Page 1 2015 D O C U M E N T D E R É F É R E N C E R A P P O R T F N A N C E R A N N U E L 2 0 1 4 Page 2 CHIFFRES CLÉS 2014 10 % Ratio Common Equity Tier 1 \+ 6 % Hausse des dépôts clientèle depuis 2010 23,7 Md EUR Produit net bancaire, hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre PRODUIT NET BANCAIRE CRÉDITS ET DÉPÔTS 26,4 26,4 25,6 25,6 23,1 23,1 22,4 22,4 23,6 23,6 8,5 8,5 8,5 8,5 8,4 8,4 7,8 7,8 7,5 7,5 Banque de détail et Banque de détail et Services Financiers Services Financiers Internationaux Internationaux 7,8 7,8 8,2 8,2 8,2 8,2 8,4 8,4 8,3 8,3 Banque de détail en France Banque de détail en France 359 359 352 352 327 327 317 317 330 330 Crédits clientèle Crédits clientèle 10,1 10,1 8,1 8,1 8,3 8,3 8,4 8,4 8,7 8,7 Banque de Banque de Grande Clientèle Grande Clientèle et Solutions et Solutions Investisseurs Investisseurs 310 310 289 289 305 305 314 314 328 328 Dépôts clientèle Dépôts clientèle 0,1 0,1 0,9 0,9 -1,8 -1,8 -2,1 -2,1 -0,9 -0,9 Hors Pôles Hors Pôles 10 10 0 0 2010 2010 2011 2011 2012 2012 2013 2013 2014 2014 2010 2010 2011 2011 2012 2012 2013 2013 2014 2014 10 10 0 10 0 10 0 0 CAPITAL ALLOUÉ AUX MÉTIERS(1) Dont Financement et Conseil, Gestion d’Actifs et Banque Privée, Métier Titres et Courtage 13,1 Md EUR Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Dont Activités de marché 10,0 Md EUR Banque de détail en France 10,2 Md EUR Banque de détail et Services Financiers Internationaux (1) Chiffres 2014, selon les règles CRR/CRD4 publiées le 26 juin 2013, sans phasage, incluant le compromis danois pour les activités d’assurance. Les encours pondérés font l’objet d’une pondération en capital à 10 %. * 2013 : données ajustées à la suite de l’entrée en vigueur au 01.01.2014 des normes IFRS 10 et 11 avec effet rétrospectif. suite au verso ➜ Page 3 2010 2011 2010 2012 2011 2013 2012 2014 2013 2014 2010 2011 2010 2012 2011 2013 2012 2014 2013 2014 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 55,2 9,9 9,9 9,9 63,7 % 63,7 % 2010 63,7 % 2010 9,9 8,6 69,7 % 69,7 % 63,7 % 63,7 % 69,7 % 2011 2010 63,7 % 2010 2011 9,9 8,6 8,6 8,6 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION Résultat ET COEFFICIENT D’EXPLOITATION brut 7,5 Résultat d’exploitation 7,5 brut d’exploitation 6,4 6,7 7,5 6,4 6,7 7,5 8,6 9,9 6,7 Résultat brut Résultat d’exploitation brut d’exploitation 6,7 8,6 69,7 % 6,7 67,4 % 69,7 % 67,4 % 69,7 % 67,4 % 2012 2011 2011 2012 6,4 6,7 6,4 67,4 % 67,0 % 67,4 % 67,0 % 6,4 7,5 6,4 67,7 % 67,0 % 67,7 % 67,0 % Résultat Coefficient brut 7,5 d’exploitation d’exploitation Coefficient (%) 67,7 % d’exploitation (%) 67,7 % Résultat Coefficient brut d’exploitation Coefficient d’exploitation (%) d’exploitation (%) Coefficient d’exploitation (%) 67,7 % 2014 Coefficient d’exploitation (%) 67,4 % 2013 67,0 % 2012 2012 2013 67,7 % 2014 2013 67,0 % 2013 2014 2014 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2014 2014 2010 2010 2011 2010 2010 2011 2012 2011 2011 2012 2013 2012 2012 2013 2014 2013 2013 2014 9,8 9,8 9,8 2010 2010 9,8 9,8 6,0 9,8 6,0 6,0 2011 2010 2010 2011 6,0 6,0 6,0 1,2 2012 2011 1,2 2011 2012 1,2 2012 2011 4,1 4,1 1,2 1,2 2013 2012 4,1 2012 2013 1,2 2013 2012 5,3 4,1 5,3 4,1 5,3 2014 2013 4,1 2013 2014 5,3 5,3 5,3 2014 2014 2010 2011 2010 2014 2013 2014 5,8 5,8 5,7 5,7 5,8 5,7 2010 2010 46,4 46,4 2010 46,4 2010 1,5 1,5 2,1 2,1 1,5 8,5 2,1 8,5 RÉSULTAT D’EXPLOITATION DU GROUPE ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION DES MÉTIERS 5,8 5,8 4,5 5,7 4,5 5,7 4,3 5,8 4,3 4,5 5,7 4,3 2011 2010 2010 2011 5,1 4,5 5,1 4,5 4,3 4,3 5,1 2,8 4,5 2,8 4,3 2012 2011 2011 2012 2,8 49,3 49,3 47,1 47,1 49,3 47,1 2012 2011 2011 2012 47,1 46,4 47,1 46,4 47,1 2011 2010 46,4 2010 2011 5,1 5,1 5,1 5,1 5,1 5,1 2,8 2,3 2,8 2,3 2013 2012 2012 2013 2,8 2,3 50,9 50,9 49,3 49,3 50,9 49,3 2013 2012 2012 2013 6,0 Métiers 6,0 Métiers 5,1 6,0 Métiers 6,0 Métiers 5,1 4,6 6,0 4,6 5,1 2,3 2,3 4,6 2014 2013 2013 2014 2,3 Groupe Métiers Groupe 4,6 6,0 4,6 Groupe Métiers Groupe Groupe Groupe 4,6 2014 2014 55,2 55,2 55,2 55,2 50,9 55,2 50,9 50,9 2014 2013 2013 2014 2014 2014 0,2 1,8 0,2 1,8 1,2 1,2 1,7 1,7 0,2 1,8 10,7 1,2 1,7 9,0 10,7 9,0 0,2 1,8 0,2 1,8 1,6 1,6 1,8 1,8 1,6 0,2 1,8 10,7 1,8 10,0 10,7 10,0 1,2 1,5 1,7 1,2 1,5 2,1 1,7 2,1 1,2 1,5 1,7 9,0 8,5 2,1 8,5 9,0 Tier 2 1,7 1,7 2,5 2,5 1,7 1,6 Tier 2 Capital 1,6 hybride* 1,8 Capital hybride* Tier 2 1,8 1,6 2,5 1,8 10,0 10,1 10,1 10,0 Capital Common hybride* Equity Common Tier 1* Equity Tier 1* Tier 2 Tier 2 Capital hybride* Capital hybride* Tier 2 1,7 1,7 2,5 2,5 1,7 2,5 10,1 10,1 Capital Common hybride* Equity Common Tier 1* Equity Tier 1* 8,5 31.12.2010 8,5 9,0 31.12.2011 31.12.2010 9,0 31.12.2012 31.12.2011 10,0 31.12.2013 31.12.2012 10,1 10,0 31.12.2014 31.12.2013 10,7 10,7 Common Equity Tier 1* 10,1 31.12.2014 Common Equity Tier 1* 12,1 31.12.2010 11,9 31.12.2010 12,1 31.12.2011 12,7 31.12.2011 11,9 31.12.2012 13,4 31.12.2012 12,7 31.12.2013 14,3 31.12.2013 13,4 31.12.2014 31.12.2014 14,3 Bâle 2 12,1 11,9 12,1 Bâle 2 Bâle 2.5 12,7 11,9 Bâle 2.5 13,4 12,7 Bâle 3 (CRR/CRD4) 14,3 13,4 14,3 Bâle 3 (CRR/CRD4) Bâle 2 31.12.2010 Bâle 2 31.12.2011 31.12.2010 Bâle 2.5 Bâle 2.5 Bâle 3 (CRR/CRD4) Bâle 3 (CRR/CRD4) 31.12.2012 31.12.2011 31.12.2013 31.12.2012 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2014 12,1 11,9 12,1 12,7 11,9 13,4 12,7 14,3 13,4 14,3 2010 2011 2010 2012 2011 2013 2012 2014 2013 2014 2010 2011 2010 2012 2011 2013 2012 2014 2013 2014 ROE APRÈS IMPÔT(1) RATIO INTERNATIONAL DE SOLVABILITÉ(2) * Les fonds propres Common Equity Tier 1 se définissent comme les fonds propres Tier 1 Bâle 3 moins le capital hybride éligible Tier 1. (1) ROE du Groupe calculé sur la base des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS (y compris normes IAS 32-39 et IFRS 4) en excluant les plus ou moins-values latentes hors réserves de conversion, les titres super-subordonnées, les titres subordonnés à la durée indéterminéee et en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de ces titres. Bâle 3 (CRR/CRD4) Bâle 3 (CRR/CRD4) Bâle 2.5 Bâle 2.5 Bâle 2 Bâle 2 (2) Chiffres 2014 déterminés selon les règles CRR/CRD4 ; 2013 : chiffres proforma Bâle 3 ; 2011 et 2012 en Bâle 2.5 ; 2010 en Bâle 2. NB : Les données relatives à l’exercice 2012 ont été retraitées en raison de l’entrée en vigueur de la norme IAS19 révisée, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. De même, les données relatives à l’exercice 2013 ont été ajustées pour tenir compte de l’entrée en application au 1er janvier 2014 des normes IFRS 10 et 11 avec effet rétrospectif. Page 4 BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE À L’AVANT-GARDE DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE 3 128 AGENCES 11 MILLIONS DE CLIENTS 40 000 COLLABORATEURS ENCOURS DE CRÉDITS : 172 Md EUR BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX DES MÉTIERS LEADERS AUX COMPÉTENCES RECONNUES PRÉSENT DANS 64 PAYS 31 MILLIONS DE CLIENTS 78 000 COLLABORATEURS ENCOURS DE CRÉDITS :103 Md EUR BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS UN POSITIONNEMENT CIBLÉ ET DIFFÉRENT Services Financiers aux entreprises/Assurances Banque de détail à l’International et Services Financiers aux entreprises/Assurances Banque de détail à l’International 20 000 COLLABORATEURS ACTIFS SOUS GESTION(1) : 192 Md EUR ACTIFS EN CONSERVATION : 3 854 Md EUR ENCOURS DE CRÉDITS : 121 Md EUR NB : voir p. 9 et suivantes (1) Lyxor Asset Management et Banque Privée. 4 1 0 2 S É L C S E R F F H C I Page 5 D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 5 R A P P O R T F N A N C E R A N N U E L 2 0 1 4 Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 4 mars 2015, conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’information visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de son signataire. Le présent document de référence contient des informations actualisées par rapport à la version déposée le 4 mars 2015, pages 34 (titre), 35 (tableau), 268 (données) ainsi que le tableau 64, page 285. Ce label distingue les documents de référence les plus transparents selon les critères du Classement Annuel de la Transparence. Ce Document de référence est disponible sur le site www.societegenerale.com Page 6 S O M M A R E 3 4 5 6 9 5 RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE 293 294 Stratégie et gouvernance de la RSE 298 1\. Finance responsable, nos engagements 307 2\. Finance responsable, nos produits et services 3\. Employeur responsable 313 4\. Environnement pour compte propre et achats responsables 328 334 5\. Société Générale dans la société civile 337 6\. Annexes 1 HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1\. Historique 2\. Présentation de Société Générale 3\. Une stratégie de croissance rentable, fondée sur un modèle robuste de Banque universelle 4\. Les métiers du Groupe 2 RAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPE 21 1\. Présentation des principales activités de Société Générale 22 24 2\. Activité et résultats du Groupe 27 3\. Activité et résultats des métiers 42 4\. Nouveaux produits ou services importants lancés 46 5\. Analyse du bilan consolidé 49 6\. Politique financière 53 7\. Principaux investissements et cessions effectués 54 8\. Acquisitions en cours et contrats importants 54 9\. Propriétés immobilières et équipements 54 10\. Événements postérieurs à la clôture 11\. Évolutions récentes et perspectives 55 12\. Informations relatives aux implantations et activités au 31 décembre 2014 57 3 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1\. Structure et organes du gouvernement d’entreprise 2\. Rapport du président sur le gouvernement d’entreprise 3\. Rémunération des dirigeants du Groupe 4\. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 5\. Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques 6\. Rapport des Commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’administration de Société Générale 4 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES 1\. Introduction 2\. Gouvernance et dispositif de gestion des risques 3\. Gestion du capital et adéquation des fonds propres 4\. Les risques de crédit 5\. Titrisation 6\. Les risques de marché 7\. Les risques opérationnels 8\. Les risques structurels de taux et de change 9\. Le risque de liquidité 10\. Risques de non-conformité et de réputation, et risques juridiques 11\. Autres risques 12\. Informations financières spécifiques 75 76 87 99 124 126 140 143 144 155 162 198 233 247 255 261 265 274 284 287 6 ÉTATS FINANCIERS 1\. États financiers consolidés 2\. Notes annexes aux états financiers consolidés 3\. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 4\. Rapport de gestion de Société Générale 5\. Comptes annuels 6\. Notes annexes aux comptes annuels 7\. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 8\. Commissaires aux comptes 7 ACTION,CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUES 1\. L’action Société Générale 2\. Informations sur le capital 3\. Informations complémentaires 4\. Statuts 5\. Règlement intérieur du Conseil d’administration 6\. Liste des informations réglementées publiées au cours des 12 derniers mois 8 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 1\. Responsable du Document de référence 2\. Attestation du responsable du Document de référence et du Rapport financier annuel 3\. Responsables du contrôle des comptes 9 TABLES DE CONCORDANCE Table de concordance du Document de référence Table de concordance du rapport financier annuel et du rapport de gestion Table de concordance du rapport Pilier 3 Index des tableaux du rapport Pilier 3 Table de concordance avec les recommandations de l’Enhanced Disclosure Task Force - EDTF Table de concordance RSE (article 225 - Grenelle II) GLOSSAIRE DES PRINCIPAUX TERMES TECHNIQUES UTILISÉS 343 346 354 460 464 469 472 518 520 521 522 526 534 536 541 548 551 552 552 553 555 556 558 559 560 562 564 566 Abréviations courantes : Millions d’euros : M EUR Milliards d’euros : Md EUR ETP : Effectifs en Équivalent Temps Plein Classements : les sources des classements sont mentionnées explicitement, à défaut, l’information est de source interne.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 7 1\. Historique ............................................................................................................................................4 2\. Présentation de Société Générale ..................................................................5 3\. Une stratégie de croissance rentable, fondée sur un modèle robuste de Banque universelle ........6 4\. Les métiers du Groupe ...................................................................................................9 Banque de détail en France ���������������������������������� 10 Banque de détail et Services Financiers Internationaux �������������������� 13 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs �������������������� 16 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 3 1HISTORIQUEET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 8 En juin 1987, le Groupe est privatisé. Son capital est introduit en Bourse avec succès avec une large participation des salariés. Dans un environnement économique en profonde mutation, le groupe Société Générale réaffirme son identité et démontre sa solidité. En France, il étoffe ses réseaux en créant Fimatex (1995), devenu Boursorama, aujourd’hui leader de la banque en ligne, et en acquérant le Crédit du Nord (1997). À l’étranger, il s’implante notamment en Europe centrale et orientale (Komerčni Banka en République tchèque, BRD en Roumanie), ainsi qu’en Russie (Rosbank). Le Groupe et ses filiales compte plus de 148 000 collaborateurs actifs dans 76 pays et accompagne plus de 30 millions de clients(1). Il poursuit une dynamique de transformation en adoptant une stratégie de croissance durable, portée par ses valeurs d’esprit d’équipe, innovation, responsabilité et engagement. Fort de ses 150 ans d’expérience, engagé dans le développement de l’économie réelle, le groupe Société Générale garde la satisfaction de ses clients au cœur de ses préoccupations. 1 . H S T O R Q U E Le 4 mai 1864, Napoléon signe le décret donnant naissance à Société Générale. Fondée par un groupe d’industriels et de financiers portés par des idéaux de progrès, la banque nourrit l’ambition de « favoriser le développement du commerce et de l’industrie en France ». Dès ses premières années d’existence, Société Générale se place au service de la modernisation de l’économie et prend les contours d’une banque universelle, à la pointe de l’innovation en matière de financement. Son réseau d’agences connaît un développement rapide sur l’ensemble du territoire national, passant de 32 à 1 500 guichets entre 1870 et 1940. Pendant la banque devient le premier établissement de crédit français en termes de dépôts. l’entre-deux-guerres, Dans le même temps, Société Générale acquiert une dimension internationale en contribuant au financement d’infrastructures indispensables au développement économique de plusieurs pays d’Amérique latine, d’Europe et d’Afrique du nord. Cette expansion s’accompagne de l’implantation d’un réseau de détail à l’étranger. En 1871, la banque ouvre une succursale à Londres. À la veille de la Première Guerre mondiale, elle est déjà présente dans quatorze pays, soit directement, soit par le biais de ses filiales, en particulier en Russie. Ce dispositif est ensuite complété par l’ouverture de guichets à New York, Buenos Aires, Abidjan, Dakar ou par la prise de participations dans le capital d’établissements financiers en Europe centrale. Nationalisée par la loi du 2 décembre 1945, la banque joue un rôle actif dans le financement de la reconstruction du territoire français. Durant la période des Trente Glorieuses, Société Générale connaît une période faste et contribue à la diffusion des techniques bancaires en lançant des produits innovants qu’elle met au service des entreprises, comme les crédits à moyen terme mobilisables ou le crédit-bail où elle occupe une position de premier plan. À la faveur des réformes bancaires consécutives aux lois Debré de 1966-1967, Société Générale démontre sa capacité à s’adapter à son nouvel environnement. Tout en continuant à soutenir ses entreprises partenaires, le Groupe n’hésite pas à orienter son activité en direction de la clientèle de particuliers. Il accompagne ainsi l’essor de la société de consommation en diversifiant ses offres de crédit et d’épargne auprès des ménages. (1) Hors clients des compagnies d’assurances du Groupe 4 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIHISTORIQUE Page 9 2 . P R É S E N TAT O N D E S O C É T É G É N É R A L E Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de services financiers. S’appuyant sur un modèle diversifié de banque universelle, le Groupe allie solidité financière et stratégie de croissance durable, afin de mettre sa performance au service du financement de l’économie et des projets de ses clients. Avec un ancrage solide en Europe, et une présence dans les régions à fort potentiel, les 148 000 collaborateurs du Groupe et ses filiales, présents dans 76 pays, accompagnent au quotidien plus de 30 millions(1) de clients particuliers, grandes entreprises, investisseurs institutionnels, dans le monde entier, en offrant une large palette de conseils et de solutions financières sur mesure qui s’appuie sur trois pôles métiers complémentaires : n la Banque de détail en France avec les enseignes Société Générale, Crédit du Nord, et Boursorama qui proposent des gammes complètes de services financiers avec une offre multicanale à la pointe de l’innovation numérique ; n n la Banque de détail à l’international, services financiers et assurances, avec des réseaux présents dans les zones géographiques en développement et des métiers spécialisés leaders dans leurs marchés ; la Banque de financement & d’investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs et Métier titres, avec leurs expertises reconnues, leurs positions internationales clés et des solutions intégrées. Au 4 mars 2015, la notation long terme de Société Générale est A chez Standard & Poor’s et FitchRatings, AA(low) chez DBRS, A2 chez Moody’s. Société Générale figure dans les principaux indices de développement durable : FTSE4Good (Global et Europe), Euronext Vigeo (Global, Europe, Eurozone et France), ESI Excellence (Europe) d’Ethibel et 4 des indices STOXX ESG Leaders. (1) Hors clientèle des compagnies d’assurance du Groupe. | CHIFFRES CLÉS Résultats (en M EUR) Produit net bancaire dont Banque de détail en France dont Banque de détail et Services Financiers Internationaux dont Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs dont Hors Pôles Résultat brut d'exploitation Coefficient d’exploitation (hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA) Résultat d’exploitation Résultat net part du Groupe Fonds Propres (en Md EUR) Capitaux propres part du Groupe Capitaux propres de l’ensemble consolidé ROE après impôt(1) Ratio international de solvabilité(2) Crédits et dépôts (en Md EUR) Crédits clientèle Dépôts clientèle 2014 2013 2012 2011 2010 67,7 % 67,0 % 67,4 % 69,7 % 63,7 % 23 561 8 275 7 456 8 726 (896) 7 545 4 578 2 692 55,2 58,8 5,3 % 14,3 % 330 328 22 433 8 437 7 762 8 382 (2 147) 6 386 2 336 2 044 50,9 54,0 4,1 % 13,4 % 317 314 23 110 8 161 8 432 8 349 (1 832) 6 692 2 757 790 49,3 53,5 1,2 % 12,7 % 327 305 25 636 8 174 8 451 8 149 862 8 600 4 270 2 385 47,1 51,1 6,0 % 11,9 % 352 289 26 418 7 791 8 469 10 106 52 9 873 5 713 3 917 46,4 51,0 9,8 % 12,1 % 359 310 (1) ROE du Groupe calculé sur la base des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS (y compris normes IAS 32-39 et IFRS 4) en excluant les plus ou moins-values latentes hors réserves de conversion, les titres super-subordonnées, les titres subordonnés à la durée indéterminéee et en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de ces titres. (2) Chiffres 2014 déterminés selon les règles CRR/CRD4 ; 2013 : chiffres proforma Bâle 3 ; 2011 et 2012 en Bâle 2.5 ; 2010 en Bâle 2. NB : Les données relatives à l’exercice 2012 ont été retraitées en raison de l’entrée en vigueur de la norme IAS19 révisée, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. De même, les données relatives à l’exercice 2013 ont été ajustées pour tenir compte de l’entrée en application au 1er janvier 2014 des normes IFRS 10 et 11 avec effet rétrospectif. Informations relatives à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et à la DVA en page 41. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 5 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 5PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 10 3 . U N E S T R AT É G E D E C R O S S A N C E R E N TA B L E , F O N D É E S U R U N M O D È L E R O B U S T E D E B A N Q U E U N V E R S E L L E Le contexte économique est resté difficile en 2014, avec, en particulier, la prolongation de la stagnation en zone euro et une baisse des taux plus forte qu’anticipée, sur fond de risque déflationniste. La situation a été contrastée au sein des pays développés, avec une croissance faible en zone euro et au Japon et un contexte plus favorable aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les pays émergents sont, quant à eux, entrés dans une phase de modération de leur rythme de croissance, avec des situations variables selon les pays. Au total, le contexte macro-économique mondial reste marqué par des incertitudes sur le contexte géopolitique dans certaines régions, en particulier avec la crise en Ukraine, les effets de la baisse du prix du pétrole et la volatilité du marché des changes. Les Banques centrales devraient néanmoins continuer d’apporter leur soutien à l’économie avec des politiques accommodantes, notamment en zone euro où les taux restent historiquement bas et où la Banque centrale a annoncé son intention d’engager son bilan pour soutenir l’économie. Sur le plan réglementaire, l’année 2014 a vu l’entrée en vigueur de la supervision bancaire unique au sein de la zone euro sous l’égide de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui ouvre la voie à une harmonisation des marchés bancaires. Le rythme et la profondeur du processus d’harmonisation au sein de l’Union bancaire reste encore toutefois à déterminer de façon précise. La mise en œuvre de la supervision unique a donné lieu à une revue détaillée des actifs composant les bilans des établissements et à des tests de résistance en cas de dégradation significative de leur environnement. La publication de ces résultats a été l’occasion pour Société Générale de démontrer la solidité de son bilan et la résilience de son modèle. Depuis le 4 novembre 2014, la Banque Centrale Européenne assure directement la supervision du Groupe Société Générale. Le Groupe a fait preuve au cours de l’année d’un bon dynamisme commercial sur l’ensemble de ses métiers et annoncé son plan stratégique, qui a été l’occasion de réaffirmer ses priorités. Engagé dans un important plan de transformation, marqué par de nombreux succès dans les mois et les années récentes (renforcement du bilan, amélioration du profil de risque, recentrage des activités), le Groupe entend maintenir le rythme de ces changements. L’ambition de Société Générale est d’être une Banque universelle européenne de référence, dotée d’un modèle efficient pour accompagner ses clients et se développer. En 150 ans d’existence, Société Générale a bâti un modèle solide de Banque universelle adapté aux besoins de ses 30 millions de clients bancaires (entreprises, institutionnels et particuliers). Le Groupe a recentré ses métiers autour de trois piliers complémentaires bénéficiant de positions de marché robustes : n Banque de détail en France ; n Banque de détail et Services Financiers Internationaux ; n Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. 6 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Le Groupe entend poursuivre son développement en maintenant l’équilibre actuel de son modèle en termes de présence géographique (environ 75 % des revenus dans les marchés matures et 25 % dans les pays émergents en forte croissance) et de portefeuille d’activités (environ 60 % des revenus et des encours pondérés dans les activités de Banque de détail, environ 20 % dans les activités de Banque Privée, de gestion d’actifs, de financement et de conseil et limités à 20 % dans les activités de marché). Dans les activités de Banque de détail, le Groupe concentrera son développement en Europe et en Afrique où il bénéficie d’une présence historique, d’une connaissance approfondie des marchés et de positions de premier plan. En ce qui concerne les activités de grande clientèle et solutions investisseurs, le développement dépassera les frontières de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) en capitalisant aux États-Unis et en Asie sur ses expertises-produit leaders et son réseau à l’international. traverse La première priorité stratégique du Groupe est la poursuite du dynamisme commercial en s’appuyant sur la satisfaction client, la qualité des services, la valeur ajoutée et l’innovation. Cet objectif d’excellence trouve une déclinaison spécifique dans chaque métier, chaque segment de clientèle ou zone géographique. En particulier, en poursuivant le changement de culture engagé en 2010, et avec l’accélération de la transformation de ses systèmes informatiques, le Groupe renforce sa préparation à la transition numérique. l’entreprise et Par ailleurs, le Groupe entend reprendre son chemin de croissance en investissant sur ses métiers et ses zones les plus dynamiques. Au-delà des métiers vecteurs de croissance, la croissance organique sera également stimulée par une augmentation des synergies internes de revenus, réalisées grâce aux ventes croisées au sein de chaque pilier mais également entre les piliers (par exemple, le développement du modèle de bancassurance, une coopération accrue entre la Banque Privée et les réseaux de Banque de détail, une coopération sur toute la chaîne de services aux investisseurs notamment grâce à l’intégration de Newedge). Dans un environnement qui restera exigeant, tant sur le plan économique que réglementaire, le Groupe s’attachera à poursuivre une gestion rigoureuse et disciplinée des coûts (poursuite du programme de réduction des coûts engagé, surveillance étroite des coûts discrétionnaires, meilleure efficacité opérationnelle), des risques (maintien de la qualité du portefeuille de crédits, poursuite des efforts sur le risque opérationnel, la conformité et la culture risque, renforcement du bilan) et de l’allocation de capital afin d’atteindre un objectif de ROE de 10 % en 2016. La Banque de détail en France, qui constitue l’un des trois piliers de la stratégie de Banque universelle du Groupe, poursuivra, en 2015, sa stratégie multimarque, s’appuyant sur la complémentarité de ses trois enseignes : n la Banque relationnelle multicanale Société Générale qui accompagne une clientèle diversifiée de particuliers, professionnels, entreprises, collectivités locales et associations ; 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIUNE STRATÉGIE DE CROISSANCE RENTABLE, FONDÉE SUR UN MODÈLE ROBUSTE DE BANQUE UNIVERSELLE Page 11 n le réseau de Crédit du Nord qui développe son modèle original de Banque de proximité sur un réseau de Banques régionales au plus près de leurs clients ; n Boursorama, le leader français de la Banque en ligne, qui s’appuie sur un modèle innovant et un positionnement tarifaire attractif. L’ambition du Groupe dans la Banque de détail en France est d’être la banque de référence en matière de satisfaction et de protection de ses clients. Le Groupe entend ainsi mieux les fidéliser, poursuivre sa conquête de nouveaux clients particuliers et consolider son statut d’acteur de référence auprès de la clientèle d’entreprises. Pour cela, il s’appuiera sur des stratégies différenciées par segment de clientèle : concernant les clients particuliers, qui ont besoin de conseils et d’accompagnement à chaque étape de leur vie, de services compétitifs, et de solutions en temps réel et mobiles, la priorité sera donnée au développement du modèle de bancassurance, à la différenciation de la proposition de valeur aux clients en déployant le nouveau modèle de Banque Privée, ainsi qu’au développement de Boursorama ; concernant les clients professionnels et les entreprises, le Groupe entend ancrer plus profondément la relation avec les clients et renforcer sa position de banquier principal en continuant d’attirer de nouveaux clients et de développer les capacités en Banque de transaction. Le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux constitue le deuxième pilier de la stratégie de Banque universelle du Groupe. Ce pôle a connu une transformation profonde ces dernières années, avec un recentrage de son portefeuille, un modèle davantage optimisé et un profil de risque réduit. Le Groupe continuera d’appuyer le développement des activités de réseau de banques à l’International sur un dispositif géographique à potentiel de croissance et au sein duquel il possède des positions de leader dotées d’expertises reconnues : en Europe centrale et orientale, le Groupe bénéficie de positions solides. En République tchèque, l’ambition du Groupe est de maintenir une position de premier plan (3e groupe bancaire) et sa rentabilité en développant notamment l’offre numérique et les synergies. En Roumanie, en s’appuyant sur sa position de 2e groupe bancaire du pays, le Groupe mettra en place une stratégie de rebond avec un dispositif entièrement réorganisé ; en Russie, avec ses trois enseignes (Rosbank, DeltaCrédit Banque et Rusfinance Banque) qui forment le 1er groupe bancaire privé à capitaux étrangers. Le Groupe va continuer d’adapter son dispositif au contexte macroéconomique qui reste difficile, en maintenant une politique de gestion actif-passif très stricte. Des programmes d’efficacité opérationnelle ainsi que des stratégies de réduction des risques vont également être mis en place ou poursuivis. Société Générale a par ailleurs annoncé en 2014, l’accroissement de sa participation dans Rosbank, qui se monte désormais à 99,49 % ; dans la région Afrique, Asie, Bassin méditerranéen et Outre-mer, le Groupe entend notamment accélérer sa croissance sur tous les segments en Afrique, en capitalisant sur sa place parmi les 3 premiers groupes bancaires de la zone. Le Groupe a annoncé, le 4 décembre 2014, l’accord des autorités de tutelle pour l’ouverture de Société Générale Togo (prévue pour le second trimestre 2015). Au total, le Groupe, présent dans 17 pays africains, continuera de tirer parti de son positionnement unique, n n n n n permettant d’offrir à ses clients les avantages d’une banque internationale et la proximité d’une banque locale. Le Groupe bénéficie par ailleurs de positions de leader dans l’assurance et les Services Financiers aux entreprises. Le Groupe cherchera à continuer de développer de nombreuses synergies dans les différents pays d’implantation et entre ces différentes activités et les métiers de Banque universelle. Dans l’assurance, le Groupe entend accélérer le déploiement du modèle de bancassurance sur tous les marchés de banque de détail sur les segments de l’assurance vie, de la prévoyance et de l’assurance dommages. Dans les activités de location longue durée et de gestion de flottes automobiles, via sa filiale ALD Automotive, l’ambition du Groupe est de renforcer sa position de leader global en confirmant sa place de numéro un des solutions de financement et des services de gestion de parcs automobiles en Europe et de numéro deux dans le monde. Enfin, dans les activités de financement d’équipements, le Groupe entend renouer avec la croissance et accroître sa rentabilité en capitalisant sur sa position de leader auprès des partenaires « vendors internationaux », sur sa présence solide en Allemagne et en Scandinavie et sur un potentiel de synergies supplémentaires. À l’avenir, le pôle de Banque de détail et Services Financiers Internationaux sera un des principaux moteurs de croissance du Groupe, grâce au potentiel élevé de ses marchés et à la mobilisation de synergies entre les métiers et produits du Groupe. Il poursuivra ainsi sa stratégie de développement des ventes croisées entre les activités du pôle mais également avec l’ensemble des métiers du Groupe : avec les activités de Banque Privée, avec les plateformes régionales de la Banque de Financement et d’Investissement, en renforçant la présence du Groupe auprès des clientèles d’entreprises dans les activités de location et de financement de véhicules et au travers du développement des services de Banque commerciale (financements export, cash management, affacturage). Le pôle Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs constitue le troisième pilier de la stratégie de Banque universelle du Groupe. Après avoir fortement réduit son profil de risque depuis 2007, le Groupe a renforcé son modèle orienté clients et est désormais bien positionné pour renforcer ses parts de marché dans un environnement concurrentiel en mutation, où certains acteurs revoient leur stratégie et réduisent leurs activités. Il est notamment en mesure de tirer parti de la désintermédiation croissante en Europe et du développement des nouveaux services post-marché. En 2015, le Groupe continuera d’accompagner et de toujours mieux servir sa base de clientèle large et diversifiée (entreprises, institutions financières, gestionnaires d’actifs, entités du secteur public, clientèle patrimoniale) en proposant des solutions sur mesure et à forte valeur ajoutée. Le Groupe entend notamment : n n n consolider ses positions de tout premier plan dans les activités de marché en développant les activités de flux de dérivés action, de produits structurés et de distribution obligataire ; conquérir de nouveaux clients en Europe, renforcer sa présence auprès des institutions financières et élargir sa base de clients fortunés en Europe ; investir dans le financement de ressources naturelles et les financements structurés, développer des solutions de désintermédiation pour accompagner cette tendance en Europe notamment à travers le développement des activités primaires ; GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 7 UNE STRATÉGIE DE CROISSANCE RENTABLE, FONDÉE SUR UN MODÈLE ROBUSTE DE BANQUE UNIVERSELLEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 12 n n être aux avant-postes de l’évolution des services post-marché, en s’appuyant notamment sur l’intégration de Newedge, dont il a pris le contrôle exclusif en 2014, améliorer la plateforme de conservation et d’administration de fonds et proposer de nouveaux services post-marché à valeur ajoutée ; développer la Banque Privée et Lyxor dans les pays européens. En 2014, le Groupe a finalisé la cession à DBS de ses activités de Banque Privée en Asie. En opérant à partir d’un dispositif recentré, la Banque Privée pourra accélérer son développement sur ses marchés cœurs et continuer de renforcer les services proposés à ses clients dans la zone EMEA (Europe Moyen-Orient, Afrique). Dans un environnement toujours incertain, les métiers du Groupe poursuivent également leurs efforts d’industrialisation de leurs processus et d’optimisation de leurs frais de gestion. Au global, le Groupe entend parvenir à un coefficient d’exploitation de 62 % à horizon fin 2016 au travers d’importants efforts de transformation qui se poursuivront au cours des prochaines années. Lors de sa réunion du 15 janvier 2015, le Conseil d’Administration de Société Générale a décidé de proposer à l’Assemblée Générale de dissocier les fonctions de Président et de Directeur général du Groupe, et de proposer la nomination de M. Lorenzo Bini Smaghi en tant que Président, et de M. Frédéric Oudéa comme Directeur général. En s’appuyant sur un nouveau dispositif de gouvernance, ainsi que sur des organes de supervision internes forts et une culture des risques partagée, le Groupe entend continuer à maîtriser son coût du risque et maintenir la qualité de son portefeuille d’actifs. Bénéficiant de son modèle de Banque universelle tournée vers ses clients, des efforts de transformation engagés depuis plusieurs années, d’une culture risque bien implantée, et d’une gouvernance renouvelée, le Groupe est en bonne position pour saisir les opportunités de croissance. 8 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIUNE STRATÉGIE DE CROISSANCE RENTABLE, FONDÉE SUR UN MODÈLE ROBUSTE DE BANQUE UNIVERSELLE Page 13 4 . L E S M É T E R S D U G R O U P E | CHIFFRES CLÉS DES PILIERS Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 2014 2013 2012 2014 2013 2012 2014 2013 2012 39,9 3 128 8 275 39,3 3 161 8 437 40,3 3 176 8 161 78,4 3 934 7 456 79,9 4 163 7 762 85,2 4 264 8 432 19,8 n/s 19,6 n/s 20,2 n/s 8 726 8 382 8 349 1 205 1 196 1 291 381 983 617 1 918 1 206 761 178,1 176,0 179,8 109,6 117,7 119,0 124,2 109,2 105,7 172,4 171,2 175,6 102,9 110,1 111,7 120,6 104,9 101,4 201,8 200,3 211,9 255,0 245,5 244,4 744,1 651,9 697,5 9 963 9 625 8 512 10 190 10 512 10 390 13 060 14 742 13 199 Nombre de collaborateurs (en milliers) Nombre d’agences Produit net bancaire (en M EUR) Résultat net part du Groupe (en M EUR) Encours bruts de crédits(1) comptables (en Md EUR) Encours nets de crédits comptables (en Md EUR) Actifs sectoriels (en Md EUR) Fonds propres alloués moyens (normatifs(2)) (en M EUR) (1) Prêts et créances sur la clientèle, prêts et créances sur les établissements de crédit et opérations de location financement et assimilés. (2) Fonds propres calculés sur la base des règles Bâle 2.5 en 2012 et CRR/CRD4 en 2013 et 2014. Un socle de revenus solide, fondé sur des portefeuilles d’activités diversifiés Baisse des coûts dans les métiers -1,1 % en rythme annuel entre 2012 et 2014 | RÉSULTAT D’EXPLOITATION DES MÉTIERS | (EN MD EUR) 5,1 5,1 1,6 1,8 1,5 1,6 6,0 2,4 TOTAL MÉTIERS Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 1,7 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail en France Progression du résultat d’exploitation des métiers +8,7 % en rythme annuel entre 2012 et 2014, stricte maîtrise des frais de gestion et des risques 2,0 1,8 1,9 2012 2013 2014 65,3 % 64,3 % 65,1 % Coefficient d’exploitation des métiers GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 9 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 14 son adaptation continuelle aux besoins et attentes de ses clients, par exemple au travers du déploiement d’un nouveau dispositif de Banque Privée. plus de 28 000 collaborateurs - soit 24 000(1) en ETP - et 2 221 agences principalement localisés dans les régions urbaines concentrant une part importante de la richesse nationale ; BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE La Banque de détail en France propose une large gamme de produits et services adaptés aux besoins d’une clientèle diversifiée de 11 millions de clients particuliers et de près de 777 000 clients professionnels, entreprises et associations. S’appuyant sur le savoir-faire d’une équipe de près de 39 900 professionnels, soit 34 500 ETP(1), un dispositif multicanal performant, dont 3 128 agences, la mutualisation des bonnes pratiques et la simplification des processus, la Banque de détail en France combine la force de trois enseignes complémentaires : Société Générale, banque nationale de référence ; Crédit du Nord, groupe de banques régionales ; Boursorama Banque, acteur incontournable de la banque en ligne. Ces réseaux disposent de l’appui de GTPS (Global Transaction and Payment Services) pour la gestion des flux et des paiements. Les réseaux de Banque de détail innovent pour construire la banque relationnelle de demain. La Banque de détail en France s’illustre par : n son esprit d’innovation ; un service client reconnu et primé, un statut de leader de la banque en ligne et mobile en France ; son dynamisme commercial ; – – n n Elle s’emploie, pour toutes les clientèles, à améliorer la satisfaction clients, mais aussi à poursuivre le développement de services à valeur ajoutée et à accompagner les entreprises dans leur croissance à l’international. Au travers de ses trois enseignes, Société Générale dispose de solides positions sur le marché français tant sur les dépôts et crédits de particuliers avec près de 7 % de parts de marché(2) globalement, que sur les dépôts (environ 12 %) et crédits d’entreprises non financières (environ 8 %). | CRÉDITS ET DÉPÔTS (EN MD EUR)* 179 155 175 162 176 142 124% 116% 108% 2012 2013 2014 Crédits Dépôts Ratio crédits sur dépôts * Moyenne des encours annuels. Dans un contexte de concurrence vive sur la collecte d’épargne, la Banque de détail en France poursuit avec succès sa politique de collecte de dépôts bilanciels. Les réseaux continuent de soutenir l’économie et d’accompagner leurs clients dans le financement de leurs projets ; toutefois, en raison d’un contexte économique difficile, la demande ralentit, principalement de la part des entreprises qui limitent leurs investissements. La dynamique de collecte des dépôts a permis d’améliorer le ratio crédits sur dépôts en cohérence avec les contraintes réglementaires. La Banque de détail en France distribue des produits d’assurance de Sogecap et Sogessur, filiales logées dans le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux. Sur l’année 2014, la collecte nette d’assurance-vie est de 2,3 Md EUR. Les encours d’assurance- vie atteignent 85,1 Md EUR à fin 2014, contre 84,2 Md EUR à fin 2013\. Réseau Société Générale Le réseau Société Générale offre des solutions adaptées aux besoins de 8 millions de clients particuliers et près de 475 000 clients professionnels, associations et entreprises qui lui font confiance, en s’appuyant sur trois atouts majeurs : n n n une offre complète et diversifiée de produits et de services, allant du support d’épargne à la gestion patrimoniale, en passant par les financements des entreprises et l’offre de moyens de paiement ; un dispositif multicanal complet et innovant : internet, mobile, téléphone et agence directe. Plaçant le client au cœur de son dispositif, le réseau Société Générale a été reconnu Service client de l’année 2015 (élu « Services client de l’année », pour la troisième fois – Viséo Conseil, octobre 2014), et déploie une offre adaptée aux nouveaux besoins de ses clients. L’enseigne a fait de l’innovation un de ses axes de développement : le réseau Société Générale accueille environ 3,6 millions de clients mobiles et plus de 62 millions de connexions par mois aux services numériques. Il a ouvert sur Twitter le premier compte dédié à la relation bancaire qui garantit une réponse en moins de 30 minutes. n Avec près de 5,7 millions de comptes à vue, la clientèle de particuliers est une composante clé du portefeuille du réseau Société Générale. Grâce à des actions commerciales volontaristes, une offre attractive et des conseillers dédiés, la Banque de détail affiche près de 81 000 nouveaux comptes de particuliers en 2014. Les dépôts de la clientèle de particuliers ressortent à 76,0 Md EUR en 2014 contre 74,3 Md EUR en 2013. Les encours de crédit accordés à la clientèle de particuliers s’établissent à 73,1 Md EUR en 2014 contre 73 Md EUR en 2013 et sont composés à hauteur de 87 % de crédits à l’habitat. (1) Effectif en Équivalent Temps Plein. (2) À fin décembre 2014, parts de marché du Groupe, sources Société Générale, Banque de France. 