DOCUMENT DE REFERENCE2011Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le21 mars 2012, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourraêtre utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération viséepar l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage laresponsabilité de ses signataires.1.2.3.4.5.7.8.9.10.11.12.13.15.16.17.18.20.SOMMAIREPERSONNES RESPONSABLESCONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESINFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉESFACTEURS DE RISQUESINFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.1. Histoire et évolution de la société5.2. Investissements6.APERCU DES ACTIVITÉS6.1. Principales activités6.2. Principaux marchésORGANIGRAMMEPROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTSEXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.1. Situation financière9.2. Résultat d’exploitationTRÉSORERIE ET CAPITAUXRECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESINFORMATION SUR LES TENDANCESPRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DESURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALERÉMUNÉRATION ET AVANTAGESFONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTIONSALARIESPRINCIPAUX ACTIONNAIRES19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉSINFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR20.1. Informations financières historiques20.2. Informations financières pro forma20.3. Etats financiers20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles20.5. Date des dernières informations financières20.6. Informations financières intermédiaires et autres20.7. Politique de distribution des dividendes 4 5 6 7161935353636373841424852586164652 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale21.INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.1. Capital social21.2. Acte constitutif et statutsCONTRATS IMPORTANTSINFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONSD’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSDOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICINFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS208214214214215 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de lasociété Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Rémunération des mandataires sociaux. Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années Parc de magasins intégrés. Evolution du cours de bourse sur 18 mois Table de concordance du Rapport Financier Annuel.322.23.24.25.ANNEXES Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent documentde référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à sereporter : au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 28 avril 2011 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.11-0397,respectivement aux pages 70 à 173, 174 à 189, 229 à 231 et 232 à 234. Le rapport descontrôleurs légaux sur les comptes consolidés contient une observation. au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 22 avril 2010 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.10-305,respectivement aux pages 55 à 133, 134 à 146, 178 à 179 et 180 à 181.Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont,le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document deréférence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24« Documents accessibles au public » du présent document de référence.PERSONNES RESPONSABLES1.1.1. Monsieur Lars Olofsson, Président-Directeur Général.1.2.« J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans leprésent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pasd'omission de nature à en altérer la portée.J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptablesapplicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci jointprésente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description desprincipaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquentavoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptesdonnées dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document. »Le 20 mars 2012 Lars Olofsson Président-Directeur Général42.CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesDeloitte & Associés185, avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedexreprésenté par M. Arnaud de PlantaDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.KPMG SA3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedexreprésenté par M. Eric RopertDate du premier mandat : AGO du 05/09/1968Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.Cabinet MAZARS61, rue Henri Régnault (92075) Paris La DéfenseReprésenté par M. Pierre SardetDate du premier mandat : AGM du 21/06/2011Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.Commissaires aux comptes suppléantsBEAS7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine CedexDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.M. Bernard Perot32, rue du 19 janvier (92500) Rueil MalmaisonDate du premier mandat : AGO du 28/04/2009Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinairestatuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. M. Thierry Colin 61 rue Henri Regnault (92400) CourbevoieDate du premier mandat : AGM du 21/06/2011Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.5 INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES3.6Informations financières sélectionnéesen millions d'euros20112010Chiffre d'affaires hors taxes81 27180 511Résultat opérationnel courant avant amortissements et provisions3 8834 376Résultat opérationnel courant2 1822 701Résultat opérationnel(481)1 703Résultat net des activités poursuivies(2 176)479Résultat net, part du Groupe371433en euros20112010Résultat net des activités poursuivies par action(3,35)0,50en millions d'euros31/12/1131/12/2010Dette nette6 9117 997 FACTEURS DE RISQUES4.RISQUES FINANCIERSLes principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, decrédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans lesparagraphes suivants. Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables,tout en optimisant le couple rentabilité / risque.Le Groupe achète et vend des instruments financiers, tels que des swaps et des options de change ou des swapset des options de taux, afin de gérer les risques de marché. Il s’agit d’instruments de gré à gré négociés avec descontreparties de premier rang. Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par leComité des Risques qui se réunit mensuellement. Généralement, le Groupe cherche à appliquer, dans la mesuredu possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises. La maturité de ces opérations dechange est inférieure à 12 mois.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale. Les prêts inter compagnie accordésaux filiales étrangères sont le plus souvent couverts au moyen de swaps de devises.De par sa diversification géographique, le Groupe est exposé au risque de conversion sur la valeur de ses actifs.Le bilan et le compte de résultat sont sensibles aux variations des taux de change lors de la consolidation descomptes de ses filiales étrangères opérant en dehors de la zone euro.Le prix d’acquisition ou de cession d’actifs prévus dans des pays étrangers peut être couvert par des options. Risque de taux d’intérêtLa gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction de la trésorerie et des financements duGroupe (DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesurede performance mensuelle permettant d’identifier :le résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique de gestion des risques du Groupe.ooL’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt :1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsde trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement dela baisse des taux.3) Lorsqu’elle est émise à taux variable, la dette long terme est couverte au moyen d’instrumentsfinanciers permettant de plafonner la hausse des taux d’intérêt pour tout ou partie de la période.7Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous : (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêt euro au 31 décembre 2011. Risque sur actions1) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Le Groupe s’efforce de disposer d’une capitalisationboursière suffisante, afin de :préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.Occasionnellement, le Groupe achète sur le marché ses propres actions ou des options d’achat sur ses propresactions. Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché. Ces actions et options sontprincipalement utilisées dans le cadre de la couverture des programmes d’attribution d’actions gratuites etd’options sur actions du Groupe.2) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.8Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux d'intérêts (en millions d'euros) *baisse des taux de 0,50%hausse des taux de 0,50%Variation de charges financières avant dérivés(13)13 Variation de charges financières des dérivés1 3 Variations de charges financières après dérivés(11)16  Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :1) Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation des créances douteuses :Au 31 décembre 2011, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 782 millions d’euros (note 23). Lemontant net des créances échues s’élève à 581 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de90 jours représente 4% du montant net total des créances commerciales. Le Groupe considérant le risque de nonrecouvrement comme marginal, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.2) Encours clients des sociétés financièresLes crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptesauquel s’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cettemême date.Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de nonrecouvrement total ou partiel. La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon leshistoriques de recouvrement constatés par nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …),antériorité, et dégradation de la créance douteuse.9Exposition au risque de crédit31/12/201131/12/2010(en millions d'euros)Titres de participation152181Autres immobilisations financières long terme 1 2811 361Total Autres actifs financiers non courants1 4331 542Encours clients des sociétés financières5 6195 556Créances commerciales2 7822 555Autres actifs financiers courants9111 811Autres Actifs626664Trésorerie et équivalents trésorerie3 8493 271Exposition maximale au risque de crédit15 22115 400(206)Dotations(117)Reprises68Autres mouvements(4)(259)Dotations(135)Reprises139Autres mouvements15(240)Clôture 31/12/2011Clôture 31/12/2009Clôture 31/12/2010Ventilation des encours échus et non échus :Echéancier des encours clients des sociétés financières :Clôture 2011Clôture 201010(en millions d'euros)entre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisentre 6 mois et un anau-delà d'un anencours des sociétés financières5 618 5 129 332 52 35 70 Solde au 31/12/2011Créance non échue à la date de clôtureCréances échues(en millions d'euros)entre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisentre 6 mois et un anau-delà d'un anencours des sociétés financières5 556 5 118 307 47 30 54 Créances échuesCréance non échue à la date de clôtureSolde au 31/12/2010(en millions d'euros)TOTAL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFrance3 0431 4631 449131Belgique190168220Espagne1 232845220167Italie147804325Grèce131110Argentine14813990Brésil8466771690Total5 6193 3841 912323(en millions d'euros)TOTAL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFrance2 9981 3981 499101Belgique184164200Espagne1 222789279154Italie127822916Grèce161330Argentine989080Brésil90290200Dia Espagne9630Total5 5563 4441 841271 3) PlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor’s et A1 deMoody. Risque de liquiditéLe risque de liquidité recouvre deux notions :-le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard auxconditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation àtout moment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, ilencourt un risque d'insuffisance de trésorerie, et partant- un risque de solvabilité.Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par :- une insuffisance de trésorerie disponible, puis- une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvellesdettes sur les marchés, et enfinl'illiquidité de tout actif long terme.-La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité.L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’ildisposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans desconditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation duGroupe.Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :-limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliard d’euros ;- maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ;- utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacitéd’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’unencours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellementpréfinancées.Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de sonéchéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans.Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, àsavoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge),changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clausede changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sontégalement assortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée.Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause dechangement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveaud’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à unremboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon.Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 250 millions d’euros.11 En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, untirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra êtreeffectué.En novembre 2009, la société financière Carrefour Banque (anciennement S2P) a procédé à une opération detitrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 »pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est deconstituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est «auto-souscrite » c'est-à-dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financerl'acquisition des créances cédées, a fait l’objet d’une souscription intégrale par Carrefour Banque. Le fondsCopernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour. Au 31 décembre 2011, le montant descréances cédées s’élève à 202 millions d’euros (à comparer à 414 millions d’euros au 31 décembre 2010).LITIGES ET AUTRES RISQUESLes sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu àredressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31 des annexes aux comptes consolidés.Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultantd’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation etque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont il estime qu’ils n’auront pas d’incidencesignificative sur sa situation financière, son activité et/ou son résultat.1231/12/2011Valeur comptableFlux de trésorerie contractuels < 1 an2-5 ans> 5 ans(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeur1 0471 13182347262Dette couverte en flux de trésorerie9471 0092847205Dette à taux fixe8 4959 7611 0635 7922 906Dette non couverte20020220200Passifs relatifs à des contrats de location-financement4920000Instruments dérivés de taux49233945119176Total Emprunts11 67212 4422 4166 6773 349Fournisseurs et autres créditeurs15 36215 36215 36200Refinancement des encours clients4 9014 9014 4824190Autres passifs 2 7132 7132 71300Total34 64735 41724 9727 0963 34931/12/2010Valeur comptableFlux de trésorerie contractuels < 1 an2-5 ans> 5 ans(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeur2 0472 375838191 473Dette couverte en flux de trésorerie69576417526221Dette à taux fixe8 3239 2092 4324 9181 859Dette non couverte7207245232010Passifs relatifs à des contrats de location-financement5230000Instruments dérivés de taux77176425198542Total Emprunts13 07913 8373 0806 6624 094Fournisseurs et autres créditeurs16 79616 79616 79600Refinancement des encours clients5 0205 0204 5274930Autres passifs 2 7652 7652 76500Total37 66038 41827 1687 1554 094 ASSURANCESCarrefour mène une politique d'assurance pour essayer de protéger au mieux les hommes et les biens.A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble desformats (magasins intégrés uniquement), quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont larèglementation ne permet pas ce type de montage).De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement sesprotections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference inconditions / Difference in limits »).La politique d'assurance de Carrefour procède en une identification et une évaluation des risques existants etémergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et desspécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risquesau travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays.Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance.Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la partd'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de laDirection des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2011,elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant.En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements etcouvertures disponibles.Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefourmène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1erjanvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par lesautorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe.Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitationdes filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS)font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un agrégat par sinistre et par année d'assurance a été mis en placeafin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risquessont transférés au marché de l'assurance.Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’unschéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et parannée d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance.Dommage aux biens et pertes d'exploitationCette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise.La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché del'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,évènements naturels, pertes d'exploitation.Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certainsformats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.13 Le programme mis en place par le Groupe pour la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012 offre une limite degarantie de 260 millions d’euros par sinistre en dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ceprogramme comporte des sous-limitations notamment dans le domaine des évènements naturels.Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat estfixée au 1er juillet de chaque année.Responsabilité CivileIl s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où saresponsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont leGroupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce faitson exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques dumarché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,cancérigènes, etc.Le Groupe Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programmemondial d’assurance de responsabilité civile.La garantie RC de la Société est supérieure à 300 millions d’euros par sinistre et par an.Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par lesréassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle.Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques.Les risques spéciauxNous entendons ici notamment, les couvertures relatives aux mandataires sociaux.Ces risques font l'objet de couvertures adaptées au plus près possible de l'exposition du Groupe. Compte tenu ducaractère sensible de ces informations, les montants de couverture de ces différents contrats demeurentconfidentiels.Carrefour n’a pas souscrit une police d’assurance couvrant les risques de maladie, démission ou décès de ses« hommes clefs ».Les couvertures d’assurance de constructionElles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes.Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur lemarché de l’assurance pour ce type de risque.Pour la phase chantier, police Tous Risques Chantier, les garanties sont souscrites à hauteur de 3 millionsd’euros par sinistre (avec un maximum à hauteur du montant du projet, pour les projets entre 3 et 30 millionsd’euros).Pour la phase après réception, des polices de Dommage Ouvrage et/ou de Responsabilité Civile Décennale, leursgaranties sont à hauteur du coût de reconstruction de l’ouvrage.14 Avantages sociauxConformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, desprogrammes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été misen place dans chaque pays.RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENTL’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifiéses principaux impacts environnementaux et mis en place des actions :– Prévention des risques liés aux stations-service (pollution des sols, hydrocarbures)– Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie– Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)– Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins polluants– Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)– Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)– Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage réduction des emballages),– Valorisation des déchets / Recyclage- Gestion de l’eauCOUTS LIES A LA PREVENTION DES CONSEQUENCES DE L’ACTIVITE SURL’ENVIRONNEMENTLes coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pourpartie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité et Développement Durable et de ses relais dans lespays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués à desprojets spécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés parchaque métier et ne sont pas uniquement suivis par la Direction Qualité et Développement Durable Groupe.15 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.5.1. Histoire et évolution de la société5.1.1. Carrefour5.1.2. RCS Nanterre 652 014 0515.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas dedissolution anticipée ou de prorogation.5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de ladécision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseild’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées. Aux termes de sesdélibérations en date du 21 juin 2011, le Conseil a décidé de réunifier les fonctions de Président duConseil d’Administration et de Directeur Général.Son siège social est sis à Boulogne-Billancourt (92100) 33, avenue Emile Zola.5.1.5.19591963197019891993199419961997199819992000 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaientà Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte. Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Cotation en bourse des titres Carrefour. Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan. Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède laparticipation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But. Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés. Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin desactivités commerciales de type supermarchés-hypermarchés.Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora. Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour :leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion deleurs magasins. OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre.Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès.La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2èmedistributeur mondial. Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchésfin 2000.Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon16 200120022003200420052006200720082009 2010 Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés. Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine. Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora.Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance.Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul-Louis Halley.Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger.Cession des hypermarchés au Mexique et Japon. Renforcement de la participation dans Hyparlo. Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective,Prodirest. Restructuration des supermarchés chinois. Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie. Intégration de Hyparlo. Acquisition de Ahold PolskaAcquisition de Atacadao au Brésil (avril)Cession des activités slovaques (juin)Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet)Cession des hypermarchés portugais (juillet)Cession des activités suisses (août)Acquisition de Artima en Roumanie (octobre)Acquisition de Alfa Retail Indo en IndonésieDéploiement de Carrefour Market en FranceAcquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir leholding immobilier du GroupeReconduction du partenariat avec Guyenne et GascogneLancement de tests de la nouvelle enseigne de proximitéLe Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour. Ouverture du 1er cash & carry en IndeCession de la Thaïlande (avec effet en 2011)Lancement du concept Carrefour PlanetAcquisition de 51% de Baolongcang en ChineAcquisition de la chaîne de supermarchés Ipek en TurquieSignature d’un partenariat avec Transcorp en Indonésie.Spin off de Dia SA2011 5.2. InvestissementsLes investissements corporels et incorporels se sont élevés à 2 330 millions d’euros, à comparer à 1 832 millionsd’euros en 2010, soit une hausse de 27,2 %. Cette augmentation s’explique par la hausse des investissements deremodeling pour 328 millions d’euros (essentiellement liés au déploiement du nouveau format d’hypermarchéPlanet en Europe) et des investissements de gestion courante (entretien des magasins et informatique) pour 137millions d’euros.En 2011, les cessions de filiales, immobilisations et titres de participation ont eu une incidence positive de 523millions d’euros sur notre trésorerie, contre 262 millions d’euros en 2010, cette augmentation étant liée àl’opération de cession des murs de 97 magasins en France dont l’activité est poursuivie dans le cadre de bauxcommerciaux.17 Les investissements par secteurs opérationnelles sont décrits dans la rubrique "Rapport de Gestion" et dans lanote 5 ("Informations sectorielles") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document deréférence).Les engagements donnés et reçus liés aux acquisitions et cessions de titres sont décrits dans la note 38("Engagements hors bilan") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document de référence).18 6.APERCU DES ACTIVITÉSla distribution en Europe et n°2 dansProfil du Groupe en 2011N°1 dele monde, Carrefour gère un parc de9 771 magasins sous enseignes au 31 décembre 2011 et exploite des hypermarchés, supermarchés, magasins deproximité et cash & carry, ainsi que des sites de e-commerce alimentaires et non alimentaires.En 2011, le chiffre d’affaires TTC du Groupe s’élève à 91,5 Mds d’€, en croissance de 1,7%.En France, où il réalise 43,2 % de son chiffre d’affaires, Carrefour est présent sur tous les formats de distributionavec 232 hypermarchés, 977 supermarchés, 3285 magasins de proximité et 137 magasins de cash & carry.En Europe (hors France), Carrefour est présent dans 8 pays (Belgique, Chypre, Espagne, Grèce, Italie, Pologne,Roumanie, Turquie), réalisant 29,2 % de son chiffre d’affaires avec 524 hypermarchés, 1851 supermarchés,1787 magasins de proximité et 15 magasins de cash & carry.En Amérique Latine, Carrefour est présent dans 3 pays (Argentine, Brésil, Colombie) et y réalise 18,6 % de sonchiffre d’affaires avec 583 magasins, dont 335 hypermarchés, 150 supermarchés et 98 magasins de proximité.En Asie, Carrefour réalise 9 % de son chiffre d’affaires dans 6 pays (Chine, Inde, Indonésie, Malaisie,Singapour, Taïwan) et compte 380 magasins, principalement en hypermarchés. L’Inde, où le Groupe est entré en2010, compte deux magasins Carrefour de cash & carry à fin décembre 2011.Par ailleurs, Carrefour compte 281 magasins exploités avec 9 partenaires franchisés à travers le monde.En 2011, Carrefour a ouvert ou acquis 669 nouveaux magasins sous enseignes, ce qui représente une créationbrute de 636 000 m2.Les performances de Carrefour en 2011En 2011, Carrefour a enregistré une légère croissance de ses ventes de 0,9%, s’établissant à 81,3 Md€, soutenuepar les marchés émergents (+8,4% à changes constants). Le Résultat opérationnel courant est de 2,2 Md€, enbaisse de 19,2% affecté par les hypermarchés en France et par la Grèce. Le Résultat net, part du Groupe,s’établit à 371m€, en baisse de 14,3% dû à des éléments exceptionnels significatifs.Au global, 2011 a été une année contrastée pour Carrefour. En France, la rentabilité a notamment été affectéepar des problèmes opérationnels en hypermarchés. Les supermarchés et les magasins de proximité ont enregistréquant à eux une bonne performance. En Europe, les résultats ont été contrastés dans un environnement difficile,particulièrement en Europe du Sud. Cependant, le redressement est confirmé en Belgique et en Pologne.L’érosion de la rentabilité a été contenue en Espagne, l’Italie a sous-performé et la rentabilité en Grèce a étéfortement affectée par la crise. Sur les marchés émergents, l’Asie et l’Amérique latine ont enregistré unecroissance robuste des ventes et de la rentabilité. La dynamique de redressement s’est poursuivie dans leshypermarchés brésiliens. Les Services Financiers de Carrefour ont par ailleurs enregistré une croissance solide etsoutenue.Un développement porté par la marque CarrefourEn 2011, Carrefour a poursuivi le développement de sa marque sur ses produits, ses enseignes et ses services àtravers le monde pour mieux servir ses clients. Ainsi, la marque Carrefour fait partie du quotidien de plus de 20millions de clients en Europe, Asie et Amérique latine.Un commerçant multiformat et multicanalLe parc de magasins de Carrefour repose sur la complémentarité des formats pour répondre de la façon la pluscomplète aux différents besoins de consommation de ses clients. Sans cesse à l’écoute de leurs attentes,Carrefour a continué en 2011 à rénover ses magasins et à déployer de nouveaux concepts combinant modernité,innovation, plaisir d’achat et prix bas.19 Dans le monde, Carrefour se décline aujourd’hui sur différentes enseignes et formats : l’hypermarché avecCarrefour et Carrefour planet, sur le supermarché avec Carrefour market, sur la proximité avec Carrefourexpress, Carrefour city, Carrefour contact et Carrefour montagne (cette dernière étant développée uniquement enFrance).Carrefour dispose par ailleurs de magasins de cash & carry pour une clientèle professionnelle avec Promocashen France, Docks Market et GrossIper en Italie, Carrefour Maxi en Colombie et en Argentine et CarrefourWholesale Cash&Carry en Inde.Carrefour a également développé un format de cash & carry de plus grande surface, ciblant des clientsprofessionnels et privés au Brésil sous l’enseigne Atacadao.le e-commerce alimentaire et non-alimentaire,En 2011, Carrefour a renforcé sa présence dansen développant une offre multicanal en interaction et complémentarité avec ses magasins sur la plupart de sesmarchés. Une nouvelle offre non alimentaire en ligne a ainsi vu le jour en France en fin d’année.Par ailleurs, Carrefour a procédé cette année à la scission à 100% de l’enseigne de hard discount DIA, approuvéeen Assemblée Générale. Cette scission permet à Carrefour de concentrer ses ressources sur le développement deses formats.Hypermarchésfrais, produits discount…) au non-alimentaireSur une surface de vente allant de 4 000 à 25 000 m², l’hypermarché est le magasin de prédilection pour lescourses importantes et les achats à prix bas notamment pour les familles. De l’alimentaire (produits de grandeconsommation, produits(habillement, électronique,décoration…), les clients trouvent dans l’hypermarché Carrefour une offre large, compétitive et adaptée à leursdifférents modes de consommation. Les produits à marque de Carrefour, et notamment Carrefour Discount,présents dans les principaux rayons des hypermarchés européens, sont un atout pour les clients soucieux deconsommer des produits de qualité tout en gérant leur budget au plus près.Avec 400 collaborateurs et 30 métiers différents en moyenne par magasin, les hypermarchés sont d’importantscréateurs d’emplois sur leurs zones d’implantations.En 2011, le Groupe dispose d’un parc de 1452 hypermarchés dont 81 Carrefour planet, un conceptd’hypermarché renouvelé lancé en 2010 et déployé à partir de 2011 en France et en Europe. Organisé en troisdifférentes zones (le discount : produits de grande consommation alimentaire ; le frais : les produits frais commesur un marché ; le spécialiste : multimédia, textile, beauté, bébé, maison et l’espace saisonnier), Carrefour planetpropose une nouvelle expérience des courses axée sur le confort d’achat, la nouveauté et la maîtrise de sonbudget.A fin 2011, les 81 magasins Carrefour planet - répartis en France (29 magasins), en Espagne (39), en Belgique(10), en Italie (2) et en Grèce (1) - représentent environ 10% des ventes totales du Groupe et 24% des ventes deshypermarchés sur ce même périmètre. Avec une durée de vie de 4 mois en moyenne à la fin de l’année, cesmagasins enregistrent en moyenne des performances supérieures aux magasins non convertis, avec des ventes enbaisse en moyenne de 1,4% quand les hypermarchés non convertis ont vu leurs ventes baisser sur des périodescomparables de 5,4%. En Belgique, les ventes des Carrefour planet ont augmenté de 8,7% en moyenne vs 1%pour les hypermarchés non convertis.Au global, le trafic est plus élevé dans les magasins convertis au concept planet, des gains de part de marché ontété enregistrés en Belgique et en Espagne et le concept est apprécié des clients en différents points (atmosphèredu magasin, circulation, signalétique, choix et qualité, produits frais…).Pour autant, principalement en raison de difficiles conditions macro-économiques en Europe du Sud et deproblèmes opérationnels en France, les résultats au global de Carrefour planet sont inférieurs aux attentes.20 Aussi, dans un contexte de discipline financière stricte impliquant une sélectivité accrue de l’allocation desinvestissements, Carrefour a décidé pour 2012, de ne convertir à ce concept que 11 magasins (5 magasins enEspagne, 3 en France, 3 en Belgique). Par ailleurs, les bonnes pratiques de Carrefour planet seront mises àdisposition à l’échelle du Groupe.SupermarchésForme de commerce au plus proche des consommateurs, en ville ou en zone plus rurale, le supermarchéCarrefour market est un concept moderne et chaleureux, déployé sur une surface allant de 1000 à 4000 m². Sonoffre large, principalement en alimentaire, combine un marché traditionnel et des produits de grandeconsommation à des prix compétitifs, avec notamment la mise en avant des produits à marques de Carrefour.Deuxième enseigne de supermarchés en France, Carrefour market y est aussi le 1er réseau mixte desupermarchés associant magasins intégrés et franchisés. L’enseigne Carrefour market se développe au-delà de laFrance, en Europe et en Amérique latine. Au Brésil, les supermarchés portent l’enseigne Carrefour Bairro etproposent une offre adaptée localement, à l’instar des autres pays d’implantation des supermarchés Carrefour.Au total, à fin 2011, Carrefour compte 2995 supermarchés répartis en France (977), Europe (1851), en Amériquelatine (150) et en Asie (17).Magasins de proximitéComme pour ses autres formats, le Groupe développe son réseau de magasins de proximité en capitalisant sur lamarque Carrefour. Dans le monde, c’est sous l’enseigne Carrefour express que le Groupe déploie son offre,fédérant les multiples enseignes historiques.En France, berceau de la proximité, les magasins ont pour enseignes Carrefour express, Carrefour city, Carrefourcontact et Carrefour montagne.Situés en villes ou en zones rurales, les magasins Carrefour express français offrent un assortiment de 3 500références combinant produits à marques nationales et produits à marques de Carrefour sur une surface allant de70 à 300 m². Ces magasins couvrent les besoins des consommateurs pour les courses d’appoint et de dépannageet proposent une large amplitude horaire : 8h - 21h / 22h (Paris) en semaine et dans certains cas le dimanchematin.L’enseigne Carrefour city répond, quant à elle, aux attentes d’une clientèle urbaine et souvent pressée avec sonoffre de produits prêts à consommer, son ambiance moderne et ses larges horaires (de 8h à minuit en fonctiondes zones, en semaine, et le dimanche matin dans certains cas). L’espace de ces magasins est organisé en deuxzones distinctes réparties sur une surface totale de 250 à 900 m². Les clients y trouvent d’une part des produitsprêts à consommer et à réchauffer et, d’autre part, une offre complète de 6 000 références en moyenne pour lescourses du quotidien (épicerie, surgelés, liquides, entretien de la maison…).Situé à l’entrée ou au cœur des petites villes et des villages, Carrefour contact est le magasin du quotidien, grâceà une offre de 8 000 références en moyenne, élargie en produits frais. Ce magasin permet également l’achatplaisir ou le dépannage avec une large amplitude horaire (8h – 20h). Les produits à marques de Carrefour sontproposés dans les différents rayons du magasin. Organisé avec des espaces commerçants comme les rayonscoupes, boucherie, pain, cave et beauté, le magasin s’étend sur une surface de 400 à 900 m².Lancé en 2009, Carrefour montagne est le concept adapté aux stations de ski et à ses consommateurs. Ils peuventy bénéficier de tous les avantages liés aux enseignes Carrefour : la compétitivité des prix, la qualité des produits,les gammes Carrefour, la carte de fidélité, les services comme la livraison des courses ou le prêt de matérielculinaire. D’une surface allant de 180 à 450 m², Carrefour montagne propose environ 4500 références.21 A fin 2011 en France, près du tiers du réseau de proximité a été converti aux enseignes Carrefour avec 316Carrefour contact et 366 Carrefour city, qui ont enregistré une hausse à deux chiffres de leurs ventes encomparable. Les autres magasins de proximité du Groupe en France arborent les enseignes historiques 8 à Huit,Shopi, Marché Plus et Proxi.A l’international, l’enseigne déployée en proximité est Carrefour express, avec un concept « convenience »(magasin de dépannage) ou mini-supermarché. Au total, à fin 2011, Carrefour compte 5170 magasins deproximité répartis dans 10 pays. En Pologne, où l’expansion dans ce format a été particulièrement forte,Carrefour est passé de 59 Carrefour express à 164 entre 2010 et 2011. En Argentine également, Carrefour estpassé de 32 à 70 magasins de proximité sur cette même période. L’Espagne double son parc de magasins deproximité, comptabilisant 56 magasins à fin 2011 vs 28 à fin 2010.Cash & carryEn 2011, Carrefour poursuit le développement de ses modèles de vente en gros en France et à l’international.Promocash, enseigne de cash & carry de Carrefour en France, est aujourd’hui le premier réseau franchise decash & carry livreur en France avec 137 magasins en 2011. Spécialisée dans la vente de produits et de servicesaux professionnels de l’alimentation, Promocash s’adresse aux professionnels de la restauration et del’alimentation. En 2011, Promocash a poursuivi le déploiement de son nouveau concept avec 4 magasinsconvertis, tout en continuant à développer des modes d’approvisionnement complémentaires : le magasin, ledrive et la livraison. Ainsi, 60 magasins Promocash ont été équipés du site de vente en ligne (e-commerce). A fin2011, l’enseigne compte par ailleurs 9 Promocash Drive.En Inde, Carrefour a ouvert son deuxième magasin en cash & carry sous l’enseigne Carrefour Wholesale cash &carry, à Jaïpur, capitale du Rajasthan, sur une surface de 5650 m2.Alliant les atouts de la vente en gros et de l’hypermarché, Atacadão, le modèle cash & carry tous publics deCarrefour au Brésil, confirme en 2011 son attractivité. La forte croissance d’Atacadao s’est poursuivie avec unehausse des ventes de 5,5% à magasins comparables hors essence au 4ème trimestre 2011. Sur l’année, Atacadao aouvert 13 magasins, dont 7 en organique et 6 transferts d’hypermarché vers l’enseigne.Les premiers magasins de cash & carry ont par ailleurs vu le jour en Colombie et en Argentine sous l’enseigneCarrefour Maxi.E-commerceEn 2011, Carrefour a poursuivi son développement sur le e-commerce alimentaire et non-alimentaire enadoptant une approche multicanale où magasins et Internet sont en interaction pour satisfaire une clientèleadepte de bonnes affaires et de praticité.En France, Carrefour a lancé à la fin de l’année 2011 sur son site carrefour.fr une nouvelle offre en nonalimentaire, proposant près de 15 000 produits, en high tech, téléphonie et électroménager. Ce site complètel’offre e-commerce de Carrefour à travers le monde, notamment dans des pays comme le Brésil ou l’Espagne.Carrefour développe également Carrefour drive, système qui permet de commander ses courses en ligne et devenir les chercher dans des points de retrait magasins. En France, les hypermarchés et les supermarchés opèrentrespectivement 17 et 13 drive à fin 2011.En Belgique, Carrefour a également développé le e-commerce sous la bannière Carrefour OnLine et dispose de67 points de retrait en 2011, en hypermarchés et supermarchés. Les clients peuvent commander et retirer leurscourses alimentaires et des produits non-alimentaires du quotidien.22 En Espagne, Carrefour permet à 90% des foyers espagnols de commander en ligne ; la préparation et la livraisonà domicile s’effectuant dans une sélection d’une cinquantaine de magasins du parc Carrefour. Parallèlement, larégion de Madrid a vu en 2011 le déploiement des premiers Carrefour drive.Au Brésil, le site de e-commerce non-alimentaire, lancé en 2010, se place en 2011 parmi les six principaux sitesdu pays.Les services CarrefourCarrefour développe de nombreux services qui viennent compléter son offre alimentaire et non-alimentaire etfaciliter la vie de ses clients.Parmi eux, les services financiers avec Carrefour Banque, la filiale bancaire du groupe Carrefour en France quicommercialise depuis 30 ans une large gamme de produits financiers et d'assurances : la Carte Pass (carte depaiement utilisable en France et à l’étranger), une offre large de crédits, des produits d’épargne, des assurancesAuto, Habitation, Complémentaire Santé et Prévoyance. L’engagement de Carrefour Banque est d’offrir au plusgrand nombre les meilleurs produits et services financiers aux prix les plus avantageux. Carrefour Banque metnotamment l’accent sur l’accessibilité de son offre à travers des points de vente installés dans tous leshypermarchés Carrefour en France, un site Internet et un centre d’appels intégré. Carrefour Banque développeune approche responsable des métiers de la banque vis-à-vis de ses clients, étant particulièrement attentive auxrisques de surendettement.En octobre 2011, en Italie, Carrefour Servizi Finanziari, la société financière constituée en 2004 parCarrefour Italia, devient une banque suite à sa fusion par intégration avec Carrefour Banque et prend le nom deCarrefour Banca. A son lancement, Carrefour Banca compte 23 guichets dans les principaux hypermarchés dupays. Première succursale de Carrefour Banque en dehors du territoire français, Carrefour Banca se caractériseégalement par son approche responsable vis-à-vis de sa clientèle, notamment en matière de risquesd'endettement. Elle propose actuellement des prêts personnels, des financements destinés à l'acquisition de biensdans les points de vente Carrefour ainsi que la possibilité de souscrire des cartes de crédit rattachées au circuitMasterCard.Au Brésil, en avril 2011, Carrefour annonce la signature d’un nouveau partenariat avec Itau Unibanco dans ledomaine des services financiers. Ce partenariat avec la plus grande banque privée du Brésil (en attente del’autorisation des autorités règlementaires du pays) a pour objectif de renforcer les activités de servicesfinanciers et assurance de Carrefour. Ainsi, depuis 1989, Carrefour propose à ses clients brésiliens des cartesprivatives et depuis 2008 des cartes co‐brandées. En avril 2011, les services financiers de Carrefour sontprésents dans 114 hypermarchés sous enseigne au Brésil.Les services financiers de Carrefour sont également développés dans d’autres pays d’Europe (principalement enEspagne et Belgique) et sur d’autres marchés de croissance (principalement en Argentine et Colombie). Auglobal, l’activité des services financiers du Groupe représente en 2011 environ 19% du résultat opérationnelcourant du Groupe.Carrefour propose, par ailleurs, une offre large de services pour faciliter la vie de ses clients, tels que CarrefourVoyages, Carrefour Spectacles, mais également des stations-service, une assistance après-vente, la location devéhicules utilitaires… En Espagne, Carrefour Viajes est l’un des leaders sur le marché des agences de voyage.Une offre de qualité à prix bas avec les produits CarrefourPrécurseur en 1976 avec les produits libres, Carrefour est la première enseigne en 1985 à signer des produits à samarque. Depuis lors, Carrefour développe des gammes de produits qui répondent aux attentes de ses clients etconsommateurs en matière de pouvoir d’achat, de qualité et d’équilibre nutritionnel. En 2011, Carrefour aengagé la refonte de ses assortiments alimentaires mais aussi non-alimentaires, avec un travail à la fois sur lesrecettes des produits, leurs packagings, leur design, et bien entendu leur positionnement prix. Au total, surl’année, Carrefour a lancé plus de 2 000 nouvelles références produits sous sa marque dans ses 4 principauxpays d’Europe.23Les produits « Coeur de Marché » alimentairesEn cœur de gamme, Carrefour a initié en 2011 une nouvelle approche de ses produits, plaçant le client au centrede la démarche qualité. Un panel test, composé à terme de 15 000 foyers européens, évalue les produitsCarrefour dans leur vie quotidienne. Ces familles doivent non seulement tester le goût mais aussi le design etl’utilisation de 5 000 produits d’ici la fin 2012. En septembre 2011, près de 400 produits testés étaient déjàprésents dans les rayons des magasins, reconnaissables à leur logo « Inspiré, testé et approuvé par le Panel TestCarrefour ». Cette démarche offre aux clients et consommateurs une assurance de qualité au prix le plus juste.En parallèle de cette démarche qualité, Carrefour a entamé la refonte visuelle des packagings de ses produitscœur de gamme avec plus de 1 000 produits Carrefour re-designés en 2011.Les produits Carrefour DiscountLa gamme Carrefour Discount, lancée en 2009, est une sélection de produits essentiels du quotidien, à prix trèsbas, qui répondent aux exigences de qualité de la marque Carrefour. Elle comprend aujourd’hui près de 500références en produits de grande consommation, en produits frais, en surgelés, ou encore en non alimentaire. En2011, cette gamme a été lancée en Grèce, en Indonésie et en Turquie, après avoir été lancée en 2010 dansd’autres pays européens tels que la Belgique ou l’Espagne. En 2011, Carrefour Discount s’est étendue au petitélectroménager, notamment en France.Les gammes de produits cibléesCarrefour signe également des gammes qui répondent aux besoins spécifiques de ses clients. En alimentaire,Carrefour Sélection allie ainsi goût, savoir-faire culinaire et prix accessibles tandis que Reflets de France offredes produits authentiques issus de toutes les régions françaises.Avec les gammes Carrefour Baby (0-3 ans) et Carrefour Kids (4-10 ans), laquelle a été profondémentretravaillée en 2010, Carrefour propose des produits alimentaires nutritionnellement équilibrés pour les enfants.Fort de ses engagements responsables, Carrefour s'engage par ailleurs à rendre accessible à tous des produits dequalité et respectueux de l'environnement, que ce soit avec les gammes Bio ou EcoPlanet.Pionnier dans le domaine, avec le lancement de la Boule Bio en 1992, Carrefour a ouvert la voie audéveloppement des produits bio dans ses magasins. En 1997, Carrefour lançait sa gamme Carrefour Bio. Grâce àson offre et ses actions sur les prix, Carrefour est aujourd’hui le premier vendeur de produits Bio en France.Carrefour contribue par ailleurs à un développement durable au travers des filières « Engagement QualitéCarrefour », démarche qui fête en 2012 ses vingt ans et qui repose sur une approche inédite : nouer despartenariats dans la durée avec des producteurs-éleveurs, reposant sur un engagement de volume et une justerémunération de leur production et permettant de proposer aux consommateurs et clients de Carrefour desproduits de qualité, dont la traçabilité est assurée du champ à l’assiette. A ce jour, environ 20 000 producteurs-éleveurs travaillent avec Carrefour en France. Dans le monde, plus de 600 filières sont développées, de lapomme Verger de Beaumonts en France au raisin Labrunier au Brésil.Carrefour est également le leader français en produits à marques propres MSC (Marine Stewardship Council),permettant ainsi à ses clients de choisir leur poisson en étant sûrs de préserver les ressources de la mer. LeGroupe travaille pour cela sur des exigences de traçabilité, le respect des tailles minimales, la sélection deszones de pêche et le développement de sa gamme de produits à marque Carrefour labellisés MSC. Lesconsommateurs peuvent ainsi trouver en magasin plus d’une vingtaine de produits (27 produits dont 14 produitsCarrefour Écoplanet) porteurs du label MSC.Les produits non alimentairesDans le non-alimentaire, Carrefour a engagé en 2009 une refonte de ses assortiments et de son organisation pourproposer à ses clients des produits répondant à leurs attentes en termes de choix, de qualité, de design,d’originalité et bien entendu de prix.Pour la maison, les marques Carrefour Home et Carrefour Discount proposent un large choix de vaisselle,rangement, décoration pour l'intérieur et l'extérieur, de linge de maison et d’accessoires. En 2011, l’univers de lamaison s’est enrichi d’une nouvelle collection d’ustensiles de cuisine exclusive, comprenant 300 référencesdesignées par Carrefour. La marque Carrefour véhicule également les engagements responsables du Groupe ennon-alimentaire. Depuis 2009, Carrefour propose ainsi par exemple dans ses rayons une gamme permanente deserviettes éponges unies en coton issu de l’agriculture biologique sous la marque Carrefour Bio.24 Pour les vêtements et chaussures, la marque Tex habille tous les membres de la famille, du berceau à l'âge adulte.Cette ligne confortable, élégante et de qualité offre un large choix de couleurs et de coupes, à prix trèsaccessibles. Sous le slogan « Basic is beautiful », Tex revisite chaque saison les classiques et les indispensablesd’une garde-robe. Tex Baby propose également des articles de puériculture, conçus pour la maman et son enfant.Au rayon bazar, les marques de Carrefour permettent de proposer des produits de qualité et compétitifs, dans descatégories telles que les bagages, les articles de sport, le bricolage, les accessoires automobiles, le jardin, lapapeterie, les activités d’extérieur ou encore les décorations de noël.Dans l’EPCS (Electro-photo-ciné-son), les marques de Carrefour se développent également, notammentCarrefour Discount pour le petit-électroménager permettant aux clients de s’équiper en produits de qualité à basprix.Le développement de Carrefour en France et à l’internationalDepuis plus de 50 ans, Carrefour déploie ses commerces en France et à l’international. Aujourd’hui présent enEurope, DOM-TOM, Asie, Amérique latine, Maghreb et Moyen-Orient, le Groupe s’appuie sur un parc demagasins intégrés et franchisés ou développés avec des partenaires. Fin 2011, année au cours de laquelle lascission à 100% de Dia a été approuvée en Assemblée Générale, le groupe Carrefour compte plus de 9 000magasins à travers le monde. Premier distributeur européen et n°2 mondial, Carrefour a enregistré en 2011 unelégère croissance de ses ventes de 0,9%, à 81,3 Md€, soutenue par les marchés émergents (+8,4% à changesconstants). Le résultat opérationnel courant est de 2,2 Md€, en baisse de 19,2%, affecté par les hypermarchés enFrance et par la Grèce. A l’échelle du Groupe, le redressement de plusieurs pays et activités se confirme, tels quela Belgique, la Pologne, Taïwan et les hypermarchés brésiliens. Depuis le début de l’année 2011, Carrefour aouvert ou acquis 669 nouveaux magasins sous enseignes dans le monde, ce qui représente une création brute de636 000m2.Carrefour en FranceEn France, Carrefour est leader de la grande distribution alimentaire, tous formats confondus, avec 21,2% depart de marché à fin 2011 (source Kantar) Le Groupe compte 4 631 magasins répartis en 4 formats : 232hypermarchés aux enseignes Carrefour et Carrefour planet, 977 supermarchés à l’enseigne Carrefour market,3 285 magasins de proximité aux enseignes Carrefour city, Carrefour contact, Carrefour montagne, Carrefourexpress, 8àHuit, Shopi, Marché Plus et Proxi et 137 magasins de cash & carry à l’enseigne Promocash.Sur l’année 2011, Carrefour en France a ouvert ou acquis 184 magasins, dont 1 hypermarché, 10 supermarchéset 173 magasins de proximité, ce qui représente une création brute de 54 000 m2.En 2011, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% hors essence, principalement du fait de la sous-performancedes hypermarchés. La marge commerciale hors essence est en légère baisse, pénalisée par une hausse des prixdes matières premières et une pression concurrentielle soutenue, même si elle s’améliore légèrement audeuxième semestre, avec des investissements prix qui ont été partiellement compensés par une diminution del’activité promotionnelle. Ces décisions s’inscrivent au cœur du plan d’actions qui a été mis en place en août2011 par Carrefour France pour notamment relancer la dynamique commerciale. Par ailleurs, les supermarchés,les magasins de proximité et les services financiers enregistrent une bonne résistance de leur rentabilité.Dans les hypermarchés, sur l’année, les ventes TTC hors essence sont en baisse de 3,2%. Sur la fin de l’année ,la baisse des achats discrétionnaires s’est accentuée tandis que les premiers effets du plan d’actions se sontmatérialisés : positionnement prix amélioré grâce à un investissement prix plus soutenu et des promotions plusciblées, qui ont permis à Carrefour d’être co-leader sur les prix de 500 produits de consommation courante demarque nationale, et une disponibilité produits améliorée grâce à une baisse du taux de rupture. A fin décembre2011, 29 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet dont 14 transformés au quatrième trimestre.Les hypermarchés Carrefour opèrent 17 drive à fin 2011.25 Dans les supermarchés, sur l’année, les ventes TTC hors essence sont en hausse de 0,7%. Les supermarchés ontplutôt bien résisté tout au long de l’année. Les supermarchés opèrent 13 drive à fin 2011.Dans les magasins de proximité et autres activités, dont le cash & carry, les ventes TTC de l’année ont enregistréune hausse de 4,7%. Le réseau de proximité des franchisés du Groupe a affiché une progression des ventes de6,5% en 2011. A la fin de l’année, près du tiers du réseau de proximité a été converti aux enseignes Carrefour,avec 316 Carrefour contact et 366 Carrefour city qui ont enregistré une hausse à deux chiffres de leurs ventes encomparable.Carrefour en Europe (hors France)En Europe, Carrefour poursuit son développement avec un parc de 4 177 magasins à fin 2011 (vs 4107 magasinsen 2010). Le parc se compose de 524 hypermarchés, 1851 supermarchés, 1 787 magasins de proximité et 15magasins de cash & carry. Sur l’année, Carrefour en Europe a ouvert 382 magasins, soit une création brute de292 000 m2.Le chiffre d’affaires 2011 de Carrefour sur la zone Europe (hors France) s’établit à 23 699 m€ en baisse de4,3%. Dans l’ensemble des pays, les ventes sont pénalisées par un environnement économique difficile, plusparticulièrement en Europe du Sud notamment à la fin de l’année. Au total, le résultat opérationnel courants’établit à 508 m€, en baisse de 28,1% par rapport à 2010. La baisse des ventes de 1Md€ pèse sur la profitabilitéet efface la bonne résistance de la marge commerciale ainsi que les efforts pour contenir les frais généraux. Laperformance opérationnelle varie largement d’un pays à l’autre, la Grèce (et de façon moindre l’Italie)expliquant largement la baisse de notre marge opérationnelle. La marge opérationnelle en Belgique se redressetandis que la marge opérationnelle en Espagne résiste bien malgré une légère érosion.Carrefour en BelgiquePrésent depuis 2000, Carrefour en Belgique compte 46 hypermarchés, 437 supermarchés et 223 magasins deproximité à fin 2011. Carrefour y a enregistré des performances satisfaisantes sur l’année, confirmant que lesactivités du pays sont maintenant sur des bases saines, après la mise en œuvre du plan de redressement de 2010.Pour l’année 2011, Carrefour Belgique a enregistré des ventes TTC en comparable en hausse de 2,8% maisglobalement en baisse de 0,8%, pénalisées par la fermeture de certains magasins dans le cadre du plan derestructuration. 10 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011 dont 4magasins transformés au 4ème trimestre.Carrefour en EspagnePrésent depuis 1973, Carrefour en Espagne dispose d’un parc de 172 hypermarchés, 115 supermarchés et 56magasins de proximité à fin 2011. En Espagne, les ventes TTC sont en baisse de 1,7% (-4,0% hors essence) pourl’année 2011. Alors que les ventes non-alimentaires se sont dégradées sur la fin de l’année reflétant unenvironnement économique très dur, Carrefour Espagne poursuit son investissement soutenu dans les prix poursatisfaire ses clients. 39 magasins ont été convertis à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011, dont 11magasins transformés au 4ème trimestre.Carrefour en ItaliePrésent depuis 1993 en Italie, Carrefour gère un parc de 61 hypermarchés, 432 supermarchés, 797 magasins deproximité et 13 cash & carry. Dans un environnement de marché difficile, Carrefour Italie enregistre pourl’année 2011 une baisse de ses ventes TTC de 5,8% (-6,7% hors essence). 2 magasins ont été convertis àl’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011, dont 1 transformé au 4ème trimestre. En Italie, Carrefourpoursuit ses efforts pour améliorer sa compétitivité prix avec un mix qui favorise les prix bas permanents plutôtque les promotions.26 Carrefour dans les autres pays d’EuropeCarrefour est présent en Grèce, à Chypre, en Pologne, en Turquie et en Roumanie. Implanté depuis 1991 enGrèce, Carrefour compte 34 hypermarchés dont 1 Carrefour planet, 278 supermarchés et 479 magasins deproximité. A Chypre, où le premier magasin a été ouvert en 1991, Carrefour exploite 7 hypermarchés et 9supermarchés. Présent depuis 1997 en Pologne, Carrefour opère 84 hypermarchés, 176 supermarchés et 164magasins de proximité. En Turquie, avec une implantation depuis 1993, le parc de magasins est composé de 27hypermarchés et 216 supermarchés. Présent depuis 2001 en Roumanie, Carrefour gère 25 hypermarchés et 45supermarchés.Sur l’année, les ventes de Carrefour sur ses autres marchés d’Europe sont en baisse de 3,2% à taux de changesconstants. Les ventes hors essence en Grèce ont baissé de 8,1% sur l’année en raison d’un environnement deconsommation dégradé. Un magasin y a été converti à l’enseigne Carrefour planet à fin décembre 2011. Lesventes hors essence à taux de changes constants en Pologne ont reculé de 2,4% en 2011. La Turquie a affichédes ventes quasi-stables en 2011 (-0,1% à taux de changes constants). En Roumanie, les ventes ont augmenté de5,4% en Roumanie à taux de changes constants en 2011.Carrefour en Amérique latinePrésent en Amérique latine depuis 1975 avec l’ouverture d’un premier magasin au Brésil, Carrefour est unacteur clé de la distribution dans cette zone. Carrefour y développe ses enseignes sur trois marchés decroissance : l’Argentine, le Brésil et la Colombie. La croissance des ventes en Amérique latine est restée solide(+10,1% à taux de changes constants hors essence et +8,4% en publié) portée par de solides performances encomparable et une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. Sur l’année, Carrefour y a ouvert 74magasins, représentant une création brute de 82 000 m2. Par ailleurs, le résultat opérationnel courant augmentede 27,5% à 554 m€, entraînant ainsi une forte hausse de la marge opérationnelle (+60pb), qui s’est accélérée ausecond semestre. La hausse de la rentabilité est largement liée au redressement des hypermarchés au Brésil. Lesmarges opérationnelles en Argentine et en Colombie résistent.Au Brésil et en Argentine, où le besoin d’innovation est permanent, Carrefour a engagé l’évolution de seshypermarchés.Carrefour en ArgentinePrésent en Argentine depuis 1982, Carrefour gère un parc de 74 hypermarchés, 109 supermarchés et 70magasins de proximité. En 2011, parmi les ouvertures de Carrefour Argentine, on compte deux magasinsCarrefour Maxi. Sur l’année, les ventes TTC à taux de change constants de Carrefour Argentine progressent de20,7%.Carrefour au Brésil1975depuiscompteau Brésil, CarrefourImplanté83 Atacadao,41 supermarchés et 8 magasins de proximité. Carrefour Brésil enregistre une croissance solide de ses ventesannuelles à taux de changes constants de 8,9%. Carrefour confirme le redressement de ses hypermarchés,soutenu par le non-alimentaire. La forte croissance d’Atacadao s’est poursuivie tout au long de l’année, soutenuepar la poursuite de l’expansion.En 2011, Carrefour Brésil a procédé à une restructuration de son parc : 6 hypermarchés convertis en Atacadao, 5hypermarchés et 8 supermarchés fermés.hypermarchés,103Carrefour en ColombieCarrefour est présent en Colombie depuis 1998 et compte aujourd’hui 75 hypermarchés et 20 magasins deproximité. Sur l’année, le chiffre d’affaires hors essence à taux de changes constants est en hausse de 1,2%.27Carrefour en AsieImplanté depuis 1989 sur le continent asiatique, avec une première ouverture à Taïwan, Carrefour est égalementprésent en Chine, en Inde, en Indonésie, en Malaisie et à Singapour. Son parc s’élève à 380 magasins en 2011,dont 361 hypermarchés, 17 supermarchés et 2 magasins en cash & carry (en Inde). Les ventes en Asieaugmentent de 5,1% à taux de changes constants (+5,6% à taux de changes courants) soutenues par uneexpansion continue. Néanmoins, la croissance des ventes a décéléré au second semestre, notamment en non-alimentaire en Chine. Alors que la marge commerciale se maintient, la moindre croissance des ventes à la fin del’année a pesé sur le résultat opérationnel courant, en baisse de 9,7% à 258 m€. La marge opérationnelle enChine diminue, alors qu’elle ressort en hausse à Taïwan et en Indonésie, qui continue d’afficher une solideperformance. Au total sur l’année 2011, Carrefour a ouvert 29 magasins en Asie, ce qui représente une créationbrute de 208 000 m2.Carrefour en ChineEn Chine, Carrefour dispose d’un parc de 203 hypermarchés. Les ventes de 2011 à taux de changes constantssont en hausse de 7,5%.Le non alimentaire a été pénalisé par des conditions climatiques défavorables sur la fin de l’année et unenouvelle réglementation affectant le système promotionnel. En 2011, Carrefour a poursuivi son expansion dansce pays avec 23 magasins ouverts sur l’année.Carrefour en IndeImplanté en Inde depuis 2010, Carrefour y a ouvert son premier magasin en cash & carry sous l’enseigneCarrefour Wholesale Cash&Carry à New Delhi. En 2011, Carrefour a ouvert son deuxième magasin cash &carry dans la région de Jaïpur.Carrefour en IndonésieCarrefour est implanté en Indonésie depuis 1998 et gère un parc de 70 hypermarchés et de 14 supermarchés. Surl’année 2011, les ventes TTC de Carrefour Indonésie ont progressé de 4,5% à taux de changes constants.Carrefour en Malaisie et à SingapourEn Malaisie, Carrefour est présent depuis 1994. Son parc de magasins est composé de 26 hypermarchés. ASingapour, Carrefour est présent depuis 1997 et dispose de 2 hypermarchés.Carrefour à TaïwanCarrefour est présent à Taïwan depuis 1989 et opère un parc de 60 hypermarchés et 3 supermarchés. Carrefourconfirme son redressement dans ce pays, amorcé en 2010. En 2011, les ventes sont stables (+0,1% à taux dechanges constants).Autres pays : les partenariats de Carrefour à travers le mondeCarrefour compte par ailleurs 281 magasins exploités avec 9 partenaires franchisés à travers le monde. Parmieux, 10 hypermarchés et 2 supermarchés en Europe ; 3 hypermarchés, 80 supermarchés et 2 magasins de cash &carry au Maghreb ; 43 hypermarchés et 35 supermarchés au Moyen Orient ; 12 hypermarchés (et 1 drive), 26supermarchés et 68 magasins de proximité en outre-mer et en République Dominicaine.28 Démarche Développement Durable du groupe CarrefourAu contact permanent de la société et attentif à son évolution dans 33 pays, le groupe Carrefour a très tôt prisconscience des enjeux et su intégrer le Développement Durable dans sa politique globale. Cette démarche initiéede longue date est fondée sur le dialogue avec les parties prenantes.Le groupe Carrefour a bâti sa politique de Développement Durable sur le maillage des trois piliers économique,social et environnemental. C’est la prise en compte forte des contraintes économiques de son activité qui apermis de mettre en place des actions concrètes, pérennes et créatrices de valeur pour l’entreprise et ses partiesprenantes. Cette dimension pragmatique de la démarche et son ancrage au cœur des métiers font duDéveloppement Durable un élément fondamental de la stratégie du Groupe.Temps forts 2011 de la démarche Développement Durable du groupe CarrefourINFORMATION CLIENTS / ENVIRONNEMENT- OGM : Carrefour est le premier distributeur à avoir développé un étiquetage « Nourri sans OGM » surses produits en 2010. Cette initiative déployée en France a anticipé la publication du décret relatif àl’étiquetage des denrées alimentaires issues de filières sans « OGM » paru au JO du 31 janvier 2012.L’information « Nourri sans OGM » est identifiable sous la forme d’un sticker apposé sur plus de 300références à marque Carrefour. Il permet aux clients de choisir ou non des produits issus d’animauxayant eu une alimentation sans OGM.- Etiquetage environnemental : En 2010, Carrefour s’est porté volontaire et a été sélectionné pourtester le dispositif « affichage environnemental » prévu par le Grenelle de l’environnement en France.Menée sous l’égide du Ministère en charge de l’environnement, cette expérimentation fera l’objet d’unbilan transmis au Parlement. Le dispositif d’information élaboré par Carrefour a été conçu enpartenariat avec L’Oréal et testé sur les shampoings doux : depuis le mois de juillet 2011, lesconsommateurs peuvent consulter sur Internet les impacts environnementaux de 12 produits.En testant un affichage basé sur la modélisation des impacts environnementaux des produits tout aulong de leur cycle de vie (shampoings à sa marque), Carrefour souhaite pouvoir évaluer la pertinence dece type d’information par l’étude de 5 axes prioritaires, que sont : La compréhension et l’adhésion des consommateurs, L’impact possible sur leurs comportements d’achat, La fiabilité des informations produites, Leur compatibilité et leur cohérence avec les labels existants, Le coût de mise en œuvre au regard du bénéfice environnemental.A travers cette expérimentation, Carrefour apportera également sa contribution au débat public.BIODIVERSITE - RESSOURCES NATURELLES / LUTTE CONTRE LE CHANGEMENTCLIMATIQUE :- Huile de palme :2015.Objectif : 100% d’huile de palme responsable dans ses produits à marques de Carrefour d’ici Carrefour poursuit le développement d’une filière d’huile de palme responsable certifiée, negénérant pas de déforestation supplémentaire et garantissant des conditions de travail respectueusesdes règles de l’OIT (organisation internationale du travail) pour son approvisionnement enIndonésie. Carrefour participe au Board et à l’Assemblée Générale de la RSPO. A cette occasion, leWWF publie son second Scorecard sur les utilisateurs d’huile de palme (il s’agit du classement desperformances environnementales de plus de 130 entreprises Européennes, Australiennes etJaponaises concernant leur approvisionnement en huile de palme). Carrefour obtient « une note supérieure à 8 sur 9 dans ce Scorecard» pour « sa politiqued’huile de palme durable de part le monde initiant le développement avec des petits producteursindonésiens de plantations respectant les normes de durabilité »29 En 2011, le groupe Carrefour poursuit également ses actions en matière de lutte contre le changementclimatique, de préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité :-Formalisation d’une politique globale d’approvisionnement responsable pour les produits issusde la forêt et se fixe pour objectif d’aller vers « Zéro déforestation » à l’horizon 2020.- Objectif : réduction de 40 % des émissions de CO2 générées par les magasins du G4 (France,Espagne, Italie, Belgique) d’ici 2020 vs 2009 (réduction des fuites de réfrigérants et remplacement pardes fluides réfrigérants naturels - amélioration de 30 % de l’efficacité énergétique en 2020 vs 2004).– Déploiement de pictogrammes d’aide au tri des déchets simplifiés apposés au dos desemballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références)permettent désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques detri.– Carrefour est le premier distributeur en France à proposer une ligne de bijoux en or responsable deGuyane en partenariat avec le WWF.CONSTRUCTION DURABLE / PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES Carrefour développe en Inde et en Espagne des nouveaux modèles de magasins énergétiquementplus performantsL’aspect novateur de ces magasins en termes de respect de l’environnement repose essentiellement surune gestion économe de l’énergie et une optimisation des systèmes de froid, qui diminue lesémissions CO2, dans le respect des engagements de l’enseigne. Carrefour Market a été récompensé par les Trophées innovations LSA pour la fermeture de sesmeubles réfrigérés dans les rayons ultra-frais de six de ses magasins. A l’échelle d’un magasin,cette action a permis une baisse de la consommation énergétique de 17 %.ENVIRONNEMENT / LOGISTIQUE : Depuis octobre 2011, Carrefour expérimente le plus gros camion électrique du monde pour ladistribution de produits alimentaires en ville. Ce véhicule innovant offre une solution de livraisonurbaine silencieuse et non polluante, parfaitement adaptée à l’environnement urbain. Il sera testépendant une année et approvisionnera en produits frais les enseignes Carrefour dans l’agglomérationLyonnaise (permet de transporter 5,5 Tonnes de marchandises avec une autonomie de 100 km).FOURNISSEURS/ TROPHEES : Carrefour organise la troisième Edition des Trophées du Développement Durable pourrécompenser les fournisseurs français à sa marque les plus engagés en matière de développementdurable. Lors de sa soirée événementielle qui s’est tenue en présence de la déléguée interministérielleau développement durable et commissaire générale au Ministère de l’écologie, du développementdurable, des transports et du logement, et plus de 200 invités et membres du jury, dont le WWF,Carrefour a distingué quatre de ses fournisseurs français les plus vertueux pour leur engagement dansune démarche développement durable remarquable. Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable desfournisseurs de produits à sa marque (outil Carrefour développé en partenariat avec l’ADEME et leWWF pour les fournisseurs français en 2006). Via Internet les fournisseurs à marques propres auto-évaluent leurs pratiques dans le domaine du Développement Durable et de s’informer sur les bonnespratiques.SOCIAL/ DIALOGUE SOCIAL : Carrefour et l’UNI créent les conditions favorables à la mise en place d’un syndicat en Colombie.Un Groupe engagé depuis 20 ans dans une démarche de Développement DurableBien avant la médiatisation que connaît aujourd’hui le concept de Développement Durable, le groupe Carrefouravait démontré son aptitude à en faire vivre les principes. À ce titre, le lancement des filières EngagementQualité Carrefour, en 1992, apparaît comme un acte précurseur.30 Des produits frais conciliant goût, authenticité et sécurité, issus de méthodes respectueuses de l’environnement,et élaborés par des fournisseurs fidélisés : dès l’origine, le projet réunissait les principales conditions d’unecroissance partagée et durable. Depuis, le Groupe n’a cessé de renforcer cette démarche à travers ses grandsengagements : en appliquant le principe de précaution aux OGM en 1996 ; en lançant la gamme Carrefour Bioen 1997 ; en collaborant avec la FIDH pour l’élaboration d’une Charte Sociale signée par tous ses fournisseursde produits à marques propres en 2000 et le suivi de son application ; en adhérant au Pacte Mondial des NationsUnies et en signant un accord avec l’UNI (Union Networks International) s’engageant ainsi à respecter lesprincipes de l’OIT dans tous les pays où il opère ; en se dotant d’un Code de Conduite, reformulé en 2010, et ensignant la charte pour la Diversité en Entreprise en 2004. En 2005, Carrefour est le 1er distributeur à lancer une gamme de produits à marques propres « Pêcheresponsable ». En 2006 l’enseigne lance la gamme Carrefour AGIR (déclinée en 4 segments : produits bio,produits issus du commerce équitable, produits plus respectueux de l’environnement et produits « Nutrition ») etparticipe à la création de la plateforme GSCP (Global Social Compliance Programme) : initiative visant àl’harmonisation des standards de responsabilité sociale des donneurs d’ordre internationaux. En 2007, leGroupe s’engage à réduire de 20% sa consommation d’énergie par m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ;En 2008, le Groupe adhère à la SAI (Social Accountability International) et signe la charte de la Parentalité. Etplus récemment, le Groupe a renforcé son engagement en matière de lutte contre le changement climatique en sefixant un objectif ambitieux de 30% d’efficacité énergétique d’ici 2020 par rapport à 2004 et en soutenantpubliquement et participant activement à la campagne des Nations Unies « Seal the Deal » qui appelait lesgouvernements à conclure un accord ambitieux, efficace et juste à Copenhague.Pour contribuer à la lutte contre la déforestation, Carrefour s’est également fixé pour objectif d’atteindre 100%d’approvisionnement en huile de palme certifiée pour ses produits à marques propres d’ici 2015. En 2011,Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable. Aujourd’hui prèsde 6500 sites fournisseurs de produits à marques propres sont accompagnés par Carrefour via l’outild’autodiagnostic. Ainsi ils peuvent mesurer leurs pratiques Développement Durable et bénéficier de visitesconseil sur leurs sites, ainsi que du soutien du groupe Carrefour dans la mise en œuvre d’actions d’amélioration.Par son action en faveur du Développement Durable, Carrefour crée ainsi de la valeur au bénéfice de sescollaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs, de ses actionnaires, ainsi que des pays et des collectivités quil’accueillent. En lançant des produits qui anticipent les tendances émergentes, en contribuant à la performancede ses salariés par une politique de ressources humaines responsable, en diminuant ses coûts grâce à desprogrammes d’économies d’énergie et de protection des ressources naturelles, il contribue aussi à la rentabilitéde ses activités, et donc à sa propre pérennité.Sensibiliser et impliquer tous nos collaborateurs dans tous leurs métiersConscient de l’enjeu stratégique du déploiement de sa démarche et de l’importance d’impliquer tous les métiers,le groupe Carrefour a mis en place, dès 2001, une organisation dédiée, présente à chaque niveau (global, pays,BU) et sur tous les métiers : la démarche de progrès globale est impulsée par la Direction Qualité etDéveloppement Durable au niveau du Groupe qui dispose de relais développement durable dans les businessunits de chaque pays. Les actions au niveau des pays, BUs et magasins sont basées sur les valeurs et la politiquedu Groupe mais sont fonction du contexte local. L’organisation Qualité et Développement Durable Groupe toutcomme celle des business units travaillent en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles ettransverses du Groupe et des pays.Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux problématiques du Développement Durable, le Groupe a mis en placedes programmes de sensibilisation. Sur ses sièges administratifs en France, Carrefour a déployé le programmeEco-Attitude afin de sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes au bureau. A l’international, également, desprogrammes similaires à Eco Attitude ont été mis en place ; comme en Argentine où Carrefour a mobilisé etformé ses collaborateurs et ses clients au tri des déchets. Des poubelles de tri, ont ainsi été installées dans lesbureaux (papier, plastique et canettes) et dans les magasins de Buenos Aires pour permettre de séparer lesdéchets organiques des déchets recyclables. Un système de suivi de la DLUO des produits a parallèlement étémis en place pour permettre de réduire le volume des déchets organiques de 4 %.31 Un dialogue régulier avec les parties prenantesIdentifier et anticiper les attentes de ses parties prenantes, associer les expertises extérieures à l’élaboration de ladémarche de Développement Durable, prévenir les risques et désamorcer les conflits permet au Groupe dedéfinir une politique transparente et concertée. De la confrontation des engagements et des contraintes naissenten effet des solutions pragmatiques. Le dialogue est entretenu de façon permanente par la direction Qualité etDéveloppement Durable au niveau du Groupe, et par les pays, enseignes et magasins à l’échelon local.Dès la mise en place de sa démarche, Carrefour a construit sa stratégie Développement Durable avec ses partiesprenantes, les représentants de ses principaux interlocuteurs : agences de notation et gestionnaires de fonds ISR,ONG environnementales et sociales, associations de consommateurs, syndicats, instances nationales etinternationales et cercles de réflexion sur le Développement Durable.Aborder de façon pertinente les questions relevant du Développement Durable implique de faire appel auxcompétences de spécialistes internes mais également externes : c’est à ce titre que, depuis plus de dix ans,Carrefour met en place des partenariats avec des organisations qui l’aident à avancer plus vite et plusefficacement dans ses projets. Le Groupe collabore par exemple depuis plus de 10 ans avec la Fédérationinternationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de sesproduits dans les pays sensibles. Il est également partenaire d’ONG environnementales comme le WWF (depuis1997) qui, entre autres contributions, l’accompagne dans sa démarche de préservation de la biodiversité. Loin dese limiter à un travail de réflexion, cette collaboration prend une forme opérationnelle : tout au long de l’année,des experts de l’association travaillent avec des acheteurs et des responsables Qualité du Groupe afin de leurapporter leur expertise. Ils sont impliqués dans la démarche globale du Groupe et dans les différents dossierscomme sa politique d’approvisionnement concernant le bois, les ressources halieutiques, les OGM, l’huile depalme, le soja, les produits visés par la réglementation Reach, etc. Carrefour collabore également étroitementavec ses parties prenantes via des accords cadres, comme l’accord signé avec UNI Commerce pour le respectdes droits de l’Homme au travail.Une stratégie claireLa démarche de Développement Durable est basée sur deux axes stratégiques :1- intégrer le Développement Durable dans toutes les activités: En assumant nos responsabilités économiques- stimuler le tissu économique local : Carrefour favorise l’emploi et l’approvisionnement (produits alimentaires)local, ainsi que la création d’entreprise et de centres de vie.- accompagner la croissance de nos fournisseurs : Carrefour promeut un véritable partenariat avec le mondeagricole notamment à travers ses filières Engagement Qualité Carrefour. Ainsi, le Groupe créée des partenariatsdurables et assure des débouchés à des milliers de producteurs. Par exemple, Carrefour en France travaille avecplus de 20.000 producteurs depuis vingt ans. Enfin Carrefour encourage ses fournisseurs dans leurs démarchesde développement durable.- s’assurer de la conduite éthique de nos activités : le Groupe s’est doté d’un Code de conduite dès 2004 (revu en2010 en lien avec les Valeurs du Groupe et la nouvelle ambition) et d’un Compliance Officer rattaché àDirection Juridique du Groupe en 2008. Certains pays ont également mis en place des lignes éthiques quipermettent aux collaborateurs et aux fournisseurs d’alerter anonymement sur des pratiques contraires à l’éthiquedu Groupe. En 2011, le déploiement du nouveau format de Code de conduite Professionnelle Carrefour, initié en2010, a été poursuivi. En assumant nos responsabilités sociales/sociétales-agir en employeur responsable : Carrefour promeut la diversité et l’égalité des chances à l’embauche et au coursde la carrière professionnelle ; Le Groupe met en place des outils lui permettant d’être à l’écoute de sescollaborateurs et des mesures leur permettant de se sentir bien au travail- s’assurer du respect des Droits de l’Homme au travail dans notre chaîne d’approvisionnement : le Groupeveille en collaboration avec la FIDH, au respect de sa Charte Sociale (retravaillée en 2009 afin d’y inclure lestravaux menés dans le cadre du GSCP) et mène une politique rigoureuse d’audits sociaux. Il promeut égale-ment la mise en place des formations à la responsabilité sociale chez ses fournisseurs. Retravaillée en 2010 afind’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP et une obligation d’éthique dans les échanges entreCarrefour et ses fournisseurs, cette nouvelle Charte sociale et éthique a été diffusée au cours de l’année 2011.- être solidaire des communautés locales32 A l’œuvre dans tous les pays où le Groupe est implanté, la Fondation Internationale Carrefour concentre sonaction sur trois domaines : l’alimentation, l’insertion et la solidarité. La solidarité est aussi l’affaire des pays,enseignes et magasins, qui définissent et appliquent leur propre politique en invitant les salariés à y contribuer.L’Argentine, le Brésil, l’Espagne et la France ont, par exemple, créé des structures dédiées pour encourager etfédérer les initiatives sur leur périmètre. De très nombreuses actions sont ainsi menées pour lutter contre lesfacteurs d’exclusion (pauvreté, maladie, handicap), protéger les enfants ou encore intervenir face à une situationd’urgence. En assumant nos responsabilités environnementales :- contribuer à la lutte contre le changement climatique : Carrefour s’est engagé à réduire de 30% saconsommation d’énergie / m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; de 40 % les émissions de CO2 de sesmagasins en France, Espagne, Italie et Belgique d’ici 2020 (vs2009) – notamment en limitant les fuites deréfrigérants et en testant puis déployant les fluides naturels - et à limiter l’impact environnemental de sonactivité logistique, en promouvant l’utilisation de modes de transport alternatifs à la route et en réduisant lenombre de kilomètres parcourus par les camions (optimisation du remplissage et réduction du transport à vide).Engagé dans une démarche « Zéro déforestation », le Groupe s’est notamment engagé à s’approvisionner enhuile de palme certifiée durable pour tous ses produits à marques propres d’ici 2015.- préserver la biodiversité et les ressources naturelles : Carrefour propose en France notamment une alternativecrédible aux OGM, des assortiments responsables en bois exotique (l’assortiment de la centrale d’achat duGroupe est exclusivement composée de produits certifiés FSC et d’Acacia, une espèce qui n’est pas en danger)et en produits de la pêche (Carrefour propose plus d’une vingtaine de produits certifiés MSC et travaille avec leWWF sur la composition de son assortiment). Enfin, Carrefour met en place des actions pour réduire sesconsommations d’eau, et travaille également avec ses fournisseurs sur ce sujet.-réduire les déchets et optimiser leur recyclage : le Groupe réduit les déchets produits par ses magasins etoptimise leur recyclage ; il travaille en amont à la réduction des emballages de ses produits et privilégie lesmono-matériaux qui facilitent le tri et le recyclage. Enfin, Carrefour s’est engagé à arrêter la distribution dessacs de caisse en plastique gratuits jetables d’ici 2012 et propose dans tous les pays des alternatives réutilisablesà ses clients.2. Promouvoir le Développement Durable à travers notre offre et notre communication vis-à-vis de nosclients et consommateurs Carrefour développe et propose aux consommateurs une offre de produits « responsables » à marquespropres accessibles à tous.Depuis près de 20 ans, le Groupe développe dans 14 pays les filières Engagements Qualité Carrefour. Fruitsd’une véritable démarche partenariale avec les fournisseurs, cette gamme est composée de produits frais dequalité supérieure et intégrante des critères environnementaux stricts. En France, Carrefour est le 1er vendeur deproduits biologiques. De même, avec plus de 40 millions de chiffres d’affaires Carrefour contribue fortement àdémocratiser les produits issus du commerce équitable et à soutenir les producteurs. Le Groupe propose uneoffre très large de produits bio à marques propres, notamment sous sa gamme Carrefour bio : produitsalimentaires, cosmétiques, et également produits textiles. Depuis plus de 10 ans, Carrefour soutient également lecommerce équitable et a développé une gamme spécifique Carrefour qui réunit à la fois des produits labellisésMax Havelaar et des produits partages dont l’achat permet de soutenir des associations humanitaires. A traverssa gamme Carrefour ECOPlanet, le Groupe développe des produits plus respectueux de l’environnement,certifiés ou porteurs d’une caution externe : produits de la pêche certifiés MSC (Marine Stewardship Council),produits en bois certifiés FSC (Forest Stewardship Council), produits écolabellisés…. Dans tous les pays, Carrefour multiplie les initiatives pour informer et sensibiliser ses clients etpromouvoir une consommation responsableChaque année, les pays du Groupe participent à des grands rendez-vous internationaux, européens ou nationauxdu Développement Durable. En 2011, Carrefour a réitéré ses campagnes de sensibilisation et opérations depromotion des produits économes en énergie à l’occasion de la Semaine européenne de l’Energie durable. LeGroupe s’est également fortement mobilisé en 2011 et notamment en Espagne pour la préservation desressources naturelles et de la Biodiversité, en organisant de nombreux ateliers d’information/sensibilisation, dedécouverte ainsi que d’autres activités avec des partenaires comme le SEO Bird Life en Espagne.33 Au-delà de ces grands rendez-vous, Carrefour informe régulièrement ses clients en magasin et travaille sur lavisibilité de son offre de produits « responsables ». Pour aller plus loin, notamment dans le tri de nos déchets, leGroupe propose depuis septembre 2010 et retravaillés en 2011, des pictogrammes d’aide au tri des déchetsapposés au dos des emballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références)permettant désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de triMise en place d’un reporting mondialSuite à notre 1er Rapport de Développement Durable en 2001, nous avons développé et constamment améliorénotre reporting, basé sur des Indicateurs clés de performanceLe Groupe a déployé un tableau de bord développement durable dont les KPI doivent être mesurés et suivisdans l’ensemble des paysTransparence et mesure de notre performance globaleNotre Groupe qui a publié un Rapport de Développement Durable jusqu’en 2009, propose désormais unRapport Expert Développement Durable en ligne afin de rendre compte à nos parties prenantes de nospolitiques, initiatives et performances, avec des indicateurs clés de performance. Une sélection d’indicateursenvironnementaux et sociaux publiés dans notre Rapport Expert de Développement Durable est vérifiée par unde nos commissaires aux comptes depuis 2007, à un niveau d’assurance modéré jusqu’en 2009 et à un niveaud’assurance mixte en 2010 (modéré et raisonnable). De plus, notre rapport de Développement Durable suit leslignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI 3, niveau B).Une démarche de progrès et une performance reconnueAujourd’hui, Carrefour figure dans 8 indices et les principaux fonds Investissements Responsables (ISR)34ORGANIGRAMME7.7.1.La société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.PROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTS7.2. Cf. Section 20 (tableau des filiales consolidées).8.Pour Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente exploitéespar le Groupe. A fin décembre 2011, le Groupe exploite plus de 12 millions de m² (magasins intégrés).Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 18 et 19 des annexes des comptes consolidésclos le 31 décembre 2011.Carrefour est propriétaire des marques internationales (enseignes et produits). Les marques produit nationalessont la propriété de la filiale locale qui les utilise.La Direction Juridique de Carrefour compte en son sein une spécialiste de la propriété intellectuelle qui, avecl’aide de cabinets de conseils extérieurs, assure l’enregistrement et le renouvellement des marques, leursurveillance et défend les droits de Carrefour contre les tiers.35Carrefour Hypermarchés FranceFranceCarrefour MONACOAmidisCarrefour ProximitéGMLLogidisOoshopProfidisCarrefour FranceHyparloEuromarchéSOGARA100 %100 %100 %50 %100 %GenedisProvenciaCarrefour BanqueC.S.F.AlodisCAF Carrefour Administratif FranceCSIF Carrefour Systèmes d’information FranceCarcoopInterdisOrganigramme simplifié% de consolidation au 31/12/2011Altis50 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %60 %50 %50 %50 %100%100 %100 %100 %100 %EspagneCentros Comerciales Carrefour95,9 %ItalieGS99,8Carrefour Italia100 %GrèceCarrefour Marinopoulos50 %PologneTurquieBelgiqueGMR100 %Carrefour FinanceCarrefour Belgium100 %Carrefour Sabanci Ticaret58,2 %Carrefour Polska100 %ASIEAMERIQUESSingapourChineMalaysieTaïwanIndonésieBrazilColombiaArgentinaPT Carrefour Indonesia60 %Carrefour Malaysia SdnMagnificient Diagraph Sdn100 %100 %PresicarreFimaser60 %60 %Carrefour Singapore100 %100 %Carrefour Nederland100 %Pays-basMestdagh25 %Carrefour China Holdings100 %Grandes Superficies de Colombia100 %Carrefour Comercio E IndustriaINC SA100 %99,8 %Sélima100 %PT Alfa Retailindo59,9 %Carrefour Romania100 %Carrefour Russ LLCRoumanieRussie100 %Atacadao100 %Atacadao de ColombiaEUROPE EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.Cf. section 20 (pages 65 et suivantes) du présent document de référence.TRÉSORERIE ET CAPITAUX10.La loi LME est entrée en application à compter du 1er janvier 2009. L'incidence sur la trésorerie du Groupe aporté principalement sur l’exercice 2009 et s’est élevée à environ 470 millions d’euros. Le Groupe ayant concludes accords dérogatoires avec certains fournisseurs, une dégradation supplémentaire de la trésorerie du Groupe aété constatée en 2010 à hauteur de 9 millions d’euros et est également attendue sur les années 2011 à 2012 pourenviron 10 millions d’euros par an.10.1 Information sur les capitaux de l’émetteurPour le Document de référence 2011, les paragraphes concernés se trouvent à la note 27 des Etats financiersconsolidés (pages 145 et suivantes) ainsi qu’à la note 6 des Etats financiers sociaux de Carrefour (page 197).Les capitaux propres du Groupe s’élevaient à 7 627 millions d’euros au 31 décembre 2011 contre 10 563 millionsd’euros à la fin de l’année précédente, soit une baisse de 2 936 millions d’euros. Cette diminution s’expliqueprincipalement par l’opération de distribution des titres Dia, qui s’est traduite par une diminution des capitauxpropres pour un montant de 2 230 millions d’euros, et par le versement de dividendes pour un montant total de813 millions d’euros (y compris dividendes versés aux intérêts hors Groupe).10.2 Source et montant des flux de trésorerie consolidés et description de ces fluxLe tableau de Flux de trésorerie consolidé se trouve page 103 du Document de référence 2011.L’autofinancement (hors incidence des activités abandonnées) s’est établi à 2 360 millions d’euros, en baisse de19,0% par rapport au montant de 2 914 millions d’euros généré en 2010, en raison de la baisse globale del’activité.La variation du besoin en fonds de roulement est négative de 117 millions d’euros en 2011 (à comparer à – 729 millions d’euros) et s’explique principalement par une détérioration de 1,6 jour du ratio de rotation desstocks.10.3 Financement et ressources de liquiditéAu cours de l’exercice 2011, les conditions d’emprunt de Carrefour étaient conformes à celles d'un émetteurnoté BBB+ (Standard & Poor’s).La structure de l’endettement est présentée en note 32 des Etats financiers consolidés (page 158 et suivantes duDocument de référence).L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’ildisposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans desconditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation duGroupe. Les principales actions entreprises par la Direction de la trésorerie et des Financements Groupe (DTFG)afin de gérer la liquidité consistent à :-limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliard d’euros ;- maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ;- utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacitéd’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’unencours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellementpréfinancées.36Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de sonéchéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans.Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, àsavoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge),changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clausede changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sontégalement assortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée.Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause dechangement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveaud’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à unremboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon.Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 250 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, untirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra êtreeffectué.10.4 Informations concernant toute restriction à l'utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvantinfluer sensiblement, de manière directe ou indirecte, sur les opérations de l'émetteurLes capitaux propres du Groupe ne sont soumis au respect d'aucun ratio financier.Une partie de l'endettement bancaire contracté par Carrefour Brésil est soumise aux 2 covenants suivants :le ratio de liquidité (actifs circulants rapportés aux passifs circulants) doit être supérieur ou égal à 0,85 ;le ratio de solvabilité (capitaux propres rapportés au total du bilan) doit être supérieur ou égal 0,25.Par ailleurs, les sociétés financières du Groupe se conforment aux exigences en matière de capital auxquelleselles sont soumises en leur qualité d'établissement de crédit, notamment en matière de ratios prudentiels.Dans le cadre de son activité internationale, Carrefour n'est pas affecté par des restrictions susceptibles de peserde façon significative sur les capitaux de ses filiales.10.5 Informations concernant les sources de financement attendues ou qui seront nécessaires pour honorercertains engagementsPour faire face à ses engagements, Carrefour peut recourir à son Free Cash Flow et lever de la dette en ayantrecours à son programme EMTN, à son programme de Billets de Trésorerie, voire à ses lignes de crédit.11.RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESNéant.37 INFORMATION SUR LES TENDANCES12. Résultats Annuels 2011Légère croissance des ventes, soutenue par les marchés émergentsRésultat Opérationnel Courant de 2,2 Md€Résultat net, part du Groupe, en baisse de 14%, affecté par des éléments exceptionnels significatifsDette nette réduite de plus d’un milliard à 6,9 Md€Proposition de distribution d’un dividende de 0,52€ par action pour l’exercice 2011,payable en numéraire ou en titres(en millions d’euros)Chiffres d’affaires hors taxesRésultat opérationnel courant avant amortissementset provisions (EBITDA)Résultat opérationnel courantProduits et charges non courantsRésultat net des activités abandonnées, part duGroupeRésultat net, part du GroupeDette nette à fin 20112010retraité180 5112011Var.81 2710,9%4 3773 883(11,3%)2 701(999)904332 182(19,2%)(2 662)2 573NaNa371(14,3%)7 9986 911(13,6%)Faits marquants 2011 Légère croissance des ventes: +0,9% à 81,3Md€ (+0,4% hors essence à taux de changes constants),soutenue par les marchés émergents (+8,4% à changes constants) Résultat opérationnel courant de 2 182m€ (-19,2%), affecté par les hypermarchés en France et par la Grèce Charges non courantes de 2 662m€, dont 2 162m€ de charges d’impairment, principalement en Italie Résultat net des activités abandonnées, part du Groupe, de 2 573m€, reflétant la scission de nos activitéshard discount DIA et la vente de nos activités en Thaïlande Résultat net, part du groupe, de 371m€, en baisse de 14,3% dû à des éléments exceptionnels significatifsScission de DIA finalisée en juillet 2011Revue d’activité 2011 France : rentabilité pénalisée notamment par des problèmes opérationnels en hypermarchés ; bonneperformance de nos supermarchés et de nos formats de proximité Europe : Résultats mitigés dans un contexte difficile, en particulier en Europe du Sud, marqués par unredressement confirmé en Belgique et Pologne, une érosion limitée de la rentabilité en Espagne mais unesous-performance en Italie, et une activité en Grèce très fortement affectée par la crise Pays émergents : en Amérique latine et en Asie, croissance robuste des ventes (+7,4%) et de la rentabilité(+12,8%), avec une poursuite du redressement de nos hypermarchés au Brésil Croissance solide et soutenue des Services FinanciersPlanet81 Carrefour Planet à fin 2011, représentant environ 10% des ventes du groupe1 Compte de résultat ajusté de la déconsolidation de DIA38 Ventes et résultats : Performance des magasins Planet supérieures aux magasins non convertis, maisrésultats inférieurs aux attentes, principalement en raison de conditions macro-économiques exceptionnellesen Europe du Sud affectant les ventes non-alimentaires et de problèmes opérationnels en France. Des décisions pragmatiques dans un contexte de discipline financière stricte :o Revue à la baisse significative des conversions pour 2012 : 11 magasins transforméso Au-delà de ces 11 magasins, déploiement en suspens : analyse et optimisation du modèle desmagasins déjà convertis ; baisse des coûts de conversion avant tout nouveau déploiemento Dans l’intervalle, mise à disposition des bonnes pratiques de Planet à l’échelle du groupePriorités 2012Poursuite de l’exécution du plan “RESET” en France : ajuster notre nouvelle organisation en hypermarchés,reconstruire notre équation commerciale et accélérer le développement des Drives et de l’e-commerce Mise en œuvre de plans d’action spécifiques en Europe du Sud pour répondre à un contexte difficile :renforcement de notre compétitivité prix avec des promotions moins nombreuses mais plus ciblées,poursuite des économies de coûts, et élargissement de notre offre de produits à marque CarrefourPoursuite de notre croissance dans les marches émergents, avec des investissements centrés sur la Chine, leBrésil et l’IndonésiePolitique financière : discipline en matière de coûts et de trésorerieo Discipline dans la gestion du cash: poursuite de nos initiatives de réduction de coûts, avec unobjectif minimum de 400m€ d’économies et une réduction du niveau de nos stocks de 2 jours parrapport à 2011o Contrôle strict de nos investissements, prévus entre 1,6Md€ et 1,7Md€ en 2012 (contre 2,3Mds€en 2011); réduction en Europe, niveaux inchangés dans les pays émergents afin de poursuivre notreexpansiono Nouvelle politique de distribution de dividendes : proposition d’un taux de distributiond’environ 45% du résultat net ajusté des éléments exceptionnels.Lars Olofsson, Président Directeur Général, a déclaré :“2011 a été une année de résultats contrastés pour Carrefour. Les ventes ont légèrement progressé, portées parune solide performance dans les pays émergents, et le Groupe a dépassé son objectif cumulé de réduction decoûts depuis le lancement de notre plan de Transformation. L’environnement difficile auquel nous avons dûfaire face tout au long de l’année, notamment en Europe du Sud, et la sous-performance des hypermarchés enFrance ont entraîné une baisse de notre résultat opérationnel courant. Notre résultat net a été fortement affectépar des éléments exceptionnels très significatifs, largement non cash, dont une charge de dépréciation en Italie.En 2012, Carrefour va capitaliser sur ses atouts tout en observant une discipline financière stricte pours’adapter à un environnement toujours contraignant. Carrefour poursuivra la mise en œuvre de ses plansd’action en France et en Europe du Sud combinant prix bas, des promotions plus ciblées et une offre enrichie deproduits à marque Carrefour. Nous ajusterons de manière pragmatique le déploiement de Planet auxcontraintes de l’environnement. Dans le même temps, Carrefour va accélérer sa stratégie multi-canal enaugmentant considérablement son nombre de Drive et en développant son activité e-commerce, tout enpoursuivant son expansion dans les pays émergents. »39 Performance par zoneVentes par zone2010retraité34 90724 76313 9196 923Millions d’€ (HT)Amérique latineFranceEuropeAsieTotalVariation àchangesconstants,hors essence2011Var.35 17923 69915 0827 3120,8%-4,3%8,4%5,6%0,9%-1,2%-4,3%10,1%5,1%0,4%Résultat opérationnel courantpar zone2010retraité2011Var.1 274706434286862508554258-32,4%-28,1%27,5%-9,7%80 51181 2712 7012 182-19,2%En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% hors essence, principalement du fait de la sous-performance de nos hypermarchés. La marge commerciale hors essence est légèrement en baisse, penaliséepar une hausse des prix des matières premières et une pression concurrentielle soutenue, même si elles’améliore légèrement sur le deuxième semestre, avec des investissements prix qui ont été partiellementcompensés par une diminution de notre activité promotionnelle. Les frais généraux sont en hausse,notamment en hypermarchés, affectés par de nouvelles lois. Le résultat opérationnel courant baisse de32,4% à 862m€. Les supermarchés, les magasins de proximité et les services financiers enregistrent unebonne résistance de leur rentabilité.FranceEuropeEn Europe, le chiffre d’affaires baisse de 4,3% hors essence et à taux de changes constants (-4,3% publié).Dans l’ensemble des pays, les ventes sont pénalisées par un environnement économique difficile, plusparticulièrement en Europe du Sud notamment à la fin de l’année. Au total, le résultat opérationnel courants’établit à 508m€, en baisse de 28,1% par rapport à 2010. La baisse des ventes de 1Md€ pèse sur laprofitabilité et efface la bonne résistance de la marge commerciale ainsi que les efforts pour contenir lesfrais généraux.Notre performance opérationnelle varie largement d’un pays à l’autre, la Grèce (et de façon moindrel’Italie) expliquant largement la baisse de notre marge opérationnelle. La marge opérationnelle en Belgiquese redresse tandis que la marge opérationnelle en Espagne résiste bien malgré une légère érosion.Amérique latineLa croissance des ventes en Amérique latine est restée solide (+10,1% à taux de changes constants horsessence et +8,4% en publié) portée par de solides performances en comparable et une expansion soutenuedans l’ensemble de la zone. Le résultat opérationnel courant augmente de 27,5% à 554m€, entraînant ainsiune forte hausse de la marge opérationnelle (+60pb), qui s’est accélérée au second semestre.La hausse de la rentabilité est largement liée au redressement des hypermarchés au Brésil. Les margesopérationnelles en Argentine et en Colombie résistent.AsieLes ventes en Asie augmentent de 5,1% à taux de changes constants (+5,6% à taux de changes courants)soutenues par une expansion continue. Néanmoins, la croissance des ventes a décéléré au second semestre,notamment en non-alimentaire en Chine. Alors que la marge commerciale se maintient, la moindre croissancedes ventes à la fin de l’année a pesé sur le résultat opérationnel courant, en baisse de 9,7% à 258m€. La margeopérationnelle en Chine diminue, alors qu’elle ressort en hausse à Taïwan et en Indonésie, qui continued’afficher une solide performance.40 Analyse des résultats 2011Compte de résultat Le chiffre d’affaires est en hausse de 0,9% par rapport à 2010 retraité de DIA, et augmente de 0,4% horsessence et à taux de changes constants La marge des activités courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est en baisse de 20 points de basemais en hausse de 10 points de base hors essence, globalement résistante dans un contexte de hausse desprix des matières premières et malgré des gains aux achats de 58m€, cependant inférieurs à notre objectif. Les économies de coûts logistiques et de frais généraux s’élèvent respectivement à 55m€ et 394m€, soit deséconomies de coûts totales de 449m€, légèrement en dessous de notre objectif de 480m€ pour l’année. Ceséconomies de coûts n’ont compensé que partiellement les effets de l’inflation et de l’expansion. Les fraisgénéraux, incluant les coûts d’actifs, sont en hausse de 3,3%, soit 50pb en % du chiffre d’affaires. Le résultat opérationnel courant baisse de 19,2 % à 2 182m€. Les charges non courantes s’élèvent à 2 662m€. Les principaux éléments sont les suivants: 2 162m€ decharges de dépréciations (principalement en Italie), 245m€ de taxes indirectes, 89m€ de charges derestructuration, 120m€ liés au Plan de Transformation, 255m€ de plus-values, 156m€ de provisions pourlitiges sociaux et 145m€ de charges non courantes diverses. En conséquence, le résultat opérationnel du Groupe est de -481m€ contre 1 703m€ en 2010 Le total des charges financières est en hausse de 16,9% à 757m€: les charges d’intérêt sont en baisse de11,6% à 482m€ alors que les autres charges financières ont presque doublé et s’établissent à 275m€,incluant 151m€ de charges exceptionnelles. La charge d’impôts est de 1 002m€, en hausse de 64,3% par rapport à 2010, principalement liée à lacomptabilisation d’une provision pour litige fiscal en Espagne de 268m€ et à la dépréciation de 151m€d’impôts différés actifs en Italie. Le taux d’impôts est affecté également par la non-déductibilité des chargesde dépréciations en Italie. Les interêts minoritaires sont en baisse de 76% (33m€ vs 135m€ en 2010), essentiellement du fait de labaisse de la rentabilté en Grèce Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à -2 202m€, contre 340m€ en 2010. La scission de DIA, effective le 5 juillet, ainsi que la cession de nos activités en Thaïlande sont enregistréesen activités abandonnées, part du Groupe, pour 2 573m€ En conséquence, le résultat net, part du Groupe, est en baisse de 14,3% à 371m€. Ajusté des élémentsexceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, est de 756m€ contre 1 203m€ en2010.Flux de trésorerie et endettement L’autofinancement publié ressort à 2 577m€, en baisse de 24,0%. Pour mémoire, notre autofinancementpublié intègre DIA pour 12 mois en 2010 et pour 6 mois en 2011. Ajusté des activités abandonnées,l’autofinancement s’établit à 2,4Md€ en 2011 contre 2,9Md€ en 2010, soit un recul de 17% qui reflète labaisse de l’EBITDA (-11%) et une hausse de l’impôt effectivement payé. Le besoin en fonds de roulement s’est traduit par une sortie de cash de 118m€ (contre 730m€ en 2010),principalement le reflet de la détérioration de notre niveau des stocks. Les investissements opérationnels sont de 2 330m€, en hausse de 27%, comparés aux 1 832m€ (ex-DIA etThaïlande) en 2010. La hausse est principalement liée aux investissements de Planet. En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 77m€ contre 839m€ au 31 décembre 2010. Le produit de cession de nos activités en Thaïlande, des murs de 97 supermarchés en France et l’impact dutransfert de dette vers DIA lors de la scission expliquent la hausse du cash-flow après investissements à1 950m€ en 2011 contre 514m€ en 2010. A fin décembre 2011, la dette financière nette s’établit à 6 911m€, en baisse de 13,6% contre 7 998m€ au 31décembre 2010.PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE13.Néant.41 14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ETDIRECTION GÉNÉRALEPar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de sociétéanonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions dePrésident et de Directeur Général étant dissociées. Aux termes de ses délibérations en date du 21 juin2011, le Conseil a décidé de réunifier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et deDirecteur Général.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président-Directeur Général), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, MadameAnne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire,Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur CharlesEdelstenne et Monsieur Amaury de Seze.Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-MartinFolz, et le 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualitéd’Administrateur, le Conseil n’a été composé que de onze membres.Lars Olofsson, Président-Directeur GénéralNé le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 avril 2009Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofssoncommence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus.De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales etmarketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président dePripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques deSopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997,Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice-présidentExécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promuVice-président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et desventes au plan mondial.Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est Président-DirecteurGénéral depuis le 21 juin 2011. Il est également Président de la Fondation d’Entreprise InternationaleCarrefour et représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration deCarrefour Marinopoulos (Grèce).René Abate(Personnalité indépendante)Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 10 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Ilcommence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises desecteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire etspécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France,Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il arenoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor.Autres mandats :Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français duFractionnement et des Biotechnologies.42 Bernard ArnaultNé le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel.En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président-Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président DirecteurGénéral de Financière Agache SA et de Christian Dior SA.Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie dedéveloppement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cettestructure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, et créeainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989.Autres mandats :Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise),Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile duCheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien BazinNé le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, àNew York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjointde Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’ImmobilièreHôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe.Autres mandats :Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Administrateur dessociétés Accor, Endered , Moonscoop IP, La Tour Réseau de Soins (Suisse) et Permanence de laClinique de Carouge (Suisse), Administrateur Délégué de Sisters Soparfi SA (Luxembourg), Membre duConseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de ColillkirchFrance SAS, Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de ToulouseCanceropole et COLSPA SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest et Gérant de Nina (SCI) et de LaTour Sàrl (Suisse).Nicolas BazireNé le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devientDirecteur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérantde Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditairesà cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999.Autres mandats :Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton,Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie BanqueSCS.43 Jean-Laurent BonnaféNé le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993,à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développementà partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est,depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membredu Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur GénéralDélégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe.Autres mandats :Administrateur et Directeur Général de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance,de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis.Thierry Breton(Personnalité indépendante)Né le 15 janvier 1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session del’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet duFuturoscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère del'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siègeégalement au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partirde 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puisDirecteur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice-président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe.Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de FranceTelecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États-Unis, titulaire d'une chaire« Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence duDirectoire de Atos Origin.Autre mandat :Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(Personnalité indépendante)Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans lamarine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chefcomptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodestoujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puisDirecteur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004.Autres mandatsAdministrateur de la société Electricité et Eaux de Madagascar44 Charles Edelstenne(Personnalité indépendante)Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960,en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire GénéralAdjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il estnommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'iloccupe depuis lors.Autres mandats :Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de DassaultSystèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,Administrateur de Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de DassaultFalcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant desSociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.Mathilde Lemoine(Personnalité indépendante)Née le 27 septembre 1969. Française. Nombre d'actions détenues dans la Société : 2 000.Date de nomination : 20 mai 2011Docteur ès Sciences Economiques, Mathilde Lemoine a commencé sa carrière comme Allocataire derecherche (ATER) puis enseignant-Chercheur à la Chaire d’économie et de gestion de la santé de laFondation nationale des Sciences Politiques (entre 1996 et 1999). En 2000, elle est Economiste etSecrétaire Général de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) avant d’être, de2002 à 2005, Conseiller technique chargé des questions macro-économiques et de la mondialisationauprès du Ministre délégué au commerce extérieur et parallèlement Conseiller technique chargé ducommerce extérieur et de la mondialisation auprès des Ministres de l’économie, des finances et del’industrie (2004 -2005). Elle est ensuite Conseiller, chargé de la macro-économie et de la fiscalité,auprès du Premier ministre (2005 - 2006). Depuis 2006, elle est Economiste, Directeur des Etudeséconomiques et de la Stratégie marchés d’HSBC France et Economiste d’HSBC Group. Elle estégalement Membre du Conseil d’Analyse Economique (CAE) et de la Commission Economique de laNation (CEN) et Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.Membre de la deuxième Commission pour la libération de la croissance et rapporteur de la conférencedes experts sur la Contribution Climat et Energie, Mathilde Lemoine a publié de nombreux écrits sur lesévolutions conjoncturelles nationales, internationales mais aussi structurelles.Amaury de Seze, Administrateur-Référent(Personnalité indépendante)Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupeVolvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président-Directeur Général deVolvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo etmembre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membredu Directoire de la Compagnie Financière de Paribas et de la Banque Paribas, en charge desparticipations et des affaires industrielles puis comme responsable du pôle Participations de la BanqueBNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998 à décembre 2007.Autres mandats :Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert,Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et PublicisGroupe.45 Anne-Claire Taittinger(Personnalité indépendante)Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise ensociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre deperfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts etConsignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement duterritoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devientPrésident-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice-président-DirecteurGénéral du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal FranceUSA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société duLouvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Généralde sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil etde Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat duGroupe Taittinger.Autres mandats :Administrateur et Président du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise deClub Méditerranée, Administrateur de Financités et de l’IFA (Institut Français des Administrateurs),Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Généralde SAS DFT Immobilier.Robert Halley, Président d’HonneurLa liste de l’ensemble des mandats des Administrateurs figure en Annexe, pages 268 et 269.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprisedes sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administrationestime que parmi ses membres, six peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes quin’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction,qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Mesdames Mathilde Lemoine et Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, RenéAbate, Thierry Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009, le Conseil a vérifié qu’unmembre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières enmatière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, desNominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matièrede politique de rémunération.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans.Au cours de l’exercice 2011, le Conseil d’Administration s’est réuni 22 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 86%.46 Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants : Examen du budget et de la stratégie proposée par le Directeur Général, Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurationsinternes, Renouvellement du mandat du Directeur Général et détermination de sa rémunération, Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale, Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparationet d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques, Mise en œuvre du programme de rachat d’actions, Mise en place d’un programme d’ADR sponsorisé aux Etats-Unis, Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un créditsyndiqué, autorisation en matière de cautions, avals et garanties), Définition des principes d’ajustement des options d’achat d’actions et actions de présence et/oude performance attribuées au profit des salariés et du mandataire social eu égard au spin-off deDia SA, Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, desNominations et du Comité des Comptes).Conformément aux conclusions de l’évaluation du Conseil menée en 2009, les compte-rendus desréunions des Comités sont systématiquement communiqués aux Administrateurs lors de la séance duConseil suivant la réunion du (des) Comité(s).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofssonnommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé danslesdites fonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011.Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. GeorgesPlassat :--en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseild’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, età titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril2012.Lors de ses séances des 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010, le Conseil d’Administration adécidé que le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, lesopérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :----- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessionstotales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, lesconstitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.---47 -------toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur unmême exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription oud'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafondsde Sécurité sociale.Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés ausiège social de l’Emetteur.Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucundes mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a, au cours descinq dernières années : été condamné pour fraude, été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autoritéstatutaire ou réglementaire, été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, dedirection ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’unémetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucunconflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseild’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, iln’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, desfournisseurs ou autres, en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseild’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organed’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.RÉMUNÉRATION ET AVANTAGESPrésident du Conseil d’AdministrationSur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseild’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou desouscription d’actions.Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction,avec chauffeur.4815. La rémunération et l’avantage en nature décrit ci-dessus ont été supprimés à compter de juin 2011corrélativement à la réunification des fonctions de Président et de Directeur Général.Directeur GénéralLars Olofsson bénéficie : D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante milleeuros bruts), D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de larémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassementavec un butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 50% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaireshors carburant, Activity contribution et nombre moyen de jours de stocks) et pour 50% en fonctiond’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.Cette rémunération est demeurée inchangée lors de la nomination de Lars Olofsson en qualité dePrésident du Conseil d’Administration.Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure,et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’unetransaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle(« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient avant le 1er janvier 2010.La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera lamoyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (àl'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ouprofessionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du GroupeCarrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime surobjectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans laRémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité.Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changesconstants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du GroupeCarrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deuxderniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale àl’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deuxvariables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnitédéfinie au paragraphe ci-dessus.Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de forcemajeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant unchangement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), lacondition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 seraitréputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditionsde performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer.49Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pasdemander le renouvellement de son mandat et corrélativement de ses fonctions de Président-DirecteurGénéral lors de la prochaine Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012.Le Conseil d’Administration, en accord avec Lars Olofsson, a décidé d’arrêter les conditions de sondépart comme précisé ci-dessous : Lars Olofsson ne percevra aucune indemnité de départ à raison de la cessation de ses fonctions ausein du Groupe Carrefour ; Lars Olofsson sera dispensé de la condition de présence stipulée dans les Plans de Stock Optionsde Performance du 17 juin 2009 et du 16 juillet 2010 et dans le Plan d’actions de performance du16 juillet 2010, toutes autres conditions des plans précités, notamment de performance, demeurantpleinement en vigueur.Par ailleurs, à la demande du Conseil d’administration, Lars Olofsson sera tenu, pendant une période dedouze mois à compter de son départ du Groupe, au respect d’une obligation de non-concurrence luiinterdisant d’exercer notamment des fonctions de direction ou de conseil, d’administrateur et plusgénéralement de mandataire social dans des sociétés concurrentes (notamment Wal-Mart, Tesco, Casino,Auchan, Groupe Leclerc, Ahold, Delhaize, Metro, etc.). En contrepartie Lars Olofsson percevra uneindemnité de 1 500 000 euros brut.Lars Olofsson bénéficie également, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges deson logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent milleeuros bruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille eurosbruts) versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et decommunication, (ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont lesprincipales caractéristiques sont les suivantes :- Taux d’acquisition de droits unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans(45 ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activitéprofessionnelle,- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles,plafonnée à 60 PASS (2 182 320 € en 2011),- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus (tous régimes confondus),- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de larente de retraite du bénéficiaire.Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la SociétéL’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués auConseil d’Administration.50 Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manièresuivante :- Président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Vice-président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Président du Comité des comptes et du contrôle interne : 10 000 €- Président du Comité des Rémunérations : 10 000 €- Président du Comité Stratégie : 10 000 €- Membre d’un Comité (un ou plus) : 10 000 €- Membres du Conseil d’Administration : 55 000 €étant précisé que :ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité dumembre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € etd’une part variable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances decelui-ci.La part variable du montant des jetons de présence est proportionnelle au nombre de séances du Conseilet/ou du ou des Comités auxquelles les Administrateurs participent (100% de la part variable étantattribuée pour une présence à la totalité des séances).Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet.Ainsi, au cours des exercices 2010 et 2011, les Administrateurs ont perçu les jetons de présencesuivants :51Juillet 2010 / Juillet 2011Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de Sèze62 500,00 €85 000,00 €Jean-Martin Folz 58 483,00 €82 692,31 €Lars Olofsson57 500,00 €55 000,00 €Anne-Claire Taittinger74 250,00 €75 000,00 €René Abate62 250,00 €65 000,00 €Bernard Arnault46 000,00 €55 769,23 €Sébastien Bazin64 250,00 €72 692,31 €Nicolas Bazire65 000,00 €65 000,00 €Jean-Laurent Bonnafé52 000,00 €48 076,90 €Thierry Breton52 000,00 €52 692,31 €René Brillet71 000,00 €81 192,00 €Charles Edelstenne51 250,00 €51 538,46 €Mathilde Lemoine 13 140,00 €(Début mandat mai 2011) Aux termes de ses délibérations en date du 12 juillet 2011, le Conseil a décidé que la répartition desjetons de présence serait désormais la suivante :- Président du Conseil d’Administration :- Vice-président du Conseil d’Administration :- Administrateur référent :- Président du Comité des Comptes :- Président du Comité des Rémunérations :- Président du Comité des Nominations :- Membre d’un Comité (un ou plus) :- Membres du Conseil d’Administration :étant précisé que : 10 000 € 40 000 € 40 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 55 000 €ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité dumembre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’unepart variable de 15 000 €, fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci.Les tableaux récapitulant l’ensemble de la rémunération des mandataires sociaux figurent en Annexe,pages 253 et suivantes.FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTIONLes membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par laditeAssemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, leConseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants paranticipation au terme de la première et de la deuxième année.16.16.1.Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2011 seront MadameMathilde Lemoine et Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Lars Olofsson.Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de nepas demander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefourqui se tiendra le 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée générale, lacandidature de M. Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société.Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton etCharles Edelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai2010.Les mandats de Messieurs Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé, René Brillet et Amaury de Seze, ontété renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 21 juin 2011.Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration.16.2.16.3. En 2008, le Conseil d’Administration avait constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes,le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.52 Par décision du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a décidé de supprimer le Comité Stratégie, lesAdministrateurs souhaitant que les sujets stratégiques soient traités dans leur intégralité lors des séancesdu Conseil, et de scinder le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernementd’Entreprise, entre le Comité des Rémunérations et le Comité des Nominations.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ilspeuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander auPrésident du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe,de questions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurstravaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, aprèsapprobation, aux Administrateurs.Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs répondant à laqualification d’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Placese réunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétencesparticulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Généralede la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôlelégal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et del’indépendance des Commissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix desréférentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité ettoute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risquespotentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment,du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur lemontant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultatde cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leursuivi.Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le GroupeCarrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon unmodèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans lechiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte àl’indépendance des Commissaires aux comptes.Le Comité ratifie a postériori les missions des Commissaires aux comptes sur présentation de la DirectionFinancière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière duGroupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires auxcomptes du Groupe.53 Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositifde contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dansle déroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le Collègedes Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres dela Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsique le responsable de l’audit et du contrôle interne.Du 1er janvier au 1er mars 2011, la composition du Comité était la suivante : Président : Membres :Depuis le 31 mai 2011, la composition du Comité est la suivante :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Président :Membres :Mathilde Lemoine (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Au cours de l’exercice 2011, le Comité s’est réuni six fois (trois fois sous la Présidence de Jean-MartinFolz et trois fois sous celle de Mathilde Lemoine), le taux de présence s’élevant à 95%. Le Comité aprocédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2010 et 30 juin 2011, des méthodes deconsolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, de l’évolution decertaines normes, des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerieet du financement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2011.Le Comité a examiné les conditions de retraitement des comptes historiques à la suite de la découverted’irrégularités comptables au Brésil. Le Comité a pris connaissance des mesures prises en vue de laremise à niveau de la comptabilité au Brésil et en Grèce ainsi que des modalités du renforcement ducontrôle interne.Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions depréparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestiondes risques. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution de certains contentieux.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne.Le Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sontalloués avec la mission qui lui est dévolue. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise(1er janvier 2011 / 31 mai 2011)Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend unemajorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société.Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statutpersonnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributionsd’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ desmembres des organes de direction de la Société.54Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription oud’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseild’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dansl’évaluation de son fonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national.Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne lesmesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements decelui-ci sur les meilleures pratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec lePrésident, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assembléegénérale des actionnaires.En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix duPrésident. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du DirecteurGénéral, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Ilprocède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le caséchéant, des Directeurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors deleur renouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantesau Conseil d’Administration.La composition du Comité était la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Entre les 1er janvier et 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 4 fois, le taux de présence s’élevant à 88%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social et aexaminé les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive du Groupe.La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence.Le Comité a par ailleurs : Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparationet d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques, étudié la modification du régime de retraite à prestations définies compte-tenu des nouvellesrègles de la Sécurité sociale, examiné le déploiement du système de bonus des directeurs de magasins,55  défini les conditions d’ajustement des options d’achat d’actions et attributions d’actions gratuitesen conséquence du spin-off de Dia SA, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et desplans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et dumandataire social du Groupe, examiné la situation des mandats des Administrateurs, étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants.Le Comité des Rémunérations (depuis le 31 mai 2011)Le Comité des Rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la qualificationd’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comitése réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de laSociété. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’administration.Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notammentles rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de laSociété, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation dela Société.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription oud’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions gratuites.Il est consulté sur la politique des rémunérations des cadres dirigeants.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Thierry Breton (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 2 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.Lors de ces réunions, le Comité des Rémunérations a : examiné les caractéristiques des projets des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et desplans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et dumandataire social du Groupe, défini les conditions dans lesquelles une mission spécifique pouvait être confiée à l’un des proposé au Conseil un nouveau mode de répartition de jetons de présence alloués parmembres du Conseil,l’Assemblée Générale au Conseil.Le Comité des Nominations (depuis le 31 mai 2011)Le Comité des Nominations comprend une majorité de membres répondant à la qualificationd’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comitése réunit autant de fois que nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de laSociété. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’administration.Il est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec lePrésident, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choixde Directeurs Généraux délégués.56 Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Ilprocède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le caséchéant, des Directeurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors deleur renouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration.Le Comité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur.Il a également pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernementd’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national.Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne lesmesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements decelui-ci sur les meilleures pratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre documentrequis par la loi et les règlements.Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateurpar l’Assemblée générale des actionnaires.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni une fois, le taux de présence s’élevant à 66%.Au cours de cette réunion, le Comité a procédé à l’examen des réponses au questionnaire d’auto-évaluation du Conseil afin d’en partager les conclusions avec le Conseil et a examiné une candidature àun poste d’Administrateur indépendant.Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code degouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris lesrecommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.16.4.57 SALARIES17.17.1. Au 31 décembre 2011, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 412 464, répartis de la manière Cadres dirigeants 0,1% 0,5% 10,7% 88,7%DirecteursAutres cadresEmployés (dont caisses)EuropeAmérique LatineAsie 231 244 98 206 83 014HypermarchésSupermarchésAtacadao, Proxi, Log, sièges et Autres 267 266 76 181 69 017suivante :Catégories :Zones géographiquesFormats17.2. Participations et stock options58n/an/aPlanDate d'échéanceNombre d'options attribuéesPrixOptions consenties durant l'exercice à chaque mandataire socialSomme des dix premiers bénéficiaires Synthèse des plans d’options en vigueurDate du CA ou du directoirePoint de départ d'exercice des optionsNombre total d'actions pouvant être souscritesNombre total d'actions pouvant être souscritespost spin offNombre total d'actions pouvant être souscritespost spin off HORS DIAMandataires sociauxMSMSMSMSMSMSMSDaniel BERNARD300 000José-Luis DURAN120 000José-Luis DURAN100 000José-Luis DURAN130 000José-Luis DURAN130 000Lars OLOFSSON130 000Lars OLOFSSON150 000Joël SAVEUSE100 000Jacques BEAUCHET75 000Jacques BEAUCHET65 000Jacques BEAUCHET85 000Jacques BEAUCHET85 000Javier CAMPO75 000Javier CAMPO65 000Javier CAMPO85 000Javier CAMPO85 000José-Maria FOLACHE75 000José-Maria FOLACHE65 000José-Maria FOLACHE85 000José-Maria FOLACHE85 000Guy YRAETA75 000Guy YRAETA65 000Guy YRAETA85 000Guy YRAETA85 000Thierry GARNIER85 000Gilles PETIT85 000Somme des dix premiers bénéficiairesDate d'expiration des optionsPrix de souscription ou d'achatPrix d'exercice post spin offNbre d'actions souscritesOptions de souscription ou d'achats annuléesOptions de souscription ou d'achats d'actions restantesOptions de souscription ou d'achats d'actions restantes HORS DIA(1) 50% des options pourront être exercées à compter du 25 avril 2008, 75% à partir du 25 avril 2009 et 100% à compter du 25 avril 2010(2) 50% des options pourront être exercées à compter du 15 mai 2009, 75% à partir du 15 mai 2010 et 100% à compter du 15 mai 2011(3) 50% des options pourront être exercées à compter du 6 juin 2010, 75% à partir du 6 juin 2011 et 100% à compter du 6 juin 2012(4) 50% des options pourront être exercées à compter du 7 juillet 2010, 75% à partir du 7 juillet 2011 et 100% à compter du 7 juillet 2012(5) 50% des options pourront être exercées à compter du 17 juin 2011, 75% à partir du 17 juin 2012 et 100% à compter du 17 juin 2013(6) 50% des options pourront être exercées à compter du 4 mai 2012, 75% à partir du 4 mai 2013 et 100% à compter du 4 mai 2014(7) 50% des options pourront être exercées à compter du 16 juillet 2012, 75% à partir du 16 juillet 2013 et 100% à compter du 16 juillet 2014060 000060 00060 00004/05/201737,46 €60 00017/06/2009 (5)15 00007/07/201545,26 €39,68 €4 545 1838 255 2553 383 02706/06/200807/07/2008 (4)15 00017 10904/05/201004/05/2010 (6)60 0003 004 20033,70 €1 559 5005 081 5187 656 77335,78 €38,50 €20/04/201243,67 €40,81 €16/07/201016/07/2010 (7)49,45 €39,68 €29,55 €29,91 €32,84 €28/04/20081 559 50020/04/20094 641 8002 835 39416/07/201734,11 €0545 233505 000560 000470 00006/06/200825/04/2008 (1)6 824 05015/05/2007 (2)3 885 800375 00006/06/2008 (3)07 434 725405 00025/04/201315/05/2014490 00006/06/201517/06/20164 355 1124 124 000210 000859 066961 495562 3103 792 35707 5001 579 4233 395 9946 107 28717 1094 119 72817 1097 598 33028/04/20116 716 832010 00043,91 €56,40 €45,26 €590 0000n/a017/06/20091 559 5004 771 2627 190 1163 990 61728/04/200420/04/200525/04/200615/05/2007005 0003 583 6882 120 5682 485 6093 033 24203 085 7386 250 1753 427 8623 158 23317 1095 502 35817.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement.L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’un renouvellementle 28 juin 2007 puis le 17 juin 2010. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation degroupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est à dire plusfavorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul.Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernièresannées à :2007 : 149 040 830 €2008 : 156 092 472 €2009 : 134 369 239 €2010 : 153 103 033 €2011 : 104 124 812€En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise oud’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers à chaqueentreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite.18.PRINCIPAUX ACTIONNAIRESLe capital social au 31 décembre 2011 s’élève à 1 698 340 000 euros divisé en 679 336 000 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sontnominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder à l’identificationdes titres au porteur. Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois deseptembre 2011, le nombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont unpeu plus de 2 200 inscrits au nominatif).Le nombre de droits de vote, au 31 décembre 2011, ressort à 784 200 007. En soustrayant de ce chiffreles droits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 778 601 357.La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital Sàrl. (1) (2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droitluxembourgeois Colony Blue Investor (2) ((2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, GrandDuché de Luxembourg), la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne,75008 Paris) et la société Blue Participations et Gestion Sàrl (4) ont déclaré agir de concert (5).(1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital Sàrl. est détenue : àhauteur de 50% par Blue Partners Sàrl., une société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée parles fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP, conseillés par ColonyCapital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J. Barrack, Jr. Et à hauteurde 50% par Cervinia SA, une société de droit belge indirectement contrôlée par Groupe Arnault SAS.(2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement ColonyInvestors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite deM. Thomas J. Barrack, Jr.(3) Contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille.(4) Société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par Groupe ArnaultSAS, elle-même contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille.(5) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 2°, êtrede concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ouindirectement).61CAPITAL (au 31 décembre 2011)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Blue Capital64 047 8139,43%128 095 62316,45%128 095 62316,45%Colony Blue Investor*15 166 7702,23%15 166 7701,95%15 166 7701,95%Groupe Arnault SAS**5 156 7520,76%5 156 7520,66%5 156 7520,66%Blue Participations et Gestion***25 359 9963,73%25 359 9963,26%25 359 9963,26%Salariés8 260 5361,22%15 251 0361,96%15 251 0361,96%Autodétention5 598 6500,82%AutocontrôlePublic555 745 48381,81%589 571 18075,72%589 571 18075,72%Total679 336 000100,00%778 601 357100,00%778 601 357100,00%* dont 15 166 769 actions prêtées par Colony Blue Investor avec une faculté de rappel à sa seule initiative** détention par assimilation d'actions Carrefour pouvant être acquises au titre d'option d'achat.*** dont 24 999 996 actions détenues par assimilation d'actions Carrefour pouvant être acquises au titre d'option d'achat.Aucun autre actionnaire n’a informé la Société d’une détention supérieure à 5% du capital et des droitsde vote au 31 décembre 2011.Pacte d’actionnaires de CarrefourIl n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour.Pour mémoire, la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2009 et 31 décembre 2010était la suivante :62CAPITAL (au 31 décembre 2009)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Blue Capital75 326 25810,69%139 370 06817,12%139 370 06817,12%Colony Blue Investor15 166 7702,15%15 166 7701,86%15 166 7701,86%Groupe Arnault SAS*5 000 0000,71%5 000 0000,61%5 000 0000,61%Salariés7 404 7451,05%14 723 4901,81%14 723 4901,81%Autodétention563 4880,08%AutocontrôlePublic601 441 45585,32%639 932 71278,60%639 932 71278,60%Total704 902 716100,00%814 193 040100,00%814 193 040100,00%* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceCAPITAL (au 31 décembre 2010)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Blue Capital*75 326 25811,09%139 349 92417,79%139 349 92417,79%Colony Blue Investor**15 166 7702,23%15 166 7701,94%15 166 7701,94%Groupe Arnault SAS***5 000 0000,74%5 000 0000,64%5 000 0000,64%Salariés7 085 1371,04%14 118 1371,80%14 118 1371,80%Autodétention3 657 5890,54%AutocontrôlePublic573 100 24684,36%609 501 69177,83%609 501 69177,83%Total679 336 000100,00%783 136 522100,00%783 136 522100,00%* dont 11 278 447 actions prêtées assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L. 233-9 1 6° du Code de commerce** dont 15 166 769 actions prêtées assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L. 233-9 1 6° du Code de commerce*** Options d'achat d'actions assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerce L’action Carrefour est cotée à la Bourse de Paris (Euronext Paris - Compartiment A - Code ISIN : FR0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait notamment partie des indicesCAC 40, SBF 120, FTSE Eurotop 100 et DJ Euro Stoxx 50.Au 31 décembre 2011, l’action se situait en 20e position dans l’indice CAC 40 en termes de capitalisationboursière, avec un poids de 1,7 %.2007 (1)2008 (1)2009 (1)2010 (1)201136,08(cours non ajusté de l’opération Dia31,51869(cours ajusté de l’opération Dia15,06517,61558,1042,9553,2952,5224,6827,5233,7922,8933,5641,2830,8530,85704 902 716704 902 716704 902 716679 336 000679 336 00037,619,423,721,012,04 337 9804 168 1312 927 925 (2)2 874 196 (2)3 935 400 (1) (2)2,671,082,03%1,831,083,92%0,561,083,22%0,561,083,50%(3,35)0,52 (3)2,95% Source NYSE Euronext(1) Données non ajustées de la distribution en nature intervenue le 5 juillet 2011 (Dia)(2) Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext(3) Sous réserve de l’approbation des actionnaires réunis en Assemblée Générale le 18 juin 2012.Cours de clôture en€ :plus haut*plus bas*au 31 décembre*Nombre d'actions au31 décembreCapitalisationboursière au 31décembre (enmilliards d'euros)Moyenne desvolumesquotidiens*Résultat net desactivités poursuiviespar action (en euro)Dividende netRendement6319.ÉVOLUTION DU COURSCours de l'action Carrefour en 2011, comparé à l'indice CAC 40, à l'indice BEFOODR* et à l'indice DJ StoxxEurope Retail Index** (base 100)NB : Le cours de l’action Carrefour a été ajusté de la distribution en nature intervenue le 5 juillet 2011 (Dia)Source Bloomberg Composition de l’indice BEFOODR : Ahold, Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Jeronimo Martins, Metro,Morrison, Sainsbury, Tesco** Composition du DJ Stoxx Europe Retail Index : Ahold, Booker Group, Carrefour, Casino, Celesio, Colruyt,Debenhams, Delhaize, DIA, Dufry, Galenica, H&M, Home Retail, Inchcape, Inditex, Jeronimo Martins, Kesko,Kingfisher, Marks & Spencer, Metro, Morrison, Next, PPR, Sainsbury, TescoOPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉSCf. la note 40 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence (page 172).645060708090100110120130janv.-11févr.-11mars-11avr.-11mai-11juin-11juil.-11août-11sept.-11oct.-11nov.-11déc.-11CarrefourCAC 40DJ Stoxx Retail Europe IndexBefoodr20.INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATIONFINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEURPRINCIPES COMPTABLESLes comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2011 sont établis selon les normes comptablesinternationales IFRS. Les informations comparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pourrefléter le classement des activités abandonnées conformément à la norme IFRS 5. Ces retraitements sont décritsen note 4 de l’annexe aux comptes consolidés.1. Activité et résultats du Groupe1.1 Principaux agrégats du compte de résultatLes performances de l’année 2011 s’inscrivent dans le cadre d’un environnement économique difficile dans lespays matures où le Groupe est présent, notamment en Europe du Sud, et de la poursuite de la croissance dans lesmarchés émergents, particulièrement en Amérique du Sud :-------les ventes augmentent de 0,9% à taux de change courants, portées par les marchés émergents ;le résultat opérationnel courant s’établit à 2 182 millions d’euros, en diminution de 19,2% à taux dechange courants, principalement sous l’effet de la baisse de la rentabilité des activités en France et enEurope ;le résultat opérationnel non courant s’établit à - 2 662 millions d’euros, principalement en raison desdépréciations enregistrées sur les goodwill italien (- 1 750 millions d’euros) et grec (- 188 millionsd’euros) ;le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, ressort à -2 202 millions d’euros ;le résultat net des activités abandonnées s’établit à 2 573 millions d’euros, grâce aux plus-valuesréalisées sur la distribution de Dia et la cession des activités du Groupe en Thaïlande ;en conséquence, le résultat net part du Groupe est de 371 millions d’euros ;le cash flow libre s’éleve à 77 millions d’euros en 2011, à comparer à 839 millions d’euros en 2010,cette baisse s’expliquant par la diminution de l’autofinancement et par la hausse des investissements,due pour l’essentiel au plan de remodeling des hypermarchés en Europe.1.2 Analyse des principaux postes du compte de résultatChiffre d'affaires HT par secteur opérationnelLe chiffre d’affaires hors taxes avant coût des programmes de fidélité s’est élevé à 81 271 millions d’euros, enprogression de 0,9% par rapport au chiffre d‘affaires 2010, après incidence des taux de change.65En millions d'euros 20112010Variation 2011/2010Chiffre d'affaires hors taxes81 27180 5110,9% Résultat opérationnel courant2 1822 701(19,2)% Résultat opérationnel non courant(2 662)(999)166,6% Résultat financier(757)(648)16,9% Impôt(1 002)(610)64,3% Résultat net des activités poursuivies - Part du Groupe(2 202)340naRésultat net des activités abandonnées - Part du Groupe2 57393naRésultat net - Part du Groupe371433(14,3)% En millions d'euros 20112010Prog. en % 2011/2010Prog. en % 2011/2010 à change constantFrance35 17934 9070,8%0,8%Europe (hors France)23 69924 763(4,3)%(3,4)%Amérique15 08213 9198,4%10,0%Asie7 3126 9235,6%5,1%Total81 27180 5110,9%1,5%Cette hausse s’analyse comme suit :- 0,6 % correspond au « like-for-like » hors essence (chiffre d’affaires réalisé à parc de magasinscomparable à l’année précédente) ; + 0,9 % provient de l’incidence de l’expansion (créations et acquisitions de magasins, nettes desfermetures et cessions) ; + 1,1 % s’explique par la hausse des volumes et du prix de l’essence distribuée par le Groupe,parallèlement à la hausse du prix du pétrole sur les marchés ;- 0,5 % correspond à l’incidence de l’évolution des taux de change (principalement peso argentin et lireturque).A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 1,5%.Chiffre d'affaires HT par secteur opérationnel – contribution au total du GroupeRésultat opérationnel courant par secteur opérationnelLe résultat opérationnel courant s’est élevé à 2 182 millions d’euros, en diminution de 19,2% par rapport à 2010.Il a représenté 2,7% du chiffre d’affaires, contre 3,4% en 2010.Cette diminution s’explique par :une bonne résistance du niveau de marge commerciale dégagé par le Groupe qui s’établit à 22,0 % duchiffre d’affaires en 2011, à comparer à 22,2 % en 2010 ; la baisse de 20 points de base constatée surl’ensemble de l’année n’a été que de 10 points au second semestre ;une augmentation des frais généraux de 3,3 % en valeur, principalement sous l’effet de la hausse descoûts salariaux dans les pays émergents et de l’incidence de mesures législatives récentes en France(prime de partage des profits et modification de la loi Fillon) ; les frais généraux ont ainsi représenté19,3 % du chiffre d’affaires en 2011, à comparer à 18,8 % en 2010, soit une hausse de 50 points de base.Résultat opérationnel courant par secteur opérationnel – contribution au total du Groupe6620112010France43,3%43,4%Europe (hors France)29,2%30,8%Amérique18,6%17,3%Asie9,0%8,6%Total100,0%100,0%En %En millions d'euros 20112010Prog. en % 2011/2010Prog. en % 2011/2010 à change constantFrance8621 274(32,4)%(32,4)%Europe (hors France)508706(28,0)%(28,2)%Amérique55443427,5%29,4%Asie258286(9,7)%(9,9)%Total2 1822 701(19,2)%(19,0)%20112010France39,5%47,2%Europe (hors France)23,3%26,1%Amérique25,4%16,1%Asie11,8%10,6%Total100,0%100,0%En %Amortissements et provisions courantsLes amortissements et provisions se sont élevés à – 1 701 millions d’euros. Ils ont représenté 2,1% du chiffred’affaires en 2011 en ligne avec le ratio de 2010.Produits et charges non courantsLe résultat non courant a été une charge nette de 2 662 millions d’euros composée de charges non courantes pour3 005 millions d’euros et de produits non courants pour 343 millions d’euros.Il se décompose de la manière suivante :La charge nette s’explique principalement par les dépréciations d’actifs non courants (pour 2 161 millionsd’euros).Dans un contexte de crise économique et financière aggravée en Europe sur le second semestre de l’année 2011et de mise en œuvre de plans d’austérité dans les pays du Sud de l’Europe, le Groupe a procédé à la revue del’ensemble de ses plans d’affaires et a notamment été amené à revoir à la baisse ses perspectives de croissance enGrèce et en Italie. Les tests de perte de valeur réalisés à partir de ces plans d’affaires (cf. détail en note 17 desannexes aux comptes consolidés) ont conduit à constater une dépréciation des goodwill du Groupe à hauteur de1 966 M€, principalement sur l’Italie (1 750 M€ sur l’année, dont 481 M€ sur le premier semestre) et la Grèce(188 M€).Des dépréciations d’immobilisations corporelles ont par ailleurs été enregistrées pour 156 millions d’euros,principalement en France, Espagne, Italie, Turquie et Roumanie, en raison de la situation déficitaire de certainsmagasins.Les autres éléments du résultat non courant concernent principalement une plus-value réalisée sur la cession desmurs de 97 supermarchés en France (229 millions d’euros), ainsi que des provisions fiscales (245 millionsd’euros) et sociales (156 millions d’euros) exceptionnelles. Une description détaillée de ces autres éléments noncourants est fournie dans la note 11 des annexes aux comptes consolidés.67en millions d'euros20112010Résultat de cession d'actifs25554Coûts de restructuration, dont :(209)(346) Plan de Transformation(120)(187) autres plans de restructuration(89)(159)Autres éléments non courants, dont :(547)(571) changements d'estimation (Brésil)(321) provisions pour risques sociaux(156) provision risques fiscaux (Brésil)(130) taxe sur le patrimoine en Colombie(38) redressement fiscal TVA en France(77) autres(146)(250)Résultat non courant avant dépréciation d'actifs(501)(863)Dépréciation d'actifs, dont :(2 161)(135) dépréciation des goodwill(1 966)0 dépréciation des actifs corporels(156)(135)Produits et charges non courants(2 662)(999)Dont : total des produits non courants343102 total des charges non courantes(3 005)(1 101)Résultat opérationnelLe résultat opérationnel s’établit à - 481 millions d’euros en 2011, à comparer à un bénéfice de 1 703 millionsd’euros en 2010. Cette baisse est principalement due aux dépréciations d’actifs comptabilisées en 2011 etdécrites ci-dessus.Résultat opérationnel par secteur opérationnelRésultat financierLe résultat financier est une charge nette de 757 millions d’euros, en augmentation de 16,9% par rapport à 2010.Cette charge représente 0,9% du chiffre d’affaires, à comparer à 0,8% en 2010.Le coût de l’endettement financier net ressort à 482 millions d’euros, en baisse de 11,5 % par rapport à 2010,principalement sous l’effet de la baisse de la dette nette du Groupe. Cette amélioration n’a compensé quepartiellement l’augmentation des charges financières nettes, qui s’explique par la hausse sensible des intérêts deretard calculés sur plusieurs litiges significatifs en cours.Impôt sur les résultatsLa charge d’impôt sur les résultats s’éleve à 1 002 millions d’euros en 2011, à comparer à 610 millions d’eurosen 2010. L’augmentation constatée en 2011 provient de la constitution d’une provision de 268 millions d’eurosau titre d’un contentieux fiscal en Espagne (dotation au premier semestre, suite à réception de la notification deredressement) et de la dépréciation d’impôts différés actifs en Italie et en Grèce pour un montant total de151 millions d’euros, en conséquence de la révision à la baisse des perspectives commerciales et financières deCarrefour dans ces deux pays.Mises en équivalenceLa quote-part dans le résultat net des entités mises en équivalence s’est élevée à 64 millions d’euros, soit 29millions d’euros de plus qu’en 2010.Participations ne donnant pas le contrôleLa part de résultat net revenant aux participations ne donnant pas le contrôle s’est élevée à 33 millions d’euros,soit 102 millions d’euros de moins qu’en 2010. Cette diminution s’explique par une baisse du résultat des filialesdans lesquelles le Groupe opère en partenariat, en Grèce particulièrement.6820112010France8361 010Europe (hors France)(1 725)351Amérique16769Asie241272Total(481)1 703En millions d'euros 20112010Coût de l'endettement financier net(482)(545)Autres produits et charges financier(275)(103)Résultat financier(757)(648)En millions d'eurosRésultat net des activités poursuivies – part du GroupeEn conséquence des éléments décrits ci-dessus, celui-ci s’établit à - 2 202 millions d’euros à fin 2011, à comparerà un bénéfice de 340 millions d’euros en 2010.Résultat net des activités abandonnées – part du GroupeLe résultat net des activités abandonnées – part du Groupe s’éleve à 2 573 millions d’euros contre 93 millionsd’euros en 2010. Il provient :du résultat net de cession de la Thaïlande pour 666 millions d’euros,du résultat net constaté suite à le distribution des titres Dia, auquel s’ajoute le résultat de l’activité Diajusqu’à la date de la perte du contrôle, pour un montant total de 1 909 millions d’euros.1.3 Performances enregistrées par zoneFranceAu 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit :En 2011, le parc intégré a augmenté d’1 hypermarché : le magasin d’Aubervilliers (4 100 m²) a ouvert en avril.Par ailleurs, 20 supermarchés et 12 magasins Cash & Carry ont été transférés en franchise. Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)Le parc a peu évolué en 2011 mise à part l’ouverture de l’hypermarché d’Aubervilliers. Toutefois, des magasins« drive » hébergés par des hypermarchés (17 magasins) ou supermarchés (13 magasins) existants ont été lancésau cours du second semestre. Le déploiement de ce format devrait se poursuivre au cours de l’année 2012 pouratteindre un parc de 150 à 200 magasins.Par ailleurs, les plans de remodeling ont été poursuivis. A fin décembre 2011, sur les 205 hypermarchésCarrefour en France, 29 portaient l’enseigne Carrefour Planet. La convergence des enseignes de proximité a étépoursuivie : près du tiers du parc a été converti aux formats Carrefour Contact (316 magasins) et Carrefour City(366 magasins).Le chiffre d’affaires en France a augmenté de 0,8%, tiré principalement par la bonne performance dessupermarchés et des formats de proximité.69HypermarchésSupermarchésAutres magasins Total205558076334 907 35 179 201020111 27486220102011Le résultat opérationnel courant en France a diminué de 32,4% passant de 3,7% à 2,4% du chiffre d’affaires horstaxes. Cela s’explique par une diminution du ratio de marge commerciale liée à la hausse des prix des matièrespremières et à une pression concurrentielle accrue, et par une augmentation des coûts de distribution,principalement dans les hypermarchés. Les supermarchés, la proximité et les services financiers ont maintenudes niveaux de rentabilité similaires à ceux de 2010.Le plan d’action « reset » a été mis en œuvre au cours du second semestre afin d’améliorer l’exécution etrestaurer la profitabilité dans les hypermarchés. La disponibilité des produits s’est globalement améliorée sur lesecond semestre. Les promotions ont été délibérément moins nombreuses mais plus ciblées et une politiqued’investissement dans les prix a été déployée afin de rétablir le positionnement et l’image de nos magasins enmatière de prix.Les investissements opérationnels se sont élevés à 928 millions d’euros, et ont représenté 2,6% du chiffred’affaires, en augmentation par rapport à 2010 en raison principalement des remodelings de magasins Planet.EuropeAu 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit :En 2011, le parc intégré a augmenté de 7 hypermarchés (1 en Espagne, 3 en Grèce, 2 en Pologne, 2 en Roumaniealors qu’un magasin a été fermé en Belgique) et de 13 supermarchés et a diminué de 77 magasins de proximité(principalement en raison des fermetures de 56 magasins et de la conversion de 19 magasins au formatsupermarché en Grèce).Chiffre d'affaires(en millions d'euros) Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)En Europe, les ventes ont diminué de 3,4% à taux de change constants (4,3% à taux courants) en raison de laforte baisse des ventes non alimentaires dans un environnement économique et concurrentiel plus difficile.Le résultat opérationnel a baissé de 28,1% à 508 millions d’euros principalement du fait de la situationéconomique en Grèce et dans une moindre mesure en Italie. Le taux de marge commerciale a globalement baissé.Le ratio des coûts de distribution sur les ventes a augmenté, les réductions de coûts liées au programme deTransformation du Groupe ne compensant pas totalement l’inflation.70HypermarchésSupermarchésAutres magasins Total4471 0543551 85624 76323 6992010201170650820102011Les investissements opérationnels en Europe se sont élevés à 684 millions d’euros, et ont représenté 2,9% duchiffre d’affaires en augmentation de 29% par rapport à 2010 en raison des remodelings d’hypermarchés enCarrefour Planet.En Espagne, dans un contexte économique difficile, le chiffre d'affaires a baissé de 2,2% en 2011 en raison del’incidence négative de la crise économique sur le pouvoir d’achat, en particulier pour les produits nonalimentaires. La rentabilité opérationnelle n’a marqué qu’une légère érosion grâce aux efforts significatifs deréduction des coûts. Le parc comptait 39 magasins Planet à fin décembre.En Italie, le chiffre d'affaires a diminué de 5,5%. De la même façon qu’en Espagne l’environnement économiquedégradé a conduit à une forte baisse des débits dans les rayons non alimentaires.En Belgique, les ventes ont baissé de 0,9%, reflétant principalement l’incidence du plan de réorganisation de2010 sur le parc de magasins. En 2010, 8 hypermarchés et 3 supermarchés avaient été fermés, 16 supermarchésintégrés avaient été transférés au partenaire franchisé Mestdagh, 1 hypermarché et 4 supermarchés avaient étéconvertis en franchise et 1 hypermarché avait été transformé en supermarché. En 2011, les ventes ont augmentéde 2,8% à périmètre comparable marquant le succès du plan de redressement dans le pays. A fin décembre, 10hypermarchés étaient au format Planet.En Grèce, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel ont très fortement diminué sous l’effet de la dégradationde l’environnement économique. La baisse du résultat opérationnel de la Grèce explique l’essentiel de ladiminution de celui de l’Europe.AmériqueAu 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés dans la zone Amérique s'établit comme suit :En 2011, le parc a augmenté de 7 hypermarchés (3 en Argentine, 2 au Brésil et 2 en Colombie), a diminué de 6supermarchés et a augmenté de 53 magasins de proximité (ouvertures de 39 magasins en Argentine et de 20magasins en Colombie dans le cadre du fort développement de cette activité). Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)Les ventes en Amérique Latine ont enregistré une progression de 10,0% à taux de change constants (8,4% à tauxcourants) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables et d’une expansion soutenue. Tous les payssont en croissance.71HypermarchésSupermarchésAutres magasins Total3351509858313 919 15 082 2 0102 011434 554 2 0102 011Le résultat opérationnel a augmenté de 29,4% à taux de change constants (27,5% à taux courants),principalement tiré par le redressement de la rentabilité des hypermarchés au Brésil suite au plan d’action mis enœuvre en 2011.Les investissements opérationnels se sont élevés à 463 millions d’euros, et ont représenté 3,1 % du chiffred’affaires en hausse par rapport à 2010, en raison des investissements de remodeling supérieurs à ceux de 2010.Au Brésil, dans un contexte économique porteur, le chiffre d'affaires a augmenté de 9,1% à taux de changeconstants (9,3% à taux courants). Cette hausse s’explique par le redressement des hypermarchés porté par lesventes non alimentaires et par la poursuite de la forte croissance à périmètre comparable des magasins Atacadao.En Argentine, le chiffre d’affaires a augmenté de 20,7% à taux de change constants (10,3% à taux courants). Lepanier moyen a fortement augmenté dans un environnement inflationniste. L’ensemble des formats a contribué àla croissance des ventes.En Colombie, le chiffre d’affaires a augmenté de 1,3% à taux de change constants (-0,8% à taux courants).AsieAu 31 décembre 2011, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit :En 2011, le parc a augmenté de 25 hypermarchés, La Chine ayant contribué à l’essentiel de cette progressionavec 23 ouvertures. En Inde, un deuxième magasin Cash & Carry a ouvert en fin d’année. Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)La croissance des ventes en Asie a été de 5,1% à taux de change constants (5,6% à taux courants), portée par unrythme d’expansion toujours soutenu, principalement en Chine, par la croissance des ventes en Indonésie et parle redressement confirmé de l’activité à Taiwan.Le résultat opérationnel courant a diminué de 9,9% à taux de changes constants en raison de l’environnementéconomique moins favorable au cours du second semestre, en particulier en Chine où la baisse des ventes nonalimentaires a eu une incidence négative sur le niveau de marge.Les investissements opérationnels en Asie se sont élevés à 256 millions d‘euros, et ont représenté 3,5% du chiffred’affaires.72HypermarchésSupermarchésAutres magasins Total3611723806 923 7 312 2 0102 011286 258 2 0102 011En Chine, le chiffre d'affaires a progressé de 7,5% à taux de change constants (7,8% à taux courants),principalement en raison de la forte expansion alors que les ventes à périmètre comparable sont restées stables.23 hypermarchés ont été ouverts et 2 fermés.En Indonésie, le chiffre d’affaires a progressé de 4,5% à taux de change constants (2,9% à taux courants) tiré à lafois par la croissance des ventes à périmètre comparable et par une expansion soutenue (ouverture de 3hypermarchés en 2011).2. Situation financière du Groupe2.1 Capitaux propresLes capitaux propres s’élevaient à 7 627 millions d’euros au 31 décembre 2011 contre 10 563 millions d’euros àla fin de l’année précédente, soit une baisse de 2 936 millions d’euros. Cette diminution s’expliqueprincipalement par l’opération de distribution des titres Dia, qui s’est traduite par une diminution des capitauxpropres pour un montant de 2 230 millions d’euros, et par le versement de dividendes pour un montant total de813 millions d’euros (y compris dividendes versés aux intérêts hors Groupe).2.2 Endettement financier netL’endettement net du Groupe est passé de 7 997 millions d’euros à fin 2010 à 6 911 millions d’euros à fin 2011,soit une diminution de 1 086 millions d’euros (- 13,6 %).La dette nette du Groupe s’analyse comme suit :73(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Emprunts Obligataires8 5459 488Autres Emprunts et dettes financières1 8941 797Billet de Trésorerie250500Passifs relatifs à des contrats de location financement492523Total des Dettes financières hors dérivés passif11 18012 308Dérivés - Passif492771Total des Dettes11 67213 079dont dettes à plus d'un an9 51310 365dont dettes à moins d'un an2 1592 715Autres actifs financiers courants9111 811Disponibilités3 8493 271Total des Placements4 7605 082Dette Nette6 9117 997Les dettes financières du Groupe (hors dérivés) ont des échéances réparties dans le temps (jusqu’en 2021 pour latranche obligataire à échéance la plus longue) et présentent ainsi un profil de remboursement équilibré sur lesannées à venir :Le Groupe dispose par ailleurs de 3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et mobilisables sanscondition (à échéance 2015 et 2016).Maintenir des marges de liquidité suffisantes demeure une des priorités du Groupe et constitue de ce fait unfacteur structurant de la politique financière mise en place.2.3 TrésorerieLa trésorerie disponible pour le Groupe s’établit à 3 849 millions au 31 décembre 2011, à comparer à3 271 millions d’euros pour l’année précédente, soit une hausse de 578 millions d’euros.Cette variation s’analyse comme suit :2.4 Autofinancement et besoin en fonds de roulementL’autofinancement (hors incidence des activités abandonnées) s’est établi à 2 360 millions d’euros, en baisse de19,0% par rapport au montant de 2 914 millions d’euros généré en 2010, en raison de la baisse globale del’activité.La variation du besoin en fonds de roulement est négative de 117 millions d’euros en 2011 (à comparer à – 729 millions d’euros) et s’explique principalement par une détérioration de 1,6 jour du ratio de rotation desstocks.74(en millions d'euros)31/12/201131/12/20101 an2 1592 7152 ans1 7001 2163 à 5 ans4 1364 868Au-delà de 5 ans3 1843 509Total 11 18012 30820112010Autofinancement (hors activités abandonnées)2 3602 914Variation du besoin en fonds de roulement (idem)(117)(729)Incidence des activités abandonnées104635Variation des encours sur crédit à la consommation(229)(84)Flux provenant des opérations d'exploitation2 1182 736Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles(2 330)(1 832)Cessions d'immobilisations495196Incidence des activités abandonnées1 329(320)Autres éléments du flux d'investissement108(351)Flux provenant des opérations d'investissement(398)(2 307)Dividendes versés(811)(864)Variation des actions propres(126)(943)Variation des actifs financiers courants853221Variation des emprunts(1 132)907Autres éléments du flux de financement46335Flux provenant des opérations de financement(1 170)(344)Incidence des variations de change28(114)Variation nette de la trésorerie sur l'exercice578(29)Trésorerie à l'ouverture de l'exercice3 2713 300Trésorerie à la clôture de l'exercice3 8493 271En millions d'euros2.5 InvestissementsLes investissements corporels et incorporels se sont élevés à 2 330 millions d’euros, à comparer à 1 832 millionsd’euros en 2010, soit une hausse de 27,2 %. Cette augmentation s’explique par la hausse des investissements deremodeling pour 328 millions d’euros (essentiellement liés au déploiement du nouveau format d’hypermarchéPlanet en Europe) et des investissements de gestion courante (entretien des magasins et informatique) pour 137millions d’euros.En 2011, les cessions de filiales, immobilisations et titres de participation ont eu une incidence positive de 523millions d’euros sur notre trésorerie, contre 262 millions d’euros en 2010, cette augmentation étant liée àl’opération de cession des murs de 97 magasins en France dont l’activité est poursuivie dans le cadre de bauxcommerciaux.3. Perspectives pour l’année 2012En 2012, le Groupe entend observer une discipline financière stricte pour s’adapter à un environnement toujourscontraignant.Le Groupe poursuivra en 2012 les efforts menés depuis la mise en place du Plan de Transformation en 2009 etvise des économies de coût de l’ordre de 400 millions d’euros. Le Groupe se fixe par ailleurs l’objectif de réduireson délai de rotation des stocks de 2 jours.En matière d’investissement, le déploiement du nouveau concept d’hypermarchés Planet sera fortement revu à labaisse pour 2012, la priorité étant donné à l’expansion dans les marchés de croissance clés pour le Groupe. Letotal des investissements sera ainsi ramené en 2012 dans une fourchette allant de 1 600 à 1 700 millions d’euros.Enfin, sous réserve de l’accord de l’Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012, le Groupe envisage dedistribuer à ses actionnaires un dividende de 0,52 euro par action, en baisse de 52 % par rapport au dividendeordinaire de 1,08 euro versé en 2011. Cette proposition de dividende correspond à 45 % environ du résultat netconsolidé part du Groupe de l’année, retraité des éléments exceptionnels.Les actionnaires se verront en outre proposer le choix entre le versement d’un dividende en numéraire ou enactions Carrefour ; dans l’hypothèse où tous nos actionnaires choisiraient le paiement en numéraire, ledécaissement total pour le Groupe serait de 353 millions d’euros environ (à comparer à 733 millions d’euros en2011).4. Politique de gestion des risques4.1 Litiges et risquesGestion des risquesLa politique de gestion des risques de crédit, de liquidité et de marché du Groupe (risques de taux, change,actions et autres instruments financiers) est décrite dans la note 36 de l’annexe aux comptes consolidés.Litiges et autres risquesLes sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités. Par ailleurs, nos filiales font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu àredressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31 des annexes aux comptes consolidés.Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultantd’un événement passé et qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation etque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.75Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont il estime qu’ils n’auront pas d’incidencesignificative sur sa situation financière, son activité et/ou son résultat.4.2 AssurancesCarrefour maintient une politique d'assurance dont l’objectif est de protéger au mieux les personnes et les biens.A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,responsabilité civile, environnement, construction) offrant une couverture homogène de l'ensemble des formatsde ses magasins intégrés, quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont la règlementationne permet pas ce type de montage).De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année s’intègrent au plus vitedans ses programmes globaux, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference inconditions / Difference in limits »).La politique d'assurances de Carrefour consiste en une identification et une évaluation des risques existants etémergents, en étroite collaboration avec les responsables opérationnels, les différentes Directions du Groupeconcernées et des spécialistes extérieurs. Cette politique d’assurances implique aussi un suivi des mesures deprévention des risques à travers une gestion centralisée menée avec les assureurs et les relais du Groupe danschaque pays.Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance.Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la partd'acteurs indépendants, notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de laDirection des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2011,elles ne sauraient être considérées comme figées, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant. Eneffet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché et aux couverturesdisponibles.Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefour apour politique de conserver les risques liés aux sinistres de plus grande fréquence et de faible sévérité via sacaptive de réassurance, et depuis le 1er janvier 2005 via sa propre société d'assurance implantée en Irlande,Carrefour Insurance Limited, agréée par les autorités irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans lescomptes du Groupe.Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommages aux biens et pertesd'exploitation des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zoneEurope font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un agrégat limite par sinistre et par année d'assurance a étémis en place afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certainelimite, les risques sont transférés au marché de l'assurance.Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’unschéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et parannée d'assurance. Au-delà d'un certain montant, les coûts des sinistres sont transférés au marché de l'assurance.Dommage aux biens et pertes d'exploitationCette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise.La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché del'assurance. Elle couvre, notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,évènements naturels, pertes d'exploitation.76Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certainsformats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.Le programme mis en place par le Groupe pour la période 1er juillet 2011 au 30 Juin 2012, offre une limite degarantie de 260 millions d’euros par sinistre en dommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ceprogramme comporte des sous-limitations notamment dans le domaine des évènements naturels.Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché.Responsabilité CivileL’objet de cette couverture est de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefourpour le cas où sa responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou destiers et dont le Groupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce faitson exposition à de tels risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques dumarché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,cancérigènes, etc.Le Groupe Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programmemondial d’assurance de responsabilité civile. La garantie RC de la Société en la matière est supérieure à 300millions d’euros par sinistre et par an. Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raisondes conditions imposées par les réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques depollution graduelle. Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à cetype de risques.Les risques spéciauxLes risques sont notamment ceux relatifs à l’exercice de leurs responsabilités par les mandataires sociaux.Ces risques font l'objet de couvertures adaptées aux risques spécifiques identifiés pour le Groupe. Compte tenudu caractère confidentiel de ces informations, les montants de couverture de ces différents contrats ne sont pasrendus publics.Carrefour n’a pas souscrit une police d’assurance couvrant les risques de maladie, démission ou décès de sesdirigeants.Les couvertures d’assurance de constructionElles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes.Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur lemarché de l’assurance pour ce type de risque.Pour la phase chantier, les garanties de la police Tous Risques Chantier sont souscrites à hauteur de 3 M€ parsinistre (avec un maximum adapté au montant du projet, pour les projets entre 3 et 30 M€).Pour la phase après réception, des polices de Dommage Ouvrage et/ou de Responsabilité Civile Décennale, lesgaranties souscrites sont à hauteur du coût de reconstruction de l’ouvrage.Avantages sociauxConformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, desprogrammes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été misen place dans chaque pays.774.3 Risques industriels et liés à l’environnementLe Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale un engagement fort de sa stratégie et de sonaction.L’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifiéles principaux impacts environnementaux de son activité et mis en place des actions dans les domaines suivants : Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols et sous-sols par les hydrocarbures), Maîtrise des consommations d’énergie et de fluides réfrigérants, Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants), Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moinspolluants, Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère), Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…), Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage, réduction des emballages), Valorisation des déchets / Recyclage, Gestion de l’eau.La réflexion sur les conséquences de notre activité sur l’environnement et la mise en œuvre des actions deprévention ne sont pas de la seule responsabilité de la Direction Qualité & Développement Durable et de sesrelais dans les pays. La politique environnementale, la prévention et la gestion des risques sont intégrées àl’action quotidienne des directions opérationnelles de tous nos pays.5. Autres informations5.1 Principes comptablesLes comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2011 sont établis selon les normes comptablesinternationales IFRS.Le compte de résultat au 31 décembre 2010 est présenté au titre de la période antérieure. Les informationscomparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises en conformité avec leréférentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états financiers et refléter le classement de certaines activitésconformément à la norme IFRS 5.5.2 Evolutions du périmètre de consolidationDistribution des titres DiaL’Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011 a approuvé la distribution des titres Dia sous la forme d’undividende exceptionnel, payable le 5 juillet 2011. Chaque actionnaire a ainsi reçu une action Dia pour une actionCarrefour détenue, le capital de Carrefour, de même que celui de Dia, se composant à cette date de 679 336 000actions.Cette distribution s’est accompagnée d’une introduction de Dia SA à la bourse de Madrid, avec une premièrecotation le 5 juillet au cours de 3,40 euros par action.L’opération s’analyse comme une distribution en nature aux actionnaires, régie par les dispositions del’interprétation IFRIC 17 « Distributions d'actifs non monétaires aux propriétaires », qui prévoit notamment de :reconnaître la dette vis-à-vis des actionnaires dès le moment où l’organe compétent de la société aapprouvé le versement du dividende ;évaluer cette dette à la juste valeur des actifs qui seront distribués, en l’occurrence le cours de premièrecotation de 3,40 euros par action ;78réévaluer à chaque clôture, le cas échéant, cette dette en comptabilisant les variations éventuellesdirectement en capitaux propres ;comptabiliser un résultat de cession lors de la remise effective des actifs, égal à la différence entre lemontant de la dette à la date de distribution et la valeur nette comptable des actifs remis.Dans ses comptes semestriels au 30 juin 2011, le Groupe a par conséquent constaté la distribution décidée encontrepartie d’une dette vis-à-vis de ses actionnaires. En l’absence d’indication plus fiable au 30 juin 2011, lajuste valeur des titres Dia à cette date a été considérée comme égale à celle constatée lors de la première cotationle 5 juillet 2011, soit 3,40 euros par action.Dans les comptes au 31 décembre 2011, le Groupe a constaté :---en capitaux propres consolidés part du Groupe, le montant de la distribution constatée par CarrefourSA, soit 2 230 millions d’euros (montant identique à celui du 30 juin 2011) ;en trésorerie, le montant reçu suite à la cession des actions Dia obtenues au titre de l’auto contrôle(79 millions d’euros) ;en résultat net des activités abandonnées, le différentiel entre la juste valeur de Dia (2 309millions d’euros) et la valeur nette comptable de Dia, y compris frais de cession et incidence de lafiscalité (400 millions d’euros), soit une plus-value de 1 909 millions d’euros.Dia et ses filiales sont restées consolidées par Carrefour jusqu’à la date de la perte du contrôle, soit le 5 juillet2011. En application d’IFRS 5, les reclassements suivants ont été opérés dans les comptes arrêtés au 31décembre 2011 :--le résultat net de Dia à la date de perte de contrôle (32 millions d’euros) est inclus dans la valeur nettecomptable au 30 juin et est par conséquent présenté sur la ligne « résultat net des activitésabandonnées » au sein de la plus-value de 1 909 millions décrite plus haut ; à des fins de comparaison,le résultat net 2010 de Dia a également été reclassé sur cette ligne ;dans le tableau de flux de trésorerie, tous les flux provenant de Dia sur le 1er semestre 2011 sontprésentés sur les lignes « Impact des activités abandonnées » ; les données de l’exercice 2010 ont étéretraitées en conséquence.Cession des activités du Groupe en ThaïlandeAu terme de l’accord signé le 15 novembre 2010 avec Big C, filiale du groupe Casino, Carrefour a procédé, le 7janvier 2011, à la cession de ses activités en Thaïlande pour un prix total, net des frais de transaction, de816 millions d’euros. Cette transaction s’est traduite dans les comptes 2011 par la constatation d’une plus-valuede 667 millions d’euros enregistrée sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées ».5.3 Opérations significatives en coursOPA / OPE sur Guyenne et GascogneLe 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achatà titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la sociétéGuyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France.Les termes de l’offre sont les suivants :offre publique d’achat à titre principal : 1 action Guyenne et Gascogne existante (coupon attaché)contre 74,25 euros (sous réserve d’ajustement en cas de distribution hors acompte sur dividende décritci-dessous) ;offre publique d’échange à titre subsidiaire : 1 action Guyenne et Gascogne existante contre 3,90actions Carrefour (coupon attaché). L’offre publique d’échange sera plafonnée à 4 886 786 actionsGuyenne et Gascogne.Guyenne et Gascogne a indiqué son intention de distribuer préalablement à la clôture de l’offre un acompte surdividende de 7 euros qui ne donnera pas lieu à ajustements des termes financiers de l’offre.79Le groupe Guyenne et Gascogne opère un parc de 6 hypermarchés sous franchise Carrefour et de 28supermarchés sous franchise Carrefour Market, ayant généré un chiffre d’affaires de 623 millions d’euros TTCen 2011. Guyenne et Gascogne détient également une participation dans Sogara, société détenue à parité avecCarrefour qui en assure la direction et la gestion, qui exploite 13 hypermarchés en propriété et qui a généré unchiffre d’affaires de 1,6 milliards d’euros TTC en 2011. Sogara est également actionnaire à hauteur de 8,2% ducapital de Centros Comerciales Carrefour, l’entité regroupant les activités opérationnelles de Carrefour enEspagne.Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des MarchésFinanciers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé levisa n°12-095 sur la note d’information.Exercice de l’option de vente de la participation dans le groupe AltisConformément aux accords en vigueur et compte tenu de l’échéance du partenariat fin 2011 avec le groupeEroski, le Conseil d’Administration de Carrefour a décidé d’exercer l’option de vente de sa participation de 50%dans le groupe Altis composé des sociétés Altis, Distrimag, SSB et H2M détenues à parité par les groupesCarrefour et Eroski.Le prix d’exercice de cette option de vente est de 153 millions d’euros pour la participation de Carrefour dans legroupe Altis.Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, laparticipation de Carrefour, antérieurement enregistrée en titres mis en équivalence, a été reclassée au 31décembre 2011 en actifs destinés à la vente pour sa valeur nette comptable qui s’élève à 41 millions d’euros.La conclusion de cette opération est notamment conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence.Nouveau partenariat dans le domaine des services financiers au BrésilCarrefour a annoncé le 14 avril 2011 la signature d'un accord avec Itaù Unibanco pour la vente à ce groupe d'uneparticipation de 49% dans BSF Holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance deCarrefour au Brésil. Ce partenariat avec Itaù Unibanco permettra à Carrefour de renforcer ses activités deservices financiers et assurance grâce à d'importantes synergies potentielles et au développement de son offre deproduits et services financiers.Au 30 juin 2011, Carrefour a notifié à Cetelem, son actuel partenaire qui détient 40% des parts de BSF Holding,sa volonté d'exercer un call sur l'intégralité des parts que détient Cetelem pour un montant de 132,5 millionsd'euros. L'acquisition de la participation auprès de l'actuel partenaire ainsi que la cession à Itaù Unibanco sontsoumises aux conditions réglementaires habituelles, en particulier à l'autorisation de la banque centrale du Brésil.A l'issue des transactions, Carrefour recevra un montant total de 315 millions d'euros pour la vente de laparticipation de 49 % et conservera une participation majoritaire de 51%.La clôture de la transaction est attendue sur le 1er semestre 2012.80RAPPORT DE GESTION DE CARREFOUR ARRETE PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION - ACTVTES ET RESULTATSLa société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.Les produits d'exploitation s'élèvent à 501 millions d’euros et correspondent essentiellement aux refacturationsintra-groupe.Le résultat financier passe de 1 779 millions d’euros en 2010 à 427 millions d’euros en 2011.Cette diminution de 1 352 millions d’euros a pour origine :l’augmentation des dividendes versés par les filiales : 988 millions d’euros,l’augmentation des dotations nettes aux provisions sur les participations : 2 023 millions d’euros. Cettevariation est due essentiellement à la comptabilisation d’une provision pour dépréciation des titresCarrefour Italie de 1 618 millions d’euros,l’augmentation des charges nettes sur les actions Carrefour auto détenues : (212) millions d’euros,l’augmentation des autres charges financières, essentiellement liée au coût de la dette, de (71) millionsd’euros et d’un boni de fusion non récurrent comptabilisé en 2010 pour 34 millions d’euros.Le résultat exceptionnel ressort en une perte de (1 778) millions d’euros. Il est constitué :de la dépréciation du mali de fusion Carrefour Promodès affecté à l’activité Dia, dont les actions ontété distribuées sous forme de dividende en nature : (1 318) millions d’euros,de dotations nettes aux provisions et aux dépréciations d’actifs incorporels de -396 millions d’euros,d’autres éléments pour (64) millions d’euros.-------Le résultat net se traduit par une perte de 1 076 865 615, 88 euros.Conformément aux dispositions de l’'article L 441-6-1 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-dessous ladécomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l'égard des fournisseurs de laSociété par date d'échéance.81Montants en millions d'euros Carrefour : Échéance des dettes fournisseurs31/12/201131/12/2010Moins d'un mois128,1108,2De un à deux mois2,40,7TOTAL130,5108,9Les factures non parvenues comptabilisées dans les dettes fournisseurs ne sont pas ventilées dans cet échéancier. - PARTICIPATIONSLes mouvements significatifs de l’année 2011 sont les suivants :-----achat à Norfin Holder des actions Dia pour un prix total de 2 310 millions d’euros. Le 5 juillet 2011, lesactions Dia ont été distribuées sous forme de dividende en nature. Les actions Dia relatives aux actionsd’autocontrôle (soit une valeur de 26 millions d’euros) qui n’ont pas été distribuées ont été cédées surle marché en juillet pour un prix moyen de 3,39€ par actionaugmentation de capital de Brepa : 9 millions d’euros,actions Carrefour Stations service reçues en échange de l’apport des fonds de commerce pour 6millions d’euros,cession des titres Erteco (88 millions d’euros de valeur brute),actions reçues de la société Finifac pour 18 millions d’euros de valeur brute suite à la fusion de lasociété Sofinedis dans Finifac. - 1 076 865 615,88 € 34 823 900,16 €1 844 220 928,03€----------------------Perte de l’exerciceReport à nouveau antérieurAutres réservessoit – AFFECTATION DU RESULTATNous vous proposons d’affecter et de répartir le résultat de l’exercice de la manière suivante :Le montant du report à nouveau post affectation du résultat de l’exercice 2010 a été augmenté des dividendes2010 non versés aux actions auto-détenues.Le montant du dividende de 353 254 720,00€, qui représente un dividende de 0,52 euro par action avantprélèvements sociaux, constitue un revenu éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2º du 3 de l'article 158du Code général des impôts, dans les conditions et limites légales et sous la responsabilité des actionnaires, sousréserve de l'option, par ces derniers, pour le prélèvement libératoire.Il serait mis en paiement à compter du 27 juillet 2012.recevrait l’affectation suivante :Distribution d’un dividendeAutres réserves 353 254 720,00 €448 924 492,31 € 802 179 212,31€En application de la loi, nous vous rappelons que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédentset les revenus éligibles à l’abattement visé à l’article 158.3-2 ° du C.G.I., ont été, par action, les suivants :ExerciceDividende distribuéRevenu éligible à l’abattement visé à l’article 158.3-2 ° du C.G.I.1,08 €1,08 €1,08 €200820092010Un dividende exceptionnel a été versé en nature le même jour sous la forme d’une action Dia pour une actionCarrefour détenue.1,08 €1,08 €1,08 €82 –EVOLUTION DU CAPITALRachat d’actionsL'Assemblée Générale réunie le 21 juin 2011 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n°2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration àprocéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’interventionsur actions propres en vue, notamment : d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologiereconnue par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefourau titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivantsdu Code de commerce, de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne, de les annuler.Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :1. Contrat de liquiditéEn 2011, la société n’a effectué aucun mouvement à l’achat ni à la vente dans le cadre d’un contrat de liquidité.2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesDans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites décidéspar le Directoire et le Conseil d’Administration, Carrefour a procédé aux mouvements suivants :le 24 juin 2011 achat de 500 898 actions à un prix unitaire de 26,79 euros soit 13 421 311,46 euros,le 27 juin 2011 achat de 507 143 actions à un prix unitaire de 26,48 euros soit 13 428 132, 35 euros,le 28 juin 2011 achat de 493 800 actions à un prix unitaire de 27,18 euros soit 13 420 842,06 euros,le 29 juin 2011 achat de 481200 actions à un prix unitaire de 27,89 euros soit 13 418 406,36 euros,le 30 juin 2011 achat de 481 700 actions à un prix unitaire de 27,88 euros soit 13 431 674,63 euros,le 1er juillet 2011 achat de 475 850 actions à un prix unitaire de 28,21 euros soit 13 421 587,18 euros,le 4 juillet 2011 achat de 480 517 actions à un prix unitaire de 27,91 euros soit 13 409 403,51 euros.Concernant les options d’achat d’actions, Carrefour a procédé aux mouvements suivants :le 24 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros, àun prix unitaire de 0,21 euros soit 43 534,97 euros,le 24 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,49 euros soit 170 096,09 euros,83 le 24 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 3,41 euros soit 307 720,54 euros,le 27 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros à unprix unitaire de 0,19 euros soit 39 628,26euros,le 27 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,48 euros soit 166 624,74euros,le 27 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 3,23 euros soit 291 161,51euros,le 28 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros à unprix unitaire de 0,29 euros soit 60 263,16 euros,le 28 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,62 euros soit 215 223,70 euros,le 28 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 4,12 euros soit 371 183,16 euros,le 26 juillet 2011 achat de 4 039 663 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 35,78 eurosà un prix unitaire de 0,11 euros soit 460 925,55 euros,le 26 juillet 2011 achat de 6 748 218 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 38,50 eurosà un prix unitaire de 0,32 euros soit 2 133 111,71euros,le 26 juillet 2011 achat de 1 751 380 options d’achat exerçables le 13 juillet 2017 au prix de 29,91euros à un prix unitaire de 2,37 euros soit 4 158 651,81 euros,le 26 juillet 2011 vente de 668 040 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81euros àun prix unitaire de 0,04 euros soit 26 721,60 euros,le 26 juillet 2011 vente de 3 081 464 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81eurosà un prix unitaire de 0,04 euros soit 123 258,56 euros,le 26 juillet 2011 vente de 694 270 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91euros àun prix unitaire de 0,16 euros soit 111 083,20 euros,le 26 juillet 2011 vente de 90 093 options d’achat exerçables le 17 juillet 2017 au prix de 34,21 euros àun prix unitaire de 2,58 euros soit 232 439,94 euros,le 26 juillet 2011 vente de 415 608 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros àun prix unitaire de 0,0287 euros soit 11 927,95 euros,le 26 juillet 2011 vente de 6 263 511 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 eurosà un prix unitaire de 0,2144 euros soit 1 342 896,76 euros,le 26 juillet 2011 vente de 1 715 676 options d’achat exerçables le 13 juillet 2017 au prix de 34,21euros à un prix unitaire de 2,2744 euros soit 3 902 133,49 euros,Par ailleurs, dans le cadre du contrat d’achat à terme mis en place le 15 juin 2009, Carrefour a apporté 2 196 200actions supplémentaires. En contrepartie, le prix d’achat des actions est passé de 28,725 euros par actions à25,184 euros par actions.Dans le cadre de son plan d’achat d’actions à terme, Carrefour a acquis 106 646 actions à un prix unitaire de25,184€, le 1er août 2011, soit un prix total de 2 685 787,50 euros.3. AnnulationEn 2011, la société n’a procédé à aucune annulation d’actionsLa Société détenait 5 598 650 actions propres à la clôture de l’exercice (soit 0,82% du capital).84Attributions d’options et d’actions 2011Carrefour associe pleinement les cadres et les dirigeants du Groupe à son développement en leur offrant desoptions de souscription et/ou d’achat d’actions ainsi que des actions gratuites de la Société dont l’émission estréalisée conformément aux dispositions des articles L 225-177 à L 225-184 et L 225-197-1 et suivants du Codede Commerce et dans le cadre des autorisations conférées par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Le nombre d’actions acquises par les bénéficiaires d’attribution d’actions gratuites décidées par leDirectoire et/ou le Conseil d’Administration s’élève à 237 093 actions pour l’exercice 2011. Lors de sa séance du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation consentielors de l’Assemblée du 4 mai 2010 et a décidé l’octroi de plans d’attribution d’actions gratuitesprésentant les caractéristiques suivantes : Plan d’actions gratuites portant sur l’attribution de 14 000 actions, Condition de présence : 2 ans à compter du 31 mai 2011 (date d’attribution) jusqu’au 30 mai2013 inclus, Durée d’incessibilité : 2 ans,Conditions d’exercice : le licenciement ou la démission du bénéficiaire entraîne la caducité deses actions non acquises à la date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire duConseil d’Administration de Carrefour.Actionnariat des salariésLes salariés du groupe, par l’intermédiaire des Fonds Communs de Placement d’Entreprise, détenaient 1,22 %du capital de la Société à la clôture de l’exercice.Opérations effectuées par les dirigeants sur les titres de la SociétéEn application des dispositions de l’article 223-26 du Règlement Général de l’AMF, nous vous informons que,dans le cadre des opérations réalisées au cours de l’exercice 2011 par les personnes visées par l’article 621-18-2du Code Monétaire et Financier 152 000 actions de la Société ont été acquises, aucune action n’ayant été cédéeau cours de l’exercice.85Tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs en matière d’augmentations de capital86NatureMontantDuréeExpirationAugmentation de capital par émission d'actions et/ou autres valeurs mobilièresavec maintien du droit préférentiel desouscription - actions500 M€26 mois21-août-13 - autres valeurs mobilières7,5 Mrds €26 mois21-août-13Augmentation de capital par émission d'actions et/ou autres valeurs mobilièresavec suppression du droit préférentiel desouscription - actions175 M€26 mois21-août-13 - autres valeurs mobilières2,5 Mrds €26 mois21-août-13Emission, dans la limite de 10% du capital, d'actions ou de valeurs mobilières en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titresS'impute sur les montants visés ci-dessus26 mois21-août-13Augmentation de capital par incorporationde réserves, bénéfices, primes ou assimilés500 M€26 mois21-août-13Augmentation de capital en faveur des salariésdu Groupe (renonciation par les actionnaires à leur droitpréférentiel de souscription)35 M€26 mois21-août-13Augmentation de capital par émission d'actions et/ ou de valeurs mobilières donnant accès au capital en cas d’offre publique mise en œuvre par la Société sur les titres d’une autre société cotée avec suppression du droit préférentiel de souscription100 M€26 mois21-août-13 - INFORMATIONS ISEES A L'ARTICLE L. 233-13 DU CODE DE COMMERCEA la clôture de l’exercice 2011, la société Blue Capital - dont le siège social est à Luxembourg (2132) 2-4,avenue Marie-Thérèse - agissant de concert avec la société à responsabilité limitée de droit luxembourgeoisColony Blue Investor (2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), lasociété par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (41 avenue Montaigne, 75008 Paris) et la société BlueParticipations et Gestion Sàrl (24-28, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg) détenaitplus du dixième du capital social et plus du cinquième des droits de vote.VI - INFORMATIONS VISEES A L'ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCENéantVII - DISPOSITIONS DE LA LOI DITE « NRE » (Nouvelles Régulations Economiques)Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme àDirectoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société aadopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de DirecteurGénéral étant dissociées. Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions dePrésident et de Directeur Général.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président-DirecteurGénéral), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, Madame Anne-ClaireTaittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-LaurentBonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne et Monsieur Amauryde Seze.Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-Martin Folz, etle 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualité d’Administrateur, le Conseiln’a été composé que de onze membres.Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pasdemander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefour qui se tiendrale 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée Générale, la candidature de M.Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société.La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé àcette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé dans lesditesfonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011.Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. Georges Plassat :-en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseild’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, et- à titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril 2012.Liste des fonctions des Mandataires sociauxConformément aux dispositions de l’Article L 225-102-1 (4ème alinéa) du Code de Commerce, vous trouverez ci-après la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercées dans toute société par chacun des mandatairessociaux au cours de l’exercice :87Lars Olofsson, Président-Directeur GénéralNé le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 avril 2009Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est Président-Directeur Généraldepuis le 21 juin 2011. Il est également Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour etreprésentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de CarrefourMarinopoulos (Grèce).René Abate(Personnalité indépendante)Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 10 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du Fractionnement etdes Biotechnologies.Bernard ArnaultNé le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise), Président deGroupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, deLVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK(Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien BazinNé le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Administrateur des sociétésAccor, Endered , Moonscoop IP, La Tour Réseau de Soins (Suisse) et Permanence de la Clinique de Carouge(Suisse), Administrateur Délégué de Sisters Soparfi SA (Luxembourg), Membre du Conseil de Surveillance deANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colillkirch France SAS, Colfilm, Bazeo EuropeSAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS, Gérant(SàRL) de CC Europe Invest et Gérant de Nina (SCI) et de La Tour Sàrl (Suisse).Nicolas BazireNé le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton, AtosOrigin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.Jean-Laurent BonnaféNé le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Administrateur et Directeur Général de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance, de BNL-Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis.88Thierry Breton(Personnalité indépendante)Né le 15 janvier 1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(Personnalité indépendante)Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Administrateur de la société Electricité et Eaux de MadagascarCharles Edelstenne(Personnalité indépendante)Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de DassaultSystèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, Administrateurde Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation(Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE2, NILI et NILI 2.Mathilde Lemoine(Personnalité indépendante)Née le 27 septembre 1969. Française. Nombre d'actions détenues dans la Société : 2 000.Date de nomination : 20 mai 2011Amaury de Seze, Administrateur-Référent(Personnalité indépendante)Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 21 juin 2011Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe,Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et Publicis Groupe.Anne-Claire Taittinger(Personnalité indépendante)Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Administrateur et Président du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de ClubMéditerranée, Administrateur de Financités et de l’IFA (Institut Français des Administrateurs), Membre duConseil de Surveillance de Planet Finance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Général de SAS DFTImmobilier.89Rémunération des mandataires sociauxPrésident du Conseil d’AdministrationSur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseild’Administration avait fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil d’Administration étantprécisé que cette rémunération ne comportait pas d’options d’achat ou de souscription d’actions.Le Conseil avait également décidé que la Société mettrait à la disposition du Président un véhicule de fonction,avec chauffeur. Cette rémunération et l’avantage en nature décrit ci-dessus ont été supprimés à compter de juin2011 corrélativement à la réunification des fonctions de Président et de Directeur Général.Directeur GénéralLars Olofsson bénéficie : D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille eurosbruts), D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de larémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avecun butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 50% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires horscarburant, Activity contribution et nombre moyen de jours de stocks) et pour 50% en fonctiond’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.Cette rémunération est demeurée inchangée lors de la nomination de Lars Olofsson en qualité de Président duConseil d’Administration.Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes : En cas de cessation deson mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure, et sauf pour faute grave oulourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une transaction emportant renonciation de sapart à tout recours, une indemnité transactionnelle (« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24mois) de rémunération si la fin du mandat intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) derémunération si la fin du mandat intervient avant le 1er janvier 2010.La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la moyenneannuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à l'exclusion des primesd'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou professionnels et systèmed'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-options) versés au titre de tout mandatsocial au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe Carrefour, au cours des vingt-quatre moisprécédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur objectifs) ait étéversé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la Rémunération annuelleservant de référence au calcul de l’Indemnité.Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes constants, lamoyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe Carrefour, d'autre part del'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux derniers exercices clos précédantl’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à l’évolution prévue dans les objectifsbudgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux variablessur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité définie auparagraphe ci-dessus.90Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure etsauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un changement de contrôle duGroupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la condition de présence nécessaire àl’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait réputée levée, et le montant de l’Indemnitéde rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2 ans (24 mois), quand bien même la fin du mandatinterviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions de performance prévues ci-avant continueront bienentendu de s’appliquer.Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pas demander lerenouvellement de son mandat et corrélativement de ses fonctions de Président-Directeur Général lors de laprochaine Assemblée Générale qui se tiendra le 18 juin 2012.Le Conseil d’Administration, en accord avec Lars Olofsson, a décidé d’arrêter les conditions de son départcomme précisé ci-dessous : Lars Olofsson ne percevra aucune indemnité de départ à raison de la cessation de ses fonctions au seindu Groupe Carrefour ; Lars Olofsson sera dispensé de la condition de présence stipulée dans les Plans de Stock Options dePerformance du 17 juin 2009 et du 16 juillet 2010 et dans le Plan d’actions de performance du 16 juillet2010, toutes autres conditions des plans précités, notamment de performance, demeurant pleinement envigueur.Par ailleurs, à la demande du Conseil d’administration, Lars Olofsson sera tenu, pendant une période de douzemois à compter de son départ du Groupe, au respect d’une obligation de non-concurrence lui interdisantd’exercer notamment des fonctions de direction ou de conseil, d’administrateur et plus généralement demandataire social dans des sociétés concurrentes (notamment Wal-Mart, Tesco, Casino, Auchan, GroupeLeclerc, Ahold, Delhaize, Metro, etc.). En contrepartie Lars Olofsson percevra une indemnité de 1 500 000euros brut.Lars Olofsson bénéficie également, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de sonlogement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts),soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts) versée endouze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication, (ordinateurportable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont les principalescaractéristiques sont les suivantes :- Taux d’acquisition de droits unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans =0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée à 60- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la renteprofessionnelle,PASS (2 182 320 € en 2011),(tous régimes confondus),de retraite du bénéficiaire.Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la SociétéL’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au Conseild’Administration.91-------ooétant précisé que :Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseild’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière suivante :Président du Conseil d’Administration :Vice-président du Conseil d’Administration :Président du Comité des comptes et du contrôle interne :Président du Comité des Rémunérations :Président du Comité Stratégie :Membre d’un Comité (un ou plus) :Membres du Conseil d’Administration :10 000 €10 000 €10 000 €10 000 €10 000 €10 000 €55 000 €les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membredu Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une partvariable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci.La part variable du montant des jetons de présence est proportionnelle au nombre de séances du Conseil et/ou duou des Comités auxquelles les Administrateurs participent (100% de la part variable étant attribuée pour uneprésence à la totalité des séances).Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet.Ainsi, au cours des exercices 2010 et 2011, les Administrateurs ont perçu les jetons de présence suivants :Aux termes de ses délibérations en date du 12 juillet 2011, le Conseil a décidé que la répartition des jetons deprésence serait désormais la suivante :--------Président du Conseil d’Administration :Vice-président du Conseil d’Administration :Administrateur référent :Président du Comité des Comptes :Président du Comité des Rémunérations :Président du Comité des Nominations :Membre d’un Comité (un ou plus) :Membres du Conseil d’Administration : 10 000 € 40 000 € 40 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 55 000 €92Juillet 2010 / Juillet 2011Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de Sèze62 500,00 €85 000,00 €Jean-Martin Folz 58 483,00 €82 692,31 €Lars Olofsson57 500,00 €55 000,00 €Anne-Claire Taittinger74 250,00 €75 000,00 €René Abate62 250,00 €65 000,00 €Bernard Arnault46 000,00 €55 769,23 €Sébastien Bazin64 250,00 €72 692,31 €Nicolas Bazire65 000,00 €65 000,00 €Jean-Laurent Bonnafé52 000,00 €48 076,90 €Thierry Breton52 000,00 €52 692,31 €René Brillet71 000,00 €81 192,00 €Charles Edelstenne51 250,00 €51 538,46 €Mathilde Lemoine 13 140,00 €(Début mandat mai 2011)étant précisé que :ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membredu Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une partvariable de 15 000 €, fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui-ci.IX – DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALESDémarche Développement Durable du groupe CarrefourAu contact permanent de la société et attentif à son évolution dans 33 pays, le groupe Carrefour a très tôt prisconscience des enjeux et su intégrer le Développement Durable dans sa politique globale. Cette démarche initiéede longue date est fondée sur le dialogue avec les parties prenantes.Le groupe Carrefour a bâti sa politique de Développement Durable sur le maillage des trois piliers économique,social et environnemental. C’est la prise en compte forte des contraintes économiques de son activité qui apermis de mettre en place des actions concrètes, pérennes et créatrices de valeur pour l’entreprise et ses partiesprenantes. Cette dimension pragmatique de la démarche et son ancrage au cœur des métiers font duDéveloppement Durable un élément fondamental de la stratégie du Groupe.Temps forts 2011 de la démarche Développement Durable du groupe CarrefourINFORMATION CLIENTS / ENVIRONNEMENT- OGM : Carrefour est le premier distributeur à avoir développé un étiquetage « Nourri sans OGM » surses produits en 2010. Cette initiative déployée en France a anticipé la publication du décret relatif àl’étiquetage des denrées alimentaires issues de filières sans « OGM » paru au JO du 31 janvier 2012.L’information « Nourri sans OGM » est identifiable sous la forme d’un sticker apposé sur plus de 300références à marque Carrefour. Il permet aux clients de choisir ou non des produits issus d’animauxayant eu une alimentation sans OGM.