ensemble des périodes publiées, le résultat netde ces activités est présenté sur une ligne distincte ducompte de résultat, « Activités abandonnées », et faitl’objet d’un retraitement dans le tableau des flux detrésorerie.Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours decession » sont présentés sur des lignes séparées au bilandu Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pasprésentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe.210DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Impact sur les états financiersLe compte de résultat et le tableau des fl ux de trésorerie des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession seprésentent de la façon suivante :(en millions d’euros)Produits des activités ordinairesCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courantsRésultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceRésultat net sur cession des activités abandonnéesRésultat netdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlés(en millions d’euros)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesFlux nets de trésorerie liés aux activités d’investissementFlux nets de trésorerie liés aux activités de financementIncidence des variations des cours de changeFlux nets de trésorerieTrésorerie d’ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupesFlux nets liés aux activités abandonnées (1)(1) Ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe.(en millions d’euros)Actifs détenus en vue de la venteDettes associées à des actifs détenus en vue de la vente20102 836,9(1 800,9)1 036,0(470,6)(453,1)112,3(2,1)110,2(19,9)90,3(26,1)0,2135,9200,3200,3201045,3(60,2)(18,4)(33,3)(53,5)(86,8)201020095 492,0(3 809,1)1 682,9(684,9)(687,9)310,1(224,2)85,9(44,4)41,5(64,6)1,9685,8664,6637,127,5200995,0(85,0)(56,3)4,2(42,1)37,8(4,3)200974,950,7Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants :Les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent Fnac éveil & jeux au 31 décembre 2009.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR211 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 13 RÉSULTATS PAR ACTIONLes résultats nets par action sont calculés sur la basedu nombre moyen pondéré d’actions en circulationsous déduction du nombre moyen pondéré d’actionsdétenues par des sociétés consolidées.Les résultats nets par action dilués prennent en compte lenombre moyen pondéré d’actions défi ni ci-avant pour lecalcul du résultat net par action majoré du nombre moyenpondéré d’actions ordinaires potentiellement dilutives.Les actions potentiellement dilutives correspondentaux actions accordées au personnel dans le cadre detransactions dont le paiement est fondé sur des actionset qui sont réglées en instruments de capitaux propres(Note 7).Le résultat net est corrigé des charges théoriquesd’intérêts nettes d’impôts relatives aux instrumentsconvertibles et échangeables.13.1. Résultats par actionRésultat par action au 31 décembre 2010(en millions d’euros)EnsembleconsolidéActivitéspoursuiviesActivitésabandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires964,5764,2200,3Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises126 669 005126 669 005126 669 005Nombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat de base par action (en euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesInstruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesActions ordinaires potentielles dilutives(59 724)(59 724)(59 724)126 609 281126 609 281126 609 2817,62964,5964,56,04764,2764,21,58200,3200,3126 609 281126 609 281126 609 281123 869123 869123 869Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées126 733 150126 733 150126 733 150Résultat dilué par action (en euros)7,616,031,58Résultat par action au 31 décembre 2009(en millions d’euros)EnsembleconsolidéActivitéspoursuiviesActivitésabandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires950,9313,8637,1Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises126 559 397126 559 397126 559 397Nombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat de base par action (en euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesInstruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesActions ordinaires potentielles dilutives(97 882)(97 882)(97 882)126 461 515126 461 515126 461 5157,52950,9950,92,48313,8313,85,04637,1637,1126 461 515126 461 515126 461 515Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées126 461 515126 461 515126 461 515Résultat dilué par action (en euros)7,522,485,04212DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010413.2. Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courantsLes éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du comptede résultat pour son montant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés.Résultat intérêts non contrôlés sur autres produits et charges opérationnels non courants(en millions d’euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesAutres produits et charges opérationnels non courantsImpôt sur autres produits et charges opérationnels non courantsRésultat net hors éléments non courantsNombre moyen pondéré d’actions ordinaires émisesNombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat hors éléments non courants de base par action (en euros)Résultat net hors éléments non courantsInstruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesActions ordinaires potentielles dilutivesNombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluéesRésultat dilué par action (en euros)2009313,8(373,6)55,134,3598,04,73598,0598,02010764,2(193,9)8,917,3931,97,36931,9931,9123 869126 669 005126 559 397(59 724)(97 882)126 609 281126 461 515126 609 281126 461 515126 733 150126 461 5157,354,73NOTE 14 AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBALLes autres éléments du résultat global sont principalementcomposés : des profi ts et des pertes résultant de la conversion desétats fi nanciers d’une activité à l’étranger ; de la partie efficace des profits et des pertes surinstruments de couverture dans une couverture defl ux de trésorerie ; des profi ts et des pertes relatifs à la réévaluation desactifs fi nanciers disponibles à la vente et des autresinstruments fi nanciers ; des éléments relatifs à l’évaluation des obligationsau titre des avantages du personnel : excédents desactifs des régimes de retraite non reconnus et écartsactuariels constatés sur les régimes à prestationsdéfi nies.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR213 Le montant de ces éléments, avant et après effets d’impôt liés, ainsi que les ajustements de reclassement en résultat,sont les suivants :4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Écart de conversionCouvertures des flux de trésorerie- variation de juste valeur- recyclage en résultatActifs disponibles à la vente- variation de juste valeur- recyclage en résultat(en millions d’euros)Écart de conversionCouvertures des flux de trésorerie- variation de juste valeur- recyclage en résultatActifs disponibles à la vente- variation de juste valeur- recyclage en résultatExcédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuarielsQuote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2009(0,1)0,1Brut(8,4)15,8(6,3)22,10,20,2(0,9)(25,1)(18,4)Brut232,0(38,1)(112,9)74,81,21,2(3,7)1,27,1199,7Impôt20,14,624,6Impôt(0,9)(0,4)0,5(0,8)Net(8,4)35,9(0,9)(20,5)6,2Net232,0(39,0)0,8(3,7)1,77,1198,9Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuarielsQuote-part des autres éléments de résultat global des entreprisesassociéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2010Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat »signifi e qu’un produit est enregistré dans le compte derésultat.Le montant des réévaluations des actifs financiersdisponibles à la vente transféré en résultat estcomptabilisé dans le résultat fi nancier.Le montant des réévaluations des instruments decouverture des fl ux de trésorerie transféré en résultatest comptabilisé dans la marge brute.214DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR NOTE 15 GOODWILL(en millions d’euros)Goodwill au 1er janvier 2009AcquisitionsDifférences de changeAutres variationsGoodwill au 31 décembre 2009AcquisitionsDifférences de changeAutres variationsGoodwill au 31 décembre 2010Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeurOptions de ventes accordées aux actionnaires minoritairesActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires(en millions d’euros)FnacRedcatsConforamaPumaLuxeTOTALÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Brut Pertes de valeur(506,2)6 659,8147,8(171,3)46,4(16,6)(1,7)6 664,43,2(1 429,7)33,684,60,15 356,2(624,0)7,41,7(1 121,1)369,5(46,0)(18,7)(0,1)(816,4)2010404,1684,21 353,42 098,14 539,8Net6 153,6147,8(171,3)(624,0)46,4(9,2)5 543,33,2(1 060,2)(46,0)33,665,94 539,82009431,4639,01 060,21 341,42 071,35 543,3Tous les goodwill comptabilisés au cours de l’exercice 2010 ont été alloués à des unités génératrices de trésorerieà la clôture de l’exercice.La décomposition par enseigne de la valeur nette des goodwill est la suivante :DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR215 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 16 MARQUES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2008AutresimmobilisationsincorporellesTotal10 718,5Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionValeur brute au 31 décembre 200910 724,6Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008(29,3)(516,5)(545,8)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeurAmortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009(31,7)(570,2)(601,9)Valeur nette au 31 décembre 20089 776,010 172,7Marques9 805,3(5,4)(2,7)9 797,20,2(2,6)(5,2)(2,6)(2,7)913,20,769,7(36,7)(20,4)(0,7)1,6927,4(0,5)13,119,0(92,7)0,47,0396,70,269,7(23,6)(1,4)(92,7)(0,3)8,6357,20,769,7(42,1)(20,4)(3,4)1,6(0,5)13,319,0(92,7)(2,6)0,47,00,269,7(28,8)(1,4)(92,7)(2,6)(3,0)8,6Variation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeurValeur nette au 31 décembre 20099 765,510 122,7216DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR (en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2009Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionValeur brute au 31 décembre 2010Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009(31,7)(570,2)(601,9)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionVariation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsAmortissements(en millions d’euros)RedcatsPumaLuxeTOTALComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2010Valeur nette au 31 décembre 2009Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2010La décomposition par enseigne de la valeur nette des marques est la suivante :ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104AutresimmobilisationsincorporellesMarques9 797,2106,86,09 910,0(2,0)(21,0)0,20,1(54,4)9 765,5106,8(2,0)(21,0)6,20,19 855,6927,41,773,8(57,0)(31,6)24,05,5943,835,226,6(75,4)(13,4)(1,8)(599,0)357,21,773,8(21,8)(5,0)(75,4)10,63,7344,8201062,53 606,86 186,39 855,6Total10 724,6108,573,8(57,0)(31,6)30,05,510 853,835,226,6(77,4)(21,0)(13,2)(1,7)(653,4)10 122,7108,573,8(21,8)(5,0)(77,4)(21,0)16,83,810 200,4200977,33 500,06 188,29 765,5DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR217 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 17IMMOBILISATIONS CORPORELLESAmortissements et dépréciations au 31 décembre 2008(612,2)(212,6)(2 627,9)(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2008Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsDifférences de changeAutres variationsValeur brute au 31 décembre 2009Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeurDifférences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2008Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeurDifférences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2009dont biens détenusdont biens en contrats de location-financementTerrains etconstructionsMatériels etinstallationsAutresimmobilisationscorporelles1 487,85,6(135,5)(33,7)0,365,61 390,148,814,6(55,7)0,7(0,6)875,65,6(86,7)(19,1)(55,7)1,065,0785,7643,3142,42 946,65,1161,4(259,5)(100,6)(7,2)36,72 782,5(1 803,1)(2,4)148,659,5(229,7)5,0(2,1)1 143,52,7161,4(110,9)(41,1)(229,7)(2,2)34,6958,3958,3446,91,073,2(101,8)(16,7)2,9(96,7)308,8(0,5)36,315,8(29,2)(3,2)2,1234,30,573,2(65,5)(0,9)(29,2)(0,3)(94,6)117,5109,97,6Total4 881,36,1240,2(496,8)(151,0)(4,0)5,64 481,4(2,9)233,789,9(314,6)2,5(0,6)2 253,43,2240,2(263,1)(61,1)(314,6)(1,5)5,01 861,51 711,5150,0Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2009(604,4)(1 824,2)(191,3)(2 619,9)218DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Terrains etconstructionsMatérielset installationsAutresimmobilisationscorporelles308,84 481,4(1 824,2)2,6(191,3)(2 619,9)0,26,0(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2009Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsDifférences de changeAutres variationsValeur brute au 31 décembre 2010Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2009Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Valeur nette au 31 décembre 2009Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Valeur nette au 31 décembre 2010dont biens détenusdont biens en contrats de location-financement1 390,1(3,3)63,0(614,0)(30,6)38,311,6855,1(604,4)3,2332,07,4(31,1)(15,1)(0,2)(308,2)785,7(0,1)63,0(282,0)(23,2)(31,1)23,211,4546,9491,155,82 782,5(0,7)171,3(574,9)(100,7)97,128,52 403,1356,294,4(213,7)(57,6)2,0958,31,9171,3(218,7)(6,3)(213,7)39,530,5762,8762,8Total(4,2)301,2(1 254,8)(148,7)146,92,43 524,2738,5120,8(267,1)(79,4)0,51,8301,2(516,3)(27,9)(267,1)67,52,91 423,61 361,162,5(0,2)66,9(65,9)(17,4)11,5(37,7)266,050,319,0(22,3)(6,7)(1,3)66,9(15,6)1,6(22,3)4,8(39,0)113,9107,26,7117,51 861,5Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2010(1 640,3)(152,1)(2 100,6)Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sur les postes « Coût des ventes » et « Autres produits etcharges opérationnels courants » du compte de résultat.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR219 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 18TESTS DE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS NON FINANCIERSLes principes de dépréciation des actifs non fi nancierssont détaillés dans la Note 2.10.Les principales valeurs des goodwill, marques et autresimmobilisations incorporelles sont décomposées parbranche dans les Notes 15 et 16.18.1. Hypothèses retenues pour les tests de dépréciationLes taux de croissance perpétuelle et d’actualisation avant impôt appliqués aux fl ux de trésorerie attendus dans lecadre des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par le Groupe sontles suivants :Activité LuxeActivité Grand PublicActualisationCroissance perpétuelle201020099,0 % - 10,9 %9,0 % - 10,9 %20103,5 %20093,5 %10,1 % - 15,9 %9,0 % - 14,3 %0,5 % - 4,0 %0,5 % - 4,0 %18.2. Tests de dépréciation des principalesvaleursPour l’UGT Gucci, dont le goodwill représente unepartie signifi cative des goodwill du pôle Luxe, la valeurrecouvrable de l’UGT a été déterminée sur la basede sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminéepar rapport aux projections de fl ux de trésorerie futursattendus, en tenant compte de la valeur temps et desrisques spécifi ques liés à l’UGT. Les projections de fl uxde trésorerie futurs attendus ont été établies au coursdu second semestre sur la base des budgets et desplans à moyen terme sur un horizon de 4 ans. Pour lecalcul de la valeur d’utilité, une valeur terminale égale à lacapitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuel normatif est ajoutéeà la valeur des fl ux futurs attendus.Le taux de croissance utilisé pour extrapoler lesprojections de fl ux de trésorerie à l’infi ni est de 3,5 %.Le taux d’actualisation avant impôt appliqué auxprojections de fl ux de trésorerie est de 9,3 %.Pour la marque Gucci, qui représente la valeur la plussignifi cative au sein du pôle Luxe, la valeur basée surles revenus futurs des redevances perçues, dansl’hypothèse où la marque serait exploitée sous formede licence par un tiers, a été calculée en prenant un tauxde redevance de 15,0 %, un taux de croissance à l’infi nide 3,5 % et un taux d’actualisation avant impôt de 9,8 %.Pour l’UGT Puma à laquelle est rattaché le goodwill dePuma, la valeur recouvrable de l’UGT a été déterminéesur la base de sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité estdéterminée par rapport aux projections de flux detrésorerie futurs attendus, en tenant compte de lavaleur temps et des risques spécifi ques liés à l’UGT.Les projections de fl ux de trésorerie futurs attendus ontété établies au cours du second semestre sur la basedes budgets et des plans à moyen terme sur un horizonde 4 ans. Pour le calcul de la valeur d’utilité, une valeurterminale égale à la capitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuelnormatif est ajoutée à la valeur des fl ux futurs attendus.Le taux de croissance utilisé pour extrapoler lesprojections de fl ux de trésorerie à l’infi ni est de 2,5 %.Le taux d’actualisation avant impôt appliqué auxprojections de fl ux de trésorerie est de 10,4 %.Pour la marque Puma, la valeur basée sur les revenusfuturs des redevances perçues, dans l’hypothèse où lamarque serait exploitée sous forme de licence par untiers, a été calculée en prenant un taux de redevancede 8,0 %, un taux de croissance à l’infi ni de 2,5 % et untaux d’actualisation avant impôt de 10,1 %.Les analyses de sensibilité n’ont pas mis en évidence descénario probable qui conduirait à une valeur recouvrableinférieure à la valeur comptable.18.3. Pertes de valeur comptabilisées aucours de l’exerciceLes tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2010 ontconduit le Groupe à comptabiliser : une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGTFnac Italie à hauteur de 28,0 millions d’euros. Cetteperte résulte de la différence entre le montant de l’actifde l’UGT et sa valeur recouvrable. La valeur d’utilitéa été calculée sur la base d’un taux d’actualisationavant impôt de 15,9 % et d’un taux de croissance àl’infi ni de 0,5 % ;220DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104 une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGTSergio Rossi à hauteur de 18,0 millions d’euros. Cetteperte résulte de la différence entre le montant de l’actifde l’UGT et sa valeur recouvrable. La valeur d’utilitéa été calculée sur la base d’un taux d’actualisationavant impôt de 9,8 % et d’un taux de croissance àl’infi ni de 3,5 % ; une perte de valeur irréversible de la marque Avenuechez Redcats à hauteur de 21,0 millions d’euros. Lavaleur de la marque basée sur les revenus futurs desredevances perçues, dans l’hypothèse où la marqueserait exploitée sous forme de licence par un tiers,a été calculée en prenant un taux de redevance de1,25 %, un taux d’actualisation avant impôt de 13,4 %et un taux de croissance à l’infi ni de 1,0 %.L’ensemble de ces charges est comptabilisé au comptede résultat sur la ligne «  Autres produits et chargesopérationnels non courants ».Les tests de dépréciation réalisés n’ont pas fait apparaître,sur l’exercice 2010, de pertes de valeur sur les actifsincorporels, corporels et goodwill rattachés aux UGTautres que celles décrites précédemment.NOTE 19PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros)Participations dans les sociétés mises en équivalence2010747,72009705,6Au 31 décembre 2010, les participations dans les sociétésmises en équivalence incluent essentiellement lesparticipations dans Cfao, Wilderness et Sowind Group.PPR a cédé le contrôle de sa fi liale Cfao par introductionen bourse sur Euronext Paris le 3  décembre 2009.Le Groupe détient 42,0 % du capital et des droits devote de Cfao au 31 décembre 2010, ce qui lui confèreune infl uence notable. La participation résiduelle est miseen équivalence dans les comptes consolidés du Groupe.PPR s’était engagé envers les banques garantes del’opération à ne pas offrir, céder ou transférer de touteautre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010.Le résultat de Cfao pour l’exercice 2010 n’étant pasconnu de PPR en date d’arrêté des comptes, la quote-part de résultat du Groupe de 35,1 millions d’euros estestimée à partir du dernier résultat semestriel disponiblede Cfao (soit sur la base des résultats de Cfao dupremier semestre 2010 pour les comptes consolidésau 31 décembre 2010).Les principaux agrégats fi nanciers du groupe Cfao sont les suivants :(en millions d’euros)Total actifsTotal capitaux propresChiffre d’affairesRésultat net de l’ensemble consolidéRésultat net part du Groupe30/06/2010(6 mois)31/12/2009(12 mois)1 869,6579,51 299,960,341,81 714,1570,92 582,0121,290,3Les états financiers consolidés de Cfao sontdisponibles sur le site de Cfao à l’adresse suivante  :http:// www. cfaogroup.com.La valeur de marché de la participation s’élève à841,4 millions d’euros, sur la base d’un cours de boursede l’action Cfao de 32,57 euros au 31 décembre 2010.Les comptes annuels 2010 seront disponibles le28 février 2011.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR221 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 20 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLes actifs fi nanciers non courants sont composés des éléments suivants :(en millions d’euros)Titres de participationInstruments financiers dérivés (Note 29)Actifs financiers disponibles à la venteCréances et prêts rattachés à des participationsDépôts et cautionnementsAutresTOTALNOTE 21STOCKS(en millions d’euros)Stocks commerciauxStocks industrielsValeur bruteDépréciationValeur netteAu 1er janvier(Dotations)/reprisesVariation de périmètreDifférences de changeAu 31 décembreÉvolution de la dépréciation200937,155,42,359,5109,238,3301,820092 588,3227,52 815,8(468,3)2 347,5201036,212,45,567,1107,442,8271,420102 406,6292,72 699,3(472,3)2 227,02010(468,3)(16,8)3,031,4(21,6)(472,3)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionLa valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passifs s’élève à 78,3 millions d’euros au 31 décembre 2010(63,9 millions d’euros au 31 décembre 2009).222DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR NOTE 22 CRÉANCES CLIENTS(en millions d’euros)Créances clientsDépréciation des créances clientsValeur netteÉvolution de la dépréciationAu 1er janvier(Dotations)/reprisesVariation de périmètreDifférences de changeAu 31 décembre(en millions d’euros)Créances dans les délaisRetard n’excédant pas un moisRetard compris entre un et six moisRetard supérieur à six moisProvision pour créances douteusesValeur netteActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionLes provisions sont calculées en fonction de la probabilité d’encaissement des créances concernées.L’antériorité des créances clients se décompose comme suit :ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010420101 059,9(105,2)954,72010(106,0)(10,3)6,48,4(3,7)(105,2)2010797,490,376,096,2(105,2)954,72009997,4(106,0)891,42009694,1109,7111,582,1(106,0)891,4La valeur comptable des créances clients données en nantissement de passifs s’élève à 13,1 millions d’euros au31 décembre 2010 (3,6 millions d’euros au 31 décembre 2009).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR223 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 23 AUTRES ACTIFS ET PASSIFS COURANTS(en millions d’euros)StocksCréances clientsAutres actifs et passifs financierscourantsCréances et dettes d’impôtsexigiblesDettes fournisseursAutresAutres actifs et passifscourantsConcours à la clientèleFlux detrésorerieBFRFlux detrésorerieautres20092 347,5891,4258,3116,4(28,6)(0,3)(4,7)(134,2)(2 057,2)(1 354,5)(335,6)214,9(104,8)(319,6)88,81 156,9143,61 047,47,5Actifs détenusen vue de lavente, activitéscédées ouen cours decessionVariation depérimètreDifférencede change& autres(480,8)(85,0)2,27,6474,0346,8264,89,7(1,9)(10,0)14,5(3,6)8,720102 227,0954,7(5,0)(262,4)(1 928,4)111,51 097,4238,292,333,826,4(21,0)(40,1)(122,9)(31,5)15,8Les autres actifs et passifs financiers courants sontessentiellement composés des instruments fi nanciersdérivés (Note  29). Au 31 décembre 2010, le poste« Autres » comprend notamment à hauteur de 1 204millions d’euros la créance liée à la cession de Conforama,qui sera encaissée au cours du premier trimestre 2011.Compte tenu de la nature de ses activités, l’expositiondu Groupe au risque de défaut de ses débiteurs ne peutavoir une incidence signifi cative sur l’activité, la situationfi nancière ou le patrimoine du Groupe.NOTE 24 CAPITAUX PROPRESAu 31  décembre 2010, le capital social s’élève à507 316 736 euros. Il est composé de 126 829 184 actionsentièrement libérées de valeur nominale de 4  euros(126 578 588 actions de valeur nominale de 4 euros au31 décembre 2009).24.1. Actions PPR auto-détenues et optionssur titres PPRAu cours de l’exercice 2010, le Groupe a procédé à lacession nette de 8 286 actions autodétenues selon lesmodalités suivantes : acquisition de 1 032 186 titres dans le cadre du contrat cession de 962 186 titres dans le cadre du contratde liquidité ;de liquidité ; acquisition de 38 287 titres PPR dans le cadre desattributions des plans d’actions gratuites ; acquisition de 38  713 titres PPR affectés auxsouscriptions des plans d’options d’achat notammentle plan de 2006 ; cession aux salariés de 28 826 titres dans le cadre duplan d’options d’achat de 2006 ;224DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR attribution de 126 460 titres aux salariés dans le cadredes plans d’actions gratuites dont 81 810 titres dansle cadre du plan de juin 2008 à échéance juin 2010 et44 650 titres dans le cadre du plan d’octobre 2008 àéchéance octobre 2010.Par ailleurs, suite à différentes levées d’options desouscription d’actions au cours de l’exercice 2010, lecapital a été augmenté de 250 596 actions, amenantainsi le capital social de PPR à 126 829 184 actions au31 décembre 2010.Au 31 décembre 2010, le Groupe détient 648 105 optionsd’achats de titres PPR destinées principalement à couvrirdes plans d’options d’achat et des plans d’options desouscription.Le 26  mai 2004, PPR a confié un mandat à unintermédiaire fi nancier en vue de favoriser la liquidité destransactions et la régularité des cotations des titres. Cecontrat est conforme à la Charte de déontologie établiepar l’Association Française des Marchés Financiers(AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchésfinanciers. Doté initialement de 40,0  millions d’eurospour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR, cecontrat a fait l’objet de dotations complémentaires enespèces de 20,0 millions d’euros le 3 septembre 2004et de 30,0 millions d’euros le 18 décembre 2007. ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Comptes consolidés au 31 décembre 20104Au 31 décembre 2010, PPR détient 70 000 actions dansle cadre du contrat de liquidité (aucune action n’étaitdétenue dans le cadre de ce contrat au 31 décembre2009). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient12 039 actions en vue de leur attribution aux salariésdans le cadre des plans d’actions gratuites ou d’optionsd’achat (PPR détenait 90 325 actions au 31 décembre2009).24.2. Affectation du résultat 2010Le Conseil d’administration proposera à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes de l’exerciceclos le 31 décembre 2010, de distribuer un dividendede 3,50 euros par action au titre de cet exercice, soit443,9 millions d’euros au total.Le dividende distribué au titre de l’exercice 2009 était de3,30 euros par action.NOTE 25 AVANTAGES DU PERSONNEL ET ASSIMILÉSLes régimes à prestations défi nies donnent lieu à uneévaluation actuarielle par des experts indépendants. Cesavantages concernent principalement des indemnitésde fi n de carrière et des médailles du travail en France,des régimes supplémentaires de rentes de type additifau Royaume-Uni, des indemnités de rupture légale (TFR)en Italie et des retraites complémentaires obligatoires(LPP) en Suisse.Le Groupe n’a pas d’obligation au titre de coûts médicaux.Selon les lois et usages propres à chaque pays, lepersonnel du Groupe bénéficie d’avantages à longterme ou postérieurs à l’emploi en complémentde sa rémunération à court terme. Ces avantagescomplémentaires prennent la forme soit de régimes àcotisations défi nies, soit de régimes à prestations défi nies.Dans le cadre de régimes à cotisations définies, leGroupe n’a pas d’obligation d’effectuer des versementssupplémentaires en sus des cotisations déjà versées.Les cotisations de ces régimes sont inscrites en chargeslorsqu’elles sont encourues.25.1. Évolution au cours de l’exercice(en millions d’euros)Valeur actualisée de l’engagement au 1er janvierCoûts des services rendus de la périodeCotisations effectuées par les participantsCharges d’intérêts financiersPrestations serviesCoûts des services passésÉcarts actuarielsRéductions et règlementsVariation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionVariation des cours des monnaies étrangèresValeur actualisée de l’engagement au 31 décembre2010400,613,52,815,2(18,8)1,30,2(11,0)(1,5)(60,6)17,0358,72009462,815,73,919,7(44,0)31,1(24,3)(72,7)8,4400,6L’évolution de la valeur actuelle de l’obligation au titre des régimes à prestations défi nies est la suivante :Au 31 décembre 2010, la valeur actuelle de l’obligation estégale à 358,7 millions d’euros et se décompose commesuit : 93,7 millions d’euros liés à des régimes entièrementnon fi nancés (108,7 millions d’euros en 2009) ; 265,0 millions d’euros liés à des régimes entièrementou partiellement fi nancés (291,9 millions d’euros en2009).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR225 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Indemnités de fin de carrière – FranceMédailles du travail – FranceIndemnités de rupture légale (TFR) – ItalieRégimes supplémentaires – Royaume-UniRetraites complémentaires (LPP) – SuisseAutresValeur actualisée de l’engagement au 31 décembreLa répartition de la valeur actualisée de l’engagement par type de régime et par pays au 31 décembre 2010 est lasuivante :201077,21,121,4127,950,880,3358,72010196,716,12,88,5(18,8)1,4(26,9)9,5189,32009100,81,931,4123,766,676,2400,62009204,132,53,98,5(44,0)6,0(0,5)(19,9)6,1196,72006551,7(281,2)270,5(9,8)260,7260,74,5 %1,7 %L’évolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations défi nies est la suivante :(en millions d’euros)Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 1er janvierCotisations effectuées par l’employeurCotisations effectuées par les participantsRendements attendus des actifsPrestations serviesÉcarts actuarielsRèglementsVariation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionVariation des cours des monnaies étrangèresJuste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 31 décembreLes cotisations dont le Groupe s’attend à ce qu’ellessoient versées sur 2011 sont estimées à 9,9  millionsd’euros.Les fonds des régimes à prestations défi nies fi nancéssont répartis de la façon suivante : les contrats d’assurance représentent 24,5 % de lajuste valeur totale des actifs (22,3 % en 2009) ; les instruments de capitaux propres, 22,9 % (24,7 %en 2009) ; les instruments d’emprunt, 48,0 % (45,2 % en 2009) ; et les divers autres actifs, 4,6 % (7,8 % en 2009).Le rapprochement des données du bilan avec l’obligation actuarielle des plans à prestations défi nies s’analyse comme suit :(en millions d’euros)Valeur actualisée de l’engagementJuste valeur des actifs des régimes à prestations définiesDéficit/(Excédent)Coûts des services passés non comptabilisésMontant non comptabilisé à l’actifJuste valeur de tout droit à remboursementProvisions (actifs nets) comptabilisées au bilandont provisions – activités poursuiviesdont provisions – activités abandonnéesdont actifs nets2010358,7(189,3)169,4(0,9)4,72,0175,2175,22009400,6(196,7)203,9(2,1)0,91,5204,2204,2Ajustements liés à l’expérience liés aux passifs du régimeAjustements liés à l’expérience liés aux actifs du régime1,7 %0,7 %1,6 %3,1 %2008462,8(204,1)258,7(7,0)5,41,5258,6258,40,20,1 %13,1 %2007563,3(296,0)267,3(8,4)8,3267,2267,20,9 %1,0 %226DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Comptes consolidés au 31 décembre 2010425.2. Charges comptabiliséesLa charge totale de 11,6 millions d’euros comptabilisée au titre des régimes à prestations défi nies se décompose dela façon suivante :(en millions d’euros)Coûts des services rendusCoûts financiersRendements attendus des actifs du régimeÉcarts actuariels comptabilisés en résultatCoûts des services passés pris en résultatRéductions et règlementsCharge totaleDont comptabiliséeen charges opérationnellesen charges financières nettesen activités abandonnées201013,516,0(8,5)(0,1)1,7(11,0)11,62,69,0200915,719,7(8,5)1,0(20,6)7,33,0(2,4)6,7Conformément à l’option offerte par la norme IAS 19révisée en décembre 2004, le Groupe comptabilise lesgains et pertes actuariels sur ses régimes à prestationsdéfinies en autres éléments du résultat global del’exercice.Sur l’exercice 2010, les gains actuariels comptabiliséss’élèvent à 1,2 million d’euros.Le montant cumulé des écarts actuariels comptabilisésen autres éléments du résultat global depuis le1er  janvier  2004 s’élève à 80,6  millions d’euros au31 décembre 2010.25.3. Hypothèses actuariellesLes principales hypothèses actuarielles utilisées pour l’estimation des obligations du Groupe sont les suivantes :TotalFranceTotalSuisseTotalItalieTotalRoyaume-Uni20102009201020092010200920102009Taux d’actualisation4,50 % 5,00 % 3,00 % 3,25 % 4,50 % 5,00 % 5,20 % 5,50 %Taux de rendement attendu des actifs4,75 % 4,75 % 4,25 % 4,66 %5,63 % 6,47 %Taux de croissance attendu des salaires2,78 % 2,79 % 2,25 % 2,27 % 3,95 % 3,64 % 0,75 % 0,74 %Les taux de rendement attendus des actifs sontdéterminés pour chaque fonds sur la base desperformances historiques, des perspectives actuelleset à long terme et de la composition des actifs des fondssous gestion. Ces hypothèses sont revues annuellementen fonction de l’évolution de l’allocation des fonds sousgestion et de l’évolution des anticipations à long termedu marché sur chaque classe d’actifs gérés.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR227 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 26PROVISIONS(en millions d’euros)Provisions pour restructurationsProvisions pour litiges et contentieuxAutres provisionsProvisions non courantesProvisions pour restructurationsProvisions pour litiges et contentieuxAutres provisionsProvisions courantesImpact résultat- sur le résultat opérationnel courant- sur les autres produits et charges opérationnelsnon courants- sur le résultat financier- sur l’impôt- sur le résultat des activités abandonnées2009 DotationRepriseutiliséeReprisenon utiliséeDifférencede changeAutres29,167,37,1103,5145,886,220,0252,0(12,3)(9,5)(1,5)(23,3)(83,0)(4,6)42,9(87,6)8,3112,0120,338,82,41,7(163,2)(11,1)(69,9)(0,2)(82,0)(2,1)(2,1)(11,9)(1,4)(2,5)(15,8)17,95,312,60,90,51,42,70,12,8(2,1)(3,1)(4,2)(9,4)(11,3)(27,1)7,5(30,9)201015,661,4113,4190,481,155,626,7163,4(145,3)(5,8)(57,3)(0,2)(82,0)TOTAL355,5163,2(110,9)(17,9)4,2(40,3)353,8Les provisions pour litiges et contentieux correspondentnotamment à des litiges avec des tiers et à des contentieuxavec les administrations fi scales dans les différents pays.Les autres provisions couvrent notamment les risquesliés aux garanties de passifs.NOTE 27TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE27.1. Analyse par catégorie de trésorerieCe poste s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)TrésorerieÉquivalents de trésorerieTOTAL20101 173,1225,11 398,22009807,9136,6944,5Au 31  décembre 2010, les équivalents de trésoreriecomprennent des OPCVM, des certifi cats de dépôts etdes dépôts à terme de moins de trois mois. Le comptecourant de trésorerie résiduel de Conforama envers PPRest inclus dans le poste Trésorerie au 31 décembre 2010.Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que« Trésorerie et équivalents de trésorerie » répondentstrictement aux critères repris dans la position de l’AMFpubliée en mars 2008. En particulier, les placements sontrevus régulièrement conformément aux procéduresdu Groupe et dans le strict respect des critères dequalifi cation défi nis par la norme IAS 7. Au 31 décembre2010, ces analyses n’ont pas conduit à des changementsde classifi cation comptable préalablement retenue.228DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010427.2. Analyse par devise(en millions d’euros)Dollar américainEuroYenLivre sterlingFranc suisseDollar Hong KongAutres devisesTOTAL2010792,5141,071,663,644,341,1244,11 398,2%56,7 %10,1 %5,1 %4,5 %3,2 %2,9 %17,5 %2009418,5138,863,764,253,240,1166,0944,5%44,3 %14,7 %6,7 %6,8 %5,6 %4,3 %17,6 %N+2330,8196,2N+3861,2796,0N+4N+5 Au-delà1 117,0951,7505,7497,5526,4348,450,94,61,178,055,84,41,13,9161,24,14,33,921,747,1109,2NOTE 28 DETTES FINANCIÈRES28.1. Analyse de la dette par échéance de remboursement(en millions d’euros)2010N+1Emprunts et dettes financières à long termeEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesAutres emprunts auprès des établissementsde créditDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésAutres dettes financièresEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesEmprunts et dettes financières à court terme2 115,82 115,8Utilisation des lignes de crédit non confirméesAutres emprunts auprès des établissementsde créditDettes sur contrats de location-financement259,6259,63 341,12 789,8293,964,12,2191,1803,98,0464,75,00,9173,3198,9201,5803,98,0464,75,00,9173,3198,9201,5Participation des salariésDécouverts bancairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresTOTAL%5 456,92 115,8330,8861,21 117,038,8 %6,0 % 15,8 % 20,5 %505,79,3 %526,49,6 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR229 (en millions d’euros)2009N+1N+24 357,83 147,8490,0430,175,920,2193,81 146,7817,9100,0186,66,24,331,7N+3643,1219,8290,042,24,24,482,5N+4946,2812,7100,06,37,63,7N+5 Au-delà1 122,8949,1499,0348,315,9162,17,73,923,351,575,9Emprunts et dettes financières à court terme1 221,11 221,14ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Emprunts et dettes financières à long termeEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesAutres emprunts auprès des établissementsde créditDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésAutres dettes financièresEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesUtilisation des lignes de crédit non confirméesAutres emprunts auprès des établissementsde créditDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésDécouverts bancairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresTOTAL%46,3321,246,3321,2210,3210,312,17,1226,1213,3184,712,17,1226,1213,3184,75 578,91 221,11 146,7643,1946,21 122,821,9 % 20,6 % 11,5 % 17,0 % 20,1 %499,08,9 %Au 31  décembre 2010, l’ensemble de la dette bruteest comptabilisé au coût amorti sur la base du tauxd’intérêt effectif déterminé après prise en compte desfrais d’émissions et des primes de remboursementou d’émission identifi és et rattachés à chaque passif,à l’exception des émissions obligataires de mai 2008indexées sur l’évolution du titre PPR comptabilisées à lajuste valeur par résultat.Les emprunts, principalement obligataires, couvertsen totalité ou en proportion au titre d’une relation decouverture de juste valeur, ont fait l’objet d’un ajustementde juste valeur de 7,6 millions d’euros au 31 décembre2010 contre 19,8 millions d’euros au 31 décembre 2009.Au 31  décembre 2010, les emprunts obligatairesreprésentent 65,9 % de la dette brute contre 56,4 %en 2009.La part des dettes à plus d’un an représente 61,2 % del’endettement brut global au 31 décembre 2010 (78,1 %au 31 décembre 2009).Le montant total des lignes de crédit confi rmées s’élève à6 174,2 millions en date d’arrêté dont 8,0 millions d’eurosmobilisés sous forme de tirages de lignes de crédit et42,8 millions d’euros mobilisés sous forme d’empruntsà court terme.Les tirages à court terme sur des lignes adossées à descrédits confi rmés à plus d’un an sont classés dans leséchéances à plus d’un an.Les intérêts courus fi gurent dans la rubrique « Autresdettes fi nancières ».Les fi nancements des concours à la clientèle contribuentà hauteur de 238,2 millions d’euros à la dette brute au31 décembre 2010.230DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010428.2. Analyse par devise de remboursement(en millions d’euros)EuroYenDollar américainFranc suisseLivre sterlingDollar Hong KongAutres devisesTOTALEmpruntset dettesfinancières àlong termeEmpruntset dettesfinancièresà court terme3 179,577,852,021,35,45,13 341,11 621,9360,140,925,93,763,32 115,820104 801,4437,992,947,29,168,45 456,9%88,0 %8,0 %1,7 %0,9 %0,2 %1,2 %20094 921,5381,5118,959,813,451,931,95 578,9Les dettes libellées en devises autres que l’euro sont réparties sur les fi liales du Groupe pour leurs besoins defi nancements locaux.28.3. Dette brute par catégorieLa dette brute du groupe PPR se répartit comme suit :(en millions d’euros)Emprunts obligatairesAutres emprunts auprès des établissements de créditLignes de crédit confirméesUtilisation des lignes de crédit non confirméesBillets de trésorerieDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésDécouverts bancairesAutres dettes financièresTOTALLa dette du Groupe est majoritairement constituée pardes emprunts obligataires, des emprunts bancaires, destirages sur lignes de crédit confi rmées et d’émissionsde billets de trésorerie qui représentent 87,0  %de la dette brute au 31  décembre 2010 (88,1  % au31 décembre 2009).Au 31  décembre 2010, les autres dettes financièresincluent 240,1  millions d’euros au titre des optionsde vente accordées à des actionnaires minoritaires(Note 2.3.2).%88,2 %6,8 %2,1 %1,1 %0,3 %0,9 %0,6 %20093 147,8640,4536,3321,2213,388,027,3226,1378,520103 593,7553,58,0464,7198,969,13,1173,3392,65 456,95 578,928.4. Caractéristiques des principauxemprunts obligatairesEmprunts obligataires émis par PPRLe Groupe dispose d’un programme EMTN (Euro MediumTerm Notes) dont le plafond s’élève à 5 000 millionsd’euros en date de clôture.La date de signature et d’approbation de ce programmepar le CSSF (Conseil de surveillance du Secteur Financier)du Grand Duché de Luxembourg est le 26 novembre2010. La date d’échéance du programme en cours au31 décembre 2010 est le 26 novembre 2011.Au 31  décembre 2010, le montant des empruntsobligataires émis dans le cadre de ce programme s’élèveà 3 600 millions d’euros.Tous ces emprunts bénéfi cient de la Note du groupePPR par l’agence de rating Standard & Poor’s, « BBB- »,perspective stable et ne sont soumis à aucun covenantfi nancier.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR231 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010800.0 (1)Fixe 5,25 %29/03/2011803,9817,9(en millions d’euros)MontantnominalTauxd’intérêtémissionTauxd’intérêteffectifDateémission600,0 (2)200,0 (3)200,0 (4)Fixe 4,00 %Fixe 6,405 %Fixe 6,536 %150,0 (6)150,0 (7)200,0 (8)500,0 (9)Fixe 7,75 %Fixe 6,50 %Fixe 6,50 %Fixe 3,75 %5,34 %4,08 %&4,79 %--8,86 %&7,86%7,94 %6,57 %6,57 %3,87 %29/03/200429/06/2005&19/06/200616/05/200816/05/200803/06/200929/06/200906/11/200908/04/2010Couverturedocumentée/nondocumentéeSwap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 650 M€Documenté en IFRSSwap taux variableEuribor 6 mois àhauteur de 150 M€Documenté en IFRS-------Échéance2010200929/01/201316/11/201216/05/2013594,7196,2201,3592,5219,8220,203/06/201429/06/201706/11/201708/04/2015152,2149,3199,1497,5149,5149,3199,0800,0 (5)Fixe 8,625 %03/04/200903/04/2014799,5799,6(1) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations. Remboursement : en totalité le 29 mars 2011.(2) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le29 juin 2005 pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations. Remboursement : en totalité le 29 janvier 2013.(3) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par2 362 907 obligations de 84,64 euros nominal. Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 236,9 millions d’euros et d’unmontant minimum 136,9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012.(4) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par2 362 907 obligations de 84,64 euros nominal. Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 238,2 millions d’euros et d’unmontant minimum de 138,2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013.(5) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le3 avril 2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations. Remboursement : en totalité le 3 avril 2014.(6) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 3 juin 2009, représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme Remboursement : en totalité le 3 juin 2014.(7) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 29 juin 2009, représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme Remboursement : en totalité le 29 juin 2017.(8) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009, représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du Remboursement : en totalité le 6 novembre 2017.(9) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 8 avril 2010, représenté par 500 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programmeEMTN.EMTN.EMTN.programme EMTN. Remboursement : en totalité le 8 avril 2015.232DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010dans le cadre du programme EMTN sont tous assortisd’une clause de changement de contrôle, qui donnela possibilité aux porteurs obligataires de demanderle remboursement au pair si, consécutivement à unchangement de contrôle, PPR voyait sa note abaissée encatégorie Non Investment Grade. Ils intègrent aussi uneclause dite de « step-up coupon » en cas de passage dela notation de PPR en catégorie Non Investment Grade.Les montants inscrits au bilan tiennent compte desrègles de comptabilisation au coût amorti sur la base dutaux d’intérêt effectif et de l’ajustement de juste valeurgénéré par la relation de couverture documentée dansle cadre de l’application de la norme IAS 39, à l’exceptiondes émissions obligataires de mai 2008 indexées surl’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeurpar résultat.Le montant des intérêts courus fi gure dans la rubrique« Autres dettes fi nancières ».28.5. Principaux emprunts bancaires et lignes de crédit confirmées28.5.1. Détail des principaux emprunts bancairesLe Groupe dispose notamment des emprunts bancaires suivants :Emprunts bancaires contractés par PPR(en millions d’euros)MontantnominalTauxd’intérêtémissionTauxd’intérêteffectifDateémissionÉchéance20102009VariableEuribor 3 mois+ 3,09 %VariableEuribor 3 mois+ 3,30 %83,069,524/06/200924/06/201483,083,024/06/200924/06/201469,569,5Emprunts à long et moyen terme contractés par PPR Finance SNC(en millions d’euros)MontantnominalTauxd’intérêtémissionTauxd’intérêteffectifDateémissionÉchéance20102009VariableEuribor 3 mois+ 0,40 %VariableEuribor 3 mois+ 0,20 %52,650,016/06/199816/06/201052,615/12/2006-15/12/201150,050,0Couverturedocumentée/nondocumentéeSwap taux variableEuribor 3 moispour la totalitéNon documentéen IFRSSwap taux variableEuribor 3 moispour la totalitéNon documentéen IFRSCouverturedocumentée/nondocumentéeSwap taux variableEuribor 3 mois pour latotalitéNon documenté enIFRS----DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR233 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Emprunts à long et moyen terme contractés par Gucci Group(en millions d’euros)MontantnominalTauxd’intérêtémissionVariableUSD Libor+ 1,00 %VariableEuribor+ 0,70 %VariableJPY Tibor+ 0,35 %VariableJPY Tibor+ 0,25 %Fixe 1,26 %Fixe 1,536 %VariableJPY Tibor+ 0,65 %37,4 (1)35,0 (2)78,2 (3)41,4 (4)36,8 (5)69,0 (6)51,0 (7)Tauxd’intérêteffectifDateémissionCouverturedocumentée/nondocumentéeÉchéance20102009-------08/08/200315/08/201311,213,929/03/200430/06/20149,220,615/09/200615/09/201146,944,708/11/200731/03/200830/04/200808/11/201031/03/201128/04/201115/11/201015/11/201333,821,050,718,457,550,3-------(1) Emprunt amortissable contracté par Gucci America Inc. pour un montant de 50 millions de dollars (37,4 millions d’euros) et dont le montant restantdû au 31 décembre 2010 s’élève à 15 millions de dollars (11,2 millions d’euros).(2) Emprunt amortissable à partir de 2006 contracté initialement pour un montant de 35 millions d’euros.(3) Emprunt amortissable contracté en décembre 2006 pour un montant de 8 500 millions de yens (78,2 millions d’euros).(4) Emprunt contracté en novembre 2007 pour un montant de 4 500 millions de yens (41,4 millions d’euros).(5) Emprunt contracté en mars 2008 pour un montant de 4 000 millions de yens (36,8 millions d’euros).(6) Emprunt contracté en avril 2008 pour un montant de 7 500 millions de yens (69,0 millions d’euros).