10 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 15 Depuis 2008, Société Générale développe un dispositif commercial dédié à la clientèle patrimoniale au travers d’un partenariat avec Société Générale Private Banking qui compte aujourd’hui 8 centres en France. En 2014, le réseau Société Générale a étendu son offre et déployé un nouveau dispositif de Banque Privée. Cette initiative vise à améliorer encore la qualité de service aux clients en s’appuyant sur des expertises dédiées, en synergie avec les autres métiers du Groupe. n Le réseau Société Générale poursuit son engagement de soutien au financement de l’économie en continuant d’adapter son dispositif et son organisation aux besoins et contraintes de la clientèle commerciale. Dans ce contexte dégradé où les entreprises restent indécises face à l’avenir, les encours de la clientèle commerciale en 2014 s’élèvent 43,4 Md EUR en dépôts et 60,2 Md EUR en crédits, contre 40 Md EUR et 62,9 Md EUR respectivement en 2013. Le professionnalisme et la réactivité commerciale des conseillers de clientèle ont contribué à la construction d’une relation de proximité avec les clients. Dans le souci de développer une relation toujours plus proche avec ses clients entrepreneurs, le réseau de Société Générale peut s’appuyer sur la plateforme Mid Cap Investment Banking (MCIB). MCIB, la Banque de Financement et d’Investissement des PME et ETI françaises, accompagne en partenariat avec la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs les entreprises de taille moyenne cotées ou non cotées dans leur développement (croissance externe ou organique) et leur transmission (cession, réorganisation du capital). Elle leur propose une palette intégrée de services de Banque de Financement et d’Investissement (conseil, financement bancaire ou via les marchés de capitaux, investissement en capital). L’équipe MCIB rassemble plus de 90 professionnels, basés à Paris et dans les six délégations régionales de province du réseau Société Générale : Lille, Rennes, Strasbourg, Marseille, Lyon et Bordeaux. Ce dispositif complète l’offre spécifique de Banque Privée tournée vers la clientèle des entrepreneurs, axée sur la proximité et la réactivité. Réseau Crédit du Nord Le Groupe Crédit du Nord est constitué de 8 banques régionales (Courtois, Kolb, Laydernier, Nuger, Rhône-Alpes, Tarneaud, Crédit du Nord et Société Marseillaise de Crédit) et d’une société de Bourse (Gilbert Dupont). Depuis plus de 160 ans, il développe une relation fondée sur la proximité, le professionnalisme et l’innovation. Les clients bénéficient des avantages d’une banque régionale et de ceux d’un Groupe à dimension nationale. Animées par des conseillers connaissant parfaitement le tissu économique local, les banques du Groupe sont organisées comme de véritables PME dotées d’une très grande autonomie dans la gestion de leur activité. Celle-ci s’exprime notamment par des prises de décision rapides et une grande réactivité aux demandes des clients. Chaque banque s’attache à construire des liens individuels forts avec chacun d’eux et devenir le partenaire d’une relation confiante et pérenne. Plus de 9 000 collaborateurs du Groupe Crédit du Nord et son réseau de 907 agences sont au service de 2,3 millions de clients particuliers, 211 000 clients professionnels et plus de 91 000 entreprises et institutionnels. En moyenne en 2014 les encours de dépôts du Crédit du Nord s’élèvent à 33,7 Md EUR (contre 32,0 Md en 2013) et les encours de crédit à 35,5 Md EUR (contre 34,8 en 2013). La clientèle de professionnels constitue une priorité. Le réseau Crédit du Nord a ainsi mis en place un dispositif répondant aux besoins spécifiques de leurs métiers afin de les accompagner au quotidien et les conseiller dans leurs projets. Toutes les attentes des clients, qu’elles soient d’ordre privé ou professionnel, sont prises en compte au sein de la même agence et sous la responsabilité du même interlocuteur. L’excellente qualité des relations, fondées sur l’écoute et le conseil, que construisent chaque jour les banques de ce réseau avec leurs clients, se reflète dans les études concurrentielles(1) menées par CSA auprès des clients des grands groupes bancaires français. Selon ces études réalisées au printemps 2014, le Crédit du Nord continue à être positionné parmi les leaders sur les marchés Particuliers et Professionnels (3e) en termes de satisfaction globale. Sur le marché de l’Entreprise, le Crédit du Nord retrouve la 1re place. Gilbert Dupont et la Banque de Financement et d’Investissement (via Société Générale Mid Cap Investment Banking) ont signé un accord de coopération dans le domaine des marchés de capitaux pour les clients PME de Société Générale dont la valorisation ou la capitalisation boursière est inférieure à 200 M EUR(2). Les opérations visées par cette coopération sont les introductions en bourse, les augmentations de capital, les placements secondaires de titres ou encore les émissions d’obligations convertibles. Le premier, bénéficiant d’une forte présence historique et d’une expertise reconnue sur ce segment de marché, assurera la distribution des opérations tandis que le second en assurera la structuration. Par cet accord, le Groupe confirme son engagement au service du financement de l’économie et des entreprises. Boursorama Créé en 1995, et présent en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni, Boursorama est un acteur majeur de la banque et du courtage en ligne en Europe avec près de 5,9 millions d’ordres exécutés en 2014, plus de 600 000 clients en France et un encours total d’épargne financière de 5,5 Md EUR à fin décembre 2014. Le groupe Boursorama propose une gamme complète de produits et services bancaires qui s’appuie sur quatre piliers fondamentaux : n n une tarification peu élevée et transparente : de nouveau élue « Banque la moins chère de France » par le baromètre Le Monde/ Choisir-ma-banque.com en janvier 2015 ; la simplicité et l’innovation : ouvrir un compte 100 % en ligne en quelques clics avec des outils exclusifs pour simplifier la gestion de l’argent depuis son espace bancaire, dans lequel le client peut gratuitement consolider et gérer ses comptes y compris ceux détenus auprès d’autres banques ; n la qualité de service : conseillers disponibles jusqu’à 22 heures et transactions sécurisées. (1) Le baromètre concurrentiel de mesure de la satisfaction clientèle a été réalisé au printemps 2014 auprès d’échantillons représentatifs de clients sur tous les marchés et sur plusieurs thèmes cités : satisfaction globale client, image, agence, produits et services. (2) Hors secteurs technologie et biotech/medtech. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 11 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 16 Boursorama se positionne comme : n pionnier et leader sur ses trois métiers en France : la banque, le courtage et l’information financière en ligne. Boursorama, première banque 100 % mobile, propose à ses clients d’accéder depuis le terminal numérique de leur choix, à une offre bancaire complète, innovante, peu coûteuse et performante allant des produits bancaires classiques, (carte bleue, comptes épargne, prêt immobilier ou prêt personnel), aux produits d’épargne tels que les OPCVM et les placements en assurance-vie, produit pour lequel Boursorama Banque a reçu deux trophées d’or décernés par le magazine Le Revenu en mars 2014 (Trophée d’or catégorie multisupports offensifs offrant plus de 50 fonds et trophée d’or du meilleur contrat d’assurance-vie sécurité en euro) et tous les produits pour investir sur les marchés (actions, trackers, warrants, certificats, turbos, SRD, CFD, Forex). En 2014, Boursorama Banque a été élue « meilleure banque en ligne » pour la deuxième année consécutive par L’internaute.com, en mars 2014 ; n en Allemagne et en Espagne, le groupe Boursorama propose à des investisseurs privés de gérer leur épargne en ligne de manière autonome grâce à une gamme complète de produits et services d’épargne et un accès aux principales places financières internationales. Cette offre est accessible en Allemagne sur www.onvista-bank.de, en Espagne sur www.selftrade.es ; n www.boursorama.com en France, et www.onvista.de en Allemagne se positionnent comme leaders de l’information financière en ligne. Premier site d’actualités économiques et financières avec, en moyenne, plus de 29 millions de visites et près de 290 millions de pages vues chaque mois (décembre 2014), Boursorama.com a été élu 1er diffuseur d’information financière par le magazine Gestion de Fortune pour la quatrième année consécutive en janvier 2015. Boursorama est également présent au Royaume-Uni au travers d’une filiale gérée en extinction, SelfTrade. Dans ce cadre, Selftrade a signé avec Equiniti un accord concernant la cession de son portefeuille de clients. Le transfert des actifs s’est réalisé le 23 janvier 2015. Global Transaction & Payment Services Rattaché au pôle des Réseaux de Banque de détail en France du Groupe, GTPS (Global Transaction & Payment Services) est le spécialiste des paiements et de la banque de flux de Société Générale, et offre ses services à l’ensemble des réseaux de distribution du Groupe et de leurs clients. Présent dans plus de trente pays, GTPS s’adresse à tous types de clientèle : particuliers, professionnels, associations, entreprises et institutions financières. Avec plus de 1 700 collaborateurs, GTPS s’articule autour de deux activités : n Global Transaction Banking (GTB) assure la commercialisation d’une offre aux entreprises qui souhaitent un accompagnement dans la gestion de leurs flux (bancaires et commerciaux) et de leurs paiements. Cette offre regroupe les métiers suivants : gestion de trésorerie d’entreprises (cash management), services de financement du commerce international (trade), activités de correspondent banking, affacturage, services de change associés à ces activités ; n Global Payment Services (GPS) assure en tant que prestataire interne la conception des produits de paiement et de cash management, l’ingénierie des solutions bancaires (pilotage des projets et des évolutions du dispositif de traitement), la gestion des flux et le traitement des opérations. – – – – – 12 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 17 BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX | ENCOURS DE CRÉDITS(1) (EN Md EUR) | ENCOURS DE DÉPÔTS(1) (EN Md EUR) 17,8 16,9 15,0 Dont financement d’équipement(2) 1,8 1,7 82,7 80,0 77,1 DONT SOUS-TOTAL BANQUE DE DÉTAIL À L’INTERNATIONAL 64,6 68,3 18,4 14,0 7,3 18,3 18,0 13,5 6,4 18,8 9,4 6,1 17,6 18,2 13,7 13,6 13,8 Afrique, Asie, Bassin méditerrannéen et Outre-mer Russie Roumanie République tchèque Europe de l’ouest (crédit à la consommation) 16,9 8,0 7,2 23,1 1,4 8,0 17,5 8,5 8,1 23,6 1,5 9,1 10,9 10,8 10,9 Autre Europe DÉC.12 DÉC.13 DÉC.14 DÉC.12 DÉC.13 DÉC.14 (1) Hors NSGB, Geniki, AVD, Belorosbank, cédés en 2012 et 2013 et Franfinance (rattaché depuis le 1er janvier 2014 au pilier Banque de détail en France). (2) Hors affacturage. 1,6 70,9 19,2 6,7 8,1 25,2 1,7 10,2 Banque de détail à l’International La Banque de détail à l’International allie les services des réseaux bancaires à l’International et des activités du crédit à la consommation. L’offre de la banque a ainsi été élargie et propose désormais des solutions de financements multi-produits aux clients particuliers et aux entreprises partenaires : financements affectés en concession automobile et en magasin, prêts personnels non affectés (à travers des réseaux de points-crédit, de prescripteurs ou via l’exploitation de fichiers qualifiés). Ainsi, les réseaux de banque de détail à l’international poursuivent leur politique de croissance et occupent aujourd’hui des positions de premier plan dans différentes zones d’implantation telles que l’Europe, la Russie, le bassin méditerranéen ou encore l’Afrique subsaharienne. Ils contribuent au financement des économies des différentes régions dans lesquelles ils se développent. Ainsi le Groupe continuera d’appuyer le développement de ses activités sur ce dispositif géographique à potentiel. Le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) regroupe n n les activités de Banque de détail à l’International : les réseaux bancaires avec les activités de crédit à la consommation (organisés en trois zones géographiques : Europe, Russie, Afrique, Asie, bassin méditerranéen et Outre-mer) ; et trois métiers spécialisés : activités d’assurances, location longue durée et gestion de flottes, financement de biens d’équipement professionnels. Au travers de ce pôle, le Groupe a pour ambition de servir au mieux tous ses clients, particuliers ou entreprises, en veillant à s’adapter aux évolutions d’environnement économique et social, ainsi que d’accompagner le développement des clients du Groupe à l’international en tirant parti de la richesse de son dispositif présent dans des zones de croissance. La stratégie d’IBFS s’appuie sur le modèle relationnel de la Banque universelle, la valorisation du fonds de commerce par une gamme de produits élargie ainsi que la diffusion et la combinaison des savoir-faire permettant de développer les revenus dans un souci constant d’optimisation de l’allocation des ressources rares et de maîtrise des risques. Avec plus de 78 000 collaborateurs et une présence dans 64 pays, IBFS a vocation à offrir une large gamme de produits et services à plus de 31 millions de clients, particuliers, professionnels et entreprises (dont 1 million d’entreprises, et 12 millions d’assurés). Fort de la complémentarité de ses expertises, IBFS dispose de positions solides et reconnues sur ses différents marchés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 13 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 18 EUROPE En Europe de l’ouest, où le Groupe est implanté en France, Allemagne et Italie, essentiellement dans des activités de crédit à la consommation, les encours de crédits sont en légère hausse (+ 1,1 %*) sur l’année 2014 à 13,8 Md EUR dans un contexte de ralentissement économique. La filiale française, CGI, a signé un partenariat avec le constructeur automobile Tesla, concernant le financement des véhicules électriques pour les particuliers. Dans ce cadre CGI favorisera l’accès aux voitures « vertes » par le biais d’offres de location avec option d’achat compétitives. En République tchèque, Komerční banka (KB) se positionne au troisième rang des banques du pays en termes de taille de bilan, avec des encours de crédits de 18,2 Md EUR, près de 400 agences et 8 131 collaborateurs (ETP) à décembre 2014. Créée en 1990, KB, devenue une filiale de Société Générale en 2001, a développé ses activités de Banque universelle destinées aux particuliers et a renforcé sa présence traditionnellement importante auprès des entreprises et des municipalités. Le Groupe KB propose également une gamme de crédits à la consommation avec ESSOX et des services de financements et d’investissement en partenariat avec la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Komerční banka a remporté le titre de « Meilleure Banque 2014 », décerné par le journal Hospodářské noviny, dans le cadre de son classement pour le secteur financier. En Roumanie, BRD reste le premier réseau bancaire privé du pays avec 860 agences et la deuxième banque par la taille du bilan, avec des parts de marché de l’ordre de 14 % en crédits et en dépôts à novembre 2014. Le Groupe Société Générale est devenu l’actionnaire principal de BRD en 1999 avec une participation à hauteur de 60,2 % en 2014. L’activité du Groupe BRD est organisée autour de 3 grandes lignes métiers : la Banque de détail BRD (particuliers, professionnels, PME), la Banque de Financement et d’Investissement en partenariat avec la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (SG CIB) et le crédit à la consommation avec BRD Finance. SG CIB et BRD sont intervenus en tant que coordinateur global et teneur de compte, afin de réaliser l’introduction à la Bourse de Bucarest et de Londres de Electrica. Il s’agit de la plus grande introduction en Bourse réalisée en Roumanie à ce jour. Dans les autres pays d’Europe, Société Générale est présent dans 11 pays, avec des positions concurrentielles fortes à fin 2014 : la Banque est 4e en Serbie par les crédits, 6e en Croatie et 7e en Bulgarie par la taille du bilan. À décembre 2014, les encours de dépôts s’établissent à 10,2 Md EUR et les encours de crédits à 10,9 Md EUR. En Croatie, Splistka Banka a reçu le prix « Best Custody Bank » - décerné par le Global Custodian Magazine en 2014. RUSSIE Le groupe Rosbank représente en Russie le premier groupe bancaire à capitaux étrangers, le premier réseau privé par les encours de crédits aux particuliers et le quatrième réseau privé par la taille du bilan à octobre 2014. Ce socle de Banque universelle couvre tous les marchés de particuliers et d’entreprises en s’appuyant sur l’expertise d’entités spécialisées (crédit à la consommation avec Rusfinance Bank, crédit immobilier avec DeltaCredit Bank, crédit- bail avec Rosbank Leasing, ainsi que les activités de financement et d’investissement en partenariat avec SG CIB). * À périmètre et taux de change constants. 14 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Générale est présent en Russie au travers de plusieurs entités : l’ensemble SG Russie est composé de Rosbank, DeltaCredit Bank, Rusfinance Bank, Société Générale Insurance, ALD Automotive et de leurs filiales consolidées. Le plan de transformation de cet ensemble se poursuit, avec notamment le renforcement de la spécialisation de chaque marque : Rosbank vers la banque au quotidien, DeltaCredit sur les activités de prêts immobiliers et Rusfinance dans le crédit automobile. En ce qui concerne la clientèle d’entreprises, l’accent est mis sur la clientèle des grandes entreprises (grandes entreprises russes ou multinationales) et les transactions en roubles. Parallèlement, une attention particulière continue d’être portée tant à l’efficacité opérationnelle qu’à la maîtrise et à la réduction du profil de risques. BASSIN MÉDITERRANÉEN, AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET OUTRE-MER Dans le bassin méditerranéen, le Groupe est présent notamment au Maroc depuis 1913, au Liban (1969), en Algérie (1999) et en Tunisie (2002). Au total ce dispositif compte 734 agences et un fonds de commerce de plus de 2,3 millions de clients. Au 31 décembre 2014, les encours de dépôts s’élèvent à 8,7 Md EUR et les encours de crédits à 9,4 Md EUR, essentiellement portés par les filiales au Maroc où le Groupe se positionne en quatrième position par la taille du bilan à septembre 2014. En Afrique subsaharienne le Groupe bénéficie d’une présence historique dans 12 pays importants avec des positions locales fortes, notamment en Côte d’Ivoire (leader par les crédits et les dépôts à juin 2014), au Sénégal (2e par les crédits et les dépôts à septembre 2014) et Cameroun (1re banque par les encours de crédits à septembre 2014). Sur l’année 2014, la zone affiche une croissance soutenue des encours de crédits à 3,6 Md EUR (+ 16,3 %*) et des dépôts à 5,1 Md EUR (+ 13,2 %*). Les autorités de tutelle ont accordé leur agrément pour l’ouverture de Société Générale Togo. L’ouverture est prévue pour le second trimestre 2015. Société Générale a reçu le prix de « Meilleure Banque » en Côte d’Ivoire et au Cameroun (attribués par le magazine EMEA Finance en décembre 2014). Assurances et Services Financiers aux entreprises Les Services Financiers aux entreprises et Assurances regroupent un ensemble des métiers capables de répondre aux besoins spécifiques des particuliers, professionnels et entreprises en France et à l’international. Ils proposent des solutions d’assurance (Société Générale Insurance), des solutions de financement et de gestion pour les flottes automobiles (ALD Automotive) et des solutions de financement pour les ventes et les équipements des professionnels (Société Générale Equipment Finance). Ces trois métiers sont des métiers de spécialistes, complémentaires de la Banque universelle avec laquelle ils mettent en œuvre de leurs réseaux de nombreuses synergies, distribution notamment au travers de partenariats et d’accords avec des prescripteurs. tout en diversifiant En 2014, les métiers des Services Financiers aux entreprises et Assurances ont encore démontré leur dynamisme et la solidité de leur modèle. Leur rentabilité s’est améliorée de façon significative, atteignant un niveau record en termes de contribution au résultat net part du Groupe. 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 19 ASSURANCES (SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INSURANCE, GROUPE SOGÉCAP) La ligne métier Assurances du Groupe Société Générale, couvre les besoins de la clientèle de particuliers, de professionnels et d’entreprises du Groupe en matière d’assurance-vie épargne, d’épargne retraite, d’assurance santé, de protection des personnes et d’assurance dommages aux biens. Le métier emploie plus de 1 800 collaborateurs (ETP)(1). Selon un modèle de bancassurance intégrée, les compagnies d’assurance-vie et dommages de Société Générale Insurance mettent à la disposition des réseaux du Groupe, en France et à l’international, une gamme complète de produits et de services d’assurance autour de 6 familles de produits : assurance-vie épargne, assurance épargne retraite, prévoyance individuelle (dont assurance santé), assurance des emprunteurs et prévoyance collective, assurances dommages et risques divers. En 2014, Société Générale Insurance a consolidé son positionnement en assurance-vie épargne sur l’ensemble de ses marchés avec un niveau d’encours historique de 90 Md EUR, tout en accélérant le développement de ses activités de protection (prévoyance et assurance-dommages), dont le chiffre d’affaires ressort en croissance. Société Générale Insurance a accéléré en 2014 le déploiement de son modèle, en poursuivant le développement des synergies avec les réseaux de distribution du Groupe en France et à l’international. Ainsi à l’international, Société Générale Insurance travaille dorénavant pour les activités d’assurance-vie épargne en collaboration avec les réseaux de la Banque Privée au Maroc. Concernant les activités de protection, l’offre a continué à être enrichie notamment par le lancement en Roumanie d’une offre assurance santé collective. En France, 2014 a été particulièrement marqué par le démarrage d’une offre de prévoyance individuelle 100 % en ligne à destination des clients de Boursorama et par le lancement des assurances multirisques habitation et automobile pour la clientèle de Crédit du Nord. Le 25 février 2015, le groupe Société Générale a annoncé sa décision de dénouer le partenariat en assurance-vie établi entre Aviva France et le Crédit du Nord au sein d’Antarius, et d’exercer ainsi son option d’achat de la participation de 50 % détenue par Aviva France dans Antarius. La réalisation effective de cette opération interviendra au plus tard d’ici deux ans, à l’issue d’une période permettant d’assurer le transfert de la gestion opérationnelle de la compagnie vers Société Générale Insurance. Société Générale Insurance a démontré également sa capacité d’innovation, et accéléré sa transition numérique avec plusieurs réalisations notables, notamment en assurance dommages avec les applications « SG Drive » et « Claim 2.0 » qui proposent au client l’e-constat et la visio expertise. Par ailleurs, SOGÉCAP a réalisé avec succès une émission publique de dette subordonnée de 800 millions d’euros. Parallèlement à cette opération, SOGÉCAP a fait l’objet d’une notation, l’agence Standard & Poor’s lui attribuant la note ‘A’ confirmant la solidité et la pertinence de son modèle et le caractère stratégique du métier Assurances pour le Groupe Société Générale. (1) Effectifs en Équivalent Temps Plein. SERVICES FINANCIERS AUX ENTREPRISES LOCATION LONGUE DURÉE ET GESTION DE FLOTTES DE VÉHICULES (ALD) Avec près de 4 000 collaborateurs (ETP)(1), ALD Automotive propose des solutions de location longue durée de véhicules et de gestion de flottes automobiles pour des entreprises de toutes tailles, aussi bien sur des marchés locaux qu’à l’international. L’activité rassemble les avantages financiers de la location opérationnelle avec un panel complet de services de qualité, comprenant notamment la maintenance, la gestion des pneus, la consommation de carburant, l’assurance et le remplacement des véhicules. ALD Automotive bénéficie d’une large couverture géographique, à travers une présence dans 40 pays situés sur quatre continents, d’une expertise unique sur les marchés des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), ainsi que des partenariats avec Wheels, Inc. en Amérique du Nord et FleetPartners en Australie et Nouvelle-Zélande. L’entité occupe le 2e rang européen et le 2e rang mondial en location longue durée de véhicules et gestion de flottes automobiles à septembre 2014. Pour la septième année consécutive, ALD Automotive France a remporté le prix « Élu service client de l’année 2015 » (Étude Inference Operations - Viséo Conseil réalisée de mai à juillet 2014) dans la catégorie Location Longue Durée. FINANCEMENT DES VENTES ET DES BIENS D’ÉQUIPEMENT PROFESSIONNELS (SGEF) Société Générale Equipment Finance est spécialisé dans le financement des ventes et des biens d’équipement professionnels. L’activité s’effectue grâce à des partenaires prescripteurs (constructeurs et distributeurs de biens d’équipement professionnels), les réseaux bancaires ou en direct. Société Générale Equipment Finance développe son expertise dans trois grands secteurs : Transport, Équipements Industriels et High-Tech. N° 1 en Europe et n° 3 dans le monde, SGEF est implanté dans 35 pays, emploie plus de 2 200 collaborateurs (ETP)(1), gère un portefeuille de 15,0 Md EUR d’encours, avec une forte diversité de clientèle allant des grandes entreprises internationales aux PME, alliée à une offre variée de produits (leasing financier, crédit, location, rachat de créances…) et de services (assurances, location de camions avec services). Souvent primé par l’industrie de leasing, Société Générale Equipment Finance a été reconnu pour la troisième année consécutive en tant que « SME Champion of the Year » lors de la cérémonie des Leasing Life Awards, le 27 novembre 2014 à Varsovie. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 15 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 20 BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) a pour mission d’exercer au plan mondial les activités de banque de financement et d’investissement, de gestion d’actifs, de banque privée et le métier titres au service d’une clientèle sélectionnée d’entreprises, d’institutions financières, d’investisseurs, gestionnaires de patrimoines et family offices, et de clients privés. Au cœur des flux économiques entre émetteurs et investisseurs, le pôle GBIS accompagne ses clients dans la durée en leur proposant une offre de services variés apportant des solutions intégrées et sur- mesure, adaptées à leurs besoins spécifiques. GBIS compte plus de 20 000(1) collaborateurs répartis sur 37 pays. Banque de Financement et d’Investissement Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) est la Banque de Financement et d’Investissement de Société Générale. Avec plus de 12 000(1) collaborateurs répartis dans 34 pays, SG CIB est présent sur les principales places financières dans les régions d’intervention du Groupe, avec une large couverture européenne et des représentations sur les zones Europe centrale et orientale, Moyen- Orient, Afrique, Amériques et Asie-Pacifique. SG CIB propose à ses clients des solutions financières sur mesure associant innovation, conseil et qualité d’exécution dans trois domaines d’expertise : banque d’investissement, financements et activités de marché. n SG CIB offre à ses clients émetteurs (grandes sociétés, institutions financières, souverains ou secteur public), des conseils stratégiques dans le cadre de leur développement et un accès aux marchés de capitaux pour se financer et couvrir leurs risques ; n SG CIB s’adresse également aux investisseurs qui gèrent de l’épargne financière avec des objectifs de rendement et de risque définis. Qu’ils soient gestionnaires d’actifs, fonds de pensions, caisses de retraite, « family offices », « hedge funds », fonds souverains, organismes publics, Banques Privées, compagnies d’assurance ou distributeurs, la banque leur fournit un accès global aux marchés taux, crédit, changes, matières premières et actions ainsi qu’une offre unique de solutions et de conseils cross asset, s’appuyant sur une expertise marchés et des activités de recherche de premier plan. L’ambition de SG CIB est de se situer parmi les premières Banques de Financement et d’Investissement de la zone euro, en s’appuyant sur un modèle équilibré entre métiers et régions, tout en poursuivant la transformation de son modèle afin d’améliorer son efficacité opérationnelle et son profil de risque avec, pour principal objectif, de toujours mieux servir ses clients. Afin de renforcer ses positions et de favoriser les ventes croisées, SG CIB organise ses domaines d’expertise autour de deux métiers : n n Les Activités de marché regroupent en une plateforme unique et mondiale les activités de marchés « taux, changes et matières premières » et « actions », offrant ainsi une vision multi-produits et des solutions cross asset optimisées ; Les activités de Financement et Conseil intègrent la gestion et le développement des relations globales avec les clients stratégiques (1) Effectifs en Équivalent Temps Plein. 16 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE de la Banque de Financement et d’Investissement, le conseil en fusions et acquisitions et autres activités de conseil en opérations de haut de bilan, ainsi que les activités de Banque de financement (financements structurés, solutions de levée de capitaux - dettes ou actions, d’ingénierie financière et de couverture pour les émetteurs). ACTIVITÉS DE MARCHÉ Afin d’accompagner ses clients dans un environnement où les marchés financiers sont de plus en plus interconnectés, SG CIB a regroupé ses experts – ingénieurs, vendeurs, opérateurs de marché et spécialistes conseils – au sein d’une plateforme intégrée permettant un accès global aux marchés taux, crédit, changes, matières premières et actions. Les experts de SG CIB s’appuient sur cette plateforme pour proposer des solutions sur mesure, adaptées aux besoins et risques spécifiques de chaque client pour chacun des sous-jacents. Depuis le 7 mai 2014, Société Générale détient 100 % du capital de Newedge facilitant l’intégration dans des métiers d’exécution traditionnelle « à la voix » de Newedge dans les pôles actions, taux et changes et matières premières des activités de marchés. Le Groupe souhaite ainsi développer pour ses clients une offre « Marchés » unique, totalement intégrée et combinant la force d’une institution financière de premier ordre et l’approche client d’un courtier bénéficiant de positions de leader, notamment en matière de prime brokerage et de services de compensation. TAUX, CRÉDIT, CHANGES ET MATIÈRES PREMIÈRES Ces activités couvrent une gamme complète de produits et services, permettant d’assurer la liquidité, la tarification et la couverture des risques sur les activités de taux, changes et matières premières des clients de SG CIB. n Taux et changes : basées à Londres, Paris, Madrid et Milan, mais aussi aux États-Unis et en Asie-Pacifique, les équipes taux et changes proposent un large éventail de produits de flux et de produits dérivés. Couvrant une variété de sous-jacents (produits de change, obligataires privés et souverains, marchés émergents ou très liquides, cash ou dérivés), elles apportent aux clients de Société Générale des solutions personnalisées aux besoins de gestion actif-passif, de gestion du risque et d’optimisation des revenus, et sont régulièrement récompensées. En 2014, SG CIB a pour la cinquième année consécutive été nommé « Meilleur fournisseur de produits de Change en Europe Centrale et Orientale » (Global Finance, 2014). n Matières premières : fort de plus de vingt ans d’expérience, SG CIB est un acteur significatif sur les marchés de l’énergie (pétrole, produits raffinés, gaz naturel, charbon, émissions de carbone, gaz naturel liquéfié, etc.), des métaux (de base et précieux) et a développé une offre matières premières agricoles à destination des producteurs. Il est actif auprès des entreprises et des investisseurs institutionnels et leur apporte des solutions de couverture et d’investissement. Dans la sphère des matières premières, SG CIB s’est classé pour la troisième année consécutive en tête du classement Risk & Energy Risk Commodity rankings 2015 (février 2015) et a été reconnu « Meilleur établissement en dérivés sur matières premières » (IFR Awards 2014, janvier 2015). 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 21 ACTIONS La présence historique de SG CIB sur tous les grands marchés actions du monde, primaires et secondaires, et une tradition d’innovation de longue date lui confèrent une position de leader sur une gamme complète de solutions variées couvrant l’ensemble des activités cash, dérivés et recherche actions. Cette expertise est reconnue sur le marché actions et Société Générale à ce titre été nommé « Établissement financier de l’année sur les dérivés actions » (Risk Awards 2015, janvier 2015) et « Greenwich Share Leader » sur les produits dérivés actions, (Greenwich Associates, octobre 2014). n Les dérivés actions constituent l’un des pôles d’excellence du Groupe ; récompensée depuis plusieurs années, son expertise est reconnue tant par la profession que par ses clients. Le leadership et l’innovation de la banque s’illustrent aussi dans le domaine des produits structurés, où SG CIB s’est distingué à de multiples reprises en 2014. Pour ses acivités de conseil aux clients entreprises, SGCIB a été nommé « Meilleur établissement pour les solutions de gestion du risque » (Risk Awards, janvier 2015). Cette année et pour la première fois, SG CIB a été reconnu « Meilleur établissement en produits dérivés » (Risk Awards, 2015) tous produits confondus. Cette distinction récompense la cohérence de la stratégie de la Banque dans un marché des dérivés en constante évolution. Par ailleurs, les travaux de Société Générale en matière de recherche qui facilitent l’interprétation des tendances de marchés et leur traduction en stratégies sont régulièrement primés. Ainsi, Société Générale a été nommé pour la quatrième fois consécutive n° 1 en « Idée de trades » et pour la sixième fois en « Stratégies de crédit » dans le cadre de la recherche Fixed Income (Euromoney, 2014). Pour la recherche actions, la Banque s’est vue attribuer la première place entre autres en analyse indicielle, recherche quantitative ou encore en recherche multi-actifs. (Extel Surveys, 2014). FINANCEMENT ET CONSEIL Le métier Financement et Conseil regroupe les activités de « Coverage & Investment Banking » et les activités de Banque de Financement. BANQUE D’INVESTISSEMENT (COVERAGE & INVESTMENT BANKING) Les équipes de « Coverage & Investment Banking » proposent à leurs clients, entreprises, institutions financières ou secteur public, une approche intégrée, globale et sur mesure, reposant sur : n n des services de conseil en stratégie étendus, couvrant les fusions et acquisitions, les structurations d’introductions en bourse, ou encore les restructurations de dette et de capital et la gestion actif-passif ; et, un accès à des solutions de levée de capitaux optimisées, grâce notamment à la joint-venture avec la Banque de Financement et les Activités de Marchés. (1) Effectifs en Équivalent Temps Plein. BANQUE DE FINANCEMENT (GLOBAL FINANCE) S’appuyant sur une expertise mondiale et une connaissance sectorielle, les équipes de la Banque de Financement - ou « Global Finance » - proposent aux clients émetteurs une offre complète et des solutions intégrées dans trois domaines clés : levée de capitaux, financements structurés et couverture stratégique du risque de taux, change, inflation et matières premières. Les solutions de levée de capitaux, dette ou actions, proposées reposent sur la capacité du Groupe à offrir aux émetteurs un accès à l’ensemble des marchés mondiaux ainsi qu’à élaborer des solutions innovantes de financements stratégiques et d’acquisition ou de financement à effet de levier. SG CIB occupe une position de premier plan sur les marchés de capitaux actions (n° 1 en France pour les émissions d’actions et à caractère d’actions selon Thomson Reuters à fin 2014). Par ailleurs, la Banque se classe première pour les émissions en euro en Europe centrale et orientale (IFR, année 2014), et globalement 5e pour les émissions en euros sur l’année (IFR, 2014). La Banque de Financement met à disposition de ses clients son expertise mondialement reconnue en financements structurés dans de nombreux secteurs d’activité : ressources naturelles et énergie, commerce international, infrastructures et actifs. Les équipes de financement export de la Banque se sont vu attribuer le titre de « Meilleur établissement financier pour les financement export » pour la cinquième année consécutive (Global Trade Review, Leaders in Trade Awards 2014, janvier 2015). Pour ses activités de financement de projets en Asie, SG CIB a obtenu les prix de « Best Project Finance Deal - Australia and New Zealand » et « Best Project Financing award in Global Capital Asia », respectivement décernés par FinanceAsia (Achievements Awards 2014, décembre 2014 pour le projet minier Greenfield Roy Hill en Australie) et Euromoney (Asiamoney Awards 2014, décembre 2014, pour le financement de la centrale géothermique de Sarulla à Sumatra). De plus, SG CIB a obtenu le prix prestigieux de « Banque de l’année aux Amériques » attribué par Project Finance International pour l’année 2014 (février 2015). Ce prix s’accompagne de la reconnaissance comme « Opération de financement de l’année » de 12 transactions dans les zones Amériques, Asie-Pacifique, Europe et Afrique-Moyen-Orient. Dans un contexte de désintermédiation accrue et en vue des nouvelles réglementations à venir, SG CIB a engagé son repositionnement avec notamment le renforcement de ses capacités de distribution et la réduction des activités faiblement génératrices de synergies. Métier Titres et Courtage MÉTIER TITRES Présent dans 23 pays dans le monde avec près de 3 000(1) collaborateurs, Société Générale Securities Services (SGSS) offre une gamme complète de services à la pointe des dernières évolutions des marchés financiers et de la réglementation, qui comprend : n n l’activité de services de compensation, alliant le traitement sophistiqué et flexible des solutions de sous-traitance back-office titres avec une offre de compensation leader sur le marché ; l’activité de conservation et de banque dépositaire, qui permet aux intermédiaires financiers (banques commerciales et privées, courtiers et banques d’investissement, global custodians) et aux GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 17 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 22 n n n investisseurs institutionnels (gestionnaires d’actifs, assureurs et mutuelles, caisses de retraite et fonds de pension, institutions nationales et supranationales) de bénéficier des prestations de conservation locale et internationale, couvrant toutes les classes d’actifs ; les services d’administration de fonds et services destinés aux gestionnaires de produits financiers complexes (notamment produits de gré à gré et structurés) ou asset servicing gèrent les opérations de valorisation et de middle office de produits dérivés complexes (de gré à gré et structurés), ainsi que le calcul de la performance et du risque des portefeuilles pour des promoteurs d’Organismes de Placement Collectif (OPC), des sociétés de gestion d’actifs financiers et d’investissement, des banques et investisseurs institutionnels ; aux services émetteurs, les notamment l’administration de plan de stock-options, d’actionnariat salarié ou d’attribution d’actions gratuites, la gestion de comptes nominatifs, les services financiers, l’organisation d’Assemblées générales ; comprenant les services de gestion de la liquidité (cash et titres) fournissent des solutions d’optimisation des flux allant du prêt-emprunt de titres à la couverture du risque de change ; les activités d’agent de transfert, depuis deux centres situés à Luxembourg et à Dublin, offrent toute une gamme de services de support à la distribution de fonds dédiés à la clientèle institutionnelle et privée. Avec 3 854 Md EUR d’actifs conservés à fin décembre 2014 (contre 3 545 Md EUR au 31 décembre 2013), SGSS se classe au 8e rang des conservateurs mondiaux et au 2e rang européen. Il offre en outre ses services de dépositaire à plus de 3 200 OPC et assure la valorisation de plus de 4 000 OPC pour 549 Md EUR d’actifs administrés en Europe (et 494 Md EUR au 31 décembre 2013). SGSS confirme l’expertise de ses équipes en étant nommé « Administrateur de fonds de l‘année 2014 au Luxembourg » et « conservateur de l’année 2014 en Italie » lors des Custody Risk Awards de novembre 2014. SGSS a été également récompensé comme « emprunteur le plus innovant de l’année » pour ses services de prêt-emprunt de titres actions lors de la cérémonie 2014 des « Equity Lending Awards » organisée par le magazine Global Investor/ISF (septembre 2014). Dans la catégorie des titres obligataires, il se classe comme « Institution fortement recommandée » dans la zone Amériques. Par ailleurs, dans un contexte de mutation structurelle, SGSS a engagé dès fin 2013 un plan de développement pluriannuel et de compétitivité pour dynamiser l’approche commerciale sur l’ensemble des métiers et se renforcer en Europe de l’ouest. COURTAGE Newedge, auparavant joint-venture codétenue à 50/50 par Société Générale et Crédit Agricole CIB, est devenue filiale à 100 % de Société Générale le 7 mai 2014 à la suite de l’acquisition de la participation de 50 % de Crédit Agricole. Newedge compte plus de 2 000(1) collaborateurs répartis sur 14 pays. Cette activité offre à ses clients une gamme très étendue et innovante de services de compensation et d’exécution de contrats dérivés cotés (sur produits financiers et matières premières) et de gré à gré (de taux, change, actions et indices, et matières premières). Elle constitue pour ses clients un point d’entrée unique pour un accès à plus de 85 places financières dans le monde. Les métiers de compensation, de Prime Brokerage, d’exécution pour les clients Global Macro et d’exécution électronique et semi- électronique forment le département « Newedge Prime Services ». En 2014, Newedge a été reconnu comme « Best Global Prime Broker \- Excellence in Service ans Solutions » lors des Hedge Fund Journal Awards (février 2014). Les métiers d’exécution traditionnelle « à la voix » de Newedge sont en cours d’intégration dans les pôles Actions, Taux et changes et Matières premières des activités de marchés. Cette nouvelle organisation prendra effet en 2015. (1) Effectifs hors personnel intérimaire, en ETP. 18 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 23 Gestion d’Actifs et Banque Privée Cette ligne-métier regroupe la gestion d’actifs avec Lyxor Asset Management et Amundi et la Banque Privée qui s’exerce sous la marque Société Générale Private Banking. GESTION D’ACTIFS LYXOR ASSET MANAGEMENT Lyxor Asset Management, filiale à 100 % de Société Générale, dispose d’un large éventail de produits et de services d’investissement innovants et performants permettant de proposer des solutions de gestion structurée, indicielle et alternative destinés à une clientèle