1.5. Recherche et innovation : l’excellence, pour répondre aux besoins de tous les marchés* 14 2.2. La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux 2.4. Etat récapitulatif des opérations réalisées en 2012 sur les titres L’Oréal par les mandataires sociaux 2.5. Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil 2.6. Rapport des Commissaires aux Comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le Rapport 3.1. Rapport d’activité de l’année 2012* 4.1. Comptes de résultat consolidés comparés 4.2. Etats consolidés du résultat net et des 4.4. Tableaux de variations des capitaux propres 4.5. Tableaux des flux de trésorerie consolidés 4.8. Rapport des Commissaires aux Comptes 5.4. Tableau des flux de trésorerie 5.6. Liste des filiales et participations 5.7. Autres éléments relatifs aux états financiers 5.8. Résultats financiers sur 5 ans 5.9. Titres de participation (principales variations 5.10. Rapport des Commissaires aux Comptes 6.4. Grille de concordance des référentiels 6.5. Attestation de présence et Rapport aux Comptes portant sur une sélection 7.4. Plans d’Animation à Long Terme* 7.5. L’Action L’Oréal / Le marché du titre 8.1. Projet de Résolutions et Rapport du Conseil 8.2. Rapport spécial des Commissaires aux d’actions existantes et/ou à émettre au profit des salariés et des mandataires sociaux 8.3. Rapport des Commissaires aux Comptes 9.1. Responsables du contrôle des comptes 9.3. Responsable du Document de Référence 9.4. Attestation du Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel 9.7. Table de concordance avec les Tableaux AMF sur les rémunérations des mandataires sociaux 262 9.8. Table de concordance du Rapport de Gestion 263 Le sommaire détaillé des chapitres figure au début de chaque chapitre. * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 18 mars 2013 conformément à l’article 212-13 Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Imprimé sur un papier exempt de chlore élémentaire, certifié PEFC, à base de pâtes provenant de forêts gérées durablement sur un plan environnemental, économique et social. Le système de management régissant l’ impression de ce document est certifié ISO14001:2004 Ce label distingue les documents de référence les plus transparents selon les critères du Classement Annuel de la Transparence. En 2012, L’Oréal a de nouveau réalisé Le G roupe a ainsi démontré, sur le secteur de la beauté. 2 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Message du Président- D irecteur Général En 2012, L’Oréal a de nouveau réalisé une belle performance. Le Groupe a ainsi démontré, une fois encore, sa capacité à surperformer le marché et renforcer son leadership mondial sur Cette année a été un grand cru d’innovations pour notre groupe qui, par la création des plus beaux produits dans tous les circuits et dans toutes les catégories, a stimulé l’offre et animé le marché. L’innovation est au cœur de notre métier. C’est en effet par le supra de qualité et de performance de nos produits Cadum en France, Vogue en Colombie et Urban Decay aux Etats-Unis, qui viennent compléter son « maillage » du marché La qualité des résultats repose aussi sur une gouvernance exigeante que nous cherchons à faire progresser année après année. Ainsi, le Conseil d’Administration est fort de sa liberté et de son indépendance afin de garantir un équilibre des pouvoirs avec la Direction Générale. Il dispose des moyens qui lui permettent de traiter en toute liberté les questions qui le concernent, notamment quand il s’agit de valider les orientations stratégiques de l’entreprise, mais aussi de veiller et d’assurer le suivi de leur mise en œuvre tout en en contrôlant la bonne gestion. L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil est assuré par un partage très précis des missions de chacun, avec d’un côté le Président-Directeur Général et d’un autre côté 13 administrateurs libres de jugement. Le Conseil proposera à l’occasion de qualité de nouvel administrateur de Mme adaptés, dans le cadre d’une charte élargies. Le Conseil apprécie tout particulièrement la qualité de l’apport de ses quatre Comités, qui travaillent de manière toujours plus approfondie. Le mode de gouvernance resserré de L’Oréal simplifie la prise de décision dans un métier de la beauté où les exigences d’innovation et d’adaptation sont très fortes. exigences d’innovation et d’adaptation sont très fortes. Sur le plan géographique, L’Oréal a développé ses positions même sur les marchés les plus difficiles comme l’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis, où nous avons réalisé des gains de parts de marché record. En Amérique du Nord, le groupe a progressé près de deux fois plus vite que le marché, avec l’objectif de rattraper le niveau de parts de marché que nous détenons en Europe de l’Ouest, où nous continuons à renforcer nos positions, tout en parvenant à améliorer notre rentabilité. Parallèlement, L’Oréal a accéléré son internationalisation. 2012 marque ainsi une étape importante puisque les Nouveaux Marchés sont devenus, pour la première fois dans l’histoire, la première zone d’activité de L’Oréal, avec près de 40 % du chiffre d’affaires 2012 a été également une année de forte création de valeur et de forte progression des résultats financiers. Le chiffre d’affaires a en effet connu une progression à deux chiffres. Le résultat d’exploitation et le résultat net se sont eux établis à un niveau record, tandis que le cash-flow a progressé de manière spectaculaire. Ces résultats illustrent la puissante efficacité du modèle économique de L’Oréal. Ce sont leur solidité, leur qualité ainsi que les perspectives très favorables de l’entreprise, qui ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à la prochaine Assemblée Générale une nouvelle augmentation sensible du dividende de + 15 % à 2,30 euros. DOCDOCDOCDOCDOCO UMEUMEUMEUMEUMUMEUMENT NT NT NTNTNTT DE DE DE DE DDD REFREFREFREFFREFFREFFFFFFFFFEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREEREERENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCENCECECE L’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’OL’L’ORRRRRRRRRRRRÉARÉARRRRRRRR L L 2L 2L 22201201201201212012 Le Con seil d’ Adm inistration soutient activement les transformations en cours de l’entreprise. A ce titre, 2012 a été une grande année de progrès pour adapter L’Oréal à un monde en rapide mutation et préparer le groupe pour réussir demain. La Recherche et Innovation s’est ainsi modernisée de manière spectaculaire avec l’inauguration du plus grand centre de recherche capillaire au monde à Saint-Ouen, en France, et d’un 5e pôle régional de recherche à Mumbai, en Inde, indispensable dans notre stratégie d’universalisation. Outre sa modernisation, l’outil de production a été complété par deux nouvelles usines, en Indonésie et au Mexique, pour accompagner la conquête des Nouveaux Marchés. La révolution digitale s’est poursuivie de manière résolue avec le développement de la communication digitale et une progression rapide dans le e-commerce. Le numérique, un levier tant en termes de croissance du chiffre d’affaires que de renforcement de la relation avec les consommateurs. Enfin, l’optimisation de la productivité des moyens moteurs (médias, etc.) s’est poursuivie. Elle représente une opportunité économique majeure pour notre groupe dans Transformer l’entreprise, c’est aussi redéfinir sa place et son rôle face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux auxquels elle est confrontée. C’est pourquoi nous avons fait de la responsabilité sociétale une priorité en choisissant d’intégrer les principes du développement durable à notre modèle d’activité En 2012, nous avons poursuivi nos de la responsabilité sociale où une se doit d’exceller : social, éthique, Pour une croissance toujours plus responsable, nous avons poursuivi nos efforts en matière d’innovation et de production durable. L’Oréal a ainsi diminué ses rejets en CO2 de 39 % depuis 2005, alors même que la croissance du groupe durant la période L’Oréal et ses filiales partout dans le monde sont mobilisés pour que la performance sociale du groupe soit indissociable de ses performances économiques. Cette ambition collective fait désormais l’objet d’un reporting mondial qui nous permet d’orienter nos programmes d’action futurs et d’en mesurer les progrès accomplis année après année. Par ailleurs, en 2012 de nouveau, plus de 70 % de l’ensemble des salariés du groupe ont répondu à une enquête d’opinion menée à travers le monde ; elle montre que nous avons réalisé de nombreux progrès depuis quatre ans, et identifie clairement les domaines où nous pouvons encore progresser et répondre mieux encore aux attentes de nos collaborateurs. Nous voulons également construire une croissance solidaire et généreuse. A travers les programmes de la Fondation L’Oréal, nos actions de mécénat et notre projet « Solidarity Sourcing » qui promeut l’inclusion sociale pour nos achats, nous nous engageons chaque jour davantage pour associer à notre succès les communautés qui nous entourent. Notre engagement dans le domaine de la responsabilité sociétale et environnementale a reçu plusieurs récompenses par des agences de notation, ce qui constitue une belle reconnaissance de nos efforts et de nos accomplissements Nous avons confiance dans le dynamisme de notre métier et de notre marché. La beauté est un besoin essentiel, éternel et universel. La cosmétique est à la fois un marché d’offre porté par l’innovation et un marché de demande porté par le formidable développement des classes moyennes à travers le monde. C’est donc un marché structurellement dynamique et qui le restera. Confiance aussi dans notre stratégie d’universalisation qui est la mise en œuvre de notre mission d’offrir aux femmes et aux hommes du monde entier le meilleur de la beauté en termes de dans le respect de leurs différences, avec cet objectif qui mobilise toute Recherche et Innovation, la plus puissante de l’industrie. Sa capacité à inventer sans cesse des produits de haute qualité et de haute performance pour la pleine satisfaction des consommateurs. Son catalogue unique de marques, le plus riche et le plus complet de l’industrie. La force économique de son modèle économique créateur de valeur et de cash-flow, et de notre situation financière très solide. Et surtout la force de nos équipes, talentueuses, engagées et qui partagent toutes la culture, l’esprit et les valeurs de L’Oréal. La grande aventure L’Oréal continue, et l’avenir nous appartient. 4 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 1.3.1. Les fondements d’une straté gie 1.6.3. Dé marche de progrè s et optimisation 1.6.1. Du sourcing à la livraison, 1.6.2. Un modè le industriel bien rodé 1.6.4. Des partenariats de long terme 1.6.5. L’Oréal et ses partenaires : 1.6.6. Des engagements forts en matiè re de responsabilité sociale et de sé curité 17 1.8.1. Risques lié s à l’activité 1.8.3. Risques industriels et environnementaux 24 1.8.7. Risques financiers et de marché sur les marches dé veloppé s 1.4.3. Une volonté de croissance durable 1.4.4. Un immense potentiel de dé veloppement 11 1.5.1. La recherche, dans les gê nes du Groupe 14 1.5.2. Un temps d’avance dans les principes 1.5.3. Cré er de nouvelles plateformes pour pré dire l’innocuité et l’efficacité 1.5.5. Deux investissements à la pointe 1.5.6. La recherche à l’é coute du marché * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. Depuis plus d’un siècle, L’Oréal se consacre à un seul et unique métier, la beauté. Un métier riche de sens, parce qu’il permet à chacun d’exprimer sa personnalité, de prendre con ance en soi, et de s’ouvrir aux autres. L’Oréal s’est donné pour mission d’offrir à toutes les femmes et tous les hommes de la planète le meilleur de l’innovation cosmétique en termes de qualité, d’ef cacité et de sécurité. En répondant à l’in nie diversité des besoins et des envies de beauté à travers le monde. Depuis sa création par un chercheur, le Groupe repousse les frontières de la connaissance. Sa Recherche unique lui permet d’explorer sans cesse de nouveaux territoires et d’inventer les produits du futur en s’inspirant des rituels de beauté du monde entier. Faciliter l’accès à des produits qui contribuent au bien-être, mobiliser sa force d’innovation pour préserver la beauté de la planète, accompagner les communautés qui l’entourent. Autant de dé s exigeants, sources d’inspiration et de créativité pour L’Oréal. En s’appuyant sur la diversité de ses équipes, la richesse et la complémentarité de son portefeuille de marques, L’Oréal a fait de l’universalisation de la beauté son projet pour les années à venir. L’Oréal, au service de la beauté pour tous. 6 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Création de la Société des Teintures Inoffensives Ambre solaire, première huile de protection Cosmair devient l’agent de L’Oréal aux Etats-Unis. L’Oréal entre à la Bourse de Paris. 1998-2000 Acquisition de Softsheen et Carson aux Etats-Unis Acquisition de Matrix et de Kiehl’s since 1851 aux L’Oréal acquiert le contrôle majoritaire de Shu Création de la Fondation d’Entreprise L’Oréal. Acquisition de Gemey, entrée dans le maquillage L’Oréal fête ses 100 ans et se fixe pour objectif de con qu érir un milliard de nou veau x Acquisition de Q-Med, par Galderma, et de Acquisition de Redken 5th avenue aux Etats-Unis. Acquisition de Urban Decay aux Etats-Unis. 1.3.1.1. Un marché porteur : un potentiel Le marché cosmétique mondial est un marché d’environ 180 milliards d’euros en prix nets fabricants. Au cours des quinze dernières années, sa croissance annuelle moyenne est estimée à 4,3 % environ. En croissance forte et régulière, ce marché est aussi particulièrement solide et résilient : au plus fort de la crise économique mondiale de 2008-2009, il a continué à progresser de près de + 3 % en 2008 et + 1 % en 2009, pour repartir à la hausse dès 2010. Sa croissance a été de + 4,6 % en 2011 et \+ 4,6 % en 2012 (1). Parce que le monde aura toujours besoin de beauté, le marché cosmétique mondial a un avenir prometteur. Sous les effets conjugués de l’accroissement démographique, de l’urbanisation, du progrès des infrastructures et de la croissance du PIB mondial, la population ayant accès aux cosmétiques modernes pourrait croître de 50 % dans les vingt années à venir, portée par l’émergence rapide de la classe moyenne dans les 1.3.1.2. Une vocation : la beauté pour tous Depuis plus de cent ans, L’Oréal repousse les frontières de la science pour inventer la beauté et offrir aux femmes et aux hommes du monde entier le meilleur de la cosmétique en termes (1) Source : Estimations L’Oréal du marché cosmétique mondial en prix nets fabricants hors savons,dentifrices, rasoirs et lames. Hors effets monétaires. de qualité, d’efficacité et de sécurité. Donner à chacun l’accès à la beauté en proposant des produits en accord avec ses besoins, sa culture, ses attentes dans leur infinie diversité. C’est le vrai sens 1.3.1.3. La recherche et l’innovation : inventer le L’Oréal place la recherche et l’innovation au cœur de son modèle de développement. Avec 22 centres de recherche et 17 centres d’évaluation implantés sur tous les continents, le Groupe a développé plus de 130 molécules au cours des 40 dernières années. 3 817 chercheurs travaillent à la mise au point de nouvelles formules et ont déposé 611 brevets en 2012. L’Oréal est entré dans l’ère de l’universalisation et de la beauté pour tous. L’exploration de nouveaux territoires scientifiques et technologiques s’enrichit de la dimension mondiale : par sa connaissance intime de la peau et du cheveu sous toutes les latitudes, la recherche de L’Oréal crée des produits cosmétiques adaptés à la diversité du monde. 1.3.1.4. Le portefeuille de marques cosmétiques : offrir le meilleur de la beauté dans Avec 27 marques internationales d’origines culturelles diverses et présentes dans tous les canaux de distribution, L’Oréal peut aller à la rencontre des aspirations de tous les consommateurs quels que soient leurs origines, leurs habitudes de beauté ou leurs niveaux de revenus. Les équipes de L’Oréal conçoivent de nouveaux produits dans tous les métiers de la cosmétique : les soins du cheveu, la coloration, les soins de la peau, le maquillage Présent dans 130 pays, le Groupe a su, au cours de ses 100 premières années d’existence, séduire près d’un milliard de consommateurs soit environ 15 % de la population de la planète. Avec l’accélération de la mondialisation, la mission de L’Oréal s’élargit : fort de ses positions internationales et de sa puissance d’innovation, le Groupe a pour ambition de conquérir près d’un milliard de nouveaux consommateurs dans les 10 ou 15 prochaines années. 1.3.1.6. Un engagement pour une croissance Avec un bilan particulièrement sain et une situation financière solide, le Groupe peut envisager l’avenir avec confiance. Soutenu par un actionnariat fidèle, une gouvernance vigilante et la stabilité de ses dirigeants, L’Oréal vise depuis toujours une croissance durable et pérenne. Bâtie sur un modèle économique solide, L’Oréal est aussi une entreprise qui se veut exemplaire, exigeante pour limiter son empreinte sur la planète, et toujours plus créative pour inventer de nouveaux modèles de consommation durable. La Société L’Oréal exerce une fonction de holding et de coordination stratégique, scientifique et industrielle du Groupe dans le monde. L’essentiel des filiales a un rôle de commercialisation des produits fabriqués par les usines du Groupe. La Société L’Oréal possède la totalité du capital de la très grande majorité de ses filiales. En parallèle, L’Oréal S.A. qui a son siège en France y exerce une activité commerciale La Branche cosmétique, qui représente la majeure partie de l’activité du Groupe (près de 93 % du chiffre d’affaires consolidé en 2012), compte 4 Divisions opérationnelles correspondant chacune à un circuit de commercialisation : la Division Produits Professionnels commercialise des produits utilisés mais aussi vendus dans les salons de coiffure. Partenaire privilégié des coiffeurs du monde entier, elle les accompagne dans tous les domaines de leur développement et leur propose une formation de haut niveau. Son portefeuille de marques différenciées lui permet de répondre aux attentes de tous les types de salons. Marques de la Division Produits Professionnels : L’Oréal Professionnel, Redken, Kérastase, la Division Produits Grand Public propose le meilleur de l’innovation cosmétique à des prix accessibles dans tous les canaux de grande diffusion (hypermarchés, supermarchés, drugstores et magasins traditionnels) sur tous les continents. Marques de la Division Produits Grand Public : L’Oréal Paris, Garnier, Maybelline, Softsheen Carson, Essie ; L’Oréal Luxe réunit un ensemble unique de marques de prestige. La distribution de ces marques est sélective et se partage entre grands magasins, parfumeries, travel retail, mais aussi boutiques en propre et sites de e-commerce. Marques de la Division L’Oréal Luxe : Lancôme, Giorgio Armani, Yves Saint Laurent, Biotherm, Kiehl’s, Ralph Lauren, Shu Uemura, Cacharel, Helena Rubinstein, Diesel, Clarisonic et Viktor & Rolf ; la Division Cosmétique Active diffuse ses marques dans tous les circuits de distribution de produits de santé à travers le monde, principalement en pharmacies, drugstores, médispas et, dans certains pays, chez les dermatologues. Son portefeuille unique de marques, qui couvre tous les besoins des consommateurs en termes de santé-beauté, et son partenariat privilégié avec les professionnels de la santé font de cette Division le n° 1 mondial de la dermocosmétique. Marques de la Division Cosmétique Active : Vichy, La Roche- Posay, SkinCeuticals, Innéov, Roger & Gallet. La Branche The Body Shop représente environ 4 % du chiffre d’affaires consolidé en 2012. Créée en 1976 en Grande-Bretagne par Dame Anita Roddick, The Body Shop est réputée pour son engagement éthique et ses produits à base d’ingrédients naturels. Plus de 87 % des produits contiennent des ingrédients provenant de son programme Community Fair Trade. Présente dans 65 pays, la marque distribue ses produits et exprime ses 8 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 valeurs à travers un réseau de boutiques exclusives mais aussi dans des circuits de distribution complémentaires : ventes par Internet et dans les boutiques d’aéroports. La Branche dermatologie, qui représente environ 3 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe (part revenant à L’Oréal), est constituée de Galderma, joint-venture créée entre L’Oréal et Nestlé il y a plus de 30 ans. En croissance régulière depuis de nombreuses années, le laboratoire Galderma a franchi en 2010 la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires et s’affirme comme un des leaders de la dermatologie. (1) La quasi-totalité des filiales sont rattachées à L’Oréal S.A. avec un pourcentage de détention ou de contrôle de 100 % ou avoisinant. Leur liste détaillée figure en annexe des comptes consolidés et sociaux pages 148 à 152 et pages 175 à 178. Plusieurs Directions spécialisées apportent leur expertise et leur soutien aux Branches et Divisions opérationnelles : ❚ Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation, en charge de la recherche fondamentale et appliquée ; ❚ Direction Générale des Opérations, en charge de la coordination de la production et de la supply chain ; Le développement international du Groupe a naturellement conduit L’Oréal à adapter son organisation à la nécessité de coordonner l’implantation et le développement de ses marques Ainsi ont été créées différentes zones géographiques qui ont chacune la responsabilité opérationnelle des filiales implantées ❚ Direction Générale des Ressources Humaines, en charge des politiques de recrutement, de formation, d’animation des talents et de coordination de la politique sociale ; Z one Europe de l’Ouest ; Z one Amérique du Nord ; Z one Europe de l’Est ; ❚ Direction Générale de l’Administration et des Finances, en charge de la politique financière du Groupe, de la gestion et de la consolidation, des systèmes d’information et de la ❚ Direction Générale de la Communication, du Développement Durable et des Affaires Publiques, en charge de la coordination de la communication corporate, de la coordination de la communication des divisions et des marques et du ❚ Direction Générale du M arketing S tratégique apporte aux Divisions et Zones opérationnelles un soutien pour identifier et mettre en place de nouveaux développements marketing, notamment dans le domaine de la communication digitale. Composition du Comité Exécutif de L’Oréal Communication, Développement Durable et Affaires Publiques Relations Humaines et Conseiller du Président L’Oréal est présent dans 130 pays sur les 5 continents. Fondé en France en 1909, le Groupe s’est rapidement développé en Europe de l’Ouest. En 2012, il a réalisé près de 36 % de ses ventes cosmétiques sur ce territoire historique du Groupe. Dès la première moitié du XXe siècle, L’Oréal a pris pied en Amérique du Nord. Le Groupe a confié dans un premier temps la distribution de ses produits à des sociétés de distribution, réunies en 1953 autour d’un agent exclusif, Cosmair. A la suite du rachat de Cosmair en 1994, c’est avec le statut de filiale que le Groupe s’est développé sur le continent Nord-américain. Les acquisitions de marques comme Maybelline (1996), Matrix et Kiehl’s (2000), ou plus récemment Clarisonic et Urban Decay (2011 – 2012) ont définitivement ancré le Groupe en Amérique du Nord. En 2012, ses ventes y ont augmenté de 7,2 % à données comparables, pour atteindre 25 % des ventes mondiales 10 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 les engagements du Groupe en matière sociale sont de même nature dans toutes ses filiales ; tous les centres de production se conforment aux mêmes règles qui visent à réduire leur empreinte sur l’environnement. Des audits sociaux sont réalisés chez les fournisseurs des ❚ chaque filiale participe, dans la mesure de ses moyens, aux grands programmes de mécénat de la Fondation L’Oréal, notamment For Women In Science, Coiffeurs contre le SIDA, Cette démarche d’ensemble est conforme à l’ambition du Groupe, leader mondial des produits cosmétiques : rendre le Outre les grands pays dits du BRIMC (Brésil, Russie, Inde, Mexique et Chine), L’Oréal a notamment identifié parmi ses « marchés de croissance » les pays suivants : Pologne, Ukraine, Argentine, Colombie, Indonésie, Thaïlande, Vietnam, Philippines, Turquie, Egypte, Arabie Saoudite, Pakistan, Kazakhstan, Afrique du Sud, Dans un grand nombre de ces pays, la consommation de produits cosmétiques par habitant est à un niveau 10 à 20 fois inférieur à celle des pays matures. Plusieurs dizaines de millions d’habitants accèdent chaque année à des niveaux de revenus qui les font entrer dans les « classes moyennes » et leur permettent de consommer des produits cosmétiques modernes. Les équipes marketing sont, notamment dans les grands pays, à l’écoute de ces nouveaux consommateurs. Les laboratoires implantés sur tous les continents étudient leurs spécificités. La politique d’innovation du Groupe repose sur l’accessibilité et l’adaptation des produits aux habitudes et rituels de beauté de toutes les femmes et de tous les hommes dans leur infinie diversité. Tels sont les fondements de l’universalisation de la Dès les années 1970, la Z one Amérique Latine se développe avec une organisation multidivisions que le Groupe a reproduite dans Présent au Japon depuis près de 50 ans, L’Oréal y a développé son implantation en choisissant les marques prioritaires pour ce marché très spécifique : Kérastase dans les salons de coiffure, Lancôme dans les produits de Luxe et Maybelline et L’Oréal Paris Les années 1990 marquent l’ouverture des Nouveaux Marchés avec la chute du mur de Berlin qui permet aux marques d’accéder aux marchés des pays d’Europe de l’Est. L’Oréal est parmi les premiers groupes étrangers à obtenir, dès 1994, l’autorisation du gouvernement indien pour la création d’une filiale détenue à 100 %. En 1997, le Groupe crée en Asie une grande zone multidivisions et implante de nouvelles filiales, notamment en Chine où L’Oréal détient 100 % du capital de son entité. L’Afrique, Moyen-Orient, où L’Oréal était faiblement implanté, est une nouvelle frontière du développement dans les Nouveaux Marchés : le nombre de filiales y est passé de 7 à 12 au cours Le milieu des années 2000 marque un tournant : la forte accélération du développement des Nouveaux Marchés entraîne un déplacement du centre de gravité du monde Au total, la part du chiffre d’affaires cosmétique réalisé par le Groupe dans les Nouveaux Marchés était de 15,5 % en 1995, de 27,1 % en 2006 et de 39,4 % en 2012. Cette progression est Soucieux de préserver l’avenir et de mettre en place les bases d’une croissance pérenne, le Groupe s’attache à développer sa présence dans les Nouveaux Marchés en y appliquant les règles fondamentales d’une entreprise citoyenne : les produits offerts aux consommateurs répondent aux standards de qualité les plus élevés ; \+ 7,2 % Croissance des ventes \+ 4,4 % Evolution du marché en 2012 (2) Chiffre d’affaires : 5 211 M€ 18,4 % (En % du chiffre \+ 0,6 % Croissance des ventes Chiffre d’affaires : 7 400 M€ 21,3 % (En % du chiffre 39,4 % DES VENTES COSMETIQUES DU GROUPE \+ 9,2 % Croissance des ventes 2012 (1) \+ 6,5 % Evolution du marché en 2012 (2) Chiffre d’affaires : 8 202 M€ Résultat d’exploitation : 18,5 % (En % du chiffre d’affaires) (2) Source : Estimations L’Oréal du marché cosmétique mondial en prix nets fabricants hors savons, dentifrices, rasoirs et lames. Hors effets monétaires. 12 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Le marché cosmétique mondial de 2003 à 2012 (1) (Taux de croissance annuel en %) Le marché cosmétique mondial est un marché d’environ 180 milliards d’euros, et sa croissance en 2012 est estimée à \+ 4,6 % (1). C’est un marché particulièrement solide, qui connaît un développement régulier, tout en étant très résistant dans les moments économiques les plus difficiles. Le consommateur cosmétique n’a pas changé de comportement depuis la crise. Il n’y a eu ni dévalorisation, ni banalisation, ni massification du marché. Au contraire, l’aspiration à la qualité est plus forte que jamais, avec une prime à la technologie, à l’idée nouvelle. Le marché cosmétique reste un marché d’offre porté par l’innovation où les consommateurs sont toujours en quête de qualité, de performance et de résultats perçus. Répartition du marché cosmétique mondial en 2012 (1) Le marché cosmétique mondial en 2012, comme en 2011, est dynamisé par le luxe. Avec une croissance de + 6,3 %, le marché sélectif maintient un rythme de croissance élevé ; porté par l’ Asie, les Etats-Unis et le travel retail, il contribue à 25 % de la croissance mondiale (1). La Grande Diffusion, avec une croissance de + 4,7 %, accélère par rapport à 2011 et contribue à hauteur de 53 % à la croissance du marché Sur le plan géographique, les Nouveaux Marchés apportent toujours plus de croissance : hors Japon, ils représentent cette année 77 % de la croissance du marché mondial (1), principalement grâce à l’Asie Pacifique, mais aussi avec la contribution de l’Amérique Latine, en croissance de + 10,2 %. (Chiffre d’affaires en milliards de US $) Les positions concurrentielles et parts de marché détenues par les divisions et marques du Groupe citées dans ce rapport reposent sur des études, panels et enquêtes obtenus auprès d’organismes ou de sociétés spécialisés ou, en l’absence d’études complètes, résultent d’estimations réalisées par L’Oréal sur la base d’éléments (1) Source : Estimations L’Oréal du marché cosmétique mondial en prix nets fabricants hors savons, dentifrices, rasoirs et lames. Hors effets monétaires. (2) Source : « Beauty’s top 100 » WWD, août 2012, en chiffres d’affaires 2011. 1 Recherche et innovation : l’excellence, pour répondre aux besoins de tous les marchés 1.5. Recherche et innovation : l’excellence, pour répondre aux besoins de tous les marchés La recherche de L’Oréal innove pour toutes les divisions, toutes les marques, toutes les catégories de produits. Le Groupe crée des formules dont les textures optimisent l’efficacité des actifs. A titre d’exemple, L’Oréal Professionnel a lancé en 2009 la gamme de coloration INOA basée sur le système formulatoire ODS (Oil Delivery System) qui permet de s’affranchir de l’ammoniaque dans la coloration d’oxydation. ODS est aujourd’hui une plateforme technologique qui se décline dans les métiers capillaires. C’est ainsi que les équipes ont décliné la deuxième génération ODS qui donne le jour en 2012 à la coloration à L’innocuité et l’efficacité des innovations technologiques de L’Oréal sont essentielles. Pour répondre à ces exigences, la recherche s’est engagée dans les années 1980 dans le développement de méthodes alternatives aux tests sur animaux pour l’évaluation de la sécurité de ses produits. Les plus grands progrès ont été faits grâce à l’ingénierie tissulaire, qui a permis en 1983 la reconstruction du premier épiderme humain, puis, en 1996, de la première peau complète (épiderme et derme). Grâce à ces modèles, L’Oréal a pu mettre fin aux tests sur animaux pour les produits finis en 1989, soit 14 ans avant que la loi ne l’exige en Europe. En trois décennies, le Groupe s’est constitué une véritable expertise en matière de tissus reconstruits. Aujourd’hui, 12 modèles de peau et de cornée reconstruites ont Ces modèles sont de fabuleux outils pour prédire la sécurité et l’efficacité de nos produits et permettent de réduire les délais Il y a plus d’un siècle, un scientifique, Eugène Schueller, fondait L’Oréal en lançant une innovation majeure : la coloration inoffensive pour cheveux. La recherche s’inscrit dès lors comme un des éléments de l’ADN du Groupe. Elle devient très vite l’une des clés de sa réussite. En conservant toujours un temps d’avance en la matière, L’Oréal a intégré la recherche dans un processus de développement durable. Les ingrédients utilisés et les travaux menés respectent les consommateurs, l’environnement et la Aujourd’hui, en partant à la conquête d’un nouveau milliard de consommateurs, le Groupe a repensé son modèle d’innovation et renforcé ses investissements. Avec un budget de 791 millions d’euros en 2012, en croissance de + 9,7 % par rapport à l’année précédente, la recherche de L’Oréal innove pour répondre à toutes les aspirations de beauté à travers le monde dans leur Le département de recherche fondamentale de L’Oréal a été créé en 1963. Sa conviction : la connaissance de la peau et du cheveu permet aux chercheurs de L’Oréal d’imaginer de nouveaux concepts qui mènent à la synthèse de nouvelles molécules. Le Groupe a par la suite multiplié le nombre de dépôts de brevets (611 en 2012) et développé de nombreux principes actifs, dont les principaux sont à la source des produits phares Cette capacité à mettre en œuvre des programmes de recherche de long terme permet aujourd’hui à L’Oréal de conforter son Parmi ces grandes molécules, on peut citer le Ionène G, lancé en 1978 dans la coloration avec Majirel pour assurer un vrai respect de l’intégrité du cheveu ; le Mexoryl SX, filtre solaire lancé en 199 3 dans la gamme Vichy Capital Soleil ; le Pro-Xylane, apparu pour la première fois en 2006 dans la gamme Absolue BX de Lancôme pour traiter les rides profondes ; et plus récemment, le LR2412, utilisé dans le soin Visionnaire de Lancôme, lancement phare de l’année 2011 qui réduit les rides tout en homogénéisant le teint ; enfin, la Stemoxydine lancée en 2012 dans la gamme Néogenic de Vichy qui favorise le renouvellement folliculaire. (en millions d’euros, incluant 50 % des frais de recherche de Galderma) (inclus 50 % des salariés de la recherche 14 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Recherche et innovation : l’excellence, pour répondre aux besoins de tous les marchés 1.5.5.1. Le Centre Mondial de production En 2011, L’Oréal a inauguré son Centre Mondial d’évaluation prédictive à Gerland (Lyon, France). Dédié à l’évaluation prédictive de la sécurité et de l’efficacité des ingrédients et des produits, ce centre est le premier site de l’industrie cosmétique à produire des tissus biologiques reconstruits (environ 130 000 Les performances du Groupe, en termes d’évaluation prédictive, bénéficient aussi du patrimoine de données considérable que L’Oréal a développé au fil de 100 années d’innovations exclusives dans la cosmétique. Le Groupe dispose aujourd’hui d’une importante base de données sur plusieurs dizaines de milliers de molécules. Grâce à un système de modélisation informatique, le croisement de toutes ces données permet de prédire l’efficacité et la sécurité des ingrédients et des produits, en renforçant la fiabilité et en améliorant le coût des formules. 1.5.5.2. Le Centre Mondial de Recherche En 2012, L’Oréal a inauguré son Centre Mondial de Recherche Capillaire à Saint-Ouen (France). Ce bâtiment de 25 000 m², qui représente un investissement de 100 millions d’euros, accueille 500 personnes chargées de développer, formuler et évaluer les produits des trois grandes catégories capillaires Le centre abrite les Directions Internationales de ces métiers qui définissent la stratégie d’innovation pour le monde entier et animent un portefeuille mondial de nouveautés. Mais il est aussi le centre régional pour l’Europe sur le même principe que les cinq autres centres régionaux du Brésil, des Etats-Unis, du Japon, de la Chine et de l’Inde. L’ensemble des compétences nécessaires à l’élaboration de produits performants y a été regroupé : la Recherche Appliquée réunie en un même étage pour créer des prototypes innovants et soutenir un flux régulier ❚ des équipes de Développement regroupées par grandes catégories de produits pour délivrer les formules performantes à partir de grandes technologies et offrir aux consommateurs des produits répondant à la diversité de leurs attentes ; ❚ une évaluation instrumentale, experte, sensorielle, qui accompagne les futurs produits depuis leur conception jusqu’à leur lancement, grâce à une palette de compétences au service de la performance perçue par le consommateur ; ❚ des expertises clés dans les domaines de la physico-chimie ou des procédés de formulation, de l’automatisation et de l’ensemble des fonctions d’appui et de support indispensables au soutien de toutes les activités du centre. Toutes les étapes de la recherche qui mènent au lancement d’un produit innovant sont connectées au marché. existe une véritable interaction entre recherche et marketing. Cette démarche est intimement liée à la stratégie de développement du Groupe dans les Nouveaux Marchés. Les consommateurs en Inde ne sont pas les mêmes qu’en Chine ou en Europe ; leurs besoins et leurs aspirations cosmétiques sont différents. Pour être à l’écoute de ses clients dans leur diversité, L’Oréal a créé au sein de la Direction de l’Innovation, un Département Consumer & Market Insights pour bâtir une banque mondiale de données consommateurs par catégorie de produits et par grande région du monde. C’est à travers ces études que sont recensés les besoins et les attentes cosmétiques des consommateurs du monde entier sur 15 marchés prioritaires Implantations de la recherche dans le monde Recherche locale et adaptation des produits Pour s’adapter aux consommateurs du monde entier, la recherche de L’Oréal est présente dans toutes les zones géographiques à travers ses 22 centres de recherche cosmétique et dermatologique et 17 centres d’évaluation. Les centres de recherche sont regroupés en 3 centres mondiaux en France (Recherche avancée, métiers capillaires et métiers cosmétiques) et 5 pôles régionaux : aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, au Brésil et en Inde. En symbiose avec le milieu local, ces pôles régionaux recensent les besoins, les expertises scientifiques et les pratiques cosmétiques. La richesse de leur écosystème scientifique favorise collaborations et partenariats d’excellence. Les données recueillies permettent ensuite aux chercheurs de développer de nouveaux produits, parfaitement en phase avec les besoins. Les innovations mises au point seront ensuite partagées de façon coordonnée avec les autres centres de recherche, et les besoins identifiés dans un pays pourront ensuite donner lieu à des succès 1.6.1. DU SOURCING A LA LIVRAISON, L’Oréal offre aux Femmes et aux Hommes du monde entier le meilleur de la cosmétique. Les Opérations développent, industrialisent et distribuent les produits correspondants à cette offre, en garantissant les solutions les plus performantes, les plus responsables, et les plus adaptées aux spécificités de La Direction des Opérations réunit ainsi sept métiers industriels et logistiques : achats, packaging, production, qualité, supply chain, environnement hygiène et sécurité, et immobilier. Trois fonctions de support complètent ce dispositif : les systèmes d’information, la finance et les ressources humaines. 16 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Implantées dans le monde entier, les usines du Groupe produisent 88 % des unités cosmétiques vendues. Ce mode de production essentiellement interne offre une garantie de qualité, de traçabilité et de responsabilité sociale qui permet de limiter les risques. Les usines sont, pour la plupart, dédiées à la production d’une Division opérationnelle, spécialisées par grandes technologies industrielles et situées à proximité des marchés qu’elles desservent. La rotation des marques sur les lignes de conditionnement est par ailleurs facilitée par la Ce modèle industriel permet d’améliorer les rendements d’année en année et garantit l’activité continue de chaque site. L’Oréal s’est fixé pour objectif l’amélioration continue des rendements et l’optimisation des coûts de production. Cette ambition s’accompagne d’un système qualité exigeant qui va de la conception jusqu’au client, et qui vise à garantir l’intégrité de la formulation des produits aux quatre coins du monde et assure le respect des normes en matière de responsabilité sociale et environnementale sur chaque site de production en En 2008, L’Oréal s’est engagé dans un programme mondial d’amélioration de l’efficacité des outils de production appelé « Excellence opérationnelle ». Basé sur un ensemble de bonnes pratiques, il est partagé entre tous les sites. C’est ce qui a motivé la mutualisation des fonctions de support et des achats au sein des grandes zones géographiques. L’efficacité en a été renforcée, tout en maintenant les spécificités de chaque région. Ce modèle d’organisation productif et très réactif, est particulièrement adapté à l’objectif de croissance accélérée de L’Oréal sur les La réussite industrielle de L’Oréal s’explique aussi par l’exigence du Groupe dans le choix de ses fournisseurs et la pérennité des liens qu’il tisse avec eux. Le premier Suppliers’ Day mondial du Groupe a été organisé en 2012 afin de partager avec les fournisseurs les plus stratégiques de L’Oréal la vision et la stratégie du Groupe. La pérennité des liens avec les fournisseurs passe également par le développement d’un approvisionnement local dans les zones en forte croissance. Le Groupe a initié en 2010 le programme wall-to- wall qui consiste à implanter, dans l’enceinte de l’usine, une unité de production d’articles de conditionnement exploitée par un fournisseur. Ce partenariat permet de développer la réactivité et (1) Agence européenne de notation extra-financière. la flexibilité industrielle, tout en réduisant le transport des articles de conditionnement et la génération de déchets liée à leur conditionnement. Il concerne les usines dont les technologies sont très spécialisées, productrices de très gros volumes et dont les besoins en ressources externes sont continus. L’emballage est un enjeu industriel et environnemental majeur pour la Direction des Opérations. Le Groupe y a répondu en créant en 2010 un salon de l’emballage baptisé « Cherry Pack ». Il permet à des fournisseurs internationaux de proposer en exclusivité leurs dernières innovations. A l’issue de deux jours de présentation, des projets sont sélectionnés par les marques et la Recherche et Innovation. Cette manifestation qui a lieu tous les 18 mois environ marque la volonté de L’Oréal de renforcer ses liens avec ses fournisseurs en pariant sur l’intelligence collaborative. L’innovation externe est également dynamisée au travers de partenariats avec des écoles hautement créatives La Direction des Opérations, à l’image du Groupe, joue un rôle prépondérant en matière de responsabilité sociale et de sécurité. A travers son programme « Buy & Care », L’Oréal incite ses fournisseurs à plus de responsabilité et effectue un suivi rigoureux de leurs engagements à travers de nombreux audits sociaux chez les fournisseurs du monde entier. Depuis que le programme a été mis en place, ce sont près de 4 4 00 audits sociaux qui ont été effectués auprès de 3 700 sites des fournisseurs du Groupe. L’objectif n’est pas de sanctionner les fournisseurs mais de les aider à améliorer leurs normes de sécurité et leurs performances environnementales et sociales. Le Groupe a été primé par VIGEO (1) en 2012 pour la prévention du dumping social dans la En créant le programme « Solidarity Sourcing », le Groupe a pris l’initiative de faire travailler des fournisseurs locaux qui s’engagent en faveur des minorités : travailleurs handicapés ou issus de milieux défavorisés. Il peut également s’agir de très petits fournisseurs ou d’acteurs du commerce équitable que L’Oréal valorise par l’intermédiaire de ses fournisseurs. Ce programme a été lancé officiellement en 2012 auprès des fournisseurs du Groupe afin de les inciter à développer cette même démarche En matière de sécurité, la Direction des Opérations est particulièrement attentive aux collaborateurs qui travaillent dans les sites de production. Ils sont formés au respect des règles de sécurité et observent chaque jour « une minute sécurité » afin de LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT AU CŒUR DE LA PRODUCTION Tout au long de la chaîne de production des innovations en matière de développement durable sont mises en œuvre dans le monde entier, qu’il s’agisse de projets d’efficacité dans l’utilisation quotidienne des ressources ou de projets de rupture. De nombreuses initiatives se mettent en place dans tous les sites du Groupe, les plus adaptées à l’écosystème local (géothermie à Vichy, panneaux photovoltaïques au Mexique, biométhanisation en Belgique, phytorestauration à Mourenx (France), etc.) Toutes ces initiatives répondent aux trois objectifs que le Groupe s’est fixé pour la période 2005-2015 pour les usines et les centrales de distribution : réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre, réduire de 50 % la production de déchets générés par unité de produit fini et réduire de 50 % la consommation d’eau par unité de produit fini (cf. rubrique 6.2. pages 200 et suivantes ). En outre, les impacts environnementaux liés au packaging, au transport et aux bâtiments sont également pris en compte. 42 implantations industrielles dans le monde 18 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La répartition dans le monde des usines du Groupe répond à un objectif très simple : réduire au maximum la distance qui sépare les consommateurs du bassin de production. Les 42 usines du Groupe sont réparties de manière à approvisionner rapidement tous les pays dans lesquels le Groupe est présent. La forte croissance des produits de la Division Produits Grand Public, en particulier dans les Nouveaux Marchés, explique le nombre et la répartition géographique des usines de cette Division. Par ailleurs, afin de soutenir la conquête d’un nouveau milliard de consommateurs dans les marchés émergents, le Groupe a démarré en 2010 une nouvelle usine en Russie. En 2012, deux nouvelles usines ont vu le jour en Indonésie et au Mexique. En 2013, une nouvelle implantation verra le jour en Egypte. (indice base 100 : année n-1) (indice base 100 en 2002, acquisitions incluses) Production et chiffre d’affaires de la branche cosmétique par zone en 2012 La politique d’investissements de L’Oréal répond à des objectifs L’Oréal est une entreprise industrielle qui se développe grâce notamment à deux types d’investissements : 1. des investissements scientifiques et industriels qui sont détaillés dans plusieurs rubriques du présent document (voir notamment la rubrique 1.5. pages 14 et suivantes et la rubrique 1.6. pages 16 et suivantes ) ; 2. des investissements marketing qui sont permanents et inhérents à l’activité, notamment cosmétique, du Groupe. En effet, la conquête de nouvelles parts de marché nécessite des études approfondies dans le monde entier, ainsi que des dépenses publi-promotionnelles ajustées en fonction de l’ancienneté des marques et de leur position concurrentielle ; enfin des investissements en matériel de publicité sur le lieu de vente (PLV) assurent une présence optimale de nos marques dans les points de vente. Pour des raisons stratégiques et concurrentielles, L’Oréal ne peut donc donner aucune information systématique sur les En 2012, les investissements du Groupe se sont élevés à 955 millions d’euros soit 4,3 % du chiffre d’affaires, un ordre de grandeur proche de ses niveaux historiques d’avant crise. Cette évolution reflète la constance des efforts du Groupe, notamment dans les domaines de l’amélioration de l’efficacité industrielle, de la performance de la recherche et de la valorisation des Les 955 millions d’euros investis en 2012 se répartissent de la la production et la distribution physique pour environ 34 % les investissements marketing, intégrant les moules, la PLV et les boutiques pour 41 % ; le solde concerne la Recherche et les différents sièges dans les investissements informatiques répartis dans chacune de ces catégories ont représenté 15 % des investissements totaux. Le Groupe exerce ses activités dans un environnement en évolution. Comme toute entreprise, il est nécessairement exposé à des risques dont la matérialisation pourrait avoir un effet négatif sur ses activités, sa situation financière et son patrimoine. Ce chapitre présente les principaux risques auxquels le Groupe estime être exposé : ceux propres à l’activité de L’Oréal, puis les risques juridiques, industriels et environnementaux, et enfin les Face à ces risques, L’Oréal a mis en place un dispositif de Contrôle Interne pour mieux les prévenir et les maîtriser. Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques sont ainsi exposées à la rubrique 2.5. comme prévu par l’article L. 225.37 du Code de commerce (cf. pages 66 et suivantes). Toutefois, une absence totale de risque ne peut être garantie. En outre, d’autres risques dont le Groupe n’a pas actuellement connaissance ou qu’il ne considère pas comme significatifs à la date du présent rapport pourraient avoir un effet négatif. 20 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 R isques auxquels le Groupe estime être exposé : ❚ 1.8.1. Risques liés à l’activité ❚ 1.8.7. Risques financiers et de marché La réputation de l’entreprise et l’image de ses marques peuvent être compromises d’un moment à l’autre dans un monde globalisé où l’information est diffusée rapidement. Aucune entreprise ne saurait être à l’abri d’un événement indésirable, qu’il soit lié à l’utilisation ou au mésusage d’un produit ou à un comportement individuel critiquable. La circulation dans les médias d’informations préjudiciables, qu’elles soient fondées ou non, facilitée par l’introduction de nouvelles technologies et le développement des réseaux sociaux pourrait aussi être susceptible d’affecter la réputation de l’entreprise et de ses marques. Afin de réduire les risques qui pourraient découler de tels événements, L’Oréal s’est doté d’une procédure de gestion de crise dont la mission mondiale est de prévenir, gérer et limiter les conséquences sur l’entreprise d’événements indésirables. Le responsable de la gestion de crise au niveau du Groupe est rattaché directement au Directeur Général. De plus, le déploiement de la Charte Ethique dans l’ensemble du Groupe vise à renforcer la diffusion des règles de conduite qui font l’intégrité et l’éthique de L’Oréal. Ces règles de conduite ont pour objet de guider les actions et les comportements, inspirer les choix et faire vivre les valeurs du Groupe dans les actes quotidiens de chacun des collaborateurs. Par ailleurs, L’Oréal a mis en place à l’intention de ses collaborateurs une charte du 1.8.1.2. Qualité et sécurité des produits La sécurité des consommateurs est pour L’Oréal une priorité absolue. La Direction Internationale d’Evaluation de la Sécurité évalue spécifiquement la sécurité des matières premières et des produits finis. Elle établit le profil toxicologique des ingrédients utilisés et la tolérance des formules avant leur mise sur le marché. L’Oréal prolonge l’évaluation de la sécurité par un suivi des effets indésirables potentiels qui peuvent survenir lorsque le produit est sur le marché. Ceci permet de prendre si nécessaire les mesures Le rythme des ventes peut, dans certains cas, et pour certains produits, être lié aux conditions climatiques, par exemple les produits solaires. Les produits et les marques qui sont recherchés par les consommateurs pour des cadeaux sont tributaires d’une concentration forte de leur chiffre d’affaires en fin d’année et aux périodes des fêtes. C’est le cas notamment des parfums, ainsi que des produits de The Body Shop. Toute perturbation importante sur l’un ou l’autre de ces facteurs pourrait affecter le L’Oréal s’efforce de pallier ces risques par la diversité et l’enrichissement de ses offres produits ainsi que par la commercialisation de lancements et animations tout au long L’Oréal dispose de filiales dans 69 pays, et 64 % de son chiffre d’affaires est réalisé hors d’Europe de l’Ouest. La croissance mondiale du marché des cosmétiques amène L’Oréal à développer ses activités sur les pays de la Z one « Nouveaux Marchés » qui représentent plus de 39 % des ventes cosmétiques en 2012. La répartition et l’évolution du chiffre d’affaires de L’Oréal sont indiquées dans le paragraphe 1.4.4. pages 11 et suivantes . Face aux interrogations que la société civile peut avoir au sujet de certaines substances et de leurs effets sur la santé et l’environnement, la position de L’Oréal peut se résumer en ❚ vigilance vis-à-vis de toute nouvelle donnée scientifique ; Outre les risques en devises évoqués au chapitre 4 à la note 24.1. intitulée Couverture du risque de change pages 140 à 142 et au paragraphe 1.8.7.2. page 26 , les perturbations politiques ou économiques des pays où le Groupe réalise une part significative de son chiffre d’affaires pourraient influer sur ❚ collaboration avec les autorités compétentes ; ❚ précaution conduisant à la substitution d’ingrédients en cas de risque avéré ou fortement suspecté. L’Oréal met à la disposition des consommateurs des produits innovants, dont le succès est basé sur la qualité et la performance. Les bénéfices qui en résultent sont mis en avant dans nos communications. Malgré tout le soin que nous déployons en vue de garantir la sincérité et la loyauté de ces communications, elles sont toujours susceptibles d’être mises en cause par des autorités, des organismes ou des consommateurs. Afin de réduire le risque que de telles mises en cause surviennent, la Direction Internationale de l’Evaluation de la Communication Produit s’assure de la conformité des communications sur les produits avant leur mise sur le marché. La Charte Ethique du Groupe précise les principes fondamentaux d’une communication responsable et L’Oréal s’est engagé à mettre en œuvre la charte européenne de communication responsable développée par Cosmetics Europe (« Cosmetics Europe charter on responsible advertising and marketing communication »), à laquelle adhèrent les principaux acteurs mondiaux du marché Cependant, la présence très globalisée favorise aussi l’équilibre des ventes et une compensation entre les pays et les zones géographiques. Dans les périodes de fort ralentissement économique ou dans des situations de crise de la dette souveraine dans certains pays, l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe peut toutefois y être affectée. Pour commercialiser ses produits, L’Oréal s’appuie sur des circuits de distribution indépendants, hormis un nombre limité de boutiques détenues en propre. La concentration ou la disparition de chaînes de distribution, l’évolution des réglementations en matière de distribution sélective pourraient avoir un impact sur le développement des marques du Groupe dans le ou les pays La présence des marques du Groupe dans tous les types de circuits de distribution permet de modérer un éventuel effet Compte tenu de sa taille et du positionnement de ses marques, L’Oréal est soumis à la pression constante de concurrents locaux et internationaux dans tous les pays. La concurrence est salutaire ; elle entraîne les équipes, partout dans le monde, à donner en permanence le meilleur d’elles- mêmes au service des consommateurs et des marques du Groupe. Dans un contexte de lutte constante pour les meilleurs emplacements et les gammes de produits les plus attractives et les plus performantes, avec un rapport qualité-prix optimisé, gagner des par ts de marché, améliorer la rentabilité de l’exploitation et donc assurer la croissance sont des enjeux La mise au point de produits innovants et leur adaptation aux besoins du marché constituent une priorité permanente pour le Groupe. Si le Groupe ne parvenait pas à anticiper et interpréter l’évolution des attentes des consommateurs et des nouvelles tendances, ses ventes pourraient être affectées. Le Département Consumer & Market Insights, au sein de la Direction de l’Innovation, veille de façon constante à l’évolution des attentes cosmétiques des consommateurs par catégorie de produits et grandes régions du monde. Ces travaux permettent aux chercheurs du Groupe de développer de nouveaux produits en phase avec les besoins du marché comme évoqué au paragraphe 1.5.6. La recherche à l’écoute du marché page 15 . Dans le cadre de sa stratégie de développement, L’Oréal a réalisé et pourrait être amené à réaliser des acquisitions ou signer des La mise en œuvre de cette stratégie suppose néanmoins que L’Oréal puisse trouver des opportunités de développement à un coût et à des conditions acceptables. Le Groupe a mis en place un processus de contrôle de ces La gestion quotidienne des activités qui incluent notamment les achats, la production et la distribution, les opérations de facturation, de reporting et de consolidation ainsi que les échanges et l’accès à l’information interne, repose sur un bon fonctionnement de l’ensemble des infrastructures techniques et applications informatiques. Le risque de dysfonctionnement ou d’arrêt des systèmes pour des motifs exogènes ou endogènes (dont les intrusions, malveillances,…) ne peut être écarté. Afin de minimiser l’impact que pourrait avoir ce type d’occurrence, la Direction des Systèmes d’Information a instauré des règles strictes en matière de sauvegarde des données, de protection et d’accès aux données confidentielles, de sécurité aussi bien en ce qui concerne les matériels que les applications. En vue de s’adapter à l’évolution des nouvelles méthodes de communication, L’Oréal a mis en place une Charte des Technologies de l’Information et de la Communication. Ces mesures sont décrites au paragraphe 2.5.2.4. page 68 (Activités de contrôle – Les mesures préconisées par le Groupe). 1.8.1.11. Risques liés à la gestion des Ressources L’une des clés de la réussite de L’Oréal réside dans le talent de ses collaborateurs. Si L’Oréal ne parvenait pas à identifier, attirer, retenir et former des collaborateurs compétents, au comportement responsable, le développement de ses activités et de ses résultats pourrait être affecté. Le Groupe développe donc un environnement professionnel motivant et impliquant, et encourage l’attachement à ses valeurs, y compris celles portées par la Charte Ethique. La politique des Ressources Humaines de L’Oréal est par ailleurs décrite au paragraphe 2.5.2.1. Organisation et environnement du Contrôle Interne pages 66 et suivantes ainsi qu’au paragraphe 6.1.1. La Politique des Ressources Humaines du Groupe L’Oréal la constitution d’équipes pluridisciplinaires pour la préparation des projets et des travaux de « due diligence » ; et 1.8.1.12. Risque de défaillance du Contrôle l’examen par le Comité Stratégie et Développement Durable du Conseil d’Administration, puis par le Conseil d’Administration, des opportunités d’acquisitions ou des prises de participation d’un montant significatif ou sortant des activités habituelles du Groupe, ainsi que les conditions Ces opérations sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur les résultats du Groupe si celui-ci ne réussissait pas à intégrer, dans les conditions prévues, les activités des sociétés acquises, leur personnel, leurs produits et leurs technologies, à atteindre les synergies escomptées et, à gérer des passifs qui n’auraient pas été anticipés au moment de la réalisation de l’opération et pour lesquels L’Oréal n’aurait pas ou peu de protection de la Les acquisitions, décidées par le Conseil d’Administration, font l’objet d’un examen régulier de la part du Conseil d’Administration qui est informé des conditions d’intégration et L’Oréal a mis en place un dispositif de Contrôle Interne qui, aussi adéquat soit-il, ne peut fournir qu’une assurance raisonnable, et non pas une garantie absolue, quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise en raison des limites inhérentes à tout contrôle. Ainsi, le Groupe ne peut pas exclure le risque d’une défaillance du Contrôle Interne susceptible de l’exposer notamment à un Le déploiement, auprès de l’ensemble des Comités de Direction des filiales du Groupe, d’un programme de sensibilisation au risque de fraude (présentant les principaux scénarios opérationnels envisageables, les dispositifs d’alerte ainsi que les procédures et contrôles existants) tend à réduire l’exposition du Groupe à ce risque. Par ailleurs, le Groupe prépare un guide sur la prévention de la corruption qui viendra compléter les engagements et principes exprimés dans la Charte Ethique de L’Oréal et qui sont décrits au paragraphe 6.3.4. Loyauté des pratiques pages 211 et suivantes . 22 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 L’Oréal est propriétaire des actifs incorporels majeurs pour les sociétés du Groupe auxquelles elle concède des licences contre paiement de redevances. Ainsi, la Société L’Oréal est propriétaire de la plupart de ses marques, qui constituent un actif stratégique du Groupe, notamment les grandes marques internationales listées au paragraphe 1.3.2.2. Branches et Divisions page 8 , à l’exception de quelques marques qui lui ont été concédées en licence et qui sont pour la plupart exploitées par L’Oréal Luxe, principalement les marques Giorgio Armani, Yves Saint Laurent, Ralph Lauren, Cacharel, Viktor & Rolf et Diesel. Le nom des marques, les produits eux-mêmes ainsi que les modèles peuvent être contrefaits par des agents économiques qui souhaiteraient s’approprier ainsi de façon illégale et illégitime La protection des marques et modèles appartenant à L’Oréal fait l’objet d’une vigilance spécifique confiée à un département dédié au sein de la Direction Juridique du Groupe, qui a la responsabilité des enregistrements des marques dans tous les pays. Ce département exerce également une surveillance du marché et lance les actions nécessaires à l’encontre des Le Groupe L’Oréal est aussi actif dans les organisations qui se sont données pour mission de lutter contre la contrefaçon et de promouvoir de bonnes pratiques commerciales. C’est le cas notamment de l’Union des Fabricants, de la Chambre de Commerce Internationale et de Business Europe. Préalablement aux dépôts de marques et modèles, des recherches d’éventuels droits antérieurs sont réalisées. Compte tenu du grand nombre de pays dans lesquels les produits sont commercialisés ainsi que de la multiplicité des éventuels droits antérieurs dans chacun de ces pays, il ne peut être exclu que des tiers revendiquent des droits antérieurs sur certaines marques et modèles de L’Oréal. Il s’agit là d’un risque potentiel qu’il faut citer pour être exhaustif mais dont la probabilité d’occurrence est faible compte tenu du soin qui est apporté aux recherches préalables de droits. La recherche et l’innovation sont les piliers historiques du développement de L’Oréal. La mobilisation des équipes de recherche de L’Oréal en a fait depuis de nombreuses années l’un des tout premiers déposants de brevets industriels dans son Afin de protéger le Groupe contre le risque d’appropriation d’une molécule, d’un process de production ou d’un conditionnement par une autre société, L’Oréal s’est doté d’une structure spécifique, la Direction Internationale de la Propriété Industrielle au sein de la Direction Recherche et Innovation, qui assure les dépôts, l’exploitation et la défense des brevets du Groupe dans le monde entier. Cependant, on ne peut exclure que des tiers contestent la validité de certains brevets détenus par le Groupe. L’Oréal est soumis aux lois qui s’imposent à toutes les entreprises et cherche à avoir une attitude irréprochable. L’Oréal demande à ses filiales de respecter les réglementations des pays dans lesquels l’entreprise intervient. Membre actif des associations professionnelles dans les pays où son industrie est représentée, L’Oréal participe au dialogue permanent avec les autorités nationales ou régionales en charge de la réglementation spécifique des produits de son secteur industriel afin de prévenir ou d’accompagner les risques éventuels liés à des changements évaluation et autorisation des substances chimiques), entrée en vigueur en juin 2007, vise à renforcer la sécurité humaine et environnementale des produits chimiques en imposant à toute société utilisatrice de justifier de la mise en œuvre de mesures appropriées de gestion des risques. L’Oréal joue un rôle actif dans ce processus pour les substances fabriquées ou importées par ses entités légales européennes concernées. Dans le cadre associatif national et européen, L’Oréal contribue à l’analyse et à l’élaboration de guides pratiques de mise en place de cette L’Oréal est également soumis en Europe à la 7e modification de la Directive Cosmétique européenne relative aux tests des ingrédients sur les animaux. Un plan d’action au sein de L’Oréal a été élaboré pour faire évoluer la conception et les modes d’évaluation de la sécurité des matières premières. Ce plan fait l’objet d’une mise en œuvre accélérée afin de se préparer au mieux à l’application de cette réglementation prévue en 2013. S’agissant des tests des produits finis, L’Oréal a mis fin aux tests sur animaux dès 1989 grâce à l’utilisation de méthodes alternatives et prédictives comme évoquées au paragraphe 1.5.4. Un engagement permanent pour prédire l’innocuité et l’efficacité 1.8.2.4. Autres risques juridiques et litiges Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe est impliqué dans des actions judiciaires et est soumis à des contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. Il fait également l’objet de procédures initiées par les autorités nationales de la concurrence, notamment dans des pays européens. (voir note 22 Provisions pour risques et charges page 137 au chapitre 4). Afin de mieux prévenir ce risque, la Direction Juridique du Groupe a mis en place une formation sur le droit de la concurrence pour les collaborateurs concernés. Elle a aussi diffusé en 2011 un guide éthique et juridique sur les conditions d’exercice d’une concurrence loyale, dénommé « La concurrence au quotidien ». Une provision est constituée dans les comptes sociaux et consolidés chaque fois que le Groupe a une obligation vis-à-vis d’un tiers et devra faire face à une sortie de ressources probable dont le coût peut être estimé de manière fiable. Nous considérons qu’il n’existe pas à ce jour de fait exceptionnel ni procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage risquant d’affecter ou ayant récemment affecté significativement et avec une probabilité sérieuse la situation financière, le patrimoine ou l’activité de la Société et du Groupe L’Oréal. Afin d’améliorer l’efficacité et la productivité de ses processus industriels, L’Oréal concentre l’essentiel de ses productions sur 42 usines, spécialisées notamment par type de technologie. Les produits doivent être disponibles sur le marché à des dates prévues pour respecter les plans de lancement et les demandes des clients, ceci afin de permettre le référencement des nouvelles gammes dans un marché des cosmétiques exigeant toujours De ce fait, un arrêt majeur d’activité dans une unité industrielle ou une centrale d’expédition pourrait être préjudiciable à la Afin de prévenir ce risque, des plans de continuité d’activité existent pour chacun des sites opérationnels. Ils ont pour but de mieux anticiper l’indisponibilité d’une partie de la supply chain du Groupe et redémarrer l’activité dans les meilleurs délais. L’Oréal est tributaire de ses fournisseurs externes pour la livraison d’emplois (matières premières et articles de conditionnement) indispensables à la fabrication des produits finis, laquelle peut donc être perturbée par la défaillance d’un fournisseur important. Afin de prévenir ces risques, L’Oréal a établi des plans de continuité de la production dont l’objet est notamment de rechercher des solutions de substitution (par exemple : back up des fournisseurs, duplication des moules d’articles de produits L’industrie cosmétique a un profil de risque environnemental limité. Cependant, comme pour toute opération de production, de distribution, de recherche et d’administration générale, L’Oréal est exposé à des enjeux de sécurité et d’environnement (liés par exemple à l’utilisation de certaines matières premières, à l’utilisation de machines ou d’équipements électriques en zones de fabrication ou de stockage, aux manutentions pouvant provoquer des accidents corporels, au traitement des eaux usées, etc.). Le principal risque dans les sites industriels du Groupe est l’incendie en raison des matières inflammables utilisées dans les produits (alcool, gaz propulseurs, poudres, oxydants et solvants) et du stockage de combustibles et produits Pour respecter son engagement en faveur de la protection de l’environnement, de l’amélioration des conditions de sécurité industrielle et de santé au travail, et pour atteindre des objectifs concrets, une politique Environnement, Hygiène et Sécurité (EHS) rigoureuse a été mise en place au sein du Groupe depuis de nombreuses années. Elle a été réactualisée en 2010 tel que décrit au paragraphe 6.2. Informations Environnementales , pages 200 La Direction Générale des Opérations émet des règles internes fixant les principes de la politique de L’Oréal en matière d’EHS. Un responsable EHS est nommé dans chaque site. Des programmes de formation sont organisés de façon systématique. Des indicateurs de performance EHS sont collectés mensuellement auprès de tous les sites de fabrication, toutes les centrales d’expédition et tous les centres de recherche. Cette collecte est trimestrielle pour la plupart des sites administratifs. Le risque incendie est encadré par des normes très strictes de prévention des incendies (norme de la National Fire Protection Le Groupe L’Oréal exploite 116 sites industriels dont deux sont classés « Seveso seuil haut » et sont ainsi soumis à une réglementation stricte par le biais de la directive Seveso de l’Union européenne relative au contrôle des risques d’accidents majeurs dus au stockage de produits chimiques ou inflammables. 1.8.3.4. Cartographie des risques EHS et audits Dans le cadre de cette politique EHS, pour les sites industriels, la prévention repose sur le programme SHAP (Safety Hazard Assessment Procedure) effectué par les collaborateurs sur le terrain, sous la responsabilité du Directeur du site. Ce programme contribue à identifier globalement et pour chacun des postes de travail les dangers et en évalue les risques. La méthode SHAP permet ainsi de dresser une cartographie des risques des sites, d’évaluer le niveau de risques et de mettre en place les moyens de contrôle nécessaires. Elle s’appuie sur le dialogue entre responsables et contribue à une amélioration collective significative de la maîtrise des risques. Cette démarche est évolutive et actualisée régulièrement en fonction de l’évolution des sites et de l’expérience sur le terrain. Des audits EHS sont menés tous les trois ou quatre ans dans chaque usine et centrale de distribution. La cartographie du site est passée en revue dans le cadre de cet audit. En 2012, 11 usines et 14 centrales de distribution ont fait l’objet d’un audit risques EHS. 1.8.3.5. Souci constant de la sécurité La préservation de la santé et de la sécurité des collaborateurs est une priorité pour L’Oréal et fait partie intégrante de la politique EHS et de la politique humaine et sociale du Groupe. Elle repose sur l’évaluation et la prévention des risques professionnels dans l’entreprise telles que détaillées au paragraphe 6.1.2.4. Santé et S écurité page 195 . Néanmoins le risque d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ne peut être totalement exclu. Le Groupe met en œuvre les moyens nécessaires pour être en conformité avec les dispositions légales et les réglementations relatives à l’hygiène et à la sécurité dans les différents pays où il est présent. Le Groupe est également vigilant à la sûreté de ses collaborateurs dans les pays où ils interviennent. Un programme d’assistance internationale aux voyageurs fournit aux collaborateurs des informations sur la sécurité et la santé des pays où ils se déplacent. 24 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La présence du Groupe sur plus de 300 sites (hors boutiques propres et points de vente de nos clients distributeurs) à travers le monde l’expose à des risques de types catastrophes naturelles, aléas climatiques ou tremblements de terre, qui pourraient avoir un impact négatif sur ses activités. En 2010, la Direction de l’Immobilier a classifié les pays selon leur risque sismique et lancé une campagne d’évaluation de la vulnérabilité des sites les plus exposés. Conjointement, la Direction des Systèmes d’Information s’assure que le risque sismique est pris en compte dans les plans de continuité informatique des Le Groupe privilégie les relations avec les Banques et Compagnies d’assurance de taille internationale bénéficiant des meilleures notations auprès des trois principales agences spécialisées. Le risque de liquidité du Groupe L’Oréal est géré avec pour objectif prioritaire d’assurer la continuité de ses financements et d’optimiser le coût financier de la dette. A cet effet, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées auprès de plusieurs banques de premier plan pour un montant total de 2 550 millions d’euros. Leurs dates d’échéances pour 2 300 millions d’euros (voir note 23.9. Lignes de crédit confirmées page 140 au chapitre 4). Ces lignes de crédit ne sont assorties d’aucune clause financière de conditionnalité. De plus, le Groupe fait appel de manière très régulière au marché sous la forme, en France, de billets de trésorerie ou, aux Etats-Unis, de commercial paper. Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers (voir note 23.1. Analyse de la dette par nature et 23.2. Analyse de la dette par maturité, page 139 et note 24.5. Risque de liquidité page 143 au chapitre 4). Le Groupe L’Oréal bénéficie des notations financières à court Lorsque le Groupe a recours à des placements financiers, que ce soit sous la forme de dépôts bancaires ou de valeurs mobilières de placements (voir note 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie page 127 au chapitre 4), il privilégie des instruments cessibles à court terme auprès d’établissements financiers de premier plan. ❚ A-1+, attribué en juin 2012 par Standard & Poor’s ; ❚ Prime 1, attribué en juin 2012 par Moody’s ; et F1+, attribué en juin 2012 par FitchRatings. Dès lors le Groupe considère être faiblement exposé au risque de contrepartie (cf. note 24.4. Risque de contrepartie page 143 Ces notations sont inchangées par rapport à celles attribuées Le risque client peut être matérialisé par le non-recouvrement des créances du fait de difficultés de trésorerie de la clientèle ou Cependant ce risque est restreint par la politique du Groupe qui est de retenir une couverture d’assurance client dans la mesure où les conditions locales le permettent. Le risque associé à l’assurance-crédit est mentionné au paragraphe 1.8.8. Par ailleurs, compte tenu de la variété et de la multiplicité des circuits de distribution au niveau mondial, la probabilité d’occurrence d’un dommage significatif à l’échelle du Groupe reste limitée. Les 10 premiers clients distributeurs représentent environ 19 % des ventes du Groupe. Le montant considéré comme posant un risque de non-recouvrement et provisionné à ce titre est indiqué dans la note 17 intitulée Créances clients page 127 au chapitre 4. Il ne dépasse pas 2 % des créances Les risques financiers englobent le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque relatif à la dépréciation des actifs incorporels, le risque lié aux actions détenues, le risque sur les actifs de couverture des engagements sociaux, le risque relatif à l’évolution des réglementations fiscales et le risque sur matières Pour les besoins de son développement et de sa politique d’investissements, L’Oréal a recours à des emprunts et des billets de trésorerie. Le Groupe se refinance principalement à taux variable, comme il est indiqué dans la note 23.4. Répartition de la dette taux fixe - taux variable page 140 au chapitre 4. D’autres détails sur la dette et les taux d’intérêts sont aussi indiqués dans les notes 23.5. Taux d’intérêt effectifs, 23.6. Taux moyen de la dette et 23.7. Juste valeur des emprunts et dettes financières Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers. La Direction des Services Financiers du Groupe centralise l’ensemble des besoins de financement des filiales et les négociations avec les établissements financiers de façon à renforcer la maîtrise des conditions de financement. Les opérations éventuellement effectuées par les filiales sont Afin de limiter l’impact négatif de fluctuation des taux, le Groupe applique une politique de gestion non spéculative des taux en utilisant des instruments dérivés, décrits dans les notes 24.2. Couverture du risque de taux d’intérêt et 24.3. Sensibilité à l’évolution des taux d’intérêts en pages 142 et 143 Du fait de sa présence internationale, L’Oréal est naturellement exposé aux variations du cours des devises. Les fluctuations entre les principales devises peuvent donc influencer les résultats du Groupe, lors de la conversion en euros des comptes des filiales hors euros, et de ce fait rendre difficile la comparaison des performances entre deux exercices. De plus, des flux commerciaux d’achats et ventes d’articles et de produits sont réalisés entre les filiales des différents pays. L’approvisionnement des filiales se fait principalement dans la devise du pays fournisseur. Afin de limiter le risque de change, le Groupe adopte une politique prudente de couverture en fin d’année d’une part significative des besoins annuels de l’année suivante, par des achats ou ventes à terme ou par des options. Les besoins sont établis pour l’année à venir sur la base des budgets d’exploitation de chaque filiale. Ces besoins sont ensuite réexaminés régulièrement tout au long de l’année en cours. Afin de bénéficier d’une meilleure visibilité des flux générés, la gestion du risque de change est centralisée par la Direction de la Trésorerie au siège (Direction des Services Financiers) qui s’appuie sur un outil spécifique de centralisation des besoins des filiales par devise (FX report). Le dispositif de couverture des risques de change est présenté au Comité d’Audit. La méthodologie de couverture et les valeurs impliquées sont détaillées dans la note 24.1. Couverture du risque de change en pages 140 à 142 au chapitre 4. Le détail du chiffre d’affaires consolidé 2012 par devise est spécifié dans la rubrique 3.2. Chiffres clés page 84 . Des variations significatives de l’environnement monétaire pourraient impacter les résultats et les capitaux propres du Groupe. L’analyse de sensibilité aux variations des devises et l’impact sur les capitaux propres sont détaillés en note 20.4. Eléments constatés directement en capitaux propres page 132 au chapitre 4. Enfin, l’effet des pertes et gains de change sur le compte de résultat est indiqué en note 6 Pertes et gains de change pages 113 et 114 au chapitre 4. 1.8.7.3. Risque relatif à la dépréciation des actifs Ainsi qu’il est indiqué dans le paragraphe 1.8.2. r elatif aux risques juridiques, les marques de L’Oréal constituent un actif stratégique Comme détaillé en note 1.15. Immobilisations incorporelles page 104 au chapitre 4, les marques à durée de vie indéfinie et les écarts d’acquisition ne font pas l’objet d’amortissement mais de tests de dépréciation périodiques au moins une fois par an. Lorsque la valeur recouvrable de la marque est inférieure à sa valeur nette comptable, celle-ci fait l’objet d’une dépréciation. De même, tout écart entre la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie et la valeur nette comptable des actifs y compris les écarts d’acquisitions se traduirait par une dépréciation d’actif constatée dans le compte de résultat. Les montants pour les 3 derniers exercices sont indiqués en note 7 Autres produits et charges opérationnels page 114 au chapitre 4. Les données et hypothèses retenues dans les tests de dépréciation, pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont présentées en note 13 Tests de dépréciation des actifs incorporels du présent document page 124 au L’Oréal n’investit pas sa trésorerie en actions. Pour L’Oréal, le principal risque sur actions réside dans sa participation dans le capital de la société Sanofi à hauteur de 8,91 %, au 31 décembre 2012, pour un montant décrit dans la note 15 Actifs financiers non courants du présent document page 126 Un passage significatif ou prolongé au-dessous du coût d’entrée de l’action Sanofi exposerait potentiellement L’Oréal à déprécier son actif par le compte de résultat comme expliqué dans la note 24.6. Risque sur actions page 143 au chapitre 4. 