(7) Emprunt contracté en novembre 2010 pour un montant de 5 540 millions de yens (51,0 millions d’euros).28.5.2. Lignes de crédit confirmées à dispositiondu GroupeLe Groupe dispose au 31  décembre 2010 de6 174,2 millions d’euros de lignes de crédit confi rméescontre 6 517,5 millions d’euros au 31 décembre 2009.Le solde des lignes de crédit confi rmées non utiliséesau 31 décembre 2010 s’élève à 6 123,4 millions d’euroscontre 5 944,4 millions d’euros au 31 décembre 2009.28.5.3. Répartition des lignes de crédit confirméesLes lignes de crédit confirmées non mobiliséesgarantissent la liquidité du Groupe et couvrentnotamment le programme d’émissions de billets detrésorerie dont l’encours au 31 décembre 2010 s’élèveà 198,9 millions d’euros contre 213,3 millions d’euros au31 décembre 2009.PPR et PPR Finance SNC : 5 776 millions d’euros répartis par échéance comme suit :(en millions d’euros)Lignes de crédit confirmées20105 776,0À moinsd’un anDe un àcinq ansÀ plus decinq ans70,05 706,020096 081,0Les lignes de crédit confirmées intègrent les créditsrevolving syndiqués de 2 750 millions d’euros mis enplace en mars 2005 et de 1 500 millions d’euros misen place à l’occasion de l’offre d’achat amicale lancéesur Puma  AG en 2007. Au 31  décembre 2010, leséchéances résiduelles du crédit revolving syndiqué d’unmontant initial de 2 750 millions d’euros s’échelonnent,après exercice de l’option d’extension de maturité, dela façon suivante : 70 millions d’euros ont été prorogésen mars 2011 et 2 605 millions d’euros en mars 2012.Le crédit revolving syndiqué de 1 500 millions d’eurosa également fait l’objet d’une extension de maturitéqui porte les échéances à juin 2012 pour 384,4 millionsd’euros et à juin 2013 pour 1 115,6 millions d’euros.Au 31  décembre 2010, ces deux crédits revolvingsyndiqués ne sont pas mobilisés.Au 31 décembre 2010, le montant total des lignes decrédit confi rmées sur PPR & PPR Finance non utiliséess’élève donc à 5 776 millions d’euros.234DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Autres lignes de crédit confirmées : 398,2 millions d’euros répartis par échéance comme suit :(en millions d’euros)Redcats (1)Gucci Group NVPuma (2)TOTALDe un àcinq ansÀ plus decinq ans2010139,0259,2398,2À moinsd’un an139,0259,2398,22009137,737,5261,3436,5(1) Redcats : dont 100 millions de dollars (74,8 millions d’euros) et 575 millions de couronnes suédoises (64,2 millions d’euros).(2) Puma : dont 42,8 millions d’euros utilisés sous forme d’emprunts bancaires à fin décembre 2010.Les lignes bancaires confi rmées du Groupe contiennentdes clauses d’engagement et de défaut habituelles de cetype de contrat : maintien de l’emprunt à son rang (paripassu), limitation des sûretés attribuées aux prêteurs(negative pledge) et défaut croisé (cross default).Les lignes bancaires confirmées de PPR et PPRFinance  SNC intègrent une clause de défaut(remboursement anticipé) en cas de non-respectdu covenant financier Endettement Financier NetConsolidé/ EBITDA consolidé inférieur ou égal à 3,75.Le calcul de ce ratio est déterminé sur la base dedonnées pro-forma.Au 31  décembre 2010, PPR et PPR Finance SNC nemobilisaient aucun tirage sur les 5 776 millions d’eurosde lignes de crédit confi rmées soumises à ce covenant.Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2010et il n’existe pas de risque de défaut prévisible à cetégard.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR235 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 29EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ DE TAUX D’INTÉRÊT,DE CHANGE ET AUX FLUCTUATIONS DE COURS DE BOURSELe Groupe utilise des instruments fi nanciers dérivés pour gérer son exposition aux risques de marché.Au 31 décembre 2010, les instruments dérivés utilisés par le Groupe s’analysent de la façon suivante :29.1. Exposition aux risques de taux d’intérêtLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de taux d’intérêt de ses actifs et passifs fi nanciers, en particulier de sadette fi nancière, des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants :N+2N+3N+5 Au-delà(en millions d’euros)Swaps prêteurs « taux fixe »Swaps emprunteurs « taux fixe »Achats de collarsAchats de capsAutres instruments de taux d‘intérêt (1)N+1734,8150,0150,02010884,8150,0150,0152,5TOTAL1 337,3884,8150,0(1) Dont opérations de swaps de taux variable/variable.N+4150,0152,5302,52009899,745,4850,0400,0305,12 500,2Dans le cadre de l’application de la politique de couverturedu risque de taux, ces instruments ont principalementpour objet de : rendre variable le taux des emprunts obligatairesémis à taux fi xe : dans ce cadre, le Groupe a concludes opérations de swaps prêteurs du taux fi xe pour800  millions d’euros pour couvrir les émissionsobligataires de PPR ; rendre variable le taux fi xe des titres de créancesnégociables et le taux fi xe d’emprunts et de tiragesde lignes de crédit : dans ce cadre, le Groupe a concludes opérations de swaps prêteurs du taux fi xe pour84,8 millions d’euros ; fixer le taux des dettes financières contractées àtaux variable : dans ce cadre, le Groupe a conclu desopérations de swaps emprunteurs du taux fi xe pour150 millions d’euros ; gérer le risque de taux des dettes financières autravers d’opérations conditionnelles : dans ce cadre, leGroupe a conclu des options pour 150 millions d’euros.Dans le cadre de l’application de la norme IAS 39, cesinstruments fi nanciers ont été analysés au regard descritères d’éligibilité à la comptabilité de couverture.Au 31 décembre 2010, la répartition des instruments fi nanciers en couvertures documentées ou non documentéess’établissait comme suit :(en millions d’euros)Swaps prêteurs « taux fixe »Swaps emprunteurs « taux fixe »Achats de collarsAchats de capsTOTALAutres instruments de taux d’intérêt2010884,8150,0150,0152,51 337,3800,0800,084,8150,0150,0152,5537,3Couvertures dejuste valeurCouvertures deflux de trésorerieCouvertures nondocumentées236DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Ces instruments dérivés de taux sont comptabilisés aubilan en valeur de marché à la date de clôture.La comptabilisation des variations de juste valeur dépendde l’intention d’utilisation de l’instrument dérivé et duclassement comptable qui en découle.Pour les instruments dérivés de taux désignés commeinstruments de couverture de juste valeur, la variation estreconnue dans le résultat de la période au même titreque la réévaluation symétrique sur les dettes couvertesen totalité ou en proportion. La part ineffi cace impactele résultat fi nancier de l’exercice.Au 31 décembre 2010, les couvertures de juste valeurportaient sur les émissions obligataires du Groupe émisesà taux fi xe en mars 2004 et juin 2009 couvertes par desswaps de taux d’intérêt pour respectivement 650 millionsd’euros et 150 millions d’euros de nominal.Pour les instruments dérivés de taux désignés commeinstruments de couverture de fl ux de trésorerie, la parteffi cace de la variation de juste valeur de l’instrumentdérivé est reconnue initialement dans les autres élémentsdu résultat global et est affectée en résultat lorsque laposition couverte impacte ce dernier. La part ineffi caceimpacte le résultat fi nancier de l’exercice.Au 31 décembre 2010, il n’existe plus de couvertures defl ux de trésorerie.Pour les instruments dérivés non documentés, la variationde juste valeur de l’instrument dérivé est directementreconnue en résultat et impacte le résultat fi nancier del’exercice.Au 31  décembre 2010, ces instruments dérivés nonéligibles à la comptabilité de couverture selon les critèresétablis par la norme IAS  39 étaient principalementconstitués d’instruments optionnels sous forme de collarset de swaps de taux destinés à couvrir les fi nancementsrécurrents émis à taux variable.Avant gestion, l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant : les actifs et passifs fi nanciers à taux fi xe, exposés à un risque de prix avant gestion :(en millions d’euros)Actifs financiers à taux fixeEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux fixe(en millions d’euros)Actifs financiers à taux variableEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux variableÉchéancier pour 2010Un àcinq ansPlusde cinq ans6,72 441,489,32 530,71,7348,4348,4Échéancier pour 2010Un àcinq ansPlusde cinq ans16,512,2284,0284,0178,0178,0Moinsd’un an1 267,9803,958,9126,8989,6Moinsd’un an1 411,4140,0986,21 126,22009105,53 147,8189,880,93 418,52009944,323,52 136,92 160,420101 276,33 593,758,9216,13 868,720101 440,1140,01 448,21 588,2 les actifs et passifs fi nanciers à taux variable, exposés à un risque de cash-fl ow avant gestion :DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR237 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Après gestion et prise en compte des opérations de couverture, l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupepeut être présentée comme suit en distinguant : les actifs et passifs fi nanciers à taux fi xe, exposés à un risque de prix après gestion : les actifs et passifs fi nanciers à taux variable, exposés à un risque de cash-fl ow après gestion :(en millions d’euros)Actifs financiers à taux fixeEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux fixe(en millions d’euros)Actifs financiers à taux variableEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux variable(en millions d’euros)Dettes brutes%%(en millions d’euros)Dettes brutes20101 276,32 791,6124,1366,13 281,820101 440,1802,174,81 298,22 175,120105 456,920095 578,9Échéancier pour 2010Un àcinq ansPlusde cinq ansMoinsd’un an1 267,9153,9124,1126,8404,8Moinsd’un an1 411,4650,074,8986,21 711,06,72 289,3239,32 528,616,5152,1134,0286,11,7348,4348,412,2178,0178,02009105,52 630,4190,11 076,23 896,72009944,3517,423,21 141,61 682,2Échéancier pour 2010Un àcinq ansPlusde cinq ansAvant couvertureAprès couvertureTaux fixe Taux variableTaux fixe Taux variable3 868,770,9 %1 588,229,1 %3 281,860,1 %2 175,139,9 %Avant couvertureAprès couvertureTaux fixe Taux variableTaux fixe Taux variable3 418,561,3 %2 160,438,7 %3 896,769,8 %1 682,230,2 %Les actifs et passifs fi nanciers sont constitués des éléments du bilan qui portent intérêt.La répartition de la dette brute par type de taux avant et après prise en compte des opérations de couverture est lasuivante :238DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Analyse de sensibilité au risque de taux d’intérêtSur la base de cette répartition taux fi xe/taux variableaprès prise en compte des instruments dérivés, unevariation instantanée de 50  points de base des tauxd’intérêt aurait un impact en année pleine de 5,6 millionsd’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupehors ajustement de juste valeur lié aux instrumentsdérivés non éligibles à la comptabilité de couvertureet aux passifs fi nanciers évalués à la juste valeur parrésultat au 31 décembre 2010. Au 31 décembre 2009,cet effet avait été estimé à 8,5 millions d’euros pour unevariation instantanée de 50  points de base des tauxd’intérêt (hypothèse conforme aux niveaux relatifs detaux constatés en date d’arrêté).Sur la base des données de marché en date de clôtureet du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivésde taux et des passifs fi nanciers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variationinstantanée de +/- 50 points de base de la courbe destaux d’intérêts euros au 31 décembre 2010.(en millions d’euros)Au 31 décembre 2010Variation de + 50 points de baseVariation de – 50 points de baseAu 31 décembre 2009Variation de + 50 points de baseVariation de – 50 points de baseImpact RéserveImpact Résultat5,8(6,2)9,0(9,8)Toutes les autres variables de marché sont réputéesconstantes dans la détermination de la sensibilité.L’impact de la variation des capitaux propres est générépar les instruments de taux éligibles à la comptabilité decouverture de fl ux de trésorerie.L’impact de la variation en résultat fi nancier est générépar les instruments de taux non éligibles à la comptabilitéde couverture et par les passifs fi nanciers évalués à lajuste valeur par résultat.Ces montants sont présentés hors effet impôts.29.2. Exposition aux risques de changeLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de change des instruments dont les encours représentés par leurnotionnel sont les suivants :(en millions d’euros)Changes à terme et swaps de changeOptions de change – tunnels exportOptions de change achetéesOptions de change venduesTOTAL2010(397,7)(342,1)210,6(8,0)(537,2)2009(112,6)(329,2)168,4(10,4)(283,8)Le Groupe utilise essentiellement des contrats dechange à terme et/ou swaps de change pour couvrirles risques commerciaux export et import et pour couvrirles risques fi nanciers nés en particulier des opérations derefi nancement intragroupe en devises.Dans le cadre de l’application de la norme IAS 39, cesinstruments dérivés ont été analysés au regard descritères d’éligibilité à la comptabilité de couverture.Le Groupe ne détient pas de dérivés éligibles à lacomptabilisation de couverture d’investissement net.Le Groupe peut être, par ailleurs, amené à mettre en placedes stratégies optionnelles simples (achat d’options outunnels) pour couvrir des expositions futures.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR239 Au 31 décembre 2010, la répartition des instruments dérivés en couvertures documentées ou non documentéess’établissait comme suit :4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Couvertures de flux de trésorerieAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achats de tunnels exportCouvertures de juste valeurAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeNon documentéesAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achatsOptions de change-ventesMaturitéInférieures à un anAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achats de tunnels exportOptions de change-achatsOptions de change-ventesSupérieures à un anAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achats de tunnels exportOptions de change-achatsOptions de change-ventes2010EuroDollaraméricainYenLivresterling909,8(1 074,7)(342,1)239,6(496,9)446,6(422,1)210,6(8,0)1 581,8(1 973,5)(314,8)210,6(8,0)14,2(20,2)(27,3)7,0(18,5)1,2(16,1)51,0(76,5)16,0(8,0)59,2(110,1)16,0(8,0)(1,0)881,0(335,5)(72,8)118,2(115,8)257,2(158,2)151,41 242,2(609,5)(59,3)151,414,2(269,3)33,7(69,5)2,9(3,2)36,6(72,7)(255,5)2,0(111,5)10,1(76,2)35,1(39,6)14,447,2(224,5)14,4(2,8)(13,5)(13,8)Ces instruments dérivés de change sont comptabilisésau bilan en valeur de marché à la date de clôture.Les dérivés éligibles à la couverture de fl ux de trésoreriecouvrent les flux futurs hautement probables (nonencore comptabilisés) matérialisés sous la forme d’unbudget pour la période budgétaire en cours (saisonou catalogue, trimestre, semestre…) ou des fl ux futurscertains non encore comptabilisés (commandes fermes).Au 31 décembre 2010, les dérivés de change éligibles àla couverture de fl ux de trésorerie ont essentiellementune maturité résiduelle de moins d’un an et couvrent desfl ux de trésorerie devant être réalisés et comptabiliséssur l’exercice à venir.Les dérivés éligibles à la couverture de juste valeurcouvrent des éléments comptabilisés au bilan du Groupeà la date de clôture ou des fl ux futurs certains non encorecomptabilisés (commandes fermes). Ces couverturess’appliquent majoritairement aux marques du Luxe pourles couvertures d’éléments inscrits au bilan.Certains dérivés de change traités en gestion à desfins de couverture ne sont pas documentés dans lecadre de la comptabilité de couverture au regard de lanorme IAS 39 et sont donc comptabilisés comme desinstruments dérivés dont la variation de juste valeurimpacte le résultat fi nancier.Ces dérivés couvrent principalement des éléments dubilan ou des fl ux futurs n’ayant pu remplir les critèresliés au caractère hautement probable au regard de lanorme IAS 39.240DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104FrancsuisseCouronnenorvégienneDollarHong KongYuanchinoisWoncoréenAutres2009(43,4)(163,4)(90,2)(38,0)0,1(7,1)6,2(154,0)28,1(57,8)1,5(1,5)35,8(213,3)(196,9)0,1(94,3)3,9(38,3)38,1(70,9)65,5(81,5)14,2107,5(188,3)14,2(41,6)6,6(83,2)6,6(2,4)(1,8)(4,5)(3,0)(4,7)9,7(119,9)10,1(45,5)33,4(20,0)8,053,2(180,7)8,0824,2(783,0)(329,2)199,8(519,5)710,0(544,1)168,4(10,4)1 728,3(1 819,9)(280,6)168,4(10,4)5,7(26,7)(48,6)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR241 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010L’exposition du risque de change du bilan s’analyse de la façon suivante au 31 décembre 2010 :(en millions d’euros)Actifs monétairesPassifs monétairesExposition brute au bilanExposition brute prévisionnelleExposition brute avant gestionInstruments de couvertureExposition brute après gestion20101 415,21 305,1110,1429,1539,2(550,4)(11,2)Euro13,55,18,49,517,9(34,4)(16,5)Dollaraméricain318,9554,5(235,6)(570,3)(805,9)724,6(81,3)Yen159,3445,3(286,0)269,0(17,0)(305,1)(322,1)Livresterling142,477,564,9113,8178,7(155,0)23,7Les actifs monétaires sont constitués des créances etprêts ainsi que des soldes bancaires, des placementset équivalents de trésorerie dont la date d’échéance estinférieure à trois mois en date d’acquisition.Les passifs monétaires sont constitués des dettesfi nancières ainsi que des dettes d’exploitation et dettesdiverses.Ces éléments monétaires sont majoritairement libellésdans les devises fonctionnelles dans lesquelles les fi lialesopèrent ou converties dans la devise fonctionnelle duGroupe au travers d’instruments dérivés de change dansle respect des procédures en vigueur.Analyse de sensibilité au risque de changeCette analyse exclut les impacts liés à la conversion desétats fi nanciers de chaque entité du Groupe dans samonnaie de présentation (euro) ainsi que la valorisationde la position de change bilancielle considérée commenon signifi cative en date d’arrêté.Sur la base des données de marché en date de clôture,l’impact des instruments dérivés de change en cas d’unevariation instantanée de 10 % des cours de change del’Euro par rapport aux principales devises d’expositionles plus signifi catives pour le Groupe (le dollar américainet le yen) s’établit comme suit :Au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Dollar américainYenAu 31 décembre 2009(en millions d’euros)Dollar américainYenImpact réserveImpact résultatVariationde + 10 %Variationde - 10 %Variationde + 10 %Variationde - 10 %(43,2)23,952,6(29,7)Impact réserveImpact résultatVariationde + 10 %Variationde - 10 %Variationde + 10 %Variationde - 10 %(39,7)20,749,0(24,9)11,70,18,3(0,1)(5,1)0,3(3,9)(0,2)Toutes les autres variables de marché sont réputéesconstantes dans la détermination de la sensibilité.29.3. Exposition aux risques de fluctuationdes cours de bourseL’impact de la variation des capitaux propres est générépar les instruments de change éligibles à la comptabilitéde couverture de fl ux de trésorerie.L’impact de la variation en résultat fi nancier est généré parles instruments de change non éligibles à la comptabilitéde couverture et par la variation de la part ineffi cace descouvertures de fl ux de trésorerie.Ces montants sont présentés hors effet impôts.Dans le cadre de ses opérations courantes, le Groupeintervient sur les actions liées aux participationsconsolidées et les actions émises par PPR.Les actions détenues au titre de participations nonconsolidées représentent une faible exposition pour leGroupe et ne font pas l’objet de couverture.Au 31 décembre 2010, aucune opération de couverturerelative au risque actions n’était reconnue commeinstrument dérivé au regard de l’application de la normeIAS 39.242DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Francsuisse118,561,856,743,299,9(104,5)(4,6)CouronnenorvégienneDollarHong KongYuanchinoisWoncoréen4,49,7(5,3)44,939,6(50,0)(10,4)78,86,772,1148,3220,4(177,5)42,9132,152,379,8163,5243,3(201,4)41,936,10,635,590,2125,7(97,2)28,5Autres411,291,6319,6117,0436,6(149,9)286,720091 278,31 204,673,7237,0310,7(383,8)(73,1)Les emprunts obligataires émis en mai 2008 sont indexéssur le cours de l’action PPR. Le prix de remboursementde ces obligations est indexé sur l’évolution du coursdu titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prixplafond.Sur la base des données de marché en date de clôture,une hausse de 10 % du cours de bourse PPR aurait unimpact favorable en année pleine de 16,6 millions d’eurossur le résultat consolidé avant impôt du Groupe et auraitpour conséquence une diminution de 16,6 millions sur lavaleur au bilan de la dette obligataire. Réciproquement,une baisse de 10 % du cours de bourse PPR aurait unimpact défavorable en année pleine de 19,0  millionsd’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupeet aurait pour conséquence une augmentation de19,0 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire.29.4. Autres risques de marché –Risques de créditLes transactions du Groupe sur les produits dérivés ontpour seul objet de réduire son exposition globale auxrisques de change, de taux d’intérêt et de fl uctuationsdes cours de bourse naissant de ses activités normales ;elles sont limitées aux marchés organisés ou à desopérations de gré à gré avec des opérateurs de premierplan, sans risque de contrepartie.Les emprunts obligataires indexés émis en mai 2008sont comptabilisés à leur juste valeur par l’intermédiairedu compte de résultat. La variation de juste valeurenregistrée en résultat intègre l’évolution du spreadémetteur de PPR. Au 31 décembre 2010, la valorisationdes emprunts obligataires indexés intègre un ajustementde 13,9  millions d’euros lié à la variation du spreadémetteur de PPR depuis la date d’émission. La variationliée à l’évolution du spread émetteur a été calculée àpartir des cotations de CDS (Credit Default Swap) de PPRsur des références et des maturités cohérentes aveccelles des emprunts obligataires indexés émis. Sur labase des conditions de marché en date de clôture, uneréduction du spread émetteur de PPR de 10 % auraitpour conséquence d’augmenter la valeur de marché desemprunts obligataires indexés de 0,8 million d’euros etd’augmenter la charge fi nancière de l’exercice du mêmemontant. Réciproquement, une augmentation du spreadémetteur de 10 % aurait pour conséquence de réduirela valeur de marché des emprunts obligataires indexésde 0,8 million d’euros et de minorer la charge fi nancièrede l’exercice du même montant.Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010 dansle cadre du programme EMTN intègrent une clause ditede « step-up coupon » en cas de passage de la notationde PPR en catégorie Non Investment Grade qui auraitpour conséquence d’augmenter le taux du couponde 1,25 % de chaque émission et pourrait conduire àaugmenter la charge fi nancière de 22,5 millions d’eurosen année pleine.Compte tenu du grand nombre de clients répartis dansplusieurs types d’activités, il n’y a pas de concentration durisque de crédit sur les créances détenues par le Groupe.De façon générale, le Groupe considère qu’il n’est pasexposé à un risque de crédit particulier sur ces actifsfi nanciers.29.5.Instruments dérivés en valeurde marchéAu 31 décembre 2010, conformément à la norme IAS 39,la valeur de marché des instruments fi nanciers dérivésfi gure au bilan à l’actif dans les rubriques « Actifs fi nanciersnon courants » et « Autres actifs fi nanciers courants » etau passif dans les rubriques « Autres passifs fi nanciersnon courants » et « Autres passifs fi nanciers courants ».La juste valeur des dérivés couvrant le risque de tauxd’intérêt est inscrite en non courant ou en courant enfonction du sous-jacent de dette auquel ils sont affectés.La juste valeur des dérivés de change est enregistréeen autres actifs fi nanciers ou passifs fi nanciers courants.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR243 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010Risque detaux d’intérêtRisque dechangeAutresrisques demarché(en millions d’euros)Dérivés actifNon courantDérivés actif – à la juste valeur par le résultatDérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeurCourantDérivés actif – à la juste valeur par le résultatDérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeurDérivés passifNon courantDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeurCourantTOTALDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeur201060,712,42,69,848,311,53,433,455,355,38,746,65,442,512,42,69,830,130,13,73,73,718,218,211,53,43,351,651,65,046,638,8(33,4)200975,855,43,352,120,47,612,856,256,219,235,51,519,6Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture dejuste valeur couvrant principalement la dette émise sousforme d’emprunts obligataires fi gurent à l’actif du bilanpour 39,9 millions d’euros au 31 décembre 2010 et pour52,1 millions d’euros au 31 décembre 2009.Les dérivés de couvertures de fl ux de trésorerie futurssont comptabilisés pour leur part effi cace en contrepartiedes capitaux propres.La variation de réserve de couverture de fl ux de trésoreriesur l’exercice 2010 est présentée dans la Note 14.29.6. Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et dechacune de ses fi liales est étroitement et périodiquementappréciée par PPR à l’aide des procédures de reportingfi nancier du Groupe.Afin de garantir la liquidité, le Groupe dispose delignes de crédit confi rmées pour un montant total de6 174,2 millions d’euros dont le montant non utilisé s’élèveà 6 123,4 millions d’euros et d’une trésorerie disponiblede 1 398,2 millions au 31 décembre 2010.L’analyse suivante porte sur les engagementscontractuels des dettes fi nancières et dettes fournisseurset inclut notamment les intérêts à payer et exclut lesimpacts d’accords de netting. Elle inclut également lesengagements du Groupe liés aux instruments dérivésinscrits à l’actif et au passif du bilan.Ces flux de trésorerie prévisionnels liés aux intérêtsà payer sont inclus dans la rubrique «  autres dettesfinancières  ». Ils sont calculés jusqu’à l’échéancecontractuelle des dettes auxquelles ils se rattachent.Les intérêts futurs à taux variables sont fi gés sur la basedu dernier coupon fi xé pour la période en cours et surla base des fi xings applicables en date d’arrêté pour lesfl ux liés aux échéances ultérieures.Les flux futurs de trésorerie présentés n’ont pas faitl’objet d’actualisation.Il n’est pas prévu sur la base des données en date declôture que les fl ux de trésorerie indiqués se produisentde façon anticipée et pour des montants sensiblementdifférents de ceux indiqués dans l’échéancier.Cette analyse exclut les actifs fi nanciers non dérivésdu bilan et notamment les postes de trésorerie etéquivalents de trésorerie et de créances clients incluantles concours à la clientèle qui s’élèvent respectivementà 1 398,2 millions d’euros et 1 192,9 millions d’euros au31 décembre 2010.244DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Instruments de couverture de change33,4Changes à terme & swaps de change(en millions d’euros)Instruments financiers non dérivésEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresDettes fournisseursInstruments financiers dérivésInstruments de couverture de tauxSwaps de taux d’intérêtsAutres instruments de tauxAutres instruments de changeflux outflux influx outflux inTOTAL(en millions d’euros)Instruments financiers non dérivésEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresDettes fournisseursInstruments financiers dérivésInstruments de couverture de tauxSwaps de taux d’intérêtsAutres instruments de tauxAutres instruments de changeflux outflux influx outflux inTOTALInstruments de couverture de change20,9Changes à terme & swaps de changeÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010420103 593,7198,91 664,31 928,4(38,8)20093 147,8213,32 217,82 057,2(40,5)ValeurcomptableFlux detrésorerieÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plus decinq ans(3 484,0)(198,9)(2 326,9)(1 928,4)(800,0)(198,9)(1 175,3)(1 928,4)(2 334,0)(350,0)(907,4)(244,2)7 379,9(7 935,6)(4 111,2)(3 230,2)(594,2)ValeurcomptableFlux detrésorerieÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plus decinq ans(3 100,0)(213,5)(3 071,3)(2 057,2)(213,5)(1 085,7)(2 057,2)(2 750,0)(350,0)(1 741,4)(244,2)42,8(1,5)31,2(1,5)(3 254,8)3 232,5(3 229,0)3 206,7(431,7)415,3(404,4)388,469,5(19,8)20,6(14,2)(3 261,3)3 214,9(3 246,7)3 200,5(381,3)398,7(332,8)350,011,6(25,8)25,8(27,3)26,948,9(5,6)(14,6)14,4(48,5)48,77 616,5(8 421,3)(3 379,0)(4 448,1)(594,2)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR245 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 30 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHÉDES INSTRUMENTS FINANCIERSLes principes de mesure des instruments fi nanciers et leur valeur de marché au 31 décembre 2010 s’analysentcomme suit :2010Ventilation par classification comptableValeurcomptableValeur demarchéJustevaleurparrésultatActifsdisponiblesà la ventePrêts etcréancesCoûtamortiInstrumentsdérivés aveccomptabilitéde couvertureInstrumentsdérivés sanscomptabilitéde couvertureActifs financiers non courants271,4271,441,7217,39,82,61 398,21 398,2225,11 173,12,036,811,5(en millions d’euros)Actif non courantActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financierscourantsTrésorerie et équivalentsde trésoreriePassif non courantEmprunts et dettesfinancières à long termePassif courantEmprunts et dettesfinancières à court termeFinancement des concoursà la clientèleAutres passifs financierscourantsDettes fournisseurs954,7238,2954,7238,250,350,33 341,13 375,9397,51 877,61 880,2238,2238,255,355,31 928,41 928,4954,7238,22 943,61 877,6238,21 928,446,68,7246DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 201042009Ventilation par classification comptableValeurcomptableValeur demarchéJustevaleurparrésultatActifsdisponiblesà la ventePrêts etcréancesCoûtamortiInstrumentsdérivés aveccomptabilitédecouvertureInstrumentsdérivés sanscomptabilitédecouvertureActifs financiers non courants301,8301,839,4207,052,13,3(en millions d’euros)Actif non courantActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financierscourants891,4214,9891,4214,927,927,9Trésorerie et équivalents detrésorerie944,5944,5136,6Passif non courantEmprunts et dettesfinancières à long termePassif courantEmprunts et dettesfinancières à court termeFinancement des concours àla clientèleAutres passifs financierscourantsDettes fournisseurs4 357,84 596,1440,01 006,21 006,2214,9214,956,556,52 057,22 057,2Les valeurs de marché sont déterminées par estimationpour la majorité des instruments fi nanciers du Groupe, àl’exception des titres de participation dans des sociétésnon consolidées cotées, des valeurs mobilières deplacement et des emprunts obligataires cotés dont ledernier cours de cotation connu au 31 décembre 2010est retenu.Les méthodes retenues sont les suivantes : Les instruments financiers autres que les dérivésinscrits à l’actif du bilanLes valeurs comptables retenues sont des estimationsraisonnables de leur valeur de marché à l’exceptiondes valeurs mobilières de placement et des titres departicipation non consolidés dont la valeur de marché aété déterminée sur la base du dernier cours de bourseconnu au 31  décembre 2010 pour les titres cotés.Les actifs fi nanciers non courants sont décrits dans laNote 20. Les instruments financiers autres que les dérivésinscrits au passif du bilanLa valeur de marché a été déterminée pour les empruntsobligataires cotés sur la base du dernier cours de bourseen date de clôture.Pour les autres emprunts, elle a été déterminée sur labase d’autres méthodes de valorisation telles que lavaleur actualisée des fl ux de trésorerie en tenant comptedu risque de crédit du Groupe, des conditions de tauxd’intérêt en date de clôture, du cours de l’action PPR et7,512,87,6891,4214,9807,93 917,81 006,2214,90,32 057,237,019,2des hypothèses de volatilités s’agissant de la valorisationdes emprunts obligataires indexés. Les instruments fi nanciers dérivésLa valeur de marché a été fournie par les établissementsfi nanciers contreparties aux transactions ou calculée àl’aide de méthodes standards de valorisation intégrantles conditions de marché en date de clôture.Le Groupe distingue trois catégories d’instrumentsfinanciers à partir des deux modes de valorisationutilisés (prix cotés et techniques de valorisation) ets’appuie sur cette classifi cation, en conformité avec lesnormes comptables internationales, pour exposer lescaractéristiques des instruments fi nanciers comptabilisésau bilan à la juste valeur par résultat en date d’arrêté : catégorie de niveau 1  : instruments financiersfaisant l’objet de cotations sur un marché actif ; catégorie de niveau 2 : instruments fi nanciers dontl’évaluation à la juste valeur fait appel à des techniquesde valorisation reposant sur des paramètres demarché observables ; catégorie de niveau 3  : instruments financiersdont l’évaluation à la juste valeur fait appel à destechniques de valorisation reposant sur desparamètres non observables (paramètres dont lavaleur résulte d’hypothèses ne reposant pas sur desprix de transactions observables sur les marchés surle même instrument ou sur des données de marchéobservables disponibles en date de clôture) ou qui nele sont que partiellement.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR247 La hiérarchie de juste valeur par classe d’instruments fi nanciers s’établit comme suit au 31 décembre 2010 :Hiérarchie des justes valeursPrix de marché= Catégorie deniveau 1Modèles avecparamètres observables= Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètresnon observables= Catégorie de niveau 3Actifs financiers non courants5,512,4Trésorerie et équivalents de trésorerie45,4Hiérarchie des justes valeursPrix de marché= Catégorie deniveau 1Modèles avecparamètres observables= Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètresnon observables= Catégorie de niveau 3Actifs financiers non courants2,355,4Trésorerie et équivalents de trésorerie53,4201017,948,3225,1397,555,3200957,720,4136,6440,056,248,3179,7397,555,320,483,2440,056,24ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Actif non courantActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courantsPassif non courantEmprunts et dettes financières à long termePassif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseurs(en millions d’euros)Actif non courantActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courantsPassif non courantEmprunts et dettes financières à long termePassif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseurs248DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR NOTE 32TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIELa trésorerie nette des découverts bancaires s’élève au 31 décembre 2010 à 1 224,9 millions d’euros et correspondau montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des fl ux de trésorerie.NOTE 31ENDETTEMENT FINANCIER NETL’endettement fi nancier net du Groupe s’établit comme suit :(en millions d’euros)Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèleInstruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt)Trésorerie et équivalents de trésorerieEndettement financier netTrésorerie et équivalents de trésorerie du bilan(en millions d’euros)Découverts bancairesTrésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie32.1. Capacité d’autofinancementLa formation de la capacité d’autofi nancement est la suivante :(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesDotations nettes courantes aux amortissementset provisions sur actif opérationnel non courantCharges calculées liées aux stock-options et assimilésPertes de valeur sur actif opérationnel non courantRésultat sur cession d’actifs, net d’impôt exigibleProduits/(charges) liés aux variations de juste valeurImpôt différéQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceDividendes reçus des sociétés mises en équivalenceAutres produits et charges sans contrepartie en trésorerieCapacité d’autofinancementÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010420105 218,7(39,9)(1 398,2)3 780,620095 364,0(52,1)(944,5)4 367,420101 398,2(173,3)1 224,92010815,0329,414,5121,6(6,1)(53,8)(63,2)(35,8)20,125,21 166,92009944,5(226,1)718,42009330,5334,812,6555,9(499,3)70,275,2(0,5)174,91 054,332.2. Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporellesLes acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à 342,6 millions d’euros sur l’exercice 2010(279,7 millions d’euros sur 2009).Les investissements d’immobilisations corporelles effectués au travers de contrats de location-fi nancement s’élèventà 0,2 million d’euros sur l’exercice 2010 (0,7 million d’euros sur l’exercice 2009).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR249 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 201032.3. Acquisitions et cessions de filiales(en millions d’euros)Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeTOTALSur l’exercice 2010, les acquisitions de fi liales concernentprincipalement l’acquisition de l’équipementier de golfCobra (Note 3.1.2).Les cessions de fi liales incluent essentiellement les fl uxliés à la déconsolidation de Conforama à hauteur de410,6 millions d’euros.Sur l’exercice 2009, les acquisitions de fi liales concernentprincipalement l’acquisition de Dobotex InternationalBV et Brandon AB. Les cessions de fi liales sont liéesessentiellement à la cession du contrôle de Cfao.Pour les activités cédées ayant fait l’objet d’unretraitement selon la norme IFRS 5, les impacts de latrésorerie cédée sont présentés sur la ligne « Flux netsliés aux activités abandonnées ».32.4. Augmentation/Diminutionde capital et autres opérationsavec les actionnairesSur l’exercice 2010, les opérations avec les actionnairesconcernent principalement l’acquisition, par PPR etPuma, de titres Puma portant ainsi la participation duGroupe à 71,58 % au 31 décembre 2010 et l’acquisition,par Puma et Gucci, de titres complémentaires de leursfi liales.Sur l’exercice 2009, les opérations avec les actionnairesconcernaient essentiellement l’acquisition de titrescomplémentaires Gucci portant ainsi la participationdu Groupe à 99,93 % au 31 décembre 2009 ainsi quel’acquisition, par Puma, de titres complémentaires deses fi liales.32.6. Émission et remboursement d’emprunts(en millions d’euros)Émission d’empruntsRemboursement d’empruntsAugmentation/Diminution des autres dettes financièresTOTAL2010(68,4)436,3367,92009(62,2)866,0803,832.5. Acquisitions ou cessions d’actionsd’autocontrôleSur l’exercice 2010, l’incidence des acquisitions oucessions d’actions autocontrôle correspond (Note 24.1) : à l’acquisition de 1  032  186  titres et la cession de962  186 titres PPR autodétenus dans le cadre ducontrat de liquidité à hauteur d’un montant net de- 8,3 millions d’euros ; à la cession de 28  826 titres pour un montant de2,9 millions d’euros suite à l’exercice d’options d’achatdans le cadre du plan 2006 ; à l’acquisition de 40  000  titres dans le cadre desattributions des plans d’actions gratuites 2008 àhauteur de - 4,6 millions d’euros ; à l’acquisition de 37  000  titres dans le cadre dessouscriptions du plan d’options d’achat de 2006 eten vue des souscriptions futures des plans d’optionsd’achat 2007 à hauteur de - 4,4 millions d’euros.Sur l’exercice 2009, l’incidence des acquisitions oucessions d’actions d’autocontrôle correspond : à l’acquisition de 1  141  238  titres et la cession de1 141 238 titres PPR autodétenus dans le cadre ducontrat de liquidité à hauteur d’un montant net de+ 0,4 million d’euros ; à l’acquisition de 64 675 titres attribués aux salariésdans le cadre du plan d’actions gratuites 2007 àéchéance mai  2009 à hauteur de -  3,8  millionsd’euros ; à l’acquisition de 10 325 titres en vue de leur attributionaux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuitesà hauteur de - 0,6 million d’euros.2010524,7(226,7)(358,5)(60,5)20091 563,4(1 322,8)(1 683,8)(1 443,2)Les émissions d’emprunts comprennent principalementl’emprunt obligataire émis par PPR SA en avril 2010 pour500 millions d’euros pour une durée de 5 ans et assortid’un coupon fi xe de 3,75 %.Les remboursements d’emprunts bancaires concernentnotamment le remboursement en juin 2010 d’un empruntlong terme mis en place en 1998 sur PPR Finance pour52,5 millions d’euros et les amortissements des empruntsde Gucci libellés en yen.250DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Les variations des autres dettes financières incluenten particulier le remboursement des tirages sur lignesde crédit survenu début 2010 à hauteur de 100 millionsd’euros sur le crédit Puma et de 390 millions d’euros surle crédit syndiqué de 2005 et les lignes bilatérales.NOTE 33PASSIFS ÉVENTUELS, ENGAGEMENTS CONTRACTUELSNON COMPTABILISÉS ET RISQUES ÉVENTUELS33.1. Processus de retrait obligatoire desactions GucciÀ la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NVen date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchangeet en date du 1er juillet 2004 sur Euronext Amsterdam,le Groupe a décidé le lancement d’un processus derachat des actions ordinaires qu’il ne détient pas, tout enrachetant les titres présentés à la vente ; au 31 décembre2010, 0,07  % du capital émis n’avait pas encore étévolontairement présenté au rachat.33.2. Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d’actifsLes garanties données par le Groupe dans le cadre de cessions antérieures d’entreprises sont résumées ci-après :CessionsGarantie de passifMai 2003Cession de Guilbert Contract à Office DepotJuin 2003Cession de Pinault Bois & Matériaux à WolseleyDécembre 2004Cession de RexelJuillet 2006Cession d’OrcantaJuin 2008Cession du groupe YSL BeautéJuin 2009Cession de SurcoufDécembre 2010Cession de ConforamaGaranties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription légale.Arbitrage en cours sur les obligations d’abondement par le cédant du fonds depension Guilbert UK.La garantie de passif consentie par Saprodis lors de la cession du contrôle dePinault Bois & Matériaux à Wolseley en juin 2003 est expirée. Il subsiste une garantiespécifique consentie pour certains dommages liés à l’environnement, la santé ou lasécurité. Cette garantie expire le 7 juillet 2014. Elle est plafonnée à 50 millions d’euros.Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale.Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale.La garantie de passif a expiré le 31 mars 2010 mais subsiste en ce qui concerneles aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’à l’expiration des délais de prescriptionslégaux applicables majorés de trois mois. Cette garantie de passif est plafonnée àla somme de 150 millions d’euros.La garantie de passif a expiré le 10 décembre 2010 mais subsiste en ce qui concerneles aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’au 31 janvier 2013.Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée de 2 ans à compter duclosing, ou en ce qui concerne les aspects fiscaux et parafiscaux jusqu’à l’expirationdes délais de prescription légaux, pour un montant maximal de 120 millions d’euros,cette cession s’accompagnant de la reprise par PPR d’un engagement accessoirede continuité des relations commerciales avec Facet.Outre les garanties de passifs détaillées ci-dessus,des conventions de garanties de passifs d’importancemineure et comportant des conditions normales ont étéétablies au profi t des acquéreurs des autres sociétéscédées par le Groupe. C’est le cas pour Fnac éveil & jeuxcédée au cours du second semestre 2010.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR251 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 201033.3. Autres engagements donnés33.3.1. Obligations contractuellesLe tableau ci-dessous présente l’ensemble des engagements et obligations contractuelles du Groupe, hormis lesengagements liés aux avantages du personnel détaillés dans les notes précédentes.(en millions d’euros)Dettes financières à long terme (Note 28)Contrats de location simpleObligations d’achat irrévocablesTotal engagements donnésTotal engagements reçusPaiements dus par périodeÀ moinsd’un an2 115,8508,398,52 722,6De unà cinq ansÀ plusde cinq ans2 814,71 159,225,83 999,7526,4653,31 179,720105 456,92 320,8124,37 902,020094 357,82 703,993,67 155,3Location simpleLes montants d’obligations contractuelles mentionnéssur la ligne « Contrats de location simple » correspondentaux montants des paiements minimaux futurs à effectuerau titre de contrats de location simple sur la période nonrésiliable par le preneur. Ils correspondent principalementaux loyers non résiliables de magasins, plates-formeslogistiques et autres bâtiments (sièges et administratifs).Au 31  décembre 2010, le montant total des futurspaiements minimaux que le Groupe s’attend à recevoirau titre de contrats de sous-location non résiliabless’élève à 14,8 millions d’euros (9,7 millions d’euros au31 décembre 2009).La charge de loyer de l’exercice 2010 correspondantaux paiements minimaux s’élève à 544,2  millionsd’euros (634,9 millions d’euros en 2009), celle relativeaux paiements conditionnels à 231,1  millions d’euros(185,7 millions d’euros en 2009), sur la base des chiffresd’affaires réalisés.Le montant des revenus de sous-location s’élèveà 4,3  millions d’euros sur  2010 (3,0  millions d’eurossur 2009).La valeur actualisée des loyers futurs incluse en « Emprunts et dettes fi nancières » et concernant des biens activésrépondant à la défi nition de contrats de location-fi nancement de la norme IAS 17 est la suivante :Location-financement(en millions d’euros)À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansFrais financiers inclusValeur actualisée des loyers futurs20108,529,966,3104,7(35,6)69,1200914,434,275,0123,6(35,6)88,0Au 31 décembre 2010, le Groupe ne s’attend pas à percevoir de futurs revenus minimaux au titre de contrats desous-location non résiliables.252DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010433.3.2. Nantissements et sûretés réellesLe détail des nantissements et sûretés réelles du Groupe s’établit comme suit :(en millions d’euros)Immobilisations incorporellesActifs financiers non courantsTotal des actifs non courantsdonnés en nantissementDate dedépart dunantissementDated’échéancedunantissementMontantd’actif nanti31/12/2010Total du postede bilan (VNC)%correspondantMontantd’actif nanti31/12/200910 200,41 423,6271,4202,911 895,41,7 %232,9Immobilisations corporelles18/02/200429/05/2017202,914,3 %232,933.3.3. Droit Individuel à la Formation (DIF)Conformément à la loi n°2004-391 du 4 mai 2004 relativeà la formation professionnelle, les salariés des sociétésfrançaises du Groupe bénéfi cient d’un crédit d’heuresde formation de 20 heures par an, cumulable sur 6 ans,et plafonné à 120  heures. Toute action de formationeffectuée dans le cadre du DIF vient s’imputer sur lecapital acquis.Le volume d’heures de formation acquises par les salariéset non consommées au 31 décembre 2010 s’élève à1,5 million (2,1 millions au 31 décembre 2009).33.3.4. Autres engagementsLes autres engagements s’établissent comme suit :Paiements dus par périodeÀ moinsd‘un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans(en millions d’euros)Lignes de crédit confirmées (Note 28)Lettres de créditAutres garanties reçuesTotal engagements reçusGaranties données aux banques assurant le cashpoolingGaranties sur loyer, cautions immobilièresEngagements de sponsoring et publicitéAutres engagementsTotal engagements donnés468,226,52,0496,73,710,788,524,5127,45 706,00,95 706,910,1163,310,7184,16 204,26 541,320106 174,226,53,53,734,3257,976,4372,320096 517,521,52,311,386,0230,8120,2448,30,60,613,56,141,260,8Les autres engagements donnés sont principalementconstitués de cautions douanières et de garantiesopérationnelles.