institutionnelle. Parmi les acteurs les plus expérimentés du marché, Lyxor est le troisième fournisseur d’ETF (Exchange-Traded Fund ou Fonds Indiciel Coté) en Europe (10,6 % de part de marché(1)), avec 220 ETF cotés sur 13 places financières, Lyxor met à la disposition des investisseurs des solutions d’investissement flexibles afin de diversifier leur allocation à travers l’ensemble des classes d’actifs (actions, obligations, marchés monétaires, matières premières). La plateforme de comptes gérés de Lyxor a été récompensée à plusieurs reprises au cours de l’année 2014 par les principales publications destinées aux hedge funds avec une nouvelle fois le titre de « Meilleure plateforme de comptes gérés » (HFM Awards 2014, The Hedge Fund Journal, HedgeWeek Awards 2014, Hedge Funds Review). Au 31 décembre 2014, le montant des actifs sous gestion de Lyxor s’élève à 84 Md EUR contre 80 Md EUR à fin 2013. AMUNDI La gestion d’actifs de Société Générale s’exerce également au travers d’Amundi dont il détient aujourd’hui 20 %. Dans le cadre de l’opération d’acquisition de la totalité de Newedge intervenue en 2014, Société Générale a cédé à Crédit Agricole, de façon concomittante, 5 % du capital d’Amundi, société de gestion d’actifs commune aux deux Groupes. Cette opération a réduit la participation de Société Générale à 20 % sans effet sur la structure de gouvernance de la société. Amundi demeure le fournisseur de référence de solutions d’épargne et d’investissement pour les réseaux de Banque de détail de Société Générale. La structure offre une gamme complète de produits, couvrant toutes les classes d’actifs et les principales devises. BANQUE PRIVÉE Société Générale Private Banking est un acteur majeur de la gestion de fortune. En 2014, il a reçu le prix spécial de la « Meilleure Banque Privée en Europe » (Private Banker International). Il a aussi été désigné « Meilleure Banque Privée en Europe pour ses produits structurés » (Euromoney), pour la 10e année consécutive. Société Générale Private Banking offre des services de gestion de fortune à une clientèle domestique et internationale, en s’appuyant sur l’expertise de ses équipes spécialisées en ingénierie patrimoniale, solutions d’investissement et de financement, dans le respect du Code de Conduite Fiscale tel qu’approuvé par la Conseil d’Administration en novembre 2010. Depuis janvier 2014 et en association avec le pôle Banque de détail en France, Société Générale Private Banking a fait évoluer en profondeur son modèle relationnel en France en étendant son offre à l’ensemble de sa clientèle de particuliers disposant de plus de 500 000 euros dans ses livres. Celle-ci peut bénéficier d’un service alliant une proximité renforcée autour de 80 implantations régionales, des 2 221 agences du Réseau Société Générale et du savoir-faire des équipes d’experts de la Banque Privée. Société Générale Private Banking a également poursuivi sa stratégie de recentrage sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) avec le renforcement de son dispositif commercial en Europe hors de France, avec la cession de ses activités de banque privée en Asie à DBS et avec la poursuite de la refonte de ses applications informatiques. Un effort particulier a aussi été conduit en matière de service auprès des clients les plus fortunés, en liaison étroite avec les autres Métiers du Groupe. En octobre 2014 Société Générale Private Banking a enfin lancé une offre de Banque Privée en Croatie et a poursuivi son déploiement au Maroc engagé en 2013 en association avec les équipes de la Banque de détail à l’International. Fin 2014, les encours d’actifs sous gestion de la Banque Privée s’élèvent à 108 Md EUR (contre 84 Md EUR à fin 2013), cette évolution tenant compte notamment de l’entrée en application de la nouvelle organisation de la Banque Privée en France. Société Générale Private Banking 2 000 collaborateurs et son dispositif s’étend sur 14 pays. regroupe près de (1) Source Blackrock ETF landscape, classement par total d’actifs gérés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 19 LES MÉTIERS DU GROUPEIHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEI1 Page 24 20 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1IHISTORIQUE ET PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEILES MÉTIERS DU GROUPE Page 25 1\. Présentation des principales activités 7\. Principaux investissements de Société Générale............................................................22 et cessions effectués .........................................................53 2\. Activité et résultats du Groupe ........................24 Analyse du compte de résultat consolidé ��������������24 8\. Acquisitions en cours et contrats importants .......................................................54 3\. Activité et résultats des métiers .....................27 Résultats par métier �������������������������27 Banque de détail en France ���������������������28 Banque de détail et Services Financiers Internationaux ������29 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs ������33 Hors pôles ������������������������������38 Définitions et précisions méthodologiques �������������39 4\. Nouveaux produits ou services importants lancés .....................................................................42 5\. Analyse du bilan consolidé .......................................46 Principales évolutions du périmètre de consolidation �������47 Variations sur les postes significatifs du bilan consolidé ������47 6\. Politique financière ..................................................................49 Capitaux propres du Groupe ��������������������49 Pilotage du capital ��������������������������49 Situation d’endettement du Groupe �����������������51 Notations long terme, court terme et évolutions au cours de l’exercice ������������������������52 9\. Propriétés immobilières et équipements.............................................................................54 10\. Événements postérieurs à la clôture ........54 11\. Évolutions récentes et perspectives .........55 12\. Informations relatives aux implantations et activités au 31 décembre 2014 ....................................................57 Implantations par pays ou territoire �����������������58 Effectifs et informations financières par pays ou territoire �����72 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 21 2RAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPE Page 26 1\. P RÉSENTATI ON DES PRI NCI PA L ES A C TI VITÉS Banque de détail en France (RBDF) Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) > SG Factoring SPA Italie > Newedge UK Financial Ltd Londres Royaume-Uni 100 % Kapitalanlagegesellschaft mbH Allemagne AFRIQUE - MÉDITERRANÉE AFRIQUE - MÉDITERRANÉE EUROPE > Société Générale* > Compagnie Générale d’Affacturage > Généfim > Généfimmo Holding > Groupe Boursorama > Groupe Crédit du Nord > Groupe Franfinance > La Banque Postale Financement > Sogébail > Sogéfimur > Sogéfinancement > Sogelease France > Sogéprom > SG Capital Développement > SG Capital Partenaires > SG Services > SGPI Société Générale de Participations Industrielles 100 % 100 % 100 % 79,5 % 100 % 100 % 35 % 66,1 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FRANCE > Banque Française Commerciale Océan Indien > Groupe CGL > Groupe SOGECAP > Banque de Polynésie > Société Générale Calédonienne de Banque 50 % > SG de Banque aux Antilles 100 % > Temsys 100 % 72,1 % 90,1 % 93,6 % > Komercni Banka A.S République tchèque 88,6 % > Mobiasbanca Moldavie 60,2 % > Ohridska Banka Macédoine 99,5 % > SKB Banka Slovénie 100 % > SG Banka SRBIJA Serbie 100 % > SG Express Bank Bulgarie 100 % > SG-Splitska Bank Croatie 99,5 % > Société Générale Banka Monténégro 100 % 75 % 100 % 70 % > SG Congo 53,7 % > SG Marocaine de Banques 100 % > SG Tchad 83,9 % > Société Générale Burkina Faso 58,1 % > Société Générale Ghana Limited 73,2 % > Société Générale Mauritanie 57,9 % > Union Internationale de Banque Tunisie 57,2 % 16,8 % 64,9 % EUROPE > Bank Republic Géorgie > Banka Société Générale Albania > BRD-Groupe SG Roumanie > Eurobank Pologne > Groupe ALD International > Groupe Fiditalia Spa Italie > Groupe GEFA Bank Allemagne > Groupe Rosbank Russie > Groupe SG Equipment Finance > Hanseatic Bank Allemagne > ALD Lease Finanz > BFV SG Madagascar > Eqdom Maroc > SG Algérie > SG de Banques au Bénin > SG de Banques au Cameroun > SG de Banques en Côte d'Ivoire > SG de Banque en Guinée > SG de Banque en Guinée Equatoriale > SG de Banque au Liban > SG de Banques au Sénégal AMÉRIQUE > Banco Cacique S.A. Brésil > Banco Pecunia Brésil 100 % 100 % 100 % 100 % ASIE - AUSTRALIE > SG Leasing and Renting > Co Ltd Chine SG Mumbai Inde 100 % 100 % 61 % 87,9 % 70 % 99,7 % 100 % 99,7 % 100 % 90,6 % 87 % 57 % 66,2 % 52,6 % 52,2 % 91,0 % 55,1 % * Société-mère. (1) Filiale de SGBT Luxembourg. (2) Outre ses activités relatives à la Banque Privée, Société Générale Bank & Trust Luxembourg conduit également des activités commerciales en direction des entreprises relevant tant des métiers de Banque de détail que de Banque de Financement et d’Investissement. Remarques : – – les taux indiqués sont les taux d’intérêt du Groupe dans la filiale détenue ; les groupes ont été positionnés dans la zone géographique où ils exercent principalement leur activité. 22 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE > Société Générale* > Amundi Group > CALIF > Inter Europe Conseil (IEC) > Lyxor Asset Management > Lyxor International Asset Management > Newedge Group SA 100 % 100 % FRANCE > Parel 20 % > Sogefinerg 100 % > SGSS France 100 % > SG Option Europe 100 % > SG Securities (Paris) SAS > Lyxor Asset Management UK LLP > SG Hambros Limited Royaume-Uni > SG Immobel Belgique > SG Investments (U.K.) Ltd Royaume-Uni > SG Issuer > SG Private Banking (Belgique) > SG Private Banking (Monaco)(1) > SG Private Banking (Suisse SA)(1) > SGCMF(1) EUROPE > SGSS Deutschland 100 % > SGSS Spa Italie 100 % > Société Générale Bank & Trust Luxembourg(2) 100 % > Société Générale* succursales de : 100 % > Francfort Allemagne 100 % > Londres Royaume-Uni 100 % > Madrid Espagne 100 % > Milan Italie 100 % > Zurich Suisse 100 % AMÉRIQUE 100 % > SG Americas Securities, LLC États-Unis 100 % > Société Générale* succursales de : 100 % > Banco SG Brazil SA > Lyxor Asset Management Inc > Newedge USA, LLC > Newedge Canada Inc > SG Americas, Inc. États-Unis > Fortune SG Fund Management Chine > Lyxor Asset Management Japan Co Ltd > Newedge Japan Inc > Newedge Group Succursale de Hong Kong > SG Asia (Hong-Kong) Ltd 100 % New-York États-Unis 100 % Montréal Canada 100 % ASIE - AUSTRALIE 49,0 % > SG Securities Korea Co., Ltd. Korea 100 % > SG Securities North Pacific, 100 % Tokyo Branch Japon 100 % > Société Générale (China) Ltd > Société Générale* Succursales de : 100 % Singapour Hong Kong Taipei Taïwan > SG Securities Asia International Holdings Ltd (Hong-Kong) 100 % Tokyo Japon Séoul Corée du Sud 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIPRÉSENTATION DES PRINCIPALES ACTIVITÉS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 27 Banque de détail en France (RBDF) Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FRANCE > Banque Française Commerciale Océan Indien 50 % > SG de Banque aux Antilles > Groupe CGL > Groupe SOGECAP > Banque de Polynésie > Société Générale Calédonienne de Banque 100 % > Temsys 100 % 72,1 % 90,1 % > Société Générale* > Compagnie Générale d’Affacturage > Généfim > Généfimmo Holding > Groupe Boursorama > Groupe Crédit du Nord > Groupe Franfinance > La Banque Postale Financement > Sogébail > Sogéfimur > Sogéfinancement > Sogelease France > Sogéprom > SG Capital Développement > SG Capital Partenaires > SG Services > SGPI Société Générale de Participations Industrielles 100 % 100 % 100 % 79,5 % 100 % 100 % 35 % 66,1 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % > SG Factoring SPA Italie 100 % > Bank Republic Géorgie 93,6 % > Komercni Banka A.S République tchèque 88,6 % > Mobiasbanca Moldavie 60,2 % > Ohridska Banka Macédoine 99,5 % > SKB Banka Slovénie 100 % > SG Banka SRBIJA Serbie 100 % > SG Express Bank Bulgarie 100 % > SG-Splitska Bank Croatie 99,5 % > Société Générale Banka Monténégro 70 % > SG Congo 53,7 % > SG Marocaine de Banques 100 % > SG Tchad 83,9 % > Société Générale Burkina Faso 58,1 % > Société Générale Ghana Limited 73,2 % > Société Générale Mauritanie 57,9 % > Union Internationale de Banque Tunisie EUROPE > Banka Société Générale Albania > BRD-Groupe SG Roumanie > Eurobank Pologne > Groupe ALD International > Groupe Fiditalia Spa Italie > Groupe GEFA Bank Allemagne > Groupe Rosbank Russie > Groupe SG Equipment Finance > Hanseatic Bank Allemagne > ALD Lease Finanz > BFV SG Madagascar > Eqdom Maroc > SG Algérie > SG de Banques au Bénin > SG de Banques au Cameroun > SG de Banques en Côte d'Ivoire > SG de Banque en Guinée > SG de Banque en Guinée Equatoriale > SG de Banque au Liban > SG de Banques au Sénégal AMÉRIQUE > Banco Cacique S.A. Brésil > Banco Pecunia Brésil ASIE - AUSTRALIE > SG Leasing and Renting > Co Ltd Chine SG Mumbai Inde 100 % 75 % 100 % 57,2 % 16,8 % 64,9 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 61 % 87,9 % 70 % 99,7 % 100 % 99,7 % 100 % 90,6 % 87 % 57 % 66,2 % 52,6 % 52,2 % 91,0 % 55,1 % D E S O C É T É G É N É R A L E Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) FRANCE > Parel 20 % > Sogefinerg 100 % > SGSS France 100 % > SG Option Europe 100 % > SG Securities (Paris) SAS 100 % 100 % > Société Générale* > Amundi Group > CALIF > Inter Europe Conseil (IEC) > Lyxor Asset Management > Lyxor International Asset Management > Newedge Group SA > Newedge UK Financial Ltd Londres Royaume-Uni > Lyxor Asset Management UK LLP > SG Hambros Limited Royaume-Uni > SG Immobel Belgique > SG Investments (U.K.) Ltd Royaume-Uni > SG Issuer > SG Private Banking (Belgique) > SG Private Banking (Monaco)(1) > SG Private Banking (Suisse SA)(1) > SGCMF(1) EUROPE > SGSS Deutschland Kapitalanlagegesellschaft mbH Allemagne 100 % 100 % > SGSS Spa Italie 100 % > Société Générale Bank & Trust Luxembourg(2) 100 % > Société Générale* succursales de : 100 % > Francfort Allemagne 100 % > Londres Royaume-Uni 100 % > Madrid Espagne 100 % > Milan Italie 100 % > Zurich Suisse 100 % > Banco SG Brazil SA > Lyxor Asset Management Inc > Newedge USA, LLC > Newedge Canada Inc > SG Americas, Inc. États-Unis AMÉRIQUE 100 % > SG Americas Securities, LLC États-Unis 100 % > Société Générale* succursales de : 100 % New-York États-Unis 100 % Montréal Canada 100 % ASIE - AUSTRALIE > Fortune SG Fund Management Chine > Lyxor Asset Management Japan Co Ltd > Newedge Japan Inc > Newedge Group Succursale de Hong Kong > SG Asia (Hong-Kong) Ltd > SG Securities Asia International Holdings Ltd (Hong-Kong) 49,0 % > SG Securities Korea Co., Ltd. Korea 100 % > SG Securities North Pacific, 100 % Tokyo Branch Japon 100 % > Société Générale (China) Ltd > Société Générale* Succursales de : 100 % Singapour 100 % Tokyo Japon Hong Kong Séoul Corée du Sud Taipei Taïwan 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % AFRIQUE - MÉDITERRANÉE AFRIQUE - MÉDITERRANÉE EUROPE GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 23 PRÉSENTATION DES PRINCIPALES ACTIVITÉS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 28 2 . A C T V T É E T R É S U LTAT S D U G R O U P E Les éléments financiers présentés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et les informations comparatives au titre de l’exercice 2013 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date. Les états financiers consolidés et le rapport des commissaires aux comptes figurent au chapitre 6 du présent Document de référence, page 343 et suivantes. Définitions et précisions méthodologiques en page 39 et 40. À noter que les données de l’exercice 2013 ont été retraitées en raison de l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. * Les informations suivies d’un astérisque sont communiquées à périmètre et taux de change constants. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ 2014 2013 Variation (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens ROE après impôt Ratio global * À périmètre et change constants. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle 23 561 (16 016) 7 545 (2 967) 4 578 109 213 (525) (1 384) 2 991 299 2 692 68,0 % 42 665 5,3 % 14,3 % 22 433 (16 047) 6 386 (4 050) 2 336 575 61 (50) (528) 2 394 350 2 044 71,5 % 41 934 4,1% 13,4% \+ 5,0 %* \- 1,9 %* \+ 23,7 %* \- 25,2 %* x 2,1* \+ 30,8 %* \+ 5,0 % \- 0,2 % \+ 18,1 % \- 26,7 % \+ 96,0% \- 81,0 % x 3,5 n/s x 2,6 \+ 24,9 % \- 14,6 % \+ 31,7 % \+ 1,7 % 24 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DU GROUPE Page 29 Produit net bancaire Le produit net bancaire du Groupe s’établit à 23 561 millions d’euros pour l’année 2014 (+ 5,0 %* par rapport à 2013). Hors éléments non économiques, le produit net bancaire du Groupe s’inscrit en léger retrait par rapport à 2013, - 1,2 %, dans un environnement économique particulièrement difficile en Europe. En 2014, les revenus des activités de Banque de détail en France (RBDF) sont en retrait de - 1,1 % hors effet PEL/CEL, au terme d’une année marquée par la faible demande de crédit et la pression sur les revenus induite par la nouvelle loi bancaire française prenant effet en 2014. La Banque de détail en France confirme toutefois son dynamisme commercial, avec un nombre d’ouvertures de comptes record en 2014. n Dans le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS), les revenus sont en progression de + 1,5 %* en 2014 par rapport à 2013, tirés par la croissance des activités hors Europe : la Banque à l’international en Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-mer voit ainsi son produit net bancaire s’améliorer de \+ 4,1 %* et les activités de Services Financiers aux entreprises et d’Assurances progressent de + 6,7 %* sur l’année. La Russie présente un produit net bancaire résilient, (- 0,8 %*) sur l’année. n n La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) enregistre une légère baisse de ses revenus sur l’année (- 0,7 %). Les activités de Financement et Conseil signent une bonne année 2014, avec des revenus en hausse de + 11,7 %* ; au total, les revenus de la Banque de Financement et d’Investissement sont globalement stables (- 0,7 %*) sur l’année. En Gestion d’Actifs et Banque Privée, les revenus sont en hausse de + 2,5 %* sur l’année. Dans les métiers de Courtage et Services aux Investisseurs, les revenus sont en baisse de - 3,5 %* par rapport à 2013, mais se redressent en fin d’année. L’incidence comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre est de - 139 millions d’euros en 2014 (- 1 594 millions d’euros en 2013). L’effet de la DVA (voir page 41) s’élève au total en 2014 à + 38 millions d’euros contre + 85 millions d’euros en 2013\. Ces deux facteurs constituent les éléments non économiques retraités dans les analyses des résultats du Groupe. Frais de gestion Les frais de gestion du Groupe sont de 16 016 millions d’euros pour l’année 2014, en baisse de - 1,9 %* par rapport à 2013. Cette baisse témoigne des efforts de maîtrise des coûts déployés depuis plusieurs années et de l’efficacité du plan d’économies lancé en 2013. Ce plan prévoit d’économiser 900 millions de coûts récurrents à horizon 2015, et a déjà rempli plus de 80 % de ses objectifs pour seulement environ 60 % des coûts d’investissement projetés. Résultat d’exploitation Le résultat brut d’exploitation du Groupe s’établit à 7 545 millions d’euros pour l’année 2014, contre 6 386 millions d’euros en 2013, en hausse de + 23,7 %*. Le résultat brut d’exploitation des métiers ressort à 8 537 millions d’euros en 2014, globalement stable (+ 0,5 %*) par rapport à 2013. La charge nette du risque du Groupe en 2014 est de - 2 967 millions d’euros, en baisse de - 25,2 %* par rapport à 2013. Elle intègre en particulier une dotation complémentaire aux provisions collectives pour litiges de - 400 millions. Cette provision atteint 1,1 milliard d’euros à fin 2014. Le coût du risque commercial du Groupe s’établit à 61(1) points de base en 2014 à comparer à 75 points de base en 2013, malgré un environnement économique toujours difficile. n Dans la Banque de détail en France, il est en recul à 56 points de base (contre 66 points de base en 2013). n A 123 points de base (contre 150 points de base en 2013), le coût du risque du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux est en baisse, avec des évolutions contrastées selon les zones géographiques. L’amélioration est sensible en Europe, notamment en Roumanie où il est en baisse de \- 42,6 %* malgré un renforcement de taux de couverture brut des encours douteux à 71%. A l’inverse, en Russie, le coût du risque commercial augmente en lien avec la détérioration de l’environnement macroéconomique. n Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solution Investisseurs demeure en 2014 à un niveau bas à 10 points de base (contre 13 points de base en 2013), confirmant la qualité du portefeuille de crédit. Le taux brut d’encours douteux, hors actifs gérés en extinction, est de 5,6% à fin décembre 2014 (contre 6,0% à fin décembre 2013). Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s’établit à 63%, en hausse de +2 points par rapport à 2013. Au total, le résultat d’exploitation du Groupe atteint 4 578 millions d’euros en 2014, contre 2 336 millions d’euros en 2013, sous l’effet conjugué de la forte baisse de la charge du risque et de l’impact de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre. Le résultat d’exploitation des métiers est en forte hausse en 2014, à 5 973 millions d’euros contre 5 143 millions d’euros en 2013, principalement en lien avec la baisse de la charge du risque. Résultat net Le résultat net part du Groupe s’élève à 2 692 millions d’euros pour l’année 2014, après prise en compte de la charge fiscale (taux effectif d’impôt du Groupe de 29,5 % pour 2014), et la contribution des participations ne donnant pas le contrôle. En 2013, le résultat net part du Groupe était de 2 044 millions d’euros, avec un taux effectif d’impôt de 18,1 %. Corrigé des éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA), le résultat net part du Groupe atteint 2 759 millions d’euros en 2014, à rapprocher de 3 033 millions d’euros en 2013. Ce résultat intègre notamment - 525 millions d’euros liés à la dépréciation de l’écart d’acquisition des activités du Groupe en Russie et les conséquences de la sortie des activités de crédit à la consommation au Brésil pour -200 millions d’euros, annoncé en février 2015. (1) Annualisé, hors litiges, actifs gérés en extinction en 2013, sur actifs début de période et y compris les locations simples. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 25 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DU GROUPEIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 30 Corrigé des éléments non économiques et non récurrents de l’année, le ROE (voir page 40) du Groupe est de 7,3 % pour l’année 2014, (5,3 % en données brutes). Il était de 4,1 % en données brutes en 2013, et de 7,8 % hors éléments non économiques et non récurrents. Le bénéfice net par action s’élève à 2,92 euros à fin décembre 2014, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(1). Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA, le bénéfice net par action s’élève à 3,00 euros par action, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(1). Sur la base de ces résultats, le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale le versement d’un dividende de 1,20 euro par action, payable en espèces, dont le détachement interviendra le 26 mai 2015 et qui sera mis en paiement le 28 mai 2015, sous réserve d’un vote favorable par l’Assemblée générale du 19 mai 2015. Ce montant correspond à 40 % du bénéfice net par action (voir page 40, net de l’effet des éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA). (1) Les intérêts, nets d’effet fiscal, à verser aux porteurs de TSS et de TSDI au titre de 2014 sont respectivement de 413 et 7 M EUR; il convient par ailleurs de réintégrer une moins-value de rachat à hauteur de 6 M EUR, voir page 40. 26 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DU GROUPE Page 31 3 . A C T V T É E T R É S U LTAT S D E S M É T E R S À noter que les données de l’exercice 2013 ont été retraitées en raison de l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. RÉSULTATS PAR MÉTIER (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles Groupe 2014 2013 2014 2013 2014 2013 2014 2013 2014 2013 8 275 8 437 7 456 7 762 8 726 8 382 (896) (2 147) 23 561 22 433 (5 356) (5 358) (4 279) (4 367) (6 285) (6 073) (96) (249) (16 016) (16 047) Résultat brut d’exploitation 2 919 3 079 3 177 3 395 2 441 2 308 (992) (2 396) 7 545 6 386 Coût net du risque (1 041) (1 258) (1 442) (1 835) (81) (546) (403) (411) (2 967) (4 050) Résultat d’exploitation 1 878 1 821 1 735 1 560 2 360 1 762 (1 395) (2 807) 4 578 2 336 Gains ou pertes nets sur autres actifs (21) 2 (198) 4 333 563 109 575 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition 45 0 37 50 0 (525) (32) (50) 20 0 26 213 61 0 (525) (50) 6 31 0 (5) 98 0 Charge fiscale Résultat net (704) (656) (467) (438) (519) (462) 306 1 028 (1 384) (528) 1 198 1 203 595 1 160 1 934 1 222 (736) (1 191) 2 991 2 394 dont participations ne donnant pas le contrôle (7) 7 177 16 16 76 150 299 350 Résultat net part du Groupe 1 205 1 196 983 1 918 1 206 (812) (1 341) 2 692 2 044 Coefficient d’exploitation 64,7 % 63,5 % 57,4 % 56,3 % 72,0 % 72,5 % n/s n/s 68,0 % 71,5 % Fonds propres moyens 9 963 9 625 10 190 10 512 13 060 14 742 9 452 7 050* 42 665 41 934 214 381 * Calculé par solde entre les fonds propres Groupe et les fonds propres alloués aux pôles. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 27 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 32 BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens (1) Hors effet PEL/CEL. | DÉCOMPOSITION DU PNB DE LA BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE (EN M EUR) 8 437 8 275 680 2 773 201 1 907 Commissions financières Commissions de service Autres Marge d’intérêt clientèle commerciale 701 2 643 334 1 860 2 902 Marge d’intérêt clientèle de particuliers 2 834 -26 Dotation ou reprise à la provision PEL/CEL \- 97 2013 2014 Dans un environnement macroéconomique difficile, la Banque de détail en France affiche une activité commerciale résiliente et poursuit sa stratégie d’innovation au service de ses clients. En matière de conquête de clientèle, les Réseaux France démontrent la solidité de leurs fonds de commerce : le nombre d’ouvertures nettes de comptes à vue des clients particuliers atteint un niveau record en 2014 (+ 221 000 en 2014), en hausse sur les trois enseignes (Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama), soit + 30,3 % au global par rapport à 2013. Boursorama dépasse le cap des 600 000 clients en France, surpassant ainsi son objectif pour 2014. Les encours de dépôts bilanciels progressent de + 4,9 % par rapport à 2013 à 162,4 milliards d’euros, portés par une bonne performance sur la clientèle d’entreprises. Par type de supports d’épargne, la croissance est tirée par la collecte de dépôts à vue, qui progressent 28 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 2014 2013 Variation 8 275 (5 356) 2 919 (1 041) 1 878 (21) 45 0 (704) 1 198 (7) 1 205 64,7 % 9 963 8 437 (5 358) 3 079 (1 258) 1 821 2 37 0 (656) 1 203 7 1 196 63,5 % 9 625 \- 1,9 % 0,0 % \- 5,2 % \- 17,3 % \+ 3,1 % \+ 22,2 % n/s n/s \+ 7,3 % \- 0,4 % n/s \+ 0,8 % \+ 3,5 % \- 1,1 %(1) \- 2,8 %(1) +4,3 %(1) de + 7,2 % par rapport à 2013. En parallèle, la production brute d’assurance vie est en hausse de + 9,0 %, avec un taux de souscriptions en unité de compte, dans la nouvelle production, en progression de quatre points par rapport à 2013, à 14 %. La Banque de détail en France continue d’accompagner les entreprises et les particuliers dans le financement de leurs projets. Néanmoins, dans un contexte économique contraint, la demande de crédits d’investissement demeure relativement atone. Au total, les encours de crédits sont en léger recul par rapport à 2013, et s’établissent à 78,2 milliards d’euros pour les clientèles commerciales et entreprises (- 2,7 % par rapport à 2013) et à 96,1 milliards d’euros pour les encours de crédits aux particuliers (- 1,1 % par rapport à 2013). La production de crédit aux entreprises s’inscrit toutefois en hausse de 0,5 % par rapport à 2013, tandis que les productions d’affacturage et de crédit-bail sont en hausse de + 37,9 % et \+ 34,1 % respectivement par rapport à 2013. Le ratio crédits sur dépôts moyen s’élève à 108 % en 2014 contre 116 % en 2013 et s’améliore ainsi de 8 points en un an. Les revenus de la Banque de détail en France sont résilients avec un produit net bancaire de 8 373 millions d’euros, en baisse de - 1,1 % par rapport à 2013, après neutralisation de l’impact des provisions PEL/CEL. La marge d’intérêts est en hausse de + 0,4 % par rapport à 2013 (hors PEL/CEL), la hausse des encours de dépôts et la hausse de la marge sur crédits compensant la baisse des taux de replacement des dépôts et la baisse des encours de crédits. Les commissions sont en baisse de - 3,1 % sur cette même période, notamment en raison du nouveau plafonnement des commissions d’intervention. Les frais de gestion sont stables par rapport à 2013, l’effet des plans d’économies engagés compensant un certain nombre de coûts non récurrents au quatrième trimestre 2014, tandis que la charge du risque est en forte baisse (- 17,3 % par rapport à 2013). Le résultat d’exploitation s’améliore ainsi de + 3,1 % par rapport à 2013. Au total, la Banque de détail en France extériorise une contribution solide au résultat net part du Groupe de 1 205 millions d’euros, en hausse de + 0,8 % par rapport à 2013. 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 33 BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens 2014 2013 Variation 7 456 (4 279) 3 177 (1 442) 1 735 (198) 50 (525) (467) 595 214 381 57,4 % 10 190 7 762 (4 367) 3 395 (1 835) 1 560 6 31 0 (438) 1 160 177 983 56,3 % 10 512 \- 3,9 % \- 2,0 % \- 6,4 % \- 21,4 % \+ 11,2 % \+ 60,8 % n/s n/s \+ 6,7 % \- 48,7 % \+ 20,9 % \- 61,2 % \- 3,1 % \+ 1,5 %* \+ 3,4 %* \- 1,0 %* \- 18,3 %* \+ 20,3 %* \- 58,1 %* * À périmètre et change constants. NB. Les résultats ci-dessus du pilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux incluent les résultats de la Banque de détail à l’International, ceux des Services Financiers aux entreprises, de l’Assurance et les produits et charges ne relevant pas directement de l’activité des métiers. | DÉCOMPOSITION DU PNB DE LA BANQUE DE DÉTAIL | ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX (EN M EUR) 7 762 750 1 292 Assurances 7 456 Services Financiers aux entreprises 786 1 377 5 836 Banque de détail à l’international 5 444 \- 116 Autres \- 151 2013 2014 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Les revenus du pôle s’élèvent à 7 456 millions d’euros en 2014, en progression de + 1,5 %* par rapport à 2013, tandis que les frais de gestion s’établissent sur la même période à - 4 279 millions d’euros (+ 3,4 %*). Le résultat brut d’exploitation annuel s’établit ainsi à 3 177 millions d’euros (- 1,0 %*). Sur l’année 2014, le coût du risque s’améliore nettement à - 1 442 millions d’euros, en baisse de - 18,3 %*, en particulier en Roumanie. Au global, le pôle dégage en 2014 un résultat net part du Groupe de 381 millions d’euros, pénalisé par la dépréciation de l’écart d’acquisition des activités en Russie intervenue au premier trimestre 2014 pour un montant de - 525 millions d’euros et la charge non récurrente de -200 millions d’euros liée la décision de sortie des activités de crédit à la consommation au Brésil intégrée dans les résultats du quatrième trimestre 2014. Retraitée de ces éléments, la contribution du pôle s’élève à 1 106 millions d’euros, en progression de + 12,5 % par rapport à 2013 (983 millions d’euros). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 29 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 34 Banque de détail à l’International (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 5 444 (3 244) 2 200 (1 355) 845 (198) 14 (525) (194) (58) 216 (274) 59,6 % 6 563 5 836 (3 380) 2 456 (1 740) 716 7 9 0 (174) 558 170 388 57,9 % 6 684 \- 6,7 % \- 4,0 % \- 10,4 % \- 22,1 % \+ 18,0 % \+ 53,8 % \+ 11,6 % \+ 27,1 % n/s n/s n/s n/s \- 1,8 % \+ 0,2 %* \+ 3,3 %* \- 4,1 %* \- 19,0 %* \+ 35,6 %* n/s* À fin décembre 2014, les encours de crédits de la Banque de détail à l’International maintiennent leur progression par rapport à 2013 (+ 1,5 %*) ; ils s’établissent à 77,1 milliards d’euros avec notamment une hausse soutenue en République tchèque, en Allemagne et en Afrique subsaharienne. La croissance des encours de dépôts est particulièrement vigoureuse (+ 7,0 %* par rapport à 2013), à 70,9 milliards d’euros avec une collecte très dynamique dans les pays d’Europe centrale et orientale et en Afrique subsaharienne. Les revenus de la Banque de détail à l’international sont stables (+ 0,2 %* par rapport à 2013), à 5 444 millions d’euros, la bonne performance de l’activité en Europe de l’ouest, en Europe centrale et orientale et en Afrique subsaharienne est compensée par des replis en République tchèque et en Roumanie. Les frais généraux sont en hausse par rapport à 2013 (+ 3,3 %*). Le résultat brut d’exploitation ressort à 2 200 millions d’euros, en recul de - 4,1 %*, par rapport à 2013. La Banque de détail à l’International affiche en 2014 une perte nette part du Groupe de - 274 millions d’euros en 2014 qui tient compte de la dépréciation de l’écart d’acquisition des activités en Russie et de la charge exceptionnelle liée à la sortie des activités de crédit à la consommation au Brésil (à rapprocher à un résultat net de 388 millions d’euros en 2013). En Europe de l’ouest, où le Groupe est implanté en France, Allemagne et Italie, essentiellement dans des activités de crédit à la consommation, l’activité commerciale est en légère hausse de 1,1 %* sur l’année 2014 malgré un contexte de ralentissement économique ; les encours de crédit s’élèvent à 13,8 milliards d’euros à fin 2014. Sur l’année, les revenus s’établissent à 663 millions d’euros, le résultat brut d’exploitation à 325 millions d’euros. Le résultat net part du Groupe ressort à 66 millions d’euros en hausse de + 28,7 % par rapport à 2013. En République tchèque, les efforts d’innovation de Komerční Banka (KB) soutiennent la dynamique commerciale solide et conduisent à une progression des encours de crédits de + 4,4 %* à 18,2 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2013 et à un développement 30 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE du fonds de commerce (+ 37 000 clients sur l’année). En dépit de cet effet volume positif, les revenus sont en baisse sur l’année (- 2,3 %*) à 990 millions d’euros compte tenu de la persistance de l’environnement de taux bas. Sur la même période, les frais de gestion sont maîtrises à - 498 millions d’euros (- 0,5 %*) et la contribution au résultat net part du Groupe reste élevée à 205 millions d’euros en 2014 contre 223 millions en 2013. En Roumanie, où la demande de crédit reste faible, les encours de crédits du groupe BRD sont en recul de - 4,5 %* (à 6,1 milliards d’euros) par rapport à fin décembre 2013, alors que les encours de dépôts sont stables* à 8,1 milliards d’euros. Les revenus ressortent en baisse de - 8,0 %* à 538 millions d’euros en 2014 sous l’effet combiné de la baisse des volumes et de la pression sur les marges. Le strict contrôle des coûts se traduit par un recul des frais de gestion de - 1,1 %* à -318 millions d’euros. Sur l’année 2014, le groupe BRD affiche une moindre perte nette de - 27 millions d’euros (-99 millions d’euros en 2013), avec l’amélioration significative du coût du risque sur la période. En Russie, dans un environnement de marché sous pression, le Groupe a renforcé la structure de son bilan grâce à une gestion proactive de ses actifs et de ses passifs. Les encours de crédits sont en baisse de \- 1,7 %* par rapport à fin 2013 à 9,4 milliards d’euros du fait d’une sélectivité accrue dans la production. Dans le même temps, la base de dépôts a été consolidée avec des encours en progression de + 1,6 %* par rapport à fin 2013 à 6,7 milliards d’euros, exclusivement sur la partie en rouble. Le ratio crédits sur dépôts poursuit son amélioration (99 % à fin 2014 contre 115 % à fin 2013 sur Rosbank). Les entités affichent par ailleurs des niveaux de capital et de liquidité solides à fin 2014. Dans ce contexte, la performance financière est résiliente en 2014, le produit net bancaire diminue de - 0,8 %* à 1,1 milliard d’euros et les coûts sont contenus à 0,8 milliard d’euros, en hausse de \+ 8,0 %* par rapport à 2013, inférieure à l’inflation. La perte nette part du Groupe ressort à 538 millions d’euros, après prise en compte de la dépréciation totale de l’écart d’acquisition des activités du pôle en 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 35 Russie, à rapprocher d’un résultat net part du Groupe de 128 millions d’euros en 2013. Au total, l’ensemble SG Russie(1) contribue à hauteur de 28 millions d’euros au résultat net part du Groupe en 2014, hors dépréciation de l’écart d’acquisition. Dans les autres pays d’Europe, le Groupe conforte son fonds de commerce (+ 105 000 clients par rapport à 2013 dans les Balkans) et renforce sa collecte de dépôts en 2014 (encours en progression de + 13,3 %* à 10,2 milliards d’euros par rapport à fin 2013). Les encours de crédits sont en hausse de + 2,1 %* sur l’année à 10,9 milliards d’euros. En 2014, les revenus sont en progression de \+ 2,3 %* à 651 millions d’euros, les frais de gestion en hausse de 1,8 %* à - 446 millions d’euros et le résultat net ressort à 67 millions d’euros. Services Financiers aux entreprises Dans les autres zones d’implantations du Groupe, les encours de crédit sont en progression sur l’année à 18,8 milliards d’euros (+ 2,6 %*) avec une très bonne dynamique commerciale en Afrique (+ 16,3 %*). Les encours de dépôts sont en hausse de + 8,2 %* sur la période. Les revenus ressortent à 1 514 millions d’euros en 2014 (+ 4,1 %* par rapport à 2013). Sur la même période, les frais de gestion progressent de (+ 4,1 %*) en lien avec le développement commercial. La perte nette part du Groupe ressort à - 47 millions d’euros (118 millions en 2013) compte tenu de la charge exceptionnelle de - 200 millions d’euros liée à la sortie des activités de crédit à la consommation au Brésil. Retraité de cet élément, le résultat net part du Groupe sur cette zone s’élève à 153 millions d’euros. (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 1 377 (716) 661 (88) 573 0 37 0 (181) 429 5 424 52,0 % 1 941 1 292 (676) 616 (103) 513 (1) 25 0 (161) 376 5 371 52,3 % 2 131 \+ 6,6 % \+ 6,0 % \+ 7,3 % \- 14,3 % \+ 11,6 % \+ 48,0 % n/s n/s \+ 12,1 % \+ 14,1 % 0,0 % \+ 14,3 % \- 8,9 % \+ 7,3 %* \+ 6,7 %* \+ 7,9 %* \- 13,0 %* \+ 12,0 %* \+ 14,8 %* Sur l’année 2014, les Services Financiers aux entreprises ont maintenu leur dynamisme commercial et affichent une contribution au résultat net part du Groupe de 424 millions d’euros, en croissance de + 14,8 %* par rapport à 2013. À fin décembre 2014, le parc de véhicules du métier de location longue durée et gestion de flottes de véhicules est en hausse de + 9,8 % par rapport à fin décembre 2013 et dépasse 1,1 million d’unités, confortant ainsi ses positions de leader au niveau européen et mondial, où le métier occupe la position de numéro 2. Cette performance s’appuie notamment sur des partenariats clés avec des constructeurs automobiles et des réseaux bancaires et sur le développement de l’activité dans les pays émergents. Les activités de Financement des biens d’équipement professionnel maintiennent des positions concurrentielles solides (n° 1 en Europe) et affichent une production en hausse (+ 18,0 %* par rapport à 2013) à 6,6 milliards d’euros (hors affacturage). Les marges à la production sont maintenues à un niveau satisfaisant. À fin décembre 2014, les encours de crédits s’établissent à 15,0 milliards d’euros (hors affacturage), renouant ainsi avec la croissance (+ 3,5 %* par rapport à fin décembre 2013). Le produit net bancaire des Services Financiers aux entreprises progresse sur l’année de + 7,3 %* à 1 377 millions d’euros. Les frais de gestion sont en hausse sur la période respectivement à 716 millions d’euros (contre 676 millions d’euros en 2013). Le résultat d’exploitation ressort à 573 millions d‘euros, soit une hausse de \+ 12,0 %* par rapport à 2013. (1) Résultat de SG Russie : contribution des entités Rosbank, Delta Credit Bank, Rusfinance Bank, Société Générale Insurance, ALD automotive et de leurs filiales consolidées aux résultats des métiers. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 31 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 36 Assurances (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 786 (301) 485 485 0 0 0 0 (155) 330 1 329 750 (280) 470 470 0 0 0 0 (150) 320 2 318 38,3 % 1 566 37,3 % 1 491 \+ 5,6 %* \+ 8,5 %* \+ 4,0 %* \+ 100,0 %* \+ 3,9 %* \+ 3,9 %* \+ 4,8 % \+ 7,5 % \+ 3,2 % \+ 3,2 % n/s n/s n/s n/s \+ 3,3 % \+ 3,1 % \- 50,0 % \+ 3,5 % \+ 5,0 % L’activité Assurances maintient sur 2014 sa dynamique commerciale. En Assurance-vie épargne les encours progressent de + 7,0 %* par rapport à fin décembre 2013 à 90,2 milliards d’euros et la collecte nette s’établit à 3,4 milliards d’euros sur l’année, en forte progression par rapport à 2013 tant en France qu’à l’international. En matière de Protection (Prévoyance et assurance Dommages), les primes sont également en hausse par rapport à 2013 (+ 2,7 %*). Le métier poursuit sa stratégie d’extension de sa gamme de produits ainsi que l’intensification des taux de pénétration auprès des différents distributeurs. Le métier Assurances réalise une bonne performance financière sur l’année avec un produit net bancaire en hausse de + 5,6 %* par rapport à 2013, à 786 millions d’euros et le maintien d’un faible coefficient d’exploitation (38,3 % en 2014). La contribution au résultat net part du Groupe de l’activité Assurances affiche une progression de + 3,9 %* sur l’année, à 329 millions d’euros en 2014. 32 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 37 BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 8 726 (6 285) 2 441 (81) 2 360 (5) 98 0 (519) 1 934 16 1 918 72,0 % 13 060 8 382 (6 073) 2 308 (546) 1 762 4 (32) (50) (462) 1 222 16 1 206 72,5 % 14 742 \+ 4,1 % \+ 3,5 % \+ 5,8 % \- 85,2 % \+ 33,9 % n/s n/s n/s \+ 12,3 % \+ 58,3 % 0,0 % \+ 59,1 % \+ 0,6 % \- 11,4 % \- 0,7 %* \- 4,4 %* \+ 10,4 %* \- 84,7 %* \+ 40,8 %* \+ 48,1 %* Sur l’année 2014, les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s’établissent à 8 726 millions d’euros, en hausse de + 4,1 %, notamment à la suite de l’intégration de Newedge ; à périmètre et change constants, les revenus sont en léger retrait de - 0,7 %* par rapport à 2013, en raison du recul des Activités de marché et malgré le fort rebond des activités de Financement et Conseil et la bonne tenue des autres métiers. | DÉCOMPOSITION DU PNB DE LA BANQUE DE GRANDE | CLIENTÈLE ET SOLUTION INVESTISSEURS (EN M EUR) 8 382 644 1 072 1 797 8 726 Métier Titres et Courtage Gestion d’Actifs et Banque Privée Financement et Conseil 1 047 1 038 2 020 4 718 Activités de marché 4 466 150 Actifs gérés en extinction 155 2013 2014 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 33 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 38 Activités de marché (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. L’année a été marquée par l’instabilité des marchés, de nouvelles baisses des taux d’intérêts et une aversion au risque entraînant de faibles niveaux de volatilité et de volumes. Dans ce contexte, les revenus des Activités de marché s’établissent à 4 621 millions d’euros en 2014, soit une baisse de - 5,1 % par rapport à 2013 et de \- 3,1 % retraitée d’un gain sur cession de créance en 2013. n Les revenus des activités Actions s’établissent en 2014 à 2 379 millions d’euros, en recul de - 5,5 % par rapport à 2013 et de - 1,7 % hors gain sur créance en 2013. Sur l’année, en dépit d’un contexte défavorable, les activités de dérivés actions ont néanmoins prouvé leur solidité, avec une baisse limitée de leurs revenus. Par ailleurs, le groupe a confirmé ses positions sur le cash action et sur les produits cotés (n° 1 avec 11,9 % de part de marché sur les warrants en 2014). Les revenus dégagés sur les produits structurés sont toujours solides, tirés par une activité croissante avec la clientèle. 