1.8.7.5. Risque sur actifs de couverture Les actifs affectés à la couverture financière des engagements sociaux sont par nature exposés aux variations des marchés sur En application des dispositions de la Charte de Gestion des actifs dédiés à la couverture des engagements sociaux du Groupe, la répartition par classe d’actifs est soumise à des limites visant à réduire notamment les risques de volatilité et de corrélation entre ces différentes classes d’actifs. Un Comité de Surveillance des régimes de retraites et de prévoyance offerts par les filiales du Groupe veille à la mise en œuvre et au suivi de ces principes, tels que décrits au chapitre 6 Régimes de prévoyance, de retraite et autres avantages page 191 . Cependant une baisse forte et durable des marchés financiers peut avoir un impact sur la valeur des portefeuilles constitués (voir note 21 Avantages postérieurs à l’emploi, indemnités de fin de carrière et autres avantages à long terme pages 133 et suivantes au chapitre 4). Par ailleurs, le Groupe adopte une politique de prudence dans le choix des assureurs et dépositaires de ces actifs (voir risque de contrepartie au paragraphe 1.8.4.). Le Groupe est exposé aux risques d’alourdissement des taxes existantes, d’instauration de nouvelles taxes, ou de double imposition concernant en particulier l’impôt sur les sociétés, les droits de douanes et taxes d’importations, le rapatriement des dividendes ou les prélèvements sociaux, qui pourraient avoir un impact défavorable sur le résultat de la Société. 1.8.7.7. Risque sur matières premières de base La fabrication des produits cosmétiques est dépendante de l’achat de matières premières dont le cours varie. Ces matières premières ou composants entrent dans la composition des produits ou de leur emballage. Les matières premières de base principales sont le polyéthylène, le polypropylène, l’aluminium, et les huiles végétales et leurs dérivés. Une hausse 26 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 et dans la conception et la fabrication de ses produits. La santé et la sécurité des consommateurs et des salariés est une préoccupation omniprésente à tous les niveaux des opérations Les sociétés du Groupe bénéficient d’un programme d’assurance responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux. Dommages aux biens et pertes d’exploitation Le Groupe a mis en place un programme centralisé pour couvrir l’ensemble des biens (immobilisations et stocks) de ses filiales. Ce programme couvre également les pertes d’exploitation consécutives à un dommage matériel garanti. La limite de la garantie couvre le sinistre maximum raisonnablement envisageable compte tenu des mesures de prévention et de protection mises en place ainsi que les plans de continuité de production dans les sites industriels du Groupe. La capacité du marché de l’assurance étant limitée pour certains types d’événements, ce programme est assorti de sous-limites globales qui concernent notamment les risques liés aux catastrophes naturelles. Ce programme est assorti d’audits Ingénierie Prévention des sites du Groupe par les services spécialisés des assureurs. Ces visites s’inscrivent dans le système Le Groupe a mis en place une couverture de tous ses transports de biens. Toutes les filiales sont adhérentes à ce programme, permettant ainsi d’apporter une sécurité maximale en matière d’assurance transport à tous les flux de marchandises. Les filiales sont invitées à mettre en place, avec l’aide et aux termes et conditions négociés par le siège, en complément de leur propre politique de crédit-management, une couverture d’assurance-crédit dans la mesure où une offre d’assurance compatible avec le niveau d’activité commerciale est disponible Dans une période de fort ralentissement économique, on pourrait constater sur le marché de l’assurance-crédit une contraction des engagements des grands assureurs susceptibles de réduire leur couverture des encours sur certains pays. Les polices d’assurance mises en place dans ces pays pourraient être Le Groupe, via sa filiale de réassurance, conserve à sa charge, au-delà des franchises applicables au titre des programmes Dommages et Transport qui restent à la charge des filiales assurées, une rétention d’un montant non significatif au niveau exceptionnellement forte de ces matières premières ou de l’énergie sur le marché mondial pourrait se répercuter directement sur le prix de revient des produits cosmétiques. Néanmoins, il est estimé que l’impact de cette hausse sur la Afin d’anticiper l’effet de ces variations, L’Oréal mène de façon préventive des négociations d’indices de prix avec ses principaux fournisseurs de matières premières et d’articles de conditionnement. De ce fait, le Groupe n’a pas recours à des Egalement afin de compenser la volatilité des marchés, L’Oréal met en œuvre des efforts continus d’actions d’achat et de productivité industrielle. Par ailleurs la centralisation de la responsabilité des achats a permis de renforcer ces dispositifs. L’objectif de la politique d’assurance est de protéger le patrimoine du Groupe de la survenance de risques significatifs identifiés qui pourraient l’affecter. Ce transfert de risque s’intègre dans le processus de gestion des risques du Groupe. Cette politique est ❚ au niveau central, le Groupe a négocié des programmes mondiaux d’assurances pour couvrir ses expositions principales en fonction de l’offre disponible ; ❚ au niveau local, les filiales doivent mettre en œuvre les couvertures d’assurances pour respecter les obligations réglementaires locales et souscrire les couvertures complémentaires aux programmes mondiaux du Groupe La solvabilité financière des assureurs retenus est un critère important dans le choix du Groupe. Chaque programme souscrit par le Groupe fait appel à un pool d’assureurs. Au global, les principaux acteurs mondiaux participent à un ou plusieurs de Le Groupe a mis en place depuis plusieurs années un programme intégré englobant toutes les filiales. Ce programme couvre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des entités du Groupe. Il couvre notamment la responsabilité civile exploitation, y compris pour les atteintes à l’environnement d’origine soudaine et accidentelle, la responsabilité civile du fait des produits, ainsi que les frais de retrait de produits. Ce programme n’a jamais fait l’objet d’une sinistralité significative, ce qui traduit la très haute exigence de qualité et de sécurité du Groupe dans le pilotage de ses opérations 28 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 en 2012 sur les titres L’Oréal 2.5.1. Dé finition et objectifs du Contrô le Interne 66 2.5.4. Dispositif de Contrô le Interne relatif à l’é laboration et au traitement de l’information comptable et financiè re 70 de l’article L. 225-235 du Code 2.2.1. Composition du Conseil d’Administration 32 2.2.3. Modalité s particuliè res relatives à l’Assemblé e Gé né rale 2.2.4. Principes et rè gles arretés pour dé terminer les ré muné rations et avantages de toute nature accordé s au Pré sident-Directeur Gé né ral 2.3.4. Options de souscription ou d’achat attribué es au Pré sident-Directeur Gé né ral 63 2.3.6. Engagements pris à l’é gard du Pré sident-Directeur Gé né ral 2.3.2. Ré muné ration du Pré sident-Directeur * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. Ce chapitre rend compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration incluant notamment une synthèse des principes d’organisation garantissant l’équilibre des pouvoirs (§ 2.2). Il comporte le texte intégral du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration (§ 2.2.2.3). Les éléments constitutifs de la rémunération des mandataires sociaux y sont précisés (§ 2.3) ainsi que les opérations sur les titres L’Oréal déclarées par les mandataires sociaux en 2012 (§ 2.4). Les procédures de Contrôle Interne mises en place par la Société sont également exposées (§ 2.5). Les rapports des Commissaires aux Comptes liés au Gouvernement d’Entreprise, à savoir celui sur le rapport établi par le Président (§ 2.6) et celui sur les conventions et engagements réglementés (§ 2.7) y sont insérés. Le Conseil d’Administration considère que les recommandations du Code AFEP-MEDEF d’avril 2010 sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées s’inscrivent dans la démarche de gouvernement d’entreprise de la Société. En conséquence, ce Code est celui auquel se réfère la Société pour l’élaboration du présent chapitre Gouvernement d’entreprise, approuvé par le Conseil dans sa réunion du lundi 11 février 2013. Le Code AFEP-MEDEF est consultable sur Internet à l’adresse suivante : Conformément à l’article L. 225-37 du Code de commerce, ce chapitre gouvernement d’entreprise intègre le Rapport du Président sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration (rubrique 2.2) ainsi que sur les procédures de Contrôle Interne mises en place par la Société (rubrique 2.5). L’article L. 225-37 du Code de commerce, alinéa 6, fait obligation au Président de présenter un Rapport complémentaire, joint au « […] le p résident d u c onseil d’a dministration rend compte, dans un rapport joint au rapport mentionné aux articles L. 225- 100, L. 225-102, L. 225-102-1 et L. 233-26, de la composition du c onseil et de l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du c onseil, ainsi que des procédures de c ontrôle i nterne et de gestion des risques mises en place par la société, en détaillant notamment celles de ces procédures qui sont relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière pour les comptes sociaux et, le cas échéant, pour les comptes consolidés. Sans préjudice des dispositions de 30 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 l’article L. 225-56, ce rapport indique en outre les éventuelles limitations que le c onseil d’a dministration apporte aux pouvoirs du d irecteur-g énéral. » Ce même article du Code de commerce précise que : « Lorsqu’une société se réfère volontairement à un code de gouvernement d’entreprise élaboré par les organisations représentatives des entreprises, le rapport […] précise également les dispositions qui ont été écartées et les raisons pour lesquelles elles l’ont été […]. Le rapport prévu au présent article précise aussi les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’a ssemblée g énérale ou renvoie aux dispositions des statuts Ce r apport présente en outre les principes et les règles arrêtés par le c onseil d’a dministration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux Conformément à l’article L. 225-37 du Code de commerce, alinéa 9, il est précisé que les informations visées à l’article L. 225- 100-3 du Code de commerce sont publiées (page 220, chapitre 7 ). En application de ce même article, le Conseil d’Administration de L’Oréal a approuvé le présent chapitre dans sa séance du Conformément aux recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers, le présent chapitre identifie dans un tableau de synthèse (en page 65) les quelques dispositions du Code AFEP- MEDEF qui n’ont pas été retenues et explique les raisons de ce choix en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce. La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration 2.2. La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil « Riche de l’expérience et de la diversité de ses administrateurs, le Conseil d’Administration se montre solidaire et très impliqué dans le projet d’entreprise qui porte L’Oréal, celui de l’universalisation et de la beauté pour tous. Il assume pleinement son rôle de validation des orientations stratégiques, tout en ouvrant de nouvelles voies de progrès en (Jean-Paul Agon, Président-Directeur Général de L’Oréal) L’organisation du Conseil d’Administration de L’Oréal est adaptée aux spécificités de l’entreprise et dans une démarche En 2006, les fonctions de Président et de Directeur Général avaient été dissociées, au moment où Sir Lindsay Owen-Jones avait annoncé son souhait de passer le témoin et de se consacrer un temps à la fonction de Président du Conseil d’Administration. Cette dissociation des fonctions, pendant cinq ans, a permis d’assurer pleinement et de manière harmonieuse la transition avec Jean-Paul Agon, nommé Directeur Général. En 2011, le Conseil d’Administration de L’Oréal a décidé de réunifier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général et il les a confiées à M. Jean-Paul Agon. Le Conseil d’Administration considère que la réunion des fonctions est particulièrement adaptée aux spécificités de L’Oréal : un actionnariat stable et fidèle, une identification claire de ses métiers, un développement progressif et régulier de ses activités internationales, et des performances économiques et financières de qualité. D e tout temps une grande fidélité de ses grands dirigeants ayant une connaissance précise des affaires. Par ailleurs, l’entreprise se doit d’être réactive, d’une part dans un secteur d’activité qui requiert des prises de décisions rapides dans un environnement international très concurrentiel, d’autre part, dans le métier de la beauté qui nécessite à chaque instant une communication forte et cohérente (cf. rubrique 2.2.1.1. Dans ce cadre général, le mode de fonctionnement du Conseil d’Administration a fait l’objet d’une attention particulière afin que le Conseil soit en mesure d’exercer pleinement ses missions et que l’équilibre des pouvoirs y soit assuré. Fin 2012, et comme en 2011, au moment de l’évaluation tant de leurs travaux que de leurs relations avec l’équipe dirigeante, les administrateurs ont fait le constat du bon fonctionnement de l’organisation en place. Les processus de décisions sont clairs, comme la répartition des L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil est assuré avec une définition et un partage très précis des missions de chacun, avec d’un côté le Président-Directeur Général et d’un autre côté treize administrateurs libres de jugement. Tous les administrateurs disposent d’une information permanente et de moyens adaptés, dans le cadre d’une charte de fonctionnement, avec des comités spécialisés structurés et aux missions élargies depuis Des administrateurs informé s et independants Les administrateurs de L’Oréal sont en permanence informés de l’ensemble des aspects de la marche de la Société et de Au-delà même de la présence d’administrateurs très engagés, industrielles, commerciales, etc.), avec pour certains une mémoire historique, c’est-à-dire une connaissance ancienne et approfondie de l’entreprise et de son environnement, les administrateurs sont tous assidus et vigilants. Les travaux et les délibérations du Conseil se font de manière parfaitement indépendante des engagements opérationnels de la Direction Générale (cf. rubrique 2.2.1.2. page 33 ). Un Conseil d’Administration qui dispose d’une Le Conseil dispose des moyens qui lui permettent de traiter en toute liberté des questions qui le concernent notamment quand il s’agit de déterminer les orientations stratégiques de l’entreprise, de veiller et d’assurer le suivi de leur mise en œuvre et d’en contrôler la bonne gestion. La Direction Générale communique en transparence et a le soutien du Conseil d’Administration dans les choix stratégiques qu’elle propose et qui sont en définitive décidés par le Conseil. Le Président conduit les travaux du Conseil pour permettre cette adhésion sans laquelle la Direction Générale et son Comité Exécutif ne sauraient totalement s’impliquer et assurer en toute confiance et sérénité le développement de l’entreprise. C’est naturellement dans l’intérêt de tous les actionnaires mais aussi de toutes les parties 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration prenantes que le Président anime les débats et encourage des discussions au sein du Conseil d’Administration. Celui-ci peut se réunir à tout moment en fonction de l’actualité (cf. rubrique Un Conseil d’Administration dont l’action est Le Conseil agit en toutes circonstances dans l’intérêt social de l’entreprise. Cette mission est renforcée dans la mesure où le Conseil a adopté une charte de fonctionnement qui définit des règles en matière de comportement et formalise les conditions dans lesquelles il va disposer des moyens dont il a besoin pour assurer pleinement son rôle en se saisissant, par exemple, dans le cadre de la loi, de toute question intéressant la bonne marche Ainsi, le Conseil d’Administration de L’Oréal s’est doté d’un Règlement Intérieur qu’il met à jour périodiquement, tant sur les aspects formels de ses missions que sur les droits et obligations des administrateurs (connaissance et respect des textes réglementaires, respect de l’intérêt de la S ociété, obligation de diligence, de réserve et de secret, responsabilité en matière de déontologie boursière, etc.), ceci au vu des conclusions de l’évaluation de ses travaux et dans le cadre des bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise qu’il s’impose. Le Règlement Intérieur, dont la dernière actualisation date de février 2011, est publié en intégralité dans le présent Document de Référence, pages 53 et suivantes. Il est susceptible d’être modifié par le Conseil compte tenu de l’évolution des lois et règlements, mais aussi de son propre mode de fonctionnement. Enfin, l’administrateur déclare formellement les conflits d’intérêts potentiels qui pourraient le concerner et, en tout état de cause, dans ce cas il ne participe pas aux votes correspondant (cf. rubrique 2.2.1.2 page 33 et page 46 ). Des Comites du Conseil specialises, structures et En 2011, les missions des Comités d’Etudes du Conseil ont été élargies, avec un plus grand nombre d’administrateurs membres de ces Comités et plus d’occasions de rencontrer les grands dirigeants. Seul le Comité Stratégie et Développement Durable est présidé par le Président-Directeur Général et ce dernier ne Ceux-ci comportent des administrateurs indépendants, la moitié pour le Comité d’Audit et le Comité en charge des rémunérations, dont le Président de chaque Comité. Ces Comités sont totalement libres de définir leurs ordres du jour respectifs. Ils rendent compte périodiquement de leurs travaux au Conseil d’Administration dont ils préparent les réunions et auquel ils font des propositions. Le Conseil, dans le cadre de l’examen de ses propres travaux fin 2012, a de nouveau apprécié la qualité de l’apport de ses Comités dans le cadre des décisions qu’il prend de manière toujours plus approfondie (cf. rubrique 2.2.2.1.2 page 49 ). Le Conseil evalue periodiquement la qualite de son organisation et de ses travaux Dans le cadre de l’évaluation annuelle de son mode de fonctionnement, sur la base des meilleures pratiques en matière de gouvernement d’entreprise, les administrateurs se fixent tous les ans de nouveaux objectifs d’amélioration de la qualité de leur organisation et de leurs délibérations, en élargissant par exemple l’ordre du jour de leurs réunions et de celles de leurs Comités. Ils recherchent un mode de fonctionnement optimal et ils s’assurent qu’ils disposent de tous les atouts nécessaires pour mener leurs missions à bien, en toute liberté. La composition du Conseil de L’Oréal, les règles qu’il s’impose, son mode de fonctionnement et les travaux qu’il a menés dans l’année, évalués tous les ans par les administrateurs, ainsi que les décisions prises, sont traités dans ce chapitre. Le Conseil tient à rappeler qu’il mène avant tout ses travaux de manière collégiale, dans un souci éthique, dans le respect de la loi, des règlements Le Conseil d’Administration comprend 14 membres : le Président- Directeur Général, le Président d’Honneur, six administrateurs issus des actionnaires majoritaires dont trois du groupe familial de Madame Bettencourt et trois de Nestlé (parmi eux sont choisis les deux Vice-Présidents du Conseil) et six administrateurs indépendants : Madame Annette Roux, Messieurs Charles- Henri Filippi, Xavier Fontanet, Bernard Kasriel, Marc Ladreit de Quatre représentants élus des salariés assistent également aux réunions du Conseil et sont dotés d’une voix consultative. La répartition du capital de L’Oréal au 31 décembre 2012 se trouve dans le présent Document de Référence, à la rubrique 2.2.1.1. Modalités d’exercice de la Direction Dans sa séance du jeudi 10 février 2011, le Conseil d’Administration a décidé de réunifier les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général et il les a confiées à M. Jean-Paul Agon. Ce transfert de responsabilités est effectif depuis le 18 mars 2011. Sir Lindsay Owen-Jones, qui demeure administrateur de L’Oréal, a été nommé Président d’Honneur. La dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général de 2006 à 2011 a permis d’assurer de manière harmonieuse la transition entre Sir Lindsay Owen-Jones et M. Jean-Paul Agon. En 2011, le Conseil d’Administration a considéré l’environnement propice à la réunification de ces fonctions. Ce mode de gouvernance est 32 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration en effet particulièrement adapté aux spécificités de L’Oréal et à sa structure actionnariale : un actionnariat stable et fidèle, une identification claire de ses métiers, un développement progressif et régulier de ses activités internationales et des performances économiques et financières de qualité. De tout temps les grands dirigeants de L’Oréal sont fidèles à l’entreprise, ils ont une connaissance précise des affaires. Par ailleurs, l’entreprise se doit d’être réactive, d’une part dans un secteur d’activité qui requiert des prises de décisions rapides dans un environnement international très concurrentiel, d’autre part dans le métier de la beauté qui nécessite à chaque instant une communication Fin 2012, au moment, d’une part de l’évaluation de leurs travaux (voir 2.2.2.2. page 53 ), d’autre part, de celle de leurs relations avec l’exécutif, les administrateurs ont confirmé que le fonctionnement de cette organisation est équilibré. Les 14 administrateurs de L’Oréal, très engagés et responsables, exercent une totale liberté de jugement, tant en termes d’indépendance que de parité hommes/femmes. La composition du Conseil d’Administration s’inscrit donc dans le respect des recommandations du Code de gouvernement Liste des mandats et fonctions des mandataires sociaux exercés au 31 décembre 2012 Est entré dans le Groupe L’Oréal en 1978. A la suite d’une carrière internationale comme Directeur Général Produits Grand Public en Grèce, de L’Oréal Paris en France, Directeur International de Biotherm, Directeur Général de L’Oréal Allemagne, Directeur Général de la Zo ne Asie, Président et CEO de L’Oréal USA, Jean-Paul Agon a été nommé Directeur Général Adjoint de L’Oréal en 2005, Directeur Général en avril 2006 puis Président-Directeur Général en 2011. Administrateur de L’Oréal depuis 2006, il est Président de la Fondation d’Entreprise L’Oréal et Président du Comité Stratégie et Développement Durable. En outre, Jean-Paul Agon est administrateur d’Air Liquide. Président du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : L’Oréal – 41 rue Martre – 92117 Clichy C edex Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés The Body Shop International PLC (Royaume-Uni) ** Détenue à 50 % par L’Oréal. 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Fille de Madame Liliane Bettencourt, elle-même fille du fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller, est Présidente de la société holding familiale Téthys depuis le 31 janvier 2012 et Présidente de la Fondation Bettencourt Schueller. Françoise Bettencourt Meyers est administrateur de L’Oréal depuis 1997 et membre du Comité Stratégie et Développement Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : Téthys – 27-29 rue des Poissonniers – 92200 Neuilly- sur-Seine Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Présidente [depuis le 31 janvier 2012] 34 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Exerce à titre principal, en dehors de L’Oréal, la fonction de Président du Conseil d’Administration de la société Nestlé. Peter Brabeck-Letmathe est administrateur de L’Oréal et Vice-Président du Conseil d’Administration depuis 1997. Il est membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité des Nominations et de la Gouvernance, et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations depuis 2007. Membre du Comité des Nominations et de la Gouvernance Membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : Nestlé – Avenue Nestlé, 55 – CH 1800 Vevey – Suisse Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours Nestlé Health Science S.A. à Lutry (Suisse) Nestlé Institute of Health Science S.A. à Ecublens (Suisse) Table Ronde des Industriels Européens (Belgique) Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Président du g roupe de travail 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Entré chez Nestlé en 1979, il en est administrateur délégué depuis 2008. Paul Bulcke est administrateur de L’Oréal depuis 2012, membre du Comité Stratégie et Développement Durable depuis avril 2012 et administrateur de Roche Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : Nestlé – Avenue Nestlé, 55 – CH 1800 Vevey – Suisse Principales fonctions exercées en dehors de L’Oréal Nestlé Health Science S.A. à Lutry (Suisse) Nestlé Institute of Health Science S.A. à Eclubens (Suisse) Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 36 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration A poursuivi une carrière dans le Groupe HSBC en étant notamment Président- Directeur Général de HSBC France de 2004 à 2007 et Président du Conseil d’Administration en 2007 et 2008. Charles- Henri Filippi est administrateur de L’Oréal depuis 2007, administrateur de France Télécom, membre du Conseil de Surveillance d’Euris et censeur de Nexity. Il est Président de Citigroup pour la France. Il est noté que Citigroup n’a pas de position significative, présente ou ancienne, dans le cadre des opérations bancaires de L’Oréal. Néanmoins, Charles-Henri Filippi connaît l’obligation de faire part au Conseil d’Administration de L’Oréal de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, et le devoir de ne pas participer aux décisions correspondantes. De plus, il ne participera pas, au sein de Citigroup, aux travaux susceptibles de concerner L’Oréal. Charles-Henri Filippi est un administrateur indépendant, libre d’intérêt, disponible Président du Comité d’Audit de L’Oréal du 23 mai 2008 au 12 février 2013, membre du Comité d’Audit, M. Filippi complète harmonieusement et efficacement l’expertise du Conseil dans le domaine financier. Il est également membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations depuis avril 2011. Membre du Comité d’Audit dont il a assuré la présidence jusqu’au 12 février 2013 Membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations Adresse professionnelle : Citigroup France – 1-5 rue Paul-Cézanne – 75008 Paris Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Octagones (société mère) et Alfina (Filiale) CVC Capital Partners (« CVC ») HSBC Private Banking Holdings S.A. (Suisse) . Association des Amis du Festival d’Automne à Paris 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Ancien Président-Directeur Général (1996-2009) et ancien Président du Conseil d’Administration d’Essilor (2010- 2012), membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric, il est administrateur de L’Oréal depuis 2002 et Président du Comité des Nominations et de la Gouvernance depuis 2011. Président du Comité des Nominations et de la Gouvernance Adresse professionnelle : Essilor – 147 rue de Paris – 94227 Charenton Cedex Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours Association Nationale des Sociétés par Actions Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Essilor Manufacturing India PVT Ltd (Inde) Shanghai Essilor Optical Company Ltd (Chine) Essilor Amico (L.L.C) (Emirats Arabes Unis) Nikon and Essilor International Joint Research Center Co. Ltd. 38 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Ancien Directeur Général de Lafarge, il est administrateur de L’Oréal depuis 2004, Président du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et membre du Comité Stratégie et Développement Durable. Il est également administrateur d’Arkema et de Nucor (Etats-Unis). Président du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : 1 rue Saint-James – 92200 Neuilly-sur-Seine Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Directrice Unité d’Affaires Stratégiques Alimentation chez Nestlé où elle est entrée en 1977. Christiane Kuehne est membre du Conseil d’Administration de L’Oréal et du Comité d’Audit depuis avril 2012. Adresse professionnelle : Nestlé – Avenue Nestlé, 55 – CH 1800 Vevey – Suisse Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autre mandat et fonction en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Membre de l’Institut et présent chez L’Oréal de 1976 à 1991, Marc Ladreit de Lacharrière est administrateur de L’Oréal depuis 1984, Président-Directeur Général de Fimalac, Chairman de Fitch (Etats- Unis), administrateur de Casino, du Groupe Lucien Barrière et de Renault. Son expérience professionnelle et sa liberté de jugement, alliées à une bonne connaissance de l’entreprise, apportent beaucoup aux débats et décisions du Conseil. Son ancienneté est un atout pour le Conseil. Elle contribue à mettre en perspective les grandes options stratégiques de L’Oréal. Adresse professionnelle : Fimalac – 97 rue de Lille – 75007 Paris Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours Société Fermière du Casino Municipal de Cannes – SFCMC Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Fonds de dotation Abbaye de Lubilhac 40 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration A dministrateur de L’Oréal depuis 1987, Vice-Président du Conseil d’Administration depuis 1994, membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité d’Audit, du Comité des Nominations et de la Gouvernance et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations. Il est Vice-Président du Conseil de Surveillance et Directeur Général de la société familiale Téthys, administrateur de Nestlé et Vice- Président de la Fondation Bettencourt Schueller. Membre du Comité des Nominations et de la Gouvernance Membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : Téthys – 27-29 rue des Poissonniers – 92200 Neuilly- sur-Seine Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration A fait des études universitaires d’Economie et de Gestion, en France et aux Etats-Unis. Dans le cadre de ses différentes expériences professionnelles, et au cours de ces dernières années, il a passé plusieurs mois dans les Divisions du Groupe L’Oréal, en France et à l’étranger. Il est membre du Conseil de Surveillance de la société holding familiale Téthys depuis janvier 2011 et a été coopté en qualité d’administrateur par le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 13 février 2012. Cette cooptation a été ratifiée par l’Assemblée Générale du 17 avril 2012. Adresse professionnelle : Téthys – 27-29 rue des Poissonniers – 92200 Neuilly- sur-Seine Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 42 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration A rejoint le Groupe L’Oréal en 1969. Après une carrière en France, Directeur Général de L’Oréal en Italie de 1978 à 1981, Président (CEO) de L’Oréal USA de 1981 à 1984, il a été nommé administrateur et Directeur Général de L’Oréal en 1984 puis Président-Directeur Général en 1988. Président d’Honneur de L’Oréal depuis le 18 mars 2011, S ir Lindsay Owen-Jones est administrateur de Ferrari (Italie). Adresse professionnelle : L’Oréal – 41 rue Martre – 92117 Clichy Cedex Détient 2 998 095 actions L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Président -Directeur Générale de Bénéteau de 1976 à 2005, puis Vice-Président du Conseil de Surveillance, Annette Roux est membre du Conseil d’Administration de L’Oréal depuis 2007. Elle est également Président de la Fondation Adresse professionnelle : Les Embruns – 16 boulevard de la Mer – 85800 Saint- Gilles-Croix-de-Vie Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal Autres mandats et fonctions en cours (1) Société cotée sur l’Eurolist, compartiment B. (2) Sociétés contrôlées par Beri 21 S.A. Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés 44 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Président-Directeur Général de Renault de 1992 à 2005, Président du Conseil d’Administration jusqu’en 2009, Louis Schweitzer est administrateur de L’Oréal depuis 2005, membre du Comité Stratégie et Développement Durable et du Comité d’Audit depuis 2011, Président du Comité d’Audit depuis le 12 février 2013. Il est également membre du Comité consultatif d’Allianz AG (Allemagne) et Bosch (Allemagne). Membre du Comité d’Audit dont il est Président depuis le 12 février 2013 Membre du Comité Stratégie et Développement Durable Adresse professionnelle : Renault – Bât. Pierre Dreyfus – 37 avenue Pierre Lefaucheux – 92109 Boulogne-Billancourt Cedex Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés Autres mandats et fonctions en cours Société des Amis du Musée du Quai Branly Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité Le Cercle de l’Orchestre de Paris 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Les administrateurs de L’Oréal sont d’origines diverses. Ils sont complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles, de leurs compétences et de leurs nationalités. Ils ont une bonne connaissance de l’entreprise. Les administrateurs sont présents, actifs et impliqués. Ce sont autant d’atouts pour la qualité des délibérations du Conseil dans le cadre des décisions UNE REPRESENTATION DES FEMMES ET DES HOMMES CONFORME AUX DISPOSITIONS DE LA LOI DU 27 JANVIER 2011 Sur un total de 14 administrateurs, trois femmes siègent au sein du Conseil d’Administration de L’Oréal. Le Conseil a ainsi anticipé la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes, qui fixe une proportion de 20 % de femmes à atteindre d’ici 2014. Le Conseil met tout en œuvre pour Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a engagé un processus de sélection et a fait, en 2012, des propositions au Conseil d’Administration. La candidature d’une femme sera proposée à l’Assemblée Générale des actionnaires le 26 avril 2013, ce qui augmentera, de fait, la proportion de femmes dans En tout état de cause, la composition du Conseil sera, en 2017, en conformité avec la loi qui exige une représentation équilibrée des femmes et des hommes, soit une proportion de 40 % d’administrateurs du même sexe. L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil est assuré avec une définition et un partage très précis des missions de chacun, avec d’un côté le Président-Directeur Général et d’un autre côté treize administrateurs libres de jugement. Tous les administrateurs disposent d’une information permanente et de moyens adaptés, dans le cadre du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration, avec des comités spécialisés structurés et aux missions élargies Les administrateurs ont un devoir de vigilance et exercent leur totale liberté de jugement, ce qui leur permet, notamment, de participer, en toute indépendance, aux travaux et décisions du Conseil et de ses Comités d’Etudes. Fin 2012, le Conseil d’Administration a examiné au cas par cas la situation de chacun de ses membres, notamment au regard des critères d’indépendance énoncés dans le Code AFEP-MEDEF. Un membre du Conseil est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice Dans cet esprit, les critères qui guident le Conseil pour qualifier un membre d’indépendant sont les critères spécifiés par le Code ❚ ne pas être salarié ou mandataire social de la Société, salarié ou administrateur de sa société mère ou d’une société qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours des cinq années ❚ ne pas être mandataire social d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat ❚ ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaire, banquier • significatif de la Société ou de son groupe, ou • pour lequel la Société ou son groupe représente une part ❚ ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire ❚ ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq Le Conseil n’a pas retenu un des critères spécifiés par le Code AFEP-MEDEF en estimant que l’exercice d’un mandat pendant plus de 12 ans ne fait pas perdre sa qualité d’indépendant au Ainsi, M. Ladreit de Lacharrière est administrateur de L’Oréal depuis plus de 12 ans mais son expérience professionnelle et sa liberté de jugement, alliées à une bonne connaissance de l’entreprise, apportent beaucoup aux débats et décisions du Conseil. Son ancienneté est un atout pour le Conseil. Elle contribue à mettre en perspective les grandes options En effet, la qualité de l’administrateur se mesure également à son expérience, sa compétence, son autorité et sa bonne connaissance de la Société, autant d’atouts qui permettent une conduite à long terme de la stratégie. Sur les 14 membres du Conseil d’Administration, six administrateurs sont qualifiés d’indépendants : Mme Annette Roux, MM. Charles- Henri Filippi, Xavier Fontanet, Bernard Kasriel, Marc Ladreit de Il est par ailleurs précisé qu’il a été procédé à l’examen des flux financiers intervenus au cours de 2012 entre L’Oréal et les sociétés dans lesquelles les 6 administrateurs indépendants détiennent aussi un mandat. Il apparaît que le caractère de ces relations La part des administrateurs indépendants est ainsi d’au moins un tiers et conforme aux prescriptions du Code AFEP-MEDEF. Dans ces conditions, les missions du Conseil sont accomplies avec l’indépendance et l’objectivité nécessaires et tous les administrateurs tiennent compte des intérêts de tous les Dans le cadre de la loi et des droits et obligations des administrateurs définis dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration de L’Oréal et conformément au Code AFEP-MEDEF, les administrateurs sont soumis au respect des règles en vigueur en matière de situation de conflits d’intérêts 46 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Ainsi, « tout administrateur a l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de conflit d’intérêts même potentiel et doit s’abstenir de participer au vote de la délibération correspondante ». A cet égard, sur la base des déclarations établies par chaque administrateur, le Conseil n’a identifié aucun conflit d’intérêts. Les informations visées à l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 ci-après contiennent des visées à l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004 (voir table de concordance au 9.5. LIENS FAMILIAUX EXISTANTS ENTRE LES MANDATAIRES SOCIAUX Mm e Fra nç oi se Be tten cou r t M eyer s e s t la fi ll e de Mme Liliane Bettencourt et l’épouse de M. Jean-Pierre Meyers. M. Jean-Victor Meyers, petit-fils de Mme Liliane Bettencourt, est le fils de Mme Françoise Bettencourt Meyers et de M. Jean- DES MANDATAIRES SOCIAUX (ARTICLE 14.1 DE L’ANNEXE) Les mandataires sociaux n’ont pas, à la connaissance de la Société, fait l’objet au cours des cinq dernières années de condamnation pour fraude, de faillite, mise sous séquestre ou liquidation, d’incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris les organismes professionnels désignés), de décision d’un tribunal les empêchant d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un CONFLITS D’INTERETS POTENTIELS ENTRE LES DEVOIRS DES MANDATAIRES SOCIAUX, A L’EGARD DE L’ORÉAL, ET LEURS INTERETS PRIVES ET/OU D’AUTRES DEVOIRS (ARTICLES 14.2 ET 18.3 DE L’ANNEXE) Le paragraphe 2.2.1.2. pages 33 et suivantes examine la situation de chacun des administrateurs au regard des critères d’indépendance énoncés dans le Code AFEP-MEDEF. Le mode d’organisation et de fonctionnement adopté par le Conseil lui permettrait, le cas échéant, de prévenir un éventuel exercice abusif du contrôle par un actionnaire, notamment par la présence de 6 administrateurs indépendants au sein du Conseil d’Administration. Voir également le paragraphe 7.3.5. page 226 qui traite des accords portant sur les titres composant le capital INFORMATIONS SUR LES CONTRATS DE SERVICE LIANT Les mandataires sociaux ne sont pas liés à L’Oréal ou à l’une quelconque de ses filiales par un contrat de service prévoyant l’octroi d’avantages aux termes d’un tel contrat. Le Conseil a pris connaissance des règles à appliquer en matière de prévention des manquements d’initiés, en particulier concernant les périodes pendant lesquelles il est interdit de réaliser des opérations sur le titre. Il a eu l’occasion de modifier en conséquence son Règlement Intérieur et a émis des recommandations auprès de la Direction Générale afin de mettre à jour le Code de Déontologie Boursière et les Fondamentaux du Contrôle Interne de L’Oréal. Sur la base des textes de loi, règlements et recommandations de place, ce Code rappelle qu’une information privilégiée ne doit être transmise et utilisée qu’à des fins professionnelles. Une information privilégiée est une information non publique, précise, qui, si elle était rendue publique, pourrait avoir une influence sensible sur le cours de l’action. Cette information privilégiée peut être, notamment de trois sortes : stratégique, liée à la définition et à la mise en œuvre de la politique de développement du Groupe ; récurrente, liée au calendrier annuel de production et de publication des comptes annuels et intermédiaires, des communications régulières, ou des réunions périodiques consacrées à l’information financière ; ponctuelle, liée à un programme, à un projet ou à une opération financière Le Code de Déontologie Boursière incite à la plus grande prudence quand il s’agit, pour le détenteur d’une information privilégiée, de réaliser ou de faire réaliser des opérations financières sur les titres L’Oréal en Bourse et souligne que les fautes en la matière sont passibles de sanctions pénales. Dans le Règlement Intérieur du Conseil, il est demandé tout spécialement à l’administrateur, qui a le statut d’initié permanent, de ne pas effectuer d’opérations sur les titres L’Oréal précisément pendant certaines périodes et lorsqu’il dispose d’informations privilégiées. Enfin, les administrateurs communiquent à l’Autorité des Marchés Financiers chaque transaction réalisée par eux ou par leurs proches sur les titres L’Oréal. Cette obligation leur est périodiquement rappelée par la Société (cf. Etat récapitulatif des opérations réalisées en 2012 sur les titres L’Oréal par les mandataires sociaux à la rubrique 2.4. page 66 ). MANDATS ET FONCTIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX Le Conseil d’Administration se conforme au Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF qui prévoit que « l’échelonnement des mandats doit être organisé de façon à éviter un renouvellement en bloc et à favoriser un renouvellement FIN DU MANDAT D’ADMINISTRATEUR DE MADAME LILIANE En février 2012, le Comité des Nominations et de la Gouvernance a pris acte de la fin du mandat d’administrateur de Madame Liliane Bettencourt et il a proposé au Conseil, qui l’a acceptée, la cooptation de son petit-fils, M. Jean-Victor Meyers. Le Conseil d’Administration a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance à Madame Bettencourt pour sa participation active à ses réunions et pour le grand intérêt qu’elle a toujours porté à ses travaux et à ceux de ses Comités. La fidélité de Madame Bettencourt et son soutien personnel aux affaires de L’Oréal, son goût d’entreprendre, sa curiosité pour tout ce qui émerge de nouveau, de moderne, dans le cadre de nos métiers, ne sont pas seulement exceptionnels, ils traduisent son formidable attachement à cette entreprise dont elle veut, dans un monde qui change, la pérennité. Son appui sans faille aux dirigeants du Groupe, à son développement et à sa réussite internationale a été exemplaire et précieux. 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration RENOUVELLEMENTS DE MANDATS D’ADMINISTRATEUR EN 2012 L’Assemblée Générale du 17 avril 2012 a procédé au renouvellement pour une durée de quatre ans des mandats d’administrateur de M. Bernard Kasriel et de M. Jean-Pierre Meyers. La proposition par le Comité des Nominations et de la Gouvernance de nommer M. Jean-Victor Meyers administrateur de L’Oréal a été unanimement saluée par le Conseil qui, à cette occasion, a rappelé combien le fort attachement de la Famille Bettencourt à L’Oréal est un atout considérable dans le cadre de son développement harmonieux. L’Assemblée Générale du 17 avril 2012 a procédé à la nomination de M. Jean-Victor Meyers en qualité d’administrateur pour une durée de quatre ans. M. Werner Bauer et M. Francisco Castañer Basco n’ont pas demandé le renouvellement de leur mandat à l’issue de l’Assemblée Générale du 17 avril 2012. Le Conseil d’Administration leur a exprimé ses remerciements pour leur participation active ces dernières années à l’ensemble des travaux du Conseil et Sur proposition du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration a proposé à l’Assemblée Générale du 17 avril 2012, la nomination de deux nouveaux administrateurs, Mme Christiane Kuehne et M. Paul Bulcke. L’Assemblée Générale du 17 avril 2012 a procédé à leur nomination en qualité d’administrateur pour une durée de quatre ans. MANDATS D’ADMINISTRATEURS ARRIVANT A ECHEANCE EN 2013 Les mandats d’administrateurs de Mme Françoise Bettencourt Meyers, M. Peter Brabeck-Letmathe et M. Louis Schweitzer viennent à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale du vendredi 26 avril 2013. Le renouvellement de leur mandat sera à cette occasion soumis au vote des actionnaires. NOMINATION D’UN NOUVEL ADMINISTRATEUR EN 2013 Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a, à nouveau en 2012, examiné l’évolution de sa composition pour être, en 2017, en conformité avec la loi du 27 janvier 2011 qui exige une représentation équilibrée des femmes et des hommes, soit une proportion de 40 % d’administrateurs du même sexe. Le Conseil d’Administration a déjà anticipé cette loi qui fixe une proportion de 20 % de femmes à atteindre d’ici 2014 et fait en sorte d’accueillir progressivement plus de femmes. En 2012, la représentation des femmes dans le Conseil est de 21,4 %. Avec l’aide du Comité des Nominations et de la Gouvernance, qui a mis en place un processus de sélection afin de préparer les futures propositions qui seront présentées, le moment venu, à l’Assemblée Générale des actionnaires, le Conseil souhaite, dès 2013, augmenter la représentation des femmes au sein du La nomination de Mme Virginie Morgon sera proposée à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013. 43 ans, a travaillé pendant 16 ans chez Lazard, notamment comme banquier conseil à New-York et à Londres au début de sa carrière en 1991 et associé-gérant de 2001 à 2007 à Paris. Elle a conseillé de nombreux groupes français et internationaux sur des opérations de fusions et acquisitions. Depuis 2008 chez Eurazeo, l’une des premières sociétés d’investissement cotées en Europe, elle est membre du Directoire et a été nommée Chief Investment Officer en décembre 2012. Virginie Morgon est administrateur d’Accor et d’Edenred* et siège dans leur Comité d’Audit. Elle est membre du Conseil d’Administration du Women’s Forum for the Economy & Society. Virginie Morgon a une expérience concrète du monde de l’entreprise en tant qu’investisseur et apportera au Conseil d’Administration de L’Oréal une expérience et des compétences complémentaires Cette nomination de Mme Virginie Morgon en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de quatre ans porterait à 15 le nombre d’administrateurs, à 4 le nombre de femmes soit un taux de représentation des femmes de 26,7 % contre 21,4 % en 2012 et à 7 le nombre d’administrateurs indépendants soit un taux d’indépendance de 46,7 % contre La préparation et la tenue des réunions du Conseil d’Administration et de ses Comités requièrent une disponibilité croissante et un investissement important des administrateurs. Ainsi, le temps consacré aux réunions des Comités et du Conseil a augmenté et comme le Conseil d’Administration l’a souhaité en 2011, plus d’administrateurs ont été toute l’année associés Le Conseil recherche en perm anence u n mode de fonctionnement qui, tout en respectant rigoureusement la loi, assure les conditions d’un bon gouvernement de l’entreprise. Nommés par les actionnaires, les administrateurs contrôlent la gestion économique et financière du Groupe et participent à la définition de sa stratégie. Ils examinent et approuvent les grandes lignes d’actions retenues par la Direction Générale, qui les met Les travaux du Conseil s’appuient sur un Règlement Intérieur (publié au paragraphe 2.2.2.3. pages 53 et suivantes ) qui a pour objet de compléter les règles légales, réglementaires et statutaires auxquelles le Conseil dans son ensemble et les administrateurs en particulier s’astreignent naturellement. Le Règlement Intérieur précise les modalités de fonctionnement du Conseil, dans l’intérêt de la Société et de tous ses actionnaires, et celui de ses Comités dont les membres sont des administrateurs auxquels il confie des missions préparatoires à ses travaux. Ce Règlement Intérieur est susceptible d’être modifié par le Conseil compte tenu de l’évolution des lois et règlements, mais aussi de 48 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration son propre mode de fonctionnement. Dans ce cas, le nouveau Règlement Intérieur est rendu public dans les meilleurs délais, dans un premier temps sur le site Internet de L’Oréal. En 2012, le Conseil, avec 14 administrateurs en fonction tout au long de l’année, s’est réuni à 7 reprises (contre 5 fois en 2011). Des administrateurs, en fin ou début de mandat, n’ont été en fonction qu’une partie de l’année. Parmi les 7 réunions, 2 séances ont été convoquées de manière extraordinaire pour examiner l’organisation du Conseil et un projet d’acquisition. Ces courtes réunions n’ont pas été rémunérées en termes de part variable des jetons de présence, selon le souhait de l’ensemble des membres du Conseil. Le taux d’assiduité est en moyenne La répartition des jetons de présence, établie selon l’assiduité de chacun des administrateurs aux réunions du Conseil et la présence dans ses différents Comités, est détaillée dans le paragraphe 2.3.1. du présent chapitre consacré aux Rémunérations des membres du Conseil d’A dministration DES TRAVAUX DU CONSEIL AXES SUR L’ACTIVITE, LA STRATEGIE ET LES ENGAGEMENTS DE LA SOCIETE EN MATIERE En 2012, le Conseil d’Administration a consacré une grande partie de ses travaux à l’analyse d’éléments constitutifs de la stratégie et au suivi de l’activité en présence de plusieurs dirigeants. Chaque intervention d’un dirigeant est l’occasion pour les administrateurs de prendre, de manière toujours plus approfondie, la mesure d’un aspect caractéristique de son métier et de son organisation, leur permettant de forger leur opinion et de prendre leurs décisions en connaissance de cause. Ainsi, en 2012, le Conseil a, par exemple et en présence de dirigeants, examiné et décidé de certains projets d’acquisitions, traité de questions relatives au développement de la Division des Produits Professionnels et de la Division des Produits Grand Public en France, aux orientations stratégiques de L’Oréal Luxe, à la politique et à la pratique de L’Oréal dans le domaine de l’Ethique, à l’évolution du Digital dans le Groupe en matière de Par ailleurs, comme en témoignent les travaux préparatoires de ses Comités (voir ci-dessous), le Conseil examine tous les autres aspects de la stratégie, de la gestion économique et financière du Groupe, des ressources humaines et des engagements de la Société en matière environnementale, sociale et sociétale. INFORMATION DU CONSEIL SUR LA SITUATION FINANCIERE, LA SITUATION DE TRESORERIE ET LES ENGAGEMENTS DE La situation financière et la situation de la trésorerie sont revues au moins deux fois par an en séance du Conseil, au moment de l’arrêté des comptes annuels et de l’examen des comptes semestriels ou à tout autre moment si nécessaire. La structure de bilan reste solide et le Groupe n’est pas endetté. Les engagements de la Société sont examinés dans le cadre du renouvellement annuel des autorisations données au Président- Directeur Général et des délégations qu’il consent. 2.2.2.1.2. L’activité des Comités du Conseil Les débats et les décisions du Conseil sont facilités par les travaux de ses Comités d’Etudes, qui lui en rendent compte après chacune de leurs réunions. En 2012, les Comités ont été à nouveau chargés par le Conseil de préparer ses délibérations. La composition de ces Comités, leurs missions et leurs travaux en 2012 sont précisés et détaillés dans le présent chapitre. Les Comités du Conseil d’Administration agissent strictement dans le cadre des missions qui leur ont été données par le Conseil. Ils préparent activement ses travaux, sont force de propositions, mais n’ont aucun pouvoir de décision. Leurs missions sont précisées dans le Règlement Intérieur du Conseil (publié au paragraphe 2.2.2.3. pages 53 et suivantes ). LE COMITE STRATEGIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE Ce Comité éclaire par ses analyses les orientations stratégiques soumises au Conseil et suit la réalisation et l’évolution des opérations significatives en cours. Il veille au maintien des grands équilibres financiers. Dans ce cadre, le Comité examine les grands axes, options ou projets stratégiques présentés par la Direction Générale avec leurs conséquences économiques et financières, les opportunités d’acquisitions, les opérations financières susceptibles de modifier de manière significative la structure du bilan. Le Comité s’assure également que les engagements de l’entreprise en matière de Développement Durable, au regard des enjeux propres à l’activité du Groupe et à ses objectifs, sont bien pris en compte. Dans ce cadre, le Comité examine les moyens et les ressources mis en œuvre et En 2012, le Comité a accueilli deux nouveaux administrateurs, Mme Françoise Bettencourt Meyers et M. Paul Bulcke après la fin des mandats d’administrateur de Mme Liliane Bettencourt et de Le Comité, qui comprend sept administrateurs, est présidé par le Président-Directeur Général (M. Jean-Paul Agon). Il se compose également de deux membres appartenant à la famille Bettencourt (Mme Françoise Bettencourt Meyers et M. Jean-Pierre Meyers), de deux membres issus de Nestlé (M. Peter Brabeck– Letmathe et M. Paul Bulcke) et de deux administrateurs indépendants (M. Bernard Kasriel et M. Louis Schweitzer). Tous ces administrateurs participent aux réunions du Comité en toute liberté de jugement et dans l’intérêt de Le Comité s’est réuni cinq fois en 2012, avec un taux d’assiduité A chacune de ses réunions en 2012, le Comité a, comme dans le passé, examiné la performance des derniers lancements de produits, analysé l’activité en termes de chiffre d’affaires et de résultats, débattu des perspectives et des opportunités de développement du Groupe et de ses Divisions dans le cadre de l’évolution des marchés et de la concurrence. En fin d’année, au regard de l’ensemble des performances de l’exercice, il a été confirmé que la stratégie de développement 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration du Groupe reposait notamment sur les grandes innovations dans le cadre des progrès de la recherche et l’accélération de de sa mission, notamment les responsables économiques et financiers et ceux qui ont en charge le traitement de l’information Tout au long de l’année, des projets d’acquisitions ont été examinés par le Comité avant d’être, pour certains d’entre eux, présentés au Conseil pour décision. Ainsi, le Conseil d’Administration a autorisé la Direction Générale à conclure en 2012 des acquisitions stratégiques. L’Oréal a ainsi confirmé en avril l’acquisition de la société Cadum en France, en octobre la signature d’un contrat en vue d’acquérir la marque de maquillage Vogue en Colombie et en novembre la signature d’un accord pour l’acquisition de la marque de maquillage En 2012, le Comité a pris connaissance du Rapport de Développement Durable sous forme d’une part, d’une synthèse pédagogique publiée avec le Rapport d’Activité et le Document de Référence, d’autre part d’un site Internet complet et notamment dédié aux professionnels que sont les investisseurs, les analystes, les agences de notation, les journalistes, etc. Le principe de remontée des informations, permettant de mesurer et de suivre la performance des politiques de responsabilité sociale, environnementale et sociétale chez L’Oréal, est fondé sur les indicateurs et les fiches expertes du Global Reporting Initiative En novembre 2012, L’Oréal a été désigné par Vigéo, première agence européenne d’analyse et de notation sociale, leader en France de la responsabilité sociale. Le Comité a été informé des études de performance en soutien des revendications cosmétiques des produits commercialisés par le Groupe. La communication est avant tout loyale et sincère et rien ne doit induire le consommateur en erreur. De tous ses travaux, le Comité a rendu compte au Conseil. Le Comité d’Audit a pour missions principales, conformément à l’ordonnance du 8 décembre 2008 et en adéquation avec les recommandations formulées par l’AMF le 22 juillet 2010, d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, de l’efficacité des systèmes de Contrôle Interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux Comptes et enfin de l’indépendance des Commissaires aux Comptes. Par ailleurs, si au cours de ses travaux, le Comité détecte un risque important qui ne lui paraît pas être traité de manière adéquate, il en alerte le Président du Conseil. Le Comité peut également, en accord avec la Direction Générale, s’informer auprès des personnes susceptibles de l’éclairer dans l’accomplissement Le Président-Directeur Général n’est pas membre du Comité En 2012, le Comité a accueilli un nouvel administrateur, Mme Christiane Kuehne, ce qui maintient le nombre de ses membres à quatre, suite à la fin du mandat d’administrateur en 2012 de M. Francisco Castañer Basco. M. Charles-Henri Filippi, administrateur indépendant qui dispose d’une compétence financière reconnue. Il se compose, par ailleurs, de M. Jean-Pierre Meyers, membre du Comité depuis sa création en 1999, et de M. Louis Schweitzer, administrateur indépendant, nommé membre du Comité en 2011 et qui le préside depuis le 12 février 2013. M. Filippi est Président de Citigroup pour la France. Il est noté que Citigroup n’a pas de position significative, présente ou ancienne, dans le cadre des opérations bancaires de L’Oréal. Néanmoins, Charles-Henri Filippi connaît l’obligation de faire part au Conseil d’Administration de L’Oréal de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, et le devoir de ne pas participer aux décisions correspondantes. De plus, il ne participera pas, au sein de Citigroup, aux travaux susceptibles de concerner L’Oréal. Charles-Henri Filippi est un administrateur indépendant, libre d’intérêt, disponible et Les administrateurs membres du Comité d’Audit ont la qualification nécessaire du fait de leur expérience professionnelle et de leur bonne connaissance des procédures comptables et financières du Groupe qui leur sont régulièrement présentées. Ils participent de manière active aux réunions du Comité, en toute liberté de jugement et dans l’intérêt de tous les actionnaires. La disposition du Code AFEP-MEDEF qui préconise deux tiers d’administrateurs indépendants n’a pas été retenue dans la mesure où la Société est contrôlée par deux actionnaires de référence. Cependant, le Conseil d’Administration a souhaité faire évoluer la composition de ce Comité en procédant à la en 2011, M. Louis Schweitzer, de telle sorte que la moitié de ses En 2012, le Comité s’est réuni quatre fois en présence de tous ses membres. Il a eu l’occasion de procéder à plusieurs reprises à l’audition du Directeur Général de l’Administration et des Finances ainsi que des dirigeants en charge des domaines dont le Comité examine l’activité, dans le cadre notamment des processus liés à la gestion et à la maîtrise des risques. Les Commissaires aux Comptes assistent aux réunions. Le Comité n’a pas jugé utile de recourir à des experts extérieurs. 50 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Le Comité examine de façon approfondie tous les aspects des résultats annuels et semestriels du Groupe, ainsi que les principaux éléments du bilan de la Société. Dans le cadre de la publication des résultats annuels et semestriels, la réunion du Comité d’Audit relative à l’examen de ces comptes est proche de celle de leur présentation au Conseil d’Administration. Mais il convient de noter que le Conseil et ses Comités disposent avec une grande régularité des informations utiles pour l’accomplissement de leur mission de contrôle, notamment dans ce domaine. Par ailleurs, les Activité de l’Audit Interne et Contrôle Interne Dans le cadre du contrôle élargi des éléments constitutifs des comptes, le Comité a examiné l’activité de l’Audit Interne et il a remarqué que la qualité de l’organisation et des résultats des missions était en amélioration constante. Les constats permettent de faire évoluer la qualité des normes, des procédures et des outils de traitement et de sécurisation des informations. Dans le domaine du Contrôle Interne, le Comité est informé de la cartographie des risques identifiés sur la base d’une démarche approfondie d’identification et d’analyse dans le cadre réglementaire et des recommandations de l’AMF. Le Comité a constaté que la prise en charge des risques, qui est contrôlée, est assurée au niveau opérationnel et qu’il existe un processus de revue régulière de ceux-ci par le Comité Exécutif. Enfin, le Comité a pris connaissance du déploiement d’un programme de sensibilisation au risque de fraude (avec les principaux scénarios opérationnels envisageables, les dispositifs d’alerte ainsi que les procédures et contrôles existants) qui tend à réduire l’exposition du Groupe à ce risque. Le Comité est régulièrement informé des risques juridiques et des éventuels contentieux et faits majeurs susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation financière et sur le patrimoine de L’Oréal. Aucun contentieux ou fait majeur de ce type n’a été relevé par le Comité en 2012. Dans le cadre du contrôle légal des comptes par les Commissaires aux Comptes, le Comité a pris régulièrement connaissance de leurs commentaires et de leurs avis. Comme chaque année, le Comité a rencontré les Commissaires aux Comptes en dehors Les principes retenus par le Groupe dans le cadre de la s écurité des Systèmes d’Information ont été présentés au Comité qui a constaté que le développement de L’Oréal se faisait au travers d’une infrastructure solide, pérenne et innovante, dans un environnement sécurisé, avec des coûts contrôlés. En 2012, une séance a été consacrée à la qualité et la sécurité des produits, en présence du Directeur Général Recherche et Innovation et du Directeur International de l’Evaluation de la L’une des missions clés de la Recherche et Innovation de L’Oréal est de garantir la sécurité de tous les produits, sans aucun compromis, ainsi qu’une parfaite maîtrise de leur qualité de conception. C’est un engagement historique de la Recherche et Innovation de L’Oréal vis-à-vis des consommateurs, des professionnels des métiers de la Beauté, des distributeurs et des En 2012, une séance a été consacrée aux risques industriels et environnementaux, en présence du Directeur Général Opérations, du Directeur Général Mondial Environnement, Hygiène & Sécurité, et du Directeur Qualité. Les priorités sont la qualité des produits, l’impact sur l’environnement, la réduction des émissions de CO2, la surveillance des achats, le suivi des défaillances financières, la mesure des défaillances de capacité, la responsabilité sociale des fournisseurs, la continuité de la production, la traçabilité dans le domaine de la distribution et les systèmes d’information. De tous ses travaux, le Comité a rendu compte au Conseil. LE COMITE DES NOMINATIONS ET DE LA GOUVERNANCE Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a pour missions principales d’éclairer la décision du Conseil d’Administration sur les modalités d’exercice de la Direction Générale et sur le statut des dirigeants mandataires sociaux, de faire des propositions au Conseil pour le choix des administrateurs, de débattre de la qualification d’administrateur indépendant qui est revue chaque année par le Conseil d’Administration avant la publication du Rapport Financier Annuel , d’émettre un avis sur les propositions du Président du Conseil d’Administration pour la nomination du Directeur Général, de s’assurer de l’application du Code de gouvernement d’entreprise auquel la Société se réfère, de veiller à la mise en place d’une procédure de préparation des plans de succession des dirigeants mandataires sociaux en cas de vacance imprévisible, de conduire la réflexion sur les Comités chargés de préparer le travail du Conseil et de préparer les décisions du Conseil en matière de mise à jour de son Règlement Les administrateurs membres du Comité sont au nombre de trois : M. Xavier Fontanet, administrateur indépendant et Président du Comité, M. Jean-Pierre Meyers et M. Peter Brabeck-Letmathe. Ces administrateurs participent de manière active aux réunions du Comité, en toute liberté de jugement et dans l’intérêt de tous les actionnaires. La disposition du Code AFEP-MEDEF qui préconise une majorité d’administrateurs indépendants n’a pas été retenue dans la mesure où la Société est contrôlée par deux En 2012, le Comité s’est réuni quatre fois en présence de tous ses membres. Le Président-Directeur Général peut assister aux séances du Comité en dehors d’un point à l’ordre du jour qui le Le Comité a examiné certains aspects de l’organisation et du En 2011, le Comité avait recommandé au Conseil la réunification des fonctions de Président et de Directeur Général, toutes les conditions étant à nouveau réunies pour revenir à des fonctions 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration réunifiées, ce modèle de gouvernance étant particulièrement adapté à L’Oréal et à sa structure actionnariale. Dans ce chapitre du Document de Référence (pages 31 et suivantes ), les dispositifs en place pour assurer l’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil d’Administration ont été rappelés pour montrer le caractère spécifique mais aussi l’efficacité de l’organisation en place. Le Comité des Nominations et de la Gouvernance propose chaque année au Conseil d’Administration d’examiner au cas par cas la situation de chacun des administrateurs au regard de leur indépendance selon les critères énoncés dans le Code Comme mentionné au paragraphe 2.2.1.2., le Comité a fait au Conseil d’Administration des propositions de renouvellements de mandats et de nominations de nouveaux administrateurs dans la mesure où certains d’entre eux ont souhaité mettre fin Représentation équilibrée des femmes et des hommes Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a, à nouveau en 2012, examiné l’évolution de la composition du Conseil pour être, en 2017, en conformité avec la loi du 27 janvier 2011 qui exige une représentation équilibrée des femmes et des hommes, soit une proportion de 40 % d’administrateurs du même sexe. Nomination d’un nouvel administrateur en 2013 Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a examiné la candidature en 2013 d’un nouvel administrateur que le Conseil d’Administration a approuvée. La candidature de Mme Virginie Morgon est soumise à l’Assemblée Générale du vendredi 26 avril Renouvellement s de mandats d’administrateur s en 2013 Les mandats d’administrateur de Françoise Bettencourt Meyers, de Peter Brabeck-Letmathe et de Louis Schweitzer arrivant à échéance en 2013, leur renouvellement pour une durée de quatre ans a été proposé au Conseil d’Administration et, avec son accord, il est soumis à l’Assemblée Générale. Le Comité a prolongé ses travaux, engagés depuis longtemps, en réfléchissant et en proposant les conditions dans lesquelles la continuité de la Direction Générale de L’Oréal serait assurée si le Directeur Général était empêché. De tous ses travaux, le Comité a rendu compte au Conseil. LE COMITE DES RESSOURCES HUMAINES ET DES Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations a pour missions principales d’établir des propositions relatives notamment à la rémunération du Président du Conseil d’Administration et à celle du Directeur Général, au montant de l’enveloppe des jetons de présence à soumettre à l’Assemblée Générale ainsi qu’à leur mode de distribution, à la mise en place de plans incitatifs à long terme, comme, par exemple, ceux qui pourraient prévoir des attributions d’options sur actions ou des Le Comité élargit sa mission à la politique des Ressources Humaines dans tous ses éléments comme par exemple les relations sociales, le recrutement, la diversité, la gestion des talents et la fidélisation des collaborateurs. Le Comité s’assure également que les règles de bonne conduite en matière d’Ethique, telles que rappelées dans un Code, et les valeurs fortes du Groupe, comme le respect et l’intégrité, sont largement Les administrateurs membres du Comité sont au nombre de quatre : M. Bernard Kasriel, administrateur indépendant et Président du Comité, M. Jean-Pierre Meyers, M. Peter Brabeck- Letmathe et M. Charles-Henri Filippi. Ces administrateurs participent de manière active aux réunions du Comité, en toute liberté de jugement et dans l’intérêt de tous les actionnaires. La disposition du Code AFEP-MEDEF qui préconise un nombre d’administrateurs indépendants supérieur à la majorité n’a pas été retenue dans la mesure où la Société est contrôlée par deux actionnaires de référence. Cependant, le Conseil d’Administration a souhaité faire évoluer la composition de ce Comité en procédant à la nomination d’un administrateur indépendant supplémentaire en 2011, de telle sorte que la moitié En 2012, le Comité s’est réuni quatre fois avec un taux d’assiduité Le Président-Directeur Général peut assister aux séances du Comité, sauf quand le point à l’ordre du jour le concerne Rémunérations des mandataires sociaux et attribution Le Comité a fait au Conseil de nouvelles propositions sur la rémunération des mandataires sociaux, en particulier après la nomination d’un Président-Directeur Général (voir rubrique 2.3. page 60 ) et il a proposé au Conseil l’attribution conditionnelle Compte tenu de l’évolution des missions et des travaux des Comités, le Comité a demandé au Conseil d’approuver les règles de répartition des jetons de présence, puis a proposé les montants répartis au titre de l’exercice 2012 compte tenu de la présence effective des administrateurs dans les réunions du Conseil et au prorata de leur appartenance à un ou plusieurs Comités. Pour 2012, deux courtes réunions du Conseil ont été convoquées de manière extraordinaire et se sont tenues par téléphone pour certains de ses membres. Le Conseil a souhaité que les administrateurs ne bénéficient pas de la part variable des jetons de présence pour ces réunions. Le Comité a fait au Conseil des propositions d’évolution en matière d’animation à long terme des collaborateurs. Il a souhaité faire de l’attribution conditionnelle d’actions aux salariés l’instrument unique de sa politique d’intéressement, pour l’ensemble des bénéficiaires y compris le Président-Directeur Général, par conséquent sans qu’il soit procédé par ailleurs à 52 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Les attributions sont effectuées après la clôture des comptes annuels. Elles associent des grands contributeurs à l’évolution future des résultats du Groupe et renforcent le sentiment d’appartenance en fidélisant les collaborateurs. Les actions gratuites dépendent de la réalisation de conditions de performance. Elles alignent les intérêts des bénéficiaires avec ceux des actionnaires et fidélisent et motivent à moyen et long terme grâce à des périodes d’acquisition longues et des conditions de performance rigoureuses en accord avec les objectifs économiques du Groupe et calculées sur plusieurs La période d’acquisition est de 4 ans pour tous les bénéficiaires à laquelle s’ajoute une période supplémentaire de conservation de 2 ans pour les résidents fiscaux et/ou sociaux français. Les attributions sont assorties des obligations de performance que le Conseil constate à la fin de la période d’acquisition. Au moment de l’arrêté annuel des comptes, le Conseil d’Administration constate les performances réalisées sur la période de trois exercices pleins, c’est-à-dire sur une durée La constatation de cette performance permet la fixation du nombre exact d’actions qui deviennent la propriété de chacun des bénéficiaires de l’attribution gratuite d’actions à la date à laquelle la période d’acquisition de quatre ans prend fin. En février 2013, le Conseil a examiné les performances des exercices 2012, 2011 et 2010 et constaté que les performances du plan d’attribution d’actions gratuites de mars 2009 ont été Le Comité a examiné les ressources du Groupe en termes de talents, chez les hommes comme chez les femmes, dans les marques et dans les pays. Le Groupe dispose d’un vivier de qualité pour construire les succès futurs de L’Oréal. Dans le prolongement de la présentation qui lui a été faite en 2011, le Comité a souhaité que les valeurs éthiques de L’Oréal, l’intégrité, le respect, l’excellence, le courage et la transparence, soient présentées et validées par le Conseil en 2012. Il a été souligné que l’Ethique va au-delà des obligations juridiques et concerne les décisions et les comportements discrétionnaires individuels et collectifs, guidés par ces valeurs. L’Oréal développe une culture encourageant les comportements éthiques, dans le cadre d’une politique largement diffusée, et disposant de De tous ses travaux, le Comité a rendu compte au Conseil. Le Conseil procède chaque année à une évaluation de sa composition, de son organisation et de son mode de fonctionnement notamment afin de vérifier que, d’une part, dans ces conditions l’ordre du jour de ses travaux couvre bien l’étendue de ses missions, que les questions importantes ont été convenablement préparées et débattues et, d’autre part, de mesurer la contribution de chaque membre aux travaux du Cette évaluation s’effectue dans le cadre du Code AFEP-MEDEF, auquel la Société se réfère, et des recommandations de place comme celles de l’AMF. A partir de la synthèse des entretiens individuels préalables entre l’administrateur et le Secrétaire du Conseil, entretiens menés sur la base d’un guide qui reprend les principes retenus par le Code et les recommandations, le Conseil envisage les voies de progrès toujours possibles et, à l’issue du débat qui a lieu, prend les mesures d’amélioration Les administrateurs ont à nouveau exercé en 2012 leur totale liberté de jugement. Cette liberté de jugement leur a permis de participer en toute indépendance aux travaux puis aux décisions collégiales du Conseil et, le cas échéant, aux travaux préparatoires puis aux propositions des Comités du Conseil. Le Conseil a estimé que la qualité de ses réunions, au regard de ce qui avait été envisagé comme voies de progrès à l’issue de l’auto-évaluation de fin 2011, continue de s’améliorer, notamment sur les enjeux stratégiques du Groupe qui sont régulièrement discutés et débattus, en présence de dirigeants Cette année encore, la démarche stratégique a fait l’objet d’un examen approfondi dans les travaux du Conseil, au regard du développement des marques, des pays et des marchés sur lesquels le Groupe opère. Ainsi, la journée sur la stratégie chez L’Oréal Luxe a été particulièrement appréciée. Par ailleurs, le Conseil a approfondi l’analyse de la performance, au regard notamment de la concurrence et la revue a posteriori des acquisitions a permis de suivre la bonne application des En 2012, le Conseil a à nouveau apprécié le rythme, la fréquence et le format des informations qui lui sont transmises dans le cadre de l’activité en général et des principaux événements de la vie du Groupe. La mise à disposition d’une documentation préalable aux séances du Conseil ou des C omités, dans le respect des impératifs de confidentialité et des contraintes de délais auxquels la Société est soumise, favorise la qualité des Les administrateurs ont fait de nouvelles propositions de thèmes à inscrire à l’ordre du jour des réunions en 2013, principalement en lien avec les axes de développement du Groupe et la Recherche et l’Innovation, la confrontation stratégique avec les concurrents et les Ressources Humaines dans le monde. 2.2.2.3. Annexe : texte intégral du Règlement Début 2011, le Conseil a décidé de mettre à jour son Règlement Intérieur afin de compléter les missions de deux de ses Comités, rappeler le strict respect de la confidentialité des informations qu’il est amené à traiter et préciser que les membres du Conseil ont l’interdiction de réaliser des opérations sur le titre dans des 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. 1.3. MODALITES D’EXERCICE DE LA DIRECTION GENERALE Le présent Règlement est applicable à tous les administrateurs, actuels ou futurs, et a pour objet de compléter les règles légales, réglementaires et statutaires afin de préciser les modalités de fonctionnement du Conseil et de ses Comités d’Etudes, dans l’intérêt de la Société et de ses actionnaires. Le Conseil d’Administration de L’Oréal se réfère aux principes du gouvernement d’entreprise tels que présentés par le Code Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées Générales et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil est une instance collégiale qui représente collectivement l’ensemble des actionnaires et à qui s’impose l’obligation d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt social Le Président ou le Directeur Général de la Société est tenu de communiquer à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Le Conseil d’Administration peut confier à un ou plusieurs de ses membres, ou à des tiers, des missions ou mandats exceptionnels ayant notamment pour objet l’étude d’un ou plusieurs sujets Il peut décider la création de Comités chargés d’étudier les questions que lui-même, ou son Président, soumet, pour avis, Les administrateurs de la Société : ❚ apportent leurs com pétences et leu r expérience ❚ ont un devoir de vigilance et exercent leur totale liberté de Cette liberté de jugement leur permet notamment de participer, en toute indépendance, aux décisions ou travaux du Conseil et, le cas échéant, de ses Comités d’Etudes. En principe, il est admis par les membres du Conseil que tout administrateur présente sa démission au Conseil avant l’Assemblée Générale qui suit son 73e anniversaire et qu’il ne se présente plus au renouvellement de son mandat si cette règle ne lui permet pas d’accomplir au moins deux années de mandat. En tout état de cause, conformément à la loi et aux statuts, le nombre total des administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne pourra excéder le tiers des administrateurs en fonction. L’échelonnement des mandats est organisé de façon à éviter un renouvellement d’un trop grand nombre d’administrateurs au même moment et à favoriser un renouvellement harmonieux Le Conseil d’Administration élit un Président parmi ses membres. Le Président du Conseil d’Administration organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il apporte une contribution active à la définition de la stratégie de développement de la Société et veille, par ailleurs, à favoriser et renforcer les liens de celle-ci avec les principaux acteurs de Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Il peut demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil d’Administration dans le cadre de la préparation de ses réunions. Le Président du Conseil d’Administration consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toutes circonstances les valeurs et l’image de la Société. Il s’exprime ès qualités. Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement Le Conseil d’Administration détermine les modalités d’exercice La Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général. Le Conseil d’Administration choisit entre ces deux modalités d’exercice de la Direction Générale lors de la nomination, ou du renouvellement du mandat, du Président du Conseil Le Conseil d’Administration a la volonté constante de s’assurer de la permanence et de la continuité de la mise en œuvre par la Direction Générale des orientations qu’il a définies. A cette fin, il confie à son Président le soin de développer et d’entretenir une relation confiante et régulière entre le Conseil Le Directeur Général, que cette fonction soit assumée par le Président du Conseil d’Administration ou par une autre personne, est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Toutefois, les opérations pouvant avoir une incidence notable sur le périmètre de consolidation de la Société, notamment les opérations d’un montant supérieur à 150 000 000 euros, et toutes les opérations nouvelles sortant des activités habituelles 54 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration de la Société, sont soumises au Conseil. Dans tous les cas, la conclusion d’une opération et sa mise en œuvre font l’objet Le Directeur Général représente la Société dans ses rapports Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d’Administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général Les convocations sont faites par tous moyens et même verbalement. Elles peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil. Sauf circonstances particulières, elles sont expédiées par écrit huit jours au moins avant chaque réunion. Elles précisent le lieu de la réunion qui peut être le siège social ou tout autre Tous les documents nécessaires pour informer les administrateurs sur l’ordre du jour et sur toutes questions qui sont soumises à l’examen du Conseil sont joints à la convocation ou bien leur sont adressés ou remis dans un délai raisonnable, préalablement Dans le cadre des décisions à prendre, l’administrateur doit s’assurer qu’il dispose des informations qu’il juge indispensables au bon déroulement des travaux du Conseil ou des Comités d’Etudes. Si elles ne sont pas mises à sa disposition, ou s’il estime qu’elles ne le sont pas, il doit en faire la demande. Ses demandes sont formulées auprès du Président du Conseil qui est tenu de s’assurer que les administrateurs sont en mesure de remplir leur La Société fournit à ses administrateurs l’information utile à tout moment de la vie de la Société entre les séances du Conseil, si l’importance ou l’urgence de l’information l’exige. Cette information permanente comprend également toute information pertinente, y compris critique, concernant la Société, notamment articles de presse et rapports d’analyse financière. Le Conseil a régulièrement l’opportunité de rencontrer les Cependant ces modes de participation sont exclus lorsqu’il s’agit pour le Conseil de délibérer sur les points suivants : l’arrêté des comptes sociaux et des comptes consolidés de l’établissement du Rapport de Gestion incluant le rapport sur les caractéristiques techniques des moyens de visioconférence doivent permettre une retransmission en continu des débats ; ❚ avant le début des délibérations, il doit être vérifié l’absence de tiers ou de micro ou de tout autre élément qui serait contraire au caractère confidentiel des délibérations. Le projet du procès-verbal de la dernière réunion du Conseil est adressé ou remis à tous les administrateurs au plus tard le jour de la convocation de la réunion suivante. Le procès-verbal de délibération mentionne également la participation d’administrateurs par visioconférence ou télécommunication. Il fait aussi état de la survenance éventuelle d’incidents techniques relatifs à une réunion par visioconférence ou télécommunication lorsqu’ils ont perturbé le déroulement Pour chaque site autre que le lieu de réunion, l’administrateur participant par visioconférence ou télécommunication à la réunion du Conseil émarge une feuille de présence volante pour lui-même et, le cas échéant, pour l’administrateur qu’il représente. Le Secrétaire du Conseil annexera cette feuille de présence volante au registre de présence et recueillera, dans la mesure du possible, tout élément susceptible de matérialiser la réunion par moyens de visioconférence ou de télécommunication. Lorsque le Conseil d’Administration crée des Comités d’Etudes, il en fixe la composition et les attributions. Ces Comités agissent dans le cadre de la délégation qui leur a été donnée par le Conseil et n’ont donc pas de pouvoir de Le Conseil peut confier à leur Président, ou à un ou plusieurs de leurs membres, toute mission ou mandat exceptionnel afin de mener des travaux spécifiques d’étude ou de prospective. Le Conseil se réunit aussi souvent que l’exige l’intérêt social, et au moins cinq fois par an. Le mandataire rend compte de ces travaux au Comité concerné afin qu’il en délibère et en rende compte, à son tour, au Conseil Les dates des réunions du Conseil de l’année suivante sont fixées au plus tard au début de l’été, sauf réunion extraordinaire. PARTICIPATION PAR DES MOYENS DE VISIOCONFERENCE Conformément aux dispositions légales et réglementaires et à l’article 9 paragraphe 2 des statuts, les administrateurs qui participent aux réunions du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. Les Comités d’Etudes peuvent prendre contact, dans l’exercice de leurs attributions, avec les principaux dirigeants de la Société après en avoir informé le Président du Conseil d’Administration et à charge d’en rendre compte au Conseil. En aucun cas, les Comités ne peuvent se substituer aux pouvoirs de la Direction Générale tels que rappelés au chapitre 1.4 du 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Le Comité d’Audit, agissant sous la responsabilité des membres du Conseil d’Administration, assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et Le Comité d’Audit doit s’assurer que la Direction Générale dispose des moyens lui permettant d’identifier et de gérer les risques d’ordre économique, financier et juridique auxquels le Groupe, en France et à l’étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles. Ceci afin d’éviter le possible et préjudiciable appauvrissement du patrimoine social. Sans préjudice des compétences du Conseil d’Administration, ce Comité est notamment chargé d’assurer le suivi : a) du processus d’élaboration de l’information financière ; b) de l’efficacité des systèmes de Contrôle Interne et de gestion c) du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les Commissaires aux Comptes ; d) de l’indépendance des Commissaires aux Comptes. Il émet une recommandation sur les Commissaires aux Comptes proposés à la désignation par l’Assemblée Générale. Ce suivi permet au Comité d’émettre, si nécessaire, des recommandations quant à l’amélioration des processus existants, et éventuellement à la mise en place de nouvelles. Le Comité d’Audit peut être consulté sur toute question relative aux procédures de contrôle de risques inhabituels, notamment quand le Conseil ou la Direction Générale juge utile de lui Le Comité d’Audit est composé au moins de trois membres, administrateurs de la Société non dirigeants. Le Président du Comité d’Audit oriente chaque année ses travaux, en fonction de l’appréciation qu’il se fait de l’importance de tel ou tel type de risques encourus, en accord avec la Direction Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile et au moins trois fois par an. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation. Il est adressé aux membres du Comité préalablement à leur réunion avec les éléments utiles à leurs Le secrétariat du Comité est assuré par le Secrétaire du Conseil. Pour mener à bien sa mission, le Comité d’Audit entend, s’il le juge utile, les Commissaires aux Comptes et les dirigeants de la Société responsables notamment de l’établissement des comptes et du Contrôle Interne, hors la présence de la Direction Il examine les principes et les méthodes, le programme et les objectifs ainsi que les conclusions générales des missions de Les Commissaires aux Comptes portent à la connaissance du leur programme général de travail mis en œuvre ainsi que les différents sondages auxquels ils ont procédé ; les modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux comptes devant être arrêtés ou autres documents comptables, en faisant toute observation utile sur les méthodes d’évaluation utilisées pour leur établissement ; les irrégularités et les inexactitudes qu’ils auraient les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus sur les résultats de la période comparés à ceux de la période précédente. Les Commissaires aux Comptes examinent en outre avec le Comité d’Audit les risques pesant sur leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques. Ils portent à la connaissance du Comité les faiblesses significatives du Contrôle Interne, pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et lui communiquent chaque année les documents Le Comité peut également, en accord avec la Direction Générale, s’informer auprès des personnes susceptibles de l’éclairer dans l’accomplissement de sa mission, notamment les cadres responsables économiques et financiers et ceux qui ont en charge le traitement de l’information. Le Comité d’Audit rend compte régulièrement au Conseil d’Administration de l’exercice de ses missions et recueille ses Le Comité informe sans délai le Conseil de toute difficulté Le Comité d’Audit émet dans son compte rendu les avis qu’il sur l’aptitude des différentes procédures et du dispositif global à atteindre leur objectif de maîtrise de l’information et des sur l’application effective des procédures en place, et le cas échéant, sur les moyens mis en œuvre pour y parvenir. Il y formule également toutes recommandations et propositions visant à améliorer l’efficacité des différentes procédures et du dispositif global ou à les adapter à une situation nouvelle. Si au cours de ses travaux, le Comité détecte un risque important qui ne lui paraît pas être traité de manière adéquate, il en alerte 56 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration COMITE DES NOMINATIONS ET DE LA GOUVERNANCE Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a pour missions principales, dans le cadre des travaux du Conseil ❚ éclairer la décision du Conseil sur les modalités d’exercice de la Direction Générale et sur le statut des dirigeants faire des propositions au Conseil pour le choix des ❚ débattre de la qualification d’administrateur indépendant qui est revue chaque année par le Conseil d’Administration avant la publication du Rapport Annuel ; ❚ émettre un avis sur les propositions du Président du Conseil d’Administration pour la nomination du Directeur Général ; s’assurer de l’application du Code de gouvernement d’entreprise auquel la Société se réfère ; ❚ veiller à la mise en place d’une procédure de préparation des plans de succession des dirigeants mandataires sociaux en cas de vacance imprévisible ; ❚ conduire la réflexion sur les Comités chargés de préparer le ❚ préparer les décisions du Conseil en matière de mise à jour Le Comité des Nominations et de la Gouvernance est composé au moins de trois membres, administrateurs de la Société non Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de Le Comité peut se réunir à tout moment, s’il le juge opportun, par exemple pour évaluer la performance de la Direction de Le Président du Conseil est associé à ces travaux à l’exception de tous les sujets qui le concernent personnellement. Le Comité doit régulièrement faire le compte rendu de ses travaux au Conseil et lui fait des propositions. Le Conseil d’Administration fixe librement les rémunérations du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux Dans ce cadre, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations a pour missions principales, dans le cadre des travaux du Conseil d’Administration, d’établir des propositions ❚ à la rémunération fixe et variable du Président du Conseil ainsi que tout autre avantage perçu ; ❚ à la rémunération fixe et variable du Directeur Général ainsi que tout autre avantage perçu (retraite, indemnités de ❚ au montant de l’enveloppe des jetons de présence à soumettre à l’Assemblée Générale ainsi que de leur mode ❚ à la mise en place de plans incitatifs à long terme, comme, par exemple, ceux qui pourraient prévoir des distributions de Le Comité examine par ailleurs : la politique des Ressources Humaines dans tous ses autres éléments, comme, par exemple, les relations sociales, le recrutement, la diversité, la gestion des talents et la fidélisation les règles de bonne conduite en matière d’Ethique, telles que rappelées dans un Code, et les valeurs fortes du Groupe, comme le respect et l’intégrité, qui doivent être largement Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations est composé au moins de trois membres, administrateurs de la Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile et au moins trois fois par an. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de Le Comité peut se réunir à tout moment, s’il le juge opportun, par exemple pour évaluer la performance de la Direction de Le Président du Conseil est associé à ces travaux à l’exception de tous les sujets qui le concernent personnellement. Le Comité doit régulièrement faire le compte rendu de ses travaux au Conseil et lui fait des propositions. Le Comité Stratégie et Développement Durable a pour mission d’éclairer par ses analyses et ses débats les orientations stratégiques du Groupe soumises au Conseil d’Administration et de suivre la réalisation et l’évolution des opérations significatives 2 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration les grands axes, options ou projets stratégiques présentés par la Direction Générale, ainsi que leurs conséquences en les opportunités d’acquisitions ou de prises de participation d’un montant significatif ou sortant des activités habituelles du Groupe, ainsi que les conditions de leur mise en œuvre ; les opérations financières susceptibles de modifier de manière significative la structure du bilan ; les engagements de l’entreprise en matière de Développement Durable, au regard des enjeux propres à l’activité du Groupe et à ses objectifs, et les moyens et les ressources mis en œuvre. Plus généralement, le Comité débat de toute question jugée essentielle pour l’avenir stratégique du Groupe et le maintien Le Comité Stratégie et Développement Durable est composé de six administrateurs de la Société. Il est présidé par le Président du Il se réunit sur convocation du Président du Comité chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile et au moins six fois par an. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil d’Administration lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation. Le Comité Stratégie et Développement Durable rend compte au Conseil de ses travaux aussi souvent que nécessaire et au Chacun des membres du Conseil déclare avoir connaissance : ❚ des statuts de la Société ; ❚ des textes légaux et réglementaires qui régissent les sociétés anonymes à Conseil d’Administration françaises, spécialement : les règles limitant le cumul de mandats, celles relatives aux conventions et opérations conclues entre la définition des pouvoirs du Conseil d’Administration ; ❚ ainsi que des règles relatives à la détention et l’utilisation d’informations privilégiées, développées à la partie 4.6. RESPECT DE L’INTERET DE LA SOCIETE Les administrateurs sont tenus d’agir, en toutes circonstances, dans l’intérêt de la Société et de l’ensemble de ses actionnaires. Les administrateurs ont l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, et doivent s’abstenir de participer aux délibérations correspondantes. L’administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et Il limite le nombre de ses mandats de manière à être disponible. Chaque membre du Conseil s’engage à être assidu : ❚ en assistant, le cas échéant même par des moyens de visioconférence ou de télécommunication à toutes les réunions du Conseil, sauf en cas d’empêchement majeur ; ❚ en assistant dans la mesure du possible à toutes les ❚ en assistant aux réunions des Comités d’Etudes dont il serait Chaque administrateur peut bénéficier, à sa nomination ou tout au long de son mandat, des formations qui lui paraissent Ces formations sont organisées et proposées par la Société et sont à la charge de celle-ci. OBLIGATION DE RESERVE ET DE SECRET Les administrateurs s’engagent à ne pas s’ exprimer individuellement en dehors des délibérations internes au Conseil sur des questions évoquées en Conseil. A l’extérieur de la Société, seule une expression collégiale est possible, notamment sous forme de communiqués destinés à S’agissant des informations non publiques acquises dans le cadre de ses fonctions, l’administrateur doit se considérer astreint à un véritable secret professionnel qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par l’article L. 225-37 alinéa 5 du Code de commerce. L’obligation de discrétion s’impose à toute personne appelée à assister aux réunions du Conseil, à l’égard des informations présentant un caractère confidentiel et données comme telles par le Président du Conseil. Au-delà de cette obligation légale et pour assurer la qualité des débats du Conseil d’Administration, celui-ci se fixe comme règle que toutes les informations données aux membres du Conseil et les opinions qu’ils expriment doivent rester strictement confidentielles. Une information privilégiée ne doit être utilisée par l’administrateur que dans le cadre de l’exécution de son mandat. Elle ne doit être en aucun cas communiquée à un tiers en dehors du cadre de l’exercice du mandat d’administrateur, et à des fins autres, ou pour une activité autre, que celles à raison desquelles elle Tout administrateur a le devoir de s’abstenir d’effectuer, ou de faire effectuer, ou de permettre à autrui d’effectuer sur la base de cette information, des opérations sur les titres de la Société, tant que cette information n’est pas rendue publique. Il est de la responsabilité personnelle de chacun d’apprécier le caractère privilégié d’une information qu’il détient, et, en conséquence, de s’autoriser ou de s’interdire toute utilisation ou transmission d’information, ainsi que d’effectuer ou de faire effectuer toute opération sur les titres de la Société. 58 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 La composition et les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration Pendant la période précédant la publication de toute information privilégiée dont ils ont connaissance, les membres du Conseil d’Administration, en leur qualité d’initiés, doivent s’abstenir, conformément à la loi, de toute opération sur les titres de la En outre, il leur est interdit, conformément aux recommandations de l’AMF, de réaliser toute opération sur les titres de la Société ❚ 30 jours calendaires minimum avant la date du communiqué sur les résultats annuels et semestriels ; ❚ 15 jours calendaires minimum avant la date du communiqué L’administrateur a été informé des dispositions en vigueur relatives à la détention d’informations privilégiées et au délit d’initié : article L. 465-1 du Code monétaire et financier et articles 621- 1 et suivants du Règlement général de l’Autorité des Marchés 4.6.4. Obligation de déclaration des transactions effectuées sur les titres de la Société Con formém ent à la réglem en tation applicable, les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées, telles que définies par décret, doivent déclarer à l’AMF les acquisitions, cessions, souscriptions ou échanges d’actions de la Société, ainsi que les transactions opérées sur des instruments qui leur sont liés, dès lors que le montant cumulé de ces opérations excède 5 000 euros pour l’année civile en cours. Les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées transmettent leur déclaration à l’AMF, par voie électronique (declarationdirigeants@amf-france.org), dans un délai de 5 jours de négociation suivant la réalisation de l’opération. Lors de la communication à l’AMF, les déclarants transmettent au Secrétaire du Conseil d’Administration de la Société une copie Les déclarations sont ensuite mises en ligne sur son site par l’AMF et font l’objet d’un état récapitulatif annuel dans le Rapport de Chaque administrateur est propriétaire d’au moins 1 000 actions La décision de mettre ou non les actions détenues par l’administrateur au nominatif, en tout ou partie, lui revient. L’administrateur reçoit des jetons de présence dont l’enveloppe est votée par l’Assemblée Générale Ordinaire et dont la répartition est décidée par le Conseil. Le montant des jetons de présence est réparti entre les administrateurs de la manière suivante : ❚ une part égale attribuée à chacun d’entre eux, dont une partie fixe et une partie variable en fonction de l’assiduité ❚ une part supplémentaire pour les membres des Comités d’Etudes, cette part étant doublée pour leur Président. Il peut être alloué par le Conseil d’Administration des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats Une fois par an le Conseil procède à une évaluation formalisée de son mode de fonctionnement, et prend, le cas échéant, toute mesure de nature à l’améliorer. Le Conseil en informe les Le présent Règlement pourra être amendé par décision du Il est rappelé, conformément à l’article 12 des statuts de la Société, que les modalités relatives à la participation des actionnaires aux Assemblées Générales sont celles prévues par la réglementation en vigueur, et que tout actionnaire pourra, si le Conseil d’Administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, participer à l’Assemblée par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet, dans les conditions prévues par la réglementation applicable au moment de son utilisation. Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis préalable de réunion publié au Bulletin des annonces légales En 2012, les actionnaires ont mis à jour les statuts de la Société en application de la nouvelle réglementation dont l’objectif est de simplifier la participation des actionnaires aux Assemblées Générales. Ainsi, une mention concernant l’irrévocabilité des procurations a été supprimée et une mention sur le recours à la communication et à la signature électronique a été insérée. Le Conseil d’Administration se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF pour la détermination des rémunérations et Le Conseil d’Administration a la volonté constante d’inciter la Direction Générale autant à maximiser la performance de chaque exercice qu’à en assurer la répétition et la régularité Afin que soient offerts aux mandataires sociaux nommés par le Conseil, des rémunérations et des instruments d’intéressement à long terme de nature à les attirer, les motiver et les fidéliser, le Conseil est guidé dans ses réflexions par deux principes clairs : la rémunération en espèces doit être modulée en fonction de leurs responsabilités effectives, et être compétitive. Elle doit dépendre, également, dans la détermination de sa part variable, pour partie de la performance de la Société, du rôle qu’y prend chacun des mandataires sociaux, et pour partie de critères qualitatifs de management ; ❚ des Attributions Conditionnelles d’Actions (ACAs), celles-ci remplaçant les stock-options depuis 2012, sont attribuées à ces mandataires sociaux dans le but de les intéresser au développement à long terme de la valeur de l’entreprise et au cours de son action en Bourse, et ce, à raison de leur Dans l’appréciation de ces différents éléments de rémunération, il est fait référence à la situation de dirigeants de grandes sociétés internationales occupant une position de leader mondial et qui opèrent sur des marchés similaires. Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations étudie chaque composante de la rémunération en veillant à l’équilibre global de celle- ci. Il est particulièrement attentif aux critères d’évaluation de la performance et à leur adéquation avec les objectifs de Suivant cette approche, et au vu de ces éléments, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations fait ses propositions au Conseil qui délibère et statue collégialement sur chacune En début d’année, le Comité propose au Conseil : le montant de la partie variable de la rémunération afférente à l’exercice précédent après examen de chaque critère de performance qualitatif et quantitatif au vu des résultats définitifs de l’année. Pour des raisons de confidentialité, le niveau de performance atteint est mesuré de manière précise par le Conseil mais ne peut être rendu public ; ❚ pour l’exercice en cours, le montant de la partie fixe à verser, ainsi que la détermination de l’objectif (valeur et critères) Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations formule des propositions d’Attributions Conditionnelles d’Actions (ACAs) pour les mandataires sociaux nommés par le Conseil. Les dispositions retenues par le Conseil sur ce sujet en septembre 2003, au moment où le Conseil publiait pour la première fois son Règlement Intérieur, sont les suivantes : « L’administrateur reçoit des jetons de présence dont le montant est voté par l’Assemblée Générale Ordinaire et dont la répartition Le montant des jetons de présence est réparti entre les administrateurs de la manière suivante : ❚ une part égale attribuée à chacun d’entre eux, dont une partie fixe et une partie variable en fonction de l’assiduité ❚ une part supplémentaire pour les membres des Comités En 2012, le Conseil a retenu pour une année pleine : une somme séance du Conseil à laquelle l’administrateur assiste ; une somme de 15 000 € pour chaque administrateur membre du Comité Stratégie et Développement Durable et une somme complémentaire de 15 000 € pour le Président de ce Comité ; une somme de 10 000 € pour chaque administrateur membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et du Comité des Nominations et de la Gouvernance et une somme complémentaire de 10 000 € pour le Président de chacun de ces Comités ; une somme de 25 000 € pour chaque administrateur membre du Comité d’Audit et une somme complémentaire de 25 000 € pour son Président. La mission du Comité d’Audit est en effet particulièrement exigeante et nécessite une attention C’est un montant total de 1 069 000 €, dans les limites de l’enveloppe de 1 300 000 € votée par l’Assemblée Générale en 2011, qui a été distribué aux administrateurs début 2013 au titre de l’exercice 2012, pour un total de sept réunions, soit deux de Parmi les 7 réunions qui se sont tenues en 2012, 2 séances ont été convoquées de manière extraordinaire pour examiner l’organisation du Conseil et un projet d’acquisition. Ces courtes réunions n’ont pas été rémunérées en termes de part variable des jetons de présence, selon le souhait du Conseil. Le taux d’assiduité aux réunions du Conseil d’Administration en 2012 est en moyenne de 87,8 %. 60 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Montant des jetons de présence alloués Administrateurs dont le mandat a débuté ou pris fin au cours de l’exercice 2012. M. Jean-Paul Agon, Président-Directeur Général, ne perçoit pas dans le Groupe L’Oréal d’autres jetons de présence que ceux mentionnés ❚ Concernant la partie fixe de la rémunération de M. Jean- Paul Agon pour l’année 2012, il est rappelé que le Conseil d’Administration du 13 février 2012 avait, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, arrêté le montant de celle-ci à 2 100 000 euros bruts en base annuelle, sans changement par rapport à 2011. ❚ Concernant la partie variable de la rémunération de M. Jean- Paul Agon pour l’année 2012, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations a examiné les conditions de réalisation des objectifs donnant lieu à l’attribution de celle-ci. Il est rappelé que l’objectif cible était de 2 100 000 euros, le Conseil d’Administration ayant reconduit l’objectif cible d’une part variable pouvant représenter au maximum 100 % de la Les critères d’évaluation de la performance avaient été fixés • pour moitié en se référant à des objectifs quantitatifs traduisant la performance de l’entreprise : l’évolution du chiffre d’affaires comparable par rapport au budget, des parts de marché par rapport aux principaux concurrents, du disponible stratégique (résultat d’exploitation plus frais publi-promotionnels), du bénéfice net par action et du cash-flow par rapport à 2011 ; • pour moitié sur une appréciation des aspects qualitatifs de management : la pertinence des choix stratégiques, la qualité du leadership et du management, l’impact de la communication, les actions dans le domaine sociétal et la prise en charge des priorités spécifiques de l’année. Sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, le Conseil d’Administration du 11 février 2013 a décidé d’attribuer à M. Jean-Paul Agon une part variable de 1 785 000 euros au titre de l’année 2012, soit ❚ Par ailleurs, le Conseil d’Administration du 17 avril 2012 a attribué 50 000 ACAs (Attributions Conditionnelles d’Actions) à M. Jean-Paul Agon. L’acquisition définitive de ces actions est soumise à la réalisation de conditions de performance prenant en compte pour moitié la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents et pour moitié l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe, et calculées sur une Le tableau récapitulatif des rémunérations du Président-Directeur Général se présente comme suit : (1) La rémunération variable due au titre de l’année N est versée en N + 1. (2) Les jetons de présence de l’année N sont versés en année N + 1. Le tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions de performance attribuées au Président-Directeur Général se présente sous la forme suivante : Rémunération due au titre de l’exercice Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1) Juste valeur estimée selon les normes IFRS appliquées pour l’établissement des comptes consolidés. Nota bene : l e chiffre 2011 tient compte de la renonciation de M. Jean-Paul Agon à 200 000 options de souscription d’actions attribuées dans le cadre du Plan du ❚ Concernant la partie fixe de la rémunération de M. Jean- Paul Agon pour l’année 2013, le Conseil d’Administration du 11 février 2013, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a arrêté le montant de celle- ci à 2 100 000 euros bruts en base annuelle. ❚ Concernant la partie variable de la rémunération de M. Jean-Paul Agon pour l’année 2013, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a reconduit l’objectif cible d’une part variable pouvant représenter au maximum 100 % Il a également décidé de maintenir les critères d’évaluation de la performance retenus en 2012 estimant que ces critères étaient à la fois exigeants et équilibrés tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Leur reconduction s’inscrit ainsi dans le cadre de la politique définie par le Conseil d’Administration en matière de rémunération : maximisation de la performance année après année mais aussi régularité de celle-ci. Rappel des critères de performance de la partie variable • pour moitié en se référant à des objectifs quantitatifs traduisant la performance de l’entreprise : l’évolution du chiffre d’affaires comparable par rapport au budget, des parts de marché par rapport aux principaux concurrents, du disponible stratégique (résultat d’exploitation plus frais publi-promotionnels), du bénéfice net par action et du cash-flow par rapport à 2012 ; • pour moitié sur une appréciation des aspects qualitatifs de management : la pertinence des choix stratégiques, la qualité du leadership et du management, l’impact de la communication, les actions dans le domaine sociétal et la prise en charge des priorités spécifiques de l’année. L ’Assemblée Générale du 26 avril 2013 sera appelée à qui expire en 2013. Sur le fondement de cette autorisation, le Conseil d’Administration pourrait décider, en 2013, l’attribution d’ACAs au Président-Directeur Général, conformément aux principes et règles arrêtés pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires Voir le détail des plans de stock-options au paragraphe 7.4.2. Plans d’options d’achat et de souscription d’actions de L’Oréal S.A. pages 229 et suivantes. ❚ Aucune option de souscriptions ou d’achat d’actions n’a été attribuée en 2012 au Président-Directeur Général. En effet, le Conseil d’Administration a décidé en 2012 de remplacer les attributions d’options d’achat ou de souscription d’actions par l’attribution d’ACAs (Attribution Conditionnelle Conformément à cette politique, le Conseil d’Administration n’a pas proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013 le renouvellement de l’autorisation d’attribution d’options d’achat 62 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 ❚ O ptions attribuées au Président-Directeur Général pouvant encore être exercées au 31 décembre 2012 . Les attributions d’options, qui ont été consenties par le Conseil d’Administration à M. Jean-Paul Agon depuis sa nomination en tant que mandataire social, pouvant encore être exercées, au 31.12.2012, sont les suivantes : bénéficie donc de 200 000 options au titre du Plan décidé par le Conseil d’A dministration du 22 avril 2011. M. Jean-Paul Agon, en tant que mandataire social, conservera sous la forme nominative, jusqu’à la cessation de ses fonctions de Président-Directeur Général de L’Oréal, un nombre d’actions correspondant à 50 % du « solde des actions issues de la levée ». L’acquisition définitive de ces actions est soumise à la réalisation de conditions de performance qui sera constatée au terme d’une période d’acquisition de 4 ans à compter de la date Le « solde des actions issues de la levée » s’entendrait du nombre total d’actions issues de la levée diminué d’un nombre d’actions dont la cession est nécessaire pour financer l’exercice des options considérées et, le cas échéant, le paiement de tout impôt, immédiat ou différé, des prélèvements sociaux et des frais relatifs à la levée de ces options tels qu’applicables à la date Si le nombre d’actions ainsi déterminé et devant être conservé jusqu’à la cessation des fonctions de Président-Directeur Général de M. Jean-Paul Agon n’est pas un nombre entier d’actions, celui-ci serait arrondi au nombre entier d’actions immédiatement M. Jean-Paul Agon s’est engagé à ne pas recourir à des M. Jean-Paul Agon n’a procédé à aucune levée d’options en 2012. Voir le détail des plans d’ACAs au paragraphe 7.4.3. Plans d’Attribution Conditionnelle d’Actions (ACAs) pages 232 et Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Mixte du 22 avril 2011, le Conseil d’A dministration a décidé, le 17 avril 2012, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, l’attribution conditionnelle de 50 000 actions (ACAs) à M. Jean-Paul Agon. Le nombre d’actions définitivement acquises dépendra, pour une moitié d’entre elles, de la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents, celui-ci étant composé des sociétés Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden ; et pour l’autre moitié, de l’évolution du r ésultat d’e xploitation consolidé du Groupe L’Oréal et calculé sur une période de trois exercices M. Jean-Paul Agon conservera sous la forme nominative, jusqu’à la cessation de ses fonctions de Président-Directeur Général de L’Oréal, 50 % des actions qui lui seront définitivement attribuées au terme de la période d’acquisition. Compte tenu du niveau significatif des obligations de conservation imposées au Président-Directeur Général de L’Oréal lors de la levée d’options de souscription d’actions et de l’acquisition définitive d’actions, le Conseil d’Administration a décidé de ne pas imposer à M. Jean-Paul Agon l’achat, recommandé par le code AFEP-MEDEF, d’une quantité supplémentaire d’actions de la Société lors de la disponibilité des actions attribuées. Par ailleurs, M. Jean-Paul Agon s’est engagé à ne pas recourir à des instruments de couverture du risque. Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées établi conjointement par l’AFEP et le MEDEF, auquel L’Oréal se réfère, recommande, sans imposer, qu’il soit mis fin au cumul contrat de travail/mandat social (point 19). Le Conseil d’Administration de L’Oréal partage les objectifs de cette recommandation qui vise à éviter le cumul d’avantages tirés à la fois du contrat de travail et du mandat social et interdire toute entrave à la révocabilité ad nutum des mandataires sociaux. Le Conseil d’Administration a formalisé les modalités d’application des objectifs de la recommandation, adaptées au contexte professionnel du L’intention du Conseil est de traiter de la façon qui suit M. Jean- Paul Agon et, à l’avenir, tout nouveau mandataire social ayant plus de 15 ans d’ancienneté dans le Groupe au moment de sa En aucun cas, les rémunérations, au titre du mandat, ne seront prises en considération pour le calcul des indemnités dues en application de la convention collective et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal. La politique constante de L’Oréal a été de nommer en qualité de dirigeants mandataires des collaborateurs ayant pleinement réussi dans les différentes étapes de leur carrière au sein du Groupe. C’est ainsi que M. Jean-Paul Agon, alors Directeur Général Adjoint, a été nommé Directeur Général en avril 2006, à la suite d’un brillant parcours de 27 ans chez L’Oréal. Le Conseil d’Administration a constaté que si, conformément à la recommandation AFEP-MEDEF, il était mis fin au contrat de travail qui lie M. Jean-Paul Agon à L’Oréal, celui-ci perdrait le statut résultant de vingt-sept années de travail consacrées au Or, le Conseil n’a pas souhaité qu’ayant accepté, après 27 ans de carrière chez L’Oréal, le mandat de Directeur Général, M. Jean- Paul Agon se voie privé d’avantages dont il aurait continué à Le Conseil d’Administration a estimé que l’objectif poursuivi par la recommandation AFEP-MEDEF peut être totalement atteint en maintenant le contrat de travail suspendu et en séparant clairement les avantages liés d’une part, au contrat de travail Le Conseil d’Administration a décidé de supprimer toute indemnité en cas de cessation du mandat social. En cas de départ et selon les motifs de celui-ci, il ne serait versé à M. Jean-Paul Agon, que les seules indemnités de licenciement, sauf faute grave ou lourde, ou de départ ou mise à la retraite dues au titre du contrat de travail suspendu. Ces indemnités, étant attachées uniquement à la rupture du contrat de travail et en stricte application de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal, sont dues en tout état de cause par application des règles d’ordre public du Droit du travail. Elles ne sont soumises à aucune autres conditions que celles prévues par la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques ou les accords susvisés. Il en va de même de la clause de non- concurrence et de la contrepartie pécuniaire qui lui est attachée. M. Jean-Paul Agon continuera à bénéficier du régime de retraite à prestations définies dont relèvent actuellement les cadres dirigeants du Groupe, tel que décrit en pages 191 et suivantes au paragraphe Régimes de p révoyance, de retraite et autres La rémunération de référence à prendre en compte pour l’ensemble des droits attachés au contrat de travail et notamment pour le calcul de la retraite à prestations définies susvisée, est établie à partir de la rémunération à la date de suspension du contrat en 2006, soit 1 500 000 euros de rémunération fixe et 1 250 000 euros de rémunération variable. Cette rémunération de référence est réévaluée chaque année par application du coefficient de revalorisation des salaires et des cotisations pour les pensions publié par la Caisse N ationale d’Assurance Vieillesse. Elle est au 1er janvier 2013 L’ancienneté retenue prendra en compte l’ensemble de la carrière, y compris les années effectuées en qualité de Directeur M. Jean-Paul Agon continuera à bénéficier du fait de son assimilation à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social, des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de prévoyance et de frais de santé dont Les dispositions ci-dessus relèvent de la procédure des conventions et engagements réglementés ; l’engagement a été approuvé par l’Assemblée Générale du 27 avril 2010 statuant sur le Rapport spécial des Commissaires aux Comptes. Elles sont restées inchangées dans le cadre de la nomination de M. Jean-Paul Agon en tant que Président-Directeur Général Le tableau ci-dessous, présenté sous la forme recommandée par l’AMF, fait apparaître clairement qu’il n’y a pas de cumul d’avantages entre contrat de travail suspendu et mandat social. (1) M. Agon est administrateur depuis le 25 avril 2006, date à laquelle il a été nommé Directeur Général. L’Assemblée Générale du 27 avril 2010 a renouvelé son mandat. M. Agon est Président-Directeur Général depuis le 18 mars 2011. (2) Le contrat de travail de M. Agon est suspendu pendant la durée de son mandat social. (3) Au titre du contrat de travail, M. Agon bénéficie du régime de Garantie de Retraite des Membres du Comité de Conjoncture décrite en page 191 . Ce régime de retraite à prestations définies conditionne la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l’entreprise ; son financement par L’Oréal n’est pas individualisable par salarié. (4) Aucune indemnité n’est due au titre de la cessation du mandat social. Au titre du contrat de travail, en application des dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de licenciement, sauf faute grave ou lourde, l’indemnité de licenciement serait plafonnée, compte tenu de l’ancienneté de M. Agon, à 20 mois de la rémunération de référence. (5) Au titre du contrat de travail, en application des dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de cessation du contrat de travail, l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence serait payable mensuellement pendant deux ans sur la base des deux tiers de la rémunération fixe de référence mensuelle sauf si M. Agon était libéré de l’application de la clause. 64 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 R ECOMMANDATIONS DU CODE AFEP-MEDEF NON RETENUES C ritères d’indépendance des administrateurs (point 8.4 du Code) Critère selon lequel un administrateur, pour être qualifié d’indépendant, ne doit pas « être administrateur depuis plus de douze Proportion de membres indépendants dans les Comités (points 14.1, 15.1 et 16.1 du Code) La part des administrateurs indépendants dans le Comité des Comptes doit être au moins de deux tiers. Le Comité de Sélection ou des Nominations et le Comité des Rémunérations doivent être composés majoritairement Délai d’examen des comptes par le Comité d’Audit Les délais d’examen des comptes par le Comité d’Audit doivent être suffisants (au minimum deux jours avant l’examen par le Conseil). Contrat de travail du dirigeant mandataire social (point 19 du Code) Il est recommandé, sans être imposé, que lorsqu’un dirigeant devient mandataire social de l’entreprise, il soit mis fin au contrat de travail qui le lie à la Société ou à une autre société du Groupe, soit par rupture (voir rubrique Mandataires sociaux page 46 ) « Le Conseil n’a pas retenu un des critères spécifiés par le Code AFEP-MEDEF en estimant que l’exercice d’un mandat pendant plus de 12 ans ne fait pas perdre sa qualité d’indépendant au membre concerné. Ainsi M. Ladreit de Lacharrière est administrateur de L ’Oréal depuis plus de 12 ans mais son expérience professionnelle et sa liberté de jugement, alliées à une bonne connaissance de l’entreprise, apportent beaucoup aux débats et décisions du Conseil. Son ancienneté est un atout pour le Conseil. Elle contribue à mettre en perspective les grandes options stratégiques de En effet, la qualité d’administrateur se mesure également à son expérience, sa compétence, son autorité et sa bonne connaissance de la Société, autant d’atouts qui permettent une conduite à long terme de la stratégie ». (voir rubrique L’Activité des Comités du Conseil d’A dministration pages 50, Cette exigence n’est pas respectée concernant ces « dans la mesure où la Société est contrôlée par deux actionnaires « Cependant, pour le Comité d’Audit et le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, le Conseil d’A dministration a souhaité faire évoluer la composition de ces Comités en procédant à la nomination d’un administrateur indépendant supplémentaire en 2011, de sorte que la moitié de leurs membres est indépendante ». (voir rubrique L’activité des Comités du Conseil d’A dministration page 51) « Dans le cadre de la publication des résultats annuels et semestriels, la réunion du Comité d’Audit relative à l’examen des comptes est proche de celle de leur présentation au Conseil d’Administration. Mais il convient de remarquer que le Conseil et ses Comités disposent avec une grande régularité des informations utiles pour l’accomplissement de leur mission de contrôle, notamment dans ce domaine. Par ailleurs, les documents correspondants leur sont systématiquement adressés préalablement aux (v oir pages 63 et suivantes ) « Le Conseil a estimé que l’objectif poursuivi par cette recommandation peut être totalement atteint en maintenant le contrat de travail suspendu et en séparant clairement les avantages liés d’une part, au contrat de travail et d’autre part, au mandat. De plus, le Conseil a décidé de supprimer toute indemnité en cas de cessation du mandat social. Cette position du Conseil s’applique au mandat en cours de M. Jean-Paul-Agon et, à l’avenir, à tout nouveau mandataire ayant plus de 15 ans d’ancienneté dans le Groupe au moment de sa nomination. La politique constante de L’Oréal a été de nommer en qualité de dirigeants mandataires des collaborateurs ayant pleinement réussi dans les différentes étapes de leur carrière au sein du Groupe. C’est ainsi que M. Jean-Paul Agon, alors Directeur Général Adjoint, a été nommé Directeur Général en avril 2006, à la suite d’un brillant parcours de 27 ans chez L’Oréal. Le Conseil d’A dministration a constaté que si, conformément à la recommandation AFEP-MEDEF, il était mis fin au contrat de travail qui lie M. Jean-Paul Agon à L’Oréal, celui-ci perdrait le statut résultant de vingt- sept années de travail consacrées au Groupe, en qualité de salarié . » (cf position « Compte tenu du niveau significatif des obligations de conservation imposées au Président-Directeur Général de L’Oréal lors de la levée d’options de souscription d’actions et de l’acquisition définitive d’actions, le C onseil d’A dministration a décidé de ne pas imposer à M. Agon l’achat, recommandé par le code AFEP-MEDEF, d’une quantité supplémentaire d’actions de la S ociété lors de la disponibilité des actions attribuées. ». Actions de performance (point 20.2.3 du Code) Conditionner, suivant des modalités fixées par le Conseil et rendues publiques à leur attribution, les actions de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux à l’achat d’une quantité définie d’actions lors de la disponibilité des actions attribuées. Extrait du rapport 2012 de l’AMF sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants considérant que dans ce cas cette exigence était satisfaite : « L’AMF rappelle qu’elle considère qu’une société respecte le code lorsqu’elle explique le maintien du contrat de travail d’un dirigeant au regard de son ancienneté en tant que salarié au sein de la S ociété et de sa situation personnelle. » (page 72). 2 Etat récapitulatif des opérations réalisées en 2012 sur les titres L’Oréal par les mandataires sociaux 2.4. Etat récapitulatif des opérations réalisées en 2012 sur les titres L’Oréal par les mandataires sociaux (Article 223-26 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers) Fonds de dotation Abbaye de Lubilhac, personne morale liée à Marc Ladreit Personne physique liée à Sir Lindsay Owen- 2.5. Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration A la demande du Président-Directeur Général, la Direction Générale Administration et Finances a réuni les éléments constitutifs du présent Rapport sur la base des différents travaux réalisés par les services en charge des domaines du Contrôle Interne et de la gestion des risques du Groupe et qui vise à couvrir les principaux risques opérationnels, juridiques, industriels, environnementaux, économiques et financiers décrits à la rubrique 1.8. pages 20 à 27 . Pour l’élaboration et la rédaction du présent Rapport ainsi que la définition du Contrôle Interne, L’Oréal s’est appuyé sur le Cadre de Référence recommandé par l’Autorité des Marchés Financiers les informations financières et comptables du Groupe sont En contribuant à prévenir et maîtriser les risques auxquels est exposé le Groupe, le dispositif de Contrôle Interne doit permettre à la dynamique du développement industriel et économique du Groupe de se réaliser de manière régulière et durable dans un environnement de contrôle adapté à ses métiers. Toutefois une garantie absolue que ces objectifs soient atteints ne peut Le Contrôle Interne est, chez L’Oréal, un dispositif qui s’applique à la Société et à ses filiales consolidées (« le Groupe ») et vise à la réalisation des objectifs économiques et financiers s’effectue en conformité avec les lois et réglementations en les orientations fixées par la Direction Générale sont mises le patrimoine du Groupe est valorisé et ses actifs protégés ; L’environnement de contrôle, essentiel au dispositif de Contrôle Interne, à la bonne gestion des risques et à l’application des procédures, s’appuie sur les comportements, l’organisation et les hommes. Chez L’Oréal, il s’inscrit dans une culture d’engagement et de rigueur transmise par les dirigeants et également dans la continuité des choix stratégiques du Groupe. L’Oréal s’est construit sur des valeurs éthiques fortes qui ont guidé son développement et contribué à établir sa réputation : Intégrité, 66 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) La Charte Ethique de L’Oréal existe en 43 versions (35 langues) et est également éditée en Braille français et anglais. Remise à l’ensemble des collaborateurs dans le monde, elle permet de comprendre comment ces valeurs doivent se traduire dans leur comportement et leurs actions au moyen de règles simples et de présentation de situations concrètes auxquelles ils peuvent être exposés. Cinq compléments à la Charte Ethique ont permis depuis 2010 d’en préciser certains aspects. et de leurs délégataires sont limités et encadrés conformément aux dispositions de la Charte Juridique. Des spécialistes de gestion, de systèmes d’information, de ressources humaines ou de technique logistique et industrielle agissent en support des opérationnels à tous les niveaux de l’organisation, ce qui facilite la diffusion des bonnes pratiques Le respect de ces valeurs est pris en compte par le système d’évaluation de l’ensemble des collaborateurs où ont été intégrées deux compétences éthiques : « Agit/Dirige avec générosité » et « Obtient des résultats avec intégrité ». Le Directeur Général de l’Ethique , rattaché directement au Président-Directeur Général, est chargé de s’assurer du respect de la Charte Ethique. Le Directeur Général de l’Ethique dispose d’un budget et d’une équipe dédiée, a accès à toutes les informations et documents concernant l’activité du Groupe et peut s’appuyer sur toutes les équipes et ressources du Groupe pour mener à bien sa mission. Les collaborateurs disposent d’un site intranet dédié qui apporte des informations complémentaires sur l’éthique. Les collaborateurs sont notamment sensibilisés lors d’une journée annuelle sur l’éthique : Ethics Day. Dans le cadre de cette journée en 2012, chaque Patron de pays a pu échanger avec ses collaborateurs sur l’éthique. Environ 22 000 collaborateurs ont participé à ce dialogue et plus de 2 600 questions ont été posées au niveau mondial. Les collaborateurs ont par ailleurs la possibilité de saisir le Directeur Général de l’Ethique au moyen du site L’Oréal Ethics Open Talk qui offre un mécanisme sécurisé Le réseau des Correspondants Ethiques, dont le rôle est notamment d’aider les Patrons de pays à assurer le respect de la Charte Ethique, continue de s’étoffer et permet aux collaborateurs de 58 pays de disposer d’un interlocuteur de proximité. Les Correspondants Ethiques suivent chaque année La campagne de formation en matière d’éthique se poursuit. Un module sur l’éthique est intégré au programme d’intégration « Discovery » destiné aux nouveaux managers. Des modules sur l’éthique ont été inclus dans 14 formations corporate et métiers. Enfin, un outil pratique d’évaluation et d’analyse des risques éthiques a été mis à la disposition des différentes entités du Groupe. Un système de reporting annuel permet un suivi de la mise en œuvre de la démarche éthique. Des visites dans les pays et l’intégration de questions éthiques dans la mission de l’Audit Les responsabilités en matière de Contrôle Le Groupe est organisé en divisions mondiales et zones géographiques qui sont pleinement responsables, avec chaque Direction de pays, d’affaire ou d’entité industrielle, de la réalisation des objectifs définis par la Direction Générale en matière de Contrôle Interne. Les Directions Fonctionnelles apportent leurs Des responsabilités mondiales de Contrôle Interne des activités relevant de leur direction ou de leur division sont confiées à chacun des membres du Comité de Direction. Un dispositif de délégation de pouvoirs est en place et continue de se renforcer. Les pouvoirs des représentants légaux des sociétés du Groupe La qualité et la compétence des hommes et des femmes sont des éléments importants du dispositif de Contrôle Interne. La politique des Ressources Humaines chez L’Oréal se définit par la recherche constante de l’excellence dans les recrutements et le développement des talents au sein du Groupe, de façon à assurer le niveau de compétence requis dans tous les domaines. Ces activités s’inscrivent aussi dans la politique de diversité du Groupe, cherchant à valoriser et respecter la différence partout dans l’organisation. Les centres de l’Education Permanente proposent des programmes techniques de formation et de développement personnel, y compris d’aide à l’intégration ou au management, adaptés aux différents profils de postes et visant à la maîtrise des métiers, dans tous les domaines d’activité. Les orientations stratégiques en termes de systèmes sont déterminées par la Direction des Systèmes d’Information du Groupe, qui veille notamment à la mise en œuvre d’un « ERP » (Enterprise Resource Planning), logiciel de gestion utilisé par la grande majorité des filiales commerciales et émet les directives en matière de sécurité des systèmes. Le déploiement mondial de ce progiciel intégré contribue également à renforcer la fiabilité et la sécurisation du processus de production des informations, notamment comptables et financières. Avec le même objectif, l’implantation du logiciel de production et de gestion intégré se Les procédures et normes encadrant les activités Chaque Direction Fonctionnelle dans son domaine propre a pour mission de définir les principes et normes applicables à l’ensemble des entités. Afin d’en faciliter l’appropriation par les collaborateurs, les principes clefs ont été résumés dans les « Fondamentaux du Contrôle Interne ». Ce guide constitue pour le Groupe un cadre de référence dans lequel s’inscrivent les activités opérationnelles, sous forme d’une fiche par domaine d’activité. Chaque fiche renvoie aux chartes, codes et normes détaillées du Groupe. Les fiches sont régulièrement actualisées, enrichies, validées par les experts métiers et présentées au Comité de Direction du Groupe. Un questionnaire par fonction opérationnelle est proposé aux filiales afin qu’elles puissent faire un bilan de leur entité, effectuer leur propre diagnostic en matière de Contrôle Interne et déterminer les axes d’amélioration pour leur périmètre d’activité. Un référentiel de séparations des tâches a été diffusé en 2010 à l’ensemble des entités. Il définit les principales règles à observer dans les domaines ventes, achats, logistiques, finance, ressources humaines et gestion des systèmes d’information. L’application de ce référentiel a pour but de mieux prévenir les risques de fraudes et diminuer la probabilité que des erreurs (intentionnelles ou non) 2 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) 2.5.2.2. Diffusion en interne des informations Les mesures préconisées par le Groupe La brochure des Fondamentaux du Contrôle Interne est diffusée individuellement aux Directeurs Généraux et Directeurs Financiers de l’ensemble des filiales consolidées y compris les entités industrielles. De plus, les Fondamentaux, les questionnaires d’auto-diagnostic, les chartes et normes, ainsi que les informations relatives à l’organisation, aux évolutions et aux directives des Directions Fonctionnelles sont mis à disposition des filiales de façon permanente sur les sites Intranet du Groupe. Les autres moyens de communication interne Des réunions sont organisées régulièrement afin de relayer auprès de la Direction des filiales, les orientations émanant de la Direction Générale. Les Directions Fonctionnelles animent également leurs réseaux d’experts à travers des séminaires et des formations. Une « newsletter » relaie régulièrement auprès de nombreux managers, l’actualité et les messages forts en matière de Contrôle Interne. Enfin les Awards du Contrôle Interne, organisés pour la première fois en 2012, permettent d’identifier et de partager des bonnes pratiques entre les filiales du Groupe. La gestion des risques est, chez L’Oréal, un dispositif qui s’applique à la Société et à ses filiales consolidées (« le Groupe »). Pour assurer la pérennité de son développement et la réalisation de ses objectifs, le Groupe veille à anticiper et gérer les risques auxquels il est exposé dans ses différents domaines d’activité. Ces risques sont identifiés à la rubrique 1.8. pages 20 à 27 , et les dispositifs pour améliorer leur anticipation et leur traitement y sont mentionnés. Par ailleurs, le règlement du Conseil d’Administration précise le rôle du Comité d’Audit qui « doit s’assurer que la Direction Générale dispose des moyens lui permettant d’identifier et de gérer les risques d’ordre économique, financier et juridique auxquels le Groupe, en France et à l’étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles ». A partir des travaux du Département de l’Audit Interne, l’analyse des risques comptables et financiers majeurs, en lien avec les processus des filiales, permet d’identifier des améliorations de Contrôle Interne et de mettre à jour les normes du Groupe (cf. Les normes de gestion au paragraphe 2.5.4.2. page 71 ). Un projet de cartographie des risques portant sur l’ensemble des activités de L’Oréal a été finalisé en 2011. Cette démarche d’identification et d’analyse des risques significatifs et des processus permet de renforcer la connaissance des risques du Groupe en formalisant et consolidant les travaux déjà réalisés. Les résultats de ces travaux ont été présentés au Comité d’Audit. La Direction du Risk Management & Compliance, créée en 2012, a pour vocation d’animer ce processus. Dans chaque domaine d’activité, les mesures préconisées relatives aux points clefs de contrôle sont déterminées par les ❚ Dans le domaine des Ressources Humaines, les obligations liées à la gestion du personnel précisent les documents à remettre aux collaborateurs, le traitement des effectifs et charges du personnel, les procédures de recrutement, de formation et d’évaluation ainsi que les règles à observer dans le domaine de la gestion de la paie. ❚ Dans le domaine des Achats, le Code de déontologie achats a été mis à jour en 2011 : « Nos achats au quotidien », est le guide pratique et éthique guidant chaque collaborateur dans ses relations avec les fournisseurs du Groupe. La norme « Gestion des fournisseurs » et les procédures d’appel d’offres précisent les conditions de mise en concurrence et de référencement des principaux fournisseurs. Les conditions générales d’achat forment le cadre des transactions avec ceux-ci. La norme « Engagements d’achat et gestion de commande », a pour objectif de faciliter et renforcer la maîtrise des dépenses et des investissements des entités du Groupe. ❚ Dans le domaine de la sécurité et de la qualité, les procédures liées à la protection des personnes, des biens et des données fixent les principes de couverture des risques industriels et logistiques en matière d’organisation et de sécurité. Les normes de qualité de la production définissent les règles qui encadrent la qualité des produits, de la conception à la production jusqu’à la distribution. La quasi-totalité des usines sont certifiées ISO 9001 pour leur production, ISO 14001 pour leur politique environnementale et OHSAS 1800 (ou ❚ Dans le domaine de la supply chain, les principales missions consistent à définir et appliquer les processus de planification des ventes, de gestion de la demande, de développement et contrôle du service au client notamment à travers la gestion de l’exécution physique des commandes, l’application des conditions générales de ventes, le suivi des commandes, la gestion des retours et litiges clients ainsi que les procédures de recouvrement. Des mesures sont aussi préconisées pour la gestion des centrales de distribution et des stocks, la sous- traitance, la traçabilité des produits, le plan de continuité ❚ Dans le domaine des Systèmes d’Information, le Groupe dispose d’ une Politique de Sécurité des Systèmes d’Information. Fondée sur la norme internationale ISO 27001, cette politique couvre les grands thèmes de la sécurité des Systèmes d’Information, décrivant pour chacun d’entre eux les principes généraux qui doivent s’appliquer. Elle permet à toutes les équipes des Systèmes d’Information du Groupe, et par extension à tous les collaborateurs, de partager des objectifs clairs, des bonnes pratiques et des niveaux de contrôle adaptés aux risques encourus. Cette politique s’accompagne d’un programme d’audit de la sécurité des systèmes d’information réalisé par un cabinet externe. Elle est aussi complétée par une Charte des Technologies de l’Information et de la Communication, et une charte du bon 68 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) ❚ Dans le domaine Juridique, la Charte Juridique réaffirme l’obligation du respect des législations locales et fixe notamment les principes internes de signature, les règles générales et particulières en matière de contrats, de droit des marques, de la propriété intellectuelle, du droit des sociétés et du droit de la concurrence. Un outil de formation et des guides pratiques concernant les problématiques liées au droit de la concurrence et la participation aux associations professionnelles définissent les principes à respecter et apportent des réponses aux questions éventuelles des ❚ En matière d’Assurances, le choix du Groupe est de ne recourir qu’à des assureurs de premier rang. La Charte Assurances rappelle que le Groupe a recours principalement à des programmes mondiaux intégrés pour couvrir notamment la responsabilité civile de toutes ses entités, ainsi que les dommages aux biens et pertes d’exploitation consécutives à un sinistre garanti. Concernant l’assurance de son risque client, une couverture est mise en place dans la mesure où les conditions locales le permettent. Les résultats des audits conduits par les compagnies d’assurance dans les usines et les centrales de distribution sont utilisés pour améliorer le ❚ Dans le domaine de la Finance et de la Trésorerie, la Charte Financière et la norme de gestion du risque de change précisent notamment les principes à retenir par les entités du Groupe afin d’assurer une gestion prudente et centralisée des risques de change. La norme sur les pouvoirs bancaires définit le processus de désignation des personnes habilitées à signer des paiements et les règles de mise en œuvre de ces pouvoirs. Par ailleurs, le Code de déontologie boursière, détaillé page 58 dans les conditions de préparation des travaux du Conseil d’Administration, est applicable à ❚ En matière de Consolidation et de Gestion, les activités de contrôle sont décrites au paragraphe 2.5.4.2. Processus de pilotage de l’organisation comptable et financière page 71 . La surveillance exercée par les Directions Les Directions Fonctionnelles procèdent, par leur réseau de spécialistes ou par des audits réguliers, à l’examen du fonctionnement de leurs domaines respectifs : ainsi, les Directions des Achats au niveau des fournisseurs et de leurs conditions de travail, la Direction Environnement, Hygiène et Sécurité, pour des vérifications liées à la sécurité des sites et au respect de l’environnement, la Direction de la Qualité pour mesurer la performance et la progression des entités industrielles en matière de qualité de la production, la Direction des Systèmes d’Information pour évaluer le respect de la Politique de Sécurité. Des indicateurs et des procédures de reporting permettent d’assurer un suivi régulier de l’activité locale de la majorité de L’Audit Interne est assuré par une équipe centrale rattachée au Vice-Président, Directeur Général Administration et Finances. Ce département effectue des missions régulières de vérification des processus majeurs et d’application des principes et normes Les missions de l’Audit Interne sont soumises à la Direction Générale et au Comité d’Audit et donnent lieu avec leur accord, à l’établissement d’un plan d’audit annuel. Le choix des missions prend notamment en compte l’évaluation des risques identifiés. Le poids, la contribution aux principaux indicateurs économiques, l’historique des entités et le rythme de leur développement sont des paramètres qui sont également pris en considération dans L’Audit Interne a réalisé en 2012, 41 missions dont 28 ont porté sur des Affaires commerciales représentant environ 31 % du chiffre d’affaires du Groupe et 5 sur des usines ; les usines auditées représentent environ 13 % de la production mondiale en unités. Par ailleurs, 8 autres missions ont été menées sur des thèmes spécifiques. Les missions d’audit donnent systématiquement lieu à l’établissement d’un rapport comportant l’exposé des constats et des risques liés et formulant des recommandations dans le cadre d’un plan d’actions à mettre en œuvre par l’entité auditée. L’Audit Interne s’appuie sur le logiciel « ERP » intégré du Groupe dans la réalisation de ses travaux et a développé un certain nombre de transactions spécifiques contribuant à augmenter l’efficacité de ses interventions. Depuis 2007, des missions complémentaires visant à vérifier certains points clefs de Contrôle Interne dans les paramétrages de l’« ERP » sont exécutées avec la participation d’un expert système. L’Audit Interne a réalisé 7 missions de ce type en 2012. Les plans d’action décidés suite aux audits font l’objet d’un suivi régulier par la Direction de l’Audit Interne, qui mesure le taux d’avancement de la mise en place des recommandations, pondéré par les niveaux de risques attribués. La synthèse sur l’accomplissement et le résultat des missions ainsi que l’avancement des plans d’action sont présentés chaque année La Direction de l’Audit Interne partage les résultats de ses audits avec les Commissaires aux Comptes du Groupe. Les remarques des auditeurs externes formulées dans le cadre de leur mission annuelle, sont également prises en considération par l’Audit Les principaux acteurs impliqués dans le pilotage du Contrôle Interne et de la gestion des risques sont : la Direction Générale et son Comité de Direction ; les Directions Fonctionnelles, dont la Direction du Risk Management et de la Compliance, la Direction du Contrôle Interne et la Direction de l’Audit Interne. La Direction Générale et son Comité de Direction La mission de la Direction Générale est de définir les principes généraux en matière de Contrôle Interne et de s’assurer de leur 2 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) Dans le cadre de leurs responsabilités mondiales de Contrôle Interne, les membres du Comité de Direction s’appuient sur des dirigeants opérationnels et fonctionnels, selon leurs champs de compétences respectifs. Les dirigeants doivent veiller à l’application de ces principes généraux et s’assurer du bon fonctionnement des procédures permettant d’atteindre le niveau de Contrôle Interne requis par la Direction Générale. Le Conseil d’Administration a toujours affirmé l’importance qu’il accorde, avec la Direction Générale, au Contrôle Interne et à ses principaux domaines d’application. Depuis sa création, le Comité d’Audit est chargé du suivi des actions engagées en matière de Contrôle Interne, et il en rend compte au Conseil d’Administration. Ses missions sont définies dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration au paragraphe 2.2.2.3. pages 53 et suivantes du présent document. Chaque année, le Comité procède à un examen du plan d’Audit Interne et de ses objectifs ainsi que des conclusions générales des missions de l’Audit Interne. Les initiatives et projets structurants de Contrôle Interne lui sont également présentés. Le Comité fait ensuite un compte rendu de ses propres réflexions Les travaux du Comité d’Audit en matière d’information comptable et financière sont précisés au paragraphe 2.5.4.2. Les Directions Fonctionnelles définissent, chacune dans leur domaine, les orientations et les procédures qu’elles communiquent aux pays et aux entités. La Direction Générale Administration et Finances Elle a pour mission principale d’assister et de contrôler les opérationnels dans leurs activités administratives, financières et juridiques. Pour ce faire, elle fixe les règles de fonctionnement qui s’imposent à toutes les entités, assure la définition et le déploiement d’outils, de procédures et de bonnes pratiques, notamment dans les domaines suivants : gestion, comptabilité et consolidation, financements et trésorerie, fiscalité, juridique, Un Comité de Contrôle Interne a pour objectif de prendre toute disposition favorisant la bonne compréhension et la bonne application des règles de Contrôle Interne du Groupe et également de suivre l’avancement de projets structurants de La Direction du Risk Management & Compliance Cette Direction, créée en 2012, a pour objectif d’identifier, d’évaluer et de prioriser les risques, avec tous les acteurs concernés, et de tenir à jour les cartographies des risques. Elle vise à favoriser l’utilisation optimale des ressources pour minimiser et contrôler l’impact des événements négatifs et maximiser la Cette Direction a pour mission de coordonner avec les experts métiers la mise en œuvre des projets et travaux décidés par le Comité de Contrôle Interne. La mise à jour des normes mentionnées au paragraphe 2.5.2.3. page 68 et au paragraphe 2.5.4.2. page 71 constitue un exemple de ces travaux. Elle s’assure de la poursuite du développement du réseau des responsables du Contrôle Interne dans les entités Cette Direction, distincte de l’Audit Interne, et placée sous la responsabilité de la Direction du Risk Management et de la Compliance, assure la diffusion et la mise à jour du guide « Les Fondamentaux du Contrôle Interne ». Des interventions fréquentes dans les séminaires et les cycles de formation et la publication de « newsletters » contribuent à renforcer la connaissance de cet outil, à améliorer son appropriation par les opérationnels et les tenir informés des projets et priorités du Groupe en matière Par ailleurs, la Direction du Contrôle Interne effectue également une veille des obligations réglementaires relatives au Contrôle Outre son rôle de surveillance de l’application du dispositif de Contrôle Interne (cf. paragraphe 2.5.2.5. page 69 ), l’Audit Interne effectue des analyses transversales sur les éventuelles faiblesses de Contrôle Interne à partir des constats relevés durant ses missions. Ces analyses permettent d’orienter les travaux du Comité de Contrôle Interne et d’identifier les axes prioritaires d’amélioration et de renforcement des procédures. Elle regroupe les départements Qualité, EHS (Environnement, Hygiène, Sécurité), Achats, Systèmes d’information (production), Ressources Humaines (production), supply chain, Organisation de la production, Gestion industrielle, Immobilier. Elle définit les normes et les méthodes applicables dans les domaines de la qualité des productions, de la sécurité et de l’environnement. Elle assiste les opérationnels dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques industrielles et logistiques. Sont également impliquées dans le Contrôle Interne : la Direction des Ressources Humaines ; la Direction de la Recherche et de l’Innovation, responsable en particulier de la cosméto-vigilance et de la qualité des formules rentrant dans la composition des produits ; la Direction de la Communication, du Développement Durable et des Affaires Publiques qui coordonne les opérations de communication, établit les principes de gestion de crise Pour la rédaction du présent Rapport, L’Oréal s’est appuyé sur le « Guide d’application relatif au Contrôle Interne de 70 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) l’information comptable et financière publiée par les émetteurs » du Cadre de Référence publié par l’AMF le 22 juillet 2010. Cette approche s’inscrit dans une démarche de progrès permanent et d’amélioration du dispositif de Contrôle Interne déjà en place. Le Contrôle Interne comptable et financier couvre les processus qui alimentent les données comptables : processus de production de l’information financière, processus d’arrêté des Le dispositif de Contrôle Interne comptable et financier vise à le respect de la réglementation comptable et la bonne application des principes sur lesquels les comptes sont l’application des orientations fixées par la Direction Générale au titre des informations financières ; la qualité des remontées des informations qui concourent à l’élaboration des comptes publiés et la fiabilité de leur traitement centralisé pour le Groupe en vue de leur diffusion et de leur utilisation à des fins de pilotage ; le contrôle de la production des éléments financiers, comptables et de gestion incluant la prévention des fraudes. Le périmètre d’application des procédures de Contrôle Interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comptable comprend la société mère et l’ensemble des filiales intégrées dans les comptes consolidés. Ces règles comptables sont mises à jour régulièrement en tenant compte de l’évolution des réglementations et des référentiels les normes comptables fixent les principes nécessaires au traitement homogène des opérations. Elles précisent notamment les modalités d’enregistrement des éléments de bilan ainsi que le recensement et la valorisation des engagements hors bilan. Elles sont conformes aux normes IFRS, référentiel des comptes consolidés. La Direction Comptable du Groupe effectue de façon permanente un travail de veille sur les nouvelles normes comptables en préparation afin d’alerter la Direction Générale et d’anticiper leurs incidences sur les comptes du Groupe ; le plan de comptes, commun à toutes les filiales, fournit les définitions et les modalités d’élaboration du reporting Les normes de gestion précisent non seulement les règles applicables à la valorisation de certains comptes significatifs du b ilan et du c ompte de r ésultat mais également les contrôles et validations applicables aux processus clefs. Depuis l’initiative majeure, menée entre 2008 et 2010, d’examen et d’amélioration des normes de gestion et procédures de Contrôle Interne y afférentes, des compléments leur sont régulièrement apportés et participent ainsi au processus d’amélioration continue. Ce travail a pour objectif à la fois de répondre aux constats de l’Audit Interne et de couvrir les domaines correspondant aux risques comptables et financiers des filiales . Ce travail a permis de se rapprocher des recommandations présentées dans le « Guide d’application relatif au Contrôle Interne de l’information comptable et financière » du Cadre de 2.5.4.2. Processus de pilotage de l’organisation L’organisation et la sécurité des systèmes Des équipes dédiées de spécialistes assurent la mise en œuvre du pilotage comptable et financier, sous la supervision de la Direction Générale, dans les domaines suivants : comptabilité, consolidation, gestion, services financiers et trésorerie. Au sein de la Direction Générale Administration et Finances, l’élaboration des résultats consolidés du Groupe est la responsabilité de la Direction des Affaires Economiques. La présence à chacun des niveaux de l’organisation d’un contrôleur de gestion participe au renforcement du dispositif de Contrôle Interne. Ce réseau des contrôleurs de gestion des filiales est animé par la Direction des Affaires Economiques. Le traitement et la centralisation des flux de trésorerie ainsi que la couverture des risques de change et de taux sont assurés par la Direction des Services Financiers, qui effectue le recensement des engagements et permet leur comptabilisation. Le Groupe s’est doté d’un corps de règles et méthodes comptables, dont l’application est obligatoire par toutes les filiales consolidées afin de fournir une information financière Les décisions concernant les choix de logiciels adaptés aux exigences comptables et financières du Groupe sont prises conjointement par la Direction des Affaires Economiques et la Au niveau des systèmes d’information, les équipes travaillent au renforcement des dispositifs de séparation des tâches et d’amélioration du contrôle des droits d’accès. Des outils ont été mis à leur disposition pour s’assurer de la conformité des droits d’accès aux règles du Groupe en la matière. Le système de reporting mensuel des différents indicateurs économiques permet de suivre de façon continue et homogène l’évolution des performances de chacune des filiales et de s’assurer de leur adéquation avec les objectifs fixés. L’outil de reporting et de consolidation, utilisé par toutes les entités, assure la cohérence et la fiabilité des données de chaque filiale grâce à des contrôles bloquants, avant remontée au Groupe. A cet effet, le compte d’exploitation par destination, commun à la gestion et à la comptabilité contribue à renforcer la maîtrise des rubriques des états financiers par l’utilisation d’un référentiel 2 Les procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques (Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne) les données comptables et les données de gestion utilisées Les responsables de la Communication Financière établissent un calendrier précis de diffusion aux marchés financiers d’une information à jour sur le Groupe. Ce calendrier est en adéquation avec les exigences des autorités de marché. Les responsables vérifient, avec le concours de la Direction Juridique, que la communication est effectuée dans les délais requis et en conformité avec les lois et règlements, dont ils assurent une Leur rôle est également de publier, avec précision et exactitude, l’information fournie par la Direction des Affaires Economiques et la Direction Juridique. Toute information significative communiquée à la communauté financière reflète avec sincérité et transparence la situation et l’activité du Groupe, et est effectuée dans le respect du principe d’égalité d’information Tous les éléments comptables et financiers préparés par les filiales consolidées font l’objet, au minimum d’un examen limité lors des clôtures semestrielles, et d’un audit complet lors des clôtures annuelles, par les auditeurs externes. Deux fois par an, le Directeur Général et le Directeur Financier de chaque filiale consolidée s’engagent ensemble sur la sincérité, la fiabilité et l’exhaustivité des informations financières au travers d’une lettre Les missions d’audit dans les pays sont confiées quasi intégralement aux membres des réseaux des deux Commissaires aux Comptes statutaires, qui, après avoir procédé conjointement à l’examen de l’ensemble des comptes et des modalités de leur établissement, assurent la certification des comptes consolidés du Groupe. Ils certifient la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes consolidés et des comptes sociaux de la Société. Ils sont informés en amont du processus d’élaboration des comptes et présentent la synthèse de leurs travaux aux responsables comptables et financiers du Groupe et au Comité d’Audit à l’occasion de la situation semestrielle et de la clôture annuelle. Par ailleurs, l’organisation du Groupe, qui repose sur un reporting émanant de chaque filiale et adressé par les pays directement à la société mère, sans agrégat intermédiaire pour la grande majorité des filiales, permet d’optimiser la transmission et l’exhaustivité de l’information, et en particulier de contrôler Le Directeur Général et le Directeur Financier de chaque filiale s’engagent ensemble sur la qualité, la fiabilité et l’exhaustivité des informations comptables et financières qu’ils ont préparées et transmises à la Direction des Affaires Economiques du Groupe, ceci au travers d’une lettre d’affirmation qu’ils cosignent. Le rôle et les missions du Comité d’Audit sont décrits plus haut dans le paragraphe 2.2.2.1.2. pages 49 et suivantes . Ces missions sont conformes à l’ordonnance de décembre 2008 sur les conditions d’application de la 8e directive européenne sur le contrôle légal des comptes et s’appuient sur le rapport du g roupe de travail sur le Comité d’Audit publié par l’AMF le L’ensemble des processus alimentant les comptes, notamment les ventes, les achats, la gestion des stocks, des immobilisations, de la paie et de la trésorerie font l’objet de procédures spécifiques, de suivis, de règles de validation, d’autorisation et La clôture des comptes, la consolidation Le processus de clôture des comptes est encadré par des instructions précises et repose sur un calendrier détaillé et diffusé à toutes les filiales de façon à assurer le respect des délais et la cohérence de la préparation des états financiers. Pour l’établissement des comptes consolidés, des procédures de validation s’appliquent à chaque étape du processus de remontée et de traitement des informations. Elles ont pour objet le correct ajustement et l’élimination des transactions internes la vérification des opérations de consolidation ; la bonne application des normes comptables ; la qualité et l’homogénéité des données comptables et financières consolidées et publiées, et la cohérence entre 72 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Rapport des Commissaires aux Comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le Rapport du Président du Conseil d’Administration 2.6. Rapport des Commissaires aux Comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le Rapport (Exercice clos le 31 décembre 2012) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Société L’Oréal et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le Rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. ❚ de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le Rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information ❚ d’attester que le Rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. INFORMATIONS CONCERNANT LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES RELATIVES A L’ELABORATION ET AU TRAITEMENT Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le Rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : ❚ prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le Rapport du Président ainsi que de la ❚ prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; ❚ déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le Rapport Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Nous attestons que le Rapport du Président du Conseil d’Administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 2 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 2.7. Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés (Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisé au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DEJA APPROUVES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l’Assemblée Générale du 27 avril 2010 et communiquée dans notre rapport spécial du 19 février 2010. ❚ Suspension du contrat de travail de Monsieur Jean-Paul Agon concomitamment à son mandat social. ❚ Suppression de toute indemnité due au titre du mandat social. En cas de départ et selon les motifs de celui-ci, il ne serait versé à Monsieur Jean-Paul Agon que les seules indemnités de licenciement, sauf faute grave ou lourde, ou de départ ou mise à la retraite dues au titre du contrat de travail suspendu. Ces indemnités, étant attachées uniquement à la rupture du contrat de travail et en stricte application de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal, sont dues en tout état de cause par application des règles d’ordre public du Droit du travail. Elles ne sont soumises à aucune autre condition que celles prévues par la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques ou les accords susvisés. Il en va de même de la clause de non- concurrence et de la contrepartie pécuniaire qui lui est attachée. En aucun cas, les rémunérations au titre du mandat social ne seront prises en considération pour le calcul des indemnités dues en application de la convention collective et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal. Monsieur Jean-Paul Agon continuera de bénéficier du régime de retraite à prestations définies dont relèvent actuellement les 74 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés ❚ Modalités afférentes à la suspension du contrat de travail de Monsieur Jean- Paul Agon : • la rémunération de référence à prendre en compte pour l’ensemble des droits attachés au contrat de travail, et notamment pour le calcul de la retraite à prestations définies, est établie à partir de la rémunération à la date de suspension du contrat en est réévaluée chaque année par application du coefficient de revalorisation des salaires et des cotisations pour les pensions 1 375 000 euros de rémunération variable ; • l’ancienneté retenue prendra en compte l’ensemble de la carrière, y compris les années effectuées en qualité de Directeur ❚ Poursuite de l’assimilation de Monsieur Jean-Paul Agon à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social lui permettant de continuer de bénéficier des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de prévoyance et de frais de santé dont relèvent les salariés de l’entreprise. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 76 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 depuis le dé but de l’exercice 2013 3.1.1. Synthè se des ré sultats 2012 3.2.1. 2012 : Forte progression du chiffre 3.2.2. Ré sultats consolidé s 2012 3.2.3. Chiffre d’affaires consolidé par zone gé ographique et par mé tier 3.2.4. Comptes de ré sultat consolidé s simplifié s 91 3.2.5. Ressources et emplois de fonds * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. 3 Rapport d’activité de l’année 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 2012 a été une bonne année pour L’Oréal sur de nombreux plans. Le Groupe a réalisé une forte croissance de son chiffre d’affaires et a démontré une fois encore sa capacité à surperformer le marché de la beauté, et à gagner des parts de marché y compris sur les marchés plus dif ciles de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis. 2012 a été également un très grand cru d’innovations – parmi les plus belles de l’industrie – dans chacune des Divisions et des grands métiers. 2012 marque aussi une étape historique dans l’accélération de l’internationalisation du Groupe, puisque les Nouveaux Marchés deviennent la première zone géographique. En n, les résultats et le cash- ow sont en très forte progression, et con rme nt la puissance du modèle économique de L’Oréal. 3.1. Rapport d’activité de l’année 2012 Chiffre d’affaires 2012 : 22,46 milliards d’euros (+ 10,4 % à données publiées, + 5,5 % à données comparables) Résultat d’exploitation : \+ 12,3 % Résultat net part du groupe : \+ 17,6 % Bénéfice net par action (1) : \+ 13,6 % Hausse du dividende : \+ 15 % à 2,30 euros par action (2) A données comparables, c’est-à-dire à structure et taux de change identiques, la croissance du chiffre d’affaires du Groupe L’Oréal ressort à + 5,5 %. L’effet net de changement de structure est de + 0,7 %. Les effets monétaires ont eu un impact positif de \+ 4,2 %. La croissance à taux de change constants ressort à \+ 6,2 %. A données publiées, le chiffre d’affaires du Groupe, au 31 décembre 2012, atteint 22,463 milliards d’euros en progression (1) Bénéfice net dilué, par action, calculé sur le résultat net hors éléments non récurrents part du groupe. (2) Proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013. 78 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Chiffre d’affaires par Division opérationnelle et zone géographique (1) Part revenant au Groupe, soit 50 %. Sur un marché marqué par le ralentissement des pays d’Europe du Sud, et la faible part des Nouveaux Marchés, la Division des Produits Professionnels enregistre en 2012 une croissance de \+ 2,1 % à données comparables et + 6,7 % à données publiées. ❚ Dans la catégorie des produits techniques, la nouvelle génération de coloration permanente ODS2 (Oil Delivery System) est déployée mondialement sous les marques INOA2 de L’Oréal Professionnel, Chromatics de Redken et, sur la fin Les soins capillaires sont en forte croissance, stimulés par les huiles capillaires, et par la montée en puissance des marques de luxe de la Division : Kérastase, avec Cristalliste ou avec le lancement récent d’Initialiste, premier sérum de beauté aux cellules végétales natives, ainsi que Pureology et Shu Uemura La Division progresse en Allemagne, en France, au Royaume Uni, mais les ventes ont régressé en Europe du Sud du fait de la baisse de fréquentation dans les salons. Aux Etats-Unis, l’année est marquée par la réorganisation de la supply-chain de Saloncentric. Les positions de la Division se développent fortement dans les Nouveaux Marchés en Europe de l’Est, en La Division des Produits Grand Public réalise une progression de \+ 5 % à données comparables et de + 8,9 % à données publiées, portée par des avancées stratégiques en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, et de grandes initiatives produits. Les soins capillaires sont en forte croissance, grâce aux bons résultats de la rénovation d’Elsève de L’Oréal Paris, de son nouveau soin Arginine Resist pour les cheveux fragiles, et des En coloration, la fin d’année est marquée par le lancement d’Olia de Garnier, première coloration grand public disposant de la technologie ODS. Cette initiative qui marque une rupture sur le marché, démarre fortement en Europe de l’Ouest, et La catégorie des soins du visage se développe grâce aux succès mondiaux de Revitalift Laser de L’Oréal Paris, grande innovation anti-âge à forte concentration de Proxylane, et de la BB Cream de Garnier dont le succès a permis de créer une Enfin, la catégorie maquillage a été marquée par l’innovation du mascara Volume Express Mega Plush de Maybelline et par le début de l’internationalisation de la marque Essie. La Division a enregistré un record historique de parts de marché en Europe de l’Ouest – notamment en France – ainsi qu’en Amérique du Nord. Dans les Nouveaux Marchés, la Division améliore ses positions au Mexique, au Chili, en Indonésie, en Thaïlande et en Turquie. En 2012, L’Oréal Luxe progresse de + 8,3 % à données comparables et de + 16 % à données publiées. Sur chacun des trimestres, la Division surperforme significativement la croissance du marché, grâce notamment au dynamisme de Lancôme, et aux performances réalisées en Asie et en Amérique 3 Rapport d’activité de l’année 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 La marque Lancôme réalise une forte croissance, portée par les innovations, en soins du visage avec Génifique Yeux Light Pearl, en parfum avec le lancement de La Vie est Belle, meilleur lancement mondial de l’année dans cette catégorie, et grâce à la montée en gamme de la marque, avec Absolue L’Extrait. 2012 est également marquée par le changement de statut d’Yves Saint Laurent, élue marque de l’année dans la catégorie Prestige par le magazine américain WWD : la marque renforce sa dimension multi-axe avec le lancement du soin du visage Forever Youth Liberator , le succès en maquillage du Vernis à Lèvres, et récemment, le lancement en Europe du parfum féminin, Manifesto. La catégorie stratégique des soins du visage progresse fortement. Les succès de Lancôme sont complétés par la forte progression mondiale de Kiehl’s et la croissance de Clarisonic aux USA dans le domaine de la cosmétique instrumentale. Les parfums féminins sont également soutenus par le lancement de Ralph Lauren The Big Pony Collection For Women et par la montée en puissance de Flowerbomb de En maquillage, la fin de l’année est marquée par le lancement du fond de teint Maestro de Giorgio Armani, doté d’une formule totalement innovante, et enfin, par l’acquisition, en décembre, de la marque de maquillage californienne, Urban La Division surperforme le marché dans l’ensemble des grandes zones comme dans le travel retail. 2012 marque l’accélération de la Division avec une progression de + 5,8 % de son chiffre d’affaires à données comparables, et \+ 7,5 % en données publiées, soit près de deux fois l’évolution ❚ 2012 est l’année du redémarrage de Vichy, porté par une nouvelle expression de la marque, et des initiatives fortes comme Idéalia, en soin de la peau, et Dercos Neogenic, le premier traitement de renaissance capillaire à la stemoxydine. La marque La Roche-Posay, forte d’un ancrage auprès de 25 000 dermatologues maintient son fort rythme de croissance et devient, en particulier, la 1re marque de dermo- cosmétique au Brésil. Sa dernière innovation, Redermic-R est Les marques relais de la Division contribuent fortement à son accélération. Skinceuticals, marque premium médicale et ❚ Enfin, pour la première année, la Division réalise plus de 50 % de son chiffre d’affaires hors Europe de l’Ouest. Elle réalise également une percée en Amérique du Nord, et maintient une forte dynamique en Amérique Latine. Le contexte européen est marqué par la baisse des marchés des pays du sud, notamment dans les salons de coiffure et le luxe, et par la bonne résistance du reste de l’Europe. A 12 mois, L’Oréal progresse de + 0,6 % à données comparables, et + 2,1 % à données publiées, accroissant ainsi sa part de marché, notamment à la Division des Produits Grand Public qui consolide sa place de n° 1. Le Groupe réalise de bonnes performances notamment en France, où l’acquisition de Cadum prend toute sa part, au Royaume-Uni, en Allemagne, et dans les En Amérique du Nord, L’Oréal termine l’année 2012 avec une croissance de + 7,2 % à données comparables et de + 18,3 % à données publiées. Les bons résultats de 2011 se sont accélérés en 2012. La Division des Produits Grand Public devient n° 1 dans son périmètre, grâce aux fortes progressions de Garnier, de Maybelline et de Essie. La fin de l’année est marquée par le lancement stratégique de L’Oréal Paris Advanced Hair Care . L’Oréal Luxe surperforme son marché, grâce notamment à Clarisonic. La Division Cosmétique Active accroît significativement sa présence dans les drugstores. ❚ Asie, Pacifique : L’Oréal réalise une croissance annuelle de \+ 9,6 % à données comparables et de + 18,4 % à données publiées. Le Groupe accroît ses parts de marché dans la Z one. Dans un contexte de circuit sélectif qui marque un ralentissement au second semestre, notamment en Corée et dans le travel retail, L’Oréal renforce ses positions grâce aux initiatives de Lancôme, Kiehl’s et Yves Saint Laurent. En Chine, le Groupe progresse plus vite que le marché, en particulier avec L’Oréal Luxe, Maybelline et L’Oréal Paris Men Expert. L’Inde, l’Indonésie et la Thaïlande sont particulièrement dynamiques, portées par des initiatives locales comme Colossal Kajal de Maybelline, et la gamme Garnier Men . ❚ Europe de l’Est : Avec un chiffre d’affaires à + 3,9 % à données comparables et + 5,1 % à données publiées, le Groupe poursuit son redressement, et progresse de nouveau plus vite que le marché. Ce redressement est porté par la Division des Produits Professionnels et sa conquête de nouveaux salons de coiffure, notamment en Russie et en Pologne, et par la Division des Produits Grand Public grâce au succès d’Elsève Arginine de L’Oréal Paris et de la coloration Garnier ColorSensation . ❚ Amérique Latine : L’Oréal réalise une croissance en comparable de + 10,4 % et + 8,7 % en publié avec une accélération au second semestre. En 2012, L’Oréal devient leader du marché au Mexique et accroît ses positions au Chili, en Argentine et en Uruguay. L’Oréal accélère son déploiement dans les pays d’Amérique Centrale, ainsi qu’en Colombie avec l’acquisition de la marque Vogue, n° 1 du maquillage en mass-market dans ce pays. Au Brésil, les initiatives Elsève Arginine Resist , les huiles capillaires et la coloration permettent une amélioration des positions. A noter la dynamique de la Division Cosmétique Active dans la Z one. 80 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 ❚ Afrique, Moyen-Orient : Avec une progression de + 14,7 % à données comparables et + 17,6 % à données publiées, la Z one Afrique-Moyen Orient réalise de très bonnes performances en Turquie, dans les Pays du Golfe et du Levant. L’année 2012 est marquée par la montée en puissance des nouvelles filiales en Egypte et au Kenya et par l’ouverture de l’Arabie Saoudite. Evolution du chiffre d’affaires de The Body Shop 2012 est une année d’accélération pour The Body Shop qui progresse de + 4,9 % à données comparables et + 11,4 % à La marque a révélé en 2012 une nouvelle identité avec « Beauty with Heart », et débuté le déploiement du nouveau concept de boutique « Pulse ». Par ailleurs, The Body Shop a poursuivi son approche multi-circuits avec une forte progression du En 2012, la marque s’est renforcée dans les catégories du soin de la peau, avec le succès Chocomania, gamme de soins pour le corps, et en soin du visage, avec l’innovation Drops of Youth . The Body Shop a connu une bonne dynamique au Moyen-Orient et dans le Sud-Est asiatique, tout en réalisant des scores solides Evolution du chiffre d’affaires de Galderma Galderma réalise une croissance de + 5,9 % à données comparables et de + 12,9 % à données publiées, avec un 4e trimestre impacté, comme annoncé, par la concurrence des génériques dans les produits de prescription, notamment aux Epiduo (acné) et Oracea (rosacée) poursuivent leur croissance dans la catégorie des produits de prescription. Epiduo est le 1er produit de prescription au monde sur le marché de l’acné Les ventes des médicaments en vente libre (OTC) ont progressé fortement, portées par Cetaphil (gamme de soins hydratants La forte croissance de la gamme Restylane (comblement des rides) et le succès d’Azzalure (relaxant musculaire) ont de nouveau cette année contribué à faire de Galderma, l’un des leaders mondiaux du marché de la dermatologie esthétique L’Asie et l’Amérique Latine sont en forte croissance. Rentabilité d’exploitation et Compte de résultat consolidé La marge brute progresse de 9,5 % ; elle ressort à 70,7 % du chiffre d’affaires, par rapport à 71,2 % en 2011. Comme au 1er semestre 2012, la marge brute a subi les effets cumulés des écarts de change dû à l’affaiblissement de l’e uro vis-à-vis des principales devises, de l’impact de la consolidation de la société américaine Clarisonic, et enfin d’une légère augmentation des avantages promotionnels, dans le cadre d’un arbitrage avec les frais publi- Les frais de recherche en croissance soutenue à + 9,7 %, sont restés stables à 3,5 % du chiffre d’affaires. Les frais publi-promotionnels progressent de 7,7 % ; ils ressortent à 30,2 % du chiffre d’affaires, en légère diminution par rapport Les frais commerciaux et administratifs, à 20,5 % du chiffre d’affaires, ont diminué une nouvelle fois de 10 points de base Au total, le résultat d’exploitation à 3 697 millions d’euros, est en croissance de 12,3 % et fait ressortir une amélioration sensible de la rentabilité par rapport à 2011, soit + 30 points de base. 3 Rapport d’activité de l’année 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Résultats d’exploitation par branche et par Division (1) Non alloué = Frais centraux Groupe, recherche fondamentale, stock-options, actions gratuites et divers. En % du chiffre d’affaires cosmétique. (2) Part revenant au Groupe, soit 50 %. La rentabilité de la Division Produits Professionnels à 20,5 % est en ligne avec celle de 2011. La rentabilité de la Division Produits Grand Public et celle de la Division Cosmétique Active se sont encore améliorées en 2012. La rentabilité de L’Oréal Luxe est restée stable en 2012, à 19,3 %. The Body Shop a continué d’améliorer sa rentabilité de 20 points de base en 2012, à 9,1 %. Enfin, la rentabilité de Galderma, à 17,9 % du chiffre d’affaires, a progressé de 90 points de base en 2012. La rentabilité de l’Europe de l’Ouest s’est améliorée de 40 points de base pour s’établir à 21,3 %. La rentabilité de l’Amérique du Nord est restée stable en pourcentage du chiffre d’affaires et son résultat d’exploitation a crû de 18,5 %. La profitabilité des Nouveaux Marchés a progressé de 10 points de base à 18,5 %, et leur résultat d’exploitation est en croissance de plus de 14 %. Résultat net par action (1) : 4,91 € Produits et charges financiers hors dividendes reçus Résultat avant impôt hors éléments non récurrents Impôt sur les résultats hors éléments non récurrents Résultat net part du groupe hors éléments non récurrents (2) (1) Part du groupe dilué par action, hors éléments non récurrents. (2) Les éléments non récurrents comprennent principalement les plus ou moins- values sur cessions d’actifs à long terme, les dépréciations d’actifs, les coûts de restructuration ainsi que les éléments relatifs à des produits et charges opérationnels bien identifiés, non récurrents et significatifs au niveau de la performance consolidée. Voir note 10 de l’Annexe aux comptes consolidés pages 117 et 118. (1) Part du groupe dilué par action, hors éléments non récurrents. 82 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 La charge financière nette ressort à 11 millions d’euros. Les dividendes reçus de Sanofi s’élèvent à 313 millions d’euros. L’impôt sur les résultats hors éléments non récurrents s’est élevé à 1 025 millions d’euros, soit un taux de 25,6 %, inférieur à celui de 2011 qui s’élevait à 27,4 %, bénéficiant d’un effet exceptionnel dû à un changement de législation fiscale en Chine. Le résultat net part du groupe hors éléments non récurrents s’élève à 2 972 millions d’euros, en croissance de 15,1 %. Le Bénéfice Net Par Action, à 4,91 euros, est en croissance de Résultat net part du groupe : 2 868 M€ Résultat net part du groupe hors éléments non récurrents Après prise en compte des éléments non récurrents, c’est-à-dire en 2012 une charge nette d’impôts de 104 millions d’euros, le résultat net part du groupe s’élève à 2 868 millions d’euros, en Après paiement du dividende et des acquisitions (principalement Cadum et Urban Decay), le Groupe affiche au 31 décembre 2012 un excédent de trésorerie net de 1 575 millions d’euros, à comparer à 504 millions d’euros à fin 2011. Marge brute d’autofinancement, bilan et trésorerie La marge brute d’autofinancement s’est élevée à 3 661 millions d’euros, en croissance de + 13,5 %. Le besoin en fonds de roulement a connu, en 2012, une augmentation modeste de 129 millions d’euros. Les stocks ont sensiblement diminué en pourcentage du chiffre d’affaires, à 9,1 % à fin 2012 ; les créances clients ont également diminué, à 14,3 % du chiffre d’affaires ; les investissements, à 955 millions d’euros, se sont élevés à 4,3 % du chiffre d’affaires, un niveau identique à celui de 2011. En conséquence, le flux opérationnel a crû de 26,4 %. La structure de bilan est particulièrement solide. Le renforcement des capitaux propres par rapport à fin 2011 résulte principalement de la mise en réserve du résultat non distribué et de la revalorisation des titres Sanofi en valeur de marché. Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires du 26 avril 2013, d’approuver un dividende de 2,30 euros par action en hausse de + 15 % par rapport au dividende payé en 2012. Ce dividende sera mis en CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 2012 : FORTE PROGRESSION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DES RESULTATS Répartition du chiffre d’affaires consolidé 2012 par devise (1) (1) Répartition du chiffre d’affaires consolidé réalisé dans les principales monnaies en 2012, soit 78 % du CA consolidé. (2) Le Groupe est constitué des branches cosmétique, The Body Shop et dermatologie . (3) Part revenant au Groupe, soit 50 %. (4) Les éléments non récurrents comprennent principalement les plus ou moins- values sur cessions d’actifs à long terme, les dépréciations d’actifs, les coûts de restructuration ainsi que les éléments relatifs à des produits et charges opérationnels bien identifiés, non récurrents et significatifs au niveau de la performance consolidée. Voir note 10 de l’Annexe aux comptes consolidés pages 117 et 118. 84 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Chiffre d’affaires 2012 de la branche cosmétique (1) « Autres » intègre les produits d’hygiène ainsi que le chiffre d’affaires réalisé par les distributeurs américains avec les marques hors Groupe. (2) Trésorerie nette = Trésorerie – Dettes financières courantes et non courantes. (3) L ’é xcédent de trésorerie net est de + 1 575 M€. CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Chiffre d’affaires et résultat d’exploitation par branche (1) Chiffre d’affaires et résultat d’exploitation de la branche cosmétique par Division (1) Le Groupe est constitué des branches cosmétique , The Body Shop et dermatologie. (2) Part revenant au Groupe, soit 50 %. (3) Le « non alloué » correspond aux frais des Directions Fonctionnelles, de recherche fondamentale et aux charges de stock-options et actions gratuites non affectés aux Divisions cosmétiques. En outre, cette rubrique inclut les activités annexes aux métiers du Groupe, telles que les activités d’assurance, 86 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Chiffre d’affaires et résultat d’exploitation de la branche cosmétique Chiffre d’affaires de la branche cosmétique par métier Soins de la peau et solaires (1) Le « non alloué » correspond aux frais des Directions Fonctionnelles, de recherche fondamentale et aux charges de stock-options et actions gratuites non affectés aux Divisions cosmétiques. En outre, cette rubrique inclut les activités annexes aux métiers du Groupe, telles que les activités d’assurance, de (2) « Autres » intègre les produits d’hygiène ainsi que le chiffre d’affaires réalisé par les distributeurs américains avec les marques hors Groupe . CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDE PAR ZONE GEOGRAPHIQUE ET PAR METIER 88 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Ventes de détail à parc de magasins identiques (2) (1) Total des ventes aux consommateurs tous circuits confondus, y compris les franchisés et le e-commerce. (2) Total des ventes aux consommateurs réalisées par les boutiques et sites de e-commerce continûment présents entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012, et les mêmes boutiques et sites présents en 2011 , et les mêmes périodes pour 2011 et 2010, y compris les franchisés. 90 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Frais de r echerche et d éveloppement Produits et charges financiers hors dividendes reçus Eléments non récurrents (charge + / produit - ) Résultat net part du groupe hors éléments non récurrents Résultat net dilué par action part du groupe (en euros) Résultat net dilué par action hors éléments non récurrents part Le résultat net hors éléments non récurrents part du groupe exclut les dépréciations d’actifs, les coûts de restructuration, les effets d’impôts et les intérêts minoritaires. RESSOURCES ET EMPLOIS DE FONDS (en millions d’euros) Plus ou moins-values sur actifs immobilisés, Variation du besoin en fonds de roulement Marge brute d’autofinancement : 3 661 Résultat net hors éléments non récurrents part du groupe/Capitaux propres Dettes financières courantes et non courantes - Trésorerie CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Résultat net hors éléments non récurrents Cours de l’action en fin d’année (4 ) Cours de l’action le plus haut de l’année (4 ) Cours de l’action le plus bas de l’année (4 ) Nombre d’actions moyen pondéré dilué (4 ) (1) Les bilans 2007 et 2008 ont été retraités pour tenir compte des changements de méthodes comptables relatifs aux frais publi-promotionnels, aux programmes de fidélisation client et à la reconnaissance immédiate en capitaux propres des écarts actuariels liés aux engagements sociaux. au 31 décembre 2012 : la valeur nominale de l’action est de 0,20 euro. (5 ) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013. 92 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 CHIFFRES CLES ET COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 2012 Voir événements post-clôture à l’exercice dans la note 31 de l’annexe aux comptes consolidés page 147 . Le 31 janvier, L’Oréal a finalisé l’acquisition de la marque Vogue Le 11 février, le Conseil d’Administration a décidé la mise en place d’un nouveau plan de rachat d’actions de 500 millions Le 27 février, Galderma a finalisé l’acquisition de Spirig en Suisse. Aucun autre événement important n’est intervenu depuis le Forts de ses succès et de ses progrès en 2012, le Groupe aborde l’avenir avec optimisme et confiance. Confiance dans la dynamique positive de son marché. Confiance dans la force de sa mission « la beauté pour tous », de sa stratégie « l’universalisation », et dans son ambition de conquérir un milliard de nouveaux consommateurs. Confiance enfin dans les fondamentaux de L’Oréal : sa recherche, sa capacité à innover et à proposer des produits de grande qualité, son catalogue exceptionnel de marques, son business modèle, créateur de valeur et de cash-flow, et enfin, la force unique de ses équipes. Le Groupe est donc bien préparé pour surperformer le marché en 2013 et réaliser une nouvelle année de croissance du chiffre A la connaissance de la Société, il n’existe pas au 28 février 2013 d’éléments susceptibles de représenter un changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe 94 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Note 15 Actifs financiers non courants net et des gains et pertes 4.5. Tableaux des flux de trésorerie Autres produits et charges opérationnels 114 Note 8 Autres produits et charges financiers Note 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie Note 21 Avantages postérieurs à l’emploi, indemnités de fin de carrière et autres Note 22 Provisions pour risques et charges Note 23 Emprunts et dettes financières Note 27 Variations du besoin en fonds dans le tableau de flux de trésorerie Note 29 Transactions entre parties liées aux Comptes et membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe Note 10 Résultat net hors éléments non * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. 4 Comptes de résultat consolidés comparés L’Oréal S.A. est une société française, dont le siège se trouve en France et qui exerce une activité commerciale spéci que à ce pays. En parallèle, L’Oréal S.A. exerce une fonction de holding et de coordination stratégique d’une part et, scienti que, industrielle et marketing du Groupe L’Oréal dans le monde d’autre part. Les liales dans leur majorité ont un rôle de commercialisation des produits fabriqués par les usines du Groupe dans les pays ou zones d’implantation de celui-ci. Le Groupe L’Oréal possède la totalité du capital de la très grande majorité de ses liales. Il détient également 50 % du capital des sociétés Galderma et Innéov développées en joint-venture avec Nestlé. Les comptes détaillés dans ce chapitre présentent les résultats du Groupe L’Oréal dans leur intégralité, toutes liales confondues. Le Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés a été intégré à la n de ce chapitre. 4.1. Comptes de résultat consolidés comparés Produits de la trésorerie et équivalents de trésorerie Résultat net par action part du groupe (euros) Résultat net dilué par action part du groupe (euros) Résultat net par action hors éléments non récurrents part Résultat net dilué par action hors éléments non récurrents part 96 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Etats consolidés du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.2. Etats consolidés du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux Actifs financiers disponibles à la vente Impôt sur les éléments recyclables (1) Impôt sur les éléments non recyclables (1) Variations des gains et pertes comptabilisés directement Total du résultat net et des gains et pertes comptabilisés (1) L’effet d’impôt se décline comme suit : Actifs financiers disponibles à la vente Eléments comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres - part du groupe Provisions pour retraites et autres avantages Emprunts et dettes financières non courants 98 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Tableaux de variations des capitaux propres consolidés 4.4. Tableaux de variations des capitaux propres propres et non recyclables en résultat Total du résultat net et des gains propres et non recyclables en résultat Total du résultat net et des gains 4 Tableaux des fl ux de trésorerie consolidés comparés 4.5. Tableaux des flux de trésorerie consolidés Flux de trésorerie liés à l’activité Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l’activité : ❚ charge de rémunération des plans de stock-options/ actions gratuites ❚ plus ou moins-values de cessions d’actifs Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité Flux de trésorerie générés par l’activité (A) Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement Variation des autres actifs financiers (y compris les titres non consolidés) Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Augmentation de capital de la société mère Valeur de cession/ (acquisition) des actions propres Emission (remboursement) d’emprunts à court terme Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) Incidence des variations de cours des devises et de juste valeur (D) Les impôts sur les résultats payés s’élèvent à 1 114,0 millions d’euros, 870,5 millions d’euros et 713,3 millions d’euros respectivement pour les exercices 2012, 2011 et 2010. Les intérêts payés s’élèvent à 34,5 millions d’euros, 49,9 millions d’euros et 46,6 millions d’euros respectivement pour les exercices 2012, Les dividendes reçus s’élèvent à 313,4 millions d’euros, 295,6 millions d’euros et 283,8 millions d’euros respectivement pour les exercices 2012, 2011 et 2010. Ceux-ci font partie de la marge brute d’autofinancement. 100 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Note 7 Autres produits et charges opérationnels Note 8 Autres produits et charges financiers Note 10 Résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe Résultat par action Note 13 Tests de dépréciation des actifs incorporels 124 Note 15 Actifs financiers non courants Note 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie Note 21 Avantages postérieurs à l’emploi, indemnités de fin de carrière et autres Note 22 Provisions pour risques et charges Note 23 Emprunts et dettes financières Note 24 Instruments dérivés et exposition Note 27 Variations du besoin en fonds Note 28 Incidences des variations de périmètre dans le tableau de flux de trésorerie Note 29 Transactions entre parties liées aux Comptes et membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe Les comptes consolidés de L’Oréal et de ses filiales (« le Groupe »), qui sont publiés au titre de l’exercice 2012, sont établis conformément au référentiel IFRS, International Financial Reporting Standards, tel qu’adopté dans l’Union Européenne Le Conseil d’Administration a arrêté le 11 février 2013 les états financiers consolidés au 31 décembre 2012. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 26 avril 2013. Les normes ou amendements de normes publiés et applicables à partir du 1er janvier 2012 ne concernent pas le Groupe à la Le Groupe n’a pas anticipé de normes et interprétations dont l’application n’est pas obligatoire en 2012. Le Groupe pourrait être concerné par les amendements ou nouvelles normes suivants, applicables à compter du 1er janvier ❚ amendements de la norme IAS 19 révisée « Avantages du • la reconnaissance immédiate en résultat du coût des • l’estimation du rendement des actifs sur la base du taux L’impact pro forma sur le Résultat net 2012 n’est pas significatif et s’élève à - 17 millions d’euros avant impôt et \- 11 millions d’euros net d’impôt. L’impact sur les capitaux propres est négligeable. ❚ normes IFRS 10 « Etats financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts Ces normes redéfinissent la notion de contrôle exercé sur une entité, supprimant la possibilité d’utiliser l’intégration proportionnelle pour la consolidation des entités sous Seule la méthode de consolidation par mise en équivalence En conséquence, les entités Galderma et Innéov actuellement consolidées par intégration proportionnelle seront mises en équivalence. Au 31 décembre 2012, les entités concernées représentent à 50 % un chiffre d’affaires de 824,3 millions d’euros et une contribution au Résultat d’exploitation de L’Oréal adoptera ces trois normes à compter du 1er janvier 2014 tel que le prévoit l’Union Européenne. ❚ norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur ». L’Oréal étudie les conséquences pour le Groupe et pourrait être concerné par la prise en compte du risque de crédit dans la juste valeur et en particulier la juste valeur des dérivés. Le Groupe n’anticipe pas d’effets significatifs sur les comptes L’établissement des états financiers consolidés conformément aux normes comptables internationales, nécessite que le Groupe procède à des estimations et utilise certaines hypothèses susceptibles d’impacter la valeur des actifs, passifs, capitaux Ces estimations et hypothèses portent essentiellement sur les évaluations des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels, les provisions, les engagements de retraite, les impôts différés et la valorisation des paiements en actions. Les estimations utilisées par le Groupe sur ces différents thèmes sont élaborées sur la base des informations disponibles à la date d’établissement des comptes et détaillées dans les notes spécifiques se rapportant à chaque problématique. Toutes les sociétés comprises dans le périmètre clôturent leur exercice ou procèdent à un arrêté au 31 décembre. Les sociétés du Groupe dans lesquelles la société mère L’Oréal exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif sont Les sociétés du Groupe contrôlées conjointement, avec un nombre limité d’autres actionnaires en vertu d’un accord contractuel, sont consolidées par intégration proportionnelle. Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence. en devises dans les comptes des sociétés Les transactions libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. Les créances et les dettes libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur à la clôture. Les écarts de conversion en résultant sont inscrits en résultat. En matière de change, des contrats à terme et des options sont négociés afin de couvrir les transactions commerciales comptabilisées au bilan comme couvertures de juste valeur et les flux de trésorerie sur opérations commerciales futures comptabilisés comme couvertures de flux futurs dont la Tous les instruments dérivés de couverture de change sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché, même ceux couvrant les achats et ventes de la période suivante. Si la relation de couverture de flux futurs est dûment documentée et l’efficacité démontrée, la variation de juste valeur de ces instruments de couverture est comptabilisée de la façon suivante : la variation de la valeur de marché liée aux variations de la valeur temps (points de terme pour les changes à terme et valeur temps des options) est comptabilisée en résultat ; la variation de la valeur de marché liée aux variations du cours comptant entre la date de mise en place de la couverture et la date de clôture est comptabilisée en capitaux propres et le montant accumulé en capitaux propres impacte le résultat à la date de réalisation des transactions couvertes. Toute inefficacité résiduelle est reconnue directement en résultat. En application de la comptabilité de couverture, l’écart de change relatif aux stocks non encore vendus est différé au bilan dans les stocks. De même, lorsque les immobilisations achetées en devises font l’objet d’une couverture de change, elles sont valorisées au bilan sur la base du cours de couverture. 102 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Le Groupe peut être amené à couvrir certains investissements dans des entreprises étrangères. Les pertes ou gains de change relatifs à ces couvertures affectent directement les capitaux propres consolidés, dans le poste Réserves de conversion. 1.3.2. Conversion des états financiers des filiales Les actifs et passifs des filiales étrangères sont convertis sur la base des cours de change constatés à la clôture. Les éléments de leur compte de résultat sont convertis au cours moyen de La différence de conversion qui en résulte est portée directement en capitaux propres au poste Réserves de conversion, pour la part revenant au Groupe et au poste Intérêts minoritaires, pour la part revenant aux tiers. Cette différence n’impacte le résultat qu’au moment de la cession de la Société. Les écarts d’acquisition dégagés sur des sociétés étrangères sont considérés comme des actifs et passifs de la société étrangère et sont donc exprimés dans la monnaie de fonctionnement de l’entité et convertis au cours de clôture. Les écarts d’acquisition constatés antérieurement au 1er janvier 2004 ont été conservés Le chiffre d’affaires est reconnu dès lors que les risques et avantages inhérents à la propriété des biens ont été transférés Les remises, ristournes et retours de produits sont comptabilisés en déduction du chiffre d’affaires, tout comme les avantages accordés aux distributeurs ou consommateurs, résultant en une sortie de trésorerie tels que la coopération commerciale, les coupons, les escomptes et les programmes de fidélisation. Les remises, ristournes, provisions pour retours et avantages accordés aux clients sont comptabilisés simultanément à la reconnaissance des ventes, lorsqu’ils peuvent être estimés de façon raisonnablement fiable, en se basant notamment sur les données statistiques issues de l’expérience passée et sur les Les dépenses engagées pendant la phase de recherche sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle Les dépenses engagées pendant la phase de développement sont activées en Immobilisations incorporelles uniquement si elles satisfont l’ensemble des critères suivants conformément à le projet est clairement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont individualisés et suivis de façon fiable ; la faisabilité technique du projet est démontrée ; l’intention et la capacité de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet, sont démontrées ; les ressources nécessaires pour mener le projet à son terme et pour l’utiliser ou le vendre sont disponibles ; le Groupe peut démontrer que le projet générera des avantages économiques futurs probables, comme l’existence d’un marché potentiel pour la production issue de ce projet ou son utilité en interne est démontrée. Compte tenu du nombre très important de projets de développement et des aléas liés à la décision du lancement des produits concernés par ces projets, L’Oréal considère que certains critères d’activation ne sont dès lors pas remplis. Ils incluent principalement les dépenses engagées pour faire connaître et assurer la promotion des produits auprès des clients ou des consommateurs. Ces coûts sont comptabilisés dans les charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Ils regroupent essentiellement les forces de vente et leur encadrement, les équipes marketing, les services administratifs ainsi que les frais généraux et les charges de stock-options et Le coût de revient des ventes comprend principalement le coût de revient industriel des produits vendus, les coûts de distribution des produits aux clients y compris les frais de transports et de livraison des marchandises vers les clients, soit directement soit indirectement par l’intermédiaire de dépôts, ainsi que les coûts de dépréciation des stocks et les redevances versées à des tiers. Les pertes et gains de change constatés sur les charges et produits d’exploitation en devises résultant de l’écart entre la valorisation au cours du jour de la transaction et le cours du jour du règlement, après prise en compte des dérivés de couverture sont affectés directement aux différentes lignes de charges et produits concernés. En outre, la variation de la valeur temps des instruments dérivés de couverture est systématiquement comptabilisée en résultat, y compris pour les primes d’options Le résultat d’exploitation correspond à la marge brute diminuée des frais de recherche et développement, des frais publi-promotionnels et des frais commerciaux et administratifs. Il correspond à la définition du résultat opérationnel courant présenté dans la recommandation n° 2009-R-03 du Conseil national de la Comptabilité du 2 juillet 2009 relative au format des états financiers des entreprises sous référentiel comptable international. Il comprend notamment la totalité de la charge de la Contribution Economique Territoriale (CET), taxe collectée en France, y compris sa composante basée sur la valeur ajoutée. Cette classification en charges d’exploitation est donc sans changement par rapport à la Taxe Professionnelle qu’elle a Le poste Autres produits et charges inclut les résultats sur cessions des immobilisations corporelles et incorporelles, les dépréciations d’actifs, les coûts de restructuration, ainsi que les éléments relatifs à des produits et charges opérationnels bien identifiés, non récurrents et significatifs au niveau de la performance Le coût des opérations de restructuration est intégralement provisionné dès lors qu’il résulte d’une obligation du Groupe, vis-à-vis de tiers, ayant pour origine la décision prise par l’organe compétent et matérialisée avant la date de clôture par l’annonce de cette décision aux tiers concernés. Ce coût correspond essentiellement aux indemnités de licenciement, aux pré-retraites, aux coûts des préavis non effectués et coûts de formation des personnes devant partir et aux autres coûts liés aux fermetures de sites. Les mises au rebut d’immobilisations, dépréciations de stocks et autres actifs, liées directement à des mesures de restructuration, sont également comptabilisées dans Le résultat opérationnel se calcule à partir du résultat d’exploitation et intègre les autres produits et charges tels que les résultats sur cessions des immobilisations corporelles et incorporelles, les dépréciations d’actifs et les coûts de restructuration. La charge d’impôt sur les résultats correspond à la somme des impôts exigibles de chaque entité fiscale consolidée, corrigée des impositions différées. Celles-ci sont calculées sur toutes les différences temporelles entre la base fiscale et la base comptable consolidée des actifs et passifs, selon une approche bilantielle Le retraitement des actifs et passifs liés aux contrats de location- financement donne lieu à comptabilisation d’un impôt différé. Les impôts différés incluent les impôts non récupérables portant sur des distributions décidées ou probables. Ils sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur à la clôture et applicables lorsque les différences Les impôts différés actifs ne sont constatés sur des pertes fiscales reportables des entités consolidées que s’il est probable que les entités pourront les récupérer grâce à l’existence d’un bénéfice imposable attendu au cours de la période de validité des actifs Le régime français d’intégration fiscale permet à certaines sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la société mère intégrante, L’Oréal, reste redevable. Il existe par ailleurs des régimes d’intégration fiscale Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Les actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date d’acquisition. Les écarts d’évaluation identifiés lors de l’acquisition sont comptabilisés dans les postes d’actifs et passifs L’écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part du Groupe dans l’évaluation à la juste valeur des actifs et des passifs identifiés est comptabilisé en Ecarts d’acquisition et alloué aux Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les bénéfices ou L’endettement financier net est constitué de l’ensemble des emprunts et dettes financières courants et non courants, diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie. Les écarts d’acquisition dégagés lors de l’acquisition d’une société mise en équivalence sont présentés sur la ligne Titres Le coût de l’endettement financier net est constitué des charges et des produits générés par les éléments constitutifs de l’endettement financier net pendant la période, y compris les résultats de couverture de taux d’intérêt et de change y afférents. Les instruments dérivés en couverture de taux d’intérêt étant pleinement efficaces, aucune inefficacité n’impacte le coût de Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis. Ils font l’objet d’un test de perte de valeur lorsqu’un événement défavorable intervient, et au moins une fois par an, au cours du quatrième trimestre. Les éléments défavorables peuvent résulter entre autres d’une hausse des taux d’intérêt du marché ou d’une baisse du chiffre d’affaires ou du résultat opérationnel réalisés par rapport 104 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les tests de dépréciation consistent à comparer les actifs nets comptables y compris les écarts d’acquisition à la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie. Une Unité Génératrice de Trésorerie correspond à une ou plusieurs signatures mondiales. Une Unité Génératrice de Trésorerie peut rassembler plusieurs signatures en fonction de critères organisationnels et en particulier lorsque les circuits de distribution et les structures de commercialisation et de direction sont communs. Les valeurs recouvrables sont déterminées à partir des projections actualisées des flux de trésorerie futurs d’exploitation sur une durée de 10 ans (période nécessaire au positionnement stratégique d’une acquisition) et d’une valeur terminale. Les flux de trésorerie sont établis dans les devises des pays concernés et convertis ainsi que les actifs nets comptables auxquels ils sont comparés, aux cours de change estimés pour l’exercice suivant. Le taux d’actualisation retenu pour ces calculs est fondé sur le coût moyen pondéré du capital, s’élevant à 7,9 % en 2012, à 7,9 % en 2011 et à 7,9 % pour 2010 pour les flux en euros, et ajusté d’une prime de risque pays si nécessaire en fonction des zones géographiques concernées. Ces taux d’actualisation sont des taux après impôts appliqués à des flux de trésorerie après impôts. Leur utilisation aboutit à la détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôts à des flux de trésorerie non fiscalisés. Les hypothèses retenues en terme de progression de l’activité et de valeurs terminales sont raisonnables et cohérentes avec les données de marché disponibles (de l’ordre de 3 % en général pour les valeurs terminales sauf cas spécifique). L’utilisation des projections actualisées des flux de trésorerie futurs est privilégiée pour déterminer la valeur recouvrable, à défaut de référence de transactions récentes similaires facilement Les dépréciations relatives aux écarts d’acquisition ne sont pas Pour les regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2010, les principales modifications par rapport aux principes énoncés ci-dessus sont les suivantes : lors de chaque acquisition, le Groupe doit choisir entre la comptabilisation de la totalité de l’écart d’acquisition, indépendamment du pourcentage d’intérêt acquis, ou de la quote-part acquise par le Groupe, seule méthode les actifs d’impôt différé reconnus après l’achèvement de la comptabilisation initiale sont comptabilisés en résultat, sans réduction, comme précédemment, du montant de l’écart d’acquisition qui aurait été constaté si l’actif d’impôt différé avait été comptabilisé en tant qu’actif identifiable à la date les coûts encourus au titre d’un regroupement d’entreprises sont désormais comptabilisés en charges et non plus inclus le prix d’acquisition, lorsqu’il inclut une part conditionnelle, est évalué et reconnu à sa juste valeur à la date d’acquisition. Les variations subséquentes de juste valeur notamment sur la partie conditionnelle présentées en passif sont reconnues en résultat en Autres produits et charges et non plus enregistrées en ajustement de l’écart d’acquisition ; toute participation antérieure détenue dans l’entreprise acquise avant une prise de contrôle, est désormais réévaluée à sa juste valeur à la date d’acquisition et le produit ou la perte correspondant reconnu dans le compte de résultat. Les immobilisations incorporelles figurent au bilan à leur prix de revient. Les éléments incorporels identifiés lors d’une acquisition ainsi qui les immobilisations incorporelles générées en interne Il s’agit principalement de marques, de relations clientèle ainsi En ce qui concerne les marques, l’utilisation de la méthode des « flux de trésorerie actualisés » est privilégiée afin de faciliter le suivi de la valeur d’utilité après acquisition. Deux approches ont été mises en œuvre à ce jour : l’approche par la prime : cette méthode consiste à estimer la part des flux futurs générés par la marque par comparaison avec les flux futurs que l’activité pourrait générer sans la l’approche par les redevances : elle consiste à estimer la valeur de la marque par référence à des niveaux de redevances qui sont exigés pour l’utilisation de marques comparables. Elle s’appuie sur des projections de chiffres Ces approches s’appuient sur une analyse qualitative de la marque qui assure la pertinence des hypothèses retenues. Le taux d’actualisation retenu se réfère au coût moyen pondéré du capital (WACC) de la cible acquise. Le taux de croissance à l’infini est conforme aux données de marché disponibles (de l’ordre de 3 % en général, sauf cas spécifique). Une marque peut avoir une durée de vie finie ou indéfinie. Les marques locales destinées à être progressivement remplacées par une marque internationale déjà existante dans le Groupe sont à durée de vie finie. Elles sont amorties sur la durée de vie estimée à la date Les marques à vocation internationale ont une durée de vie indéfinie. Elles font l’objet de tests de perte de valeur lorsqu’un événement défavorable intervient et au moins une fois par an, au cours du quatrième trimestre. Les éléments défavorables peuvent résulter entre autres d’une hausse des taux d’intérêt du marché ou d’une baisse du chiffre d’affaires ou du résultat opérationnel Le test de perte de valeur consiste à calculer la valeur recouvrable de la marque sur la base du modèle utilisé lors de l’acquisition. En ce qui concerne les relations clientèle, cette notion recouvre les relations développées avec les clients soit par l’intermédiaire de contrats, soit de façon non contractuelle, de par les flux constants de revenus générés grâce à la position compétitive ou la notoriété de la cible dans son marché. La durée de vie d’une relation clientèle est limitée et varie en fonction du taux d’attrition estimé des clients existants à Le Groupe peut être amené à identifier et valoriser des brevets La valeur d’un brevet ou d’une formule est évaluée à partir des bénéfices futurs qui sont attendus de sa propriété dans le futur, La durée d’amortissement des brevets correspond à la durée de protection juridique. Les formules, qui ne font pas l’objet d’une protection juridique, sont amorties sur une durée maximum de Les frais de développement des logiciels à usage interne sont capitalisés pour les phases de programmation, de codification et de tests. Les coûts des mises à jour importantes et des améliorations donnant lieu à des fonctionnalités supplémentaires Les frais de développement capitalisés sont amortis à compter de la mise à disposition des logiciels dans l’entité concernée, sur la durée de vie probable d’utilisation, généralement entre Les immobilisations corporelles figurent au bilan pour leur coût d’acquisition. Elles ne font l’objet d’aucune réévaluation. Les biens d’importance significative financés par des contrats de location financement, qui en substance transfèrent au Groupe les risques et avantages inhérents à leur propriété, sont comptabilisés à l’actif du bilan. La dette correspondante est inscrite au passif dans les « Dettes financières ». Les subventions d’investissement sont présentées au passif dans Les composantes d’une immobilisation sont comptabilisées séparément lorsque leurs durées d’utilité estimées, et donc leurs Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire, sur les durées de vie économiques suivantes : Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs Les amortissements et dépréciations sont présentés au compte de résultat selon la destination de l’immobilisation. Compte tenu de la typologie des actifs corporels, aucune valeur n’a été considérée à l’issue des durées de vie économique Les actifs financiers non courants comprennent les titres de participation et les prêts et créances financiers qui ont une Les titres de participation sont qualifiés de titres disponibles à la vente. En conséquence, ils sont valorisés à leur juste valeur, et les pertes et gains latents sont enregistrés directement en capitaux propres en Eléments comptabilisés directement en Leur juste valeur est déterminée sur la base du cours de Bourse à la date de clôture pour les titres cotés. Pour les titres non cotés, si la juste valeur n’est pas déterminable de façon fiable, ils sont Lorsque la perte latente enregistrée en capitaux propres est représentative d’une baisse significative ou prolongée, cette Les prêts et créances financiers sont qualifiés d’actifs générés par l’activité. En conséquence, ils sont évalués au coût amorti. Ils font l’objet d’une provision pour dépréciation dès qu’il existe une indication de perte de valeur. Les stocks sont évalués au plus bas du prix de revient ou de leur valeur nette de réalisation. Le prix de revient est calculé selon la Les stocks obsolètes ou à rotation lente font l’objet de provisions pour dépréciation, en fonction de leur valeur nette de réalisation probable évaluée sur la base de données historiques et Les créances clients sont enregistrées à leur valeur nominale, qui Les créances considérées comme douteuses font l’objet de provisions pour dépréciation déterminées en fonction de leur La politique du Groupe est de recommander une couverture d’assurance client dans la mesure où les conditions locales le La trésorerie et équivalents de trésorerie comprennent des liquidités en comptes bancaires, des parts d’OPCVM de trésorerie et des placements à court terme, liquides, présentant un risque négligeable de changement de valeur et dont la date de réalisation à leur date d’acquisition est inférieure à trois mois. 106 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les placements en actions et les liquidités bloquées à plus de trois mois sont exclus de la trésorerie et présentés dans les Autres Les découverts bancaires, assimilés à un financement, sont présentés dans les Emprunts et Dettes financières courants. Les parts d’OPCVM monétaires sont qualifiées d’actifs disponibles à la vente. En conséquence, elles sont valorisées au bilan à leur valeur de marché au jour de la clôture. Les gains latents ainsi dégagés sont enregistrés dans le compte de résultat en Coût La valeur comptable des dépôts bancaires constitue une approximation raisonnable de leur juste valeur. Les actions auto-détenues sont inscrites pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres nets d’impôt sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de Conformément aux prescriptions de la norme IFRS 2 « Paiement en actions », la valeur des options ou actions gratuites accordées calculée à la date d’attribution des droits est comptabilisée en charges sur la période d’acquisition des droits, généralement 5 ans pour les options et 4 ans pour les actions gratuites. La juste valeur des stock-options est déterminée sur la base du modèle de Black & Scholes. Ce dernier prend en compte les caractéristiques du plan telles que prix d’exercice et période d’exercice, les données de marché lors de l’attribution telles que taux sans risque, cours de l’action, volatilité, dividendes attendus et une hypothèse comportementale des bénéficiaires. La juste valeur des actions gratuites correspond à la valeur de l’action au jour de l’attribution sous déduction de l’hypothèse de distribution de dividendes pendant la période d’acquisition. Pour les résidents français, la période de conservation de 2 ans supplémentaires a donné lieu à la valorisation d’un coût d’illiquidité sur la base d’un taux de prêt consenti au salarié équivalent au taux que consentirait une banque à un particulier Seuls les plans émis après le 7 novembre 2002 pour lesquels des droits permettant l’exercice des options restaient à acquérir au 1er janvier 2005, sont comptabilisés selon la norme IFRS 2. L’impact sur le résultat de la période de l’application de la norme IFRS 2 est pris en compte sur la ligne du compte de résultat Frais commerciaux et administratifs globalement au niveau du Groupe et n’est pas alloué aux Divisions ni aux zones Le Groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays, à des régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés. Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le Groupe n’étant pas engagé au-delà des cotisations versées. Pour les régimes à prestations définies, les caractéristiques des régimes en vigueur au sein du Groupe sont les suivantes : ❚ en France, les obligations conventionnelles prévoient des indemnités de fin de carrière spécifiques. Par ailleurs, il a été mis en place un régime de congé de fin de carrière ainsi qu’un régime de retraite à prestations définies. Il existe de plus dans certaines sociétés du Groupe une couverture médicale partiellement prise en charge par le Groupe et bénéficiant A l’exception de la prévoyance médicale des retraités, ces engagements font l’objet d’une couverture financière externe ❚ à l’étranger, lorsqu’il existe des régimes de retraites ou d’autres engagements spécifiques à prestations définies, les engagements actuariels correspondants, nets des fonds capitalisés affectés à leur couverture, sont également pris en charge sur la base des droits acquis par les salariés. Le Groupe a choisi d’adopter, à compter du 1er janvier 2009, l’option d’IAS 19 qui permet une comptabilisation immédiate en capitaux propres des pertes et gains actuariels pour les régimes à prestations définies postérieurs à l’emploi, en lieu et place de La charge comptabilisée en résultat au cours de l’exercice les droits supplémentaires acquis par les salariés au cours la variation de l’actualisation des droits existant en début d’exercice, compte tenu de l’écoulement de l’année ; le produit des fonds externes calculé sur la base du rendement normalisé des placements à long terme ; l’incidence des modifications éventuelles de régimes sur les années antérieures ou de nouveaux régimes. Pour déterminer la valeur actualisée de l’obligation au titre de chaque régime, le Groupe utilise la méthode rétrospective avec projection de salaire de fin de carrière selon la méthode dite des unités de crédit projetées. La valorisation des engagements et des actifs de couverture est effectuée chaque année et tient compte, notamment pour la valorisation des engagements, de l’ancienneté, de l’espérance de vie, du taux de rotation du personnel par catégorie ainsi que des hypothèses économiques telles que taux d’inflation et taux d’actualisation. Les écarts actuariels constatés sur les autres avantages tels que jubilés, médailles… sont immédiatement comptabilisés au La dette relative à l’engagement net de la Société concernant le personnel est constatée au passif du bilan, dans la rubrique Provisions pour retraites et autres avantages. La valeur comptable des dettes à taux variable constitue une approximation raisonnable de leur juste valeur. Les emprunts et dettes financières à moyen et long terme sont présentés dans les Passifs non courants. Les emprunts et dettes financières à court terme, ainsi que la part remboursable à moins de un an des emprunts et dettes financières à moyen et long terme, sont présentés dans les Passifs courants. Les provisions pour risques et charges sont constituées pour faire face à des sorties de ressources probables au profit de tiers, sans contrepartie pour le Groupe. Elles comprennent notamment des provisions destinées à faire face à des coûts de restructuration et à des risques et litiges de nature fiscale, des risques industriels, environnementaux et commerciaux liés à l’exploitation tels que ruptures de contrats, reprises de produits et des risques sociaux. Elles sont estimées en tenant compte des hypothèses les plus probables ou en utilisant des méthodes statistiques, selon la Les provisions pour risques et charges sont classées selon leur nature en Passifs non courants ou en Passifs courants. Les provisions concernant des risques ou litiges devant se régler dans les douze mois suivant la clôture ou celles liées au cycle normal d’exploitation (i.e. retours produits) sont présentées dans les Passifs courants. Les autres provisions pour risques et charges sont présentées dans les Passifs non courants. Ils sont évalués au coût amorti sur la base d’un taux d’intérêt Conformément au principe de comptabilisation des couvertures de juste valeur, les emprunts et dettes financières à taux fixe « swappés » à taux variable sont valorisés au bilan à leur valeur de marché. Les variations de valeur qui en résultent sont comptabilisées en coût de l’endettement financier et sont compensées par les variations de valeur des swaps de taux La juste valeur des dettes à taux fixe est déterminée par actualisation des cash flows futurs, en retenant les courbes de taux d’intérêt obligataire à la clôture, avec prise en compte du « spread » correspondant à la classe de risque du Groupe. Les instruments dérivés négociés afin de couvrir les risques de change et de taux identifiés, sont comptabilisés dans les comptes du Groupe selon le principe de la comptabilité de couverture. En matière de risque de change, les principes comptables applicables sont détaillés en note 1.3. S’agissant du risque de taux, les dettes et prêts financiers à taux fixe couverts par des swaps de taux sont valorisés au bilan à leur valeur de marché. Les variations de juste valeur de ces dettes sont enregistrées dans le coût de l’endettement financier, et compensées par la comptabilisation des variations de juste valeur des dérivés de couverture attachés. Les dettes et prêts financiers à taux variable sont valorisés au coût qui correspond à leur valeur de marché. Les swaps ou caps qui les couvrent sont valorisés au bilan à leur valeur de marché et les variations de valeur sont enregistrées directement en capitaux propres sur la ligne Eléments constatés directement en capitaux propres. La juste valeur des instruments dérivés de taux est leur valeur de marché. Cette valeur de marché est calculée par actualisation des flux futurs au taux d’intérêt en vigueur à la clôture. Le calcul des résultats nets par action est établi selon les règles Les résultats nets par action sont obtenus à partir du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice, déduction faite du nombre moyen d’actions auto-détenues et portées en minoration des capitaux propres. Les résultats nets par action dilués prennent en compte le cas échéant les options de souscription et d’achat d’actions ainsi que les actions gratuites ayant un effet dilutif selon la « méthode du rachat d’actions » : les fonds qui seront recueillis lors de l’exercice ou de l’achat sont supposés être affectés en priorité au rachat d’actions au prix du marché. 108 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Arex GmbH distribue des marques professionnelles de produits capillaires et des ciseaux de grande qualité réservés aux professionnels. La société a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 7 millions d’euros en 2010. Cette acquisition est consolidée par intégration globale à compter du 1er janvier 2011. Galderma Holding AB détenue à 100 % par Galderma Pharma S.A. a annoncé le 13 décembre 2010 une offre publique d’achat sur la société Q-Med cotée à la Bourse Nasdaq OMX Nordic de Q-Med, créée en 1987, est une société de dispositifs médicaux qui développe, commercialise et vend des implants médicaux à usage esthétique et médical. La plupart des produits sont basés sur la technologie brevetée de l’entreprise, Nasha TM, pour la production d’un acide hyaluronique stabilisé d’origine non Le portefeuille de produits actuel comprend entre autres produits, Restylane, produit d’injection pour lisser les rides et améliorer les contours du visage et Macrolane produit d’injection qui permet Les ventes sont réalisées dans plus de 70 pays, par les filiales en propre de la société ou par l’intermédiaire de distributeurs. La société Q-Med compte aujourd’hui environ 636 collaborateurs dans 20 pays, dont environ 364 à Uppsala en Suède, où se situent le siège de la société, les laboratoires de recherche ainsi que le La société a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires total de 1,5 milliard de SEK et un résultat opérationnel reporté de 287 millions de SEK. L’offre d’achat s’est déroulée du 4 janvier au 11 mars 2011. Le prix offert, payable en numéraire, s’est élevé à 79,00 SEK par action pour toutes les actions à l’exception de celles détenues par le fondateur de Q-Med, Bengt Agerup. Ce dernier a cédé les 47,5 % d’actions qu’il détenait au prix de 58,94 SEK par action. Ce prix est assorti d’une clause de complément de prix qui stipule que le prix total ne pourra en aucun cas excéder 74,96 SEK par Le 15 mars 2011, Galderma a déclaré l’offre totalement inconditionnelle et avait acheté à cette date un total de 95 361 096 actions, représentant 95,95 % du capital émis de Q-Med. Galderma a décidé l’acquisition forcée des participations minoritaires. Celle-ci a été obtenue au 15 novembre 2011. Q-Med est consolidée en intégration proportionnelle à compter du Le 15 décembre 2011, L’Oréal a annoncé la finalisation de l’acquisition de Pacific Bioscience Laboratories Inc., leader du marché des appareils et technologies soniques appliqués aux soins de la peau. Cette acquisition donne à L’Oréal accès à des technologies brevetées appliquées aux soins de la peau et lui permet d’acquérir une position stratégique sur ce marché qui Les produits Clarisonic® sont commercialisés principalement aux Etats-Unis tout en étant également présents au Royaume-Uni, en Australie, au Mexique, au Canada et en Extrême-Orient. Ils sont distribués par les dermatologues, les chirurgiens esthétiques, les spas, le commerce de prestige, l’e-commerce, le télé-achat et Le 26 avril 2012, L’Oréal a annoncé l’acquisition de 100 % de la société Cadum détenue majoritairement par le fonds La société Cadum a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires consolidé de 58 millions d’euros dont 49 millions d’euros en France, principalement réalisé avec la marque Cadum. Cette acquisition est consolidée par intégration globale à compter du 1er mai 2012. Le 13 juillet 2012, L’Oréal a annoncé la cession de l’activité entretien de la maison du groupe Cadum à l’Eau Ecarlate SAS. Cette activité représentait pour 2011 un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros, dont les deux tiers en France. Cette cession s’est traduite par la décomptabilisation de la totalité des actifs, et passifs IBA, sans impact sur le résultat net Le 21 octobre 2012, L’Oréal USA a annoncé la signature d’un accord en vue d’acquérir les activités de distribution professionnelle de la société Emiliani Enterprises, basée dans Implantée dans la métropole New-Yorkaise, le New-Jersey et dans le Connecticut, Emiliani Enterprises fournit les salons de coiffure à travers un réseau de représentants et de points de vente réservés aux professionnels. La société a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires d’environ 73 millions de dollars. Cette acquisition a été finalisée le 18 décembre 2012 et est consolidée par intégration globale à compter de cette date. Le 26 novembre 2012, L’Oréal a signé un accord en vue de l’acquisition d’Urban Decay, marque américaine experte de maquillage. Cette marque complète parfaitement le portefeuille de marques de L’Oréal Luxe et renforce la position du Groupe au sein de deux circuits de distribution particulièrement dynamiques aux Etats-Unis, à savoir les enseignes de « libre-service assisté » Urban Decay a réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions de dollars au cours de son dernier exercice clos au 30 juin 2012. Cette acquisition a été finalisée le 17 décembre 2012 et est consolidée par intégration globale à compter de cette date. Le coût de ces nouvelles acquisitions s’établit à 483,0 millions d’euros. Le montant total des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels résultant de ces acquisitions s’établit provisoirement respectivement à 306,4 et 135,6 millions d’euros. Ces acquisitions ont réalisé en année pleine 2012 un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros et un résultat d’exploitation de 10,4 millions d’euros. L’impact des acquisitions sur le chiffre d’affaires 2012 est de l’ordre de 35 millions d’euros. Le 1er janvier 2011, Matrix Distribution GmbH, filiale de L’Oréal Deutschland GmbH, a acquis les activités de distribution de marques cosmétiques et de ciseaux de Arex GmbH, société le site Internet, clarisonic.com. En 2010, Clarisonic® a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions de dollars. Cette acquisition est consolidée par intégration globale à Le coût de ces nouvelles acquisitions s’établit à 815,2 millions d’euros. Le montant total des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels résultant de ces acquisitions s’établit respectivement à 426,3 et 320,8 millions d’euros. Ces acquisitions ont réalisé en année pleine 2011 un chiffre d’affaires d’environ 193 millions d’euros et un résultat Le 21 avril 2010, L’Oréal USA a signé un accord en vue d’acquérir les actifs constitutifs de l’activité Essie Cosmetics, marque emblématique dans le domaine du maquillage des ongles aux Etats-Unis. La marque est commercialisée essentiellement dans les salons de coiffure et les spas américains. Cette acquisition a été finalisée le 25 juin 2010 et Essie est consolidée par intégration globale à compter du 30 juin 2010. Le chiffre d’affaires d’Essie s’est élevé à 25 millions de dollars en 2009. Le 1er juin 2010, L’Oréal USA a acquis 100 % du capital de la société C.B. Sullivan basée dans le New Hampshire. Implantée dans 6 états du Nord-Est des Etats-Unis (Vermont, New Hampshire, La branche Cosmétique est organisée en quatre secteurs, s’adressant chacun à des circuits de distribution spécifiques : ❚ Division Produits Professionnels : produits utilisés mais aussi vendus dans les salons de coiffure ; ❚ Division Produits Grand Public : produits commercialisés dans les circuits de grande diffusion ; ❚ Division L’Oréal Luxe : produits commercialisés dans la parfumeries, travel retail, boutiques en propre et sites de ❚ Division Cosmétique Active : produits répondant aux besoins des peaux « frontières », à mi-chemin entre peaux saines et peaux à problèmes, commercialisés dans tous les circuits de santé : pharmacies, parapharmacies, drugstores, medispas. Le « Non alloué » correspond aux frais des Directions Fonctionnelles, de Recherche Fondamentale et aux charges de stock-options et actions gratuites non affectés aux Divisions cosmétiques. En outre, 110 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Maine, Connecticut, Rhode Island et Massachusetts), C.B. Sullivan fournit les salons de coiffure de cette région à travers un réseau de représentants et de points de vente réservés aux professionnels. La société a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires d’environ 50 millions de dollars. Cette acquisition est consolidée par intégration globale à compter du 1er juin 2010. Le 10 décembre 2010, L’Oréal USA a acquis l’activité de distribution professionnelle de Peel’s Salon Services, société basée dans le Nebraska. Implantée dans 12 états du centre des Etats-Unis, Peel’s Salon Services fournit les salons de coiffure à travers un réseau de représentants et de points de vente réservés aux professionnels. La société réalise un chiffre d’affaires d’environ 100 millions de dollars. Cette acquisition est consolidée par intégration globale à compter du 11 décembre 2010. Le coût de ces nouvelles acquisitions s’établit à environ 204,1 millions d’euros. Le montant total des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels résultant de ces acquisitions s’établit après affectation définitive des coûts d’acquisition respectivement à 119,9 et 68,6 millions d’euros. Ces acquisitions ont réalisé en année pleine 2010 un chiffre d’affaires d’environ 170 millions de dollars et un résultat d’exploitation de 7,2 millions de dollars. Le chiffre d’affaires additionnel pour le Groupe se serait élevé à 130 millions de cette rubrique inclut les activités annexes aux métiers du Groupe, telles que les activités d’assurance, de réassurance et bancaire. La branche « The Body Shop » : The Body Shop offre une large gamme de produits cosmétiques et de toilette d’inspiration naturelle. D’origine britannique, la marque distribue ses produits et exprime ses valeurs à travers un large réseau de boutiques exclusives dans plus de 60 pays. Des circuits de distribution complémentaires tels que la vente à domicile et la vente par Internet renforcent la diffusion des produits The Body Shop. Le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation de The Body Shop sont caractérisés par une forte saisonnalité liée à un haut niveau d’activité durant les derniers mois de l’année. La branche Dermatologie constituée par Galderma, joint-venture entre L’Oréal et Nestlé, répond aux besoins des dermatologues Les données par branche et Division sont établies en suivant les mêmes principes comptables que ceux utilisés pour La mesure de la performance de chaque branche ou de chaque Division est basée sur le « résultat d’exploitation ». (1) L’actif opérationnel comprend principalement les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles, les clients, les stocks. (1) L’actif opérationnel comprend principalement les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles, les clients, les stocks. Branche « The Body Shop » Branche « The Body Shop » Branche « The Body Shop » (1) L’actif opérationnel comprend principalement les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles, les clients, les stocks. L’actif opérationnel se raccorde comme suit aux bilans 2012, 2011 et 2010 : Toutes les informations sont présentées par zone d’implantation géographique des filiales. 3.2.1. Chiffre d’affaires consolidé par zone géographique 3.2.2. Chiffre d’affaires cosmétique par zone géographique 3.2.3. Ventilation du résultat d’exploitation de la branche cosmétique par zone géographique 3.2.4. Ventilation de l’actif opérationnel et des investissements consolidés par zone géographique 112 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 4 Frais de personnel et effectifs (1) Après prise en compte des sociétés consolidées par intégration proportionnelle. Frais de personnel (charges sociales incluses) Les frais de personnel incluent les coûts des charges de retraite, les rémunérations liées aux stock-options et actions gratuites ainsi que les impôts et taxes sur rémunérations. Les charges enregistrées au titre des rémunérations et avantages assimilés accordés au Comité de Direction et au Conseil d’Administration Salaires et avantages en nature y compris charges sociales Charges de stock-options et actions gratuites et de 13 membres au 31 décembre 2010. Les dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles incluses dans les charges opérationnelles s’élèvent à 830,9, 742,2 et 767,7 millions d’euros respectivement pour 2012, 2011 et 2010. NOTE 6 Pertes et gains de change Les pertes et gains de change se décomposent comme suit : Les transactions libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. Les créances et les dettes libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur à la clôture. Les écarts de conversion en résultant, ainsi que les éléments suivants afférents aux instruments financiers dérivés, constituent des pertes et gains la variation de la valeur de marché liée aux variations de la valeur temps (point de terme pour les changes à terme et la variation de la valeur de marché liée aux variations de cours comptant entre la date de mise en place de la couverture et la date de réalisation des transactions couvertes ; l’inefficacité résiduelle liée aux sur-couver tures et comptabilisée en résultat dans les autres écarts pour respectivement - 0,9,- 0,2 et - 0,4 million d’euros pour 2012, Ces montants sont affectés aux différentes lignes de frais composant le résultat d’exploitation auxquelles ils se rapportent. La répartition NOTE 7 Autres produits et charges opérationnels Ce poste se décline comme suit : Plus ou moins-values de cession d’actifs corporels et incorporels Dépréciation des actifs corporels et incorporels (1) (1) Ces dépréciations concernent principalement : Sanoflore pour 5,3 millions d’euros ; 20,4 millions d’euros et Softsheen Carson pour 10,0 millions d’euros. ❚ en 2011, la marque et l’écart d’acquisition Softsheen Carson pour respectivement 32,8 millions d’euros et 31,8 millions d’euros ainsi que l’écart d’acquisition de ❚ en 2010, la marque Softsheen Carson pour 14,5 millions d’euros, la marque Yue Sai pour 11,5 millions d’euros ainsi que les écarts d’acquisition de Sanoflore pour ❚ en 2012, la spécialisation des usines européennes pour 16,6 millions d’euros, le redimensionnement de la force de vente en Allemagne pour 5,1 millions d’euros, ainsi qu’aux Etats-Unis la réorganisation de la production de la Division « Produits Professionnels » pour 35,1 millions d’euros et la centralisation des activités logistiques de la Division Salon Centric dédiée à la distribution des salons de coiffure américains pour 27,0 millions d’euros ; ❚ en 2011, la réorganisation industrielle aux Etats-Unis pour 34,6 millions d’euros ; ❚ en 2010, 4,7 millions d’euros relatifs à l’arrêt de la distribution de Shu Uemura aux Etats-Unis, 5,5 millions d’euros relatifs à l’arrêt de la distribution de Helena Rubinstein en France, ainsi que la suite de la réorganisation d’YSL Beauté pour 5,0 millions d’euros et de la réorganisation industrielle et logistique en France pour ❚ En 2012, l’actualisation des risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle de la concurrence pour 3,1 millions d’euros (voir note 22.1) ainsi que les frais liés aux diverses acquisitions pour 12,9 millions d’euros et l’actualisation de la clause de complément de prix pour Essie Cosmetics pour 10,4 millions d’euros. ❚ En 2011, l’actualisation positive des risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle de la concurrence pour 23 millions d’euros (voir note 22.1) ainsi que les frais liés à l’acquisition de Q-Med et Pacific Bioscience Laboratories Inc. pour 9,6 millions d’euros et l’actualisation de la clause de complément de prix pour Essie ❚ En 2010, risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle de la concurrence (voir note 22.1.). 