- Etiquetage environnemental : En 2010, Carrefour s’est porté volontaire et a été sélectionné pourtester le dispositif « affichage environnemental » prévu par le Grenelle de l’environnement en France.Menée sous l’égide du Ministère en charge de l’environnement, cette expérimentation fera l’objet d’unbilan transmis au Parlement. Le dispositif d’information élaboré par Carrefour a été conçu enpartenariat avec L’Oréal et testé sur les shampoings doux : depuis le mois de juillet 2011, lesconsommateurs peuvent consulter sur Internet les impacts environnementaux de 12 produits.En testant un affichage basé sur la modélisation des impacts environnementaux des produits tout aulong de leur cycle de vie (shampoings à sa marque), Carrefour souhaite pouvoir évaluer la pertinence dece type d’information par l’étude de 5 axes prioritaires, que sont : La compréhension et l’adhésion des consommateurs, L’impact possible sur leurs comportements d’achat, La fiabilité des informations produites, Leur compatibilité et leur cohérence avec les labels existants, Le coût de mise en œuvre au regard du bénéfice environnemental.A travers cette expérimentation, Carrefour apportera également sa contribution au débat public.BIODIVERSITE - RESSOURCES NATURELLES / LUTTE CONTRE LE CHANGEMENTCLIMATIQUE :- Huile de palme :Objectif : 100% d’huile de palme responsable dans ses produits à marques de Carrefour d’ici2015. Carrefour poursuit le développement d’une filière d’huile de palme responsable certifiée, negénérant pas de déforestation supplémentaire et garantissant des conditions de travail respectueusesdes règles de l’OIT (organisation internationale du travail) pour son approvisionnement enIndonésie.93 Carrefour participe au Board et à l’Assemblée Générale de la RSPO. A cette occasion, leWWF publie son second Scorecard sur les utilisateurs d’huile de palme (il s’agit du classement desperformances environnementales de plus de 130 entreprises Européennes, Australiennes etJaponaises concernant leur approvisionnement en huile de palme). Carrefour obtient « une note supérieure à 8 sur 9 dans ce Scorecard» pour « sa politiqued’huile de palme durable de part le monde initiant le développement avec des petits producteursindonésiens de plantations respectant les normes de durabilité »En 2011, le groupe Carrefour poursuit également ses actions en matière de lutte contre le changementclimatique, de préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité :-Formalisation d’une politique globale d’approvisionnement responsable pour les produits issusde la forêt et se fixe pour objectif d’aller vers « Zéro déforestation » à l’horizon 2020.- Objectif : réduction de 40 % des émissions de CO2 générées par les magasins du G4 (France,Espagne, Italie, Belgique) d’ici 2020 vs 2009 (réduction des fuites de réfrigérants et remplacement pardes fluides réfrigérants naturels - amélioration de 30 % de l’efficacité énergétique en 2020 vs 2004).– Déploiement de pictogrammes d’aide au tri des déchets simplifiés apposés au dos desemballages des produits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références)permettent désormais aux clients des magasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques detri.– Carrefour est le premier distributeur en France à proposer une ligne de bijoux en or responsable deGuyane en partenariat avec le WWF.CONSTRUCTION DURABLE / PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES Carrefour développe en Inde et en Espagne des nouveaux modèles de magasins énergétiquementplus performantsL’aspect novateur de ces magasins en termes de respect de l’environnement repose essentiellement surune gestion économe de l’énergie et une optimisation des systèmes de froid, qui diminue lesémissions CO2, dans le respect des engagements de l’enseigne. Carrefour Market a été récompensé par les Trophées innovations LSA pour la fermeture de sesmeubles réfrigérés dans les rayons ultra-frais de six de ses magasins. A l’échelle d’un magasin,cette action a permis une baisse de 17 % de la consommation énergétique.ENVIRONNEMENT / LOGISTIQUE : Depuis octobre 2011, Carrefour expérimente le plus gros camion électrique du monde pour ladistribution de produits alimentaires en ville. Ce véhicule innovant offre une solution de livraisonurbaine silencieuse et non polluante, parfaitement adaptée à l’environnement urbain. Il sera testépendant une année et approvisionnera en produits frais les enseignes Carrefour dans l’agglomérationLyonnaise (permet de transporter 5,5 Tonnes de marchandises avec une autonomie de 100 km).FOURNISSEURS/ TROPHEES : Carrefour organise la troisième Edition des Trophées du Développement Durable pourrécompenser les fournisseurs français à sa marque les plus engagés en matière de développementdurable. Lors de sa soirée événementielle qui s’est tenue en présence de la déléguée interministérielleau développement durable et commissaire générale au Ministère de l’écologie, du développementdurable, des transports et du logement, et plus de 200 invités et membres du jury, dont le WWF,Carrefour a distingué quatre de ses fournisseurs français les plus vertueux pour leur engagement dansune démarche développement durable remarquable. Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable desfournisseurs de produits à sa marque (outil Carrefour développé en partenariat avec l’ADEME et leWWF pour les fournisseurs français en 2006). Via Internet les fournisseurs à marques propres auto-évaluent leurs pratiques dans le domaine du Développement Durable et de s’informer sur les bonnespratiques.SOCIAL/ DIALOGUE SOCIAL : Carrefour et l’UNI créent les conditions favorables à la mise en place d’un syndicat en Colombie.94Un Groupe engagé depuis 20 ans dans une démarche de Développement DurableBien avant la médiatisation que connaît aujourd’hui le concept de Développement Durable, le groupe Carrefouravait démontré son aptitude à en faire vivre les principes.À ce titre, le lancement des filières Engagement Qualité Carrefour, en 1992, apparaît comme un acte précurseur.Des produits frais conciliant goût, authenticité et sécurité, issus de méthodes respectueuses de l’environnement,et élaborés par des fournisseurs fidélisés : dès l’origine, le projet réunissait les principales conditions d’unecroissance partagée et durable.Depuis, le Groupe n’a cessé de renforcer cette démarche à travers ses grands engagements : en appliquant leprincipe de précaution aux OGM en 1996 ; en lançant la gamme Carrefour Bio en 1997 ; en collaborant avec laFIDH pour l’élaboration d’une Charte Sociale signée par tous ses fournisseurs de produits à marques propres en2000 et le suivi de son application ; en adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies et en signant un accordavec l’UNI (Union Networks International) s’engageant ainsi à respecter les principes de l’OIT dans tous lespays où il opère ; en se dotant d’un Code de Conduite, reformulé en 2010, et en signant la charte pour laDiversité en Entreprise en 2004.En 2005, Carrefour est le 1er distributeur à lancer une gamme de produits à marques propres « Pêcheresponsable ». En 2006, l’enseigne lance la gamme Carrefour AGIR (déclinée en 4 segments : produits bio,produits issus du commerce équitable, produits plus respectueux de l’environnement et produits « Nutrition ») etparticipe à la création de la plateforme GSCP (Global Social Compliance Programme) : initiative visant àl’harmonisation des standards de responsabilité sociale des donneurs d’ordre internationaux. En 2007, leGroupe s’engage à réduire de 20% sa consommation d’énergie par m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ;En 2008, le Groupe adhère à la SAI (Social Accountability International) et signe la charte de la Parentalité.Et, plus récemment, le Groupe a renforcé son engagement en matière de lutte contre le changementclimatique en se fixant un objectif ambitieux de 30% d’efficacité énergétique d’ici 2020 par rapport à2004 et en soutenant publiquement et participant activement à la campagne des Nations Unies « Seal theDeal » qui appelait les gouvernements à conclure un accord ambitieux, efficace et juste à Copenhague. Pourcontribuer à la lutte contre la déforestation, Carrefour s’est également fixé pour objectif d’atteindre100% d’approvisionnement en huile de palme certifiée pour ses produits à marques propres d’ici 2015.En 2011, Carrefour a poursuivi le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable.Aujourd’hui près de 6500 sites fournisseurs de produits à marques propres sont accompagnés par Carrefour vial’outil d’autodiagnostic. Ainsi ils peuvent mesurer leurs pratiques Développement Durable et bénéficier devisites conseil sur leurs sites, ainsi que du soutien du groupe Carrefour dans la mise en œuvre d’actionsd’amélioration.Par son action en faveur du Développement Durable, Carrefour crée ainsi de la valeur au bénéfice de sescollaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs, de ses actionnaires, ainsi que des pays et des collectivités quil’accueillent. En lançant des produits qui anticipent les tendances émergentes, en contribuant à la performancede ses salariés par une politique de ressources humaines responsable, en diminuant ses coûts grâce à desprogrammes d’économies d’énergie et de protection des ressources naturelles, il contribue aussi à la rentabilitéde ses activités, et donc à sa propre pérennité.Sensibiliser et impliquer tous nos collaborateurs dans tous leurs métiersConscient de l’enjeu stratégique du déploiement de sa démarche et de l’importance d’impliquer tous les métiers,le groupe Carrefour a mis en place, dès 2001, une organisation dédiée, présente à chaque niveau (global, pays,BU) et sur tous les métiers : la démarche de progrès globale est impulsée par la Direction Qualité etDéveloppement Durable au niveau du Groupe qui dispose de relais développement durable dans les businessunits de chaque pays. Les actions au niveau des pays, BUs et magasins sont basées sur les valeurs et la politiquedu Groupe mais sont fonction du contexte local. L’organisation Qualité et Développement Durable Groupe toutcomme celle des business units travaillent en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles ettransverses du Groupe et des pays.95Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux problématiques du Développement Durable, le Groupe a mis en placedes programmes de sensibilisation. Sur ses sièges administratifs en France, Carrefour a déployé le programmeEco-Attitude afin de sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes au bureau. A l’international, également, desprogrammes similaires à Eco Attitude ont été mis en place ; comme en Argentine où Carrefour a mobilisé etformé ses collaborateurs et ses clients au tri des déchets. Des poubelles de tri, ont ainsi été installées dans lesbureaux (papier, plastique et canettes) et dans les magasins de Buenos Aires pour permettre de séparer lesdéchets organiques des déchets recyclables. Un système de suivi de la DLUO des produits a parallèlement étémis en place pour permettre de réduire le volume des déchets organiques de 4 %.Un dialogue régulier avec les parties prenantesIdentifier et anticiper les attentes de ses parties prenantes, associer les expertises extérieures à l’élaboration de ladémarche de Développement Durable, prévenir les risques et désamorcer les conflits permet au Groupe dedéfinir une politique transparente et concertée. De la confrontation des engagements et des contraintes naissenten effet des solutions pragmatiques. Le dialogue est entretenu de façon permanente par la direction Qualité etDéveloppement Durable au niveau du Groupe, et par les pays, enseignes et magasins à l’échelon local.Dès la mise en place de sa démarche, Carrefour a construit sa stratégie Développement Durable avec ses partiesprenantes, les représentants de ses principaux interlocuteurs : agences de notation et gestionnaires de fonds ISR,ONG environnementales et sociales, associations de consommateurs, syndicats, instances nationales etinternationales et cercles de réflexion sur le Développement Durable.Aborder de façon pertinente les questions relevant du Développement Durable implique de faire appel auxcompétences de spécialistes internes mais également externes : c’est à ce titre que, depuis plus de dix ans,Carrefour met en place des partenariats avec des organisations qui l’aident à avancer plus vite et plusefficacement dans ses projets.Le Groupe collabore par exemple depuis plus de 10 ans avec la Fédération internationale des ligues des droits del’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de ses produits dans les pays sensibles. Ilest également partenaire d’ONG environnementales comme le WWF (depuis 1997) qui, entre autrescontributions, l’accompagne dans sa démarche de préservation de la biodiversité. Loin de se limiter à un travailde réflexion, cette collaboration prend une forme opérationnelle : tout au long de l’année, des experts del’association travaillent avec des acheteurs et des responsables Qualité du Groupe afin de leur apporter leurexpertise. Ils sont impliqués dans la démarche globale du Groupe et dans les différents dossiers comme sapolitique d’approvisionnement concernant le bois, les ressources halieutiques, les OGM, l’huile de palme, le soja,les produits visés par la réglementation Reach, etc. Carrefour collabore également étroitement avec ses partiesprenantes via des accords cadres, comme l’accord signé avec UNI Commerce pour le respect des droits del’Homme au travail.Une stratégie claireLa démarche de Développement Durable est basée sur deux axes stratégiques :1- intégrer le Développement Durable dans toutes les activités: En assumant nos responsabilités économiques- stimuler le tissu économique local : Carrefour favorise l’emploi et l’approvisionnement (produitsalimentaires) local, ainsi que la création d’entreprise et de centres de vie.- accompagner la croissance de nos fournisseurs : Carrefour promeut un véritable partenariat avec lemonde agricole notamment à travers ses filières Engagement Qualité Carrefour. Ainsi, le Groupe crééedes partenariats durables et assure des débouchés à des milliers de producteurs. Par exemple, Carrefouren France travaille avec plus de 20.000 producteurs depuis vingt ans. Enfin Carrefour encourage sesfournisseurs dans leurs démarches de développement durable.- s’assurer de la conduite éthique de nos activités : le Groupe s’est doté d’un Code de conduite dès 2004(revu en 2010 en lien avec les Valeurs du Groupe et la nouvelle ambition) et d’un Compliance Officerrattaché à Direction Juridique du Groupe en 2008. Certains pays ont également mis en place des ligneséthiques qui permettent aux collaborateurs et aux fournisseurs d’alerter anonymement sur des pratiquescontraires à l’éthique du Groupe. En 2011, le déploiement du nouveau format de Code de conduiteProfessionnelle Carrefour, initié en 2010, a été poursuivi.96 En assumant nos responsabilités sociales/sociétales- agir en employeur responsable : Carrefour promeut la diversité et l’égalité des chances à l’embauche etau cours de la carrière professionnelle ; Le Groupe met en place des outils lui permettant d’être àl’écoute de ses collaborateurs et des mesures leur permettant de se sentir bien au travail.- s’assurer du respect des Droits de l’Homme au travail dans notre chaîne d’approvisionnement : leGroupe veille en collaboration avec la FIDH, au respect de sa Charte Sociale (retravaillée en 2009 afind’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP) et mène une politique rigoureuse d’auditssociaux. Il promeut également la mise en place des formations à la responsabilité sociale chez sesfournisseurs. Retravaillée en 2010 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP et uneobligation d’éthique dans les échanges entre Carrefour et ses fournisseurs, cette nouvelle Charte socialeet éthique a été diffusée au cours de l’année 2011.- être solidaire des communautés locales : A l’œuvre dans tous les pays où le Groupe est implanté, laFondation Internationale Carrefour concentre son action sur trois domaines : l’alimentation, l’insertionet la solidarité. La solidarité est aussi l’affaire des pays, enseignes et magasins, qui définissent etappliquent leur propre politique en invitant les salariés à y contribuer. L’Argentine, le Brésil, l’Espagneet la France ont, par exemple, créé des structures dédiées pour encourager et fédérer les initiatives surleur périmètre. De très nombreuses actions sont ainsi menées pour lutter contre les facteurs d’exclusion(pauvreté, maladie, handicap), protéger les enfants ou encore intervenir face à une situation d’urgence. En assumant nos responsabilités environnementales :- contribuer à la lutte contre le changement climatique : Carrefour s’est engagé à réduire de 30% saconsommation d’énergie / m² de surface de vente d’ici 2020 (vs.2004) ; de 40 % les émissions de CO2de ses magasins en France, Espagne, Italie et Belgique d’ici 2020 (vs2009), notamment en limitant lesfuites de réfrigérants et en testant puis déployant les fluides naturels, et à limiter l’impactenvironnemental de son activité logistique, en promouvant l’utilisation de modes de transport alternatifsà la route et en réduisant le nombre de kilomètres parcourus par les camions (optimisation duremplissage et réduction du transport à vide). Engagé dans une démarche « Zéro déforestation », leGroupe s’est notamment engagé à s’approvisionner en huile de palme certifiée durable pour tous sesproduits à marques propres d’ici 2015.- préserver la biodiversité et les ressources naturelles : Carrefour propose en France notamment unealternative crédible aux OGM, des assortiments responsables en bois exotique (l’assortiment de lacentrale d’achat du Groupe est exclusivement composée de produits certifiés FSC (Forest StewardshipCouncil) et d’Acacia, une espèce qui n’est pas en danger) et en produits de la pêche (Carrefour proposeplus d’une vingtaine de produits certifiés MSC (Marine Stewardship Council) et travaille avec le WWFsur la composition de son assortiment). Enfin, Carrefour met en place des actions pour réduire sesconsommations d’eau, et travaille également avec ses fournisseurs sur ce sujet.réduire les déchets et optimiser leur recyclage : le Groupe réduit les déchets produits par ses magasinset optimise leur recyclage ; il travaille en amont à la réduction des emballages de ses produits etprivilégie les mono-matériaux qui facilitent le tri et le recyclage. Enfin, Carrefour s’est engagé à arrêterla distribution des sacs de caisse en plastique gratuits jetables d’ici 2012 et propose dans tous les paysdes alternatives réutilisables à ses clients.-2. Promouvoir le Développement Durable à travers notre offre et notre communication vis-à-vis de nosclients et consommateurs Carrefour développe et propose aux consommateurs une offre de produits « responsables » à marquespropres accessibles à tous.Depuis près de 20 ans, le Groupe développe dans 14 pays les filières Engagements Qualité Carrefour.Fruits d’une véritable démarche partenariale avec les fournisseurs, cette gamme est composée deproduits frais de qualité supérieure et intégrante des critères environnementaux stricts. En France,Carrefour est le 1er vendeur de produits biologiques. De même, avec plus de 40 millions de chiffresd’affaires Carrefour contribue fortement à démocratiser les produits issus du commerce équitable et àsoutenir les producteurs. Le Groupe propose une offre très large de produits bio à marques propres,notamment sous sa gamme Carrefour bio : produits alimentaires, cosmétiques, et également produitstextiles. Depuis plus de 10 ans, Carrefour soutient également le commerce équitable et a développé unegamme spécifique Carrefour qui réunit à la fois des produits labellisés Max Havelaar et des produitspartages dont l’achat permet de soutenir des associations humanitaires.97A travers sa gamme Carrefour ECOPlanet, le Groupe développe des produits plus respectueux del’environnement, certifiés ou porteurs d’une caution externe : produits de la pêche certifiés MSC,produits en bois certifiés FSC, produits écolabellisés…. Dans tous les pays, Carrefour multiplie les initiatives pour informer et sensibiliser ses clients etpromouvoir une consommation responsableChaque année, les pays du Groupe participent à des grands rendez-vous internationaux, européens ounationaux du Développement Durable. En 2011, Carrefour a réitéré ses campagnes de sensibilisation etopérations de promotion des produits économes en énergie à l’occasion de la Semaine européenne del’Energie durable. Le Groupe s’est également fortement mobilisé en 2011 et notamment en Espagnepour la préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité, en organisant de nombreux ateliersd’information/sensibilisation, de découverte ainsi que d’autres activités avec des partenaires comme leSEO Bird Life en Espagne. Au-delà de ces grands rendez-vous, Carrefour informe régulièrement sesclients en magasin et travaille sur la visibilité de son offre de produits « responsables ». Pour aller plusloin, notamment dans le tri de nos déchets, le Groupe propose depuis septembre 2010 et retravaillés en2011, des pictogrammes d’aide au tri des déchets apposés au dos des emballages des produitsCarrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettant désormais aux clients desmagasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de triRISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENTL’activité du Groupe ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, cependant Carrefour a identifiéses principaux impacts environnementaux et mis en place des actions :Prévention des risques liés aux stations-service (pollution des sols, hydrocarbures)-- Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie-- Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moinsPollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)polluants- Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)- Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)- Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage réduction des emballages),- Valorisation des déchets / Recyclage- Gestion de l’eau.COUTS LIES A LA PREVENTION DES CONSEQUENCES DE L’ACTIVITE SURL’ENVIRONNEMENTLes coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pourpartie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité et Développement Durable et de ses relais dans lespays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués à desprojets spécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés parchaque métier et ne sont pas uniquement suivis par la Direction Qualité et Développement Durable Groupe.Mise en place d’un reporting mondialSuite à notre 1er Rapport de Développement Durable en 2001, nous avons développé et constamment améliorénotre reporting, basé sur des Indicateurs clés de performanceLe Groupe a déployé un tableau de bord développement durable dont les KPI doivent être mesurés et suivisdans l’ensemble des pays98Transparence et mesure de notre performance globaleNotre Groupe qui a publié un Rapport de Développement Durable jusqu’en 2009, propose désormais unRapport Expert Développement Durable en ligne afin de rendre compte à nos parties prenantes de nospolitiques, initiatives et performances, avec des indicateurs clés de performance. Une sélection d’indicateursenvironnementaux et sociaux publiés dans notre Rapport Expert de Développement Durable est vérifiée par unde nos commissaires aux comptes depuis 2007, à un niveau d’assurance modéré jusqu’en 2009 et à un niveaud’assurance mixte en 2010 (modéré et raisonnable). De plus, notre rapport de Développement Durable suit leslignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI 3, niveau B).Une démarche de progrès et une performance reconnueAujourd’hui, Carrefour figure dans 8 indices et les principaux fonds Investissements Responsables (ISR)X - EVOLUTION RECENTELes perspectives des premiers mois de l'année en cours ainsi que l’activité et les résultats de l’ensemble de laSociété, de ses filiales et des sociétés qu’elle contrôle par branche d’activité sont évoqués dans le rapport sur lagestion du Groupe.Le Conseil d’Administration99Comptes consolidés 2011Les informations comparatives 2010 présentées dans ce document ont été retraitées pour refléter le classementdes activités abandonnées conformément à la norme IFRS 5. Ces retraitements sont décrits en note 4.Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi au million d’euros près. Des écartsd’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états.COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE(1) Retraité, voir note 4. Le détail du calcul est expliqué en note 15.100(en millions d'euros)Notes20112010(1)% Prog.Chiffre d'affaires hors taxes681 271 80 511 0,9%Programmes de fidélisation(816)(774)5,5%Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation80 455 79 737 0,9%Autres revenus72 309 2 103 9,8%Revenus totaux 82 764 81 840 1,1%Coût des ventes8(64 912)(63 969)1,5%Marge des activités courantes17 852 17 871 (0,1%)Frais généraux9(13 969)(13 494)3,5%Amortissements et provisions10(1 701)(1 675)1,5%Résultat opérationnel courant2 182 2 701 (19,2%)Produits et charges non courants11(2 662)(999)-Résultat opérationnel(481)1 703 (128,2%)Résultat financier12(757)(648)16,9%Coût de l'endettement financier net(482)(545)(11,6%)Autres produits et charges financiers(275)(103)167,6%Résultat avant Impôts(1 238)1 055 (217,4%)Impôts sur les résultats13(1 002)(610)64,3%Quote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence64 34 88,7%Résultat net des activités poursuivies(2 176)479 (554,7%)Résultat net des activités abandonnées142 580 90 -Résultat net total404568(28,9%)dont Résultat net - part du Groupe371433(14,3%) dont Résultat net des activités poursuivies -part du Groupe(2 202)340(746,8%) dont Résultat net des activités abandonnées - part du Groupe2 57393-dont Résultat net - part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle33135(75,8%)Résultat de base par action, en euros20112010ProgRésultat net des activités poursuivies par action(3,35)0,50naRésultat net des activités abandonnées par action3,910,14naRésultat net part du Groupe par action0,560,64(11,6%)Résultat dilué par action, en euros20112010ProgRésultat net des activités poursuivies par action(3,35)0,50naRésultat net des activités abandonnées par action3,910,14naRésultat net part du Groupe par action0,560,64(11,6%)ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE(1) Retraité, voir note 4.(2) Rubriques présentées nettes d’effet impôt (détail présenté en note 16).(3) La baisse des écarts de conversion en 2011 s’explique essentiellement par la dépréciation des monnaiesbrésilienne, polonaise et turque par rapport à l’euro au cours de la période.L’effet du recyclage en résultat des instruments de couverture de flux de trésorerie et les actifs disponibles à lavente est présenté en note 12. Concernant les écarts de conversion, la sortie du périmètre de consolidation de laThailande et du sous-groupe Dia (voir faits marquants – note 3) s’est traduite par la comptabilisation d’unecharge de 26 millions d’euros en résultat net des activités abandonnées.101(en millions d'euros)20112010 (1)Résultat net total404568Part efficace de la couverture de flux de trésorerie (2)(14)(13)Variation des actifs disponibles à la vente (2)(2)2Variation des écarts de conversion (3)(324)651Autres éléments du résultat global, après impôts(340)639Résultat global total641 208dont part du Groupe721 014dont part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle(9)194 ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE(1) les actifs et passifs détenus en vue de la vente correspondent :en 2010 à certains actifs et passifs en Italie, en Russie et chez Dia Espagne ainsi que l’ensemble desactifs et des passifs de la Thailande (voir note 3) ;en 2011 aux titres détenus dans le groupe Altis, qui étaient mis en équivalence en 2010 (voir note 3),ainsi qu’à certains actifs en Italie.--102Actif (en millions d'euros)Notes31/12/201131/12/2010Goodwill178 740 11 829 Autres immobilisations incorporelles17966 1 101 Immobilisations corporelles1813 771 15 297 Immeubles de placement19507 536 Titres mis en équivalence20280 256 Autres actifs financiers non courants201 433 1 542 Encours clients des sociétés financières - Part à plus d'un an362 236 2 112 Impôts différés actifs21745 766 Actifs non courants28 676 33 440 Stocks226 848 6 994 Créances commerciales232 782 2 555 Encours clients des sociétés financières - Part à moins d'un an363 384 3 444 Autres actifs financiers courants24911 1 811 Actifs d'impôts exigibles468 621 Autres actifs25969 1 043 Trésorerie et équivalents de trésorerie263 849 3 271 Actifs détenus en vue de leur vente (1)44 472 Actifs courants19 254 20 210 TOTAL ACTIF47 931 53 650 Passif (en millions d'euros)Notes31/12/201131/12/2010Capital social271 698 1 698 Réserves consolidées (y compris résultat)4 919 7 886 Capitaux propres-part du Groupe6 617 9 584 Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle1 009 979 Capitaux propres7 627 10 563 Dettes financières - Part à plus d'un an329 513 10 365 Provisions 293 680 3 188 Refinancement des encours clients - Part à plus d'un an33419 493 Impôts différés passifs21586 560 Passifs non courants14 198 14 605 Dettes financières - Part à moins d'un an322 159 2 715 Fournisseurs et autres créditeurs3415 362 16 796 Refinancement des encours clients - Part à moins d'un an334 482 4 527 Passifs d'impôts exigibles1 319 1 298 Autres passifs352 785 2 824 Passifs liés aux actifs détenus en vue de leur vente (1)0 321 Passifs courants26 106 28 481 TOTAL PASSIF et CAPITAUX PROPRES47 931 53 650 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE(1) retraité, voir note 4(2) la hausse des acquisitions d’immobilisations s’explique essentiellement par les investissements deremodeling liés au déploiement d’un nouveau format d’hypermarché en Europe(3) les cessions d’immobilisations sur l’exercice 2011 tiennent compte de la cession d’un portefeuilleimmobilier de 97 supermarchés (« opération Chambolle ») (voir note 3)(4) dont variation des dettes vis-à-vis des fournisseurs d’immobilisation (+206 millions d’euros en 2011 et+159 millions d’euros en 2010)(5) l’impact des activités abandonnées s’explique en 2011 par la distribution des titres du sous-groupe Diaainsi que la finalisation de la cession de la Thailande (voir note 3)(6) le montant de (943) millions d’euros de l’exercice 2010 s’explique par le plan de rachat d’actions autitre duquel 25 566 716 actions ont été rachetées sur le marché puis annulées.103(en millions d'euros)20112010 (1)(1 238)1 055OPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôts(712)(589)Dotations aux amortissements1 7951 740Plus et moins-values sur cessions d'actifs(155)(74)Variation des provisions et impairment2 643771Dividendes des sociétés mises en équivalence2612Impact des activités abandonnées217478Autofinancement 2 5773 392Variation du besoin en fonds de roulement(117)(729)Impact des activités abandonnées(111)1582 3482 821Variation des encours sur crédit à la consommation(229)(84)2 1182 736OPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2)(2 330)(1 832)Acquisitions d'actifs financiers(30)(46)Acquisitions de filiales (41)(97)Cessions de filiales 715Cessions d'immobilisations (3)495196Cessions de titres de participation2151Sous Total Investissements nets de désinvestissements(1 878)(1 712)Autres emplois (4)151(274)Impact des activités abandonnées (5)1 329(320)Variation de la trésorerie issue des investissements(398)(2 307)OPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraire 3717Acquisitions et cessions de participations sans changement de contrôle(13)218Dividendes versés par Carrefour (société mère)(708)(740)Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe(103)(124)Variation des actions propres et autres instruments (6)(126)(943)Variation des actifs financiers courants853221Emission d'emprunts obligataires5001 978Remboursement d'emprunts obligataires(1 442)(1 000)Autres variation de l'endettement(190)(71)Impact des activités abandonnées (5)23101Variation de la trésorerie issue du financement(1 170)(344)Variation nette de la trésorerie avant effet change55186Incidence des variations de change27(115)Variation nette de la trésorerie 578(29)Trésorerie à l'ouverture de l'exercice3 2713 300Trésorerie à la clôture de l'exercice3 8493 271Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totaleRESULTAT AVANT IMPÔTVARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES(1) Ce poste est constitué de :flux de trésorerie) ;- la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des- la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente).Incidence notamment du plan d’achat d’actions annoncé le 15 avril 2010. Au cours de l’année 2010,dans le cadre des autorisations de l’Assemblée Générale des actionnaires, 25 566 716 actions ont étérachetées sur le marché puis annulées le 13 décembre 2010 pour un montant de 923 millions d’euros.(3)Incidence de la distribution des titres Dia le 5 juillet 2011 (voir note 3).(4) Cette ligne comprend notamment l’incidence de la variation de la dette sur engagements de rachat desparts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales du Groupe.(2)104(en millions d'euros)CapitalEcart de conversion part du groupeRéserves liées à la variation de juste valeur des instruments financiers (1)Autres réserves et résultatsCapitaux Propres part du GroupeParticipations ne donnant pas le contrôleTotal capitaux propresCapitaux propres au 31 décembre 2009 retraités1 762180(38)8 21210 11679810 914Retraitements liés aux corrections d'erreurs (45)(45)(45)Capitaux propres au 01 janvier 2010 retraités1 762180(38)8 16810 07279810 870Résultat net total 2010433433135568Autres éléments du résultat global, après impôt598(17)58158639Résultat global total 20100598(17)4331 0141941 207Paiement en actions252525Actions propres (net d'impôt) (2)(64)(871)(935)(935)Dividendes au titre de l'exercice 2009(740)(740)(102)(842)Variation de capital et primes003131Effet des variations de périmètre et autres mouvements 014814859207Capitaux propres au 31 décembre 20101 698778(55)7 1629 58497910 563Résultat net total 201137137133404Autres éléments du résultat global, après impôt(320)(6)27(299)(42)(340)Résultat global total 20110(320)(6)39872(9)64Paiement en actions292929Actions propres (net d'impôt)(73)(73)(73)Dividendes au titre de l'exercice 2010(708)(708)(105)(813)Distribution Dia (3)(2 230)(2 230)(2 230)Variation de capital et primes03636Effet des variations de périmètre et autres mouvements (4)(56)(56)10751Capitaux propres au 31 décembre 20111 698458(61)4 5216 6171 0097 627NOTE 1 : BASE DE PREPARATION DES COMPTES CONSOLIDES1.1 Principes généraux et déclaration de conformitéLes états financiers consolidés au 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 7 mars2012. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale Ordinaire desactionnaires du 18 juin 2012.Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels de l’exerciceprenant fin le 31 décembre 2011 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « leGroupe ») et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis eneuros, monnaie fonctionnelle de la Société.En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du GroupeCarrefour de l’exercice 2011 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales tellesqu’approuvées par l’Union Européenne au 31 décembre 2011 et qui sont d’application obligatoire à cette date,avec, en comparatif, l’exercice 2010 établi selon le même référentiel.Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS(International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial ReportingStandards Interpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee).L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la Commissioneuropéenne à l’adresse suivante :http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htmAu 31 décembre 2011, les normes et interprétations comptables adoptées par l’Union Européenne sont identiquesaux normes et interprétations d’application obligatoire publiées par l’IASB à l’exception de la norme IAS 39 quin’a été adoptée que partiellement. Cette divergence est sans effet sur les comptes du groupe Carrefour. Parconséquent, les comptes du Groupe sont établis en conformité avec les normes et interprétations IFRS, telles quepubliées par l’IASB.1.2 Référentiel IFRS appliquéLes méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2011 sont identiques àcelles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2010 à l’exception des nouvelles normes etinterprétations et des amendements de normes qui sont entrés en vigueur au 1er janvier 2011 :IAS 24 révisée – Information relative aux parties liées ; Amendement à IAS 32 – Classement des émissions de droits ; Amendement à IFRIC 14 – Paiements anticipés des exigences de financement minimal ; Améliorations annuelles des normes IFRS publiées en mai 2010.IFRIC 19 – Extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres ;Ces textes ne trouvent pas à s’appliquer au Groupe ou n’ont pas d’incidence significative sur les états financiersconsolidés du Groupe.Par ailleurs le Groupe n’a pas opté pour une application anticipée des normes et interprétations dontl’application n’est pas obligatoire au 1er janvier 2011. Il s’agit de :l’amendement à IFRS 7 – Informations à fournir en matière de transfert d’actifs financiers ;l’amendement à IAS 1 – Présentation des OCI – autres éléments du résultat global (non adopté parl’Union Européenne) ;des normes sur la consolidation (IFRS 10 – Etats financiers consolidés, IFRS 11 – Partenariats, IFRS12 – Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités) ainsi que les révisions d’IAS27 et IAS 28 en découlant ;105IFRS 9 – Instruments financiers : classement et évaluation des actifs et passifs ;IFRS 13 – Evaluation à la juste valeur ;l’amendement à IAS 19 – Avantages au personnel ;l’amendement à IFRS 1 – Hyperinflation sévère et suppression des dates fixes pour les premiersadoptants ;l’amendement à IAS 12 – Impôt sur le résultat, recouvrement des actifs sous-jacents ;l’amendement à IAS 32 – Compensation des actifs et passifs financiers ;l’amendement à IFRS 7 – Informations à fournir au titre des compensations d’actifs et de passifsfinanciers.Le Groupe comptabilisant d’ores et déjà les sociétés sous contrôle conjoint par la méthode de la mise enéquivalence, l’entrée en vigueur de la norme IFRS 11, qui prévoit notamment la suppression de la méthode del’intégration proportionnelle, devrait être sans incidence pour le Groupe. Les incidences éventuelles des autrestextes sur les comptes consolidés sont en cours d’évaluation.L’entrée en vigueur de la norme IAS 19 entrainera, au plus tard au 1er janvier 2013, la disparition de la méthodedite « du corridor » et la constatation dans les capitaux propres de tous les écarts actuariels non amortis et de tousles services passés non encore reconnus. L’effet de ce changement sur les capitaux propres du Groupe au 31décembre 2011 serait de -126 millions d’euros.1.3 Principales estimations et jugements du managementLa préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par laDirection du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, deproduits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoitses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expériencepassée et de la situation économique actuelle. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurantdans les futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles.Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les duréesd’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des goodwill et autres actifs incorporels(note 17) et corporels (note 18), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note29), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 30) ou la reconnaissancedes impôts différés (note 21).L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagementsde rachat des parts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales du Groupe. LeGroupe a choisi d’adopter un traitement différencié selon que les options de ventes ont été émises avant ou aprèsla date de première application de la norme IAS 27 amendée (1er janvier 2010), comme précisé dans leparagraphe « Engagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôle » de la note 2« Méthodes comptables ».NOTE 2 : METHODES COMPTABLESLes méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodesprésentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du Groupe.2.1 Périmètre / Méthode de consolidationLes sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou indirectement sont consolidées parintégration globale. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement lespolitiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier lecontrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou immédiatement convertibles sont prisen considération.106Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influencenotable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montanttotal des profits et pertes comptabilisés par les entreprises mises en équivalence après prise en compted’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date àlaquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint est exercé jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou lecontrôle conjoint prend fin.Lorsque le Groupe n’exerce pas de contrôle ou d’influence notable sur les décisions opérationnelles oufinancières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en « Actifs financiers noncourants ». La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifsfinanciers ».Pour les entités ad hoc telles que définies par l’interprétation SIC 12, le contrôle est apprécié à partir d’uneanalyse de l’exposition du Groupe aux risques et avantages de l’entité.Une entité ad hoc doit être consolidée si la relation entre l’entité ad hoc et le Groupe indique que l’entreprise adhoc est contrôlée par celui-ci, notamment quand :les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte du Groupe selon ses besoins opérationnelsspécifiques de façon à ce que le Groupe obtienne des avantages de l’activité de l’entreprise ad hoc ;le Groupe a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité adhoc ou, en mettant en place un mécanisme de « pilotage automatique », le Groupe a délégué sespouvoirs de décisions ;le Groupe a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut êtreexposé aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ;le Groupe conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hocou ses actifs, afin d’obtenir des avantages de ses activités.2.2 Information sectorielleLa norme IFRS 8 - Secteurs opérationnels requiert la présentation de données relatives aux secteursopérationnels du Groupe extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisionsd’investissement et d’évaluation de la performance. Pour le Groupe, les secteurs opérationnels répondant auxcritères de la norme sont constitués par les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités au travers demagasins intégrés.Pour les besoins de l’information sectorielle, ces pays sont regroupés en zones géographiques : France ; Europe (hors France) : Espagne, Italie, Belgique, Grèce, Pologne, Turquie et Roumanie ; Amérique : Brésil, Argentine et Colombie ; Asie : Chine, Taïwan, Malaisie, Indonésie, Inde et Singapour.Le secteur opérationnel « Maxidiscompte », présenté en 2010, a disparu suite à la perte du contrôle du sous-groupe Dia le 5 juillet 2011.2.3 Regroupements d’entreprisesLors de la transition aux IFRS, le Groupe a opté pour l’option d’IFRS 1 prévoyant le maintien des traitementsappliqués aux regroupements d’entreprises sous les référentiels comptables précédents.A chaque prise de contrôle d’une société ou d’un groupe de sociétés, le Groupe procède à l’identification et àl’évaluation à la juste valeur de l’ensemble des actifs et passifs acquis. La différence entre le coût d’acquisition etla juste valeur des actifs identifiables acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés, est comptabilisée engoodwill. Ce goodwill est comptabilisé directement dans le bilan de l’entité acquise, dans la devise defonctionnement de cette dernière. Il fait l’objet d’un suivi ultérieur au niveau du secteur opérationnel auquell’entité est affectée.107Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2010 de la norme IFRS 3 révisée, le Groupe applique les principessuivants :les frais de transactions sont désormais comptabilisés immédiatement en charges opérationnelleslorsqu’ils sont encourus ;lors de chaque regroupement, le Groupe analyse l’opportunité d’opter pour la comptabilisation d’ungoodwill « complet » ou « partiel » :ola méthode du goodwill complet consiste à évaluer les intérêts attribuables aux participations nedonnant pas le contrôle à la juste valeur et à leur attribuer une partie du goodwill dégagé lors del’acquisition ;o dans la méthode du goodwill partiel, les intérêts attribuables aux participations ne donnant pasle contrôle restent évalués à hauteur de leur quote-part dans l’actif net de la société acquise,aucun goodwill ne leur est attribué ;tout ajustement de prix potentiel est estimé à sa juste valeur à la date d’acquisition et cette évaluationinitiale ne peut être ajustée ultérieurement en contrepartie du goodwill qu’en cas de nouvellesinformations liées à des faits et circonstances existant à la date d’acquisition et dans la mesure où cetteévaluation intervient lors de la période intercalaire (12 mois). Tout ajustement de la dette financièrecomptabilisée au titre d’un complément de prix postérieur à la période intercalaire ou ne répondant pas àces critères, est comptabilisé en contrepartie du résultat global du Groupe ; en cas d’acquisition par étape, la prise de contrôle déclenche la réévaluation à la juste valeur de laparticipation antérieurement détenue par le Groupe en contrepartie du résultat ; toute perte de contrôledonne lieu à la réévaluation de la participation résiduelle éventuelle à la juste valeur suivant les mêmesmodalités ;le goodwill négatif éventuellement dégagé lors de l’acquisition est immédiatement comptabilisé enproduit ;toute prise ou cession de participation ne modifiant pas le contrôle, réalisée après le regroupementd’entreprises, est considérée comme une transaction entre actionnaires et est comptabilisée selon IAS 27amendée directement en capitaux propres.En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls lesrésultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pourles sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de lacession sont retenus dans le compte de résultat consolidé.2.4 Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLe Groupe Carrefour présente ses états financiers en euros.La monnaie fonctionnelle d’une entité est la devise dans laquelle elle réalise l’essentiel des flux liés à sonactivité. Pour le Groupe Carrefour, la monnaie fonctionnelle d’une entité correspond à la monnaie du pays danslequel elle se trouve.Les états financiers des sociétés dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro et n’est pas la monnaied’une économie en hyperinflation, sont convertis en euro de la façon suivante :les postes du bilan sont convertis au taux de clôture ;les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de la période ;les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global ; ilsparticipent ultérieurement, le cas échéant, au calcul du résultat de cession de la ou des société(s)concernée(s) ;les éléments présentés dans le tableau des flux de trésorerie sont convertis au taux moyen de la période,sauf si le taux en vigueur au jour de la transaction est significativement différent.En 2010 et 2011, il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation.1082.5 Conversion des opérations réalisées en devisesLorsqu’une entité du Groupe réalise des opérations dans une devise différente de sa devise fonctionnelle, celles-ci sont initialement converties au taux en vigueur au jour de la transaction.A chaque arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont réévalués au taux de clôture envigueur à cette même date ; les écarts de change correspondants sont comptabilisés en profit ou perte de changedans le compte de résultat.Les financements intra-groupe mis à la disposition de certaines filiales du Groupe et pour lesquels leremboursement n’est ni planifié ni probable sont considérés comme faisant partie intégrante de l’investissementnet réalisé à l’étranger ; les écarts de change dégagés lors de leurs réévaluations successives à chaque arrêté sontalors comptabilisés directement en autres éléments du résultat global, conformément aux dispositions de lanorme IAS 21.2.6 ImmobilisationsLes goodwill constatés lors des regroupements d’entreprise ne sont plus amortis depuis l’adoption des IFRS parle Groupe, et font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel, qui est réalisé au 31 décembre.Un test supplémentaire est réalisé lors des clôtures intermédiaires dès lors qu’un indice de perte de valeur estidentifié. Les indicateurs retenus par le Groupe sont notamment :2.6.1 Goodwillun indice de perte de valeur interne : dégradation significative du ratio [Résultat opérationnel courantavant amortissements et provisions / ventes nettes hors essence] entre le budget et le dernieratterrissage ;des indices de perte de valeur externe : hausse significative du taux d’actualisation et/ou dégradationimportante de la prévision de croissance du PIB établie par le FMI.Les pertes de valeur éventuellement constatées sur les goodwill sont définitives, y compris lorsqu’elles ont étécomptabilisées lors d’un arrêté intermédiaire.Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe 2.6.4 « Tests de dépréciation ».Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur desdurées allant de un à cinq ans.2.6.2 Autres immobilisations incorporelles2.6.3 Immobilisations corporellesConformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et leséquipements sont évalués à leur coût de revient minoré des amortissements et des pertes de valeur. Pour les actifsnécessitant une longue période de préparation (actifs « qualifiés » au sens de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt»), le Groupe tient compte, le cas échéant, du coût financier supporté dans la détermination du coût de revienttotal de l’actif.Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte devaleur identifiée.L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés et cesse lors de leur cession, de leurmise au rebut ou de leur reclassement en actifs destinés à être cédés, conformément aux dispositions de la normeIFRS 5.109Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement, en identifiant le cas échéant les principauxcomposants, en fonction des durées d’utilité estimées suivantes :Constructions Bâtiments Aménagements des sols ParkingsMatériel, agencements et installationsAutres immobilisations corporelles40 ans10 ans6 ans6 à 8 ans4 à 10 ansCompte tenu de son activité, le Groupe ne reconnaît pas de valeur résiduelle sur les immobilisations corporellesqu’il utilise.Les modes d’amortissement et les durées d’utilité sont réexaminés à chaque clôture et sont, le cas échéant,révisés de manière prospective.Lors de la conclusion de contrats de location longue durée portant notamment sur des actifs immobiliers, leGroupe procède à l’analyse des dispositions contractuelles pour déterminer s’il s’agit d’un contrat de locationsimple ou d’un contrat de location-financement, c'est-à-dire un contrat qui a pour effet de transférersubstantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bien au preneur. Lors de la prise à baild’un ensemble immobilier, le terrain et le bâtiment font l’objet d’une analyse séparée.Les biens mis à la disposition du Groupe au travers d'un contrat de location financement, sont comptabilisés de lafaçon suivante :les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeuractualisée des paiements minimaux au titre de la location ; ces actifs sont amortis selon les mêmes duréesque les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contrat si elle estinférieure à la durée d’utilité du bien,la dette correspondante est inscrite au passif du bilan,les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière et l’amortissementdu solde de la dette.2.6.4 Tests de dépréciationConformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la recouvrabilité des actifs incorporels et corporelsest testée dès lors que des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de pertede valeur des actifs individuels et/ou UGT (Unités Génératrices de Trésorerie) et au minimum une fois par anpour les actifs à durée de vie indéterminée, catégorie composée principalement de goodwill dans le GroupeCarrefour.Ce test consiste à comparer la valeur nette comptable d’un actif ou d’un groupe d’actifs à sa valeur recouvrable,celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeurd’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisationdu bien.Dans le cas où la valeur recouvrable s’avère inférieure à la valeur nette comptable, une perte de valeur estcomptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisationscorporelles et incorporelles (hors goodwill) peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrableredevient plus élevée que la valeur nette comptable, dans la limite de la dépréciation initialement comptabiliséediminuée des amortissements complémentaires qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avaitété constatée.1102.6.4.1 Dépréciation des immobilisations incorporelles autres que les goodwill et desimmobilisations corporellesLe niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond aumagasin pour l’ensemble des formats.Conformément à la norme IAS 36, le Groupe procède à l’évaluation de la recouvrabilité de ses immobilisationsincorporelles (autres que les goodwill) et corporelles, dès lors qu’elles présentent des indices tangibles de pertede valeur : tous les magasins enregistrant un résultat opérationnel courant avant amortissements négatif pendantdeux années consécutives (au-delà de la phase d’ouverture) sont testés. Pour les autres immobilisationsincorporelles à durée de vie indéterminée (exemple : marques), un test de dépréciation est effectué au minimumune fois par an.La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs du magasin sur une période maximalede 5 ans majorée d’une valeur terminale. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, depratiques professionnelles, d’expertises indépendantes ou de la valeur estimée de rachat par un concurrent.Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill.2.6.4.2 Dépréciation des goodwillLa norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement auniveau de chaque UGT ou groupe d’UGT auquel le goodwill a été affecté.Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupesd’UGT susceptible(s) de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou grouped’unités auquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel legoodwill est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selonla norme IFRS 8, avant regroupement.Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur recouvrable des goodwill correspond au pays. Ce niveaude test du goodwill est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques :le fonctionnement des activités dans les pays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyenscommuns (gestion des achats, systèmes commerciaux, un siège par pays…), qui représentent une sourceessentielle de synergies entre les différentes activités ;les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prises au niveau du pays, leGroupe ne procédant que très exceptionnellement à la cession d’un magasin de manière isolée.La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avecdétermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année autaux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays. Les flux detrésorerie futurs sont estimés à partir du plan stratégique à 3 ans établi par la Direction générale du pays et validépar la Direction générale du Groupe.Le calcul du taux d’actualisation par pays est la moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût del’endettement calculé en utilisant un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays estobtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays.Celle-ci est généralement estimée à partir de l’écart entre le spread du credit default swap (CDS) à cinq ansapplicable aux emprunts d’Etat du pays dans lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France.Le coût de l’endettement pris en considération est évalué suivant la même logique.Les principales hypothèses retenues pour la réalisation des tests sont présentées en note 17.1112.7 Actifs et passifs financiers (hors activités bancaires)2.7.1. Actifs financiers non dérivés2.7.1.1 Principe de comptabilisationEn application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés dans l’une des quatre catégories suivantes :les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat ;les prêts et créances ;les actifs détenus jusqu’à échéance ;les actifs disponibles à la vente.Le classement retenu conditionne le traitement comptable de ces actifs. Il est déterminé par le Groupe à la date decomptabilisation initiale, suivant leur nature et en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis.Les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe estengagé dans l’achat ou la vente de l’actif.Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultatIl s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ouencore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie.Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat financier.Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs financiers, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sontpas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente.Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêteffectif. Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimilée au montant de lafacture d’origine.Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation estcomptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclusdans cette catégorie. Ils figurent en autres actifs financiers ou en créances commerciales.Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers, autres que les prêts et créances, ayant une échéancefixée, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe a l’intention et la capacité dedétenir jusqu’à cette échéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amortiselon la méthode du taux d’intérêt effectif.Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabiliséesi la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers.Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2011.Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente représentent tous les autres actifs financiers. Cette catégorie comprendnotamment les titres de participation non consolidés. Ils sont évalués à la juste valeur. Les variations de justevaleur sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global au poste « variation des actifs disponibles àla vente » jusqu’à la cession des actifs sous-jacents où elles sont transférées en résultat.Néanmoins, lorsqu’une moins-value latente existe et qu’elle traduit une perte de valeur prolongée ou significatived’un instrument de capitaux propres ou bien une diminution des flux de trésorerie estimés sur un instrument dedette, une dépréciation est comptabilisée en résultat. Les améliorations de valeur ultérieurement constatées sontalors reprises :pour les instruments de capitaux propres (actions et autres) : par contrepartie des autres éléments durésultat global ;112pour les instruments de dette (obligations et autres) : à hauteur de la dépréciation précédemmentcomptabilisée par contrepartie du résultat, dès lors qu’une appréciation des flux de trésorerie estimés estconstatée.La juste valeur correspond pour les titres cotés à un prix de marché. Pour les titres non cotés, elle est déterminéepar référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation qui intègrent des données demarché fiables et observables. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’untitre, ce dernier est comptabilisé au coût historique.2.7.1.2 Typologie des actifs financiers non dérivés détenus par le GroupeLes principaux actifs financiers non dérivés détenus par le Groupe sont les suivants :Actifs financiers non courantsCette ligne du bilan comprend principalement les titres de participation non consolidés et la part à plus d’un andes prêts.Créances commercialesLes créances commerciales comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Actifs financiers courantsLes actifs financiers courants se composent principalement des titres disponibles à la vente, évalués à la justevaleur, et des prêts et dépôts à moins d’un an.Trésorerie et Equivalents de trésorerieLes équivalents de trésorerie sont les placements à court terme (échéance inférieure à 3 mois dès l’origine), trèsliquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risquenégligeable de changement de valeur.La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.2.7.2. Passifs financiers non dérivés2.7.2.1 Principe de comptabilisationLes passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transactionet primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sontévalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, à l’exception de ceux faisant l’objet d’unecouverture de juste valeur (cf note 2.7.3).2.7.2.2 Typologie des passifs financiers non dérivés détenus par le GroupeLes principaux passifs financiers non dérivés sont les suivants :EmpruntsLes postes « Emprunts – part à plus d’un an » et « Emprunts – part à moins d’un an » se composent des empruntsobligataires émis par le Groupe, des dettes relatives aux contrats de location-fiancement, des autres emprunts etconcours bancaires, ainsi que des engagements d’achat de titres de participation ne donnant pas le contrôle et, lecas échéant, des dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le Groupe supporte le risque decrédit.Fournisseurs et autres créditeursLes dettes contractées vis-à-vis des fournisseurs du Groupe sont présentées sur cette ligne du bilan, quelle quesoit leur échéance.113Autres passifsLes autres passifs, classés au sein des passifs courants, contiennent l’ensemble des autres dettes liées àl’exploitation (dettes sociales et fournisseurs d’immobilisations principalement) et les dettes diverses.2.7.2.3 Dette financière relative aux créances titriséesLe Groupe a mis un terme en 2010 au programme de titrisation de créances mis en place en décembre 2002 enFrance, en Belgique et en Espagne.2.7.2.4 Engagements d’achat de participations ne donnant pas le contrôleLe Groupe a pu accorder à certains actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle decertaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements d’achat de leurs participations. Leurprix d’exercice peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie ; en outre ces options peuvent êtreexercées à tout moment ou à une date définie.La norme IAS 27 amendée, appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2010, précise letraitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées. Le Groupe adécidé d’appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de vente, selon que les optionsont été émises avant ou après la date de première application de la version amendée de la norme.Options de vente accordées antérieurement au 1er janvier 2010 : maintien de la méthode du goodwill en coursle Groupe a enregistré un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires nedétenant pas le contrôle des entités concernées ;ce passif, comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice, est réévalué à chaqueclôture sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondésur la juste valeur ;la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde engoodwill ;la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant desintérêts non contrôlés et du goodwill (hors effet d’actualisation comptabilisé, le cas échéant, au sein durésultat financier) ;le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sanstenir compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.Options de vente accordées à partir du 1er janvier 2010 :La norme IAS 27 amendée stipule que toute transaction avec des actionnaires ne détenant pas le contrôle portantsur des titres de capital sans modification du contrôle doit être comptabilisée en contrepartie des capitauxpropres. En conséquence, le Groupe considère que les options de vente accordées après la date de premièreapplication de la norme amendée ne doivent avoir d’incidence que sur les capitaux propres consolidés :le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires nedétenant pas le contrôle des entités concernées ;le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtésultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice estfondé sur la juste valeur ;la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde encapitaux propres part du Groupe ;la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant desintérêts non contrôlés et des capitaux propres (hors effet d’actualisation comptabilisé le cas échéant ausein du résultat financier) ;le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sanstenir compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente octroyées.1142.7.3. Instruments financiers dérivésLe Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques auxquels il estconfronté dans le cadre de ses activités, principalement le risque de change et de taux d’intérêt.Exceptionnellement, le Groupe peut être amené à se couvrir du risque de variation du cours de certaines matièrespremières, notamment le gasoil.Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués àla juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous.2.7.3.1 Instruments dérivés désignés comme instruments de couvertureLa comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès la date de mise enplace de l’instrument ;l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine.Carrefour applique deux types de comptabilités de couverture : la couverture de flux de trésorerie et lacouverture de juste valeur. A ce jour, il n’existe pas d’opération de couverture de l’investissement net àl’étranger.Couverture de flux de trésorerieLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeurcorrespondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en autres éléments du résultat global, et cejusqu’au moment où la transaction couverte affecte le résultat du Groupe. Les variations correspondant à la partieinefficace sont comptabilisées en résultat financier.Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est decouvrir le taux variable de la dette.Couverture de juste valeurLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sontcomptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent pour la partieefficace.Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments decouverture de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués à la juste valeur pour lapartie couverte. Les variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées parles variations symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace.2.7.3.2 Autres instruments dérivésLes autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étantcomptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de type« vanille ».2.7.4. Méthode de détermination de la juste valeurLes valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluationreconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers.Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futursattendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux dechange) obtenus sur Reuters. Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbesdes taux EURO et les courbes de volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture(courbe des dépôts pour des maturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà).115La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou àpartir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrumentsimilaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs).2.8 Activités bancairesEn support de son activité principale de distributeur, le Groupe a développé une activité de banque et d’assurance(Carrefour Banque) à destination de ses clients.De par sa structure financière spécifique, cette activité annexe fait l’objet d’une présentation particulière dans lesétats financiers du Groupe :les créances détenues sur la clientèle (encours des cartes de paiement, prêts personnels, …) sontprésentées au bilan sur les lignes « Encours clients des sociétés financières – Part à plus d’un an » et« Encours clients des sociétés financières – Part à moins d’un an » suivant leur maturité ;les dettes contractées afin de refinancer ces créances sont présentées sur les lignes « Refinancement desencours clients – Part à plus d’un an » et « Refinancement des encours clients – Part à moins d’un an »suivant leur maturité ;les revenus tirés des activités bancaires sont présentés au sein de la ligne « Autres revenus » du comptede résultat ;les variations de trésorerie générées par l’activité bancaire sont isolées sur la ligne « Variation desencours sur crédit à la consommation » du tableau des flux de trésorerie.2.9 Immeubles de placementSelon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains)détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs quine sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble decommerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété oucopropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés.Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que lesimmobilisations corporelles de même nature.Une évaluation des immeubles de placement à leur juste valeur est réalisée deux fois par an :soit en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple,fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation,fonction du pays ;soit en ayant recours à des expertises indépendantes.La juste valeur des immeubles de placement est présentée dans la note 19.2.10 StocksConformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coûtde revient et de leur valeur nette de réalisation.Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotationrapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorporel’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gainsde change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs.La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectivesd’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente.1162.11 ProvisionsConformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sontcomptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulted’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortiede ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cetteobligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel, voire implicite. Ces provisions sont estiméesselon leur nature en tenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effetdu passage du temps est significatif.2.12 Avantages au personnelLes salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation auxbénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs àl’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…).Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismesextérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de touteobligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régimevieillesse de base de la Sécurité Sociale en France, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension àcotisations définies).Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues.a) Régimes à cotisations définiesb) Régimes à prestations définies et avantages à long termeLe Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulationd’années de service au sein du Groupe.Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compted’hypothèses actuarielles telles que l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation dupersonnel et le taux d’actualisation.Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayantune date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectués par un actuairequalifié.Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor » pour les avantages postérieurs à l’emploi, àsavoir l’absence de reconnaissance en résultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que cedernier reste compris dans une fourchette de +/- 10% de l’engagement. Ainsi, les écarts actuariels excédant 10%de la valeur de l’engagement (ou de la valeur des actifs de couverture si celle-ci est supérieure à la valeur del’engagement) sont étalés en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnelbénéficiant de ce régime.Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et decertains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions et des plans d’actions gratuites.c) Paiements fondés sur des actions117Lors de la transition aux IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiterl’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuéespostérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cetteapplication n’a pas eu d’incidence sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004.En revanche, les plans octroyés depuis entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2. Les avantagesaccordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’une augmentation descapitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La charge comptabilisée au titre dechaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon la formule de « Black & Scholes» à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions et sur la base du cours de bourse à la date d’octroi pour lesactions gratuites. La charge, ainsi calculée, est ensuite étalée sur la période d’acquisition des droits.Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions de marché ne sont pas prises enconsidération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achat d’actions à la date d’évaluation.2.13 Impôts sur les résultatsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé.Un impôt différé est calculé, selon la méthode bilantielle, pour toutes les différences temporelles existant entre lavaleur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs. L’évaluation des impôtsdifférés est faite en appliquant la méthode du report variable et repose sur la façon dont le Groupe s’attend àrecouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté àla date d’arrêté des comptes.Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs noncourants.Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant depertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.La charge comptabilisée en France au titre de la CVAE est également classée en impôt sur le résultat dans lamesure où le Groupe considère qu’elle répond à la définition donnée par la norme IAS 12.2.14 Titres d’autocontrôleLes titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés.Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sontdirectement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice.2.15 Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnéesUne activité abandonnée est soit une composante d’une entité dont celle-ci s’est séparée soit une activité qui estclassée comme détenue en vue de la vente et :qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte etfait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une régiongéographique et distincte ouest une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsquel’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classéeen activité abandonnée, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie comparatifs sont retraités commesi l’activité avait satisfait aux critères d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la périodecomparative.En outre, l’ensemble des actifs et des passifs liés aux activités abandonnées ou destinées à être cédées estprésenté sur une ligne distincte de l’actif et du passif, tels qu’ils apparaitraient lors de la cession après éliminationdes positions intragroupes.1182.16 Chiffre d’affaires hors taxes net de la fidélisationLe chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts.Le Groupe applique l’interprétation IFRIC 13 qui spécifie le traitement comptable devant être appliqué auxavantages différés accordés à un client concomitamment à la vente. L’application d’IFRIC 13 conduit lors de lavente initiale, à séparer l’avantage accordé au client du reste de la vente et à comptabiliser cet avantage à sa justevaleur lors de son émission en déduction du chiffre d’affaires.2.17 Autres revenusLes autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabiliséssur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » aucompte de résultat.Ce poste intègre notamment les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations cartebancaire, de dossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Ces commissions sont étalées sur la durée ducontrat.2.18 Marge des activités courantesLa marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus,diminuée du coût de revient des ventes tel que défini dans la note 8.2.19 Résultat opérationnel courantLe résultat opérationnel courant correspond à la marge des activités courantes diminuée des frais généraux et desamortissements et provisions.2.20 Produits et charges non courantsConformément aux dispositions de la recommandation n° 2009-R-03 du 2 juillet 2009 du Conseil National de laComptabilité, le Groupe présente en résultat opérationnel non courant des « éléments peu nombreux, bienidentifiés, non récurrents, significatifs au niveau de la performance consolidée ».Il s’agit notamment de plus ou moins-values de cession d’actifs non courants corporels ou incorporels, decharges d’impairment d’actifs non courants corporels ou incorporels (y compris goodwill), de charges derestructuration et de provisions relatives à des litiges majeurs pour le Groupe.Ces éléments sont présentés de manière distincte dans le compte de résultat afin de « faciliter la compréhensionde la performance opérationnelle courante et permettre au lecteur des comptes de disposer d’éléments utiles dansune approche prévisionnelle des résultats ».2.21 Résultat par actionLe résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de laSociété par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actionsd’auto-contrôle ne sont pas considérées comme des actions en circulation et viennent donc minorer le nombred’actions prises en comptes pour le calcul du résultat net par action. Les actions dont l’émission estconditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditions nécessaires sontremplies.119Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant, le cas échéant, le résultat attribuable aux porteurs d’actionsordinaires et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de tous les instrumentspotentiellement dilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actionsattribuées aux membres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellementdilutives si elles sont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des servicesrendus selon IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées commepotentiellement dilutives si les événements conditionnant leur attribution sont survenus.NOTE 3 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICEEnvironnement économiqueL’activité du Groupe s’est inscrite en 2011 dans un contexte macro-économique difficile, particulièrement enEurope du Sud.L’aggravation de la crise au cours du second semestre, et la mise en place successive de plans d’austérité dansdifférents pays d’Europe, a conduit le Groupe à revoir ses plans d’affaires pour les adapter à ce nouveaucontexte. La révision à la baisse de nos perspectives de croissance en Grèce et en Italie se traduit par desdépréciations importantes de goodwill, à hauteur respectivement de 188 et 1 750 millions d’euros, soit unecharge non courante totale de 1 938 millions d’euros sur l’exercice.Distribution des titres DiaL’Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011 a approuvé la distribution des titres Dia sous la forme d’undividende exceptionnel, payable le 5 juillet 2011. Chaque actionnaire a ainsi reçu une action Dia pour une actionCarrefour détenue, le capital de Carrefour, de même que celui de Dia, se composant à cette date de 679 336 000actions.Cette distribution s’est accompagnée d’une introduction de Dia SA à la bourse de Madrid, avec une premièrecotation le 5 juillet au cours de 3,40 euros par action.L’opération s’analyse comme une distribution en nature aux actionnaires, régie par les dispositions del’interprétation IFRIC 17 « Distributions d'actifs non monétaires aux propriétaires », qui prévoit notamment de :reconnaître la dette vis-à-vis des actionnaires dès le moment où l’organe compétent de la société aapprouvé le versement du dividende ;évaluer cette dette à la juste valeur des actifs qui seront distribués, en l’occurrence le cours de premièrecotation de 3,40 euros par action ;réévaluer à chaque clôture, le cas échéant, cette dette en comptabilisant les variations éventuellesdirectement en capitaux propres ;comptabiliser un résultat de cession lors de la remise effective des actifs, égal à la différence entre lemontant de la dette à la date de distribution et la valeur nette comptable des actifs remis.Dans ses comptes semestriels au 30 juin 2011, le Groupe a par conséquent constaté la distribution décidée encontrepartie d’une dette vis-à-vis de ses actionnaires. En l’absence d’indication plus fiable au 30 juin 2011, lajuste valeur des titres Dia à cette date a été considérée comme égale à celle constatée lors de la première cotationle 5 juillet 2011, soit 3,40 euros par action.Dans les comptes au 31 décembre 2011, le Groupe a constaté :---en capitaux propres consolidés part du Groupe, le montant de la distribution constatée par CarrefourSA, soit 2 230 millions d’euros (montant identique à celui du 30 juin 2011) ;en trésorerie, le montant reçu suite à la cession des actions Dia obtenues au titre de l’auto contrôle(79 millions d’euros) ;en résultat net des activités abandonnées, le différentiel entre la juste valeur de Dia (2 309 millionsd’euros) et la valeur nette comptable de Dia, y compris frais de cession et incidence de la fiscalité(400 millions d’euros), soit une plus-value de 1 909 millions d’euros.120Dia et ses filiales sont restées consolidées par Carrefour jusqu’à la date de la perte du contrôle, soit le 5 juillet2011. En application d’IFRS 5, les reclassements suivants ont été opérés dans les comptes arrêtés au 31décembre 2011 :--le résultat net de Dia à la date de perte de contrôle (32 millions d’euros) est inclus dans la valeur nettecomptable au 30 juin et est par conséquent présenté sur la ligne « résultat net des activitésabandonnées » au sein de la plus-value de 1 909 millions décrite plus haut ; à des fins de comparaison,le résultat net 2010 de Dia a également été reclassé sur cette ligne ;dans le tableau de flux de trésorerie, tous les flux provenant de Dia sur le 1er semestre 2011 sontprésentés sur les lignes « Impact des activités abandonnées » ; les données de l’exercice 2010 ont étéretraitées en conséquence.Cession de la ThaïlandeAu terme de l’accord signé le 15 novembre 2010 avec Big C, filiale du groupe Casino, Carrefour a procédé, le 7janvier 2011, à la cession de ses activités en Thaïlande pour un prix total, net des frais de transaction, de816 millions d’euros. Cette transaction s’est traduite dans les comptes 2011 par la constatation d’une plus-valuede 667 millions d’euros enregistrée sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées ».Au 31 décembre 2010, l’état simplifié de la situation financière consolidée de la Thaïlande se présente commesuit :Autres événements marquantsPlan de transformationLe groupe Carrefour a initié au premier semestre 2009 un plan de transformation sur quatre ans qui vise à rendreplus attractifs les concepts commerciaux et à améliorer l’efficacité opérationnelle (voir Note 9 « Produits etcharges non courants »).121en millions d'euros31 décembre 2010ACTIFImmobilisations corporelles235 Actifs financiers64 Immeubles de placement 21 Actifs non courants320 Stocks49 Créances commerciales2 Impôts différés actifs3 Actifs d'impôts exigibles9 Autres actifs 7 Trésorerie et équivalents de trésorerie74 Actifs courants145 Total Actif465 PASSIF ET CAPITAUX PROPRESCapitaux propres - part du Groupe149 Capitaux propres149 Emprunts - part à plus d'un an7 Provisions1 Impôts différés passifs11 Passifs non courants18 Emprunts - Part à moins d'un an147 Fournisseurs125 Passifs d'impôts exigibles17 Autres passifs10 Passifs courants298 Total Passif et Capitaux Propres465Exercice de l’option de vente de la participation dans le groupe AltisConformément aux accords en vigueur et en vue de l’échéance du partenariat fin 2011 avec le groupe Eroski, leConseil d’Administration de Carrefour a décidé d’exercer l’option de vente de sa participation de 50% dans legroupe Altis composé des sociétés Altis, Distrimag, SSB et H2M détenues à parité par les groupes Carrefour etEroski.Le prix d’exercice de cette option de vente est de 153 millions d’euros pour la participation du groupe Carrefourdans le groupe Altis.Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, laparticipation de Carrefour, antérieurement enregistrée en titres mis en équivalence, a été reclassée au 31décembre 2011 en actifs destinés à la vente pour sa valeur nette comptable qui s’élève à 41 millions d’euros.La réalisation de cette opération est notamment conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence.Cession d’un portefeuille immobilier en FranceLe 27 décembre 2011, le groupe Carrefour a cédé un portefeuille immobilier constituté des murs de 97supermarchés détenus par Carrefour Property et dont l’exploitation sous enseigne Carrefour Market sera assuréedans le cadre de baux longs à loyers fixes indexés. Le prix de cession s’élève à 365 millions d’euros.L’opération s’analyse au regard de la norme IAS 17 comme une transaction de cession-bail. Les baux conclusavec l’acheteur des murs, d’une durée initiale ferme de 12 ans assortie d’options de renouvellement multiples,ont été analysés comme étant des contrats de location simple, l’essentiel des risques et avantages inhérents à lapropriété restant à la charge du bailleur.La cession étant faite aux conditions de marché, la plus-value réalisée, nette de frais, est enregistréeintégralement dans le compte de résultat 2011. Elle s’élève à 229 millions d’euros.Projet d’OPA/OPE sur Guyenne et GascogneL’annonce de ce projet le 12 décembre 2011 est sans conséquence sur les comptes consolidés du Groupe au 31décembre 2011. Des informations complémentaires sont fournies en note 42 au titre des événements post-clôture.122NOTE 4 : RETRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPARATIVE4.1 Distribution des titres DiaLa décision prise par l’Assemblée Générale de juin 2011 de distribuer les titres de Dia aux actionnaires a entraînéla perte de contrôle de ce sous-groupe à la date du 5 juillet 2011.En conformité avec la norme IFRS 5, les charges et les produits ont été reclassés sur la ligne « Résultat net desactivités abandonnées » du compte de résultat en 2010 et en 2011, les flux de trésorerie sur les lignes « Impactdes activités abandonnées » du tableau des flux de trésorerie en 2010 et en 2011.Les principaux agrégats du compte de résultat de Dia intégrés dans les comptes du Groupe se présentent commesuit en 2011 et 2010 :(1) résultat à la date de distribution123en millions d'eurosdéc-10déc-11(1)Chiffre d'affaires hors taxes9 588 4 786 Marge des Activités courantes2 002 981 Résultat opérationnel courant271 123 Résultat opérationnel133 67 Résultat avant Impôts124 59 Résultat net38 32 4.2 Incidences sur le résultat 2010 ainsi que sur le tableau de flux de trésorerie 2010COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE124 (en millions d'euros)2010 publiéDia2010 retraitéChiffre d'affaires hors taxes90 099(9 588)80 511Programmes de fidélisation(774)0(774)Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation89 325(9 588)79 737Autres Revenus2 187(85)2 103Revenus Totaux 91 513(9 673)81 840Prix de revient des ventes(71 640)7 671(63 969)Marge des Activités courantes19 873(2 002)17 871Frais généraux(14 979)1 485(13 494)Amortissements et provisions(1 921)246(1 675)Résultat opérationnel courant2 972(271)2 701Produits et charges non courants(1 137)138(999)Résultat opérationnel1 836(133)1 703Résultat financier(657)9(648)Résultat avant Impôts1 179(124)1 055Impôts sur les résultats(697)87(610)Quote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence35(1)34Résultat net des activités poursuivies517(38)479Résultat net des activités abandonnées523890Résultat net total5680568dont Résultat net - part du Groupe4330433 dont Résultat net des activités poursuivies - part du Groupe382(41)340 dont Résultat net des activités abandonnées - part du Groupe524193dont Résultat net - part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle135135Résultat net total568568Part efficace de la couverture de flux de trésorerie (13)(13)Variation des actifs destinés à la vente22Ecarts de conversion 651651Autres éléments du résultat global, après impôt639639Résultat global total1 2081 208dont part du Groupe1 0141 014dont part attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle194194 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE125déc-10IFRS 5déc-10(en millions d'euros)publiéDiaretraitéRESULTAT AVANT IMPÔT1 179(124)1 055OPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôts(678)89(589)Dotations aux amortissements2 033(292)1 740Plus et moins-values sur cessions d'actifs(30)(44)(74)Variation des provisions et impairment804(33)771Dividendes des sociétés mises en équivalence1212Impact des activités abandonnées73405478Autofinancement 3 39203 392Variation du besoin en fonds de roulement(598)(131)(729)Impact des activités abandonnées26131158Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)2 82102 821Variation des encours sur crédit à la consommation(84)(84)Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totale2 7362 736OPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2 122)290(1 832)Acquisitions d'actifs financiers(48)2(46)Acquisitions de filiales (97)(97)Cessions de filiales 1515Cessions d'immobilisations203(7)196Cessions de titres de participation5151Sous Total Investissements nets de désinvestissements(1 998)286(1 712)Autres emplois (284)10(274)Impact des activités abandonnées(25)(296)(320)Variation de la trésorerie issue des investissements(2 307)0(2 307)OPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraire 1717Acquisitions et cessions de participations sans changement de contrôle218218Dividendes versés par Carrefour (société mère)(740)(740)Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe(124)(124)Variation des actions propres et autres instruments(943)(943)Variation des actifs financiers courants221221Emission d'emprunts obligataires 1 9781 978Remboursement d'emprunts obligataires(1 000)(1 000)Autres variation de l'endettement(53)(18)(71)Impact des activités abandonnées8318101Variation de la trésorerie issue du financement(344)0(344)Variation nette de la trésorerie avant effet change8686Incidence des variations de change(115)(115)Variation nette de la trésorerie (29)(29)Trésorerie à l'ouverture de l'exercice3 3003 300Trésorerie à la clôture de l'exercice3 2713 271NOTE 5 : INFORMATION SECTORIELLELes secteurs opérationnels du Groupe sont constitués par les pays dans lesquels il exerce ses activités. Pour lesbesoins de l’information sectorielle, ces pays sont regroupés par zone géographique (cf. note 2.2).(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentéesdans le tableau de flux de trésorerie.(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés, les encoursclients des sociétés financières et les autres débiteurs.(3) Les passifs sectoriels comprennent les dettes fournisseurs, le refinancement des encours clients et les autrescréditeurs.2011(en millions d'euros)TotalFranceEuropeAmériqueAsieChiffre d'affaires hors taxes81 271 35 17923 69915 0827 312Autres Revenus2 309 904544537324Résultat opérationnel courant2 182 862508554258Résultat opérationnel(481)Résultat financier(757)Résultat avant Impôts(1 238)Résultat net total404 Investissements corporels et incorporels (1)2 330928683463256Dotations aux amortissements(1 711)(688)(517)(290)(216)31/12/2011(en millions d'euros)TotalFranceEuropeAmériqueAsieACTIFGoodwill8 740 4 311 3 143 1 146 140 Autres immobilisations incorporelles966 408 369 176 13 Immobilisations corporelles13 771 4 269 4 741 3 277 1 484 Immeubles de placement507 101 261 49 95 Autres actifs sectoriels (2)16 686 7 340 5 007 3 176 1 163 Total Actifs sectoriels40 669 16 430 13 521 7 824 2 894 Autres actifs non affectés7 262 Total Actif47 931 PASSIF (hors capitaux propres)Passifs sectoriels (3)24 031 10 939 7 027 3 594 2 471 Autres passifs non affectés16 273 Total40 304(a) le secteur opérationnel « Maxidiscompte » présenté en 2010 n’existe plus au 31 décembre 2011 suite àla perte de contrôle du sous-groupe Dia le 5 juillet 2011(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentéesdans le tableau de flux de trésorerie.(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés, les encoursclients des sociétés financières et les autres débiteurs.(3) Les passifs sectoriels comprennent les dettes fournisseurs, le refinancement des encours clients et les autrescréditeurs.1272010 (a)(en millions d'euros)TotalFranceEuropeAmériqueAsieChiffre d'affaires hors taxes80 511 34 90724 76313 9196 923Autres Revenus2 103 847539461256Résultat opérationnel courant2 701 1 275706435286Résultat opérationnel1 703 Résultat financier(648)Résultat avant Impôts1 055 Résultat net total568 Investissements corporels et incorporels (1)1 832744452418218Dotations aux amortissements(1 677)(652)(536)(278)(210)31/12/2010(en millions d'euros)TotalFranceEuropeAmériqueAsieMaxidiscompteACTIFGoodwill11 829 4 278 5 356 1 288 136 771 Autres immobilisations incorporelles1 101 427 385 231 12 46 Immobilisations corporelles15 297 4 177 4 839 3 279 1 405 1 597 Immeubles de placement536 97 293 53 93 - Autres actifs sectoriels (2)16 769 6 896 5 106 3 137 855 775 Total Actifs sectoriels45 531 15 877 15 978 7 987 2 501 3 189 Autres actifs non affectés8 118 Total Actif53 650 PASSIFPassifs sectoriels (3)25 545 10 271 7 453 3 695 2 080 2 045 Autres passifs non affectés17 542 Total43 087NOTE 6 : CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXESA taux de change constants, le chiffre d’affaires 2011 aurait été de 81 701 millions d’euros, à comparer avec 80511 millions d’euros en 2010, soit une hausse de 1,5 %.L’incidence de la variation des taux de change représente (430) millions d’euros au 31 décembre 2011, dont(233) millions d’euros sur la zone Amérique, (232) millions d’euros sur la zone Europe et +36 millions d’eurossur la zone Asie.CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYSNOTE 7 : AUTRES REVENUS PAR NATURE(1) issues de l’activité des sociétés financièresLes revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance etde produits annexes.128(en millions d'euros)20112010Prog. en %Chiffre d'affaires81 27180 5110,9%(en millions d'euros)20112010(en millions d'euros)20112010France35 17934 907Amérique15 08213 919Brésil11 13110 181Argentine2 4202 194Europe (hors France)23 69924 763Colombie1 5311 544Espagne 8 3738 563Italie5 4195 733Asie7 3126 923Belgique3 8253 859Taiwan1 4301 394Grece2 1632 401Chine4 3454 029Pologne1 8921 998Malaisie402410Turquie1 0711 237Indonésie1 0321 004Roumanie955930Singapour7686Autres042Inde260(en millions d'euros)20112010Prog. en %Commissions financières (1)1 2921 1849,1%Revenus de location2992787,7%Revenus de sous location20417019,7%Revenus divers5154719,2%Total2 3092 1039,8%NOTE 8 : COUT DES VENTESLe coût des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellement composés descoûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que des écarts dechange générés par les achats de marchandises.NOTE 9 : FRAIS GENERAUXNOTE 10 : AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS129(en millions d'euros)20112010Prog. en %Frais de Personnel7 843 7 699 1,9%Locations immobilières981 946 3,7%Entretien et réparation756 750 0,8%Honoraires793 694 14,4%Publicité1 094 1 110 (1,4%)Taxes 547 455 20,1%Energie et électricité712 698 2,0%Autres frais généraux1 242 1 142 8,8%Total13 969 13 494 3,5% (en millions d'euros)20112010Prog. en % Amortissements des immobilisations corporelles1 394 1 395 (0,1%)Amortissements des immobilisations incorporelles267 232 14,9% Amortissements des contrats de location financement33 32 5,5% Amortissements des immeubles de placement18 19 (7,1%)Dotations et reprises de provisions(10)(2)395,6% Total1 7011 6751,5%NOTE 11 : PRODUITS ET CHARGES NON COURANTSCertains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence sont comptabilisés enautres produits non courants et en autres charges non courantes.Résultat de cession d’actifsLe Groupe a cédé en date du 27 décembre 2011 les murs de 97 supermarchés français pour un prix total de365 millions d’euros. La plus-value avant impôt constatée s’élève à 229 millions d’euros.Coûts de restructurationLes coûts de restructurations comprennent des charges induites par la mise en œuvre du Plan de Transformationlancé à l’échelle du Groupe en 2009 pour 120 millions d’euros et d’autres charges de restructuration pour89 millions d’euros.Les charges comptabilisées au titre du Plan de Transformation découlent de la rationalisation des structures, pourl’essentiel en Espagne, en Italie et en France. Outre des charges liées à la diminution des effectifs, ellescomprennent 19 millions d’euros d’amortissements accélérés relatifs aux hypermarchés transformés en« Carrefour Planet ».En 2010, les coûts de restructuration, autres que ceux engagés dans le cadre du Plan de Transformation,concernaient principalement la Belgique.130en millions d'euros20112010Résultat de cession d'actifs25554Coûts de restructuration, dont :(209)(346) Plan de Transformation(120)(187) autres plans de restructuration(89)(159)Autres éléments non courants, dont :(547)(571) changements d'estimation (Brésil)(321) provisions pour risques sociaux(156) provision risques fiscaux (Brésil)(130) taxe sur le patrimoine en Colombie(38) redressement fiscal TVA en France(77) autres(146)(250)Résultat non courant avant dépréciation d'actifs(501)(863)Dépréciation d'actifs, dont :(2 161)(135) dépréciation des goodwill(1 966)0 dépréciation des actifs corporels(156)(135)Produits et charges non courants(2 662)(999)Dont : total des produits non courants343102 total des charges non courantes(3 005)(1 101)Dépréciation d’actifsDans un contexte de crise économique aggravée sur le second semestre de l’année 2011 et de mise en œuvre deplans d’austérité dans les pays du Sud de l’Europe, le Groupe a procédé à la revue de l’ensemble de ses plansd’affaires et a notamment été amené à revoir à la baisse ses perspectives de croissance en Grèce et en Italie. Lestests de perte de valeur réalisés à partir de ces plans d’affaires (cf. détail en note 17.3) ont conduit à constater unedépréciation des goodwill du Groupe à hauteur de 1 966 millions d’euros, principalement sur l’Italie(1 750 millions d’euros sur l’année, dont 481 millions d’euros sur le premier semestre) et la Grèce (188 millionsd’euros).Des dépréciations d’immobilisations corporelles ont par ailleurs été enregistrées pour 156 millions d’euros,principalement en France, Italie, Espagne et en Roumanie, afin de traduire la situation déficitaire de certainsmagasins.Autres produits et charges non courantsLes autres produits et charges non courants s’élèvent à (547) millions d’euros en 2011 et se composentprincipalement :- d’une provision sur des risques fiscaux additionnels identifiés au Brésil (130 millions d’euros) ;- d’une provision complémentaire au titre du redressement notifié au Groupe en France sur le calcul de laTVA pour 77 millions d’euros ;- d’une charge fiscale exceptionnelle en Colombie pour 38 millions d’euros ; cette taxe, assise sur lepatrimoine de la filiale colombienne du Groupe au 1er janvier 2011, est payable par semestrialité sur les4 années à venir ; la dette a été comptabilisée à hauteur de la valeur actualisée des paiements attendus ;- de divers risques sociaux significatifs identifiés au Brésil pour l’essentiel ainsi qu’en France, pour unmontant global de 156 millions d’euros.NOTE 12 : RESULTAT FINANCIERLe détail des éléments du résultat financier s’analyse comme suit :131 en millions d'euros20112010Produits sur prêts et trésorerie6327Produits d'intérêts sur les dépôts bancaires 4821Produits financiers sur prêts157Coût de l'endettement financier brut(545)(573)Charges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amorti(581)(530)Charges d'intérêt sur location financement(42)(38)Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (produits)107Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (produits)1336Variation de juste valeur des passifs financiers15Produits sur instruments de taux8816Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction (charges)(11)(26)Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat (charges)(1)(5)Variation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat(13)(36)Variation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des autres éléments du résultat global(8)(2)Coût de l'endettement financier net(482)(545)Autres produits et charges financiers(275)(103)Charge financière IAS 19(43)(46)Intérêts de retard sur contentieux fiscaux et sociaux(150)(35)Produits sur titres de placement910Dividendes perçus au titre d'actifs disponible à la vente810Produit net de cession des actifs disponibles à la vente sortis des autres éléments du résultat global616Gain/perte net de change(14)(2)Autres (90)(55)Résultat financier(757)(648) Charges financières(954)(810) Produits financiers197162Les éléments suivants, également de nature financière, sont portés directement en autres éléments du résultatglobal.NOTE 13 : IMPOTS SUR LES RESULTATSLa charge totale d’impôts comprend en 2011 une provision de 268 millions d’euros en titre d’un contentieuxfiscal en Espagne (voir note 31.1), ainsi que des dépréciations d’impôts différés actifs, en lien avec la révision denos plans d’affaires en Italie et en Grèce (voir note 17.3.1), pour un montant total de 151 millions d’euros.Rapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectifL’impôt théorique pour 2011, calculé sur la base du résultat consolidé avant impôt auquel est appliqué le tauxd’impôt en vigueur en France (hors contribution exceptionnelle et temporaire), est un produit de 426 millionsd’euros. Il se rapproche de la charge nette de 1 002 millions d’euros effectivement comptabilisée comme suit :(a) La prise en compte dans le taux normatif de la majoration de 5% du montant de l’impôt sur le résultatprévue dans le projet de loi de finance rectificative pour 2011 aurait une incidence de 21 millions d’eurossur l’impôt théorique.(b) Le montant d’impôts sans base tient notamment compte en 2011 de la constitution d’une provision pourrisque fiscal en Espagne à hauteur de 268 millions d’euros. Depuis 2010, la CVAE est classée en impôt surle résultat : elle s’élève à 54 millions d’euros en 2011 et 57 millions d’euros en 2010.132Comptabilisés en autres éléments du résultat global (en millions d'euros)20112010Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente318Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultat(6)(16)Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie(23)(14)Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultat82Ecart de change résultant des activités à l'étranger(324)651Total(340)639(en millions d'euros)20112010Impôts sur les résultats(981)(573)Impôts différés(21)(37)Total impôts(1 002)(610)(en millions d'euros)20112010Résultat avant impôts(1 238)1 055Taux normatif34,4%34,4%Impôt théorique (a)426(363)Effets impôts sur le résultat non taxé ou taxé à un taux différent(3)132Impôts sans base (provisions fiscales, retenues à la source…) (b)(401)(149)Incidence des dépréciations de goodwill non déductibles fiscalement (516)0Autres effet impôts sur différences permanentes (c)(143)(65)Dépréciations d'impôts différés actifs (d)(164)0Impôts différés actifs non reconnus sur l'exercice(202)(171)Impôts différés actifs reconnus sur exercices antérieurs2727Autres(27)(21)Total impôts(1 002)(610)Taux effectif d'impôt na57,8%(c) Le montant 2011 des autres effets impôts sur différence permanentes s’explique par les provisions fiscalessignificatives enregistrées au Brésil et en France, ainsi que par l’incidence de de l’equity tax comptabiliséeen Colombie en résultat non courant (non déductible fiscalement).(d) Les dépréciations d’impôts différés actifs en 2011 sont liées principalement à la révision des plans d’affairesde l’Italie et de la Grèce, et s’élèvent respectivement à 116 et 35 millions d’euros.NOTE 14 : RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEESLe résultat des activités abandonnées provient en 2011 :du résultat net de cession de la Thaïlande pour 667 millions d’euros,du résultat net de cession des entités Dia ainsi que le résultat de leur activité jusqu’à la date de cession pour1 909 millions d’euros.Le résultat des activités abandonnées provient en 2010 :du résultat net 2010 des entités thaïlandaises pour 44 millions d’euros,du résultat net 2010 des entités Dia pour 38 millions d’euros,du résultat net 2010 de l’entité russe pour (3) millions d’euros,d’une reprise de provision suite à la cession en 2005 de l’activité restauration hors foyer pour 11 millionsd’euros.NOTE 15 : RESULTAT PAR ACTION (Part du Groupe)Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit en note 27.3.2 nesont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action.133(en millions d'euros)20112010Activités abandonnées part du Groupe2 573 90 Activités abandonnées part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle7 0 Total 2 580 90 Résultat net courant par action avant dilution20112010Résultat net des activités poursuivies(2 202)340Résultat net des activités abandonnées2 57393Résultat net total371433Nombre d'actions moyen pondéré657 524 770677 979 764Résultat net des activités poursuivies par action (en euros)(3,35)0,50Résultat net des activités abandonnées par action (en euros)3,910,14Résultat net total par action (en euros)0,560,64134Les options d’achat d’actions émises par le Groupe ayant toutes un prix d’exercice supérieur au cours moyen del’action Carrefour, tant sur 2011 que sur 2010, elles n’engendrent aucun effet dilutif.Le résultat des activités poursuivies étant négatif en 2011, les actions gratuites ne sont pas considérées commedilutives.NOTE 16 : AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBALRésultat net courant par action après dilution20112010Résultat net des activités poursuivies(2 202)340Résultat net des activités abandonnées2 57393Résultat net total371433Nombre d'actions moyen pondéré, avant dilution657 524 770677 979 764Actions dilutives0538 605Plans d'actions gratuites0538 605Plans de stocks options0001E-14Nombre d'actions retraité, après dilution éventuelle657 524 770678 518 369Résultat net des activités poursuivies par action (en euros)(3,35)0,50Résultat net des activités abandonnées par action (en euros)3,910,14Résultat net total par action après dilution (en euros)0,560,64(en millions d'euros)BrutImpôtNetBrutImpôtNetPart efficace de la couverture de flux de trésorerie(23)8(14)(21)8(13)Variation des actifs disponibles à la vente(3)0(2)112Variation des écarts de conversion(324)0(324)651651Autres éléments du résultat global(349)8(340)631963920112010NOTE 17 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLESLes immobilisations incorporelles du Groupe se composent principalement de goodwill, présentés sur une lignedistincte de l’état de la situation financière, ainsi que d’autres immobilisations incorporelles.17.1 Variation des goodwillLa valeur des goodwill constatés par le Groupe fait l’objet d’un suivi au niveau des secteurs opérationnelsconstitués par les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités.Au cours de l’exercice 2011, la valeur nette totale des goodwill a diminué de 3 089 millions d’euros,principalement en raison des dépréciations comptabilisées (1 942 millions d’euros) et de la sortie du sous-groupeDia (767 millions d’euros).Les autres mouvements concernent, outre la sortie du sous-groupe Dia, la variation de juste valeur desengagements d’achat auprès des actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle (méthode ditedu « goodwill en cours » décrite dans les principes comptables – 2.7 « Actifs et passifs financiers »).135(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Goodwill nets8 740 11 829 Autres immobilisations incorporelles brutes3 024 2 948 Amortissement des autres immobilisations incorporelles(1 973)(1 806)Impairment(227)(196)Autres immobilisations incorporelles nettes824 946 Immobilisations incorporelles en cours142 154 Immobilisations incorporelles nettes9 706 12 929 (en millions d'euros)Goodwill nets fin décembre 2010Acquisitions Cessions Impairment Autres mouvementsEcarts de conversionGoodwill nets fin décembre 2011France 4 278 56 (32)(3)(6)4 292 Italie 2 648 (1 750)898 Belgique 947 1 (0)(0)948 Espagne 810 810 Bresil 1 061 (51)(86)923 Argentine 141 (7)134 Grèce188 (188)Hard Discount772 (767)(3)Autres pays983 (203)(48)733 Total11 829 57 (84)(1 942)(976)(144)8 740Au cours de l’exercice 2010, la valeur nette des goodwill était restée stable.17.2 Variation des autres immobilisations incorporelles17.3 Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilitéLes principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ».Les tests de dépréciation des goodwill et des actifs incorporels réalisés en 2011, conformément à IAS 36, ontconduit le Groupe à comptabiliser une perte de valeur de 1 750 millions d’euros sur l’Italie et 188 millionsd’euros sur la Grèce. En 2010, le Groupe n’avait comptabilisé aucune perte de valeur sur ses goodwill.136(en millions d'euros)Goodwill nets fin décembre 2009Acquisitions Cessions Impairment Autres mouvementsEcarts de conversionGoodwill nets fin décembre 2010France 4 129 145 (5)9 4 278 Italie 2 660 (12)(0)2 648 Belgique 948 1 (1)947 Espagne 815 (0)(5)810 Bresil 937 124 1 061 Argentine 136 4 141 Hard Discount810 (6)(13)(21)2 772 Autres pays1 038 56 (2)41 38 1 171 Total11 473 202 (26)(13)24 168 11 829 (en millions d'euros)ValeurbruteAmortissements et dépréciationsValeurnetteAu 31 décembre 20092 821(1 746)1 075Acquisitions260260Cessions(51)34(17)Variation de change3131Amortissements(239)(239)Impairment(8)(8)Variation de périmètre, transfert et autres mouvements42(42)(0)Au 31 décembre 20103 102(2 002)1 101Acquisitions2410241Cessions(52)39(13)Variation de change(49)29(20)Amortissements0(261)(261)Impairment0(42)(42)Variation de périmètre, transfert et autres mouvements(76)37(38)Au 31 décembre 20113 166(2 200)966Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présententcomme suit :17.3.1 Pays pour lesquels une dépréciation de goodwill a été enregistrée en 2011ItalieLa dégradation continue du contexte économique constatée en Italie au cours de l’année 2011, et l’aggravationtrès nette de la crise de la dette souveraine constatée sur le second semestre, ont conduit le Groupe à réviser sonplan d’affaires pour les années à venir. Les mesures prises récemment par le gouvernement (« plan Monti »)semblent notamment devoir peser durablement sur le pouvoir d’achat des ménages et limitent le potentiel decroissance du Groupe en Italie.Cette situation se traduit par une dépréciation totale de 1 750 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2011(dont 481 millions d’euros au 1er semestre) ; la valeur résiduelle des goodwill en Italie s’établit à 898 millionsd’euros (à comparer à 2 648 millions d’euros au 31 décembre 2010).Les principales hypothèses retenues pour réaliser le test sont les suivantes :Taux de croissance perpétuelleTaux d’actualisation (après impôt)20111,5 %7,9 %20101,3 %7,0%Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour évaluer l’incidence sur la perte enregistrée de lavariation des principales hypothèses retenues.GrèceL’aggravation de la crise en Grèce et le climat d’incertitude importante caractérisant le pays ont amené le Groupeà revoir son plan d’affaires pour les années à venir et à déprécier la totalité des goodwill, soit 188 millionsd’euros.137ZonesTaux d'actualisation après impôtTaux de croissance perpétuelleTaux d'actualisation après impôtTaux de croissance perpétuelleFrance6,2%1,5%6,0%1,5%Europe7,5 à 15,0%0 à 3,0%6,2 à 11,8%1,3 à 3,5%Amérique7,7 à 20,5%2,0%8,6 à 22,4%1,5%Asie6,6 à 11,3%2,0%6,6 à 11,5%1,5%20112010Les principales hypothèses retenues pour réaliser le test sont les suivantes :Taux de croissance perpétuelleTaux d’actualisation (après impôt)20110,0 %15,0 % (a)20101,5 %10,1%a. compte tenu du contexte économique et financier très particulier de la fin d’année 2011, le tauxd’actualisation retenu est issu d’un rapport d’évaluation externe.Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour évaluer l’incidence sur la perte enregistrée de lavariation des principales hypothèses retenues.17.3.2 Pays pour lesquels la valeur recouvrable est proche de la valeur nette comptableLes tests menés au 31 décembre 2011 ont permis d’identifier deux pays pour lesquels la valeur recouvrables’établit à un niveau proche de la valeur nette comptable tout en lui restant supérieure : la Pologne et la Turquie,pour lesquels la valeur nette comptable des goodwill s’élève, respectivement, à 248 et 143 millions d’euros (àcomparer à 278 et 368 millions d’euros au 31 décembre 2010).Les principales hypothèses retenues pour réaliser les tests sont les suivantes :PologneTaux de croissance perpétuelleTaux d’actualisation (après impôt)20111,5 %8,3 %Des analyses de sensibilité ont par ailleurs été menées pour identifier les variations des principales hypothèsesretenues pouvant conduire à une dépréciation (le signe « - » indique que le scenario étudié conduirait à enregistrerune perte du montant spécifié) :20113,0 %12,2 %20103,5 %11,4 %20101,5 %8,1 %Turquie Pologne138 -2,00%-1,00%0,00%1,00%2,00%-0,50%155-5 -14 -22 -0,25%187-2 -12 -20 0,00%21100-9 -18 0,25%24132-7 -16 0,50%27165-5 -14 Sensibilité au WACC et à la croissance perpétuelleWACC (%)Croissance perpétuelle (%) Turquie17.3.3 Autres paysPour les autres pays dans lesquels le Groupe opère, l’analyse de sensibilité du calcul à une variation conjointe desparamètres clefs selon des hypothèses raisonnablement possibles n'a pas fait apparaître de scénario probable danslequel la valeur recouvrable d'une des UGT deviendrait inférieure à sa valeur comptable.NOTE 18 : IMMOBILISATIONS CORPORELLESLes immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe.139(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Terrains3 0123 235Constructions10 43311 089Matériel, agencements et installations14 38215 763Autres immobilisations6511 158Immobilisations en cours507517Terrains en location financement476456Constructions en location financement1 2751 369Matériel, agencements et installations en location financement116122Autres immobilisations en location financement1417Immobilisations corporelles brutes30 86733 726Amortissements(15 560)(16 889)Amortissements des immobilisations en location financement(1 006)(1 047)Impairment(530)(493)Immobilisations corporelles nettes13 77115 297Variation des immobilisations corporelles(a)la baisse nette de 1 421 millions d’euros enregistrée en 2011 provient principalement de la distribution de Dia(1 579 millions d’euros).Immobilisations en location financementLe Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contratsqualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats delocation simple.140(en millions d'euros)Valeur bruteAmortissements et dépréciationsValeur netteAu 31 décembre 200932 115(17 084)15 032Acquisitions1 821 1 821 Cessions(1 283)765 (518)Amortissements(1 665)(1 665)Dépréciations(190)(190)Variation de change635 635 Variation de périmètre, transfert et autres mouvements437 (255)182 Au 31 décembre 201033 726(18 429)15 297Acquisitions2 050 2 050 Cessions(1 249)970 (279)Amortissements(1 471)(1 471)Dépréciations(132)(132)Variation de change(482)209 (272)Variation de périmètre, transfert et autres mouvements (a)(3 178)1 757 (1 421)Au 31 décembre 201130 867(17 096)13 771Engagements de location donnés à fin 2011Contrats de location financementTotalà moins d'un an de 1 à 5 ansPlus de 5 ans(en millions d'euros)Loyers minimaux à payer82464221539Valeur actualisée44959166224Contrats de location simpleTotalà moins d'un an de 1 à 5 ansPlus de 5 ans(en millions d'euros)Loyers minimaux à payer4 5589571 8881 714Valeur actualisée3 1508791 405866Contrats de location financementTotal(en millions d'euros)Total des revenus de sous location à recevoir11Loyers minimaux acquittés lors de l'exercice71Loyers conditionnels0Revenus de sous location22Contrats de location simpleTotal(en millions d'euros)Total des revenus minimum de sous location à recevoir43Loyers minimaux acquités lors de l'exercice1 015Loyers conditionnels38Revenus de sous location144NOTE 19 : IMMEUBLES DE PLACEMENTLes immeubles de placement détenus par le Groupe sont principalement constitués de galeries commercialesconstruites à proximité des magasins.Variation des immeubles de placementLes produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat sur la ligne « Autresrevenus » s’élèvent à 104,6 millions d’euros en 2011 contre 100 millions d'euros en 2010. Les chargesopérationnelles directes s'élèvent à 12,1 millions d’euros en 2011 contre 14,7 millions d’euros en 2010.La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2011 a été estimée à 1 346 millions d’euros contre1 343 millions d'euros au 31 décembre 2010.141(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Immeubles de placement en valeur brute702709Amortissements(195)(173)Total507536Solde de clôture (31/12/2009)455Dotations aux amortissements de la période(19)Effet change25Investissements de la période43Cessions de la période(1)Transferts60Autres mouvements (27)Solde de clôture (31/12/2010)536Dotations aux amortissements de la période(33)Effet change(23)Investissements de la période18Cessions de la période0Transferts9Autres mouvements 0Solde de clôture (31/12/2011)507NOTE 20 : TITRES MIS EN EQUIVALENCE ET AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS20.1 Titres mis en équivalenceLa variation de ce poste se présente comme suit :dont 23 millions d’euros liés à la création de la JV Balkans.dont (36) millions d’euros liés au reclassement des titres Altis en Actifs détenus en vue de la vente (voirnote 3 - autres événements marquants) et 22 millions d’euros liés à la consolidation de dix nouvelles entitésen Espagne (franchisés).Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31décembre 2011 sont les suivants : ligne comprenant 27 sociétés considérées individuellement comme non significatives20.2 Autres actifs financiers non courants(1) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées.142a.b.Clôture 31/12/2009201 Ecart de conversion3 Quote-part de résultat net35 Dividendes(10)Autres (a)28 Clôture 31/12/2010256 Ecart de conversion(2)Quote-part de résultat net64 Dividendes(26)Autres (b)(13)Clôture 31/12/2011280 en millions d'euros% of interestTotal bilanCapitaux propresActifs immobilisésChiffre d'affaire hors taxesRésultat netTOTAL1 7967008084 408172dont :- Majid Al Futtaim25%8602322352 759138- Provencia SA50%33317919268014- Iper Orio50%1163896160(4)- Mestdagh25%170905145821- As Cancelas S.XXI,S.L.50%6444450(0)- Costasol34%602849772- CM Balkans B.V.20%51254998(3)- Iliturgitana de Hyper, S.L.34%5017211130- autres sociétés *944771644100% - y compris retraitements de consolidation(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Titres de participation152 181 Prêts à plus d'un an290 310 Autres (1)991 1 051 Total Autres actifs financiers non courants1 433 1 542NOTE 21 : IMPOTS DIFFERESL’état de la situation financière consolidée présente un impôt différé actif net de 158 millions d’euros au 31décembre 2011, en diminution de 48 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent.Cette variation intègre des dépréciations suite à la révision des plans d’affaires de l’Italie et de la Grèce, pourrespectivement 116 et 35 millions d’euros.Les principales natures d’impôts différés sont détaillées ci-dessous.143(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010VariationImpôts différés actifs745766(22)Impôts différés passifs(586)(560)(26)Position nette158206(48)Compte de résultatCapitaux propres(OCI)Périmètre, écarts de conversions etautres variationsDéficits reportables125(37)-(20)68Immobilisations corporelles413(26)-(52)335Provisions non déductibles2965507358Goodwill amortissables fiscalement553-(0)58Autres immobilisations incorporelles223-(0)24Stocks42106-1149Instruments financiers41(1)18(0)58Autres différences temporelles275(63)0(52)160Impôts Différés Actifs avant compensation1 2694019(117)1 211Incidence de la compensation IDA-IDP(503)(466)Impôts Différés Actifs après compensation7664019(117)745Immobilisations corporelles(374)(66)(1)22(419)Provisions réglementées(255)34-0(221)Goodwill amortissables fiscalement(261)(57)-32(286)Autres immobilisations incorporelles(16)(2)-0(19)Stocks(0)(0)-(0)(0)Instruments financiers(12)2(10)(0)(20)Autres différences temporelles(143)27028(88)Impôts Différés Passifs avant compensation(1 062)(61)(10)82(1 052)Incidence de la compensation IDA-IDP503466Impôts Différés Passifs après compensation(560)(61)(10)82(586)IMPOTS DIFFERES NETS206(21)9(35)15831/12/2010Variations31/12/2011(en millions d'euros)Actifs d’impôts différés non activésLe montant des impôts différés non reconnus s’élève au 31 décembre 2011 à 1 621 millions d’euros (à comparerà 1 427 millions d’euros au 31 décembre 2010), dont 746 millions d’euros d’impôts différés actifs sur déficitsreportables (805 millions d’euros au 31 décembre 2010) et 875 millions d’euros d’impôts différés actifs surdifférences temporelles (622 millions d’euros au 31 décembre 2010).NOTE 22 : STOCKSNOTE 23 : CREANCES COMMERCIALESLes créances clients sont essentiellement composées de sommes dues par les franchisés.Les fournisseurs débiteurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir desfournisseurs.NOTE 24 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS144(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Stocks en valeur brute7 1507 282Dépréciation(302)(289)Stocks en valeur nette6 8486 994(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Créances sur les clients1 4461 263Depréciation des créances douteuses(240)(259)Créances nettes sur clients1 2071 004Fournisseurs débiteurs1 5751 551Total2 7822 555(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Actifs disponibles à la vente763 1 525 Dérivés47 13 Dépôts à plus de 3 mois79 260 Autres 22 14 Total911 1 811NOTE 25 : AUTRES ACTIFSNOTE 26 : TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIENOTE 27 : CAPITAUX PROPRES27.1 Gestion du capitalLes capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être en conformité avec lesdispositions du Code de commerce.Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques,compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire auximpératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent.La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif :d’assurer la continuité de son exploitation,de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées,de maintenir une structure capitaux propres / dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capitalet de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation.Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrirede nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires,effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actionsexistantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement.145(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Créances envers le personnel2231Prêts à moins d'un an2855Créances sur cession d'immobilisations 95124Charges constatées d'avance343378Autres créances d'exploitation nettes481455Total969 1 043 (en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Equivalents de trésorerie1 286 936 Trésorerie2 563 2 335 Total3 849 3 27127.2 Capital socialAu 31 décembre 2011, le capital social était composé de 679 336 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de2,5 euros. Toutes les actions émises ont été libérées entièrement.(1) Un programme de rachat d’actions de la Société autorisé par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 en vue dela réduction du capital social a été mis en œuvre par le Conseil d’Administration.La durée initiale de ce programme de rachat était de 18 mois à compter du 4 mai 2010. Le Conseild’Administration du 1er mars 2011 a décidé d’y mettre un terme.Au 31 décembre 2010, 26 433 816 actions ont été rachetées dans le cadre de ce programme de rachat d’actions.Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 sous la 11ème résolution en vuede la réduction du capital social par annulation des actions achetées dans le cadre des autorisations qui lui ont étéconsenties, le Conseil d’Administration réuni le 30 novembre 2010 a décidé de mettre en œuvre l’autorisation susvisée et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général en vue de procéder à la réduction du capital social.Par décision du 13 décembre 2010, le Directeur Général a procédé à l’annulation de 25 566 716 actions de 2,5euros de valeur nominale unitaire. Le capital social de la société Carrefour a ainsi été réduit de 63 916 790 euroset s’élève désormais à 1 698 340 000 euros.27.3 Actions propresAu 31 décembre 2011, le Groupe contrôlait 23 308 404 de ses propres actions, à comparer à 19 277 789 à findécembre 2010.27.3.1. Actions détenues directementLes actions propres détenues directement par Carrefour sont notamment affectées à la couverture des plansd’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que cesactions soient remises en circulation.27.3.2. Actions détenues indirectement via un « equity swap »Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefoura procédé en 2009 à une réorganisation de ses couvertures. A ce titre, le 15 juin 2009, le Groupe a cédé 18 638439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros, soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Le même jour,Carrefour a procédé à l’achat à terme (en plusieurs fois sur une période allant jusqu’en juillet 2017) de 18 638439 actions au même prix unitaire de 28,725 euros par action. Cette opération n’a eu aucune incidence sur lecompte de résultat consolidé.146(en milliers d'actions)20112010Emises au 1er janvier679 336704 903Emission contre de la trésorerie--Options sur actions exercées--Annulation de titres (1)-(25 567)Emises au 31 décembre679 336679 33631/12/201131/12/2010VariationsActions détenues directement5 598 6503 657 5891 941 061Actions détenues indirectement via un "equity swap"17 709 75415 620 2002 089 554Actions d'auto-contrôle23 308 40419 277 7894 030 615Depuis fin 2009, Carrefour a racheté 3 124 885 titres aux différentes échéances prévues au contrat.Suite à la distribution des titres Dia intervenue le 5 juillet 2011, Carrefour a procédé à la livraison de 2 196 200actions supplémentaires, en contrepartie d’un abaissement du prix unitaire de rachat à 25,184 euros.Au 31 décembre 2011, le nombre d’actions restant à racheter dans le cadre du contrat d’equity swap s’élève à17 709 754 pour un montant total de 446 millions d’euros comptabilisé en dette financière.27.4 DividendesEn 2011, le Groupe a versé le 5 juillet un dividende ordinaire de 1,08 euro par action au titre de l’année 2010,pour un montant total de 708 millions d’euros.Par ailleurs, un dividende exceptionnel a été versé en nature le même jour sous la forme d’une action Dia pourune action Carrefour détenue.NOTE 28 : PAIEMENTS FONDES SUR DES ACTIONSLa charge totale constatée en résultat en 2011 au titre des paiements en actions s’élève à 29 millions d’euros dont24 millions d’euros comptabilisés en charges de personnel dans le résultat opérationnel courant et 5 millionsd’euros comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne « Résultat net des activités abandonnées » (cf. infra).La charge 2010 s’élevait à 54 millions. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pourcontrepartie une augmentation des capitaux propres.Les caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par leGroupe afin de rémunérer ses dirigeants sont présentés ci-après.La scission de l’activité Maxidiscount réalisée le 5 juillet 2011 au travers de la distribution des titres Dia a eu lesconséquences suivantes :la condition de présence des collaborateurs Dia étant réputée satisfaite, les instruments rattachés auxcollaborateurs de Dia ont fait l’objet d‘un amortissement accéléré au 30 juin 2011 pour 5 millionsd’euros, comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne «Résultat net des activités abandonnées » ;la valeur de l’action Carrefour ayant été mécaniquement diminuée de la valeur de Dia, le Groupe a étéamené à baisser les prix d’exercice et à augmenter le nombre d’options ou actions gratuites attribuées àses bénéficiaires (cf. actualisation du Document de Référence déposée à l’AMF le 18 mai 2011). Leschiffres présentés dans cette note sont par conséquent des chiffres ajustés (sauf mention du contraire).147Nombre d'actionsValeur de la dette financièreen millions d'eurosActions détenues via un "equity swap" au 31/12/201117 709 754 446 Échéances15 juin 2012664 970 17 15 mai 20143 939 973 99 7 juillet 20154 455 754 112 15 juin 20168 449 280 213 16 juillet 2017199 777 528.1 Plans d’options d’achat d’actionsLes principales caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions en vigueur au 31 décembre 2011 ouarrivés à expiration au cours de l’exercice sont présentées dans le tableau ci-après.(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans.(2) Nombre d’options attribuées et prix d’exercice ajustés(3) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces conditions sont les suivantes :- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans.Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du bénéficiaire.(4) Le nombre d'options restant à lever correspond à l'ensemble des options attribuables au 31 décembre 2011, qu'elles soient exerçables ou non encore exerçables.L’intégralité des plans est réglée en actions Carrefour déjà existantes.Les plans sont de deux types :les plans Présence dont les critères sont uniquement relatifs à la présence des collaborateurs dans leGroupe entre la date d’attribution et chaque date d’ouverture des options (50% des options sont acquisesau bout de 2 ans, 25% au bout de 3 ans et les 25% restants au bout de 4 ans).les plans Performance qui intègrent, en plus des critères de présence exposés ci-dessus, la réalisation de2 conditions relatives à la performance économique du Groupe, l’accomplissement de chacune desconditions permettant d’acquérir 50% des options attribuables :148Date d'attribution (1) Nombre d'options attribuées (2) Durée contractuelle du plan Nombre de bénéficiairesPériode de levée d'option (3) Nombre d'options restant à lever(4)Prix d'exercice en euros (2) Plan 2004 Présence 28-avr-041 527 5007 ans 53du 28 avril 2006 au 27 avril 2011043,67Plan 2005 Présence20-avr-054 982 9177 ans 457du 20 avril 2007 au 19 avril 20123 395 99435,78Plan 2006 Présence25-avr-067 580 8987 ans 2144du 25 avril 2008 au 24 avril 20136 716 83238,5Plan 2007 Présence15-mai-074 354 6677 ans 502du 15 mai 2009 au 14 mai 20143 792 35749,45Plan 2008 Presence I06-juin-084 545 1837 ans 505du 6 juin 2010 au 5 juin 20153 583 68839,68Plan 2008 Presence II07-juil-0817 1097 ans 1du 7 juillet 2010 au 6 juillet 201517 10939,68Plan 2009 Performance17-juin-091 252 9947 ans 57du 17 juin 2011 au 16 juin 2016447 41529,55Plan 2009 Présence17-juin-096 974 8617 ans 2571du 17 juin 2011 au 16 juin 20165 659 87229,55Plan 2010 Présence I04-mai-1060 0007 ans 1du 4 mai 2012 au 3 mai 2017032,84Plan 2010 Performance 16-juil-101 439 0177 ans 56du 17 juillet 2012 au 16 juillet 2017589 13129,91Plan 2010 Présence II16-juil-101 941 6107 ans 507du 17 juillet 2012 au 16 juillet 20171 657 14929,91Total 25 859 547oole plan Performance 2009 prévoit la réalisation de conditions liées à l’évolution du chiffred’affaires entre 2008 et 2010 d’une part et du niveau de « free cash flow » annuel 2010 d’autrepart ;le plan Performance 2010 prévoit la réalisation de conditions liées à l’évolution entre 2009 et2011 du chiffre d’affaires d’une part et du résultat opérationnel courant d’autre part.Les mouvements intervenus sur l’exercice 2011 sur les plans d’options d’achat d’actions sont les suivants :(1) Le Comité des Rémunérations a décidé de n’attribuer aucun plan de stock-options sur l’exercice 2011.(2) La totalité des plans ayant été « hors la monnaie » sur l’exercice 2011, aucune option n’a été exercée sur(3) Le plan 2004 est arrivé à échéance en avril 2011. Le solde d’options non exercées à cette date a étél’exercice.radié, soit 1 307 500 options.(4) L’appréciation des conditions de performances relatives aux plans performance 2009 et 2010 a montréque seules 50% des options attribuables à la date de l’évaluation seraient octroyées aux bénéficiaires desplans 2009 et 2010. Le nombre d’annulations d’options relatives à la non atteinte de 50% des conditionsde performance, cumulées aux annulations d’options relatives aux départs de certains bénéficiaires deces plans performance représentent 1 562 250 options.Les principales données et hypothèses qui ont été utilisées pour réaliser ces évaluations sont décrites ci-dessous.La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes. Les taux de volatilité, de croissancedes dividendes et d’intérêt étaient déterminés jusqu’en 2009 via un benchmark réalisé auprès d’un panel debanques. Depuis 2010, les hypothèses de volatilité et de dividendes sont déterminées sur la base de donnéeshistoriques tandis que les taux d’intérêt utilisés proviennent d’une courbe de taux zéro-coupon publiée surReuters à la date d’attribution du plan. Par ailleurs, la maturité pour les plans 2010 a été fixée à 7 ans.Les justes valeurs ont été déterminées aux dates d’attribution respectives des différents plans selon le modèledécrit ci-dessus et en s’appuyant sur des hypothèses valables à ces mêmes dates. Les informations présentéesdans le tableau ci-dessous n’ont pas été ajustées du coefficient d’ajustement suite à la réalisation de la scission le5 juillet 2011.149Options restant à lever à fin 201026 914 825- dont options exerçables 14 975 460Options attribuées sur l'exercice 2011 (1)0Options exercées sur l'exercice 2011 (2)0Options annulées et échues sur l'exercice 2011 (4 529 950)- dont options échues (3)(1 307 500)- dont options radiées - plans présence(1 660 200)- dont options radiées - plans performance (4)(1 562 250)Ajustement du nombre d'actions suite à la distribution de Dia3 474 672Options restant à lever à fin 201125 859 547- dont options exerçables 19 888 130(1) page Reuters 0#EURZ - date de pricing150Juste valeur de l'option à la date d'octroiPlan 2004 PrésencePlan 2005 PrésencePlan 2006 PrésencePlan 2007 PrésencePlan 2008 Présence Prix d'exercice en €43,6840,8143,9156,4045,26Cours de référence en € à la date d'octroi38,0338,9144,8252,2332,8Volatilité en % 28,88%27,54%24,70%25,54%32,25%Croissance des dividendes en %12,63%15,87%14,87%12,96%2,25%Taux d'intérêt en %3,94%3,25%4,07%4,50%4,80%Juste valeur de l'option en € 10,599,9512,7710,927,31Amortissement 2011 (en %) 0%0%0%3%10%Amortissement cumulé à fin 2011 (en %) 100%100%100%100%97%Juste valeur de l'option à la date d'octroiPlan 2008 Présence Plans 2009 (Présence et Performance) Plan 2010 Présence Plans 2010 (Présence et Performance) Prix d'exercice en €45,2633,737,4634,11Cours de référence en € à la date d'octroi43,9431,5435,2635,26Volatilité en % 33,15%43,35%22,85%22,85%Croissance des dividendes en %2,34%-34,95%3,33%3,33%Taux d'intérêt en %4,80%3,30%(1)(1)Juste valeur de l'option en € 14,7412,676,555,96Amortissement 2011 (en %) 10%27%40%40%Amortissement cumulé à fin 2011 (en %) 97%86%59%59%28.2 Actions gratuitesLes principales caractéristiques des plans d’actions gratuites en vigueur au 31 décembre 2011 sont décrites dansle tableau ci-après :(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidél’octroi de chacun des plans.(2) Cours de référence au moment de l’attribution des plans d’action gratuites (montants non ajustés)Les mouvements intervenus sur l’exercice 2011 sur les plans d’attribution d’actions gratuites sont les suivants :151Date d'attribution(1) Date de transfertNombre d'actions attribuéesNombre de bénéficiairesCours de référence (spot) en euros(2)Nombre d'actions livrées sur 2011Nombre d'actions attribuables à fin 2011 Plan 2008 Présence16-juil-0816-juil-11103 9887333,8084 9880Plan 2009 Présence I17-juin-0917-juin-12103 8425731,54059 212Plan 2009 Présence II17-juin-0917-juin-1135 000131,5435 0000Plan 2009 Présence III13-janv-0913-janv-11100 000126,99100 0000Plan 2009 Performance 17-juin-0917-juin-11461 3005931,5417 1050Plan 2010 Présence I16-juil-1016-juil-13517 74351334,590438 346Plan 2010 Présence II13-avr-1013-avr-1222 812137,65022 812Plan 2010 Présence III30-août-1031-août-1234 218137,85034 218Plan 2010 Performance 16-juil-1016-juil-12448 0775634,5900Plan 2011 Présence31-mai-1131-mai-1315 969126,89015 969Total 237 093570 557Actions attribuables à fin 2010 1 549 530Actions attribuées sur l'exercice 2011 14 000Actions livrées aux bénéficiaires(237 093)Actions annulées sur l'exercice 2011 (836 915)- dont actions radiées - plans présence(93 500)- dont actions radiées - plans performance (743 415)Ajustement du nombre d'actions suite à la distribution de Dia81 035Actions attribuables à fin 2011570 557L’ensemble des plans prévoit que l’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans leGroupe, généralement comprise entre 2 et 3 ans.Par ailleurs, deux plans de performance attribués en 2009 et en 2010 intègrent, en plus des critères de présenceexposés ci-dessus, la réalisation de conditions de performance basées sur la valeur du titre Carrefour relativementà celle de paniers d’actions de référence. L’appréciation des conditions de performance aux 31 décembre 2010 et2011 a montré que seules 5% des actions gratuites seraient octroyées aux bénéficiaires du plan 2009 et 0% auxbénéficiaires du plan 2010. Le nombre d’annulations d’actions relatives à la non atteinte des conditions deperformance, cumulées aux annulations d’actions relatives aux départs de certains bénéficiaires de ces plansperformance représentent 743 415 actions.NOTE 29 : PROVISIONS(1) Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux.La dotation de 976 millions d’euros découle essentiellement de la réestimation du niveau de risque deslitiges fiscaux et sociaux au Brésil (355 millions d’euros), ainsi que de la constitution d’une provisionpour risque fiscal en Espagne (268 millions d’euros).(2) Les autres provisions sont principalement composées de provisions visant à couvrir les risquesd’assurance, de provisions pour fermetures de magasins ainsi que de provisions pour contrats onéreux.(3) Les mouvements de l’exercice s’expliquent par la variation de périmètre liée à la cession de Dia.Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu àredressement. Les principaux litiges sont décrits en note 31. Dans chaque cas, le risque est évalué par la Directiondu Groupe et ses conseils.Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultantd’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, etque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.Au 31 décembre 2011, le montant des provisions pour litiges enregistrées par le Groupe au titre de l’ensembledes litiges dans lesquels il est impliqué s’élève à 2 356 millions d’euros. Le Groupe n’en fournit pas le détail,considérant que la divulgation du montant de la provision éventuellement constituée en considération de chaquelitige en cours serait de nature à causer au Groupe un préjudice sérieux.NOTE 30 : ENGAGEMENTS VIS-A-VIS DU PERSONNELLe coût des régimes à prestation définies est déterminé à la clôture de chaque exercice selon la méthode desunités de crédits projetées. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution dessalaires et d’âge de départ en retraite.152(en millions d'euros)31/12/2010Ecart de changeDotationsActualisationReprises sans utilisationReprises avec utilisationAutres (3)31/12/2011Engagements vis-à-vis du personnel - Note 30734 (2)65 40 (5)(54)(1)777 Litiges (1)1 799 (53)976 (91)(237)(39)2 356 Restructuration57 (0)62 (5)(41)0 73 Service après vente15 7 (15)7 Autres (2)583 (29)123 3 (41)(92)(79)467 Total3 188 (83)1 232 43 (141)(440)(118)3 68030.1 Description des principaux régimes à prestations définiesLes régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sontversés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités dedépart à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment dudépart à la retraite. Ces régimes sont présentés ci-dessous et concernent principalement la France, la Belgique etl’Italie.Régimes en vigueur en FranceEn application de la loi et des conventions collectives en vigueur, le Groupe verse à chaque salarié une indemnitélors de son départ à la retraite. Cette indemnité est exprimée en nombre de mois de salaire (calculé sur la base dusalaire versé au cours des 12 mois précédents le départ en retraite) et dépend de l’ancienneté dans le Groupe ; lesdroits acquis par les salariés sont de :Depuis 2009, le Groupe est également engagé à verser des retraites complémentaires à certains de ses anciensdirigeants, dans le cadre d’un régime à prestations définies dont les principales modalités sont les suivantes :bénéficiaires du régime : collaborateurs ayant au moins 3 ans d’ancienneté au moment de leur départ enretraite et percevant une rémunération annuelle supérieure à 16 fois le plafond annuel de la SécuritéSociale ;prestations servies : 1,5% de la rémunération de référence par année d’ancienneté ; le salaire deréférence correspond à la rémunération fixe et variable perçue au cours de l’exercice fiscal précédent ledépart, retenue dans la limite de 60 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale ;ancienneté : plafonnée à 20 ans, avec reconnaissance automatique d’ancienneté pour les nouveauxembauchés au-delà de 45 ans ;taux de remplacement maximum : tous régimes confondus, la rente perçue par les bénéficiaires estplafonnée à 50 % de la rémunération de référence ;réversion : en cas de décès, une rente de réversion est versée au conjoint survivant.Régimes en vigueur en BelgiqueLes principaux engagements portés par le Groupe en Belgique concernent les « prépensions » et le « fonds desolidarité ».Le système de prépension prévoit le versement d’une allocation de chômage pendant la période allant de l’âge dedépart à la retraite proposé dans la convention collective, soit 59 ans (voire 52 ans dans le cadre du plan desauvetage mis en place en 2010), à l’âge légal de départ à la retraite, soit 65 ans. Carrefour est engagé àcompléter les allocations versées par l’Etat belge à concurrence de 95 % du dernier salaire net.Le fonds de solidarité est un régime de retraite complémentaire d’entreprise, qui offre à ses bénéficiaires le choix,lors de leur départ en retraite, entre le versement d’un capital ou le versement d’une rente mensuelle viagère. Cerégime a été fermé en 1994 et remplacé par un régime à cotisations définies. L’engagement résiduel du Groupene concerne donc que les droits acquis avant cette date.153Entre 2 et 5 ans de présenceAu-delà de 5 ans de présenceMontant maximumEmployés0,20 mois / année0,30 mois / année6 moisAgents de maitrise et cadres0,50 mois / année0,80 mois / année18 moisRégimes en vigueur en ItalieLes engagements du Groupe en Italie concernent principalement les indemnités de fin de carrière légales, dites« TFR » (Trattemento di Fine Rapporto). Ce système a fait l’objet d’une profonde réforme en 2007 : depuis cettedate, l’employeur est tenu de verser à un fonds de pension indépendant une cotisation libératoire ; l’engagementcontinuant à être porté par Carrefour ne concerne par conséquent que les droits acquis avant cette date.30.2 Charge nette de l’exerciceLa charge nette de l’exercice 2011, soit 87 millions d’euros, a été comptabilisée en charges de personnel àhauteur de 52 millions d’euros et en résultat financier à hauteur de 35 millions d’euros.30.3 Evolution de la provision154Detail de la charge au compte de résultat en millions d'eurosFrance BelgiqueItalieAutres pays Total GroupeCoûts des services rendus3280444Coûts financiers23173345Rendement attendu des actifs de couverture(6)(5)0(0)(11)Amortissements des écarts actuariels900(0)9Autres éléments 090413Charges (produits) au 31 décembre 20105829310100Coûts des services rendus3280444Coûts financiers24163345Rendement attendu des actifs de couverture(5)(4)0(0)(10)Amortissements des écarts actuariels90009Autres éléments 00(0)(1)(1)Charges (produits) au 31 décembre 201159203687Mouvements bilantiels en millions d'eurosFranceBelgiqueItalieAutres pays Total GroupeProvision au 31 décembre 200921026616746689Impact au compte de résultat5829310100Effet périmètre20002Prestations payées directement par l'employeur(2)(21)(27)(1)(50)Autres(10)003(7)Provision au 31 décembre 201025827414358734Impact au compte de résultat59203687Effet périmètre00000Prestations payées directement par l'employeur(2)(22)(15)(5)(45)Autres 00213Provision au 31 décembre 20113152721336077730.4 Actifs de couvertureLa répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit :Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique.Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux derendement attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs.Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2011 s’élève à 4,71% en Belgique (contre 4,68% en 2010) et à4,8% en France (contre 4,9% en 2010).Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait àaugmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2011 de 2,0 millions d’euros sur laFrance et la Belgique.30.5 Evaluation de la dette actuarielle155Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'eurosFranceBelgiqueItalieAutres pays Total GroupeJuste Valeur au 31 décembre 20091369905239Effet périmètre00000Rendement attendu 650011Prestations payées par le fonds(17)(10)0(1)(28)Ecart acturiel Gain/(Perte)1(3)0(0)(2)Autres24017Juste Valeur au 31 décembre 2010 1279506228Effet périmètre00000Rendement attendu 540010Prestations payées par le fonds(14)(11)0(0)(26)Ecart acturiel Gain/(Perte)(2)(3)0(0)(6)Autres34007Juste Valeur au 31 décembre 20111198906214ObligationsActionsImmobilier et autres ObligationsActionsImmobilier et autres France81%15%4%77%19%4%Belgique 80%18%2%81%14%4%31 décembre 201131 décembre 2010Obligation en millions d'eurosFranceBelgiqueItalieAutres pays Total GroupeProvision25827414358734Juste valeur des actifs de couverture1279506228Obligation brute38536914364962Ecarts actuariels non reconnus139018(15)143Defined Benefits Obligations (DBO) au 31 décembre 201052436916249#1 105Provision31527213360779Juste valeur des actifs de couverture1198906214Obligation brute43436013366993Ecarts actuariels non reconnus117(14)176126Defined Benefits Obligations (DBO) au 31 décembre 2011551346150721 11930.6 Hypothèses actuarielles et analyse de sensibilitéLes hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sontprésentées dans le tableau ci-dessous :Le taux d’actualisation retenu pour la France et la Belgique s’élève à 4,7% contre 4,5% en 2010. Ce taux estfondé sur un indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA).Le taux retenu au 31 décembre 2011 ne tient pas compte de la sortie de l’indice en janvier 2012 de deuxobligations dégradées fin décembre 2011 ; si ces deux obligations avaient été exclues du calcul, la valeur del’indice à fin décembre aurait conduit à un taux d’actualisation de 4,3%.Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 3,8% contre 3,9 % en 2010. Ce taux est déterminé enfonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec ladurée estimée des obligations au titre des avantages accordés.Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du tauxd’actualisation aurait eu respectivement une incidence de l’ordre de 23 millions d’euros et de 45 millions d’eurossur le montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique.NOTE 31 : LITIGESDans le cadre de ses activités réalisées dans une vingtaine de pays différents, le Groupe est confronté à deslitiges d’ordre fiscal, social ou commercial.31.1 Litiges fiscauxCertaines sociétés du Groupe ont fait ou font l’objet de contrôles par les autorités fiscales des pays dans lesquelselles sont enregistrées.Carrefour Brésil est soumis à des contrôles fiscaux dans chaque Etat dans lequel il est implanté.Les redressements sont nombreux mais les principaux sont localisés dans les Etats de Rio de Janeiro et de SaoPaulo. Ils portent sur la taxe sur la distribution des biens et services (ICMS) et les crédits d’impôt enregistrés à cetitre (détermination des montants et documentation de ceux-ci) ainsi que sur les contributions relatives auprogramme d’intégration sociale et au financement de la sécurité sociale (Pis-Cofins). Le Groupe conteste lebien-fondé de la plupart des chefs de redressement et notamment la constitutionnalité de certaines dispositionslégislatives en vertu desquelles ces redressements ont été notifiés. Les redressements notifiés s’élèvent à 1,8milliard d’euros.L’estimation du niveau de risque de chaque litige est revue par les conseils juridiques de Carrefour Brésil et uneprovision est comptabilisée en conséquence.Au 31 décembre 2011, le montant des rectifications proposées par l'administration fiscale à la société-mèreCarrefour s'élève à 128 millions d'euros en droits. Ces rectifications, dont Carrefour conteste le bien-fondé,portent sur les années 2003 à 2008.15620112010Age de départ à la retraite60-65 ans60-65 ansEvolution des salaires1,5% à 5,0%1,5% à 3,0%Taux de charges sociales7% à 45%7% à 45%Taux d'actualisation3,8% à 4,7%3,9% à 4,5%Certaines sociétés françaises du Groupe ont reçu en 2008 et 2009 des notifications portant sur le calcul de laTVA collectée au cours des exercices 2003 à 2008, pour un montant total de 313 millions d'euros. Carrefourconteste le bien-fondé de ces redressements et a exercé des recours auprès des juridictions administratives.En Argentine, l’administration fiscale reproche à Carrefour d’avoir omis de prendre en compte certainescatégories de ristournes fournisseurs dans la base de calcul de la taxe sur les ventes. Le montant total desredressements notifiés au titre de la période 1996 – 2004 s’élève à 500 millions de pesos (90 millions d’eurosenviron). Carrefour conteste l’interprétation faite par l’administration fiscale.Carrefour a acquitté la taxe sur les achats de viande (taxe d’équarrissage) jusqu’en 2003. En 2003, la Cour deJustice des Communautés Européennes a considéré que cette taxe, dont le produit était reversé par l’Etat auxentreprises d’équarrissage, constituait une aide d’Etat incompatible avec le droit communautaire. Enconséquence, Carrefour a obtenu des dégrèvements. Ainsi, la taxe d’équarrissage acquittée entre 1997 et 2003 aété remboursée au Groupe. En 2004, l’administration fiscale est revenue sur sa décision et a demandé larépétition de la taxe remboursée au titre des années 2001 à 2003 pour un montant de 145 millions d’euros.Carrefour conteste le bien-fondé de cette demande. Un contentieux est ouvert auprès des juridictionsadministratives.En Belgique, le Groupe disposait d’un « Centre de Coordination », qui a cessé son activité en 2011 suite aurejet au mois de mars du pourvoi formé par Carrefour devant la Cour de justice de l’Union européenne en vue decontinuer à bénéficier du régime fiscal spécifique qui y était attaché.En avril 2011, l’administration fiscale espagnole a notifié à Norfin Holder, société holding du Groupe enEspagne, un redressement total de 374 millions d’euros au titre des exercices 2004 à 2007. L’administrationconsidère que les financements levés par Norfin Holder n’ont pas de motivation économique et rejette, de ce fait,la déductibilité des intérêts d’emprunt. Carrefour conteste la totalité de ce redressement devant les instancesadministratives et entend se pourvoir, si nécessaire, devant les juridictions compétentes.31.2 Litiges sociauxDe par sa taille, le Groupe est confronté de manière permanente à des litiges avec des salariés ou d’ancienssalariés.Carrefour peut par ailleurs rencontrer, de manière plus exceptionnelle, des situations de litige impliquant unnombre élevé de salariés ou anciens salariés. Au Brésil, le Groupe est en procès avec plus de 11 000 ancienssalariés qui lui réclament le paiement d’heures supplémentaires qui n’auraient pas été payées. En France, leGroupe fait face à des litiges relatifs à l’interprétation de la loi sur le calcul du salaire minimum et sur la naturedes frais dont la prise en charge incombe à l’employeur.31.3 Litiges légaux et commerciauxLe Groupe fait l’objet de contrôles réguliers par les autorités en charge du respect de la législation commercialeen vigueur et des autorités de la concurrence. Des litiges avec les fournisseurs peuvent également apparaître autravers d’interprétations divergentes des dispositions légales ou contractuelles.157NOTE 32 : DETTES FINANCIERES32.1 Dette nette32.1.1 Calcul de la dette netteLa dette nette du Groupe s’établit à 6 911 millions d’euros à fin décembre 2011, en baisse de 1 086 millionsd’euros, et s’analyse comme suit :32.1.2 Détail des emprunts obligataires158(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Emprunts Obligataires8 5459 488Autres Emprunts et dettes financières1 8941 797Billet de Trésorerie250500Passifs relatifs à des contrats de location financement492523Total des Dettes financières hors dérivés passif11 18012 308Dérivés - Passif492771Total des Dettes11 67213 079dont dettes à plus d'un an9 51310 365dont dettes à moins d'un an2 1592 715Autres actifs financiers courants9111 811Disponibilités3 8493 271Total des Placements4 7605 082Dette Nette6 9117 997 (en millions d'euros)31/12/2010EmissionsRemboursementsAutres variations31/12/2011Emissions Publiques Échéance9 296500(1 400)8 396Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375%20111 100(1 100)Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 2,5 ans, 4,375%2011300(300)Euro Bond, EUR, 5 ans, Euribor 3M+15bp2012200200Emprunt Obligataire Euro MTN, GBP, 10 ans, 5,375%2012796796Euro Bond Fixed rate, EUR, 8 ans, 3,625 %2013750750Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 6,625%2013700700Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,125%20141 2501 250Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 5,125%2014250250Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,375%20151 0001 000Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,825 %20155050Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,85 %20155050Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 4,375 %2016600600Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,678%2017250250Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,25 %2018500500Emprunt Obligataire Euro MTN, Eur, 10ans, 4,00%20201 0001 000Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 11 ans, 3,875%20211 0001 000Emissions Privées 368(42)326Incidence de la valorisation à la juste valeur des emprunts couverts(177)(1)(178)Détail des emprunts Obligataires9 488500(1 442)(1)8 54532.1.3 Détail des autres emprunts et dettes financièresUne partie de l'endettement bancaire contracté par Carrefour Brésil est soumise aux 2 covenants suivants :le ratio de liquidité (actifs circulants rapportés aux passifs circulants) doit être supérieur ou égal à 0,85 ;le ratio de solvabilité (capitaux propres rapportés au total du bilan) doit être supérieur ou égal 0,25.Au 31 décembre 2011, ces ratios sont respectés.32.2 Analyse des dettes financières, hors dérivés passifs32.2.1 Détail par nature de tauxLes dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe.Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable.32.2.2 Détail par deviseLes éléments ci-dessous sont présentés après prise en compte des couvertures.La dette en euros représente 88% du total en décembre 2011 contre 90% en décembre 2010.159(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Dette "equity swap"446449Emprunts souscrits au Brésil754725Emprunts souscrits en Colombie20368Intérêts courus non échus172163Autres éléments319392Total1 8941 797 (en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Dette à taux fixe9 40010 257Dette à taux variable1 7812 051Total 11 18012 308(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Euro9 87011 047Real Brésilien786770Yuan Chinois6455Livre Turque1850Dollar Taiwanais128169Ringgit Malais3474Peso Argentin51Peso Colombien21881Zloty Polonais3540Lei Roumain78Roupie Indonésienne1513Total 11 18012 30832.2.4 Détail par échéanceNOTE 33 : REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERESLe refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétésfinancières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité.160(en millions d'euros)31/12/201131/12/20101 an2 1592 7152 ans1 7001 2163 à 5 ans4 1364 868Au-delà de 5 ans3 1843 509Total 11 18012 309NOTE 34 : INSTRUMENTS FINANCIERSA. Instruments financiers inscrits au bilanDans le cadre du financement de ses activités, le Groupe a mis en place le 22 juillet 2010 avec un partenairebancaire une structure de financement faisant intervenir un véhicule dédié non consolidé. Ce véhicule a souscritnotamment une obligation de 1 milliard d'euros, émise par Carrefour au travers de son programme EMTN, etd’échéance 2021. Carrefour a octroyé un prêt d’un montant nominal de 255 millions d'euros à ce même véhicule,le solde du financement étant apporté par le partenaire. La structure n'expose Carefour à aucun risque deliquidité. Lors de la mise en place de l’opération, le Groupe a constaté, compte tenu des caractéristiques du prêtaccordé au véhicule, un Day-1 profit de 38 millions d’euros.161 Au 31/12/2011(en millions d'euros)Valeur comptableEn juste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts, créances et autres dettesDettes au coût amorti (1)Instruments dérivésTitres de participation152 152 Autres immobilisations financières long terme1 281 1 281 Autres actifs financiers non courants1 433 152 1 281 Total encours clients des sociétés financières5 619 5 619 Créances commerciales2 782 2 782 Autres actifs financiers courants911 763 101 47 Autres actifs (2)626 626 Trésorerie et équivalent trésorerie3 849 3 849 ACTIFS15 221 3 849 915 10 409 47 Total emprunts 11 671 11 180 492 Total refinancement encours clients4 901 4 901 Fournisseurs et autres créditeurs15 362 15 362 Autres passifs (3)2 713 2 713 PASSIFS34 647 18 075 16 081 492 (1) y compris les passifs financiers faisant l'objet d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceAu 31/12/2010(en millions d'euros)Valeur comptableEn juste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts, créances et autres dettesDettes au coût amorti (1)Instruments dérivésTitres de participation181 181 Autres immobilisations financières long terme1 361 1 361 Autres actifs financiers non courants1 542 181 1 361 Total encours clients des sociétés financières5 556 5 556 Créances commerciales2 555 2 555 Autres actifs financiers courants1 811 1 525 274 13 Autres actifs (2)664 664 Trésorerie et équivalent trésorerie3 271 3 271 ACTIFS15 400 3 271 1 706 10 410 - 13 Total emprunts 13 079 12 308 771 Total refinancement encours clients5 020 5 020 Fournisseurs et autres créditeurs16 796 16 796 Autres passifs (3)2 765 2 765 PASSIFS37 660 19 561 17 328 771 (1) y compris les passifs financiers faisant l'objet d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceVentilation par catégorie d'instrumentsVentilation par catégorie d'instrumentsA partir de la fin de la quatrième année, la structure est exposée, au travers de son financement bancaire, à lavariation d’un indice composite en lien avec la courbe des taux d’intérêt futurs. Carrefour profite de laperformance de l’indice et s’est engagé, en cas de sous-performance, à prendre en charge une quote-part despertes éventuellement réalisées. Une sous-performance maximale de l’indice de manière continue sur l’ensemblede la durée de vie de la structure de financement exposerait Carrefour au titre de cet engagement à une perte d’unmontant total non actualisé et avant impôts de 343 millions d’euros.B. Juste valeurUne évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où lesdonnées des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique nonliquidative.Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités)Selon la hiérarchie prévue dans les normes IFRS, il existe trois niveaux de juste valeur : Niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pourdes actifs et passifs identiques162Juste valeurs / valeurs comptables(en millions d'euros)Valeur comptableJuste valeurValeur comptableJuste valeurTitres de participation152152181181Autres immobilisations financières long terme 1 2811 2811 3611 361Autres actifs financiers non courants1 4331 4331 5421 542Encours clients des sociétés financières5 6195 6195 5565 556Créances commerciales2 7822 7822 5552 555Autres actifs financiers courants9119111 8111 811Autres Actifs626626664664Trésorerie et équivalents trésorerie3 8493 8493 2713 271Total Actifs15 22115 22115 40015 400Dette couverte en juste valeur1 0471 0472 0472 047Dette couverte en flux de trésorerie947947695695Dette à taux fixe8 4958 5098 3238 672Dette non couverte200200720720Passifs relatifs à des contrats de location-financement492492523523Instruments dérivés 492492771771Total Emprunts11 67211 68613 07913 428Fournisseurs et autres créditeurs15 36215 36216 79616 796Refinancement des encours clients4 9014 9015 0205 020Autres passifs 2 7132 7132 7652 765Total Passifs34 64734 66137 66038 009Total (+ passif net / - actif net)19 42719 44122 26122 609Profit (perte) latent(14)(349)31/12/201131/12/2010 Niveau 2 : juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observablespour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir desdonnées dérivées de prix) Niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pasbasées sur des données observables de marchéDepuis la clôture au 31 décembre 2010, aucun reclassement n’a été opéré entre les différents niveaux.C. Couverture de flux de trésorerieLe tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerieassociés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent lerésultat. les instruments de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sontessentiellement composés de contrats à terme.16331/12/2011(en millions d'euros)niveau 1niveau 2niveau 3TotalTitres de participation152 152 Actifs financiers courants - disponibles à la vente700 62 763 Actifs financiers courants - dérivés47 47 Dérivés passif(277)(214)(492)31/12/2010(en millions d'euros)niveau 1niveau 2niveau 3TotalTitres de participation181 181 Actifs financiers courants - disponibles à la vente1 463 61 1 525 Actifs financiers courants - dérivés12 12 Dérivés passif(244)(527)(771)(en millions d'euros)Valeur comptableFlux de trésorerie attendus< 1an> 1 an> 5ansValeur comptableFlux de trésorerie attendus< 1an> 1 an> 5ansInstrument de couverture de taux *(98)(108)(32)(76)0(64)(75)(11)(64)0Instruments de couverture de change *(598)(560)(560)00(617)(635)(635)00Total(696)(669)(593)(76)0(681)(710)(645)(64)020112010NOTE 35 : AUTRES PASSIFSNOTE 36 : GESTION DES RISQUESLes principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, decrédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans lesparagraphes suivants. Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, touten optimisant le couple rentabilité / risque.Le Groupe achète et vend des instruments financiers, tels que des swaps et des options de change ou des swaps etdes options de taux, afin de gérer les risques de marché. Il s’agit d’instruments de gré à gré négociés avec descontreparties de premier rang. Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par leComité des Risques qui se réunit mensuellement. Généralement, le Groupe cherche à appliquer, dans la mesuredu possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises. La maturité de ces opérations dechange est inférieure à 12 mois.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale. Les prêts intercompagnie accordésaux filiales étrangères sont le plus souvent couverts au moyen de swaps de devises.De par sa diversification géographique, le Groupe est exposé au risque de conversion sur la valeur de ses actifs.Le bilan et le compte de résultat sont sensibles aux variations des taux de change lors de la consolidation descomptes de ses filiales étrangères opérant en dehors de la zone euro.Le prix d’acquisition ou de cession d’actifs prévus dans des pays étrangers peut être couvert par des options.164(en millions d'euros)31/12/201131/12/2010Dettes sociales1 6151 702Dettes vis-à-vis des fournisseurs d'immobilisations763669Produits constatés d'avance7259Dettes diverses336394Total2 7852 824 Risque de taux d’intérêtLa gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction de la trésorerie et des financements duGroupe (DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesurede performance mensuelle permettant d’identifier :le résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique de gestion des risques du Groupe.ooL’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt :1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsde trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement dela baisse des taux.3) Lorsqu’elle est émise à taux variable, la dette long terme est couverte au moyen d’instrumentsfinanciers permettant de plafonner la hausse des taux d’intérêt pour tout ou partie de la période.Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous : (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêt euro au 31 décembre 2011. Risque sur actions1) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Le Groupe s’efforce de disposer d’une capitalisationboursière suffisante, afin de :préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.165Effet sur les charges financières d'une simulation sur les taux d'intérêts (en millions d'euros) *baisse des taux de 0,50%hausse des taux de 0,50%Variation de charges financières avant dérivés(13)13 Variation de charges financières des dérivés1 3 Variations de charges financières après dérivés(11)16Occasionnellement, le Groupe achète sur le marché ses propres actions ou des options d’achat sur ses propresactions. Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché. Ces actions et options sontprincipalement utilisées dans le cadre de la couverture des programmes d’attribution d’actions gratuites etd’options sur actions du Groupe.2) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible. Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :1) Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation des créances douteuses :166Exposition au risque de crédit31/12/201131/12/2010(en millions d'euros)Titres de participation152181Autres immobilisations financières long terme 1 2811 361Total Autres actifs financiers non courants1 4331 542Encours clients des sociétés financières5 6195 556Créances commerciales2 7822 555Autres actifs financiers courants9111 811Autres Actifs626664Trésorerie et équivalents trésorerie3 8493 271Exposition maximale au risque de crédit15 22115 400Au 31 décembre 2011, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 782 millions d’euros (note 23). Lemontant net des créances échues s’élève à 581 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de90 jours représente 4% du montant net total des créances commerciales. Le Groupe considérant le risque de nonrecouvrement comme marginal, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.2) Encours clients des sociétés financièresLes crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptes auquels’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cette mêmedate.Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de nonrecouvrement total ou partiel. La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon leshistoriques de recouvrement constatés par nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …),antériorité, et dégradation de la créance douteuse.Ventilation des encours échus et non échus :167(206)Dotations(117)Reprises68Autres mouvements(4)(259)Dotations(135)Reprises139Autres mouvements15(240)Clôture 31/12/2011Clôture 31/12/2009Clôture 31/12/2010(en millions d'euros)entre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisentre 6 mois et un anau-delà d'un anencours des sociétés financières5 618 5 129 332 52 35 70 Solde au 31/12/2011Créance non échue à la date de clôtureCréances échues(en millions d'euros)entre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisentre 6 mois et un anau-delà d'un anencours des sociétés financières5 556 5 118 307 47 30 54 Créances échuesCréance non échue à la date de clôtureSolde au 31/12/2010Echéancier des encours clients des sociétés financières :Clôture 2011Clôture 20103) PlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor’s et A1 deMoody. Risque de liquiditéLe risque de liquidité recouvre deux notions :-le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard auxconditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation àtout moment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, ilencourt un risque d'insuffisance de trésorerie, et partant- un risque de solvabilité.Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par :- une insuffisance de trésorerie disponible, puis- une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvellesdettes sur les marchés, et enfinl'illiquidité de tout actif long terme.-La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité.168(en millions d'euros)TOTAL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFrance3 0431 4631 449131Belgique190168220Espagne1 232845220167Italie147804325Grèce131110Argentine14813990Brésil8466771690Total5 6193 3841 912323(en millions d'euros)TOTAL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFrance2 9981 3981 499101Belgique184164200Espagne1 222789279154Italie127822916Grèce161330Argentine989080Brésil90290200Dia Espagne9630Total5 5563 4441 841271L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’ildisposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans desconditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation duGroupe.Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :-limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliard d’euros ;- maintenir l’encours des crédits syndiqués à hauteur de 3,25 milliards d’euros ;- utiliser le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,8 milliard d’euros pour une capacitéd’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2011, le Groupe considère sa situation de liquidité comme solide : le Groupe dispose de3,25 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2015 et 2016) ainsi que d’unencours de dettes obligataires de 8,6 milliards d’euros ; en outre, les échéances de 2012 sont partiellementpréfinancées.Le profil de la dette est équilibré : le Groupe ne fait face à aucun pic de refinancement sur l’ensemble de sonéchéancier de dette obligataire qui présente une maturité moyenne de 4,4 ans.Les crédits syndiqués sont assortis des clauses d’engagement et de défaut habituelles pour ce type de contrat, àsavoir maintien de son rang pari passu, limitation des sûretés accordées aux autres créanciers (Negative Pledge),changement de contrôle, limitation de cession substantielle d’actifs et défaut croisé. En revanche aucune clausede changement significatif (Material Adverse Change) n’a été concédée. Les crédits syndiqués ne sont égalementassortis d’aucun covenant financier pouvant donner lieu à une exigibilité anticipée.Depuis 2007, les obligations émises dans le cadre du programme EMTN sont assorties d’une clause dechangement de contrôle dite « soft » : elle ne s’enclenche qu’en cas de dégradation de la notation au niveaud’investissement spéculatif suite à un changement de contrôle. Cette clause ne peut pas donner lieu à unremboursement anticipée de l’obligation : sa seule conséquence est l’augmentation du coupon.Au 31 décembre 2011, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 250 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tiragesur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra être effectué.En novembre 2009, la société financière Carrefour Banque (anciennement S2P) a procédé à une opération detitrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 »pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est deconstituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est «auto-souscrite » c'est-à-dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financerl'acquisition des créances cédées, a fait l’objet d’une souscription intégrale par Carrefour Banque. Le fondsCopernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par le Groupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour. Au 31 décembre 2011, le montant descréances cédées s’élève à 202 millions d’euros (à comparer à 414 millions d’euros au 31 décembre 2010).169NOTE 37 : PASSIFS EVENTUELSDans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux,douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision estcomptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événementpassé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant del’obligation peut être estimé de manière fiable (voir notes 29 et 31). Les pertes opérationnelles futures ne sontpas provisionnées.Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés et correspondent à :des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par lasurvenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ;oudes obligations actuelles résultant d’événements passés, mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’estpas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pouréteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.Dans le cadre du financement structuré mis en place en 2010, le Groupe s’est engagé à prendre en charge unequote-part des pertes éventuellement réalisées (cf note 34).Le Groupe n’a connaissance d’aucun autre passif éventuel risquant d’affecter significativement et avec uneprobabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe.170 31/12/2011Valeur comptableFlux de trésorerie contractuels < 1 an2-5 ans> 5 ans(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeur1 0471 13182347262Dette couverte en flux de trésorerie9471 0092847205Dette à taux fixe8 4959 7611 0635 7922 906Dette non couverte20020220200Passifs relatifs à des contrats de location-financement4920000Instruments dérivés 49233945119176Total Emprunts11 67212 4422 4166 6773 349Fournisseurs et autres créditeurs15 36215 36215 36200Refinancement des encours clients4 9014 9014 4824190Autres passifs 2 7132 7132 71300Total34 64735 41724 9727 0963 34931/12/2010Valeur comptableFlux de trésorerie contractuels < 1 an2-5 ans> 5 ans(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeur2 0472 375838191 473Dette couverte en flux de trésorerie69576417526221Dette à taux fixe8 3239 2092 4324 9181 859Dette non couverte7207245232010Passifs relatifs à des contrats de location-financement5230000Instruments dérivés77176425198542Total Emprunts13 07913 8373 0806 6624 094Fournisseurs et autres créditeurs16 79616 79616 79600Refinancement des encours clients5 0205 0204 5274930Autres passifs 2 7652 7652 76500Total37 66038 41827 1687 1554 094NOTE 38 : ENGAGEMENTS HORS BILANLes engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligationscontractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures àl’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation despoints de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyerspayables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques degaleries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus.Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés :- des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre deleurs activités opérationnelles, ainsi que d’engagements bancaires reçus ;- de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière du- de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition duGroupe et non utilisées à la date de clôture.Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés :- d’engagements d’achat de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe ;- de dépendances diverses issues de contrats commerciaux ;- d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion duGroupe ;Groupe ;171- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie9 4885 3103 3608179 466relatifs aux sociétés financières7 8144 8782 926108 207relatifs aux autres sociétés1 6744324348071 259Liés à l'exploitation/immobilier/expansion…3 4691 1231 9983482 573Liés aux cessions de titres59123828073645Liés aux locations4 5589571 8881 7145 162TOTAL18 1067 6287 5272 95217 84731/12/2010Détail par échéanceEngagements donnés (en millions d'euros)31/12/2011- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie5 6501 9953 605506 871relatifs aux sociétés financières86552534001 672relatifs aux autres sociétés4 7851 4713 265505 199Liés à l'exploitation/immobilier/expansion…808208413187748Liés aux acquisitions de titres60336320733422Liés aux locations1 056368558131978TOTAL8 1172 9344 7834019 01931/12/2010Engagements reçus (en millions d'euros)31/12/2011Détail par échéance- de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes ;- de créances garanties ;- des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ;- ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus.Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et de ventede titres :- majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de franchise du Groupe ;- ainsi que d’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passifs reçues ne sont pasvalorisées.Les engagements liés aux contrats de locationA fin décembre 2011, le Groupe détient en pleine propriété 780 hypermarchés sur 1 348 hypermarchés intégrés,672 supermarchés sur 1 779 supermarchés intégrés.Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de981 millions d’euros sur l’année 2011 (voir note 9).21% des engagements liés aux contrats de location sont à échéance de moins de 1 an, 41% à échéance de 1 à 5ans et 38% à échéance de plus de 5 ans.Au titre des contrats de location simple, le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagementmaximal futur pris par le Groupe, aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats delocation immobilière existant à ce jour, s’élève à 4 558 millions d’euros. Le montant actualisé de ces loyersfuturs s’élève à 3 150 millions d’euros.Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés etsupermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2011 un produit de 299 millions d’euros. Lemontant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires,aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,s’élève à 1 056 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 830millions d’euros.NOTE 39 : EFFECTIFS(1) à des fins de comparabilité, les effectifs 2010 ont été retraités pour tenir compte de la distribution de Dia en2011NOTE 40 : PARTIES LIEES40.1 Transactions avec les sociétés liéesLes opérations réalisées au cours de l’exercice 2011 avec les principales sociétés dans lesquelles le Groupeexerce une influence notable ou un contrôle conjoint sont présentées ci-dessous.17231/12/201131/12/2010 (1)Effectif moyen du Groupe407 861419 063Effectif fin de période du Groupe412 443419 41740.2 Autres transactions avec les parties liéesEngagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôleLe Groupe a accordé aux actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle des options de ventesur ses filiales turques et grecques. Conformément aux principes comptables décrits en note 2.7.2.4, ces optionssont comptabilisées en dette financière.Prise à bail en état futur d’achèvement d’un immeuble situé à Massy, propriété du groupe ColonyLe bail est consenti sur une durée ferme de douze ans avec prise d’effet à compter de la date d’achèvement destravaux fixée le 20 décembre 2013, et moyennant un loyer annuel global de 21 millions d’euros, ajustable enfonction du nombre de m² de surface locative réelle. Ce loyer sera indexé sur l’indice INSEE de la construction.Par ailleurs, une franchise de loyer de douze mois est consentie à Carrefour à compter de la date de prise d’effetdu bail.NOTE 41 : REMUNERATION DES DIRIGEANTSLe tableau ci-dessous présente la rémunération versée par le groupe Carrefour aux personnes qui ont été, au coursde l’exercice, membre de la Direction Exécutive du Groupe ou du Conseil d’Administration.Les autres avantages accordés sont les suivants :-régime de retraite à prestations définies décrit en note 30. Au cours des exercices 2010 et 2011, aucunerente n’a été versée.- attribution d’options d’achat d’actions et d’actions gratuites. Les dirigeants du groupe Carrefour présentsau 31 décembre 2011 disposent de 801 271 options d’achat d’actions et 45 967 actions gratuites. Lesdirigeants présents au 31 décembre 2010 disposaient lors de la clôture 2010 de 1 053 000 options d’achatd’actions et 457 500 actions gratuites.Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’Administration au cours de l’exercice 2011s’élève à 0,7 million d’euros. En 2010, il s’élevait à 0,8 million d’euros.173en millions d'eurosMajid Al FutaimProvenciaAltisMestdaghChiffre d'affaires (vente de marchandises)12 476 259 112 Redevances de franchise12 16 15 7 Créances à la clôture4 38 25 0 (en millions d'euros)20112010Rémunération au titre de l'exercice5,4 5,8 Rémunération variable n-13,7 3,8 Avantages en nature logement et véhicule0,1 0,2 Rémunération totale versée9,2 9,7 Charges patronales3,8 4,2 Indemnités de fin de contrat1,4 2,8NOTE 42 : EVENEMENTS POST CLOTUREGuyenne et GascogneLe 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achatà titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la sociétéGuyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France.Les termes de l’offre sont les suivants :- offre publique d’achat à titre principal : 1 action Guyenne et Gascogne existante (coupon attaché) contre74,25 euros (sous réserve d’ajustement en cas de distribution hors acompte sur dividende décrit ci-dessous) ;- offre publique d’échange à titre subsidiaire : 1 action Guyenne et Gascogne existante contre 3,90 actionsCarrefour (coupon attaché). L’offre publique d’échange sera plafonnée à 4 986 786 actions Guyenne etGascogne.Guyenne et Gascogne a indiqué son intention de distribuer préalablement à la clôture de l’offre un acompte surdividende de 7 euros qui ne donnera pas lieu à ajustements des termes financiers de l’offre.Le groupe Guyenne et Gascogne opère un parc de 6 hypermarchés sous franchise Carrefour et de 28supermarchés sous franchise Carrefour Market, ayant généré un chiffre d’affaires de 623 millions d’euros TTCen 2011. Guyenne et Gascogne détient également une participation dans Sogara, société détenue à parité avecCarrefour qui en assure la direction et la gestion, qui exploite 13 hypermarchés en propriété et qui a généré unchiffre d’affaires de 1,6 milliards d’euros TTC en 2011. Sogara est également actionnaire à hauteur de 8,2% ducapital de Centros Comerciales Carrefour, l’entité regroupant les activités opérationnelles de Carrefour enEspagne.Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des MarchésFinanciers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé levisa n°12-095 sur la note d’information.Nouveau partenariat dans le domaine des services financiers au BrésilCarrefour a annoncé le 14 avril 2011 la signature d'un accord avec Itau Unibanco pour la vente d'une participationde 49% de BSF holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance de Carrefour auBrésil. Ce partenariat avec Itau Unibanco permettra à Carrefour de renforcer ses activités de services financiers etassurance grâce à d'importantes synergies potentielles et au développement de son offre de produits et servicesfinanciers.Au 30 juin 2011, Carrefour a notifié à Cetelem, l'actuel partenaire avec 40% des parts, sa volonté d'exercer uncall sur l'intégralité de ses parts pour un montant de 132,5 millions d'euros.L'acquisition des parts auprès de l'actuel partenaire ainsi que la cession des parts à Itau Unibanco sont soumisesaux conditions réglementaires habituelles, en particulier à l'autorisation de la banque centrale du Brésil.A l'issue des transactions, Carrefour conservera une participation majoritaire de 51% et recevra un montant totalde 315 millions d'euros pour la vente de la participation de 49 %.La clôture de la transaction est attendue sur le 1er semestre 2012.174NOTE 43 : HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTESNOTE 44 : PERIMETRE DE CONSOLIDATION44.1. Sociétés consolidées par intégration globale au 31 décembre 2011(Cf. pages suivantes)175Deloitte KPMGMazarsTotalDeloitte KPMGTotalEn millions d'euros& Associés& AssociésAudit2,510,12,414,95,012,117,1Autres prestations 0,20,10,00,40,50,10,6TOTAL2,710,22,415,35,512,217,720112010176 Pourcentage d'intérêts retenus en consolidationFRANCEACTIS100,0AJACCIO DISTRIBUTION100,0ALFROY100,0ALLU100,0ALODIS100,0AVENUE52,0BAILLIX100,0BARDIS100,0BELLEVUE DISTRIBUTION100,0BERGEDIS100,0BERMITTO100,0BLO DISTRIBUTION100,0BOEDIM100,0BPJ100,0BRUMAT100,0CADS97,0CAMARSYL100,0CAOR100,0CARAUTOROUTES100,0CARCOOP50,0CARCOOP FRANCE50,0CARCOOP STATIONS SERVICE50,0CARDADEL100,0CARFUEL 100,0CARIMA100,0CARLIER100,0CARMA30,4CARMA COURTAGE30,4CARMA VIE30,4CARREFOUR ADMINISTRATIF FRANCE100,0CARREFOUR ASSISTANCE A DOMICILE100,0CARREFOUR BANQUE (Ex S2P - SOCIETE DES PAIEMENTS PASS )60,8CARREFOUR DEPLOIEMENT100,0CARREFOUR DRIVE100,0CARREFOUR FORMATION HYPERMARCHES FRANCE (CFHF)100,0CARREFOUR FRANCE100,0CARREFOUR FRANCE PARTICIPATION100,0CARREFOUR HYPERMARCHES100,0CARREFOUR IMPORT SAS ( EX CRFP2)100,0CARREFOUR INTERACTIVE100,0CARREFOUR MANAGEMENT100,0CARREFOUR MARCHANDISES INTERNATIONALES100,0CARREFOUR MONACO100,0CARREFOUR PARTENARIAT INTERNATIONAL100,0CARREFOUR PROPERTY100,0CARREFOUR PROPERTY DEVELOPPEMENT100,0CARREFOUR PROPERTY GESTION100,0CARREFOUR PROPERTY INTERNATIONAL100,0CARREFOUR PROXIMITE FRANCE100,0CARREFOUR SA100,0CARREFOUR SERVICES CLIENTS 100,0CARREFOUR STATION SERVICE (ex PARIDIS 75)100,0CARREFOUR SYSTEMES D'INFORMATIONS FRANCE100,0CARREFOUR VOYAGES100,0177CARVILLENEUVE100,0CASCH100,0CENTRE COMMERCIAL DE LESCAR99,5CHALLENGER100,0CHAMNORD59,6CHAMPION SUPERMARCHES FRANCE (C.S.F)100,0CHARSAC100,0CHRISTHALIE100,0CHRISTHIA100,0CLAIREFONTAINE100,0CLAUROLIE100,0COLIBRI100,0COMPAGNIE D'ACTIVITE ET DE COMMERCE INTERNATIONAL -CACI-100,0CONTINENT 2001100,0COSG100,0COVIAM 8100,0COVICAR 2100,0CP TRANSACTIONS100,0CPF ASSET MANAGEMENT100,0CRF REGIE PUBLICITAIRE100,0CRFP10100,0CRFP11100,0CRFP13100,0CRFP14100,0CRFP15100,0CRFP16100,0CRFP4100,0CRFP8100,0CSD74,0CSD TRANSPORTS74,0CSF France100,0DAUPHINOISE DE PARTICIPATIONS100,0DE JENTILLAT100,0DE LA BUHUETTERIE100,0DE LA CHEVALERIE100,0DE LA COQUERIE51,0DE LA FONTAINE51,0DE LA VALLEE100,0DE MONTSEC100,0DE SIAM51,0DEFENSE ORLEANAISE 30,4DELDIS100,0DES FRONDAISONS100,0DES TOURNELLES100,0DES TROIS G97,0DIEPAL100,0DISTRIVAL100,0DU BOCAGE100,0DU LAVEDAN100,0ECALHAN51,0EPG66,0ETADIS100,0ETS CATTEAU100,0EUROMARCHE100,0FALDIS100,0FINIFAC100,0FLODIA100,0FLORADIS100,0FLORITINE100,0FORUM DEVELOPPEMENT 100,0FRANCOIS DISTRIBUTION100,0GAMACASH100,0GEDEL100,0GENEDIS100,0GERNIMES100,0GIE CARREFOUR PERSONAL FINANCE SERVICES52,2GILVER100,0178GIMONDIS100,0GML DIGOIN50,0GML - GRANDS MAGASINS LABRUYERE 50,0GML FRANCE50,0GML STATIONS SERVICE50,0GUILVIDIS100,0GVTIMM51,0HAUTS DE ROYA100,0HYPARLO SAS100,0IMMAUFFAY51,0IMMO ARTEMARE51,0IMMO BACQUEVILLE51,0IMMO REBAIS51,0IMMO VOUNEUIL51,0IMMOBILIERE CARREFOUR100,0IMMOCYPRIEN51,0IMMODIS100,0IMMODIS (ex HYPARMO)100,0IMMODIVINE51,0IMMOLAILLE100,0IMMOLOUBES51,0IMMOPOLO100,0IMMOTOURNAY51,0IMOREAL100,0INTERDIS100,0KERRIS100,0LA BAUDRIERE51,0LA BLANCHISSERIE100,0LA CHARTREUSE100,0LA CIOTAT DISTRIBUTION SNC100,0LA CROIX VIGNON51,0LA FONTAINE100,0LA GERSOISE51,0LA MESTRASAISE51,0LA SABLONNIERE100,0LALAUDIS99,0LANN KERGUEN51,3LAPALUS & FILS (ETABS)100,0LE BOURG100,0LE GRAND JARDIN100,0LEFAUBAS100,0LES ACACIAS51,0LES CHARTRETTES100,0LES GENEVRIERS100,0LES ROIS MAGES100,0LES TASSEAUX51,0LES VALLES51,0LIMADIS100,0LIMADOR100,0LODIAF100,0LOGIDIS100,0LOGIDIS COMPTOIRS MODERNES100,0LOVAUTO100,0LUDIS100,0LVDIS100,0MAISON JOHANES BOUBEE100,0MATOLIDIS100,0MAXIMOISE DE CREATION51,0MISSERON100,0MONTECO100,0MONTEL DISTRIBUTION100,0MONTELIMAR DISTRIBUTION100,0MORTEAU DISTRIBUTION100,0NOVIGRAY100,0OCDIS75,0ONLINE CARREFOUR100,0OOSHOP100,0179P.R.M.100,0PADISMA100,0PASLUD100,0PENFOUL BIHAN100,0PERPDIS100,0PERPIGNAN DISTRIBUTION SNC100,0PHILCAT51,0PHILIBERT100,0PHIVETOL100,0PLAN DE GRASSE100,0POTIMMO100,0PROFIDIS100,0PROFIDIS & CIE100,0PROLACOUR100,0PRUNEL100,0QUERCY100,0RESSONS51,0RIOM DISTRIBUTION100,0RIOMOISE DE DISTRIBUTION SA100,0ROTONDE100,0SAGC100,0SAM PROSPECTIVE90,0SAMAD100,0SARL DE SAINT HERMENTAIRE100,0SAVIMMO100,0SCI LA SEE100,0SCI POUR LE COMMERCE100,0SELIMA 100,0SELOJA51,0SERFI100,0SICODI100,0SIGOULIM51,0SOBADIS100,0SOBRECO100,0SOCIETE DES HYPERMARCHES DE LA VEZERE50,0SOCIETE D'EXPLOITATION AMIDIS & Cie100,0SOCIETE FECAMPOISE DE SUPERMARCHES100,0SOCIETE NOUVELLE SOGARA50,0SODILOC100,0SODIMOB100,0SODINI100,0SODISAL100,0SODISCAF100,0SODISOR100,0SOFALINE100,0SOFIDIM99,0SOFODIS100,0SOGARA50,0SOGARA FRANCE50,0SOGARA STATION SERVICE50,0SOLEDIS100,0SOPROMAL100,0SOVAL100,0SOVIDIS100,0SOVIDIS PROPRIANO100,0STELAUR100,0STROFI100,0SUD100,0SUPERDIS96,5TERTRA51,0TOURANGELLE DE PARTICIPATIONS100,0TROIDIS100,0UNICAGES100,0UNIVU100,0VASSYMMO51,0VAUVERT CAMARGUE100,0VEZERE DISTRIBUTION50,0180VIADIX100,0VICUS100,0VIERDIS100,0VISAGE100,0VITARIM100,0VIZEGU90,0VTT100,0181ALLEMAGNECARREFOUR PROCUREMENT INTERNATIONAL AG & CO. KG100,0ARGENTINEATACADAO SA100,0BANCO DE SERVICIOS FINANCIEROS SA60,0INC S.A.100,0BELGIQUEALL IN FOOD100,0BIGG'S SA100,0BRUGGE RETAIL ASSOCIATE100,0CARREFOUR BELGIUM100,0CARREFOUR Finance100,0CARUM100,0CENTRE DE COORDINATION CARREFOUR100,0DE NETELAAR100,0DEURNE RETAIL ASSOCIATE100,0DIKON100,0ECLAIR100,0EXTENSION BEL-TEX100,0FILMAR100,0FILUNIC100,0FIMASER60,0FOMAR100,0FOURCAR BELGIUM SA100,0FRESHFOOD100,0GB RETAIL ASSOCIATES SA100,0GENT DAMPOORT RETAIL ASSOCIATE100,0GMR100,0GROSFRUIT100,0HALLE RETAIL ASSOCIATE100,0HEPPEN RETAIL ASSOCIATE100,0LA LOUVIERE RETAIL ASSOCIATE100,0MABE100,0NORTHSHORE PARTICIPATION100,0OUDENARDE RETAIL100,0QUIEVRAIN RETAIL ASSOCIATE100,0R&D FOOD100,0ROB100,0RULUK100,0SAMDIS100,0SCHILCO100,0SERCAR100,0SOCIETE RELAIS100,0SOUTH MED INVESTMENTS100,0STIGAM100,0VANDEN MEERSSCHE NV100,0VERSMARKT100,0WAPRO100,0BRESILATACADAO DISTRIBUICAO COMERCIO E INDUSTRIA LTDA100,0BANCO CSF S.A.60,0BREPA COMERCIO PARTICIPACAO LTDA100,0BSF HOLDING S.A.60,0CARREFOUR COMMERCIO E INDUSTRIA LTDA100,0CARREFOUR PROMOTORA DE VENDAS E PARTICIPACOES 60,0CARREFOUR VIAGENS E TURISMO LTDA.100,0COMERCIAL DE ALIMENTOS CARREFOUR S.A.100,0FOCCAR INTERMEDIACAO DE NEGOCIOS LTDA.100,0IMOPAR PARTICIPCOES E ADMINISTRACAO IMOBILIARIA LTDA100,0LOJIPART PARTICIPACOES SA100,0NOVA GAULE COMERCIO E PARTICIPACOES S.A.100,0POSTO ARRUDA PEREIRA100,0TROPICARGAS TRANSPORTES LTDA.100,0182CHINEBEIJING CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.55,0BEIJING CHAMPION SHOULIAN COMMUNITY CHAIN STORES CO LTD100,0BEIJING CHUANGYIJIA CARREFOUR COMMERCIAL100,0BEIJING REPRESENTATIVE OFFICE OF CARREFOUR S.A.100,0CARREFOUR (CHINA) MANAGEMENT & CONSULTING SERVICES CO.100,0CHANGCHUN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.75,0CHANGSHA CARREFOUR HYPERMARKET100,0CHANGZHOU YUEDA CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.60,0CHENGDU CARREFOUR HYPERMARKET CO LTD80,0CHENGDU YUSHENG INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO LTD100,0CHONGQING CARREFOUR COMMERCIAL CO LTD65,0DALIAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.65,0DONGGUAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD100,0DONGGUAN DONESHENG SUPERMARKET CO100,0FOSHAN CARREFOUR COMMERCIAL CO.,LTD100,0FUZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO LTD100,0GUANGZHOU JIAGUANG SUPERMARKET CO100,0GUIZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO.,LTD100,0HAIKOU CARREFOUR COMMERCIAL100,0HANGZHOU CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTD80,0HARBIN CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTD65,0HEBEI BAOLONGCANG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.51,0HEFEI YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.60,0HUHHOT CARREFOUR COMMERCIAL COMPANY CO.,LTD.100,0JINAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD100,0KUNMING CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTD100,0NANCHANG YUEJIA COMMERCIAL CO.,LTD60,0NANJING YUEJIA SUPERMARKET CO LTD65,0NINGBO CARREFOUR COMMERCIAL80,0NINGBO LEFU INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO. LTD100,0QINGDAO CARREFOUR COMMERCIAL95,0QUJING CARREFOUR HYPERMARKET CO.,LTD.100,0SHANDONG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.100,0SHANGAI CARHUA SUPERMARKET LTD55,0SHANGHAI GLOBAL SOURCING CONSULTING CO LTD100,0SHANXI YUEJIA COMMERCIAL CO.,LTD55,0SHENYANG CARREFOUR COMMERCIAL CO LTD65,0SHENZHEN CARREFOUR COMMERCIAL100,0SHENZHEN LERONG SUPERMARKET CO LTD100,0SHIJIAZHUANG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.51,0SICHUAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.100,0SUZHOU YUEJIA SUPERMARKET CO., LTD55,0THE CARREFOUR(CHINA) FOUNDATION FOR FOOD SAFETY LTD.100,0TIANJIN JIAFU COMMERCIAL CO., LTD.100,0TIANJIN QUANYE CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTD65,0VICOUR LIMITED100,0WUHAN HANFU SUPERMARKET CO., LTD.100,0WUXI YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.55,0XIAMEN CARREFOUR COMMERCIAL CO LTD100,0XIAN CARREFOUR HYPERMARKET CO LTD100,0XINJIANG CARREFOUR HYPERMARKET100,0XUZHOU YUEJIA COMMERCIAL CO LTD60,0ZHENGZHOU YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.60,0ZHUHAI CARREFOUR COMMERCIAL CO.,LTD.100,0ZHUHAI LETIN SUPERMARKET CO., LTD.100,0ZHUZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.100,0COLOMBIEATACADAO DE COLOMBIA S.A.S.100,0GSC SA - GRANDES SUPERFICIES DE COLOMBIA100,0ESPAGNECARREFOUR CANARIAS, S.A.95,9CARREFOUR ESPANA PROPERTIES, S.L.95,9CARREFOUR NAVARRA, S.L.95,9CARREFOUR NORTE, S.L.95,9CARREFOUR PROPERTY SANTIAGO, S.L..95,9CARREFOURONLINE S.L (SUBMARINO HISPANIA)95,9CENTROS COMERCIALES CARREFOUR, S.A.95,9CORREDURIA DE SEGUROS CARREFOUR71,9GROUP SUPECO MAXOR95,9183 INVERSIONES PRYCA, S.A.100,0NORFIN HOLDER S.L100,0SERVICIOS FINANCIEROS CARREFOUR EF.C. (FINANCIERA PRYCA)57,8SIDAMSA CONTINENTE HIPERMERCADOS, S.A.100,0SOCIEDAD DE COMPRAS MODERNAS, S.A. ( SOCOMO)95,9SUPERMERCADOS CHAMPION, S.A.95,9VIAJES CARREFOUR, S.L.UNIPERSONAL95,9GRECECARREFOUR CREDIT50,0CARREFOUR MARINOPOULOS50,0GUEDO HOLDING LTD47,5PIRAIKO SA50,0XYNOS SA50,0HONG KONGCARREFOUR ASIA LTD100,0CARREFOUR GLOBAL SOURCING ASIA100,0CARREFOUR TRADING ASIA LTD (CTA)100,0INDECARREFOUR INDIA MASTER FRANCHISE LTD100,0CARREFOUR WC & C INDIA PRIVATE LTD100,0INDONESIEPT ALFA RETAILINDO TBK60,0PT CARREFOUR INDONESIA (EX CONTIMAS)60,0IRLANDE CARREFOUR INSURANCE100,0ITALIECARREFOUR ITALIA100,0CARREFOUR ITALIA FINANCE SRL100,0CARREFOUR PROPERTY ITALIA S.r.l ( ex DEMETER ITALIA SPA (ex HYPERMARKET HOLDING))99,8CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE BUROLO89,0CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE GIUSSANO76,8CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE MASSA54,1CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE TORINO MONTECUCCO87,2CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE BRIANZA52,8CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE THIENE57,8CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE VERCELLI84,2DI PER DI SRL99,8GS SpA (EX ATENA)99,8IL BOSCO SRL94,8S.C.A.R.L. SHOPVILLE GRAN RENO57,7SOCIETA SVILUPPO COMMERCIALE 99,8LUXEMBOURGVELASQUES SA100,0MALAISIECARREFOUR MALAYSIA SDN BHD100,0MAGNIFICIENT DIAGRAPH SDN-BHD100,0184PAYS-BASALCYON BV95,9CADAM BV100,0CARREFOUR CHINA HOLDINGS BV100,0CARREFOUR INTERNATIONAL SERVICES BV (HYPER GERMANY HOLDING BV)100,0CARREFOUR NEDERLAND BV100,0CARREFOUR PROPERTY BV100,0FOURCAR BV100,0FOURET BV100,0FRANCOFIN BV100,0HOFIDIS INVESTMENT AND FINANCE INTERNATIONAL (HIFI)100,0HYPER GERMANY BV100,0INTERCROSSROADS BV100,0KRUISDAM BV100,0MILDEW BV100,0ONESIA BV100,0SOCA BV100,0POLOGNECARREFOUR POLSKA100,0CARREFOUR POLSKA PROPER100,0CARREFOUR POLSKA WAW100,0WIGRY100,0REPUBLIQUE TCHEQUEALFA SHOPPING CENTER100,0SHOPPING CENTRE KRALOVO POLE100,0USTI NAD LABEM SHOPPING CENTER100,0ROUMANIEARTIMA SA100,0CARREFOUR PROPERTY ROMANIA100,0CARREFOUR ROUMANIE100,0CARREFOUR VOIAJ100,0TERRA ACHIZITII SRL100,0RUSSIECARREFOUR RUS100,0SINGAPOURCARREFOUR SINGAPOUR PTE LTD100,0CARREFOUR SOUTH EAST ASIA100,0SLOVAQUIEATERAITA100,0SUISSECARREFOUR WORLD TRADE100,0HYPERDEMA (PHS)100,0PROMOHYPERMARKT AG (PHS)100,0TAIWANCARREFOUR INSURANCE BROKER CO60,0CARREFOUR STORES TAIWAN CO60,0CARREFOUR TELECOMMUNICATION CO30,6CHARNG YANG DEVELOPMENT CO30,0PRESICARRE60,0TURQUIECARREFOUR SABANCI TICARET MERKEZI AS CARREFOURSA58,244.2 Sociétés consolidées par mise en équivalence au 31 décembre 2011185 FRANCECARTAILLAN50,0CHERBOURG INVEST48,0COLODOR50,0MASSEINE50,0PROVENCIA SA50,0SCI LATOUR60,0SOCADIS CAVALAIRE50,0SODITA50,0 BELGIQUEMESTDAGH25,0EMIRATS ARABES UNIS MAJID AL FUTAIM25,0ESPAGNE 2011 CAYETANO PANELLES, S.L.24,92012 NAYARA S.MARTIN24,9ANTONIO PEREZ, S.L24,9AS CANCELAS S XXI, S.L..47,9COSTASOL DE HIPERMERCADOS, S.L.32,6DIAGONAL PARKING, S.C.55,1GLORIAS PARKING S.A.47,9HEGERVIS MATARO, S.L.24,9ILITURGITANA DE HIPERMERCADOS, S.L.32,6JM.MARMOL SUPERMERCADOS. S.L.24,9J.CARLOS VAZQUEZ, S.L.24,9LUHERVASAN, S.L.24,9SAGRADA FAMILIA, S.L.24,9SUPERMERCADOS CENTENO S.L.24,9VALATROZ24,9GRECE CM Balkans B.V.20,0OK Market16,5ITALIECARREFOUR ITALIA MOBILE SRL50,0CONSORZIO CIEFFEA49,9CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE ASSAGO49,9CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE SIRACUSA33,3CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE ROMANINA46,3FUTURE SRL (ex TREDI' ESPANSIONE SRL)25,0IPER ORIO SPA49,9IPER PESCARA SPA49,9S.C.A.R.L. SHOPVILLE LE GRU39,3SOLEDORO25,0POLOGNEC SERVICES30,0COMPTES SOCIAUX186Bilan au 31 décembre 2011 20112010ACTIFNotesBrutAmortissements & dépréciationsNetNet( en millions d'euros )Immobilisations incorporelles15 273 3 424 11 849 13 517 Immobilisations corporelles6 6 - 2 Immobilisations financières25 716 2 021 23 695 25 445 Actif immobilisé340 995 5 451 35 544 38 964 Créances42 297 187 2 110 1 761 Valeurs mobilières de placement5873 65 808 1 561 Disponibilités- - - - Actif circulant3 170 252 2 918 3 322 Comptes de régularisation449 - 49 50 Total actif44 214 5 703 38 511 42 336187 20112010PASSIFNotes(en millions d'euros)Capital social1 698 1 698 Primes d'émission et de fusion15 094 15 094 Ecart de réévaluation- - Réserve légale179 179 Réserves réglementées378 378 Autres réserves1 879 187 Report à nouveau- 2 550 Résultat de l'exercice< 1 077 >2 150 Provisions réglementées- - Capitaux propres618 151 22 236 Provisions pour risques et charges7543 266 Dettes financières- Emprunts obligataires9 124 10 054 Emprunts auprès des établissements de crédits10 229 9 251 Emprunts et dettes financières divers- - Dettes d'exploitation- Dettes fournisseurs et comptes rattachés151 131 Dettes fiscales et sociales20 26 Autres dettes d'exploitation1 1 Dettes diverses- Autres dettes diverses292 370 Comptes de régularisation- 1 Dettes819 817 19 834 Total passif38 511 42 336188Compte de résultat au 31 décembre 2011 (en millions d'euros)20112010Reprises sur dépréciations, provisions et transferts de charges174 3 Autres produits501 471 Total produits d'exploitation675 474 Autres achats et charges externes< 460 >< 451 >Traitements et salaires, charges sociales< 26 >< 32 >Dotations d'exploitation aux amortissements, dépréciations et provisions< 123 >< 71 >Impôts, taxes et autres charges d'exploitation< 196 >< 3 >Total charges d'exploitation< 805 >< 557 >Résultat d'exploitation< 130 >< 83 >Quote part sur opérations faites en commun- - Produits de participations2 809 1 821 Autres intérêts et produits assimilés, produits de cession de VMP149 273 Reprises sur dépréciations et provisions230 724 Total produits financiers3 188 2 818 Dotations aux provisions et dépréciations< 1 948 >< 344 >Intérêts et charges assimilées< 813 >< 695 >Total charges financières< 2 761 >< 1 039 >Résultat financier427 1 779 Résultat courant avant impôts297 1 696 Résultat exceptionnel sur opération de gestion- < 2 >Résultat exceptionnel sur opération en capital< 1 382 >139 Dotations et reprises d'amortissements, de provisions et dépréciations< 396 >< 51 >Résultat exceptionnel< 1 778 >86 Participation des salariés aux fruits de l'expansion- - Impôts sur les bénéfices404 368 Résultat net< 1 077 >2 150189Tableau de flux de trésorerie 20112010(en millions d'euros)Résultat net< 1 077 >2 150 Dotation aux amortissements34 32 Dotation (nette) aux provisions et dépréciations2 032 < 273 >Plus et moins values nettes sur cessions d'immobilisations58 < 33 >Valeur nette comptable du mali de fusion Carrefour Promodes affecté à l'activité Dia1 318 Autres variations210 Trésorerie brute issue des opérations2 575 1 876 Variation des autres créances et dettes71 < 930 >Variation de la tresorerie issue des opérations d'exploitation2 646 946 Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles< 19 >< 21 >Acquisitions des titres de participation< 2 325 >< 1 051 >Cession d'immobilisations incorporelles et corporellesCessions de titres de participations67 56 Variation des autres immobilisations financières< 6 >1 051 Autres variations issues des opérations d'investissement (1)< 152 >< 80 >Variation de la tresorerie issue des opérations d'investissement< 2 435 >< 45 >Dividendes versés< 725 >< 758 >Réduction de capital< 951 >Variation nette de l'endettement< 323 >1 734 Variation des créances et dettes intragroupe57 < 1 358 >Variation de la tresorerie issue des opérations de financement(991) (1 333) Variation nette de la tresorerie(780) (432) Trésorerie à l'ouverture de l'exercice1 480 1 912 Trésorerie à la clôture de l'exercice700 1 480 Variation nette de la tresorerie au bilan(780) (432) (1) dont variation des actions propres (inscrites à l'actif du bilan en valeurs mobilières de placement)Annexe aux comptes sociauxNote 1Principes comptablesLes comptes annuels ont été élaborés et présentés conformément aux principes et méthodes définis par lerèglement 99-03 du Comité de la Réglementation Comptable, homologué par l’arrêté du 22 juin 1999.Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence,conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels et aux hypothèses debase suivantes :. Continuité de l'exploitation. Indépendance des exercices. Permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre.La règle d'évaluation utilisée pour établir ces comptes est celle des coûts historiques.Les méthodes d'évaluation n'ont pas été modifiées par rapport à l'exercice précédent.Immobilisations corporelles et incorporellesLes immobilisations incorporelles sont constituées essentiellement des logiciels évalués à leur coût d'acquisitionet de production, de fonds de commerce évalués à leur valeur d'apport et d'un mali de fusion issu de la fusionCarrefour-Promodès en 2000 ainsi que d'un mali de confusion issu de la fusion par voie de confusion depatrimoine Carrefour-Hofidis en 2010. Des tests de dépréciation de ce mali et des fonds de commerce sont misen œuvre à chaque clôture afin de vérifier que leurs valeurs nettes comptables n'excèdent pas leurs valeursrecouvrables, celles-ci étant définies comme les plus élevées de la valeur de marché (diminuées du coût decession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futursattendus de l’utilisation des biens, ajustée le cas échéant de la dette nette de l'entité testée.Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires).Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie économique prévue dubien : Logiciels : 3 à 5 ans, Matériels informatiques : 3 ans, Agencements et aménagements des constructions : 8 ans, Autres : 3 à 10 ans.Les actifs corporels et incorporels, dont les perspectives de rentabilité future ne permettent plus de recouvrerleur valeur nette comptable font l'objet d'une dépréciation. Celle-ci est déterminée par comparaison de la valeurnette comptable de l'actif avec le montant le plus élevé entre la valeur d'utilité et la valeur de marché.Immobilisations financièresLes immobilisations financières sont constituées des participations et créances rattachées, ainsi que des prêts etdes autres immobilisations financières.190Participations et créances rattachéesLeurs valeurs brutes sont enregistrées à leur coût d'acquisition.Ces actifs sont dépréciés au regard de leur valeur de marché ou de leur valeur d’utilité.La valeur d’utilité est estimée sur la base de plusieurs critères dont les principaux sont : la valeur des capitauxpropres, la projection des flux de trésorerie futurs ou la valorisation de l'actif estimé sur la base de prévisionsraisonnables d'exploitation.Les dépréciations sont comptabilisées en résultat financier, y compris les reprises de dépréciations réalisées dansle cadre d’une cession de participations. Les résultats de cession de titres de participation sont comptabilisés enrésultat exceptionnel.Prêts et autres immobilisations financièresLes prêts et autres immobilisations financières figurent à l'actif pour leur valeur nominale.Une dépréciation est comptabilisée lorsque la valeur d'inventaire, compte tenu des perspectives de recouvrement,est inférieure à la valeur comptable.CréancesLes créances correspondent pour l'essentiel à des créances intra-groupes au titre de prestations de services dont lefait générateur est constitué par la réalisation de la prestation.Elles sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est enregistrée lorsque la valeur d’inventaire estinférieure à la valeur comptable.Valeurs mobilières de placementLes valeurs mobilières de placement comprennent principalement :- des actions Carrefour destinées à être attribuées aux employés et affectées à des plans d’options d’achatd’actions et d’actions gratuites déterminés. Ces actions sont enregistrées à leur coût d’acquisition ; elles ne sontpas dépréciées en fonction de leur valeur de marché en raison de l’engagement d’attribution aux salariés et de laprovision constatée au passif dans les conditions décrites dans les principes comptables relatifs aux provisionsexposés ci-après ;- des actions Carrefour disponibles pour être attribuées aux employés ou pour la régulation du cours de bourse ;ces actions sont dépréciées si leur valeur comptable est supérieure au cours moyen de bourse du mois dedécembre ;- des fonds communs de placement, des certificats de dépôt, et des billets de trésorerie qui sont enregistrés à leurcoût d'acquisition ou à leur valeur de marché si celle-ci est inférieure à ce coût.Le détail au 31 décembre est présenté en note 5.Opérations en devisesLes charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l'opération. Les dettes,créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d'exercice, àl'exception de celles ayant fait l'objet de couverture. La différence résultant de l'actualisation des dettes etcréances en devises à ce dernier cours est, le cas échéant, portée au bilan en "Comptes de régularisation".191Indemnités de départ à la retraiteUne indemnité de départ est versée aux personnes travaillant dans la société jusqu'à leur retraite. La totalité desdroits acquis par les personnes concernées est prise en charge.Les paramètres de calcul de la provision pour engagement de retraite sont les suivants :Inflation : 2%Evolution des salaires : 2,5%Taux de charges salariales : 45%Taux d'actualisation : 4,70%Turn over : correspond à la moyenne du turn over réel des années 2009, 2010 et 2011 des services centraux, soitentre 0 et 5 ans d’ancienneté : 14,42%, entre 6 et 10 ans d’ancienneté : 21,21%, de 11 à 15 ans d’ancienneté :4,80%. Au-delà d’un âge de 55 ans, le turn over est égal à zéro.Table de mortalité : TH TF 00-02Régime de retraite complémentaireCarrefour a mis en place un régime de retraite à prestations définies de type additif et qui bénéficie auxprincipaux dirigeants du Groupe Carrefour (Directeur Général, membres du COMEX et cadres clés) travaillanten France ou sous statut expatrié depuis 3 ans au moins et dont la rémunération annuelle brute est supérieure à16 plafonds de sécurité sociale, soit 581 952 € en 2011.Les principales caractéristiques du régime sont :- le supplément annuel de pension de retraite auquel ce régime peut donner droit est égal à 1,5% de larémunération de référence du bénéficiaire, par année d'ancienneté,- Reconnaissance d'ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans = 0 ; 46ans = 1 an ; 47 ans = 2 ans ; etc.),- Taux de rendement attendu des actifs : 3,80%,- Turn over : avant 55 ans il est fixé à 25%, après 55 ans il est égal à zéro,- Minimum de 3 ans d'ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de l’âge légal de départ à la retraite, si aucune reprised'activité professionnelle,- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée à 60 PASS(2 182 320 en 2011),- La rente de retraite ne peut dépasser 25% du montant de la rémunération de référence.- Taux de remplacement maximum : 50% de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus (tousrégimes confondus)- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la rente deretraite du bénéficiaire.- Reconnaissance d'un maximum de 20 ans d'ancienneté dans le régime : cette reconnaissance d'anciennetégénère l'existence d'un montant d'engagement de 27 millions d'euros au 31 décembre 2011, celui-ci estcomptablement amorti sur la durée résiduelle du plan (conformément à la recommandation 2003-R-01 duConseil National de la Comptabilité).Impôt sur les bénéficesCarrefour SA est la société tête de groupe du périmètre d'intégration fiscale. Chaque société intégrée fiscalementest replacée dans la situation qui aurait été la sienne si elle avait été imposée séparément. L’économie ou lacharge d’impôt complémentaire résultant de la différence entre l’impôt dû par les filiales intégrées et l’impôtrésultant de la détermination du résultat d’ensemble est enregistrée par Carrefour SA. Le taux de l'impôt sur lessociétés est de 33,33%. La contribution additionnelle sur les bénéfices est de 3,3% de l'impôt au taux de droitcommun, abattement fait de 763.000 euros.192De plus, Carrefour est assujettie à la taxe additionnelle d’impôt sur les sociétés de 5%, ce qui porte le tauxd’impôt total à 36,10%. Les crédits d'impôts imputables sur l'impôt sur les sociétés sont également comptabilisésen impôts sur les bénéfices.ProvisionsConformément à l’article 212-1 du règlement CRC 99-03 relatif aux passifs, toute obligation de la société àl'égard d'un tiers susceptible d'être estimée avec une fiabilité suffisante et donnant lieu à sortie probable deressources sans contrepartie équivalente fait l'objet d'une comptabilisation au titre de provision. En applicationdu règlement CRC n°2008-15 du 4 décembre 2008, un passif est enregistré lors de la décision d’attributiond’actions gratuites ou d’options sur actions, dès lors que l’obligation de remise d’actions existantes auxemployés génère, de manière probable ou certaine, une sortie de ressources sans contrepartie au moinséquivalente. Lorsque l’attribution des actions ou des options d’achat d’actions est subordonnée au fait quel’attributaire reste au service de la société pendant une période future déterminée, une contrepartie demeure àfournir ; le passif est par conséquent comptabilisé sous la forme d’une provision déterminée en fonction desservices déjà rendus par l’employé.Les principales caractéristiques des plans d’options d’achat d’actions en vigueur au 31 décembre 2011 ou arrivésà expiration au cours de l’exercice sont présentées dans le tableau ci-après :Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans. L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, ces conditions sont les suivantes :Nombre d’options attribuées et prix d’exercice ajustés50% des options sont acquises au bout de 2 ans,25% des options sont acquises au bout de 3 ans,25% des options sont acquises au bout de 4 ans.1)2)3)4)exerçables.Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès du bénéficiaire.Le nombre d'options restant à lever correspond à l'ensemble des options attribuables au 31 décembre 2011, qu'elles soient exerçables ou non encore193Les principales caractéristiques des plans d’actions gratuites en vigueur au 31 décembre 2011 sont décrites dansle tableau ci-après :(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant décidé l’octroi de chacun des plans.(2) Cours de référence au moment de l’attribution des plans d’action gratuites (montants non ajustés)Informations sur les risquesRisques de taux et risques de changeLes couvertures de risque de taux d'intérêt utilisées par Carrefour visent à limiter les effets des fluctuations destaux d'intérêt sur l'endettement à taux variable.Ces couvertures sont réalisées au moyen d'instruments financiers de gré à gré avec des contreparties bancaires depremier rang. Les instruments financiers utilisés sont principalement des swaps et des options de taux, ainsi quedes achats et ventes à terme de devises.194Les résultats dégagés sur ces instruments sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les élémentscouverts. Dans le cas d’opérations non adossées à des transactions certaines, les pertes latentes lors de l’arrêtédes comptes sont provisionnées.Les instruments utilisés au 31 décembre sont présentés en note 10.Risques sur actionsLe risque de marché existe sur les actions Carrefour destinées à couvrir les plans de stocks options. Lorsque lecours de bourse de l'action est inférieur à la valeur du prix de levée des options, les actions sont alors reclasséesdans un sous compte des valeurs mobilières de placement (actions disponibles pour être attribuées). Unedépréciation correspondant à la différence entre le prix d'achat des actions et la moyenne du cours de bourse dumois de décembre, est alors comptabilisée.Le détail est donné dans la note 5.Note 2Événements significatifsDistribution des actions Dia sous forme de dividende en natureSuite à la décision de l’assemblée générale du 21 juin 2011, Carrefour a procédé le 5 juillet 2011 à la distributiondes actions Dia sous forme de dividende en nature (une action Dia reçue pour une action Carrefour détenue).Préalablement à cette distribution, Carrefour avait acheté le 1er juillet 2011 100% des actions Dia à la sociétéNorfin Holder pour un montant total de 2 310 millions d’euros, soit 3,40 euros par action.Les actions Dia relatives aux actions d’autocontrôle non distribuées, soit 7 773 192 actions, ont été cédées aucours du mois de juillet à un prix moyen de 3,39 euros par action.La distribution de dividende a été réalisée par prélèvement sur les autres réserves (voir note 6)La sortie du mali de fusion Promodès affecté à l’activité Dia a été comptabilisée en charges exceptionnelles pourun montant de 1 318 millions d’euros.Résultat FinancierEntre 2010 et 2011, le résultat financier passe de 1 779 millions d'euros à 427 millions d'euros, cette diminutionde 1 352 millions d'euros s'explique ainsi :- Variation des provisions relatives aux participations : -2 023 millions d'euros. Cette variation est dueessentiellement à la comptabilisation d’une dépréciation des titres Carrefour Italie de 1 618 millions d’euros.- Augmentation des provisions sur les actions Carrefour auto détenues : -212 millions d'euros. Cetteaugmentation de la provision est due essentiellement à la baisse du cours de bourse,- Augmentation des dividendes reçus des filiales : + 988 millions d'euros,- Variation des autres éléments financiers : - 105 millions d'euros.Projet d’OPA/OPE sur Guyenne et GascogneL’annonce de ce projet le 12 décembre 2011 est sans conséquence sur les comptes sociaux au 31 décembre 2011.Des informations complémentaires sont fournies en note 13 au titre des événements post-clôture.195Note 3Actif immobilisé(1) Les actions d'autocontrôle détenues en voie d'annulation au 31 décembre 2010 ont été reclassées envaleurs mobilières de placement en 2011.(2) La distribution des actions Dia sous forme de dividendes en nature a entrainé la sortie du mali de fusionCarrefour Promodès affecté à l’activité Dia, pour une valeur nette comptable de 1 318 millions d'euros(valeur brute de 1 506 millions d’euros et amortissements de <188> millions d’euros).Note 4Actif circulant et comptes de régularisationEtat des échéances des créancesLes comptes de régularisation intègrent des primes de remboursement des obligations pour un montant de 27millions d'euros et des frais d’émission d’emprunts pour 21 millions d’euros. Ils sont amortis sur la durée deremboursement des emprunts auxquels ils sont attachés.196 ImmobilisationsImmobilisationsImmobilisationsTotal(en millions d'euros)incorporellescorporellesfinancièresImmobilisations brutesAu 1er janvier 201117 093 7 25 820 42 920 Acquisitions 21 2 352 2 373 Reclassement (1)< 28 >< 28 >Sorties de l'actif (2)< 1 841 >< 1 >< 2 428 >< 4 270 >TOTAL au 31 décembre 2011 A15 273 6 25 716 40 995 Amortissements et dépréciationsAu 1er janvier 20113 576 5 375 3 956 Dotations aux amortissements de l'exercice32 1 33 Dotations et reprises de dépréciations de l'exercice339 1 656 1 995 Sorties de l'actif (2)< 523 >< 10 >< 533 >TOTAL au 31 décembre 2011 B3 424 6 2 021 5 451 TOTAL NET A - B11 849 - 23 695 35 544 MontantMoins(en millions d'euros)brutd'un anCréances2 2972 297Comptes de régularisation49492 3462 346Note 5Valeurs mobilières de placementCe poste comprend : - 5 598 650 actions Carrefour disponibles pour être attribuées aux salariés de Carrefour et de ses filialespour une valeur de 165 millions d'euros - Des fonds communs de placement monétaires pour 700 millions d'euros - Des primes versées sur des options d'achats d'actions Carrefour pour 7 millions d'euros, dans le cadre deplans d'options d'achats d'actions non levées au 31/12/2011. Ces primes sont amorties pour un montant de 2millions d'euros au 31/12/2011.Les mouvements d'actions en 2011 sont détaillés dans le tableau suivant :La valeur de marché des actions Carrefour détenues, valorisées au dernier cours de cotation connu en 2011, soit17,62 euros par actions, s’élève à 99 millions d’euros.Note 6Capitaux propresCapital socialLe capital social est constitué de 679 336 000 actions d'une valeur nominale de 2,50 euros.Répartition des bénéfices (art 25 et 26 des statuts)1 - Le bénéfice ou la perte de l'exercice est constitué par la différence entre les produits et les charges del'exercice, après déduction des amortissements, des dépréciations et des provisions, telle qu'elle résulte ducompte de résultat.197 Actif (en M€)NombreValeur Brute DépréciationTotal au 31 décembre 20102 790 489 81 0 < 37 >Acquisitions d'actions sur le marché4 267 708 124 Reclassement des actions achetées pour annulation867 100 28 Acquisitions d'actions dans le cadre du plan d'achat à terme106 646 2 Livraison d'actions dans le cadre de plans d'actions gratuites et exercice de stocks options< 237 093 >< 7 >7 Livraisons d'actions complémentaires dans le cadre du plan d'achat à terme< 2 196 200 >< 63 >Provision sur les actions non encore acquises dans le cadre du plan d'achat à terme< 130 >Dépréciation sur des actions non encore affectées à des plans déterminés ou à des plans de stocks options hors la monnaie< 63 >Provision sur plans d'actions attribués aux employés et affectés à des plans déterminés7 Total au 31 décembre 20115 598 650 165 < 63 >< 153 >Provision (en M€)2 - Sur le bénéfice de l'exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est fait d'abord un prélèvementde cinq pour cent au moins affecté à la formation d'un fonds de réserve dit "réserve légale". Ce prélèvementcessera d'être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint le dixième du capital. Il reprend soncours lorsque, pour une raison quelconque, la réserve légale est descendue en dessous de cette fraction.Le solde, augmenté le cas échéant du report bénéficiaire, constitue le bénéfice distribuable.L'Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice a la faculté d'accorder à chaque actionnaire, pourtout ou partie du dividende mis en distribution, une option entre le paiement du dividende en numéraire ou enactions.Le Conseil d'Administration pourra, sous réserve des dispositions légales ou réglementaires en vigueur, procéderà la répartition d'un acompte sur dividendes en numéraire ou en actions, même en cours d'exercice.(*) Le dividende non versé sur :- Les actions d’autodétention lors du versement de dividendes en numéraire soit 9 millions d’euros,- Les actions d’autodétention lors du versement de dividendes sous forme d’actions Dia soit 27 millions d’euros,est comptabilisé en report à nouveau.Valeur des réserves affectées à la contrepartie des actions autodétenuesLa valeur comptable des actions Carrefour autodétenues au 31 décembre 2011 s'élève à 102 millions d'euros.198 (en millions d'euros)Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2010 avant affectation des résultats20 086 Résultat de l'exercice 20102 150 Distribution de dividende< 734 >Capitaux propres après affectation du résultat21 502 Variation au cours de l'exerciceVariation du capital social- Variation des primes, réserves et report à nouveau (*)36 Variation liée à la distribution d'actions Dia sous forme de dividendes en nature < 2 310 >Variation des provisions règlementées- Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2011 avant résultat19 228 Résultat de l'exercice 2011< 1 077 >Capitaux propres à la clôture de l'exercice 2011 avant répartition18 151Note 7Provisions et dépréciations(1) Cette catégorie correspond aux provisions pour risques relatifs aux participations et les provisions pourrisques et litiges divers.