2014 2013 Variation 4 621 (3 051) 1 570 (36) 1 534 0 0 0 (399) 1 135 11 1 124 66,0 % 7 101 4 868 (3 374) 1 494 (381) 1 113 0 1 0 (401) 713 13 700 69,3 % 9 169 \- 5,1 % \- 9,6 % \+ 5,1 % \- 90,6 % \+ 37,9 % \- 100,0 % n/s n/s \- 0,5 % \+ 59,3 % \- 15,4 % \+ 60,6 % \- 22,6 % \- 5,3 %* \- 9,9 %* \+ 5,2 %* \- 90,5 %* \+ 38,0 %* \+ 100,0 %* \+ 60,7 %* n À 2 242 millions d’euros, les activités Taux, changes et matières premières affichent des revenus annuels en retrait de - 4,6 % par rapport à 2013 dans des marchés en mutation marqués par la baisse des taux et les changements de politiques monétaires. La très bonne performance des activités sur marchés émergents et la progression des revenus sur les changes et les matières premières ont permis d’atténuer le recul des revenus enregistré sur les activité de taux et de crédit. Les produits structurés, enregistrent de bons revenus confirmant la solidité du fonds de commerce. 34 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 39 Financement et Conseil (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 2 020 (1 278) 742 (43) 699 (10) 0 0 (87) 602 1 601 63,3 % 3 886 1 797 (1 216) 581 (138) 443 3 0 0 (14) 432 2 430 67,7 % 3 425 \+ 12,4 % \+ 5,1 % \+ 27,7 % \- 68,8 % \+ 57,8 % n/s n/s n/s x 6,2 \+ 39,4 % \- 50,0 % \+ 39,8 % \+ 13,5 % \+ 11,7 %* \+ 3,6 %* \+ 29,0 %* \- 69,3 %* \+ 60,7 %* n/s* \+ 41,6 %* Les métiers de Financement et Conseil enregistrent une bonne performance en 2014, avec des revenus de 2 020 millions d’euros, en hausse de + 12,4 %. Tous les métiers ont contribué positivement à cette performance : les activités de marché de capitaux présentent la plus forte croissance de revenus, les activités de financement de ressources naturelles enregistrent une très bonne année malgré la baisse du prix des matières premières, et les revenus des activités de financements structurés sont en progression. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 35 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 40 Gestion d’Actifs et Banque Privée (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. Les revenus de la ligne-métier Gestion d’Actifs et Banque Privée s’inscrivent à 1 038 millions d’euros sur l’année, en hausse de \+ 2,5 %* à périmètre et change constants. Les actifs sous gestion de la Banque Privée atteignent 108 milliards d’euros à fin décembre intégrant les actifs sous gestion du nouveau modèle de Banque Privée en France lancé en début d’année. La collecte de + 4,2 milliards d’euros en 2014 a déjà compensé en partie la baisse des actifs consécutive à la vente des activités de Banque Privée en Asie, illustrant ainsi l’accélération du développement de ses marchés cœur en Europe. Le renforcement des synergies au sein du Groupe a également été une priorité cette année : en France, avec l’évolution du modèle relationnel, à l’international avec le lancement d’une nouvelle offre de Banque Privée en Croatie et dans le même temps, le renforcement de la coopération avec les Activités de marché pour le développement de nouveaux produits adaptés aux besoins spécifiques de certaines clientèles. 2014 2013 Variation 1 038 (869) 169 (6) 163 3 98 0 (46) 218 2 216 83,7 % 1 025 1 072 (842) 230 (27) 203 114 0 0 (47) 271 0 271 78,5 % 1 009 \- 3,2 % \+ 3,2 % \- 26,6 % \- 77,8 % \- 19,8 % \- 14,2 % n/s n/s \- 1,3 % \- 19,6 % n/s \- 20,3 % \+ 1,6 % \+ 2,5 %* \+ 6,7 %* \- 14,0 %* \- 46,6 %* \- 12,1 %* \- 16,0 %* La Banque Privée enregistre sur l’année un produit net bancaire de 815 millions d’euros, en hausse de 2,1 %* par rapport à 2013, et la marge brute se maintient à un niveau soutenu de 107 points de base (hors Asie). Les actifs sous gestion de Lyxor atteignent 83,6 milliards d’euros, soutenus par une bonne collecte sur les ETF (Fonds indiciels), segment sur lequel Lyxor conserve une position de n° 3 en Europe. Sur l’année, les revenus de Lyxor atteignent 202 millions d’euros en progression de + 8,5 %* par rapport à 2013. 36 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 41 Métier Titres et Courtage (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition dont participations ne donnant pas le contrôle Charge fiscale Résultat net Résultat net part du Groupe Coefficient d’exploitation Fonds propres moyens * À périmètre et change constants. 2014 2013 Variation 1 047 (1 087) (40) (36) 4 2 0 0 13 (21) 2 (23) 103,8 % 1 048 644 (641) 3 (0) 3 1 (148) (50) (0) (194) 1 (195) 99,5 % 1 139 \+ 62,5 % \- 69,5 % n/s n/s n/s x 2,2 \+ 100,0 % \+ 100,0 % n/s \+ 89,2 % \+ 100,0 % \+ 88,2 % \- 8,0 % \- 3,5 %* \- 4,4 %* \+ 24,1 %* n/s* \+ 31,9 %* \+ 72,8 %* Le Métier Titres enregistre une hausse des actifs en conservation de \+ 8,7 % à 3 854 milliards d’euros par rapport à décembre 2013 et une progression des actifs administrés de + 11,1 % à 549 milliards d’euros sur la même période. À 659 millions d’euros, les revenus du Métier Titres sont en hausse de \+ 2,6 % par rapport à 2013, la hausse des commissions compensant l’impact négatif de la baisse continue des taux d’intérêts. L’activité Courtage de Newedge poursuit sa transformation et son intégration avec les Activités de marché. Sur l’année, les revenus sont en retrait - 10,4 %* par rapport à 2013. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 37 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 42 HORS PÔLES (En M EUR) Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d’exploitation Coût net du risque Résultat d’exploitation Gains ou pertes nets sur autres actifs Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Pertes de valeurs des écarts d’acquisition Charge fiscale Résultat net dont participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du Groupe * À périmètre et change constants. Le Hors Pôles inclut : la gestion immobilière du siège social du Groupe, le portefeuille de participations du Groupe, n n n les fonctions de centrale financière du Groupe, certains coûts relatifs aux projets transversaux et certains coûts engagés par le Groupe et non refacturés. Les revenus du Hors Pôles sont de - 896 millions d’euros en 2014. Ils intègrent en particulier la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre du Groupe à hauteur de - 139 millions d’euros, à comparer à - 1 594 millions d’euros en 2013. Les frais de gestion s’établissent à - 96 millions d’euros contre \- 249 millions d’euros en 2013. 2014 2013 Variation (896) (96) (992) (403) (1 395) 333 20 0 306 (736) 76 (812) (2 147) (249) (2 396) (411) (2 807) 563 26 0 1 028 (1 191) 150 (1 341) \+ 58,3 % \- 61,4 % \+ 58,6 % \- 1,9 % \+ 50,3 % \- 40,9 % \- 21,7 % n/s \- 70,2 % \+ 38,2 % \- 49,3 % \+ 39,4 % Le résultat brut d’exploitation ajusté de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre s’établit à - 853 millions d’euros à comparer à - 802 millions d’euros en 2013. En 2014, la charge nette du risque s’élève à - 403 millions d’euros, dont - 400 millions d’euros de dotations complémentaires aux provisions collectives pour litiges portant le total de cette provision collective à 1,1 milliard d’euros. En 2014, le résultat net part du Groupe du Hors Pôles s’établit à \- 812 millions d’euros (- 1 341 millions d’euros en 2013), soit \- 721 millions d’euros net de l’effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (- 296 millions d’euros en 2013 qui intégrait notamment l’effet de la cession de la filiale égyptienne NSGB pour + 417 millions d’euros). 38 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 43 DÉFINITIONS ET PRÉCISIONS MÉTHODOLOGIQUES Information sectorielle Le Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la fois ses métiers et la répartition géographique de ses activités. Les informations sectorielles sont donc présentées selon ces deux niveaux. Le Groupe inclut dans le résultat de chaque pôle d’activités les produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés. Les produits de chaque pôle à l’exception du Hors Pôles incluent également la rémunération des fonds propres qui leur sont alloués, cette rémunération étant définie par référence au taux estimé du placement des fonds propres. En contrepartie, la rémunération des fonds propres comptables du pôle est réaffectée au Hors Pôles. Les transactions entre les différents sous-pôles s’effectuent à des termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des clients extérieurs au Groupe. Les pôles d’activités du Groupe sont gérés à travers trois piliers stratégiques : la Banque de détail en France qui regroupe les réseaux Société Générale, Crédit du Nord, et Boursorama ; la Banque de détail et Services Financiers Internationaux qui comprend : la Banque de détail à l’International incluant les activités de crédit à la consommation, les activités de Services financiers spécialisés aux entreprises et Assurances (location longue durée et gestion de flottes, financement de biens d’équipement professionnel et activités d’assurances) ; n n – – n la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs qui regroupe les activités de : – Banque de Financement et d’Investissement au travers des lignes métiers « Activités de marché » et « Financement et Conseil », – Gestion d’Actifs et de Banque Privée, – et Services aux Investisseurs (Métiers Titres et Courtage). À ces piliers stratégiques, s’ajoutent les activités Hors Pôles qui représentent notamment la fonction de centrale financière du Groupe. À ce titre, lui sont rattachés le coût de portage des titres des filiales et les produits de dividendes afférents, ainsi que les produits et charges issus de la gestion actif/passif et les résultats dégagés par les activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers patrimoniaux). Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles. Allocation des fonds propres normatifs Depuis le 1er janvier 2014, l’allocation des fonds propres normatifs aux métiers s’effectue sur la base de leur consommation en fonds propres déterminée selon les règles CRR (10 % de leurs encours pondérés, complétés par la consommation de fonds propres Common Equity Tier 1 qui leur est imputable, après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle, et ajustés de la consommation en capital liée aux activités d’assurance). Les données relatives à 2013 ont été ajustées en conséquence, sur la base d’une allocation de capital selon les règles CRR/CRD4. Cette règle d’allocation des fonds propres s’applique ainsi pour les 3 pôles d’activités du Groupe (Banque de détail en France, Banque de détail et Services Financiers Internationaux, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) et permet l’évaluation de la consommation en capital par activité ainsi que de leur niveau de rentabilité sur une base autonome et homogène, en tenant compte des contraintes réglementaires du Groupe. Produit net bancaire Le produit net bancaire (PNB) de chacun des pôles comprend : les revenus générés par son activité ; n n la rémunération des fonds propres normatifs qui lui sont alloués, calculée sur la base d’un taux long terme par devise. En contrepartie, afin d’assurer la comparabilité de la performance entre les divers métiers du Groupe, les fonds propres comptables sont rémunérés au Hors-Pôle, à ce même taux. NB. Simultanément au changement de règle d’allocation des fonds propres le 1er janvier 2014, le taux de rémunération des fonds propres normatifs a été ajusté pour un effet combiné neutre sur les revenus historiques des pôles. Par ailleurs, les plus et moins-values dégagées par les pôles sur des cessions de titres d’entités non consolidées ainsi que les résultats liés à la gestion du portefeuille de participations industrielles et bancaires du Groupe sont comptabilisés en produit net bancaire, ces titres étant comptablement classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente. Frais de gestion Les frais de gestion des pôles d’activités comprennent leurs frais directs, les frais de structure du pôle, ainsi qu’une quote-part des frais de structure de Groupe, ceux-ci étant par principe réaffectés aux pôles en quasi-totalité. Ne restent inscrits dans le Hors Pôles que les frais liés aux activités de ce pôle et certains ajustements techniques. Coût net du risque Le coût du risque est imputé aux différents pôles de façon à refléter pour chacun d’entre eux la charge du risque inhérente à leur activité, au cours de chaque exercice. Les dépréciations concernant l’ensemble du Groupe sont inscrites en Hors Pôles. Société Générale présente un coût du risque exprimé en points de base. Il est calculé en rapportant la dotation annuelle aux provisions sur risques commerciaux à la moyenne des encours de fin de période des quatre trimestres précédant la clôture. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 39 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 44 Gains ou pertes nets sur autres actifs Les gains ou pertes nets sur autres actifs enregistrent principalement les plus et moins-values dégagées sur des cessions d’immobilisations d’exploitation ou lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée, ainsi que les écarts d’acquisition négatifs reconnus immédiatement en résultat lors de la prise de contrôle d’une entité et les écarts de réévaluation de l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe dans une entité dont il a pris le contrôle au cours de l’exercice. Pertes de valeur sur les écarts d’acquisition Les dépréciations éventuelles des écarts d’acquisition sont enregistrées dans les pôles auxquels sont rattachées les activités correspondantes. Charge fiscale La position fiscale du Groupe fait l’objet d’une gestion centralisée. La charge fiscale est affectée à chacun des pôles d’activités en fonction d’un taux d’impôt normatif qui tient compte du taux d’imposition des pays dans lesquels sont exercées les activités, ainsi que de la nature de leurs revenus. La différence entre l’impôt des sociétés consolidées du Groupe et la somme des impôts normatifs des piliers est affectée au Hors-Pôles. ROE Le ROE du Groupe est calculé sur la base des fonds propres moyens, c’est-à-dire des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS, en excluant les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en capitaux propres hors réserves de conversion, les titres super-subordonnés (« TSS »), les titres subordonnés à durée indéterminée (« TSDI ») reclassés en capitaux propres et en déduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs des TSS et aux porteurs des TSDI reclassés. Le résultat pris en compte pour calculer le ROE est déterminé sur la base du résultat net part du Groupe en déduisant les intérêts, nets d’effet fiscal, à verser aux porteurs de titres super- subordonnés sur la période, depuis 2006, aux porteurs des TSS et TSDI reclassés (Cf. infra). ROTE Le ROTE du Groupe est calculé sur la base des fonds propres tangibles, c’est-à-dire en excluant des capitaux propres comptables moyens cumulés part du Groupe, les écarts d’acquisition nets moyens à l’actif et les écarts d’acquisition moyens sous-jacents aux participations dans les entreprises mises en équivalence. Le résultat pris en compte pour calculer le ROTE est déterminé sur la base du résultat net part du Groupe hors dépréciation des écarts d’acquisition, en réintégrant les intérêts nets d’impôt sur les TSS sur la période (y compris frais d’émissions payés, sur la période, à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d’émission des TSS) et les intérêts nets d’impôt sur les TSDI (y compris frais d’émissions payés, sur la période, à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d’émission des TSDI). Bénéfice net par action Pour le calcul du bénéfice net par action, le « résultat net part du Groupe de la période » est corrigé (réduit dans le cas d’un bénéfice et augmenté dans le cas d’une perte) des plus ou moins- values enregistrées sur les rachats partiels (soit une moins-value de 6 millions d’euros en 2014) et des intérêts, nets d’effet fiscal, à verser aux porteurs de : TSS (- 413 millions d’euros pour 2014) ; n n TSDI reclassés en capitaux propres (- 7 millions d’euros en 2014). Ce bénéfice net par action est alors déterminé en rapportant le résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé au nombre moyen d’actions ordinaires en circulation, hors actions propres et d’autocontrôle, mais y compris (a) les actions de trading détenus par le Groupe et (b) les actions en solde du contrat de liquidité. Actif net L’actif net correspond aux capitaux propres part du Groupe, déduction faite des TSS (9,4 milliards d’euros), des TSDI reclassés (0,3 milliard d’euros) et des intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs de TSDI, mais réintégrant la valeur comptable des actions de trading détenues par le Groupe et des actions en solde du contrat de liquidité. L’actif net tangible est corrigé des écarts d’acquisition nets à l’actif et des écarts d’acquisition en mise en équivalence. Pour la détermination de l’Actif Net par Action ou de l’Actif Net Tangible par Action, le nombre d’actions pris en compte est le nombre d’actions ordinaires émises au 31 décembre 2014, hors actions propres et d’autocontrôle, mais y compris (a) les actions de trading détenues par le Groupe et (b) les actions en solde du contrat de liquidité. 40 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERS Page 45 Éléments non-économiques, non-récurrents, et actifs gérés en extinction Les éléments non économiques correspondent à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et à l’ajustement de valeur lié au risque de crédit propre (DVA)(1). Ces éléments, ainsi que les autres éléments faisant l’objet d’un retraitement, sont détaillés ci-après pour 2013 et 2014. À noter que les données concernant la CVA(1) sont communiquées pour information uniquement, elles ne font pas l’objet de retraitement au niveau du Groupe. (1) DVA (Debit Value Adjustment) et CVA (Credit Value Adjustment), ajustements de valeur au titre du risque de crédit déterminés en application de la norme IFRS 13. 2014 Produit net bancaire Frais de gestion Autres Coût du risque Résultat net part du Groupe Produit net bancaire Frais de gestion Autres Coût du risque Résultat net part du Groupe (12) (25) Réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre(1) Impact DVA comptable(1) Impact CVA comptable Provision pour litiges Badwill Newedge Plus-value de cession filiale de Banque Privée Dépréciations et pertes en capital Retrait des activités de crédit à la consommation au Brésil TOTAL 2013 Réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre(1) Impact DVA comptable(1) Impact CVA comptable Provision pour litiges Plus-value de cession NSGB Ajustement cession TCW Dépréciations et pertes en capital Plus-value de cession filiale de Banque Privée Plus-value de cession titres Piraeus Dépréciations et pertes en capital Dépréciations et pertes en capital Impact de la transaction avec la Commission Européenne Actifs gérés en extinction TOTAL (139) 38 (7) (120) (1 594) 85 (208) 33 150 (1 534) (400) (400) 194 141 (525) (200) 417 24 (8) 166 (50) (131) Hors Pôles Groupe Groupe Hors Pôles Hors Pôles Hors Pôles Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux Groupe (91) 25 (5) (400) 194 102 (525) (200) (900) 56 (136) (400) 377 21 (8) 21 (50) (131) (446) (210) (1 045) Hors Pôles Groupe Groupe Hors Pôles Hors Pôles Hors Pôles Hors Pôles Hors Pôles 126 Hors Pôles (446) (64) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (382) (1 825) Groupe (1) Eléments non économiques. NB En raison des règles d’arrondi, la somme des valeurs figurant dans les tableaux et analyses peut différer légèrement du total reporté. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 41 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES MÉTIERSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 46 4 . N O U E A U X P R O D U T S O U S E R C E S I M P O R TA N T S L A N C É S Métier Nouveaux produits ou services Banque de détail en France « PEA PME » (janvier 2014, Société Générale) Dans le cadre du nouveau PEA PME : possibilité d’épargner sur plus de 300 valeurs cotées et 2 fonds éligibles à l’enveloppe, SG Actions Euro PME et SG France PME. « Carte SO-Music » (juin 2014, Société Générale) Nouvelle version de la carte de paiement en partenariat avec Universal Music France et offrant une large gamme de services (application smartphone, écoute en streaming, réductions concerts etc...). Conçue pour faciliter la vie des entrepreneurs au quotidien et les aider à faire valoir leurs droits. Compte sur 12 mois dont la rémunération progresse dans le temps, et disponible avec ou sans préavis. « Avance évolutive » (juin 2014, Société Générale) Avance évolutive est une offre de financement de factures « à la demande » (affacturage avec choix des factures). Création pour les clients détenteurs d’Ebène Private Banking d’une offre de gestion sous mandat enrichie avec notamment un accès à des fonds externes. Offre extra-bancaire donnant accès par internet aux clients détenteurs de Jazz à un grand nombre d’enseignes de e-commerce avec des bons plans ou remises et une formule de cash-back. « PEA PME » (janvier 2014, Crédit du Nord) Associé ou non au fonds « ÉTOILE PME » permet d’investir dans l’ensemble des actions de PME et ETI de la zone euro. Souscription totalement à distance après envoi du devis par e-mail et bon pour accord également. « Livret Régional » Solution d’épargne qui favorise l’économie régionale. Possibilité d’investir sur l’ensemble des actions éligibles à l’enveloppe du PEA PME et sur 23 OPCVM partenaires. « Offre prévoyance » Offre de prévoyance 100 % en ligne. « La Protection Juridique des Pros » (avril 2014, Société Générale) « Compte à terme associations et économie publique » (juin 2014, Société Générale) « Gestion sous mandat » (septembre 2014, Société Générale) « Grande Avenue » (octobre 2014, Société Générale) « Assurance habitation Vente par E-mail » (décembre 2014, Crédit du Nord) (novembre 2014, Crédit du Nord) « PEA PME » (février 2014, Boursorama) (octobre 2014, Boursorama) « Mobile APP » (janvier 2014 ; SGS – Serbie) (Banque de détail à l’International) Banque de détail et Services Financiers Internationaux Nouvelle application mobile gratuite, destinée à informer les clients sur les produits et services de SGS, et à fournir des informations sur les offres promotionnelles des partenaires. En complément, l’application propose des informations sur les taux de change, la possibilité de contacter directement le centre d'appel client de SGS, ainsi que de localiser l'agence ou le distributeur le plus proche. Cette offre est gratuite et disponible à partir de Google Play Store sur Android et auprès de l'App Store d'Apple sur iPhone. 42 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEINOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCÉS Page 47 Métier Nouveaux produits ou services « Mobiflouss » (mars 2014 ; Eqdom – Maroc) (Banque de détail à l’International) Nouvelle solution de Mobile-banking destinée aux clients dont le dossier de crédit a été accepté. Sans avoir besoin d'une carte de paiement et/ou de retrait, Mobiflouss permet aux clients de disposer du montant de leur crédit directement sur les distributeurs automatiques de Société Générale Maroc, simplement grâce à leur téléphone mobile. Avec un processus de validation du numéro de téléphone du client, ainsi que la délivrance de codes secrets, Mobiflouss est par ailleurs une solution totalement sécurisée. « Sogecashnet » (décembre 2014 ; SGBCI – Côte d’Ivoire) Nouvelle solution de cash management spécialement dédiée à la clientèle Entreprises. Sogecashnet innove en proposant un système d'alertes en temps réel sur des opérations sensibles, mais aussi le téléchargement d'avis et de relevés et la consultation de comptes d'autres banques. Nouveau contrat d’assurance-vie destiné à la clientèle patrimoniale. Vital Multisupport Premium permet de valoriser son épargne dans un cadre à la fois souple en termes de profils et supports d'investissement, avantageux en termes de fiscalité, grâce à une garantie prévoyance innovante. « KB eTrading application » (novembre 2014 ; KB – République tchèque) Nouvelle application dédiée aux petites et moyennes entreprises. L’eTrading offre la possibilité d’effectuer des transactions de change, d’ouvrir des dépôts à terme et de se couvrir rapidement contre le risque de change, directement via la banque en ligne de Komercni Banka. Nouvelle offre dédiée aux fonctionnaires, à facturation mensuelle. Le packfonctionnaire offre une combinaison de services : un découvert optionnel, un crédit à taux préférentiel, une carte VISA, un service de banque à distance (MESSALIA) et d’une assurance-vie (QUIETUDE) couvrant le découvert en cas de décès. Nouvelle solution permettant aux clients d'obtenir une réponse en ligne pour le financement de leur véhicule, sur le site Internet autosphere.fr. Née en partenariat avec PGA Motors, cette offre permet de choisir sa voiture d'occasion, parmi près de 100 000 véhicules multimarques proposés, et de suivre un parcours d'achat totalement en ligne : du choix du véhicule et de ses équipements à la réservation et au financement. Après avoir franchi toutes ses étapes et obtenu une première réponse en ligne à sa demande de financement, le client se rend dans une concession pour finaliser l'opération de vente et le dossier de crédit. (Banque de détail à l’international) « Vital Multisupport Premium » (juillet 2014 ; SGMA - Maroc) (Banque de détail à l’international) (Banque de détail à l’international) « Packfonctionnaire » (décembre 2014 ; SGBC – Cameroun) (Banque de détail à l’international) Financement auto avec réponse en ligne (avril 2014 ; CGI – France) (Services Financiers aux entreprises et Assurances) « ALD mobility card » (juin 2014 ; ALD Automotive – Pays-Bas) (Services Financiers aux entreprises et Assurances) Nouveau service de mobilité permettant aux employés d'une entreprise d'utiliser des moyens de transports alternatifs à la voiture, que ce soit le train, le métro, le bus, le tram, un taxi voire un vélo en libre-service, une voiture en auto-partage ou même de réserver un bureau dans un espace de travail partagé. Avec la carte de mobilité, les employés bénéficiant déjà d'un véhicule ALD peuvent payer également leur stationnement dans la rue aussi bien que dans des parkings. Cette offre permet ainsi de minimiser l'impact des déplacements sur l'environnement en offrant le choix pour un moyen de transport plus rapide et/ou plus respectueux de l'environnement. Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Allocation « Risk Premia » avec des Indices SGI (Société Générale Insurance Index) (Banque de Financement et d’Investissement) L’équipe de recherche Quant de la Société Générale a publié, en septembre 2013, un rapport sur le concept « Risk Premia » avec une liste complète de stratégies « Risk Premia ». Ces stratégies reposent sur une logique d’investissement solide et présente une corrélation relativement faible avec les actifs traditionnels. Dans le papier de recherche d’origine, J. Turc, A. Lapthorne & leurs équipes ont identifié 3 catégories de “Risk Premia” : n n « Income », « Hedge/Momentum », « Relative Value ». n Dans un nouvel article en février 2014, J. Turc et A. Lapthorne expliquent qu’un portefeuille de « Risk Premia » devrait être construit avec une allocation équilibrée entre les stratégies Income et Hedge/Momentum. Différentes solutions d’investissement « Risk Premia », avec des indices SGI, ont été proposées avec succès aux clients et traitées. SGI, avec sa gamme complète, permet en effet de construire des paniers d’indices couvrant toutes les classes d’actifs, bien réparties entre « Income » et « Hedge/Momentum ». « SG France PME » (mars 2014, Banque de Financement et d’Investissement) SG France PME est le tout 1er produit protégé éligible au nouveau cadre fiscal PEA-PME en France. Ce fonds, créé sur-mesure, est protégé en capital à hauteur de 70 % à l’échéance. Il offre un accès sécurisé et très innovant au potentiel de croissance des marchés actions des ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises par l’intermédiaire de l’indice CAC PME, nouvel indice créé par Euronext en collaboration avec Société Générale à l’occasion du lancement de ce produit. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 43 NOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 48 Métier Nouveaux produits ou services « The Europe Qualité Rendement Index » (mai 2014, Banque de Financement et d’Investissement) « SOLYS – Cross Asset Volatility Strategy » (mai 2014, Banque de Financement et d’Investissement) L’indice Europe Qualité Rendement (dividendes non réinvestis) est un nouvel indice innovant permettant une exposition aux marchés actions européens avec une couverture contre le risque de change. Il est composé d’un panier équipondéré de 25 à 75 actions européennes sélectionnées chaque trimestre selon plusieurs critères : score de qualité (recours à des filtres de profitabilité, de solidité de la structure financière et d’efficacité opérationnelle), risque de défaut (recours à un filtre retenant les valeurs les mieux classées en termes de distance au défaut) et un taux de dividende élevé. SOLYS – Cross Asset Volatility Strategy est un sous-fonds ouvert Luxembourgeois UCIT de la SICAV SOLYS. Lancé en mai 2013, l’objectif d’investissement de SOLYS – Cross Asset Volatility Strategy est d’offrir une exposition dynamique à la volatilité de plusieurs classes d’actifs (Actions, Taux, Crédit et Change) au travers d’une stratégie fondée sur un modèle systématique qui vise à générer des rendements élevés tout en assurant une exposition diversifiée aux risques. La stratégie Cross Asset Volatility Strategy cherche à générer des rendements élevés en capturant des primes de volatilité provenant de plusieurs classes d’actifs incluant (sans s’y limiter) actions, taux, change et crédit tout en réduisant le risque de forte baisse aux travers de la diversification et la gestion des risques. Trois classes d’investissement (A, B et EB) en Euro sont disponibles. « SGI Convex Family Indices » (février 2014, Banque de Financement et d’Investissement) La famille SGI Convex vise à répliquer le delta d’un put (option de vente) lorsqu’il y a une tendance baissière sur l’un des indices propriétaires Société Générale sélectionnés au cours des 20 derniers jours ouvrables. L’objectif est ainsi de proposer une couverture sur le crédit (en cas d’écartement des spreads) ou les taux (en cas de hausse). L’exposition de la position vendeuse correspond au delta du put dont le prix d’exercice se rapproche du prix de l‘indice sous-jacent il y a 20 jours ouvrés, et avec une maturité d’un mois : la stratégie affiche ainsi un profil similaire à un put sur l’Indice SGI sous-jacent, pour un cout moindre. « ETF éligible au PEA-PME » (avril 2014, Banque Privée et Gestion d’Actifs) « Fonds de multi-gestion AIFMD » (mai 2014, Banque Privée et Gestion d’Actifs) Lyxor Asset Management (Lyxor) poursuit le développement de son offre d'ETF innovants en lançant le premier ETF indexé sur l’indice CAC PEA-PME créé par NYSE Euronext en mars 2014, avec des frais de gestion limités et répondant aux critères des fonds éligibles au PEA-PME. Avec ce nouvel ETF, Lyxor est le premier émetteur à proposer aux investisseurs français un accès facilité à un portefeuille diversifié de PME (indice composé de 40 sociétés à avril 2014). Investir dans les PME via cet ETF permet par ailleurs de bénéficier de tous les avantages fiscaux du PEA-PME, tout en se protégeant du risque de liquidité parfois associé aux petites capitalisations. D’autres investisseurs (étrangers ou institutionnels) peuvent également être intéressés par le mode de construction fondamental de l’indice. En effet, l’univers d’investissement de cet indice NYSE Euronext PEA-PME ne fluctue pas en fonction des prix du marché mais en fonction de la situation économique réelle des entreprises. En juillet 2013, la directive européenne AIFM est entrée en vigueur. En ligne avec cette nouvelle réglementation spécialement conçue pour les gérants alternatifs, Lyxor mettra en place progressivement une offre de solutions onshore en Europe. En mai 2014, Lyxor a lancé deux fonds de comptes gérés au format AIFMD : le Lyxor Diversified Fund (LDF) et le Lyxor Focus Fund (Focus). Les deux sont des fonds liquides, multi-stratégies, investis dans les hedge funds de la plateforme de comptes gérés Lyxor reconnue mondialement. Les fonds répliquent deux des plus anciennes stratégies de multi-gestion chez Lyxor remontant à 2001 pour LDF et 2006 pour Focus. Les fonds visent à procurer des rendements solides ajustés du risque avec une corrélation aux classes d'actifs traditionnelles limitée. Cela les positionne comme des diversificateurs importants au sein des portefeuilles des investisseurs. Lyxor est l’un des plus importants multi-gérants alternatifs dans le monde avec 9,4 milliards de dollars d'actifs sous gestion au 31 décembre 2013. Grâce à cette initiative, les investisseurs peuvent désormais accéder à la liquidité hebdomadaire, la transparence inégalée et le suivi des risques sophistiqué des solutions alternatives Lyxor dans un format conforme à la directive AIFM. Lyxor lance le fonds « Lyxor EuroGovies Risk-Balanced » (novembre 2014, Banque Privée et Gestion d’Actifs) Le fonds Lyxor EuroGovies Risk-Balanced a été lancé en novembre 2014. Pensé et conçu à des fins de gestion de liquidité bancaire dans le cadre réglementaire Bâle 3, cette solution d’investissement limite les coûts et les risques associés au respect du ratio de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio) et qui ont un impact direct sur le bilan et le compte de résultat d’une banque. Lyxor met en oeuvre une stratégie dynamique à risque équilibré portant sur un univers de titres de créance émis par des émetteurs de niveau 1, composé essentiellement d’obligations souveraines européennes. La stratégie vise à maximiser les gains réalisés sur cet univers d’investissement à faible rendement, tout en contrôlant attentivement les risques. 44 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEINOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCÉS Page 49 Métier Nouveaux produits ou services « ETF sur le JPX-Nikkei 400 » (septembre 2014, Banque Privée et Gestion d’Actifs) Lyxor lance sur Euronext Paris, le premier ETF sur l’indice JPX-Nikkei 400. Le JPX-Nikkei 400 est un indice fondamental qui sélectionne les sociétés principalement sur la base du rendement des fonds propres et des résultats opérationnels. Il privilégie les sociétés ayant adopté des normes plus strictes en matière de gouvernance et de transparence. Cet indice est déjà considéré comme une référence pour le marché japonais : le Fonds de Pension Public Japonais (Government Pension Investment Fund, GPIF) a ainsi déclaré en avril 2014 qu'il avait ajouté le JPX Nikkei-400 parmi ses nouveaux indices de référence. Lyxor élargit sa gamme d'ETF Risk Factor (octobre 2014, Banque Privée et Gestion d’Actifs) Suite au succès de sa gamme d'ETF reposant sur les stratégies SG Quality Income (encours de près de 500 millions USD), Lyxor lance un nouvel ETF répliquant l'indice SG Value Beta recherchant lui aussi la surperformance sur le long terme. L'indice SG Value Beta, récemment développé par Andrew Lapthorne et Georgios Oikonomou, Global Quantitative Research Strategistes chez SGCIB, cherche à reproduire la performance du portefeuille d’investisseur value « courageux » en investissant dans les 200 actions les moins onéreuses de leurs secteurs respectifs sur les marchés développés internationaux. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 45 NOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 50 5 . A N A LY S E D U B L A N C O N S O L D É 31.12.2014 31.12.2013* Variation en % | ACTIF (en Md EUR) Caisse, Banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Opérations de location-financement et assimilées Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en tauxÉ Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les sociétés mises en équivalence Immobilisations corporelles et incorporelles Actifs d'impôts Autres actifs Écarts d'acquisition Total | PASSIF (en Md EUR) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts Autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des entreprises d'assurance Provisions Dettes subordonnées Capitaux propres part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total 1 308,2 1 214,2 31.12.2014 31.12.2013* Variation en % 57,1 530,5 19,4 143,7 80,7 344,4 26,0 3,4 4,4 7,4 65,2 0,9 2,8 17,9 4,3 4,6 480,3 10,9 91,3 349,7 108,7 103,3 10,2 1,4 75,1 0,5 4,5 8,8 55,2 3,6 66,6 479,1 11,5 130,2 75,4 332,7 27,7 3,0 1,0 7,3 54,2 0,1 2,8 17,6 5,0 3,6 425,8 9,8 86,8 334,2 138,4 3,7 1,6 53,5 0,0 91,5 3,8 7,5 50,9 3,1 \- 14 % \+ 11 % \+ 69 % \+ 10 % \+ 7 % \+ 4 % \- 6 % \+ 12 % x 4,4 \+ 2 % \+ 20 % x 8,7 \- 0 % \+ 2 % \- 13 % 8 % \+ 28 % \+ 13 % \+ 11 % \+ 5 % \+ 5 % \- 21 % x 2,7 \- 12 % \+ 40 % n/s \+ 13 % \+ 18 % \+ 18 % \+ 8 % \+ 18 % 8 % * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, à la suite de l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. note 2 des états financiers consolidés, chapitre vi du présent document de référence). 1 308,2 1 214,2 46 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIANALYSE DU BILAN CONSOLIDÉ Page 51 Au 31 décembre 2014, le total du bilan consolidé du Groupe s’élève à 1 308,2 Md EUR, en hausse de 94 Md EUR (+8 %) par rapport à celui du 31 décembre 2013 (1 214,2 Md EUR). L’impact du changement de méthode de consolidation de Newedge Group représente plus de 60 % de cette variation. Depuis le rachat des 50 % détenus par Crédit Agricole CIB, le 7 mai 2014, l’entité est consolidée selon la méthode de l’intégration globale ; ses actifs et passifs sont désormais présentés sur l’ensemble des lignes du bilan du Groupe alors qu’auparavant, ils étaient nettés sur la ligne Participations dans les entreprises mises en équivalence. PRINCIPALES ÉVOLUTIONS DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Les principales modifications apportées au périmètre de consolidation retenu au 31 décembre 2014, par rapport au périmètre du 31 décembre 2013 après application rétrospective des normes IFRS 10 et IFRS 11 sont les suivantes : le taux de participation dans Société Générale Bénin est passé de 79,33 % à 83,19 % conséquence de l’exercice de l’option de vente consentie à un actionnaire minoritaire et d’une opération d’augmentation de capital ; le Groupe a pris le contrôle exclusif de Newedge Group à la suite de l’acquisition des titres détenus par Crédit Agricole CIB, portant ainsi le taux de détention dans cette filiale à 100 %. En parallèle, le Groupe a cédé 5 % d’Amundi à Crédit Agricole S.A, son taux de détention passant ainsi de 25 % à 20 %. Ces opérations ont généré un produit enregistré dans le compte de résultat en Gains ou pertes nets sur autres actifs pour un montant de 194 M EUR ; à la suite de plusieurs rachats de participations détenues par des actionnaires minoritaires, la participation du Groupe dans Rosbank est passée de 92,4 % à 99,49 % ; à l’issue de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par le Groupe en mai 2014, le taux de détention dans Boursorama est passé de 57,24 % à 79,51 % ; le taux de participation du Groupe dans Banque Nuger, filiale sous- consolidée par Crédit du Nord, est passé de 64,69 % à 100 % à la suite d’un rachat de la participation des actionnaires minoritaires ; la part du Groupe dans Union Internationale de Banques est passée de 57,20 % à 55,10 % en raison d’une opération d’augmentation de capital ; n n n n n n le Groupe a cédé l’intégralité de sa participation dans l’activité de crédit à la consommation en Hongrie ; le Groupe a finalisé au second semestre la cession des actifs et passifs de l’activité de Banque Privée en Asie. La plus-value avant impôt a été enregistrée dans le compte de résultat en Gains ou pertes nets sur autres actifs pour un montant de 141 M EUR. En application d’IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », sont notamment classés dans les rubriques actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées : des actifs et passifs liés à des activités de financement maritime au Royaume-Uni ; des actifs et passifs de Selftrade, la filiale britannique de Boursorama ; des actifs et passifs liés aux activités de crédit à la consommation au Brésil. VARIATIONS SUR LES POSTES SIGNIFICATIFS DU BILAN CONSOLIDÉ Le poste Caisse, Banques centrales (57,1 Md EUR au 31 décembre 2014) diminue de 9,5 Md EUR (- 14,3 %) par rapport au 31 décembre 2013. Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat augmentent respectivement de 51,4 Md EUR (+ 10,7 %) et 54,5 Md EUR (+ 12,8 %) par rapport au 31 décembre 2013. Les instruments financiers à la juste valeur par résultat comprennent principalement : des instruments de dettes et de capitaux propres ; des dérivés de transaction ; des titres donnés/reçus en pension livrée ; des prêts de titres et dettes sur titres empruntés. L’évolution des actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat résulte principalement de la hausse d’activité sur les instruments de dettes et de capitaux propres classés en juste valeur sur option par résultat, ainsi que sur celle des opérations de dérivés de transaction dans un contexte de baisse des taux d’intérêt long terme. L’impact de la variation des cours de change sur la valorisation des instruments est symétrique entre l’actif et le passif. Les créances sur la clientèle, y compris les titres reçus en pension livrée enregistrés au coût amorti, augmentent de 11,7 Md EUR (+ 3,5 %) par rapport au 31 décembre 2013. Cette évolution traduit une hausse de la demande des crédits de trésorerie, autres crédits et découverts autorisés dans un contexte économique restant difficile. Les dettes envers la clientèle, y compris les titres donnés en pension livrée enregistrés au coût amorti, augmentent de 15,6 Md EUR (+ 4,7 %) par rapport au 31 décembre 2013. Cette évolution traduit le dynamisme de l’activité de collecte au niveau des comptes d’épargne à régime spécial et des dépôts à vue dans la plupart des zones géographiques. Les créances sur les établissements de crédit, y compris les titres reçus en pension livrée enregistrés au coût amorti, sont en hausse de 5,3 Md EUR (+ 7 %) par rapport au 31 décembre 2013 en lien avec la détente du marché interbancaire. Les dettes envers les établissements de crédit, y compris les titres donnés en pension livrée enregistrés au coût amorti, sont en hausse de 4,5 Md EUR (+ 5,2 %) par rapport au 31 décembre 2013. Les actifs financiers disponibles à la vente sont en augmentation de 13,5 Md EUR (+ 10,4 %) par rapport au 31 décembre 2013. Cette variation est principalement en lien avec l’activité d’assurances du fait d’une bonne collecte et de l’augmentation de la capitalisation. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 47 n n n n n n n n n ANALYSE DU BILAN CONSOLIDÉIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 52 Les dettes représentées par un titre sont en diminution de 29,7 Md EUR (- 21,5 %) par rapport au 31 décembre 2013 du fait d’une diminution des émissions de titres sur le marché interbancaire et de titres de créances négociables. n n distribution du dividende relatif à l’exercice 2013 : - 1,4 Md EUR ; augmentation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres : + 1,0 Md EUR ; Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 55,2 Md EUR au 31 décembre 2014 contre 50,9 Md EUR au 31 décembre 2013. Cette évolution résulte principalement des éléments suivants : n résultat de l’exercice au 31 décembre 2014 : + 2,7 Md EUR ; n émission de deux TSS : + 2,1 Md EUR. Après intégration des participations ne donnant pas le contrôle (3,7 Md EUR), les fonds propres du Groupe s’élèvent à 58,8 Md EUR au 31 décembre 2014. | INFORMATION GÉOGRAPHIQUE (En M EUR) France Europe Amériques Autres Total 2014 2013(2) 2012(1) 2014 2013(2) 2012(1) 2014 2013(2) 2012(1) 2014 2013(2) 2012(1) 2014 2013(2) 2012(1) Produit net bancaire 10 667 10 049 9 835 9 813 8 675 8 942 1 287 1 249 1 573 1 794 2 460 2 760 23 561 22 433 23 110 Actifs sectoriels 943 255 913 774 959 778 178 848 156 452 147 509 124 468 103 285 94 416 61 599 40 682 49 186 1 308 170 1 214 193 1 250 889 Passifs sectoriels(3) 929 157 865 377 915 343 164 879 151 410 139 332 114 212 105 040 96 695 41 109 38 396 45 968 1 249 357 1 160 223 1 197 338 (1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2012, à la suite de l’entrée en vigueur des amendements à la norme IAS 19 qui s’appliquent de façon rétrospective. (2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, à la suite de l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective. (3) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres). 48 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIANALYSE DU BILAN CONSOLIDÉ Page 53 6 . P O L T Q U E F N A N C È R E L’objectif de la politique du Groupe en matière de gestion du capital est d’optimiser l’utilisation des fonds propres pour maximiser le rendement à court et long terme pour l’actionnaire, tout en maintenant un niveau de capitalisation (ratios Common Equity Tier 1, Tier 1 et ratio global) cohérent avec le statut boursier du titre et le rating cible du Groupe. Le Groupe a lancé un effort important d’adaptation depuis 2010, tant par l’accent mis au renforcement des fonds propres qu’à une gestion stricte des ressources rares (capital et liquidité) et au pilotage rapproché des risques afin d’appliquer les évolutions réglementaires liées au déploiement des nouvelles réglementations « Bâle 3 ». CAPITAUX PROPRES DU GROUPE Au 31 décembre 2014, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 55,2 Md EUR, l’actif net par action à 57,96 EUR et l’actif net tangible par action à 51,43 EUR. Les capitaux propres comptables incluent 9,4 Md EUR de titres super-subordonnés et 0,3 Md EUR de titres subordonnés à durée indéterminée. Groupe a acquis 21,7 millions de titres Société Générale dans le cadre du contrat de liquidité sur son titre conclu le 22 août 2011 avec un prestataire de services d’investissement externe. Sur cette période, Société Générale a également procédé à la cession de 21,3 millions de titres Société Générale, au travers du contrat de liquidité. Au 31 décembre 2014, Société Générale détient au total (de manière directe et indirecte) 20,4 millions d’actions Société Générale, dont 9,0 millions d’actions d’autocontrôle, soit 2,54 % du capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de trading). En 2014, le Les informations relatives au capital et à l’actionnariat du Groupe sont disponibles dans le chapitre 7 du présent Document de référence, respectivement page 526 et 527. PILOTAGE DU CAPITAL Depuis le 1er janvier 2014, le Groupe se pilote autour d’une cible de 10 % pour le ratio Common Equity Tier 1(1). Le ratio Common Equity Tier 1 s’établit au 31 décembre 2014 à 10,1 %, il était de 10,0 % au 31 décembre 2013. La forte génération de capital du Groupe a permis de financer la croissance des encours pondérés, reflet de l’activité du Groupe, les évolutions du portefeuille d’activités du Groupe (notamment les acquisitions de l’année), l’intégration de nouvelles exigences réglementaires et l’accroissement de la provision collective pour litiges, tout en préservant une marge significative pour la rémunération des actionnaires. Le ratio Common Equity Tier 1 phasé s’élève à 10,9 % au 31 décembre 2014. Le ratio de levier, estimé selon les règles CRR/CRD 4 intégrant l’acte délégué adopté en octobre 2014, atteint 3,8 % au 31 décembre 2014\. Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres, le Groupe veille à ce que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec ses objectifs stratégiques et ses obligations réglementaires. Le Groupe est par ailleurs attentif à ce que son ratio global de solvabilité (Common Equity Tier 1 + titres hybrides reconnus en additional Tier 1 et Tier 2) offre un coussin de sécurité suffisant aux prêteurs seniors unsecured, notamment dans la perspective de la mise en place des règles de résolution (voir chapitre 4.2, page 155). À fin 2014, Le ratio Tier 1 est de 12,6 % en hausse de +89 points de base par rapport à fin 2013. Le ratio global s’établit à 14,3 % à fin 2014, en progression de +89 points de base en un an. Des informations détaillées sur la gestion et le contrôle du pilotage du capital et des précisions sur le cadre réglementaire sont présentées dans le chapitre 4 du présent Document de référence, page 162 et suivantes. (1) Ratios de solvabilité/levier déterminés selon les règles CRR/CRD4, sans bénéfice des dispositions transitoires (non phasés), sauf mention contraire. Ils sont présentés pro-forma des résultats courus, nets de dividendes, de l’exercice en cours. Données 2013 pro forma des règles CRR/CRD4 applicables. Ratio de levier 2014 intégrant les dispositions de l’acte délégué publié en octobre 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 49 POLITIQUE FINANCIÈREIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 54 | GÉNÉRATION ET UTILISATION DES FONDS PROPRES | DU GROUPE EN 2014 0,1 0,2 3,7 Augmentation du ratio Common Equity Tier 1 Provisions pour litiges Rémunération des titres hybrides Déductions prudentielles Croissance des encours pondérés des métiers pérennes Ajustements du portefeuille 0,5 0,4 0,4 0,5 0,6 0,8 Provision pour dividendes 0,8 Autres Augmentation du capital (dont PMAS) Résultat net retraité Emplois Ressources En 2014, les mouvements concernant les fonds propres Common Equity Tier 1 ont été les suivants : En ressources (4,0 Md EUR) : le résultat net retraité de 3,7 Md EUR(1) ; l’augmentation du capital (dont le Plan Mondial d’Actionnariat Salarié) pour 0,2 Md EUR ; n divers éléments pour 0,1 Md EUR. En emplois (3,5 Md EUR) : la provision pour dividendes pour 0,8 Md EUR ; les évolutions du portefeuille d’activités du Groupe (notamment le rachat de participations minoritaires dans Boursorama et Rosbank, ainsi que l’intégration globale de Newedge) pour 0,8 Md EUR ; la croissance des encours pondérés des métiers pérennes pour 0,6 Md EUR ; les déductions prudentielles CRR/CRD4 (dont l’impact de la Prudent Value Adjustment) pour 0,5 Md EUR ; la rémunération des dettes hybrides classées en capitaux propres pour 0,4 Md EUR ; l’accroissement de la provision collective pour litiges pour 0,4 Md EUR. Le différentiel de 0,5 Md EUR entre les ressources et les emplois vient renforcer le ratio de capital Common Equity Tier 1. n n n n n n n n (1) Résultat net retraité à des fins prudentielles : résultat net retraité notamment des dépréciations d’écarts d’acquisition, de l’impact de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et de l’impact des ajustements du portefeuille d’activités du Groupe (notamment les acquisitions de l’année). 50 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIPOLITIQUE FINANCIÈRE Page 55 SITUATION D’ENDETTEMENT DU GROUPE* | STRUCTURE DE FINANCEMENT : Les références indiquées renvoient aux États financiers consolidés au 31 décembre 2014 499,999786 416,666489 333,333191 249,999893 166,666595 83,333298 0,000000 334 Dettes envers la clientèle (note 18) 350 87 49 138 8 54 Dettes envers les établissements de crédit (note 17) Passifs financiers à la juste valeur par résultat (note 3) \- Dettes structurées Dettes représentées par un titre (note 19) Dettes subordonnées (note 24) Total capitaux propres (yc TSS et TSDI) 91 55 109 9 59 31.12.2013 31.12.2014 14 % Dettes émises par les filiales consolidées (20 Md EUR) 17 % Financements sécurisés (24 Md EUR) 15 % Émissions senior vanille publiques non sécurisées (22 Md EUR) La politique d’endettement du Groupe repose sur 2 principes : n n d’une part, maintenir une politique active de diversification des sources de refinancement du groupe Société Générale afin d’en garantir la stabilité ; d’autre part, adopter une structure de refinancement du Groupe telle que les maturités des actifs et des passifs soient cohérentes. | ENDETTEMENT LONG TERME DU GROUPE AU 31.12.2014 : | 144 MD EUR(1) (1) L’endettement court terme du Groupe s’élevait à 39,2 Md EUR au 31.12.2014, dont 7,0 Md EUR au titre des conduits (2) Dont 9,8 Md EUR inscrits parmi les instruments de capitaux propres en comptabilité (voir tableau d’évolution des capitaux propres des États financiers consolidés). Ainsi, le plan de financement à long terme du Groupe, exécuté de manière progressive et coordonnée au cours de l’année suivant une politique d’émission non opportuniste, vise à maintenir une position de liquidité excédentaire sur le moyen-long terme. Au cours de l’année 2014, la liquidité levée au titre du programme de financement 2014 s’est élevée à 21,2 Md EUR en dette senior et subordonnée, au niveau de la maison-mère. Les sources de refinancement se répartissent entre 1,5 Md EUR d’émissions senior vanille publiques non sécurisées, 0,3 Md EUR de placements privés vanille, 14,6 Md EUR de placements privés structurés, 0,9 Md EUR de financements sécurisés (SG SFH 0,8 Md EUR et SG SCF 0,1 Md EUR), 1,8 Md EUR d’émissions subordonnées Tier 2 et 2,1 Md EUR d’émissions super-subordonnées Additional Tier 1. En outre, 5,8 Md EUR ont été levés en 2014 par les filiales. | PROGRAMME DE FINANCEMENT 2014 : 27 MD EUR La structure de financement du Groupe est notamment composée de : n ses capitaux propres y compris TSS et TSDI (soit 7 Md EUR au 31 décembre 2013 et 9,8 Md EUR au 31 décembre 2014) ; n les dettes émises par le Groupe dont : – – – – les passifs financiers à la juste valeur par résultat y compris dettes représentées par un titre dans le portefeuille de transaction, et les émissions évaluées à la juste valeur par résultat sur option, des covered bonds émis au travers des véhicules SGSCF (8,4 Md EUR à fin 2014 et 8,5 Md EUR à fin 2013) ; SGSFH (8,7 Md EUR à fin 2014 et 8,7 Md EUR à fin 2013) ; CRH (7,3 Md EUR à fin 2014 et 7,3 Md EUR à fin 2013), des titrisations et autres émissions sécurisées : 4,5 Md EUR à fin 2014 (2,4 Md EUR à fin 2013) , des émissions « conduits » (7,0 Md EUR à fin 2014 et 6,7 Md EUR à fin 2013) ; n les dettes envers la clientèle, en particulier les dépôts. À ces ressources s’ajoutent des financements au moyen de prêts- emprunts de titres ou de pensions livrées évalués à la juste valeur par résultat pour 196 Md EUR au 31 décembre 2014, contre 200 Md EUR au 31 décembre 2013 (Cf. note 6 des États financiers consolidés), qui ne sont pas repris dans ce graphique. La politique d’endettement du groupe Société Générale a pour but non seulement d’assurer le financement de la croissance des activités commerciales des métiers ainsi que le renouvellement de la dette arrivant à maturité, mais également de maintenir des échéanciers de remboursements compatibles avec la capacité d’accès au marché du Groupe et sa croissance future. 21 % Dettes émises par les filiales consolidées (5,8 Md EUR) 3 % Financements sécurisés (850 M EUR) 54 % Placements privés structurés (14,6 Md EUR) * Des éléments complémentaires relatifs à la gestion du risque de liquidité sont disponibles dans le chapitre 4 du présent Document de référence, page 265 et suivantes et dans la note 30 des États financiers consolidés, page 506. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 51 13 % Dette subordonnée et super-subordonnée(2) (19 Md EUR) 34 % Placements privés structurés (49 Md EUR) 7 % Placement privés non structurés vanille (10 Md EUR) 8 % Dettes super-subordonnées (2,1 Md EUR) 7 % Dettes subordonnées (1,8 Md EUR) 6 % Émission publiques senior vanille non sécurisées (1,5 Md EUR) 1 % Placements privés vanille (349 M EUR) POLITIQUE FINANCIÈREIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 56 NOTATIONS LONG TERME, COURT TERME ET ÉVOLUTIONS AU COURS DE L’EXERCICE Le tableau ci-après résume les notations long terme et court terme de Société Générale au 4 mars 2015 : Notation senior long terme Notation senior court terme AA (low) (négative) R-1 (Middle) A (négative) F1 A2 (négative) P-1 A (négative) A-1 DBRS FitchRatings Moody’s Standard & Poor’s Au cours de l’exercice, les perspectives des notations attribuées par Fitch et Moody’s ont été révisées, passant à « négatives » de « stables » pour refléter la revue du soutien gouvernemental/ souverain. Les notations long-terme, leurs perspectives et les notations court- terme attribuées par DBRS et Standard & Poor’s ainsi que les notations court-terme attribuées par FitchRatings et Moody’s sont restées inchangées au cours de l’exercice. 52 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIPOLITIQUE FINANCIÈRE Page 57 7 . P R N C PA U X N E S T S S E M E N T S E T C E S S O N S E F F E C T U É S Le Groupe a poursuivi en 2014 une politique d’acquisitions et de cessions ciblées conforme à ses objectifs de recentrage et de gestion des ressources rares. Description des investissements Acquisition de 7 % de Rosbank, portant la participation du Groupe à 99,4 %. Acquisition de 50 % et prise de contrôle total de Newedge. Augmentation de 55,3 % à 79,5 % du taux de détention du Groupe dans Boursorama à la suite de l’offre publique d’achat simplifiée et offre de retrait obligatoire. Participation portée à 100 % du capital de la Banque Nuger. Prise de participation de 3 % dans le capital d’Euronext NV. Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail en France Acquisition de 10 % de Rosbank, portant la participation du Groupe à 92,4 %. Augmentation de 97,6 % à 100 % du taux de détention du Groupe dans Banque Tarneaud suite à la conclusion de l’offre de retrait obligatoire de Crédit du Nord. Augmentation de 79,5 % à 97,6 % environ du taux de détention du Groupe dans Banque Tarneaud suite à une offre publique d’achat simplifiée de Crédit du Nord. Description des cessions Cession des opérations de Banque Privée en Asie (Hong-Kong et Singapour). Cession de 5 % d’Amundi à Crédit Agricole, portant la participation du Groupe à 20 %. Cession de 77,17 % de NSGB en Égypte pour 1 974 M USD. Cession de la participation détenue par Société Générale Holding de Participations dans TCW (États-Unis). Cession de SG Private Banking Japon. Cession de 99,1 % de Geniki Bank en Grèce. Hors Pôles Cession de 51,4 % de Salvepar. Le taux de détention du Groupe dans TCW est passé de 100 % à 89,6 % environ à la suite de la mise en œuvre du plan de participation de certains employés et des clauses de complément de prix accordées lors de l’acquisition de Metropolitan West Asset Management en 2010. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 53 Métier Année 2014 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail en France Hors Pôles Année 2013 Année 2012 Banque de détail en France Métier Année 2014 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Année 2013 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Année 2012 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS ET CESSIONS EFFECTUÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 58 8 . A C Q U S T O N S E N C O U R S E T C O N T R AT S M P O R TA N T S Financement des principaux investissements en cours Les investissements en cours seront financés par les modes de financement habituels et récurrents du Groupe. Acquisitions en cours Le 25 février 2015, le groupe Société Générale a annoncé sa décision de dénouer le partenariat en assurance-vie établi entre Aviva France et le Crédit du Nord au sein d’Antarius, et d’exercer ainsi son option d’achat de la participation de 50% détenue par Aviva dans Antarius, la réalisation effective de cette opération devant intervenir fin février 2017 au terme d’une période transitoire de deux ans. Contrats importants Le Groupe a engagé le recentrage des activités de crédit à la consommation au Brésil pour une perte nette sur autre actif de 200 M EUR. 9 . P R O P R É T É S M M O B L È R E S E T É Q U P E M E N T S La valeur brute totale des immobilisations corporelles d’exploitation du groupe Société Générale s’élève au 31 décembre 2014 à 26,7 Md EUR. Elle comprend la valeur des terrains et constructions pour 5,1 Md EUR, des actifs de location simple des sociétés de financement spécialisés pour 15,8 Md EUR, et des autres immobilisations corporelles pour 5,8 Md EUR. La valeur nette des immobilisations corporelles d’exploitation et des immeubles de placement du groupe Société Générale s’élève à 16,3 Md EUR, soit seulement 1,25 % du total de bilan consolidé au 31 décembre 2014. De fait, de par la nature des activités de Société Générale, les propriétés immobilières et les équipements représentent peu à l’échelle du Groupe. La valeur brute totale des immeubles de placement du groupe Société Générale s’élève au 31 décembre 2014 à 0,6 Md EUR. 1 0 . É É N E M E N T S P O S T É R E U R S À L A C L Ô T U R E Aucun événement significatif de nature à avoir une incidence sur la situation financière ou commerciale du Groupe n’est apparu postérieurement à la clôture du 31 décembre 2014. 54 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Page 59 1 1 . É O L U T O N S R É C E N T E S E T P E R S P E C T V E S Le contexte économique est resté difficile en 2014, avec une croissance de l’activité mondiale modérée et hétérogène selon les zones. Cette tendance devrait se poursuivre en 2015, avec une reprise économique mondiale qui s’annonce plus faible qu’anticipée dans un contexte où les incertitudes restent nombreuses, sur le plan géopolitique et sur les marchés des matières premières et des changes. Dans la zone euro, le retour à une croissance économique plus dynamique peine à se matérialiser, retardant la résorption des déficits publics. Les taux devraient rester à un niveau historiquement très bas mais le risque de déflation devrait être contenu par l’intervention de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui a annoncé le déploiement d’une politique monétaire plus accomodante et l’engagement de son bilan dans le soutien à la croissance. La baisse de l’euro et du prix du pétrole devraient être un facteur de soutien des exportations et de la demande intérieure. Aux États-Unis, la conjoncture devrait rester favorablement orientée et un resserrement monétaire est anticipé de la part de la FED à partir de la mi-2015. Les pays émergents sont entrés dans une phase de croissance à un rythme plus modéré. C’est le cas notamment en Chine. Par ailleurs, l’économie russe souffre des conséquences de la crise en Ukraine et de la baisse du prix des matières premières. Sur le plan réglementaire, l’année 2014 a été marquée par la mise en place de l’Union bancaire. La BCE est devenue le superviseur unique de près de 130 banques de la zone euro. L’objectif est de renforcer la solidité du système bancaire, rétablir la confiance des acteurs économiques, harmoniser les règles de supervision et réduire le lien entre les établissements et leur État d’origine. Fin octobre 2014, la BCE et l’Autorité bancaire européenne (ABE) ont publié les résultats de la revue des actifs des bilans des établissements sous supervision unique et des tests de résistance à des environnements dégradés. Cet exercice a permis de confirmer la qualité du portefeuille d’actifs de Société Générale et de ses modèles de gestion des risques, fruit notamment de la transformation en profondeur du bilan du Groupe engagée depuis plusieurs années. Il s’est traduit par un ajustement normatif très limité au regard de la taille du bilan de 22 points de base sur le ratio Common equity Tier 1 à fin 2013, sans incidence sur les ratios du Groupe. Les tests de résistance ont également démontré la solidité financière du Groupe, y compris sous stress sévère, avec des ratios de capital très supérieurs aux exigences fixées dans le cadre de cet exercice. S’inscrivant dans le contexte de la supervision unique des banques par la BCE, le Parlement européen a voté en avril 2014 le Mécanisme de Résolution Unique (MRU) qui doit permettre, dans le cas de banques confrontées à de graves difficultés de procéder de manière efficace à leur résolution, notamment en réduisant au minimum la charge qui pourrait incomber au contribuable. Les discussions sur les dispositifs de résolution vont déboucher sur l’instauration de nouveaux ratios, rapportant schématiquement les fonds propres augmentés des dettes seniors (MREL : Minimum Required Eligible Capital, proposé par l’Union européenne) ou juniors (TLAC : Total Loss Absorbency Capacity, proposé par le Financial Stability Board) aux engagements des banques. Cela se traduira notamment par un possible renforcement des montants de quasi capital (instruments hybrides et/ou subordonnés), et au total, par un accroissement du coût du passif des bilans des banques. Par ailleurs, un fonds de résolution unique de la zone euro d’environ 55 milliards d’euros doit être mis en place. Parallèlement, aux États-Unis, le Dodd-Frank Act a posé les bases de la supervision du risque systémique ainsi que de l’encadrement de certaines activités des Banques de Financement et d’Investissement (au travers notamment de la Volcker Rule sur la tenue de marché). Le texte final fixe une mise en œuvre progressive à partir 2015 pour les banques les plus actives. En outre, les règles dites « Tarullo » applicables aux institutions financières étrangères aux États-Unis ont conduit le Groupe à initier des réflexions sur son organisation dans ce pays. Enfin, l’Union bancaire devra être complétée par l’Union des Marchés de Capitaux à l’échelle européenne. L’Union bancaire ne peut à elle seule répondre au double défi de la relance des circuits de financement et de la stabilité financière en Europe. À la fin de 2013, environ 80 % de la dette des sociétés non financières en Europe était financée par les banques, contre 25 % aux États-Unis. On observe une convergence graduelle de modèle entre Europe et États-Unis, se traduisant par un mouvement de désintermédiation bancaire et une augmentation notable des financements de marché en Europe. Cette tendance est considérée favorablement, et même encouragée, par les autorités européennes, en particulier par la BCE. L’annonce par le Président Juncker d’une réflexion sur un marché unique des capitaux devrait ajouter une dimension importante à ce projet d’intégration financière, en couvrant les acteurs financiers non bancaires, et en conférant un rôle important aux institutions bancaires dans le développement de ce marché. Toutefois, de nombreux obstacles seront à lever, touchant, entre autres, les menaces réglementaires sur la liquidité des marchés (en particulier les menaces sur la tenue de marché), la fiscalité, les législations relatives à l’épargne réglementée ou les réglementations relatives au fonctionnement des marchés régulés. Au total, il est probable que cette Union des Marchés de Capitaux se concentre sur des objectifs atteignables même s’ils ne couvrent pas toute la problématique. Par ailleurs, deux dossiers européens majeurs restent en suspens et sont de nature, s’ils aboutissaient conformément aux orientations actuelles, à pénaliser les banques universelles de taille européenne. Il s’agit d’une part du projet « Barnier » sur la structure des banques et d’autre part de la taxe sur les transactions financières. Sur le plan des ratios réglementaires, le Groupe est déjà en mesure d’être au rendez-vous des nouvelles exigences. Le ratio de Common Equity Tier 1 sans phasage est de 10,1 % à fin 2014. Le ratio de levier, calculé comme le rapport des fonds propres sur le total de bilan et de hors-bilan, après prise en compte de certains ajustements, ressort à 3,8 % à fin 2014, au-dessus du seuil de 3 % évoqué par le Comité de Bâle. Les exigences minimales en matière de ratio de levier seront fixées par le Parlement européen et le Conseil sur proposition de la Commission européenne. Elles seront applicables à compter du 1er janvier 2018 ; pour autant la communication de ce ratio devient obligatoire à partir de janvier 2015. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 55 ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVESIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 60 Dans un contexte macroéconomique contrasté, l’enjeu majeur des discussions de place reste plus globalement de faire émerger un modèle de croissance durable et soutenable pour le secteur financier, qui préserve pleinement la capacité des banques à financer l’économie dans un contexte de politique budgétaire sous contraintes. L’addition des nouvelles contraintes réglementaires, conjuguée aux éventuels biais concurrentiels entre les différents pays qui pourraient voir le jour, vont peser de manière significative sur la rentabilité de certaines activités. Elles pourront donc influencer le modèle de développement de certains acteurs bancaires. Société Générale reste mobilisé et déterminé à poursuivre l’adaptation structurelle de ses métiers et faire face aux mutations de son environnement. Sur le volet liquidité, le Comité de Bâle a proposé deux ratios standards aux paramètres harmonisés : n n le Liquidity Coverage Ratio (LCR), à court terme (1 mois), dont l’objectif est de s’assurer que les institutions ont un coussin suffisant d’actifs liquides de très bonne qualité permettant de survivre à un stress sévère (combinant une crise de marché et une crise spécifique) durant 30 jours ; le Net Stable Funding Ratio (NSFR) est un ratio de transformation et compare à un horizon d’un an les besoins de financement aux ressources stables. La définition du LCR est stabilisée au sein de l’Union européenne, de même que ses standards techniques. A compter du 1er octobre 2015, l’exigence minimale de couverture des besoins de liquidité sera ainsi de 60 % des sorties nettes de trésorerie stressées à 30 jours pour atteindre progressivement 100 % en 2018. À fin décembre 2014, le ratio LCR du Groupe s’établissait à 118 % reflétant l’importante transformation du bilan du Groupe menée depuis plusieurs années. La définition du NSFR est stabilisée depuis le texte définitif du Comité de Bâle publié en octobre 2014. Ce texte servira de base à la Commission Européenne qui devra présenter d’ici décembre 2016, après avis de l’EBA, une nouvelle réglementation au Parlement et au Conseil. 56 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES Page 61 1 2 . N F O R M AT O N S R E L AT V E S A U X M P L A N TAT O N S E T A C T V T É S A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 1 4 L’article L.511-45 du Code monétaire et financier modifié par l’ordonnance n° 2014-158 du 20 février 2014 impose aux établissements de crédit de publier des informations sur leurs implantations et leurs activités, incluses dans leur périmètre de consolidation, dans chaque État ou territoire. Société Générale publie ci-après (page 58 à page 73) les informations requises. Ces informations font partie intégrante du rapport de gestion. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 57 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 62 IMPLANTATIONS PAR PAYS OU TERRITOIRE Implantations Afrique du sud SG JOHANNESBURG Albanie Algérie Allemagne BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH.A. ALD AUTOMOTIVE ALGERIE SPA SOCIETE GENERALE ALGERIE Activités Banque Banque Financements Spécialisés Banque Société Foncière et de Financement Immobilier AKRUN EINS GRUNDSTUCKS-VERMIETUNGSGESELLSCHAFT MBH & CO. OBJEKT SEREN 1 KG Financements Spécialisés ALD AUTOLEASING D GMBH Financements Spécialisés ALD INTERNATIONAL GROUP HOLDINGS GMBH Financements Spécialisés ALD INTERNATIONAL SAS & CO. KG Financements Spécialisés ALD LEASE FINANZ GMBH Financements Spécialisés BANK DEUTSCHES KRAFTFAHRZEUGGEWERBE GMBH Financements Spécialisés BDK LEASING UND SERVICE GMBH CAR PROFESSIONAL FUHRPARKMANAGEMENT UND BERATUNGSGESELLSCHAFT MBH & CO. KG Financements Spécialisés CARPOOL GMBH EFS SA BRANCH HAMBOURG EUROPARC DREILINDEN GMBH EUROPARC GMBH EUROPARC KERPEN GMBH GEFA GESELLSCHAFT FUR ABSATZFINANZIERUNG MBH GEFA LEASING GMBH GEFA VERSICHERUNGSDIENST GMBH HANSEATIC BANK GMBH & CO KG HANSEATIC GESELLSCHAFT FUR BANKBETEILIGUNGEN MBH HSCE HANSEATIC SERVICE CENTER GMBH IFVB INSTITUT FUR VERMOGENSBILDUNG GMBH INTERLEASING DELLO HAMBURG GMBH MILAHA QATAR GMBH & CO.KG MILAHA RAS LAFFAN GMBH & CO.KG NAMENDO GMBH ONVISTA ONVISTA BANK ONVISTA BETEILIGUNG HOLDING GMBH ONVISTA MEDIA GMBH PEMA GMBH PODES DREI GRUNDSTUCKS-VERMIETUNGSGESELLSCHAFT MBH &CO OBJEKTE WEL 4 KG PODES GRUNDSTUCKS - VERMIETUNGSGESELLSCHAFT MBH & CO OBJEKTE WEL 3 KG PODES ZWEI GRUNDSTUCKS-VERMIETUNGSGESELLSCHAFT MBH &CO OBJEKTE WEL 3 KG RED & BLACK AUTO GERMANY 1 UG (HAFTUNGSBESCHRANKT) RED & BLACK AUTO GERMANY 2 UG (HAFTUNGSBESCHRANKT) RED & BLACK CAR SALES 1UG RED & BLACK TME GERMANY 1 UG SG EFFEKTEN SG EQUIPMENT FINANCE INTERNATIONAL GMBH SG EQUIPMENT FINANCE SA & CO KG SG FRANCFORT SGSS DEUTSCHLAND KAPITALANLAGEGESELLSCHAFT MBH SOGECAP DEUTSCHE NIEDERLASSUNG SOGESSUR DEUTSCHE NIEDERLASSUNG TOAST MEDIA GMBH TRADE & GET GMBH Société de Courtage Société Financière Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Financements Spécialisés Financements Spécialisés Assurance Financements Spécialisés Société de Portefeuille Société de Service Société de Service Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société de Service Société Financière Société de Courtage Société de Service Société de Service Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Assurance Assurance Société de Service Société de Service Australie Autriche NEWEDGE AUSTRALIA PTY LTD ALD AUTOMOTIVE FUHRPARKMANAGEMENT UND LEASING GMBH SG EQUIPMENT LEASING AUSTRIA GMBH SG VIENNE Société de Courtage Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque 58 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 63 Implantations Bahamas Belgique SG PRIVATE BANKING (BAHAMAS) LTD. AXUS SA/NV BASTION EUROPEAN INVESTMENTS S.A. MILFORD PEMA TRUCK TRAILER VERHUUR SG BRUXELLES SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX B.V. BELGIAN BRANCH SOCIETE GENERALE IMMOBEL SOCIETE GENERALE PRIVATE BANKING NV/SA Bénin Bermudes Brésil SOCIETE GENERALE BENIN CATALYST RE INTERNATIONAL LTD. CATALYST RE LTD. ALD AUTOMOTIVE S.A. BANCO CACIQUE S.A. BANCO PECUNIA S.A. BANCO SOCIETE GENERALE BRASIL S.A. CACIQUE PROMOTORA DE VENDAS LTDA COBRACRED COBRANCA ESPECIALIZADA LTDA CREDIAL EMPREENDIMENTOS E SERVICOS LTDA MORDENO SOCIEDADES ANONIMAS NEWEDGE REPRESENTACOES LTDA (NEWEDGE BRAZIL) SG EQUIPMENT FINANCE S.A. ARRENDAMENTO MERCANTIL SG SD FUNDO DE INVESTIMENTO MULTIMERCADO - INVESTIMENTO NO EXTERIOR SOCIETE GENERALE S.A. CORRETORA DE CAMBIO, TITULOS E VALORES MOBILIARIOS Bulgarie REGIONAL URBAN DEVELOPMENT FUND SG EXPRESS BANK SOCIETE GENERALE FACTORING SOGELEASE BULGARIA Burkina Faso Cameroun Canada SOCIETE GENERALE BURKINA FASO SOCIETE GENERALE CAMEROUN SG CONSTELLATION CANADA LTD. SG HAMBROS TRUST COMPANY (CANADA) INC SOCIETE GENERALE (CANADA BRANCH) SOCIETE GENERALE (CANADA) SOCIETE GENERALE CAPITAL CANADA INC Chine ALD FORTUNE AUTO LEASING & RENTING SHANGHAI CO. LTD FORTUNE SG FUND MANAGEMENT CO., LTD. SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED SOCIETE GENERALE LEASING AND RENTING CO. LTD Chypre VPRG LIMITED Corée du Sud NEWEDGE FINANCIAL HONG KONG LTD (SEOUL BRANCH) SG SEC. (HK) LTD, SEOUL BRANCH SG SECURITIES KOREA CO LTD. SG SEOUL Côte d’Ivoire Croatie SG DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE SOGEBOURSE EN COTE D’IVOIRE ALD AUTOMOTVE D.O.O. ZA. OPERATVN FNANCJSK LEASNG SG LEASING D.O.O. SOCIETE GENERALE-SPLITSKA BANKA D.D. Activités Banque Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Société Financière Banque Banque Assurance Assurance Financements Spécialisés Banque Banque Banque Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Société de Courtage Financements Spécialisés Société Financière Société de Courtage Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Banque Financements Spécialisés Société Financière Banque Banque Société de Courtage Financements Spécialisés Société Financière Banque Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Société de Courtage Société de Courtage Société de Courtage Banque Banque Société de Portefeuille Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 59 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 64 Implantations Curaçao Danemark SGA SOCIETE GENERALE ACCEPTANCE N.V. (« SGA ») ALD AUTOMOTIVE A/S NF FLEET A/S PEMA LAST OG- TRAILERUDLEJNING A/S SG FINANS AS DANISH BRANCH Émirats Arabes Unis NEWEDGE GROUP (DUBAI BRANCH) SOCIETE GENERALE BANK & TRUST DUBAI SOCIETE GENERALE DUBAI Espagne ALD AUTOMOTIVE S.A.U ALTURA MARKETS, SOCIEDAD DE VALORES, SA GENEFIM SUCURSAL EN ESPANA SELF TRADE BANK SA SG EQUIPMENT FINANCE IBERIA, E.F.C, S.A. SOCGEN INVERSIONES FINANCIERAS SA SOCIETE GENERALE SUCCURSAL EN ESPANA SODEPROM Estonie États-Unis ALD AUTOMOTIVE EESTI AS AEGIS HOLDINGS (ONSHORE) INC. ANTALIS US FUNDING CORP BARTON CAPITAL LLC CGI FINANCE INC CGI NORTH AMERICA INC. CLASSIC YACHT DOCUMENTATION, INC. LYXOR ASSET MANAGEMENT HOLDING CORP. LYXOR ASSET MANAGEMENT INC. NEWEDGE FACILITIES MANAGEMENT INC NEWEDGE USA, LLC SG AMERICAS EQUITIES CORP. SG AMERICAS OPERATIONAL SERVICES, INC. SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS, LLC SG AMERICAS SECURITIES, LLC SG AMERICAS, INC. SG CONSTELLATION, INC. SG EQUIPMENT FINANCE USA CORP. SG MORTGAGE FINANCE CORP. SG REINSURANCE INTERMEDIARY BROKERAGE, LLC SG STRUCTURED PRODUCTS, INC. SGAIF, INC. SGAIH, INC. SGB FINANCE NORTH AMERICA INC. SOCIETE GENERALE (NEW YORK) SOCIETE GENERALE ENERGY LLC SOCIETE GENERALE FINANCIAL CORPORATION SOCIETE GENERALE INVESTMENT CORPORATION SOCIETE GENERALE NORTH AMERICA, INC. TENDER OPTION BOND PROGRAM TROPICANA FUNDING INCORPORATED Finlande France AXUS FINLAND OY NF FLEET OY 9 RUE DES BIENVENUS AIR BAIL AIX - BORD DU LAC - 3 ALBIGNY AVORAUX ALD AUTOMOTIVE RUSSIE SAS ALD INTERNATIONAL 60 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Financements Spécialisés Société de Courtage Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Courtage Financements Spécialisés Société Financière Banque Société Foncière et de Financement Immobilier Activités Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société de Courtage Banque Banque Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société de Service Société de Portefeuille Société Financière Société de Service Société de Courtage Société Financière Société de Service Banque Société de Courtage Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Assurance Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Banque Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Financements Spécialisés 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 65 Implantations ALPRIM AMUNDI GROUP ANTALIS SA ANTARIUS ANTARIUS FONDS ACTIONS PLUS ANTARIUS FONDS OBLIGATAIRE ANTARIUS OBLI 1-3 ANS ANTARIUS ROTATION SECTORIELLE AQPRIM AVIVA INVESTORS RESERVE EUROPE BANQUE COURTOIS BANQUE FRANCAISE COMMERCIALE OCEAN INDIEN BANQUE KOLB BANQUE LAYDERNIER BANQUE NUGER BANQUE POUYANNE BANQUE RHONE ALPES BANQUE TARNEAUD BOURSORAMA SA BREMANY LEASE SAS CAEN - RUE BASSE CAEN - RUE DU GENERAL MOULIN CARBURAUTO CARRERA CENTRE IMMO PROMOTION CHARTREUX LOT A1 CHEMIN DES COMBES COEUR EUROPE COMPAGNIE FINANCIERE DE BOURBON COMPAGNIE FONCIERE DE LA MEDITERRANEE (CFM) COMPAGNIE GENERALE D’AFFACTURAGE COMPAGNIE GENERALE DE LOCATION D’EQUIPEMENTS CONTE CREDINORD CIDIZE CREDIT DU NORD DARWIN DIVERSIFIE 0-20 DARWIN DIVERSIFIE 40-60 DARWIN DIVERSIFIE 80-100 DEVILLE AV LECLERC DISPONIS ESNI - COMPARTIMENT SG-CREDIT CLAIMS -1 ETOILE CLIQUET 90 ETOILE GARANTI FEVRIER 2020 ETOILE GARANTI JUILLET 2018 ETOILE ID ETOILE PATRIMOINE 50 ETOILE TOP 2007 FCC ALBATROS FCT BLANCO FCT CODA FCT COMPARTMENT SOGECAP SG 1 FCT MALZIEU FCT R&B BDDF PPI FCT RED & BLACK FRENCH SMALL BUSINESS FCT WATER DRAGON FENWICK LEASE FINANCIERE UC FINAREG FINASSURANCE SNC FPS FQA FUND FRANFINANCE FRANFINANCE LOCATION Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Financière Assurance Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Société de Courtage Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Société de Service Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Société Financière Banque Société de Portefeuille Société de Portefeuille Société de Portefeuille Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société de Portefeuille Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société de Portefeuille Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Société de Courtage Société de Portefeuille Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 61 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 66 Implantations GALYBET GENE ACT 1 GENEBANQUE GENECAL FRANCE GENECAR - SOCIETE GENERALE DE COURTAGE D’ASSURANCE ET DE REASSURANCE GENECOMI GENEFIM GENEFIMMO HOLDING GENEFINANCE GENEGS GENEGIS GENEVAL GENEVALMY GENINFO IMAPRIM AMENAGEMENT INORA LIFE FRANCE INTER EUROPE CONSEIL INVESTIR IMMOBILIER - MAROMME INVESTIR IMMOBILIER NORMANDIE ISSY 11-3 GALLIENI KOLB INVESTISSEMENT LA BANQUE POSTALE FINANCEMENT LA CROIX BOISEE LA FONCIERE DE LA DEFENSE LA MADELEINE LES MESANGES LIBECAP LIRIX LYXOR ASSET MANAGEMENT LYXOR INTERNATIONAL ASSET MANAGEMENT NEWEDGE GROUP NICE BROC NICE CARROS NOAHO NORBAIL IMMOBILIER NORBAIL SOFERGIE NORIMMO ONYX OPCI SOGECAPIMMO OPERA 72 ORADEA VIE ORPAVIMOB PACTIMO PAREL PARTICIPATIONS IMMOBILIERES RHONE ALPES PHILIPS MEDICAL CAPITAL FRANCE PRAGMA PRIMAXIA PRIORIS PROJECTIM RED & BLACK AUTO FRANCE 2012 RED & BLACK CONSUMER FRANCE 2013 RIVAPRIM S.C.I. LE DOMAINE DE STONEHAM SAGEMCOM LEASE SAINT CLAIR SAINT-MARTIN 3 SARL DT 6 NANTES SARL SEINE CLICHY SAS ANTONY - DOMAINE DE TOURVOIE SAS COPRIM RESIDENCES SAS DE LA RUE DORA MAAR SAS LOIRE ATLANTIQUE TERTIAIRE 62 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Banque Financements Spécialisés Assurance Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Société de Portefeuille Immobilier d’Exploitation Société de Portefeuille Société Foncière et de Financement Immobilier Assurance Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Société de Portefeuille Société Financière Société Financière Société de Courtage Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Assurance Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Service Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 67 Implantations SAS NOAHO AMENAGEMENT SAS NORMANDIE HABITAT SAS NORMANDIE RESIDENCES SAS PARNASSE SAS SOGEPROM TERTIAIRE SAS TOUR D2 SC ALICANTE 2000 SC CHASSAGNE 2000 SCCV 29 ET 31 AVENUE CHARLES DE GAULLE A LA TESTE DE BUCH SCCV 3 CHATEAUX SCCV BALMA ENTREPRISE SCCV BASSENS LES MONTS SCCV BLAINVILLE LEMARCHAND SCCV CAEN CHARITE - ILOT 3 SCCV CHARITE - REHABILITATION SCCV CHARTREUX LOT E SCCV CHARTREUX LOTS B-D SCCV ETERVILLE RUE DU VILLAGE SCCV LES ECRIVAINS SCCV LES PATIOS D’OR DE FLEURY LES AUBRAIS SCCV LES SUCRES SCCV MARCQ PROJECTIM SCCV MARQUET PROJECTIM SCCV POURCIEUX-BARONNES SCCV RIVER GREEN SCCV VERNAISON - RAZAT SCDM PARTICIPATIONS SCI AIX BORD DU LAC-1 SCI AIX-BORD DU LAC-2 SCI AQPRIM PROMOTION SCI ASC LA BERGEONNERIE SCI AVARICUM SCI BRAILLE/HOTEL DE VILLE SCI CAP COURROUZE SCI CENTRE IMMO PROMOTION RESIDENCES SCI CHARITE - GIRANDIERE SCI CHELLES AULNOY MENDES FRANCE SCI DREUX LA ROTULE NORD SCI DU 84 RUE DU BAC SCI ETAMPES NOTRE-DAME SCI ETRECHY SAINT NICOLAS SCI EUROPARC HAUTE BORNE 1 SCI EUROPARC ST MARTIN DU TOUCH 2002 SCI GOUSSAINVILLE SAINT-JUST SCI HEGEL PROJECTIM SCI LA MANTILLA COMMERCES SCI LA MARQUEILLE SCI LAVOISIER SCI LE HAMEAU DES GRANDS PRES SCI LE PARC DE BORDEROUGE SCI LES JARDINS D’IRIS SCI LES PORTES DU LEMAN SCI LES RESIDENCES GENEVOISES SCI LIEUSAINT RUE DE PARIS SCI LINAS COEUR DE VILLE 1 SCI L’OREE DES LACS SCI LYON JOANNES SCI MARCOUSSIS BELLEJAME SCI NOAHO RESIDENCES SCI PARIS 182 CHATEAU DES RENTIERS SCI PROJECTIM HABITAT SCI PROJECTIM HELLEMMES SEGUIN SCI PROJECTIM MARCQ COEUR DE VILLE Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 63 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 68 Implantations SCI PRONY SCI QUINTESSENCE-VALESCURE SCI REIMS GARE SCI RESIDENCE DU DONJON SCI RHIN ET MOSELLE 1 SCI RIVA PRIM HABITAT SCI RIVA PRIM RESIDENCES SCI SAINT OUEN L’AUMONE - L’OISE SCI SAINT-DENIS WILSON SCI SAINT-PIERRE-DES-CORPS/CAP 55 SCI SCS IMMOBILIER D’ENTREPRISES SCI SOGEADI TERTIAIRE SCI SOGECIP SCI SOGECTIM SCI SOGEPROM ATLANTIQUE SCI SOGEPROM CIP CENTRE SCI TERRES NOUVELLES FRANCILIENNES SCI TOULOUSE CENTREDA 3 SCI VALENCE-CHAMPS DE MARS SCI VELRI SCI-LUCE-LE CARRE D’ OR-LOT E SEFIA SG 29 HAUSSMANN SG 29 REAL ESTATE SG CAPITAL DEVELOPPEMENT SG CONSUMER FINANCE SG EURO CT SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS SG FINANCIAL SERVICES HOLDING SG OPTION EUROPE SG SECURITIES (PARIS) SAS SG SERVICES SGB FINANCE S.A. SNC BON PUITS 1 SNC BON PUITS 2 SNC COPRIM RESIDENCES SNC D’AMENAGEMENT FORUM SEINE ISSY LES MOULINEAUX SNC DU 10 RUE MICHELET SNC ISSY FORUM 10 SNC ISSY FORUM 11 SNC PROMOSEINE SOCIETE « LES PINSONS » SOCIETE ANONYME DE CREDIT A L’INDUSTRIE FRANCAISE (CALIF) SOCIETE CIVILE DE CONSTRUCTION-VENTE ANNA PURNA SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE DES COMBEAUX DE TIGERY SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE DOMION SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE FONTENAY - ESTIENNES D’ORVES SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE NAXOU SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE TOULDI SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE VOGRE SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE VOLTAIRE PHALSBOURG SOCIETE DE BOURSE GILBERT DUPONT SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII SOCIETE DES TERRAINS ET IMMEUBLES PARISIENS (STIP) SOCIETE EN NOM COLLECTIF PARNASSE SOCIETE FINANCIERE D’ANALYSE ET DE GESTION SOCIETE GENERALE SOCIETE GENERALE CAPITAL PARTENAIRES SOCIETE GENERALE DE BANQUE AUX ANTILLES SOCIETE GENERALE ENERGIE SOCIETE GENERALE EQUIPMENT FINANCE S.A. SOCIETE GENERALE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 64 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Financière Société de Service Société de Portefeuille Société de Portefeuille Société de Courtage Société Financière Société de Portefeuille Société de Courtage Société