114 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 8 Autres produits et charges financiers Ce poste se décompose comme suit : 9.1. DETAIL DES IMPOTS SUR LES RESULTATS La charge d’impôt sur les résultats s’analyse comme suit : Effet des différences de taux d’impôts Variation des impôts différés non constatés (1) Dont crédits d’impôts, impôts sur distribution, redressements fiscaux et provisions pour risques fiscaux. En 2012, ce montant inclut 35 millions d’euros de remboursement d’impôt en Chine concernant les exercices 2008 à 2011 à la suite d’un changement de législation fiscale. La charge d’impôt attendue est le cumul du produit pour chaque pays, du résultat avant impôt et du taux normal d’imposition. Le taux théorique d’imposition est le quotient du cumul de la charge d’impôt attendue par le résultat consolidé avant impôt. La variation nette des impositions différées (situation active et passive) s’analyse comme suit : Solde d’impôts différés actif au 31 décembre 2009 Solde d’impôts différés passif au 31 décembre 2009 Solde d’impôts différés actif au 31 décembre 2010 Solde d’impôts différés passif au 31 décembre 2010 Solde d’impôts différés actif au 31 décembre 2011 Solde d’impôts différés passif au 31 décembre 2011 Solde d’impôts différés actif au 31 décembre 2012 Solde d’impôts différés passif au 31 décembre 2012 (1) Dont pour l’essentiel, l’effet d’impôt sur les écarts actuariels constaté en capitaux propres et en 2011 sur les entrées de périmètre pour 100 millions d’euros. Les impôts différés actif et passif enregistrés au bilan se ventilent par nature comme suit : Impôt différé passif sur réévaluation Sanofi (1) Crédits d’impôts et reports fiscaux déficitaires (1) En 2012, le taux d’impôt différé est passé à 4,13 % contre 3,44 % en 2011 et 1,72 % et 2010. Les impôts différés actifs relatifs aux différences temporaires concernent essentiellement les pensions et indemnités de départ en retraite (359,0 millions d’euros, 321,6 millions d’euros et 313,2 millions d’euros respectivement à fin 2012, à fin 2011 et à fin 2010) et les provisions pour risques et charges (191,6 millions d’euros, 164,1 millions d’euros et 197,9 millions d’euros à fin 2012, à fin 2011 et à fin 2010). Les impôts différés passifs relatifs aux différences temporaires concernent essentiellement les actifs incorporels acquis dans le cadre des regroupements d’entreprise hormis les écarts Les actifs d’impôts différés dont la récupération n’est pas jugée probable ne sont pas enregistrés dans les états financiers ; ils s’élèvent à 66,0 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 67,5 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 80,9 millions d’euros 116 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 10 Résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe 10.1. RECONCILIATION AVEC LE RESULTAT NET Le résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe se réconcilie comme suit avec le résultat net – part du groupe : Résultat net – part du groupe Plus ou moins-values de cessions d’actifs corporels et incorporels Dépréciation des actifs corporels et incorporels Effet impôt sur les éléments non récurrents Effet du changement de taux sur impôt différé passif sur réévaluation Sanofi Effet impôt sur l’acquisition de Pacific Bioscience Laboratories Inc. RESULTAT NET HORS ELEMENTS NON RECURRENTS – Les tableaux ci-dessous détaillent le résultat net – part du groupe par action : 10.3. RESULTAT NET HORS ELEMENTS NON RECURRENTS PAR ACTION Les tableaux ci-dessous détaillent le résultat net hors éléments non récurrents – part du g roupe par action : Résultat net hors éléments non récurrents par action RESULTAT NET HORS ELEMENTS NON RECURRENTS Résultat net hors éléments non récurrents par action RESULTAT NET HORS ELEMENTS NON RECURRENTS Résultat net hors éléments non récurrents par action RESULTAT NET HORS ELEMENTS NON RECURRENTS Le tableau suivant donne le nombre d’actions ordinaires potentielles exclues du calcul du résultat par action puisque correspondant aux plans d’options d’actions qui n’ont pas d’effet dilutif pour les périodes présentées : 118 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les écarts d’acquisition sont affectés par Unités Génératrices de Trésorerie ou regroupements d’Unités Génératrices de Trésorerie. Une Unité Génératrice de Trésorerie correspond à une ou plusieurs signatures mondiales. La méthodologie des tests de dépréciation Les acquisitions de l’exercice 2012 concernent principalement Cadum, Urban Decay et Emiliani Entreprises à hauteur de 306,4 millions d’euros. Aucune cession significative n’est intervenue sur l’exercice. Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la variation négative des taux de change pour 48,4 millions d’euros, en partie compensée par l’allocation définitive du prix d’acquisition de Clarisonic pour 10,6 millions Aucune perte de valeur n’est constatée en 2012. Le cumul des dépréciations sur Softsheen Carson, Yue Sai et Sanoflore s’élève à respectivement 133,4, 29,5 et 35,7 millions Les acquisitions de l’exercice 2011 concernent principalement Arex GmbH, Q-Med et Pacific Bioscience Laboratories Inc. (Clarisonic) à hauteur de 415,6 millions d’euros. Aucune cession significative n’est intervenue sur l’exercice. Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la variation positive des taux de change pour 82,7 millions d’euros, en partie compensée par l’allocation du prix d’acquisition de Peel’s Salon Services pour 6,1 millions d’euros et par des pertes de valeur de 31,8 millions d’euros sur Softsheen Carson et 5,3 millions d’euros sur Sanoflore (inclus sur la ligne « Autres » de la Division Cosmétique Active). Les pertes de valeur ont été constatées sur ces Unités Génératrices de Trésorerie dès lors que leur performance ne s’est pas révélée Le cumul des dépréciations sur Softsheen Carson, Yue Sai et Sanoflore s’élève à respectivement 136,8, 29,8 et 35,7 millions 120 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 (1) Après transfert de l’activité Roger & Gallet de la Division L’Oréal Luxe à la Division Cosmétique Active. Les acquisitions de l’exercice 2010 concernent principalement Essie Cosmetics, C.B. Sullivan et Peel’s Salon Services à hauteur de 123,0 millions d’euros. L’écart d’acquisition provisoire de 74,3 millions d’euros résultant de l’acquisition de Essie Cosmetics a été affecté à hauteur de 49,8 millions d’euros à l’Unité Génératrice de Trésorerie Essie Cosmetics (inclus sur la ligne « Autres » de la Division Produits Grand Public) et le solde, soit 24,5 millions d’euros à l’Unité Génératrice de Trésorerie Maybelline/Garnier en fonction des synergies attendues. L’écart entre le coût d’acquisition et les actifs et passifs identifiables de Peel’s Salon Services figure pour sa totalité, soit 34,8 millions d’euros sur la ligne « Autres » de la Division Produits Professionnels dans l’attente de l’affectation définitive du coût d’acquisition. Aucune cession significative n’est intervenue sur l’exercice. Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la variation positive des taux de change pour 187,4 millions d’euros, en partie compensée par l’allocation du prix d’acquisition des distributeurs américains acquis en 2009 pour 16,3 millions d’euros et par des pertes de valeur de 10,0 millions d’euros sur Softsheen Carson et 20,4 millions d’euros sur Sanoflore (inclus sur la ligne « Autres » de la Division Cosmétique Active). Les pertes de valeur ont été constatées sur ces Unités Génératrices de Trésorerie dès lors que leur performance ne s’est pas révélée en phase avec Le cumul des dépréciations sur Softsheen Carson, Yue Sai et Sanoflore s’élève à respectivement 103,2, 27,6 et 30,4 millions Marques à durée de vie indéfinie (2) Marques à durée de vie indéfinie Marques à durée de vie indéfinie (2) Marques à durée de vie indéfinie (3) Il s’agit essentiellement des variations de périmètre : Cadum, Urban Decay et Emiliani Entreprises. (2) Au 31 décembre 2012, les marques à durée de vie indéfinie concernent pour l’essentiel les marques The Body Shop (507,8 millions d’euros), Matrix (276,8 millions d’euros), Kiehl’s (123,8 millions d’euros), Shu Uemura (117,2 millions d’euros) et Clarisonic (85,1 millions d’euros). Les autres mouvements incluent pour l’essentiel le reclassement de logiciels d’immobilisations corporelles en immobilisations incorporelles pour 79,3 millions d’euros compensé par la variation négative des taux de change sur la période pour Le cumul des dépréciations s’élève à 14,0 millions d’euros sur Biomedic, 40,4 millions d’euros sur Yue Sai ainsi que 48,9 millions d’euros sur Softsheen Carson au 31 décembre 2012. Il s’agit essentiellement des variations de périmètre : Arex GmbH, Q-Med et Pacific Bioscience Laboratories Inc. (2) Au 31 décembre 2011, les marques à durée de vie indéfinie concernent pour l’essentiel les marques The Body Shop (495,8 millions d’euros), Matrix (281,1 millions d’euros), Kiehl’s (125,6 millions d’euros), Shu Uemura (129,3 millions d’euros) et Clarisonic (86,5 millions d’euros). (3) La marque Softsheen Carson a fait l’objet d’une dépréciation de 32,8 millions d’euros sur l’exercice. Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la variation positive des taux de change sur la période pour 44,1 millions d’euros ainsi que l’allocation du prix d’acquisition des distributeurs américains acquis en 2010 (ligne « Autres » pour Le cumul des dépréciations s’élève à 14,0 millions d’euros sur Biomedic, 40,8 millions d’euros sur Yue Sai ainsi que 49,5 millions d’euros sur Softsheen Carson au 31 décembre 2011. 122 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Marques à durée de vie indéfinie (2) Marques à durée de vie indéfinie (3) Il s’agit essentiellement des variations de périmètre : Essie Cosmetics et C.B. Sullivan. (2) Au 31 décembre 2010, les marques à durée de vie indéfinie concernent pour l’essentiel les marques The Body Shop (481,1 millions d’euros), Matrix (274,5 millions d’euros), Kiehl’s (122,9 millions d’euros) et Shu Uemura (121,5 millions d’euros). (3) Les marques Yue Sai et Softsheen Carson ont fait l’objet d’une dépréciation de respectivement 11,5 millions d’euros et 14,5 millions d’euros sur l’exercice. Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la variation positive des taux de change sur la période pour 128,1 millions d’euros ainsi que l’allocation du prix d’acquisition des distributeurs américains acquis en 2009 (ligne « Autres » pour Le cumul des dépréciations s’élève à 14,0 millions d’euros sur Biomedic, 37,8 millions d’euros sur Yue Sai ainsi que 14,5 millions d’euros sur Softsheen Carson au 31 décembre 2010. NOTE 13 Tests de dépréciation des actifs incorporels Les tests de dépréciation des écarts d’acquisition et des marques à durée de vie indéfinie pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont réalisés à partir des données et hypothèses (1) Les flux en USD des Unités Génératrices de Trésorerie YSL Beauté, The Body Shop et Vichy/Dermablend n’étant pas significatifs, aucun taux spécifique n’est Au 31 décembre 2012, l’effet de la hausse des taux d’actualisation de 1 % sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie n’engendrerait aucun risque de perte de valeur. L’effet de la baisse des taux de croissance à l’infini de 1 % sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie n’engendrerait aucun risque de perte de valeur. Le taux de croissance à l’infini est conforme aux données de Une baisse de 1 point du taux de marge sur la durée des business plans sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie n’engendrerait aucun risque de perte de valeur. 124 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Il s’agit essentiellement de l’incidence des variations du périmètre et des immobilisations en cours affectées dans les autres postes d’immobilisations ainsi que le reclassement de logiciels en immobilisations incorporelles pour 176,8 millions d’euros en valeur brute et 79,3 millions d’euros en valeur nette. Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs Publicité sur le lieu de vente : stands et Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs Publicité sur le lieu de vente : stands et Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs Il s’agit essentiellement de l’incidence des variations du périmètre et des immobilisations en cours affectées dans les autres postes d’immobilisations. Il s’agit essentiellement de l’incidence des variations du périmètre et des immobilisations en cours affectées dans les autres postes d’immobilisations. Les immobilisations corporelles comprennent des contrats de location- financement pour les montants suivants : NOTE 15 Actifs financiers non courants 2012 respectivement de 5 657,2 millions d’euros, de 6 709,4 millions d’euros et de 8 440,2 millions d’euros correspond à la valeur boursière des titres sur la base du cours de Bourse au 31 décembre 2010, 2011 et 2012 respectivement de 47,85 euros, 56,75 euros et 71,39 euros. Le coût d’acquisition de 4 033,5 millions d’euros correspond à un coût d’entrée de 34,12 euros. (2) Leur juste valeur n’étant pas déterminable de façon fiable, ils sont enregistrés à leur coût d’acquisition éventuellement déprécié. Actifs financiers disponibles à la vente Matières premières, articles de conditionnement et en cours 126 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les créances clients ont une échéance inférieure à un an. La politique du Groupe est de recommander une couverture d’assurance client dans la mesure où les conditions locales le permettent. En conséquence, le risque de non-recouvrement des créances clients est minimisé d’autant, ce que traduit le niveau de provisionnement qui reste inférieur à 2 % des créances Créances fiscales (hors impôts sur les bénéfices) et sociales NOTE 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie Les valeurs m obilières de placem en t com prenn en t essentiellement des SICAV monétaires et des fonds communs de placement (rémunérés sur la base de l’EONIA). Elles sont considérées comme des actifs financiers disponibles à la vente. Au 31 décembre 2012, il s’agit exclusivement de placements investis en titres d’état de la zone euro au travers de fonds Les pertes/gains latents s’élèvent à - 0,1 million d’euros en 2012 contre 1,2 et 0,7 million d’euros respectivement en 2011 et en Les comptes à terme à moins de 3 mois à l’origine figurent sur la ligne « Comptes bancaires et autres disponibilités ». de souscription à hauteur de 2 520 175 actions. Le capital se compose de 608 810 827 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2012 suite aux levées d’options de souscription à hauteur de 5 826 745 actions. Le capital se composait de 602 984 082 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2011 suite aux levées d’options de souscription à hauteur de 1 991 097 actions et d’actions gratuites à hauteur Le capital se composait de 600 992 585 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2010 suite à la décision du Conseil d’Administration Les actions correspondant au programme de rachat d’actions L’Oréal autorisé par l’Assemblée Générale des actionnaires sont portées en diminution des capitaux propres consolidés. Les résultats de cession nets d’impôts relatifs aux transactions sur ces actions sont également inscrits en capitaux propres. Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2012 : Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2012 : Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2011 : 128 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2011 : Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2010 : Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2010 : 20.3. OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS – ACTIONS GRATUITES 1) Options de souscription ou d’achat d’actions Le tableau ci-après récapitule les données relatives aux plans d’options, émis après le 7 novembre 2002 et en vigueur au Tous ces plans ont une période d’exercice de 5 ans et ne comportent pas de conditions de performance, à l’exception du et du 25 mars 2009 pour les membres du Comité de Direction. Dans leur cas, les conditions de performance concernent : ❚ Pour le plan du 22 avril 2011 : • à hauteur de 50 % des options attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2012, 2013, 2014 et 2015 par rapport à celle d’un panel • à hauteur de 50 % des options attribuées, l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2012, 2013, 2014 et 2015 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du • à hauteur de 50 % des options attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2011, 2012, 2013 et 2014 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2009, par rapport à la progression du marché cosmétique ; • à hauteur de 50 % des options attribuées, le pourcentage atteint sur la même période par le ratio du disponible stratégique – somme du résultat d’exploitation et des frais publi-promotionnels – sur le chiffre d’affaires cosmétique Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2011, 2012, 2013 et 2014 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2009 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du pourcentage de performance atteint. Au 31 décembre 2012, les conditions de performance ont été La juste valeur des options est déterminée sur la base du modèle de Black & Scholes selon les hypothèses suivantes : 4,01 % 3,15 % 2,83 % 3,42 % 23,00 % 31,95 % 23,53 % 22,60 % 1,24 % 2,83 % 1,86 % 2,10 % 94,93 € 50,94 € 80,50 € 85,68 € 91,66 € 50,11 € 80,03 € 83,19 € 25,88 € 12,16 € 17,17 € 18,58 € La volatilité attendue est égale à la volatilité implicite des options cotées sur le Monep aux dates d’attribution. A compter de 2007, afin d’atténuer les effets des phénomènes atypiques, la volatilité retenue correspond à la moyenne entre la volatilité implicite en date d’attribution et la volatilité historique sur la durée de vie attendue de l’option. La durée de vie attendue tient compte des 130 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les données relatives à la totalité des plans d’options sur actions au cours des exercices 2010, 2011 et 2012 sont récapitulées Nombre d’options non levées en début de période : Nombre d’options non levées en fin de période ❚ nombre d’options exerçables en fin de période ❚ options caduques en fin de période Le cours moyen pondéré de l’action s’élève à 93,60 euros, 81,60 euros et 80,47 euros respectivement pour l’exercice 2012, 2011 et 2010. La charge totale comptabilisée en 2012, 2011 et 2010 s’élève respectivement à 41,2, 62,8 et 76,5 millions d’euros. Les Conseils d’Administration du 17 avril 2012, du 22 avril 2011, S’agissant de l’attribution conditionnelle d’actions, les plans prévoient une période d’acquisition de 4 ans au terme de laquelle l’acquisition est effective et définitive, sous réserve du respect des conditions du plan. Au terme de cette période d’acquisition, s’ajoute une période de conservation de 2 ans pour les résidents français, pendant laquelle les actions sont Les conditions de performance concernent : • à hauteur de 50 % des actions attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2014 pour le plan de 2011 par rapport à celle d’un panel • à hauteur de 50 % des actions attribuées, l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2013, 2014 et 2015 pour le plan de 2012 et 2012, 2013 et 2014 pour le plan de 2011 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du pourcentage de performance atteint. Aucune condition de performance ne s’applique jusqu’à un talon de 200 actions. • à hauteur de 25 % des actions attribuées pour le plan 2010 et 50 % pour le plan 2009, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011 et 2012 pour le plan 2009 par rapport à la progression du marché • à hauteur de 75 % des actions attribuées pour le plan 2010 et 50 % pour le plan 2009, le pourcentage atteint sur la même période par le ratio du résultat d’exploitation sur Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011 et 2012 pour le plan 2009 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du Au 31 décembre 2012, les conditions de performance ont été JUSTE VALEUR DES ACTIONS GRATUITES ATTRIBUEES La juste valeur correspond à la valeur de l’action au jour de l’attribution sous déduction de l’hypothèse de distribution de dividendes pendant la période d’acquisition. Pour les résidents français, la période de conservation de 2 ans supplémentaire a donné lieu à la valorisation d’un coût d’illiquidité sur la base d’un taux de prêt consenti au salarié équivalent au taux que consentirait une banque à un particulier de profil financier moyen. La décote d’illiquidité s’élève respectivement à 8,06 %, 8,54 %, 8,64 % et 8,47 % de la valeur de l’action à la date d’attribution pour les plans 2012, 2011, 2010 et 2009. Sur la base de ces hypothèses les justes valeurs s’élèvent respectivement pour les plans 2012, 2011, 2010 et 2009 à 77,07 €, 70,36 €, 66,78 € et 40,23 € pour les résidents français et 84,62 €, 77,67 €, 73,73 € et 44,55 € pour les non-résidents par rapport à un cours de l’action de 93,68 €, 85,68 €, 80,50 € et de 50,94 €. La charge comptabilisée en 2012, 2011 et 2010 s’élève respectivement à 45,2 millions d’euros, 24,0 millions d’euros et 20.4. ELEMENTS CONSTATES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES Les tableaux suivants détaillent par nature les mouvements sur ces éléments : Variations de juste valeur de la période Perte de valeur constatée en résultat Variations de juste valeur constatées en résultat Couverture de flux futurs - change Variations de juste valeur de la période Variations de juste valeur constatées en résultat Une hausse (baisse) de 10 % de l’euro contre toutes les devises utilisées dans le Groupe aurait eu un effet de + 209,7 millions d’euros (- 195,1 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de Une hausse (baisse) de 10 % de l’USD contre les principales devises du Groupe aurait eu un effet de - 55,1 millions d’euros (+ 68,3 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de Une hausse (baisse) de 10 % de l’euro contre toutes les devises utilisées dans le Groupe aurait eu un effet de + 181,6 millions d’euros (- 171,1 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de Une hausse (baisse) de 10 % de l’USD contre les principales devises du Groupe aurait eu un effet de - 12,8 millions d’euros (+ 25,8 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de Une hausse (baisse) de 10 % de l’euro contre toutes les devises utilisées dans le Groupe aurait eu un effet de + 186,5 millions d’euros (- 167,5 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de Une hausse (baisse) de 10 % de l’USD contre les principales devises du Groupe aurait eu un effet de + 3,3 millions d’euros (+ 8,2 millions d’euros) sur la réserve de couverture des flux futurs de change et la valeur de marché des instruments de couverture Couverture de flux de trésorerie - taux d’intérêt Variations de juste valeur de la période Variations de juste valeur constatées en résultat Gains et pertes actuariels et effet du plafonnement des actifs Gains / (pertes) actuariels de la période Total des éléments constatés directement en capitaux propres 132 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 21 Avantages postérieurs à l’emploi, indemnités de fin de carrière et autres avantages à long terme Le Groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays, à des régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés. Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le Groupe n’étant pas engagé au-delà des cotisations versées. Pour les régimes à prestations définies, les caractéristiques des régimes en vigueur au sein du Groupe sont les suivantes : ❚ en France, les obligations conventionnelles prévoient des indemnités de fin de carrière spécifiques. Par ailleurs, il a été mis en place un régime de congé de fin de carrière ainsi qu’un régime de retraite à prestations définies. Il existe de plus dans certaines sociétés du Groupe une couverture médicale partiellement prise en charge par le Groupe et bénéficiant Ces engagements font l’objet d’une couverture financière ❚ à l’étranger, lorsqu’il existe des régimes de retraites ou d’autres engagements spécifiques à prestations définies, les engagements actuariels correspondants, nets des fonds capitalisés affectés à leur couverture, sont également pris en charge sur la base des droits acquis par les salariés. Les engagements de retraite sont déterminés et comptabilisés en accord avec les principes comptables présentés en note 1.23. En particulier le Groupe a choisi d’adopter à compter du 1er janvier 2009, l’option d’IAS 19 qui permet une comptabilisation immédiate en capitaux propres des pertes et gains actuariels en lieu et place de la méthode du corridor. Les hypothèses utilisées pour le calcul des engagements tiennent compte des conditions économiques propres à chaque pays ou société du Groupe. Les hypothèses moyennes pondérées se déclinent comme suit pour le Groupe : Taux de rendement long terme attendu sur les actifs Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations des émetteurs privés, de très bonne qualité de signature, de maturité correspondant à celle de l’engagement. Le niveau de qualité retenu est apprécié par référence à la notation minimale AA-/Aa3 auprès de l’une des trois principales agences de notation financière. Ils se déclinent comme suit par zone géographique : (1) Dont actions L’Oréal : néant. (2) Dont locaux occupés par l’entreprise : néant. (1) La moyenne pondérée résulte pour 2012 d’un taux d’actualisation de 3,5 % pour les régimes de rente d’une duration moyenne de 22,1 ans et d’un taux de 3 % pour les régimes de capitaux d’une duration moyenne de 12,7 ans. Une baisse de 50 points de base des taux d’actualisation entraînerait une augmentation des engagements de 206,1 millions d’euros sur la zone euro, de 56,9 millions d’euros sur les Etats-Unis et de 52,5 millions d’euros sur le Royaume-Uni. Les taux de rendement prospectif des actifs de couverture ont été déterminés en fonction de la composition des portefeuilles d’actifs en retenant pour chaque catégorie d’actifs des niveaux de rendement représentatifs de leur risque et de l’historique de leurs performances, excepté au 31 décembre 2012, où les taux de rendement sont alignés sur les taux d’actualisation. Ils se déclinent comme suit par zone géographique : Une baisse de 50 points de base des taux de rendement prospectif entraînerait une baisse des actifs ainsi que du rendement attendu des fonds de - 6,6 millions d’euros sur la zone euro, de - 2,8 millions d’euros sur les Etats-Unis et de - 2,1 millions d’euros sur le Royaume-Uni. Les actifs de couverture sont investis à la clôture de la façon suivante : La répartition des actifs de couverture doit respecter des limites de placement entre les différentes catégories d’actifs et répondre à des critères de notation minimum pour les placements monétaires et les obligations. 134 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les variations durant les exercices 2012, 2011 et 2010 s’analysent comme suit : Coûts des services rendus au cours de la période Droits passés : créations / modifications de régimes Effet de la variation des taux de change Coûts des services rendus au cours de la période Droits passés : créations / modifications de régimes Effet de la variation des taux de change Coûts des services rendus au cours de la période Droits passés : créations / modifications de régimes Effet de la variation des taux de change La valeur actuelle totale des engagements se ventile comme suit entre les plans totalement ou partiellement financés et ceux non couverts par des actifs financiers : Valeur actuelle des engagements partiellement ou totalement couverts Valeur de marché des fonds investis Position nette des engagements partiellement ou totalement financés Valeur actuelle des engagements totalement non couverts par des actifs financiers Coûts des services rendus au cours de l’exercice Effet de l’actualisation des droits acquis Les coûts de retraite pris en charges sont inclus avec les frais de personnel en résultat opérationnel et se décomposent comme suit : Les cotisations dues aux caisses de retraites au titre des régimes à cotisations définies pour les exercices 2012, 2011 et 2010 se sont élevées respectivement à 388,6, 344,8 et 310,6 millions d’euros. L’évolution de 1 % du taux d’augmentation tendancielle des coûts médicaux se traduirait par les effets suivants : L’historique de l’engagement, de la valeur des actifs financiers, des pertes et gains actuariels générés se décline comme suit : (Pertes) et gains actuariels d’expérience générés (Pertes) et gains actuariels d’expérience générés 136 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 22 Provisions pour risques et charges Provisions pour risques et charges non courantes Provisions pour risques et charges courantes (1) Cette rubrique comprend notamment des provisions destinées à faire face à des risques et litiges de nature fiscale, des risques industriels, environnementaux et commerciaux liés à l’exploitation (ruptures de contrats), des coûts liés au personnel, ainsi que les risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle (2) Les autorités nationales de la concurrence de plusieurs pays d’Europe ont initié des enquêtes visant notamment le secteur des cosmétiques. Nos filiales en Europe ont reçu des notifications de griefs, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse. En 2011, les enquêtes ou sanctions financières engagées envers nos filiales aux Pays-Bas et en Suisse ont été abandonnées. En ce qui concerne l’Espagne, l’amende a été notifiée et contestée en appel et reste provisionnée ; pour l’Italie, l’amende a été payée afin d’éviter d’encourir des pénalités de retard. La décision d’appel rendue en mars 2012 a réduit l’amende de 25 % mais la procédure est toujours en cours devant le Conseil d’Etat. Les procédures en Allemagne, initiées en 2007 et en 2008 respectivement, sont toujours en cours. dans le dossier d’enquête à l’encontre de 13 fournisseurs et 3 distributeurs dans le secteur des parfums et cosmétiques de luxe entre 1997 et 1999. Cet arrêt de la Cour d’appel a fait l’objet d’un pourvoi en cassation. Les sanctions financières prononcées à l’encontre de L’Oréal étaient déjà provisionnées et ont été payées. Par ailleurs, quelques autres demandes d’information et enquêtes ont été faites en Europe mais aucune notification de griefs n’a été reçue au 31 décembre 2012. La provision a été ajustée en conséquence et s’élève au 31 décembre 2012 à 45,0 millions d’euros contre 35,1 millions d’euros au 31 décembre 2011. 22.2. VARIATIONS DE L’EXERCICE DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (1) Concerne pour l’essentiel des variations de change. (2) Ces chiffres se répartissent comme suit : Pour l’exercice 2011, la variation s’analysait comme suit : (1) Concerne pour l’essentiel des variations de change. (2) Ces chiffres se répartissent comme suit : Pour l’exercice 2010, la variation s’analysait comme suit : (1) Concerne pour l’essentiel des variations de change. (2) Ces chiffres se répartissent comme suit : 138 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 23 Emprunts et dettes financières Le Groupe se finance à moyen terme par des emprunts bancaires, et à court terme par l’émission de billets de trésorerie en France et de papier commercial aux Etats-Unis. Aucune de ces dettes ne comporte de clauses de remboursement anticipé lié au respect 23.1. ANALYSE DE LA DETTE PAR NATURE 23.2. ANALYSE DE LA DETTE PAR MATURITE au 31 décembre 2011. Ces lignes de crédit ne sont assorties d’aucune clause financière de conditionnalité. Les flux d’intérêts financiers attendus à fin 2012 sont non significatifs compte tenu de l’endettement résiduel au 31 décembre 2012, composé de divers emprunts à très court terme contractés par les filiales localement ainsi que des dettes de location-financement. Les flux d’intérêts financiers attendus à fin 2011 étaient de l’ordre de 2,6 millions d’euros en 2012, 0 million d’euros pour la période 2013 à 2016 et 0 million d’euros au-delà de 2016. Les flux d’intérêts financiers attendus à fin 2010 étaient de l’ordre de 12,6 millions d’euros en 2011, 5,0 millions d’euros pour la période 2012 à 2015 et 1,0 million d’euros au-delà de 2015. Ces évaluations sont faites sur la base du taux effectif à la fin de l’exercice, après prise en compte des instruments de couverture et sans renouvellement des dettes arrivant à échéance. Les dettes de location-financement ne sont pas prises en compte dans ce calcul en raison de leur caractère non significatif. 23.3. ANALYSE DE LA DETTE PAR DEVISE (APRES PRISE EN COMPTE DES INSTRUMENTS DE COUVERTURE DE CHANGE) 23.4. REPARTITION DE LA DETTE TAUX FIXE – TAUX VARIABLE (APRES PRISE EN COMPTE DES INSTRUMENTS DE COUVERTURE DE TAUX) Les taux d’intérêt effectif de la dette, après prise en compte des instruments de couverture, s’élevaient respectivement à 0,21 % en 2010 et 1,47 % en 2011 pour les billets de trésorerie, et à 1,15 % en 2010 pour les emprunts bancaires. Il n’y a plus de billet de trésorerie au 31 décembre 2012. Il n’y a plus d’emprunt bancaire au 31 décembre 2012 comme au 31 décembre 2011. La valeur nette comptable des concours bancaires courants et autres emprunts à taux variable constitue une approximation Au 31 décembre 2012, la juste valeur des dettes s’élève à 248,5 millions d’euros. Au 31 décembre 2011, la juste valeur des dettes s’élevait à 1 148,4 millions d’euros. Au 31 décembre 2010, la juste valeur des dettes s’élevait à 1 591,8 millions d’euros. 23.6. TAUX MOYEN DE LA DETTE Les taux moyens de la dette, après prise en compte des instruments de couverture, s’élèvent respectivement à 0,99 % en 2010, 1,39 % en 2011 et 0,35 % en 2012 pour l’euro, respectivement à 0,36 % en 2010, 0,19 % en 2011 et 0,14 % en 2012 pour l’US dollar et respectivement à 2,50 % en 2011 et 3,22 % en 2012 pour la couronne suédoise. La juste valeur des dettes à taux fixe est déterminée pour chaque emprunt par actualisation des cash-flows futurs, en retenant les courbes de taux d’intérêt obligataire à la clôture de l’exercice et avec prise en compte du spread correspondant à la classe Il n’existe pas de dette couverte par des sûretés réelles de montants significatifs au 31 décembre 2012, 2011 et 2010. Au 31 décembre 2012, L’Oréal et ses filiales ont 2 550,0 millions d’euros de lignes de crédit confirmées non utilisées contre Les échéances des lignes au 31 décembre 2012 s’étalent ❚ 250,0 millions d’euros à moins d’un an ; ❚ 2 300,0 millions d’euros compris entre un an et 4 ans. NOTE 24 Instruments dérivés et exposition aux risques de marché Afin de gérer son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt qui découle de ses opérations courantes, le Groupe utilise des instruments dérivés négociés avec des contreparties Conformément aux règles du Groupe, ces instruments dérivés de change et de taux d’intérêt sont mis en place à des fins de Le Groupe est exposé au risque de change sur des transactions commerciales comptabilisées au bilan et sur des transactions futures ayant un caractère hautement probable. La politique du Groupe en matière d’exposition au risque de change sur ses opérations commerciales futures est de couvrir en fin d’année une part très significative du risque de change de l’année suivante par des instruments dérivés sur la base des L’ensemble des flux futurs du Groupe en devises fait l’objet de prévisions détaillées sur l’horizon de l’année budgétaire à venir. Les risques de change mis en évidence sont couverts par des achats ou ventes à terme ou par des options, afin de réduire au maximum la position de change par devise de chaque filiale. La durée de vie de ces instruments est en adéquation avec les flux de règlement du Groupe. Les instruments dérivés de change sont négociés par REGEFI ou, de manière exceptionnelle, directement par des filiales du Groupe lorsque la réglementation locale l’exige, ces opérations étant soumises au contrôle de REGEFI 140 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 REGEFI en tant que banque du Groupe est soumise à la réglementation EMIR. Ce règlement publié par la Commission Européenne en septembre 2012 vise à faire évoluer les marchés de gré à gré vers plus de centralisation, dont les principaux enjeux sont l’amélioration de la transparence des marchés, la régulation des transactions et la diminution du risque systémique grâce à un mécanisme de garantie. Son application rentrera progressivement en vigueur à partir du 1er trimestre 2013 et se Les sociétés du Groupe devant par ailleurs emprunter et placer leur trésorerie dans leur propre devise, les risques de change générés par la gestion de leur trésorerie courante sont En raison de la politique de couverture du risque de change du Groupe d’une part très significative des besoins annuels de l’année suivante en fin d’année, la sensibilité du résultat aux variations du cours des devises au 31 décembre reste marginale. L’impact d’une variation du cours des devises sur la réserve de couverture de flux futurs relative au change est donné en Les instruments financiers dérivés détenus dans un but de couverture du risque de change ont tous une maturité inférieure à 18 mois à l’origine et se détaillent comme suit : EUR / Devises Europe de l’Est Le total des options vendues correspond exclusivement à la revente d’options achetées au préalable lorsqu’il est apparu opportun de les remplacer par d’autres outils de couverture. Les valeurs de marché par nature de couverture se décomposent comme suit : (1) Les couvertures de juste valeur concernent les risques liés à la devise pour les créances et dettes d’exploitation ainsi que pour les opérations de placement/ La juste valeur des instruments dérivés est leur valeur de marché. Le Groupe n’a pas de positions en devises significatives non couvertes au bilan. 24.2. COUVERTURE DU RISQUE DE TAUX Le Groupe se refinance principalement à taux variable et utilise des instruments dérivés de taux pour réduire l’exposition nette au risque de taux d’intérêt. Ceux-ci ne sont jamais détenus à Ces instruments dérivés sont principalement des contrats d’échange (swaps) et d’options de taux d’intérêts (achats de caps) négociés de gré à gré. Les valeurs de marché de ces instruments telles que détaillées ci-dessous sont à mettre en regard des valeurs de marché des Les instruments dérivés de taux sont les suivants : Swaps de taux emprunteurs taux fixe Swaps de taux emprunteurs taux variable La juste valeur des instruments dérivés de taux est leur valeur de marché. La valeur de marché des instruments financiers de taux est calculée par actualisation des flux futurs au taux d’intérêt en vigueur à la clôture. Les échéances des instruments dérivés de taux ventilés par nature de couverture se déclinent comme suit : 5 ans > 5 ans Total < 1 an 5 ans > 5 ans Total 142 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Il n’existe pas de trésorerie investie en actions. Une hausse des taux d’intérêt de 100 points de base aurait un impact direct positif sur le coût de l’endettement financier net de +16,3 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre \+ 5,6 millions d’euros au 31 décembre 2011 et + 0,5 million d’euros au 31 décembre 2010, après prise en compte de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des instruments dérivés, et en considérant que le montant total de la dette nette/trésorerie nette reste stable et que les dettes à taux fixe arrivées à échéance sont remplacées par du taux variable. L’incidence d’une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt sur la juste valeur des dettes financières à taux fixe du Groupe, après prise en compte des instruments dérivés de taux, peut être estimée à 0,3 million d’euros au 31 décembre 2012 contre 0,2 million d’euros au 31 décembre 2011 et 1,3 million Le Groupe privilégie les relations financières avec les banques de taille internationale bénéficiant des meilleures notations auprès d’agences spécialisées. Dès lors, le Groupe considère être faiblement exposé au risque de contrepartie. Par ailleurs, les instruments financiers utilisés dans le cadre de la gestion des risques de change et de taux sont négociés avec des contreparties bancaires internationales de premier plan. Le risque de liquidité du Groupe peut être apprécié au travers de la dette financière à court terme représentée par l’encours de son programme de billets de trésorerie. Au regard du non- renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées de 2 550,0 millions d’euros au 31 décembre 2012. Ces lignes de crédit ne sont assorties d’aucune clause financière de conditionnalité. A fin décembre 2012, il n’y a aucun encours de billet de trésorerie. La trésorerie disponible est placée, auprès d’organismes financiers de premier rang, sous forme d’instruments qui sont non spéculatifs et susceptibles d’être mobilisés dans des délais très courts. Au 31 décembre 2012, les valeurs mobilières de placement concernent exclusivement des placements investis en titres d’états de la zone euro au travers de fonds communs Sanofi pour une valeur de 8 440,2 millions d’euros (note 15). Pour ces actions, la variation du cours de Bourse de l’action de plus ou moins 10 % par rapport au cours de 71,39 euros du 31 décembre 2012 aurait un impact sur les capitaux propres consolidés du Groupe de plus ou moins 844,0 millions d’euros avant impôt. Un passage significatif ou prolongé au-dessous du cours de 34,12 euros, coût d’entrée de l’action Sanofi, exposerait potentiellement L’Oréal à déprécier son actif par le compte de Sanofi pour une valeur de 6 709,4 millions d’euros (note 15). Pour ces actions, la variation du cours de Bourse de l’action de plus ou moins 10 % par rapport au cours de 56,75 euros du 31 décembre 2011 aurait un impact sur les capitaux propres consolidés du Groupe de plus ou moins 670,9 millions d’euros avant impôt. Sanofi pour une valeur de 5 657,2 millions d’euros (note 15). Pour ces actions, la variation du cours de Bourse de l’action de plus ou moins 10 % par rapport au cours de 47,85 euros du 31 décembre 2010 aurait un impact sur les capitaux propres consolidés du Groupe de plus ou moins 565,7 millions d’euros avant impôt. La norme IFRS 7 amendée en 2009 demande de classer les actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan selon ❚ niveau 1 : instrument coté sur un marché actif ; ❚ niveau 2 : instrument évalué à partir de techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché ❚ niveau 3 : instrument évalué à partir de techniques de valorisation s’appuyant sur des données non observables. Le tableau ci-dessous donne l’analyse des instruments financiers comptabilisés en juste valeur au bilan par niveau de hiérarchie. TOTAL DES ACTIFS A LA JUSTE VALEUR TOTAL DES PASSIFS A LA JUSTE VALEUR TOTAL DES ACTIFS A LA JUSTE VALEUR TOTAL DES PASSIFS A LA JUSTE VALEUR TOTAL DES ACTIFS A LA JUSTE VALEUR TOTAL DES PASSIFS A LA JUSTE VALEUR Dettes sociales et fiscales (hors impôts sur les bénéfices) 144 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 ❚ 1 082,0 millions d’euros de 1 à 5 ans au 31 décembre 2012, contre 1 070,5 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 975,9 millions d’euros au 31 décembre 2010 ; Ils s’élèvent à 1 789,6 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 1 784,2 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 1 764,3 millions d’euros au 31 décembre 2010 dont : ❚ 255,0 millions d’euros à plus de 5 ans au 31 décembre 2012, contre 296,9 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 411,8 millions d’euros au 31 décembre 2010. ❚ 452,6 millions d’euros à moins d’un an au 31 décembre 2012, contre 416,8 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 376,6 millions d’euros au 31 décembre 2010 ; Les lignes de crédit confirmées figurent en note 23. Les autres engagements hors bilan significatifs ont été identifiés et chiffrés. Ils sont pour l’essentiel à moins d’un an et se détaillent Engagements donnés sur les contrats de Dermatologie Engagements reçus sur les contrats de Dermatologie Obligations d’achats dans le cadre de contrats d’approvisionnement Il s’agit essentiellement de garanties données à des administrations ou sur des prêts consentis à des tiers partenaires du Groupe, ainsi que l’engagement net pris envers la Fondation L’Oréal pour son programme pluriannuel. Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe est impliqué dans des actions judiciaires et est soumis à des contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. Le Groupe constitue une provision chaque fois que le risque est jugé probable et qu’une estimation Il en est ainsi concernant les risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle de la concurrence décrits en note 22.1. En matière fiscale, L’Oréal Brasil a reçu début janvier 2013 une notification de redressement concernant la taxe indirecte IPI pour l’année 2008 pour 333 millions de Reais dont 180 millions de Reais d’intérêts et pénalités, soit 129 millions d’euros. L’Administration fiscale Brésilienne remet en cause le prix utilisé comme base de calcul de l’assiette de l’IPI. L’Oréal Brasil, après avoir pris avis de ses conseils fiscaux, estime que les arguments de l’Administration fiscale brésilienne ne sont pas fondés et entend contester cette notification. En conséquence, aucune provision n’a été Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement et avec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité de la Société et du Groupe L’Oréal. Le Groupe veille à analyser l’évolution des règlements et des lois relatifs à la protection de l’environnement et n’anticipe pas pour le futur d’incidence significative sur l’activité, la situation financière, les résultats ou le patrimoine du Groupe. Les risques identifiés au 31 décembre 2012 n’ont pas de NOTE 27 Variations du besoin en fonds de roulement lié à l’activité Elles s’élèvent à - 129,1, - 322,0 et 132,5 millions d’euros respectivement pour l’exercice 2012, 2011 et 2010 et se ventilent de la façon NOTE 28 Incidences des variations de périmètre dans le tableau Pour 2012, elles concernent essentiellement les acquisitions de Cadum, Urban Decay et Emiliani Entreprises. Pour 2011, elles concernent essentiellement les acquisitions de Q-Med et de Pacific Bioscience Laboratories Inc. Pour 2010, elles concernent essentiellement les acquisitions de Essie Cosmetics et des distributeurs américains. NOTE 29 Transactions entre parties liées Les transactions envers les entreprises consolidées en intégration proportionnelle sont détaillées comme suit : Les créances et dettes inscrites au bilan relatives aux parties liées sont les suivantes : Ventes de biens et de services 29.2. PARTIES LIEES AYANT UNE INFLUENCE NOTABLE SUR LE GROUPE Il n’existe pas d’opération significative conclue avec un membre des organes de direction ou un actionnaire ayant une influence Il n’y a pas de société mise en équivalence dans le périmètre des exercices 2010, 2011 et 2012. 146 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES SUR LES ENTITES SOUS CONTROLE CONJOINT Les informations présentées ci-dessous sont en quote-part de détention du Groupe. NOTE 30 Honoraires des Commissaires aux Comptes et membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe (1) Concerne pour l’essentiel des audits d’acquisitions. Le 11 octobre 2012, L’Oréal a annoncé avoir signé un contrat en vue d’acquérir le groupe colombien Vogue. En Colombie, la marque Vogue est leader du maquillage en grande diffusion. En 2011, le groupe Vogue a réalisé un chiffre d’affaires consolidé Cette acquisition a été finalisée le 31 janvier 2013. 4 Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2012 Le 12 décembre 2012, Galderma Pharma S.A a annoncé la signature d’un accord en vue d’acquérir la société Spirig Pharma ses principales marques figurent Excipial®, Daylong® et Daylong Actinica®. Basé à Egerkingen, Spirig est leader du marché de la Les produits de Spirig traitent des affections telles que les maladies de la peau dues au soleil et les dysfonctionnements de la barrière cutanée. La société dispose en outre d’une gamme de produits dont l’efficacité médicale a été prouvée dans la prévention de lésions précancéreuses telles que la kératose actinique. Parmi Avec un total de 390 collaborateurs, Spirig a généré un chiffre d’affaires de 98,4 millions de francs suisses en 2011. La transaction devrait se réaliser début 2013, sous réserve des SOCIÉ TÉ S CONSOLIDÉ ES PAR INTÉ GRATION GLOBALE (1) Banque de Réalisations de Gestion et de Financement (Regefi) Beautylux International Cosmetics (Shanghai) Co. Ltd Canan Kozmetik Sanayi Ve Ticaret A.S. (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exceptions indiquées. 148 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 (1) En application des dispositions prévues à l’article R 233-14 du Code de commerce, il est précisé que certaines des informations présentées ci-dessus Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2012 Gemey Paris – Maybelline New York Lai Mei Cosmetics International Trading (Shanghai) Co. Ltd Lancôme Parfums & Beauté & Cie Le Club des Créateurs de Beauté L’Oréal Brasil Comercial de Cosméticos Ltda L’Oréal Brasil Licenciamentos Empresariais, Cosmeticos e Perfumes Ltda (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exceptions indiquées. (1) En application des dispositions prévues à l’article R 233-14 du Code de commerce, il est précisé que certaines des informations présentées ci-dessus 4 Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2012 L’Oréal Mexico Servicios S.A. de C.V. L’Oréal Produktion Deutschland GmbH & Co. Kg L’Oréal South Africa Holdings Pty Ltd L’Oréal Turkiye Kozmetik Sanayi Ve Ticaret Anonim Sirketi (1) En application des dispositions prévues à l’article R 233-14 du Code de commerce, il est précisé que certaines des informations présentées ci-dessus (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exceptions indiquées. 150 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Seda Plastik Ve Boya Sanayi Ithalat ve Ihracat Ticaret Anonim Sirketi Yichang Tianmei International Cosmetics Co. Ltd (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exceptions indiquées. Galderma Hellas Trade of Pharmaceuticals Products S.A. Galderma Laboratories South Africa Pty Ltd (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exception indiquée. Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2012 (1) En application des dispositions prévues à l’article R 233-14 du Code de commerce, il est précisé que certaines des informations présentées ci-dessus SOCIÉ TÉ S CONSOLIDÉ ES PAR INTÉ GRATION PROPORTIONNELLE 4 Liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2012 Innéov Adria d.o.o. for trade and services Innéov Nutrikozmetik Ticaret Ve Sanayi Ltd Sirketi (2) Equivalent au pourcentage d’intérêt sauf exception indiquée. 152 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 4.8. Rapport des Commissaires aux Comptes (Exercice clos le 31 décembre 2012) En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur : le contrôle des comptes consolidés de la Société L’Oréal, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I. OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDES Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : L ’Oréal procède à un test de dépréciation des écarts d’acquisition et des actifs incorporels à durée de vie indéfinie lorsqu’il existe un indice de perte de valeur et au moins une fois par an, selon les modalités décrites dans les notes 1.15 et 13 des états financiers. Nous avons revu les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les hypothèses retenues ; les engagements de retraites, aménagements de fin de carrière et autres avantages consentis aux salariés ont été évalués et comptabilisés conformément aux principes décrits dans les notes 1.23 et 21 des états financiers. Nous avons revu la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les données utilisées et les hypothèses retenues. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au G roupe données dans le R apport de G estion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 154 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 5.1. Comptes de résultat comparés 156 5.3. Variation des capitaux propres 158 5.4. Tableau des flux de trésorerie 159 Note 20 Etat des échéances des dettes Note 23 Opérations avec les entreprises Note 25 Variation du besoin en fonds Note 26 Variation des autres actifs financiers Note 27 Trésorerie à la clôture états financiers de L’Oréal S.A. 179 5.7.1. Dé penses et charges visé es à l’article 223 quater du CGI 5.8. Résultats financiers sur 5 ans 180 Note 15 Valeurs mobilières de placement Note 16 Etat des échéances des créances Note 17 Options de souscription ou d’achat Note 18 Provisions pour risques et charges Note 19 Emprunts et dettes financières * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. Les comptes sociaux détaillés dans ce chapitre sont ceux de L’Oréal S.A. Ils font état de la situation nancière de la Société mère stricto sensu. Ils n’intègrent pas les comptes des liales du Groupe, par opposition aux comptes consolidés. Les éléments relatifs aux comptes sociaux présents dans le Rapport de Gestion du Conseil d’Administration sont intégrés dans ce chapitre. Les pages concernées sont : le tableau des principales variations et franchissements de seuil des titres de participation dans les liales, celui des participations et des résultats nanciers sur cinq ans ainsi que le montant des dépenses et charges prévues à l’article 223 quater du Code général des impôts et le tableau des dettes fournisseurs prévu par les articles L. 441-6-1 et D. 441-4 du Code de commerce. Le Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux complète ces informations. Reprise de provisions et transferts de charges Achats consommés et variation de stocks Dotations/reprises nettes sur provisions et transferts de charges Participation des salariés aux résultats de l’entreprise 156 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 souscription de 5 826 745 actions suite à des levées d’options. La variation des capitaux propres s’analyse comme suit : Le montant porté en réserves correspondant aux dividendes non versés en raison de la détention par L’Oréal d’une partie de ses propres titres s’élève à 12,3 millions d’euros en 2012, contre 18,2 millions d’euros en 2011 et 20,1 millions d’euros en 2010. à nos filiales dans le cadre d’un accord Groupe. Parallèlement, la provision constituée en 2007 de 2,7 millions d’euros a été reprise en 2012 (contre 0,8 million d’euros en 2011 et 3,5 millions Les provisions réglementées sont en partie constituées de la provision pour investissement qui s’élève au 31 décembre 2012 à 21 millions d’euros, contre 23,7 millions au 31 décembre 2011 et 18,4 millions d’euros au 31 décembre 2010. Compte tenu de l’évolution de la législation, aucune dotation n’a été comptabilisée en 2012 (contre 6,1 millions d’euros en 2011 et 5,7 millions d’euros en 2010). La provision pour investissement tient compte du transfert, à notre profit, des provisions afférentes Les amortissements dérogatoires s’élèvent au 31 décembre 2012 à 67,3 millions d’euros, contre 58,4 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 47,6 millions d’euros au 31 décembre 2010. Il existe des plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions gratuites dont le détail est fourni en 158 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Tableau des fl ux de trésorerie 5.4. Tableau des flux de trésorerie Dotations aux provisions (nettes des reprises) Plus ou moins – values de cessions d’immobilisations Autre opération sans incidence sur la trésorerie (TUP) Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Flux de trésorerie affectés aux investissements Flux de trésorerie provenant des opérations de financement Trésorerie acquise ou cédée dans la période (TUP) Note 4 Ventilation de l’effectif moyen Note 13 Immobilisations détenues en crédit-bail Note 15 Valeurs mobilières de placement Note 16 Etat des échéances des créances Note 17 Options de souscription ou Note 18 Provisions pour risques et charges Note 19 Emprunts et dettes financières Note 20 Etat des échéances des dettes Note 23 Opérations avec les entreprises Note 25 Variation du besoin en fonds Note 26 Variation des autres actifs financiers Note 27 Trésorerie à la clôture La présente annexe fait partie intégrante des comptes annuels. Les états financiers sont présentés en millions d’euros sauf le tableau liste des filiales et participations exprimé en milliers d’euros. Les comptes annuels de la Société sont établis conformément aux dispositions légales et réglementaires françaises (Plan Comptable Général 1999) et aux principes comptables Les éléments inscrits en comptabilité sont évalués selon la méthode du coût historique sauf pour les immobilisations ayant Il est constitué des ventes de marchandises, nettes de remises et ristournes accordées, ainsi que des prestations de services y 160 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les dépenses engagées pour faire connaître et assurer la promotion des produits auprès des clients ou des consommateurs sont comptabilisées en charges de l’exercice au cours duquel Les frais de recherche et développement sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus. La Société a opté pour le régime fiscal des groupes. Les filiales françaises, comprises dans le périmètre de l’intégration fiscale, comptabilisent dans leurs comptes une charge d’impôt sur la base de leurs résultats fiscaux propres. Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût Les durées d’amortissement sont les suivantes : L’amortissement pratiqué, qu’il soit linéaire ou dégressif, est équivalent à un amortissement calculé sur la durée d’utilisation réelle du bien. Par exception, pour les équipements industriels, les amortissements sont calculés sur une base linéaire de 10 ans, l’excédent étant considéré comme un amortissement L’Oréal, en tant que tête d’intégration, comptabilise en produit d’impôt d’intégration fiscale la différence entre la somme des impôts des filiales et l’impôt dû au titre du résultat d’ensemble. 1.7.1. Titres de Participation et avances Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan à leur Les marques acquises sont valorisées selon une approche multicritère tenant compte de leur notoriété et de leur contribution L’application du règlement n° 2004- 06 sur les actifs a conduit à identifier certaines marques comme étant amortissables en fonction de leur durée prévisionnelle d’utilisation. Les marques non amortissables font l’objet, au moins une fois par an, de tests de perte de valeur sur la base du modèle utilisé lors de l’acquisition ; ce qui peut conduire à la constatation d’une Les frais de premier dépôt de marque sont comptabilisés en Les brevets sont amortis sur une période de 2 à 10 ans. Ils sont comptabilisés au bilan à leur coût d’acquisition hors Leur valeur est examinée annuellement, par référence à leur valeur d’utilité qui tient compte notamment de la rentabilité actuelle et prévisionnelle de la filiale concernée et de la quote- part de capitaux propres détenue. Une dépréciation est, le cas échéant, constatée par voie de provision, si la valeur d’utilité Les prêts et créances sont évalués à leur valeur nominale. Les prêts et créances libellés en devises sont convertis au taux de change en vigueur à la clôture. Ces éléments sont, si nécessaire, dépréciés par voie de provision pour les ramener à leur valeur d’utilité à la date de clôture de l’exercice. Les actions propres acquises dans le cadre des programmes de rachat sont comptabilisées en autres titres immobilisés. En fin d’exercice, les autres titres immobilisés sont comparés à leur valeur probable de négociation et dépréciés, si nécessaire. Les fonds commerciaux ne sont pas amortis et font l’objet de dépréciation dès lors que les cash flows futurs actualisés ne permettent pas de supporter leur valeur comptable. Les logiciels de valeur significative sont amortis linéairement sur la durée de vie probable d’utilisation, généralement comprise entre 5 et 7 ans, et donnent lieu à l’enregistrement d’un amortissement Les autres immobilisations incorporelles sont amorties habituellement sur des durées n’excédant pas 20 ans. Les stocks sont évalués au prix moyen pondéré. Les stocks obsolètes et à rotation lente font l’objet de provisions pour dépréciation, en fonction de leur valeur nette de réalisation probable évaluée sur la base de données historiques et Les comptes clients et autres créances sont enregistrés à leur valeur nominale et, le cas échéant, font l’objet d’une provision en fonction du degré de leur irrécouvrabilité. Des instruments de couverture de change sont négociés afin de couvrir les transactions commerciales comptabilisées au bilan ou les opérations futures ayant un caractère hautement probable. Les pertes et gains générés par ces instruments sont comptabilisés de façon symétrique aux éléments couverts. Les titres, enregistrés à leur coût d’achat, sont évalués en fin d’exercice à leur valeur probable de négociation. Les variations de change des opérations d’exploitation enregistrées au bilan et des instruments de couverture s’y rattachant sont comptabilisées au bilan aux comptes Ecart de conversion. La somme de ces écarts de conversion donne lieu à la constitution d’une provision lorsqu’il apparaît une perte de change potentielle au travers d’une position globale de change Les actions propres détenues, qui sont spécifiquement affectées à l’attribution au profit des salariés d’options d’achat d’actions ou d’actions gratuites, sont enregistrées dans les valeurs mobilières S’agissant des opérations d’exploitation prévisionnelles de l’exercice à venir, elles font d’ores et déjà l’objet de couvertures dont le résultat n’aura d’incidence que sur l’exercice au cours duquel seront comptabilisées les opérations qu’elles couvrent. Depuis le 1er janvier 2000, le prix d’attribution des options est déterminé sans décote. Dès lors que les actions sont achetées à un cours inférieur au prix d’attribution, aucune provision pour dépréciation n’est appliquée. En revanche, dans le cas d’une baisse du cours de Bourse, une provision pour dépréciation est constituée ; elle est calculée par différence entre la valeur nette comptable des titres et le cours moyen de Bourse du dernier mois précédant la date de clôture. Une provision pour risques et charges relative aux actions propres affectées au plan d’actions gratuites pour la part relative aux salariés de L’Oréal S.A. est reconnue au fur et à mesure de l’acquisition des droits. Les actions propres affectées au plan d’actions gratuites relatives aux salariés des autres filiales du Groupe sont dépréciées en totalité mais la charge correspondante sera supportée pour l’essentiel par les filiales Elles sont constituées pour faire face à des sorties de ressources probables au profit de tiers, sans contrepartie pour la Société. Elles concernent principalement des risques et litiges de nature industrielle et commerciale (procès, retours de produits…) ainsi que des risques fiscaux et liés au personnel. Elles sont estimées en tenant compte des hypothèses les plus probables ou en utilisant des méthodes statistiques selon la L’ensemble des créances et des dettes libellées en devises est converti au taux de change en vigueur à la clôture de l’exercice. S’agissant du risque de taux, les résultats dégagés par les swaps et les caps de taux d’intérêt qui couvrent des éléments du passif financier sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les dettes couvertes au prorata temporis. L’Oréal S.A. participe, selon les lois et usages, à des régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés et retraités. Les mandataires sociaux sont assimilés à des salariés pour tout élément accessoire lié à leur rémunération, et relèvent, à ce titre, Ces engagements font l’objet d’une couverture financière externe partielle dont l’objectif est de constituer progressivement des fonds alimentés par les primes versées. Ces primes sont incluses dans les charges de l’exercice en Autres achats et La méthode d’évaluation retenue pour le calcul des engagements est la méthode rétrospective avec projection du salaire de fin de carrière. Elle tient compte de l’ancienneté, de l’espérance de vie, du taux de rotation du personnel par catégorie ainsi que des hypothèses économiques telles que Ces engagements nets de fonds investis n’ont pas fait l’objet d’une provision dans le bilan. Ils demeurent donc en hors-bilan. Depuis 2004, les engagements au titre des médailles du travail ne sont plus inclus en engagement hors bilan mais font l’objet d’une provision sur la base d’une évaluation actuarielle. 162 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 (1) Concernent principalement la facturation des redevances de technologie. 1 272,0 millions d’euros en 2010. Ce poste comprend principalement les redevances de marques. NOTE 4 Ventilation de l’effectif moyen L’effectif moyen se ventile de la façon suivante : NOTE 5 Dotations aux amortissements et provisions Les dotations aux amortissements et provisions d’exploitation se détaillent de la façon suivante : et 1 913,9 millions au 31 décembre 2010, comprennent les éléments suivants : Produits des autres créances et valeurs mobilières de placement Charges d’intérêts sur emprunts et dettes financières Produit à recevoir et autres (1) (1) Dont refacturation aux filiales de la charge d’attribution d’actions gratuites pour 51,3 millions d’euros en 2012 et 48,2 millions d’euros en 2011, et boni de fusion TUP Laboratoire Garnier et Cie pour 45,4 millions d’euros en 2011. Les dotations aux provisions, nettes des reprises et transferts de charges s’élèvent au 31 décembre 2012 à - 25,7 millions d’euros contre \- 74,4 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 28,7 millions d’euros au 31 décembre 2010. Elles concernent principalement : Dotations(-)/Reprises(+) nettes de provisions pour dépréciation des immobilisations Dotations(-)/Reprises(+) nettes de provisions pour dépréciation des actions propres (1) Dotations(-)/Reprises(+) nettes des provisions pour risques et charges à caractère Dotations(-)/Reprises(+) pour dépréciation des autres immobilisations financières (1) Dotation compensée par un produit à recevoir correspondant à la refacturation aux filiales de la charge d’attribution des actions gratuites en 2012 et 2011. Le résultat exceptionnel 2010, 2011 et 2012 inclut notamment des dotations et reprises aux provisions pour risques et charges. Les impôts sur les bénéfices de l’exercice s’analysent ainsi : Impôt sur le résultat exceptionnel et la participation des salariés La charge d’impôt comptabilisée par L’Oréal S.A. en 2012 tient compte de l’incidence des contrôles fiscaux, ainsi que d’un boni d’intégration fiscale de 77,9 millions d’euros contre 72,8 millions d’euros en 2011 et de 117,9 millions d’euros en 2010 : ce produit résulte principalement de l’utilisation des déficits des sociétés L’application des dispositions fiscales s’est traduite par une augmentation du résultat net de l’exercice 2012 de 47,3 millions 164 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 d’euros, en raison principalement de la dotation nette aux provisions réglementées et des crédits d’impôt notamment Les impôts sur les bénéfices ont été calculés en tenant compte de la contribution exceptionnelle temporaire de 5 % pour 2011 NOTE 9 Accroissement ou allégement de la dette future d’impôts Réserve spéciale des plus-values à long terme Les chiffres ont été calculés en tenant compte de la contribution sociale de 3,3 % majorant l’impôt sur les sociétés au taux normal et réduit. L’ensemble des frais investis en 2012, dans le cadre de l’activité Recherche s’élève à 695,4 millions d’euros contre 619,4 millions d’euros en 2011 et 596,0 millions d’euros en 2010. En 2012, la variation des Immobilisations en cours résulte principalement des valeurs liées à l’acquisition de la marque soit 124,7 millions d’euros dont 71,1 millions au titre des brevets et marques. La variation résiduelle résultait de la TUP Laboratoire En 2011, l’augmentation des postes Brevets et Marques et Autres immobilisations incorporelles était principalement liée à l’acquisition de Pacific Bioscience Laboratories (Clarisonic) En 2010, l’augmentation des postes Brevets et Marques et Autres immobilisations incorporelles était principalement liée Pour les immobilisations corporelles et incorporelles la dotation annuelle 2012 s’élève : ❚ en linéaire à 68,8 millions d’euros ; ❚ en dégressif à 10,8 millions d’euros ; ❚ en exceptionnel 1,5 million d’euros. NOTE 13 Immobilisations détenues en crédit-bail (1) Valeur de ces biens au moment de la signature des contrats. (2) Dotations de l’exercice et dotations cumulées qui auraient été enregistrées pour ces biens s’ils avaient été acquis – Mode d’amortissement retenu : Linéaire 2 % à 5 %. 166 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 (1) Rachat d’actions en vue d’annulation pour 498,3 millions d’euros. Le tableau liste des filiales et participations est présenté à la fin des comptes sociaux. NOTE 15 Valeurs mobilières de placement Ce poste se décompose comme suit : Les actions propres de L’Oréal, acquises dans le cadre de plans d’options d’achat d’actions au profit des salariés, représentent une valeur nette de 296,0 millions d’euros au 31 décembre 2012 pour 5 376 915 actions contre 589,7 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 850,9 millions d’euros au 31 décembre Au cours de l’année 2012, il a été procédé à des levées d’options ayant porté sur 3 220 744 titres. Les options d’achat devenues caduques au 31 décembre 2012 représentent 1 570 105 actions, pour une valeur brute comme une valeur nette de 119,4 millions d’euros. Pour 2012, la valeur boursière globale des actions propres s’élève à 563,8 millions d’euros au cours moyen du mois de décembre et à 564,0 millions d’euros au cours de clôture du 31 décembre. Pour 2011, la valeur boursière globale des actions propres s’élevait à 679,0 millions d’euros au cours moyen du mois de décembre et à 693,8 millions d’euros au cours de clôture du Pour 2010, la valeur boursière globale des actions propres s’élevait à 968,2 millions d’euros au cours moyen du mois de décembre et à 941,9 millions d’euros au cours de clôture du NOTE 16 Etat des échéances des créances Les produits à recevoir rattachés aux postes de l’actif s’élèvent à 113,8 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 58,9 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 15,9 millions d’euros au 31 décembre 2010. NOTE 17 Options de souscription ou d’achat d’actions 17.1. OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS Le tableau ci-après récapitule les données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2012 : Tous ces plans ont une période d’exercice de 5 ans et ne comportent pas de conditions de performance, à l’exception du et du 25 mars 2009 pour les membres du Comité de Direction. Dans leur cas, les conditions de performance concernent : ❚ Pour le plan du 22 avril 2011 : • à hauteur de 50 % des options attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2012, 2013, 2014 et 2015 par rapport à celle d’un panel • à hauteur de 50 % des options attribuées, l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2012, 2013, 2014 et 2015 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du • à hauteur de 50 % des options attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2011, 2012, 2013, et 2014 pour le plan de 2010 et des 168 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 exercices 2010, 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2009, par rapport à la progression du marché cosmétique ; 2014 pour le plan 2011 par rapport à celle d’un panel de • à hauteur de 50 % des options attribuées, le pourcentage atteint sur la même période par le ratio du disponible stratégique – somme du résultat d’exploitation et des frais publi-promotionnels – sur le chiffre d’affaires cosmétique Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2011, 2012, 2013 et 2014 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2009 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du pourcentage de performance atteint. Au 31 décembre 2012, les conditions de performances ont été La valeur de l’action retenue comme assiette de la contribution sociale de 10 % pour le plan du 22 avril 2011 est de 18,58 euros. Les Conseils d’Administration du 17 avril 2012, du 22 avril 2011, S’agissant de l’attribution conditionnelle d’actions, les plans prévoient une période d’acquisition de 4 ans au terme de laquelle l’acquisition est effective et définitive, sous réserve du respect des conditions du plan. Au terme de cette période d’acquisition, s’ajoute une période de conservation de 2 ans pour les résidents français, pendant laquelle les actions sont Les conditions de performance concernent : • à hauteur de 50 % des actions attribuées, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices • à hauteur de 50 % des actions attribuées, l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2013, 2014 et 2015 pour le plan 2012 et 2012, 2013 et 2014 pour le plan 2011 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du pourcentage de performance atteint. Aucune condition de performance ne s’applique jusqu’à un talon de 200 actions. • à hauteur de 25 % des actions attribuées pour le plan 2010 et 50 % pour le plan 2009, la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011 et 2012 pour le plan 2009 par rapport à la progression du marché • à hauteur de 75 % des actions attribuées pour le plan 2010 et 50 % pour le plan 2009, le pourcentage atteint sur la même période par le ratio du résultat d’exploitation sur Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2011, 2012 et 2013 pour le plan de 2010 et des exercices 2010, 2011 et 2012 pour le plan de 2009 et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du Au 31 décembre 2012, les conditions de performances ont été Une convention de refacturation du coût des actions gratuites a été mise en place depuis 2011 entre L’Oréal maison mère et La valeur de l’action retenue comme assiette de la contribution sociale de 10 % est de 77,07 euros pour le plan du 17 avril 2012 et de 70,36 euros pour le plan du 22 avril 2011. NOTE 18 Provisions pour risques et charges (1) Cette rubrique comprend notamment des provisions destinées à faire face à des risques de nature fiscale, des risques industriels et commerciaux liés à l’exploitation (contrats, reprises de produits) et à des risques liés au personnel. La variation des provisions pour risques et charges a affecté en 2012 les différents niveaux de résultat comme suit : NOTE 19 Emprunts et dettes financières L’Oréal se finance à moyen terme par des emprunts bancaires et à court terme par l’émission de billets de trésorerie en France. Le montant du programme s’élève à 2 600 millions d’euros. Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers. La liquidité sur les émissions de billets de trésorerie est assurée par des lignes de crédit confirmées non utilisées qui s’élèvent à Le total des emprunts et dettes financières s’analyse de la façon suivante : Emprunts et dettes financières auprès des établissements de crédit Autres emprunts et dettes financières divers Au cours de l’exercice 2012, aucune variation n’a été enregistrée sur les emprunts bancaires. TAUX D’INTERET EFFECTIF ET TAUX MOYEN DE LA DETTE Le taux d’intérêt effectif de la dette, après prise en compte des instruments de couverture, s’élevait respectivement à 3,25 % en 2011 et 1,15 % en 2010. A fin 2012, il n’y a aucun encours de billet Le taux moyen de la dette, après prise en compte des instruments de couverture, s’élève respectivement à 0,97 % en 2012, 1,59 % en 2011 et 0,97 % en 2010. 170 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Les charges à payer relatives aux dettes fournisseurs et autres passifs circulants s’analysent comme suit : NOTE 20 Etat des échéances des dettes Dettes fiscales et sociales et comptes rattachés Dettes sur immobilisations et comptes rattachés (1) Concerne notamment Essie en 2010, 2011 et 2012. La revalorisation des créances et dettes en monnaies étrangères au cours de change du 31 décembre et la prise en compte des instruments financiers afférents a donné lieu à la comptabilisation des écarts de conversion suivants : La position globale de change, établie conformément aux principes comptables décrits ci-avant, fait ressortir au 31 décembre 2012, une perte latente de 5,7 millions d’euros portant essentiellement sur le bolivar vénézuélien. Cette perte a été comptabilisée en résultat. Au 31 décembre 2011, la position globale de change faisait ressortir une perte latente de 6,7 millions d’euros comptabilisée en résultat contre une perte latente de 3,8 millions d’euros au 31 décembre 2010. Les instruments financiers dérivés couvrent principalement des opérations futures et se détaillent comme suit : Le total des options vendues correspond exclusivement à la revente d’options achetées au préalable lorsqu’il est apparu opportun de les remplacer par d’autres outils de couverture. 172 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 NOTE 23 Opérations avec les entreprises et les parties liées Les éléments concernant les entreprises liées se déclinent ainsi : Par ailleurs, il n’existe pas d’opération significative avec les parties liées non conclue à des conditions normales de marché. 24.1. ENGAGEMENTS EN MATIERE DE LOCATION Les engagements en matière de location simple s’élèvent à 81,8 millions d’euros à moins d’un an, à 227,6 millions d’euros de 1 à 5 ans et à 18,2 millions d’euros à plus de 5 ans. La ventilation des engagements en matière de crédit-bail est fournie en note 13. Les lignes de crédit confirmées figurent en note 19. Les autres engagements hors bilan se détaillent comme suit : Engagements donnés en matière de retraite et avantages assimilés (1) (1) Le taux d’actualisation retenu en 2012 pour l’évaluation des engagements est de 3 % pour les régimes allouant un capital, et de 3,50 % pour les régimes allouant une rente, comparé respectivement à 4,50 % et 4,75 % en 2011 et 4,25 % et 4,50 % en 2010. Une convention de mutualisation du passif social a été mise en œuvre en 2004. Cette convention conduit à répartir entre les sociétés françaises du Groupe les engagements et à organiser leur financement au prorata de leur masse salariale respective (personnalisée par régime) de telle sorte que les sociétés sont solidaires pour l’exécution desdits engagements dans la limite des fonds collectifs constitués. (2) Cette ligne comprend les cautions et garanties diverses dont 642,3 millions d’euros au 31 décembre 2012, pour le compte des filiales directes et indirectes, contre 659,4 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 641,5 millions d’euros au 31 décembre 2010. S’y ajoutent des garanties de passif conformes aux usages. Dans le cadre normal de ses activités, L’Oréal est impliqué dans des actions judiciaires et est soumis à des contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. La Société constitue une provision chaque fois qu’un risque est identifié et qu’une estimation de Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel, ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement et avec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité de la Société. NOTE 25 Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation s’élève à - 129,1 millions d’euros au 31 décembre 2012, contre - 60,7 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 41,5 millions d’euros au 31 décembre 2010. Elle se ventile de la manière suivante : NOTE 26 Variation des autres actifs financiers Cette ligne inclut les flux liés aux actions propres de l’exercice, classées en valeurs mobilières de placement. NOTE 27 Trésorerie à la clôture La trésorerie à la clôture s’élève à 829,7 millions d’euros au 31 décembre 2012, contre 146,9 millions d’euros au 31 décembre 2011 et 149,8 millions d’euros au 31 décembre 2010, et s’analyse de la manière suivante : Le montant des honoraires des Commissaires aux Comptes au titre de l’exercice 2012 n’est pas communiqué dans les comptes sociaux. En revanche, ces informations figurent dans la note 30 des comptes consolidés du Groupe. Aucun événement n’est intervenu entre la date de clôture et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’Administration. 174 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Liste des fi liales et participations au 31 décembre 2012 5.6. Liste des filiales et participations Tableau liste des filiales et participations au 31 décembre 2012 (en milliers d’euros) A. PRINCIPALES FILIALES FRANÇAISES (Plus de 50 % du capital détenu) Banque de Réalisations de Gestion et de Gemey Paris – Maybelline New York Lancôme Parfums & Beauté & Cie (1) Y compris les résultats distribués par les SNC, et Sociétés Civiles, non intégrées fiscalement. 