À la connaissance du Groupe, il n’existe aucun autreengagement donné, ni passif éventuel signifi catif.33.4. Dépendance du Groupe à l’égardde brevets, licences ou contratsd’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance significative duGroupe à l’égard de brevets, de licences ou de contratsd’approvisionnement.33.5. Procès et litigesLes sociétés et entreprises du Groupe sont engagéesdans un certain nombre de procès ou de litiges dansle cours normal des opérations, dont des contentieuxavec les administrations fi scales, sociales ou douanières.Les charges pouvant en découler, estimées probablespar elles et leurs experts, ont fait l’objet de provisions.Au cours de l’exercice 2010, Puma a engagé uneprocédure arbitrale à l’encontre de son distributeurEstudio 2000 en Espagne qui y détenait encore unepartie des marques Puma. La sentence arbitralereconnaît les droits de Puma sur la totalité des marques,ce qui consacre la pleine liberté pour Puma de reprendreen propre ses opérations en Espagne. Le transfert desDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR253 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010marques concernées est conditionné au versementéventuel par Puma d’un montant maximum de98 millions d’euros. Puma conteste cette indemnisationet considère disposer de fondements très solides pourla faire suspendre et annuler.Aucun des contentieux en cours dans lesquels lessociétés ou entreprises du Groupe sont impliquées, del’avis de leurs experts, ne fait courir de risque au coursnormal et prévisible des affaires ou au développementenvisagé du Groupe.Le Groupe estime qu’il n’existe aucun litige connude lui comportant des risques probables signifi catifs,susceptibles d’affecter le patrimoine, le résultat ou lasituation fi nancière du Groupe, qui n’ait fait l’objet deprovisions estimées nécessaires à la clôture de l’exercice.Aucun litige, pris individuellement, n’est significatif àl’échelle de la Société ou du Groupe.Le Groupe n’a connaissance, d’aucun autre litige ouarbitrage, qui serait susceptible d’avoir ou ayant eudans un passé récent, une incidence signifi cative sur lasituation fi nancière, l’activité, le résultat de la Société oudu Groupe.NOTE 34TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES34.1. Partie liée ayant un contrôle sur leGroupeLa société PPR est contrôlée par Artémis, elle-mêmedétenue en totalité par la société Financière Pinault.Au 31 décembre 2010, le groupe Artémis détient 40,7 %du capital et 55,52 % des droits de vote de PPR.Les principales opérations de l’exercice, entre l’ensembledes sociétés consolidées du groupe PPR et la sociétéArtémis, sont les suivantes : versement du dividende de l’exercice 2009 soit170,3 millions (170,3 millions d’euros pour 2008) ; constatation, pour l’exercice 2010, d’une redevancede 4,4 millions d’euros (5,2 millions d’euros versés autitre de 2009) au titre, d’une part, d’une mission deconseil et d’étude en matière de développement etd’appui dans la réalisation d’opérations complexeset, d’autre part, de la fourniture d’opportunitésde développement, d’affaires ou de facteurs deréduction des coûts ; cette rémunération fait l’objetd’une convention examinée par le Comité d’audit etautorisée par le Conseil d’administration.34.2. Entreprises associéesDans le cadre normal de son activité, le Groupe réalisedes transactions avec ses entreprises associées sur unebase de prix de marché.Les opérations réalisées avec les entreprises associées sont résumées dans le tableau suivant :(en millions d’euros)Créances clientsAutres passifs courantsVentes de biens et servicesAutres produits et charges opérationnels20100,69,420091,54,37,6(5,3)254DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010434.3. Rémunération des dirigeantsLa rémunération des membres du Conseil d’administration ainsi que celle des membres du Comité exécutif duGroupe est la suivante :(en millions d’euros)Avantages à court termeAvantages postérieurs à l’emploiIndemnités de fin de contrat de travailPaiements sur base d’actionsTOTAL201017,32,72,37,429,7200912,41,81,37,122,6Les avantages à court terme et les indemnités de fi n decontrat de travail correspondent aux montants versés aucours de l’exercice, les avantages postérieurs à l’emploi,et les paiements en actions correspondent aux montantscomptabilisés en charges.La liste des membres du Conseil d’administrationet du Comité exécutif est indiquée dans le chapitre«  Gouvernement d’entreprise  » du Document deréférence.NOTE 35ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREPPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquéede 2,5 milliards d’euros à échéance janvier 2016. Cetteopération, effectuée dans le cadre de la gestion dela liquidité du Groupe, permet à PPR, d’une part derefi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars2005 pour 2,75 milliards d’euros et le montant résiduelde 1,5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiquéd’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d’autrepart de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité.Refl étant l’amélioration des conditions de marché, lamarge initiale de cette ligne est de 80 points de base.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR255 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010La liste des fi liales du Groupe est la suivante :Consolidation par intégration globale : GConsolidation par mise en équivalence : ENOTE 36LISTE DES FILIALES CONSOLIDÉES AU 31 DÉCEMBRE 2010G 100,00G 100,00BIRDSWAN SOLUTIONS Ltd*% d’intérêt% d’intérêt31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009Société mèreBelgiqueGUCCI GROUP NV (PAYS-BAS)G 99,93G 99,93SERGIO ROSSI BELGIUM SPRLG 100,00BALENCIAGA SA*G 100,00BOTTEGA VENETA France SASG 100,00GUCCI BELGIUM SALA MERIDIANA FASHION SAG 100,00G 100,00YVES SAINT LAURENTBELGIUM SPRL*EspagneBOTTEGA VENETA ESPANA SLG 100,00LUXURY GOODS SPAIN SLG 100,00G 100,00G 100,00SociétésPPRGUCCIFranceBOUCHERON HOLDING SASBOUCHERON PARFUM SASBOUCHERON SASBOUCHERON.COM SASC. MENDES SASGG FRANCE 10 SASGG FRANCE 11 SASGG FRANCE 13 SASGG FRANCE HOLDING SASGG FRANCE SERVICES SASGUCCI FRANCE SASGUCCI GROUP WATCHESFrance, SASLES BOUTIQUESBOUCHERON SASSTELLA McCARTNEYFRANCE SAS*YSL BEAUTÉCONSULTING SASYSL VENTES PRIVÉESFrance SASYVES SAINT LAURENTBOUTIQUE France SASYVES SAINT LAURENTPARFUMS SASYVES SAINT LAURENT SAS*YVES SAINT LAURENTSERVICES SASAllemagneBOTTEGA VENETA GERMANYGmbHGG LUXURY GOODS GmbHGG LUXURY GOODS MUNICHGmbHYVES SAINT LAURENTGERMANY GmbHAutricheG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00LUXURY TIMEPIECESESPAÑA SLNOGA LUXE SLSERGIO ROSSI ESPANA SLYVES SAINT LAURENTSPAIN SAGrande-BretagneALEXANDER McQUEENTRADING Ltd*AUTUMNPAPER Limited*BALENCIAGA UK Ltd*BOTTEGA VENETA UK Co.LimitedBOUCHERON UK LtdGUCCI LIMITEDGUCCI GROUP SERVICESLIMITEDLUXURY GOODS OUTLETEUROPE SAGLPAINTGATE LimitedSERGIO ROSSI UK LimitedG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00STELLA McCARTNEY Limited*G 100,00YVES SAINT LAURENT UK LtdG 100,00GUCCI Hungary KFTG 100,00G 100,00GUCCI IRELAND LIMITEDG 100,00G 100,00HongrieIrlandeItalieB.V ITALIA SrlB.V. SERVIZI SrlG 100,00G 100,00G 100,00G 51,00G 100,00G 100,00G 100,00G 51,00G 100,00G 100,00LUXURY TIMEPIECES (UK) LtdG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00B.V. Outlets SrlGUCCI AUSTRIA GmbHG 100,00G 100,00CONCERIA BLU TONIC SpA256DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104Sociétés31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009% d’intérêt% d’intérêtCARAVEL PELLI PREGIATE SpAG 100,00BOTTEGA VENETA SrlCAPRI GROUP SrlDESIGN MANAGEMENT SrlGAUGUIN SrlG-CARDS EUROPE S.R.L.G COMMERCE EUROPE SpAG.F. LOGISTICA SrlG.F. SERVICES SrlGUCCI GROUP ITALIAHOLDING SpAGGW ITALIA SrlGJP SrlGPA Srl*GUCCI FINANZIARIA SpAGUCCI IMMOBILLARELECCIO Srl*GUCCI LOGISTICA SpAGUCCIO GUCCI SpAGT Srl*LUXURY GOODS ITALIA SpALUXURY GOODS OUTLET SrlPAOLETTI SrlPIGINI Srl*REGAIN 1957 Srl*REXCOURTA SpASERGIO ROSSIMANUFACTURING SrlSERGIO ROSSI RETAIL SrlSERGIO ROSSI SpASERGIO ROSSI SERVICES SrlYVES SAINT LAURENTDEVELOPMENT SrlLuxembourgBOTTEGA VENETAINTERNATIONAL SARLBOUCHERONLUXEMBOURG SARLCASTERA SARL.GUCCI LUXEMBOURG SASERGIO ROSSIINTERNATIONAL SARLMonacoBOUCHERON SAMGUCCI SAMPays-BasBOTTEGA VENETAHOLDING BVG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00FusionG 100,00G 75,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 51,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00S.A.M YVES SAINT LAURENTOF MONACOG 100,00G 100,00STELLA McCARTNEY ITALIA SrlG 100,00TIGER FLEX Srl*G 100,00G 100,00G 100,00États-UnisGEMINI ARUBA NVGG MIDDLE EAST BVGUCCI ASIAN HOLDING BVGUCCI INTERNATIONAL NVGUCCI NETHERLANDS BVGUCCI PARTICIPATION BVOLIMA BVRépublique tchèqueLUXURY GOODS CZECHREPUBLIC SROSuisseBOUCHERONINTERNATIONAL SABOUCHERON (SUISSE) SALUXURY GOODSINTERNATIONAL SALUXURY GOODSOPERATIONS SALUXURY TIMEPIECESDESIGN SALUXURY TIMEPIECESINTERNATIONAL SASOWIND GROUP SAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 51,00G 51,00G 51,00FusionG 100,00G 100,00E23,00G 100,00E23,00LUXURY GOODS LOGISTIC SAG 51,00LUXURY GOODS SERVICES SAG 100,00CréationSuèdeBrésilCanadaGUCCI SWEDEN ABG 100,00G 100,00GUCCI BRAZIL IMPORTACAOE EXPORTACAO LtdaG 100,00G 100,00G. BOUTIQUES Inc.G 100,00G 100,00GUCCI SHOPS OF CANADAInc.LUXURY TIMEPIECES(Canada) Inc.G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GUCCI GROUP WATCHES Inc.G 100,00BALENCIAGA AMERICA Inc.*BOTTEGA VENETA Inc.BOUCHERON JOAILLERIE(USA) Inc.GUCCI AMERICA Inc.GUCCI CARIBBEAN Inc.GUCCI NORTH AMERICAHOLDINGS Inc.LUXURY HOLDINGS Inc.SERGIO ROSSI USA Inc.STELLA McCARTNEYAMERICA Inc.*YVES SAINT LAURENTAMERICA HOLDING Inc.YVES SAINT LAURENTAMERICA Inc.G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR257 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010% d’intérêt% d’intérêt31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA AUSTRALIAPty LtdG 100,00CréationGUCCI AUSTRALIA PTY LimitedG 100,00G 100,00GUCCI NEW ZEALAND LtdG 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00ThaïlandeG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CONFORAMACONFORAMAFranceBOTTEGA VENETA MACAU LtdG 100,00GUCCI (CHINA) TRADING LtdG 100,00KoweitQatarMalaisieLUXURY GOODS KUWAIT WllG 49,00CréationLUXURY GOODS QATAR LLCG 49,00CréationBOTTEGA VENETA MALAYSIASdn BhdGUCCI (MALAYSIA) Sdn BhdSingapourG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00BOTTEGA VENETASINGAPORE PRIVATE LIMITEDG 100,00GUCCI SINGAPORE Pte LimitedG 100,00G 100,00G 100,00TaïwanBOUCHERON TAÏWAN COLTD*GUCCI GROUP WATCHESTAÏWAN LIMITEDG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GUCCI THAILAND CO LTDG 100,00G 100,00G 100,00CréationCONFORAMA MANAGEMENTSERVICESCONFORAMA FranceCessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00EspagneG 100,00CréationCONFORAMA ESPANACessionG 100,00SociétésMexiqueBOTTEGA VENETA MEXICO, S.DE R.L. DE CVGUCCI IMPORTACIONES SADE CVGUCCI MEXICO SA DE CVRETAIL LUXURY SERVICIOS SADE CVAustralieNouvelle-ZélandeChineBALENCIAGA ASIA PACIFICLIMITEDBALENCIAGA FASHIONSHANGAI CO., LtdBOTTEGA VENETA HONGKONG LIMITEDBOTTEGA VENETA (CHINA)TRADING LtdGUCCI GROUPASIA PACIFIC LtdGUCCI GROUP (HONG KONG)LIMITEDGUCCI MACAU LIMITEDLUXURY TIMEPIECES(HONG KONG) LIMITEDLUXURY TIMEPIECES(HONG KONG) LIMITED SHANGAIREPRESENTATIVE OFFICEYVES SAINT LAURENT(SHANGHAI) TRADING LIMITEDCoréeGuamIndeJaponBOTTEGA VENETA KOREA LtdG 100,00GUCCI GROUP KOREA LtdG 100,00G 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA GUAM Inc.GUCCI GROUP GUAM Inc.G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CONFORAMA LUXEMBOURGCessionG 100,00GUCCI INDIA PRIVATE Ltd*G 100,00G 100,00LUXURY GOODS RETAILPRIVATE LGRG 51,00CréationCONFORAMA PortugalCessionG 100,00CessionG 99,98CessionCessionCessionCessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CessionG 100,00CessionCessionCessionG 100,00E49,00G 100,00CessionG 100,00DissolutionG 100,00CessionCessionG 100,00G 100,00CessionG 100,00IHTM FRANCEIHTM INTERNATIONALSODICE EXPANSIONCroatieFLIBA DOOItalieCONFORAMA ITALIACREDIRAMAIHTM ITALIELuxembourgPologneIHTM POLOGNEPortugalRoumanieIHTM ROUMANIESuisseCONFORAMA SUISSEHOLDINGIHTMHong KongCONFORAMA TRADINGLIMITEDBALENCIAGA JAPAN Ltd.G 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA JAPANLIMITEDGUCCI GROUP JAPANHOLDING LIMITEDLUXURY TIMEPIECES JAPANLIMITEDGUCCI YUGEN KAISHAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GUCCI GROUP JAPAN LIMITEDG 100,00258DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104GRANDES ALMACENES FNACESPANAG 100,00G 100,00CYRILLUS BENELUXG 100,00G 100,00REDOUTE CATALOGUEBENELUXG 100,00G 100,00FMB GENERAL COMMERCIALCessionE31,00SociétésFNACFNAC SAFranceATTITUDEFRANCE BILLETFNAC DIRECTFNAC ÉVEIL & JEUXFNAC GLOBAL SERVICESFNAC LOGISTIQUEFNAC PARISFNAC SERVICEFNAC TOURISMEFORM@HOMEMSSRELAIS FNACALIZE – SFLCODIREPFNAC PERIPHERIEBelgiqueFNAC BELGIUMEspagneGrèceItalieFNAC ITALIA SpAMonacoFNAC MONACOPortugalFNAC PORTUGALSuisseBrésilFNAC BRÉSILREDCATSREDCATSFranceCYRILLUSDIAMLA MAISON DE VALERIELA REDOUTELES AUBAINES MAGASINSLES DEFIS DE VERTBAUDETMOVITEXREDCATS INTERNATIONALREDCATS INTERNATIONALHOLDINGREDCATS MANAGEMENTSERVICES% d’intérêt% d’intérêt31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009G 100,00G 100,00REF BRÉSILG 100,00G 100,00G 100,00CessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00VERTBAUDET VERWALTUNGSGmBHE50,00E50,00G 100,00G 100,00LA REDOUTE MAGSADASLES TROUVAILLESSOGEP – SOCIÉTÉ GÉNÉRALEDE PRESTATIONS DESERVICESSOMEWHERESOMEWHERE STOCKTHOMAS INDUSTRIESVBMAGELLOS FranceTOGETHER FOR KIDS – TFKAllemagneCYRILLUS GmBHAutricheREDCATS BETEILIGUNGGmBHREDOUTE VERSAND GmBHBelgiqueDanemarkELLOS ASEspagneEstonieELLOS EESTI OUFinlandeELLOS HOMEENTERTAINEMENT OYELLOS TILI OYREDCATS OYGrande-BretagneCOZY LIMITEDCYRILLUS UKEMPIRE STORE LIMITEDHOLDSWORTH COLLECTIONLIMITEDHOME SHOPPING COURIERSLIMITEDMOVITEX UK LIMITEDREDCATS (BRANDS) LIMITEDREDCATS FINANCE LIMITEDREDCATS UK PLCREDOUTE UKSPORTS AND PASTIMESLIMITEDTHE BARGAIN STREET SHOPG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationCréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00REDCATS ESPANAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00VERTBAUDET UKDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR259FNAC SUISSE SAG 100,00G 100,00 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010% d’intérêt% d’intérêt31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009REDOUTE HELLASG 100,00G 100,00REDCATS PortugalG 100,00G 100,00REDCATS INDIA PRIVATELIMITEDG 100,00G 100,00LA REDOUTE RUSG 100,00G 100,00CYRILLUS JAPONG 100,00G 100,00SociétésGrèceItalieREDCATS ITALYNorvègeELLOS HOLDING ASREDCATS ASREDOUTE NORWAY ASPays-BasREDCATS INTERNATIONALHOLDING BVPortugalRussieSuèdeELLOS ABJOTEX ABREDCATS NORDIC ABREDCATS FINANCE ABREDOUTE SVERIGE ABSuisseCYRILLUS SUISSEREDCATS SUISSEBrésilÉtats-UnisJESSICA LONDON INCREDCATS USA DROP SHIPREDCATS USA GIFT CARDSREDCATS USA LLCREDCATS USA LPREDCATS USA MANAGEMENTSERVICES LPREDCATS USA, Inc.SPS INVESTMENT LLCTGW MANAGEMENTSERVICES INCTHE GOLF WAREHOUSETHE SPORTMAN’S GUIDEOUTLET INCTHE SPORTSMAN’S GUIDEINCTSG MANAGEMENT SERVICESINCUNITED RETAIL HOLDINGCORPORATIONUNITED RETAIL DISTRIBUTIONSERVICES, Inc.UNITED RETAIL GROUP, Inc.UNITED RETAIL LOGISTICOPERATIONS, Inc.UNITED RETAIL, Inc.VLP CORPORATIONRUSA TEXAS LLCHong KongREDCATS ASIAREDCATS ASIA GLOBALSOURCING SERVICESREDCATS MANAGEMENTCONSULTING (SHANGHAI)G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00IndeJaponTurquiePumaFranceREDCATS TEKSTIL ITHALAT VEIHRACAT TICARETG 100,00G 100,00Puma AG RUDOLF DASSLERSPORT (ALLEMAGNE)G 71,58G 69,36DOBOTEX FRANCE SAS*Puma FRANCE SASPuma SPEEDCAT SASAllemagneDOBOTEX DEUTSCHLANDGmBH*BRANDON GERMANY GmBHPREMIER FLUG GmBH&CO.KGPuma AVANTI GmBHPuma MOSTRO GmBHPuma SPRINT GmBHPuma VERTRIEB GmBHAutricheG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 50,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 50,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AUSTRIA Puma DASSLER GES.MBHDOBOTEX ÖSTERREICHGmBH*G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma BULGARIA EOODG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma CYPRUS LTD*G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma SPORT HRVATSKA DOOG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma DENMARK A/SG 100,00G 100,00Puma SPORTS SPAIN SLG 100,00CréationBulgarieChypreCroatieDanemarkEspagneREDCATS DO BRASILG 100,00G 100,00AVENUE GIFT CARDS, IncG 100,00BNY SERVICE CORPORATIONG 100,00260DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20104% d’intérêt31/12/201031/12/2009% d’intérêt31/12/201031/12/2009G 100,00G 100,00Puma SLOVAKIA SROG 100,00G 100,00Puma LJUBLJANA, TRGOVINA,DOOG 100,00G 100,00Puma HELLAS SA*G 100,00G 100,00TRETORN ABPuma HUNGARY KFTG 100,00G 100,00TRETORN R&D LTDG 100,00G 100,00DOBOTEX SWITZERLAND AG*G 100,00MOUNT Puma AG (SCHWEIZ)SociétésSlovaquieSlovénieSuèdeBRANDON ABBRANDON COMPANY ABBRANDON LIVE ABBRANDON LOGISTICS ABBRANDON STOCKHOLM ABHUNT SPORT ABPuma NORDIC ABTRETORN SWEDEN AB2EXPRESSIONSMERCHANDISE SVENSKA ABSuissePuma RETAIL AGPuma SCHWEIZ AGUkraineArgentineUNISOL SABrésilCanadaChiliSociétésEstoniePuma BALTIC OUFinlandeBRANDON OYPuma FINLAND OYTRETORN FINLAND OYGrande-BretagneDOBOTEX UK LTD*PERFORMANCEMERCHANDISE LTDPuma PREMIER LTDPuma UNITED KINGDOM LTDGrèceHongrieIrlandeItalieDOBOTEX ITALIA SRL*Puma ITALIA SRLLituanieMaltePuma BLUE SEA LTDPuma MALTA LTDPuma RACING LTDNorvègeBRANDON ASPuma NORWAY ASTRETORN NORWAY ASPays-BasDOBO LOGIC BV*DOBO NEXTH BV*DOBOTEX BV*DOBOTEX INTERNATIONALBV*Puma BENELUX BVG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma SPORTS LTDAG 100,00G 100,00Puma CANADA, INC.G 100,00G 100,00Puma CHILE SAPuma SERVICIOS SPAEtats-UnisCOBRA GOLF INC.Puma NORTH AMERICA, INC.Puma SUÈDE HOLDING, INC.SC COMMUNICATION INC.Îles Vierges BritanniquesG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 51,20G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 51,20G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00Puma LIETUVA UABG 100,00G 100,00Puma UKRAINE LTDG 100,00G 100,00PolognePortugalRoumanieRussieSerbiePuma POLSKA SPOLKA ZOOG 100,00G 100,00LIBERTY CHINA HOLDING LTD*G 100,00G 100,00Puma PORTUGAL ARTIGOSDESPORTIVOS LDARépublique tchèqueG 100,00G 100,00Puma CZECH REPUBLIC SROG 100,00G 100,00Puma SPORT ROMANIA SRLG 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00SERVICIOS PROFESIONALESRDS SA DE CVG 100,00G 100,00Puma–RUS GmBHG 100,00G 100,00DISTRUIBUIDORA DEPORTIVAPuma SACG 100,00G 100,00MexiqueIMPORTACIONESRDS SA DE CVPuma MEXICOSPORT SA DE CVPérouUruguayPuma SERBIA DOOG 100,00CréationPuma SPORTS LA SAG 100,00G 100,00DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR261 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2010% d’intérêt% d’intérêt31/12/201031/12/2009Sociétés31/12/201031/12/2009WILDERNESS HOLDINGS LTDE20,10AcquisitionPuma KOREA LTD.WHITE DIAMOND PROPERTIESG 100,00Puma TAÏWAN SPORTS LTD*G 100,00G 100,00Puma NEW ZEALAND LTDG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00SociétésBotswanaAfrique du SudPuma SPORTS DISTRIBUTORS(PTY) LIMITEDPuma SPORTS SAAustralieKALOLA PTY LTDPuma AUSTRALIA PTY. LTDWHITE DIAMOND AUSTRALIAPTY. LTDNouvelle-ZélandeÉmirats arabes unisPuma MIDDLE EAST FZ LLCPuma UAE LLC*TurquieChineDOBOTEX CHINA LTD*Puma CHINA LTD*Hong KongDOBO CAT LTD*DOBOTEX LTD*Puma ASIA PACIFIC LTDPuma HONG KONG LTDUNIBRAND ASIA LTDWORLD CAT LTDIndeG 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CoréeDOBOTEX KOREA LTD*MalaisiePuma SPORTS GOODS SDN.BHD*SingapourPuma SPORTS SINGAPOREPTE. LTD*WORLD CAT (S) PTE LTDTaïwanWORLD CAT TRADING CO.LTDVietnamG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00WORLD CAT VIETNAM CO. LTDG 100,00G 100,00HOLDINGS & AUTRESFranceBUYCOCAUMARTIN PARTICIPATIONSG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CfaoCFPG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00LiquidationG 100,00CONSEIL ET ASSISTANCEFINANCIÈRE MAROTHIPPR PURCHASINGPPR FINANCESAPARDISLuxembourgPPR PURCHASING SERVICESCessionPPR INTERNATIONALPRINTEMPS REASSURANCEG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E41,99G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E41,99G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00BRANDON ASIA LTDLiquidationDISCODISDEVELOPMENT SERVICES LTDG 100,00Puma SPOR GIYIM SANANYIVE TICARET ASG 100,00G 100,00Puma SPORTS INDIA PVT LTDG 100,00G 100,00Pays-BasPuma INDIA RETAIL PVT LTDG 100,00CréationSCHOLEFIELD GOODMAN BVG 100,00G 100,00WORLD CAT SOURCING INDIALTDG 100,00G 100,00SuisseJaponPuma APPAREL JAPAN KKPuma JAPAN KKFusionG 100,00G 100,00G 100,00PPR MARKETING SERVICESG 100,00G 100,00 Les résultats de ces sociétés sont consolidés à hauteur de lapart contractuelle du Groupe dans leurs opérations qui peutdifférer de leur pourcentage de détention dans le capital.262DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés4Rapport des Commissaires aux comptessur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2010Mesdames, Messieurs les Actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confi ée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatifà l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur : le contrôle des comptes consolidés de la société PPR SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justifi cation de nos appréciations ; la vérifi cation spécifi que prévue par la loi.Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimerune opinion sur ces comptes.I. Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent lamise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pasd’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les élémentsjustifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principescomptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que leséléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.Nous certifi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Unioneuropéenne, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière, ainsi que du résultatde l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.II. Justifi cation des appréciationsEn application des dispositions de l’article L. 823.9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nousportons à votre connaissance les éléments suivants :Votre société procède systématiquement, au cours du second semestre de l’exercice, à un test de dépréciation des goodwillet des actifs à durée de vie indéfi nie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à long terme, selonles modalités décrites dans la Note 2.7 aux états fi nanciers consolidés. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvrede ces tests de dépréciation ainsi que les prévisions de fl ux de trésorerie et hypothèses utilisées.Votre société constitue des provisions, telles que décrites en Note 2.16 aux états fi nanciers consolidés. Nos travaux ontnotamment consisté à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir par sondagesles calculs effectués par la société et à examiner les procédures d’approbation de ces estimations par la Direction. Nous avons,sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.La Note 2.17 aux états fi nanciers consolidés précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel à long terme. Cesengagements ont fait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes. Nos travaux ont consisté à examiner les donnéesutilisées, à apprécier les hypothèses retenues et à vérifi er que la Note 25 aux états fi nanciers consolidés fournit une informationappropriée.La Note 2.23 aux états fi nanciers consolidés expose le retraitement de l’information comparative relative à l’exercice closle 31 décembre 2009 en application, notamment, de la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimationscomptables et erreurs. L’information comparative diffère par conséquent des comptes consolidés publiés au titre de l’exerciceclos le 31 décembre 2009. Nous avons examiné le correct retraitement des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009et l’information donnée à ce titre dans les notes annexes aux états fi nanciers consolidés.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leurensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.III. Vérifi cation spécifi queNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérifi cationspécifi que prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SADeloitte & AssociésJean-Luc Decornoy et Hervé ChopinJean-Paul PicardDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR263 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxComptes sociauxBILAN ACTIF AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009Actif(en millions d’euros)Actif immobiliséTitres de participationGucci Group NVRedcatsConforama HoldingFinancière MarothiSapardisDiscodisAutresAutres immobilisations financières (1)DépréciationsImmobilisations incorporelles et corporellesDépréciations et amortissementsTotal de l’actif immobiliséActif circulantCréances (2) (3)Valeurs mobilières de placementDisponibilités (3)Total de l’actif circulantTOTAL DE L’ACTIF(1) dont à moins d’1 an :(2) dont à plus d’1 an :(3) dont concernant les entreprises liées :Notes20102009345662 556,61 406,0617,74 648,11 804,0299,7106,010,6(340,4)11 108,318,5(14,0)4,5125,849,52,9178,28,930,82 556,61 406,0617,74 648,11 804,0299,7123,91,9(344,0)11 113,915,3(11,9)3,4106,062,70,3169,026,015,211 112,811 117,311 291,011 286,3264DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Notes20102009789.19.110507,32 122,11 589,31 584,1529,36 332,1128,83 600,01 109,9120,24 830,111 291,02 952,51,0826,2506,32 104,41 589,21 283,8717,66 201,3151,53 100,01 710,3123,24 933,511 286,33 352,51,01 351,5BILAN PASSIF AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009Primes d’émission, de fusion, d’apportPassif(en millions d’euros)Capitaux propresCapital socialRéservesReport à nouveauRésultat de l’exerciceTotal des capitaux propresProvisionsDettesEmprunts obligataires (1)Autres dettes financières (1) (3)Autres dettes (2) (3)TOTAL DU PASSIF(1) dont à plus d’1 an :(2) dont à plus d’1 an :(3) dont concernant les entreprises liées :DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR265 COMPTE DE RÉSULTAT POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 20094ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux(en millions d’euros)Produits d’exploitationCharges d’exploitationRésultat d’exploitationDividendesAutres produits et charges financiersRésultat financierRésultat courant avant impôtRésultat exceptionnelParticipation des salariésImpôt sur le résultatRésultat net de l’exercice(en millions d’euros)Dividendes encaissésCharges d’intérêts sur dettes financièresImpôts sur le résultat reçus/payésAutresVariation de trésorerie issue des opérations d’exploitation(Acquisitions)/Cessions d’immobilisations opérationnellesVariation des immobilisations financièresVariation de trésorerie issue des opérations d’investissementVariations nettes des dettes financièresAugmentations de capitalDividendes versés par PPRVariation de trésorerie issue des opérations de financementVariation de la trésorerie débitriceTrésorerie débitrice à l’ouverture de l’exerciceTrésorerie débitrice à la clôture de l’exerciceNotes12131415201051,6(69,9)(18,3)713,0(212,1)500,9482,6(14,8)(2,1)63,6529,32010713,0(215,1)36,6(36,4)498,1(3,3)(5,9)(9,2)(100,9)18,7(417,4)(499,6)(10,7)63,152,4200953,1(53,7)(0,6)1 158,0(215,6)942,4941,8(333,9)(1,5)111,2717,620091 158,0(181,2)162,3(34,9)1 104,2(1,0)5,84,8(691,9)1,7(417,3)(1 107,5)1,561,663,1TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009266DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4VARIATION DES CAPITAUX PROPRESVariations des provisions réglementées23 2110,11,6(en millions d’euros)(avant affectation du résultat)Au 31 décembre 2008Affectation résultat 2008Dividendes versésLevée de stock-optionsRésultat 2009Au 31 décembre 2009Affectation résultat 2009Dividendes versésLevée de stock-optionsNombred’actionsCapitalsocialPrimesd’émission,fusion...Réserveset reportà nouveauRésultat del’exerciceCapitauxpropres126 555 377506,22 102,8126 578 588506,32 104,4250 5961,017,73 213,676,5(417,3)0,22 873,0717,6(417,4)0,276,5(76,5)717,6717,6(717,6)529,3529,35 899,1(417,3)1,70,2717,66 201,3--(417,4)18,70,2529,36 332,1Variations des provisions réglementéesRésultat 2010Au 31 décembre 2010126 829 184507,32 122,13 173,4ANNEXE COMPTABLE1.Faits marquants de l’exerciceLe 9  décembre 2010, PPR a annoncé avoir reçuune offre ferme de la part du groupe sud-africainSteinhoff International Holdings  Ltd pour l’acquisitionde Conforama  Holding, pour un prix pour 100  %des actions, de 1,2  milliard d’euros. Les titres seronttransférés au cours du premier trimestre 2011 après levéedes conditions suspensives.En 2010, PPR a poursuivi sa politique de renforcement desa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sadette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement.Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a émis unemprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’eurosà échéance avril 2015, assorti d’un coupon de 3,75 %.2.Règles et méthodes comptablesLes comptes annuels de l’exercice sont établisconformément aux dispositions du règlementCRC  n°  99.03 du 29  avril 1999 relatif à la réécrituredu Plan  Comptable Général et aux nouvelles règlescomptables CRC n° 2002-10 relatives aux actifs,modifiées par les règlements CRC n° 2003-07 etCRC n° 2004-06.2.1.Immobilisations fi nancièresTitres de participationLes titres classés en «  Titres de participation  » sontceux dont la possession est estimée utile à l’activité del’entreprise notamment parce qu’elle permet d’exercerune infl uence sur la société émettrice ou d’en assurerle contrôle.Conformément à l’avis du Comité d’urgence duCNC n° 2007-C du 15 juin 2007, la Société a opté pourla comptabilisation des frais d’acquisition dans le prixde revient des titres de participation.À la clôture de l’exercice, la valeur brute des titres estcomparée à la valeur d’utilité pour l’entreprise, déterminéepar rapport à la valeur économique estimée de la fi lialeet en considération des motifs sur lesquels reposait latransaction d’origine. Cette valeur d’utilité est déterminéeen fonction d’une analyse multicritères tenant comptenotamment des projections de fl ux de trésorerie futurs,de l’actif ré-estimé, de la quote-part de capitaux propresconsolidés ou réévalués et d’autres méthodes, en tantque de besoin.Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute, unedépréciation est constituée.Autres immobilisations fi nancièresLes autres immobilisations financières comprennentnotamment les autres titres immobilisés et certainesactions propres.Autres titres immobilisés (hors actions propres)Les autres titres immobilisés sont ceux que l’entreprisea l’intention ou l’obligation de conserver durablementmais dont la détention n’est pas jugée nécessaire à sonactivité.La valeur brute est égale au coût d’acquisition comprenantles frais d’acquisition éventuels.Une dépréciation est constituée en fonction de la valeurd’utilité de ces titres pour la Société.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR267 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxActions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’un contratde liquidité sont inscrites en « Autres immobilisationsfi nancières ». Ces actions font l’objet d’une dépréciationen fonction du cours moyen de bourse du dernier moisde l’exercice.Les actions propres acquises dans le cadre d’uneaffectation explicite à une réduction de capital future sontclassées en « Autres immobilisations fi nancières ». Cesactions ne font pas l’objet d’une dépréciation en fonctiondu cours de bourse.2.2.Valeurs mobilières de placement et titresde créances négociablesActions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’uneaffectation explicite à l’attribution aux salariés de plansd’options d’achat ou de plans d’attribution d’actionsgratuites sont inscrites en «  Valeurs mobilières deplacement ». Aucune dépréciation n’est constatée enfonction du cours de bourse.Les actions sont enregistrées à leur prix d’acquisition.Une dépréciation est constituée si le cours à la clôturede l’exercice est inférieur à leur valeur comptable.Autres actionsObligationsLes obligations sont comptabilisées à leur dated’acquisition pour le montant nominal corrigé de la primeou décote. Le montant des intérêts courus et non échusà la date d’acquisition et à la clôture de l’exercice estenregistré dans un compte de « créances rattachées ».À la fi n de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé àla valeur boursière en capital du dernier mois sans tenircompte des intérêts courus non échus. Lorsque cettevaleur est inférieure à la valeur brute, une dépréciationest constituée.SicavLes actions de Sicav sont enregistrées à leur coûtd’acquisition (hors droit d’entrée). Elles sont estimées àla clôture de l’exercice à leur valeur liquidative. La moins-value latente éventuelle fait l’objet d’une provision pourdépréciation. La plus-value latente éventuelle n’est pasprise en compte.CDN, certifi cats de dépôts, bons de sociétés fi nancièresCes titres de créances négociables sont souscrits surle marché primaire ou acquis sur le marché secondaire.Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition sousdéduction des intérêts courus à cette date lorsqu’ils sontacquis sur le marché secondaire.Les intérêts précomptés sont inscrits en produitsfi nanciers prorata temporis au titre de l’exercice.268DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRInstruments fi nanciers2.3.Toutes les positions de change et de taux d’intérêt sontprises au moyen d’instruments cotés sur des marchésorganisés ou de gré à gré qui présentent des risquesminimum de contrepartie. Les résultats dégagés sur lesinstruments fi nanciers constituant des opérations decouverture sont comptabilisés de manière symétriqueaux résultats sur les éléments couverts.Dans le cas où les instruments fi nanciers ne constituentpas des couvertures de risques, les gains ou pertesrésultant de l’évolution de leur valeur de marché sontinscrits au compte de résultat, sauf s’il s’agit d’opérationsde gré à gré, pour lesquelles les pertes latentes fontl’objet d’une provision alors que les gains latents ne sontpas comptabilisés.Opérations en devises2.4.Les charges et produits en devises sont enregistrés pourleur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes,créances et disponibilités en devises sont converties surla base des cours de change en vigueur à la date declôture de l’exercice. En cas de couverture de change,les dettes et créances sont converties au cours decouverture.L’écart de conversion qui résulte de la valorisation desdettes et créances en devises est inscrit en comptesde régularisation, à l’actif s’il s’agit d’une perte latenteet au passif s’il s’agit d’un profit latent. Les perteslatentes non couvertes font l’objet d’une provision pourrisques. En cas de dettes et créances couvertes par desinstruments fi nanciers, la perte ou le profi t de change estimmédiatement reconnu au compte de résultat.2.5.Frais d’émission d’emprunts et d’augmentationde capital – Primes de remboursementd’empruntLes frais d’émission d’emprunts sont comptabilisés encharges lors de l’émission.Les frais d’augmentation de capital, de fusion et d’apportsont prélevés sur les primes d’émission de fusion oud’apport.Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur nominale.Les primes d’émission ou de remboursement éventuellessont portées dans la rubrique du bilan correspondantà ces emprunts et amorties sur la durée de vie del’emprunt.En cas d’emprunt obligataire convertible, l’enregistrementde la prime de remboursement est étalé sur la duréede vie de l’emprunt, conformément aux méthodespréférentielles.En cas d’emprunt obligataire indexé, une provision pourrisques de remboursement est constituée dès lors que leremboursement estimé à la clôture de l’exercice excèdele montant de l’émission. Cette provision est calculéeprorata temporis sur la durée de l’emprunt. ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Provisions2.6.Les provisions sont constituées conformémentau règlement n°  2000.06 du Conseil national de lacomptabilité et comprennent les engagements deretraite et d’indemnités de fi n de carrière conformémentà la recommandation 2003.R.01 du 22 juillet 2004.Dans le cadre de régimes à prestations définies, lesengagements sont évalués suivant la méthode desunités de crédit projetées sur la base des conventionsou des accords en vigueur dans la Société. Selon cetteméthode, chaque période de service donne lieu à uneunité supplémentaire de droits à prestations et chaqueunité est évaluée séparément pour obtenir l’obligationfinale. Cette obligation est ensuite actualisée. Leshypothèses actuarielles utilisées pour déterminer lesengagements varient selon les conditions économiques.Ces régimes et indemnités de fin de contrat fontl’objet d’une évaluation actuarielle par des actuairesindépendants, chaque année pour les régimes lesplus importants et à intervalles réguliers pour les autresrégimes. Ces évaluations tiennent compte notammentdu niveau de rémunération future, de la durée d’activitéprobable des salariés, de l’espérance de vie et de larotation du personnel.PPR applique l’avis du règlement n°  2008-15 du4 décembre 2008 relatif au traitement comptable desplans d’options d’achat ou de souscription d’actions etdes plans d’attribution d’actions gratuites aux employés.Intégration fi scale2.7.PPR a créé avec plusieurs de ses fi liales et sous-fi lialesun groupe d’intégration fi scale en France.La société fi liale supporte une charge d’impôt sur lessociétés calculée sur ses résultats propres comme enl’absence d’intégration fi scale. Les économies d’impôtréalisées par le Groupe à raison de l’intégration fi scalesont appréhendées par PPR, Société mère du Groupeintégré.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR269 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux3.Immobilisations fi nancières nettes(en millions d’euros)Valeurs brutesTitres de participationGucci Group NVRedcatsConforama HoldingFinancière MarothiSapardisDiscodisCaumartin ParticipationsPPR LuxembourgPrintemps RéassuranceConseil et AssistanceAutresAutres immobilisations financièresActions propres (contrat de liquidités) (1)Autres titres immobilisésPrêtsDépôts et cautionnementValeurs brutesDépréciationsTitres de participationRedcatsPPR LuxembourgConseil et AssistanceAutresAutres titres immobilisésDépréciationsVALEURS NETTESAutres immobilisations financièresAu 31/12/2009AugmentationDiminutionAu 31/12/2010(17,9)11 438,111 456,02 556,61 406,0617,74 648,11 804,0299,782,414,410,27,79,21,90,20,61,1(343,9)(332,0)(3,6)(5,2)(3,1)(0,1)(0,1)(344,0)11 113,9106,7106,7(14,4)(3,5)(98,0)(98,0)3,63,60,1(0,1)3,62 556,61 406,0617,74 648,11 804,0299,782,410,27,75,710,68,70,20,61,1(340,3)(332,0)(5,1)(3,2)(0,1)(0,1)(340,4)11 108,311 457,9106,7(115,9)11 448,7(1) Le montant correspondant aux actions propres est indisponible dans les réserves réglementées.Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleAu cours de l’exercice 2010, le Groupe a procédé à lacession nette de 8 286 actions auto-détenues selon lesmodalités suivantes : acquisition de 1 032 186 titres dans le cadre du contrat cession de 962 186 titres dans le cadre du contratde liquidité ;de liquidité ; acquisition de 38 287 titres dans le cadre des plansd’actions gratuites. 126 460 titres ont été attribués auxsalariés dans le cadre des plans d’actions gratuites2008 à échéance juin et octobre 2010 ; acquisition de 38 713 titres dans le cadre des plansd’options d’achat ; 28 826 options d’achat ont étéexercées dans le cadre du plan d’options d’achat 2006.Par ailleurs, suite à différentes levées d’options desouscription d’actions au cours de l’exercice 2010, lecapital a été augmenté de 250 596 actions, amenantainsi le capital social de PPR à 126 829 184 actions au31 décembre 2010.Au 31 décembre 2010, le Groupe détient 648 105 optionsd’achat de titres PPR destinées principalement à couvrirdes plans d’options d’achat et des plans d’options desouscription.Le 26 mai 2004, PPR a confi é un mandat à un intermédiairefi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactionset la régularité des cotations des titres.Ce contrat est conforme à la Charte de déontologieétablie par l’Association française des marchés fi nanciers(AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchésfi nanciers.270DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Doté initialement de 40 millions d’euros pour moitié enespèces et pour moitié en titres PPR, ce contrat a faitl’objet de dotations complémentaires en espèces de20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millionsd’euros le 18 décembre 2007.Au 31 décembre 2010, PPR détient 70 000 actions dansle cadre du contrat de liquidité.Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient2 152 actions en vue de leur attribution aux salariés dansle cadre des plans d’actions gratuites 2009 à échéances2011, et 9 887 actions en attente d’affectation aux plansd’options d’achat. 90  325  actions étaient détenuespar la Société hors cadre du contrat de liquidité au31 décembre 2009.4.Immobilisations incorporelles et corporellesL’évolution des immobilisations incorporelles et corporelles s’analyse comme suit :Terrains etconstructionsMatériels etinstallationsAutresTotalAmortissements et provisions(en millions d’euros)Valeurs brutes31 décembre 2009AcquisitionsCessions31 décembre 201031 décembre 2009DotationsReprises sur cessions31 décembre 2010Valeurs nettes31 décembre 200931 décembre 20105.CréancesCes postes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)Comptes courants d’intégration fiscaleCompte transitoire swapCréance sur cession France PrintempsCréance sur cession PPR LuxembourgClients GroupePrimes d’émissions sur obligationsDiversTOTALCharges constatées d’avanceDont concernant les entreprises liées :2,60,12,7(1,7)(0,2)(1,9)0,90,80,20,20,4(0,2)(0,1)(0,3)0,112,52,915,4(10,0)(1,8)(11,8)2,53,621,031,926,410,89,52,211,112,9125,830,515,33,218,5(11,9)(2,1)(14,0)3,44,59,831,926,0-5,23,18,621,4106,015,131/12/201031/12/2009Les autres immobilisations concernent essentiellement les aménagements, matériels et mobiliers du siège social,et autres immobilisations incorporelles (logiciels).Les charges constatées d’avance sont principalement relatives aux primes sur achat de calls à hauteur de 10,6 millionsd’euros (16,8 millions d’euros au 31 décembre 2009).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR271 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxTitres cotésDépréciation titres cotésValeurs mobilières de placementDépôts bancaires et mouvements de fondsComptes courants de trésorerieDisponibilitésTRÉSORERIE DÉBITRICEDont concernant les entreprises liées :7.Réserves(en millions d’euros)Réserve légaleRéserves réglementéesAutres réservesRéservesÉcarts de réévaluationProvisions réglementéesTOTAL8.Provisions6.Valeurs mobilières de placement et disponibilitésCes postes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)31/12/201031/12/2009Actions propres en attente d’attribution aux salariésActions propres en attente d’affectation aux plans d’options d’achatLes titres cotés sont principalement constitués de Sicav de placement pour 45,4 millions d’euros (53,4 millions d’eurosau 31 décembre 2009).Les réserves de la Société s’analysent, avant affectation du résultat, de la façon suivante :0,31,251,1(3,1)49,52,60,32,952,40,37,0-59,2(3,5)62,70,20,10,363,00,131/12/201031/12/200951,41 293,6240,31 585,3-4,051,41 293,6240,31 585,3-3,91 589,31 589,2(en millions d’euros)LitigesEngagements de retraite, IFC et assimilésPrimes sur achat callsRisque de remboursement empruntobligataireAutres risquesTOTALdont :exploitationfinancierexceptionnel31/12/2009 Dotationsutilisées Reclassement 31/12/2010Reprises nonReprisesutilisées1,3(7,6)103,1111,910,811,814,03,0151,51,51,62,74,31,51,35,81,31,46,85,014,027,25,320,51,47,65,69,510,6128,8Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour lesengagements de retraite, IFC et assimilés sont : un taux d’actualisation de 4,50 %, contre 5,00 % en2009 ;en 2009 ;comme en 2009. un taux de rendement des actifs de 4,75 %, comme un taux de croissance attendu des salaires de 3,00 %272DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux49.Dettes fi nancièresEmprunts obligataires(en millions d’euros)CouvertureÉchéance31/12/201031/12/2009Tauxd’intérêtDateémissionEmprunt obligataire (1)Fixe 5,25 %29/03/2004Swap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 650 M€Emprunt obligataire (2)Emprunt obligataire (3)Emprunt obligataire (4)Emprunt obligataire (5)Emprunt obligataire (6)Emprunt obligataire (7)Emprunt obligataire (8)Emprunt obligataire (9)Fixe 4,00 %29/06/2005 &19/06/2006Fixe 6,405 %16/05/2008Fixe 6,536 %16/05/2008Fixe 8,625 %03/04/2009Fixe 7,75 %03/06/2009Fixe 6,50 %29/06/2009Fixe 6,50 %06/11/2009Fixe 3,75 %08/04/201029/03/201129/01/201316/11/201216/05/201303/04/201403/06/201429/06/201706/11/201708/04/2015-------800,0600,0200,0200,0800,0150,0150,0200,0500,0800,0600,0200,0200,0800,0150,0150,0200,0Swap taux variableEuribor 6 mois àhauteur de 150 M€(1) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations. Remboursement : en totalité le 29 mars 2011.(2) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le29 juin 2005, pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations. Remboursement : en totalité le 29 janvier 2013.(3) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907obligations de 84,641503 euros nominal. Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 236,9 millions d’euros et d’unmontant minimum de 136,9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012.(4) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907obligations de 84.641503 euros nominal. Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 238,2 millions d’euros et d’unmontant minimum de 138,2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013.(5) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 3 avril2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations. Remboursement : en totalité le 3 avril 2014.(6) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 3 juin 2009, représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN. Remboursement : en totalité le 3 juin 2014.(7) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 29 juin 2009, représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN. Remboursement : en totalité le 29 juin 2017.(8) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009, représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre duprogramme EMTN. Remboursement : en totalité le 6 novembre 2017.(9) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 8 avril 2010, représenté par 500 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN. Remboursement : en totalité le 8 avril 2015.Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010dans le cadre du programme EMTN sont tous assortisd’une clause de changement de contrôle, qui donnela possibilité aux porteurs obligataires de demanderle remboursement au pair si, consécutivement à unchangement de contrôle, PPR voyait sa note abaissée encatégorie Non Investment Grade. Ils intègrent aussi uneclause dite de « step-up coupon » en cas de passage dela notation de PPR en catégorie Non Investment Grade.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR273 Aux 31 décembre 2010 et 2009, les dettes fi nancières ne font l’objet d’aucune garantie par des sûretés réelles.9.2.Analyse par échéance de remboursement31/12/201031/12/20094ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux9.1.Analyse par catégorie de dettes(en millions d’euros)Emprunts obligatairesIntérêts sur emprunts obligatairesEmprunts long et moyen termeIntérêts sur emprunts long et moyen termeLignes de crédit confirméesIntérêts sur lignes de crédit confirméesConcours bancaires courantsComptes courants de trésorerieIntérêts sur comptes courants de trésorerieAutres dettes financièresTOTALDont concernant les entreprises liées :(en millions d’euros)À moins d’1 anÀ plus de 5 ansTOTALÀ plus d’1 an et à moins de 5 ans9.3.Endettement fi nancier net(en millions d’euros)Dettes financièresValeurs mobilières de placementDisponibilitésENDETTEMENT FINANCIER NET9.4.Information sur les taux d’intérêtTaux d’intérêt moyen de l’exercice% dettes moyennes à taux fixe% dettes moyennes à taux variable10.Autres dettesCes postes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)Comptes courant s d’intégration fiscaleDéficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale)Dettes fiscales et socialesDiversTOTALDont concernant les entreprises liées :274DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR31/12/201031/12/20093 600,03 100,0149,5152,50,1--0,7805,91,21 109,94 709,9807,11 757,42 602,5350,04 709,94 709,9(49,5)(2,9)4 657,5135,8152,50,1100,0-2,31,21 318,41 710,34 810,31 319,61 457,83 002,5350,04 810,34 810,3(62,7)(0,3)4 747,331/12/201031/12/200931/12/201031/12/20094,49 %58 %42 %3,50 %36 %64 %31/12/201031/12/200910,568,512,928,3120,219,123,768,511,619,4123,231,9 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux411.Engagements hors bilan11.1. Exposition aux risques de fl uctuation des cours de boursePPR utilise, pour la gestion du risque de fl uctuation du cours de bourse, des instruments optionnels dont les encourssont les suivants :31/12/2010N+1N+2N+3N+4N+5>N+5 31/12/2009Achat d’options d’achat de titres PPRNombre actionsEngagement maximum de PPRen millions d’euros648 105 648 105111,7111,71 040 055156,1Au cours de l’action en date de clôture, les options suractions avaient, compte tenu de l’évolution du titre PPR,une valeur de marché évaluée à 1,6 million d’euros.Au 31 décembre 2010, l’encours de ces options d’achatse compose de 648 105 options d’achat, dont 298 105options mises en place en septembre 2004 et 350 000options acquises en juin 2007, afi n de permettre à PPR deremettre des titres lors de l’exercice des plans d’optionsd’achat d’actions attribués aux salariés.11.2.Instruments fi nanciers de couverture de taux(en millions d’euros)31/12/2010N+1N+2N+3N+4N+5>N+5 31/12/2009Swaps prêteurs « taux fixe »Autres instruments de taux d’intérêts (1)(1) dont swaps de taux variable/variable800,0152,5650,0150,0152,5800,0152,5Dans le cadre de la politique du Groupe de couverturedu risque de taux, PPR a mis en place des swaps detaux d’intérêts adossés à certains emprunts obligatairesémis à taux fi xe : emprunt obligataire à échéance mars 2011, swappépartiellement à hauteur de 650 millions d’euros contreEuribor 3 mois ; emprunt obligataire à échéance juin 2014, swappéen totalité à hauteur de 150 millions d’euros contreEuribor 6 mois.PPR a également contracté des swaps de taux variablecontre variable pour un nominal de 152,5 millions d’eurosà échéance juin 2014.Toutes les autres opérations visant à la couverture durisque de taux ont été mises en place par PPR Finance.11.3.Instruments fi nanciers de couverture de change(en millions d’euros)31/12/2010N+2N+3N+4N+5>N+5 31/12/2009Achats à terme & swaps achat à terme34,9N+134,9Au 31 décembre 2010, PPR a contracté une couverture de change en livre sterling contre euros dont la juste valeurest évaluée à (0,6) million d’euros en date de clôture.