de Courtage Financements Spécialisés Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Banque Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société de Portefeuille Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Banque Société de Portefeuille Banque Société de Courtage Financements Spécialisés Société de Portefeuille 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 69 Implantations SOCIETE GENERALE POUR LE DEVELOPPEMENT DES OPERATIONS DE CREDIT-BAIL IMMOBILIER « SOGEBAIL » SOCIETE GENERALE SCF SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES FRANCE SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES NET ASSET VALUE SOCIETE GENERALE SFH SOCIETE IMMOBILIERE DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN SOCIETE IMMOBILIERE URBI ET ORBI SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT SOGE BEAUJOIRE SOGE PERVAL SOGE PERIVAL SOGE PERIVAL SOGE PERAL SOGECAMPUS SOGECAP SOGECAP ACTIONS SOGECAP LONG TERME N° 1 SOGEFIM HOLDING SOGEFIMUR SOGEFINANCEMENT SOGEFINERG SG POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ECONOMISANT L’ENERGIE SOGEFONTENAY SOGELEASE FRANCE SOGEMARCHE SOGEPALM SOGEPARTICIPATIONS SOGEPROM SOGEPROM ENTREPRISES SOGEPROM ENTREPRISES REGIONS SOGEPROM HABITAT SOGEPROM PARTENAIRES SOGEPROM RESIDENCES SOGEPROM SERVICES SOGESSUR SOGINFO - SOCIETE DE GESTION ET D’INVESTISSEMENTS FONCIERS SOPHIA-BAIL STAR LEASE SOGEPROM ME(1) TEMSYS URBANISME ET COMMERCE URBANISME ET COMMERCE PROMOTION VALMINVEST VOURIC Géorgie Ghana Gibraltar Grèce Guernesey BANK REPUBLIC GEORGIAN MILL COMPANY LLC MERTSKHALI PIRVELI SOCIETE GENERALE GHANA LIMITED HAMBROS (GIBRALTAR NOMINEES) LIMITED SG HAMBROS BANK (GIBRALTAR) LIMITED ALD AUTOMOTIVE S.A. LEASE OF CARS SOGECAP GREECE ARAMIS CORP. LIMITED ARAMIS SECURITIES CO LTD CDS INTERNATIONAL LIMITED HAMBROS (GUERNSEY NOMINEES) LTD Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Financière Société de Portefeuille Société de Service Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Banque Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Assurance Société Financière Société Financière Société de Portefeuille Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Portefeuille Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Assurance Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Immobilier d’Exploitation Société de Portefeuille Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Société de Service Banque Financements Spécialisés Assurance Société Financière Société Financière Société de Service Société de Service GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 65 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 70 HTG LIMITED SG HAMBROS BANK (CHANNEL ISLANDS) LTD GUERNSEY BRANCH Implantations Guinée Guinée Équatoriale Hong-Kong SG DE BANQUES EN GUINEE SG DE BANQUES EN GUINEE EQUATORIALE NEWEDGE BROKER HONG KONG LTD NEWEDGE FINANCIAL HONG KONG LTD NEWEDGE GROUP, HONG KONG BRANCH SG HONG KONG SG SECURITIES (HK) NOMINEES LTD SG SECURITIES (HONG-KONG) LTD SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD (HONG-KONG) SOCIETE GENERALE ASIA LTD SOCIETE GENERALE BANK AND TRUST HONG KONG BRANCH TH INVESTMENTS (HONG KONG) 1 LIMITED TH INVESTMENTS (HONG KONG) 2 LIMITED TH INVESTMENTS (HONG KONG) 3 LIMITED Hongrie Îles Caïmans ALD AUTOMOTIVE MAGYARORSZAG KFT SG EQUIPMENT FINANCE HUNGARY ZRT SG EQUIPMENT LEASING HUNGARY LTD AEGIS HOLDINGS (OFFSHORE) LTD. BRIDGEVIEW LIMITED SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Îles Vierges Britanniques TNS SERVICES LIMITED(2) Inde ALD AUTOMOTIVE PRIVATE LIMITED NEWEDGE BROKER INDIA PTE LTD SG ASIA HOLDINGS (INDIA) PVT LTD SG MUMBAI SOCIETE GENERALE GLOBAL SOLUTION CENTRE PRIVATE Irlande Italie ALD RE LIMITED CONDORCET GLOBAL OPPORTUNITY UNIT TRUST EFS SA BRANCH DUBLIN INORA LIFE LTD IRIS SPV LIMITED RED & BLACK PRIME RUSSIA MBS SG DUBLIN SGBT FINANCE IRELAND LIMITED SGSS (IRELAND) LIMITED SOCIETE GENERALE HEDGING LIMITED ALD AUTOMOTIVE ITALIA S.R.L. CGL ITALIA S.P.A. FIDITALIA S.P.A. FRAER LEASING S.P.A. SG EQUIPMENT FINANCE ITALY S.P.A. SG FACTORING S.P.A. SG LEASING S.P.A. SG MILAN SGB FINANCE ITALIA S.P.A. SOCECAP SA RAPPRESENTANZA GENERALE PER L’ITALIA SOCIETE GENERALE ITALIA HOLDING S.P.A. SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES S.P.A. SOGESSUR S.A. Japon LYXOR ASSET MANAGEMENT JAPAN CO LTD NEWEDGE JAPAN INC 66 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Activités Société de Service Banque Banque Banque Société de Courtage Société de Courtage Société de Courtage Banque Société de Courtage Société de Courtage Société de Courtage Société Financière Banque Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Banque Société de Service Financements Spécialisés Société de Courtage Société de Courtage Banque Société de Service Assurance Société Financière Société Financière Assurance Société Financière Société Financière Banque Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Société Financière Assurance Financements Spécialisés Banque Assurance Société de Portefeuille Société de Courtage 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 71 Implantations Jersey SG TOKYO SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD, TOKYO BRANCH CLARIS LTD ELMFORD LIMITED HANOM LMTED HANOM LIMITED HANOM LIMITED JD CORPORATE SERVICES LIMITED LYXOR MASTER FUND NEWMEAD TRUSTEES LIMITED SG HAMBROS (FOUNDATIONS) LTD SG HAMBROS BANK (CHANNEL ISLANDS) LTD SG HAMBROS FUND MANAGERS (JERSEY) LTD SG HAMBROS NOMINEES (JERSEY) LTD SG HAMBROS PROPERTIES (JERSEY) LTD SG HAMBROS TRUST COMPANY (CHANNEL ISLANDS) LTD SGH TRUSTEES (JERSEY) LIMITED SOLENTIS INVESTMENT SOLUTIONS PCC Lettonie Liban Lituanie ALD AUTOMOTIVE SIA SG DE BANQUE AU LIBAN UAB ALD AUTOMOTIVE Luxembourg ALEF AXUS LUXEMBOURG SA CHABON SA CODEIS SECURITIES S.A. COMPTOIR DE VALEURS DE BANQUE EUROPEAN FUND SERVICES SA IVEFI SA LX FINANZ S.A.R.L. LYXOR ASSET MANAGEMENT LUXEMBOURG S.A. RED & BLACK AUTO LEASE GERMANY 1 SA ROSINVEST SG ISSUER SGBT ASSET BASED FUNDING SA SGBT SECURITIES SOCIETE GENERALE BANK & TRUST SOCIETE GENERALE BANK & TRUST CREDIT INTERNATIONAL SOCIETE GENERALE CAPITAL MARKET FINANCE SOCIETE GENERALE FINANCING AND DISTRIBUTION SOCIETE GENERALE LDG SOCIETE GENERALE LIFE INSURANCE BROKER SA SOCIETE GENERALE PRIVATE WEALTH MANAGEMENT S.A. SOCIETE GENERALE RE SA SOGELIFE WELL INVESTMENTS SA Macédoine Madagascar Malte Maroc OHRIDSKA BANKA AD SKOPJE BANKY FAMPANDROSOANA VAROTRA SG LNG MALTA INVESTMENT 1 LIMITED LNG MALTA INVESTMENT 2 LIMITED ALD AUTOMOTIVE SA MAROC ATHENA COURTAGE FONCIMMO LA MAROCAINE VIE SG MAROCAINE DE BANQUES Activités Banque Banque Société Financière Société de Service Société Financière Société Financière Société Financière Société de Service Société Financière Société Financière Société Financière Banque Société de Portefeuille Société Financière Société Financière Société Financière Société de Service Société Financière Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Banque Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Assurance Assurance Société Financière Banque Banque Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Assurance Immobilier d’Exploitation Assurance Banque GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 67 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 72 Implantations SOCIETE D’ EQUIPEMENT DOMESTIQUE ET MENAGER « EQDOM » SOCIETE GENERALE DE LEASING AU MAROC SOCIETE GENERALE TANGER OFFSHORE SOGECAPITAL GESTION SOGEFINANCEMENT MAROC Maurice Mexique Moldavie Monaco Monténégro Norvège SG SECURITIES BROKING (M) LIMITED ALD AUTOMOTIVE S.A. DE C.V. ALD FLEET SA DE CV SOFOM ENR SGFP MEXICO, S. DE R.L. DE C.V. MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE CRÉDIT DU NORD - MONACO SOCIÉTÉ MARSEILLAISE DE CRÉDIT - MONACO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (SUCCURSALE MONACO) SOCIETE GENERALE PRIVATE BANKING (MONACO) SOCIETE GENERALE BANKA MONTENEGRO A.D. ALD AUTOMOTIVE AS NF FLEET AS SG FINANS AS Nouvelle-Calédonie CREDICAL SOCIETE GENERALE CALEDONIENNE DE BANQUE Nouvelle-Zélande Pays-Bas ALVARENGA INVESTMENTS B.V. AXUS FINANCE NL B.V. AXUS NEDERLAND BV BRIGANTIA INVESTMENTS B.V. HERFSTTAFEL INVESTMENTS B.V. HORDLE FINANCE BV MONTALIS INVESTMENT BV SG AMSTERDAM SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX BV SOGELEASE B.V. SOGELEASE FILMS TYNEVOR B.V. ALD AUTOMOTIVE POLSKA SP Z.O.O. EURO BANK S.A. PEMA POLSKA SP Z.O.O. SG EQUIPMENT LEASING POLSKA SP Z.O.O. SOCIETE GENERALE S.A. ODDZIAL W POLSCE SOGESSUR SPOLKA AKCYJNA ODDZIAL W POLSCE SOGECAP SPOLKA AKCYJNA ODDZIAL W POLSCE Polynésie Francaise BANQUE DE POLYNESIE SOGELEASE BDP « SAS » Portugal République tchèque ALD AUTOMOTIVE SRO ESSOX SRO FACTORING KB KB PENZIJNI SPOLECNOST, A.S. 68 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SG HAMBROS TRUST COMPANY (NEW ZEALAND) LIMITED Société Financière Philippines Pologne SOCIETE GENERALE MANILA OFFSHORE BRANCH(2) Banque SGALD AUTOMOTIVE SOCIEDADE GERAL DE COMERCIO E ALUGUER DE BENZ SA Financements Spécialisés Activités Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société de Courtage Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Banque Banque Banque Banque Banque Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société de Service Financements Spécialisés Banque Assurance Assurance Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Société Financière 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 73 Implantations KB REAL ESTATE Komerční BANKA A.S Komerční POJISTOVNA A.S MODRA PYRAMIDA STAVEBNI SPORITELNA AS NP 33 PEMA PRAHA SPOL. S.R.O. PROTOS SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S.R.O. SOGEPROM CESKA REPUBLIKA S.R.O. SOGEPROM MICHLE S.R.O. TRANSFORMED FUND VN 42 Roumanie ALD AUTOMOTIVE SRL BRD - GROUPE SOCIETE GENERALE SA BRD FINANCE IFN S.A. S.C. BRD SOGELEASE IFN S.A. S.C. ROGARIU IMOBILIARE S.R.L. SOCIETE GENERALE EUROPEAN BUSINESS SERVICES S.A. SOGEPROM ROMANIA SRL Royaume-Uni ACR ALD AUTOMOTIVE GROUP PLC ALD AUTOMOTIVE LIMITED ALD FUNDING LIMITED BRIDGEVIEW LIMITED (UK BRANCH) BRIGANTIA INVESTMENTS B.V. (UK BRANCH) HORDLE FINANCE B.V. (UK BRANCH) LNG INVESTMENT 1 LTD LNG INVESTMENT 2 LTD LYXOR ASSET MANAGEMENT UK LLP SELF TRADE UK NOMINEES LIMITES SELFTRADE UK MARKETING SERVICE SELFTRADE UK SERVICES SG EQUIPMENT FINANCE (DECEMBER) LIMITED SG EQUIPMENT FINANCE LEASING LIMITED SG EQUIPMENT FINANCE OPERATING LEASING LIMITED SG EQUIPMENT FINANCE RENTAL LIMITED SG FINANCIAL SERVICES LIMITED SG HAMBROS (LONDON) NOMINEES LIMITED SG HAMBROS BANK LIMITED SG HAMBROS LIMITED (HOLDING) SG HAMBROS TRUST COMPANY LTD SG HEALTHCARE BENEFITS TRUSTEE COMPANY LIMITED SG INVESTMENT LIMITED SG LEASING (ASSETS) LIMITED SG LEASING (CENTRAL 1) LIMITED SG LEASING (CENTRAL 3) LIMITED SG LEASING (DECEMBER) LIMITED SG LEASING (JUNE) LIMITED SG LEASING (MARCH) LIMITED SG LEASING (USD) LIMITED SG LEASING (UTILITIES) LIMITED SG LEASING IX SG LEASING XII SG LONDRES SGFLD LIMITED SOCGEN NOMINEES (UK) LIMITED SOCIETE GENERALE EQUIPMENT FINANCE LIMITED SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED SOCIETE GENERALE NEWEDGE UK LTD SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES UK LIMITED Activités Société Foncière et de Financement Immobilier Banque Assurance Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Société Foncière et de Financement Immobilier Financements Spécialisés Banque Société Financière Financements Spécialisés Société Foncière et de Financement Immobilier Société de Service Société Foncière et de Financement Immobilier Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Société de Service Société de Service Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Banque Banque Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Société de Courtage Société de Courtage GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 69 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 74 Implantations STRABUL NOMINEES LIMITED TALOS HOLDING LTD TALOS SECURITIES LTD TH INVESTMENTS (HONG KONG) 2 LIMITED TH LEASING (JUNE) LIMITED TH STRUCTURED ASSET FINANCE LIMITED THE EIFFEL LIMITED PARTNERSHIP THE FENCHURCH PARTNERSHIP THE MARS MARITIME LIMITED PARTNERSHIP THE SATURN MARITIME LIMITED PARTNERSHIP TYNEVOR B.V. (UK BRANCH) Russie (Fédération de) ALD AUTOMOTIVE OOO AVTO LCC BSGV LEASING LLC CLOSED JOINT STOCK COMPANY SG FINANCE COMMERCIAL BANK DELTACREDIT CREDIT INSTITUTION OBYEDINYONNAYA RASCHOTNAYA SISTEMA INKAKHRAN NCO LLC RUSFINANCE LLC RUSFINANCE BANK PMD-SERVICE PROEKTINVEST LLC RB FACTORING LLC RB LEASING LLC RB SECURITIES RBS AVTO REAL INVEST LLC ROSBANK SG STRAKHOVANIE LLC SOCIETE GENERALE STRAKHOVANIE ZHIZNI LLC SOSNOVKA LLC VALMONT LLC SG DE BANQUES AU SENEGAL ALD AUTOMOTIVE D.O.O BEOGRAD SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA NEWEDGE FINANCIAL SINGAPORE PTE LTD SG SECURITIES (SINGAPORE) PTE. LTD. SG SINGAPOUR SOCIETE GENERALE BANK & TRUST SINGAPORE BRANCH ALD AUTOMOTIVE S.R.O Komerční BANKA BRATISLAVA PEMA SLOVAKIA SPOL.S.R.O. SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S.R.O. ORGANIZACNA ZLOZKA (SLOVAK REPUBLIC BRANCH) TRUCKCENTER ZVOLEN SPOL. S.R.O. ALD AUTOMOTIVE OPERATIONAL LEASING DOO SKB LEASING D.O.O. SKB BANKA ALD AUTOMOTIVE AB NF FLEET AB PEMA TRUCK- OCH TRAILERUTHYRNING AB SG FINANS AS SWEDISH BRANCH ALD AUTOMOTIVE AG NEWEDGE GROUP, PARIS, ZURICH BRANCH PEMA TRUCK- UND TRAILERVERMIETUNG GMBH Sénégal Serbie Singapour Slovaquie Slovénie Suède Suisse 70 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Activités Société Financière Société Financière Société de Courtage Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Financements Spécialisés Société Financière Société Financière Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Société de Service Financements Spécialisés Société Financière Banque Société Financière Société Financière Financements Spécialisés Financements Spécialisés Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société Financière Immobilier d’Exploitation Société Foncière et de Financement Immobilier Banque Assurance Assurance Immobilier d’Exploitation Immobilier d’Exploitation Banque Financements Spécialisés Banque Société de Courtage Société de Courtage Banque Banque Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société de Service Financements Spécialisés Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Financements Spécialisés Société de Courtage Financements Spécialisés 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 75 Implantations ROSBANK (SWITZERLAND) SG EQUIPMENT FINANCE SCHWEIZ AG SG PRIVATE BANKING (LUGANO-SVIZZERA) SA SG PRIVATE BANKING SUISSE SA SG ZURICH SG SECURITIES (HONG KONG) LIMITED SG TAIPEI SOCIETE GENERALE TCHAD SG BANGKOK(2) UNION INTERNATIONALE DE BANQUES ALD AUTOMOTIVE TURIZM TICARET ANONIM SIRKETI SG ISTANBUL FIRST LEASE LTD. Taiwan Tchad Thaïlande Tunisie Turquie Ukraine (1) Regroupe 142 SCI mises en équivalence dont 141 françaises et 1 tchèque en cours de liquidation. (2) Implantations en cours de liquidation. Activités Banque Financements Spécialisés Banque Banque Banque Société de Courtage Banque Banque Banque Banque Financements Spécialisés Banque Financements Spécialisés GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 71 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 76 EFFECTIFS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES PAR PAYS OU TERRITOIRE Pays Effectifs* PNB* Résultat avant Impôt sur les bénéfices* Impôts sur les bénéfices* Impôts sur les bénéfices différés* Subventions* Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Australie Autriche Bahamas Belgique Bénin Bermudes(1) Brésil Bulgarie Burkina Faso Cameroun Canada Chine Chypre Corée du Sud Côte d’Ivoire Croatie Curaçao(2) Danemark Émirats Arabes Unis Espagne Estonie États-Unis Finlande France Géorgie Ghana Gibraltar Grèce Guernesey Guinée Guinée Équatoriale Hong-Kong Hongrie Îles Caïmans(3) Inde(4) Irlande Italie Japon Jersey Lettonie Liban Lituanie Luxembourg Macédoine Madagascar Malte Maroc Maurice Mexique 80 400 1 412 3 115 26 54 44 471 218 0 1 182 1 506 246 625 108 537 0 136 1 147 1 459 0 146 79 562 \- 2 455 86 51 794 956 709 50 38 0 290 289 1 038 \- 0 \- \- \- 0 \- 3 968 53 1 938 284 219 1 275 375 805 3 778 90 1 205 59 10 576 11 21 134 744 9 11 15 193 19 12 195 93 29 72 49 84 1 117 111 138 1 57 17 400 \- 41 62 16 4 (0) 28 27 \- (0) 61 5 673 619 306 60 \- \- \- 834 19 44 0 436 \- 8 72 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6 5 63 191 (2) 4 4 102 1 12 (167) 35 9 19 12 12 1 39 48 32 1 33 4 233 0 219 43 321 15 11 0 1 (0) 12 12 3 (0) 56 13 342 114 179 20 1 15 1 4 19 0 590 130 (0) 2 (46) \- (35) (7) (347) (2) (0) (15) (29) 0 (1) 0 (15) (0) 0 (29) (3) (1) (9) (6) (0) 0 (9) (4) 0 (9) 0 (10) (2) (5) 0 (0) 0 (5) (4) (31) \- 0 (19) (0) (70) (42) (2) \- \- \- (96) (0) (4) (0) (59) \- 1 (187) (0) 0 (3) (8) 1 0 0 (0) 1 (0) 25 (0) (0) (0) 1 1 0 2 1 1 0 2 0 (7) \- (3) 33 (1) (0) (0) (0) (1) 0 0 3 \- 0 1 (0) 32 (4) (0) \- \- \- 0 0 0 \- 0 10 (26) \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 77 Pays Effectifs* PNB* Résultat avant Impôt sur les bénéfices* Impôts sur les bénéfices* Impôts sur les bénéfices différés* Subventions* 736 315 258 328 312 0 164 3 328 283 85 8 436 8 250 2 934 20 966 756 1 301 376 103 837 124 709 31 195 1 229 125 0 \- 22 140 21 129 79 0 32 195 52 16 1 118 596 1 452 1 234 51 93 142 15 108 54 232 32 21 0 91 22 \- Moldavie Monaco Monténégro Norvège Nouvelle Calédonie Nouvelle Zélande Pays-Bas Pologne Polynésie Française Portugal République tchèque Roumanie Royaume-Uni Russie Sénégal Serbie Singapour Slovaquie Slovénie Suède Suisse Taïwan Tchad Thaïlande Tunisie Turquie Ukraine Total * 6 63 6 61 42 0 7 43 3 11 586 24 243 187 (34) 9 110 11 44 30 36 21 6 (0) 34 3 4 (1) (21) (17) (1) (7) 0 (3) (0) (6) (2) (97) (2) (50) (41) (0) 0 0 (3) (4) (3) (3) (3) (1) (0) 0 \- (12) (10) (45) (10) (0) (6) 0 0 1 0 0 (9) 4 (0) (5) 8 3 15 2 (4) (4) (0) (1) 0 0 (2) (0) \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 136 223 23 561 4 375 (1 192) (192) Effectifs : effectifs en Équivalent Temps Plein (ETP) au 31/12/2014. Les effectifs des entités mises en équivalence ne sont pas retenus. PNB : contribution de l’implantation au Produit Net Bancaire consolidé en millions d’euros. Le PNB en contribution au résultat consolidé du Groupe s’entend avant élimination des charges et produits résultant d’opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe. La quote-part de résultat net des entreprises mises en équivalence est enregistrée directement dans le résultat avant impôt, leur contribution au PNB consolidé est donc nulle. Résultat avant impôt sur les bénéfices : contribution de l’implantation au résultat avant impôt consolidé du Groupe avant élimination des charges et produits résultant d’opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe. Impôts sur les bénéfices : tels que présentés dans les comptes consolidés en conformité avec les normes IFRS et en distinguant les impôts courants des impôts différés. Subventions publiques reçues : sommes accordées sans contrepartie ou revêtant un caractère non-remboursable, versées effectivement par une entité publique à titre ponctuel ou reconductible en vue de concourir à la réalisation d’une finalité précise. (1) Les résultats des entités implantées dans les Bermudes sont taxés respectivement aux États-Unis et en France. (2) Le résultat de l’entité localisée à Curaçao est taxé en France. (3) Les résultats des entités implantées aux îles Caïmans sont taxés respectivement aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon. (4) L’essentiel des effectifs présents en Inde est affecté à un centre de services partagés dont le produit de refacturation est enregistré en Frais Généraux et non en PNB. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 73 INFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉSIRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEI2 Page 78 74 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2IRAPPORT D’ACTIVITÉ DU GROUPEIINFORMATIONS RELATIVES AUX IMPLANTATIONS ET ACTIVITÉS Page 79 1\. Structure et organes 3\. Rémunération des dirigeants du gouvernement d’entreprise ............................76 Présentation de la gouvernance et de la structure des comités de supervision �����������76 Conseil d’administration �����������������������77 Direction générale ��������������������������83 Informations complémentaires sur les membres du Conseil et les Directeurs généraux délégués ����������85 Comité exécutif ����������������������������85 Comité de direction Groupe ���������������������86 2\. Rapport du président sur le gouvernement d’entreprise ..................87 Déclaration sur le régime de gouvernement d’entreprise �����87 Le Conseil d’administration ���������������������87 Les Vice-Présidents �������������������������93 Les Comités �����������������������������94 Évaluation du Conseil d’administration et des mandataires sociaux ���������������������97 Formation �������������������������������98 Modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée générale ��������������98 Jetons de présence versés aux administrateurs de la Société ��98 Rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux et mention de la publication des informations prévues au L. 225-100-3 du Code de commerce ��98 du Groupe .............................................................................................99 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux ���������99 Rémunérations des membres du comité exécutif autres que les mandataires sociaux ������������������� 104 Évolution de la gouvernance en 2015 ��������������� 105 Transactions des mandataires sociaux sur le titre Société Générale 105 Tableaux normalisés conformes aux recommandations de l’AMF …106 Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2014 aux dirigeants mandataires sociaux et soumis à l’avis des actionnaires ���������������� 115 Plans d’attribution d’actions aux salariés ������������� 123 4\. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés .........................124 5\. Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques ................126 6\. Rapport des Commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’administration de Société Générale ..140 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 75 3GOUVERNEMENTD’ENTREPRISE Page 80 1 . S T R U C T U R E E T O R G A N E S D U G O U E R N E M E N T D ’ E N T R E P R S E PRÉSENTATION DE LA GOUVERNANCE ET DE LA STRUCTURE DES COMITÉS DE SUPERVISION C O N S E L D ’ A D M N S T R A T O N COMITÉ D’AUDIT ET DE CONTRÔLE INTERNE ET DES RISQUES* COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS COMITÉ DES NOMINATIONS ET DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DIRECTION GÉNÉRALE Propose et supervise la mise en œuvre de la stratégie déterminée par le Conseil d’administration COMITÉ EXÉCUTIF Assure la mise en œuvre de la stratégie du Groupe C O M T É S P R É S D É S P A R L A D R E C T O N G É N É R A L E CORISQ Supervise les grandes orientations en matière de risques, notamment l’encadrement des risques de crédit, pays, de marché et opérationnels. Architecture et mise en œuvre du dispositif de suivi de ces risques. COMITÉ GRANDS RISQUES Examine et pilote les principales expositions individuelles du Groupe. COMITÉ FINANCIER Valide le dispositif de suivi de gestion et d’encadrement des risques structurels et revoit les évolutions des risques structurels du Groupe, ainsi que les limites d’expositions de chaque entité du Groupe. COMITÉ DE COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE Responsable de l’architecture d’ensemble du dispositif de contrôle interne du Groupe, de sa cohérence et de son efficacité. COMITÉ DES RESULTATS Examinent les résultats des pôles et mesurent leur performance par rapport au budget. La composition du Conseil d’administration est présentée en pages 77 et suivantes du présent Document de référence. Le règlement intérieur du Conseil d’administration définissant ses attributions est reproduit dans le chapitre 7, en page 541. La composition de la Direction générale, du Comité exécutif et du Comité de direction figurent dans les sections respectives du présent chapitre (voir pages 83, 85 et 86). Les différents Comités du Conseil d’administration et leurs attributions, ainsi que le compte-rendu de leurs travaux sont présentés dans le Rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise du présent chapitre (p. 87), notamment : n n rôle du Vice-Président, p. 87 et rapport p. 93 ; compte-rendu des travaux du Conseil, p. 92 ; n Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, p. 94 ; n Comité des rémunérations, p. 96 ; n Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, p. 97. * En janvier 2015, le Comité d’audit de contrôle interne et des risques a été scindé en un Comité d’audit et de contrôle interne et un Comité des risques. 76 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 81 Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 Néant 2012 Néant 2011 Néant 2010 Néant Biographie : ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration. De 1987 à 1995, occupe divers postes au sein de l’Administration, Service de l’Inspection générale des Finances, Ministère de l’Économie et des Finances, Direction du Budget au Ministère du Budget et Cabinet du Ministre du Budget et de la Communication. En 1995, rejoint Société Générale et prend successivement les fonctions d’adjoint au Responsable, puis Responsable du département Corporate Banking à Londres. En 1998, devient Responsable de la supervision globale et du développement du département Actions. Nommé Directeur financier délégué du groupe Société Générale en mai 2002. Devient Directeur financier en janvier 2003. En 2008, est nommé Directeur général du Groupe. Président-Directeur général de Société Générale depuis mai 2009. Biographie : de nationalité britannique. Devient Vice-Président du Conseil d’administration de Société Générale le 6 mai 2009. Entré chez Commercial Union en 1971, Directeur financier, Responsable des opérations Europe (1987-1998), Directeur général exécutif de CGNU Plc (1998-2000), Directeur exécutif d’Aviva jusqu’à juin 2003. CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 1er JANVIER 2015) FRÉDÉRIC OUDÉA Président-Directeur général Né le 3 juillet 1963 Première nomination : 2009 – Échéance du mandat : 2015 Détient 65 987 actions en direct* 1 818 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 Autres mandats exercés : Ne détient aucun autre mandat au sein ou hors du groupe Société Générale. ANTHONY WYAND Premier Vice-Président du Conseil d’administration Né le 24 novembre 1943 Administrateur de sociétés Première nomination : 2002 – Échéance du mandat : 2015 Président du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques, Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations. Détient 1 656 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Administrateur : Société Foncière Lyonnaise. Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères : Administrateur : Unicredit SpA. Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises : Administrateur : Aviva France, Aviva Participations. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Administrateur : Société Foncière Lyonnaise, Unicredit SpA, Aviva France, Aviva Participations. Administrateur : Société Foncière Lyonnaise, Unicredit SpA, Aviva France, Aviva Participations. Administrateur : Société Foncière Lyonnaise, Unicredit SpA, Aviva France, Aviva Participations. Administrateur : Société Foncière Lyonnaise, Unicredit SpA, Aviva France, Aviva Participations. LORENZO BINI SMAGHI Second Vice-Président du Conseil d’administration Première nomination : 2014 – Échéance du mandat : 2018 Né le 29 novembre 1956 Administrateur indépendant Détient 1 000 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères : Président non exécutif du Conseil d’administration : SNAM (Italie). Administrateur : TAGES Holding (Italie), Morgan Stanley (Royaume Uni) (jusqu’au 31 mars 2014). Biographie : de nationalité italienne, titulaire d’une Licence en Sciences Economiques de l’Université Catholique de Louvain (Belgique), et d’un Doctorat de Sciences Economiques de l’Université de Chicago. A commencé sa carrière en 1983 en tant qu’économiste au département Recherche de la Banque d’Italie. En 1994, est nommé responsable de la Direction des Politiques de l’Institut Monétaire Européen. En octobre 1998, devient Directeur général des Relations Financières Internationales au sein du Ministère de l’Economie et des Finances d’Italie. Président de SACE de 2001 à 2005. De juin 2005 à décembre 2011, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne. Actuellement Président non exécutif du Conseil d’administration de SNAM (Italie). Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 Président non exécutif du Conseil d’administration : SNAM (Italie). Président non exécutif du Conseil d’administration : SNAM (Italie). 2011 Néant 2010 Néant Membre non exécutif du Conseil d’administration : TAGES Holding (Italie). NB : L’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale, voir chapitre 7, page 534. * Dont 23 996 actions reçues en 2014 au titre de la rémunération en actions. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 77 STRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 82 ROBERT CASTAIGNE Administrateur de sociétés Né le 27 avril 1946 Première nomination : 2009 – Échéance du mandat : 2018 Administrateur indépendant, Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques. Détient 1 000 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Administrateur : Sanofi, Vinci. Biographie : Ingénieur de l’École Centrale de Lille et de l’École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs. Docteur en Sciences économiques. A fait toute sa carrière chez Total SA, d’abord en qualité d’ingénieur, puis dans diverses fonctions. De 1994 à 2008, a été Directeur financier et Membre du Comité exécutif de Total SA. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Administrateur : Sanofi, Vinci. Administrateur : Sanofi, Vinci. Administrateur : Sanofi, Vinci, Compagnie Nationale à Portefeuille (jusqu’au 3 octobre 2011). Administrateur : Sanofi-Aventis, Vinci, Compagnie Nationale à Portefeuille. MICHEL CICUREL Président de Michel Cicurel Conseil Né le 5 septembre 1947 Première nomination : 2004 – Échéance du mandat : 2016 Administrateur indépendant, Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, et du Comité des rémunérations. Détient 1 138 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Membre du Conseil de surveillance : Publicis. Mandats exercés dans des sociétés françaises non cotées hors Groupe de l’administrateur : Président : Michel Cicurel Conseil. Président du Conseil d’administration : Banque Leonardo. Administrateur : Bouygues Telecom, Cogepa. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 Président : Michel Cicurel Conseil Président du Conseil d’administration : Banque Léonardo. Membre du Conseil de surveillance : Publicis. Administrateur : Bouygues Telecom, Cogepa. Président : Michel Cicurel Conseil (depuis juillet 2012) Président du Directoire : La Compagnie Financière Edmond de Rothschild, Compagnie Financière Saint- Honoré (jusqu’à juin 2012). Membre du Conseil de surveillance : Publicis. Administrateur : Bouygues Telecom. Biographie : après une carrière à la Direction du Trésor de 1973 à 1982, est nommé Chargé de mission puis Directeur général adjoint de la Compagnie Bancaire de 1983 à 1988 et Directeur général de Cortal de 1983 à 1989. Administrateur délégué de Galbani (Groupe BSN) de 1989 à 1991. Administrateur Directeur général puis Vice-Président-Directeur général de CERUS de 1991 à 1999. Président du Directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild et de Compagnie Financière Saint Honoré de 1999 à juin 2012. Michel Cicurel est Président de Michel Cicurel Conseil. Président du Directoire : La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque, Compagnie Financière Saint-Honoré. Président du Conseil de surveillance : Edmond de Rothschild Corporate Finance. Vice-Président du Conseil de surveillance : Edmond de Rothschild Private Equity Partners. Membre du Conseil de surveillance : Publicis, Siaci Saint-Honoré, Newstone Courtage (jusqu’au 1er décembre 2011), Milestone (depuis le 4 juillet 2011). Président du Conseil d’administration : ERS, Edmond de Rothschild SGR Spa (Italie), Edmond de Rothschild SIM Spa (Italie) (jusqu’au 21 avril 2011), Edmond de Rothschild Investment Services Ltd. (Israël). Administrateur : Edmond de Rothschild Ltd. (Londres), Banque privée Edmond de Rothschild SA (Genève), Bouygues Telecom. Représentant permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque : Edmond de Rothschild Asset Management (Président du Conseil de surveillance), Edrim Solutions. Représentant permanent de Compagnie Financière Saint-Honoré : Cogifrance. Censeur : Paris-Orléans. 2010 Membre du Conseil de surveillance : Publicis. Administrateur : Banque privée Edmond de Rothschild SA, (Genève), Edmond de Rothschild Ltd. (Londres), Bouygues Telecom. Président du Directoire : La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque SA, Compagnie Financière Saint-Honoré. Représentant permanent de Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque : Edmond de Rothschild Asset Management, Edmond de Rothschild Financial Services, Equity Vision. Président du Conseil de surveillance : Edmond de Rothschild Asset Management (SAS). Membre du Conseil de surveillance : Siaci Saint-Honoré, Newstone Courtage. Représentant permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild : Edrim Solutions. Vice-Président du Conseil de surveillance : Edmond de Rothschild Private Equity. Partners (SAS), Edmond de Rothschild Corporate Finance (SAS). Président du Conseil d’administration : Edmond de Rothschild SGR Spa (Italie) Edmond de Rothschild SIM Spa (Italie), ERS. Représentant permanent de Compagnie Financière Saint-Honoré : Cogifrance. Censeur : Paris-Orléans NB : L’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale, voir chapitre 7, page 534. 78 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 83 YANN DELABRIÈRE Président-Directeur général de Faurecia Première nomination : 2012 – Échéance du mandat : 2016 Né le 19 décembre 1950 Administrateur indépendant. Détient 1 000 actions Adresse professionnelle : 2 rue Hennape, 92735 Nanterre Cedex Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Président-Directeur général : Faurecia. Administrateur : Capgemini. Biographie : ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’École Nationale d’Administration et Agrégé de mathématiques. A commencé sa carrière à la Cour des Comptes. Directeur financier de la Coface (1982-1987) et du Groupe Printemps (1987-1990) avant de devenir Directeur financier de PSA Peugeot Citroën de 1990 à 2007. Il a également été PDG de Banque PSA Finance. Administrateur et Président du Comité d’audit de Capgemini depuis 2003. Depuis 2007, M. Delabrière est PDG de Faurecia. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Président-Directeur général : Faurecia. Président-Directeur général : Faurecia. Président-Directeur général : Faurecia. Président-Directeur général : Faurecia. Administrateur : Capgemini. Administrateur : Capgemini. Administrateur : Capgemini. Administrateur : Capgemini. JEAN-MARTIN FOLZ Administrateur de sociétés Né le 11 janvier 1947 Première nomination : 2007 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur indépendant, Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, Membre du Comité des rémunérations. Détient 2 011 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Administrateur : Alstom, AXA, Saint-Gobain. Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères : Administrateur : Solvay (Belgique) (jusqu’au 13 mai 2014). Biographie : a exercé les fonctions de Président du groupe PSA Peugeot Citroën de 1997 jusqu’en février 2007 ; avait auparavant exercé des fonctions de Direction puis de Direction générale dans le groupe Rhône-Poulenc, le groupe Schneider, le groupe Péchiney et au sein de Eridania-Beghin-Say. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Administrateur : Alstom, Axa, Saint-Gobain, Eutelsat (jusqu’au 7 novembre 2013), Solvay (Belgique). Administrateur : Alstom, Axa, Saint-Gobain, Eutelsat, Solvay (Belgique). Administrateur : Alstom, Axa, Saint- Gobain, Eutelsat, Solvay (Belgique). Administrateur : Alstom, Axa, Carrefour, Saint-Gobain, Solvay (Belgique). Membre du Conseil : ONF Participations (SAS). KYRA HAZOU Administrateur de sociétés Née le 13 décembre 1956 Première nomination : 2011 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur indépendant, Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques. Détient 1 000 actions Biographie : de nationalités américaine et britannique, elle a exercé des fonctions de Managing Director et Directeur juridique au sein de Salomon Smith Barney/Citibank de 1985 à 2000, après avoir exercé en qualité d’avocat à Londres et à New York. Elle a ensuite, de 2001 à 2007, été administrateur non exécutif, membre du Comité d’audit et du Comité des risques de la Financial Services Authority au Royaume-Uni. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 Néant 2012 Néant 2011 Néant 2010 Néant NB : L’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale, voir chapitre 7, page 534. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 79 STRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 84 JEAN-BERNARD LÉVY Président-Directeur général d’EDF Né le 18 mars 1955 Première nomination : 2009 – Échéance du mandat : 2017 Administrateur indépendant, Président du Comité des rémunérations, Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. Détient 1 000 actions Adresse professionnelle : 22-30 avenue de Wagram, 75008 Paris Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Président-Directeur général : Président-Directeur général d’EDF (depuis le 26 novembre 2014), Président-Directeur général de Thales (jusqu’au 27 novembre 2014). Administrateur : Vinci. Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises : Président du Conseil de surveillance : Viroxis (jusqu’au 25 mai 2014). Président : JBL Consulting & Investment SAS (jusqu’au 19 décembre 2014). Administrateur : DCNS (jusqu’au 1er décembre 2014). Biographie : ancien élève de l’École Polytechnique et de Télécom Paris Tech, Président-Directeur général d’ EDF depuis le 26 novembre 2014, Président- Directeur général de Thalès du 20 décembre 2012 au 27 novembre 2014, Président du Directoire de Vivendi de 2005 à 2012. Rejoint Vivendi en août 2002 dans les fonctions de Directeur général. De 1998 à 2002, Directeur général puis Associé Gérant en charge du Corporate Finance chez Oddo et Cie. De 1995 à 1998, Président-Directeur général de Matra Communication. De 1993 à 1994, Directeur du cabinet de M. Gérard Longuet, Ministre de l’Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur. De 1988 à 1993, Directeur des satellites de télécommunications à Matra Marconi Space. De 1986 à 1988, Conseiller technique au cabinet de M. Gérard Longuet, Ministre délégué aux Postes et Télécommunications, et de 1978 à 1986, ingénieur à France Télécom. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Président-Directeur général : Thalès Président du Conseil de surveillance : Viroxis. Président : JBL Consulting. Administrateur : Vinci, DCNS. Président-Directeur général : SFR (jusqu’au 28 juin 2012). Président : JBL Consulting & Investment SAS. Président du Directoire : Vivendi (jusqu’au 28 juin 2012). Président du Conseil d’administration : Activision Blizzard Inc, GVT (Brésil), Institut Télécom. Président du Conseil d’administration : Activision Blizzard, GVT (Brésil), Institut Télécom. Président du Conseil de surveillance : Groupe Canal +, Canal + France, Viroxis. Vice-Président du Conseil de surveillance : Maroc Télécom Administrateur : Vinci, SFR. Vice-Président du Conseil de surveillance : Groupe Canal+, Maroc Télécom. Administrateur : Vinci, Vivendi Games Inc., Activision Blizzard Inc., NBC Universal Inc. Président du Conseil d’administration : Activision Blizzard Inc (jusqu’au 28 juin 2012), GVT Brésil (jusqu’au 28 juin 2012). Président du Conseil de surveillance : Groupe Canal + (jusqu’au 28 juin 2012), Canal + France (jusqu’au 28 juin 2012), Viroxis. Vice-Président du Conseil de surveillance : Maroc Télécom (jusqu’au 28 juin 2012). Administrateur : Vinci. ANA MARIA LLOPIS RIVAS Président-Directeur général fondateur Global Ideas4all Première nomination : 2011 – Échéance du mandat : 2015 Née le 5 août 1950 Administrateur indépendant. Détient 1 000 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères : Président non exécutif du Conseil d’administration : DIA Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères : Président-Directeur général fondateur : Global Ideas4all. Administrateur : AXA Spain, R&R Music (jusqu’au 31 décembre 2014). Biographie : de nationalité espagnole, a travaillé 11 ans dans le secteur bancaire espagnol (Banesto et groupe Santander), où elle a notamment fondé une banque et un courtier en ligne ; Executive Chairman de Razona, société de conseil au secteur financier, elle a ensuite été Executive Vice President, Financial and Insurance Markets de la société de conseil Indra, parallèlement Administrateur non exécutif et membre du Comité d’audit de Reckitt-Benckiser, puis membre du Conseil de surveillance de ABN AMRO. Actuellement Président-Directeur général fondateur de Global Ideas4all et Président non exécutif du Conseil d’administration de DIA et Administrateur d’AXA Spain. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Président-Directeur général fondateur : Global Ideas4all. Président-Directeur général fondateur : Global Ideas4all. Président-Directeur général fondateur : Global Ideas4all. Président-Directeur général fondateur : Global Ideas4all. Président non exécutif du Conseil d’administration : DIA. Président non exécutif du Conseil d’administration : DIA. Président non exécutif du Conseil d’administration : DIA (depuis juillet 2011). Membre du Conseil de surveillance : ABN Amro. Administrateur : AXA Spain (depuis juillet 2013), R&R Music. Administrateur : Service Point Solutions (jusqu’au 28 juin 2012), R&R Music (depuis juin 2012) (au préalable Polyphonic & Music Intelligent Solutions). Administrateur : Service Point Solutions, British American Tobacco (jusqu’en mai 2011), Polyphonic & Music Intelligent Solutions. Administrateur : Service Point Solutions, British American Tobacco, Polyphonic & Music Intelligent Solutions. NB : L’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale, voir chapitre 7, page 534. 80 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 85 Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Administrateur : Liautaud et Cie. Administrateur : Liautaud et Cie. NATHALIE RACHOU Fondatrice et gérante de Topiary Finance Ltd. Née le 7 avril 1957 Première nomination : 2008 – Échéance du mandat : 2016 Administrateur indépendant, Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques. Détient 1 048 actions Adresse professionnelle : 11 Elvaston Place, London SW7 5QG, Royaume-Uni Autres mandats exercés dans des sociétés cotées françaises : Administrateur : Veolia Environnement, Altran. Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères : Administrateur : Topiary Finance. Administrateur : Topiary Finance, Liautaud et Cie (jusqu’au 21 novembre 2013), Veolia Environnement, Altran. Administrateur : Liautaud et Cie, Veolia Environnement, Altran. ALEXANDRA SCHAAPVELD Administrateur de sociétés Née le 5 septembre 1958 Première nomination : 2013 – Échéance du mandat : 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques. Détient 1 000 actions Autres mandats exercés dans des sociétés cotées française : Membre du Conseil de surveillance : Vallourec SA. Autres mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères : Membre du Conseil de surveillance : Bumi Armada Berhad (Malaisie). Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères : Membre du Conseil de surveillance : FMO (Pays-Bas). Biographie : diplômée d’HEC. De 1978 à 1999, a exercé de nombreuses fonctions au sein de la Banque Indosuez et de Crédit Agricole Indosuez, cambiste clientèle, Responsable de la gestion actif/passif, fondatrice puis Responsable de Carr Futures International Paris (filiale de courtage de la Banque Indosuez sur le Matif), Secrétaire générale de la Banque Indosuez, Responsable mondiale de l’activité change/option de change de Crédit Agricole Indosuez. En 1999, a créé Topiary Finance Ltd., société de gestion d’actifs, basée à Londres. Conseiller du commerce extérieur de la France depuis 2001. Biographie : de nationalité néerlandaise, est diplômée de l’Université d’Oxford en politique, philosophie et économie et est titulaire d’une Maîtrise en Économie du Développement obtenue à l’Université Erasmus. A commencé sa carrière au sein du Groupe ABN AMRO aux Pays-Bas où elle a occupé différents postes de 1984 à 2007 dans la banque d’investissement, étant notamment chargée du suivi des grands clients de la banque avant d’être en 2008 Directeur pour l’Europe de l’ouest de la banque d’investissement chez Royal Bank of Scotland Group. Membre des conseils de surveillance de FMO (Pays-Bas), Bumi Armada (Malaisie) et Vallourec (France). N’a pas d’activité professionnelle en dehors de l’exercice de mandats non exécutifs. Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2013 2012 2011 2010 Membre du Conseil de surveillance : Vallourec (France), FMO et Holland Casino* (Pays-Bas), Bumi Armada Berhad (Malaisie). Membre du Conseil de surveillance : Vallourec (France), FMO et Holland Casino* (Pays-Bas), Bumi Armada Berhad (Malaisie). Membre du Conseil de surveillance : Vallourec (France), Holland Casino* (Pays- Bas), Bumi Armada Berhad (Malaisie). Membre du Conseil de surveillance : Vallourec (France), Holland Casino* (Pays-Bas). FRANCE HOUSSAYE Animatrice de la prescription et des partenariats à l’agence de Rouen Née le 27 juillet 1967 Biographie : salariée de Société Générale depuis 1989. Première nomination : 2009 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur élu par les salariés, Membre du Comité des rémunérations. Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). Née le 11 octobre 1970 Biographie : salariée de Société Générale depuis 1990. BÉATRICE LEPAGNOL Conseiller d’activités sociales à l’agence d’Agen Première nomination : 2012 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur élu par les salariés. Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 Détail des mandats et fonctions des années précédentes (situation au 31 décembre de chaque année). 2011 Néant 2011 Néant 2010 Néant 2010 Néant 2012 Néant 2012 Néant 2013 Néant 2013 Néant * Fondation NB : L’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale, voir chapitre 7, page 534. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 81 STRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 86 Liste des administrateurs dont le mandat arrive à échéance en 2015 FRÉDÉRIC OUDÉA Né le 3 juillet 1963 PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Première nomination : 2009 - Échéance du mandat : 2015 ANTHONY WYAND Né le 24 novembre 1943 Mandats des représentants du personnel au Conseil d’administration arrivant à échéance en 2015* FRANCE HOUSSAYE Née le 27 juillet 1967 ANIMATRICE DE LA PRESCRIPTION ET DES PARTENARIATS À L’AGENCE DE ROUEN Administrateur élu par rémunérations. les salariés. Membre du Comité des VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Première nomination : 2009 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur de sociétés, Président du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques, Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations. BÉATRICE LEPAGNOL Née le 11 octobre 1970 Première nomination : 2002 – Échéance du mandat : 2015 Administrateur élu par les salariés. CONSEILLER D’ACTIVITÉS SOCIALES À L’AGENCE D’AGEN Première nomination : 2012 – Échéance du mandat : 2015 JEAN-MARTIN FOLZ Né le 11 janvier 1947 ADMINISTRATEUR DE SOCIÉTÉS Administrateur indépendant, Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, Membre du Comité des rémunérations. Première nomination : 2007 – Échéance du mandat : 2015 KYRA HAZOU Née le 13 décembre 1956 ADMINISTRATEUR DE SOCIÉTÉS Administrateur indépendant, Membre du Comité d’audit et du contrôle interne et du Comité des risques. Première nomination : 2011 – Échéance du mandat : 2015 ANA MARIA LLOPIS RIVAS Née le 5 août 1950 PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL FONDATEUR GLOBAL IDEAS4ALL Administrateur indépendant. Première nomination : 2011 – Échéance du mandat : 2015 * L’élection des représentants des salariés aura lieu du 12 au 19 mars 2015 (second tour). 82 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 87 DIRECTION GÉNÉRALE (AU 1er JANVIER 2015) FRÉDÉRIC OUDÉA Né le 3 juillet 1963 PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Voir page 77 SÉVERIN CABANNES Né le 21 juillet 1958 DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ Détient 23 340 actions en direct* 1 309 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Autres mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises appartenant au groupe Société Générale : Administrateur : Amundi Group, Crédit du Nord. Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises hors groupe Société Générale : Membre du Conseil de surveillance : Groupe Steria Sca (jusqu’au 16 octobre 2014). Biographie : Après avoir exercé des fonctions au Crédit National, chez Elf Atochem puis au Groupe La Poste (1983-2001), rejoint en 2001 Société Générale comme Directeur financier du Groupe jusqu’en 2002. Directeur général adjoint en charge de la stratégie et des finances du Groupe Steria, puis Directeur général (2002-2007). janvier 2007, Directeur des Ressources du groupe En Société Générale, puis Directeur général délégué depuis mai 2008. BERNARDO SANCHEZ INCERA Né le 9 mars 1960 DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ Détient 11 667 actions** Autres mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères appartenant au groupe Société Générale : Administrateur : Banque Roumaine de Développement, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire. Membre du Conseil de surveillance : Rosbank, Komerční Banka A.S. (depuis Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises appartenant au groupe Société Générale : Président : Crédit du Nord (depuis le 28 mai 2014). Administrateur : Boursorama le 17 novembre 2014), Franfinance (jusqu’au 23 octobre 2014), Sogecap, Compagnie Générale de Location d’Équipements (jusqu’au 5 décembre 2014). Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères appartenant au groupe Société Générale : Administrateur : ALD Automotive Group Plc (jusqu’au 5 octobre 2014), Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques au Sénégal. Membre du Conseil de surveillance : Société Générale Marocaine de Banques. Biographie : De nationalité espagnole. De 1984 à 1992, est exploitant entreprises et Directeur adjoint du centre d’affaires de La Défense au Crédit Lyonnais à Paris. De 1992 à 1994, est administrateur et Directeur du Crédit Lyonnais Belgique. De 1994 à 1996, devient administrateur délégué de la Banca Jover Espagne. De 1996 à 1999, Directeur général de Zara France. De 1999 à 2001, exerce les fonctions de Directeur International au Groupe Inditex, puis de 2001 à 2003, Président de LVMH Mode et Maroquinerie Europe et de LVMH Fashion Group France. De 2003 à 2004, est Directeur général France de Vivarte, puis en 2004, Directeur général exécutif du Groupe France de Monoprix jusqu’en 2009. Entré à Société Générale en novembre 2009, exerce les fonctions de Directeur général délégué depuis le 1er janvier 2010. * Dont 8 974 actions reçues en 2014 au titre de la rémunération en actions. ** Dont 7 500 actions reçues en 2014 au titre de la rémunération en actions. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 83 STRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 88 | MANDATS EXERCÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES 2014 2013 2012 2011 2010 Frédéric OUDÉA Président-Directeur général Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 Séverin CABANNES Directeur général délégué Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 Bernardo SANCHEZ INCERA Directeur général délégué Adresse professionnelle : Tours Société Générale, 75886 Paris Cedex 18 N’a exercé aucun autre mandat. Administrateur : Crédit du Nord, Amundi Group. Membre du Conseil de surveillance : Groupe Steria Sca (jusqu’au 16 octobre 2014). Administrateur : Crédit du Nord, TCW Group (jusqu’au 6 février 2013), Amundi Group. Membre du Conseil de surveillance : Groupe Steria Sca Administrateur : Crédit du Nord, TCW Group, Amundi Group. Administrateur : Crédit du Nord, TCW Group, Amundi Group. Membre du Conseil de surveillance : Groupe Steria Sca. Membre du Conseil de surveillance : Groupe Steria Sca. Administrateur : Crédit du Nord, TCW Group. Membre du Conseil de surveillance : Komerční Banka, Groupe Steria Sca Président : Crédit du Nord (depuis le 28 mai 2014). Administrateur : Boursorama (depuis le 17 novembre 2014), ALD Automotive Group (jusqu’au 5 octobre 2014), Banque Roumaine de Développement, Franfinance ( jusqu’au 23 octobre 2014), Sogecap, Compagnie Générale de Location d’Equipements (jusqu’au 5 décembre 2014), Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire, Société Générale de Banques au Sénégal. Administrateur : ALD Automotive Group, Banque Roumaine de Développement, Franfinance, Sogecap, Compagnie Générale de Location d’Equipements, National Societe Generale Bank (jusqu’au 28 mars 2013), Rosbank, Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire, Société Générale de Banques au Sénégal. Membre du Conseil de surveillance : Komerční Banka A.S., Société Générale Marocaine de Banques. Administrateur : ALD Automotive Group, Banque Roumaine de Développement, Franfinance, Sogecap, Compagnie Générale de Location d’Equipements, National Societe Generale Bank, Rosbank, Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire, Société Générale de Banques au Sénégal. Administrateur : ALD Automotive Group, Banque Roumaine de Développement, Franfinance, Sogecap, Compagnie Générale de Location d’Equipements, National Societe Generale Bank, Rosbank, Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire, Société Générale de Banques au Sénégal. Membre du Conseil de surveillance : Komerční Banka A.S., Société Générale Marocaine de Banques. Membre du Conseil de surveillance : Komerční Banka A.S., Société Générale Marocaine de Banques. Administrateur : ALD Automotive Group, Banque Roumaine de Développement, Franfinance, National Societe Generale Bank, Rosbank, Société Générale de Banques au Cameroun, Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire, Société Générale de Banques au Sénégal. Membre du Conseil de surveillance : Komerční Banka A.S., Société Générale Marocaine de Banques. Membre du Conseil de surveillance : Rosbank, Komerční Banka A.S., Société Générale Marocaine de Banques 84 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 89 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES MEMBRES DU CONSEIL ET LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DÉLÉGUÉS Absence de conflits d’intérêts À la connaissance du Conseil d’administration : Absence de condamnation À la connaissance du Conseil d’administration : n n n n il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les devoirs à l’égard de Société Générale des membres du Conseil d’administration et des Directeurs généraux délégués et d’autres devoirs ou intérêts privés. En cas de besoin, l’article 10 du Règlement intérieur du Conseil d’administration régit les conflits d’intérêts de tout administrateur ; il n’existe pas d’arrangement ou accord conclu avec un actionnaire, client, fournisseur ou autres en vertu duquel l’une des personnes susvisées a été sélectionnée ; il n’existe pas de lien familial entre les personnes susvisées ; aucune restriction autre que légale n’est acceptée par l’une des personnes susvisées concernant la cession de sa participation dans le capital de Société Générale. n n n n aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des cinq dernières années à l’encontre de l’un de ses membres ou de l’un des Directeurs généraux délégués ; aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux délégués n’a été associé (en qualité de membre du Conseil d’administration, de direction ou de surveillance, ou comme Dirigeant) à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières années ; le 18 décembre 2014, la Commission des sanctions de l’AMF a prononcé des sanctions pécuniaires à l’encontre de la Société Faurecia et de M. Yann Delabrière en sa qualité de PDG de Faurecia pour manquements à l’obligation d’information du public. La société Faurecia et M. Yann Delabrière ont interjeté appel de cette décision. Il n’existe pas d’autre incrimination ou sanction publique officielle qui ait été prononcée par des autorités étatiques ou réglementaires à l’encontre d’un mandataire social ; aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux délégués n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années. COMITÉ EXÉCUTIF (AU 1er JANVIER 2015) Frédéric OUDÉA Président-Directeur général Séverin CABANNES Directeur général délégué Le Comité exécutif assure sous l’autorité du Président-Directeur général le pilotage stratégique du Groupe. Edouard-Malo HENRY Directeur des Ressources Humaines du Groupe Bernardo SANCHEZ INCERA Directeur général délégué Françoise MERCADAL-DELASALLES Directrice des Ressources et de l’Innovation du Groupe Laurent GOUTARD Directeur de la Banque de détail Société Générale en France Benoît OTTENWAELTER Directeur des Risques du Groupe Caroline GUILLAUMIN Directrice de la Communication du Groupe Jean-Luc PARER Co-directeur de la Banque et Services Financiers Internationaux Didier HAUGUEL Co-directeur de la Banque et Services Financiers Internationaux Patrick SUET Secrétaire général et Responsable de la Conformité du Groupe Philippe HEIM Directeur financier du Groupe Didier VALET Directeur, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 85 STRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 90 Le Comité de direction Groupe, qui rassemble près de soixante cadres dirigeants du Groupe, est un lieu d’échanges sur la stratégie et les questions d’intérêt général du Groupe. COMITÉ DE DIRECTION GROUPE (AU 1er JANVIER 2015) Frédéric Oudéa, Président-Directeur général Séverin Cabannes, Directeur général délégué Bernardo Sanchez Incera, Directeur général délégué Laurent Goutard, Directeur de la Banque de détail Société Générale en France Caroline Guillaumin, Directrice de la Communication du Groupe Didier Hauguel, Co-directeur de la Banque et Services Financiers Internationaux Philippe Heim, Directeur Financier du Groupe Edouard-Malo Henry, Directeur des Ressources Humaines du Groupe Françoise Mercadal-Delasalles, Directrice des Ressources et de l’Innovation du Groupe Benoît Ottenwaelter, Directeur des Risques du Groupe Jean-Luc Parer, Co-directeur de la Banque et Services Financiers Internationaux Patrick Suet, Secrétaire général et Responsable de la Conformité du Groupe Didier Valet, Directeur, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres Hervé Audren de Kerdrel, Directeur Financier délégué du Groupe Pascal Augé, Directeur Global Transaction and Payment Services Thierry Aulagnon, Directeur, Relations Clients et Banque d’Investissement Philippe Aymerich, Directeur général du Crédit du Nord Albert Boclé, Directeur commercial et marketing de la Banque de détail Société Générale en France Alain Bozzi, Directeur délégué de la Conformité du Groupe Gilles Briatta, Secrétaire général adjoint du Groupe Marie Cheval, Président-Directeur général de Boursorama Thierry d’Argent, Responsable mondial Corporate Finance, Banque de Financement et d’Investissement Véronique de La Bachelerie, Administrateur délégué de Société Générale Bank & Trust Bruno Delas, Directeur des Systèmes d’information, Organisation et Processus de la Banque de détail en France Pierre-Yves Demoures, Responsable des Ressources de la Banque et Services Financiers Internationaux Marie-Christine Ducholet, Directeur Général de Société Générale Equipment Finance Claire Dumas, Directrice Financière de la Banque de détail en France Daniel Fields, Directeur, Activités de Marchés Ian Fisher, Responsable des activités de Banque de Financement et d’Investissement pour le Royaume-Uni et l’Irlande Patrick Folléa, Directeur adjoint de la Banque Privée et Directeur de Société Générale Banque Privée France Olivier Garnier, Chef Économiste du Groupe Jean-Marc Giraud, Inspecteur général du Groupe Donato Gonzalez-Sanchez, Responsable, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres pour l’Espagne et le Portugal 86 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Eric Groven, Directeur délégué de la Banque de détail Société Générale en France Arnaud Jacquemin, Directeur délégué des Risques du Groupe Jochen Jehmlich, Chief Executive Officer de GEFA Group et Directeur général adjoint de Société Générale Equipment Finance William Kadouch-Chassaing, Directeur Financier délégué et Directeur de la stratégie du Groupe Jean-Louis Klein, Responsable de la Clientèle grandes entreprises de la Banque de détail Société Générale en France Slawomir Krupa, Directeur adjoint des Activités de Financement et Responsable Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’Actifs & Métier Titres pour la région Europe Centrale et Orientale, le Moyen-Orient et l’Afrique Albert Le Dirac’h, Président du Directoire de Komerční Banka Christophe Leblanc, Chief Operating Officer, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres Diony Lebot, Directrice déléguée des Risques du Groupe Philippe Lhotte, Président-Directeur général de la Banque Roumaine de Développement Anne Marion-Bouchacourt, Responsable pays Groupe pour la Chine Mike Masterson, Responsable des métiers Location Longue Durée et Gestion de flottes automobiles, ALD Automotive Laetitia Maurel, Directrice des Relations Presse pour le Groupe la région Afrique/Asie/ Alexandre Maymat, Responsable de Méditerranée et Outre-mer, Banque et Services Financiers Internationaux Jean-François Mazaud, Directeur de la Banque Privée Christophe Mianné, Directeur délégué, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres Hikaru Ogata, Directeur, région Asie-Pacifique, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres Dmitriy Olyunin, Directeur général de Rosbank Craig Overlander, Directeur, région Amériques, Banque de Financement et d’Investissement, Banque Privée, Gestion d’actifs & Métier Titres Pierre Palmieri, Directeur des Activités de Financement Philippe Perret, Responsable des métiers Assurances Bruno Prigent, Directeur du Métier Titres Sylvie Rémond, Conseillère Relations Clients et Banque d’Investissement Giovanni-Luca Soma, Responsable de la région Europe, Banque et Services Financiers Internationaux Catherine Théry, Directrice de la coordination du contrôle interne et Directrice du Programme « Enterprise Risk Management » et Vincent Tricon, Directeur, Banque de d’Investissement pour les PME et ETI clientes de la Banque de détail Société Générale en France Guido Zoeller, Responsable des activités de Banque de Financement et d’Investissement en Allemagne Financement 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEISTRUCTURE ET ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 91 2 . R A P P O R T D U P R É S D E N T S U R L E G O U E R N E M E N T D ’ E N T R E P R S E DÉCLARATION SUR LE RÉGIME DE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Société Générale se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF (juin 2013 – document disponible sur le site www.afep.com). En application du principe « comply or explain », Société Générale précise qu’elle applique l’ensemble des recommandations à l’exception des recommandations listées ci-après : Dispositions du Code AFEP-MEDEF non appliquées en 2014 Justifications Article 10.2 : mesurer la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du conseil du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations. Article 16.2.1 : les délais d’examen des comptes par le comité des comptes doivent être suffisants (au minimum deux jours avant l’examen par le conseil). Article 23.2.4 : procéder aux attributions des actions de performance aux mêmes périodes calendaires. Cette recommandation de l’évaluation formelle de la contribution individuelle de chaque administrateur n’est pas jugée utile par le Conseil d’administration, l’appréciation positive sur le fonctionnement collégial du Conseil ne pouvant résulter que de contributions individuelles satisfaisantes. Cela étant, en vue d’améliorer encore la participation de chaque administrateur, le Conseil d’administration a décidé, depuis 2013, que chaque année le 1er Vice- Président procéderait à un entretien individuel avec chaque administrateur. Plusieurs membres du comité d’audit résidant à l’étranger, les réunions des comités relatives à l’examen des comptes se tiennent habituellement la veille du Conseil. Les meilleurs efforts sont faits pour que les documents et informations nécessaires soient adressés dans des délais suffisants pour permettre aux administrateurs de remplir leur mission. La réglementation européenne définitive applicable en matière de rémunération dans les banques n’ayant pas été rendue publique à la date habituelle de l’attribution de l’intéressement à long terme des Dirigeants mandataires sociaux (mai), l’attribution a été décidée par le Conseil du 31 juillet 2014. Le Groupe n’attribue plus d’options à ses dirigeants. Depuis le début de l’année 2000, le fonctionnement du Conseil d’administration et des Comités est régi par un règlement intérieur. Début 2015, le Conseil d’administration a refondu le règlement intérieur pour y insérer notamment les dispositions issues de la Directive CRD4 ainsi que pour y intégrer, pour une meilleure lisibilité, la Charte de l’administrateur. Le Règlement intérieur (version en vigueur à compter du 1er janvier 2015), ainsi que les statuts de la Société sont insérés dans le Document de référence (voir chapitre 7). Les extraits cités ci-après sont, sauf mention contraire, ceux du Règlement intérieur ou de la Charte de l’administrateur en vigueur en 2014 dont les versions intégrales peuvent être consultées dans le Document de référence 2014. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION 1\. Présidence et Direction générale Conformément à la loi et aux statuts, il appartient au Conseil d’administration de décider si les fonctions de Président et de Directeur général sont assurées par la même personne ou sont dissociées. Du 13 mai 2008 jusqu’à la démission de Daniel Bouton de son mandat de Président le 6 mai 2009, les fonctions de Président et de Directeur général ont été dissociées. Depuis le 6 mai 2009, le Conseil d’administration a décidé la réunification des fonctions de Président et Directeur général afin d’avoir une gouvernance plus resserrée et encore plus réactive. Il a nommé Frédéric Oudéa Président-Directeur général. La réunification a pris effet le 24 mai 2009. Le 6 mai 2009, le Conseil d’administration a décidé également de créer un poste de Vice-Président du Conseil d’administration. Ce poste a été confié à Anthony Wyand qui a également été nommé Président du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques et membre des deux autres Comités. A compter du 21 mai 2014, le Conseil d’administration a décidé de créer un poste de Second Vice-Président qui a été confié à Lorenzo Bini Smaghi. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 87 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 92 Extrait de l’article 5 du Règlement intérieur du Conseil d’administration : 5.2 \- Le Conseil d’administration peut désigner un Premier Vice- Président pour assister le Président dans ses missions, notamment dans l’organisation et le bon fonctionnement du Conseil d’administration et de ses Comités, la gestion des conflits d’intérêts et la supervision du gouvernement de l’entreprise, du contrôle interne et de la maîtrise des risques. A ce titre, le Premier Vice-Président préside le Comité d’audit, de contrôle interne, et des risques et est membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations. Il peut entendre les membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX) ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique, et plus généralement les cadres de Direction du Groupe ainsi que les Commissaires aux comptes. Il a accès aux documents et informations qu’il juge nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Le Premier Vice-Président réunit au moins une fois par an les administrateurs non salariés du Groupe hors la présence du Président- Directeur général, afin notamment de préparer l’évaluation des En 2014, Frédéric Oudéa a été assisté par trois, puis deux Directeurs généraux délégués : Séverin Cabannes (en poste depuis mai 2009), Bernardo Sanchez Incera (en poste depuis le 1er janvier 2010) et Jean-François Sammarcelli (en poste du 1er janvier 2010 au 31 août 2014). Séverin Cabannes est plus particulièrement en charge de : Finance, Risques, Ressources, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Bernardo Sanchez Incera est plus particulièrement en charge de l’ensemble de la Banque de détail en France, de la supervision de la Banque de détail et des Services Financiers Internationaux. Fin 2013, suite à l’adoption de la directive CRD 4 prévoyant la séparation des fonctions de Président et Directeur général, le Conseil d’administration a approuvé une lettre à l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) demandant le maintien de la structure de gouvernance unifiée. L’ACPR a décidé que cette structure pouvait être maintenue jusqu’à la fin du mandat de F. Oudéa (2015). Le 15 janvier 2015, le Conseil d’administration s’est prononcé sur la structure de gouvernance qui sera mise en place à l’issue de l’Assemblée générale du 19 mai 2015 et a décidé de revenir à la dissociation des fonctions. Le Conseil a décidé que M. Lorenzo Bini Smaghi serait nommé Président et M. Frédéric Oudéa Directeur général. performances des Dirigeants mandataires sociaux et de réfléchir à l’avenir de la Direction générale. Il fait un point annuel avec chaque administrateur sur sa participation aux travaux du Conseil d’administration. En accord avec le Président-Directeur général, il peut représenter la Société lors de rencontres avec des tiers portant sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la maîtrise des risques. 5.3 \- Le Conseil d’administration peut également désigner un second Vice-Président. Celui-ci est chargé d’assurer des missions spécifiques que lui confie le Conseil d’administration en accord avec le Président- Directeur général. Le second Vice-Président peut assister aux réunions des comités. Il peut entendre les membres du COMEX et a accès aux documents et informations qu’il juge nécessaire. En accord avec le Président-Directeur général, il peut représenter la société lors de rencontres avec des tiers en France ou à l’étranger. 5.4 \- Les Vice-Présidents disposent, en tant que de besoin, des services du secrétariat du Conseil d’administration et des moyens matériels nécessaires à l’exercice de leurs fonctions. 2\. Limitations apportées aux pouvoirs du Directeur général Les statuts ne prévoient aucune limitation particulière des pouvoirs du Directeur général ou des Directeurs généraux délégués, qui s’exercent conformément aux lois et règlements en vigueur, aux statuts, au règlement intérieur et aux orientations arrêtées par le Conseil d’administration. L’article 1er du règlement intérieur définit les cas dans lesquels une approbation préalable du Conseil d’administration est requise (projets d’investissement stratégiques au-delà d’un certain montant, etc.). Voir ci-après, p. 92, compétences du Conseil. 3\. Composition du Conseil Le Conseil comprend 12 administrateurs élus par l’Assemblée générale et 2 administrateurs représentant les salariés. Un représentant du Comité d’entreprise assiste, sans voix délibérative, aux réunions du Conseil d’administration. La durée du mandat des administrateurs nommés par l’Assemblée générale est de 4 ans. Ces mandats viennent à échéance de manière échelonnée, ce qui permet de renouveler ou nommer tous les ans entre 2 et 5 administrateurs. Les deux administrateurs élus par les salariés de Société Générale ont un mandat de 3 ans (2012-2015). L’âge moyen des administrateurs est de 59 ans. Au cours de l’année 2014, le renouvellement du mandat de M. Robert Castaigne, ainsi que la nomination de M. Lorenzo Bini Smaghi en remplacement de M. Gianemilio Osculati ont été approuvés par I’Assemblée générale. M. Robert Castaigne et M. Lorenzo Bini Smaghi ont été désignés administrateurs indépendants. Changements intervenus dans la composition du Conseil en 2014 Administrateur Départ Nomination Renouvellement Nationalité R. CASTAIGNE G. OSCULATI L. BINI SMAGHI 20 mai 2014 20 mai 2014 20 mai 2014 Française Italienne Italienne 88 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 93 3.1 - DES ADMINISTRATEURS EXPERIMENTÉS ET COMPLÉMENTAIRES La composition du Conseil vise à un équilibre entre l’expérience, la compétence et l’indépendance, dans le respect de la parité. La compétence et l’expérience du monde financier et de la gestion des grandes entreprises internationales sont les critères de base de la sélection des administrateurs. Les administrateurs de nationalité étrangère sont au nombre de 5. leur L’analyse des compétences des administrateurs montre complémentarité. Leur profil permet de couvrir l’ensemble du spectre des activités de la Banque et des risques associés à son activité. 3.2 - PROFIL DES ADMINISTRATEURS ADMINISTRATEURS Banque, Finances Autres activités International Carrière résumée Dominante professionnelle Frédéric OUDÉA Anthony WYAND Lorenzo BINI SMAGHI Robert CASTAIGNE Michel CICUREL Yann DELABRIÈRE Jean-Martin FOLZ Kyra HAZOU Jean-Bernard LÉVY Ana Maria LLOPIS RIVAS Nathalie RACHOU Alexandra SCHAAPVELD France HOUSSAYE Béatrice LEPAGNOL X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Groupe Société Générale depuis 1995 : Banque de Financement et d’Investissement jusqu’à 2001 – Directeur financier Groupe de 2003 à 2008, Président-Directeur général depuis 2009 Depuis 1971, assurance (Commercial Union-CGU- Aviva) – Directeur exécutif entre 2000 et 2003 De 1994 à 1998 : responsable de la Direction des Politiques de l’Institut Monétaire Européen. En 1998 : Directeur Général des Relations Financières Internationales du Ministère de L’Economie et des Finances d’Italie. Président de la SACE de 2001 à 2005. De 2005 à 2011, membre du Directoire de la BCE. Président non exécutif de SNAM TOTAL SA : Directeur financier et membre du Comité exécutif de 1994 à 2008 Expérience bancaire depuis 1983 – Président du Directoire de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild et de Compagnie Financière Saint- Honoré de 1999 à 2012 Directeur Financier de la Coface entre 1982 et 1987, du Groupe Printemps de 1987 à 1990 et de PSA de 1990 à 2007\. Président-Directeur général de Faurecia depuis 2007 Président du groupe automobile PSA Peugeot Citroën entre 1997 et 2007 Entre 1985 et 2000 : Managing Director et Directeur juridique au sein de Salomon Smith Barney/Citibank. De 2001 à 2007 : Administrateur non exécutif, membre du Comité d’audit et du Comité des risques de la Financial Services Authority au Royaume-Uni Vivendi de 2002 à 2012 : Directeur général puis Président du Directoire en 2005. Président-Directeur général de Thalès de décembre 2012 à novembre 2014. Depuis novembre 2014, PDG d’EDF A travaillé 11 ans dans le secteur bancaire espagnol (Banesto et groupe Santander) Expérience bancaire entre 1978 et 1999 (Banque Indosuez) – Fondatrice d’une société de gestion d’actifs en 1999 Expérience bancaire : elle a travaillé 23 ans dans le secteur bancaire néerlandais (ABN AMRO), était notamment chargée du suivi des grands clients de la banque Depuis 1989, salariée Société Générale Depuis 1990, salariée Société Générale 3.3 - UNE REPRÉSENTATION DES FEMMES ET DES HOMMES CONFORME AUX DISPOSITIONS DE LA LOI DU 27 JANVIER 2011 ET AU CODE AFEP-MEDEF Le Conseil d’administration comporte 6 femmes et 8 hommes soit 42 % de femmes ou 33 % si l’on exclut du calcul les administrateurs représentant les salariés conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011. 3.4 - PLUS DE 83 % D’ADMINISTRATEURS INDÉPENDANTS (71 % SI LES ADMINISTRATEURS SALARIÉS SONT INCLUS DANS LE CALCUL) Conformément au Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a, sur le rapport de son Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise, procédé à un examen de la situation de chacun de ses membres au 31 décembre 2014 au regard des critères d’indépendance définis dans les rapports précités. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 89 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 94 Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et de conseil entretenus par le Groupe avec les entreprises dont ses administrateurs sont des Dirigeants, en vue d’apprécier si celles-ci étaient d’une importance et d’une nature telles qu’elles pouvaient affecter l’indépendance de jugement des administrateurs. Cette analyse est fondée sur une étude multicritères intégrant plusieurs paramètres (endettement global et liquidité de l’entreprise, poids de la dette bancaire dans l’endettement global, montant des engagements de Société Générale et importance de ces engagements par rapport à l’ensemble de la dette bancaire, mandats de conseil, autres relations commerciales). Cet examen a été fait en particulier pour Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général successivement de Thalès et de EDF, et pour Yann Delabrière, Président-Directeur général de Faurecia. Dans les deux cas, le Comité a pu constater que les relations économiques, financières ou autres entre les administrateurs, les groupes qu’ils dirigent et Société Générale n’étaient pas de nature à modifier l’analyse faite pour l’année précédente. Dans les deux cas, la part de Société Générale dans le financement de la dette de leurs groupes est apparue d’un niveau compatible avec les critères d’appréciation du Comité. Ils sont donc considérés comme indépendants. Le Conseil d’administration a également spécialement examiné la situation de M. Lorenzo Bini Smaghi chargé d’août 2014 à avril 2015 d’une mission spéciale par la Direction générale (voir Conventions réglementées). Il a considéré que cela ne remettait pas en cause sa qualité d’administrateur indépendant, cette mission ne pouvant être considérée comme pouvant porter atteinte à son indépendance. N’ont pas été qualifiés administrateurs indépendants au regard des critères du Code AFEP-MEDEF : n M. Frédéric Oudéa : exerce les fonctions de Président-Directeur général ; n M. Anthony Wyand : est administrateur depuis plus de 12 ans ; n Mme France Houssaye : salariée ; n Mme Béatrice Lepagnol : salariée. Il convient toutefois de relever la situation particulière de M. Wyand. M. Wyand siège au Conseil d’administration de Société Générale depuis 2002 en tant que personne physique. À ce titre, il devrait être considéré comme indépendant. Mais de 1989 à 2002, M. Wyand a représenté le Groupe Aviva (ex-CGNU) au Conseil d’administration. Par une interprétation très stricte des recommandations AFEP- MEDEF, le Conseil d’administration a donc décidé de ne pas le qualifier d’administrateur indépendant, car il siège depuis plus de 12 ans au Conseil d’administration comme représentant permanent et à titre personnel. Pour autant, le Conseil estime qu’il présente toute l’indépendance de jugement requise pour exercer les missions confiées au 1er Vice-Président en particulier en matière de gouvernement d’entreprise, de contrôle interne et de risques. 3.5 - SITUATION DES ADMINISTRATEURS AU REGARD DES CRITÈRES D’INDÉPENDANCE DU CODE AFEP-MEDEF Administrateur Critère 1 Critère 2 Critère 3 Critère 4 Critère 5 Critère 6 Critère 7 F. OUDÉA L. BINI SMAGHI R. CASTAIGNE M. CICUREL Y. DELABRIÈRE J-M. FOLZ K. HAZOU F. HOUSSAYE B. LEPAGNOL J-B. LÉVY A. M. LLOPIS RIVAS N. RACHOU A. SCHAAPVELD A. WYAND X 0 0 0 0 0 0 X X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Légende : « 0 » représente un critère respecté d’indépendance selon les critères AFEP- MEDEF. « x » représente un critère non satisfait d’indépendance selon les critères AFEP-MEDEF. Critère 1 : statut de salarié ou de dirigeant mandataire social au cours des cinq années précédentes. Critère 2 : existence ou non de mandats croisés. Critère 3 : existence ou non de relations d’affaires significatives. Critère 4 : existence de lien familial proche avec un mandataire social. Critère 5 : ne pas avoir été commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des cinq années précédentes. Critère 6 : ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans. Critère 7 : représentant d’actionnaire important. 90 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 95 Les administrateurs indépendants sont ainsi au nombre de 10 sur 14 au 31 décembre 2014, soit plus de 83 % des membres du Conseil d’administration si l’on retient la nouvelle règle de calcul du Code AFEP-MEDEF qui exclut du calcul les représentants des salariés (71 %, si les administrateurs salariés sont inclus). Cette proportion est nettement supérieure à l’objectif que s’est fixé le Conseil d’administration de respecter la proportion minimale de 50 % d’administrateurs indépendants, recommandée dans le code AFEP- MEDEF. 3.6 - DES ADMINISTRATEURS ASSIDUS Frédéric Oudéa a présidé tous les Conseils en 2014. Les taux de présence des administrateurs aux travaux du Conseil et des Comités sont très élevés. Présence en 2014 PÉRIODE CACIR CONOM COREM À compter du 20 mai L. BINI SMAGHI R. CASTAIGNE M. CICUREL Y. DELABRIÈRE J.-M. FOLZ K. HAZOU F. HOUSSAYE B. LEPAGNOL J.-B. LÉVY A. M. LLOPIS RIVAS G. OSCULATI N. RACHOU A. SCHAAPVELD A. WYAND CA 100 % 100 % 100 % 89 % 100 % 100 % 100 % 100 % 89 % 100 % 83 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Jusqu’au 20 mai 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 80 % 76 % Le taux moyen de présence par séance est de 97 % pour le Conseil d’administration (CA), 100 % pour le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques (CACIR), 95 % pour le Comité des nominations (CONOM) et 97 % pour le Comité des rémunérations (COREM). 3.7 - DES ADMINISTRATEURS TENUS À DES OBLIGATIONS DE DÉTENTION D’ACTIONS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SIGNIFICATIVES ET DES RÈGLES DÉONTOLOGIQUES EXIGEANTES(1) Les administrateurs nommés par l’Assemblée générale doivent détenir à titre personnel des actions, le minimum statutaire étant de 600 actions pour un administrateur nommé par l’Assemblée générale. Les articles 4 et 5 de la Charte de l’administrateur devenus l’article 16 du règlement intérieur prévoit un objectif de 1000 actions et une interdiction de couverture ainsi que les règles déontologiques suivantes : 100 % 100 % Article 5 de la Charte de l’administrateur : Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des titres Société Générale et des titres qui lui sont assimilés pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels, semestriels et annuels de la Société Générale ainsi que le jour de ladite publication. Les administrateurs s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et, à cet effet : n n conservent les titres acquis pendant au moins deux mois, à compter de leur date d’acquisition ; s’abstiennent d’utiliser les instruments financiers susceptibles de permettre de réaliser des opérations spéculatives. Il en est ainsi notamment des opérations sur instruments dérivés. Les mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur les titres d’une société cotée française ou étrangère contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l’article L 233-3 du Code de commerce. (1) Les Dirigeants mandataires sociaux sont par ailleurs astreints à des obligations spécifiques (voir page 103). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 91 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 96 4\. Compétences du Conseil Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Le Règlement intérieur du Conseil prévoit que celui-ci examine régulièrement les orientations stratégiques du Groupe et délibère préalablement sur les modifications des structures de Direction du Groupe, ainsi que sur les opérations, notamment d’acquisition et de cession, susceptibles d’affecter significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan ou son profil de risques. Depuis 2003, le règlement intérieur définit très précisément les règles applicables aux cas d’approbation préalable par le Conseil d’administration des projets d’investissement ou, plus généralement, des opérations stratégiques (voir chapitre 7, p. 541). Le Conseil est informé et débat périodiquement des grandes orientations de la politique du Groupe en matière de ressources humaines, de systèmes d’information et d’organisation. Le Conseil fixe la rémunération des mandataires sociaux, approuve les principes de la politique de rémunération du Groupe, notamment celle des opérateurs de marché, et décide de la mise en œuvre des plans d’actions de performance dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale. intérieur règlement 5\. Fonctionnement du Conseil Un fonctionnement du Conseil le d’administration (voir chapitre 7, p. 541). Celui-ci est convoqué par tous moyens par le Président ou à la demande du tiers des administrateurs. Il se réunit au moins 6 fois dans l’année, notamment pour approuver les comptes sociaux et consolidés. régit Au moins une fois par an, le Conseil d’administration procède à l’évaluation de son fonctionnement. De même, il délibère au moins une fois par an sur les risques de toute nature auxquels la Société est exposée. reçoit Chaque administrateur informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, notamment en vue de la préparation de chaque réunion du Conseil. Les administrateurs reçoivent en outre toutes informations utiles, y compris critiques, sur les événements significatifs pour la Société. les Chaque administrateur bénéficie des formations nécessaires à l’exercice de son mandat. 6\. Travaux du conseil En 2014, le Conseil d’administration a tenu 9 réunions, dont la durée a été en moyenne de 3 heures 10. Le taux de présence des administrateurs a été de 97 % en moyenne par réunion (95 % en 2013). Comme chaque année, le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels, semestriels et trimestriels et examiné le budget. Il a débattu des opérations de cessions/acquisitions réalisées en 2014 et a approuvé les modalités des plus importantes (Newedge, Boursorama…). Au cours de l’année 2014, le Conseil a continué à suivre le profil de liquidité du Groupe et la trajectoire en capital compte tenu des exigences réglementaires. De même, à chaque réunion, il a suivi l’évolution des grands litiges. Il a examiné le positionnement du Groupe, son environnement et son évolution au cours d’un séminaire de deux jours. 