5 Liste des fi liales et participations au 31 décembre 2012 B. PRINCIPALES PARTICIPATIONS FRANÇAISES (Moins de 50 % du capital détenu) (1) Y compris les résultats distribués par les SNC, et Sociétés Civiles, non intégrées fiscalement. (2) Sanofi : données non communiquées. A. PRINCIPALES FILIALES ETRANGÈRES (Plus de 50 % du capital détenu) Canan Kozmetik Sanayi Ve Ticaret A.S. Club des Créateurs de Beauté (Belgique) Elebelle (Proprietary) Ltd (Afrique du Sud) Lai Mei Cosmetics Int. Trading (Shanghai) Pour les filiales et participations étrangères, le capital, les réserves et le report à nouveau ont été convertis en milliers d’euros en utilisant les taux de clôture, les bénéfices ou pertes ont été convertis au taux moyen. Il est précisé que la liste des sociétés ci-dessus présente un caractère incomplet. 176 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Liste des fi liales et participations au 31 décembre 2012 L’Oréal Korea Ltd (Corée du Sud) L’Oréal Mexico S.A de C.V (Mexique) L’Oréal Middle East (Emirats Arabes Unis) L’Oréal Turkiye Kozmetik Sanayi Ve Ticaret Pour les filiales et participations étrangères, le capital, les réserves et le report à nouveau ont été convertis en milliers d’euros en utilisant les taux de clôture, les bénéfices ou pertes ont été convertis au taux moyen. Il est précisé que la liste des sociétés ci-dessus présente un caractère incomplet. (3) Données de la sous-consolidation de la filiale L’Oréal USA Inc. 5 Liste des fi liales et participations au 31 décembre 2012 Procosa Productos de Beleza Ltda (Brésil) Seda Plastik Ve Boya Sanayi Ith. Tic. Ldt. YSL Beauté Middle East fzco (Emirats Pour les filiales et participations étrangères, le capital, les réserves et le report à nouveau ont été convertis en milliers d’euros en utilisant les taux de clôture, les bénéfices ou pertes ont été convertis au taux moyen. Il est précisé que la liste des sociétés ci-dessus présente un caractère incomplet. (4 ) The Body Shop : Données consolidées du sous-groupe . Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations Valeur comptable des titres détenus : Montant des prêts et avances accordés Montant des cautions et avals donnés 178 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Autres éléments relatifs aux états fi nanciers de L’Oréal S.A. 5.7. Autres éléments relatifs aux états financiers 5.7.1. DEPENSES ET CHARGES VISEES A L’ARTICLE 223 QUATER DU CGI Il est précisé que le montant global des dépenses et charges visées à l’article 223 quater du Code général des impôts et le montant de l’impôt applicable en raison de ces dépenses et charges s’élèvent à : Conformément à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 et aux articles consécutifs L. 441-6-1 et D. 441-4 du Code de commerce, la décomposition à la clôture du solde des dettes de L’Oréal S.A. à l’égard des fournisseurs est la suivante : entre 30 jours et 45 jours N.B : Ce chiffre d’affaires comprend les ventes de marchandises et de produits finis, les produits accessoires, les ventes de déchets, les prestations de services, déduction faite des réductions sur ventes. Ces ventes comprennent notamment des fournitures de marchandises faites à diverses filiales qui, du point de vue des comptes consolidés, sont des ventes intragroupe. 5 Résultats fi nanciers sur 5 ans 5.8. Résultats financiers sur 5 ans En millions d’euros (sauf pour le résultat par action qui est en Euros) Société L’Oréal (à l’exclusion de ses filiales) I. Situation financière en fin d’exercice II. Résultat global des opérations effectuées ❚ a) Chiffre d’affaires hors taxes ❚ b) Bénéfice avant impôts, amortissements, provisions et reprises (y compris provision pour investissement et réserve ❚ c) Impôts sur les bénéfices ❚ e) Montant des bénéfices distribués III. Résultat des opérations réduit à une seule action ❚ a) Bénéfice après impôt et participation, mais avant dotations ❚ c) Dividende versé à chaque action (non compris l’avoir fiscal) ❚ b) Montant de la masse salariale ❚ c) Montant versé au titre des avantages sociaux (Sécurité (2) Le dividende sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 26 avril 2013. 180 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Titres de participation (principales variations et franchissements de seuils) 5.9. Titres de participation (principales variations (principales variations et franchissement de seuil > à 5 %) 5 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels 5.10. Rapport des Commissaires aux Comptes (Exercice clos le 31 décembre 2012) En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur : le contrôle des comptes annuels de la Société L’Oréal, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l’élément suivant : L’évaluation des titres de participation a été effectuée en conformité avec les méthodes comptables décrites dans la note 1.7.1 « Principes comptables – Immobilisations financières – Titres de participation et avances consolidables » de l’annexe. Dans le cadre de nos travaux, nous avons revu le caractère approprié de ces méthodes comptables et apprécié les hypothèses retenues. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le R apport de G estion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière 182 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le R apport de G estion. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 184 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Impact territorial, é conomique et social 6.3.2. Relations avec les parties prenantes sur un pé rimè tre consolidé 6.2.1. Politique Gé né rale en matiè re 6.2.2. La pollution et la gestion des dé chets 6.2.4. Contribution à l’adaptation et à la lutte 6.3.5. Autres actions engagé es en faveur * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Signataire depuis 2003 du Pacte Mondial des Nations Unies, le Groupe s’engage à soutenir et mettre en œuvre dans sa sphère d’in uence, les dix principes fondamentaux du Pacte. Le Groupe témoigne chaque année sur les avancées réalisées dans les différents domaines concernés (Droits de l’Homme, normes du travail, normes environnementales, lutte contre la corruption), notamment dans son Rapport Développement Durable. Les indicateurs du Global Reporting Inititative (GRI) ainsi que ceux du Pacte Mondial des Nations Unies sont utilisés par le Groupe pour mesurer les avancées réalisées et communiquer sur les progrès accomplis. En 2012, Vigeo, agence européenne de notation, a publié une gamme d’indices ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) et a désigné L’Oréal comme « Entreprise leader en responsabilité sociale » en France. Dans ce même classement, L’Oréal gure en 4e position au niveau européen et en 5e position au niveau mondial (parmi 120 entreprises). Par ailleurs, L’Oréal s’est vu décerner pour la troisième fois la reconnaissance « Sociétés les plus Ethiques au Monde » par Ethisphe re Institute, un groupe de ré exion de référence en matière d’éthique des affaires. Soucieux d’améliorer constamment la transparence du Groupe en la matière, L’Oréal a regroupé dans ce chapitre les informations prévues par le décret du 24 avril 2012, des exemples des réalisations sociales, environnementales et sociétales du Groupe ainsi qu’une table de concordance mettant en perspective les indicateurs du GRI avec les informations du Grenelle et les principes du Pacte Mondial. Cette table de concordance gure en pages 214 et 215 . Le périmètre et la méthodologie de reporting sont détaillés dans la note méthodologique qui gure à la n de chaque partie de ce chapitre. L es Commissaires aux Comptes de L’Oréal présentent en page 216 leur attestation de présence sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées dans ce chapitre en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce ainsi que leur rapport d’assurance modérée sur une sélection d’entre elles, identi ées par le signe () . 186 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE ❚ Une attention particulière à la performance sociale du L’Oréal, leader mondial de la beauté, marché en pleine expansion, a construit un projet humain et social où performances individuelles et collectives sont étroitement liées : L’Oréal accroît ses effectifs et veille activement à l’épanouissement des hommes et des femmes de l’entreprise dans une dynamique de progrès permanent, élément clef de la performance économique et Ainsi, la politique des Relations Humaines de L’Oréal se fonde sur : ❚ Une vision centrée sur le Talent individuel des hommes et des L’Oréal a toujours placé la dimension humaine et la performance individuelle au centre de l’entreprise et ceci dans une vision à long terme. La responsabilité des relations humaines est d’accroître le nombre des meilleurs talents notamment dans les nouveaux marchés afin de soutenir • Reconnue comme une des entreprises les plus attractives au monde pour les jeunes diplômés et les plus formatrices pour le développement du leadership de ses dirigeants, L’Oréal recherche en permanence l’équilibre entre l’amélioration constante de l’efficacité de son organisation et l’enrichissement de son vivier de talents, à tous les niveaux et dans tous les pays. • Une politique de recrutement active qui repose sur des partenariats avec les meilleures institutions éducatives du monde, le développement de jeux d’entreprise novateurs et des méthodes permettant d’identifier et d’attirer les meilleurs talents ainsi que de les sélectionner efficacement parmi le million de candidatures spontanées reçues • L’ambition de permettre à chaque collaborateur d’évoluer grâce à un suivi individuel de la performance et à de sur des programmes de formation complets et accessibles à tous. Une implantation internationale des structures de formation permet de dispenser ces programmes dans le monde entier. La mobilité importante entre fonctions, entre pays et les nombreuses promotions individuelles effectuées chaque année témoignent de la vitalité de la gestion des carrières à L’Oréal. Cette dynamique est assurée par un réseau Ressources Humaines proche à la fois des attentes des collaborateurs et des besoins des affaires. L’Oréal s’est donné pour objectif de faire vivre ses valeurs et de créer un environnement de travail bienveillant empreint de solidarité, de respect, et d’attention à autrui : • Une volonté de reconnaître la contribution effective de chacun à travers une politique dynamique de rémunération et des systèmes mondiaux d’intéressement à court, moyen et long terme. • Une évaluation régulière des attentes des collaborateurs du monde entier au travers d’enquêtes d’opinion d’envergure débouchant sur la mise en œuvre de plans d’action. • La recherche d’un cadre et de conditions de travail permettant à chacun de trouver un épanouissement • Un dialogue social actif avec les collaborateurs et leurs • Une politique volontariste en matière de diversité, comme facteur de progrès, d’innovation et de création de lien social avec comme priorités mondiales : le genre, l’origine Les effectifs indiqués dans l’Effectif total et Répartition des effectifs par zone géographique concernent la totalité des effectifs du Groupe présents au 31 décembre 2012 (1). Pour les sociétés Galderma et Inné ov consolidées en intégration proportionnelle, les effectifs au 31 décembre 2012 sont comptabilisés au prorata du pourcentage de participation de Tous les autres indicateurs sociaux figurant dans ce chapitre concernent le « Groupe Cosmétique » et « The Body Shop » (2). Si un indicateur concerne un périmètre différent de celui des branches « Groupe Cosmétique » et « The Body Shop », la mention du périmètre de consolidation figure en commentaire. (1) Incluant les employés avec un contrat à durée indéterminée et à durée déterminée. (2) Innéov est inclus, Galderma (dermatologie) est exclu. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Effectif total et répartition des salariés par zone géographique, par genre et par âge En 2012, L’Oréal comptait 72 637 collaborateurs (). Répartition par genre au 31.12.2012 () Répartition par âge au 31.12.2012 () Les recrutements et les départs (1) Le nombre de recrutements avec un contrat permanent en 2012 est de 9 053 (). L’Oréal ne rencontre pas de difficultés en matière de recrutement, que ce soit pour les cadres ou les autres catégories de personnel. L’Oréal poursuit sa politique active de recrutement et ce pour tous les métiers et toutes les catégories de personnel de l’entreprise. Il s’agit pour L’Oréal d’engager une relation durable avec ses collaborateurs en vue de permettre à chacun de développer son potentiel et de construire ensemble une croissance à long terme, de renforcer la compétitivité et de poursuivre l’expansion géographique ainsi que la promotion de l’innovation. Le nombre de départs (à l’initiative de l’entreprise) en 2012 Pour répondre à l’objectif d’une croissance durable qui est la meilleure garantie pour ses salariés, L’Oréal doit continuellement s’adapter à son environnement. Ceci peut entraîner des restructurations, notamment compte tenu du difficile contexte économique actuel. Cela étant, toute décision de nature à affecter la vie professionnelle et l’emploi des collaborateurs fait l’objet d’une réflexion approfondie, d’une communication claire et régulière à l’attention des salariés et d’un dialogue continu avec ces derniers et les partenaires sociaux et ce, dans le respect des valeurs d’intégrité et de transparence de L’Oréal. La politique de L’Oréal en matière de rémunération est indissociable des objectifs généraux de la politique des Ressources Humaines et accompagne la stratégie de développement du Groupe définie par la Direction Générale. Elle a pour principe de rétribuer de façon équitable l’ensemble de ses collaborateurs partout dans le monde en reconnaissant la contribution individuelle de chacun et en proposant des éléments de rémunérations diversifiés destinés à répondre aux (1) Périmètre cosmétique hors The Body Shop. 188 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Elle a pour objectif de récompenser l’engagement de chacun et d’encourager les performances individuelles et collectives. Elle s’appuie pour cela sur un système d’évaluation annuelle (MAP) des collaborateurs appliqué dans l’ensemble des filiales du Groupe. Ce système d’évaluation permet de réviser régulièrement les différentes composantes, fixes et variables, de la rémunération en fonction du poste occupé, des compétences exercées, des performances et du potentiel de chacun. Il permet également de communiquer avec clarté et transparence sur les règles de détermination de la rémunération, le processus et Dans la plupart des pays, les salaires minimums payés () sont largement supérieurs au salaire minimum légal (sur un plan national, régional, ou en fonction de la convention collective). Frais de personnel (charges sociales incluses) L’Oréal ayant la volonté de se situer parmi les sociétés les plus attractives partout où ses filiales sont présentes, des enquêtes destinées à positionner les rémunérations par rapport au marché sont menées chaque année par des cabinets spécialisés. En outre, les enquêtes d’opinion internes, réalisées périodiquement, permettent notamment d’évaluer la perception et les attentes des collaborateurs en matière de rémunération et d’adapter ainsi les plans d’actions du Groupe. Enfin, L’Oréal souhaite associer collectivement ses collaborateurs aux résultats du Groupe au travers de systèmes mondiaux d’intéressement et concilier ainsi performance sociale et La comparaison entre les trois années intègre les effets de change et n’est pas représentative de l’évolution réelle des frais de personnel. Depuis de nombreuses années, la politique de L’Oréal est d’associer les collaborateurs aux résultats de l’entreprise avec l’objectif de renforcer leur sentiment d’appartenance, ainsi que leur motivation. Ceci s’est traduit en 2012 à l’échelle du Groupe par la redistribution de 210 millions d’euros, sur la base des Au-delà des dispositifs légaux applicables dans certains pays, et notamment en France, L’Oréal a mis en place depuis 2001 dans toutes les filiales du Groupe dans lesquels les salariés ne bénéficient pas de dispositifs d’intéressement légaux, un « Worldwide Profit Sharing Program – WPS ». Les montants versés sont calculés localement sur la base du chiffre d’affaires et des bénéfices réalisés par chaque filiale, par rapport aux objectifs budgétés. La mise en œuvre du programme se fait localement et le respect des principes et des règles du programme est coordonné, au niveau Corporate, par la Direction La comparaison entre les trois années intègre les effets de change et de structure. Un accord de Participation est en place depuis 1968 ainsi L’Intéressement est un dispositif prévu par la loi mais à caractère facultatif. Renégocié tous les 3 ans, il a fait l’objet d’un nouvel accord de Groupe en 2012. Son montant est proportionnel au résultat courant avant impôt corrigé des éléments exceptionnels et pondéré par le rapport L’Intéressement est disponible immédiatement, mais il peut être bloqué 5 ans dans le Plan d’Epargne d’Entreprise et bénéficier en contrepartie d’une exonération fiscale. Dans le cadre de la réglementation sur le partage des profits (article 1 de la loi n° 2011- 894 du 28 juillet 2011), Base temps plein, 12 mois de présence sur 2011. L’Oréal a proposé le versement en 2012 d’un Supplément d’Intéressement de 600 € bruts, par collaborateur au titre des « avantages pécuniaires non obligatoires » prévus par les textes, en lien avec l’augmentation du dividende par action versé en 2012 au titre des résultats de 2011. L’Oréal a fait le choix de proposer un Supplément d’Intéressement car il correspond au dispositif le plus proche de la notion de « partage de la valeur ». Des accords d’entreprise prévoyant le versement d’un Supplément d’Intéressement de 600 € bruts* ont ainsi été conclus avec les comités d’entreprises de L’Oréal et de ses filiales en France. Il a été versé le 30 septembre 2012. Le montant total net de l’intéressement réparti en 2012 et du supplément d’intéressement « Partage des profits 2012 » est RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Pour un salaire annuel brut de « partage des profits 2012 » La Participation est un dispositif obligatoire en France, institué en 1968, pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés réalisant un bénéfice. Signé pour une durée de 3 ans, l’accord de Participation a été renouvelé en mai 2012. Dans le cadre de cet accord de Groupe, qui mutualise les résultats de toutes les sociétés signataires, L’Oréal a apporté des aménagements favorables à la formule légale pour tenir compte du développement international du Groupe. La Participation 2011 versée en 2012 a représenté l’équivalent Pour les salariés qui le souhaitent, les montants versés au titre de l’Intéressement et de la Participation peuvent être investis, pour une durée minimale de 5 ans, dans le Plan d’Epargne Entreprise qui propose notamment un Fonds Commun de Placement investi en Actions L’Oréal qui est abondé à 25 % En 2012, il a été investi par les salariés de L’Oréal et de ses filiales en France dans le fonds composé à 100 % d’actions L’Oréal, « L’Oréal Intéressement », le montant net de CSG et CRDS et de forfait social suivant : 47 909 419 €, auquel s’ajoute le montant net du Supplément d’Intéressement « partage des Plan Epargne Entreprise et Compte Courant Bloqué Encours pour l’ensemble des sociétés concernées en France : 6 767 € soit 3,3 mois 7 934 € soit 2,7 mois 9 102 € soit 2,4 mois 11 437 € soit 2,1 mois La Participation est disponible immédiatement, mais elle peut être bloquée 5 ans dans le Plan d’Epargne d’Entreprise ou le Compte Courant Bloqué, ou bloquée jusqu’à la retraite dans le Plan Epargne Retraite Collectif où elle est abondée à +50 %, et bénéficier ainsi en contrepartie d’une exonération fiscale. Ces versements ont été respectivement abondés de l’action L’Oréal le jour de chacun de ces abondements, 92,00 € le 30 avril 2012 pour « L’Oréal Intéressement » et 98,76 € pour le « Supplément d’Intéressement » le 28 septembre 2012, ont représenté l’équivalent de 116 353 actions L’Oréal. PEE + Compte Courant Bloqué + PERCO France sont actionnaires de L’Oréal au travers de leur épargne salariale. 190 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Au niveau mondial, en plus des programmes de Participation, d’Intéressement ou de Profit Sharing à destination de ses collaborateurs, le Groupe attribue depuis des années des plans de stock-options et d’ACAs dans un cadre international, afin d’associer ses grands contributeurs à l’évolution future des résultats du Groupe et de renforcer leur sentiment En 2009, L’Oréal a élargi sa politique en introduisant un mécanisme d’Attribution Conditionnelle d’Actions (ACAs), afin de toucher une population plus large de bénéficiaires potentiels grâce à un outil d’animation à long terme plus motivant que les En 2012, le Groupe a développé sa politique d’attribution d’ACAs : ❚ en élargissant encore davantage le nombre de ses bénéficiaires. Ainsi le nombre de bénéficiaires d’ACAs sur le ❚ en internationalisant les attributions d’ACAs. Ainsi le nombre de bénéficiaires hors de France est de 62 % du total des bénéficiaires (59,5 % en 2011) ; ❚ en généralisant, en 2012, l’attribution d’ACAs en remplacement des stock-options, à tous les bénéficiaires. Au total, plus de 3 000 collaborateurs, soit 13 % des managers dans le monde, bénéficient d’au moins un plan de stock-options ou d’ACAs, selon les modalités exposées au 7.4. Informations concernant le capital social page 228 . Régimes de prévoyance, de retraite et autres L’Oréal participe, selon les lois et les usages de chaque pays, à des régimes de retraite et d’aménagement de fin de carrière, ainsi qu’à des régimes de prévoyance offrant différentes garanties En 2002, L’Oréal a mis en place un Comité de Surveillance des régimes de Retraite et de Prévoyance offerts par ses filiales. Ce Comité veille à la mise en œuvre et au suivi de la politique de L’Oréal en matière de Retraite et de Prévoyance, telle qu’elle est définie par le Comité Exécutif de L’Oréal. Cette politique exprime des principes généraux dans les domaines suivants : conception et mise en place des régimes, relations avec les salariés, financement et coût des régimes, gestion des régimes. Toute mise en place d’un nouveau régime, ou modification d’un régime existant, doit obtenir au préalable l’approbation du Comité de Surveillance. Le Comité de Surveillance travaille en collaboration avec les directions opérationnelles des divisions et des zones. Les caractéristiques des régimes de Retraite et des autres avantages de fin de carrière offerts par les filiales à l’extérieur de la France varient en fonction des lois et des réglementations applicables ainsi que des pratiques des sociétés dans chaque Dans de nombreux pays, L’Oréal participe à la constitution de compléments de retraite pour ses collaborateurs par l’entremise d’un ensemble de régimes à prestations définies et/ou à cotisations définies (exemples : Etats-Unis, Pays-Bas, Belgique, Canada, pays d’Amérique du Sud). Dans quelques cas, les régimes à prestations définies ont été fermés aux nouveaux collaborateurs qui se voient offrir des régimes à cotisations définies (Allemagne, Belgique, Royaume-Uni). Cet ensemble de régimes à prestations définies et à cotisations définies permet un partage des risques financiers et une meilleure stabilité des coûts. Dans les régimes à cotisations définies, l’engagement de l’entreprise consiste essentiellement à verser chaque année au plan de pension un pourcentage du salaire annuel du Les régimes à prestations définies sont financés par des versements à des fonds spécialisés ou par la constitution de provisions, en accord avec les normes comptables adoptées par L’Oréal. La performance des gestionnaires des principaux fonds constitués, de même que la notation de la stabilité financière des dépositaires, font l’objet d’un suivi régulier du Comité de Des retraites dépassant les minimums légaux requis par les systèmes nationaux de sécurité sociale sont désormais versées dans 80 % () des filiales L’Oréal à travers le monde. Dans les pays déjà dotés d’une couverture sociale suffisante, L’Oréal ne propose pas de régimes de retraite d’entreprise. C’est aussi le cas dans les pays ne disposant pas d’un cadre légal approprié ou d’instrument d’investissement à long terme. Le Comité de Surveillance reste attentif à l’évolution des situations locales et, lorsqu’elles l’exigent, des régimes de prévoyance En France, L’Oréal a complété son système de retraite en créant le 1er janvier 2001 un régime à prestations définies à droits aléatoires, conditionné à l’achèvement de la carrière dans l’entreprise, puis le 1er septembre 2003, un régime à cotisations Afin de compléter éventuellement les régimes de retraite obligatoires relevant de l’Assurance Vieillesse de la Sécurité Sociale, de l’ARRCO ou de l’AGIRC, L’Oréal a mis en place, le 1er janvier 2001, un régime de retraite à prestations définies à droits aléatoires, la « Garantie de Ressources des Retraités Anciens Cadres Dirigeants ». L’Oréal avait fermé précédemment, le 31 décembre 2000, un autre régime de retraite à prestations définies, également à droits aléatoires, la « Garantie de Retraite des Membres du Comité de Conjoncture ». L’accès à la « Garantie de Ressources des Retraités Anciens Cadres Dirigeants », créée le 1er janvier 2001, est ouvert aux anciens Cadres Dirigeants de L’Oréal qui remplissent, outre la condition d’avoir achevé leur carrière dans l’entreprise, celle, notamment, d’y avoir eu le statut de Dirigeant au sens de l’article L. 3111-2 du Code du travail durant au moins dix ans RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Ce régime ouvre droit au versement au retraité bénéficiaire d’une Rente viagère et, après son décès, au versement au conjoint et/ou au(x) ex-conjoint(s) d’une Rente de Réversion et, aux enfants, d’une Rente d’Orphelin, sous réserve que ceux- ci remplissent certaines conditions. La base de calcul de la Garantie de Ressources est la moyenne des salaires des trois meilleures années parmi les sept années civiles précédant l’achèvement de la carrière au sein de L’Oréal. La Garantie de Ressources est calculée en fonction du nombre d’années d’activité professionnelle du bénéficiaire dans l’entreprise, apprécié à la date d’achèvement de la carrière à L’Oréal, dans la limite de 25 ans, chaque année permettant une augmentation progressive et régulière de 1,8 % du niveau de la Garantie. A cette échéance, la Garantie de Ressources brute ne peut excéder 50 % de la base de calcul de la Garantie de Ressources, ni excéder la moyenne de la partie fixe des salaires des trois années prises en compte dans cette base. Une rente brute et un capital constitutif brut sont ensuite calculés, en prenant en compte la somme des pensions annuelles acquises à la date de la liquidation par le retraité du fait de son activité professionnelle, et en prenant pour âge du bénéficiaire l’âge de 65 ans. La Rente viagère est issue de la conversion en rente à l’âge du bénéficiaire à la date de la liquidation du capital constitutif brut diminué du montant de toutes les indemnités dues en raison de la cessation du contrat de travail, hors préavis et congés payés, et de l’ensemble des salaires versés à l’occasion d’un congé de fin de carrière, si un tel capital résulte de ces opérations. Environ 450 Dirigeants sont éligibles à ce régime, sous réserve qu’ils en remplissent toutes les conditions après avoir achevé leur carrière dans l’entreprise. L’accès à la « Garantie de Retraite de Membres du Comité de Conjoncture » est fermé depuis le 31 décembre 2000. Cet ancien régime ouvrait droit au versement au retraité bénéficiaire, après qu’il ait achevé sa carrière dans l’entreprise, d’une Rente viagère et, après son décès, au versement au conjoint et/ou au(x) ex-conjoint(s) d’une Rente de Réversion et, aux enfants, d’une Rente d’Orphelin, sous réserve que ceux- ci remplissent certaines conditions. La base de calcul de la TOTAL DES COTISATIONS NETTES (en millions d’euros) Garantie de Retraite est la moyenne des salaires des trois meilleures années parmi les sept années civiles précédant l’achèvement de la carrière au sein de L’Oréal. La Garantie de Retraite est calculée en fonction de l’ancienneté du bénéficiaire, dans la limite de 40 ans, sachant qu’à la date de fermeture du régime, le 31 décembre 2000, l’ancienneté minimum requise était de 10 ans. La Garantie de Retraite ne peut excéder 40 % de la base de calcul de la Garantie de Retraite, majorée de 0,5 % par année pendant les vingt premières années puis de 1 % par année pendant les vingt suivantes, ni excéder la moyenne de la partie fixe des salaires des trois années prises en compte dans cette base. Environ 120 dirigeants actifs ou retraités sont concernés par ce régime sous réserve, pour les actifs, qu’ils en remplissent toutes les conditions après avoir achevé leur carrière dans l’entreprise. L’Oréal a mis en place en septembre 2003 un « régime de Un nouvel accord a été signé en décembre 2007, pour application au 1er janvier 2008, ainsi qu’un avenant au Sont bénéficiaires du régime l’ensemble des Cadres et les VRP L’assiette de cotisations, inchangée, est comprise entre 1 et 6 plafonds de Sécurité Sociale, avec une cotisation, depuis le 1er janvier 2008, de 4 % partagée entre l’entreprise et le Ce régime ouvre droit au versement au retraité bénéficiaire, après qu’il ait liquidé ses droits à pension auprès du régime Vieillesse de la Sécurité Sociale, d’une Rente viagère ainsi que, après son décès d’une Rente de Réversion au conjoint et/ou au(x) ex-conjoint(s). La Rente viagère est calculée en fonction du capital constitué par les cotisations versées et leurs produits financiers au terme de la carrière du collaborateur. L’engagement de l’employeur se trouve limité au versement L’Oréal porte une grande attention aux conditions de départ à la retraite de ses collaborateurs et les aménagements de fin de carrière en vigueur depuis de nombreuses années ont été confirmés et améliorés dans le cadre de l’Accord sur l’emploi des Seniors, signé le 3 décembre 2009, qui prévoit notamment l’instauration d’un Compte Epargne Temps Senior : le congé de fin de carrière (CFC) : cet aménagement de fin de carrière consiste à dispenser d’activité les collaborateurs ; mais pendant cette période, ils restent salariés de L’Oréal et bénéficient du maintien de leur rémunération (dans la limite de 9 280 € bruts/mois) ainsi que de la Participation, de l’Intéressement et des congés le « talon » : ce dispositif, lié à l’accord sur les 35 heures et au Compte Epargne Temps (CET), permet à un collaborateur qui a épargné chaque année depuis 2001, 3 jours de congés par an dans le CET, de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité de 3 mois minimum (6 mois pour les VRP) qui peut se cumuler avec le CFC ; l’indemnité de départ à la retraite (IDR) : un nouveau barème L’Oréal a été mis en place par accord collectif à compter de 2011, plus favorable que celui de la Convention Ainsi, un collaborateur peut bénéficier, au moment de son départ à la retraite, d’une IDR allant de 2 mois de salaire pour 5 ans d’ancienneté à 8 mois de salaire pour 40 ans Afin d’augmenter sa dispense d’activité, il peut opter pour la conversion de son IDR en temps, ou choisir le paiement de son IDR, qui interviendra au moment de son départ. 192 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Source : Statistiques RH France 2010, 2011 et 2012. C es en gage men ts fon t l ’o bj et d’ u n e c ou ver ture financière externe partielle dont l’objectif est de constituer progressivement des fonds alimentés par des primes versées La méthode d’évaluation retenue pour le calcul des engagements de retraite et d’aménagement de fin de carrière est la méthode rétrospective avec projection du salaire de Les engagements nets de fonds investis et d’écarts actuariels font l’objet d’une provision au passif du bilan consolidé. Ces engagements tiennent compte de la participation de l’employeur aux régimes des frais de santé en faveur des Provision au passif du bilan consolidé des engagements de retraite Source : Direction Générale de l’Administration et des Finances. Outre le Capital Décès obligatoire pour les Cadres relevant des articles. 4 et 4bis de la Convention Collective Nationale de 1947 (1,50 % en tranche A) et les garanties prévues par la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, L’Oréal a mis en place, en France, par voie d’accord, un Régime de Prévoyance offrant des garanties collectives L’ensemble de ces garanties est fondé sur les rémunérations brutes jusqu’à 8 plafonds de Sécurité Sociale, sauf la Rente Education jusqu’à 4 plafonds. Elles sont généralement financées sur les tranches A, B et C, sauf la Rente Education qui l’est sur A et B et la Rente de Conjoint qui l’est sur B et C. Ce régime de Prévoyance garantit : ❚ en cas d’Incapacité, à tous les collaborateurs, 90 % de leur rémunération brute limitée à huit plafonds de la Sécurité Sociale, à concurrence de celle-ci nette de charges, ceci au-delà des 90 premiers jours d’arrêt ; ❚ en cas d’Invalidité, à tous les collaborateurs, une fraction, fonction du taux d’invalidité, allant jusqu’à 90 % de leur rémunération brute limitée à huit plafonds de la Sécurité Sociale, à concurrence de celle-ci nette de charges ; ❚ en cas de Décès : a) pour tous les collaborateurs, le versement d’un Capital Décès, majoré en fonction de sa situation familiale. Son montant est doublé en cas de décès accidentel, b) pour les Cadres et Assimilés Cadres, le versement d’une Rente de Conjoint au conjoint survivant. Elle assure à celui-ci des ressources voisines de la pension de réversion qu’aurait versée l’AGIRC si le décès était survenu à 65 ans, c) pour tous les collaborateurs, le versement d’une Rente Education à chaque enfant à charge, selon un barème Le montant total des capitaux constitutifs de ces garanties ne peut excéder 2,3 millions d’euros par événement. Les capitaux constitutifs de la Rente de Conjoint sont constitués en priorité ; ceux de la Rente Education sont ensuite calculés ; le reliquat du régime de base sert enfin à constituer le Capital Décès, éventuellement complété par le Capital Décès Cotisations de Prévoyance nettes de l’exercice Depuis le 1er décembre 2004, puis le 1er janvier 2005 pour les VRP, L’Oréal a mis en place une garantie Décès supplémentaire qui complète, le cas échéant, pour tous les collaborateurs, le C apital D écès à concurrence de trois années de rémunération Le montant total des capitaux sous risque constitutifs des Rentes de Conjoint et d’Education, du Capital Décès et du Capital Décès Minimum Garanti est également plafonné. Les collaborateurs de L’Oréal S.A. et de ses filiales françaises bénéficient des régimes de couverture complémentaire de RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Le régime des frais de santé est obligatoire pour l’ensemble des salariés de L’Oréal et de ses filiales françaises. Ceux-ci ont la possibilité d’y faire adhérer les membres de Les cotisations sont en général individuelles. La cotisation du salarié fait l’objet d’un financement partiel par la Société. Les retraités peuvent continuer à bénéficier du régime des frais de santé, avec une participation de L’Oréal, sous condition Le régime des retraités de L’Oréal S.A. a été précisé dans un règlement de retraite à prestations définies additionnelles applicable au 1er janvier 2008. La gestion financière de ce régime a été externalisée auprès de sociétés d’assurances L’Oréal respecte les obligations légales et contractuelles en matière d’horaires de travail dans chacune de ses filiales. Le temps de travail est fonction du contexte local et de l’activité. L’Oréal Italie s’est engagé en 2011 en faveur des « mamans au travail », à l’issue d’un projet conduit avec les Partenaires Sociaux, en impliquant des jeunes mamans. L’accord signé définit des dispositions qui vont au-delà des obligations légales et qui visent à améliorer l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle des mamans d’enfants en bas âge ; plusieurs d’entre elles concernent la gestion flexible les horaires variables déjà en vigueur pour l’ensemble des collaborateurs sont élargi s (entrée de 08h30 à 10h30) pour les mamans jusqu’aux 3 ans de l’enfant ; ❚ un temps partiel de 6 heures par jour est octroyé, sur demande de la mère, jusqu’aux 2 ans de l’enfant ; Les collaborateurs qui ont fait le choix de travailler à temps partiel relèvent de toutes les catégories de personnel. Le nombre de collaborateurs à temps partiel au niveau monde est de 9 688 (), dont 9 065 () femmes et 623 () hommes. ❚ en cas d’utilisation du congé parental facultatif de 6 mois suite au congé maternité, L’Oréal Italie complète la part du salaire prise en charge par la Sécurité Sociale, 30 % du salaire, à hauteur de 45 % au total ; ❚ deux demi-journées de congés payés sont octroyées pour permettre à la mère de s’organiser en cas de maladie de le congé annuel de 40 heures dont bénéficient les collaborateurs afin de se rendre chez le médecin peut être utilisé par les mamans pour les examens concernant leur enfant et ce jusqu’à ses 3 ans ; ❚ en complément de ces mesures, si l’enfant va en crèche, une participation de 130 €/mois est octroyée jusqu’aux Le taux d’absentéisme est de 4,04 %, dont 2,67 % (1) de maladie, en application de la méthode suivante. (C) Nombre de jours de maladie (hors maladie professionnelle, maternité, accident du travail et/ ou de trajet…). ❚ absentéisme de maladie : C/(A+B). (A) Nombre de jours effectivement travaillés par l’ensemble de l’effectif contractuel, jours de formation inclus. (B) Nombre de j ou rs d’absenc e (ma ladi e, m ala die professionnelle, maternité, accident du travail et/ou de trajet ou toute autre absence non prévue contractuellement). L’organisation du dialogue social notamment les procédures d’information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci La qualité du climat social au sein de L’Oréal est le fruit d’un dialogue permanent entre la Direction, les salariés et leurs représentants, et ce dans le respect des droits syndicaux de chaque pays et avec une attitude neutre vis-à-vis des différentes (1) Le périmètre relatif à cette information couvre les Etats-Unis et l a France (hors The Body Shop), soit 36,9 % de l’effectif du Groupe. La définition de cet indicateur est en cours d’homogénéisation dans l’ensemble des sociétés du Groupe. 194 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Des instances représentatives du personnel sont en place dans la plupart des filiales européennes, des filiales asiatiques (Chine, Indonésie, Corée du Sud…), en Afrique (Maroc, Afrique du Sud), en Amérique du Nord et du Sud (Etat Unis, Canada, Mexique, Brésil, Argentine… ) ainsi qu’en Australie et Nouvelle-Zélande. Dans les quelques cas où il n’existe pas d’instance représentative du personnel (essentiellement au sein de filiales à faibles effectifs), le dialogue est assuré directement avec les salariés et ce, dans le plus grand respect des principes de transparence et de confiance qui sont appliqués de manière uniforme à l’échelle Depuis 2003, L’Oréal réalise une enquête d’opinion mondiale auprès des salariés avec le concours du cabinet international Towers Watson, enquête reconduite en 2011-2012. Les résultats sont partagés avec les collaborateurs et les représentants du personnel. Ils font l’objet de plans d’actions mis en œuvre de manière décentralisée, au plus proche des attentes exprimées. L’Instance Européenne de dialogue social/European Works Un accord signé en 1996 entre L’Oréal et les organisations syndicales françaises et européennes (FECCIA et EMCEF) a conduit à la création de l’Instance Européenne de Dialogue Social/European Works Council (IEDS/EWC). L’accord initial a été régulièrement mis à jour, notamment en 2009 pour introduire une nouvelle procédure d’information et de consultation applicable aux projets transnationaux donnant lieu à des procédures de consultation locales. Ce processus prévoit la possibilité pour l’IEDS/EWC d’émettre un avis. Il est ensuite mis en œuvre avec le Secrétariat de liaison élargi aux membres des pays concernés ou bien avec l’IEDS/EWC au complet, en fonction de la dimension géographique et stratégique du projet. Cette révision a représenté une avancée importante visant à renforcer le dialogue social chez L’Oréal tout en anticipant l’évolution de la législation. L’IEDS/EWC alimente les débats et les réunions avec les membres de l’IEDS sur la situation actuelle du Groupe et ses Elle est composée de 30 membres, qui bénéficient régulièrement d’une formation aux questions économiques A l’heure actuelle, cette instance couvre environ 30 000 salariés de 26 pays faisant partie de l’Espace Economique Européen, parmi lesquels les 16 pays, qui ont plus de 145 collaborateurs, Le bilan des accords collectifs () La politique sociale de L’Oréal permet la conclusion d’un certain nombre d’accords collectifs chaque année dans les filiales. En 2012, 33 accords ont été signés en France et 69 accords ont été signés dans le reste du monde. Au total, le nombre d’accords en vigueur au 31 décembre 2012 était de 298. Depuis plusieurs années, L’Oréal applique une politique bien établie en matière d’hygiène et de sécurité (EHS). Celle-ci définit l’engagement de la Société à développer, produire, distribuer et vendre des produits innovants de la plus haute qualité en ayant un comportement éthique, en garantissant la sécurité et la santé des collaborateurs, des clients et des communautés dans lesquelles L’Oréal exerce ses activités. Cette démarche s’inscrit dans une politique globale en matière d’environnement, hygiène et sécurité décrite dans la partie Informations environnementales Des mesures exhaustives ont été mises en place visant à réduire les risques et à assurer une amélioration constante. Une culture de la sécurité a été créée, elle définit des normes élevées et implique le personnel à tous les échelons. Soucieux de faire progresser la sécurité sur les lieux de travail, la Direction Générale a fixé un objectif ambitieux d’amélioration Globalement, 2012 a été une bonne année en termes de performance. La performance du Groupe s’est améliorée par rapport à 2011 de 14,42 % et ce malgré la baisse de la performance des usines. Sur les 193 accidents avec arrêt enregistrés dans le Groupe en 2012, 72 % ont eu lieu dans les sites administratifs, dont 5 % dans les laboratoires ou les sites Recherche & Innovation (R&I), et 28 % dans les usines et centrales. ❚ Sites usines et centrales : TFc* = 1,49 v. 1,36 en 2011 (+ 9,7 %) ; ❚ Sites administratifs (avec R&I) : TFc* = 1,80 v. 2,30 en 2011 L’Oréal a à cœur d’offrir un lieu de travail sûr et sain à ses collaborateurs. La santé et la sécurité sont primordiales, l’objectif ultime de L’Oréal étant de parvenir à un taux de zéro accident. ❚ Groupe : tous sites : TFc* = 1,72 () v. 2,01 en 2011 (- 14,42 %). TFc (taux de fréquence conventionnel) = nombre d’accidents avec arrêt de travail par million d’heures travaillées par le personnel de L’Oréal. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Le management est le fil conducteur de ce changement de culture sécurité, soutenu et aidé par le réseau EHS. L’Oréal s’est doté des outils et programmes nécessaires pour atteindre Rappel de l’évolution des performances des Usines TFc* (taux de fréquence conventionnel) - Usines et centrales de distribution La base des programmes d’amélioration sécurité repose sur les ❚ Comités de pilotage EHS ; ❚ SIO (Opportunités d’Amélioration Sécurité) ; Formation Sécurité pour le management : E n 2012, 60 participants de L’Oréal ont assisté à des séminaires ouverts aux Directeurs de sites sur le thème « Safety & leadership », qui se sont déroulés au CEDEP, le Centre Européen d’Education Permanente sur le campus de l’INSEAD en France. Les principaux objectifs de ces séminaires sont de faire évoluer les mentalités des managers sur la sécurité, de les sensibiliser au problème crucial que pose la sécurité aux entreprises et aux dirigeants, et d’améliorer leur capacité à faire adopter des comportements sûrs et à les maintenir à Objectif Sécurité des Usines et C entrales L’objectif initial est d’améliorer de 81 % le score en matière de sécurité d’ici à 2015 (année de référence 2005 : TFc* = 3,09), ce qui représente un TFc* < 0,60. Objectif : zéro accident en 2012 (1) Sur 104 usines et centrales de distribution, 69 affichent un taux Un taux de gravité des accidents en baisse Outre la réduction du nombre d’accidents, il est aussi important de noter que le taux de gravité des accidents a baissé de 40 % depuis 2005. Il est de 0,09 () en 2012. Millions d’heures – personnel L’Oréal – sans accident avec arrêt de travail depuis 2005 – ❚ 8 usines, 4 centrales de distribution et 17 sites administratifs ont atteint ou dépassé le seuil du million d’heures travaillées sans accident avec arrêt de travail ; ❚ 3 usines et 7 sites administratifs en sont à 3 millions d’heures. LES CONDITIONS D’HYGIENE ET DE SECURITE A L’ORÉAL - L’Oréal s’est depuis de nombreuses années engagé dans une politique volontariste d’amélioration continue des conditions de travail de ses collaborateurs contribuant ainsi au développement d’un environnement favorisant la qualité Dans ce cadre, et au-delà des dispositifs d’ores et déjà existants, L‘Oréal a souhaité aller au-delà en mettant en œuvre d’une part, une démarche de prévention et de gestion du stress et d’autre part, une réflexion sur la prévention de la pénibilité en application des dispositions de la loi n° 2010- ❚ Attentif à la situation de stress qui pourrait être ressentie par les collaborateurs, et ceci quelles que soient les circonstances, L’Oréal a engagé début 2009 une démarche de prévention et de gestion du stress en s’appuyant sur le réseau des médecins du travail (7 dédiés à L’Oréal) et un organisme habilité Intervenant en Prévention des Risques Cette démarche repose sur 3 axes : • un plan de prévention comprenant notamment deux modules de formation permettant tant aux collaborateurs (1 jour) qu’aux managers (2 jours), de mieux comprendre les mécanismes de stress et de leur donner des solutions opérationnelles pour en réguler • une évaluation individuelle du niveau ressenti de stress, d’anxiété et de dépression du collaborateur via un questionnaire proposé lors de la visite médicale, basé sur des échelles scientifiquement reconnues ; à l’issue de l’évaluation, les résultats sont partagés avec le m édecin • une analyse annuelle des résultats collectifs de l’entreprise au sein des Comités Hygiène Sécurité et Ce plan d’actions qui a reçu un accueil favorable de la part des collaborateurs, des CHSCT et des Comités d’Entreprise, est effectif au sein de l’ensemble des entités de L’Oréal en TFc (taux de fréquence conventionnel) = nombre d’accidents avec arrêt de travail par million d’heures travaillées par le personnel de L’Oréal. 196 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE ❚ D ans le cadre des dispositions de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010, des décrets n° 2011-354 du 30 mars 2011 et n° 2011-824 du 7 juillet 2011, L’Oréal a poursuivi sa réflexion sur l’amélioration des conditions de travail et la prévention de la pénibilité dans le but de permettre aux salariés de rester plus longtemps et dans de meilleures Bien que ne relevant pas toujours d’une obligation, des discussions ont été engagées dans certains secteurs d’activité ou entités de L’Oréal, en lien avec les CHSCT et les équipes EHS afin d’élaborer des plans d’action en faveur de la prévention de la pénibilité. En application du décret du 5 novembre 2011 sur les risques professionnels, L’Oréal a procédé à la mise à jour du document unique d’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise en intégrant notamment ces deux points. En 2012, il y a 37 instances CHSCT et 1 SHSCT (Santé, Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail) à L’Oréal. Chaque site de L’Oréal en France bénéficie de la présence d’un m édecin du travail dont 7 médecins du travail intervenants exclusivement pour L’Oréal. Ils sont accompagnés par 5 LES MESURES PRISES EN FAVEUR DE LA SECURITE La préservation de la santé et de la sécurité des collaborateurs est un objectif fondamental qui fait partie intégrante de la politique humaine et sociale. Elle repose sur la prévention des risques tant au niveau individuel, au travers d’examens de dépistage permettant de délivrer aux collaborateurs un suivi médical individuel approfondi et adapté, qu’au niveau collectif par l’évaluation et la maîtrise des risques La démarche santé/sécurité s’inscrit dans une démarche d’ensemble, conduite en étroite collaboration avec les m édecins du travail, les responsables sécurité et les CHSCT. Le bilan des accords collectifs en matière d’hygiène et sécurité : le nombre d’accords en vigueur en matière de Santé meilleurs talents, préparer les leaders du futur, mais aussi apporter la meilleure réponse de formation à tous les collaborateurs du La formation fait partie intégrante de la politique de développement des collaborateurs à L’Oréal. Toujours à la recherche de l’excellence, de la créativité et du temps d’avance pour faire face à la complexité croissante des challenges du business, les équipes « Learning for Development » accompagnent les collaborateurs et les managers pour les aider non seulement à être performants, mais aussi à se réaliser. La formation est depuis toujours au cœur de la stratégie Ressources Humaines : c’est ainsi que L’Oréal peut attirer les NB : Ces chiffres concernent le périmètre défini dans la note méthodologique page 199 . Des parcours personnalisés sont construits à partir des besoins identifiés avec le manager lors d’un entretien individuel dédié chaque année. Le collaborateur a ensuite accès à un ensemble de ressources de développement mixant des formations en salle, des vidéos pédagogiques, des expériences digitales et sociales, des accompagnements en situation de travail. Il peut ainsi construire sa propre expérience de formation, tout en partageant ses pratiques avec des collègues du monde entier. Dans un environnement très compétitif et multiculturel, l’ambition de L’Oréal est de permettre à tous ses collaborateurs de se former à chaque étape de carrière, de développer leur potentiel, mais aussi de se réaliser avec passion, dans le cadre de leur mission. 6.1.2.6. Diversité et égalité des chances L’Oréal est engagé depuis plus de 10 ans dans une politique innovante et ambitieuse en faveur des Diversités. Le Groupe s’est fixé trois priorités : le genre, le handicap et l’origine socio-culturelle et ethnique et intervient plus particulièrement dans les domaines du marketing, des achats solidaires et des ressources humaines. Aujourd’hui, les initiatives menées par toutes les filiales du Groupe font de L’Oréal un pionnier et l’un des acteurs reconnus dans le domaine de la diversité au plan mondial. ❚ Dès 2004, L’Oréal a été membre fondateur de la première charte de la diversité en France. Le Groupe est aujourd’hui signataire de huit autres chartes en Europe dont certaines Dans le domaine du genre, L’Oréal s’est vu décerner en 2010 le 1er label européen pour l’équité de genre, « le Gender Equality European Standard », par le bureau Veritas, pour huit de ses périmètres en Europe : l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Irlande et L’Oréal S.A. (Corporate). Quatre autres périmètres ont été audités à la fin 2012 et labellisés par le bureau Veritas (Pays baltes, Portugal, Toujours en matière d’égalité de genre, L’Oréal Mexique a reçu le label d’entreprise « Modèle Equité de Genre » de la ❚ En ce qui concerne le h andicap, L’Oréal développe une politique mondiale depuis 2008 en faveur de l’insertion du handicap dans l’entreprise. Une politique articulée autour de RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE cinq priorités : les infrastructures, le maintien dans l’emploi, les recrutements, la sous-traitance et les partenariats. Et pour accélérer la mobilisation de ses filiales, L’Oréal a mis en place en 2008 les Trophées « Initiatives pour le Handicap » qui récompensent les entités opérationnelles pour leurs actions concrètes en faveur du h andicap. Ces trophées, remis tous les deux ans, permettent de valoriser et de partager les bonnes pratiques menées par les différentes entités de L’Oréal en France et en Europe. En 2012, cette initiative a été ouverte à l’international, ce qui a permis à 14 pays de quatre zones ❚ Enfin 46 pays, dans lesquels le Groupe est implanté, ont mis en place des actions pour diversifier l’origine de leurs recrutements (Brésil, Italie, France, Espagne…) avec un objectif : permettre à tous les talents d’accéder aux plus hauts niveaux de responsabilité de l’entreprise, quelles que soient leurs différences et leurs origines. L’Oréal a par ailleurs élaboré un Bilan des Diversités en France avec une centaine d’indicateurs recouvrant l’ensemble des 6 dimensions de la politique des Diversités. Dans la même dynamique, toutes les filiales ont accès à un outil en ligne de Afin d’accompagner ces initiatives, L’Oréal a entrepris de former ses collaborateurs à la diversité, en organisant « Les Ateliers de la Diversité ». Une formation d’une journée qui a permis de sensibiliser plus de 12 000 collaborateurs dans plus de 20 pays à fin 2012. 6.1.2.7. Promotion et respect des stipulations L’Oréal a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies en 2003 et s’engage à respecter et promouvoir les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail et ceci bien que ces conventions n’aient pas été toutes ratifiées par l’ensemble des pays où L’Oréal est présent. Il s’agit notamment de respecter la liberté d’association et reconnaître le droit de négociation collective, contribuer à l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire, contribuer à l’abolition du travail des enfants et éliminer toute forme de discrimination en matière d’emploi et de profession. L’Oréal s’assure du respect de ces conventions à l’égard de ses collaborateurs grâce aux actions des fonctions Ressources Humaines et chez ses fournisseurs et sous-traitants grâce aux actions des fonctions Achats (voir les Informations sociétales, rubrique 6.3.3. Sous-traitance avec les fournisseurs page 210 Concernant le respect de la liberté d’association et le droit de négociation collective, les mesures prises sont décrites au paragraphe 6.1.2.3. Relations sociales page 194 . Dans les pays où la liberté d’association et le droit à la négociation collective sont limités ou interdits, L’Oréal s’assure qu’il existe d’autres modes de dialogue avec les collaborateurs leur permettant de remonter Concernant l’élimination de toute forme de discrimination en matière d’emploi et de profession, les mesures prises sont décrites au paragraphe 6.1.2.6. Diversité et égalité des chances page 197 . Concernant l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire, le recours au travail pénitentiaire est possible, directement ou via un fournisseur/sous-traitant uniquement lorsqu’il est volontaire dans le cadre d’un programme de réinsertion et payé au prix du marché. Concernant l’abolition du travail des enfants, toutes les entités de L’Oréal sont tenues de vérifier l’âge de leurs nouveaux collaborateurs au moment de leur embauche. L’Oréal a choisi de fixer à 16 ans l’âge minimum obligatoire de tous ses collaborateurs, une limite supérieure à l’âge minimum exigé par l’Organisation Internationale du Travail. Compte tenu de leur jeune âge, les collaborateurs âgés de 16 à 18 ans font l’objet d’un suivi particulier et notamment : pas de travail de nuit, pas d’heures supplémentaires, pas de travail impliquant l’utilisation de substances ou d’outils dangereux, pas de port de charges lourdes, mise en œuvre d’un plan de formation renforcé, désignation d’un « tuteur » interne et inscription sur un registre spécial. En 2012, 434 collaborateurs de 16 à 18 ans ont travaillé au sein des entités du Groupe. La politique « Parlons-en Ensemble » de L’Oréal permet aux collaborateurs de faire remonter leurs éventuelles préoccupations, y compris via un site internet sécurisé, directement auprès du L’Oréal suit entre autres les indicateurs HR4, HR5, HR6 et HR7 de la Global Reporting Initiative qui correspondent aux quatre 198 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Les effectifs indiqués dans les tableaux « Effectifs » et « Répartition géographique des effectifs » correspondent à l’effectif total au 31 décembre de l’exercice concerné (1). Pour les sociétés consolidées par intégration proportionnelle, l’effectif au 31 décembre est enregistré au prorata de la Les autres indicateurs sociaux présentés dans la partie Informations sociales concernent les branches « Cosmétique » et « The Body Shop » (2). Si un indicateur porte sur un périmètre différent de celui des branches « Cosmétique » et « The Body Shop », le périmètre de Le périmètre relatif à l’absentéisme couvre les Etats-Unis et l a France (hors The Body Shop), soit 36,9 % de l’effectif du Groupe. La définition de cet indicateur est en cours d’homogénéisation dans l’ensemble des sociétés du Groupe. Les indicateurs retenus sont ceux utilisés dans la gestion du personnel et des questions sociales de la S ociété. Ils reflètent les résultats de la politique de Ressources H umaines. Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel à La plupart des données sont recueillies en utilisant le système intranet dédié au « Reporting par pays », disponible dans chaque pays d’implantation d’une filiale de L’Oréal. Le système couvre plusieurs sujets : effectif, éthique, participation des salariés au niveau mondial, relations sociales, rémunération, frais de Ressources Humaines , Chaque année en début d’exercice, les Directeurs locaux des Ressources H umaines transmettent les données Au moment de la compilation des données, chaque pays doit valider une charte d’engagement sur l’exactitude de Les autres données sont recueillies par les direct ions faisant appel à des systèmes dédiés qui suivent la même ❚ Si des données ne sont pas consolidées sur le périmètre total de la branche Cosmétique, elles peuvent être extrapolées à partir des résultats disponibles sur le périmètre des entités connectées aux Systèmes d’information (SI) locaux , sous réserve que ce périmètre soit représentatif (3 ) . ❚ Enfin, les données spécifiques relatives aux « cadres » sont recueillies à partir du système de suivi des carrières en ligne « CAROL », déployé dans toutes les filiales du « Groupe Un processus d’amélioration continue de ces systèmes a été mis en place. Ils sont examinés chaque année en tenant compte des recommandations des Commissaires aux Comptes et des objectifs de suivi pour les années suivantes : mise à jour des indicateurs à suivre, amélioration de leur définition et amélioration du processus de communication, Les indicateurs relatifs à la sécurité concernent les usines, les centrales de distribution mais aussi les sites administratifs et les centres de recherche des branches « Cosmétique », « Dermatologique » et « The Body Shop ». Le reporting sécurité couvre 99 % des usin es et des centrales de distribution. Il couvre, en 2012, plus de 95 % de l’effectif des sites administratifs et des centres de recherche. Par ailleurs, sur les 61 centrales de distribution comprises dans le périmètre sécurité, deux ont reporté des informations partielles en 2012. Les indicateurs sécurité des usines et des centrales de distribution cédées ou fermées pendant l’exercice sont reportés intégralement jusqu’ à la date de leur sortie du périmètre. Les usines ou les centrales de distribution qui rentrent dans le Groupe ont un délai maximum de 2 ans pour intégrer les reporting environnement et sécurité . Les indicateurs retenus sont ceux qui sont utilisés dans la gestion des sites de la S ociété. Ils reflètent les résultats de la politique du Groupe en matière d’environnement, d’hygiène Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel à Les données hygiène et sécurité sont recueillies en utilisant le système intranet d’information sur la qualité dédié au reporting des sites, disponible dans chaque pays d’implantation d’une filiale de L’Oréal. Les responsables locaux transmettent les Au moment de la compilation des données, chaque site doit Un processus d’amélioration continue de ces systèmes a été mis en place. Ils sont examinés chaque année en tenant compte des recommandations des Commissaires aux Comptes et des objectifs de suivi pour les années suivantes : mise à jour des indicateurs à suivre, amélioration de leur définition et amélioration du processus de communication, (1) Comprend les salariés en contrat à durée indéterminée ou déterminée. (2) Innéov inclus, hors Galderma (dermatologie). (3 ) En France, la répartition par genre des effectifs de l’activité Cosmétique a été extrapolée à partir de la répartition par genre des entités connectées au SIRH français. L’extrapolation concerne 5 % de l’effectif français non encore connecté au SIRH local. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE La politique environnementale de L’Oréal vise à minimiser l’impact sur l’environnement en garantissant la sécurité et la santé des collaborateurs, des clients et des communautés dans lesquelles L’Oréal exerce ses activités. L’industrie cosmétique a un impact limité sur l’environnement mais, comme dans toute activité de production, des risques existent. Avant toute implantation ou rénovation d’un site quelle que soit sa localisation, ou le lancement de nouveaux équipements ou procédés de fabrication, L’Oréal évalue tous les impacts éventuels sous l’angle Environnement Hygiène et Sécurité (EHS) et développe des stratégies pour les minimiser, le cas échéant. Les mesures de sécurité et d’hygiène prises en faveur des collaborateurs de L’Oréal sont décrites dans la rubrique 6.1.2.4. S anté et S écurité page 195 . POLITIQUE ET MANUEL EHS DU GROUPE En 2010, L’Oréal a réactualisé et regroupé tous les éléments à l’appui de la mise en œuvre de sa politique EHS dans tous ses La politique EHS chez L’Oréal est organisée et gérée conformément à un manuel EHS, qui précise les mesures à appliquer dans tous les sites opérationnels sous le contrôle de L’Oréal. Il s’agit de mesures et d’objectifs sur la sécurité (zéro accident), l’efficacité des ressources, les émissions de gaz à effet de serre, les responsabilités EHS, les procédures internes etc. Le manuel EHS constitue, pour les sites, un outil essentiel d’amélioration de leurs performances EHS. Diffusé en 2011 dans tous les sites opérationnels, il sera déployé en 2013 aux centres de recherche et d’innovation et aux sites administratifs. Les responsabilités en matière d’EHS sont clairement définies à tous les niveaux. Le Directeur Général du Département Opérations de L’Oréal, rattaché au Directeur Général du Groupe, est responsable de la sécurité, de l’hygiène et de l’environnement. Des managers EHS assurent la liaison avec le département EHS La rémunération des responsables d’usine ou de centrale de distribution est en partie liée à leurs performances sur le plan de la sécurité, de l’hygiène et de l’environnement. Des experts externes visitent régulièrement les sites de production et de distribution de L’Oréal pour évaluer leurs progrès et les risques qu’ils présentent. Des audits sont également réalisés par des tiers sur les sites des fournisseurs selon les mêmes critères que ceux utilisés pour les entités du Groupe. L’Oréal dispose d’un programme d’audits EHS exhaustif, qui comprend notamment des audits de risques, des « Audits Culture » et des audits de sous-traitants. Les audits de risques ont pour but de garantir que les méthodes et procédures utilisées par le personnel ne comportent pas de risques inhérents. Ils couvrent l’ensemble des opérations internationales et sont menés par des experts indépendants. En règle générale, une équipe de trois ou quatre auditeurs est mobilisée pendant environ cinq jours pour évaluer une usine et environ trois jours pour une centrale de distribution. En 2012, des audits de risques ont été réalisés dans onze usines, quatorze centrales de distribution, un site administratif et un centre de Lancé en 2009, le programme d’audit de culture EHS, qui a pour objet de permettre aux collaborateurs d’appréhender les risques inhérents à leur environnement de travail, est axé sur le leadership, la culture EHS et l’excellence industrielle. Les « Audits Culture » EHS sont initiés sur la base des performances d’un site et menés par des spécialistes EHS internes, par le biais d’entretiens de groupe auprès de 20 à 30 % du personnel du site. En 2012, des « Audits Culture » EHS ont été menés dans quatorze usines En plus de ces audits, un assureur des risques d’atteinte à l’environnement visite chaque année plusieurs sites afin d’améliorer la maîtrise des risques environnementaux. En 2012, onze sites ont été visités en Allemagne, Canada, Corée, Espagne, Une formation ciblée est assurée sur la politique EHS de L’Oréal pour les managers et les professionnels en la matière au sein du Groupe. Les objectifs sont les suivants : ❚ définir et partager la vision, les défis et les valeurs EHS à identifier les risques inhérents à un rôle, une tâche, un comportement ou à l’utilisation d’un équipement et mettre en place des mesures correctives adaptées ; ❚ permettre aux managers de mettre en œuvre efficacement la politique EHS au sein des équipes. En 2012, des formations en matière de politique EHS ont été dispensées à des managers et spécialistes EHS en Europe (109 personnes), en Amérique Latine (30 personnes), en Amérique du Nord (30 personnes) et en Asie (16 personnes), lesquels exercent des fonctions opérationnelles dans ce domaine. Par ailleurs, dans le cadre du déploiement du programme « Ergonomic Attitude » à l’échelle du Groupe, 54 personnes ont été formées à ErgoAct. Cette formation sera plus largement 200 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE La politique industrielle mondiale impose à l’ensemble des ❚ veiller à la mise en conformité avec la réglementation ; ❚ E missions de gaz à effet de serre : réduction de 38,8 % en valeur absolue (tonnes de CO2, directes et indirectes 2005- 2012) à périmètre constant selon le GHG Protocol (1) ; ❚ R éduction de la consommation d’eau de 22,8 % (litres par ❚ déployer les meilleures pratiques d’efficacité énergétique ou d’efficacité de consommation des ressources ; ❚ déployer les projets de rupture dans une recherche permanente de performance opérationnelle alliée à une L’Oréal a pris un engagement important de réduction de son empreinte environnementale entre 2005 et 2015 pour ses usines et ses centrales d’expédition, de 50 % de ses émissions de carbone en valeur absolue (directes et indirectes), de réduction de la consommation d’eau et de production de déchets par produit fini. Des actions concrètes et mesurables sont menées par les équipes L’Oréal en renforçant et en faisant partager ses principes de responsabilité sociétale de l’entreprise. L’Oréal s’est engagé à réduire son impact sur l’environnement et son utilisation des ressources naturelles par des réductions absolues. Lorsque cela n’est pas possible, L’Oréal cherche à améliorer son éco-efficacité et à adopter une démarche plus De plus, L’Oréal applique la norme ISO-14001 pour la gestion de l’environnement. Toutes les usines du Groupe sont certifiées sauf les usines BRI Lassigny ( France) et Kaluga ( Russie), ainsi que les nouvelles usines Jababeka (Indonésie) et San Luis Potosi Les usines et centrales de distribution se sont engagées à ❚ 50 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue (scope et ) ; ❚ 50 % de réduction des déchets par produit fini ; ❚ 50 % de réduction de la consommation d’eau par produit fini. Les réductions sont calculées à partir de données comparables des usines et centrales de distribution du Groupe ❚ A ugmentation de 17,7 % de la capacité de production (2005- ❚ R éduction de 23,9 % de la production de déchets transportables (grammes par produit fini, y compris les emballages navettes, dans les usines et les centrales de T aux de valorisation des déchets passé de 89,0 % en 2005 à 95,0 % () en 2012, avec 20 usines à 100 % en 2012 ; ❚ A mélioration de 17,6 % de l’indice de qualité des eaux usées (Tonnes de DCO) en valeur absolue (2005-2012). Le montant des provisions pour risque environnemental est non significatif. Deux sites ont provisionné un montant pour un traitement de leurs sols. La plus grande partie de cette provision correspond à un terrain qui ne nécessite pas de traitement pour l’activité qui y est exercée actuellement. L’Oréal applique, depuis plusieurs années, une ambitieuse politique de gestion des déchets. Celle-ci va au-delà de la conformité réglementaire et de la prévention des risques humains sur l’environnement. Elle porte sur la prévention, le recyclage et la réutilisation des déchets, ainsi que sur la récupération de l’énergie pour éviter l’envoi des déchets dans les décharges. En 2012, pour rester en phase avec les objectifs que L’Oréal s’était fixé en 2009, à savoir réduire de 50 % (2005-2015) la quantité de déchets par produit fini, de nouvelles initiatives ont été menées au sein du Groupe en vue de renforcer la réduction des déchets à la source tout en assurant la réduction de l’empreinte ❚ 95,0 % () des déchets sont réutilisés, recyclés ou récupérés ; ❚ 55 % ( ) des sites n’envoient aucun déchet dans les les déchets par produit fini, y compris le poids des emballages et palettes navettes en rotation entre les fournisseurs et L’Oréal, ont pu être réduits de 1,0 % par rapport à 2011. (1) Greenhouse Gas Protocol, méthode internationale de comptabilisation carbone. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Déchets transportables avec emballages et palettes navettes (tonnes) Les déchets transportables sont directement liés à l’activité du site. Pour une usine, il s’agit par exemple des déchets d’emballage des matières premières ou d’articles de conditionnement, des huiles usagées, des boues de station de traitement des effluents. Les emballages de transport navettes utilisés pour protéger les marchandises lors des transports entre fournisseurs et sites L’Oréal Les déchets transportables n’incluent pas les déchets résultant de travaux d’ampleur exceptionnelle dans les sites, et dont le tonnage perturberait complètement le suivi régulier des déchets Pour chacune de ces émissions, voir le tableau ci-dessous : CO2 indirect lié à l’énergie utilisée (t) Ces émissions proviennent des groupes froids utilisés dans nos sites. c) Emissions dans l’eau : effluents En 2012, la demande chimique en oxygène (DCO – kg/tonne de produits en vrac) des effluents avant traitement a augmenté de 3 %. Elle est de 19,1 kg () de DCO par tonne de produits en vrac. Environ la moitié des sites de L’Oréal a des usines de traitement des effluents sur place. Celles-ci utilisent diverses méthodes, notamment des processus physiques, chimiques et biologiques, ou d’autres technologies adaptées aux caractéristiques des effluents et aux conditions locales de rejet. Les émissions dans l’air sont essentiellement des émissions de CO2, liées à la consommation d’énergie fossile sur le s sites. Les faibles émissions de SO2 proviennent du fioul utilisé (4 % des Les COV émis en faibles quantités proviennent essentiellement de l’alcool mis en œuvre dans nos productions. La DCO totale des effluents après un traitement sur site a diminué de 3,6 %. Elle est de 1,2 g () de DCO par produit fini. Dans l’optique de minimiser sa consommation d’énergie globale et sa production de déchets solides tout en optimisant l’efficacité des traitements des eaux résiduelles, L’Oréal soutient un projet de recherche européen avec l’Université de Newcastle au Royaume- Uni, qui étudie l’efficacité énergétique du traitement des effluents. En pratique, cela s’est traduit par l’introduction d’une nouvelle technologie permettant de réduire l’empreinte environnementale du traitement des effluents, laquelle est actuellement en cours de démarrage dans l’une des usines en Chine. Au-delà de la gestion des effluents sur ses sites de production, L’Oréal veille tout particulièrement à l’impact de ses produits, et notamment des produits rincés (shampoings, après-shampoings, gels douche,…), sur les milieux aquatiques lors de l’usage chez Depuis 1995, date de création de son laboratoire d’écotoxicologie, L’Oréal a développé une expertise sur les impacts potentiels de ses produits cosmétiques sur les milieux aquatiques. De fait, l’amélioration du pourcentage de la biodégradabilité et/ou du profil écotoxicologique d’une formule est un vecteur essentiel de réduction de ces impacts. Afin de minimiser constamment l’impact environnemental des ingrédients, les équipes de la Recherche travaillent à l’amélioration de la biodégradabilité des formules. Des shampoings et après-shampoings, dont les formules détiennent un haut niveau de biodégradabilité, ont été lancés dans des marques destinées au grand public tel que Fructis et Ultra-doux de Garnier (94 et 97 %) ainsi que Dop L’activité industrielle de L’Oréal ne présente pas de caractère particulièrement bruyant. Les sites respectent les normes de bruit auxquels ils sont soumis. Tous les mois, le reporting 202 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE environnemental interne informe L’Oréal des non conformités sur ce sujet. Selon ce reporting, un seul site dépasse la norme, mais ne génère pas de nuisance sonore car il n’y a pas de riverain. La stratégie de L’Oréal pour les matières premières est une composante fondamentale de la vision du développement durable. Grâce au référentiel d’évaluation environnementale, l’impact des matières premières utilisées est mesuré. L’Oréal encourage l’utilisation de matières premières ayant un impact positif, évalue les matières premières à profil défavorable et favorise celles qui sont renouvelables et d’origine végétale, ceci dans le respect de la biodiversité. L’eau est au premier rang des ressources à préserver, et L’Oréal s’attache à en maîtriser l’utilisation tout au long du cycle de Depuis 2003, L’Oréal applique un programme mondial de préservation de l’eau qui lui a permis de diminuer de manière significative sa consommation totale d’eau et d’accroître son En 2012, la consommation d’eau par produit fini a été réduite de 0,3 % et la consommation globale d’eau dans les usines et les centrales de distribution a augmenté de 1,4 % par rapport à 2011, du fait d’une production accrue (+1,7 %). La consommation totale en 2012 est de 2 925 () milliers de m3. Au cours des 5 dernières années (2008-2012), la consommation d’eau par produit fini a été réduite de 11,3 % et a augmenté de 0,3 % pour la consommation en valeur absolue, alors que la production a augmenté de 13 %. Ce bon résultat est obtenu en remettant en cause chaque utilisation et en optimisant les Une part importante de l’eau consommée dans les usines de L’Oréal est destinée au nettoyage des équipements de production et des chaînes d’emballage afin de respecter des normes d’hygiène très rigoureuses. Ceci représente 37 % () de toute la consommation d’eau des sites industriels. Pour respecter les objectifs fixés, les équipes s’efforcent de réduire au mieux la quantité d’eau utilisée pour les opérations de nettoyage, sans affecter la qualité. Il s’agit d’un vrai défi parce que le nettoyage est une opération complexe qui se déroule de différentes façons selon les formules et équipements utilisés. Une nouvelle méthode de nettoyage appelée OptiCIP a été développée, qui permet de prendre en compte les spécificités des sites telles que les équipements et le type de produit, puis d’appliquer les processus de nettoyage les plus efficaces dans Pour réduire la consommation nette d’eau de lavage des équipements, plusieurs essais pilotes ont été menés en 2012, afin de recycler l’eau utilisée après traitement spécifique. Une première réalisation est opérationnelle dans l’ usine de Montréal depuis fin 2012. Ce recyclage permettra de réduire jusqu’à 40 % Transparence des rapports sur l’eau : water Depuis 2010, L’Oréal a participé à la fondation d’une initiative concernant les publications sur l’eau : water disclosure du Carbon Disclosure Project (CDP). Le CDP est une importante organisation à but non lucratif indépendante qui promeut la transparence dans les rapports sur le réchauffement climatique. En 2010, le CDP a élargi son champ d’action de façon à inclure les rapports sur l’eau. L’Oréal répond annuellement quant à sa stratégie de gestion de l’eau, à la consommation d’eau, aux rejets d’effluents et décrit les initiatives du Groupe. Depuis 2007, L’Oréal a mis en place une politique Emballage et Environnement basée sur 3 piliers : le Respect, la Réduction et Respect : L’Oréal impose que les emballages en papier et carton proviennent de forêts gérées de façon responsable et certifiées, idéalement par le FSC (Forest Stewardship Council) dont L’Oréal est membre en France. Plus de 95 % des emballages carton proviennent de forêts certifiées. De manière à s’assurer que toute la chaîne de contrôle est certifiée, L’Oréal encourage également ses imprimeurs à se faire certifier FSC ; plus de 90 % des sites de Réduction : la réduction en poids et en volume des emballages fait partie intégrante de la conception. Chaque année, des actions sont menées afin de réduire le poids des emballages et sont comptabilisées sous forme d’indicateurs. Entre 2008 et fin 2012, ce sont 2 900 tonnes de matériaux d’emballages qui n’ont pas été produites grâce aux actions de réduction à la source. Pour ce qui concerne le volume des emballages, comme il n’existe pas de réglementation internationale en la matière, L’Oréal a élaboré une procédure qui définit des ratios à respecter Remplacement : conscient que les ressources non renouvelables ne sont pas pérennes, L’Oréal cherche des alternatives aux matériaux issus de ces ressources. Une des solutions que L’Oréal a mise en œuvre pour limiter leur utilisation est le recours aux matériaux recyclés. Un certain nombre de ses marques incorporent du plastique recyclé dans leurs flacons, allant jusqu’à 100 % (Kiehl’s, Garnier, L’Oréal Professionnel, Matrix…), ou bien du verre recyclé dans leurs pots (Vichy, Biotherm). En 2012, 22 % des nouvelles m atières p remières du Groupe sont d’origine végétale, et 10 % sont respectueuses des principes de Aujourd’hui, ce sont 100 % des nouvelles m atières p remières renouvelables qui sont évaluées pour leur impact potentiel sur la biodiversité. C’est ainsi que parmi les 250 espèces végétales qui sont à l’origine de nos matières premières renouvelables, 80 % de celles identifiées comme sensibles ont fait l’objet de plans Parmi elles, deux matières premières connues pour leur impact sur la déforestation ont fait l’objet d’une attention particulière. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Bien que L’Oréal consomme seulement 1 000 tonnes d’huile de palme par an au niveau mondial, L’Oréal est membre actif de la Round Table on Sustainable Palm Oil (RSPO) depuis 2006. L’adhésion à cette « Table ronde pour un approvisionnement raisonné » permet à L’Oréal d’apporter son soutien à une utilisation industrielle responsable de l’huile de palme. L’Oréal, comme il s’y était résolument engagé dès 2008, s’approvisionne uniquement en huile de palme certifiée durable (CSPO) depuis 2010\. En 2009 puis en 2011, L’Oréal a d’ailleurs été classé par WWF* parmi les 10 premières entreprises les plus responsables pour leur utilisation d’huile de palme durable. De la même façon concernant l’huile de soja, dont l’exploitation est souvent associée à la déforestation et donc à une forte érosion de la biodiversité en Amérique latine, le Groupe L’Oréal s’approvisionne exclusivement en huile de soja non OGM, issue de l’agriculture biologique et certifiée commerce équitable (Community Fair Trade Program de The Body Shop). En 2011 puis en 2012, L’Oréal a été reconnu comme meilleure entreprise de sa catégorie pour son système d’approvisionnement durable par le Forest Footprint Disclosure Project. L’approvisionnement responsable en m atières p remières renouvelables est également reconnu comme un puissant levier d’inclusion sociale par le Groupe L’Oréal. Ainsi par exemple en 2012, 55 % des achats de karité du Groupe sont issus de la filière « Solidarity Sourcing » qui respecte les principes du commerce équitable au Burkina Faso. Aujourd’hui, 13 000 femmes réunies en organisations de productrices bénéficient du programme solidaire de L’Oréal : elles bénéficient en avril-mai, à la fin de la saison sèche, quand les réserves alimentaires sont quasiment épuisées, d’un préfinancement de leur récolte pour pouvoir faire la jonction et d’un prix d’achat supérieur à celui du marché. En 2013, 100 % des approvisionnements seront issus De la même façon au Maroc depuis 2011, pour les achats d’huile d’argan, ce sont 6 coopératives féminines qui sont soutenues par le Groupe L’Oréal et près de 300 femmes dont les conditions de travail, la rémunération ou l’accès aux soins et à l’éducation L’Oréal a pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le principal levier pour y parvenir consiste à améliorer l’efficacité énergétique dans toutes le s opérations ; les achats d’« énergie verte » sont maintenus mais des projets de production d’énergies renouvelables sont développés sur site afin d’atteindre L’Oréal a plusieurs exigences relatives à l’utilisation des sols : ❚ R éduire l’impact de la construction sur l’environnement par exemple en utilisant une zone déjà développée industriellement, voire sur un site industriel existant ou une ❚ S i possible, le site devra être sur un terrain situé à plus de 30 m de toute zone humide (mer, étangs, lacs, rivières,…) ; L e site évitera des terrains situés sur des espaces naturels, espaces vert publics, terrains abritant des espèces menacées ou en voie de disparition, ou toute autre zone non développée (par exemple : terres agricoles,…) ; ❚ R éhabiliter les sites impactés par une pollution (friche industrielle), où le développement est plus difficile en raison de la contamination environnementale (réelle ou perçue comme telle), évitant ainsi la construction sur les terrains ❚ P révenir l’érosion du sol qui peut résulter du ruissellement des eaux pluviales ou de l’érosion par les vents pendant la construction, entre autres en protégeant la couche de terre arable stockée pour permettre sa réutilisation ; ❚ M aintenir ou restaurer les habitats naturels existants et la ❚ M aximiser la superficie d’espaces verts sur le site (même au- delà de la réglementation locale) et minimiser les surfaces De plus, lors d’un projet de nouveau site, il est demandé d’élaborer une étude d’impact environnemental globale dès la phase de conception (l’objectif étant de minimiser l’impact négatif du projet sur l’environnement et la santé), et faire évoluer cette étude en adaptant le projet aux conditions imposées par Lors de l’acquisition d’un terrain ou de bâtiments, L’Oréal réalise une « due diligence ». Au cours de l’exploitation, la politique du Groupe est de prendre toutes les mesures préventives décrites dans des documents internes afin d’éviter une pollution des sols ou des eaux pluviales. Ces dispositions sont vérifiées lors des audits et des visites des assureurs. Enfin, lors de la cession d’un site, une évaluation de la pollution est réalisée selon une * WWF : World Wildlife Fund. 204 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE ET A LA LUTTE CONTRE LE Pour faire face au réchauffement climatique, L’Oréal a pris en 2009 un engagement important : réduire de 50 % ses émissions de carbone en valeur absolue (directes et indirectes) entre 2005 et 2015. Des progrès ont été réalisés et en 2012, les émissions de carbone ont été réduites de 38,8 % par rapport à 2005. L’évolution du périmètre pris en compte répond aux règles du Energie et gaz à effet de serre dans la production La demande d’énergie de l’industrie cosmétique est relativement faible par rapport à d’autres secteurs. Ainsi, les réglementations européennes sur les quotas de carbone ne s’appliquent pas Cependant, les sites de L’Oréal se sont engagés à utiliser efficacement l’énergie, réduisant ainsi leur dépendance aux Dans la mesure du possible, le gaz naturel est préféré au fioul (qui a une plus forte teneur en soufre) et les énergies renouvelables (solaire, biomasse…) sont développées sur site . Chaque initiative prise par un site est appréciée à cet égard dans le monde car toute contribution est importante pour réduire l’empreinte Données relatives aux consommations ayant un Projet BUS (Better Utilities for Sustainability) Le projet BUS est un projet pilote à l’échelle du Groupe mené par les Directeurs d’exploitation, qui s’appuie sur toute l’expertise au sein de L’Oréal pour identifier des méthodes, des solutions techniques et des bonnes pratiques pour les processus de nettoyage, de refroidissement et de compression de l’air et autres A ce jour, il a été identifié 11 bonnes pratiques pour améliorer notamment le rendement énergétique, celles-ci sont accompagnées de recommandations techniques et déployées Méthodologie pour le calcul des émissions La méthodologie retenue pour le calcul de la référence 2005 est basée sur les facteurs d’émission de 2003 des fournisseurs locaux d’électricité – quand ils sont disponibles. Quand ces facteurs d’émission ne sont pas disponibles, sont utilisés les facteurs d’émission de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et eGRID (2 ) , disponibles en 2006, correspondant aux facteurs de l’AIE pour l’année 2003 et aux facteurs de EPA (3 ) (eGRID) pour Depuis toujours, L’Oréal a intégré le changement climatique comme faisant partie des enjeux prioritaires. Le Groupe s’y est engagé notamment à travers la fixation d’objectifs ambitieux, notamment la réduction de 50 % de ses émissions de CO2 en absolu entre 2005 et 2015. En pratique, les plans d’actions sont pilotés à l’échelle globale ❚ P ar un ensemble d’actions prises pour limiter les émissions dans l’air de son activité élargie. A titre d’exemple, L’Oréal est depuis 2003 membre du CDP (2012 scores : performance B, transparence 94) et y a associé 133 fournisseurs en 2012 ; ❚ P ar un ensemble d’actions prises en faveur de la biodiversité. L’Oréal veille tout particulièrement à s’approvisionner de manière responsable pour les commodités telles que l’huile de palme, le soja, le papier et carton… L’Oréal a été à nouveau reconnu en 2012 par le Forest Footprint Disclosure Project comme leader de sa catégorie ; ❚ D ans l’élaboration de ses produits, L’Oréal prend soin de limiter l’utilisation des ressources, aussi bien pour les produits que leurs emballages. Les actions de réduction à la source engagées par les équipes ont permis d’économiser près de 500 tonnes de matériaux d’emballages en 2012. Enfin L’Oréal veille à limiter l’impact de ses produits et de son activité sur L’Oréal a entrepris depuis de nombreuses années une démarche de protection de la biodiversité qui vise en priorité à : ❚ E valuer ou limiter l’impact des matières premières sur ❚ A ssurer un approvisionnement responsable. Evaluation de l’impact des matières premières sur l’environnement et sur les écosystèmes La prise en compte de la biodiversité au sein de L’Oréal remonte à 1995 avec la création de son premier laboratoire d’écotoxicologie. Pour L’Oréal, il est en effet primordial d’anticiper et de minimiser l’impact potentiel des ingrédients utilisés sur les milieux naturels et notamment les écosystèmes aquatiques. Ainsi, dès la phase de conception des produits, les matières premières entrant dans leur formulation sont (1) Greenhouse Gas Protocol, méthode internationale de comptabilisation carbone. (2 ) Emissions & Generation Ressource Integrated Database. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Pour caractériser l’impact potentiel des ingrédients utilisés sur la biodiversité, le Groupe a développé plusieurs outils et ❚ D éveloppement, au sein de son laboratoire d’écotoxicologie, de méthodes innovantes pour l’évaluation environnementale précoce des matières premières (ex : automatisation du test de sécurité sur les micro-algues) ; L ancement en 2004 de l’évaluation de l’ensemble de son portefeuille de matières premières selon les critères de persistance, de bioaccumulation et de toxicité. Fin 2008, 99 % des matières premières ont ainsi été évaluées. Toute nouvelle matière première doit désormais faire l’objet d’une évaluation avant d’être intégrée au portefeuille. M ise en place de filières d’approvisionnement Dès 2005, soucieux de la préservation de la biodiversité, L’Oréal a inscrit sa démarche d’approvisionnement en matières premières d’origine végétale dans le respect de la biodiversité. L’analyse systématique des impacts sur la biodiversité a été mise en place et s’appuie sur deux outils qui permettent : ❚ D ’identifier en amont les enjeux potentiels liés à l’utilisation d’une plante sur 3 axes de vigilance (écologie, équité et social). L’information est consolidée dans une base de données interne. En 2010, les portefeuilles de matières premières d’origine naturelle des récentes acquisitions effectuées par le Groupe ont aussi été analysés ; ❚ D e minimiser les impacts au niveau des filières concernées, grâce au référentiel RMSA (Raw Material Sustainability Assessment) d’évaluation des pratiques des fournisseurs, en particulier dans un axe « respect de la biodiversité ». C’est ainsi que parmi les 250 espèces végétales qui sont à l’origine de nos matières premières renouvelables, 80 % de celles identifiées comme sensibles ont fait l’objet de plans Périmètre de consolidation des données relatives Les indicateurs relatifs à l’environnement concernent les usines et les centrales de distribution des branches « Cosmétique », « Dermatologi e » et « The Body Shop ». Le périmètre de reporting Sécurité est défini dans la note méthodologique à la fin des informations Ressources Les indicateurs environnementaux des usines et des centrales de distribution cédées ou fermées pendant l’exercice sont reportés intégralement jusqu’à la date de leur sortie du périmètre. Les usines ou les centrales de distribution qui rentrent dans le Groupe ont un délai maximum de 2 ans pour intégrer les reporting environnement : toutefois, sur l’exercice 2012, 99 % des usines et des centrales de distribution ont participé au reporting. Sur les 61 centrales de distribution, 2 ont donné des informations partielles. Les indicateurs retenus sont ceux qui sont utilisés dans la gestion des sites de la S ociété. Ils reflètent les résultats de la politique du Groupe en matière d’environnement, d’hygiène Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel à Les données sont recueillies en utilisant le système intranet d’information sur la qualité dédié au reporting des sites, disponible dans chaque pays d’implantation d’une filiale de L’Oréal. Ce système couvre plusieurs domaines : qualité, Les responsables locaux transmettent les données requises Au moment de la compilation des données, chaque site doit Un processus d’amélioration continue de ces systèmes a été mis en place. Ils sont examinés chaque année en tenant compte des recommandations des Commissaires aux Comptes et des objectifs de suivi pour les années suivantes : mise à jour des indicateurs à suivre, amélioration de leur définition et amélioration du processus de communication, 206 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Le Groupe L’Oréal est un acteur économique de premier plan dans toutes les zones où il est implanté. A ce titre, L’Oréal contribue à l’emploi au niveau local et participe ainsi au Impact territorial de L’Oréal en France en matière En France, les établissements de L’Oréal S.A. sont situés en région parisienne : Paris, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Asnières, Au cours des trois dernières années sur l’ensemble de ces sites en France, L’Oréal a procédé à 4 201 embauches en contrat à durée indéterminée et déterminée et a ainsi concouru à favoriser L’Oréal favorise les partenariats avec les collectivités locales en matière d’emploi. Depuis 2007, le Site Le Floréal à St-Ouen en France, en partenariat avec « Un Emploi dans m a ville », a permis d’intégrer aux effectifs de L’Oréal des jeunes en situation L’Oréal s’acquittera de la somme de 24,7 millions d’euros de Contribution Economique Territoriale au titre de l’exercice 2012. Le Groupe L’Oréal, du fait de la multiplicité de ses sites industriels et administratifs à travers le monde, est fortement impliqué, autour de ses sites, dans la vie des communautés locales qui l’entourent. Entreprise à la volonté citoyenne affichée, L’Oréal apporte sa contribution à de nombreux projets de proximité utiles. D’une manière générale, les établissements de L’Oréal et ses filiales développent des relations de qualité avec les communautés à côté desquelles ils opèrent et s’efforcent de limiter l’impact de leur activité sur l’environnement et de créer des conditions de travail exemplaires pour leurs collaborateurs. Les concours internes – Environnement Hygiène Sécurité – Prix Initiatives Civiques viennent traduire, par la remise d’un prix, l’engagement, la mobilisation et l’implication d’un site (usine, centrale de distribution, site administratif) vis-à-vis de la communauté dans laquelle il exerce. Les meilleures initiatives locales, menées chaque année en partenariat avec les mairies, riverains, écoles en matière de solidarité, d’éducation ou d’environnement, se voient ainsi récompensées. L’Oréal souhaite manifester par ces initiatives sa citoyenneté et son Chaque site de L’Oréal a mis en place des initiatives afin de s’ancrer durablement dans son paysage socio-économique. Le site industriel d’Ormes en France s’est associé par exemple avec l’Ecole de la 2e Chance qui a pour vocation de favoriser l’intégration professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans sortis du système éducatif, sans emploi ni formation. Une formation de 9 à 12 mois leur est proposée durant laquelle ils se confrontent au monde de l’entreprise. L’usine a accueilli 10 jeunes en stages de 2 à 8 semaines entre 2011 et 2012. Elle a démarré en septembre 2012 un contrat de professionnalisation avec une jeune de l’école qui lui permettra d’obtenir un titre professionnel. L’usine a également confié la rédaction de son journal interne à un atelier protégé de travailleurs handicapés, la Couronnerie, et se fait livrer chaque jeudi des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique auprès de l’association Solembio. Le site de Mourenx en France est actif au sein de plusieurs associations professionnelles et de pôles de compétitivité (Lacq Plus, UIC Aquitaine, Aquitaine Chimie Durable, Association Chemstartup,…) et partenaire localement avec les écoles de proximité – organisation d’actions pédagogiques avec la Cité Scolaire de Mourenx, des ESAT, l’association « Vivre Ensemble », où les salariés ont pu être associés à la journée pour le Handicap. Ils ont également mené, en partenariat avec leurs fournisseurs de palettes, le projet « Protège ma Forêt » afin de reboiser une parcelle de forêt landaise qui avait été dévastée Hors de France, le Groupe a inauguré le 7 novembre dernier une nouvelle usine à Jababeka en Indonésie. Cette usine de 66 000 m² est la plus grande du Groupe. Elle vient prendre le relais d’une usine ouverte en 1986 à Ciracas près de Jakarta et dont la capacité devenait insuffisante pour la région. La nouvelle usine a une capacité installée de 300 millions d’unités et pourra aller jusqu’à 500 millions d’unités d’ici 2015. La construction de cette usine, située à 60 km de l’ancienne, a entraîné le déménagement des employés de l’usine de Ciracas. 96 % d’entre eux ont suivi le déménagement à Jababeka. Ceci a été rendu possible notamment grâce à des mesures à la propriété. 75 % des salariés n’étaient pas propriétaires de leurs maisons, et 40 % vivaient encore chez leurs parents. Grâce à des prêts à taux zéro consentis par le Groupe, 262 familles ont ainsi pu accéder à la propriété. Parce que la puissance d’achat d’une entreprise est un vecteur de développement économique et d’impact sociétal, L’Oréal a décidé de faire de ses achats un moyen original pour promouvoir l’inclusion sociale. Le Groupe a ainsi créé mi-2010 un programme mondial d’achats solidaires : le « Solidarity Sourcing ». Sa vocation est d’aider des personnes issues de communautés économiquement vulnérables à trouver un accès pérenne au Plusieurs initiatives avaient déjà été développées dans le Groupe, en particulier les programmes de Community Trade de The Body Shop. Avec le « Solidarity Sourcing », l e Groupe L’Oréal souhaite RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE généraliser cette philosophie en ouvrant l’ensemble de son processus d’achat à de nouvelles catégories de fournisseurs qui créent de l’emploi dans des communautés fragilisées. L’objectif est de construire avec ces fournisseurs des partenariats commerciaux équitables, durables et créateurs de valeur Cinq communautés de fournisseurs sont concernées par le programme : les entreprises œuvrant pour l’inclusion des personnes handicapées, les entreprises d’insertion sociale, les TPE (Très Petites Entreprises) qui ont un accès complexe aux grands donneurs d’ordre, les entreprises détenues par des minorités et les producteurs pratiquant le commerce équitable (voir les résultats 2012 dans la partie 6.3.3. Sous-traitance pages L’Oréal souhaite traduire par ces initiatives sa citoyenneté et son L’Oréal attache une importance cruciale au dialogue avec ses parties prenantes. Ce dialogue donne, certes, l’occasion de présenter les réalisations et la stratégie de L’Oréal en matière de Responsabilité sociale et environnementale mais il est aussi une occasion de les confronter aux attentes des parties prenantes et ce, dans un souci constant d’amélioration. L’importance et le traitement des enjeux liés à la responsabilité sociale de l’entreprise diffèrent d’un pays à l’autre ; c’est pour cette raison que L’Oréal a mis en place des forums avec ses parties prenantes dans le monde entier afin de promouvoir un dialogue à l’échelle locale tant sur les enjeux locaux que Depuis 2011, ont ainsi été organisés des forums au Brésil, en Chine, aux USA, au Royaume- U ni, en Inde et en Afrique du Sud. Pendant cette période, 527 organisations ont été contactées et 163 ont participé à un forum. Le forum organisé à Johannesburg en novembre 2012 a par exemple réuni 29 organisations locales et internationales traitant des enjeux environnementaux, de l’accès à l’éducation aux communautés les plus démunies, des enjeux sociaux au sens large, du social business ou encore de Suite à ces forums, des actions locales sont encouragées et mises en place, notamment en organisant des réunions de travail au cours desquelles les ONG sont invitées à intervenir comme experts ou conseils dans des domaines tels que l’approvisionnement responsable des matières premières ou la Chaque forum avec les parties prenantes externes est suivi d’un forum interne durant lequel la stratégie globale mais aussi les actions locales en matière de responsabilité sociale de l’entreprise sont présentées aux collaborateurs afin de les sensibiliser et de nourrir le dialogue. en France et les association s Depuis toujours, L’Oréal développe des partenariats étroits avec des écoles, des lycées mais aussi des universités, des grandes écoles de gestion, d’ingénieurs et de recherche. L’Oréal offre la possibilité aux étudiants de découvrir l’entreprise au cours de leur cursus en leur proposant chaque année des stages et depuis plus de 20 ans des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation dans tous les métiers. En 2012, L’Oréal a accueilli 1 439 stagiaires conventionnés. Des conférences, des visites d’usine, des études de cas L’Oréal sont 613 jeunes en alternance (315 contrats d’apprentissage et 298 contrats de professionnalisation) étaient présents au 31 décembre 2012 au sein du Groupe en France, dont 305 à Plus de 87 % des apprentis préparent un diplôme de niveau bac + 2 et au-delà. Le taux de réussite au diplôme est d’environ Une évaluation qualitative des CFA est effectuée chaque année. En 2012, L’Oréal devra s’acquitter de la somme de 3 384 282 euros au titre de la taxe d’apprentissage. Les associations de défense de l’environnement L’Oréal s’est engagé à réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que sa consommation d’eau et ses déchets par unité produite, sur la période 2005-2015. L’Oréal participe activement à la protection de l’environnement au travers de ses engagements dans des associations ou des sociétés au niveau national (par exemple Eco-Emballages), européen (par exemple Forest Footprint Disclosure Project en R-U) et international (par exemple World Business Council for Sustainable Development). L’Oréal est intégré à de nombreux groupes de travail, lieux privilégiés d’échanges d’expertises et de conseils. Le mécénat de L’Oréal en 2012 L’Oréal a toujours été un acteur engagé en faveur de grandes causes comme des communautés qui l’environnent. Dès les années 1990, le Groupe a créé avec l’Unesco le premier programme de soutien des femmes dans les carrières scientifiques, « Pour les Femmes et la S cience », une initiative aujourd’hui déployée dans le monde entier. Depuis, L’Oréal n’a eu de cesse de développer des projets de mécénat partout dans le monde, à travers ses filiales, ses marques et sa Fondation, dont la création en 2007, marque la volonté du Groupe d’aller plus loin et de faire de l’engagement citoyen une véritable stratégie Les engagements de L’Oréal visent à promouvoir la science et les femmes dans les carrières scientifiques, à restaurer l’apparence, premier vecteur de lien social ou encore à donner un avenir grâce à la beauté, avec toujours une ambition : celle de donner tout son sens au métier de la beauté. 208 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Créée en 2007, la Fondation L’Oréal développe les grands programmes mondiaux du Groupe qui sont déclinés dans tous les pays où L’Oréal est présent. Elle développe des programmes dans deux domaines clés qui reflètent les valeurs et les métiers du Groupe : la science et la ❚ D ans le domaine de la science, L’Oréal promeut l’éducation scientifique et la place des femmes dans les carrières scientifiques, en reconnaissant l’excellence de grandes chercheuses et en encourageant les vocations chez les ❚ D ans le domaine de la beauté, L’Oréal soutient des programmes qui agissent sur l’apparence pour aider des personnes fragilisées à retrouver confiance et estime de soi et à renouer avec une vie sociale. La Fondation développe également un grand programme d’insertion qui vise à offrir une formation dans les métiers de la beauté à des personnes Présidé par le Président de L’Oréal, le Conseil d’Administration de la Fondation L’Oréal se compose de 12 membres dont sept personnalités de L’Oréal et cinq personnalités extérieures, choisies pour leur expertise dans les domaines dans lesquels la Les grands programmes portés par la Fondation « POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE » Pour lutter contre le manque de présence des femmes dans le monde scientifique, L’Oréal a créé avec l’Unesco le programme « Pour les Femmes et la Science » en 1998. Ce programme vise à encourager, reconnaître et accompagner les femmes scientifiques tout au long de leur carrière, à travers des Prix et des bourses dans 198 pays. Quelques 240 femmes sont ainsi distinguées chaque année, soit près de 1 500 femmes à ce jour, parmi lesquelles Elisabeth Blackburn et Ada Yonath, qui ont depuis, reçu le Prix Nobel en 2009. 46 filiales de L’Oréal ont aujourd’hui développé des bourses nationales en faveur des jeunes scientifiques prometteuses de leur pays. « BEAUTE ET ESTIME DE SOI » La maladie, le chômage ou la précarité peuvent conduire à l’exclusion et à la rupture du lien social. Convaincue que l’amélioration de l’apparence est un premier pas vers la réinsertion sociale et professionnelle, la Fondation L’Oréal a créé un programme de dons de produits, d’ateliers de socio-esthétique et de chirurgie réparatrice, qui s’appuie sur l’expertise de L’Oréal dans le domaine de la beauté pour aider des personnes fragilisées dont l’apparence a été altérée, à retrouver confiance en elles et à renouer un lien social parfois La Fondation a choisi de se consacrer aux grandes causes telles que le cancer, la jeunesse en souffrance ou encore la précarité. La Fondation L’Oréal et les marques du Groupe ont distribué 835 000 produits à des bénéficiaires en situation de précarité, grâce à des associations de terrain telles que l’Agence du don en nature, les Restaurants du cœur ou le Samu-social de Paris. Les soins de socio esthétique qu’elle finance ont touché en 2012 plus de 2 300 bénéficiaires, notamment des femmes atteintes de cancer, des personnes en situation de précarité ou encore des adolescents souffrant de troubles psychiatriques graves. Et dans les cas dramatiques d’enfants ou de femmes qui se retrouvent au ban de la société en raison d’une apparence défigurée par la maladie, les accidents voire des crimes d’honneur, il est apparu crucial que la Fondation s’engage dans le domaine de la chirurgie réparatrice, dans des pays où ces opérations ne sont pas prises en charge afin que ces patients retrouvent une vie normale. En 2012, elle a permis que soient menées près de 1 000 opérations en Asie et en Afrique, par son soutien au programme « Opération Sourire » de Médecins du Monde et aux Associations Enfants du NOMA et HumaniTerra. « BEAUTY FOR A BETTER LIFE » Parce que la beauté peut réellement constituer un tremplin d’insertion, la Fondation L’Oréal a développé « Beauty for a Better life », un programme de formation aux métiers de la beauté destiné à offrir un avenir professionnel à des populations défavorisées : jeunes en difficulté d’insertion, hommes et femmes touchés par la précarité. Ce programme repose sur le savoir- faire de L’Oréal dans la beauté et offre la possibilité de rebondir grâce à des métiers créatifs, tournés vers les autres et rapidement accessibles. Le programme est aujourd’hui déployé dans 12 pays En France, la Fondation L’Oréal s’est associée à la Fondation Apprentis d’Auteuil, spécialiste de l’accueil, de l’éducation et de l’insertion des enfants et jeunes en difficulté, pour créer un C.A.P coiffure au lycée professionnel d’Apprentis d’Auteuil à Thiais, au sud de Paris. L’Oréal Vietnam a aidé près de 300 jeunes femmes, depuis trois ans, à sortir de la détresse en les formant au métier de la coiffure, ce qui a permis à toutes d’ouvrir leur propre salon ou de trouver un emploi et de multiplier par 3 à 8 fois leurs revenus. Autre exemple, L’Oréal Brésil, qui a formé quelques 131 jeunes de quartiers défavorisés au métier de coiffeur avec un taux d’insertion sur le marché de l’emploi de 66 %. La Thaïlande quant à elle, a formé en 2012 107 femmes victimes des inondations de « COIFFEURS CONTRE LE SIDA » Depuis onze ans, L’Oréal et l’Unesco ont considéré qu’ils pouvaient contribuer à la prophylaxie du VIH en imaginant un programme basé sur le réseau des coiffeurs. Cette action d’éducation à la prévention s’appuie sur les professionnels de la coiffure, dont le lien particulier qu’ils entretiennent avec leurs clients et la capacité à communiquer en fait de très bons vecteurs d’information et de sensibilisation. Plus de 1,5 million de coiffeurs ont été formés depuis le début du programme et près de 40 pays ont aujourd’hui déployé le programme, dont la Norvège et la Suède en 2012. Des initiatives locales sur tous les continents Au-delà des grands programmes mondiaux initiés par la Fondation et déployés mondialement, chaque entité de L’Oréal est encouragée à mener des actions de proximité en lien avec sa réalité locale. En 2012, L’Oréal a ainsi soutenu plusieurs centaines de projets à travers le monde, des actions dans les domaines de la solidarité, de l’éducation ou encore de l’environnement. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE La Chine organise ainsi chaque année une vente de charité dans les plus grandes universités du pays, en mettant à disposition des étudiants des produits qu’ils vendent au profit des plus pauvres d’entre eux. 333 étudiants ont ainsi pu être aidés en 2012 dans dix universités. Le pays est également engagé dans une vaste opération de sensibilisation du public à l’environnement avec son programme « Mother River tree », qui consiste à récompenser un projet dans le domaine de la protection de l’environnement, à planter des arbres le long de rivières et à former les jeunes au développement durable. Autre exemple, la Russie, qui soutient depuis trois ans un orphelinat dans la région de Kaluga, en fournissant des équipements nécessaires à la vie des enfants, en équipant des cabinets d’orthophonie et les bureaux des psychologues, et en ouvrant des classes de coiffure pour transmettre l’enseignement de base dans ce métier pour Manière dont la Société promeut des dispositions des conventions fondamentales de l’OIT auprès de ses sous-traitants et s’assure de leur respect L’Oréal travaille avec des milliers de fournisseurs à travers le monde pour couvrir ses besoins en emballages, matières premières, sous-traitance, équipements de production, objets promotionnels et publicitaires, et produits et services non liés à Le volume mondial des achats directement liés à la production (emballages, matières premières et sous-traitance) représentait 3,24 milliards d’euros en 2012 (Périmètre cosmétique, hors The L’Oréal, signataire du Pacte des Nations Unies, veille à ce que les Droits de l’Homme soient respectés tout au long de sa chaîne Ainsi, notre politique Achats vise à développer une relation équilibrée et pérenne avec ses sous-traitants et fournisseurs dans le respect des enjeux sociaux et environnementaux. Le programme Buy & Care de L’Oréal, porté par tous les acheteurs du Groupe, contribue ainsi au partage des bonnes pratiques d’Achats Responsables, des valeurs et des normes de l’entreprise Dans le cadre de ce programme, il est demandé aux fournisseurs et sous-traitants de se conformer aux Conditions Générales d’Achat du Groupe, qui impliquent le respect des Conventions F ondamentales de l’Organisation Internationale du Travail et de la législation locale, notamment en matière de salaire minimum, temps de travail, santé et sécurité. L’Oréal cherche activement à travailler avec des fournisseurs qui partagent ses valeurs et ses engagements éthiques et attache donc de l’importance à accompagner ces fournisseurs lors du référencement. Pour les achats industriels, des équipes achats dédiées ont pour mission d’identifier de nouveaux fournisseurs, de les intégrer au regard des attentes et de la stratégie du Groupe, via le processus de référencement « welcome on board » (WOB). Il permet de s’assurer de l’intérêt réel que représente le fournisseur, de lui apporter toutes les informations, documents et contacts nécessaires à sa compréhension des attentes et des processus chez L’Oréal, enfin d’obtenir l’engagement du fournisseur sur les valeurs de L’Oréal ainsi partagées. Dans la continuité de cet engagement, le programme « Buy & Care » de L’Oréal dispose, depuis 2002, d’un volet de vérification de cette conformité sociale lui permettant de s’assurer que ses fournisseurs respectent les lois applicables, les Droits de l’Homme et le droit du travail, assurent la sécurité de leurs équipes et l’hygiène sur le lieu de travail. Ainsi, les sous-traitants, où qu’ils soient basés dans le monde, et les fournisseurs de matières premières, emballages, équipements de production et PLV/Promo situés dans des pays présentant des risques font l’objet d’un audit social obligatoire. Pour établir la cartographie des pays présentant des risques, L’Oréal utilise les Les audits sociaux sont réalisés, pour le compte de L’Oréal, par Les audits initiaux sont financés par L’Oréal et les audits de suivis sont à la charge des fournisseurs. Les audits couvrent les 10 chapitres suivants : le respect des lois relatives aux syndicats ; le harcèlement sexuel ou l’environnement hostile de travail ; le respect du salaire/de la compensation et des avantages ; Par ailleurs, les questions portant sur l’environnement seront obligatoires dans tous les audits sociaux à compter de janvier L’audit social de L’Oréal se base en grande partie sur le standard mondialement reconnu SA 8000, mais comporte quelques exceptions notamment quant à la question de l’âge minimal pour le travail des enfants. En effet, le Groupe a choisi de fixer à 16 ans l’âge minimum obligatoire pour tous les salariés travaillant chez ses fournisseurs, une limite supérieure à l’âge minimum exigé par les Conventions Fondamentales de l’Organisation Concernant le recours à de jeunes travailleurs, les fournisseurs et sous-traitants peuvent demander une dérogation au Directeur des Achats du Groupe concernant les salariés de moins de 16 ans sur présentation d’un dossier complet (scolarité, type de contrat, conditions de travail, type de travail). En application de la politique « Fournisseurs/Sous-traitants et travail des enfants », formalisée en 2011, ces dérogations ne peuvent être accordées que pour les programmes d’apprentissage ou pour les enfants effectuant des tâches légères n’affectant ni leur santé, ni leur 210 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE sécurité, ni leur présence régulière à l’école, lorsque les lois locales l’autorisent et que le fournisseur/sous-traitant a désigné un « tuteur » interne pour ces enfants. conjoint des équipes achats et environnement, a conduit le CDP à reconnaître L’Oréal comme une des entreprises les plus Depuis 2006, date à laquelle L’Oréal a mis en place un outil de reporting, L’Oréal a mené des audits sociaux sur plus de 3 700 En 2012, 54 % de ces audits ont été réalisés en Asie. En 2012, 58 % des sites fournisseurs audités pour la première fois (audits initiaux) présentaient des non-conformités majeures. Lors des audits de suivi, 62 % des fournisseurs initialement non conformes, ne présentent plus de non-conformité majeure. A cela, il faut ajouter les audits sociaux pilotés par The Body Shop (TBS). En effet, depuis son intégration au Groupe L’Oréal, en 2006, TBS poursuit son programme historique d’audits sociaux. TBS est un des membres fondateur de Ethical Trading Initiative (ETI) et en a adopté leur « Supplier Code of Conduct ». The Body Shop a développé un programme leur permettant de soutenir leur engagement d’achats responsables. Une des activités de ce programme est le contrôle des conditions de travail, définies dans le « Supplier Code of Conduct », sur les sites de production des fournisseurs (62 audits ont été réalisés en 2012). Fournisseurs et lutte contre le réchauffement climatique : collaboration avec les fournisseurs du Groupe sur les enjeux environnementaux L’Oréal considère que les émissions de CO2 de ses fournisseurs font partie de son empreinte environnementale élargie et qu’ils se doivent d’unir leurs efforts pour parvenir à la réduire. Membre du Carbon Disclosure Project (« CDP ») depuis 2003 et du CDP supply chain depuis 2007, L’Oréal continue à encourager ses fournisseurs à mesurer et à réduire leurs émissions de CO2. En 2012, L’Oréal a renforcé sa stratégie sur le CDP : ce ne sont plus les experts environnement qui seuls dialoguent avec les fournisseurs, les acheteurs formés au CDP sont devenus les Ce fonctionnement a permis de traiter du CDP supply chain avec les fournisseurs lors des réunions stratégiques (« Business et de mobiliser les équipes pour convaincre qu’une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre est désormais un axe incontournable dans la performance globale d’une Pour évaluer la performance environnementale des fournisseurs, une Scorecard a été développée conjointement avec le CDP, synthétisant les réponses des fournisseurs au CDP pour les rendre Ainsi en 2012, 133 fournisseurs ( ) (parmi les 156 fournisseurs ( ) invités) ont répondu positivement à l’invitation de L’Oréal à C e n m b re s e s i t u e a u - d e s s u s d e l a m ye n n e (2 415 participants ( ) pour plus de 6 000 invités) des membres du CDP. Le taux de réponse élevé, obtenu grâce à l’engagement Au-delà de la promotion des enjeux d’Achats Responsables, et du management des risques sociaux concernant les conditions de travail chez nos fournisseurs, le programme Buy & Care a aussi pour mission de faire la promotion de Ainsi en 2012, la démarche du « Solidarity Sourcing » (voir présentation du programme dans la partie 6.3.1. Impact territorial pages 207 et suivantes), hors achats The Body Shop, a représenté une valeur d’achats de 30 millions d’euros, soit un accès à l’emploi pour 15 000 personnes. Des partenariats d’achats solidaires sont mis en place avec l’ensemble des cinq communautés de fournisseurs. A ce jour, on observe une forte prépondérance en valeur et en nombre de bénéficiaires des projets stratégiques de commerce équitable en Afrique pour Les actions engagées pour prévenir toutes formes L’Oréal est adhérent du Pacte Mondial des Nations Unies et soutient la lutte contre la corruption, respecte la Convention des Nations Unies du 31 octobre 2003 contre la corruption et s’engage à appliquer la législation en vigueur, notamment les Cet engagement est soutenu au plus haut niveau de l’entreprise par le Président-Directeur Général de L’Oréal qui, chaque année, renouvelle l’engagement de L’Oréal à l’égard du Pacte Mondial L’Oréal est membre de la Commission anti-corruption de la La Charte Ethique de L’Oréal énonce publiquement une politique de tolérance zéro en matière de corruption. Elle s’applique à tous les collaborateurs et aborde des thèmes tels que la corruption et les « paiements de facilitation », les conflits d’intérêts, les cadeaux Ce document est traduit en 35 langues et chaque collaborateur La politique anti-corruption énoncée dans la Charte Ethique s’applique à tous les collaborateurs, mandataires sociaux et membres des Comités Exécutifs et de Direction du Groupe et de ses filiales dans le monde. D’autres politiques comme « Nos Achats Au Quotidien », guide pratique et éthique dont l’objectif est de régir les relations avec les fournisseurs et tous les collaborateurs impliqués dans des décisions d’achat, traitent également de ces questions. Ce document est traduit aujourd’hui dans 12 langues. RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Les Patrons de Pays sont responsables de la mise en œuvre de la politique de lutte contre la corruption de L’Oréal. Le Directeur Général de l’Ethique rencontre chaque nouveau Patron de Pays systématiquement afin de le sensibiliser aux questions de Le risque corruption est intégré dans l’évaluation des risques au niveau du Groupe : un outil permet aux Patrons de Pays d’évaluer les risques éthiques éventuels (y compris la corruption) au niveau local et de prendre les mesures nécessaires pour y remédier. L’engagement de L’Oréal est étayé par des procédures de Ressources Humaines. Ainsi la compétence « Obtient des résultats avec intégrité » est désormais incluse dans le système d’évaluation annuelle de tous les collaborateurs. Les formations et la communication sur l’Ethique traitent aussi bien de la corruption et des « paiements de facilitation » que des cadeaux et invitations, et des conflits d’intérêts. En 2012, 69 % des entités ont communiqué au niveau local sur ces sujets et 60 % ont intégré ces sujets dans leurs formations locales. Dans le cadre de la démarche « Parlons-en-Ensemble » de L’Oréal, les collaborateurs sont encouragés à faire part de leurs préoccupations et un site Internet dédié et sécurisé leur permet de poser leurs questions ou de soumettre leurs préoccupations directement au Directeur Général de l’Ethique. Toute préoccupation exprimée de bonne foi est examinée en détail et les mesures appropriées sont prises le cas échéant. Le dispositif de Contrôle Interne du Groupe prévoit des procédures de contrôle des activités opérationnelles et notamment en Les équipes d’Audit Interne de L’Oréal sont particulièrement vigilantes à cet égard. Les risques de corruption font l’objet d’un examen systématique lors des missions d’audit, par le biais Ces entretiens comportent des questions dédiées à la corruption et sont menés indépendamment avec le Patron de Pays et le Responsable Administratif et Financier. Ils font l’objet d’un compte rendu individuel revu et signé par ces derniers. Dans le cadre des vérifications juridiques effectuées préalablement à des projets d’acquisitions, la Direction juridique du Groupe intègre un « questionnaire éthique » établi par la Direction Générale de l’Ethique. Les réponses à ce questionnaire sont destinées à identifier, dans le dispositif de contrôle interne existant au sein de la société cible, la prise en compte notamment de la prévention du risque de corruption. L’Oréal souhaite partager son engagement en matière de lutte contre la corruption avec ses partenaires commerciaux et le respect de la loi fait partie des Conditions Générales d’Achat L’Oréal se réserve le droit de cesser toutes relations avec des partenaires commerciaux qui ne respecteraient pas les lois anti- Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs La protection de la sécurité des consommateurs est une priorité absolue pour L’Oréal. Les tests très stricts de sécurité auxquels sont soumis les produits avant leur mise sur le marché permettent à L’Oréal de satisfaire les règles de sécurité en vigueur dans les réglementations nationales de l’ensemble des pays où les produits du Groupe sont commercialisés. A ce titre, et bien avant l’introduction des exigences légales, le Groupe avait déjà constitué une équipe d’évaluation de la sécurité des produits afin de garantir leur innocuité à la fois pour les professionnels et Les évaluations réalisées par la Direction Internationale de l’Evaluation de la Sécurité de L’Oréal, basées sur une approche scientifique multidisciplinaire, jalonnent toutes les étapes du L’évaluation de la sécurité des produits repose sur un processus complexe : évaluation de la sécurité de chaque ingrédient et de tous les produits finis sur la base des données sécuritaires existantes et des dernières connaissances médicales et scientifiques. Si nécessaire, L’Oréal réalise des études d’innocuité additionnelles dans des laboratoires qualifiés de sous-traitance situés dans le monde entier. Leurs résultats sont interprétés par des scientifiques expérimentés spécialement formés aux Pour finir, une attestation spécifique de sécurité, signée par un expert évaluateur de la sécurité, est émise pour chaque produit que L’Oréal met sur le marché. Par ailleurs, les valeurs éthiques de L’Oréal, ancrées à la fois dans la rigueur scientifique et la prise en compte des enjeux sociétaux, conduisent à une logique d’anticipation qui fait évoluer les formulations en retirant et/ou substituant les substances mises La valeur ajoutée de L’Oréal en matière d’évaluation de la sécurité des ingrédients et des produits finis repose sur l’investissement réalisé depuis plus de 20 ans dans le développement de méthodes prédictives et dans l’ingénierie tissulaire. Ainsi, L’Oréal investit, depuis de très nombreuses années, dans la science et la technologie pour créer de nouveaux outils d’évaluation qui sont utilisés quotidiennement par les évaluateurs de la sécurité. L’Oréal collabore également avec l’ensemble des acteurs internationaux impliqués dans ces domaines afin de travailler au développement de solutions alternatives transversales dans le domaine de l’évaluation de la sécurité. Au final, les produits L’Oréal évoluent continuellement au rythme des innovations technologiques, mais avec le souci constant de garantir le plus haut niveau de sécurité des consommateurs et L’Oréal a adhéré au Pacte des Nations Unies en 2003 et s’engage à respecter et promouvoir les Droits de l’Homme. Ceci inclut notamment les Conventions Fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (voir 6.1.2.7 page 198 ). Le Président-Directeur Général de L’Oréal a confié au Directeur Général de l’Ethique la mission de veiller au respect des Droits Le Directeur Général de l’Ethique rend compte régulièrement au Président-Directeur Général. Il informe le Conseil d’Administration 212 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Les Patrons de p ays sont responsables de la mise en œuvre de la politique en matière de Droits de l’Homme dans leur p ays. Le Directeur Général de l’Ethique rencontre chaque nouveau Patron de p ays systématiquement afin de les sensibiliser aux questions La politique Droits de l’Homme est détaillée par L’Oréal au travers des documents tels que L’Esprit L’Oréal ou la Charte Ethique. Dans le paragraphe « Comme Employeur » de L’Esprit L’Oréal, le Groupe décrit ainsi ses principaux engagements vis-à-vis de ses collaborateurs, notamment en matière de diversité. Ses engagements sur l’abolition du travail des enfants et du travail forcé sont exposés au sein du paragraphe « Comme Entreprise Citoyenne Responsable » de ce même document. Par ailleurs, plusieurs chapitres de la Charte Ethique sont consacrés à la mise en œuvre pratique du respect des Droits de l’Homme : santé, hygiène et sécurité, diversité, harcèlement moral et sexuel, respect de la vie privée, contribution à la communauté ainsi que le choix et traitement équitable des fournisseurs. Au niveau Corporate, la Direction Générale de l’Ethique a délivré 21 formations à 529 c ollaborateurs, soit 1 190 heures de formation. Par ailleurs, en 2012, 92 % des p ays du Groupe ont inclus des sujets relevant des Droits de l’Homme dans leurs formations locales et 89 % ont communiqué sur ces thèmes. Country Reporting Ethics, un système de reporting annuel sur les questions éthiques, couvre tous les sujets abordés dans la Charte Ethique. Ces informations permettent notamment d’évaluer la performance du Groupe en termes d’application des Droits de Dans le cadre des vérifications juridiques effectuées préalablement à des projets d’acquisitions, la Direction juridique du Groupe intègre un « questionnaire éthique » établi par la Direction Générale de l’Ethique. Les réponses à ce questionnaire sont destinées à identifier, dans le dispositif de contrôle interne existant au sein de la société cible, la prise en compte notamment des risques liés au non-respect des Droits de l’Homme (abolition du travail des enfants et du travail forcé, etc). Tous les nouveaux collaborateurs reçoivent un exemplaire de la Charte Ethique. La Charte Ethique est disponible en 35 langues (43 versions) et en français et anglais en Braille. La Charte Ethique est disponible sur le site : www.loreal.com. Un outil d’analyse et d’évaluation du risque éthique permet aux Patrons de p ays d’évaluer les risques éthiques éventuels (y compris en matière de Droits de l’Homme) au niveau de leur p ays et de prendre les mesures nécessaires pour y remédier. Les formations et la communication sur l’Ethique traitent aussi Chaque année, L’Oréal organise une Journée de l’Ethique (« Ethics Day ») afin d’assurer la continuité de la communication interne sur ce sujet. En 2012, chaque Patron de p ays a pu échanger avec ses collaborateurs sur l’éthique. Environ 22 000 collaborateurs ont participé à ce dialogue et plus de 2 600 questions ont été posées au niveau mondial. L’analyse du risque au niveau des fournisseurs et sous-traitants est effectué par la Direction des Achats et notamment au moyen d’audits sociaux (voir rubrique 6.3.3. page 210 ). La politique « Parlons-en-Ensemble » de L’Oréal permet aux collaborateurs de faire remonter leurs éventuelles préoccupations y compris en matière de Droits de l’Homme et notamment via un site internet sécurisé directement auprès du Directeur Général de l’Ethique. Toute allégation fait l’objet d’un examen détaillé et les mesures adéquates sont prises le cas échéant en cas de non-respect de la politique Droits de l’Homme. Périmètre de consolidation des données relatives Le périmètre porte, selon les indicateurs, sur des données L’Oréal S.A., sur un périmètre France ou Groupe. Le périmètre Les indicateurs ont été retenus dans le cadre de la réglementation Grenelle et ce, dans un souci de Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel aux ❚ un certain nombre de données, notamment relatives à l’Ethique, sont recueillies par la Direction Générale de l’Ethique en utilisant le système intranet « Country reporting », utilisé par ailleurs pour la collecte des données Ressources Humaines (voir à cet égard la méthodologie de reporting des données Ressources Humaines décrite les autres données sont recueillies auprès des Directions concernées (Direction de la communication et du Humaines, Direction des Achats, Direction Internationale de l’Evaluation de la Sécurité des Produits, le Directeur du Risk Management et de la Compliance). 6 Grille de concordance des référentiels de reporting en matière sociale, environnementale & sociétale RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE 6.4. Grille de concordance des référentiels de reporting en matière sociale, environnementale & sociétale Page Grenelle – Décret du 24 avril 2012 Attestation sur l’ exhaustivité des informations Avis sur la sincérité des informations ❚ Répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ❚ Organisation du temps de travail ❚ Conditions de santé et de sécurité au travail ❚ Bilan des accords signés avec les Organisations syndicales en matière de santé et de sécurité au travail ❚ Fréquence et gravité des accidents du travail ❚ Politique mise en œuvre en matière de formation ❚ Nombre total d’heures de formation ❚ Mesures prises en faveur de l’égalité hommes/femmes ❚ Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ❚ Politique de lutte contre les discriminations Promotion & respect des stipulations des conventions OIT ❚ Respect de la liberté d’association et du droit de la négociation collective ❚ Elimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession ❚ Elimination du travail forcé ou obligatoire ❚ Abolition effective du travail des enfants 214 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Grille de concordance des référentiels de reporting en matière sociale, environnementale & sociétale Page Grenelle – Décret du 24 avril 2012 ❚ L’organisation de la Société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement ❚ Les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de ❚ Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions ❚ Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la Société dans un litige en cours ❚ Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant ❚ Les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets ❚ La prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité ❚ La consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ❚ La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur ❚ La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours ❚ Les rejets de gaz à effet de serre ❚ L’adaptation aux conséquences du changement climatique ❚ Mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité Impact territorial, économique et social de l’activité de la S ociété ❚ En matière d’emploi et de développement régional ❚ Sur les populations riveraines ou locales Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la S ociété ❚ Notamment les associations d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de défense de l’environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines ❚ Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations ❚ Les actions de partenariat ou de mécénat ❚ La prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux ❚ L’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale ❚ Les actions engagées pour prévenir la corruption ❚ Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs Autres actions engagées en faveur des D roits de l’H omme 6 Attestation de présence et Rapport d’Assurance modérée des Commissaires aux Comptes portant sur une sélection d’informations sociales, environnementales et sociétales RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE 6.5. Attestation de présence et Rapport d’Assurance portant sur une sélection d’informations sociales, (Exercice clos le 31 décembre 2012) A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Société L’Oréal, nous vous présentons notre attestation de présence sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées présentées dans le Rapport de Gestion établi au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code du commerce ainsi que notre Rapport d’Assurance Modérée sur une sélection d’entre elles, identifiées par le signe ( ). Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un Rapport de Gestion comprenant les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées prévues à l’article R. 225-105-1 du Code de commerce (ci-après les « Informations »), établies conformément au référentiel utilisé par le Groupe L’Oréal (le « Référentiel ») et disponible auprès des Directions Générales des Relations Humaines, d’une part, et Environnement d’autre part. Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le Code de déontologie de la profession ainsi que par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer la conformité avec les règles déontologiques, les normes professionnelles et les textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : ❚ d’attester que les Informations requises sont présentes dans le Rapport de Gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du Code de commerce et du décret n° 2012-557 du 24 avril ❚ d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que certaines informations sélectionnées par le Groupe L’Oréal et identifiées par le signe ( ) sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en responsabilité sociétale. Nous avons conduit les travaux suivants conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France : ❚ nous avons comparé les Informations présentées dans le Rapport de Gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du Code ❚ nous avons vérifié que les Informations couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Société ainsi que ses filiales au sens de l’article L. 233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, avec les limites précisées dans les notes méthodologiques présentes dans le chapitre relatif aux informations sociales, environnementales et sociétales ; ❚ en cas d’omission de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012. Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le Rapport de Gestion des Informations requises. 216 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 RESPONSABILITE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE DE L’ENTREPRISE Attestation de présence et Rapport d’Assurance modérée des Commissaires aux Comptes portant sur une sélection d’informations sociales, environnementales et sociétales 2\. RAPPORT D’ASSURANCE MODEREE SUR UNE SELECTION D’INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES CONSOLIDEES IDENTIFIEES PAR LE SIGNE ( ) Nous avons effectué nos travaux conformément à la norme ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagements) et à la Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à obtenir une assurance modérée sur le fait que les informations sélectionnées par le Groupe L’Oréal et identifiées par le signe ( ) ne comportent pas d’anomalies significatives de nature à remettre en cause leur sincérité, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Nous avons effectué les travaux suivants : ❚ nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa neutralité, son caractère compréhensible et sa fiabilité, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; ❚ nous avons vérifié la mise en place dans le Groupe L’Oréal d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des informations sélectionnées. Nous avons pris connaissance des procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration de ces informations. Nous avons mené des entretiens auprès des personnes responsables du reporting social, environnemental et sociétal ; ❚ concernant les informations quantitatives sélectionnées (1) : • au niveau de l’entité consolidante et des entités contrôlées, nous avons mis en œuvre des procédures analytiques et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation de ces informations ; • au niveau des sites que nous avons sélectionnés en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons : • conduit des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et obtenir les informations nous permettant de • mis en œuvre des tests de détail, sur la base de sondages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les informations sélectionnées par le Groupe L’Oréal et identifiées par le signe ( ) sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 (1) Ces Informations sont les suivantes : [La contribution aux données Groupe des entités sélectionnées pour nos travaux représente 33 % des produits finis fabriqués par le Groupe et 22 % de l’effectif total.] : Unités de produits finis produites, Quantité de jus produite, Volume des émissions totales (directes et indirectes) de CO2, Consommation totale d’énergie, Emissions de Composés Organiques Volatiles, Emissions de Dioxyde de soufre, Consommation d’eau totale, Demande chimique en oxygène dans l’eau avant et après traitement Déchets transportables, Traitement des déchets, Nombre d’heures travaillées, Taux de fréquence conventionnel, Taux de fréquence élargi, Indice de gravité, Indice de culture MESUR (Managing Effective Safety Using Recognition & Realignment), Indice de culture de la sécurité (SIO), Effectif total, Nombre d’employés en CDI et CDD, Répartition des salariés par sexe et par zone géographique, Pyramide des âges par genre, Age moyen par zone géographique, Répartition des frais de personnel, World Profit Sharing 2011 (payé en 2012), Salaire minimum, Nombre d’embauches et de licenciements, Taux d’absentéisme, Taux d’absentéisme pour maladie, Relations sociales, Nombre d’employés à temps partiel par genre, Nombre d’accords signés en France, Nombre d’accords signés dans le reste du monde, Nombre d’accords en vigueur au 31 décembre, Nombre d’heures de formation, Nombre d’audits sociaux en 2012, Nombre de fournisseurs ayant participé au Carbon Disclosure Project. 218 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 7.1. Renseignements sur la Société 220 7.1.4. Date de constitution et durée de vie de la Société (article 5 des statuts) 7.1.5. Objet social (extraits de l’article 2 7.1.9. Exercice social (article 14 des statuts) 221 7.1.12. Seuils de détention du capital 7.2.2. Capital émis et capital autorisé 7.2.3. Historique des variations du capital au cours des cinq dernières années de la Société, un contrô le sur elle 7.3.2. Evolution de la répartition du capital et des droits de vote au cours sur les titres composant le capital 7.4.2. Plans d’options d’achat et de 7.5. L’Action L’Oréal / Le marché 7.6.1. De nouveaux outils de communication 7.6.2. Des rencontres très nombreuses pour * Ces informations font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier. L’Oréal est une société anonyme française cotée à la Bourse de Paris. Ce chapitre présente les informations relatives à son capital social et les principaux éléments de sa forme juridique et de ses statuts. Toutes les informations sur l’action L’Oréal et le marché du titre gurent également dans ce chapitre. La Société L’Oréal, en plus de son rôle de coordination stratégique, scientifique et industrielle du Groupe dans le monde, exerce une fonction de holding ainsi qu’une activité commerciale spécifique à la France. L’essentiel des filiales a un rôle de commercialisation des produits fabriqués dans les usines du Groupe. La Société L’Oréal possède la totalité du capital de la très grande majorité de ses filiales. Dans les autres, les intérêts minoritaires ne sont pas significatifs. Par ailleurs, elle détient des participations importantes de tous produits et articles se rapportant à l’hygiène féminine et infantile et à l’embellissement de l’être humain ; la démonstration et la publicité de ces produits ; la fabrication la prise et l’acquisition de tous brevets, licences, procédés et marques de fabrique, leur exploitation, leur cession ou leur toutes opérations de diversification et toutes opérations commerciales, financières, mobilières ou immobilières, faites dans l’intérêt de la Société et sous quelque forme que ce soit ; la participation directe ou indirecte dans toutes opérations de la nature de celles indiquées ci-dessus, notamment par voie de création de sociétés, d’apport à des sociétés déjà existantes, de fusion ou d’alliances avec elles. » ET DUREE DE VIE DE LA SOCIETE « La durée de la Société est de quatre-vingt-dix-neuf années qui a commencé le 1er janvier 1963 pour finir le 31 décembre 2061, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus Les statuts, comptes, rapports et renseignements destinés aux actionnaires peuvent être consultés au siège administratif au 41, rue Martre, 92117 Clichy, sur rendez-vous si possible. Voir « La Société a pour objet, tant en France que partout ailleurs la fabrication et la vente de produits cosmétiques en général ; de tous appareils destinés aux mêmes fins que les produits ci- dessus ; de tous produits d’entretien de caractère ménager ; « 1. Conformément aux dispositions légales, la Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général. 220 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction Générale est effectué par le Conseil d’Administration, lors de chaque nomination ou renouvellement, du mandat du Président du Conseil d’Administration ou du mandat du Directeur Général. Le Conseil d’Administration doit en informer les actionnaires et les tiers dans les conditions La délibération du Conseil d’Administration relative au choix de la modalité d’exercice de la Direction Générale est prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés. Le changement de modalité d’exercice de la Direction Générale n’entraîne pas modification des statuts. 2. En fonction du choix effectué par le Conseil d’Administration conformément aux dispositions du paragraphe 1 ci-dessus, la Direction Générale est assurée soit par le Président, soit par une personne physique, nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général. Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Le Directeur Général représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit assumée par le Président du Conseil d’Administration ou par une autre personne, le Conseil d’Administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur En accord avec le Directeur Général, le Conseil d’Administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs accordés aux Directeurs Généraux Délégués. » libérés en vertu des appels de fonds et non encore amortis sans que – si les bénéfices d’une année ne permettent pas ce paiement – les actionnaires puissent le réclamer sur le Sur l’excédent disponible, l’Assemblée Générale Ordinaire, sur la proposition du Conseil d’Administration, a le droit de décider le prélèvement des sommes qu’elle juge convenable de fixer – et même de la totalité dudit excédent disponible – soit pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant, soit pour être versées à un fonds de prévoyance ou à un ou plusieurs fonds de réserves ordinaires, extraordinaires ou spéciaux. Ce ou ces fonds de réserve, qui ne produiront aucun intérêt, peuvent être distribués aux actionnaires ou affectés soit à compléter aux actionnaires un premier dividende de 5 %, en cas d’insuffisance d’un ou plusieurs exercices, soit au rachat et à l’annulation d’actions de la Société, soit à l’amortissement total ou partiel de ces actions. S’il en existe un, le solde est réparti entre les actionnaires sans discrimination, chaque action donnant droit aux mêmes Toutefois, tout actionnaire qui justifie à la clôture d’un exercice, d’une inscription nominative depuis deux ans au moins et du maintien de celle-ci à la date de mise en paiement du dividende versé au titre dudit exercice, bénéficie d’une majoration du dividende revenant aux actions ainsi inscrites, égale à 10 % du dividende (premier dividende et dividende) versé aux autres actions, y compris dans le cas de paiement du dividende en actions nouvelles, le dividende ainsi majoré étant, si nécessaire, arrondi au De même, tout actionnaire qui justifie, à la clôture d’un exercice, d’une telle inscription depuis deux ans au moins et du maintien de celle-ci à la date de réalisation d’une augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes par distribution d’actions gratuites, bénéficie d’une majoration du nombre d’actions gratuites à lui distribuer, égale à 10 %, ce nombre étant arrondi à l’unité inférieure en cas de rompu. Les actions nouvelles ainsi créées seront assimilées, pour le calcul des droits au dividende majoré et aux attributions majorées, aux actions anciennes dont elles sont issues. Le nombre d’actions éligibles à ces majorations ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 % du capital social à la date de clôture de l’exercice écoulé. « Chaque exercice social a une durée de douze mois qui commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de chaque Les pertes, s’il en existe, sont imputées sur les bénéfices reportés des exercices antérieurs ou sur les réserves, le solde étant porté sur un compte spécial de report à nouveau. » Les Assemblées Générales sont régies par l’ensemble des dispositions légales et réglementaires édictées à ce sujet. « A. Sur le bénéfice distribuable, il est prélevé et dans l’ordre Depuis l’Assemblée Générale du 29 avril 2004, il n’existe plus de La somme nécessaire pour payer aux actionnaires, à titre de premier dividende, 5 % des sommes dont les titres sont 7 Informations concernant le capital social « Tout détenteur, direct ou indirect, d’une fraction du capital de la Société égale à 1 %, ou à un multiple de ce même pourcentage, inférieur à 5 %, est tenu d’en informer la Société dans le délai de quinze jours à compter du franchissement, dans l’un ou l’autre sens, de chacun de ces seuils » (article 7, alinéa 2 des statuts). Cette disposition statutaire complète le dispositif légal visant les déclarations de franchissement à la hausse ou à la baisse des seuils du vingtième, du dixième, des trois vingtièmes, du cinquième, du quart, des trois dixièmes du tiers, de la moitié, des deux tiers, des dix-huit vingtièmes ou des dix-neuf vingtièmes du capital ou des droits de vote (article L. 233-7 du Code de « A défaut d’avoir été déclarées dans les conditions prévues par la loi ou par les statuts, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote dans les Assemblées d’actionnaires, dans les conditions prévues par les dispositions du Code de commerce, si, à l’occasion d’une Assemblée, le défaut de déclaration a été constaté et si un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble 5 % au moins du capital en font la demande lors de cette Assemblée » (article 7, Voir également l’intégralité des statuts de la Société sur le site 7.2. Informations concernant le capital social Au 31 décembre 2012, le capital social s’élevait à 121 762 165,40 € ; il était divisé en 608 810 827 actions de 0,20 € de valeur nominale, toutes de même catégorie et portant même jouissance. A l’issue du Conseil du 11 février 2013, après exercice des levées d’options de souscription d’actions et des annulations d’actions, le capital social s’élève à 120 862 724,20 €. Il est divisé en 604 313 621 actions de 0,20 € de valeur nominale, toutes de même catégorie et portant même jouissance. 222 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Le tableau ci-après récapitule (notamment en application des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 du Code de commerce) les délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée Générale des actionnaires au Conseil d’Administration portant sur le capital, fait apparaître l’utilisation faite de ces délégations au cours de l’exercice et présente les autorisations dont le vote est proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 26 avril 2013. par la Société dans le cadre par la Société dans le cadre action nouvelle par option, et sont donc susceptibles d’entraîner la création d’un nombre égal d’actions. Par ailleurs, 657 800 actions conditionnelles avaient été attribuées à des salariés du Groupe. Ces actions seront à créer le moment venu et le cas échéant par de 0,20 € de valeur nominale. Il n’existe pas de titres émis par la Société donnant accès indirectement au capital. Code de commerce (10e résolution votée par l’Assemblée Générale du 17 avril 2012). 7.2.3. HISTORIQUE DES VARIATIONS DU CAPITAL AU COURS DES CINQ DERNIERES 2 087 532,00 € 122 164 642,00 € 185 572,50 € 120 483 162,00 € 31 026 370,50 € 119 794 482,00 € 44 316 558,00 € 119 943 562,00 € 71 517 702,03 € 120 432 236,40 € 51 578 602,50 € 120 596 816,40 € Structure de l’actionnariat au 31 décembre 2012 La Famille Bettencourt, d’une part, et Nestlé S.A., d’autre part, sont actionnaires de la Société et ont déclaré agir de concert (voir ci-après Evolution de la répartition du capital et des droits de vote et Accords d’actionnaires portant sur les titres composant (1) Au sein du Plan d’Epargne d’Entreprise (PEE) de L’Oréal. 224 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 EVOLUTION DE LA REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE AU COURS DES TROIS DERNIERES ANNEES Au cours des trois dernières années, la répartition du capital et des droits de vote a évolué de la manière suivante : (1) Dont 185 654 833 actions L’Oréal détenues en pleine propriété ou en usufruit par Téthys, société par actions simplifiée dont Mme Liliane Bettencourt détient en usufruit la quasi-totalité des actions et des droits de vote attachés. Mme Françoise Bettencourt Meyers est nue propriétaire de 76 441 389 actions L’Oréal dont l’usufruit est détenu par Téthys, société dont elle est Présidente. (2) La Famille Bettencourt et Nestlé S.A. agissent de concert (voir 7.3.5 . Accords d’actionnaires portant sur les titres composant le capital de la Société, page 226) . (3) Calculés conformément à l’article 223-11 du Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers. A la connaissance de la Société, au 31 décembre 2012, les membres du Comité Exécutif détenaient moins de 1 % du capital. Le nombre d’actions détenues par chacun des membres du Conseil d’Administration figure au paragraphe 2.2.1.2. pages 33 La Société est autorisée à opérer en Bourse ou autrement sur ses propres actions conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, dans les limites et selon les finalités définies par les autorisations qui lui sont conférées par son Assemblée Générale. Au 31 décembre 2012, la Société détenait à ce titre 10 454 165 de ses propres actions (1,72 % du capital), qui, évaluées à leurs cours d’achat, représentaient 903,6 M€ dans les comptes de L’Oréal SA. 1 511 160 de ces actions étaient affectées à la couverture de plans d’options d’achat d’actions attribuées à des salariés et mandataires sociaux des sociétés du Groupe et non échus et 2 318 600 à celle d’un plan d’attribution La participation du personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées, par le biais du Plan d’Epargne d’Entreprise (PEE), A cette date, cette participation est détenue par 9 741 salariés Au cours de l’exercice 2012, la Société n’a été avisée d’aucun franchissement de seuils légaux de détention de ses actions ou La Société n’a pas connaissance d’autres accords d’actionnaires portant sur les titres composant son capital que celui décrit ci- Un protocole d’accord a été signé le 3 février 2004 entre, d’une part Madame Liliane Bettencourt et sa famille, et d’autre part Nestlé, prévoyant la fusion absorption de Gesparal par L’Oréal et contenant en outre les clauses suivantes : 7.3.5.1. Clauses relatives à la gestion des actions détenues dans le capital de L’Oréal Les parties se sont engagées à ne pas augmenter directement ou indirectement leurs participations en capital ou en droits de vote dans L’Oréal, par quelque moyen que ce soit, pendant une durée minimum de trois ans à compter du 29 avril 2004, et en tout état de cause pas avant six mois après le décès de Madame Les parties se sont engagées à ne pas céder leurs actions L’Oréal en totalité ou en partie directement ou indirectement, pendant une durée de cinq ans à compter du 29 avril 2004. a) L’engagement de plafonnement ne s’applique pas si l’augmentation de la participation résulte d’une réduction du nombre d’actions ou de droits de vote de L’Oréal, de l’acquisition par la Société de ses propres actions, ou de la suspension ou suppression des droits de vote d’un b) Les engagements de plafonnement et d’incessibilité cessent d’être applicables dans le cas d’une offre publique sur les actions L’Oréal, à compter de la publication de l’avis de recevabilité et jusqu’au lendemain de la publication de c) En cas d’augmentation du capital social de L’Oréal, les parties peuvent, à condition que l’autre partie ait voté en faveur de l’augmentation de capital, acquérir des actions ou souscrire de nouvelles actions, afin de maintenir leur participation au quantum existant avant ladite opération. d) Les parties sont libres de procéder à des transferts d’actions L’Oréal en faveur, pour les personnes physiques, d’un ascendant, descendant ou conjoint sous forme de donation et pour les personnes physiques ou morales en faveur de toute société dont la personne procédant au transfert détiendrait plus de 90 % du capital ou des droits Les parties se sont consenties réciproquement un droit de préemption sur les actions L’Oréal qu’elles détiennent depuis la Ce droit de préemption entrera en vigueur à l’expiration de la clause d’incessibilité pour une durée de cinq années ; par exception, il entrera en vigueur avant l’expiration de la période d’incessibilité en cas d’offre publique sur les actions L’Oréal pour une durée débutant le jour de l’avis de recevabilité et, se terminant le lendemain de la publication de l’avis de résultat. Absence de concert avec un tiers Les parties se sont interdites pendant une durée de dix années, à compter de la date d’effet de la fusion, de conclure avec un tiers un accord ou un concert relatif aux actions composant le La violation de cet engagement ouvre droit, au profit de l’autre partie, à l’exercice du droit de préemption sur la participation détenue par la partie auteur de la violation, pour un prix par action égal à la moyenne des trente derniers cours de Bourse, avant la notification d’exercice du droit de préemption. Le Protocole ne prévoyait aucune modification du Conseil d’Administration par rapport à sa composition à la date de sa signature, mais l’engagement de vote des parties en faveur de la désignation en qualité d’administrateurs de trois membres La Famille Bettencourt et Nestlé se sont également engagées à voter en faveur de la désignation de deux Vice-Présidents du Conseil d’Administration, l’un proposé par la Famille Bettencourt, Les parties ont prévu la création d’un Comité au sein du Conseil d’Administration de L’Oréal dénommé : Stratégie et Réalisations qui compte six membres, est présidé par le Président du Conseil d’Administration de L’Oréal et est composé de deux membres proposés par la Famille Bettencourt, deux proposés par Nestlé et d’un autre administrateur indépendant. Il se réunit six fois par an. 226 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Sauf stipulations contraires, le Protocole restera en vigueur pour une durée de cinq années à compter du 29 avril 2004, et en tout état de cause, jusqu’à l’expiration d’une période de six mois après le décès de Madame Bettencourt. de L’Oréal jusqu’au 29 avril 2009, les autres clauses (notamment plafonnement, préemption, séquestre, interdiction de constituer un concert avec un tiers, composition du Conseil d’Administration et du Comité Stratégie et Réalisations) poursuivant leurs effets jusqu’à l’échéance prévue par le protocole de 2004. La famille Bettencourt et la société Nestlé continueront d’agir de concert à l’égard de la Société L’Oréal au-delà du 29 avril 2009. » 7.3.5.4. Action de concert entre les parties Les parties ont déclaré agir de concert pour une durée de cinq ans à compter du 29 avril 2004. Le 9 avril 2009, la Famille Bettencourt et Nestlé ont publié le « La famille Bettencourt et la société Nestlé ont signé le 3 février 2004 un protocole d’accord qui organise leurs relations et la gestion de leurs participations au sein de la Société L’Oréal. Cet accord est public et demeure inchangé. Il prévoit l’incessibilité de leurs participations respectives dans le capital opérés au cours de l’exercice 2012 Au cours de l’exercice 2012, la Société a procédé au rachat de 5 077 250 de ses propres actions, conformément à l’autorisation votée par l’Assemblée Générale du 17 avril 2012. Le tableau ci-dessous récapitule les opérations effectuées dans ce cadre, et l’utilisation faite des titres rachetés par finalité : 10 % du capital social à la date de réalisation des rachats (soit 60 298 408 actions au 31 décembre 2011), pour un montant maximum 10 % du capital social à la date de réalisation des rachats (soit 60 881 083 actions au 31 décembre 2012), pour un montant maximum Actions annulées par le Conseil d’Administration du 11 février 2013. 30 août au 29 novembre 2012 7 Plans d’Animation à Long Terme sur ses propres titres en 2012 Pourcentage de capital auto-détenu de manière directe et indirecte au 31 décembre 2012 ❚ adossé à des plans d’options d’achat d’actions ❚ adossé à des actions conditionnelles Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois Nombre de titres détenus en portefeuille au 31.12.2012 Valeur nette comptable du portefeuille au 31.12.2012 Valeur de marché du portefeuille au 31.12.2012 au Conseil d’opérer sur les actions Par le vote d’une nouvelle résolution, l’Assemblée pourrait donner au Conseil d’Administration les moyens lui permettant de poursuivre une politique de rachat. Cette autorisation serait donnée pour une période maximale de 18 mois à compter de la date de l’Assemblée et le prix d’achat par action ne pourrait pas être supérieur à 170 €. La Société pourrait acheter ses propres actions en vue de : leur cession dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié et leur affectation à des attributions gratuites d’actions au profit de salariés et mandataires sociaux du Groupe L’Oréal ; leur conservation et remise ultérieure en paiement dans le Levées d’options d’achat d’actions consenties à des salariés et mandataires sociaux de sociétés du Groupe. Le pourcentage de capital auto-détenu destiné à être annulé a été ramené à zéro après l’annulation décidée par le Conseil d’Administration du L’autorisation porterait sur un maximum de 10 % du capital soit à titre indicatif 60 431 362 actions pour un montant maximum de 10,27 milliards d’euros au 11 février 2013 , étant entendu que la Société ne pourra à aucun moment détenir plus de 10 % de Il n’a pas été fait usage de produits dérivés pour procéder au rachat d’actions. Il n’existe pas de position ouverte à l’achat ni à la vente au 31 décembre 2012. L’acquisition de ces actions pourrait être effectuée par tous moyens, en une ou plusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisitions de blocs d’actions. 7.4. Plans d’Animation à Long Terme L’Oréal met en place depuis des années des plans d’animation à long terme en faveur de ses salariés et de ses dirigeants mandataires sociaux dans un cadre international. L’objectif de ces attributions est double : ❚ motiver et associer les grands contributeurs à l’évolution future renforcer la solidarité et le sentiment d’appartenance de ses managers en cherchant ainsi à les fidéliser dans la durée. Jusqu’en 2009, le Conseil d’Administration de L’Oréal a consenti exclusivement des options d’achat ou de souscription d’actions (stock-options) aux cadres et dirigeants mandataires sociaux que L’Oréal souhaitait reconnaître pour leur performance et leur rôle important dans le développement des affaires et dans les projets présents et à venir du Groupe, quelle que soit leur 228 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 En 2009, le Conseil d’Administration de L’Oréal a élargi sa politique en introduisant un mécanisme d’Attribution Conditionnelle ❚ d’apporter un intéressement à long terme plus motivant à celles et ceux qui recevaient des stock-options occasionnellement ❚ de toucher une population plus large de bénéficiaires potentiels, notamment à l’international, dans un contexte de concurrence accrue sur les talents. En 2010, cette politique est demeurée inchangée, en étant appliquée à un nombre encore plus large de bénéficiaires. En 2011, le Conseil d’Administration de L’Oréal a souhaité faire des ACAs l’instrument privilégié de sa politique d’intéressement à long terme en étendant leur attribution aux principaux dirigeants du Groupe qui jusqu’à présent étaient animés exclusivement au moyen de stock-options : ainsi, à l’exception du Président- Directeur Général qui n’a reçu que des stock-options, les principaux dirigeants de L’Oréal, y compris les membres du Comité Exécutif, ont reçu un mix de stock-options et d’ACAs afin à la fois d’encourager leur esprit entrepreneurial et de récompenser leur performance à moyen et long terme. Les autres collaborateurs éligibles ont été animés uniquement par En 2012, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, est allé plus avant dans cette politique et a décidé de remplacer l’attribution de stock-options par des ACAs pour l’ensemble des bénéficiaires Les plans sont proposés par la Direction Générale au Conseil d’Administration qui décide, après avis du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, de l’ouverture de ces plans ainsi que des conditions et règles applicables. Depuis 2009, il est procédé à ces attributions après la publication des comptes de l’exercice précédent, conformément à la Dans tous les cas, la décision d’attribution individuelle est conditionnée à la qualité de la performance rendue au moment de la mise en place du plan avec une attention particulière portée aux principaux talents pour l’avenir. Selon des critères d’éligibilité liés à la fonction occupée par le bénéficiaire et à la taille de l’entité ou du pays de rattachement, dans un souci d’équité au niveau international, ces attributions sont effectuées tous les ans, tous les deux ans ou tous les trois ans. La Direction Générale et le Conseil d’Administration rappellent l’importance accordée au rapprochement entre les intérêts des bénéficiaires de stock-options et d’ACAs et les intérêts des Les salariés et les mandataires sociaux bénéficiaires partagent avec les actionnaires la même confiance dans le développement fort et régulier de l’entreprise avec une vision moyen et long terme. C’est pourquoi les stock-options ont été consenties pour une durée de 10 ans incluant 5 ans de période d’indisponibilité, et les ACAs pour une durée de 4 ans à laquelle se rajoute, pour la France, un délai de conservation de 2 ans pendant lequel ces Ce sont, au total, plus de 3 000 collaborateurs (soit 13 % des cadres dans le monde) qui bénéficient d’au moins un plan de Le Conseil d’Administration attire l’attention des bénéficiaires d’options et d’ACAs sur la réglementation en vigueur concernant les personnes en possession d’informations « privilégiées ». Les bénéficiaires d’options et d’ACAs s’engagent à prendre connaissance du Code de déontologie boursière qui est joint au règlement des plans de stock-options ou d’ACAs dont ils bénéficient et à en respecter les dispositions. Evolution du nombre de bénéficiaires de stock-options et Il n’y a pas eu d’attribution d’options d’achat ou de souscription d’actions en 2012, le Conseil d’Administration ayant décidé sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, de remplacer l’attribution de stock-options par des ACAs pour l’ensemble des bénéficiaires y compris le Conformément à cette politique, le Conseil d’Administration n’a pas proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013 le renouvellement de l’autorisation du 22 avril 2011 d’octroyer des options d’achat ou de souscription d’actions. 