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR275 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxDate d’attributionDate d’expirationNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre expiré en 2010Nombre en circulation au 01/01/2010Nombre en circulation au 31/12/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulation au 01/01/2010Nombre en circulation au 31/12/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulation au 01/01/2010Nombre en circulation au 31/12/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)11.4. Plans d’options d’achat et de souscriptions d’actions et plans d’attribution d’actions gratuitesLa nature des plans et leurs principales caractéristiques sont détaillées dans les tableaux ci-dessous :Plans de stock-optionset actions gratuitesOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd'achatOptions desouscriptionOptions desouscriptionPlan 2000/1 Plan 2000/2 Plan 2001/1 Plan 2001/2 Plan 2002/1 Plan 2002/226/01/200023/05/200017/01/200118/05/200103/05/200203/05/200228/02/201030/06/201031/01/201131/05/201102/05/201202/05/20122612 1002 30012593 10022 1002 30022 100722340 240130 8307 790123 040123 040225,0120687 26019 4702 35017 12017 120225,011 074438 296174 67611 880162 796162 796128,10Prix d’exercice (en euros)227,15202,91Plans de stock-options et actions gratuitesPlan 2003/1Plan 2003/2Plan 2004/1Plan 2004/2Options desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscription09/07/200308/07/201309/07/200308/07/201325/05/200424/05/201407/07/200406/07/20141 053410 271172 38110 680161 701161 701140,50(a)125 00025 00025 00025 00084,17(b)1520 52013 8102603 15010 40010 40085,05(a)721528 690164 0682 327102 36559 37659 37666,00(a)1325 53015 0684387 9006 7306 73075,29(a)185 4301 00045055055067,50(b)458333 750256 4776 71680 587169 174169 17478,01(a)846540 970269 7549 76554 184205 805205 80585,57(b)2239 96035 4801 1201 96032 40032 40078,97Plans de stock-options et actions gratuitesPlan 2005/1Plan 2005/2Plan 2005/3Plan 2005/4Options desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscription03/01/200502/01/201519/05/200518/05/201519/05/200518/05/201506/07/200505/07/2015276DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Plans de stock-options et actions gratuitesDate d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulation au 01/01/2010Nombre en circulation au 31/12/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2010Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulation au 01/01/2010Nombre exerçable au 31/12/2010Prix d’exercice (en euros)Plans de stock-options et actions gratuitesPlan 2006/1Plan 2007/1Plan 2007/2Plan 2008/1Plan 2008/2Optionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatActionsgratuitesActionsgratuites23/05/200614/05/200717/09/200709/06/200822/10/200822/05/201413/05/201516/09/2015(b)248355 500302 3303 800(b)1451 30047 600298 53047 600N/A(c)26986 53082 470660N/A(c)4649 21045 05040081 81044 650127,58127,58N/AN/APlan 2008/3Plan 2009/1Plan 2009/2Plan 2010/1Plan 2010/2ActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites22/10/200807/05/200907/05/200919/05/201019/05/2010N/A(d)19453 75552 4951 040N/A(c)302130 843121 5284 028N/A(d)16146 50544 0701 160N/A(c)274N/A(d)10889 36425 0352 219820(b)450403 417319 7402 96528 826287 949287 949101,83Nombre en circulation au 31/12/201051 455117 50042 91087 14524 215N/AN/AN/AN/AN/APour tous ces plans, la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution.(a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de latotalité des droits). En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage.(b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de latotalité des droits) et de démission (perte de la totalité des droits). En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droits est perduey compris après la fin de la période de blocage.(c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de latotalité des droits). Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière. La période d’acquisition estsuivie d’une période d’incessibilité de 2 ans.(d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalitédes droits). Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière. Il n’y a pas de période d’incessibilité.11.5. Autres engagements hors bilan(en millions d’euros)Avals et cautions en faveur :des entreprises liéesdes tiers hors GroupeAvals et cautionsSûretés réelles :en faveur de filialesen faveur de tiers31/12/201031/12/20090,90,9---0,90,9---DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR277 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux12.Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation est constitué des éléments suivants :(en millions d’euros)Redevances GroupeFrais de personnelRevenus des immeubles donnés en locationAchats, charges externes et impôts et taxesDotations nettes aux amortissements et provisionsAutres produits et chargesTOTAL13.Résultat fi nancierLe résultat fi nancier s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)Frais financiers netsCharges et intérêts sur endettement hors GroupeIntérêts sur comptes courants GroupeProduits et charges sur immobilisations financièresDividendesTOTALDividendesDont concernant les entreprises liées :Intérêts sur comptes courants intra-g roupe14.Résultat exceptionnelLe résultat exceptionnel s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)Cessions de titres, dépréciation et opérations connexesLitiges, contentieux et restructurationAutres produits/(charges) exceptionnelsTOTAL278DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR201036,37,3(21,9)(48,3)3,25,1(18,3)2010(212,1)(197,9)(14,2)713,0713,0500,9(14,2)713,02010(5,8)(6,5)(2,5)(14,8)200939,67,5(26,7)(39,3)15,42,9(0,6)2009(215,6)(200,5)(15,1)1 158,01 158,0942,4(15,1)1 158,02009(342,1)13,5(5,3)(333,9)Le résultat sur cessions de titres, dépréciation et opérations connexes concerne principalement, en 2009, la dépréciationdes titres Redcats. ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4201058,35,363,6200950,660,40,2111,215.Impôt sur les bénéfi cesCe poste se décompose comme suit :(en millions d’euros)Boni d’intégration fiscaleDiversTOTALDéficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale)Au terme d’une convention d’intégration fi scale prenanteffet au 1er janvier 1988, PPR fait son affaire de l’impôtdû par le groupe intégré et des obligations fi scales quipèsent sur celui-ci.Le périmètre d’intégration fi scale comprend 74 sociétésen 2010 contre 99 en 2009.En l’absence d’intégration fi scale, la Société n’aurait paspayé d’impôt.16.Autres informations16.1. Eff ectif moyenL’effectif moyen de l’exercice 2010 s’élève à112 personnes contre 110 l’exercice précédent.Dans le cadre du Droit Individuel à la Formation, le nombred’heures de formation acquis par les salariés et nonconsommé au 31 décembre 2010 s’élève à 7 051 contre7 925 au 31 décembre 2009.16.2. Honoraires des Commissaires aux comptesLes honoraires des Commissaires aux comptes fi gurant au compte de résultat s’élèvent à :(En milliers d’euros)Commissariat aux comptes, certification, examendes  comptes individuels et consolidésAutres diligences et prestations directement liéesà la mission des Commissaires aux comptesAutres prestations renduesTOTAL20102924522 2502 994KPMG AuditDeloitte & Associés200920102009292693613237139432372395Société consolidante16.3.La société PPR est contrôlée par Artémis qui détient 40,7 % de son capital.Artémis est elle-même détenue en totalité par la société Financière Pinault.17.Événements postérieurs à la clôturePPR a signé le 14  janvier 2011 une ligne de crédit syndiqué de 2,5  milliards d’euros à échéance janvier  2016.Cette opération, effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du Groupe, permet à PPR, d’une part de refi nancerla ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2,75 milliards d’euros et le montant résiduel de 1,5 milliardd’euros de la ligne de crédit syndiqué d’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d’autre part de rallonger lamaturité de ses lignes de liquidité. Refl étant l’amélioration des conditions de marché, la marge initiale de cette ligneest de 80 points de base.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR279 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxTABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS(En milliers d’euros) – RENSEGNEMENTS DÉTALLÉSA – Filiales (détenues à + 50 %)et représentant plus de 1 % du capitalCaumartin ParticipationsConforama HoldingConseil et AssistanceFinancière MarothiDiscodisRedcatsSapardisPrintemps RéassurancesB – Participations (détenues à - 50 %)et représentant plus de 1 % du capitalGucci Group NV – RENSEIGNEMENTS GLOBAUXA – Filiales non reprises au paragrapheFiliales françaisesFiliales étrangèresParticipations françaisesParticipations étrangèresB – Participations non reprises au paragrapheCapitauxpropreshors capital& résultatQuote-partdu capitaldétenuFranceFranceFranceFranceFranceFranceFranceLuxembourg2 351 1881 952 054351 431640 01179224 451448 224(144 289)099,9988,0590,0099,9999,9999,99100,00100,00Pays-Bas108 246 (1)2 971 596 (1)33,46Capital6 132133 9062 010153 567234 7811 799 9369 945280DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Informations financièresValeur comptabledes titres détenusBrutNet82 359617 7387 724299 7354 648 0621 405 9941 804 00010 18882 359617 7382 587299 7354 648 0621 073 9941 804 00010 1883 0171 96877541 8020075411 438 17111 097 844Prêtsconsentis parla Société &non encoreremboursésMontant descautions &avals donnéspar la SociétéChiffred’affaires HTdu dernierexerciceécouléBénéficeou (perte)du dernierexercice closDividendesencaisséspar la Sociétéau cours del’exercice Observations12 38320 67849 090(30 104)7228 343374180 082(13 505)559 8782 5482 556 6252 556 62537 654 (1)447 934 (1)150 562Comptes au31/12/2009 (1)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR281 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèreRapport de gestion de la Société mèreLes ressources de votre Société sont essentiellementconstituées des dividendes reçus de ses fi liales, desloyers encaissés sur ses immeubles, des résultats deson activité fi nancière et des redevances de conseil etd’assistance à ses fi liales dans des conditions conformesaux usages en la matière (fi xées en pourcentage de leurchiffre d’affaires).Votre Conseil détermine les orientations de l’activitéde votre Société et veille à leur mise en œuvre, il estrégulièrement informé de la marche des affaires et del’activité de votre Société et de son Groupe, dans lerespect des dispositions légales et statutaires. Il procède,dans le cadre de sa mission, aux vérifi cations et contrôlesqu’il estime nécessaires. Il s’est réuni le 16 février 2011pour délibérer de l’arrêté des comptes de l’exercice etde leur affectation.Activité fi nancièreLe 8  avril 2010, votre Société a émis un empruntobligataire de 500 millions d’euros, au taux fi xe de 3,75 %à échéance du 8 avril 2015.Faits marquants de l’exerciceLes faits marquants de l’exercice sont relatés aux pages135 et 195.Gestion des risquesLe développement sur la gestion des risques fi gure auxpages 164 et suivantes.Changement de méthode comptable intervenusur l’exerciceAucun changement de méthode comptable n’estintervenu sur l’exercice.Dettes Fournisseurs – Délai de paiementLes dettes fournisseurs d’un montant de 2,8 millionsd’euros au 31 décembre 2010 (1,9 million d’euros au31 décembre 2009) sont à échéance à moins de 60 jours.RésultatLe résultat d’exploitation de la Société mère s’établità (18,3)  millions d’euros en 2010, contre (0,6)  milliond’euros pour l’exercice précédent.Le résultat fi nancier s’élève à 500,9  millions d’euros,contre 942,4 millions d’euros pour l’exercice précédent.Il prend en compte les dividendes reçus des fi liales et lescharges liées au fi nancement de la dette hors Groupe.Le résultat exceptionnel s’établit à (14,8) millions d’euros,contre (333,9) millions d’euros en 2009.Votre Société, Société mère de l’intégration fi scale decertaines fi liales françaises du Groupe, dégage un profi td’impôt de 63,6 millions d’euros, contre 111,2 millionsd’euros lors de l’exercice précédent.Au total, le résultat net de votre Société ressort à529,3 millions d’euros, contre 717,6 millions d’euros en2009.282DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mère41 584 062 195,02529 279 123,782 113 341 318,80-443 902 144,001 669 439 174,802 113 341 318,80Aff ectation du résultatLors de sa réunion du 16 février 2011, le Conseil d’administration a constaté et décidé de proposer à l’Assembléegénérale ordinaire des actionnaires l’affectation suivante des résultats de l’exercice :(en euros)OrigineReport à nouveauRésultat de l’exerciceTotal montant à affecterAffectationRéserve légale (1)Dividende (2)Report à nouveauTotal affectation201020092008(1)Il n’est pas proposé de nouvelle dotation de la réserve légale, celle-ci s’élevant au 31 décembre 2010 à 51 534 910 €, soit plus du minimum légal(10 % du capital).(2) Soit un dividende par action de 3,50 € éligible à l’abattement fiscal de 40 %, lequel sera mis en paiement le 26 mai 2011.La distribution des dividendes a été la suivante au cours des trois derniers exercices :Année de mise en distributionDividende netÉligible à l’abattement fiscal de3,30 €3,30 €3,45 €40 %40 %40 %OPÉRATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIALAu 31 décembre 2010, le capital de votre Société s’élevaità 507 316 736 euros divisé en 126 829 184 actions de4 euros, entièrement libérées.À cette date, le personnel de la Société et de son Groupedétenait, dans le cadre des dispositions de l’articleL. 225-102 du Code de commerce, 304 666 actions,représentant 0,24 % du capital social. Parmi ces actions,il en détenait 190  944 au titre des actions attribuéesgratuitement, encore indisponibles, qui représentent0,15 % du capital. Par ailleurs, le personnel de la Sociétédétenait 16 716 actions dans le cadre du Fonds communde placement d’Entreprise soit 0,01 % du capital.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR283 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèreAutorisations en cours données au Conseil d’administration par l’Assemblée générale des actionnairesLe Conseil d’administration, en vertu des décisions de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires, disposedes autorisations suivantes :Nature de la délégationAugmentation du capital social avec DPSAugmentation du capital social par émission, avecmaintien du droit préférentiel de souscription, d’actions,de bons et/ou de valeurs mobilières donnant accès,immédiatement ou à terme, à des titres de capitalou à des titres de créancesAugmentation du capital social par incorporationde réserves, bénéfices ou primes d’émissionAugmentation du capital social sans DPSAugmentation du capital social par émission, sansdroit préférentiel de souscription, par offre au public,d’actions, de bons et/ou de valeurs mobilières donnantaccès, immédiatement ou à terme, à des actions dela Société, y compris à l’effet de rémunérer des titresqui seraient apportés dans le cadre d’une offre publiqued’échange ou à des titres de créancesAugmentation du capital social par émission, sansdroit préférentiel de souscription, par placement privé,d’actions, de bons et/ou de valeurs mobilières donnantaccès, immédiatement ou à terme, à des actions dela Société, y compris à l’effet de rémunérer des titresqui seraient apportés dans le cadre d’une offre publiqued’échange ou à des titres de créancesAutorisation de fixer le prix d’émission d’uneaugmentation de capital sans droit préférentielde souscription par offre au public ou placement privédans la limite de 10 % du capital social par anAugmentation du nombre d’actions ou valeurs mobilièresà émettre dans le cadre d’augmentation de capital sansdroit préférentiel de souscription en cas de demandesexcédentairesAugmentation du capital social en vue de rémunérer desapports en nature dans la limite de 10 % du capital socialAugmentation du capital social avec ou sans DPSAugmentation du nombre d’actions ou valeursmobilières à émettre dans le cadre d’augmentationde capital avec ou sans droit préférentiel de souscriptionen cas de demandes excédentairesAugmentation du capital réservéeÉmissions d’actions réservées aux salariés du GroupeRéduction du capital social par annulation d’actionsAutorisation de réduire le capital socialpar annulation d’actionStock-options, attributions gratuites et BSAARPlans d’options de souscription ou d’achats d’actionsAttribution gratuite d’actions existantes ou à émettreréservées aux salariés et aux mandataires sociauxÉmission de bons de souscription et/ou d’acquisitiond’actions remboursables (BSAAR) au bénéfice desalariés et mandataires sociaux, sans droit préférentielde souscription des actionnaires.Date de l’AG(n° derésolution)Durée(Dated’expiration)Montant nominalmaximal autoriséUtilisationen cours7 mai 2009 (7e)7 mai 2009 (9e)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)200 M€ ( 1)6 Md€ (2) Non utilisée200 M€ (1)6 Md€ (2) Non utilisée19 mai 2010 (12e)14 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2) Non utilisée14 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)19 mai 2010 (13e)19 mai 2010 (14e)(liée aux 12e et13e résolutionsprécitées)19 mai 2010 (15e)(liée aux 12,13eet 14e résolutionsprécitées)14 mois(juillet 2011)100 M€ (1) (3)6 Md€ (2) Non utilisée14 mois(juillet 2011)50,6 M€par an (1) Non utilisée15 % du montantde l’émissioninitiale (1) Non utilisée7 mai 2009 (13e)50,6 M€ (1) Non utilisée7 mai 2009 (11e)initiale (1) Non utilisée15 % du montantde l’émission7 mai 2009 (14e)5,06 M€ Non utilisée7 mai 2009 (6e)26 mois(juillet 2011)10 % du capitalsocial par périodede 24 mois Non utilisée19 mai 2010 (17e)l’attribution Non utilisée38 mois(juillet 2013)38 mois(juillet 2013)2 % du capitalau moment de0,5 % du capitalau moment de19 mai 2010 (18e)l’attribution Non utilisée19 mai 2010 (19e)18 mois(novembre 2011)0,5 % du capitalau moment del’attribution Non utilisée(1) Ce montant s’impute sur le plafond global pour les émissions d’actions ou de titres donnant accès au capital de 200 M€ fixé par la 12e résolution del’AGM du 7 mai 2009.(2) Ce montant s’impute sur le plafond global pour les émissions de titres de créances de 6 Mds € fixés par la 12e résolution de l’AGM du 7 mai 2009.(3)limité à 20 % du capital social par an dans tous les cas.284DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mère4Comme indiqué sur ce tableau, les Assemblées généralesextraordinaires du 7 mai 2009 et du 19 mai 2010 ontautorisé votre Conseil d’administration à procéder àdiverses émissions, avec ou sans droit préférentiel desouscription, de valeurs mobilières pouvant donneraccès, immédiatement ou à terme, à des augmentationsde capital de votre Société, ainsi que pour procéder à desaugmentations de capital par incorporation de réserves,bénéfi ces ou primes.Ces délégations n’ont pas été utilisées au cours del’exercice et les autorisations viendront à expirationdans le courant d’année 2011, à l’exception desautorisations de consentir des options de souscriptionou d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actionsde la Société aux salariés et mandataires sociaux.Nous vous proposons donc de donner à votre Conseild’administration de nouvelles autorisations pourprocéder à diverses émissions de valeurs mobilièrespouvant donner accès, immédiatement ou à terme, àdes augmentations de capital de votre Société, ainsique pour procéder à des augmentations de capital parincorporation de réserves, bénéfi ces ou primes.Le Conseil d’administration a, en outre, été autorisé pourvingt-six mois par l’Assemblée générale extraordinaire du7 mai 2009 à réduire le capital social dans les conditionslégales par annulation d’actions acquises dans le cadrede ses programmes de rachat (voir ci-après). Cettedernière autorisation venant également à expiration aucourant de l’année 2011, il vous est proposé de donnerune nouvelle autorisation à votre Conseil d’administration.La répartition du capital social au 31 décembre 2010et l’évolution de cette répartition au cours des troisdernières années fi gurent à la page 300.Évolution du capitalAnnée201020092008OpérationsExercice d’optionsExercice d’optionsExercice d’options2007Exercice d’optionsAnnulation d’actions2006Conversion OcéaneAnnulation d’actionsAnnulation d’actions(137 717 453) €2005Exercice d’optionsAnnulation d’actions(154 460 000) €2004Exercice d’optionsPrimes d’émission,d’apportou de fusionMontant nominaldes variationsde capitalMontants successifsdu capital dela Société (au 31/12)Nombre cumuléd’actionsordinaires de 4 €17 724 677 €17 724 677 €1 615 358 €1 615 358 €1 631 590 €(136 085 863) €12 546 619 €(59 242 171) €(46 695 552) €686 314 610 €(36 386 197) €649 928 413 €512 491 €(153 947 509) €1 301 830 €1 301 830 €1 002 384 €1 002 384 €92 844 €92 844 €104 992 €(6 211 240) €(6 106 248) €800 968 €(2 022 308) €(1 221 340) €33 332 424 €(1 576 248) €31 756 176 €55 000 €(8 000 000) €(7 945 000) €110 000 €110 000 €506 314 352 €126 578 588507 316 736 €506 221 508 €512 327 756 €128 081 939513 549 096 €128 387 274481 792 920 €489 737 920 €122 434 480250 596126 829 18423 21126 248(1 552 810)126 555 377200 242(505 577)8 333 106(394 062)13 750(2 000 000)120 448 23027 500Le 22 janvier 2010, le Conseil d’administration a constatél’augmentation du capital au 31 décembre 2009, tel qu’ilrésultait des levées d’options de souscription d’actionsintervenues au cours de l’exercice 2009, le capitalayant été ainsi porté à 506  314  352  euros divisé en126 578 588 actions de 4 euros.Le 21 janvier 2011, le Conseil d’administration a constatél’augmentation du capital au 31 décembre 2010, tel qu’ilrésultait des levées d’options de souscription d’actionsintervenues au cours de l’exercice 2010, le capitalayant été ainsi porté à 507  316  736  euros divisé en126 829 184 actions de 4 euros.Au 31 décembre 2010, le capital social est susceptibled’être augmenté de 833 932 actions (0,66 % du capital)par exercice d’options de souscription d’actions desplans d’options en cours.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR285 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèreNantissements d’actionsAu 31 décembre 2010, 7 500 005 actions, inscrites au nominatif pur, étaient nanties par le groupe Artémis.Nom de l’actionnaire(nominatif pur)BénéficiaireDate dedépart dunantissementDated’échéanceConditionde levée dunantissementArtémisArtémisArtémisCA CIBCA CIBCA CIB25/07/2006indéterminée28/02/2007indéterminée08/04/2008indéterminée(1) Remboursement ou paiement complet de la créance.(2) Sur la base du capital au 31/12/2010, composé de 126 829 184 actions de 4 €.Nombred’actionsnanties del’émetteurPourcentagenanti ducapital del’émetteur (2)(1)(1)(1)52 000 0005 500 000-1,58 %4,34 %Programme de rachat d’actionsLe 26 mai 2004, PPR a confi é un mandat à un intermédiairefi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactionset la régularité des cotations de titres PPR. Ce contratest conforme à la Charte de déontologie établie parl’Association française des marchés fi nanciers (AMAFI) etapprouvée par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF).Doté initialement de 40 millions d’euros pour moitié enespèces et pour moitié en titres PPR, ce contrat a faitl’objet de dotations complémentaires en espèces de20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millionsd’euros le 18 décembre 2007.Par ailleurs, l’Assemblée générale des actionnaires du7 mai 2009 avait autorisé le Conseil d’administration àopérer, pendant une période de dix-huit mois, sur lesactions de la Société, dans le respect des objectifs etmodalités du programme de rachat d’actions déposéauprès de l’AMF, les achats devant être opérés avecun prix maximum de 125 euros par action, sans que lenombre d’actions à acquérir puisse excéder 10 % ducapital social.L’Assemblée générale du 19 mai 2010 a autorisé le Conseild’administration à opérer sur les actions de la Sociétépendant dix-huit mois, dans les mêmes conditions avecun prix maximum d’achat de 150 euros par action.Il est proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du19 mai 2011 d’approuver une autorisation d’interventionsur l’action avec la mise en place d’un nouveauprogramme de rachat.Rachats et cessions d’actions réalisés au coursde l’exercice 2010 – Frais – Nombre d’actionspropres détenues au 31/12/2010Rachats 394 578 actions ont été rachetées par la Société dansle cadre de l’autorisation conférée par l’Assembléegénérale du 7 mai 2009, au prix moyen de 94,35 euros ; 714 608 actions ont été rachetées dans le cadre del’autorisation conférée par l’Assemblée générale du19 mai 2010, au prix moyen de 109,99 euros.Ainsi, en 2010, PPR a racheté au total 1 109 186 actionsau cours moyen de 104,43 euros, aux fi ns suivantes : 38 287, en vue de leur attribution aux salariés dans lecadre de plans d’actions gratuites ; 38 713, dans le cadre des plans d’options d’achat ; 1 032 186, dans le cadre du contrat de liquidité.En 2010, PPR a cédé 962 186 actions au cours moyen de102,27 euros, et ce dans le cadre du contrat de liquiditésusmentionné.CessionsFraisLe montant total des frais de négociation, pour les achatset ventes s’est élevé pour 2010 à 0,5 million d’euros.Annulations d’actions en 2010Aucune annulation d’action n’a été réalisée au cours del’exercice 2010.À la clôture de l’exercice, votre Société détenait70  000  actions propres dans le cadre du contrat deliquidité, et directement 12 039 actions (dont 2 152 envue de leur attribution aux salariés dans le cadre desplans d’actions gratuites 2009 à échéance 2011  et9 887 actions en attente d’affectation aux plans d’optionsd’achat) d’une valeur nominale de 4  euros chacuneet d’une valeur comptable de  10  145  948  euros etreprésentant 0,06 % du capital social.Rachats et cessions d’actions PPR réalisésentre le 1er janvier et le 14 mars 2011Depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre du contrat deliquidité, votre Société a acquis 201 400 actions au prixmoyen de 114,29 euros et en a vendu 11 400 au prixmoyen de 125,19 euros.Au 14 mars 2011 , elle détenait 260 000 actions au titrede ce contrat .Hors contrat de liquidité, votre Société a acquis pendantcette période 10 000 actions propres au cours moyende 109,86 euros.En conséquence, le total des actions propres détenuespar PPR ressort au 14 mars 2011 à 276 848 actions d’une286DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mère4valeur nominale de 4  euros chacune et d’une valeurcomptable brute de 32 220 236 euros.Utilisation de produits dérivés en 2010En 2010, PPR n’a procédé à aucune acquisition d’optionsd’achat d’actions PPR (calls) .Les options d’achats venant à échéance en 2010 n’ontpas été exercées.Au 31 décembre 2010, PPR détenait 648 105 optionsd’achat d’actions (calls) destinées principalement àcouvrir des plans d’options d’achat et des plans d’optionsde souscription d’action.Rapport spécial sur les options de souscriptionet d’achat d’actions et attributions gratuitesd’actionsLa politique d’attribution d’options de souscription etd’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions faitpartie des éléments de la politique des ressourceshumaines du Groupe et est déterminée chaque annéepar le Conseil d’administration au vu des travauxpréparatoires et des propositions émanant du Comitédes rémunérations.Globalement ce programme vise à reconnaître lacontribution aux résultats passés et à venir de PPR, àencourager l’engagement à long terme dans le Groupe,et à faire bénéficier les salariés du groupe PPR del’évolution de la valorisation boursière de PPR. Les stock-options sont destinées à fi déliser ; l’attribution gratuited’actions tend à reconnaître la contribution aux résultatsde PPR.Les collaborateurs éligibles sont les cadres assumant desfonctions et responsabilités identifi ées comme majeuresau sein du Groupe qui, sélectionnés sur proposition dechaque enseigne, assument un rôle déterminant dansle développement et la mise en place de la stratégie duGroupe.Les attributions sont déterminées en fonction decritères généraux et particuliers et ne se cumulent pasavec d’autres formes de primes à caractère de salaire.En 2009 et en 2010, elles ne concernaient que desattributions gratuites d’actions qualifi ées d’actions deperformance pour une population respectivement de463 et de 382 collaborateurs (cf. page 290 ).M. François-Henri Pinault, Président-Directeur général etM. Jean-François Palus, Directeur général délégué, sontattributaires d’actions de performance en 2010. Le détaildes attributions d’actions de performance qui lui ont étéattribuées est rapporté au chapitre «  Gouvernementd’entreprise » en pages 318 et 319 .Plans d’options de souscription et d’achat d’actionsLes attributions ont en principe une fréquence annuelle.Cependant, en 2010 comme en 2009, aucun pland’options de souscription ou d’achat d’actions n’a étémis en place.Les plans attribués en  2006 et  2007 ont une duréede vie de 8 ans (contre une durée de 10 ans pour lesplans antérieurs) et les options consenties sont desoptions d’achat : sans incidence sur le nombre d’actionscomposant le capital social, elles sont sans effet dilutif.Depuis 2001, les plans sont consentis sans décote deprix et avec une période de blocage de 4 ans ; jusqu’en2000, une décote de 5 % était appliquée.Les salariés et mandataires bénéficiaires quittant leGroupe avant la levée de leurs options perdent une partiede leurs droits aux options en fonction de la durée de leurprésence dans le Groupe depuis l’attribution et de leursconditions de départ.Les options sont acquises à hauteur de 25 % par annéecomplète de présence. En cas de départ à la retraite,la totalité des droits est acquise ; en cas de démissionle bénéfi ciaire perd, depuis 2005, la totalité des droits,sauf exception pouvant être consentie par la Société.En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, latotalité des droits est perdue, y compris après la fi n dela période de blocage.Au 31 décembre 2010, le nombre d’options restant àexercer s’élève à 1 608 171, dont 833 932 options desouscription et 774 239 options d’achat.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR287 Plan2001/1Plan2001/2Options d’achatOptions d’achat5/06/199717/01/2001722340 24052 00022 9700217 200123 04001/02/200131/01/2011225,01 €Plan2004/2Options desouscription21/05/200207/07/200425 00025 00010025 00007/07/200406/07/201484,17 €18/05/200118/05/200120687 260-014 00070 14017 12001/06/200131/05/2011225,01 €Plan2005/1Options desouscription21/05/200203/01/20051325 530--17 9009006 73003/01/200502/01/201575,29 €Plan2002/1Options desouscription18/05/20013/05/20021 074438 29645 00024 3203 675271 825162 79603/05/200202/05/2012128,10 €Plan2005/2Options desouscription19/05/200519/05/2005458333 75050 00050 0002 10023 82887 49877 078169 17419/05/200518/05/201578,01 €4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèrePLANS DE STOCKOPTIONS PPR AU 31/12/2010Date de l’AssembléeDate du Directoire/Conseil d’administrationNombre de bénéficiairesNombre d’options consenties à l’origineDont : aux membres du Directoire (1)/mandataires sociauxà François-Henri Pinaultà Jean-François Palusaux dix premiers attributaires salariésNombre d’options exercées au 31/12/2010Options annulées (au 31/12/2010)Nombre d’options restant à exercer au 31/12/2010Date de début du planDate d’expiration du planPrix d’exerciceDate de l’AssembléeDate du Directoire/Conseil d’administrationNombre de bénéficiairesNombre d’options consenties à l’origineDont : aux membres du Directoire (1)/mandataires sociauxà François-Henri Pinaultà Jean-François Palusaux dix premiers attributaires salariésNombre d’options exercées au 31/12/2010Options annulées (au 31/12/2010)Nombre d’options restant à exercer au 31/12/2010Date de début du planDate d’expiration du planPrix d’exerciceNota : chaque option donne droit à une action.(1) Dans sa composition au 19/05/2005.288DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mère4Plan2002/2Options desouscription18/05/20013/05/20021 053410 27145 00024 3200248 570161 70103/05/200202/05/2012140,50 €Plan2005/3Options desouscription19/05/200519/05/20052239 960--1 9605 60032 40019/05/200518/05/201578,97 €Plan2003/1Options desouscription21/05/20029/07/2003721528 690109 00037 855301 495167 81959 37609/07/200308/07/201366,00 €Plan2005/4Options desouscription19/05/200506/07/20051520 520--3 1506 97010 40006/07/200505/07/201585,05 €Plan2003/2Options desouscription21/05/20029/07/2003Plan2004/1Options desouscription21/05/200225/05/2004185 430-1 9852 89555019/05/200523/05/2006450403 41755 00055 0007 70018 94028 82686 642287 94923/05/200622/05/2014101,83 €846540 97090 00036 30554 384280 781205 80514/05/200714/05/2007248355 50060 00060 0007 70020 780056 970298 53014/05/200713/05/2015127,58 €09/07/200308/07/201367,50 €25/05/200424/05/201485,57 €Plan2006/1Plan2007/1Plan2007/2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achat14/05/200717/09/20071451 300--03 70047 60017/09/200716/09/2015127,58 €DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR289 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèreOPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES PAR PPR ET PAR LES SOCIÉTÉS LIÉESAUX DIX PREMIERS SALARIÉS NONMANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERSOptions de souscription ou d’achat d’actions consentiesaux dix premiers salariés non-mandataires sociaux de la Sociétéet options levées par ces derniersNombre totald’options attribuées,souscrites ou achetéesPrix moyenpondéréOptions consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprisedans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteurdont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé.Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment,levées durant l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur dont le nombre d’actionsainsi achetées ou souscrites est le plus élevé.0-7 53577,83 €Plans d’attribution d’actions de performanceDeux plans d’attribution gratuite portant sur 114 399 actionsexistantes ont été octroyés le 19 mai 2010.Les bénéficiaires d’actions de performance sont aunombre de 382 en 2010.26 954 actions de performance ont été attribuées auxdeux dirigeants mandataires sociaux.62 410 actions de performance ont été attribuées auxcadres du Groupe.25 035 actions de performance ont été attribuées auxcadres résidents étrangers du Groupe.Une politique d’attribution gratuite d’actions a été mise enplace en 2005, en substitution des options auparavantattribuées, pour les salariés basés en France.Les attributions ont en principe une fréquence annuelleaux mêmes périodes calendaires.Les actions de performance attribuées gratuitementsont définitivement acquises à l’issue d’une périoded’acquisition de 2  ans, suivie d’une période deconservation de 2 ans pendant laquelle les actions ainsiattribuées seront incessibles.En outre, les attributions effectuées avant 2009 sontsoumises à une condition de performance selonlaquelle le nombre d’actions attribuées défi nitivement,dans l’hypothèse d’une sous-performance du coursde l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 durant lapériode d’acquisition de 2 ans (4 ans pour les résidentsétrangers), serait ajusté à la baisse au prorata de cettesous-performance.Les attributions effectuées en 2009 et 2010 sont soumisesà une condition de performance selon laquelle le nombred’actions attribuées défi nitivement, dans l’hypothèsed’une sous-performance du cours de l’action PPR parrapport à un indice représentatif de valeurs européennescotées des secteurs du luxe et de la distribution durant lapériode d’acquisition de 2 ans (4 ans pour les résidentsétrangers), serait ajusté à la baisse au prorata de cettesous-performance.Enfin, les bénéficiaires qui ne sont plus salariés oumandataires au sein du Groupe avant l’issue de lapériode d’acquisition perdent, sauf exception pouvantêtre consentie par la Société, une partie de leurs droits àl’attribution en fonction des circonstances de leur départdu Groupe.Attributions gratuites d’actions PPR au 31/12/2010Plan 2008-IIIPlans 2009-I etPlans 2010-I etDate de l’AssembléeDate du Conseil d’administrationNombre d’actions consenties à l’origineaux dix premiers attributaires salariés de la SociétéActions annulées (au 31/12/2010)Nombre d’actions restant au 31/12/2010Nombre de bénéficiairesDate d’attribution définitiveDate de cessibilité des titres14/05/200722/10/200814/05/200707/05/200953 7551 04051 455194177 34812 23216 938160 41046314/05/200719/05/2010114 3997 5663 039111 36038222/10/201222/10/201207/05/2011 (1)19/05/2012 (2)07/05/201319/05/2014(1) 07/05/2013 sans obligation de conservation au-delà pour les résidents étrangers.(2) 19/05/2014 sans obligation de conservation au-delà pour les résidents étrangers.Actions de performance attribuées aux dix premiers attributaires salariésnon-mandataires sociaux de la SociétéNombre total d’actionsgratuites attribuéesActions gratuites consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et par toute société comprisedans le périmètre d’attribution des actions, aux dix salariés non-mandataires sociaux de l’émetteur,dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé.7 566290DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Intéressement du personnel (accordsd’intéressement et de participation)L’accord de participation, signé le 29 décembre 1988,se renouvelle par tacite reconduction.Le montant de la réserve de participation de l’exercice,qui est égal à 0,8  % des dividendes distribués par laSociété après clôture de cet exercice et plafonné enfonction de la progression du dividende, est réparti entreles salariés comptant au moins trois mois d’anciennetédans le Groupe, proportionnellement aux salaires perçuspar chaque salarié au cours de l’exercice de référence.Les montants distribués au titre de cet accord aucours des cinq dernières années ont été les suivants :1 252 255 euros en 2006, 1 408 271 euros en 2007,1 634 543 euros en 2008, 1 658 724 euros en 2009 et1 841 037 euros en 2010.Il n’y a pas d’accord d’intéressement.ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mère4Filiales et participationsDans le cadre de ses activités de holding, votre Sociétéa procédé à diverses opérations avec ses filiales  :reclassements de participations, acquisitions ou cessionsde titres.L’activité et les résultats des fi liales et participations, lesprises de contrôle et les modifi cations apportées auxpourcentages de détention des sociétés du Groupefi gurent dans le rapport d’activité du présent chapitreet dans les annexes aux comptes consolidés (liste dessociétés consolidées pages 256-262 ).Événements postérieurs à la clôturePPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquéede 2,5 milliards d’euros à échéance janvier 2016. Cetteopération, effectuée dans le cadre de la gestion dela liquidité du Groupe, permet à PPR, d’une part derefi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars2005 pour 2,75 milliards d’euros et le montant résiduelde 1,5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiquéd’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d’autrepart de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité.Refl étant l’amélioration des conditions de marché, lamarge initiale de cette ligne est de 80 points de base.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR291 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la Société mèreProduits des activités courantes36 29039 64442 42942 33942 271RÉSULTATS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES20102009200820072006Capital en fin d’exerciceCapital social (en euros)Par conversion d’obligationsNombre d’actions ordinaires existantes126 829 184126 578 588126 555 377128 081 939128 387 274Nombre maximal d’actions futures à créer833 9321 127 7141 366 3551 530 6131 982 752507 316 736506 314 352506 221 508512 327 756513 549 096Par exercice d’options de souscription833 9321 127 7141 366 3551 530 6131 982 752Opérations et résultats de l’exercice(en milliers d’euros)Résultat avant impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisionsImpôt sur les bénéfices (charge)/boniParticipation des salariés due au titre de l’exerciceRésultat après impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisionsRésultat distribuéDonnées par action (en euros)Résultat après impôts, participation des salariésmais avant dotations aux amortissementset provisionsRésultat après impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisions445 00263 5542 087529 279443 902 (1)910 418111 1931 501717 634417 4114 550102 6201 80476 521417 633678 23567 5441 966742 871441 883827 47178 8931 417840 673385 162Dividende :PersonnelDividende net attribué à chaque action (2)3,50 (1)Effectif moyen des salariés employés pendantl’exerciceMontant de la masse salariale de l’exercice(en milliers d’euros)Montant des sommes versées au titre desavantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale,œuvres sociales, etc.) (en milliers d’euros)3.994.178,065,673,300,830,603,305,815,803,457,056,553,0011211011111210915 48113 11115 83611 0199 993(1) Soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2011.(2) Conformément à l’article 243 bis du Code général des impôts, le dividende distribué aux personnes physiques fiscalement domiciliées en Franceest intégralement éligible à l’abattement de 40 % prévu à l’article 158-3 2° du Code général des impôts.6 38913 5496 6544 7424 373292DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels4Rapport des Commissaires aux comptessur les comptes annuels (exercice clos le 31 décembre 2010)Mesdames, Messieurs les ActionnairesEn exécution de la mission qui nous a été confi ée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapportrelatif à l’ exercice clos le 31 décembre 2010, sur : le contrôle des comptes annuels de la société PPR SA, tels qu’ ils sont joints au présent rapport ; la justifi cation de nos appréciations ; les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’ administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,d’ exprimer une opinion sur ces comptes.I. Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’ obtenir l’ assurance raisonnable que les comptes annuels necomportent pas d’ anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d’autres méthodesde sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. Il consisteégalement à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentationd’ ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriéspour fonder notre opinion.Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers etsincères et donnent une image fi dèle du résultat des opérations de l’ exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancièreet du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice.II.Justifi cation des appréciationsEn application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations,nous portons à votre connaissance les éléments suivants :La Note 2.1 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des immobilisationsfi nancières. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nousavons vérifi é le caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus et nous nous sommes assurés deleur correcte application.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dansleur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR293 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsIII. Vérifi cations et informations spécifi quesNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, auxvérifi cations spécifi ques prévues par la loi.Nous n’ avons pas d’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informationsdonnées dans le rapport de gestion du Conseil d’ administration et dans les documents adressés aux actionnairessur la situation fi nancière et les comptes annuels.Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’ article L. 225-102-1 du Code de commercesur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leurfaveur, nous avons vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’ établissement deces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votresociété ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’ exactitude et la sincérité de ces informations.En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’ identité des détenteursdu capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 2011 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG SA Deloitte & AssociésJean-Luc Decornoy Hervé Chopin Jean-Paul Picard294DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés4Rapport spécial des Commissaires aux comptessur les conventions et engagements réglementés (exercice clos le 31 décembre 2010)Mesdames, Messieurs les ActionnairesE n notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur lesconventions et engagements réglementés.Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiqueset les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurionsdécouverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercherl’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Codede commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue deleur approbation.Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjàapprouvés par l’assemblée générale.Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnellede la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté àvérifi er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écouléEn application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de l’engagement suivant qui a faitl’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration.Engagement de retraite en faveur de M. Jean-François PalusLes 22 janvier et 8 avril 2010, votre Conseil d’administration a autorisé la société PPR et les sociétés contrôlées parelle au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce à accorder un avantage retraite à M. Jean-François Palus,Administrateur et Directeur général délégué de PPR, en raison de sa particulière contribution au développement desactivités de la Branche Luxe. Cette autorisation permet le versement d’une dotation d’un montant de 3 568 000 euros(ce capital étant soit géré par PPR ou la société contrôlée, soit fondé dans un organisme gestionnaire de réputationde premier rang) pour fonder des droits à une retraite (avec droit à réversion à ses ayants-droits en cas de décès)exigible à compter de son âge légal de retraite, sans condition de présence dans le Groupe à cette date, ce pourautant qu’il n’ait pas quitté le Groupe avant le 31 décembre 2014 pour des raisons de convenance personnelle.L’appropriation de ce droit à retraite par l’intéressé est conditionnée à ce que M. Jean-François Palus ait réalisé lacondition de performance attachée, pour les exercices 2009 et 2010, à la part variable de sa rémunération de Directeurgénéral délégué de PPR. Votre Conseil d’administration a pris acte, le 8 avril 2010 et le 16 février 2011, que la conditionde performance s’est trouvée réalisée respectivement pour les exercices 2009 et 2010.En considération de ces autorisations de votre Conseil d’administration, le Conseil de surveillance de Gucci Group NV(détenue à 99,9% directement et indirectement par PPR SA) a décidé, le 10 décembre 2010, d’accorder àM. Jean-François Palus, en sa qualité de membre du Conseil de surveillance de Gucci group NV depuis le 30 mai2006, un droit irrévocable à pension à titre de retraite, selon les termes et conditions prévues par l’autorisation devotre Conseil d’administration, fondé sur un capital de 3 568 000 euros, pour autant qu’il soit constaté par PPR, lemoment venu, que ce droit n’est plus conditionné.Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’estpoursuivie au cours de l’exercice écouléEn application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la conventionsuivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours del’exercice écoulé.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR295 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésRémunération des prestations réalisées par ArtémisAux termes d’une convention d’assistance entre PPR et Artémis depuis le 27 septembre 1993, Artémis met à dispositionet réalise pour le compte de PPR des missions d’étude et de conseil portant sur : la stratégie et le développement du groupe PPR et l’appui dans la réalisation d’opérations complexes de naturejuridique, fi scale, fi nancière ou immobilière ; la fourniture d’opportunités de développement d’affaires en France et à l’étranger ou de facteurs de réductiondes coûts.Le Conseil de surveillance de PPR a autorisé la rémunération de ces prestations à trente-sept cent millièmes (0,037%)du chiffre d’affaires net consolidé, hors taxe, lors de sa séance du 10 mars 1999.Dans le cadre de l’aménagement approprié des règles de gouvernement d’entreprise de PPR, votre Conseild’administration a décidé le 6 juillet 2005, sans que la convention en vigueur depuis le 27 septembre 1993 s’en trouvemodifi ée, que le Comité d’audit de PPR procède, en plus de son examen annuel habituel de la consistance de cetteassistance fournie par Artémis à PPR, à l’évaluation annuelle des prestations et de leur prix équitable compte tenudes facilités procurées et des économies de moyen réalisées dans l’intérêt commun.Les modalités d’appréciation du montant conventionnel ont été examinées par le Comité d’audit qui, dans sa réuniondu 14 février 2011, a constaté que PPR avait ainsi continué de bénéfi cier, au cours de l’année 2010, des conseils etde l’assistance d’Artémis sur des sujets récurrents dont la communication, les relations publiques et institutionnelles,ainsi qu’en matière de stratégie de développement et de sa mise en œuvre.Votre Conseil d’administration du 16 février 2011 a pris acte du montant de la rémunération au titre de cette conventionà hauteur 4 402 519 euros (hors taxes) pour l’exercice 2010, étant précisé que le chiffre d’affaires du groupe Puman’est pas retenu dans l’assiette de cette redevance, comme cela avait été le cas au cours des années précédentes. Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 2011 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG SA Deloitte & AssociésJean-Luc Decornoy Hervé Chopin Jean-Paul Picard296DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 5Éléments juridiquesRENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUXRenseignements de caractère généralconcernant la SociétéActionnariat/Bourse298298300DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR297 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxRenseignements générauxRENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉDénomination et siège socialDénomination sociale : PPRSiège social : 10, avenue Hoche – 75008 Paris – France et généralement, toutes opérations commerciales,civiles, industrielles, financières, immobilières oumobilières, de services ou de toute nature pouvantse rattacher, directement ou indirectement, auxobjets ci-dessus spécifi és ou à tous objets similaires,complémentaires ou connexes ou susceptibles d’enfavoriser la création ou le développement.(article 5 des statuts)Registre du commerce et des sociétés552 075 020 RCS ParisCode APE : 741 JConsultation des documents juridiquesLes statuts, procès-verbaux d’Assemblées généraleset autres documents sociaux peuvent être consultés ausiège social dans les conditions légales.Exercice socialL’exercice social commence le 1er janvier et s’achève le31 décembre de la même année.Répartition statutaire des bénéfi cesIl est fait sur le bénéfi ce de l’exercice diminué le caséchéant des pertes antérieures, un prélèvement d’unvingtième minimum affecté à la formation d’un fondsde réserve dit « réserve légale ». Ce prélèvement cessed’être obligatoire lorsqu’il atteint le dixième du capitalsocial.Sur le bénéfi ce distribuable – constitué par le bénéfi cede l’exercice diminué des pertes antérieures et duprélèvement ci-dessus ainsi que des sommes à porter enréserve en application de la loi et augmenté des reportsbénéfi ciaires – l’Assemblée générale, sur la proposition duConseil d’administration, peut prélever toutes sommesqu’elle juge convenable de fi xer, soit pour être reportéesà nouveau sur l’exercice suivant, soit pour être inscritesà un ou plusieurs fonds de réserve extraordinaires,généraux ou spéciaux dont elle règle l’affectation etl’emploi.Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires.L’Assemblée générale des actionnaires statuant sur lescomptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaqueForme juridiqueSociété anonymeLégislationLégislation françaiseDates de constitution et d’expirationLa Société a été constituée le 24  juin 1881 pour unedurée de quatre-vingt-dix-neuf ans, prorogée parl’Assemblée générale extraordinaire du 26  mai 1967jusqu’au 26 mai 2066, sauf cas de dissolution anticipéeou de prorogation décidée par l’Assemblée généraleextraordinaire des actionnaires.Objet social l’achat, la vente au détail ou en gros, directementou indirectement, par tous moyens et selon toutestechniques créées ou à créer, de toutes marchandises,produits, denrées ou services ; la création, l’acquisition, la location, l’exploitation oula vente, directement ou indirectement, de tousétablissements, magasins ou entrepôts de vente audétail ou en gros par tous moyens et selon toutestechniques créées ou à créer, de toutes marchandises,produits, denrées ou services ; la fabrication, directe ou indirecte, de toutesmarchandises, produits ou denrées utiles àl’exploitation ; la prestation, directe ou indirecte, de tous services ; l’achat, l’exploitation, la vente de tous immeubles utilesà l’exploitation ; la création, de toutes affaires commerciales, civiles,industrielles, fi nancières, mobilières ou immobilières,de services ou de toute nature, la prise de participationpar tous moyens, souscription, acquisition, apport,fusion ou autrement dans de telles affaires, la gestionde ses participations ;298DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR actionnaire pour tout ou partie du dividende ou desacomptes sur dividendes mis en distribution, une optionentre le paiement du dividende ou des acomptes surdividende en numéraire, en nature ou en actions.(article 22 des statuts)Les dividendes sont prescrits après 5 ans au profi t del’État.Les dividendes versés au cours des trois derniersexercices sont présentés dans le rapport de gestion.Organes d’administration et de DirectionLes informations relatives aux organes d’administrationet de Direction fi gurent dans le chapitre « Gouvernementd’entreprise ».Assemblées générales – Droit de vote doubleLes Assemblées d’actionnaires sont convoquées parle Conseil d’administration et délibèrent sur leur ordredu jour dans les conditions prévues par la loi et lesrèglements.Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans unautre lieu précisé dans l’avis de convocation.Tout actionnaire peut participer, personnellementou par mandataire, dans les conditions fixées par laloi, aux Assemblées sur justification de son identitéet de la propriété de ses titres par l’enregistrementcomptable de ces titres à son nom dans les délaisréglementaires, soit dans les comptes de titresnominatifs tenus par la Société, soit dans les comptesde titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. Lajustifi cation de la qualité d’actionnaire peut s’effectuerpar voie électronique, dans les conditions fi xées par laréglementation en vigueur. Les actionnaires peuventsur décision du Conseil d’administration, participer auxAssemblées par visioconférence ou par des moyens detélécommunication permettant leur identifi cation dansles conditions fi xées par la réglementation en vigueur.Tout actionnaire peut voter à distance au moyend’un formulaire établi et adressé à la Société dans lesconditions fi xées par la réglementation en vigueur, ycompris par voie électronique, sur décision du Conseild’administration. Ce formulaire doit être reçu par laSociété dans les conditions réglementaires pour qu’ilen soit tenu compte. Le Conseil d’administration peutréduire ces délais au profi t de tous les actionnaires. Lespropriétaires de titres n’ayant pas leur domicile sur leterritoire français peuvent se faire représenter par unintermédiaire inscrit dans les conditions fixées par laréglementation en vigueur.Les Assemblées sont présidées par le Président duConseil d’administration  ; en son absence, par lemembre du Conseil spécialement délégué à cet effetpar le Conseil. À défaut, l’Assemblée élit elle-même sonPrésident.Les procès-verbaux d’Assemblée sont dressés et leurscopies sont certifi ées et délivrées conformément à la loi.ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Dans toutes les Assemblées générales d’actionnaires, undroit de vote double de celui conféré aux autres actionsest attribué à toutes les actions entièrement libérées pourlesquelles il est justifi é d’une inscription nominative depuis2 ans au moins au nom du même actionnaire. Ce droitde vote double qui existait dans les statuts de Pinault SAdès avant la fusion avec la SA Au Printemps, a été réitérélors de la fusion en 1992.Ce droit de vote double pourra être supprimé purement etsimplement à toute époque par décision de l’Assembléegénérale extraordinaire et après ratification par uneAssemblée spéciale des actionnaires bénéfi ciaires.(article 20 des statuts)Le droit de vote double existait dans Pinault SA etPrintemps SA avant la fusion de ces sociétés en 1992.Les statuts de la Société ne prévoient pas qu’encas d’attribution gratuite d’actions nominatives à unactionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquellesil bénéfi cie d’un droit de vote double, les nouvelles actionsbénéfi cient également d’un droit de vote double.En vertu des dispositions légales, le droit de votedouble cesse pour toute action convertie au porteurou transférée en propriété, sauf en cas de transfert parsuite de succession, de liquidation de communauté debiens entre époux, ou de donation entre vifs au profi t d’unconjoint ou d’un parent au degré successible.Les statuts ne contiennent pas de limitation des droitsde vote.Les dispositions légales et réglementaires relativesaux franchissements de seuils par les actionnairess’appliquent ; les statuts de la Société ne contiennentaucune clause particulière à cet égard.Il n’existe pas d’action non représentative du capital.Les actions nécessaires pour modifi er les droits desactionnaires sont celles prévues par la loi.Capital socialLa Société est autorisée à faire usage des dispositionslégales et réglementaires prévues en matièred’identification des détenteurs de titres conférant,immédiatement ou à terme, le droit de vote dans sespropres Assemblées d’actionnaires.(article 7 des statuts)Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi et par lesdispositions particulières de l’article 20 ci-après, chaqueaction donne droit à une quotité, proportionnellement aunombre et à la valeur nominale des actions existantes,de l’actif social, des bénéfices après déduction desprélèvements légaux et statutaires, ou du boni deliquidation.Afi n que toutes les actions reçoivent, sans distinction,la même somme nette et puissent être cotées sur lamême ligne, la Société prend à sa charge, à moins d’uneprohibition légale, le montant de tout impôt proportionnelqui pourrait être dû par certaines actions seulement,notamment à l’occasion de la dissolution de la Sociétéou d’une réduction de capital ; toutefois, il n’y aura pasDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR299 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxlieu à cette prise en charge lorsque l’impôt s’appliqueradans les mêmes conditions à toutes les actions d’unemême catégorie, s’il existe plusieurs catégories d’actionsauxquelles sont attachés des droits différents.Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieursactions pour exercer un droit, il appartient auxpropriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faireleur affaire du groupement d’actions requis.(article 8 des statuts)En cas de liquidation de la Société, le partage descapitaux propres, subsistant après remboursement dunominal des actions, est effectué entre les actionnairesdans les mêmes proportions que leur participation aucapital.(article 24 des statuts)Toute modifi cation du capital ou des droits attachés auxtitres qui le composent est soumise aux prescriptionslégales et aux dispositions spécifi ques prévues par lesstatuts, décrites ci-dessous.En application de l’article 15 des statuts, dans l’organisationinterne de la Société, sont soumises à l’autorisationpréalable du Conseil d’administration les décisions duDirecteur général relatives aux émissions de valeursmobilières, quelle qu’en soit la nature, susceptiblesd’entraîner une modifi cation du capital social.Au 31  décembre 2010, le capital social s’élevait à507 316 736 euros divisé en 126 829 184 actions de4 euros de valeur nominale chacune (toutes de mêmecatégorie), entièrement libérées. Le nombre total dedroits de vote était à la même date de 174 279 498 (sousdéduction des actions auto détenues privées de droitsde vote).À la même date, à la connaissance de la Société : les administrateurs détenaient directement 0,041  %du capital représentant 0,034  % des droits de vote ; la Société détenait 70 000 de ses propres actions,dans le cadre du contrat de liquidité, et directement12 039 actions et aucune action de la Société n’étaitdétenue par des sociétés contrôlées.À la date d’émission du présent document, le capitals’élève à 507 316 736 euros, il est divisé en 126 829 184actions de 4 euros de nominal chacune, entièrementlibérées.Pactes et conventionsÀ la connaissance de la Société, il n’existe pas de clausede convention portant sur des actions ou des droits devote de la Société qui aurait dû, conformément à l’articleL. 233-11 du Code de commerce, être transmise à l’AMF.ACTIONNARIAT/BOURSEÉvolution de la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2010201020092008Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)Groupe Artémis51 616 66640,755,5 51 616 66640,855,4 51 616 66640,8PPRSalariésPublicTOTAL82 039321 38274 809 097126 829 1840,10,358,91000,00,290 325180 98044,3 74 690 617100 126 578 5880,10,159,01000,00,180 000177 50544,5 74 681 206100 126 555 3770,10,159,010055,30,00,144,6100(1) Les actions inscrites depuis plus de 2 ans en compte nominatif au nom du même actionnaire bénéficient d’un droit de vote double(cf. Renseignements de caractère général concernant la Société – Assemblées générales, page 299 ).Artémis est détenue en totalité par la société fi nancièrePinault, elle-même contrôlée par la famille Pinault. Endétenant 55,5 % des droits de vote de la Société, Artémisexerce un contrôle de droit sur la Société au sens del’article L. 233-3- du Code de commerce.Le 18 janvier 2011, la société Baillie Gifford & Co., Sociétémère d’un investment management group, basée àEdinburgh, au Royaume-Uni, agissant pour le comptede fonds et de clients dans le cadre d’un mandat degestion, a déclaré à la Société, avoir franchi en hausse,le 14 janvier 2011, le seuil de 5 % du capital de la sociétéPPR et détenir pour le compte desdits fonds et clients,6 399 935 actions PPR représentant autant de droitsde vote, soit 5,05 % du capital et 3,67 % des droits devote de la Société. Ce franchissement de seuil résultede la prise en compte d’un nouveau client détenant desactions PPR qui a conféré à une fi liale du déclarant unmandat de gestion discrétionnaire.À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autresactionnaires détenant directement ou indirectement oude concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote.300DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5RÉPARTITION DU CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 201010,9 %InstitutionnelsFrançais39,9 %InstitutionnelsInternationaux8,1 %Actionnairesindividuels0,3 %Actionnairessalariés40,7 %Groupe Artémis0,1 %AutodétentionS’agissant du contrôle de la Société par l’actionnairemajoritaire, l’organisation et le mode de fonctionnementdu Conseil et de ses comités spécialisés, le nombre desadministrateurs indépendants (formant la majorité duConseil qui veille à la prévention des confl its d’intérêts etprocède régulièrement à son évaluation, les deux tiers duComité d’audit et la majorité du Comité de rémunérationsétant précisé qu’aucun dirigeant mandataire social n’estmembre d’un de ces comités), le respect par tous desrègles en vigueur, du règlement intérieur et de la bonnegouvernance, contribuent à l’exercice d’un contrôleéquilibré (voir chapitre 6 « Gouvernement d’entreprise »ci-après).Au 31  décembre 2010, les actionnaires individuelsdétiennent 8,1 % du capital du Groupe (contre 9,0 % àfi n 2009).51  % du capital est détenu par des investisseursinstitutionnels, dont 10,9 % par des sociétés françaises et39,9 % par des non-résidents. Au sein des investisseursinstitutionnels internationaux, les actionnaires britanniquesdétiennent 15,8 % du capital et les actionnaires américains14,3 % du capital. L’Europe continentale (hors France)représente 7,4  % du capital, cela inclut notammentl’Allemagne (1,9 %), la Norvège (1,6 %) et la Suisse (1,1 %).Les principales évolutions dans la répartition du capital2010 par rapport à 2009 sont la baisse de 2,6 pointsdu poids des investisseurs institutionnels françaiset l’augmentation de 3,4  points des investisseursinstitutionnels internationaux dont principalement lesactionnaires britanniques (+  3,7  pts) et américains(+ 2,6 pts).Source : Titre au Porteur Identifiable (TPI) au 31 décembre 2010.Marché des titres de PPRL’action PPRPlace de cotationNYSE Euronext ParisLieu d’échangeEurolist compartiment AIndice de référence CAC 40Date d’introduction25 octobre 1988 sur le Second marché9 février 1995 dans le CAC 40Nombre d’actions126 829 184 au 31 décembre 2010CodesISIN : FR 00 00 121 485Reuters : PRTP.PABloomberg : PPFPDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR301 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxÉvolution du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 depuis le 1er janvier 2010PPRCAC 40En euros140130120110100908070605001.vnaJ01.véF01sraM01lirvA01iaM01nuJi01telliuJ01tûoA01.tpeS01.tcO01.voN01.céD11.vnaJ11.véFSource : Euronext.Cours de bourse et volumes de transactions de l’action PPR2010128,381,0119,0200993,336,384,22007141,5107,1110,02006122,087,9113,22008112,831,146,65 89715 093453 41510 663701 1051 116 42014 089692 02214 533578 586NOMBRE D’ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE126 829 184126 578 588126 555 377128 081 939128 387 274Cours + haut (en euros)Cours + bas (en euros)Cours au 31 décembre (en euros)Capitalisation boursière au 31 décembre(en millions d’euros)Volume moyen quotidienSource : Euronext.Titres cotés du Groupe au 31 décembre 2010Titres cotés à la Bourse de Paris (SRD)ActionPPR302DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRCode ISINFR 00 00 121 485 ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Titres cotés à la Bourse de LuxembourgObligationsPPR 5,25 % mars 2011PPR 4 % janvier 2013PPR 8,625 % avril 2014PPR 7,75 % juin 2014PPR 6,50 % novembre 2017PPR 3,75 % avril 2015Statistiques boursièresAction PPRCode ISINFR 00 10 068 486FR 00 10 208 660FR 00 10 744 987FR 00 10 754 531FR 00 10 784 082FR 00 10 878 991(M€)8878221 0311 1849616948779921 0031 209780622(M€)7429001 1161 2112 0441 035720577984886892768(Nombrede titres)20 601 70318 771 32620 988 48520 846 15816 147 07011 792 54613 662 54912 567 56512 096 86214 530 5729 679 0057 799 036(Nombrede titres)8 416 76610 616 65711 973 50711 588 71621 331 62310 127 1297 146 4695 600 3318 730 5887 635 1457 531 8796 282 342Cours (en euros)Moyen+ haut+ basNombre detitres moyenpar séanceVariationmensuelle- 15,0 %VolumeTitres échangésCours (en euros)Moyen+ haut+ basVariationmensuelleNombre detitres moyenpar séanceVolumeTitres échangés42,843,249,057,359,459,261,679,284,183,381,082,588,084,893,4104,698,6102,3100,9103,3113,7116,2117,9123,952,848,553,761,665,064,978,482,288,593,384,385,392,090,599,0110,9105,7110,5105,9107,3120,5120,4126,1128,319,9 %1,6 %21,1 %1,3 %- 1,8 %34,5 %3,6 %8,1 %- 15,1 %8,4 %4,5 %5,0 %- 4,7 %16,9 %2,9 %- 3,4 %4,6 %0,1 %0,1 %15,6 %- 0,8 %3,9 %- 2,8 %981 033938 566954 0221 042 308807 354536 025594 024598 455549 857660 481460 905354 502420 838530 833520 587579 4361 015 792460 324324 840254 561396 845363 578342 358273 14536,338,044,947,554,053,355,175,576,872,572,979,983,581,085,098,789,495,296,998,8102,2112,6110,4118,9+ bas112,2109,8Cours (en euros)Moyen116,9114,8+ haut122,8118,52011JanvierFévrierSource : Euronext.VariationmensuelleNombre detitres moyenpar séance-1,9%-5,8%369 122348 039VolumeTitres échangés(M€)907799(Nombrede titres)7 751 5726 960 779DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR3032009JanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobreNovembreDécembre2010JanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobreNovembreDécembre 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxPolitique de communication fi nancièreLa communication fi nancière de PPR s’attache à diffuserune information exacte et sincère. Ses actions sont cibléeset personnalisées afin d’offrir aux différents publics,actionnaires individuels et communauté fi nancière, desmessages adaptés à leurs attentes respectives, tout enveillant à respecter l’égalité d’accès à l’information.Vis-à-vis des actionnaires individuelsLes actionnaires individuels disposent de plusieurssupports et outils pour se tenir informés sur le Groupeet sur la vie du titre. La Lettre aux actionnaires, éditéedeux fois par an, un espace dédié sur le site Internet PPR(www.ppr.com), la ligne actionnaires (01 45 64 63 25), laboîte aux lettres (actionnaire@ppr.com), les avis fi nanciersdans la presse et sur Internet, le rapport annuel sont à leurdisposition et des visites de sites leur sont proposées.Vis-à-vis de la communauté fi nancièreLe Groupe entretient des relations suivies avec lacommunauté financière française et internationale.Il déploie de nombreuses actions, en vue de la tenirinformée de la marche de ses affaires, de sa stratégieet de ses perspectives. PPR enrichit sa communicationlors des publications de chiffres d’affaires trimestriels,avec des conférences téléphoniques, et organise desréunions de présentation à l’occasion de ses publicationsde résultats annuels et semestriels. PPR participeégalement aux conférences sectorielles organiséespar les grandes banques. Les supports de l’ensemblede ces présentations sont mis à disposition sur le siteInternet du Groupe. PPR va également à la rencontredes investisseurs lors de roadshows organisés dans lesgrandes capitales fi nancières mondiales. Par ailleurs, leGroupe rencontre les investisseurs et les analystes quien font la demande, et veille à entretenir une relationproactive en matière d’information de l’Autorité desmarchés fi nanciers.Modalités de diff usion de l’informationréglementéeConformément à l’application depuis le 20 janvier 2007,des obligations de diffusion de l’information réglementéeissues de la transposition de la Directive Transparencedans le règlement général de l’AMF (Autorité desmarchés fi nanciers), la Direction de la CommunicationFinancière de PPR s’assure de la diffusion effective etintégrale de l’information réglementée. Celle-ci est, aumoment de sa diffusion, déposée auprès de l’AMF etarchivée sur le site Internet de PPR.La diffusion effective et intégrale est réalisée par voieélectronique en respectant les critères définis par lerèglement général qui impose une diffusion auprès d’unlarge public au sein de l’Union européenne et selondes modalités garantissant la sécurité de la diffusionet de l’information. Pour ce faire, la Direction de laCommunication Financière de PPR a choisi d’utiliser lesservices d’un diffuseur professionnel qui satisfait auxcritères de diffusion fi xés par le règlement général et quifi gure sur la liste publiée par l’AMF et bénéfi cie par cebiais d’une présomption de diffusion effective et intégrale.Calendrier 2011 27 avril 2011Chiffre d’affaires du premiertrimestre 2011 19 mai 2011 29 juillet 2011 26 octobre 2011 Chiffre d’affaires du troisièmeAssemblée générale mixteRésultats semestriels 2011trimestre 2011304DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Liste des informations publiées ou rendues publiques par PPR en 2010 et début 2011, en applicationdes dispositions de l’article 222-7 du règlement général de l’AMFCommuniqués disponibles sur le site de la Société : www.ppr.com, rubrique Finance/Publications/InformationsRéglementées et/ou sur le site de la Direction des Journaux offi ciels : www.info-fi nanciere.fr6 janvier 201018 février 201018 février 201025 mars 201012 avril 201020 avril 201028 avril 201028 avril 201019 mai 2010 2 juillet 201030 juillet 201030 juillet 2010 4 août 2010DateCommuniquésCommuniqué établissant le bilan semestriel du contrat de liquidité de la société PPRRésultats annuels 2009Mise à disposition du document financier annuel 2009Émission d’un emprunt obligataire de 500 millions d’eurosPPR propose la nomination de trois administratricesAssemblée générale mixte du 19 mai 2010 – Modalités de mise à disposition du Document de référence 2009Chiffre d’affaires 1er trimestre 2010Mise à disposition des informations relatives à l’Assemblée générale du 19 mai 2010Descriptif du programme de rachat d’action autorisé par l’AGM du 19 mai 2010Bilan semestriel du bilan de liquidité au 30 juin 2010Mise à disposition du rapport semestriel 2010Résultats semestriels 2010Déclaration des opérations effectuées par l’émetteur directement dans le cadre du programme de rachat de laSociété, approuvé par l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2010 et mis en œuvre à partir du 20 mai 201018 octobre 2010Puma renforce son équipe dirigeante sous la conduite de Jochen Zeitz qui prend la responsabilitéde la Division Sport & Lifestyle de PPR et supervisera la nouvelle politique RSE du Groupe18 octobre 2010Déclaration des transactions sur actions propres conclues les 12, 13 et 14 octobre 201025 octobre 2010Communiqué relatif à l’annonce de Puma du 25 octobre 201028 octobre 2010Chiffre d’affaires du 3e trimestre 201023 novembre 2010Alexandre Bompard est nommé Président-Directeur général de la Fnac 9 décembre 2010PPR annonce être entré en négociation exclusive avec Steinhoff en vue de la cession de Conforama 5 janvier 201120 janvier 201131 janvier 201117 février 201117 février 201117 février 201117 février 20117 mars 2011Bilan semestriel du bilan de liquidité au 31 décembre 2010PPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiqué de 2,5 milliards d’euros à cinq ansSignature de l’accord définitif de la cession de Conforama à SteinhoffRésultats annuels 2010Mise à disposition du document financier annuel 2010PPR poursuit le déploiement de sa stratégie en se dotant d’une organisation plus intégréePaul Deneve est nommé Président d’Yves Saint LaurentInformation relative à la rémunération du PDG et du DGDDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR305 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxAutre information permanente ou occasionnelle disponible sur le site de la Société www.ppr.com à la rubriqueFinance/Publications/Informations Réglementées et/ou sur le site de la Direction des Journaux offi ciels :www.info-fi nanciere.frDate21 janvier 201019 février 201019 mars 201021 avril 201020 mai 201021 juin 201021 juillet 201020 août 2010Date12 avril 201028 avril 2010 9 juin 2010Date 1 février 201028 avril 2010 2 juin 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mars 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 avril 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mai 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juin 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juillet 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 août 201021 septembre 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 septembre 201022 octobre 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 octobre 201023 novembre 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 novembre 201022 décembre 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 décembre 201021 janvier 201123 février 2011Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 2011Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 2011Informations publiées au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) disponibles sur le site Internet :www.journal-offi ciel.gouv.frNature de l’informationAvis de réunion de l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de partsAvis de convocation à l’Assemblée générale 2010Approbation par l’Assemblée générale des comptes annuels au 31 décembre 2009Support(n° 44)(n° 51)(n° 69)Publications effectuées dans des journaux d’annonces légalesNature de l’informationAugmentation de capitalAvis de convocation à l’Assemblée générale du 19 mai 2010Changement d’administrateurs31 janvier 2011Augmentation de capitalSupportPetites Affiches (n° 22)Petites Affiches (n° 84)Petites Affiches (n° 109)Petites Affiches (n° 21)306DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 6 Gouvernementd’entrepriseGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 308Informations sur les mandataires sociaux308Rémunération des dirigeants mandataires sociaux 316Rémunération des mandataires sociaux nondirigeants – jetons de présenceInformations réglementaires concernantles mandataires sociauxAutres informations concernant le C onseild’administration de la SociétéDirection du G roupe319320321321Rapport du Président du Conseild’administration sur les conditions depréparation et d’organisation des travauxdu C onseil et les procédures de contrôleinterne et de gestion des risques mises enplace par la SociétéHonoraires des Commissaires aux comptes etdes membres de leurs réseaux pris en chargepar le groupe en 2010RAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LE RAPPORTDU PRÉSIDENT DU CONSEILD’ADMINISTRATION323337338DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR307 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseGouvernement d’entrepriseLors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005, les actionnaires ont adopté lesnouveaux statuts de PPR instituant un mode d’administration par un Conseil d’administrationau lieu d’un Conseil de surveillance et d’un Directoire. M. François-Henri Pinault exerce lesfonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général de la Société.Le Conseil a opté pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil et de Directeur généralet a maintenu cette option suite au renouvellement par l’Assemblée générale mixte du7 mai 2009 du mandat d’administrateur de M. François-Henri Pinault, celui-ci étant d’unepart lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliqué dans la conduite des affairesdu Groupe dont il a une connaissance et une expérience particulièrement approfondies.L’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a nommé M. Jean-FrançoisPalus, Directeur général délégué et Directeur fi nancier du groupe PPR,en qualité d’administrateur pour un mandat de quatre ans.La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotéesrésultant de la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003, de leursrecommandations de janvier 2007 et octobre 2008 sur la rémunération des mandatairessociaux et de leur recommandation d’avril 2010 sur le renforcement de la présencedes femmes dans les conseils (le Code consolidé AFEP-MEDEF). De compositioninternationale, le Conseil d’administration est composé de quatorze administrateurs denationalités française, italienne, américaine et indienne. Huit des quatorze administrateurssont indépendants au regard des critères du Code consolidé AFEP-MEDEF.Quatre administrateurs sont des femmes.M. François Pinault est Président d’Honneur, mais n’est pas administrateur.Les règles et modalités de fonctionnement du Conseil d’administration sont défi niespar la loi, les statuts de la Société, le règlement intérieur du Conseil et des Comitésspécialisés prévus par ce règlement (cf. Rapport du Président ci-après).S’agissant des administrateurs, les statuts de la Société présentent peu de particularitéspar rapport aux standards légaux ; des dispositions particulières concernent ladurée du mandat d’administrateur (quatre ans, renouvelable), la limite d’âge (le tiersdes administrateurs ne peuvent dépasser l’âge de soixante-dix ans), le nombred’actions dont chaque administrateur doit être propriétaire (500).Afi n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administrationet de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs, l’Assemblée généralemixte du 7 mai 2009 a adopté une modifi cation des statuts sociaux afi n de mettreen place le renouvellement échelonné du Conseil d’administration.Les fonctions et les rémunérations individuelles des administrateurs sont indiquées ci-après.INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUXAu 31 décembre 2010, le Conseil d’administration comptait quatorze administrateurs dont huit indépendants.Il n’y a pas d’administrateur élu par les salariés.308DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Liste des membres du Conseild’administration avec indication de leursfonctions dans d’autres sociétésL e s i n f o r m a t i o n s s u i v a n t e s s o n t p r é s e n t é e sindividuellement pour chaque administrateur : expérience et expertise en matière de gestiond’entreprises ; mandats et fonctions exercés durant l’exercice 2010 ; autres mandats exercés au cours des cinq dernièresannées.Parmi les mandataires sociaux de PPR, seulsMM.  François-Henri Pinault, Jean-François Palus etMme Patricia Barbizet exercent des mandats sociauxdans des fi liales principales du Groupe.François-Henri PinaultNé le 28 mai 1962PPR : 10, avenue Hoche, 75008 ParisPrésident-Directeur généralDiplômé d’HEC, François-Henri Pinault a rejoint le groupePinault en 1987 où il a exercé différentes responsabilitésdans les principales filiales du Groupe. Après avoircommencé comme vendeur à l’agence d’Évreux dePinault Distribution, fi liale spécialisée dans l’importation etla distribution de bois, il crée, en 1988, la centrale d’achatde cette société dont il assure la responsabilité jusqu’enseptembre 1989.Nommé ensuite Directeur général de France BoisIndustries, la Société regroupant les activités industriellesdu groupe Pinault, il dirige les quatorze usines de cettefi liale jusqu’en décembre 1990, date à laquelle il prend laprésidence de Pinault Distribution. En 1993, il élargit sesresponsabilités en étant nommé Président de la Cfao etmembre du Directoire de Pinault Printemps Redoute.Quatre ans plus tard, il est nommé Président-Directeurgénéral de la Fnac, poste qu’il occupe jusqu’enfévrier  2000, puis il est nommé Directeur généraladjoint de Pinault Printemps Redoute en charge dudéveloppement des activités Internet du Groupe. Il siègepar ailleurs au Conseil d’administration de Bouygues SAdepuis décembre 1998. En 2000, il devient cogérant dela Financière Pinault. En 2003, il est nommé Présidentdu groupe Artémis. En 2005, il est nommé Président duDirectoire puis Président-Directeur général de PPR.Après avoir été Président du Directoire de PPR (du 21 mars2005 au 19 mai 2005), Vice-Président du Conseil desurveillance (du 22 mai 2003 au 21 mars 2005), Membredu Conseil de surveillance (à compter du 17  janvier2001), François-Henri Pinault est Président-Directeurgénéral de PPR depuis le 19  mai 2005. Le Conseild’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandatde Président-Directeur général pour la durée de sonmandat d’administrateur qui prendra fi n à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le31 décembre 2012.GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Autres mandats et fonctions exercés : au niveau du groupe actionnaire majoritaire :Gérant de Financière Pinault (depuis octobre 2000).Président du Conseil d’administration d’Artémis(depuis mai 2003).Membre du Conseil de gérance de Château Latour(depuis juin 1998).Board Member de Christies International Plc(Royaume-Uni) (depuis mai 2003). dans le groupe PPR :Président du Conseil de surveillance de Puma AG(Allemagne) (depuis juin 2007, fi n du mandat en 2012).Président du Conseil de surveillance de Gucci Group NV(Pays-Bas) (depuis octobre 2005, mandat annuel).Vice-Président du Conseil de surveillance de BoucheronHolding (depuis mai 2005, fi n du mandat en 2013).Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994, fi n dumandat en 2011).Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint LaurentSAS (depuis avril 2005, fi n du mandat en 2012).Administrateur de Sapardis (depuis mai  2008, fin dumandat en 2014). hors groupe PPR :Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005,fi n du mandat en 2013)Administrateur de Soft Computing (depuis juin 2001, fi ndu mandat en 2014).Vice-Président du Conseil de surveillance de Cfao (depuisoctobre 2009, fi n du mandat en 2013)Vice-Président du Conseil d’administration de SowindGroup (Suisse) (depuis juin 2008).Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur de Simetra Obligations (de mai 2003 àdécembre 2006).P r é s i d e n t - D i r e c t e u r g é n é r a l d e R e d c a t s(de décembre 2008 à avril 2009)Administrateur de Tennessee (de 2001 à novembre 2009).Nombre d’actions détenues : 15 500 dont 15 000indisponibles.François-Henri Pinault est gérant et associé commanditéde Financière Pinault qui détient au 31 décembre 2010directement et indirectement 51 616 666 actions PPR.Patricia BarbizetNée le 17 avril 1955Artémis : 12, rue François-1er, 75008 ParisVice-Présidente du Conseil d’administrationDiplômée de l’École supérieure de commerce de Paris,Patricia Barbizet a débuté sa carrière au sein du groupeDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR309 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseRenault comme trésorier de Renault Véhicules Industrielspuis Directeur fi nancier de Renault Crédit International.Elle rejoint le groupe Pinault en 1989 en tant que Directeurfi nancier. Elle est Directeur général fi nancier Pinault etadministrateur Directeur général d’Artémis. Elle est Vice-Président du Conseil d’administration de PPR, Chairmande Christie’s et membre de Conseils de différentessociétés.Après avoir été Président du Conseil de surveillancede PPR (de décembre 2001 à mai 2005) et Membredu Conseil de surveillance de PPR (à compter dedécembre 1992), Patricia Barbizet est Vice-Présidentedu Conseil d’administration de PPR depuis le 19  mai2005. Son mandat qui a été renouvelé par l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le31 décembre 2012.Autres mandats et fonctions exercés : au niveau du groupe actionnaire majoritaire,principalement :Directeur général et administrateur d’Artémis(depuis 1992 ; fi n du mandat en 2016).Administrateur de Total (depuis mai 2008, fi n du mandaten 2011).Administrateur d’Air France-KLM (depuis janvier 2003,fi n du mandat en 2014).Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005,fi n du mandat en 2011).Administrateur de TF1 (depuis juillet 2000, fi n du mandaten 2011).Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur d’Afipa (Suisse) (de juin  2005 àoctobre 2006).Président-Directeur général de Piasa (de décembre 2001à avril 2007) puis Président (d’avril 2007 à mai 2008).Administrateur de Piasa (d’avril 2007 à janvier 2009).Nombre d’actions détenues : 1 040.Jean-François PalusNé le 28 octobre 1961PPR : 10, avenue Hoche, 75008 ParisDirecteur général non-mandataire social de FinancièrePinault (depuis janvier 2001).AdministrateurAdministrateur-délégué de Palazzo Grassi (Italie)(depuis septembre 2005).Directeur général déléguéChairman du Board de Christies International Plc(Royaume-Uni) (depuis mars 2003).Membre du Conseil de surveillance de Financière Pinault(depuis juin 2004 ; fi n du mandat en 2015).Directeur général délégué de la Société nouvelle duThéâtre Marigny (depuis avril 2010 ; fi n du mandat en2014).Administrateur de la Société nouvelle du Théâtre Marigny(depuis février 2000 ; fi n du mandat en 2012).Représentant permanent d’Artémis aux Conseilsd’administration d’Agefi (depuis juillet 2000 ; fi n du mandaten 2012) et de Sebdo Le Point (depuis juillet 1997 ; fi n dumandat en 2015).Membre du Conseil de gérance de Château Latour(depuis juillet 1993).Non executive Director de Tawa Plc (Royaume-Uni)(depuis avril 2001). dans le groupe PPR :Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994, fi n dumandat en 2011).Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV(Pays-Bas) (depuis juillet 1999, mandat annuel).Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent(depuis juin 2003, fi n du mandat en 2012). hors groupe PPR :Administrateur du Fonds Stratégique d’Investissement( d e p u i s d é c e m b r e   2 0 0 8 , f i n d u m a n d a t e ndécembre 2011).Diplômé d’HEC (promotion 1984), Jean-François Palusa débuté sa carrière en 1985 chez Arthur Andersen oùil a exercé des fonctions d’audit et de conseil fi nancier.Avant de rejoindre Artémis en 2001 en tant que Directeuret administrateur, il a passé 10 ans au sein du groupe PPRen occupant successivement les fonctions de Directeurgénéral adjoint Finances de la Branche industrie boisde Pinault SA (de 1991 à 1993), Directeur du ContrôleFinancier Groupe (de 1993 à 1997) puis Directeur demagasin à la Fnac (1997-1998) et enfi n Secrétaire généralet membre du Directoire de Conforama (de 1998 à 2001).Depuis mars  2005, Jean-François Palus étaitresponsable des fusions et acquisitions de PPR auprèsde François-Henri Pinault, Président-Directeur généraldu Groupe.Depuis le 13 décembre 2005, il est Directeur fi nancierdu groupe PPR et depuis le 26 février 2008, Directeurgénéral délégué de PPR. Le Conseil d’administration quis’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Directeur généraldélégué pour une durée de quatre ans.Jean-François Palus est administrateur de PPR depuis le7 mai 2009. Son mandat prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2012.Autres mandats : dans le groupe PPR :Président-Directeur général de Sapardis (depuis mars2007, fi n du mandat en 2014).310DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Administrateur de Fnac (depuis novembre 2007, fi n dumandat en 2013).Administrateur de Caumartin Participations (depuisjuin 2008, fi n du mandat en 2012).Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV(Pays-Bas) (depuis mai 2006, mandat annuel).Membre du Conseil de surveillance de Puma AG(Allemagne) (depuis juin 2007, fi n du mandat en 2012).Représentant de PPR au Conseil d’administration deRedcats (depuis avril 2006, fi n du mandat en 2012).Représentant de Sapardis à la Gérance de la sociétécivile Zinnia (depuis décembre 2009). hors groupe PPR :Membre du Conseil de surveillance de Cfao (depuisoctobre 2009, fi n du mandat en 2012).Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur de Conforama Holding (entre avril 2006et mars 2011).Directeur général de Sapardis (entre janvier etfévrier 2008).Représentant de Sapardis à la Gérance de Conseil etAssistance (entre décembre 2007 et décembre 2008).Président-Directeur général de PPR Club deDéveloppement (depuis juin  2006, fi n du mandat en2009).Représentant de Saprodis à la Gérance de la sociétécivile Zinnia (de février 2008 à décembre 2009).Président de Redcats International (entre décembre2008 et avril 2009).Administrateur de PPR Luxembourg (Luxembourg)(depuis avril 2006, fi n du mandat en 2010).Nombre d’actions détenues : 25 100 actions dont21 041 indisponibles.Pierre BellonNé le 24 janvier 1930Sodexo : 255, quai de la Bataille-de-Stalingrad, 92130Issy-les-MoulineauxAdministrateur indépendantPierre Bellon est le Président et fondateur de Sodexo,le leader mondial de la restauration. Créé en 1966 àMarseille, Sodexo est devenu, en quarante-trois ans,sous son impulsion, un groupe indépendant de servicesemployant 380 000 personnes, implanté dans 80 pays.Le 1er septembre 2005, Pierre Bellon a quitté, commeprévu, ses fonctions de Directeur général et a conservésa position de Président du Conseil d’administration.Sodexho Alliance, devenue Sodexo, est cotée à laBourse de Paris depuis 1983. Le titre a été introduit auNew York Stock Exchange en avril 2002. Pierre Bellonest Commandeur de la Légion d’honneur, Commandeurde l’Ordre national du Mérite et de l’Ordre brésilien deGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Rio Branco et Chevalier du Mérite Agricole. Il a étéMembre du Conseil économique et social de 1969 à1979. Ancien Président national du Centre des jeunesdirigeants d’entreprises, Pierre Bellon a fondé en 1986,l’Association Progrès du Management. Il a été égalementVice-Président du MEDEF de 1981 à 2005.Pierre Bellon est administrateur de PPR depuis le19 mai 2005, après en avoir été Membre du Conseil desurveillance du 19 décembre 2001 au 19 mai 2005. Sonmandat qui a été renouvelé par l’Assemblée généralemixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2010.Autres mandats et fonctions exercés :Président du Conseil d’administration de Sodexo.Président du Conseil de surveillance de Bellon SA et deSobelmat SCA.Administrateur de l’Association nationale des sociétéspar actions – ANSA.Administrateur de l’APM.Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur de plusieurs fi liales de Sodexo en Franceet à l’étranger.Administrateur de CMA CGM.Nombre d’actions détenues : 3 250.Laurence BooneNée le 15 mai 1969Barclays Capital : 34/36, avenue de Friedland75008  ParisAdministrateur indépendantLaurence Boone est diplômée de la faculté d’économiede l’Université Paris-X Nanterre et détient un PhD enéconomie de la London Business School.Elle a débuté sa carrière en tant qu’analyste à Merril LynchAsset Management de 1995 à 1996, elle est ensuitedevenue chercheur au Centre d’études prospectives etd’informations internationales (CEPII) avant de rejoindreen 1998 l’OCDE en tant qu’économiste. Depuis 2004,elle est Directeur et depuis 2010, Managing director,Chef économiste à Barclays Capital France.Auteur de nombreuses publications, elle a enseignéà l’École Polytechnique et enseigne actuellement àl’ENSAE et l’École Normale Supérieure. Elle est membredu Cercle des économistes.Laurence Boone est administrateur de PPR depuisle 19  mai 2010. Son mandat prend fin à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le31 décembre 2013.Nombre d’actions détenues : 500.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR311 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAllan ChapinNé le 28 août 1941Compass Advisers LLC : 825 Third Avenue, New York,NY 10022, USAAdministrateur indépendantDiplômé de Yale Law School, Allan Chapin débute sacarrière chez Sullivan & Cromwell en 1968 où il estnommé associé en 1976 puis Directeur des Opérationseuropéennes. Au cours de 31 ans passés dans cette fi rme,il représente différents États, sociétés commerciales,banques et sociétés d’assurances. Avant d’intégrerCompass Advisers en tant qu’associé basé au bureaude New York en 2002, Allan Chapin était un ManagingDirector de Lazard Frères & Co. LLC.Allan Chapin est administrateur depuis le 19 mai 2005,après en avoir été Membre du Conseil de surveillance(du 21 mai 2002 au 19 mai 2005). Son mandat qui a étérenouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer surles comptes clos le 31 décembre 2010.Autres mandats et fonctions exercés :Associé de Compass Advisers LLC.Administrateur de Scor, CIFG et Inbev.Administrateur de French American Foundation, GeneralSecurity National Insurance Company, Scor US etTaransay Investment Limited.Président de The American Friends of the ClaudePompidou Foundation.President de The French American Foundation.Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur de Calfp, Caliburn, General SecurityInsurance Company of New York, General SecurityIndemnity Co., General Security Property and CasualtyCompany et SCOR US Corporation.Membre du Advisory Board de Lazard Canada etPrésident de Toronto Blue Jays.de presse du groupe Fiat, dont le quotidien La Stampa.En 1984, il est nommé Président-Directeur généralde Cinzano SpA en charge d’Azzurra Organisation, lapremière participation de l’Italie à l’America’s Cup. De1985 à 1990, il est le gérant du Comité d’organisation dela Coupe du monde de Football Italia 90. Depuis 1991, ilest Président de Ferrari Spa, dont il a été aussi Directeurgénéral jusqu’en 2006. Il est Commandeur de la Légiond’honneur.Luca Cordero di Montezemolo est administrateur dePPR depuis le 19 mai 2005, après en avoir été Membredu Conseil de surveillance (du 19 décembre 2001 au19  mai 2005). Son mandat qui a été renouvelé parl’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend fi n àl’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptesclos le 31 décembre 2011.Autres mandats et fonctions exercés :Président de Ferrari depuis 1991, Montezemolo &Partners depuis 2007, Charme Management Srl depuismai 2007, de NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori) depuis2008.Administrateur de Telethon (Italie) depuis janvier 2009,de Citigroup depuis octobre 2004, Le Monde depuisnovembre 2005, Poltrona Frau depuis décembre 2003et Tod’s depuis avril 2001.Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Président de la Confidustria (de 2004 à 2008), deBologna Congressi (de 2000 à 2008), de Bologna Fiere(de 1998 à 2008) et de Fiat (de 2004 à 2010).Directeur général Ferrari SpA jusqu’en octobre 2006.Administrateur de Editrice La Stampa, Indesit Company(de 2002 à mai 2007).Nombre d’actions détenues : 500.Yseulys CostesNée le 5 décembre 19721000 mercis : 28, rue de Châteaudun, 75009 ParisNombre d’actions détenues : 500.Administrateur indépendantLuca Cordero di MontezemoloNé le 31 août 1947Ferrari  : Via Abetone Inferiore 4, 41053 Maranello -Modena, ItalieAdministrateur indépendantDiplômé de la faculté de droit de l’Université de Romeet de Columbia University à New York, Luca Corderodi Montezemolo a débuté sa carrière en 1973 en tantqu’assistant du Président de Ferrari et manager del’équipe de Formule 1 sacrée championne du Mondeen  1975 et  1977. Il est ensuite nommé Directeur desRelations publiques de Fiat en 1977, puis en 1981Président-Directeur général d’ITEDI, qui gère les activitésYseu lys Costes est diplômée des Universités ParisI-Panthéon (Magistère de sciences de gestion) et ParisIX-Dauphine (DEA de marketing et stratégie) et a effectuéun M.B.A. à la Robert O. Anderson School, USA.Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les thèmesdu marketing on-line et des bases de données, elle aégalement été pendant 2 ans coordinatrice de l’IABFrance (Interactive Advertising Bureau) avant de fonder1000mercis.com en février 2000, société dont elle estaujourd’hui Président-Directeur général. Le Groupe1000mercis, présent à Paris et Londres, et coté sur lemarché Alternext de NYSE Euronext Paris depuis janvier2006, a pour mission d’apporter des réponses innovantesaux entreprises qui souhaitent optimiser leur campagnede publicité et de marketing sur les médias interactifs(Internet, mobile…). Le Groupe 1000mercis emploie à ce312DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6jour cent cinquante collaborateurs et a réalisé un chiffred’affaires consolidé de 28 millions d’euros en 2009.Chercheur en marketing interactif, Mme Yseulys Costesa été reçue comme chercheur invité à la HarvardBusiness School et enseigne le Marketing Interactif dansplusieurs établissements (HEC, ESSEC, Université ParisIX Dauphine).Yseulys Costes est administrateur de PPR depuisle 19  mai 2010. Son mandat prend fin à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le31 décembre 2013.Autres mandats et fonctions exercés :Président-Directeur général de 1000mercis (depuisoctobre 2000).Présidente du Conseil de surveillance de Ocito (Groupe1000mercis).Membre du Conseil de surveillance de Made in Presse.Nombre d’actions détenues : 500.Jean-Pierre DenisNé le 7 juillet 1960Groupe ARKEA : 29808 Brest Cedex 09Administrateur indépendantM.  Jean-Pierre Denis, est inspecteur des finances,ancien élève d’HEC et de l’ENA. Il a notamment occupéles fonctions de Président-Directeur général du groupeOséo de 2005 à 2007, Membre du Directoire de VivendiEnvironnement devenue Véolia Environnement (2000 à2003), Président de Dalkia (groupe Vivendi puis VeoliaEnvironnement) (1999-2003), Conseiller de la Présidencede la CGE devenue Vivendi (1997 à 1999) et Secrétairegénéral adjoint de la Présidence de la République (1995à 1997). Il est actuellement Président du Crédit Mutuelde Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa.Jean-Pierre Denis est administrateur depuis le 9  juin2008. Son mandat prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2011.Autres mandats et fonctions exercés :Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du CréditMutuel Arkéa (réunion des fédérations du Crédit Mutuelde Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central).Administrateur du groupe Altrad.Administrateur de Paprec.Administrateur de Glon Sanders Holding.Représentant du Credit Mutuel Arkéa au conseild’administration de Crédit Foncier et Communal d’Alsaceet de Lorraine (CFCAL) et de CFCAL SCF.Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Membre du Conseil de surveillance d’OSEO Bretagne.Nombre d’actions détenues : 500.Philippe LagayetteNé le 16 juin 1943AdministrateurFondation de France  : 40, avenue Hoche , 75008 ParisDiplômé de l’École polytechnique et de l’ENA, PhilippeLagayette a dirigé les activités de JP Morgan enFrance de juillet 1998 à août 2008. Il a été ensuite Vice-Chairmande JP Morgan in EMEA de septembre 2008à janvier 2010. Il a commencé sa carrière dans le corpsde l’Inspection générale des fi nances (1970). En 1974, ilrejoint la Direction du Trésor au Ministère de l’Économieet des Finances, et y est nommé Sous-Directeur en 1980.Il devient Directeur de Cabinet du ministre de l’Économieet des Finances en 1981, puis rejoint la Banque de Franceen 1984 comme Sous-Gouverneur. Nommé Directeurgénéral de la Caisse des dépôts et consignations en1992, il occupe cette fonction jusqu’en décembre 1997.Philippe Lagayette est aussi Président de l’Institut desHautes Études Scientifi ques, spécialisé dans la rechercheen mathématiques et en physique théorique, Présidentde la Fondation de France et Président de la fondation decoopération scientifi que pour la recherche sur la maladied’Alzheimer. Il est Commandeur de la Légion d’honneuret Commandeur de l’Ordre national du Mérite. Il a éténommé en mars 2011 Vice-Chairman et Senior advisorchez Barclays Capital Investment Banking.Philippe Lagayette est administrateur de PPR depuisle 19 mai 2005, après en avoir été Membre du Conseilde surveillance du 20 janvier 1999 au 19 mai 2005. Sonmandat qui a été renouvelé par l’Assemblée généralemixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2011.Autres mandats et fonctions exercés :Administrateur de Fimalac depuis mai 2003.Administrateur de Renault depuis mai 2007.Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années : i c e - C h a i r m a n i n E M E A d e J P M o r g a n ( d eseptembre 2008 à janvier 2010).Managing Director et Chairman du Paris ManagementCommittee de JP Morgan Chase Bank (de 1998 à 2008).Président-Directeur général de JP Morgan et Cie SA (dejuillet 1998 à août 2008).Nombre d’actions détenues : 500.Administrateur et Trésorier général de la Ligue de footballprofessionnel (association).Aditya MittalNé le 22 janvier 1976Administrateur de SOPROL.Arcelor Mittal : 7 th fl oor, Berkeley Square House, BerkeleySquare, London W1J 6DA, Royaume-UniDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR313 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAdministrateur indépendantAutres mandats et fonctions exercés :Après des études à la Wharton Business School enPennsylvanie, Aditya Mittal a travaillé comme banquierd’investissement à la banque CSFB puis est entré dans legroupe Mittal Steel en 1997 où il a occupé divers postesdont celui de Directeur des Fusions & Acquisitions. Il a, àce titre , mené une stratégie d’acquisitions qui a permisl’expansion de Mittal Steel en Europe Centrale, en Afriqueet aux États-Unis et hissé le Groupe parmi les plus grandsproducteurs mondiaux d’acier. En 2004, il est devenuChief Financial Officer (CFO) de Mittal Steel et a mené àbien la fusion avec Arcelor.Aditya Mittal est administrateur de PPR depuis le 7 mai2009. Son mandat prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2012.Autres mandats et fonctions exercésAdministrateur Directeur général de BNP Paribas (depuisjuin 2003 ; fi n du mandat en 2011).Administrateur de Veolia Environnement (depuisavril 2003 ; fi n du mandat en 2013).Administrateur de Erbe (Belgique) (depuis juin 2004 ; fi ndu mandat en 2010).Administrateur de Pargesa Holding SA (Suisse) (depuismai 2004 ; fi n du mandat en 2010).Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Administrateur d’Accor (de janvier 2006 à février 2009).Administrateur de BNL S.p.A. (Italie) (de février 2007 àseptembre 2008).Représentant permanent de BNP Paribas au Conseil desurveillance d’Accor (de 1992 à janvier 2006).Chief Financial Officer et Group Management Boardmember de Arcelor Mittal.Nombre d’actions détenues : 600.International Advisory Board member de Citigroup.European Board member de Wharton School.Board member de Bennett, Coleman & Co. (Inde).Nombre d’actions détenues : 500.Baudouin ProtNé le 24 mai 1951AdministrateurBNP Paribas : 3, rue d’Antin, 75002 ParisDiplômé d’HEC en 1972 et de l’ENA en 1976, BaudouinProt rejoint l’Inspection générale des fi nances où il passe4 ans avant d’être nommé adjoint au Directeur généralde l’Énergie et des Matières premières au ministère del’Industrie pendant trois ans. Il entre à la BNP en 1983comme Directeur adjoint à la Banque Nationale de ParisIntercontinentale, avant de prendre la Direction Europe en1985. Il rejoint la Direction Centrale des réseaux en 1987et est promu Directeur central en 1990 puis Directeurgénéral adjoint de la BNP en charge des réseaux en 1992.Il devient Directeur général de la BNP en 1996 et Directeurgénéral délégué de BNP Paribas en 1999. En mai 2000,il est nommé administrateur Directeur général déléguéde BNP Paribas puis administrateur Directeur général deBNP Paribas en mai 2003. Il est Offi cier de l’Ordre nationaldu Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur.Baudouin Prot est administrateur de PPR depuis le19  mai 2005, après en avoir été Membre du Conseilde surveillance (du 11 mars 1998 au 19 mai 2005). Sonmandat qui a été renouvelé par l’Assemblée généralemixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2012.Caroline PuelNée le 13 octobre 1963Ji Qing Li Building 2 Room 1204, Chaoyang Disctrict,100020 Pekin, ChineAdministrateurCaroline Puel est diplômée de l’Institut d’Études Politiquesde Paris (Sciences-Po), de l’Institut Français des LanguesOrientales (Chinois) et ancienne élève de l’Institut deDiplomatie de Pékin.Elle a démarré sa carrière comme attachée de presse àl’Ambassade de France en Chine (1984 puis 1987-88).En 1989, elle rejoint Radio France Internationale (RFI) etdevient reporter puis correspondante de guerre (Inde,Pakistan, première guerre du Golfe, Yougoslavie…). En1992 elle rejoint la rédaction de Libération à Paris. De 1993à 1997, elle est basée à Hong Kong, correspondanteAsie de Libération et du magazine Le Point. Elle créeleurs bureaux en Chine en 1995 et coordonne leursnuméros spéciaux sur la Chine. En l’an 2000 elle quitteLibération pour rester en Chine et elle est depuis lorsresponsable du Bureau du Point en Asie, basé à Pékin,d’où elle couvre le monde chinois, la Corée du Nord, laMongolie, l’Asie du Sud Est. De 2003 à 2007 elle a étéégalement correspondante Chine pour la Radio SuisseRomande et Radio France (France Info, France Inter etFrance Culture). Critique d’art, auteur d’une quinzained’ouvrages sur les artistes contemporains chinois etécrivain, elle a été lauréate du Prix Albert Londres (1997)pour l’ensemble de ses reportages sur la Chine.Caroline Puel, qui observe l’évolution de la Chine depuisplus de vingt- cinq ans, retourne régulièrement en Europepour des conférences. Depuis 2004 elle enseigne àSciences-Po Paris. Depuis 2006, elle est membre duComité directeur du Women’s Forum Asia. Elle a publiéen janvier 2011 un ouvrage intitulé Les trente ans qui ontchangé la Chine (1980-2010).314DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Caroline Puel est administrateur de PPR depuis le 19 mai2010. Son mandat prend fin à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre2013.Nombre d’actions détenues : 500.Jean-Philippe Th ierryNé le 16 octobre 1948Banque de France  : 41, rue Taitbout , 75049Paris Cedex 01Administrateur indépendantDiplômé de l’Institut d’études politiques de Paris etdiplômé d’études supérieures en sciences économiques,Jean-Philippe Thierry rejoint en 1978 GPA Assurances,dont il assure la présidence de 1989 à 2000, puis en 1989Worms & Cie comme associé gérant commandité puisPrésident du Directoire en 1997. Il a été parallèlementPrésident d’Athéna Assurances. En 1998, il rejoint legroupe Generali France, dont il prend la présidence en1999. En 1996, il prend la présidence de la FFSAA et lavice-présidence de la FFSA. De juin 2001 à décembre2009, il a été Président-Directeur général du groupe AGF ;du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2009, il a été égalementMembre du Directoire d’Allianz SE. Jean-Philippe Thierryest Commandeur de l’Ordre national du Mérite, Offi cierde la Légion d’honneur, Chevalier du Mérite agricole,Membre d’honneur de l’Institut des actuaires français ;il est Conseiller du Commerce extérieur de la France et,depuis le 7 mars 2010, Vice-Président de l’Autorité decontrôle prudentiel.M.  Jean-Philippe Thierry est entré au Conseild’administration de PPR le 6  septembre 2006, surcooptation en remplacement de M. Anthony Hamilton,cette cooptation a été ratifi ée par l’Assemblée généraledes actionnaires le 14 mai 2007. Son mandat qui a étérenouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer surles comptes clos le 31 décembre 2012.Autres mandats et fonctions exercés : Vice-Président de l’Autorité de contrôle prudentiel(depuis mars 2010).Censeur de Baron Philippe de Rothschild SA (Pauillac).Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années :Président-Directeur général des AGF (de juin 2001 àdécembre 2009).Administrateur de Atos Origin (de février 2009 à mai2010)Président du Conseil d’administration et administrateurde Tocqueville Finance (de septembre 2007 à novembre2009).Président d’Allianz Holding France SAS (de septembre2007 à novembre 2009) et de Tocqueville FinanceHolding SAS (de 2008 à novembre 2009).Président du Conseil d’administration de ChâteauLarose-Trintaudon (de juin 2003 à mai 2007).Membre du Directoire d’Allianz SE (Allemagne)(de janvier 2006, à décembre 2009).Président des Conseils d’administration d’AGF IART etAGF Vie (jusqu’en 2008).Président des Conseils de surveillance du GIE AGFInformatique (jusqu’en 2006), d’Euler Hermès (de 2001à décembre 2009), de Mondial Assistance AG (Suisse)(de décembre 2005 à novembre 2009) et de Atos Origin(de juillet 2008 à février 2009).Membre des Conseils de surveillance d’Allianz NederlandGroep (Pays-Bas) (de janvier  2006 à mai  2007),d’Allianz Global Corporate & Specialty AG (Allemagne)(de mars 2006 à mai 2007).Administrateur d’Allianz Seguros y Reaseguros (Espagne)(de mai 2001 à juillet 2007), d’AGF RAS Holding (Pays-Bas) (jusqu’en 2006) et d’AGF International (de mai 2001à mars 2009).Administrateur de Société Financière Foncière et deParticipations-FFP (de septembre 2005 à mars 2009).Membre du Conseil de surveillance d’Euler Hermès(de février 2001 à décembre 2009).Nombre d’actions détenues  : 3  050 dont2 550 en nue-propriété.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR315 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUXLa rémunération des dirigeants mandataires sociauxcomprend une partie fi xe et une partie variable dontles règles de détermination sont arrêtées par leConseil d’administration chaque année sur la basedes recommandations émises par le Comité desrémunérations.Les montants dus présentés dans les deux tableauxsuivants correspondent aux rémunérations attribuéesau dirigeant mandataire social au cours de chacun desexercices présentés quelle que soit la date de versement.Les montants présentés comme versés correspondentà l’intégralité des rémunérations perçues par le dirigeantmandataire social au cours de chacun des exercicesprésentés.Montants bruts (en euros)Exercice 2010Exercice 2009Montantsdus au titrede l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceMontantsdus au titrede l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceFrançois-Henri PinaultPrésident-Directeur généralRémunération fixeRémunération variableRémunération exceptionnelleJetons de Présence (PPR)Jetons de Présence (filiales)Avantages en natureTOTAL(1) Au titre de 2008.Jean-François PalusDirecteur général déléguéRémunération fixeRémunération variableRémunération exceptionnelleJetons de Présence (PPR)Jetons de Présence (filiales)Avantages en natureTOTAL999 9961 663 200037 799120 0009 970999 9961 548 600042 193120 0009 970999 9961 548 600042 193120 0009 7512 830 9652 720 7592 720 540620 000859 320037 79990 0005 949620 000800 110025 90790 0005 949612 937800 110025 90790 0004 7851 613 0681 541 9661 533 739999 9960043 527 (1)120 0009 7511 173 274612 93791 6600090 0004 785799 382Montants bruts (en euros)Exercice 2010Exercice 2009Montantsdus au titrede l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceMontantsdus au titrede l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceLes rémunérations variables dues au titre de l’exercice2009 ont été versées au cours du 1er trimestre 2010 etcelles dues au titre de l’exercice 2010 ont été verséesau cours du 1er trimestre 2011. Les jetons de présencedus au titre des mandats exercés au sein du Conseild’administration de PPR au cours de l’exercice 2009ont été versés en janvier 2010 et ceux dus au titre del’exercice 2010 ont été versés en janvier 2011.Pour 2010, les rémunérations du Président-Directeurgénéral et du Directeur général délégué ont été arrêtéespar le Conseil d’administration, sur recommandationdu Comité des rémunérations  : la structure desrémunérations – montant de la partie fi xe et taux dela partie variable – est arrêtée considération prise del’analyse des pratiques de marché observées pour lesdirigeants des sociétés du CAC 40.La rémunération variable du Président-Directeur général,est fonction de l’atteinte d’objectifs précisément défi nis etdéterminée selon les résultats du G roupe après clôturede l’exercice concerné. Elle représente, à objectifsréalisés, 120 % en 2009 et en 2010 de la partie fi xe etpeut atteindre, à objectifs dépassés, 180 % de la partiefi xe. Ces objectifs, au nombre de deux, comptaient en2009 chacun pour moitié dans la détermination de larémunération variable  : la marge opérationnelle duGroupe et la variation de cash-fl ow du Groupe (variationdu besoin en fonds de roulement, investissementsopérationnels nets, frais fi nanciers) à l’exclusion de toutcritère qualitatif.La combinaison du dépassement des deux objectifsfi xés au titre de 2009 a conduit à un taux d’attribution de129 % du montant de la rémunération variable à objectifsatteints, soit le versement d’une rémunération variable de1 548 600 euros au Président-Directeur général.En avril 2010, le conseil a décidé que sa rémunérationvariable sera déterminée selon deux objectifs défi nis :50 % au titre du résultat opérationnel courant du Groupe et50 % au titre de la variation de cash-fl ow libre opérationnel316DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6du Groupe à l’exclusion de tout critère qualitatif. Lacombinaison du dépassement des deux objectifs fi xésau titre de 2010 a conduit à un taux d’attribution de138 % du montant de la rémunération variable à objectifsatteints, soit le versement d’une rémunération variable de1 663 200 euros au Président-Directeur général.Pour 2010, comme pour 2009, la part variable dela rémunération du Directeur général délégué, peutatteindre, à objectifs réalisés 100  % de la part fixedépendant des mêmes critères exclusivementquantitatifs, et dans les mêmes proportions, queceux appliqués à la rémunération variable duPrésident-Directeur général. Comme pour ce dernier,la combinaison du dépassement des objectifs fi xés autitre de 2009 et de 2010 a conduit au versement auDirecteur général délégué d’une rémunération variablede 800 110 euros au titre de 2009 et de 859 320 eurosau titre de 2010.Les avantages en nature du Président-Directeur généralet du Directeur général délégué correspondent à la miseà disposition de voitures de fonction.Aucune indemnité en cas de cessation de leurs fonctionsn’est prévue pour le Président-Directeur général etle Directeur général délégué dans le cadre de leursmandats.Il n’existe pas de régime de retraite supplémentaire àprestations définies pour les dirigeants mandatairessociaux.Contratde TravailRégimede retraitesupplémentaireIndemnités ou avantagesdus ou susceptiblesd’être dus à raisonde la cessation ou duchangement de fonctionsIndemnitésrelatives à uneclause denon-concurrenceDirigeants Mandataires SociauxOuiNonOuiNonOuiNonOuiNonFrançois-Henri PinaultPrésident-Directeur généralDate début mandat : 19 mai 2005Date fin mandat : AG 2013Jean-François PalusDirecteur général déléguéDate début mandat : 26 février 2008Date fin mandat : AG 2013XXX (1)XXXXX(1) Le Conseil d’administration a donné début 2010 l’autorisation d’accorder à M. Jean-François Palus un avantage retraite sous la forme d’unversement d’une dotation d’un montant de 3, 568 millions d’euros pour fonder des droits à une retraite (avec droit à réversion) exigible à partir deson âge légal de retraite à taux plein, sans condition de présence dans le Groupe. Pour autant, M. Jean-François Palus ne devra pas avoir quittéle Groupe avant le 31 décembre 2014 pour convenance personnelle et les critères de performance pour l’attribution de sa part de rémunérationvariable au titre des exercices 2009 et 2010 devront être remplis.Ce capital financerait une rente de retraite cible, non garantie en niveau, équivalent à 25 % environ de sa rémunération annuelle perçue en 2009 selon les taux actuariels en usage dans le Groupe.Autres éléments et engagementsAucune option de souscription ou d’achat d’actions n’aété attribuée aux dirigeants mandataires sociaux aucours de l’exercice 2010.Aucune option de souscription ou d’achat d’actionsn’a été levée durant l’exercice 2010 par un dirigeantmandataire social.L’historique des attributions d’options de souscriptiond’achat d’actions à M.  François-Henri Pinault etM. Jean-François Palus fi gure en pages 288-289 .Il est rappelé qu’à la connaissance de la Société, aucuninstrument de couverture d’options pour les dirigeantsmandataires sociaux n’a été mis en place.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR317 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES À CHAQUE MANDATAIRE SOCIAL DURANT L’EXERCICE 2010Valorisation desactions selonla méthoderetenue pourles comptesconsolidés(IFRS 2)N° etdatedu planNombred’actionsattribuéesFrançois-HenriPinaultPlan2010-I19 mai201012 336895 964 €19 mai 2012Dated’acquisitionDate dedisponibilitéConditions de performance19 mai 2014 Condition d’une performance au moinséquivalente du cours de l’action PPR parrapport à un indice représentatif de valeurseuropéennes cotées des secteurs du luxeet de la distribution, entre l’attribution etl’acquisition définitive de ces actions(deux ans), et condition supplémentaired’une progression minimale du bénéficenet par action PPR de 5  % au coursdes exercices 2010 et 2011, le nombred’actions définitivement acquises étantréduit à due proportion de l’éventuellesous-performance du titre PPR et de laprogression du bénéfice net par action.19 mai 2014 Condition d’une performance au moinséquivalente du cours de l’action PPR parrapport à un indice représentatif de valeurseuropéennes cotées des secteurs du luxeet de la distribution, entre l’attribution etl’acquisition définitive de ces actions(deux ans), et condition supplémentaired’une progression minimale du bénéficenet par action PPR de 5  % au coursdes exercices 2010 et 2011, le nombred’actions définitivement acquises étantréduit à due proportion de l’éventuellesous-performance du titre PPR et de laprogression du bénéfice net par action.TOTALJean-FrançoisPalusPlan2010-I19 mai201012 33614 618895 964 €1 061 705 €19 mai 2012TOTAL14 6181 061 705 €Le Conseil d’administration, réuni le 19 mai 2010préalablement à l’Assemblée générale des actionnaires,a décidé, sur recommandations du Comité desrémunérations, d’attribuer à M. François-Henri Pinaultun nombre de 12  336 actions de performance et àM. Jean-François Palus un nombre de 14 618 actionsde performance, dont 7  744 à titre de rémunérationspécifi que forfaitaire en raison de la réussite de l’opérationd’introduction en bourse de Cfao. Ces actions leur serontdéfi nitivement acquises sous condition supplémentairede performance d’une progression minimale du résultatnet part du Groupe par action PPR au cours des exercices2010 et 2011.Le Conseil d’administration a décidé que 30 % au moinsdu montant net d’impôt et prélèvements sociaux (autaux de droit commun comme si les actions étaientimmédiatement cédées) de la plus-value d’acquisitiondégagée lors de la vente d’actions de performancedevront être conservés par MM. Pinault et Palus, sousforme d’un nombre équivalent d’actions ainsi attribuées(valorisées à la date de cession) jusqu’à la cessationde leurs fonctions de mandataire social de PPR, saufdécision contraire du Conseil d’administration les relevantde cette restriction dans la limite qu’il fi xerait alors.En outre, le Conseil d’administration a décidé, dansle cadre des recommandations du Code consolidéAFEP-MEDEF, de fixer l’obligation d’achat, lors de ladisponibilité des actions de performance, à 10  % dunombre d’actions de performance initialement attribuéesà MM. François-Henri Pinault et Jean-François Palus.318DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES AU COURS DE L’EXERCICE 2010 POUR CHAQUE MANDATAIRE SOCIALN° et date du planNombre d’actions devenuesdisponibles durant l’exerciceFrançois-Henri PinaultPlan 2008-I 9 juin 2008Jean-François PalusPlan 2008-I 9 juin 2008Plan 2008-II 22 octobre 2008TOTAL(1) Actions attribuées définitivement en 2010 et disponibles à partir du 9 juin 2012.(2) Actions attribuées définitivement en 2010 et disponibles à partir du 22 octobre 2012.Conditions d’acquisitionAucune action à acquérirlors de la disponibilitéAucune action à acquérirlors de la disponibilitéIdem15 000 (1)10 000 (1)2 750 (2)27 750Synthèse des rémunérations, options et actions de performance attribuées à chaque dirigeantmandataire socialMontant bruts (en euros)François-Henri PinaultPrésident-Directeur généralRémunérations duesValorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)TOTALMontants au titrede l’exercice 2010Montants au titrede l’exercice 20092 830 9652 720 540895 9643 726 9292 720 540(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’applicationd’IFRS 2, après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans laSociété à l’issue de la période d’acquisition, mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition.Montant bruts (en euros)Jean-François PalusDirecteur général déléguéRémunérations duesValorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)TOTALMontants au titrede l’exercice 2010Montants au titrede l’exercice 20091 613 0681 533 7391 061 7052 674 773248 1051 781 844(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’applicationd’IFRS 2, après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans laSociété à l’issue de la période d’acquisition, mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition.RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS –JETONSDE PRÉSENCEL’Assemblée générale du 19 mai 2010 a augmenté de660 000 à 809 000 euros le montant global des jetonsde présence aux membres du Conseil d’administrationau titre de l’exercice 2010, ce en raison de la nominationde trois administrateurs supplémentaires.Sur la base des recommandations du Comité desrémunérations, le Conseil d’administration du 21 janvier2011 a décidé la répartition des jetons de présence enfonction de la présence effective des membres auxréunions du Conseil et des Comités spécialisés qui sesont tenus au cours de l’exercice 2010.Sur le montant global fi xé par l’Assemblée générale, larègle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titrede part spéciale à la Vice-Présidente (45 000 euros) etaux Présidents des Comités d’audit, des rémunérations etdes nominations respectivement (23 000 euros chacun),le solde étant divisé en deux parts potentiellementégales :a) une part fixe, attribuée avec coefficient  1 parappartenance au Conseil, majorée de 0,5 par Comité ;b) une part variable, attribuée avec coefficient  1 parprésence à chaque réunion du Conseil et 0,5 à chaqueparticipation à une réunion de Comité.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR319 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAu titre de l’exercice 2010, le montant total versé auxadministrateurs non-dirigeants est de 648 684 eurosavec la répartition suivante : 114 000 euros de part spéciale ; 273 000 euros de part fi xe ; 261 684 euros de part variable.Le tableau suivant rappelle les jetons de présence versés en 2009 et 2010 au titre des exercices 2008 et 2009.Membres du Conseil d’administration autres que le Président-Directeur généralet le Directeur général déléguéPatricia BarbizetRené Barbier de la Serre (2)Pierre BellonAllan ChapinLuca Cordero di MontezemoloJean-Pierre DenisPhilippe LagayetteAditya MittalBaudoin ProtJean-Philippe ThierryTOTALJetons de présence versésau cours de l’exercice (en euros)20102009205 720 (1)209 354 (1)31 60455 81355 81332 57347 17878 81319 93839 52654 860621 83884 83656 13656 13625 21819 46081 03630 22743 527605 930(1) Jetons de présence versés par PPR et Gucci Group.(2) Le mandat d’administrateur de M. Barbier de la Serre a pris fin le 7 mai 2009.La Société, ni aucune des entreprises qu’elle contrôle, n’apris aucun engagement au bénéfi ce de ses mandatairessociaux à raison de la prise, de la cessation ou duchangement de leurs fonctions ou postérieurement àcelles-ci.Aucun mandataire social ne bénéficie d’avantageparticulier ni régime spécifi que en matière de retraite.Il n’y a pas de rémunération conditionnelle ou différée.INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES CONCERNANT LES MANDATAIRESSOCIAUXÀ la connaissance de la Société : aucune condamnation pour fraude n’a été prononcéeau cours des 5 dernières années à l’encontre de l’undes mandataires sociaux ; aucun des mandataires sociaux n’a été associé aucours des 5 dernières années à une faillite, misesous séquestre ou liquidation en tant que membred’un organe d’administration, de direction ou desurveillance ou en tant que Directeur général ; aucune condamnation n’a été prononcée au coursdes 5 dernières années à l’encontre de l’un desmandataires sociaux emportant une interdiction d’agiren qualité de membre d’un organe d’administration,de direction ou de surveillance d’un émetteur oud’intervenir dans la gestion ou la conduite des affairesd’un émetteur ; aucune incrimination et/ou sanction publique offi ciellen’a été prononcée à l’encontre de l’un des mandatairessociaux de la Société par des autorités statutairesou réglementaires (y compris des organismesprofessionnels désignés) ; aucun mandataire social ne bénéfi cie d’un engagementde la Société ou de l’une de ses fi liales correspondantà des éléments de rémunération, indemnités ouavantages quelconques dus ou susceptibles d’êtredus à raison de la prise, de la cessation ou duchangement de ces fonctions ou postérieurementà celles-ci ; aucun mandataire social n’a reçu de rémunération dela société Artémis qui contrôle directement PPR aucours de l’exercice ; aucun mandataire social n’a signalé l’existenced’un accord avec un principal actionnaire, client oufournisseur de la Société en vertu duquel il a étésélectionné en tant que mandataire.Par ailleurs, aucun contrat de services prévoyant l’octroid’avantages ne lie les administrateurs au groupe PPR.320DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Il n’existe pas d’actifs appartenant directement ouindirectement aux dirigeants de la Société, exploités dansle cadre du Groupe.potentiel entre ses devoirs envers elle et ses intérêts ouautres devoirs et n’a de lien familial existant avec un autremandataire social de la Société.En règle générale, à la connaissance de la Société, aucunmandataire social n’est en situation de confl it d’intérêtsAUTRES INFORMATIONS CONCERNANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONDE LA SOCIÉTÉPrésident d’Honneur du Conseild’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts de laSociété, le Conseil d’administration a décidé, le 7 mai2009 à l’issue de l’Assemblée générale mixte, deconfirmer M.  François Pinault, fondateur du groupePPR, en qualité de Président d’Honneur du Conseild’administration. À ce titre, M. François Pinault est invitéà participer aux réunions du Conseil d’administration etdu Comité stratégique et de développement avec voixconsultative.Vice-Président du Conseil d’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts dela Société, le Conseil d’administration a reconduit,le 7 mai 2009 à l’issue de l’Assemblée générale mixte,Mme  Patricia Barbizet en qualité de Vice-Présidentedu Conseil d’administration et ce pour la durée deson mandat d’administrateur. À ce titre, Mme Barbizetassure un travail de préparation et de coordination destravaux du Conseil d’administration et peut en présiderles réunions en l’absence du Président.CenseursLe Conseil d’administration, réuni le 7 mai 2009 à l’issuede l’Assemblée générale mixte, a renouvelé les dirigeantsDIRECTION DU GROUPELa Direction du Groupe est composée du Comité exécutifdu Groupe réuni autour de M. François-Henri Pinault,Président-Directeur général, et de M. Jean François Palus,Directeur général délégué.Le Comité exécutifChaque mois, le Comité exécutif réunit les Présidents desdifférentes Branches du Groupe, ainsi que les principauxdirecteurs fonctionnels de PPR. Instance opérationnelledu Groupe, le Comité exécutif est un organe privilégiéde réfl exion sur les métiers du Groupe, de coordinationdu Groupe suivants en qualité de censeurs auprès duConseil d’administration : M. Jochen Zeitz, Président du Directoire de Puma AG ; M. Jean-Michel Noir, Président-Directeur général deRedcats SA.Le Conseil d’administration du 21 janvier 2011 a nomméM.  Alexandre Bompard, Président-Directeur généralde Fnac, en qualité de censeur en remplacement deM. Christophe Cuvillier.Le Conseil d’administration du 16 février 2011 a pris actede la démission de M. Thierry Guibert, Président-Directeurgénéral de Conforama Holding en raison de la cessionde Conforama par PPR à Steinhoff International et deM. Robert Polet, Chairman of the Management Boardet CEO de Gucci Group NV dont les fonctions prenaientfi n le 28 février 2011.Les censeurs ont pour mission principale de participer auxréunions du Comité stratégique et de développementet, en tant que de besoin, aux réunions du Conseild’administration, pour y apporter les informationsnécessaires, leur expertise et leur connaissance desdifférents métiers du Groupe. Ils ont voix consultative.En mai 2007, l’Assemblée générale des actionnaires,estimant opportun de laisser le Conseil juge du nombredes censeurs dont il souhaite s’entourer, a modifi é en cesens l’article 18 des statuts de PPR.et de partage des initiatives inter-Branches, ainsi que desuivi des projets transversaux.Membres du Comité exécutif François-Henri Pinault (depuis mars 2005), Présidentdu Directoire puis Président-Directeur général ; Jean-François Palus (depuis décembre  2005),Directeur général délégué et Directeur financierGroupe ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR321 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise Alexis Babeau (depuis mars 2011), Directeur généralComité déontologiqueadjoint du pôle Luxe PPR ; Louise Beveridge (depuis mars 2011), Directeur de laCommunication du Groupe ; A l e x a n d r e B o m p a r d ( d e p u i s j a n v i e r 2 0 1 1 ) ,Président-Directeur général de Fnac ; Laurent Claquin (depuis septembre 2007), DirecteurResponsabilité Sociale et Environnementale Groupe ; Philippe Decressac (depuis novembre 2008), Directeurdes Ressources Humaines Groupe ; J e a n - M i c h e l N o i r( d e p u i s a v r i l   2 0 0 9 ) ,Président-Directeur général de Redcats ; Fabien Sfez (depuis février 2011), Directeur GroupeE-Business ; Jochen Zeitz (depuis septembre 2007), Président duDirectoire de Puma AG et Chief Sustainability Offic erdu Groupe.Réunions mensuelles de suivi de l’activité etdes budgetsLa Direction Générale de PPR et les Présidents etSecrétaires généraux des Branches du Groupe seréunissent tous les mois, afi n d’apprécier l’évolution del’activité des Branches. Cette appréciation s’appuie surdes éléments opérationnels et fi nanciers.Organisation de la planifi cation du GroupeChaque Branche établit un plan à moyen terme,couvrant les dimensions stratégiques, opérationnelleset fi nancières, qui reprend entre autres les thèmes poséspar le Comité stratégique et de développement dans lalettre de cadrage annuelle destinée à chaque Branche. Laréfl exion stratégique porte sur les évolutions à long termedes métiers, les perspectives de croissance des marchésprincipaux et le positionnement des concurrents. Le planopérationnel est la transcription de la réfl exion stratégiqueen un nombre limité de programmes d’actions prioritaires.Le plan fi nancier refl ète l’impact de ces programmesd’actions sur la performance opérationnelle de la Brancheet leur traduction en éléments fi nanciers et comptables.La synthèse de ces plans fait l’objet, chaque année,d’une réflexion approfondie au cours du séminairestratégique qui rassemble le Comité exécutif et le Comitéstratégique et de développement autour des réfl exionsstratégiques majeures et des grands projets du Groupe.Chaque année, une réunion du Conseil d’administrationest dédiée à la présentation des plans à moyen termedes Branches ainsi qu’à leur synthèse fi nancière.Composé du Directeur général délégué et du Directeurjuridique du Groupe, le Comité déontologique établitle calendrier des fenêtres négatives relatives auxinterventions sur titres PPR, les listes d’initiés, les lettresd’information et de suivi concernant les règles en matièrede délit d’initié, adressées aux cadres et dirigeantsconcernés du Groupe ainsi qu’aux initiés occasionnelset permanents, conformément au règlement généralde l’Autorité des marchés financiers. Tout membredu Comité exécutif du Groupe est tenu de consulterle Comité déontologique avant toute intervention qu’ilenvisage sur les titres PPR ou instrument financierassimilé.En application des dispositions de l’article 223-26 durèglement général de l’AMF, à la connaissance de laSociété, les opérations réalisées par les personnes viséesà l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et fi nancier,sur les instruments financiers de PPR, au cours del’exercice 2010 et du 1er janvier au 15 mars 2011 ont étéles suivantes : A c q u i s i t i o n d e 5 0 0   a c t i o n s P P R p a rMme. Yseulys Costes, administrateur, le 6 juillet 2010 ; Acquisition de 500 actions PPR par Mme. Caroline Puel,administrateur, le 3 août 2010 ; A c q u i s i t i o n d e 5 0 0   a c t i o n s P P R p a rMme.  Laurence  Boone, administrateur, le 10 août2010.Comité d’éthique pour la responsabilitésociale et environnementale (CERSE)Interlocuteur du Comité exécutif, le Comité d’Éthique pourla Responsabilité Sociale et Environnementale (CERSE)est composé de cadres de la Société et des Branchesqui apportent leur expérience dans des domaines variés :stratégie, ressources humaines, développement durable,juridique et gestion d’entreprise. Le comité comprendégalement un membre, extérieur au Groupe, expert enmatière d’éthique des affaires.Le CERSE remplit 3 missions : suivre la bonne diffusion et la bonne application duCode de conduite des affaires et des principes qu’ildéfend ; répondre à toute sollicitation de collaborateur duGroupe, qu’il s’agisse d’une simple demande declarifi cation au quotidien portant sur l’interprétationdu Code et son application, ou qu’il s’agisse d’uneréclamation envoyée au CERSE pour non-respectsupposé de l’un des principes éthiques du Groupe ; être force de proposition pour faire évoluer la politiqueet les actions du Groupe en matière de ResponsabilitéSociale et Environnementale.322DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SURLES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUXDU CONSEIL ET LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTIONDES RISQUES MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉEn application de l’article L. 225-37, al. 6 du Code ducommerce modifi é par la loi n°  2008-649 du 3  juillet2008, il vous est rendu compte ci-après des conditionsde préparation et d’organisation des travaux duConseil d’administration ainsi que des procédures decontrôle interne et de gestion des risques mises enplace par la Société, en détaillant notamment cellesde ces procédures qui sont relatives à l’élaboration etau traitement de l’information comptable et fi nancièrepour les comptes consolidés et les comptes sociaux ; l apremière partie de ce rapport a été présentée au Comitédes nominations du 14 février 2011, sa seconde partieayant fait l’objet d’une délibération du Comité d’audit dela Société le 14 février 2011.L’intégralité de ce rapport a fait l’objet d’une approbationdu Conseil d’administration lors de sa réunion du 16 février2011 conformément aux dispositions de l’article L. 225-37du Code de commerce.I. Composition du conseil d’administration1 – Composition actuelle du ConseilLe Conseil est composé d’administrateurs d’expériencelarge et diversifi ée, notamment en matière de stratégied’entreprise, finances, assurances, économie,distribution, industrie, comptabilité, gestion et contrôlede sociétés commerciales ou financières. La duréestatutaire du mandat d’administrateur est de quatre ans,renouvelable.Afi n d’éviter un renouvellement en bloc des membres duConseil d’administration et de favoriser le renouvellementharmonieux des administrateurs, l’Assemblée généralemixte du 7  mai 2009 a adopté une modification del’article 10 des statuts sociaux afi n de mettre en place lerenouvellement échelonné du Conseil d’administration.Le Conseil est composé actuellement de quatorze administrateurs :Participation à un comitéAdminis-trateurindépen-Rémuné-rationsNomi-nationsStrat&DevDébut1er mandatFin dumandaten cours Nationalité20052013Française✓✓✓20012013FrançaiseNomMandatÂgedant (1) AuditFrançois-HenriPinaultPatricia BarbizetJean-FrançoisPalusPrésident-DirecteurgénéralVice-PrésidenteDirecteurgénéraldéléguéPierre BellonAdministrateurLaurence BooneAdministratriceAllan ChapinAdministrateurYseulys CostesAdministratriceLuca Cordero diMontezemoloAdministrateurJean-Pierre DenisAdministrateurPhilippe LagayetteAdministrateurAditya MittalAdministrateurBaudouin ProtAdministrateurCaroline PuelAdministratriceJean-PhilippeThierryAdministrateur4855498141693863506735594762✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓(1) Au regard des critères du Code consolidé AFEP-MEDEF énoncés au paragraphe II-5 ci-après .20092013Française200120102002201020012008199920091998201020062011 Américaine2011201420142012201220122013201320142013FrançaiseFrançaiseFrançaiseItalienneFrançaiseFrançaiseIndienneFrançaiseFrançaiseFrançaiseTrois censeurs nommés par le Conseil d’administrationpour une durée de 4 ans en vertu de l’article 18 desstatuts sociaux assistent, en tant que de besoin, auxréunions du Conseil avec voix consultative.