(2) La dotation de l’exercice correspond à la dépréciation des fonds de commerce pour 80 millions d’euros etdes malis de fusion pour 256 millions d’euros. Les reprises de provisions s’élèvent à 518 millions d’euros etcorrespondent à des reprises sur le mali de fusion Carrefour Promodès, suite à la sortie des actifs sous-jacents.Note 8Variation des dettes financières199 Au 1er janvierDotationsReprisesAu 31décembre2011de l'exercicede l'exercice2011(en millions d'euros)UtiliséesNon utiliséesProvisions pour risques et charges- Obligations de remises d'actions36 < 7 >< 7 >22 Engagement de retraite 5 7 12 Autres (1)227 285 < 1 >511 Provisions pour dépréciation- Sur immobilisations incorporelles (2)1 259 336 < 518 >1 077 Sur immobilisations financières375 1 735 < 10 >< 79 >2 021 Créances357 < 173 >184 Autres (VMP)119 70 < 124 >65 Total2 378 2 433 < 832 >< 87 >3 892 AnalyseExploitation186 92 < 173 >< 1 >104 Financier739 1 946 < 141 >< 86 >2 458 Exceptionnel1 453 395 < 518 >1 330 Total2 378 2 433 < 832 >< 87 >3 892 Nature des dettes (en millions d'euros)2010AugmentationsDiminutions2011dont intérêts courusEmprunts obligataires10 054 657 1 587 9 124 148 Emprunts auprès des établissements de crédit9 251 10 129 9 151 10 229 - TOTAL19 305 10 786 10 738 19 353 148Etat des échéances des dettes à la clôture de l'exercice avant répartition(1) Les échéances à moins d'un an correspondent essentiellement à des emprunts souscrits auprès de filiales.Note 9Détail des comptes concernant les entreprises liéesIl n’existe pas de transactions avec des parties liées (autres que les filiales détenues en totalité) présentant uneimportance significative et qui n’auraient pas été conclues à des conditions normales de marché.200 Nature des dettes (en millions d'euros)MontantMoins de 1 anDe 1 à 5 ansPlus de 5 ansEmprunts obligataires9 124 1 473 4 901 2 750 Emprunts auprès des établissements de crédit (1)10 229 10 229 Dettes fournisseurs et comptes rattachés151 151 Dettes fiscales et sociales20 20 Autres dettes diverses292 292 TOTAL19 816 12 165 4 901 2 750 Détail des comptes concernant les entreprises liéesActifPassifImmobilisations financières25 100 Dettes financières9 985 Créances2 226 Dettes d'exploitation124 Dettes diverses252 Total actif27 326 Total passif10 361 ChargesProduitsCharges d'exploitation< 381 >Produits d'exploitation488 Charges financières< 145 >Produits financiers2 807 Impôts sur les bénéfices487 Total charges< 526 >Total produits3 782Note 10Autres engagements(1) Contrat d’achat d’actions à terme :En 2009, Carrefour a procédé à un achat à terme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 eurospar action.Dans le cadre ce contrat, Carrefour a acquis en 2010 2 774 041 actions. Au 31 décembre 2010, le nombred’actions restant à acheter s’élevait à 15 620 200 actions à un prix de 28,725 euros par action.En 2011, Carrefour a livré 2 196 200 actions supplémentaires, en contrepartie, le prix d'achat à terme estpassé de 28,725 euros par action à 25,184 euros par action. Par ailleurs Carrefour a acquis 106 646 actionsau prix de 25,184 euros par action.Au 31 décembre 2011 le nombre d’actions restant à acheter s’élève à 17 709 754 actions à un prix de 25,184euros par action, soit un engagement total de 446 millions d’euros.Encours notionnel d’instruments dérivés à la clôture classés par maturité201 (en millions d'euros)Montant de la garantiedont entreprises liéesEngagements donnésAvals, cautions et garanties933 230 Achat à prix ferme d'actions Carrefour (1)446 Reversement des déficits fiscaux liés à l'intégration fiscale535 535 TOTAL1 914 765 Engagements reçusCrédits syndiqués non tirés3 250 AutresTOTAL3 250 - ENCOURS NOTIONNEL D'INSTRUMENTS DERIVES A LA CLOTURE CLASSES PAR MATURITE(EUR millions)31-Dec-11- d'un ande 1 à 5 ans+ de 5 ans31-Dec-10- d'un ande 1 à 5 ans+ de 5 ansCarrefour paie fixe (swap de taux d'intérêt)Euribor / taux fixe trimestriel E/3603 1018502 25103 3512503 1010Carrefour paie fixe (forward rate agreement)Euribor / taux fixe trimestriel E/360750750002 0002 00000Carrefour paie variable (swap d'émission)Euribor / taux fixe2500025075000750Variable / variable (swap d'émission)Euribor / Euribor0000202000Swap de devisesCarrefour paie Euribor / GBP fixe7967960079607960Achats options de taux (caps / floors / collars)Encours4 5003 5001 00008 2504 7503 5000Valorisation des instruments dérivés à la clôtureRémunérationLes membres du personnel de Carrefour SA bénéficient d’un accord de participation ainsi que d’un accordd’intéressement.Les accords de participation et d'intéressement s’adressent à tous les salariés ayant au moins trois moisd'ancienneté au sein du groupe Carrefour.Les montants d’intéressement et de participation sont les suivants :Note 11Effectif moyen202 (EUR millions)31-Dec-11Carrefour paie fixe (swap de taux d'intérêt)Euribor / taux fixe trimestriel E/360-98Carrefour paie fixe (forward rate agreement)Euribor / taux fixe trimestriel E/3600Carrefour paie variable (swap d'émission)Euribor / taux fixe21Swap de devisesCarrefour paie Euribor / GBP fixe-178Achats options de taux (caps / floors / collars)4Cadres12Agents de maîtrise et techniciens0Employés0Total12 (en euros)2011201020092008Intéressement payé et placé au titre de l'année N-180 632Participation placée au titre de l'année N-1112 63969 51699 00081 517Le tableau ci-après présente la rémunération versée par Carrefour aux personnes qui ont été, au cours del’exercice, membre de la Direction Exécutive du Groupe ou du Conseil d’Administration.FormationDroits individuels à la formation :Le volume d'heures de formation cumulé au 31/12/2011 s'élève à 582 heures.Aucune demande de formation au titre de ces droits acquis n'a été enregistrée au cours de l'année 2011.Avantage au personnel : Retraite> Indemnités de départ à la retraiteLa provision pour risques et charges comptabilisée au titre des indemnités de fin de carrières s'élève à 5 millionsd'euros au 31/12/2011.> Régime de retraite complémentaireEn 2011, un montant de 7 millions d'euros est comptabilisé au passif du bilan en provisions pour risques etcharges. Il correspond à la différence entre les versements effectués à la compagnie d'assurances auprès delaquelle le régime a été externalisé, soit 6 millions d'euros, et la charge cumulée du régime égale à 13 millionsd'euros. La charge de l'année soit 6 millions d'euros a été comptabilisée en provision (cf note 7).Le coût des services passés non comptabilisés au 31/12/2011 s'élève à 27 millions d'euros. Ce montant est inclusdans les engagements hors bilan donnés (voir note 10).203 (en millions d'euros)20112010Rémunération au titre de l'exercice5,4 5,8 Rémunération variable n-13,7 3,8 Avantages en nature logement et véhicule0,1 0,2 Rémunération totale versée9,2 9,7 Charges patronales3,8 4,2 Indemnités de fin de contrat1,4 2,8Note 12ImpôtInformations sur la situation fiscale différée ou latenteVentilation du résultat et de l'impôt correspondantNote 13Evènements postérieurs à la clôtureGuyenne et GascogneLe 12 décembre 2011, le groupe Carrefour a annoncé son intention de déposer un projet d’offre publique d’achatà titre principal assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions de la sociétéGuyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud-ouest de la France.Le projet de note d’information de Carrefour a été déposé le 14 février 2012 auprès de l’Autorité des MarchésFinanciers (AMF). L’AMF a, en application de sa décision de conformité en date du 28 février 2012, apposé levisa n°12-095 sur la note d’information204 Variation des impôts différés ou latents31/12/2010Variations31/12/2011ACTIFPASSIFACTIFPASSIFACTIFPASSIF 1- Provisions réglementées - Amortissement dérogatoires 2- Charges non déductibles temporairement - Provisions pour retraite224 - Provisions pour dépreciation des créances143-80 63 - Provisions pour risques et charges22-9 13 - Autres 3- Produits non taxables temporairement - Plus value de fusion et d'apport différés363363 TOTAL167363-87 80363Décalages certains ou éventuels Avant impôtImpôtAprès impôt(en millions d'euros)correspondantRésultat avant éléments exceptionnels et participations297 223 520 Résultat exceptionnel< 1 778 >< 151 >< 1 929 >Participation des salariés- Economie d'impôt liée à l'intégration fiscale332 332 Résultat comptable< 1 481 >404 < 1 077 >Note 14Filiales et participationsInformation financièreCertaines informations n'ont pas été fournies en raison du préjudice grave pouvant résulter de leur divulgation.(1) Correspond aux informations de 2010 car celles de 2011 ne sont pas disponibles.205 (en millions d'euros)Capital Capitaux propreshors capital Quote part du capital détenue (en pourcentage)Valeur comptable des titresBrute Valeur comptable des titresNette Résultatdu dernier exercice closChiffre d'Affaires HTDividendes reçusObservationsA- Renseignements détaillés1. Filiales (%>50)FranceALODIS42,78-38,23100,0043,6939,664,722,01AMIDIS ET CIE22,831327,3371,601032,641032,64109,0528,6978,07(1)BOEDIM75,901,06100,0076,9076,900,060,00CARREFOUR FRANCE1166,85612,7399,351561,691561,69-58,43268365,76(1)CARREFOUR IMPORT0,0411,0999,9927,9311,136,201219,89CRFP 420,172,07100,0020,5220,520,230,00CRFP 83381,4833,0774,752528,002528,00347,64235,10CRFP1341,26-11,03100,0041,2630,231,15HYPARLO62,99206,61100,00449,61449,6115,22778,29(1)PRM151,540,39100,00151,95151,950,02CARREFOUR BANQUE (ex-S2P)99,97384,5756,3395,4795,4764,3517,93(1)FINIFAC3,7063,7049,3118,0118,018,5222,49SOVAL1,8344,6772,9828,7328,733,9111,758,96(1)TOTAL6076,386044,52502,632331,53705,83EtrangerCARREFOUR ASIA16,54-54,66100,0022,950,00CARREFOUR Italie 1090,03924,8596,421865,46247,93(1)CARREFOUR NEDERLAND2269,001794,02100,003457,353457,351200,00(1)GMR8129,501842,1035,963219,643219,64(1)NORFIN HOLDER 2,027330,5879,943177,073177,07759,44(1)NORTHSHORE6334,08-0,2799,996334,086334,08(1)PT CARREFOUR INDONESIA 37,5549,9339,0258,7158,71(1)TOTAL18135,2716494,79019592. Participations (10<%<50)FranceEUROMARCHE 24,71929,5913,44419,18307,59104,64186102,00LOGIDIS49,83119,0014,5338,1938,196,9852,111,01(1)TOTAL457,38345,79238,20103,01EtrangerCARREFOUR MARINOPOULOS215,2595,5720,9434,580,00(1)TOTAL34,580,00000B- Renseignements globaux1.Autres filialesFrance73,5767,1112,78Etranger18,5216,980,002. Autres Participations France13,5313,151,91Etranger267,37132,0325,10C- Renseignements globaux sur les titresFiliales françaises (ensemble)6149,956111,64720,52Filiales étrangères (ensemble)18153,7816511,771984,54Participations dans les sociétés françaises (ensemble)470,91358,94104,92Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)301,96132,0325,10TOTAL GENERAL25076,59723114,3782808,07Résultat de la société au cours des cinq derniers exercices(1) Sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire.En 2010, le résultat distribué présenté dans ce tableau n’intègre pas la distribution d’actions Dia sousforme de dividende en nature le 5 juillet 2011, soit 2 310 millions d’euros.206 (en millions d'euros)20112010200920082007I - Capital en fin d'exerciceCapital social1 698 1 698 1 762 1 762 1 762 Primes d'émission et de fusion15 094 15 094 15 953 15 954 15 953 Nombre d'actions ordinaires existantes 679 336 000 679 336 000704 902 716 704 902 716 704 902 716 - Opérations et résultats de l'exerciceRésultat avant impôt, participation des salariés etdotation nette aux amortissements et provisions5821 521470-86 4 960Impôt sur les bénéfices404368258443415Participation des salariés due au titre de l'exerciceRésultat après impôt, participation des salariés etdotation nette aux amortissements et provisions-1 077 2 150818-1 257 4 862Résultat distribué (1)353734761761762I - Résultat par actionRésultat après impôt, participation des salariés,mais avant dotation nette aux amortissements etprovisions 1,452,781,030,517,63Résultat après impôt, participation des salariés, etdotation nette aux amortissements et provisions-1,59 3,161,17-1,78 6,90Dividende net attribué à chaque action (1)0,521,081,081,081,08IV - PersonnelEffectif moyen des salariés employés pendantl'exercice 12812911Montant de la masse salariale de l'exercice2025161810Montant des sommes versées au titre desavantages sociaux de l'exercice(Sécurité Sociale, Œuvres Sociales)6757220.7. Politique de distribution des dividendesDécrire la politique de l’émetteur en matière de distribution de dividendes et toute restriction applicable à cetégard.Carrefour entend distribuer un dividende correspondant à environ 45% de son résultat net ajusté des élémentsexceptionnels.20.7.1. Pour chaque exercice de la période couverte par les informations financières historiques, donner lemontant du dividende par action, éventuellement ajusté pour permettre les comparaisons, lorsque le nombred’actions de l’émetteur a changé.Cf. tableau des résultats financiers de la Société au cours des 5 derniers exercices annexé aux comptes sociaux,supra page 206.20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrageAucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe.Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont laSociété a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe.20.9. Changement significatif de la situation financière ou commercialeIl n’est survenu aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe depuis la findu dernier exercice pour lequel des états financiers vérifiés ou des états financiers intermédiaires ont été publiés.207INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.21.1. Capital social21.1.1. Le capital social au 31 décembre 2011 s’élève à 1 698 340 000 euros divisé en 679 336 000 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sontnominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder àl’identification des titres au porteur.Au 31 décembre 2010, le nombre d’actions s’élevait à 679 336 000 actions. Actions non représentative de capital, nombre et principales caractéristiques21.1.3. Au 31 décembre 2011, l’Emetteur détenait 5 598 650 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale.Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscriptionInformations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) aucapital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capitalInformation sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accordconditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option et le détail de ces optionsNéantNéantNéantNéant20821.1.2.21.1.4.21.1.521.1.621.1.7. Tableau d’évolution du capital209EvènementVariation du nombre d'actionsMontant du capital (en Euros)Situation au 30 juin 1999233 069 544582 673 860,00Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Promodès109 427 940Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions4 866Situation au 31 décembre 1999342 502 350856 255 875,00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Promodès6 387 126Annulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitée-15 000Attribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne)348 874 476Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions6 600Augmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions8 412Augmentations de capital à la suite de la conversion d'obligations1 062 032Augmentation de capital réservée aux salariés12 317 444Situation au 31 décembre 2000711 143 4401 777 858 600,00Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions12 300Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions84Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations30Situation au 31 décembre 2001711 155 8541 777 889 635,00Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions9 000Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations72Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Bontemps4 535 604Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée-4 535 604Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de CentrosComerciales Carrefour (Espagne)4 976 845Situation au 31 décembre 2002716 141 7711 790 354 427,50Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions612Situation au 31 décembre 2003716 142 3831 790 355 957,50Réduction de capital par annulation d'actions-11 022 833Situation au 31 décembre 2004705 119 5501 762 798 875,00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Paroma79 158 600Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée-79 159 434Situation au 20 avril 2005705 118 7161 762 796 790,00Réduction de capital par annulation d'actions-216 000Situation au 31 décembre 2005704 902 7161 762 256 790,00Situation au 31 décembre 2006704 902 7161 762 256 790,00Situation au 31 décembre 2007704 902 7161 762 256 790,00Situation au 31 décembre 2008704 902 7161 762 256 790,00Situation au 31 décembre 2009704 902 7161 762 256 790,00Réduction de capital par annulation d'actions-25 566 716Situation au 31 décembre 2010679 336 0001 698 340 000,00Situation au 31 décembre 2011679 336 0001 698 340 000,0021.2.21.2.1. Objet social (article 3 des statuts)Acte constitutif et statutsLa Société a pour objet :la création, l'acquisition et l'exploitation, en France et à l'étranger, de magasins pour la vente de tousarticles, produits, denrées ou marchandises et, accessoirement, la prestation, dans le cadre de cesmagasins, de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle;l'achat, la fabrication, la vente, la représentation, le conditionnement et l'emballage de ces produits,denrées et marchandises ;et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières etimmobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter laréalisation ou d'en assurer le développement.La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pourson compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association,groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelqueforme que ce soit.La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprisesfrançaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet.21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de sociétéanonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions de Président et deDirecteur Général.Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14)La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres.Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateursen fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à ladate de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat.Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouveléspar tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administrationsuivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de lapremière et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sontrééligibles.Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaireappelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expireleur mandat.210.Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique.La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer sesfonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exerciceécoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire.La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur.Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Présidenten cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de sonmandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée del'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte àl’Assemblée Générale.Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que lesadministrateurs sont en mesure de remplir leur mission.Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siègesocial, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation.Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tousmoyens, même verbalement.Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration,ou le cas échéant, par le Vice-président.Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits desprocès-verbaux des délibérations.Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise enœuvre.Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite del’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par sesdélibérations les affaires qui le concernent.Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoittoutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous lesdocuments qu’il estime utiles.Direction (Statuts article 16)Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous saresponsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physiquenommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général.Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction généraleprécitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés.211Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général quidoit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pouragir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet socialet sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseild'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers.La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions duDirecteur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur lescompte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint.Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légalesréglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre dePrésident Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée GénéraleOrdinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle ilatteint l’âge de 65 ans.Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulterle Conseil dans l’exercice de son mandat.Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de saséance du 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010 sont soumises à autorisation préalables duConseil d’Administration les décisions suivantes :- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),- les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, lescessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros,les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de cesimplantations ;- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.- toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, surun même exercice social, à 500 millions d’euros;- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscriptionou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,- toute modification de l’organisation de la Société ;- la politique de rémunération des principaux dirigeants,- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixeet variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir àcourt terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;212- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16plafonds de Sécurité sociale..21.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrementlibérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires,conformément aux dispositions légales.21.2.5. Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23)Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, surjustification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis deconvocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéroheure, heure de Paris.Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes lesAssemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales.Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d'Administration le décide au moment de laconvocation de l’Assemblée, participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyende télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant lesmodalités fixées par les dispositions légales en vigueur. Cette décision est communiquée dans l’avis deréunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de voteproposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés auxactionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent êtredirectement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à lapremière phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi quel’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables etopposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvréprécédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence,selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure.Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés parla loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis deconvocation.L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, parle Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil.Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants quidisposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée.21322.23.24.Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et demajorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.21.2.6. Disposition des statuts de l’Emetteur qui aurait pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher unchangement de son contrôleNéant.21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légaled’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sontattachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombred’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1%du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société dunombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à termeau capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accuséde réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire aucapital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci-dessus.Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissementdes seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévuspar les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’unou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société.21.2.8. Conditions plus strictes que les conditions légales imposées par les statuts en matière de modificationdu capitalCONTRATS IMPORTANTSNéant.INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ETDÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSDOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICLes documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à sesAssemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés ausiège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4.Ces documents sont également consultables sur le site www.carrefour.com.Néant.Néant.21425.INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONSCf. la section 20 du présent document de référence.215 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques. Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la sociétéCarrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux Comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Rémunération des mandataires sociaux. Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices. Parc de magasins intégrés. Evolution du cours de bourse sur 18 mois. Table de concordance du Rapport Financier Annuel.ANNEXES216CARREFOURSociété anonyme au capital de 1 698 340 000 eurosSiège social : 33, avenue Emile Zola (92100) Boulogne-Billancourt652 014 051 RCS NANTERRERapport du Président du Conseil d’Administrationsur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risquesEn application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte desconditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2011,ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour.Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 7 mars 2012.1. LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE1.1.Le Conseil d’Administration et la Direction GénéralePar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme àDirectoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société aadopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de DirecteurGénéral étant dissociées. Par décision du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a réunifié les fonctions dePrésident et de Directeur Général.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Lars Olofsson (Président-DirecteurGénéral), Monsieur Sébastien Bazin (Vice-président), Madame Mathilde Lemoine, Madame Anne-ClaireTaittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-LaurentBonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne et Monsieur Amauryde Seze.Entre le 1er mars 2011, date de la démission de ses fonctions d’Administrateur de Monsieur Jean-Martin Folz, etle 20 mai 2011, date à laquelle Madame Mathilde Lemoine a été cooptée en qualité d’Administrateur, le Conseiln’a été composé que de onze membres.Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pourune durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite AssembléeGénérale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseild’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au termede la première et de la deuxième année.217Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2011 seront Madame MathildeLemoine et Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Lars Olofsson.Monsieur Lars Olofsson a fait part au Conseil d’Administration du 29 janvier 2012 de son souhait de ne pasdemander le renouvellement de son mandat lors de la prochaine Assemblée Générale de Carrefour qui se tiendrale 18 juin 2012. Le Conseil a alors décidé de présenter à ladite Assemblée générale, la candidature de M.Georges Plassat aux fonctions d’administrateur de la Société.Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et CharlesEdelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010.Les mandats de Messieurs Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé, René Brillet et Amaury de Seze, ont étérenouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 21 juin 2011.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise dessociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés commedes personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec laSociété, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Mesdames Mathilde Lemoine et Anne-Claire Taittinger et Messieurs René Abate, Thierry Breton, RenéBrillet, Charles Edelstenne et Amaury de Seze sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membreindépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière oucomptable et de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité desRémunérations, possédait des connaissances et de l'expérience en matière de politique de rémunération.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions.Au cours de l’exercice 2011, le Conseil d’Administration s’est réuni 22 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 86%.Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants : Examen du budget et de la stratégie proposée par le Directeur Général, Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes, Renouvellement du mandat du Directeur Général et détermination de sa rémunération, Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale, Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques, Mise en œuvre du programme de rachat d’actions, Mise en place d’un programme d’ADR sponsorisé aux Etats-Unis, Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un crédit syndiqué,autorisation en matière de cautions, avals et garanties), Définition des principes d’ajustement des options d’achat d’actions et actions de présence et/ou deperformance attribuées au profit des salariés et du mandataire social eu égard au spin-off de Dia SA,218 Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations etdu Comité des Comptes).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé àcette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 et renouvelé dans lesditesfonctions par décision du Conseil du 13 décembre 2011.Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 29 janvier 2012, a décidé de nommer M. Georges Plassat :--en qualité de Directeur Général de la Société pour une durée de trois ans à compter du Conseild’Administration appelé à se réunir le 18 juin 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale, età titre transitoire, en qualité de Directeur Général Délégué de la Société à compter du 2 avril 2012.Lors de ses séances des 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010, le Conseil d’Administration a décidéque le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actessuivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :---------------Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, lescessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros,les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de cesimplantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, surun même exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscriptionou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafondsde Sécurité sociale.219Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernanceauquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF.Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires àl’Assemblée Générale.Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes :le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la descriptiondes modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par leConseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ;les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ;le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité desRémunérations et Comité des Nominations (composition, missions, fonctionnement) ;les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de ladéontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat.Lors de sa réunion du 21 juin 2011, le Conseil d’Administration a nommé Monsieur Amaury de Seze en qualitéd’Administrateur référent. A ce titre, il est chargé de veiller aux éventuelles situations de conflits d’intérêts.1.2.Les Comités du ConseilEn 2008, le Conseil d’Administration avait constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, leComité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.Par décision du 31 mai 2011, le Conseil d’Administration a décidé de supprimer le Comité Stratégie, lesAdministrateurs souhaitant que les sujets stratégiques soient traités dans leur intégralité lors des séances duConseil, et de scinder le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, entre leComité des Rémunérations et le Comité des Nominations.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ilspeuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander auPrésident du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, dequestions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux auConseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, auxAdministrateurs.1.2.1. Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs répondant à la qualificationd’indépendance telle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place se réunit au moinsquatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matièrefinancière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président duComité est désigné par le Conseil d’Administration.220Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal descomptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de l’indépendance desCommissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentielscomptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute questioncomptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risquede réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant deshonoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi.Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefouraux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvépar le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires duCommissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance desCommissaires aux comptes.Le Comité ratifie a postériori les missions des Commissaires aux comptes sur présentation de la DirectionFinancière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe surl’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe.Chaque Commissaire aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif decontrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans ledéroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le Collège desCommissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de laDirection Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que leresponsable de l’audit et du contrôle interne.Du 1er janvier au 1er mars 2011, la composition du Comité était la suivante :Président :Membres :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.221Depuis le 31 mai 2011, la composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Mathilde Lemoine (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Au cours de l’exercice 2011, le Comité s’est réuni six fois (trois fois sous la Présidence de Jean-Martin Folz ettrois fois sous celle de Mathilde Lemoine), le taux de présence s’élevant à 95%. Le Comité a procédé, entreautres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2010 et 30 juin 2011, des méthodes de consolidation et du bilandu Groupe, des faits marquants et des principales options, de l’évolution de certaines normes, des éléments desynthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à lapréparation de la clôture 2011.Le Comité a examiné les conditions de retraitement des comptes historiques à la suite de la découverted’irrégularités comptables au Brésil. Le Comité a pris connaissance des mesures prises en vue de la remise àniveau de la comptabilité au Brésil et en Grèce ainsi que des modalités du renforcement du contrôle interne.Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions depréparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution de certains contentieux.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. LeComité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avecla mission qui lui est dévolue.1.2.2. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise (1er janvier 2011 / 31 mai 2011)Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité demembres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président duComité est désigné par le Conseil d’Administration.En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel desmandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription oud’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de laSociété.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achatd’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dansla détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de sonfonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il enprésente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptéesau Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleurespratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, lesdélibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires.222En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président.En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le caséchéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, desDirecteurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leurrenouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes auConseil d’Administration.La composition du Comité était la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Entre les 1er janvier et 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 4 fois, le taux de présence s’élevant à 88%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social et aexaminé les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive du Groupe.La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence.Le Comité a par ailleurs : Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques, étudié la modification du régime de retraite à prestations définies compte-tenu des nouvelles règles de laSécurité sociale, examiné le déploiement du système de bonus des directeurs de magasins, défini les conditions d’ajustement des options d’achat d’actions et attributions d’actions gratuites enconséquence du spin-off de Dia SA, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plansd’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire socialdu Groupe, examiné la situation des mandats des Administrateurs, étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants.1.2.3. Le Comité des Rémunérations (depuis le 31 mai 2011)Le Comité des Rémunérations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendancetelle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de foisque nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité estdésigné par le Conseil d’administration.223Il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment lesrémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsique les dispositions de départ des membres des organes de direction ou de représentation de la Société.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achatd’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions gratuites.Il est consulté sur la politique des rémunérations des cadres dirigeants.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Thierry Breton (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni 2 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.Lors de ces réunions, le Comité des Rémunérations a : examiné les caractéristiques des projets des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plansd’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire socialdu Groupe, défini les conditions dans lesquelles une mission spécifique pouvait être confiée à l’un des membres du proposé au Conseil un nouveau mode de répartition de jetons de présence alloués par l’AssembléeConseil,Générale au Conseil.1.2.4. Le Comité des Nominations (depuis le 31 mai 2011)Le Comité des Nominations comprend une majorité de membres répondant à la qualification d’indépendancetelle qu’elle est retenue par le Conseil au vu des recommandations de Place. Le Comité se réunit autant de foisque nécessaire. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président du Comité estdésigné par le Conseil d’administration.Il est chargé de proposer au Conseil d’administration le choix du Président. En concertation avec le Président, ilest chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le cas échéant, le choix de DirecteursGénéraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, desDirecteurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leurrenouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et en rend compte au Conseil d’administration. LeComité examine, le cas échéant, les situations résultant d’absences répétées d’administrateur.Il a également pour mission d’assister le Conseil d’administration dans l’adaptation du gouvernementd’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement.224Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il enprésente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’administration. Il sélectionne les mesures adaptées auGroupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleurespratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et tout autre document requis par laloi et les règlements.Il prépare, avec le Président, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur parl’Assemblée générale des actionnaires.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Depuis le 31 mai 2011, le Comité s’est réuni une fois, le taux de présence s’élevant à 66%.Au cours de cette réunion, le Comité a procédé à l’examen des réponses au questionnaire d’auto-évaluation duConseil afin d’en partager les conclusions avec le Conseil et a examiné une candidature à un posted’Administrateur indépendant.2. DISPOSITIF GENERAL DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUESIntroductionEn 2011, Carrefour a poursuivi la démarche de renforcement de son dispositif de contrôle interne et de gestiondes risques initiée en 2010.Les principales actions réalisées en 2011 concernent :l’élargissement à l’ensemble du Groupe du dispositif d’analyse et de cartographie des risques majeurs ;la réalisation de campagnes d’autoévaluation de l’application et de la supervision des principales règlesdéfinies par le Groupe ;la constitution d’un département d’Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle Interne ;la création ou le renforcement des équipes de contrôle interne des pays et des zones ;le renforcement des effectifs de la Direction de l’Audit Interne Groupe ;le lancement d’un processus de cartographie des risques juridiques ;la diffusion d’une Charte de Prévention des Risques.Ces actions sont décrites ci-dessous dans le rapport.Pour la composition et la rédaction de ce rapport, Carrefour s’appuie sur le Cadre de Référence recommandé parl’Autorité des Marchés Financiers (AMF) de janvier 2007 et mis à jour en juillet 2010 exception faite concernantses activités de financement qui sont soumises à la réglementation bancaire et financière et pour lesquelles lecadre de contrôle interne est celui défini par le règlement n°97-02.DéfinitionLe contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité.Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiquespropres à chaque société qui :contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de sesressources ;doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soientopérationnels, financiers ou de conformité.225Le dispositif vise plus particulièrement à assurer :la conformité aux lois et règlements ;l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ;le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la sauvegarde deses actifs ;la fiabilité des informations financières.Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne aussi bien conçus et aussi bien appliqués soient-ils,ne peuvent fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la Société. La probabilitéd’atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Il existe en effet des limites inhérentes àtout système et processus. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du mondeextérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison dedéfaillances techniques ou humaines ou de simples erreurs.Le choix de traitement d’un risque s’effectue notamment en arbitrant entre les opportunités à saisir et le coût desmesures de traitement du risque, prenant en compte leurs effets possibles sur l’occurrence et/ou les conséquencesdu risque, ceci afin de ne pas entreprendre des actions inutilement coûteuses.PérimètreLe périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société-mère et à l’ensemble des filiales consolidéespar intégration globale c'est-à-dire les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive, directement ouindirectement.Les diligences décrites ci-dessous ont été préparées avec les contributions de la Direction de l’Audit InterneGroupe, de la Direction Finances Gestion ainsi que les différents acteurs du contrôle interne et de la gestion desrisques. Ce rapport a été présenté au Comité des Comptes et a été approuvé par le Conseil d’Administration.2.1 LES COMPOSANTES DU CONTROLE INTERNE2.1.1 OrganisationPrincipes générauxClients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleureprise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle,l’organisation de l’entreprise est géographique. Le pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe.Les pays sont regroupés en « zones » sous la responsabilité d’un Directeur Exécutif Zone.La zone Europe inclut l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Pologne, la Roumanie et la Grèce.La zone Marchés de croissance inclut la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, l’Inde, le Brésil, l’Argentine et laColombie ainsi que la Direction des Partenariats Internationaux.La France ainsi que la Chine (à laquelle Taïwan est rattachée) rapportent directement au Président-DirecteurGénéral.Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles :définir et diriger les orientations stratégiques du Groupe ;vérifier les progrès et les résultats ;définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe. Ces règles s’imposent à tousles pays ;diffuser le savoir-faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe.Des activités sont mutualisées entre pays pour tirer parti de la taille du Groupe au service de l’efficacitéopérationnelle et commerciale des pays.226Des opérateurs métier gèrent pour les pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afinde les professionnaliser et d’accélérer leur développement.Fonctionnement de l’organisationLe PaysLe pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui regroupent l’ensemble des magasins physiques ouvirtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet).Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du pays :il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchiquedirecte ;il dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité ;il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels iltravaille en collaboration.Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels etdes responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité.La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle desmagasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisationpermet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux decommunication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entitésopérationnelles. Les ZonesEn tant que membre de la Direction Exécutive du Groupe, le Directeur Exécutif Zone participe à la définition dela stratégie à moyen-long terme du Groupe et s’assure de sa mise en œuvre dans les pays de sa zone. Il s’assureégalement que les moyens /systèmes de contrôle et de gouvernance appropriés sont en place dans chaque pays,communique et appuie la mise en place des politiques et règles définies par les fonctions Corporate et fait vivreles valeurs du Groupe.Les Zones disposent également de Directeurs Financiers et de Directeurs des Ressources Humaines qui ontnotamment pourrelais de diffusion, de mise en œuvre et d’application despolitiques/recommandations/règles définies par les fonctions Corporate.Le CorporateDeux instances de direction existent au niveau Corporate : la Direction Exécutive et le Comité Exécutif.La Direction Exécutive comprend les membres suivants : le Président-Directeur Général, le Directeur ExécutifFrance, le Directeur Exécutif Europe, le Directeur Exécutif Marchés de Croissance, le Directeur Exécutif Chineet Taïwan, le Directeur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe, le Directeur ExécutifRessources Humaines et Organisation, le Directeur Exécutif Finances et Gestion. Avec le Président-DirecteurGénéral, elle élabore la stratégie de l’entreprise, fixe les objectifs opérationnels et le plan annuel, et en contrôlel’exécution.Le Comité Exécutif comprend :les membres de la Direction Exécutive ;les Directeurs Exécutifs des pays / Business Units suivants : Espagne, Italie, Belgique, Brésil,Hypermarchés France, Supermarchés France, Proximité et Promocash France ;les Directeurs des fonctions suivantes : Contrôle Financier Groupe, Stratégie Groupe et Fusions &Acquisitions, Communication Groupe Juridique Groupe, Systèmes d’Information Groupe, Marchandisesrôle d’être des227Non Alimentaires France et G5, « Formats et canaux », Supply Chain Groupe, Marketing Groupe, CorporateDéveloppement Commercial Produits et Offre, le Secrétaire Général ;les Directeurs Exécutifs de Carrefour Property et des Services Financiers et Assurances Groupe.Il participe à la conception du plan stratégique et opérationnel, le met en œuvre et assure le déploiement desprojets. Il est garant de l’alignement des équipes et de la diffusion des principes de management et de leadershipde l’entreprise. Activités mutualisées entre paysLa taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les paysaient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation entre les pays des activitéssuivantes : Les marchandises Non-Alimentaires au niveau G5 depuis 2011 (France, Espagne, Belgique, Italie, Grèce) ; Global Sourcing Monde ; Marque de Carrefour Produits de Grande Consommation : France, Espagne ; Achats non marchands Groupe.Opérateurs métierCertaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service despays. Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et AssurancesGroupe et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Lesopérateurs métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du DirecteurExécutif des pays. Les files fonctionnellesAfin de garantir la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Groupe et de faciliter la diffusiondu savoir-faire et des innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe, chaque directionCorporate assure un leadership fonctionnel au sein de son réseau (ou « file »). Une « file » fonctionnelle estconstituée de représentants pays pour la fonction et est animée par le directeur fonctionnel Groupe lors deréunions régulières (fréquence et modalités propres à chaque fonction).Par ailleurs, des spécialistes métier contribuent dans l’organisation de files opérationnelles (par exemple :Caisses ou Produits Frais...) à l’application des préconisations en matière de concept de vente, d’organisation etde respect des assortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin,diffusent les bonnes pratiques, déploient les projets et procèdent à des contrôles périodiques avec des diagnosticset des plans d’actions. Ils prennent part aux décisions de management des postes clés de la file : rémunération,bonus, « long term incentives », recrutement, promotions, mobilité, licenciements.2.1.2 Responsabilités et pouvoirs clairement définisLes cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies.Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant auxcirconstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation derègles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à-vis des tiers. Ces délégationssont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels pays et Corporate.Le Groupe a mis en place, pour la plupart des entités juridiques, des limitations aux pouvoirs du représentantlégal répertoriant les décisions spécifiques nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou del’organe équivalent dans chaque entité concernée. Les délégations de pouvoirs ou sous-délégations entre lesdirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité de chaque entité, avec le support de la DirectionJuridique du Groupe.228Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développementrentable et maîtrisé des « business units ».Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listesde points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements desenseignes.2.1.3 Politique de gestion des Ressources HumainesLa politique de ressources humaines contribue au contrôle interne notamment par l’existence de descriptions defonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en formation.La Direction des Ressources Humaines et Organisation du Groupe anime la fonction en définissant les grandesorientations, en mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre.Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Cesdescriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadreau système d’évaluation individuelle. L’identification et la description des compétences clés (managériales etmétiers) pour le Groupe, permettent la mise en place progressive d’un système commun de gestion descompétences.Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir-faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et tout au long de la carrière, pourassurer le développement individuel.Dans tous les pays, l’ensemble des cadres et des employés bénéficie d’un entretien annuel d’évaluation de laperformance et des compétences et de prise en considération des besoins de formation et des attentes en matièred’évolution de carrière. Les cadres dirigeants sont suivis par la Direction des Ressources Humaines du Groupe(recrutement, mobilité internationale, gestion des carrières et formation).Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe.Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour lesprincipales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respectdes grandes orientations définies.Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé grâce à :la création en 2010 de la fonction de Directeur Ressources Humaines Zone, rattachée hiérarchiquement auDirecteur Exécutif Zone (France, Europe et Marchés de croissance) et fonctionnellement au DirecteurRessources Humaines et Organisation Groupe, afin de renforcer la responsabilité fonctionnelle en matière degestion des ressources humaines ;la remontée régulière de tableaux de bord ;des visites en pays ;des réunions régulières avec les représentants pays de la fonction RH ;des systèmes d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des Groupesd’expression.Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte et deconsolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de fiabiliseret faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestion ainsiqu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion RessourcesHumaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays est réalisédepuis septembre 2009.2292.1.4 Systèmes d’informationLa Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie duGroupe Carrefour en termes de Système d'Information (IT), et du pilotage de son exécution.L'élaboration de la stratégie des systèmes d’information Carrefour repose sur un plan stratégique triennal qui estvalidé chaque année par la Direction Exécutive du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants : Une feuille de route des solutions informatiques de Carrefour, capitalisant sur les Centres de Solutions etde Services, et alignée avec les priorités des Directions Fonctionnelles et des Directions Pays ; Un modèle de Services IT se déclinant au niveau pays, régional, et Groupe :- Les services de mise en place et de maintenance des solutions IT ;- Les services d’Infrastructures IT : Data Centers, Gestion des postes de travail, Réseaux et Un modèle de gouvernance IT, garantissant que l’IT accompagne et favorise l’exécution de la stratégietélécommunications ;métier de Carrefour.Le plan intègre un volet financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiativesmajeures, ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe.Le modèle de gouvernance IT est caractérisé par : Un cadre de gouvernance, incluant notamment :- Un référentiel des règles Groupe relatives à l’IT ;- Des instances de gouvernance : Le Comité de Gestion de la Demande Groupe ; Les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe ; Les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe ; Les revues trimestrielles IT avec le Directeur Exécutif de chaque Zone (Europe, Marchésde croissance, Chine/Taïwan). Ces revues IT ont une fréquence mensuelle dans le cas dela France ; Les comités IT G4 (France, Espagne, Italie, Belgique) et Groupe ; Les comités de pilotage projet ; Les réunions de crise. Des activités de gouvernance relatives à l’alignement stratégique :- La planification stratégique IT ;- La construction du plan d’investissements IT 3 ans ;- La stratégie en terme d’innovation IT.des investissements IT :- Le comité de Gestion de la Demande ;- La gestion du portefeuille des projets. Des activités de gouvernance relatives à la gestion de la demande, visant à optimiser la création de valeur Des activités de gouvernance relatives à la sécurité des Systèmes d’Information :- L’élaboration et le pilotage de l’exécution de la stratégie en matière de sécurité des systèmesd’information, autour des thèmes suivants : Sécurité des équipements informatiques ; Sécurité du réseau international du Groupe Carrefour ; Gestion des identités électroniques et des accès ; Protection d’information sensible ; Sensibilisation des utilisateurs du système d’information ; Sécurité des applications métier et intégration de la gestion de la sécurité dans les projetsinformatiques ; Protection des données de paiement (clients et fournisseurs) ;230 Continuité d’activité en matière de plans de secours technique et métier ainsi que desplans de gestion de crise ; Exigences relatives à la sécurité des systèmes d’information dans les contrats avec les tiers.- L’apport d’expertise technique pour l’ensemble des pays Carrefour, notamment dans le domainedes investigations sécurité. Des activités de gouvernance relatives à la gestion des ressources :- Gestion des ressources humaines ;- Gestion des partenaires ;- Benchmarking ;- Gestion des catalogues de services ;- Gestions des actifs informatiques : Software, Hardware, Solutions. Des activités de gouvernance liées à la mesure de la performance :- Tableaux de bord IT ;- Tableaux de bord de la sécurité des systèmes d’information ;- Enquêtes de satisfaction clients internes ;- Enquêtes de satisfaction partenaires ;- Enquêtes d’opinion collaborateurs.d’assurer la bonne gouvernance du Groupe ;de donner confiance dans l’entreprise ;de permettre une gestion efficace des activités.2.1.5 Procédures, modes opératoires et outilsLes Valeurs du GroupeAfin de développer une culture commune, Carrefour a défini sa Raison d’Etre, exprimée au travers de troisValeurs « Engagés, positifs et attentionnés » et de dix Convictions. Ces éléments sont décrits dans le Guide desvaleurs Carrefour, remis aux salariés à l’occasion de leur embauche et expliqués lors de formations spécifiquessur ce thème.Les règles GroupeEn 2010, la Direction Générale a souhaité redéfinir les règles de fonctionnement qui régissent le Groupe et lesformaliser afin :Ce référentiel des règles Groupe est composé de 395 règles incontournables relatives à l’organisation et aucontrôle des activités. Ces règles s’imposent à l’ensemble du Groupe (Corporate, Pays et Opérateurs métiers).Leur application est de la responsabilité de chaque Pays / Business Unit.Ces règles couvrent les processus suivants :le contrôle interne ;: Assurance, Audit Interne, Communication, Finances Gestion, Fiscalité,les fonctions supportInvestissements et M&A, Juridique et Gouvernance, Pilotage et stratégie, Ressources Humaines, Risques etCompliance, Systèmes d’Information, Trésorerie et Achats non marchands ;les métiers distribution : Marchandises, Supply Chain, Magasins, Marketing, Franchise, Actifs etExpansion ;les Opérateurs métiers : Carrefour Property, Services Financiers et Assurances.Ces règles sont accessibles aux cadres de l’entreprise en trois langues (français, anglais et espagnol) sur le siteintranet du Groupe. Les Seniors Directeurs de l’ensemble du Groupe ont signé une lettre d’engagement quant àleur respect.Code de conduite professionnelleLa Direction Générale a décidé de formaliser et de porter à la connaissance de tous les collaborateurs son Codede conduite professionnelle.231Composé de 10 principes fondamentaux, ce code établit le cadre de référence dans lequel les collaborateurs deCarrefour doivent exercer leurs activités en ayant pour priorité le respect de l’éthique et de la légalité. Il décritles comportements attendus de chaque collaborateur de l’entreprise, quel que soit le lieu ou l’entité où il travaille.Garants du déploiement et de la bonne application du Code de conduite professionnelle au sein de leur périmètre,les Directeurs Exécutifs Pays ont été informés et responsabilisés dans le cadre d’un courrier du DirecteurGénéral en juillet 2010.Après l’envoi du kit de communication à tous les pays en octobre 2010, le déploiement du Code de conduiteprofessionnelle s’est poursuivi en 2011, dans le respect des processus éventuels d’information et de consultationdes partenaires sociaux et des instances représentatives du personnel.Le Code de conduite professionnelle a été traduit et diffusé auprès de l’ensemble des collaborateurs par les ligneshiérarchiques.Pour faciliter l’appropriation des principes par l’ensemble des collaborateurs, un kit de déploiement et unebanque de cas ont été mis à disposition des managers en 2011 pour leur permettre d’échanger avec leurs équipessur des problématiques concrètes proches de leur quotidien.PratiquesDes bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Cesinformations peuvent être disponibles sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou êtreconsultables dans les établissements.2.2 DIFFUSION EN INTERNE D’INFORMATIONS PERTINENTESLa Direction Communication Groupe participe activement à la diffusion des informations en interne auprès descollaborateurs en utilisant une panoplie d’outils de communication interne, dont l’intranet « GroupOnline » quidiffuse régulièrement des informations sur la vie du Groupe et met à disposition des collaborateurs un certainnombre d’outils pratiques.Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des élémentscommerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) etfinanciers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier).2.3 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUESDéfinitionDans un environnement incertain et en évolution permanente, une gestion volontariste des risques est un élémentessentiel de développement durable de l’activité.La gestion des risques est un chantier commun à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Elle vise à êtreglobale et doit couvrir l’ensemble des activités, processus et actifs de la société.La gestion des risques est un dispositif dynamique de la Société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité.La gestion des risques comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptésaux caractéristiques de chaque société qui permet aux dirigeants de maintenir les risques à un niveau acceptablepour la Société.Le risque représente la possibilité que survienne un événement dont les conséquences seraient susceptiblesd’affecter les personnes, les actifs, l’environnement, les objectifs de la Société et sa réputation.232créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de la Société ;sécuriser la prise de décision et les processus de la Société pour favoriser l’atteinte des objectifs ;favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de la Société ;La gestion des risques est un levier de management de la Société qui contribue à : mobiliser les collaborateurs de la Société autour d’une vision commune des principaux risques.2.3.1 Cadre organisationnelUne vision partagée des enjeux et une coordination optimale sont des éléments fondamentaux d’une gestion desrisques efficace dans un environnement complexe.La gestion des risques est ainsi adaptée à la structure décentralisée du Groupe.Gestion des risques au niveau Pays/BULa maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risquesliés aux activités qu’ils exercent ou supervisent.Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques etopportunités externes et de mettre à jour leur cartographie des risques majeurs. Conformément aux règles, celle-ci est transmise à l’Audit Interne Groupe.Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques.Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier desrisques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser.Les directions Prévention des risques Pays sont responsables de la sécurité du patrimoine matériel et immatérielde l’entreprise et de toutes les personnes présentes sur l’ensemble des sites du Groupe et mettent en œuvrel’ensemble des moyens humains, organisationnels et techniques réunis pour faire face aux risques d’origineaccidentelle ou intentionnelle.Un rapport Prévention des risques est transmis annuellement à la Direction Risks & Compliance Groupe quicoordonne et anime le réseau de Directeurs Prévention des risques dans l’ensemble des pays du Groupe.Des échanges réguliers ont également lieu au niveau des zones dans le cadre des Comités Prévention des risquesZones.Depuis cette année, les pays doivent réaliser une cartographie de leurs risques juridiques au moyen d’un outilmis à disposition et d’une méthodologie définie par la Direction Juridique Groupe.Gestion des risques au niveau GroupeLa gestion des risques au niveau du Groupe est assurée conjointement et en complémentarité par deux directions,notamment dans le cadre de l’identification, de l’analyse et du traitement des risques.La Direction de l’Audit InterneLa Direction de l’Audit Interne anime pour le compte du management, le processus de cartographie des risquesmajeurs du Groupe à partir d’une démarche d’identification et d’évaluation des risques (processus de RiskAssessment).La Direction Risks & ComplianceEn complément de la cartographie des risques majeurs Groupe pilotée par l’Audit Interne, la Direction Risks &Compliance intervient en matière de gestion des risques en réalisant les éléments suivants pour les pays danslesquels le Groupe est présent :233une cartographie des « risques pays » annuellement depuis 2007 avec une mise à jour diffuséemensuellement ;une cartographie des risques naturels. Des fiches de prévention pédagogiques et pratiques ont également étérédigées, et précisent notamment les bonnes pratiques à respecter pour réduire le risque ;une cartographie des risques sanitaires avec une évaluation de la situation de chaque pays. Avec un objectifde prévention, des fiches ont également été rédigées afin de permettre une meilleure compréhension durisque et un partage des bonnes pratiques permettant de le réduire ; Une cartographie des risques santé-sécurité au travail avec un benchmark des pratiques et une identificationdes enjeux ; Une cartographie des risques criminels et terroristes.Depuis cette année, la Direction Risks & Compliance pilote la démarche de cartographie des risques juridiquesdans le Groupe. Elle est également responsable de l’organisation et de l’animation du réseau des DirecteursPrévention des risques Pays.La Direction Risks & Compliance conduit la réalisation d’études sur des risques émergents susceptiblesd’affecter la continuité de l’activité ainsi que des notes d’informations ou d’évaluation des risques.Conformément au référentiel des règles Groupe ou dans le cadre de la mise en œuvre de recommandationsd’audit, elle accompagne des directions fonctionnelles dans l’analyse et la maîtrise des risques de leurs activités(Achats, Carburants…).La Direction Risks & Compliance intervient également dans la maîtrise des risques fournisseurs, à traversl’amélioration de la connaissance des acteurs et des marchés, par une démarche globale de sécurisation desrelations commerciales en soutien auprès des acheteurs.2.3.2 Cartographie des risques majeursL'évaluation des risques est un élément clé du contrôle interne car il est destiné à fournir à la direction une vuedes événements qui pourraient influer sur la réalisation de nos objectifs. La capacité à identifier, évaluer et gérerles risques est souvent révélatrice de la capacité d'une organisation à réagir et à s'adapter au changement.L'évaluation des risques permet donc aux organisations de reconnaître rapidement les effets indésirablespotentiels, d’être plus proactive et prospective, et d'établir des réponses appropriées au risque, réduisant ainsi lessurprises et les coûts ou pertes associés à des perturbations d'affaires.En 2011, le Groupe a étendu à l’ensemble des pays et opérateurs métiers le dispositif de Risk Assessment initiéen 2010 afin de :Identification des risquesLe processus de Risk Assessment est coordonné par la Direction de l’Audit Interne Groupe.La matrice des risques est actualisée chaque année pour tenir compte des évolutions de l’environnementéconomique et réglementaire, des évolutions de son organisation et de ses activités.Analyse des risquesL’analyse des risques repose sur 3 critères de cotation :obtenir un consensus sur une vision globale des enjeux et se concentrer sur les enjeux majeurs ;organiser la transversalité et formaliser un langage commun et une approche homogène ;hiérarchiser les risques et déterminer les actions prioritaires ;optimiser l’allocation des ressources pour la prévention, l’assurance et les autres couvertures financières ;définir le niveau raisonnable de prise de risque (équilibre risque / opportunités).l’impact du risque ;la probabilité de survenance du risque ;234le dispositif de contrôle mis en place pour réduire l’impact ou la probabilité du risque.Les analyses réalisées par les pays et opérateurs métiers ont été consolidées. Elles ont été confrontées auxDirections Corporate avant d’être présentées à la Direction Exécutive Groupe. Ce processus a permis à laDirection Exécutive Groupe d’établir la cartographie des risques majeurs auxquels le Groupe doit faire face.Traitement du risqueA l’issue de ces identifications et de ces analyses par pays et opérateurs métier, des plans d’action ont été arrêtéssur chaque entité.La matrice et la cartographie des risques majeurs du Groupe ont contribué à l’élaboration du Plan d’AuditInterne Groupe 2012.2.3.3 Pilotage en continu du dispositif de gestion des risquesChaque année, la Direction de l’Audit Interne Groupe diffuse aux pays et opérateurs métier lors de l’élaborationdes plans stratégiques, une trousse à outils méthodologiques d’évaluation et de cartographie des risques.Depuis 2010, la Direction Exécutive se réunit en Comité des Risques Groupe afin d’examiner et d’adapter ledispositif d’évaluation, de cartographie et de gouvernance des risques tant au niveau des pays et opérateursmétier qu’au niveau du Groupe.2.3.4 Gestion de criseLe Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et deson implantation géographique.La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards enmatière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procéduresadaptées à leur situation. Ces principes sont repris dans le référentiel des règles Groupe.Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un siteextranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :«Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et decommunication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreusesinformations utiles.Afin de renforcer la préparation de nos équipes, les membres des comités de direction de nos filiales sontrégulièrement formés à la gestion et à la communication de crise. Des exercices de simulation de crise sontégalement régulièrement menés.Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestiondes rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion desbonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe.2.4 ACTIVITES DE CONTROLELes activités de contrôle visent à s’assurer de la bonne mise en œuvre et du respect des procédures de contrôleinterne.Le contrôle est exercé en premier lieu par chaque direction opérationnelle et fonctionnelle.Le Groupe met en œuvre des opérations de contrôles spécifiques en matière d’investissements et d’éthique.2352.4.1 Les Comités d’InvestissementLes projets d’investissements sont soumis à une procédure de validation visant à s’assurer de leur conformitéavec les axes stratégiques et les critères de rentabilité définis par le Groupe.Sur le processus des investissements liés à l’expansionLe Groupe dispose des comités suivants dont l’objet est de coordonner le processus d’expansion :-----le Comité Stratégique Expansion pays ;le Comité de Développement ;le Comité d’Investissement Pays/BU ;le Comité d’Investissement Foncier (Property) ;le Comité d’Investissement Groupe.Les attributions de ces différents comités sont clairement définies et figurent dans le Référentiel des Règles duGroupe.Les critères d’évaluation des projets sont définis de façon homogène.La fiabilité des projections est revue de façon systématique au travers d’études de rentabilité réalisées aprèsl’ouverture.Sur le processus des investissements liés aux Systèmes d’InformationLe Comité de Gestion de la Demande Groupe valide les projets d’investissements ou les contrats informatiques.Il se réunit tous les mois.2.4.2 Les Comités éthiqueDes Comités éthiques Groupe et pays existent afin de garantir le respect des dix principes fondamentaux définisdans le Code de conduite professionnelle.Le Comité éthique Groupe veille à la diffusion, à la compréhension et au respect du Code de conduiteprofessionnelle dans l’ensemble du Groupe. Il examine et rend des avis sur toute question éthique relative à laconduite des activités de Carrefour. Il contrôle le bon fonctionnement des Comités éthiques pays et desdispositifs d’alerte, tout en garantissant les conditions de leur indépendance. Ses principes de fonctionnementsont formalisés dans le cadre d’une charte validée par le Président-Directeur Général et diffusée à l’ensemble despays.Le Comité éthique Groupe s’est réuni 3 fois au cours de l’année 2011.Les Comités éthiques pays sont les instances locales du contrôle et de l’application de nos principes de conduiteprofessionnelle. Leur fonctionnement et leur composition sont définis dans la charte diffusée par le Comitééthique Groupe.Chacun des opérateurs métier dispose d’un Comité éthique propre mis en place pour l’ensemble de sonpérimètre géographique et fonctionnel, et dont le rôle, les responsabilités, les principes et la gouvernance sontidentiques à ceux des « Comités éthiques Pays ».2.4.3 Revues de performance et reportingLe suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieusystématiquement tant pour les lignes opérationnelles que pour les lignes fonctionnelles. Afin de permettre àchacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance de sa responsabilité enmatière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus de fixation d’objectifs et d’analyse de laperformance.236Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégiquepluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux deresponsabilité appropriés (rayon en hypermarchés et supermarchés). Cette remontée s’effectue avec différentesétapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la « business unit ». La responsabilisation desmanagers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsables d’un compte de résultat d’activité ou del’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés et approuvés est une composante essentielle del’efficacité du pilotage par le management.Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année.Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au coursde l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisationsspécifiques.Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté.Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celuiretenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les résultatsissus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors des arrêtés semestriels,pour la communication financière.Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à cellesréalisées l’année précédente. Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au ComitéExécutif Groupe. Le Conseil d’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et dutableau de bord tous les mois.Le contrôle de gestion est présent dans chacune des entités du Groupe pour assister les managers dansl’élaboration et le suivi des budgets, participer aux phases de validation, proposer les plans d’action rendusnécessaires par les écarts constatés dans son exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité del’ensemble du processus et des données financières qui en sont issues.2.5 PILOTAGE ET SURVEILLANCE DU DISPOSITIF2.5.1 Pilotage managérialLe pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure oùl’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur la surface de vente en magasin.Les « Files » et les opérateurs métier participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sontamenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principesdéfinis.Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir etmettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte.Plusieurs « Business Units » et Zones ont mis en place des fonctions « Contrôle Interne » axées sur le respect desRègles Groupe et la conformité.Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management.Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestentformellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent.237s’assurer que les règles sont effectivement mises en œuvre,s’assurer qu’elles sont accompagnées d’une supervision adéquate.2.5.2 Les Questionnaires d’autoévaluationAfin de réaffirmer la pleine responsabilité du management dans l’application du « Référentiel des Règles duGroupe », la Direction Exécutive a décidé en 2010 de déployer une démarche d’autoévaluation qui vise à :En 2011, l’ensemble des pays et opérateurs métier ont évalué leur niveau de maturité vis-à-vis des Règles duGroupe. Cette évaluation réalisée au travers de deux questionnaires totalisant 341 questions a permis de mesurerles progrès réalisés depuis 2010 et d’identifier les axes d’amélioration.Le Groupe entend poursuivre cette démarche en 2012.2.5.3 La Direction de l’Audit Interne GroupeAudit InterneMission de l’Audit InterneL’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise ducontrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis dumanagement.La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe.Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants :Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comité Exécutif Groupeet en Comité des Comptes.Organisation de l’Audit InterneLa fonction d’Audit Interne est exercée à plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et del’expérience adaptée et répartis entre des bureaux en Europe et en Asie. Le bureau européen est responsable de lafonction pour l’Europe et l’Amérique latine.Le Directeur de l’Audit Groupe est rattaché au Président-Directeur Général.La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Président-Directeur Général, lui permettant demener à bien sa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et deson périmètre.En 2011, la Direction de l’Audit Interne a renforcé ses effectifs sur décision de la Direction Générale avecl’accord du Comité de Comptes. Les effectifs de la Direction de l’Audit Interne sont passés de 33 auditeurs à findécembre 2010 à 46 auditeurs internes à fin décembre 2011.Les activités des Services Financiers et Assurances disposent d’un dispositif indépendant de contrôle permanentet périodique.Organisation des missions de l’Audit InterneUn projet de Plan d’Audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur leréférentiel de processus du Groupe et sur la cartographie des risques du Groupe. Ce projet fait l’objet d’échangesavec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné etvalidé par le Président-Directeur Général et présenté au Comité des Comptes.la fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles ;l’efficacité et l’efficience des opérations ;la protection du patrimoine ;le respect des lois, règlements et contrats.238du Comité des Comptes et du Conseil d’Administrationdu Président-Directeur Général.Des missions spécifiques peuvent également être diligentées à la demande :L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grandeattention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les auditsconstituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnéesavec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement.Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle-même, soit, lorsque c’est nécessaire pouraccéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipesréunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions.Lorsque cela s’avère nécessaire, l’Audit Interne peut faire appel à des conseils extérieurs.Rapports et synthèses de l’Audit InternePour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditionssuivantes :un document final comprenant le rapport d’audit et la synthèse est communiqué aux dirigeants de l’entitéauditée ;ce document et les plans d’action correctifs sur lesquels le management de l’entité s’engagent sont partagésavec les Directions des zones et des fonctions Groupe concernées et le Corporate Finance. Les plansd’actions correctifs précisent les grandes lignes des actions correctives, les responsables et le calendrier demise en place.L’Audit Interne réalise un suivi de la mise en œuvre des plans d’action au moyen d’un dispositif auto-déclaratifet de missions de suivi.Le Directeur de l’Audit Interne rend compte au Président-Directeur Général et au Comité des Comptes du bondéroulement du plan d’Audit. Chaque trimestre, il présente à chacun d’eux un rapport de synthèse surl’exécution du programme d’Audit ainsi que sur les principaux constats, analyses et recommandations qui enrésultent. Les résultats du suivi de la mise en place des recommandations sont également présentés. Et lesrapports détaillés des missions d’Audit sont adjoints à ces documents.Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle InterneSur décision de la Direction Générale un département d’Assistance à la Maîtrise des Risques et du ContrôleInterne a été constitué au sein de la Direction de l’Audit Interne Groupe en début d’année.Ce département a pour mission d’aider les Directions Corporate à définir et à maintenir les règles de contrôleinterne du Groupe. A ce titre, ce département diffuse vers les zones et les pays des outils d’évaluation ducontrôle interne et de maîtrise des risques tels que les questionnaires d’autoévaluation du contrôle interne et laméthodologie conduisant à l’évaluation et à la cartographie des risques majeurs.Il s’assure de l’utilisation de ces outils et collabore avec les Directions Exécutives, Financières, de ContrôleInterne des Zones et des Pays.2393. ELEMENTS LIES AU CONTROLE INTERNE COMPTABLE ET FINANCIEREn 2011, le Groupe a continué à renforcer son dispositif de contrôle interne comptable et financier notammentvia le renforcement des Directions Fonctionnelles et la mise en œuvre des Règles Groupe.3.1 PRINCIPES GENERAUX D’ORGANISATION DU CONTROLE INTERNE COMPTABLE ETFINANCIERLe contrôle interne comptable et financier vise essentiellement à assurer :la conformité des informations comptables publiées avec les règles applicables (référentiel comptableinternational) ;l’application des instructions et des orientations fixées par le Groupe ;la prévention et la détection des fraudes et irrégularités comptables et financières ;la présentation et la fiabilité de l’information financière publiée.Les risques liés à la production de l’information comptable et financière peuvent être classés en deux catégories :ceux liés à la traduction comptable des opérations courantes des pays, pour lesquels les dispositifs demaîtrise doivent être positionnés au plus près des opérations décentraliséesceux liés à la traduction comptable d’opérations non courantes pouvant avoir un impact significatif surles comptes du Groupe.--Le dispositif de contrôle interne décrit dans les paragraphes suivants intègre cette approche des risques.L’encadrement de chaque pays a la responsabilité d’assurer l’identification des risques affectant l’élaboration del’information financière et comptable, et de prendre les dispositions nécessaires pour adapter le dispositif decontrôle interne.Le département Consolidation Groupe, pour ce qui concerne des éléments requérant une attention particulière dufait de leur impact sur les comptes consolidés, demande les explications nécessaires, et peut être amené à réaliserdes contrôles par lui-même, à missionner un auditeur externe pour réaliser ces contrôles ou à solliciter auprès duPrésident-Directeur Général l’intervention de l’Audit interne.Le département Consolidation Groupe contrôle les liasses de consolidation pays à chaque clôture trimestrielle.Le cas échéant, des corrections sont apportées sur ces liasses. De plus des visites dans chaque pays sonteffectuées au minimum deux fois par an.Les tests d’impairment des goodwills sont effectués par le département Consolidation à partir des prévisionsétablies par les pays. Celui-ci obtient également des pays et examine en détail les tests de dépréciation desimmobilisations corporelles.3.2 PROCESSUS DE PILOTAGE DE L’ORGANISATION COMPTABLE ET FINANCIERE3.2.1 Organisation de la fonction financièreLa fonction financière s’appuie principalement sur une organisation à deux niveaux :la Direction du Contrôle Financier Groupe a en charge la définition des principes comptables IFRSappliqués à Carrefour, l’animation et la supervision du processus de production des comptes consolidés etdu reporting de gestion. Cette Direction comprend entre autres un département Consolidation et undépartement Analyse de la performance ;240--le département Consolidation a pour mission d’assurer la veille normative, de définir la doctrine duGroupe en matière comptable (« Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour »), de produire lescomptes consolidés et d’expliquer ceux-ci, et de rédiger l’information comptable et financièreconsolidée. Il est le lien direct avec les Directions Financières Pays ;le département Analyse de la performance agrège et analyse les reportings de gestion tant rétrospectifsque prospectifs. Il demande les explications aux Directions Financières pays et/ou aux DirectionsFinancières de zone et alerte la direction générale sur les points d’attention et éventuelles dérives ;les Directions Financières pays ont en charge, sous la supervision fonctionnelle des Directeurs Financiers dechaque zone, la production et le contrôle des comptes sociaux et consolidés du pays. Elles ont également laresponsabilité de déployer dans leur périmètre un dispositif de contrôle interne adapté à leurs enjeux et àleurs risques, et prenant en compte les préconisations et directives du Groupe. Elles ont aussi sous leurresponsabilité les fonctions Contrôle de Gestion et Contrôle de Gestion Marchandises du Pays.La fonction comptable des Pays / Business Units / Opérateurs Métier est assurée par des équipes centralisées auniveau de chaque pays, sous la supervision du Directeur Financier pays. Ces équipes font partie de la « File »Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe.Le Directeur Exécutif Finances et Gestion Groupe nomme les Directeurs Financiers des pays.Les Directions Financières Zone ont notamment pour mission de renforcer la diffusion de la culture et desprincipes de contrôles financiers, et de veiller à leur correcte application.3.2.2 Principes comptablesLes principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé àl’ensemble des intervenants du processus.Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » sont revus deux fois par an, avant l’arrêté semestrielainsi qu’avant l’arrêté annuel. Ils sont définis par le département Consolidation, et présentés aux Commissairesaux Comptes pour commentaires. Lorsque les changements, ajouts ou retraits opérés sont significatifs, ceux-cifont l’objet d’une présentation au Comité des Comptes.La version la plus récente est diffusée aux Directeurs Financiers Pays avant chaque consolidation.Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » s’imposent aux Directions Financières des paysauxquelles il n’est laissé aucune liberté d’interprétation ou application. En cas de doute, les DirectionsFinancières des pays ont pour instruction de solliciter le département Consolidation, seul légitime pourinterpréter ou préciser les points qui le nécessiteraient éventuellement.Une réunion des Directeurs Financiers de pays est organisée une fois par an au cours de laquelle sont notammentabordées les nouveautés apportées aux « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » et les difficultésd’application éventuellement rencontrées depuis la dernière réunion.Le Groupe a décidé courant 2011 de créer une Direction Normes au sein du Département Consolidation, qui auranotamment pour mission d’assurer la veille technique sur les normes IFRS, d’organiser et de piloter le processusde mise à jour des principes comptables du Groupe en lien avec les pays, d’analyser les questions techniquessoulevées au sein du Groupe, et d’assurer la représentation de Carrefour au sein des organisationsprofessionnelles traitant des normes comptables.2413.2.3 Outils et modes opératoiresLe Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés au niveau de chaquepays. Ceci a notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres deservice partagés spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, fraisgénéraux, paye) homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant uneséparation adéquate des tâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les utilisateurs.Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, unoutil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations deconsolidation.Les systèmes d’information comptables et financiers sont soumis aux mêmes exigences que l’ensemble dessystèmes en matière de sécurité.3.2.4 Processus de consolidation et principaux contrôlesChaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation auniveau palier est assurée par les équipes financières du pays.L’équipe Consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe.Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein del’équipe Groupe.La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels fontl'objet d'une publication.Le Groupe utilise pour son reporting de gestion et pour ses comptes consolidés les mêmes données et périmètres.Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent cesétats en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée parl’équipe Consolidation Groupe, à effectuer sur ces comptes consolidés.Depuis 2010, les pays disposent également au travers des règles Groupe d’un référentiel des contrôles attendussur les processus contribuant à la production de l’information comptable et financière et sur le processus deconsolidation. Le département Consolidation effectue des contrôles de cohérence et des travaux de réconciliationà chaque clôture trimestrielle. Le système de reporting permet également d’assurer une cohérence desinformations grâce à des contrôles.Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues par le Groupe et les DirecteursFinanciers des pays notamment au travers de réunions d’options de clôture organisées en amont de la clôture auniveau Groupe et au niveau pays, et ce en lien avec les auditeurs externes.En 2011, l’effectif du département consolidation a été porté à 5 personnes ce qui a permis d’intensifier lafréquence des visites en pays entre les arrêtés. Ces visites sont l’occasion d’améliorer le processus au niveaupays (compréhension et diffusion des principes comptables appliqués par le Groupe, traitement des questionsspécifiques des pays). Les visites donnent lieu si nécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration duprocessus de consolidation en pays.Afin d’être en mesure d’émettre un avis auprès du Conseil d’Administration sur le projet d’arrêté de comptes, leComité des Comptes procède à un examen des comptes annuels et semestriels et prend connaissance desconclusions du collège des Commissaires aux Comptes relatifs à leurs travaux.242Dans cette perspective, des Comités des Comptes sont tenus régulièrement et chaque fois que nécessaire afin quele Comité puisse suivre le processus d’élaboration de l’information comptable et financière et s’assurer de lapertinence des principales options comptables retenues.3.2.5 Supervision du dispositif de contrôle interneLa supervision du dispositif de contrôle interne s’appuie principalement sur :une démarche d’autoévaluation de l’application et de la supervision des principales règles définies par leGroupe en matière de contrôle interne comptable et financier. Des plans d’action sont définis, si nécessaire,au niveau de chaque pays et font l’objet d’un suivi.des interventions de la Direction Audit Interne Groupe en pays. Le Plan d’Audit Interne intègre des missionsdédiées à la revue du contrôle interne comptable et financierLa supervision intègre également l’analyse des éléments communiqués par les Commissaires aux Comptes dansle cadre de leurs interventions en pays. Depuis 2010, le département Consolidation se fait systématiquementcommuniquer par les Directeurs Financiers Pays les synthèses d’intervention et lettres de recommandationsémanant des Commissaires aux comptes. Il s’assure de la mise en œuvre de ces recommandations.L'ensemble de cette démarche fait l'objet de présentations régulières au Comité des Comptes. Lorsque deslacunes significatives ont été décelées dans le dispositif de contrôle interne d'un pays, le Comité se fait présentertrimestriellement l'évolution du plan d'actions par le Directeur Financier Zone et le Directeur Financier Pays. Aucours de l'exercice 2011, le Comité des Comptes a notamment suivi la mise en place des actions correctivesdéployées au Brésil, suite aux déficiences identifiées en 2010.A chaque arrêté, l’Audit Interne Groupe recueille des lettres d’affirmation signées du Directeur Exécutif Pays etdu Directeur Financier Pays certifiant que les liasses de consolidation sont sincères et établies en conformitéavec les principes comptables IFRS appliqués par Carrefour.3.3. MAITRISE DE LA COMMUNICATION FINANCIERE3.3.1 Rôle et mission de la communication financièreL’objectif de la communication financière est d’informer :de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée. Ellessont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de ses actionnaires ;en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseurs d’acquérirune compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de son management à ladévelopper. Le choix de l’investisseur doit être éclairé ;en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractèrefinancier et pouvant avoir un impact sur le cours de bourse est rendue publique par une source unique etcentralisée au niveau du Groupe.3.3.2 Organisation de la communication financièreLa communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseursinstitutionnels, de particuliers et de salariés à travers quatre canaux :le service des Relations avec les Actionnaires prend en charge l’information du grand public (actionnairesindividuels) ;le service des Relations Investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Président-Directeur Général, sontles interlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels ;la Direction des Ressources Humaines gère, avec l’appui de la Direction de la Communication,l’information auprès des salariés ;la Direction de la Communication gère les relations avec la presse.243Dans la pratique, le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la Direction Financière et laDirection de la Communication.Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publicationspériodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefourdispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre lapresse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractèreexceptionnel.3.3.3 Procédures de contrôle de la communication financièreLa Direction Financière est la source unique des informations chiffrées.Le contrôle interne du processus de communication financière porte entre autre sur le respect du principed’égalité entre les actionnaires. Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’uncommun accord entre le service de la communication financière, qui relève de la Direction Financière, et laDirection de la Communication Groupe.La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comité ExécutifGroupe, les départements sensibles (par exemple le département Fusions et Acquisitions) et le service de lacommunication financière.3.3.4 Politique de communication financièreLa Direction financière définit et met en œuvre une politique de communication des résultats financiers vis-à-visdes marchés. Le Groupe Carrefour communique tous les trimestres sur son chiffre d'affaires TTC et tous lessemestres sur l'ensemble de ses résultats. Chaque communication fait l'objet d'une présentation préalable auConseil d'Administration.En 2011, à l'instar des années précédentes, le Groupe a émis en début d'exercice une "guidance" sur son objectifde résultat opérationnel courant. La Direction financière s'assure tout au long de l'exercice que cet objectif resteaccessible et est amenée, le cas échéant, à communiquer sur sa révision dès lors que les prévisions budgétairesfont apparaître un écart significatif. Au cours de l'exercice écoulé, le Groupe a ainsi averti par deux fois lemarché de l'abaissement de son objectif de résultat opérationnel courant, en lien avec la forte dégradation del'environnement macro-économique constatée sur la période, en particulier au cours du second semestre 2011.244CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-BillancourtRapport des Commissaires aux Comptes établien application de l'article L. 225-235 du Code de commercesur le rapport du président du Conseil d'administrationExercice clos le 31 décembre 2011Aux actionnaires,En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour et en application des dispositions del’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par leprésident de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre del’exercice clos le 31 décembre 2011.Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendantcompte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société etdonnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, relatives notamment audispositif en matière de gouvernement d’entreprise.Il nous appartient :- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapportdu président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration etau traitement de l’information comptable et financière, et- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code decommerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincéritédes informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaborationet au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligencesconsistent notamment à :245prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans lerapport du président ainsi que de la documentation existante ;prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentationexistante ;déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement del’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objetd’une information appropriée dans le rapport du président.Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant lesprocédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement del'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établien application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.Autres informationsNous attestons que le rapport du président du Conseil d'administration comporte les autres informations requisesà l'article L. 225-37 du Code de commerce.---Les Commissaires aux ComptesCourbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012M A Z A R SPATRICK DE CAMBOURGK P M G A u d i tDépartement de KPMG S.A.PIERRE SARDETERIC ROPERTD E L O T T E &A S S O C E SALAIN PONSARNAUD DE PLANTA246--CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-Billancourt___________Rapport des Commissaires aux Comptessur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2011___________Aux actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notrerapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011 sur :le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;la justification de nos appréciations ;-la vérification spécifique prévue par la loi.Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notreaudit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.1. Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptesconsolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyend’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptesconsolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significativesretenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectéssont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.247Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dansl’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.2. Justification des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnementincertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro, et en particulier de la Grèce et del’Italie. Cette crise s’accompagne d’une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l’appréhension desperspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 duCode de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations, et que nous portons à votre connaissanceles éléments suivants :La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre encompte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifset de passifs. Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par natureun caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions.Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés au 31 décembre 2011, nous avons notamment examiné lespoints suivants : Votre société a procédé à la clôture de l’exercice, à un test de dépréciation des goodwill et a évalué égalements’il existait un indice de perte de valeur des autres actifs incorporels et corporels, selon les modalités décritesdans les notes 2.6.4.1 et 2.6.4.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons examiné les modalités demise en œuvre de ce test de dépréciation et d’identification des indices de perte de valeur, les prévisions deflux de trésorerie et les hypothèses utilisées. Nous avons revu les calculs effectués par votre société, comparéles estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné laprocédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nous avons apprécié le caractère raisonnable deshypothèses retenues et des évaluations qui en résultent. Nous avons vérifié le caractère approprié desinformations fournies dans la note 17 de l’annexe aux comptes consolidés. S’agissant des provisions, nous avons apprécié les bases sur lesquelles ces provisions ont été constituées,examiné les procédures en vigueur dans votre société permettant leur recensement, leur évaluation et leurtraduction comptable et revu les informations relatives aux risques contenues dans les notes 29, 31 et 37 del’annexe aux comptes consolidés.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.2483. Vérification spécifiqueNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à lavérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.Les Commissaires aux ComptesCourbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012M A Z A R SPATRICK DE CAMBOURGK P M G A u d i tDépartement de KPMG S.A.D E L O T T E &A S S O C E SALAIN PONSPIERRE SARDETERIC ROPERTARNAUD DE PLANTA249CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-Billancourt___________Rapport des Commissaires aux Comptessur les comptes annuelsExercice clos le 31 décembre 2011___________Aux actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notrerapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;la justification de nos appréciations ;les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,d'exprimer une opinion sur ces comptes.1. Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuelsne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autresméthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Ilconsiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et laprésentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants etappropriés pour fonder notre opinion.Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers etsincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situationfinancière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.2502. Justification des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnementincertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro, et en particulier de la Grèce et del’Italie. Cette crise s’accompagne d’une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l’appréhension desperspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 duCode de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations, et que nous portons à votre connaissanceles éléments suivants :Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilitéfuture ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci estdéterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité etla valeur de marché.Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur demarché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitauxpropres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation.Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs desvaleurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société. Nousavons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avecles réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nousrappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractèreincertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.3. Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, auxvérifications spécifiques prévues par la loi.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels desinformations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés auxactionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code decommerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagementsconsentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi àl’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès dessociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude etla sincérité de ces informations.251En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises departicipation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont étécommuniquées dans le rapport de gestion.Les Commissaires aux ComptesCourbevoie, Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2012M A Z A R SPATRICK DE CAMBOURGK P M G A u d i tDépartement de KPMG S.A.D E L O T T E &A S S O C E SALAIN PONSPIERRE SARDETERIC ROPERTARNAUD DE PLANTA252TABLEAUX AFEP MEDEF SURLA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX253Tableau 1Nom et fonction du dirigeant mandataire social Rémunérations dues au titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)Valorisation des options attribuées aux cours de l’exercice (détaillée au tableau 4)Valorisation des actions de performances attribuées aux cours de l’exercice (détaillée au tableau 6)TOTAL788 776 €N/A1 865 742 €896 000 €Exercice N-1Exercice N2 595 006 €Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social5 220 506 €Exercice NN/A1 865 742 €Lars Olofsson - Directeur Général du Groupe CarrefourAmaury de Seze - Président du Conseil d'Administration788 776 €331 472 €Exercice N-11 729 500 €N/AN/AN/A331 472 €N/ATableau 2 : Rémunération 2011 (le bonus au titre de l'année 2011 est versé en avril 2012). Définition 'dus' : montant théorique (ex: exprime le bonus en cible à atteindre)dusversésdusversésdusversésdusversés- rémunération fixe1 350 000 €1 350 000 €1 350 000 €1 350 000 €700 000 €700 000 €329 583 €329 583 €- rémunération variable1 350 000 €1 087 702 €1 350 000 €413 438 €0 €0 €0 €0 €- rémunération exceptionnelle0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €- jetons de présence55 000 €55 000 €57 500 €57 500 €85 000 €85 000 €62 500 €62 500 €- avantages en nature102 304 €102 304 €102 304 €102 304 €3 776 €3 776 €1 888 €1 888 €TOTAL2 857 304 €2 595 006 €2 859 804 €1 923 242 €788 776 €788 776 €393 972 €393 972 €Amaury de Seze - Président du Conseil d'Administration (jusqu'au 21 juin 2011)Nom et fonction du dirigeant mandataire socialTableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire socialLars Olofsson - Directeur Général (jusqu'au 21 juin 2011) Président Directeur Général depuis le 21 juin 2011Montants au titre de l’exercice N-1Montants au titre de l’exercice NMontants au titre de l’exercice NMontants au titre de l’exercice N-1Tableau 3 : Jetons de présence versés aux membres du Conseil d’AdministrationJuillet 2010 / Juillet 2011Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de Sèze62 500,00 €85 000,00 €Jean-Martin Folz 58 483,00 €82 692,31 €Lars Olofsson57 500,00 €55 000,00 €Anne-Claire Taittinger74 250,00 €75 000,00 €René Abate62 250,00 €65 000,00 €Bernard Arnault46 000,00 €55 769,23 €Sébastien Bazin64 250,00 €72 692,31 €Nicolas Bazire65 000,00 €65 000,00 €Jean-Laurent Bonnafé52 000,00 €48 076,90 €Thierry Breton52 000,00 €52 692,31 €René Brillet71 000,00 €81 192,00 €Charles Edelstenne51 250,00 €51 538,46 €Mathilde Lemoine 13 140,00 €(Début mandat mai 2011)Options attribuées à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe (liste nominative)N° et date du planNature des options (achat ou souscription)Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés Nombre d’options attribuées durant l’exercicePrix d’exercicePériode d’exerciceNEANTTableau 4Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social257N° et date du planNombre d’options levées durant l’exercicePrix d’exerciceAnnée d’attributionActions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe (liste nominative)N° et date du planNombre d’actions attribuées durant l’exercice*Date d’acquisitionDate de disponibilitéN° et date du planConditions d’acquisitionAnnée d’attributionNEANTActions de performance devenues disponibles pour les dirigeants mandataires sociaux (liste nominative)Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exerciceActions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire socialNEANTTableau 7Tableau 6Tableau 5Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidésActions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire socialOptions levées par les dirigeants mandataires sociaux (liste nominative)Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire socialAucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2011.Tableau 10258OuiNonOuiNonOuiNonOuiNonLars OLOFSSONXXXXDirecteur GénéralDébut de mandatFin de mandatAmaury de SEZEXXXXPrésident du CADébut de mandatFin de mandat21-juin-111 janvier 200918 juin 201228 juillet 2008Contrat de travailRégime de retraite supplémentaireIndemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctionsIndemnités relatives à une clause de non concurrenceSiteswww..journal-www.carrefour.comDOCUMENT D’INFORMATION ANNUELPublicationsSitesPublicationsComptes annuels 2010Avis de convocation à l’A.G du 21/06/2011Avis de convocation à l’A.G du 21/06/2011BALODatesofficiel.gouv.fr06 juillet 201103 juin 201116 mai 2011A. M. F.Dates www.amf-france.orgSeuil16 septembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s)07 novembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s) Déclaration d'intention14 septembre 2011 Franchissement(s) de seuil(s) Déclaration d'intentionFranchissement(s) de seuil(s)22 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)13 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)12 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)06 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)05 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)04 juillet 2011Franchissement(s) de seuil(s)28 juin 2011Franchissement(s) de seuil(s)21 juin 201113 janvier 2011Franchissement(s) de seuil(s) Déclaration d'intentionDocuments de référence18 mai 201128 avril 2011Déclarations23 décembre 20118 décembre 201122 novembre 201122 novembre 201122 novembre 201122 novembre 201110 novembre 201110 novembre 20114 novembre 20114 novembre 20114 novembre 20114 novembre 201127 octobre 2011 Déclaration des achats et ventes pendant la période d'une offre publique Déclaration des positions courtes nettes Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeantsActualisation du Document de référenceDocument de référence259Publications Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des positions courtes nettes Déclaration des positions courtes nettes Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeants Déclaration des dirigeantsDéclaration des dirigeants27 octobre 201127 octobre 20114 octobre 201126 septembre 201116 septembre 201116 septembre 201116 septembre 201116 septembre 201116 septembre 201113 septembre 201122 juillet 201122 juin 201118 mai 2011GREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et deNanterreDates www.infogreffe.frTribunal de Commerce de Nanterre18 août 201121 juillet 201108 juillet 201116 mai 201128 janvier 2011CARREFOUR - CommuniquésDates wwwcarrefour.com8 mars 201215 février 2012Nomination de commissaire aux comptes titulaire et suppléantChangement de PrésidentMise à jour statutairesModifications statutairesNomination d’administrateur(s)Démission d’administrateur(s)Réduction de capitalTransfert de siège socialModifications statutairesRésultats annuels 2011Carrefour remporte le trophée Qualiweb 2011 pour la qualité de la relation clients de sonsite corporateLars Olofsson, Président-Directeur Général de Carrefour, annonce le départ de PierreBouchut, Directeur Exéctif Marchés de CroissanceLe Conseil d’Administration choisit Georges Plassat pour devenir Président-DirecteurGénéral du Groupe Carrefour le 18 juin 2012Chiffre d’affaires T4 2011 et Annuel 201119 janvier 201227 décembre 2011 Carrefour, dans le cadre de sa politique de réallocation des capitaux employés, annonce la30 janvier 201230 janvier 2012PublicationsSitesSitescession d’un portefeuille immobilier constitué des murs de 97 supermarchés en Francepour un montant de 365M€12 décembre 2011 Carrefour annonce sa décision d’exercer l’option de vente de sa participation dans leGroupe Altis, franchisé de Carrefour dans le sud-ouest de la France26012 décembre 2011 Carrefour annonce son intention de déposer un projet d’offre publique d’achat à titreprincipal, assortie d’une offre publique d’échange à titre subsidiaire, visant les actions dela société Guyenne et Gascogne, partenaire historique de Carrefour dans le sud‐ouest de laFrance08 décembre 2011 Carrefour confirme être en discussion avec Guyenne & Gascogne25 novembre 2011le Conseil d’Administration de la société dément formellement les rumeurs successivessur le changement éventuel du Dirigeant17 novembre 201122 novembre 2011 Nouveau sur Carrefour.fr ! Des milliers de produits multimédia à prix canons àcommander en ligne pour faire plaisir ou se faire plaisir !15ème édition de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées - Tout Carrefour estmobilisé en faveur des travailleurs handicapésChiffre d'affaires 3ème trimestre 2011Procédure facultative de cession des actions DIA – Prix moyen de cession des actions DIAà l'issue de la deuxième période de la procédure13 octobre 201103 octobre 20111er septembre 2011 Procédure facultative de cession des actions DIA – Prix moyen de cession des actions DIA30 août 201122 août 201104 août 201113 juillet 201105 juillet 201104 juillet 201104 juillet 20111er juillet 201130 juin 201128 juin 201124 juin 201121 juin 201117 juin 201116 juin 201125 mai 201113 mai 20115 mai 201114 avril 2011à l'issue de la première période de la procédureProcédure facultative de cession des actions DIA reçues par les actionnaires deCARREFOURNominations au sein de la Direction Exécutive de CarrefourPierre-Jean SIVIGNON rejoint la Direction Exécutive du groupe Carrefour en tant queDirecteur Exécutif Finances et Gestion et Pierre BOUCHUT est nommé DirecteurExécutif de la Zone Marchés de Croissance.Le Conseil d’Administration de Carrefour a annoncé son approbation le 4 juillet dernier auprojet proposé par Gama, sous réserve de la participation du BNDES et de l’approbationde l’offre par CBD.Chiffre d'affaires 2ème trimestre 2011Suite au communiqué de presse de Casino diffusé le 4 juillet, Carrefour souhaite apporterles précisionsDistribution des actions DIA aux actionnaires de Carrefour et cotation de DIA sur lesbourses espagnolesProcédure facultative de cession des actions DIA reçues par les actionnaires deCARREFOURLe Conseil d’Administration de Carrefour se prononce en faveur du projet de partenariatstratégique majeur au Brésil proposé par Gama Acquisition par Carrefour de 100% des actions Dia auprès de sa filiale Norfin Holder S.L.en préalable à la distribution des actions Dia par CarrefourCarrefour et Pixmania signent un accord stratégiqueCarrefour a reçu une proposition de partenariat stratégique majeur au BrésilCarrefour rachète en Chine 3 participations minoritaires Communiqué diffusé à l'issue de l'Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2011Carrefour confirme la baisse du résultat opérationnel courant en France au premiersemestre 2011Noël Prioux est nommé Directeur Exécutif France et Thomas Hübner est nomméDirecteur Exécutif Europe au sein de la Direction Exécutive de Carrefour.Nomination de Madame Mathilde Lemoine au Conseil d'Admnistration de Carrefour enqualité d'administrateur indépendant.DIA : un nouveau leader mondial du Hard Discount Mise à disposition du « documento deregistro » enregistré par l’autorité de marché espagnole (CNMV)Départ de James McCann, confirmation des objectifs de croissance des ventes et durésultat opérationnelCarrefour annonce la signature d’un nouveau partenariat avec Itau Unibanco dans ledomaine des services financiers au BrésilChiffre d'affaires 1er trimestre 201126113 avril 20115 avril 20111er mars 201128 février 201124 février 201123 février 201131 janvier 201113 janvier 201112 janvier 2011Noël Prioux est nommé Directeur Exécutif Europe au sein de la Direction Exécutive deCarrefour.En 2009, Carrefour et Coop Atlantique avaient renouvelé pour une période de trois annéesleur accord de partenariat.Carrefour envisage une scission de 100% de Dia et de 25% de Carrefour Property et leurscotations respectivesCarrefour et Alliance Boots signent un contrat de coopération de long termeVicente Trius, Directeur Exécutif Europe et membre de la Direction Exécutive deCarrefour, quittera le Groupe dans les prochaines semaines pour prendre la présidence dugroupe de distribution canadien Loblaw.Carrefour participe au Salon International de l’Agriculture du 19 au 27 février 2011 àParis.Carrefour confirme étudier différents projets pouvant mener à une mise sur le marché decertains de ces actifs.Chiffre d'affaires Annuel 2010Lancée en mai 2009, la gamme Carrefour Discount est devenue une des marques deproduits la plus vendue en France.Documents publiés à l’étrangerDatesPublicationsSitesNéant262CARREFOURSociété Anonyme au capital de 1 698 340 000 €Siège social : 33, Avenue Emile Zola (92100) Boulogne-BillancourtRC Nanterre B 652 014 051HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTESExercice 2011263Exercice 2011 Deloitte & Associés KPMG MAZARS Montant en KE % Montant en KE % Montant en KE %201120102011201020112010201120102011201020112010AuditCommissariat aux comptes,certification, examen des comptesindividuels et consolidésEmetteur2882769,57%5,01%5253595,15%2,93%300NA12,54%NAFiliales intégrées globalement2 0664 19168,64%76,14%6 9618 79668,29%71,87%2 057NA85,99%NAAutres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu commissaire aux comptesEmetteur0170,00%0,31%1581151,55%0,94%35NA1,46%NAFiliales intégrées globalement59549819,77%9,05%2 4092 84723,63%23,26%NA0,00%NASous-total2 9494 98297,97%90,52%10 05312 11798,63%99,01%2 392100,00%Autres prestations rendues parles réseaux aux filiales intégrées globalementJuridique, fiscal, social61612,03%1,11%161210,16%0,99%NA0,00%NAAutres04610,00%8,38%12401,22%0,00%NA0,00%NASous-total615222,03%9,48%1401211,37%0,99%00,00%TOTAL3 0105 504100,00%100,00%10 19312 238100,00%100,00%2 392100,00%INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONSL'Assemblée Générale réunie le 21 juin 2011 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n°2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration àprocéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’interventionsur actions propres en vue, notamment : d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologiereconnue par l’Autorité des marchés financiers, de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefourau titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants duCode de commerce, de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne, de les annuler.Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :1. Contrat de liquiditéEn 2011, la société n’a effectué aucun mouvement à l’achat ni à la vente dans le cadre d’un contrat deliquidité.2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesDans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuitesdécidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé aux mouvements suivants :le 25 janvier 2011 achat de 72 700 actions à un prix unitaire de 33,89 euros soit 2 463 906,22 euros,le 28 janvier 2011 achat de 130 000 actions à un prix unitaire de 34,16 euros soit 4 441 190,34 euros,le 2 février 2011 achat de 120 000 actions à un prix unitaire de 35,62 euros soit 4 274 076,00 euros,le 17 février 2011 achat de 80 500 actions à un prix unitaire de 35,46 euros soit 2 854 715,15 euros,le 18 février 2011 achat de 73 400 actions à un prix unitaire de 35,87 euros soit 2 632 828,64 euros,le 23 février 2011 achat de 210 000 actions à un prix unitaire de 35,33 euros soit 7 419 069,00 euros,le 1er mars 2011 achat de 160 000 actions à un prix unitaire de 35,47 euros soit 5 675 264,00 euros,le 24 juin 2011 achat de 500 898 actions à un prix unitaire de 26,79 euros soit 13 421 311,46 euros,le 27 juin 2011 achat de 507 143 actions à un prix unitaire de 26,48 euros soit 13 428 132, 35 euros,le 28 juin 2011 achat de 493 800 actions à un prix unitaire de 27,18 euros soit 13 420 842,06 euros,le 29 juin 2011 achat de 481200 actions à un prix unitaire de 27,89 euros soit 13 418 406,36 euros,le 30 juin 2011 achat de 481 700 actions à un prix unitaire de 27,88 euros soit 13 431 674,63 euros,le 1er juillet 2011 achat de 475 850 actions à un prix unitaire de 28,21 euros soit 13 421 587,18 euros,le 4 juillet 2011 achat de 480 517 actions à un prix unitaire de 27,91 euros soit 13 409 403,51 euros.264Concernant les options d’achat d’actions, Carrefour a procédé aux mouvements suivants :le 24 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros, àun prix unitaire de 0,21 euros soit 43 534,97 euros,le 24 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,49 euros soit 170 096,09 euros,le 24 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 3,41 euros soit 307 720,54 euros,le 27 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros à unprix unitaire de 0,19 euros soit 39 628,26euros,le 27 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,48 euros soit 166 624,74euros,le 27 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 3,23 euros soit 291 161,51euros,le 28 juin 2011 achat de 207 804 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros à unprix unitaire de 0,29 euros soit 60 263,16 euros,le 28 juin 2011 achat de 347 135 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 euros à unprix unitaire de 0,62 euros soit 215 223,70 euros,le 28 juin 2011 achat de 90 093 options d’achat exerçables le 16 juillet 2017 au prix de 34,21 euros à unprix unitaire de 4,12 euros soit 371 183,16 euros,le 26 juillet 2011 achat de 4 039 663 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 35,78 eurosà un prix unitaire de 0,11 euros soit 460 925,55 euros,le 26 juillet 2011 achat de 6 748 218 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 38,50 eurosà un prix unitaire de 0,32 euros soit 2 133 111,71euros,le 26 juillet 2011 achat de 1 751 380 options d’achat exerçables le 13 juillet 2017 au prix de 29,91 eurosà un prix unitaire de 2,37 euros soit 4 158 651,81 euros,le 26 juillet 2011 vente de 668 040 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81euros àun prix unitaire de 0,04 euros soit 26 721,60 euros,le 26 juillet 2011 vente de 3 081 464 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81euros àun prix unitaire de 0,04 euros soit 123 258,56 euros,le 26 juillet 2011 vente de 694 270 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91euros àun prix unitaire de 0,16 euros soit 111 083,20 euros,le 26 juillet 2011 vente de 90 093 options d’achat exerçables le 17 juillet 2017 au prix de 34,21 euros àun prix unitaire de 2,58 euros soit 232 439,94 euros,le 26 juillet 2011 vente de 415 608 options d’achat exerçables le 19 avril 2012 au prix de 40,81 euros àun prix unitaire de 0,0287 euros soit 11 927,95 euros,le 26 juillet 2011 vente de 6 263 511 options d’achat exerçables le 25 avril 2013 au prix de 43,91 eurosà un prix unitaire de 0,2144 euros soit 1 342 896,76 euros,le 26 juillet 2011 vente de 1 715 676 options d’achat exerçables le 13 juillet 2017 au prix de 34,21 eurosà un prix unitaire de 2,2744 euros soit 3 902 133,49 euros,Par ailleurs, dans le cadre du contrat d’achat à terme mis en place le 15 juin 2009, Carrefour a apporté2 196 200 actions supplémentaires. En contrepartie, le prix d’achat des actions est passé de 28,725 euros paractions à 25,184 euros par actions.Dans le cadre de son plan d’achat d’actions à terme, Carrefour a acquis 106 646 actions à un prix unitaire de25,184€, le 1er août 2011, soit un prix total de 2 685 787,50 euros.3. AnnulationEn 2011, la société n’a procédé à aucune annulation d’actionsPour plus de précisions, cf. la note d’information descriptive du programme ci-dessous.265CARREFOURSociété anonyme au capital de 1 698 340 000 eurosSiège social : 33, avenue Emile Zola 92100 Boulogne-Billancourt652 014 051 RCS NANTERREDescriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaireslors de l’Assemblée Générale du 21 juin 20111) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre :Autorisation du programme : Assemblée Générale du 21 juin 2011.Décision de mise en œuvre : Conseil d’Administration du 21 juin 2011.2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement :A la date du 31 mai 2011, la Société détenait 4 404 189 actions propres, soit 0,65 % du capital.3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société :L’intégralité des actions auto-détenues sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions etd’attribution d’actions gratuites de présence et/ou de performance.4) Objectifs du programme de rachat :Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant, pour : animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, autravers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchésfinanciers, servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre deplans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce, procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 etsuivants du Code de commerce,266 de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilièresdonnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance externe,les annuler.L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ouplusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instrumentsdérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de laSociété, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvantêtre transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions.La Société ne pourra pas utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 21 juin 2011 et poursuivre l’exécution de sonprogramme de rachat en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par laSociété, ou initiée par la Société.5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquériret prix maximum d’achatLe prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 65000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2010). Le montant total maximal quela Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 2 925 000 000 euros.Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mai 2011, 4 404 189 actions propres, soit 0,65% du capitalsocial à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisation s'élèveà 60 595 811 (environ 8,92 % du capital).6) Durée du programme de rachat18 mois à compter du 21 juin 2011 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 4 mai2010, soit jusqu’au 21 décembre 2012.267Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices1/220062007200820092010Membres du Conseil Amaury de Seze4Président du Conseil de Surveillance de PA partners SAS 4Président de PA Partners UK Ltd4Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA 4Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, Groupe ndustriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Novasseur SAS, PA Europe General Partner NC, PA Europe General Partner NC, PA Europe UK General Partner Ltd, PA Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du Canada, Saeco Spa, Vivarte SA4Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,4Président du Conseil de Surveillance de PA partners SAS (jusqu'au 3 décembre 2007)4Président de PA Partners UK Ltd4Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA 4Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe ndustriel Marcel Dassault SA, PA Europe General Partner NC, PA Europe General Partner NC, PA Europe UK General Partner Ltd, PA Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du Canada, 4Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,4Président du Conseil de Surveillance de PA partners SAS (jusqu'au 3 décembre 2007)4Président de PA Partners UK Ltd4Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA 4Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe ndustriel Marcel Dassault SA, PA Europe General Partner NC, PA Europe General Partner NC, PA Europe UK General Partner Ltd, PA Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du Canada, 4Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,4 Vice-Chairman de Power Corporation du Canada4 Administrateur de Groupe ndustriel Marcel-Dassault S.A.S.4 Administrateur de BW Group4 Administrateur de Groupe Bruxelles Lambert4 Administrateur de Erbe4 Administrateur de Pargesa Holding S.A4 Administrateur de Suez Environnement4 Administrateur de merys4 Administrateur de Publicis Groupe4 Vice-Chairman de Power Corporation du Canada4 Administrateur de BW Group4 Administrateur de Groupe Bruxelles Lambert4 Administrateur de Erbe4 Administrateur de Pargesa Holding S.A4 Administrateur de Suez Environnement4 Administrateur de merys et Conseils de Surveillance PA4 Administrateur de Publicis GroupeRené Abate4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Associé Gérant de Delphen SARL4Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement et des Biotechnologies.4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Associé Gérant de Delphen SARL4Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOL pour l'enfant européen.4Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement et des Biotechnologies.4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Associé Gérant de Delphen SARL4Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOL pour l'enfant européen.4Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement et des Biotechnologies.4 Associé Gérant de Delphen Sàrl4 Administrateur de Atos Origin 4 Administrateur de du Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies.5 Associé Gérant de Delphen Sàrl4 Administrateur de Atos Origin 4 Administrateur de du Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies.Bernard ArnaultPrésident-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail nvestissements SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail nvestissements SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail nvestissements SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA.4 Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA4 Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA, 4 Président du Conseil d’Administration de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise)4 Président de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de Christian Dior Couture SA4 Administrateur de la Société Civile du Cheval Blanc4 Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton nc. (Etats-Unis)4 Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon)4 Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.4 Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA4 Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA, 4 Président du Conseil d’Administration de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise)4 Président de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de Christian Dior Couture SA4 Administrateur de la Société Civile du Cheval Blanc4 Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton nc. (Etats-Unis)4 Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon)4 Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien Bazin4Gérant de Colony Santa Maria SNC4Représentant permanent de LUCA4Administrateur de RS talia spa et RS Group spa4Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore, Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SAS DEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS, SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SAS Terminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS Terminus EST, SHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER, Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière Libertel Quater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS, SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière Libertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées, SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONY CAPTAL SAS.4Représentant permanentde Fineurogest SA.4Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements, Holding Sport et évènements.4Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté 16/03/2007)4Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR 4Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAP, Colfilm, SAS Spazio.4Directeur Général de Toulouse Canceropole.4Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC Europe nvest, Colmassy.4Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)4Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.4Président de RS SA (société Belge)4Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)4Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de Surveillance de Buffalo GRLL (démission 27/07/2007)4Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission 31/07/2007)4Président de Front de seine participations et Coladria SAS4Administrateur de Moonscoop SAS4Président du CA et DG de LUCA (démission 11/05/2007)4Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007) et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)4Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS, elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel, Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCA (démission 11/05/2007), 4Gérant Associé de SNC mmobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie, SNC mmobiloisir serre chevalier. 4Président de : Lucia Club CH, Lucia nvestimmo, Lucia nvest Adria. 4Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.4Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements, Holding Sport et évènements.4Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté 16/03/2007)4Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR 4Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAP, Colfilm, SAS Spazio.4Directeur Général de Toulouse Canceropole.4Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC Europe nvest, Colmassy.4Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)4Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.4Président de RS SA (société Belge)4Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)4Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de Surveillance de Buffalo GRLL (démission 27/07/2007)4Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission 31/07/2007)4Président de Front de seine participations et Coladria SAS4Administrateur de Moonscoop SAS4Président du CA et DG de LUCA (démission 11/05/2007)4Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007) et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)4Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS, elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel, Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCA (démission 11/05/2007), 4Gérant Associé de SNC mmobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie, SNC mmobiloisir serre chevalier. 4Président de : Lucia Club CH, Lucia nvestimmo, Lucia nvest Adria. 4Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.4 Directeur Général Exécutif de Colony Europe4 Président Directeur Général des sociétés SESE (Société d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements)4 Président du CS de la société PSG Football Club4 Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop P4 Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France)4 Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS4 Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS4 Gérant (SàRL) de CC Europe nvest4 Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS4 Membre du Conseil de Surveillance (SAS) de Groupe Lucien Barrière. 4 Directeur Général Exécutif de Colony Europe4 Président Directeur Général des sociétés SESE (Société d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements)4 Président du CS de la société PSG Football Club4 Administrateur des sociétés Accor, Endered et Moonscoop P4 Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France)4 Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS4 Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS4 Gérant (SàRL) de CC Europe nvest4 Gérant (SC) de Nina.Anne-Claire Taittinger4Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4 Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée4 Administrateur de Financités, de Tocqueville Finance Holding et de Tocqueville Finances SA4 Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance4 Président de SAS Le Riffray4 Gérant de Eurl Le Riffray 4 Directeur Général de SAS DFT mmobilier.4 Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée4 Administrateur de Financités, 4 Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance4 Président de SAS Le Riffray4 Directeur Général de SAS DFT mmobilier.Nicolas Bazire4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de PSOS4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de PSOS4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de PSOS4 Directeur Général de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton4 Administrateur de LVMH Fashion Group4 Administrateur de Atos Origin4 Administrateur de Suez Environnement 4 Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.4 Directeur Général de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton4 Administrateur de Atos Origin4 Administrateur de Suez Environnement 4 Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices2/2269Nicolas Bazire4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de IPSOS4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de IPSOS4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton4Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.4Administrateur de IPSOS4 Directeur Général de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton4 Administrateur de LVMH Fashion Group4 Administrateur de Atos Origin4 Administrateur de Suez Environnement 4 Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.4 Directeur Général de Groupe Arnault SAS4 Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton4 Administrateur de Atos Origin4 Administrateur de Suez Environnement 4 Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.Jean-Laurent BonnaféNDNDDirecteur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL - Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président de BNP Paribas Développement (jusqu'au 17 décembre 2008),4 Directeur Général Délégué de BNP Paribas4 Administrateur de BNP Paribas Personal Finance4 Administrateur de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie)4 Président du Comité de Direction, 4 Président du Comité Exécutif et Chief Executive Officer de BNP Paribas Fortis (depuis mai 2009).4 Directeur Général Délégué et Administrateur de BNP Paribas4 Administrateur de BNP Paribas Personal Finance4 Administrateur de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie)4 Administrateur de BNP Paribas Fortis.Thierry BretonMinistre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.4Président Directeur Général de Atos Origin4 Président Directeur Général de Atos Origin.4 Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet4Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour4Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour4Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour4Membre du Conseil d'administration de Carrefour4Membre du Conseil d'administration de CarrefourCharles Edelstenne4Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, 4Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, 4Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, 4Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, de la Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA (Luxembourg) (jusqu'en août 2006), 4Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), 4President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),4Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI, 4Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), 4Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises), 4Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries Association of Europe) (depuis octobre 2006).4Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, 4Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, 4Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, 4Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA (jusqu'en juin 2007), de Sogitec Industries SA, de la Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques (Belgique), 4Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), 4President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), 4Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2, 4Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), 4Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises), 4Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries Association of Europe) (jusqu'en octobre 2007).4Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, 4Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA, 4Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, 4Administrateur de Carrefour SA (depuis juillet 2008), de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), 4Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), 4President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), 4Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2, 4Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), 4Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises) (jusqu'en février 2008).4 Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA4 Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA4 Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS4 Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009), 4 Administrateur de de Sogitec Industries SA,4 Administrateur de SABCA (Belgique), 4 Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), 4 President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) 4 Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.4 Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA4 Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA4 Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS4 Administrateur de Thales SA, 4 Administrateur de de Sogitec Industries SA,4 Administrateur de SABCA (Belgique), 4 Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), 4 President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) 4 Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.Jean-Martin Folz4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)4Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour4Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)4 Administrateur de Société Générale, 4 Administrateur de Saint Gobain, 4 Administrateur de Alstom 4 Administrateur de Solvay (Belgique),4 Membre du Conseil de Surveillance de AXA.4 Administrateur de Société Générale, 4 Administrateur de Saint Gobain, 4 Administrateur de Alstom 4 Administrateur de Solvay (Belgique),4 Administrateur de AXA,4 Membre du Conseil de SAS ONF-Participations.Lars Olofsson4 Directeur Général du groupe Carrefour4 Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour4 Administrateur de Finiper (Italie)4 Représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos (Grèce).4 Directeur Général du groupe Carrefour4 Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour4 Représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos (Grèce).Mathilde Lemoine4 Membre du Conseil d'administration de CarrefourJosé Luis Leal Maldonado4Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)4Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Contra el Hambre.4Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.4Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)4Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Contra el Hambre.4Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.4Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)4Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Contra el Hambre.4Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.Parc de magasins intégrésFRANCE200020012002200320042005200620072008200920102011Hypermarchés179175178178179179192194 203 203 204 205 Supermarchés539534547566588595615604 590 582 575 558 Maxidiscomptes424459487578630782811840 842 835 760 Autres formats58412712612612910810161 9 5 12 Total17261295133814481526166417191699164416251551763 EUROPE hors France200020012002200320042005200620072008200920102011Hypermarchés187253268281288321365399437447440447 Supermarchés48054865065169076574695797499610311 054 Maxidiscomptes20992210232524642606278929693136303829882677Autres 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Comptes Annuel 20112. Comptes Consolidées 20113. Rapport de Gestion 2011 du Conseil d’Administration4. Déclaration du responsable du rapport Financier Annuel 20115. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes Annuels 20116. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés 2011186100814250247273