7 Plans d’Animation à Long Terme 7.4.2.1. Plans d’options d’achat et de souscription d’actions de L’Oréal S.A. en cours (1) Les principales caractéristiques des plans en cours au 31 décembre 2012 sont reprises dans les tableaux suivants : Dont le nombre pouvant être souscrit ou acheté par les m andataires s ociaux (3) : Point de départ d’exercice des options Prix de s ouscription ou d’achat (en euros) Nombre cumulé d’options de souscription ou ou d’achat d’actions restantes en fin Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées, Dont le nombre pouvant être souscrit ou acheté par les m andataires s ociaux (3) : Point de départ d’exercice des options Prix de souscription ou d’achat (en euros) Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat d’actions Nombre d’options de souscription ou d’achat d’actions Il n’y a chez L’Oréal aucun plan d’options d’achat ou de souscription d’actions dans les sociétés filiales de L’Oréal. (2) Le plan d’options du 3 décembre 2003 est composé, pour moitié, d’une offre d’options de souscription d’actions au prix de 63,02 € (S) et, pour moitié, d’une offre d’options d’achat d’actions au prix de 71,90 € (A). Chaque bénéficiaire a reçu une offre composée, à parts égales, d’options de souscription et d’options d’achat Il s’agit du nombre d’options attribuées aux mandataires sociaux pendant leur mandat dans le cadre de chacun des plans susvisés. M. Jean-Paul Agon est dirigeant d’options d’achat d’actions au prix de 62,94 € (A). Chaque bénéficiaire a reçu une offre composée, dans cette proportion, d’options de souscription et d’options d’achat d’actions. Il n’y a eu aucun rompu. Ces attributions d’options n’ont pas d’impact en matière de dilution, dans la mesure où le Conseil d’Administration a autorisé la Société à racheter ses propres ces options. Il bénéficie donc de 200 000 options au titre du plan décidé par le Conseil d’Administration du 22 avril 2011. L’encours des options attribuées par le Conseil d’Administration dans le cadre des autorisations votées par les Assemblées Générales et le capital social à cette date. Voir conditions de performance des plans d’options, page 130. 230 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 7.4.2.2. Options de souscription ou d’achat d’actions consenties à des salariés non-mandataires sociaux de L’Oréal ou levées par eux durant l’exercice 2012 (1) Salariés non mandataires sociaux de L’Oréal SA ou salariés des sociétés comprises dans le périmètre d’attribution des options. 7.4.2.3. Tableaux de suivi des conditions de performance des Plans de stock- options Plan de s tock-options du 25 mars 2009 50 % croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable versus la progression du marché cosmétique 50 % du ratio disponible stratégique Plan de s tock-options du 27 avril 2010 50 % croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable versus la progression du marché cosmétique 50 % du ratio disponible stratégique (+ 5,5 %/+ 4,6 % )* (+ 5,5 %/+ 4,6 % )* Plan de s tock-options du 22 avril 2011 50 % Croissance du Chiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents** 50 % Evolution du résultat d’exploitation du Groupe Progression du marché cosmétique : source L’Oréal (voir Chapitre 1 page 13). ** Panel de concurrents : Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden. Information provisoire tenant compte des seules données publiées par les sociétés du panel à la date de la réunion du Conseil d’Administration de L’Oréal Pas de plan de stock-options après le 22 avril 2011 7 Plans d’Animation à Long Terme L’Assemblée Générale Mixte du 22 avril 2011 a donné au Conseil d’Administration l’autorisation de procéder, au bénéfice des membres du personnel salarié et des mandataires sociaux de la Société et de ses filiales françaises et étrangères qui lui sont liées dans les conditions visées à l’article L. 225-197-2 du Code de commerce, à des attributions gratuites d’actions de la Société Cette autorisation a été donnée pour une période de vingt-six Le nombre total des actions qui peuvent être consenties ne peut donner droit à souscrire ou acheter un nombre total d’actions représentant plus de 0,6 % du capital social au jour de la décision Le Conseil d’Administration a utilisé cette autorisation dans 2 177 bénéficiaires, la valeur unitaire de ces actions auto- détenues s’élevant à 77,07 € pour les résidents fiscaux et sociaux français et 84,62 € pour les non-résidents. On entend par valeur des actions la juste valeur estimée pour l’établissement des comptes consolidés de la Société en application des normes IFRS. Le Conseil d’Administration a attribué 50 000 ACAs au Président- Directeur Général : la valeur des actions ainsi consenties au Président-Directeur Général au cours de l’année 2012 représente 3,6 % de la valeur de l’ensemble des actions attribuées gratuitement au cours de cet exercice. Il est rappelé qu’il n’y a pas eu d’attribution de stock-options en 2012. L’attribution du 17 avril 2012 est une attribution gratuite d’actions L’acquisition des actions est assortie d’une double condition : ❚ de présence : les actions attribuées ne seront définitivement acquises qu’après une période de 4 ans au terme de laquelle le bénéficiaire doit être resté salarié du Groupe (sauf exceptions légales ou prévues par le règlement du Plan) ; L’attribution gratuite d’actions est liée à la performance. Le dispositif d’Attribution Conditionnelle d’Actions est conforme au Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF d’avril 2010 les éventuelles attributions aux dirigeants mandataires sociaux seront décidées par le Conseil d’Administration après • l’acquisition de tout ou partie de 50 % des actions attribuées dépendra de la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable des exercices 2013, 2014 et 2015 par rapport à celle d’un panel des plus grands concurrents directs de L’Oréal composé des sociétés Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden, l’acquisition définitive de tout ou partie des actions sera liée à des conditions de performance à satisfaire fixées par le • l’acquisition de tout ou partie de 50 % des actions attribuées dépendra de l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe, sur la même période. les dirigeants mandataires sociaux seront tenus de conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions 50 % des actions qui leur seront définitivement attribuées au terme de ❚ un dirigeant mandataire social ne pourra se voir attribuer des actions au moment de son départ. (Plan d’ACAs du 17 avril 2012 ) actions, ce qui ouvrait la possibilité de distribuer 2 593 042 actions le cadre de l’autorisation consentie par l’Assemblée Générale Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2013, 2014 et 2015. Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations est chargé de communiquer au Conseil d’Administration le niveau des indicateurs constaté des années retenues pour le calcul des conditions de performance. Le Conseil d’Administration constate, le moment venu, le niveau de performance atteint dont dépend Les chiffres constatés année après année pour déterminer les niveaux de performance atteints font l’objet d’une publication L’acquisition des 200 premières ACAs n’est pas soumise à l’atteinte des conditions de performance hormis pour les membres du Comité Exécutif y compris le Président-Directeur Général. Au terme de la période d’acquisition, les bénéficiaires résidents français à la date d’attribution des actions sont tenus de conserver les actions acquises pendant une période supplémentaire de 2 ans durant laquelle ces actions sont incessibles. 232 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 7.4.3.3. Attributions Conditionnelles d’Actions en cours au 31 décembre 2012 pour les résidents fiscaux hors France Fin de la période de conservation pour les résidents fiscaux français à la date ❚ 50 % du ratio résultat ❚ 75 % du ratio résultat (1) Salariés non mandataires sociaux de L’Oréal SA ou salariés des sociétés comprises dans le périmètre d’attribution des actions . (2) Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden. 7.4.3.4. Actions attribuées aux dix salariés non Le nombre total des actions attribuées, en 2012, aux dix salariés non-mandataires sociaux ayant reçu le nombre le plus élevé d’actions se monte à 185 000 actions. le cadre du Plan du 25 mars 2009 Le Conseil d’Administration du 11 février 2013 a constaté que les niveaux de performance atteints durant les trois années prises en compte dans le cadre du Plan du 25 mars 2009, à savoir les années 2010, 2011, 2012, dépassaient les niveaux fixés pour une attribution de la totalité des ACAs. En conséquence, les bénéficiaires remplissant le 25 mars 2013 les conditions du Plan, et en particulier la condition de présence, recevront la totalité des actions qui leur ont été attribuées. Pour rappel, aucune ACAs n’avait été attribuée au titre de ce Tableau de suivi des conditions de performance : Plan d’ACAs du 25 mars 2009 50 % Croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable versus la progression du marché 50 % Ratio du résultat d’exploitation cosmétique versus le chiffre d’affaires cosmétique publié (+ 5,5 %/+ 4,6 % )* Progression du marché cosmétique : source L’Oréal (voir Chapitre 1 page 13). 7 Plans d’Animation à Long Terme 7.4.3.6 . Tableaux de suivi des conditions de performance des Plans d’ACAs en cours Plan d’ACAs du 27 avril 2010 25 % croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable versus la progression du marché cosmétique 75 % ratio du résultat d’exploitation cosmétique versus le chiffre d’affaires cosmétique publié Plan d’ACAs du 22 avril 2011 50 % croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents** 50 % é volution du résultat d’exploitation du Groupe Progression du marché cosmétique : source L’Oréal (voir Chapitre 1 page 13). Panel de concurrents : Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden. Information provisoire tenant compte des seules données publiées par les sociétés du panel à la date de la réunion du Conseil d’Administration de L’Oréal Plan d’ACAs du 17 avril 2012 50 % croissance du c hiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents** 50 % é volution du résultat d’exploitation du Groupe Panel de concurrents : Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden. Les chiffres constatés année après année pour déterminer les niveaux de performance atteints font l’objet d’une publication Le Conseil d’Administration considère que ces deux critères, appréciés sur une longue période de 3 exercices pleins et reconduits sur plusieurs plans, sont complémentaires, conformes aux objectifs et spécificités du Groupe et de nature à favoriser une croissance équilibrée et continue à long terme. Ils sont exigeants mais demeurent motivants pour les bénéficiaires. Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement, au titre du critère lié au chiffre d’affaires, puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit faire au moins aussi bien que l’évolution moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. Ce panel est composé actuellement des sociétés Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Aucune action ne sera définitivement acquise, au titre du critère lié au résultat d’exploitation, si celui-ci ne progresse pas en valeur absolue sur la période. Ces conditions de performance s’appliqueront sur toutes les attributions individuelles supérieures à 200 actions gratuites par plan, à l’exception des attributions aux mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif, sur lesquelles elles porteront d’A ttribution C onditionnelle d’A ctions Les autorisations données par l’Assemblée Générale au Conseil d’Administration de consentir des options d’achat ou de souscription d’actions et d’attribuer gratuitement des actions aux salariés du Groupe et à certains de ses dirigeants mandataires sociaux viennent à expiration en 2013. Suite à la décision prise par le Conseil d’Administration du 17 avril 2012, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, de remplacer l’attribution d’options d’achat ou de souscription d’actions par des attributions gratuites d’actions pour l’ensemble des bénéficiaires y compris le Président- Directeur Général, le Conseil d’Administration sollicite seulement de l’Assemblée Générale le renouvellement de l’autorisation d’attribuer gratuitement des actions de la Société (cf. dixième résolution pages 250 et suivantes ). Les principales règles seraient reconduites et en particulier les conditions de performance suivantes qui prendraient en ❚ pour partie l’évolution du chiffre d’affaires cosmétique comparable de L’Oréal par rapport à celle d’un panel des plus grands concurrents directs de L’Oréal ; ❚ pour partie l’évolution du résultat d’exploitation consolidé 234 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 L’Action L’Oréal / Le marché du titre 7.5. L’Action L’Oréal / Le marché du titre ❚ Résultat net par action : 4,91 € (2) . ❚ Dividende par action : 2,30 € (3) . ❚ Augmentation régulière du dividende par action (en euros ) : ❚ Part de bénéfice consacrée aux dividendes (4) (en %) : 7.5.1.1. Fiche signalétique de l’action L’Oréal ❚ Dividende + 10 % en 2013 : FR0010970285. ❚ Dividende + 10 % en 2014 : FR0011147487. ❚ Dividende + 10 % en 2015 : FR0011356229. Valeur éligible au Service à Règlement Différé (SRD). Des American Depositary Receipts circulent librement aux Etats- Unis à l’initiative de quelques banques opérant aux Etats-Unis. Moyenne des derniers cours des 30 dernières séances de Bourse de l’année 2012 Progression annuelle au 31 décembre 2012 Capitalisation boursière au 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2012, le poids de l’action L’Oréal est de : ❚ dans le DJ Euro Stoxx 50 (2) Résultat net hors éléments non récurrents, dilué, part du g roupe, par action. (3) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013. (5) Sur la base du dividende proposé à l’Assemblée Générale du 26 avril 2013. (4) Taux de distribution calculé par rapport au résultat net hors éléments non récurrents, dilué, part du groupe , par action. En considérant Sanofi déconsolidée 7 L’Action L’Oréal / Le marché du titre 7.5.2.1. Volumes des transactions et évolution du cours de l’action de la Société Selon données NYSE - Euronext, seule place de négociation pour laquelle des statistiques rétrospectives fiables ont pu être collectées. 236 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 L’Action L’Oréal / Le marché du titre Parmi les différents indicateurs économiques et financiers de mesure de la création de valeur, L’Oréal a préféré retenir la « rentabilité totale pour l’actionnaire » (souvent intitulée Total Shareholder Return : TSR). Cet indicateur constitue, en effet, une mesure synthétique qui intègre à la fois la valorisation du titre et les revenus perçus sous forme de dividendes (hors avoirs fiscaux avant le 1er janvier 2005). 7.5.2.2.1. Evolution sur 5 ans d’un portefeuille d’environ 15 000 euros investis en actions L’Oréal Achat de 153 actions à 97,98 € Dividende : 1,38 € par action Ré-investissement : achat de 3 actions à 76,21 € Dividende : 1,44 € par action Ré-investissement : achat de 5 actions à 52,015 € Dividende : 1,50 € par action Ré-investissement : achat de 4 actions à 76,77 € Dividende : 1,80 € par action Ré-investissement : achat de 4 actions à 85,79 € Dividende : 2,00 € par action Ré-investissement : achat de 4 actions à 92,84 € Valeur du portefeuille au 31.12.2012 (173 titres à 104,90 euros) : Le capital initial a donc été multiplié par 1,21 en 5 ans (inflation cumulée sur 5 ans = 7,7 % – source INSEE) et le capital final représente 1,19 fois le montant net total investi. Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 3,65 % par an (en supposant la revente des titres le 31 décembre 2012, hors impôt sur la plus-value de cession). Sur la même période, le CAC 40 a diminué de - 4,41 % par an (1). NOTA : Il n’est pas tenu compte de l’éventuel impôt sur le revenu payé par l’investisseur au titre des dividendes successifs. (1) Dividendes réinvestis ; source : Datastream. 7 L’Action L’Oréal / Le marché du titre 7.5.2.2.2. Evolution sur 10 ans d’un portefeuille d’environ 15 000 euros investis en actions L’Oréal Achat de 207 actions à 72,55 € Dividende : 0,64 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 3 actions à 61,10 € Dividende : 0,73 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 3 actions à 63,65 € Dividende : 0,82 € par action Ré-investissement : achat de 4 actions à 56,50 € Dividende : 1,00 € par action Ré-investissement : achat de 3 actions à 72,65 € Dividende : 1,18 € par action Ré-investissement : achat de 3 actions à 86,67 € Dividende : 1,38 € par action Ré-investissement : achat de 5 actions à 76,21 € Dividende : 1,44 € par action Ré-investissement : achat de 7 actions à 52,015 € Dividende : 1,50 € par action Ré-investissement : achat de 5 actions à 76,77 € Dividende : 1,80 € par action Ré-investissement : achat de 6 actions à 85,79 € Dividende : 2,00 € par action Ré-investissement : achat de 6 actions à 92,84 € Valeur du portefeuille au 31.12.2012 (252 titres à 104,90 euros) : Le capital initial a donc été multiplié par 1,76 en 10 ans (inflation cumulée sur 10 ans = 18,8 % – source INSEE) et le capital final représente 1,71 fois le montant net total investi. Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 5,59 % par an (en supposant la revente des titres le 31 décembre 2012, hors impôt sur la plus-value de cession). Sur la même période, le CAC 40 a progressé de + 5,44 % par an (1). NOTA : Il n’est pas tenu compte de l’éventuel impôt sur le revenu payé par l’investisseur au titre des dividendes successifs. (1) Dividendes réinvestis ; source : Datastream. 238 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 L’Action L’Oréal / Le marché du titre 7.5.2.2.3. Evolution sur 20 ans d’un portefeuille d’environ 15 000 euros investis en actions L’Oréal avec réinvestissement des coupons et rompus de droits d’attribution Achat de 92 actions à 162,66 € Dividende : 1,46351 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 167,69 € Dividende : 1,64645 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 167,69 € Dividende : 1,85988 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 185,84 € Dividende : 2,02757 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 260,54 € Indemnisation de 6 droits à 22,85668 € par droit Ré-investissement : achat de 1 action à 236,91 € Dividende : 2,13429 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 393,93 € Dividende : 2,43918 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 473,05 € Dividende : 2,82031 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 586,50 € Dividende : 3,40 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 1 action à 825,00 € Division du nominal par dix (échange 10 pour 1) Dividende : 0,44 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 7 actions à 78,15 € Dividende : 0,54 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 8 actions à 74,95 € Dividende : 0,64 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 12 actions à 61,10 € Dividende : 0,73 € par action, avoir fiscal non compris Ré-investissement : achat de 13 actions à 63,65 € Dividende : 0,82 € par action Ré-investissement : achat de 17 actions à 56,50 € Dividende : 1,00 € par action Ré-investissement : achat de 16 actions à 72,65 € Dividende : 1,18 € par action Ré-investissement : achat de 16 actions à 86,67 € Dividende : 1,38 € par action Ré-investissement : achat de 22 actions à 76,21 € Dividende : 1,44 € par action Ré-investissement : achat de 34 actions à 52,015 € Dividende : 1,50 € par action Ré-investissement : achat de 25 actions à 76,77 € Dividende : 1,80 € par action Ré-investissement : achat de 27 actions à 85,79 € Dividende : 2,00 € par action Ré-investissement : achat de 28 actions à 92,84 € Valeur du portefeuille au 31.12.2012 (1 325 titres à 104,90 euros) : NOTA : Il n’est pas tenu compte de l’éventuel impôt sur le revenu payé par l’investisseur au titre des dividendes successifs. Le capital initial a donc été multiplié par 9,29 en 20 ans (inflation cumulée sur 20 ans = 38,2 % – source INSEE) et le capital final représente 8,38 fois le montant net total investi. Le délai de prescription des dividendes est de 5 ans. Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont reversés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 11,45 % par an (en supposant la revente des titres le 31 décembre 2012, hors impôt sur la plus-value de cession). Sur la même période, le CAC 40 a progressé de + 6,64 % par an (1). L’Oréal poursuit une politique d’amélioration constante de la qualité de son information financière et du dialogue avec ses actionnaires et les investisseurs français et internationaux. L’objectif n’est pas seulement de répondre aux obligations légales, il s’agit aussi d’accompagner les actionnaires et les investisseurs et de renforcer les liens noués avec le Groupe. En 2012, la Direction de la Communication Financière de L’Oréal s’est attachée à enrichir l’information diffusée à l’ensemble de la communauté financière et à compléter la gamme des outils L ’information extra-financière : l’actionnaire et l’investisseur attendent de l’émetteur qu’il donne plus de sens à la performance financière et à l’activité de l’entreprise. Pour cette raison, l’information extra-financière vient désormais compléter l’information financière dans toutes nos publications : Rapport d’Activité, lettres aux actionnaires, newsletters et magazine des actionnaires ; ❚ U ne communication digitale moderne : à côté du support « papier », une gamme d’applications et de supports électroniques interactifs vient enrichir la diffusion de notre L ’e-newsletter diffusée à toute la base de contacts de la Direction de la Communication Financière à l’occasion des grands événements de notre calendrier financier : résultats annuels, Assemblée Générale, résultats semestriels, etc., L ’e-magazine des actionnaires de L’Oréal, destiné à nos actionnaires mais aussi à tous ceux qui recherchent une information complète sur la vie du Groupe, offre une information vivante, enrichie de nombreux documents, L es applications mobiles iPad et iPhone et leur version A ndroi d née en 2012. L e guide présentant les 5 bonnes raisons de partager l’aventure L’Oréal a été édité à l’automne 2011, pour le salon Actionaria. Cette publication originale dans son contenu et dans son format répond ainsi au souhait de nos actionnaires d’ajouter du sens à leur investissement ; ❚ E n 2012, L’Oréal a pour la première fois publié un ensemble cohérent de 3 documents essentiels présentant de manière complète tous les aspects de son activité : le Rapport d’Activité 2011, le Document de Référence 2011 et le Rapport En 2013, c e triptyque est également disponible pour l’exercice 2012 ; en ligne sur les sites www.loreal-finance.com et www. loreal. com ainsi que sur support papier à la demande. Au total, la Direction de la Communication Financière de L’Oréal met à la disposition de la communauté financière une gamme très riche d’outils de communication : les applications mobiles iPad et iPhone et leur version Androi d ; Fidèle à sa politique de communication, L’Oréal offre un libre accès à ces supports pour tout actionnaire ou investisseur. Chacun peut y accéder, les télécharger ou demander à les (1) Dividendes réinvestis ; source : Datastream. 240 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 ❚ Comme chaque année, la Direction de la Communication Financière organise deux grandes réunions d’information financière pour les analystes et investisseurs institutionnels, et auxquelles les journalistes qui suivent l’industrie cosmétique sont invités. Les présentations des résultats financiers du Groupe et de l’activité des Divisions opérationnelles sont retransmises en direct sur le site financier www. loreal-finance. com, et les informations présentées sont mises à disposition le jour même sur ce site, tant pour les résultats annuels que pour les résultats semestriels ; ❚ 10 réunions d’actionnaires dans plusieurs capitales régionales ainsi qu’à l’étranger, en collaboration avec la Fédération Française des Clubs d’Investissement (FFCI), le Cercle de Liaison des Informateurs Financiers en France (CLIFF), des associations d’actionnaires et des journaux financiers ont réuni plus de 2 000 participants ; la participation au Salon Actionaria pour la neuvième année consécutive a été l’occasion de réunir 700 personnes qui ont assisté à une présentation de M. Jean-Paul Agon, Président-Directeur Général. De nombreux actionnaires ont pu également rencontrer directement des représentants du Groupe L’Oréal et se renseigner sur les modalités d’inscription L’ensemble de ces manifestations a permis à nos équipes d’aller à la rencontre de près de 6 000 actionnaires individuels en 2012. ❚ Pour la quatrième année, L’Oréal s’est vu décerner le Prix Spécial de Responsabilité Sociale et Actionnariale par le magazine Mieux Vivre Votre Argent qui récompense une vision d’ensemble de la politique actionnariale, sociale et Le 10 décembre 2012, notre Direction des Relations Investisseurs a reçu le Trophée du meilleur Responsable des Relations Investisseurs toutes catégories confondues, décerné par le Forum des Relations Investisseurs. ❚ S ymbole de la fidélité de nos actionnaires qui accompagnent le développement du Groupe sur le long terme, l’inscription au nominatif intéresse un nombre toujours plus grand d’entre eux. Grâce au dividende majoré et aux nombreux avantages liés à ce mode de détention, le nominatif représente une vraie « prime de fidélité » pour nos actionnaires ; ❚ C réé au début de l’année 2010, le « Comité Consultatif des Actionnaires Individuels » regroupe 18 actionnaires (nominatifs et au porteur) qui participent activement, par leur réflexion et leurs travaux au développement et à l’enrichissement de la communication financière du Groupe sur des thèmes tels que : l’Assemblée Générale, la communication digitale, la Recherche et l’Innovation ou la refonte du site loreal- finance. com. En 2012, le Comité Consultatif s’est réuni L a Direction des Relations Investisseurs organise tout au long de l’année de très nombreuses rencontres avec les investisseurs institutionnels des principales places boursières mondiales. En 2012, ce sont près de 650 investisseurs qui ont L e site financier www.loreal-finance.com, créé dès 1997 à l’intention des professionnels de la finance internationale et de tous les actionnaires de L’Oréal a été complètement repensé en 2012, avec notamment la mise en place du e-magazine évoqué ci-dessus et l’actualisation du site mobile afin de le rendre plus compatible avec les outils de Enfin, un numéro vert pour la France (0 800 66 66 66) et l’étranger Un serveur vocal interactif permet, 24 heures sur 24, d’accéder aux informations sur le cours de Bourse, le calendrier de l’actionnaire ou un résumé du dernier communiqué. Le service actionnaires est également disponible à ce numéro pendant Conseil d’Administration : Fin du mandat d’administrateur de Madame Liliane Bettencourt/Cooptation d’un nouvel Résultats annuels 2011 : Croissance soutenue du chiffre d’affaires – Progression solide des résultats Conseil d’Administration : Mandats d’administrateur proposés à la prochaine Assemblée Générale Assemblée Générale Mixte du 17 avril 2012/Document de Référence 2011 Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2012 – Un début d’année prometteur Assemblée Générale Mixte du 17 avril 2012 L’Oréal acquiert 100 % de la société Cadum L’Oréal finalise la cession de l’activité entretien de la maison du groupe Cadum à l’Eau Ecarlate SAS Chiffre d’affaires du 1er semestre 2012 – Forte croissance du chiffre d’affaires Résultats du 1er semestre 2012 : Forte hausse des résultats L’Oréal USA signe un accord en vue d’acquérir Emiliani Enterprises et complète ainsi sa couverture des salons L’Oréal acquiert la marque de maquillage Vogue en Colombie Chiffre d’affaires au 30 septembre 2012 – Forte croissance du chiffre d’affaires L’Oréal signe un accord pour l’acquisition de Urban Decay, marque américaine experte de maquillage Galderma, leader mondial exclusivement dédié à la dermatologie, acquiert Spirig 242 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Ce chapitre présente le Rapport du Conseil d’Administration sur le projet de résolutions ainsi que le texte complet des résolutions qui seront soumises à l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires de L’Oréal. Elle se tiendra le 26 avril 2013 au Palais des Congrès, à Paris. 1. Approbation des comptes sociaux de l’exercice 2012 2. Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2012 3. Affectation du bénéfice de l’exercice 2012 et fixation du dividende 4. Nomination de Madame Virginie Morgon en qualité d’administrateur 5. Renouvellement du mandat d’administrateur de Madame Françoise Bettencourt Meyers 6. Renouvellement du mandat d’administrateur de Monsieur Peter Brabeck-Letmathe 7. Renouvellement du mandat d’administrateur de Monsieur Louis Schweitzer 8. Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions 9. Délégation de compétence à consentir au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital soit par émission d’actions ordinaires avec maintien du droit préférentiel de souscription, soit par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres 10. Autorisation donnée au Conseil d’Administration de procéder à l’attribution gratuite aux salariés et mandataires sociaux d’actions existantes et/ou à émettre emportant renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription 11. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue de permettre la réalisation d’une augmentation de capital réservée aux salariés avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires 244 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) 8.1. Projet de Résolutions et Rapport du Conseil Mixte du 26 avril 2013 (arrêtés à la date Résolutions 1, 2 et 3 : Approbation des comptes annuels, affectation du bénéfice de l’exercice 2012 Au vu des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, l’Assemblée est appelée à Le détail de ces comptes figure dans le Rapport Financier Annuel et leurs principaux éléments dans le dossier de Le Conseil d’Administration propose à l’Assemblée Générale : les comptes sociaux, avec un compte de résultat qui fait ❚ un dividende ordinaire par action de 2,30 euros, soit une croissance de son montant de 15 % par rapport au les comptes consolidés de l’exercice 2012. Le taux de distribution du dividende ordinaire (dividende ordinaire versé/résultat net hors éléments non récurrents, dilué, part du groupe, par action) serait de 46,8 % et continuerait ainsi sa progression : ❚ un dividende majoré de 2,53 euros par action. Le dividende majoré sera attribué aux actions inscrites sous la forme nominative depuis le 31 décembre 2010 au plus tard, et qui le resteront sous cette forme et sans interruption jusqu’à la date de mise en paiement du dividende en 2013. Le nombre de titres éligibles à cette majoration de dividendes ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 % du capital social. Si l’Assemblée Générale approuve cette proposition, les dividendes (ordinaire et majoré) seront détachés de l’action le mardi 7 mai 2013 et payés le vendredi 10 mai 2013. Le montant du dividende ordinaire et du dividende majoré est éligible à l’abattement résultant de l’article 158-3-2° du Code Première résolution : Approbation des comptes Deuxième résolution : Approbation des comptes L’Assemblée Générale, connaissance prise des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve le Rapport du Conseil d’Administration et les comptes sociaux annuels de l’exercice 2012, tels qu’ils ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports, faisant ressortir un bénéfice net L’Assemblée Générale, connaissance prise des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice 2012. Troisième résolution : Affectation du bénéfice de l’exercice 2012 et fixation du dividende L’ Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’Administration, décide d’affecter comme suit le bénéfice de Aucune dotation à la réserve légale, celle-ci s’élevant déjà à plus du dixième du capital social Montant attribué aux actionnaires à titre de dividende* (y compris le dividende majoré) Solde affecté au compte « Autres réserves » en ce compris un premier dividende égal à 5 % des sommes dont les titres sont libérés, soit la totalité du capital. 8 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Ce montant est calculé sur la base du nombre d’actions composant le capital au 11 février 2013 et sera ajusté en fonction : ❚ du nombre d’actions émises entre le 11 février 2013 et la date de paiement de ce dividende suite à des levées d’options de souscription ou à l’acquisition définitive d’actions nouvelles attribuées gratuitement et ayant droit audit dividende ; interruption jusqu’à la date de mise en paiement du dividende, étant précisé que le nombre de titres éligibles à cette majoration de dividendes ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 % Les dividendes (ordinaire et majoré) seront détachés de l’action le mardi 7 mai 2013 et payés le vendredi 10 mai 2013. ❚ du nombre définitif d’actions éligibles au dividende majoré compte tenu des cessions ou du transfert dans un compte au porteur entre le 11 février 2013 et la date de mise en paiement Dans le cas où, lors de la mise en paiement, la Société détiendrait certaines de ses propres actions, le bénéfice distribuable correspondant au dividende non versé en raison de la détention desdites actions, serait affecté au compte « Autres réserves ». L’Assemblée fixe en conséquence le dividende ordinaire à 2,30 euros par action, le dividende majoré s’établissant à 2,53 euros par action. Le dividende majoré sera attribué aux actions inscrites sous la forme nominative depuis le 31 décembre 2010 au plus tard, et qui resteront inscrites sous cette forme et sans Il est rappelé qu’en l’état actuel du droit, pour les personnes physiques domiciliées en France, le dividende est imposable à l’impôt sur le revenu au barème progressif et est éligible à l’abattement qui résulte de l’article 158-3-2° du Code général Le tableau ci-dessous récapitule le montant des dividendes distribués, intégralement éligibles à l’abattement prévu à l’article 158-3-2° du Code général des impôts, au titre des trois exercices précédents : Le dividende majoré a été distribué pour la première fois en 2012 au titre de l’exercice 2011. Résolutions 4, 5, 6, 7 : Mandats d’administrateur La nomination d’un nouvel administrateur est soumise au vote de l’Assemblée ainsi que le renouvellement de trois administrateurs dont le mandat arrive à échéance à l’issue 1\. L e C n s e i l d ’ A d m i n i s t r a t i n d e L’ O r é a l a u Les administrateurs de L’Oréal sont d’origines diverses. Ils sont complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles, de leurs compétences et de leurs nationalités. Ils ont une bonne connaissance de l’entreprise. Les administrateurs sont présents, actifs et impliqués. Ce sont autant d’atouts pour la qualité des délibérations du Conseil dans le cadre des décisions qu’il est amené à prendre. Les administrateurs ont un devoir de vigilance et exercent leur totale liberté de jugement. Cette liberté de jugement leur permet notamment de participer, en toute indépendance aux décisions ou travaux du Conseil et de ses Comités d’études dont les missions se sont élargies depuis 2011 (voir paragraphe 2.2.1.2. Mandataires Sociaux pages 33 et suivantes pour une biographie résumée de chacun des membres du Conseil 2\. Examen de l’indépendance des administrateurs Le Comité des Nominations et de la Gouvernance propose chaque année au Conseil d’Administration d’examiner au cas par cas la situation de chacun des administrateurs au regard de leur indépendance selon les critères énoncés dans Le Conseil d’Administration de L’Oréal est équilibré. Il comprend 14 membres au 31 décembre 2012 : Jean-Paul Agon, Président- Directeur Général, S ir Lindsay Owen-Jones Président d’Honneur, six administrateurs issus des actionnaires majoritaires dont trois du groupe familial de Madame Bettencourt et trois de Nestlé (parmi eux sont choisis les deux Vice-Présidents du Conseil) et six administrateurs indépendants : Annette Roux, Charles- Henri Filippi, Xavier Fontanet, Bernard Kasriel, Marc Ladreit de L’examen de l’indépendance de ces administrateurs a été réalisé par le Comité des Nominations et de la Gouvernance fin 2012 sur la base notamment de l’étude des relations existant entre la Société et les sociétés dans lesquelles les administrateurs exercent des mandats. Les administrateurs sont tous libres d’intérêt. Les mandats ainsi que les fonctions que les administrateurs exercent par ailleurs, leur disponibilité, leur apport personnel et leur participation aux travaux et aux débats du Conseil et de ses Comités en 2012 ont été pris en compte par le Comité des Nominations et de la Gouvernance pour évaluer la composition et le fonctionnement du Conseil. 3\. Nomination d’un nouvel administrateur en 2013 Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a examiné la candidature d’un nouvel administrateur que le Conseil d’Administration a approuvée. La candidature de Madame Virginie Morgon est soumise à l’Assemblée Générale. 246 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) ❚ Virginie Morgon, 43 ans, a travaillé pendant 16 ans chez Lazard, notamment comme banquier conseil à New York et à Londres au début de sa carrière en 1991 et associé- gérant de 2001 à 2007 à Paris. Virginie Morgon a conseillé de nombreux groupes français et internationaux sur des opérations de fusions et acquisitions. Depuis 2008 chez Eurazeo, l’une des premières sociétés d’investissement cotées en Europe, elle est membre du Directoire et a été nommée Chief Investment Officer en décembre 2012. Cette nomination de Madame Virginie Morgon en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de quatre ans porterait à 15 le nombre d’administrateurs, à 4 le nombre de femmes soit un taux de représentation des femmes de 26,7 % contre 21,4 % en 2012 et à 7 le nombre d’administrateurs indépendants soit un taux d’indépendance de 46,7 % contre 4\. Renouvellement de mandats d’administrateur en 2013 Virginie Morgon est administrateur d’Accor et d’Edenred et siège dans leur Comité d’Audit. Virginie Morgon est membre du Conseil d’Administration du Women’s Forum Les mandats d’administrateur de Françoise Bettencourt Meyers, de Peter Brabeck-Letmathe et de Louis Schweitzer arrivant à échéance en 2013, leur renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée. Virginie Morgon a une expérience concrète du monde de l’entreprise en tant qu’investisseur et apportera au Conseil d’Administration de L’Oréal une expérience et des A titre indicatif, si l’Assemblée Générale vote en 2013 la nomination et les renouvellements qui lui sont proposés, les échéances des mandats des 15 administrateurs de L’Oréal Quatrième résolution : Nomination de M adame L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’Administration, décide de nommer Madame Virginie Morgon en qualité d’administrateur, pour une durée de Ce mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2017 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé. Sixième résolution : Renouvellement du mandat L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Peter Ce mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2017 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé. Septième résolution : Renouvellement du mandat L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de Madame Françoise L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Louis Ce mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2017 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé. Ce mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2017 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé. 8 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Résolution 8 : Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions Il vous est proposé de doter le Conseil d’Administration d’une nouvelle autorisation de rachat d’actions de la Société. Le Conseil d’Administration a procédé, en application de l’autorisation votée par l’Assemblée Générale du 17 avril 2012 et sur la période allant du 30 août au 31 décembre 2012, à des rachats d’actions L’Oréal pour un montant de 498 millions d’euros en vue de leur annulation. Les 5 077 250 actions ainsi acquises ont été annulées par le Conseil d’Administration du L’autorisation existante arrivant à échéance en octobre 2013, il est proposé à l’Assemblée de doter le Conseil d’une nouvelle autorisation lui permettant de reprendre le cas échéant sa politique de rachat, en fonction des opportunités, à l’exclusion des périodes d’offre publique sur le capital de la Société. La Société pourrait acheter ses propres actions en vue de : leur cession dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié et leur affectation à des attributions gratuites d’actions au profit de salariés et mandataires sociaux du leur conservation et remise ultérieure en paiement dans le L’acquisition des actions pourrait être effectuée en une ou plusieurs fois et par tous moyens, sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisition de blocs d’actions. La durée de l’autorisation serait de 18 mois, et le prix d’achat par action ne pourrait être supérieur à 170 euros. L’autorisation porterait sur un maximum de 10 % du capital, soit à titre indicatif 60 431 362 actions pour un montant maximal de 10,27 milliards d’euros au 11 février 2013, étant entendu que la Société ne pourrait à aucun moment détenir plus de 10 % Huitième résolution : Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions L’Assemblée Générale, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, autorise le Conseil d’Administration, avec faculté de délégation au Président-Directeur Général, à acheter des actions de la Société, conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce et dans les le prix d’achat par action ne pourra pas être supérieur à le nombre d’actions que la Société pourra acquérir ne pourra excéder 10 % du nombre de titres composant le capital de la Société à la date de réalisation de ces rachats, soit à montant maximal de 10,27 milliards d’euros, étant entendu que la Société ne pourra à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital. Les prix et nombres d’actions indiqués précédemment seront ajustés le cas échéant en cas d’opération sur le capital le La Société pourra acheter ses propres actions en vue de : leur annulation par voie de réduction de capital ; leur attribution ou cession aux salariés et mandataires sociaux de la Société et des sociétés liées, dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi française ou étrangère, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, d’attributions gratuites d’actions, de tous plans d’actionnariat des salariés ainsi que de réaliser toute opération de couverture afférente aux plans l’animation du marché dans le cadre d’un contrat de liquidité conclu avec un prestataire de service d’investissement ; leur conservation et remise ultérieure en paiement dans le cadre d’opérations financières de croissance externe. L’acquisition de ces actions pourra être effectuée par tous moyens, en une ou plusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisition de blocs d’actions. Ces opérations pourront être effectuées à tout moment, dans le respect de la réglementation en vigueur à la date des opérations considérées, à l’exclusion des périodes d’offre publique sur le L’Assemblée Générale décide que la présente autorisation prendra fin à l’expiration d’un délai de 18 mois à compter de la présente Assemblée et prive d’effet à compter de ce jour toute autorisation antérieure ayant le même objet. Le Conseil d’Administration aura la faculté d’affecter à l’un ou l’autre de ces objectifs la totalité des actions actuellement auto- détenues par la Société aux conditions prévues dans le présent programme de rachat. Tous pouvoirs sont conférés au Conseil d’Administration, avec faculté de délégation, pour mettre en 248 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Résolution 9 : Délégation de compétence à consentir au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital soit par émission d’actions ordinaires avec maintien du droit préférentiel de souscription, soit par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres Il est proposé à l’Assemblée Générale de consentir au Conseil d’Administration une autorisation d’augmenter le capital soit par émission d’actions ordinaires avec maintien du droit préférentiel de souscription, soit par incorporation de primes, Le montant total des augmentations de capital susceptibles d’être ainsi réalisées ne pourrait pas avoir pour effet de porter le à un montant supérieur à 169 207 813,88 euros. Sur ce plafond s’imputeront également les augmentations pouvant être réalisées en application de la résolution 11. Il correspond à une augmentation maximale de 40 % du capital. Dans l’hypothèse d’une attribution gratuite d’actions, les droits d’attribution formant rompus ne seront ni négociables ni cessibles. Les titres correspondants seront vendus et les sommes provenant de la vente seront allouées aux titulaires Aucune option de sur-allocation n’est prévue. La durée de validité de cette délégation serait de 26 mois, à compter du jour de l’Assemblée Générale. Neuvième résolution : Délégation de compétence à consentir au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital soit par émission droit préférentiel de souscription, soit par L’Assemblée Générale, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et conformément aux articles L. 225- 129 et suivants du Code de commerce, notamment à l’article L. 225- 129-2 du Code de commerce : 1) délègue au Conseil d’Administration la compétence de décider une ou plusieurs augmentations du capital : a) par l’émission d’actions ordinaires de la Société, et/ou par incorporation au capital de primes, réserves, bénéfices ou autres sous forme d’attributions d’actions gratuites ou d’élévation de la valeur nominale des La délégation ainsi conférée au Conseil d’Administration est valable pour une durée de 26 mois à compter de la 2) décide que le montant total des augmentations de capital susceptibles d’être ainsi réalisées ne pourra pas avoir pour effet de porter le capital social qui est à la date du 11 février 2013 de 120 862 724,20 euros, à un montant supérieur à 3) en cas d’usage par le Conseil d’Administration de la présente délégation dans le cadre des émissions visées les actionnaires ont, proportionnellement au montant de leurs actions, un droit préférentiel de souscription aux actions émises en vertu de la présente résolution, si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’ont pas absorbé la totalité d’une émission d’actions, le Conseil d’Administration pourra offrir au public tout ou partie des titres non souscrits ; 4) en cas d’usage par le Conseil d’Administration de la présente délégation dans le cadre des incorporations de primes, réserves, bénéfices ou autres visées au 1.b, décide, le cas échéant, conformément aux dispositions de l’article L. 225-130 du Code de commerce, que les droits formant rompus ne seront pas négociables, ni cessibles et que les titres correspondants seront vendus ; les sommes provenant de la vente seront allouées aux titulaires des droits au plus tard trente jours après la date d’inscription à leur compte du nombre entier de titres attribués ; 5) prend acte que la présente délégation prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet. 8 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Résolution 10 : Autorisation d’attribution gratuite d’actions aux salariés et aux mandataires sociaux emportant renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription Les autorisations données par l’Assemblée Générale au Conseil d’Administration de consentir des options d’achat ou de souscription d’actions et d’attribuer gratuitement des actions aux salariés du Groupe et à certains de ses dirigeants mandataires sociaux viennent à expiration en 2013. Suite à la décision prise par le Conseil d’Administration du 17 avril 2012, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, de remplacer l’attribution d’options d’achat ou de souscription d’actions par des attributions gratuites d’actions pour l’ensemble des bénéficiaires, y compris le Président-Directeur Général, le Conseil d’Administration sollicite seulement de l’Assemblée Générale le renouvellement de l’autorisation d’attribuer gratuitement des actions de la Société. Dans le cadre de cette autorisation, le nombre d’actions qui pourraient être attribuées gratuitement ne pourra représenter plus de 0,6 % du capital social au jour de la décision du Conseil Le nombre total d’actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux au cours d’un exercice ne pourra pas représenter plus de 10 % du nombre total d’actions attribuées gratuitement au cours de ce même exercice. L’attribution gratuite des actions à leurs bénéficiaires ne deviendrait définitive, sous réserve de la satisfaction des autres conditions fixées lors de l’attribution, dont notamment la condition de présence, pour tout ou partie des actions soit, au terme d’une période d’acquisition minimale de quatre ans, et dans ce cas sans période de conservation soit au terme d’une période d’acquisition minimale de deux ans, étant précisé que les bénéficiaires devront alors conserver ces actions pendant une durée minimale de deux ans à compter de leur attribution définitive. Le Conseil d’Administration aura dans tous les cas la faculté de fixer une période d’acquisition ou de conservation plus longue que ces périodes minimales, y compris dans l’hypothèse où la période de conservation minimale prévue par la loi française à l’égard des résidents français serait supprimée. Ce dispositif permettrait d’harmoniser les différentes opérations Si l’Assemblée Générale vote cette dixième résolution, les éventuelles attributions gratuites d’actions seront décidées par le Conseil d’Administration sur la base des propositions de la Direction Générale examinées par le Comité des Ressources Le Conseil d’Administration déterminera l’identité des bénéficiaires des attributions et les conditions de performance à satisfaire pour l’acquisition définitive de tout ou partie des Ces conditions de performance prendraie nt en compte : ❚ pour partie l’évolution du chiffre d’affaires cosmétique comparable de L’Oréal par rapport à un panel des plus grands concurrents directs de L’Oréal ; ❚ pour partie l’évolution du résultat d’exploitation consolidé Les chiffres constatés année après année pour déterminer les niveaux de performance atteints font l’objet d’une publication Le Conseil d’Administration reconduirait ainsi les critères de performance qu’il utilise en application de l’autorisation en vigueur qui a été votée par l’A ssemblée du 22 avril 2011. Le Conseil d’Administration considère en effet que ces deux critères, appréciés sur une longue période de 3 exercices pleins et reconduits sur plusieurs plans, sont complémentaires, conformes aux objectifs et spécificités du Groupe et de nature à favoriser une croissance équilibrée et continue à long terme. Ils sont exigeants mais demeurent motivants pour les Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement, au titre du critère lié au chiffre d’affaires, puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit faire au moins aussi bien que l’évolution moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. Ce panel est composé actuellement des sociétés Procter & Gamble, Unilever, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Johnson & Johnson, Henkel, LVMH, Kao, Revlon, Elizabeth Arden. Aucune action ne sera définitivement acquise, au titre du critère lié au résultat d’exploitation, si celui-ci ne progresse pas en valeur absolue sur la période. Ces conditions de performance s’appliqueront sur toutes les attributions individuelles supérieures à 200 actions gratuites par plan, à l’exception des attributions aux mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif, sur lesquelles L’attribution gratuite d’actions pourra être réalisée sans condition de performance dans le cadre des attributions qui seraient faites à l’ensemble des personnels du Groupe, ou pour les actions attribuées à l’appui de souscriptions en numéraire réalisées dans le cadre d’une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe en application de la Les éventuelles attributions aux mandataires sociaux seront décidées par le Conseil d’Administration sur la base des propositions du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations après évaluation de leur performance. 250 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Les dirigeants mandataires sociaux seront tenus de conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions 50 % des actions qui leur seront définitivement attr ib u ée s g ratu i tem en t au term e de l a pé ri od e Un dirigeant mandataire social ne pourra se voir attribuer gratuitement des actions à l’occasion de la cessation de ses L’autorisation demandée à l’Assemblée Générale serait consentie pour une durée limitée à 26 mois à compter de la au Conseil d’Administration de procéder à l’attribution gratuite aux salariés et mandataires sociaux d’actions existantes et/ou à émettre, emportant renonciation des actionnaires à leur L’Assemblée Générale, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et du Rapport spécial des Commissaires aux Comptes, conformément aux articles L. 225-197-1 et suivants ❚ autorise le Conseil d’Administration à procéder, en une ou plusieurs fois, au profit des membres du personnel salarié et des mandataires sociaux de la Société et des sociétés, françaises et étrangères, qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce, ou de certaines catégories d’entre eux, à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre de la Société L’Oréal ; fixe à 26 mois à compter de la présente Assemblée, la durée de validité de la présente autorisation qui pourra être utilisée en une ou plusieurs fois ; ❚ décide que le nombre d’actions ainsi attribuées gratuitement ne pourra représenter plus de 0,6 % du capital social constaté au jour de la décision du Conseil d’Administration, étant précisé que ce nombre maximal d’actions, à émettre ou existantes, ne tient pas compte du nombre d’actions supplémentaires qui pourraient être attribuées en raison d’un ajustement du nombre d’actions attribuées initialement à la suite d’une opération sur le capital de la Société ; ❚ décide que le nombre d’actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux de la Société au cours d’un exercice au titre de la présente résolution, ne pourra pas représenter plus de 10 % du nombre total d’actions attribuées gratuitement au cours d’un exercice au titre de la présente ❚ décide que le Conseil d’Administration déterminera l’identité des bénéficiaires des attributions et le nombre d’actions attribué gratuitement à chacun ainsi que les conditions à satisfaire pour que l’attribution devienne définitive, notamment les conditions de performance, étant précisé que l’attribution gratuite d’actions pourra être réalisée sans condition de performance dans le cadre d’une attribution effectuée au profit de l’ensemble des salariés et mandataires sociaux de la Société L’Oréal et, le cas échéant, de sociétés qui lui sont liées, au sens de l’article L. 3332-14 du Code du travail ou de l’article 217 quinquies du Code général des impôts, ou au profit de salariés et mandataires sociaux de sociétés étrangères souscrivant à une augmentation de capital réalisée en application de la onzième résolution de la présente Assemblée Générale ou participant à une opération d’actionnariat salarié par cession d’actions existantes ou (iii) au profit de salariés non membres du Comité Exécutif pour au maximum 200 des actions qui leur sont attribuées gratuitement dans le cadre de chacun des plans décidés ❚ décide que l’attribution desdites actions à leurs bénéficiaires deviendra définitive, sous réserve de la satisfaction des autres conditions fixées lors de l’attribution, pour tout ou partie des • soit au terme d’une période d’acquisition minimale de quatre ans, et dans ce cas sans période de conservation • soit au terme d’une période d’acquisition minimale de deux ans, étant précisé que les bénéficiaires devront alors conserver lesdites actions pendant une durée minimale de deux ans à compter de leur attribution définitive ; ❚ décide que l’attribution desdites actions à leurs bénéficiaires deviendra définitive avant l’expiration des périodes d’acquisition susvisées en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou troisième catégorie prévue à l’article L. 341-1 du Code de la sécurité sociale et que lesdites actions seront librement cessibles en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans les catégories précitées du Code de la sécurité sociale ; ❚ autorise le Conseil d’Administration à procéder, le cas échéant, pendant la période d’acquisition, aux ajustements du nombre d’actions, liés aux éventuelles opérations sur le capital de la Société au sens de l’article L. 225-181 du Code de commerce, de manière à préserver les droits des ❚ prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit, au profit des bénéficiaires d’actions attribuées gratuitement, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription et à la partie des réserves qui, le cas échéant, servira en cas d’émission d’actions nouvelles ; ❚ délègue tous pouvoirs au Conseil, avec faculté de délégation dans les limites légales, pour mettre en œuvre la présente autorisation, étant rappelé que le Conseil d’Administration pourra prévoir des durées de période d’acquisition et de conservation supérieures aux durées minimales fixées ci- 8 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) Résolution 11 : Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue de permettre la réalisation d’une augmentation de capital réservée aux salariés avec suppression du droit préférentiel La délégation de compétence consentie au Conseil d’Administration d’augmenter le capital, ainsi que les autorisations de procéder à des attributions gratuites d’actions à émettre, emportent l’obligation corrélative de présenter à l’Assemblée un projet de résolution permettant une éventuelle augmentation de capital réservée aux salariés. Conformément au Code de travail, le prix d’émission ne pourrait être supérieur à la moyenne des cours constatés sur le marché NYSE-Euronext Paris aux vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription. Le prix d’émission ne pourrait pas non plus être inférieur de plus de 20 % à cette moyenne, étant précisé que le Conseil d’Administration, ou son délégataire, s’il le juge opportun, est expressément autorisé à réduire ou supprimer la décote, notamment pour tenir compte des régimes juridiques et fiscaux applicables dans les pays de résidence de certains bénéficiaires de l’augmentation de Il est donc demandé à l’Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration la compétence de décider de procéder, en une ou plusieurs fois, à cette augmentation de capital pour une période de 26 mois et dans la limite de 1 % du capital social, soit à titre indicatif au 11 février 2013 par l’émission de 6 043 136 actions nouvelles : le montant de la ou des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées à ce titre s’imputerait sur le plafond global d’augmentation de capital prévu à la neuvième résolution. Onzième résolution : Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue de permettre la réalisation d’une augmentation de capital réservée aux salariés avec suppression du droit préférentiel de souscription des L’Assemblée Générale, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et du Rapport spécial des Commissaires aux Comptes, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées extraordinaires et dans le cadre des dispositions des articles L. 225-129-2, L. 225-129-6 et L. 225-138-1 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du ❚ délègue au Conseil d’Administration la compétence pour procéder en une ou plusieurs fois, sur ses seules délibérations, dans les proportions et aux époques qu’il appréciera, à l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société réservée aux salariés, et anciens salariés éligibles, de la Société et des sociétés, françaises et étrangères, qui lui sont liées au sens des dispositions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et L. 3344-1 du Code du travail, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise ; ❚ décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, étant précisé que la souscription des actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises sur le fondement de la présente résolution pourra être effectuée par l’intermédiaire de fonds commun de placement d’entreprise ou tout autre organisme collectif fixe à 26 mois, à compter du jour de la présente Assemblée Générale, la durée de validité de la présente délégation et prend acte que cette délégation prive d’effet, pour sa partie non utilisée, toute délégation antérieure ayant le même objet ; ❚ décide de fixer à 1 % du capital social existant à la date de la présente Assemblée, l’augmentation de capital qui pourrait être ainsi réalisée (soit à titre indicatif au 11 février 2013, une augmentation de capital social d’un montant nominal ❚ décide que le montant des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre de la présente résolution s’imputera sur le plafond global d’augmentation de capital prévu à la neuvième résolution présentée à la présente ❚ décid e que le prix de souscription pourra comporter une décote par rapport à une moyenne des cours cotés sur le marché NYSE-Euronext Paris aux vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription, laquelle décote ne pourra excéder 20 % de cette moyenne, étant précisé que le Conseil d’Administration, ou son délégataire, s’il le juge opportun, est expressément autorisé à réduire ou supprimer la décote, notamment pour tenir compte des régimes juridiques et fiscaux applicables dans les pays de résidence des bénéficiaires ❚ décide, en application de l’article L. 3332-21 du Code du travail, que le Conseil d’Administration pourra prévoir l’attribution, aux bénéficiaires ci-dessus indiqués, à titre gratuit, d’actions à émettre ou déjà émises, au titre de l’abondement qui pourrait être versé en application du ou des règlement(s) de plan d’épargne d’entreprise, et/ou au titre de la décote, sous réserve que la prise en compte de leur contre-valeur pécuniaire, évaluée au prix de souscription, n’ait pour effet de dépasser les limites prévues aux articles L. 3332-11 et L. 3332- 19 du Code du travail ; ❚ décide que le Conseil d’Administration aura tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi, pour mettre en œuvre la présente délégation dans les limites et sous les conditions précisées ci-dessus à l’effet, • fixer les conditions que devront remplir les salariés et anciens salariés éligibles pour pouvoir souscrire, individuellement ou par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement d’entreprise, aux titres émis en vertu de la présente 252 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Projet de Résolutions et Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale (arrêtés à la date du 11 février 2013) • arrêter la liste des sociétés dont les salariés pourront • décider le montant à émettre, les caractéristiques, le cas échéant, des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, le prix d’émission, les dates de la période de souscription et les modalités de chaque émission, • fixer le délai accordé aux bénéficiaires pour la libération de leurs titres et les modalités de paiement, • arrêter la date, même rétroactive, à compter de laquelle • imputer, le cas échéant, les frais, droits et honoraires occasionnés par de telles émissions sur le montant des primes d’émission et prélever, le cas échéant, sur les montants des primes d’émission, les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au niveau requis par la législation et la réglementation en vigueur, • d’une manière générale, accomplir tous actes et formalités, prendre toutes décisions et conclure tous accords utiles ou nécessaires pour parvenir à la bonne fin des émissions réalisées en vertu de la présente délégation et pour constater la réalisation définitive de la ou des augmentations de capital réalisées en vertu de la présente délégation et modifier corrélativement les statuts. Résolution 12 : Pouvoirs pour formalités Cette résolution est destinée à conférer les pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des formalités consécutives à la tenue Douzième résolution : Pouvoirs pour formalités L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal des présentes pour effectuer toutes les formalités légales ou administratives et faire tous dépôts et publicités prévus par la 8 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’autorisation d’attribution gratuite d’actions existantes et/ou à émettre au profit des salariés et des mandataires sociaux 8.2. Rapport spécial des Commissaires aux Comptes existantes et/ou à émettre au profit des salariés (Assemblée Générale Mixte du 26 avril 2013 - Dixième résolution) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’autorisation d’attribution gratuite d’actions existantes et/ou à émettre au profit des membres du personnel salarié et des mandataires sociaux de la Société L’Oréal et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce ou de certaines catégories d’entre eux, opération sur laquelle vous êtes Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de l’autoriser, pour une durée de vingt-six mois, à attribuer gratuitement des actions existantes et/ou à émettre en une ou plusieurs fois. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération envisagée. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier notamment que les modalités envisagées et données dans le rapport du Conseil d’Administration s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Conseil d’Administration portant sur l’opération envisagée d’autorisation d’attribution gratuite d’actions. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 254 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés 8.3. Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés (Assemblée Générale Mixte du 26 avril 2013 - Onzième résolution) En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 228-92 et L. 225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d’Administration de la compétence de décider une augmentation de capital, en une ou plusieurs fois, par l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de votre Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés et anciens salariés éligibles de votre Société et des sociétés qui lui sont liées au sens des dispositions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et de l’article L. 3344-1 du Code du travail, adhérents à un plan d’épargne entreprise, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Cette émission est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du travail. Le nombre total de titres de capital susceptibles d’être émis, en une ou plusieurs fois, en application de cette délégation, est plafonné à 1 % du capital social de la Société à la date de la présente Assemblée Générale, étant précisé que le montant des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre de cette résolution s’imputera sur le plafond global d’augmentation de capital prévu Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de vingt-six mois la compétence pour décider une ou plusieurs émissions et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération. Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression de votre droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre. Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de chaque émission qui serait décidée, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d’Administration. Les conditions définitives dans lesquelles la ou les émissions seraient réalisées n’étant pas fixées, nous n’exprimons pas d’avis sur celles- ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’Administration. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 février 2013 256 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Comptes et membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe ANNEXES9 Responsables du contrôle des comptes 9.1. Responsables du contrôle des comptes membre de la Compagnie Régionale de Versailles, membre de la Compagnie Régionale de Versailles, 9.1.2. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET MEMBRES DE LEURS RESEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE Voir note 30 de l’Annexe aux comptes consolidés page 147 du présent document. En application de l’article 28 du règlement CE n° 809/2004 du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de Référence 2012 : les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2011 établis en application des normes IFRS, et le Rapport des Commissaires aux Comptes afférent présentés aux pages 87 à 146 du Document de Référence 2011, déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 14 mars 2012 sous le numéro D. 12-0155, ainsi que les informations extraites du Rapport de Gestion 2011 figurant en pages 70 à 85 du les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2010 établis en application des normes IFRS, et le Rapport des Commissaires aux Comptes afférent présentés aux pages 4 à 63 et page 195 du tome 2 du Document de Référence 2010, déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 17 mars 2011 sous le numéro D. 11-0143, ainsi que les informations extraites du Rapport de Gestion 2010 figurant en pages 66 à 73 du tome 2 du Document de Référence. 258 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Attestation du Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel 9.3. Responsable du Document de Référence Monsieur Christian Mulliez, Vice-Président, Directeur Général Administration et Finances, par délégation du Président-Directeur Général 9.4. Attestation du Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste que, à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et les éléments du Rapport de Gestion contenus dans le présent document, comme précisé dans la table de concordance à la rubrique 9.8 . page 263, présentent un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document. » Vice-Président, Directeur Général Administration et Finances ANNEXES9 Table de concordance du Document de Référence 9.5. Table de concordance du Document de Référence Afin de faciliter la lecture du Document de Référence, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’Annexe 1 du Règlement Européen n° 809/2004/CE. Rubriques de l’Annexe 1 du règlement européen n° 809/2004/CE 1.1. Nom et fonction des personnes responsables 5.1. Histoire et évolution de la Société 6.4. Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets, licences, contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de 6.5. Eléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 8\. Propriétés immobilières, usines et équipements 8.1. Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée 8.2. Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 9\. Examen de la situation financière et du résultat 10.2. Source et montant des flux de trésorerie 10.3. Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement 10.4. Restrictions à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérations de la Société 10.5. Sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les investissements sur lesquels la Direction a pris des engagements fermes et les immobilisations corporelles planifiées 11\. Recherche et développement, brevets et licences 13\. Prévisions ou estimations du bénéfice 260 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Table de concordance du Document de Référence 14\. Organes d’Administration et Direction Générale 14.1. Renseignements relatifs aux membres du Conseil d’Administration et à la Direction Générale 15.1. Montant de la rémunération versée et avantages en nature 15.2. Montant des sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pension, retraite ou autres avantages 16\. Fonctionnement des organes d’administration et de direction 16.1. Date d’expiration des mandats actuels 16.2. Contrats de service liant les membres du Conseil d’Administration 16.4. Déclaration de conformité au régime de Gouvernement d’entreprise 17.2. Participation et stock-options des mandataires sociaux 17.3. Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital 18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 18.2. Existence de droits de vote différents 18.4. Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait entraîner, à une date ultérieure, un changement de contrôle 20\. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de la Société 20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles 20.5. Date des dernières informations financières 20.6. Informations financières intermédiaires et autres 20.7. Politique de distribution du dividende 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale 23\. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts ANNEXES9 Table de concordance du Rapport Financier Annuel 9.6. Table de concordance du Rapport Financier Annuel Afin de faciliter la lecture du Rapport Financier Annuel, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier et l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF. Rubriques de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier et de l’article 222-3 du Règlement 3\. Rapport de Gestion 2012 du Conseil d’Administration de L’Oréal 4\. Déclaration du Responsable du Rapport Financier Annuel 2012 5\. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Annuels 2012 6\. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés 2012 7\. Honoraires des Commissaires aux Comptes 8\. Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le Contrôle Interne 9\. Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil d’Administration 9.7. Table de concordance avec les Tableaux AMF sur les rémunérations des mandataires sociaux Afin de mettre en perspective les informations sur les rémunérations avec la présentation sous forme des 10 tableaux préconisés par l’AMF dans ses recommandations du 22 décembre 2008 relatives à « l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux » (voir également Code AFEP/MEDEF)), la table thématique suivante a été établie. A noter que certaines informations ne sont pas présentées sous forme de tableau compte tenu de leur contenu (cf. ci-dessous les tableaux Tableaux des Rémunérations figurant dans les recommandations de l’AMF Tableau n°1. Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social Tableau n°2. Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social Tableau n°3. Les jetons de présence et les autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non Dirigeants Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe (*) Tableau n°5. Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social (*) Tableau n°6. Actions de performance attribuées à chaque mandataire social (*) Tableau n°7. Actions de performance devenues disponibles pour chaque mandataire social (*) Tableau n°8. Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salaries non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers 262 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Table de concordance du Rapport de Gestion 9.8 . Table de concordance du Rapport de Gestion Afin de prendre connaissance des éléments du Rapport de Gestion, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par les articles L. 225-100 et suivants, L. 232-1 et R. 225-102 et suivants du Code de commerce. Rubriques du Rapport de Gestion 2012 Situation et activité du Groupe en 2012 Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et du Groupe (incluant notamment les dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents et le montant des revenus éligibles à l’abattement) Evénements importants survenus depuis le début de l’exercice 2013 et perspectives Bilan et compte de résultat de L’Oréal S.A. Dépenses et charges visées à l’article 223 quater du CGI Risques juridiques (enjeux et contraintes liés à la législation, litiges significatifs,…) Choix des modalités du mode d’exercice de la Direction Générale Liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par chaque mandataire durant l’exercice Options attribuées et levées par les mandataires sociaux Engagements pris à l’égard des mandataires sociaux Etat récapitulatif des opérations réalisées en 2012 sur les titres L’Oréal par les mandataires sociaux et leurs proches Informations sociales, environnementales et engagements sociétaux Informations relatives aux questions de personnels et conséquences sociales de l’activité de L’Oréal Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable Conditions statutaires auxquelles sont soumises les modifications du capital et des droits sociaux Structure et évolution du capital (dont le tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée Générale en matière d’augmentation de capital social) Personnes physiques ou personnes morales exerçant, à la connaissance de la Société, un contrôle sur elle Evolution de la répartition du capital et des droits de vote au cours des trois dernières années Participation des salariés dans le capital Franchissements de seuils légaux déclarés à la Société Accords d’actionnaires portant sur les titres composant le capital de la Société Rachat par la Société de ses propres actions Présentation des plans de stock options et ACAs de L’Oréal S.A. 264 DOCUMENT DE REFERENCE L’ORÉAL 2012 Consultez l’ensemble des publications du Groupe L’année 2012 de L’Oréal, celle des divisions, des marques et des pays au service d’une mission : l’universalisation et la beauté pour tous. La beauté est universelle / L’Oréal au service de la beauté pour tous / La beauté est une science / Incluant notamment les comptes 2012 , le Rapport de Gestion du Conseil d’Administration, le Rapport Financier Annuel et un chapitre consacré à la Responsabilité sociale et environnementale. Présentation du Groupe / Gouvernement d’entreprise / Chiffres clés et commentaires sur l’exercice / Comptes consolidés / Comptes sociaux / Responsabilité sociale, environnementale et sociétale / Informations boursières / Capital social / Assemblée Générale / Annexes Présentation et illustration de la stratégie de développement durable du Groupe. Innovation durable / Production durable / Consommation durable / Développement partagé Ces supports d’information sont disponibles sur www.loreal.com ou sur simple demande à la Direction de l’Image et de l’Information Corporate et à la Direction Générale de la Communication Financière. Crédits photos / copyright : Carter Smith for Lancôme / 2012 (Couverture), Stéphane de Bourgies (pages 3, 33, 34, 36 à 45), Marcel Grubenmann (page 35). au capital de 120 862 724,20 euros