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR323 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseLe Conseil a créé quatre comités en charge de l’assisterdans l’exécution de sa mission : le Comité d’audit, leComité des rémunérations, le Comité des nominationset le Comité stratégique et de développement.La liste détaillée des administrateurs et des censeursfi gure ci-avant dans le Document de référence en pages309 à 315 et 321.2 – Évolution de la composition du Conseil.L’Assemblée générale mixte du 19 mai 2010 a nommétrois nouvelles administratrices pour une durée de4 ans : Mesdames Laurence Boone, Yseulys Costes etCaroline Puel.Conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier2011 relative à la représentation équilibrée des femmeset des hommes au sein des conseils d’administration etde surveillance et à l’égalité professionnelle, modifi antnotamment l’article L. 225-37 du Code de commerce,en vertu duquel le présent rapport est établi, il est préciséqu’il sera tenu compte du principe de représentationéquilibrée des femmes et des hommes au sein duConseil conformément à la loi. Il convient d’ores et déjàde noter que les femmes représentent 28,6  % desmembres du Conseil d’administration dépassant ainsila proportion minimum de 20 % devant être respectéelors de l’Assemblée générale devant être appelée à seréunir en 2014.II. Conditions de préparationet d’organisation des travaux du Conseild’administration1 – Règlement intérieur du ConseilLe Conseil d’administration assume les missions etexerce les pouvoirs qui sont conférés par la loi et lesstatuts.Il détermine et apprécie les orientations, objectifs etperformances de la Société et veille à leur mise en œuvre.Sous réserves des pouvoirs expressément attribués auxassemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objetsocial, il est saisi de toute question intéressant la bonnemarche de la Société et règle par ses délibérations lesaffaires qui la concernent.Le Conseil procède aux contrôles et vérifi cations qu’iljuge opportuns.Les conditions de préparation et d’organisation destravaux du Conseil d’administration sont défi nies par laloi, les statuts de la Société, le règlement intérieur duConseil et les travaux des comités spécialisés du Conseild’administration. Pour chacun des comités, le Conseil aétabli un règlement intérieur.En conformité avec la loi et son règlement intérieur, leConseil d’administration se réunit au moins quatre fois paran. Afi n de permettre aux administrateurs de préparerau mieux les sujets à examiner en séance, un dossiercomplet leur est préalablement adressé en temps utile,comprenant par thème abordé l’information nécessairesur tous les sujets fi gurant à l’ordre du jour.324DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRRappelant les obligations réglementaires en la matière,le règlement intérieur, qui a été modifié pour tenircompte des nouvelles recommandations de l’Autoritédes marchés fi nanciers en matière de prévention desmanquements d’initiés des dirigeants, fi xe égalementles règles qui s’imposent aux administrateurs quant auxrestrictions d’intervention sur les titres de la Société,ou plus généralement du Groupe, en prévoyantl’établissement de « fenêtres négatives » : les administrateurs doivent s’abstenir d’intervenirdirectement ou indirectement sur les titres etinstruments financiers cotés de la Société et duGroupe pendant une période de trente jourscalendaires précédant chacune des publicationspériodiques relatives aux comptes consolidés annuelset semestriels et de quinze jours calendaires précédantchacune des publications trimestrielles relatives auxchiffres d’affaires consolidés et s’achevant à l’issuedu jour de bourse suivant la diffusion du communiquéoffi ciel correspondant. Ce devoir de neutralité et deconfi dentialité ne peut se substituer aux règles légalesou réglementaires relatives aux initiés que chaqueadministrateur doit respecter au moment de sadécision d’intervention et quelle que soit la date decette intervention en dehors de ces périodes ; les mêmes obligations s’appliquent à chaqueadministrateur, pour autant qu’il ait connaissanced’une information privilégiée, s’agissant de toutinstrument fi nancier coté sur un marché réglementédont l’émetteur est en relation d’information privilégiéeavec le Groupe. Le règlement intérieur impose enconséquence la déclaration des interventions surces titres.Le règlement intérieur fi xe la fréquence et les conditionsdes réunions du Conseil et prévoit la possibilité d’yparticiper par des moyens de visioconférence et/outéléconférence.Il établit également le principe de l’évaluation régulière deson fonctionnement et fi xe les modalités de répartitiondes jetons de présence.Afi n de renforcer les modalités de son fonctionnementet dans le souci d’une bonne gouvernance, le règlementintérieur du Conseil d’administration énonce et formaliseles règles régissant l’organisation et le mode defonctionnement du Conseil ainsi que les missions deses quatre comités spécialisés : le Comité d’audit, leComité des rémunérations, le Comité des nominationset le Comité stratégique et de développement.La Direction Générale peut en toutes circonstances êtreentendue au sein de ces comités.2 – Direction GénéraleLe conseil d’administration a décidé, après quel’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005 ait adoptéles nouveaux statuts de PPR instituant un mode degouvernance par Conseil d’administration, d’opterpour l’unicité des fonctions de Président du Conseild’administration et de Directeur général, et a maintenucette option en mai 2009. Ce choix s’est révélé êtreun facteur de gouvernance effi ciente compte tenu de l’organisation du groupe PPR : François-Henri Pinault estPrésident-Directeur général de PPR, Société mère duGroupe. Il est d’une part lié à l’actionnaire de contrôle etd’autre part très impliqué dans la conduite des affairesdu Groupe dont il a une connaissance et une expérienceparticulièrement approfondie. L a Direction Générale desBranches opérationnelles est confi ée aux dirigeants desgrandes fi liales du Groupe qui, tous, siègent au Comitéexécutif et participent, sans voix délibératives, au Conseild’administration en tant que Censeurs. Ils permettentainsi d’apporter, à l’occasion de celles des réunionsdu Conseil auxquelles ils sont convoqués, leur vision etles données concernant leur Branche utiles à la bonneinformation des administrateurs non exécutifs et plusgénéralement du Conseil.Sur proposition du Président-Directeur général, leConseil d’administration du 22 février 2008 a nommé unDirecteur général délégué dont il a renouvelé le mandat le7 mai 2009 et qui dispose des mêmes pouvoirs à l’égarddes tiers que le Directeur général. Le Directeur généraldélégué a été nommé administrateur par l’ Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 pour un mandat de quatreannées.Le Président-Directeur général et le Directeur généraldélégué participent donc tous deux à position égaleaux travaux du Conseil d’administration composémajoritairement d’administrateurs indépendants et dontle bon fonctionnement est assuré notamment par lafréquence de ses réunions, l’assiduité de ses membreset l’assistance de ses Comités spécialisés, ainsi qu’il estexposé ci-après.3 – Limitations apportées par le Conseild’administration aux pouvoirs du Directeurgénéral et du Directeur général déléguéDans le cadre de la mission légale du Conseild’administration de déterminer les orientations del’activité de la Société et de veiller à leur mise en œuvre,et sans préjudice des dispositions légales relatives auxautorisations qui doivent être consenties par le Conseil(conventions réglementées, cautions avals et garanties,cessions de participations ou de biens immobiliers…), lesstatuts de la Société prévoient que certaines décisionsdu Directeur général et du Directeur général délégué,en raison de leur nature ou de leur caractère signifi catif,sont soumises à l’autorisation préalable du Conseild’administration :a) les questions et opérations affectant de façonsubstantielle la stratégie du Groupe, sa structurefi nancière ou son périmètre d’activité ;b) sauf décision de l’Assemblée générale desactionnaires, les émissions de valeurs mobilières,quelle qu’en soit la nature, susceptibles d’entraînerune modifi cation du capital social ;c) les opérations suivantes par la Société ou toute entitécontrôlée par le Groupe dans la mesure où ellesdépassent chacune un montant fi xé annuellement parle Conseil (qui était de 500 millions d’euros en 2010) :– tout investissement ou désinvestissement,y compris prise ou cession ou échange deGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6participations dans toutes entreprises existantesou à créer,– tout achat ou cession d’immeuble de la Société.Le Conseil d’administration est régulièrement saisi etexamine avec attention toutes ces opérations.4 – Conformité à un Code de gouvernementd’entrepriseLe 22  octobre 2008, le Conseil d’administration aannoncé avoir pris connaissance et adopter commecadre de référence à sa gouvernance d’entreprise lesrecommandations AFEP-MEDEF du 6 octobre 2008 surla rémunération des dirigeants mandataires sociaux dessociétés cotées et considéré que ces recommandationss’inscrivaient toutes dans la démarche de gouvernementd’entreprise déjà mise en œuvre par la Société quiseraient détaillées dans le Document de référence del’exercice 2008.Par conséquence, la Société se réfère désormais auCode de gouvernement d’entreprise des sociétéscotées résultant de la consolidation du rapport de l’AFEPet du MEDEF d’octobre 2003, de leurs recommandationsde janvier 2007 et octobre 2008 précitées et de leurrecommandation d’avril 2010 sur le renforcement dela présence des femmes dans les conseils (le  Codeconsolidé AFEP-MEDEF), ce notamment pourl’élaboration du présent rapport. Le Code consolidéAFEP-MEDEF est consultable sur le site Internet duMedef à l’adresse suivante  : http://www.medef.fr,rubrique « Gouvernement d’entreprise ».Le présent rapport, dans sa partie sur l’activité descomités spécialisés du Conseil d’administration, identifi eune disposition du Code consolidé AFEP-MEDEFqui n’a pas été retenue et explique les raisons de cechoix conformément à l’article L. 225-37 du Code decommerce.5 – Indépendance des administrateursPour examiner la qualification d’indépendance d’unadministrateur et prévenir les éventuels risques de confl itd’intérêts, le Conseil a retenu les critères défi nis dansle Code consolidé AFEP-MEDEF, qui sont les suivants : ne pas être salarié ou mandataire social de la Société,salarié ou administrateur de sa Société mère ou d’unesociété qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au coursdes 5 années précédentes ; ne pas être mandataire social d’une société danslaquelle la Société détient directement ou indirectementun mandat d’administrateur ou dans laquelle un salariédésigné en tant que tel ou un mandataire social de laSociété (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinqans) détient un mandat d’administrateur ; ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires,banquier de financement significatif de la Sociétéou de son Groupe, ou pour lequel la Société ou sonGroupe représente une part signifi cative de l’activité ; ne pas avoir de lien familial proche avec un mandatairesocial ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR325 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des5 années précédentes ; ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plusde 12 ans.Au regard de ces critères et après examen parle Comité des nominations du 15  février 2010, leConseil d’administration a, au vu de la situation dechaque administrateur, qualifié d’administrateurindépendant, sans préjuger de l’indépendance desautres administrateurs : MM. Pierre Bellon, Allan Chapin,Luca  Cordero di Montezemolo, Jean-Pierre Denis,Aditya Mittal et Jean-Philippe Thierry.S’agissant de M. Baudouin Prot, le Conseil a pris note quesi le groupe PPR entretient des relations, à des conditionscourantes et normales, avec le groupe BNP Paribas, celui- ci a déclaré que ses activités en faveur du groupe PPRne le plaçait pas en situation d’infl uencer l’indépendancede cet administrateurs à l’égard de PPR. Le Conseil aégalement considéré que son appréciation antérieureconcernant M.  Philippe  Lagayette, administrateur dePPR depuis le 20 janvier 1999, restait toujours d’actualité,observation faite que ce dernier a quitté toute fonctionopérationnelle dans la Banque JP Morgan depuis le 31janvier 2010.Préalablement à leur nomination par l’Assemblée généralemixte du 19 mai 2010, le Comité des nominations qui avaitapprécié les qualités de compétence et expérience descandidatures de Mesdames Laurence Boone, YseulysCostes et Caroline Puel avait constaté que MesdamesLaurence Boone et Yseulys Costes répondent auxcritères d’indépendance retenus par le Conseil.S’agissant de Mme Caroline Puel, le Comité a pris noteque si le groupe PPR entretient des relations dans desconditions courantes avec certains journalistes du Point,de France Inter et France-Culture, celle-ci a déclaré quela nature de ses activités professionnelles ne la plaçaitpas en situation d’infl uencer son indépendance à l’égardde PPR.Lors de sa réunion du 14 février 2011, le Comité desnominations a, à nouveau, examiné la situation dechacun des administrateurs au regard des critèresd’indépendance du Code consolidé AFEP-MEDEF. Sursa proposition, aucune information nouvelle n’étantde nature à modifier son appréciation passée de lasituation, le Conseil, après examen, a considéré que sesappréciations antérieures restent toujours d’actualité.6 – Activité du Conseil et de ses comités spécialisésActivité du Conseil d’administration en 2010 et jusqu’au16 février 2011Activité du Conseil d’administration en 2010Au cours de l’année 2010, le Conseil s’est réuni à huitreprises avec un taux moyen de participation de 88,6 %et a toujours été présidé par le Président du Conseil.Administrateursprésents (tauxde participation)9/11 (81,8 %)9/11 (81,8 %)10/11 (90,9 %)12/14 (85,7 %)14/14 (100 %)12/14 (85,7 %)Dates22 janvier17 février8 avril29 juillet19 octobre8 décembre19 mai (avant l’Assemblée générale mixte)10/11 (90,9 %)19 mai (après l’Assemblée générale mixte)13/14 (92,9 %)Le Conseil d’administration a principalement consacréses travaux à l’examen des comptes annuels etsemestriels, à l’examen de l’activité du Groupe et auxquestions stratégiques.Lors de sa réunion du 22  janvier 2010 où neufadministrateurs sur onze étaient présents et en présencedes cinq censeurs, le Conseil a examiné les travaux duComité d’audit sur l’activité de l’audit et du contrôleinternes dans le Groupe et lui a été présenté l’examendes enjeux et des axes majeurs de la politique deresponsabilité sociale et environnementale du Groupe ;il a autorisé la mise en place d’un régime spécifi que deretraite additionnelle pour le Directeur général délégué eta procédé à l’attribution et à la répartition des jetons deprésence 2009 suivant les modalités de son règlementintérieur après avoir approuvé les recommandations duComité des rémunérations.Le 17 février 2010, après examen par le Comité d’auditréuni l’avant-veille, le Conseil d’administration a arrêtéles comptes annuels et rapports de l’exercice 2009 envue de l’Assemblée générale. Il a adopté le projet derapport de gestion du Conseil à l’Assemblée généraledes actionnaires et approuvé le rapport du Président surle gouvernement d’entreprise et le contrôle interne.Ainsi, huit administrateurs, sur les quatorze que comptele Conseil, sont qualifi és d’administrateurs indépendants,observation étant faite que, dans les sociétés ayant unactionnaire de contrôle – ce qui est le cas de PPR – leCode consolidé AFEP-MEDEF recommande le respectde la règle « d’au moins un tiers ».Le 8 avril 2010, le Conseil s’est réuni pour délibérer surle budget 2010, la politique fi nancière du Groupe. Surrecommandation du Comité des rémunérations, il afi xé les éléments de détermination de la rémunérationvariable au titre de l’exercice 2010 du Président-Directeurgénéral et du Directeur général délégué et autorisé326DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6pour ce dernier la mise en place d’un régime spécifi quede retraite additionnelle sous certaines conditions.Le Conseil s’est fait rendre compte des conclusionsde son auto-évaluation menée à l’aide d’un cabinetextérieur et, sur les recommandations du Comité desnominations, a approuvé des suggestions d’améliorationévoquées ci-après. Il s’est enfin prononcé sur sonélargissement par la proposition de la candidature detrois nouvelles administratrices au vote de l’Assembléegénérale du 19 mai 2010. Puis il a apprécié et acceptéles recommandations du Comité des rémunérationsde proposer à l’Assemblée générale une augmentationdu montant global des jetons de présence en vue de lanomination de trois nouveaux administrateurs.Le 19 mai 2010, le Conseil s’est réuni préalablement à latenue de l’Assemblée générale le même jour. Il lui a étéprésenté les travaux du Comité des rémunérations surle projet de politique 2010 en matière de rémunération àlong terme des dirigeants du Groupe, décidé le principed’une attribution gratuite d’actions au Président et auDirecteur général délégué (sur préconisation du Comitédes rémunérations) et approuvé le règlement de deuxplans d’attribution gratuite d’actions, le premier pourles résidents français et le second pour les résidentsétrangers. Ces plans d’attribution étant soumis à unecondition de performance relative de l’action PPR parrapport à un panier de valeurs composites. Dans cecadre, il a décidé le principe d’une attribution d’actionsde performance au Président-Directeur général et auDirecteur général délégué, avec pour ce dernier uneattribution au titre d’une rémunération spécifi que forfaitaireen raison de la réussite de l’opération d’introduction enbourse de Cfao. Ces attributions ont été soumises par leConseil à une condition de performance supplémentaireet une obligation d’acquisition d’actions lors de ladisponibilité des actions de performance dans le cadrede l’application des recommandations AFEP-MEDEF.À l’issue de l’Assemblée générale du 19 mai 2010, leConseil s’est réuni dans sa nouvelle composition et afi xé à 500 millions d’euros le montant de l’autorisation auDirecteur général avec faculté de délégation d’effectuercertaines opérations notamment celles mentionnées àl’article 15-II des statuts sociaux et a approuvé la miseen œuvre du plan de rachat d’actions autorisée parl’Assemblée générale du même jour.Le 29 juillet 2010, il a examiné les travaux du comité d’auditqui s’était réuni l’avant-veille, entendu les Commissairesaux comptes, s’est fait présenter un compte rendu del’activité du premier semestre 2010 et arrêté les compteset rapports semestriels.La réunion du 19 octobre 2010 s’est fait rendre comptede l’activité du Groupe, et une présentation du panoramades axes stratégiques par Branches y a été l’objet principalsur laquelle les membres du Conseil ont échangé.Le 8 décembre 2010, il s’est réuni avant l’annonce parPPR du début des négociations exclusives en vue de lacession de Conforama, thème auquel a été consacrél’essentiel de ses délibérations. La Direction Généralelui a exposé la nature stratégique du désengagementde Conforama et les éléments de l’offre ferme reçue dela part de Steinhoff International. Le Conseil a ensuiteapprouvé la proposition de la Direction Généraled’accepter l’offre dans les conditions qui lui avaient étéexposées, donnant l’autorisation au Directeur général etau Directeur général délégué de rentrer en négociationsexclusives avec Steinhoff International.Activité du Conseil d’administration en 2011, jusqu’au 16 févrierEntre le 1er janvier 2011 et le 16 février 2011, le Conseild’administration s’est réuni deux fois.Lors de sa réunion du 21 janvier 2011, le Conseil a examinéles travaux du Comité d’audit sur les points d’attentionen vue de la clôture des comptes 2010, sur l’approched’audit des Commissaires aux comptes et sur l’activitéde l’audit interne dans le Groupe et lui ont été présentésles enjeux et axes majeurs de la nouvelle politique deresponsabilité sociale et environnementale du Groupeintitulée PPR Home for the long run  ; il a procédé àl’attribution et à la répartition des jetons de présence2010 suivant les modalités de son règlement intérieur.Le 16  février 2011, le Conseil d’administration s’estréuni pour arrêter les comptes annuels et rapports del’exercice 2010 en vue de l’Assemblée générale desactionnaires ainsi qu’approuver le présent rapport.Évaluation du Conseil d’administrationConformément à son règlement intérieur depuis 2004,le Conseil d’administration procède annuellement à sonévaluation. Tous les 3 ans au moins, le Conseil fait réaliserune évaluation de sa composition et de son activité parun membre indépendant ou tiers expert qu’il désigne etqui lui fait rapport.Le Conseil d’administration du 20 octobre 2009, surles recommandations du Comité des nominations,a entériné le choix du cabinet spécialisé à qui a étéconfiée la mission d ‘assistance au Conseil pour lapremière évaluation formalisée triennale. Le Comité desnominations s’est réuni les 15 février et 7 avril 2010 afi n dedélibérer sur le processus d’auto-évaluation du Conseilet sur le déroulement de la mission confi ée au cabinetspécialisé.Les résultats de la mission précitée ont été présentéslors du Conseil réuni le 8 avril 2010.Il ressort des commentaires et débats résultant de cetteévaluation que les administrateurs sont globalement trèssatisfaits du fonctionnement et des travaux du Conseild’administration et de ses Comités. Les administrateursont souligné la bonne diversité de sa composition avecnotamment une proportion majoritaire d’administrateursqualifi és d’indépendant, qui assurent un bon équilibreau sein du C onseil alors que la Société est contrôlée.La taille du Conseil est considérée comme optimaleavec un esprit de collégialité affirmé. Les principalesconclusions de cette évaluation d’où ressortent despostes d’optimisation sont les suivantes : concernant l’organisation du Conseil et de ses Comités,le périmètre des sujets traités est jugé très satisfaisant.Ces sujets sont traités efficacement. L’implicationdu Conseil dans le processus d’établissement de laDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR327 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprisestratégie est amenée à se renforcer. L’informationdont il bénéfi cie et la fréquence des réunions sontjugées satisfaisantes ; l’animation des débats par le Président-Directeurgénéral est appréciée tant sur la conduite des débatsque sur la stratégie et la situation fi nancière du G roupe.Une présentation plus régulière des Branches et deleur position concurrentielle pourrait être envisagée.Les rôles respectifs du Président, du Directeurgénéral délégué et du Vice-Président sont jugéscomplémentaires, utiles et positifs. Le contact entreles administrateurs et ces derniers est régulier et dequalité et doit se développer au-delà de la présencedes censeurs à certaines réunions du Conseil.Comité d’auditConstitué en décembre 2002, le Comité d’audit a pourmission principale, dans la limite des fonctions du Conseild’administration, d’examiner les comptes annuelset semestriels, de s’assurer de la pertinence, de lapermanence et de la fi abilité des méthodes comptablesen vigueur dans l’entreprise et les principales fi liales,et de s’assurer de la mise en œuvre des procéduresde contrôle interne et de la gestion des risques dansle Groupe, de connaître les politiques mises en œuvredans le Groupe en matière de développement durable etrespect de l’environnement, d’entendre et questionnerles Commissaires aux comptes. Sont portées à laconnaissance du Comité les principales problématiquesidentifi ées par la Direction de l’Audit Interne du groupePPR.Il fait régulièrement rapport et formule tous avis ourecommandations au Conseil dans les domaines de sacompétence. Les réunions du Comité donnent lieu àcompte rendu écrit et approuvé.Le Comité peut recourir à des experts extérieurs à laSociété et entendre toute personne.Il examine chaque année les honoraires desCommissaires aux comptes de la Société et apprécieles conditions de leur indépendance. Le Comité d’audit aégalement pour mission d’examiner les candidatures desCommissaires aux comptes. À l’approche de l’arrivée àterme des fonctions d’un Commissaire titulaire et de sonsuppléant, le Comité d’audit s’est penché de manièreapprofondie sur ces questions et a fait ses préconisationsau Conseil d’administration en vue du projet de résolutionà soumettre aux actionnaires en mai 2010.Le comité d’audit a procédé à une révision de sonrèglement intérieur de façon à le mettre en conformitéavec les dispositions de l’ordonnance du 8 décembre2008.Le Comité d’audit de PPR est composé detrois administrateurs  : M.  Jean-Philippe Thierry,Président  du  Comité, administrateur indépendant,Mme  Patricia Barbizet, et M.  Jean-Pierre Denis,administrateur indépendant.Les membres du Comité d’audit ont tous unecompétence reconnue en matière financière oucomptable, alliant leurs expertises dans le domaine de328DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRla Direction Générale et opérationnelle d’assurances,d’établissements bancaires et d’entreprises comme leconfi rment leurs parcours professionnels (voir pages 309à 315 du Document de référence).Conformément au Code consolidé AFEP-MEDEF, lesdeux tiers des membres du Comité sont administrateursindépendants.Activité du Comité d’audit en 2010 et en 2011 jusqu’au 16 févrierEn 2010, le Comité s’est réuni à six reprises, avec un tauxde présence de 100 %.Le 19 janvier, il s’est fait rendre compte des activitésd’audit et de contrôle interne dans le Groupe en 2009par le Directeur de l’audit interne, a examiné le pland’audit annuel pour 2010 puis il a rendu compte et fait sesrecommandations au Conseil d’administration.Le 15 février 2010, il s’est réuni avant la réunion du Conseild’arrêté des comptes, thème auquel il a consacrél’essentiel de ses travaux et entendu les Commissairesaux comptes, au sujet de leurs rapports sur les compteset la présentation du Directeur fi nancier sur les risqueset engagement hors-bilan. Il a, par ailleurs, examiné lesprestations effectuées par Artémis en 2009.Le 23 juin 2010, le Comité s’est réuni pour examiner lesoptions comptables pour les comptes semestriels etles missions d’audit interne de PPR Holding lui ont étéprésentées.En vue de l’arrêté des comptes semestriels par le Conseildu 29 juillet 2010, le Comité s’est réuni l’avant-veille pourprocéder à l’examen des comptes.La réunion du 21 octobre 2010 a porté sur les conclusionsde l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes etdes irrégularités commises au sein de sa joint-venturePuma Hellas et leurs impacts comptables.Le 15 décembre 2010, il a examiné les points sur lecontrôle interne et sur les mesures prises suite à larévélation de fraudes et irrégularités au sein de PumaHellas.Depuis le début de l’année 2011, le Comité d’audit s’estréuni deux fois, en présence de tous ses membres.Le 18 janvier, il s’est fait rendre compte des activitésd’audit interne dans le Groupe (missions d’audit etsuivi des plans d’action) en 2010 par le Directeur del’Audit Interne, a examiné les options comptables pourles comptes annuels puis l’étendue de la mission desCommissaires aux comptes ainsi que leur indépendanceet leur programme général des travaux d’audit pour,à la suite, faire ses recommandations au Conseild’administration.Le 14 février 2011, il s’est réuni avant la réunion du Conseild’arrêté des comptes, thème auquel il a consacrél’essentiel de ses travaux et entendu les Commissairesaux comptes, au sujet de leurs rapports sur les comptes.Il a, par ailleurs, examiné les prestations effectuées parArtémis en 2010.Le Comité a fait part au Conseil du 16  février de sestravaux et préconisations. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Comité des rémunérationsComité des nominationsLe Comité des rémunérations a pour mission d’examineret proposer au Conseil d’administration l’ensembledes éléments et conditions de rémunération duPrésident-Directeur général et du Directeur généraldélégué (exposé ci-avant au chapitre « Rémunérationdes Dirigeants mandataires sociaux »), la méthode derépartition des jetons de présence alloués au Conseilpar l’Assemblée générale. Il examine et apprécie lapolitique de rémunération des cadres dirigeants, ainsique les rémunérations et avantages perçus ou différés,options de souscription ou d’achat d’actions, attributionsgratuites d’actions et/ou avantages assimilés y comprisles avantages en matière de retraite et avantages detoute nature, au profi t des membres du Comité exécutifdu groupe PPR.Le groupe PPR a mis en place au début de l’année2009, dans chacune de ses Branches, des Comitésdes Rémunérations dont l’objet est d’apprécier, auregard des pratiques du marché, les rémunérations desmembres des Comités Exécutifs des Branches, ainsi quecelles des principaux Directeurs ; un compte rendu deces Comités est présenté au Comité des Rémunérationsde PPR.Le Comité des rémunérations est composé de cinqadministrateurs : M. Philippe Lagayette, Président duComité, Mme Patricia Barbizet, et MM.  Pierre Bellon, AllanChapin et Jean-Pierre Denis, tous trois administrateursindépendants. Ainsi, au regard des critères duCode consolidé AFEP-MEDEF, les administrateursindépendants forment la majorité du Comité desrémunérations.Activité du Comité des Rémunérations en 2010 et en 2011 jusqu’au16 févrierEn 2010, le Comité s’est réuni deux fois, avec un taux deprésence moyen de 90 %.Il s’est réuni le 15 février sur le thème des rémunérationsdu Président-Directeur général, du Directeur généraldélégué et des membres du comité exécutif au titre del’exercice 2009.Sa réunion au cours du mois de mars 2010 a étéconsacrée aux attributions d’actions gratuites dansle Groupe. Le comité a donné son avis sur la politiqued’attribution proposée au Président-Directeur général etau Directeur général délégué en préconisant pour cesderniers une condition de performance supplémentaireet une obligation de conservation conformémentaux recommandations du Code AFEP-MEDEF. Il aégalement examiné les modalités de détermination dela rémunération variable du Président-Directeur généralet du Directeur général délégué et la proposition de miseà niveau des jetons de présence en cas d’élargissementdu Conseil.En 2011, le Comité s’est réuni les 14 et 16 février pournotamment examiner les rémunérations variables au titrede l’exercice 2010 et les rémunérations fi xes du Comitéexécutif, du Président-Directeur général et du Directeurgénéral délégué.Le Comité des rémunérations a rendu compte au Conseild’administration de ses travaux et de ses propositions.Créé en mars 2003, le Comité des nominations a pourmission d’examiner les propositions de nominationd’administrateurs, ainsi que la situation de ceux-ciau regard des critères d’indépendance défi nis par leConseil, cet examen devant être effectué préalablementà chaque nomination et pouvant l’être à tout momentque le Comité juge utile. Il formule, dans ces domaines,tous avis et recommandations au Conseil.Le Comité est composé de trois administrateurs  :Mme  Patricia Barbizet, Président, M.  Allan Chapin,administrateur indépendant et M. Baudouin Prot.La Société ne se conforme pas aux recommandationsAFEP-MEDEF en matière de proportion de membresindépendants au sein du Comité des nominations quiest d’un tiers et non de la majorité, compte tenu d’unemajorité d’administrateurs indépendants au sein duConseil d’administration, nonobstant la présence d’unactionnariat de contrôle.Activité du Comité des nominations en 2010 et en 2011 jusqu’au16 févrierEn 2010, le Comité des nominations s’est réuni à deuxreprises en présence de tous ses membres.Le 15 février 2010, le Comité s’est réuni en présencede tous ses membres pour délibérer sur le plan desuccession des dirigeants du Groupe, l’appréciation del’indépendance des administrateurs, la composition duConseil et s’est fait rendre compte des points d’étapede la mission d’auto-évaluation et a revu le projet duprésent rapport pour sa partie relative au gouvernementd’entreprise.Au cours de sa seconde séance en avril 2010, il aexaminé les propositions de candidatures de troisnouvelles administratrices dont il a apprécié les qualitésd’indépendance pour deux d’entre elles au regard descritères du Code AFEP-MEDEF.Le 14 février 2011, le Comité s’est réuni en présencede tous ses membres pour délibérer sur le plan desuccession des dirigeants du Groupe, l’appréciation del’indépendance des administrateurs, la composition duConseil et a revu le projet du présent rapport pour sapartie relative au gouvernement d’entreprise.Le Comité des nominations a rendu compte auConseil d’administration de ses travaux et fait sesrecommandations.Comité stratégique et de développementLe Comité stratégique et de développement a pourmission, dans la limite des fonctions du Conseild’administration, d’identifi er, d’étudier et d’accompagnerles initiatives de développement stratégique du groupePPR.Ce Comité est composé de trois administrateurs  :Mme  Patricia Barbizet, Président du Comité,M.  Pierre Bellon, administrateur indépendant etM. Philippe Lagayette.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR329 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseActivité du Comité stratégique et de développement en 2010 et en2011 jusqu’au 16 févrierLe Comité s’est réuni deux fois en 2010, en présence detous ses membres en vue de la présentation des axesstratégiques du Groupe et de celle des plans à moyenterme des Branches du Groupe.6 – Participation des actionnairesTout actionnaire a le droit de participer aux AssembléesGénérales dans les conditions prévues par la loi. Lesmodalités relatives à cette participation sont détailléesdans les dispositions de l’article 20 des statuts et fontl’objet d’un rappel dans le Document de référence enpage 299.7 – Éléments susceptibles d’avoir une incidenceen cas d’off re publiqueAucun élément autre que ceux tenant à la compositionactuelle du capital (le groupe Artémis étant actionnairemajoritaire à hauteur de 40,7 % du capital et 55,5 % desdroits de vote de PPR), au droit de vote double statutaire,au programme de rachat de ses propres actions et auxautorisations par l’Assemblée générale d’augmentationdu capital, tels qu’ils sont expressément décrits dans leDocument de référence, n’est susceptible d’avoir uneincidence en cas d’offre publique, ou ne peut avoir poureffet de retarder, différer ou empêcher un changementde contrôle.À la connaissance de la Société, il n’existe aucun accordentre actionnaires pouvant entraîner des restrictions autransfert d’actions ou à l’exercice des droits de vote.8 – Politique de rémunération des mandatairessociauxJetons de présence versés aux membres du Conseild’administrationL’Assemblée générale détermine le montant global desjetons de présence alloués aux membres du Conseild’administration.Sur la base des recommandations du Comité desrémunérations, le Conseil d’administration décide dela répartition des jetons de présence en fonction dela présence effective des membres aux réunions duConseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus aucours de l’exercice concerné.Sur le montant global fi xé par l’Assemblée générale, larègle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titrede part spéciale à la Vice-Présidente (45 000 euros) etaux Présidents des Comités d’audit, des rémunérations etdes nominations respectivement (23 000 euros chacun),le solde étant divisé en deux parts potentiellementégales :a) une part fixe, attribuée avec coefficient  1 parappartenance au Conseil, majorée de 0,5 par Comité ;b) une part variable, attribuée avec coefficient  1 parprésence à chaque réunion du Conseil et 0,5 à chaqueparticipation à une réunion de Comité.330DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRAu titre de l’année 2010, PPR a versé aux membres deson Conseil d’administration 724 282 euros à titre dejetons de présence.Autres rémunérationsLes rémunérations et avantages accordés aux dirigeantsmandataires sociaux sont fonctions principalement duniveau des responsabilités attachées à leur fonction, desrésultats du Groupe et de l’atteinte d’objectifs visés. Ilstiennent également compte des rémunérations verséespar les entreprises comparables en termes de taille, desecteur d’activités et d’implantation internationale.La partie variable de la rémunération versée aux dirigeantsmandataires sociaux repose exclusivement sur l’atteinted’objectifs fi nanciers. Les critères fi nanciers retenus parle Conseil d’administration pour l’exercice 2010 sontau nombre de deux et basés sur des indicateurs deperformance du Groupe en termes de génération decash-fl ow libre et de résultat opérationnel, chacun deces éléments comptant pour moitié. La partie variableest égale, à objectifs atteints, à 120 % de la rémunérationfi xe du Président-Directeur général et à 100 % de cellepour le Directeur général délégué.Aucun dirigeant mandataire social de PPR ne bénéfi cie,en cas de départ, de dispositions lui accordant à cetteoccasion une indemnité spécifi que.Les rémunérations individuelles des mandataires sociauxde PPR sont détaillées aux pages 316 à 320 du Documentde référence.III. Procédures de contrôle interneet de gestion des risques mises en placepar la SociétéPPR est la Société-mère du groupe PPR, dont lesprincipales entités consolidées sont Fnac, Gucci Group,Puma et Redcats (collectivement «  les Branches  »et individuellement « la Branche »). Le rapport qui suits’attache à décrire le dispositif de contrôle interne dansle Groupe, notamment celui relatif à l’élaboration et autraitement de l’information comptable et fi nancière. Lepérimètre du Groupe couvert par le rapport s’étend àl’ensemble des fi liales consolidées par intégration globale,c’est-à-dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exercedirectement ou indirectement un contrôle exclusif.En tant que holding, l’activité propre de PPR consiste àdéfi nir et mettre en œuvre sa stratégie, animer et gérerses participations, stimuler le développement de sesBranches, coordonner le fi nancement de leurs activités,assurer des fonctions de support et de communication,défi nir et mettre en œuvre la politique de couvertured’assurances.La partie consacrée aux procédures de contrôle internetraitera Fnac, Gucci Group et Redcats. ConcernantPuma, cotée sur le marché allemand, celle-ci relève desobligations réglementaires en la matière applicables aucontrôle interne et au reporting des risques, décrit dans lerapport annuel de cette société et qui peut être consultéen complément du présent rapport. Il convient de noter que les bonnes pratiques du groupe PPR en la matièresont reprises par le groupe Puma. Le Comité d’audit dePuma AG tient régulièrement informé le Comité d’auditde PPR.1 – Le contrôle interne dans le groupe PPRLa défi nition du contrôle interneLe dispositif de contrôle interne en vigueur au seindu groupe PPR repose sur un ensemble de moyens,de politiques, de comportements, de procédures etd’actions adaptées, visant à s’assurer que les mesuresnécessaires sont prises pour maîtriser : les activités, l’effi cacité des opérations et l’utilisationeffi ciente des ressources ; les risques susceptibles d’avoir un impact signifi catifsur le patrimoine ou la réalisation des objectifs del’entreprise, qu’ils soient de nature opérationnelle,fi nancière ou de conformité.Le processus de contrôle interne du groupe PPR,formalisé à l’occasion de l’application de la loi de sécuritéfinancière en 2003, a été de nouveau administré en2010. Le Groupe applique le cadre de référence del’AMF depuis 2007. Ce dispositif de contrôle interne suitl’organisation générale du Groupe. Il est à la fois : décentralisé au niveau des Branches : l’animation etle pilotage du processus de contrôle interne sont dela responsabilité des Directions Générales des entitésopérationnelles et juridiques ; unifi é autour d’une méthodologie commune et d’unréférentiel unique. La holding PPR en coordonne ledéploiement à travers le Groupe.Le contrôle interne se définit comme un processusconduit par la Direction Générale sous le contrôle duConseil d’administration, mis en œuvre par les dirigeantset l’ensemble du personnel. Quels que soient sa qualitéet ses degrés d’application, il ne peut fournir une garantieabsolue quant à la réalisation des objectifs rentrant dansles catégories suivantes : la conformité aux lois et réglementations en vigueur ; l’application des instructions et des orientations fi xéespar la Direction Générale ; le bon fonctionnement des processus internes,notamment ceux concourant à la protection desactifs ; la fi abilité des informations fi nancières et comptables.En effet, la probabilité d’atteindre ces objectifs estsoumise aux limites inhérentes à tout système decontrôle interne, et notamment : a u x e r r e u r s h u m a i n e s c o m m i s e s o u a u xdysfonctionnements survenus lors de la prise dedécisions ou dans l’application de celles-ci ; aux cas de collusion délibérée entre plusieurspersonnes qui permettent d’éluder le dispositif decontrôle en place ;GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6 ou au cas où la mise en place, voire le maintien d’uncontrôle, serait plus onéreux que le risque qu’il estcensé pallier.Le Groupe Puma a été confronté en 2010 à cette situationau sein de sa fi liale grecque Puma Hellas en joint-ventureavec le Groupe Glou. En effet, des actes frauduleux ontété révélés et ont notamment visé à dissimuler descréances envers le Groupe Glou et à surestimer lesrésultats de la Société en faussant l’appréciation desrisques de recouvrement des créances ou en différantdes charges de sponsoring et de marketing. Desactions ont immédiatement été mises en œuvre en vuede renforcer l’équipe de direction de Puma Hellas, dedissocier totalement les opérations de la joint-venture decelles du partenaire puis d’engager les actions judiciairesadéquates.Par ailleurs, dans la poursuite des objectifs précités,il va de soi que les entreprises sont confrontées àdes événements et aléas qui sont indépendants deleur volonté (évolution imprévue des marchés, de laconcurrence et de la situation géopolitique, erreur deprévision ou d’estimation des effets de ces évolutionssur l’organisation, etc.).L’environnement de contrôle interneAdapté aux spécifi cités du groupe PPR, le dispositif decontrôle interne du Groupe repose sur une organisationdécentralisée comportant une définition claire desresponsabilités au travers de la Charte Groupe. Ilcomprend des principes et des valeurs régissant lecomportement et l’éthique de tous ses collaborateurs,présentés dans le Code de conduite des affaires. Ils’appuie en outre sur une gestion des ressourceshumaines garante de la compétence et de l’implicationde ses collaborateurs.La Charte GroupeLe groupe PPR s’est doté depuis 5 ans d’une CharteGroupe, mise à jour en 2010, qui trace le cadre de ladécentralisation de l’organisation et la responsabilitédes dirigeants. En effet, la Charte défi nit d’une part lesprincipes directeurs qui régissent les relations entre PPRet les Branches, et d’autre part pour chaque domainefonctionnel, les éléments relevant de la responsabilitédéléguée de la Branche, ceux pour lesquels il est requisd’informer PPR dans les délais suffi sants et ceux pourlesquels l’autorisation préalable de PPR est nécessaire.Les principes et valeurs du GroupeLes principes éthiques du groupe PPR sont énoncés dansle Code de conduite des affaires, diffusé une premièrefois en 2005 puis rediffusé en 2009 à l’ensemble descollaborateurs du groupe PPR.Le Code contient les engagements et les règles deconduite du Groupe envers ses principales partiesprenantes : ses collaborateurs ; ses clients et les consommateurs ; ses partenaires commerciaux et ses concurrents ; l’environnement ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR331 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise la société civile ; ses actionnaires et les marchés fi nanciers.Parallèlement à la première diffusion du Code de conduiteen 2005, un Comité d’Éthique pour la ResponsabilitéSociale et Environnementale (CERSE) a été créé. Il estcomposé de représentants des Branches du Groupe etde collaborateurs de PPR et est présidé par le DirecteurRSE du Groupe, membre du Comité exécutif du groupePPR (COMEX) , et rapportant directement au Président-Directeur général.Le CERSE remplit trois missions : suivre la bonne diffusion et la bonne application duCode de conduite des affaires et des principes qu’ildéfend ; répondre à toute sollicitation de collaborateur duGroupe, qu’il s’agisse d’une simple demande declarifi cation ou question portant sur l’interprétationdu Code et son application, ou qu’il s’agisse d’uneréclamation adressée au CERSE pour non-respectsupposé de l’un des principes éthiques du Groupe ; être force de proposition pour faire évoluer la politiqueet les actions du Groupe en matière de ResponsabilitéSociale et Environnementale (RSE).Les Branches peuvent, par ailleurs, aménager desdispositifs supplémentaires qui leur sont propres, telsque des chartes cadeaux fournisseurs par exemple.Le Comité déontologique, composé du DirecteurGénéral Délégué Finance et du Directeur Juridique, meten place les mesures préventives permettant de seprémunir contre tout délit d’initiés (calendrier des fenêtresnégatives, liste des initiés permanents et occasionnels,lettres d’information, etc.).La politique de ressources humainesLa qualité des ressources humaines et la cohésiondu management sont des facteurs clés de succès duGroupe. PPR s’assure ainsi que les différentes Branchesmènent des politiques de ressources humaines adaptéesà leurs contextes et leurs enjeux, mais répondanttoujours aux meilleurs des standards locaux. Le principed’autonomie et de responsabilisation des Branchesest là encore appliqué, mais le Groupe est garant dela cohérence des politiques mises en place et de leuralignement par rapport aux valeurs PPR et aux actionsdéfi nies en central.Ainsi, en matière de politique sociale, les Branchespratiquent des standards élevés de dialogue et departicipation des salariés dans l’entreprise, tandis que leGroupe anime le dialogue social au niveau des institutionsreprésentatives du Groupe, Comité de Groupe et Comitéd’Entreprise Européen. En 2010, le Comité d’EntrepriseEuropéen et la Direction du groupe PPR ont adoptéune «  Charte d’engagements sur la qualité de vieprofessionnelle et la prévention du stress au travail ». PPRest ainsi l’un des premiers groupes français à disposer,au niveau européen, d’un cadre commun d’actions etd’outils pour prévenir les risques psychosociaux. CetteCharte s’applique à l’ensemble des Branches du Groupeen Europe. Les Branches informeront le Groupe de son332DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRdéploiement comme elles le font déjà sur les chartesprécédemment signées (charte sur la diversité, surl’emploi des seniors) ou sur le Code de conduite desaffaires. Enfi n PPR a mis en place une étude d’opinion dessalariés bisannuelle qui concerne également l’ensembledes Branches.En ce qui concerne les dirigeants et les cadres supérieurs,PPR s’implique directement dans la gestion des femmeset des hommes clés du Groupe, et ce afi n de garantirune bonne cohérence entre les Branches  ; ainsi leGroupe développe des programmes transversaux deformation, et passe en revue chaque année (peoplereviews) les ressources managériales dont disposentles Branches ; PPR s’assure ainsi de la bonne adéquationactuelle et à venir entre ces ressources managérialeset les enjeux auxquels les Branches sont confrontées.Ces revues se traduisent par des promotions et desmobilités inter-Branches, mais aussi lorsque cela s’avèrenécessaire, par des recrutements extérieurs permettantd’acquérir de nouvelles compétences. À cet égard,le Groupe maintient une politique active de veille surle marché pour tous les postes clés dont le plan desuccession en interne ne paraît pas suffi samment solide.Par ailleurs, PPR a développé des outils transversauxde mesure de la performance individuelle et de lacompétitivité externe des rémunérations. À ce sujet, leGroupe a mis en place dans chacune des Branches desComités des rémunérations, dont l’objet est d’apprécier,au regard des pratiques du marché, les rémunérationsdes membres des Comités Exécutifs des Branches,ainsi que celles des principaux Directeurs ; un compterendu de ces Comités est présenté au Comité desrémunérations du Groupe.Le pilotage du contrôle interneLe pilotage du dispositif de contrôle interne est de laresponsabilité de la Direction Générale. Il est animé parle Comité exécutif de la Holding, les Directions Généralesdes Branches ainsi que par les responsables fonctionnels.Le Comité exécutifLe COMEX , organe de management exécutif, estconstitué du Président-Directeur général, du Directeurgénéral délégué Finance, des Présidents de chacune desBranches du Groupe ainsi que des directeurs fonctionnelsde PPR (Ressources Humaines, Responsabilité Socialeet Environnementale et Communication).Le COMEX, qui se réunit de manière régulière etfréquente, et autant que nécessaire, en cohérenceavec les orientations du Comité stratégique et dedéveloppement : élabore la stratégie opérationnelle du Groupe et enassure le pilotage ; défi nit les priorités au travers d’objectifs par Brancheet les grands projets fonctionnels ; développe les synergies entre Branches ; propose des acquisitions, des cessions au Conseild’administration ; s’assure de la mise en œuvre des politiques et desprojets défi nis dans le cadre des sept enjeux RSE.La Direction FiscaleLa stratégie et les objectifs du groupe PPR sont discutésannuellement à travers les plans à moyen terme et lesbudgets des unités opérationnelles de chacune desBranches du Groupe.Les Directions GénéralesLes Directions Générales sont chargées de définir,d’animer et de surveiller le dispositif de contrôle internedu Groupe. Elles veillent en outre à l’engagement desactions correctives nécessaires. L’implication desDirections Générales est un point majeur du dispositifdu contrôle interne, compte tenu de l’organisation dugroupe PPR.D’ailleurs, la surveillance du dispositif donne lieu àun rapport annuel sur le contrôle interne établi par lePrésident de chacune des Branches.Les responsables opérationnelsIls sont en charge de la mise en place et du bonfonctionnement des contrôles, au regard des objectifsqui leur sont assignés, afin d’assurer l’efficacité ducontrôle interne.Autres acteurs du contrôle interneLe contrôle interne est renforcé par la centralisation decertaines fonctions au sein de PPR :La Direction de la Stratégie et du DéveloppementLa Direction de la Stratégie et du Développementsupervise la Direction Fusions Acquisitions, la Directionde la Stratégie, la Direction des Systèmes d’Information,ainsi que la Direction des Achats Indirects. Elle anime leprocessus annuel de planifi cation du Groupe en participantà l’élaboration des volets stratégique et opérationneldes plans à moyen terme des Branches. Elle assiste lesBranches en leur fournissant un ensemble de prestationssupports (veille concurrentielle, réalisation d’études,prise en charge de projets…). Elle mène également desréfl exions sur les évolutions de périmètre du Groupe etsur l’optimisation de son portefeuille d’activités. CetteDirection collabore aussi à l’évaluation technique etfinancière conduite par les Branches au moment duchoix des solutions informatiques et notamment lors del’établissement des budgets et des plans à moyen terme.Elle anime le Club informatique qui réunit les Directionsinformatiques des Branches. Elle pilote et coordonne parailleurs les modalités et conditions d’achats de certainescatégories de produits « indirects » à l’échelle du Groupe.La Direction JuridiqueLa Direction Juridique, outre sa fonction au niveau de laSociété, assiste les Branches sur les affaires juridiquessignificatives et coordonne les études ou analysescommunes aux Branches ou d’intérêt signifi catif pour leGroupe. Elle formule en outre les éléments de doctrineGroupe, et veille à son application. Elle met à dispositiondes Branches des éléments de méthode d’identifi cationdes risques types, leur permettant de les anticiper et del’en informer.GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6La Direction Fiscale coordonne la politique fi scale duGroupe, conseille et assiste les Branches pour toutesles questions liées au droit fi scal et pour la mise en œuvrede l’intégration fi scale en France.La Direction des AssurancesLa Direction des Assurances met en place et gère lapolitique assurances du Groupe. Elle réalise avec lesBranches les missions d’identifi cation, de quantifi cationet de traitement des risques (prévention, auto-assuranceou transfert aux assureurs ou réassureurs).La Direction de la CommunicationLa Direction de la Communication participe audéveloppement du Groupe en valorisant son image etsa notoriété, tant en interne qu’en externe.La Direction RSELa Direction de la RSE a pour mission d’animer lapolitique du Groupe en matière de RSE, d’accompagnerles Branches sur les enjeux de RSE, de répondre auxobligations légales en la matière, d’anticiper et préparerle Groupe aux obligations futures et de mettre en placedes projets au niveau Groupe.Par ailleurs, des représentants des Branches duGroupe se réunissent régulièrement au sein de comitésou séminaires afin de partager des informationsopérationnelles et stratégiques, d’échanger descompétences et de diffuser les meilleures pratiques.Les activités de contrôleLes activités de contrôle sont réalisées en premier lieupar les Directions fonctionnelles et opérationnelles desBranches et de la Holding.Le suivi du pilotage des dispositifs de contrôle interneest principalement assuré par les Comités d’audit et parles Directions de l’Audit Interne des Branches et de laHolding :Les Comités d’auditLe Comité d’audit de PPR, composé de trois membres,dont deux indépendants, du Conseil d’administration,a pour compétence, sous la responsabilité du Conseild’administration et en lui en faisant régulièrement rapport,de s’assurer du suivi : du processus d’élaboration de l’information fi nancière ; de l’effi cacité des systèmes de contrôle interne et degestion des risques ; du contrôle légal des comptes annuels et, lecas échéant, des comptes consolidés par lesCommissaires aux comptes ; de l’indépendance des Commissaires aux comptes.Le Comité d’audit de PPR entreprend également lesactions suivantes : il s’assure que les Branches et filiales du Groupesont dotées de services d’audit interne structurés etadaptés, de manière à identifi er, détecter et prévenirles risques, anomalies ou irrégularités dans la gestiondes affaires du Groupe ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR333 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise il apprécie la pertinence et la qualité des méthodes etprocédures utilisées ; il prend connaissance des rapports d’Audit interne,ainsi que des recommandations émises ; il approuve le plan annuel d’audit interne.Le Comité d’audit de PPR se réunit au minimum quatrefois par an.De la même façon, un Comité d’audit existe au sein dechaque Branche, dont le fonctionnement et les actionssont identiques à celui de PPR ; il se réunit au minimumquatre fois par an avant la réunion du Comité d’audit dePPR.L’A udit interneDans le groupe PPR, la fonction d’audit interne estorganisée de manière décentralisée. Chaque Branchedispose d’une Direction d’Audit Interne autonome surson périmètre de fi liales, qu’elle dote des compétenceset des ressources nécessaires aux objectifs de samission et de son indépendance.La Direction de l’Audit Interne Groupe, située au niveaude PPR et rattachée à la Présidence, coordonne,harmonise et optimise les méthodes et outils de travaildes auditeurs internes des Branches. Elle apporte enoutre ses services aux Branches (veille réglementaire,expertise, ressources éventuelles, etc.) et mène desmissions d’audit transversales et opérationnelles selonles thèmes identifi és par PPR, les organes sociaux oules Branches.La Direction de l’Audit Interne Groupe assurel’administration centrale et l’analyse du contrôle interneen application de la loi de sécurité fi nancière et du cadrede référence de l’AMF, développées dans le paragrapheintitulé « La description de la démarche d’analyse ducontrôle interne ».La Direction de l’Audit Interne Groupe réalise égalementune veille active sur les meilleures pratiques en matièrede contrôle interne.Les Directions de l’Audit Interne, situées au niveau dechacune des Branches du Groupe, rattachées à laDirection Générale de la Branche, vérifi ent les procéduresde contrôle mises en place par les autres Directions etmènent des audits opérationnels et financiers dansle périmètre des sociétés de la Branche. Au cours del’année 2010, l’ensemble des services d’audit interne ontréalisé une centaine de missions d’audit, parmi lesquellesdes missions spéciales. Tirant l’expérience de la situationde sa fi liale Puma Hellas, Puma AG a initié, dans le cadredu renforcement de ses structures de contrôle interne,des audits systématiques de l’ensemble de ses fi liales enjoint-venture qui n’ont pas révélé de risques similaires.Les plans d’audit de PPR et des Branches sont établispar les Directions de l’Audit Interne en s’appuyantnotamment sur le référentiel de processus du Groupeet sur les risques majeurs identifi és au sein de chaqueBranche. Ces projets font l’objet d’échanges avec lesprincipaux responsables. Les plans d’audit ainsi établissont examinés et validés par les Comités d’audit.Les principales problématiques identifiées par lesDirections de l’Audit Interne Branches et Groupe en 2010334DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRont été portées à la connaissance des Comités d’audit dechacune des Branches et de PPR. Les Comités d’auditont ainsi pu prendre connaissance des problématiquesrelevées et des plans d’actions mis en place par lesentités concernées.Au-delà de ces missions, l’ensemble des ressourcesd’audit interne dans le groupe PPR a vocation àpromouvoir le contrôle interne sur tous les processuset activités de l’entreprise, qu’ils soient de natureopérationnelle ou financière, qu’ils concernent lesmagasins, les entrepôts ou les sièges, les activités dedistribution ou de fabrication.Fin 2010, l’effectif d’audit interne dans le groupe PPR étaitcomposé de vingt collaborateurs ; il était de dix-neuf en2009 (hors Conforama). Leur mode de fonctionnementest décrit dans la Charte d’audit à laquelle ils se réfèrent.De manière générale, la Charte d’audit précise que : à l’issue de chaque mission, les constats etrecommandations sont présentés aux responsablesdu ou des domaines audités ; les accords ou désaccords des audités sur lesrecommandations proposées sont inclus dans lerapport fi nal qui précise le plan d’action éventuel, lesresponsabilités et les délais de mise en œuvre ; la mise en place des recommandations relève de laresponsabilité des opérationnels concernés ; la vérifi cation de leur mise en place est du ressort del’audit interne.L’activité d’audit interne est réalisée en cohérence avecles Comités d’audit et les résultats des travaux menéspar les Commissaires aux comptes.Des plans d’audit annuels sont élaborés par les Directionsde l’Audit Interne sur la base d’une approche par lesrisques et tiennent compte des demandes spécifi quesdes Directions Générales et des autres Directionsopérationnelles.Les Directions de l’Audit Interne présentent l’étatd’avancement de leur plan d’audit ainsi que le suivi deleurs plans d’action au moins deux fois par an à leurComité d’audit.2 – La description de la démarche d’analysedu contrôle interne et de la gestion des risquesLes procédures de contrôle interne mises en place parles dirigeants du groupe PPR dans le cadre normal deleurs fonctions, s’inscrivent dans une démarche continued’identifi cation, d’évaluation et de gestion des risquesde l’entreprise.Dans ce cadre, le groupe PPR a poursuivi l’analysedes procédures de contrôle interne de ses activités envue d’aboutir, à terme, à en apprécier l’adéquation etl’effi cacité.Les enjeux majeurs de cette démarche sont, d’unepart, d’améliorer la maîtrise et l’effi cacité des opérations,contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs globaux etparticuliers du Groupe et, d’autre part, de préciser lesresponsabilités des opérationnels en matière de contrôleinterne. L’approche adoptée repose sur les principes suivants : une auto-évaluation , au moyen de questionnaires, estmenée chaque année auprès d’opérationnels clésdans chacune des Branches, suivant la segmentationen treize processus clés :– Pilotage et développement,– Gouvernement d’entreprise et gestion des risques,– R elations extérieures,– Offre, stratégie marketing et communication,– Front de vente et administration des ventes,– Sourcing,– Logistique et fl ux de marchandises,– Production,– Technologies et systèmes d’information,– Ressources humaines,– Finance, comptabilité et gestion,– Gestion et protection des actifs,– Gestion légale et réglementaire ; ces questionnaires :– servent d’indication complémentaire pour cesresponsables dans leur appréciation de la qualitédes procédures de contrôle interne qu’ils ont encharge,– permettent d’homogénéiser le niveau de contrôleinterne dans l’ensemble du Groupe et de fairebénéficier toutes les activités des meilleurespratiques,– permettent de lancer des plans d’actiond’amélioration, le cas échéant ; la méthode d’auto-évaluation a été revue en 2010 afi nd’impliquer davantage le management du Groupeet des Branches, avec notamment le choix par lesBranches des processus à évaluer en fonction deleurs propres besoins ou faiblesses. En particulier, ilconvient de noter que chaque division de Redcatsa choisi ses processus en fonction de ses besoinsrespectifs. Les questionnaires ont également faitl’objet d’une adaptation par les Branches afin deleur permettre de mieux intégrer leurs spécifi cités.À l’exception de Puma, ces processus ont étémajoritairement consacrés au Sourcing, Ressourceshumaines et Technologies et systèmes d’informations.Ainsi en 2010 :– la Fnac et Redcats USA ont couvert les 3 processussuivants  : Sourcing, Ressources humaines,Technologies et systèmes d’information,– la Redoute a choisi d’administrer les processus deRessources humaines et Technologies et systèmesd’information,– Gucci Group a sélectionné les processus relatifs auSourcing, aux Ressources humaines et à la Gestionlégale et réglementaire,GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6– Puma a administré les questionnaires relatifs auxprocessus Front de vente et administration desventes et Gouvernement d’entreprise et gestiondes risques ; le questionnaire relatif au processus Finance,comptabilité et gestion est quant à lui administréchaque année. Il tient compte du cadre de référencede l’AMF et plus particulièrement de son guided’application. Ce questionnaire se décompose endeux parties : une cinquantaine de questions relativesaux contrôles clefs obligatoires pour le Groupe etune quarantaine de questions qualifi ées de bonnespratiques. Ce questionnaire est administré auprès desfi liales les plus signifi catives des Branches du Groupe.Cette approche a été présentée et approuvée par leComité d’audit de PPR.En 2010, la méthode d’identification des risques aégalement été revue afi n de responsabiliser davantagela chaîne managériale : les risques majeurs identifi és ontété validés par les Présidents de Branche et présentésau séminaire stratégique annuel du Groupe, et ce, afi nde permettre une meilleure prise en compte des risquesdans la réfl exion stratégique du Groupe.Les risques identifi és ainsi que leur criticité et degré decontrôle ont été portés à la connaissance des Comitésd’audit de PPR et des Branches. Ces derniers ont prisconnaissance des plans d’actions mis en place par lesentités concernées afi n de prévenir les risques, limiterleur survenance et leur impact.Les principaux risques auxquels le Groupe doit faire facesont décrits dans le présent Document de référence auchapitre 4, « Éléments fi nanciers » dans la section relativeà la gestion des risques.Les risques opérationnels sont gérés pour l’essentiel auniveau des Branches mettant ainsi en œuvre une gestiondes risques adaptée aux activités spécifi ques.La gestion des risques fi nanciers de liquidité, de taux etde change est assurée par la Direction des Financementset de la Trésorerie de PPR à travers une organisationcentralisée au siège.La politique de couverture des risques assurablesest pilotée et gérée par la Direction des Assurancesen relation avec la Direction Financière du siège. Lesprincipaux programmes de couverture en place sontdécrits dans le présent Document de référence auchapitre 4 « Éléments fi nanciers » dans la section relativeà la gestion des risques.3 – Descriptif des procédures de contrôle internerelatives à l’élaboration de l’information comptableet fi nancièreL’organisation de la fonction comptable et de gestionL’élaboration de l’information fi nancière et comptable estassurée par la Direction Financière. Au niveau de PPR,celle-ci supervise la Direction du Contrôle Financier,la Direction des Financements et de la Trésorerie, laDirection des Assurances, la Direction Juridique, laDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR335 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseDirection Fiscale, la Direction de la CommunicationFinancière ainsi que la Direction de la Stratégie et duDéveloppement.La production et l’analyse de l’information financières’appuient sur un ensemble de procédures de gestionfi nancière telles que : les plans à moyen terme, qui mesurent lesconséquences des orientations stratégiques sur lesgrands équilibres fi nanciers et de gestion du Groupe.Ils servent également de base à l’appréciation annuellepar le Groupe des valeurs d’utilité des actifs relatifs auxdifférentes unités génératrices de trésorerie. ; les budgets, qui se construisent sur la based’échanges entre les Directions opérationnelles et laDirection Générale du Groupe en deux étapes : unbudget explicitant notamment les grands équilibresfi nanciers et les plans d’action opérationnels est établiau quatrième trimestre de l’exercice et défi nitivemententériné au premier trimestre de l’exercice suivanten tenant compte, le cas échéant, des événementsintercalaires survenus ; le reporting qui a lieu tous les mois, assure le suivitout au long de l’exercice des performances desBranches au travers d’indicateurs spécifi ques dont lacohérence et la fi abilité sont revues par la Direction duContrôle Financier. Cette Direction veille également àla cohérence des traitements comptables appliquéspar les Branches avec les règles Groupe et effectue,en collaboration avec les contrôleurs fi nanciers desBranches, une revue analytique par comparaison avecle budget et l’année précédente ; la Direction Générale de PPR, les Présidents et lesSecrétaires généraux des Branches du Groupe seréunissent chaque mois afi n d’apprécier l’évolutionde l’activité des Branches, sur la base d’élémentsfi nanciers et opérationnels communiqués par chaqueBranche concernée ; le Groupe s’assure de manière régulière desengagements hors bilan de ses Branches. Cecontrôle est effectué notamment dans le cadre duprocessus de consolidation statutaire dans la mesureoù les Branches sont tenues de préciser de manièreexhaustive la liste de leurs engagements de typecommercial ou fi nancier et d’en effectuer le suivi aufi l des exercices.L’organisation de la fonction consolidationLa consolidation statutaire des comptes est réalisée fi njuin et fi n décembre à l’aide de l’outil de consolidationdu Groupe qui permet la transmission des informationsfinancières des Branches en temps réel, après unprocessus complet de validation des liasses deconsolidation des Branches par leurs Commissaires auxcomptes et par les Directeurs Généraux et les directeursfi nanciers des Branches qui s’engagent alors par le biaisde la signature d’une lettre d’affi rmation, confortant ainsila qualité de l’information fi nancière transmise.Des paliers de consolidation existent par Branchegarantissant un premier niveau de contrôle et decohérence.336DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPRLe contrôle fi nancier de PPR anime le processus et a encharge la production des états consolidés du Groupe.Pour ce faire, le service adresse aux Branches desinstructions précisant la liste des états à envoyer, leshypothèses communes à utiliser, ainsi que les pointsspécifi ques à prendre en compte.La Communication fi nancièreL’objectif de la communication fi nancière est d’informerde manière continue, de véhiculer un message cohérentet clair ainsi que de respecter le principe d’égalité desactionnaires devant l’information.La communication financière s’adresse à un publicdiversifié essentiellement composé d’investisseursinstitutionnels, de particuliers et de salariés. La DirectionGénérale, la Direction Financière ainsi que la Direction dela Communication Financière sont les interlocuteurs desanalystes et des investisseurs institutionnels. La Directiondes Ressources Humaines gère avec la Direction dela Communication Financière l’information auprès dessalariés.L’information financière est délivrée par tous lesmoyens : Assemblée générale, publications périodiques,communiqués, etc., et sur tous les supports : presse,Internet, contacts téléphoniques directs, réunionsindividuelles, etc.La Direction des Financements et de la TrésorerieLa Direction des Financements et de la Trésorerieassure la gestion des risques fi nanciers de liquidité, decontrepartie, de change et de taux, et coordonne parailleurs la gestion de trésorerie des Branches. Elle gère lapolitique bancaire Groupe, donne les directives en matièrede répartition de l’activité par banque et coordonne lesappels d’offres du Groupe. Elle s’assure de la cohérenceentre les informations fi nancières publiées et les politiquesde gestion des risques de taux, de change et de liquidité.La quasi-totalité des fi nancements est mise en place parPPR ou PPR Finance. Les exceptions sont analysées aucas par cas en fonction d’opportunités ou de contraintesspécifi ques et requièrent l’accord de PPR.Mission des Commissaires aux comptesLes Commissaires aux comptes ont pour fonction decertifi er la régularité, la sincérité et l’image fi dèle descomptes sociaux et des comptes consolidés du Groupesur une base annuelle et de délivrer un rapport d’examenlimité sur les états consolidés semestriels du Groupe.Les missions d’audit sont réparties entre trois auditeursstatutaires : Deloitte, KPMG et Pricewaterhouse Coopers(pour le groupe Puma).Les principaux points couverts par les auditeurs sont lessuivants : identifi cation des zones de risques et réalisation detests par sondage permettant de valider la régularité,la sincérité et l’image fi dèle des comptes au regard deleur seuil de matérialité social ou consolidé ; GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6 validation des principaux traitements et optionscomptables tout au long de l’année, en coordinationavec le management des Branches et de PPR ; application des normes comptables défi nies par PPRpour l’ensemble de ses Branches ; rédaction d’un rapport d’audit pour chacune desBranches consolidées en vue de la certificationdes comptes consolidés de PPR, comprenant lesobservations éventuelles en matière de contrôleinterne ; présentation d’une synthèse générale pour le groupePPR présentée au management et au Comité d’auditde PPR ; préparation des rapports de commissariat auxcomptes à l’attention des actionnaires de PPR. Cesrapports fi gurent dans le Document de référence.Ce rapport sur le contrôle interne, issu de l’apport desdifférents acteurs du contrôle interne mentionnés enpremière partie de ce document, a été présenté danssa version projet au Comité d’audit de PPR pour avis eta été approuvé par le Conseil d’Administration de PPRle 16 février 2011.Le Président du Conseil d’administrationHONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRESDE LEURS RÉSEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE EN 2010KPMG AuditDeloitte & AssociésTotal honoraires(en milliers d’euros)Montant (HT)%Montant (HT)%Montant (HT)%20102009 2010 200920102009 2010 200920102009 VariationAuditCAC, Certification, Examen desComptes individuels et Consolidés3 394,0 3 065,552% 88% 2 891,0 2 877,572% 83% 6 285,0 5 943,0Émetteur436,0433,57% 12% 335,0334,58% 10%771,0768,0Filiales intégrées globalement2 958,0 2 632,045% 75% 2 556,0 2 543,064% 73% 5 514,0 5 175,05,8%0,4%6,6%Filiales intégrées globalement2% 532,0103,013%3%664,0172,0286,0%Sous-total6 228,0 3 204,095% 92% 3 494,0 3 112,587% 90% 9 722,0 6 316,553,9%2 834,0138,54% 603,0235,015%7% 3 437,0373,5820,2%2% 71,0132,02%4% 2 773,0201,5 1276,2%2 702,0132,069,569,043%41%2%150,0212,0362,0254,036,02%3%7% 258,0318,01% 252,043,06%6%9%1%408,0464,0572,0-28,7%79,0487,3%290,05% 8% 510,0361,013% 10% 872,0651,06 590,0 3 494,0 100% 100% 4 004,0 3 473,5 100% 100% 10 594,0 6 967,533,9%52,0%Autres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu Commissaire aux comptesÉmetteurAutres prestations renduespar les réseaux aux filialesintégrées globalementJuridique, fiscal, socialAutresSous-totalTOTALRemarque :L’exercice 2009 a été retraité en « pro forma » hors Conforama.Les Autres diligences et prestations rendues par KPMG Audit en 2010 et directement liées à sa mission de CACcorrespondent essentiellement aux diligences spécifi ques liées à la cession de ConforamaDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR337 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d’administrationRapport des Commissaires aux comptesétabli en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapportdu Président du Conseil d’administration de la société PPR(exercice clos le 31 décembre 2010)Mesdames, Messieurs les Actionnaires,En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société PPR SA et en application des dispositions de l’articleL. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président devotre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice closle 31  décembre 2010.Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendantcompte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnantles autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, relatives notamment au dispositif enmatière de gouvernement d’entreprise.Il nous appartient : de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport duPrésident concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et autraitement de l’information comptable et fi nancière, et d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce,étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces autres informations.Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement del’information comptable et fi nancièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincéritédes informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaborationet au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président. Ces diligencesconsistent notamment à : prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et autraitement de l’information comptable et fi nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport duPrésident ainsi que de la documentation existante ; prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’informationcomptable et fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une informationappropriée dans le rapport du Président.Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procéduresde contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’informationcomptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration, établi en application desdispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce.Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises àl’article L. 225-37 du Code de commerce.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAJean Luc Decornoy Hervé ChopinDeloitte & AssociésJean-Paul Picard338DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR Responsable du Documentde référence et responsablesdu contrôle des comptes7DOCUMENTS INCORPORÉSPAR RÉFÉRENCE342 RESPONSABLE DU DOCUMENTDE RÉFÉRENCEAttestation du responsable du Document deréférence et du rapport fi nancier annuelRESPONSABLES DU CONTRÔLEDES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesCommissaires aux comptes suppléants340340341341341DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR339 7RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESResponsable du Document de référenceResponsable du Document de référenceJean-François PalusDirecteur général délégué,Directeur fi nancierATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELJ’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présentDocument de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de natureà en altérer la portée.J’atteste qu’à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables etdonnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la Société et de l’ensembledes entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion (dont la table de réconciliation fi gure à lapage 347 ) présente un tableau fi dèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancière de la Sociétéet de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques etincertitudes auxquels elles sont confrontées.J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes, KPMG Audit et Deloitte & Associés, une lettre de fi n de travaux danslaquelle ils indiquent avoir procédé à la vérifi cation des informations portant sur la situation fi nancière et les comptesdonnés dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble de ce même document.Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence ont fait l’objet d’un rapportde contrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages 263 et 293-294 dudit document .Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence de l’exercice 2009 déposéle 19 avril 2010 auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers sous le numéro D.10-287 ont fait l’objet d’un rapport descontrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages 264-265 et 297-298 dudit document, le rapport concernantles comptes consolidés contenant une observation pour changements de méthode comptable.Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence de l’exercice 2008 déposéle 17 avril 2009 auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers sous le numéro D.09-266 ont fait l’objet d’un rapport descontrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages 254 et 287 dudit document, qui contiennent tous deux uneobservation pour changement de méthode comptable.Fait à Paris, le 21 mars 2011Jean-François PalusDirecteur général délégué,Directeur fi nancier340DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESResponsables du contrôle des comptes7Responsables du contrôle des comptesCOMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRESKPMG Audit Département de KPMG SA1, cours Valmy, 92923 Paris-La Défense CedexJean-Luc Decornoy et Hervé ChopinDate de première prise des fonctions : AGO du 18 juin 1992.Durée et date d’expiration des fonctions : du 19 mai 2010 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptesde l’exercice 2015.Deloitte & AssociésJean-Paul Picard185, avenue Charles-de-Gaulle, 92524 Neuilly-sur-Seine CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 18 mai 1994.Durée et date d’expiration des fonctions : du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptesde l’exercice 2013.COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTSKPMG ISBEAS3 Cours du Triangle, Puteaux 92939 Paris- La Défense CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 19 mai 2010.Durée et date d’expiration des fonctions : du 19 mai 2010 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptesde l’exercice 2015.7-9, Villa Houssay, 92524 Neuilly-sur-Seine CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 19 mai 2005.Durée et date d’expiration des fonctions : du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptesde l’exercice 2013.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR341 7RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESDocuments incorporés par référenceDocuments incorporés par référenceConformément à l’article 28 du règlement européenn°  809/2004 du 29  avril 2004, le présent Documentde référence incorpore par référence les informationssuivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter : au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2009  :chiffres clés, activités du Groupe, rapport d’activité,politique d’investissement, comptes consolidés,comptes sociaux, rapport de gestion de la Sociétémère et rapports des Commissaires aux comptesy afférents fi gurant dans le Document de référencedéposé le 19  avril 2010 auprès de l’Autorité desmarchés fi nanciers, respectivement aux pages 6 et 7,13 à 56, 134 à 159, 160 à 163, 171 à 265, 266 à 285,286 à 296, 297 à 298 et 299 à 300 ; au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2008  :chiffres clés, activités du Groupe, rapport d’activité,politique d’investissement, comptes consolidés,comptes sociaux, rapport de gestion de la Sociétémère et rapports des Commissaires aux comptesy afférents fi gurant dans le Document de référencedéposé le 17  avril 2009 auprès de l’Autorité desmarchés fi nanciers, respectivement aux pages 6 et 7,11 à 55, 128 à 154, 155 à 164, 165 à 255, 256 à 274,275 à 286, 287 et 288.Les informations incluses dans ces deux documents deréférence, autres que celles visées ci-dessus, sont, le caséchéant, remplacées ou mises à jour par les informationsincluses dans le présent Document de référence. Cesdeux documents de référence sont accessibles au siègesocial de la Société et sur son site Internet : www.ppr.com, rubrique Finance.342DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 8 Tables de concordance etde réconciliation et Index TABLE DE CONCORDANCEAVEC LES RUBRIQUESDE  L’ANNEXEDU RÈGLEMENT EUROPÉENN° 809/2004TABLE DE RÉCONCILIATIONDU RAPPORT DE GESTION344347TABLE DE RÉCONCILIATIONDU RAPPORT FINANCIERANNUELINDEX348349DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR343 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de concordance avec les rubriques de l’annexe  du règlement Européen n° 809/2004Table de concordanceavec les rubriques de l’annexedu règlement Européen n° 809/20041. PERSONNES RESPONSABLES1.1. Nom et fonctions des personnes responsables1.2. Attestation de la personne responsable2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES2.1. Noms et adresses des contrôleurs légaux des comptes2.2. Démission, mise à l’écart ou non désignation3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES  CHIFFRES CLEFS 3.1. Informations financières historiques sélectionnées3.2. Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires4. FACTEURS DE RISQUE5. INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ5.1. Histoire et évolution de la Société5.1.1. Raison sociale et nom commercial de la Société5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement5.1.3. Date de constitution et durée de vie5.1.4. Siège social et forme juridique5.1.5. Événements importants dans le développement des activités5.2. Investissements5.2.1.  Principaux investissements réalisés par la Société durant chaque exercice de la période couvertepar les  informations  financières historiques5.2.2.  Principaux investissements en cours, distribution géographique de ces investissements(sur le territoire national  et  à  l’étranger) et méthode de financement (interne ou externe)5.2.3.  Renseignements concernant les principaux investissements que compte réaliser l’émetteurà  l’avenir  et pour  lesquels  ses  organes de direction ont déjà pris des engagements fermes196-199, 249-25116-52 N/A6. APERÇU DES ACTIVITÉS6.1. Principales activités6.1.1. Nature des opérations effectuées et principales activités6.1.2. Nouveau produit ou service important lancé sur le marché6.2. Principaux marchés6.3. Événements exceptionnels6.4. Dépendance éventuelle6.5. Éléments fondateurs de toute déclaration de la Société concernant sa position concurrentielle 16-52 18, 26, 33, 40-41, 43-44, 47, 49-52 16-52 135, 195 N/A 16, 247. ORGANIGRAMME7.1. Description sommaire du Groupe7.2. Liste des filiales importantes de la Société8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS 8-14 14, 256-2628.1. Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifiées8.2. Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 152, 218-219, 249 99-112 164170, 236245 298 298 298 298 4-5, 135, 195 340 340 341 N/A 67 6-7 N/A344DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de concordanceavec les rubriques de l’annexe  du règlement Européen n° 809/200489. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.1. Situation financière9.2. Résultat d’exploitation9.2.1. Facteurs importants9.2.2. Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets9.2.3. Stratégie ou facteur pouvant influer sur les opérations de la Société10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX10.1. Informations sur les capitaux à court terme et à long terme de la Société10.2. Source et montant des flux de trésorerie de la Société10.3. Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de la Société10.4.  Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé sensiblementou pouvant influer  sensiblement,  de manière directe ou indirecte, sur les opérations de la Société10.5. Informations concernant les sources de financement attendues11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES12. INFORMATION SUR LES TENDANCES13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE14.1. Organes d’administration, de direction et de surveillance14.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance 308-315, 321-323 32015. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES15.1. Rémunération des mandataires sociaux15.2.  Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux fins du versement de pensions,de retraites ou d’autres avantages16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION16.1. Date d’expiration des mandats actuels16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance16.3. Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations de la Société16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France17. SALARIÉS17.1. Nombre de salariés17.2. Participations et stock-options17.3. Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société 58-62 75, 201-205, 287-291 28718. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote18.2. Existence de droits de vote différents18.3. Contrôle de la Société18.4.  Tout accord, connu de la Société, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure,entraîner  un changement  de  son  contrôle19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS  PARTIES LIÉES 20.  INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈREET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR20.1. Informations financières historiques20.2. Informations financières pro forma20.3. États financiers20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles20.4.1. Déclaration de la vérification des informations financières historiques20.4.2 Autres informations vérifiées par les contrôleurs légaux20.4.3. Source des informations financières non tirées des états financiers vérifiés de l’émetteur 134-159, 282-283 135 136-137 9-14 151-152, 175, 224 156, 174, 228 7, 154-156, 229-235 236 232-235 N/A 1 159 N/A 2 316-320 225-227 308-315 320 328-329 325 300 299 300-301 N/A 254, 295296 171-262, 264-281 189-194 171-262, 264-281 263, 293-294 129-130, 338 N/ADOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR345 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de concordanceavec les rubriques de l’annexe  du règlement Européen n° 809/2004 171, 264 N/A (3) 157-158, 283, 298-299 N/A 166 135, 195, 210-21120.5. Date des dernières informations financières20.6. Informations financières intermédiaires et autres20.7. Politique de distribution des dividendes20.7.1.  Montant du dividende par action éventuellement ajusté pour permettre la comparaisonquand le nombre  d’actions  de  l’émetteur a changé20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES21.1. Capital social21.1.1. Montant du capital souscrit21.1.2. Actions non représentatives du capital21.1.3. Actions détenues par l’émetteur lui-même, en son nom, ou par ses filiales21.1.4. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription21.1.5.  Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attachéeau capital  souscrit,  mais  non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital21.1.6.  Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une optionou d’un  accord  conditionnel  ou  inconditionnel prévoyant de le placer sous option21.1.7. Historique du capital social21.2. Acte constitutif et statuts21.2.1. Objet social de la Société21.2.2. Dispositions concernant les membres de ses organes d’administration21.2.3. Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes21.2.4. Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires21.2.5. Conditions régissant la manière dont les Assemblées générales sont convoquées21.2.6.  Disposition qui pourrait avoir pour effet de retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle21.2.7. Disposition fixant le seuil au-dessus duquel toute participation doit être divulguée21.2.8. Conditions, règlement ou charte régissant les modifications du capital23.  INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS22. CONTRATS IMPORTANTS24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 300 N/A 286-287 N/A N/A N/A 285 298 323-326 298-300 N/A 299 330 299 299 N/A 4 N/A 298, 304, 342 280281(1) Non significatif compte tenu de l’activité du Groupe.(2) Le présent Document de référence n’inclut aucune prévision de bénéfice.(3) Aucun compte trimestriel n’a été publié entre la clôture des comptes annuels et la publication du Document de référence.(4) Non significatif346DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de réconciliation du rapport de gestion8Table de réconciliation du rapport de gestion(articles L. 225-100 et suivants du Code de commerce)Situation et activité de la Société au cours de l’exercice écouléRésultats de l’activité de la Société, de ses filiales et des sociétés qu’elles contrôlentIndicateurs clés de performance de nature financièreAnalyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financièreDettes fournisseur - Délai de paiementProgrès réalisés ou difficultés rencontréesDescription des principaux risques et incertitudesIndication sur l’utilisation des instruments financiers : objectifs, politique de la Sociétéen matière de gestion des risques financiersInformations sur les risques de marché (taux, change, actions)Informations sur les risques paysÉvénements importants survenus depuis la date de clôture de l’exercice et la date du rapport de gestionÉvolution prévisible de la Société et entités comprises dans la consolidation et perspective d’avenirListe des mandats et fonctions exercées dans toute société par chaque mandataire socialRémunération totale et avantages en nature versés à chaque mandataire social durant l’exercice écoulé(y compris  résentation des principes et des règles arrêtés pour déterminer les rémunérationset avantages accordés aux mandataires sociaux)Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociauxOpérations réalisées par les dirigeants et les mandataires sociaux sur les titres de la SociétéIndicateurs clés en matière environnementale et socialeInformations socialesÉtat de la participation des salariés au capital socialInformations environnementalesInformations sur la politique du risque d’accident technologiquePrises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en FranceModifications intervenues dans la présentation des comptes annuels (et consolidés) Principaux actionnaires et répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2010Information sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publiqueMode de Direction Générale de la SociétéRapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actionsInformations sur le programme de rachat d’actions – opérations effectuées par la Société sur ses propres actions(nombre et cours moyens des achats et ventes, motifs des acquisitions effectuées,fraction du capital qu’elles représentent…)Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capitalTableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercicesMontant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercicesLes activités de la Société en matière de recherche et développement 134-157, 282-283 136-150 6-7 134-158 282 135, 154-156 164-170, 236-245 236-245 236-245 N/A 158, 255 159 309-315 316-320 295, 3 17 322 58 59-82 300 83-121 N/A N/A 177-194 300 330 324 287-290 286-287 284 292 283 N/ADOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR347 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de réconciliation du rapport fi nancier annuelTable de réconciliationdu rapport fi nancier annuel(article 222-3 du règlement général de l’AMF)Comptes annuels de la société PPR SAComptes consolidés du groupe PPRRapport de gestionAttestation du responsable du rapport financier annuelRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésHonoraires des Commissaires aux comptesRapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travauxdu  Conseil  et  les  procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la SociétéRapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commercesur  le  rapport  du  Président  du Conseil d’administration 264-281 171-262 se référer à la Table de réconciliation du rapport de gestion 340 293-294 263 337 323-337 338348DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXINDEX8INDEXAAction PPRActions propresCours de bourseNantissementsPerformance de l’actionActionnariatActions gratuitesActivitésGrand publicLuxeAdministrateursAFEP-MEDEFAlexander McQueenAPEArtémisAssemblée généraleAssurancesAttributions gratuites d’actionsAuditsinternesociauxenvironnementauxAvantages sociauxBBalenciagaBottega VenetaBoucheronCCapital socialOpérations relatives au capitalRépartitionCapitaux propresCenseursCfaoChiffres clésCode AFEP-MEDEFCode APECode de conduite des affairesCollaborateurs 153, 186, 201, 224, 250, 269 (voir Attributions gratuites d’actions) 153, 186, 267, 286, 305 242, 268, 275, 302 253, 286 302 300 16, 160, 164, 188, 220 35 75, 300, 306, 308, 319, 323, 326 (voir Code AFEP-MEDEF) 5, 14, 30, 35, 51, 125, 150 (voir Code APE) 254, 279, 286, 300, 320, 330 167, 170, 330, 333, 335 276, 286, 290, 329 327, 333 58, 86, 88, 129, 169 100 75, 86, 292 56, 135, 157, 284, 298, 304, 308, 314, 319, 330 5, 14, 35, 49, 79, 94, 126, 150, 163, 256 5, 14, 35, 42, 69, 85, 88, 94, 100, 114, 125, 147, 163, 189, 196 4, 14, 35, 38, 49, 69, 73, 75, 114, 120, 125, 146, 150, 163 153, 173, 175, 193, 224, 265, 267, 270, 287, 292, 299 283 224, 285, 300 321, 323 4, 12, 138, 152, 157, 160, 206, 210, 221, 250, 309, 318, 327 6, 16, 23, 30, 35, 39, 45, 48, 58 75, 308, 318, 325 298 29, 38, 54, 79, 83, 84, 87, 113, 169, 322, 331DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR349 7, 135, 151, 153, 173, 178, 185, 191, 193, 195, 199, 201, 224, 226, 239, 265, 267, 280, 300 8, 13, 16, 23, 28, 35, 39, 42, 45, 48, 54, 58, 62, 66, 69, 71, 94, 97, 105, 114, 121, 128, 169, 287, 313, 331 TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXINDEX8Comitéd’auditdéontologiqued’entreprise européen PPRdes nominationsdes rémunérationsexécutifpour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE)stratégique et du développementCommerce équitableCommissaires aux comptesAttestation sur la responsabilité sociale et environnementaleHonorairesMissionRapportssur les comptes consolidéssur les comptes annuelssur les conventions et engagements réglementéssur le rapport du PrésidentCommunication financièreComptesconsolidésannuelsConforamaContrôle de la SociétéContrôle interneProcédures de contrôle interneRapport du Président (partie contrôle interne)Conseil d’administrationActivité du Conseil d’administrationComposition du Conseil d’administrationRèglement intérieur du Conseil d’administrationConventions et engagements réglementésCours de bourse 71, 254, 301, 323, 326, 333 322, 332 56, 76, 77, 80, 82, 332 323, 326, 329 75, 287, 316, 318, 324, 329 13, 57, 75, 164, 255, 321, 325, 329, 332 54, 84 321, 324, 329, 332 55, 113 118, 120, 126 129 279, 328, 337 263, 279, 282, 293, 336 115, 129, 263, 279, 293, 327, 333, 336, 338, 342 6, 135 , 166, 171, 263, 318, 323 221, 267, 293, 326 169, 170, 323, 328, 330, 334, 338 170, 326, 338 263 293 295 338 304, 336 301, 345 326, 327 323 324 295 242, 243, 247, 268, 275, 302 75, 165, 322, 324 346 299, 330DDirection GénéraleDividendeDocuments accessibles au publicDroit de voteEEBITDAEMTNEndettement 6, 135, 153, 156, 157, 160, 174, 175, 194, 204, 225, 249, 254, 266, 278, 281, 282, 291 7, 134, 136, 137, 138, 140, 154, 166, 235 135, 156, 165, 195, 231, 233, 243, 267, 273 7, 134, 136, 138, 151, 154, 156, 165, 186, 207, 230, 235, 249, 274, 278350DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 4, 12, 78, 94, 96, 116, 135, 151, 157, 160, 18 9, 195, 210, 215, 224, 228, 250, 264, 267, 305, 327 8 110 76TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXINDEXEnvironnementEauRecyclage des déchetsPapierPolitique de transport et énergieÉpargne salarialeFFaits marquants de l’exerciceFenêtres négativesFiliales et participationsFnacFondation PPR pour la dignité et les droits des femmesFournisseurs 33, 50, 55, 103, 107, 108, 120, 132 23, 41, 44, 55, 58, 76, 84, 93, 99, 100, 104,105, 111, 113, 116 13, 33, 55, 58, 84, 93, 102, 106, 129, 167 135, 282 322, 324, 332 291 54, 56, 58, 71, 122 13, 16, 22, 28, 33, 38, 55, 58, 83, 97, 114, 143, 169 4, 9, 12, 14, 16, 18, 55, 66, 68, 72, 76, 79, 83, 85, 86, 93, 97, 99, 105, 107, 110, 118, 127, 136, 140, 162, 206 35, 39, 72, 85, 87, 120, 146, 162, 189, 196, 220, 250, 251 4, 37, 55, 66, 73, 79, 83, 85, 87, 120, 122, 125, 145, 161, 178, 201, 205, 234, 330 153, 228, 251 75, 255, 287, 299, 301, 308GGaranties de passifGouvernement d’entrepriseGucciGucci GroupHHistoriqueHOME le filmInformation comptable et financièreIntéressement du personnelIntérêts minoritairesInvestissement (politique d’)JJetons de présenceLLa RedouteLuxeMMarché de titresMatières premièresNNormes IFRSOOCÉANEOPA (incidence)Options de souscription et d’achat d’actionsOrganigramme du Groupe 4 54, 56, 122 323, 330, 335, 338 139, 154, 157, 179 291 160 316, 319, 320, 324, 327, 329, 330 4, 24, 72, 74, 97, 105, 116, 119, 120, 128, 142, 168, 206, 335 4, 6, 9, 10, 35, 114, 145, 16 2 (voir Activité) 13, 33, 58, 93, 102, 111, 115, 132 301 134, 139, 166, 177, 186, 189, 195, 200, 210, 250, 263 185, 285 330 203, 287, 347 14DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR351 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXINDEXPPactes et conventionsPPR HomePrévention des risquesPrincipes et méthodes comptablesProgramme EMTNProgramme de rachat d’actionsPumaRRachat d’actions (programme)Rapportsd’activitédes Commissaires aux comptesde gestion de la Société mèredu Président du Conseil d’administrationRegistre du commerce et des sociétésRedcatsRégime de retraiteRèglement intérieurRémunérationsdes dirigeants mandataires sociauxdes autres mandataires sociauxRenseignements générauxResponsabilité sociale et environnementaleRessources humainesRésultat des cinq derniers exercicesRisquesassurancesde changede liquiditéfinanciersde fluctuation des cours de boursejuridiquesopérationnelspréventionde taux SSalariésSergio RossiSeuils (franchissement)Stella McCartneyStock-optionsStratégieYYves Saint LaurentYSL Beauté352DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 - PPR 300 327 74, 170 177, 180 (voir EMTN) (voir rachat d’actions) 4, 6, 9, 30, 34, 85, 88 (voir Commissaires aux comptes) 282 301, 308, 324, 327, 328 (voir Jetons de présence) 298 13, 21, 28, 53, 57 9, 28, 56, 66, 73, 75, 80, 169, 287, 322, 331, 332 164, 286 134 323 177, 298 4, 6, 10, 23 317 316 292 167 185, 239, 243 155, 165, 244 164, 239, 335 242, 275 166 168, 335 74, 170, 324 (voir Prévention des risques) 236, 237, 238, 336 (voir Ressources Humaines) 50, 114, 125 299, 300 (voir Option de souscription et d’achat d’actions) 8, 9, 10, 14, 17, 26, 31, 36, 38, 41, 43, 50, 52, 57, 69, 71, 76, 86, 98, 112, 123, 135, 145, 150, 160, 168, 195, 239, 287 5, 25, 29, 35, 48, 52, 100, 104, 107, 112, 115, 117, 119, 125, 142, 150, 163 4, 35, 45, 69, 72, 79, 94, 100, 114, 124, 149, 163, 189 5, 157, 210, 251 PPRSociété anonyme au capital de 507 316 736 €Siège social : 10 avenue Hoche 75381 Paris Cedex 08552 075 020 R.C.S PARISTel : 01 45 64 61 00 - 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