92 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE En 2014, les principaux thèmes abordés ont été les suivants : préparation de l’Investor day ; évolution de la régulation bancaire (mise en place dans l’Union bancaire et transfert de la supervision à la BCE) ; n n n n n n n n systèmes d’information ; plans de résolution et rétablissement ; offshoring ; conformité ; ressources humaines ; n métier « Titres » ; activité de Banque de détail à l’international (en particulier Russie et Afrique) ; n stratégie de la banque d’investissement ; n Métier « Assurances » ; n Image du Groupe. Le Conseil d’administration a été informé des évolutions réglementaires et de leurs conséquences sur l’organisation et l’activité (notamment la loi bancaire en France, loi Volcker…). Le Conseil a revu régulièrement la situation du Groupe en matière de risques. Il a débattu de l’appétit pour le risque du Groupe et de la cartographie des risques. Il a approuvé les limites globales des risques de marché. Il a examiné les Rapports annuels adressés à l’Autorité de contrôle prudentiel (ACPR) relatifs aux risques et au contrôle interne ainsi que les réponses aux lettres de suite consécutives à des missions d’inspection de celle-ci. Il a été informé du résultats des stress tests et de l’Asset Quality Review. Le Conseil a évalué la performance des mandataires sociaux et fixé leur rémunération. Il a décidé des plans d’actions de performance ainsi qu’une augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre du Plan mondial d’actionnariat salarié au printemps 2014. Il a débattu de la politique menée en matière d’égalité professionnelle et salariale. Le Conseil d’administration a préparé et arrêté les résolutions soumises à l’Assemblée générale annuelle. De même, il a débattu du plan de succession de la Direction générale. Chaque année le Conseil fait une revue de son fonctionnement, tous les trois ans la revue se fait par un expert externe. Les conclusions de cette revue en 2014 sont mentionnées dans la partie évaluation du présent rapport (Cf. p. 97). Le 15 janvier 2015, le Conseil, en application de l’ordonnance du 31 juillet 2014 modifiant le régime des engagements et conventions réglementés, a procédé à l’examen annuel des engagements et conventions conclus et autorisés au cours d’exercices antérieurs qui se sont poursuivis au cours de l’exercice 2014. Il s’agit des engagements de retraite au bénéfice des Directeurs généraux délégués et de la convention de non concurrence liant la société et M. Oudéa. Il a constaté que l’engagement au bénéfice de M. Sammarcelli était sorti du champ des engagements réglementés le 31 août 2014, date de la cessation de ses fonctions de Directeur général délégué et a estimé que les engagements et la convention en cours, qui demeurent justifiés, doivent être maintenus. 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 97 Par ailleurs, toujours en application de cette ordonnance, le Conseil a constaté qu’il n’y a pas eu, en 2014, de conventions conclues, directement ou le Président- Directeur général, un Directeur général délégué, un administrateur ou un actionnaire détenant plus de 10 % des droits de vote de indirectement, entre d’une part Société Générale et, d’autre part, une filiale française ou étrangère dont Société Générale possède, directement ou indirectement, plus de la moitié du capital. Sont exclues de cette appréciation, conformément à la loi, les conventions courantes conclues à des conditions normales. LES VICE-PRÉSIDENTS 1\. Rapport sur le rôle et les activités du 1er Vice-Président Au cours de l’exercice 2014, le Vice-Président a assisté le Président dans ses missions, notamment dans l’organisation et le bon fonctionnement du Conseil et de ses comités ainsi que pour la supervision du gouvernement d’entreprise, du contrôle interne et de la maîtrise des risques (voir pages 87 à 98). Il a participé notamment à la préparation des travaux relatifs à la stratégie du Groupe et veille tout particulièrement à la participation efficace de chaque administrateur. Les points suivants sont à mentionner : n n n le Premier Vice-Président a rencontré à intervalles réguliers la Direction générale et les principaux dirigeants du Groupe, et notamment le Directeur financier, le Directeur des risques, le Secrétaire général responsable de la conformité du Groupe et l’Inspecteur général ; le Premier Vice-Président a participé à de nombreux séminaires réunissant des administrateurs non exécutifs d’autres banques ainsi que des régulateurs. Ces réunions sont utiles pour comparer l’activité des Conseils et Comités et améliorer notre compréhension des changements dans l’environnement réglementaire ; le Premier Vice-Président a participé à la réunion annuelle entre l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et la Direction générale de la Banque au cours de laquelle est analysée sa situation au regard des exigences réglementaires. Les conclusions sont ensuite présentées au Conseil et constituent une référence essentielle pour le travail des Comités et du Conseil ; n n n n n n dans le cadre de la préparation de l’Assemblée générale annuelle, le Premier Vice-Président a rencontré les actionnaires institutionnels et les principaux représentants de sociétés de conseil pour les votes en Assemblées générales pour expliquer et discuter les résolutions. C’est l’occasion d’avoir une information utile sur les préoccupations des investisseurs, en particulier sur les politiques de rémunération et, ces dernières années, sur la séparation des fonctions de Président et Directeur général ; le Premier Vice-Président a participé à une rencontre spécifique consacrée à l’Investissement Socialement Responsable (ISR) ; le Premier Vice-Président a présenté le compte-rendu de l’activité du Conseil d’administration devant l’Assemblée générale ; le Premier Vice-Président a veillé à ce que Conseil exerce sa mission avec autorité. Les réunions sont très suivies et les sujets sont discutés librement. Dans ce contexte et en application du règlement intérieur, le Premier Vice-Président a pour rôle d’assurer un équilibre avec celui de Président exécutif avec lequel il travaille étroitement sur toutes les questions de gouvernance. En particulier, le Premier Vice-Président préside le Conseil quand il évalue la performance du Président-Directeur général et des Directeurs généraux délégués ; par ailleurs, le Premier Vice-Président a participé à tous les comités du Conseil ; enfin, le Premier Vice-Président a procédé en 2014 pour la première année à des entretiens individuels avec les administrateurs pour faire un point sur leur activité au sein du Conseil d’administration. 2\. Rapport sur le rôle et les activités du 2nd Vice-Président Après sa nomination lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 20 mai 2014, le Conseil d’administration a désigné Monsieur Lorenzo Bini Smaghi en qualité de Second Vice-Président à compter du 21 mai 2014 et ce jusqu’à nouvelle décision du Conseil. Dans le cadre de cette fonction, Monsieur Lorenzo Bini Smaghi, a assisté aux réunions des Comités du Conseil d’administration, entendu les membres du COMEX et eu accès aux documents et informations qu’il a jugé nécessaire. En outre, en accord avec Monsieur Frédéric Oudéa, il a représenté la Société lors de rencontres avec des tiers en France ou à l’étranger. En vue du séminaire annuel du Conseil d’administration de janvier 2015, la Direction générale de Société Générale lui a commandé une étude sur l’évolution du contexte législatif et réglementaire dans le secteur financier et ses incidences pour le Groupe, notamment à l’international. Plus précisément, ces études ont visé à analyser l’évolution de l’environnement réglementaire et les modifications de la stratégie qui pourraient être suivies par la Banque Centrale Européenne dans la réglementation des banques systémiques en Europe et à esquisser les grands choix stratégiques qui seront ceux du Groupe face à ces évolutions. Par ailleurs, il a reçu pour mission de préparer la mise en place d’un groupe international de « senior advisors » qui aura pour rôle d’apporter un éclairage international sur l’évolution géopolitique, économique et sociale de l’environnement et de l’activité du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 93 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 98 LES COMITÉS En 2014, le Conseil d’administration a été assisté par 3 Comités : n n n le Comité d’audit, de contôle interne et des risques ; le Comité des rémunérations ; le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. En janvier 2015, le Comité d’audit, de contôle interne et des risques a été scindé en un Comité d’audit et de contrôle interne et en un Comité des risques en conformité avec la Directive CRD IV. Chacun de ces comités est composé de 5 administrateurs : Mmes Hazou, Rachou et Schaapveld, MM. Castaigne et Wyand, dont 4 sont indépendants et est présidé par M. Wyand. En février 2014, la présidence du Comité des rémunérations a été confiée à M. Lévy, celle du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise à M. Folz. Les missions des 4 Comités du Conseil à compter du 1er janvier 2015 sont précisées aux articles 10 à 13 du Règlement intérieur (version 2015, voir chapitre 7) : 1\. Comité d’audit, de contrôle interne et des risques Dès 1995, Société Générale a institué un Comité des comptes. Ce Comité, devenu en 2010 Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, remplit toutes les compétences d’un Comité d’audit au sens de la directive 2006/43/CE, des lois en vigueur et de la réglementation bancaire et de la recommandation AMF du 22 juillet 2010 applicables en 2013. Tous ses membres sont particulièrement qualifiés dans les domaines financier et comptable, dans l’analyse des risques et du contrôle interne pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier, de directeur financier, d’auditeur ou directeur juridique de banque. M. Bini Smaghi, Second Vice-Président, a assisté à toutes les réunions à compter de sa nomination. La mission du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques est précisée à l’article 9 du Règlement intérieur : À cette fin, le Comité, notamment : n n n n n n examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle interne établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne ; examine les lettres de suite adressées par la Commission bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres ; examine les procédures de contrôle des risques de marché et du risque structurel de taux d’intérêt et est consulté pour la fixation des limites de risques ; émet une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs ; examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques établi en application de la réglementation bancaire ; examine la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan, au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction financière, la Direction des Risques et les Commissaires aux comptes. Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être inséré dans le Document de référence. Il peut entendre, dans les conditions qu’il détermine, les Dirigeants mandataires sociaux, les cadres de direction du Groupe, les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique. Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, sauf décision contraire du Comité. Au 31 décembre 2014, le Comité était composé de 5 administrateurs, Mmes Hazou, Rachou et Schaapveld, MM. Castaigne et Wyand, dont 4 sont indépendants. Il est présidé par M. Wyand. Le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques a pour mission d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques. Il est notamment chargé : n n n n n d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des dispositifs en place, de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus ; d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil, en vue notamment de vérifier la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés ; de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes, notamment par un examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquel ils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toute mission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l’accessoire, toute autre mission étant exclue ; de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de donner un avis au Conseil d’administration sur leur désignation ou leur renouvellement, ainsi que sur leur rémunération ; d’examiner le programme de travail des Commissaires aux comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes ; de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et proposer, en tant que de besoin, des actions complémentaires à ce titre. 94 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 99 RAPPORT D’ACTIVITÉ DU COMITÉ D’AUDIT, DE CONTRÔLE INTERNE ET DES RISQUES (CACIR) POUR 2014 Le Comité s’est réuni 10 fois en 2014, le taux de participation a été de 100 % comme en 2013. Lors de chaque arrêté des comptes, le Comité a entendu les Commissaires aux comptes, hors la présence du management, avant d’entendre la présentation des comptes faite par la Direction financière et les commentaires de la Direction des risques sur les risques de toute nature. Depuis 2002, l’un des mandataires sociaux participe à une partie des réunions consacrées à chaque arrêté et engage avec le Comité un dialogue sur les faits marquants du trimestre. Des présentations plus détaillées sont faites par d’autres cadres sur certains sujets touchant notamment aux principaux risques, à la gestion du bilan, au contrôle interne ou aux aspects financiers des projets d’acquisition. Une séance de formation a été organisée en 2014. Au cours de l’année 2014, le Comité a examiné les projets de comptes consolidés annuels, semestriels et trimestriels avant leur présentation au Conseil et a soumis à ce dernier son avis sur ces comptes. Il a suivi le plan stratégique et financier 2010-2015. Il a examiné la situation de liquidité et le niveau des fonds propres, au regard notamment des évolutions envisagées des règles prudentielles. Il a suivi tout particulièrement les risques liés aux litiges. Dans le cadre de sa mission de contrôle des risques, le Comité a adopté une approche large des différents facteurs de risque et débattu de l’appétit au risque du Groupe. Il a revu la cartographie des risques du Groupe et l’approche proposée pour la définition de l’appétit au risque. Il a examiné régulièrement le tableau de bord des risques de réputation du Groupe. Au cours de l’année 2014, deux thèmes ont particulièrement été approfondis, les risques liés aux systèmes d’information et les risques de non-conformité. À ce titre, il a vérifié l’adéquation des provisions aux principaux risques identifiés et suivi de près l’évolution des principaux dossiers de risques, qu’il s’agisse des risques de crédit, des risques de marché, des risques structurels de taux, de change ou de liquidité ou des risques juridiques, ainsi que l’évolution des principaux postes du bilan et du hors-bilan. Il a revu également le dispositif de contrôle des risques opérationnels. Il a revu le dispositif de contrôle des risques de marché et est consulté sur la révision des limites fixées dans ce domaine. Il examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques. Il a donné au Comité des rémunérations son avis sur la prise en compte des risques dans le dispositif de rémunération de la population régulée (professionnels des marchés et autres). En 2014, le Comité a consacré plusieurs séances aux questions relatives au contrôle interne. Le Comité a revu de manière régulière les travaux de l’Inspection générale et de la Direction du contrôle périodique. Il a été tenu informé des incidents significatifs relevés dans le domaine de la conformité. Il a examiné le Rapport annuel sur le contrôle interne. Il a revu le plan de tournée de l’Inspection générale et des audits et les mécanismes de suivi des préconisations d’audit. Il a revu l’activité des Comités d’audit des filiales dans le cadre des règles fixées par le Groupe en la matière. n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n Le Comité a suivi de très près tous les aspects de liquidité de la Banque. Il a été consulté sur les projets de réponse du Groupe à des lettres de suite de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), ainsi que sur des réponses à la BCE ou des régulateurs étrangers. Les principaux thèmes traités dans l’année ont été les suivants : revue des acquisitions/cessions ; politique de provisionnement ; suivi des relations avec les régulateurs ; organisation générale de la conformité, dispositif global, rôles et responsabilités ; performance et évaluation de la Direction des risques ; risques et contrôle interne de SGBT ; revue de BRD et de Komerční banka (KB) ; revue de Boursorama et de ses filiales ; risques sur les chambres de compensation ; gestion des passifs sociaux ; n Asset Quality Review ; dépréciation des écarts d’acquisition ; risques de conformité liés aux marchés ; risques de conformité liés aux embargos ; gestion du secret bancaire ; Enterprise Risk Management (culture risques) ; risques de réputation ; lutte anti-blanchiment ; sécurité informatique ; n Comités nouveaux produits ; plans de redressement et résolution ; gestion fiscale ; protection de la clientèle ; prestations externalisées ; gestion des litiges. qualité de la production et des développements informatiques ; gestion des risques liés au programme Convergence ; Le Comité s’est déplacé en République tchèque et en Pologne et a fait une revue complète des activités dans ces pays. Le Comité reçoit un benchmark financier présentant les performances du Groupe dans ses différents métiers par rapport à ses principaux concurrents. Celui-ci est présenté au Conseil une fois par an. Le Comité a discuté le programme d’audit et le budget des honoraires des Commissaires aux comptes pour 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 95 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 100 2\. Comité des rémunérations Le Comité des rémunérations est composé au 31 décembre 2014 de 5 administrateurs, MM. Cicurel, Folz, Mme Houssaye (salariée), MM Lévy, et Wyand, dont 3 sont indépendants. Il est présidé par M. Lévy, administrateur indépendant. Ses membres sont compétents pour analyser les politiques et pratiques en matière de rémunération, y compris la politique de risque du Groupe. M. Bini Smaghi, Second Vice-Président, a assisté à toutes les réunions à compter de sa nomination. Le Comité des rémunérations, aux termes de l’article 7 du règlement intérieur : n n n n n propose au Conseil, dans le respect des principes énumérés par le Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise et des normes professionnelles, les principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux, et notamment les critères de détermination, la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature, de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe ; il veille à leur application ; prépare l’évaluation annuelle des mandataires sociaux ; propose au Conseil la politique d’attribution d’actions de performance et d’options de souscription ou d’achat d’actions et donne un avis sur la liste des bénéficiaires ; prépare les décisions du Conseil relatives à l’épargne salariale ; examine chaque année et donne un avis au Conseil sur les propositions de la Direction générale relatives aux principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, à la politique de rémunération des personnes visées par le règlement 97-02 sur le contrôle interne, notamment les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur n le profil de risque du Groupe, et s’assure auprès de la Direction générale de leur mise en œuvre. Il s’assure également que la concertation prévue par les normes professionnelles entre la Direction générale et le contrôle des risques et de la conformité pour la définition et la mise en œuvre de cette politique a bien lieu et que les avis du contrôle des risques et de la conformité sont bien pris en compte ; vérifie que le rapport qui lui est fait par la Direction générale est conforme aux dispositions du règlement 97-02 et cohérent avec les principes et dispositions des normes professionnelles. Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à l’Autorité de contrôle prudentiel et les montants individuels de rémunération au-delà d’un certain seuil qu’il détermine. Il s’appuie en tant que de besoin sur les services de contrôle interne ou sur des experts extérieurs. Il rend compte de ses travaux au Conseil. Il peut exercer ces mêmes missions pour les sociétés du Groupe surveillées par l’Autorité de contrôle prudentiel sur une base consolidée ou sous-consolidée ; n donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être inséré dans le Document de référence. RAPPORT D’ACTIVITÉ DU COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS POUR 2014 Au cours de l’exercice, le Comité des rémunérations s’est réuni à 7 reprises. Le taux de présence de ses membres a été de 97 % (92 % en 2013). Lors de ses réunions, le Comité a préparé les décisions du Conseil sur le statut et la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux. Il a préparé les décisions relatives au suivi des rémunérations pluriannuelles ou différées. Le Comité a préparé l’évaluation des Dirigeants mandataires sociaux. Il a proposé les objectifs annuels des mandataires sociaux au Conseil. Conformément à la CRD4 et ses textes de transposition en France, le Comité des rémunérations a veillé à ce que les politiques de rémunérations suivies par le Groupe soient non seulement conformes à la réglementation, mais aussi alignées sur la politique de maîtrise de risque de l’entreprise ainsi que sur ses objectifs en matière de fonds propres. Le Comité a revu les principes de la politique de rémunération applicable dans le Groupe, en particulier ceux concernant les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe, conformément aux nouvelles réglementations en vigueur. Il a consacré plusieurs séances à cet examen et à s’assurer que le dispositif proposé en ce qui concerne la population régulée était conforme aux nouvelles règles particulièrement complexes. Il a tout particulièrement veillé à ce que la politique de rémunération prenne bien en compte les risques générés par les activités et le respect par les personnels des politiques de maîtrise des risques et des normes professionnelles et a consulté le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques à ce sujet. Il s’est appuyé aussi sur les travaux des organes de contrôle, externes et internes. Enfin, il a examiné le rapport annuel sur les rémunérations. La politique de rémunération ainsi définie est décrite en détail pages 99 et suivantes. Il a également examiné les modalités de l’augmentation de capital réservée aux salariés. Enfin, le Comité a proposé au Conseil les plans d’attribution d’actions (ou d’équivalents actions). Le Comité a préparé les travaux du Conseil sur l’égalité hommes/ femmes au sein de l’entreprise. 96 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 101 3\. Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise est composé au 31 décembre 2014 de 4 administrateurs, MM. Cicurel, Folz, Lévy, et Wyand, dont 3 sont indépendants. Il est présidé par M. Folz, administrateur indépendant. Ses membres sont compétents pour analyser les politiques et pratiques en matière de nominations et de gouvernement d’entreprise. Aux termes de l’article 8 du Règlement intérieur, le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise : n n n n est chargé de faire des propositions au Conseil pour la nomination des administrateurs, ainsi que pour la succession des mandataires sociaux, notamment en cas de vacance imprévisible, après avoir diligenté les enquêtes utiles ; propose au Conseil les nominations des membres des Comités du Conseil ; peut proposer la nomination d’un Vice-Président ; prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il conduit l’évaluation du Conseil d’administration, qui est réalisée chaque année ; RAPPORT D’ACTIVITÉ DU COMITÉ DES NOMINATIONS ET DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE POUR 2014 Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a tenu 5 réunions en 2014 ; le taux de participation a été de 95 % (92 % en 2013). M. Bini Smaghi, Second Vice-Président, a assisté à toutes les réunions à compter de sa nomination. Il a préparé l’examen par le Conseil du chapitre du Rapport annuel 2014 relatif au « gouvernement d’entreprise », en particulier en ce qui concerne l’appréciation du caractère indépendant des administrateurs. Le Comité a préparé les travaux d’auto-évaluation du fonctionnement du Conseil. (Voir ci-dessous) Le Comité a préparé les propositions de nomination des mandataires sociaux ainsi que des administrateurs dans le cadre de l’Assemblée générale 2014. À cet effet, il a fait appel à un cabinet de conseil. propose au Conseil d’administration la présentation du Conseil d’administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants ; donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil d’administration, destiné à être inséré dans le Document de référence ; est informé préalablement de toute nomination de membre du Comité exécutif du Groupe et de responsable d’une Direction fonctionnelle centrale non membre de ce Comité. Il a communication du plan de succession des mêmes dirigeants. Il a examiné le plan de succession des mandataires sociaux afin d’être en état de faire une proposition au Conseil à ce sujet le moment venu. Par ailleurs, il a été tenu informé des évolutions prévisionnelles du COMEX et du CODIR, et notamment de la diversité des nominations réalisées. Il a préparé les décisions arrêtées lors du Conseil d’administration du 15 janvier 2015 en matière de gouvernance : dissociation des fonctions de Président et Directeur général ; organisation des Comités ; proposition de nominations pour les postes de Président/ Directeur général/Président des Comités ; n sélection des administrateurs en vue de l’Assemblée générale. ÉVALUATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DES MANDATAIRES SOCIAUX Depuis 2000, le Conseil d’administration consacre chaque année une partie d’une séance à débattre de son fonctionnement sur la base d’une évaluation portée par les administrateurs eux-mêmes. Cette évaluation est recueillie soit par un membre du Conseil ou le Secrétaire du Conseil, soit par un consultant externe spécialisé sur la base d’un guide d’entretien ou un questionnaire approuvé par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. Dans les deux cas, les réponses sont présentées de façon anonyme dans un document de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil. Pour l’année 2014, il a été procédé à une évaluation pilotée par le Comité de nominations et du Gouvernement d’entreprise sur la base d’un rapport préparé par le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et le Secrétaire du Conseil d’administration. Tous les administrateurs ont participé à l’exercice sous forme d’un questionnaire ou d’un entretien. Le Conseil d’administration a débattu de cette évaluation le 15 janvier 2015. L’opinion générale sur le Conseil et son fonctionnement est largement favorable. Les administrateurs se félicitent des progrès réalisés en matière de gouvernance et accordent une grande confiance au Président. La discussion a notamment porté sur les points suivants : améliorer la communication sur les travaux du comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et celui du Comité des rémunérations, ainsi que sur la programmation des travaux récurrents du Conseil et des Comités ; rendre encore plus fréquente l’information reçue sur l’actualité du Groupe et l’étendre aux domaines réglementaire et concurrentiel ; poursuivre l’amélioration sensible des présentations faites au Conseil et les délais d’envoi des documents ; améliorer l’assistance aux administrateurs dans l’organisation de leurs déplacements. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 97 n n n n n n n n n n RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 102 FORMATION Les nouveaux administrateurs bénéficient de formation à leur demande et d’un parcours de rencontres au sein du Groupe. Par ailleurs, le séminaire annuel et certains thèmes abordés dans les séances du Conseil ont pour but d’apporter aux administrateurs les éléments de formation indispensables à leur mission (par exemple sur l’évolution du contexte réglementaire ou l’évolution de l’environnement concurrentiel). Enfin, une séance de formation a été organisée en 2014. Elle a traité des indicateurs clés du pilotage du bilan et des règles comptables IFRS. MODALITÉS PARTICULIÈRES RELATIVES À LA PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Les statuts (voir chapitre 7) définissent les modalités de participation des actionnaires à l’Assemblée générale. Un résumé de ces règles figure au chapitre 7 du Document de référence. Tout actionnaire peut voter par Internet à l’Assemblée générale dans les conditions communiquées dans l’avis de réunion publié au bulletin des annonces légales obligatoires. JETONS DE PRÉSENCE VERSÉS AUX ADMINISTRATEURS DE LA SOCIÉTÉ Le montant des jetons de présence a été fixé à 1 250 000 EUR par l’Assemblée générale du 24 mai 2011. Les règles de répartition des les administrateurs sont déterminées par l’article 15 du règlement intérieur (voir chapitre 7). Elles ont été revues pour tenir compte de jetons de présence entre l’évolution de la gouvernance décidée à compter du 19 mai 2015. La partie fixe a été relevée à 40 % après attribution d’une somme forfaitaire aux fonctions de Président du Comité d’audit et du contrôle interne et du Comité des risques. Aucun jeton n’est versé au Président ou au Directeur Général s’il est administrateur. RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES DE TOUTE NATURE ACCORDÉS AUX MANDATAIRES SOCIAUX ET MENTION DE LA PUBLICATION DES INFORMATIONS PRÉVUES AU L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE Les éléments du Rapport du Président, qui présentent les principes et règles arrêtés par le Conseil d’administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, figurent dans le présent chapitre sous le titre « Principes de rémunération », p. 99. Le paragraphe « Informations de l’article L. 225-100-3 du Code de commerce » figure au chapitre 7, p. 529. 98 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Page 103 3\. RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX Conformité La rémunération des dirigeants mandataires sociaux se conforme à la Directive Européenne « Capital Requirements Directive » (CRD4) du 26 juin 2013 dont l’objectif est d’imposer des politiques et pratiques de rémunérations compatibles avec une gestion efficace des risques. Cette Directive a été transposée et ses principes sur les rémunérations sont applicables depuis le 1er janvier 2014. Société Générale applique par ailleurs les recommandations du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. Dans le respect de ces principes, la rémunération des mandataires sociaux est définie par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations qui se réunit à plusieurs reprises chaque année pour en débattre. IMPACT DE LA CRD4 SUR LES RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX La directive CRD4 définit des principes en matière de gouvernance et de structure des politiques de rémunération et impose notamment : n n n un ratio maximal entre les composantes variable et fixe de la rémunération, fixé par l’Assemblée générale des actionnaires du 20 mai 2014 à 200 % (pour les modalités de calcul du ratio, voir la brochure de convocation à l’Assemblée générale de mai 2014) ; la composante variable se définit comme toute rémunération ne répondant pas aux critères de rémunération fixe, elle va donc au- delà de la seule rémunération variable annuelle ; une part minimale de 60 % de la rémunération variable différée sur une période d’au moins 3 ans ; une part minimale de 50 % de la rémunération variable attribuée sous forme d’instruments d’actions ou instruments équivalents. n la part variable annuelle (RVA), qui dépend de la performance de l’année et de la contribution des mandataires sociaux à la réussite du groupe Société Générale. Elle est évaluée à travers deux dimensions : – liés à une partie quantitative, qui est fondée sur la réalisation de critères la performance annuelle financière. Les indicateurs, pondérés à part égale, sont déterminés notamment en fonction des objectifs budgétaires du Groupe et des métiers du périmètre de supervision. Les résultats sont retraités de l’impact purement comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre du Groupe. Elle représente un maximum de 60 % de la rémunération variable annuelle, – une partie qualitative, qui est déterminée en fonction de l’atteinte d’objectifs-clefs sous-tendant le succès de la stratégie de l’entreprise et fixés à l’avance pour l’exercice. Elle représente un maximum de 40 % de la rémunération variable annuelle. En cohérence avec le Code de gouvernement d’entreprise AFEP- MEDEF, son montant maximum est fixé depuis le 1er septembre 2014 à 135 % de la rémunération annuelle fixe pour le Président- Directeur général et 115 % pour les Directeurs généraux délégués. Ces plafonds étaient depuis 2010 respectivement de 150 % et 120 %. Dans une approche qui vise à s’assurer d’une saine gestion des risques dans le temps tout en favorisant l’alignement avec l’intérêt des actionnaires, et en application de la directive CRD4, le versement de la rémunération variable est différé pendant 3 ans prorata temporis et combine des paiements en numéraire et des attributions d’actions ou équivalents actions, induisant ainsi son caractère aléatoire car lié en grande partie à la performance du Groupe et à l’évolution du cours de l’action Société Générale ; Principes de rémunération Le Conseil d’administration détermine la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux en prenant en compte, outre le cadre réglementaire, l’évolution de l’environnement de Société Générale et les pratiques d’institutions financières en Europe et de groupes de taille comparable en France. La politique de rémunération combine les horizons de court terme et de long terme, assurant ainsi un alignement fort avec les intérêts des actionnaires. La rémunération attribuée aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs est composée des trois éléments suivants : n la Rémunération Fixe (RF), qui reconnaît l’expérience et les responsabilités exercées, et tient compte des pratiques du marché ; n l’Intéressement à Long Terme (LTI), qui a pour objectif de renforcer le lien des dirigeants mandataires avec les intérêts des actionnaires et de les inciter à délivrer une performance de long terme. Son acquisition est fonction de la performance du Groupe mesurée par des critères internes et externes sur des périodes de 4 et 6 ans. Dans le respect de la directive CRD4, la composante variable, c’est- à-dire la part variable annuelle et l’intéressement à long terme, est plafonnée à 200 % de la rémunération fixe. En outre, les mandataires sociaux ont l’interdiction de recourir à des stratégies de couverture ou d’assurance, tant pendant les périodes d’acquisition que pendant les périodes de rétention. Les mandataires sociaux ne reçoivent plus d’option sur actions depuis 2009. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 99 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 104 | RÉMUNÉRATION TOTALE 2014 - CHRONOLOGIE DES PAIEMENTS Intéressement à long terme attribué au titre de 2014 Rémunération variable annuelle au titre de 2014 Rémunération fixe Fixe Actions ou équivalents Actions ou équivalents Numéraire Actions ou équivalents Numéraire Actions ou équivalents Actions ou équivalents 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Note : l’acquisition des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre de la rémunération variable annuelle et de l’intéressement à long terme est soumise à des conditions de présence et de performance. Les éléments acquis sont ensuite indisponibles pendant des périodes de 6 mois à 1 an. Description des rémunérations individuelles au titre de 2014 La présentation standardisée des rémunérations des Dirigeants mandataires sociaux figure en pages 106 à 114. Au titre de 2014, ils ont perçu une rémunération annuelle fixe, une rémunération variable annuelle et un intéressement à long terme. LE PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL RÉMUNÉRATION ANNUELLE FIXE Le Conseil d’administration du 31 juillet 2014 a décidé de fixer à 1 300 000 EUR la rémunération fixe du Président-Directeur général, ce substituant au précédent montant fixe de 1 000 000 EUR et à l’indemnité de 300 000 EUR qui avait été accordée à M. Frédéric Oudéa en 2009 en compensation de la perte du bénéfice du régime de retraite supplémentaire lors de la rupture de son contrat de travail. Le détail des taux de réalisation par objectif est présenté dans le tableau ci-dessous : Poids Fourchette de performance Niveau de réalisation Critère 33,33 % 33,33 % BNPA Résultat brut d’exploitation Coefficient d’exploitation 33,33 % 100 % Total 0 % à 100 % 0 % à 100 % 0 % à 100 % 0 % 58 % 72 % 43 % Au regard des objectifs qualitatifs qui lui avaient été assignés pour 2014, le Conseil a fixé à 95 % le niveau d’atteinte de la performance de Frédéric Oudéa, notamment en considération de l’entrée réussie de Société Générale dans l’Union bancaire, de la définition du plan stratégique et de la bonne progression dans sa mise en œuvre, en ligne avec les objectifs à moyen terme présentés en mai 2014 lors de la journée de présentation aux investisseurs. RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE AU TITRE DE 2014 Sa rémunération variable annuelle due a été arrêtée par le Conseil d’administration du 11 février 2015 en application des règles définies en mars 2014 : En conséquence, sa rémunération variable annuelle s’élève à 948 767 EUR, correspondant à un taux de réalisation global de 64 %, lequel a été appliqué à la rémunération fixe moyenne de l’année 2014\. Ce montant est en baisse de 33 % par rapport à 2013. n n la part quantitative a été mesurée en fonction de l’atteinte d’objectifs du Groupe en matière de bénéfice net par action, de résultat brut d’exploitation et de coefficient d’exploitation ; la part qualitative a été évaluée par rapport à des indicateurs spécifiques prédéfinis portant sur la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et des métiers, la conformité réglementaire, la maîtrise des risques et l’optimisation de l’organisation. Des objectifs de responsabilité sociale et environnementale ont été fixés en matière de maîtrise du risque de réputation associé à l’application des politiques sectorielles et de diversité des équipes de direction. n n Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a constaté qu’un taux de 43 % des objectifs quantitatifs a été atteint, la baisse des performances réalisées s’expliquant en particulier par la décision du Groupe de déprécier ses comptes au 1er trimestre 2014 de l’écart d’acquisition de sa filiale russe Rosbank. En application des normes applicables aux Dirigeants de banques (Directive Européenne CRD4), le Conseil d’administration a fixé les modalités d’acquisition et de paiement de la rémunération variable annuelle comme suit : une part acquise en mars 2015, représentant 40 % du montant attribué total, dont la moitié, convertie en équivalents actions, est indisponible pendant une année ; une part non acquise et différée sur trois ans par tiers, représentant 60 % du montant total, attribuée aux deux tiers sous forme d’équivalents actions et soumise à une double condition de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe. Une période d’indisponibilité de six mois s’applique à l’issue de chaque acquisition définitive. Frédéric Oudéa ne perçoit aucun jeton de présence. Sa rémunération attribuée au titre de 2014 (définie comme la somme de sa rémunération fixe et de sa rémunération variable annuelle au titre de 2014), qui s’élève à 2,05 M EUR, représente 37 fois la rémunération brute moyenne d’un collaborateur de Société Générale SA France. 100 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 105 LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DÉLÉGUÉS M. Jean-François Sammarcelli a quitté ses fonctions de Directeur général délégué le 31 août 2014. Il n’est pas remplacé. RÉMUNÉRATION ANNUELLE FIXE La rémunération fixe annuelle de M. Jean-François Sammarcelli était de 650 000 EUR pour l’exercice 2014. Il a perçu 433 333 EUR au titre de son mandat qui s’est achevé le 31 août 2014. Les rémunérations annuelles fixes de M. Séverin Cabannes et de M. Bernardo Sanchez Incera étaient respectivement de 650 000 EUR et 700 000 EUR depuis le 1er janvier 2011. Afin de tenir compte d’une part de la réglementation européenne définitivement applicable en matière de rémunération et d’autre part de la nouvelle organisation de la Direction générale, resserrée autour du Président Directeur général avec deux directeurs généraux délégués au lieu de trois, le Conseil d’administration du 31 juillet 2014 a décidé de porter ces rémunérations, à 800 000 EUR, soit des hausses respectives de \+ 23 % et + 14 %. Cette disposition a pris effet le 1er septembre 2014\. RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014 Les rémunérations variables annuelles des Directeurs généraux délégués ont été arrêtées par le Conseil d’administration du 11 février 2015 en application des règles définies en mars 2014 : n la part quantitative a été mesurée en fonction de l’atteinte d’objectifs du Groupe en matière de bénéfice net par action, de résultat brut d’exploitation et de coefficient d’exploitation et de l’atteinte des objectifs budgétaires du périmètre de supervision de chacun, de résultat brut d’exploitation, de résultat courant avant impôt et de coefficient d’exploitation, chaque indicateur étant pondéré à part égale ; n la part qualitative a été évaluée par rapport à l’atteinte des objectifs spécifiques, en cohérence avec ceux du Président- Directeur général (voir supra). Les niveaux de réalisation de chacun des objectifs financiers des métiers sous supervision ont été établis précisément par la Direction financière ; ils ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité liées à la stratégie du Groupe. Les rémunérations variables annuelles attribuées aux mandataires sociaux ont été calculées en pourcentage de la rémunération fixe moyenne de l’année 2014. Elles s’élèvent à : n n n 539 978 EUR pour M. Séverin Cabannes, correspondant à un taux de réalisation global de 67 % (soit 55 % au titre de la part quantitative et 85 % de la part qualitative). Ce montant est en baisse de 23 % par rapport à 2013 ; 494 632 EUR pour M. Bernardo Sanchez Incera, correspondant à un taux de réalisation global de 59 % (soit 44 % au titre de la part quantitative et 80 % de la part qualitative). Ce montant est en baisse de 20 % par rapport à 2013 ; 355 680 EUR pour M. Jean-François Sammarcelli (au titre de son mandat de Directeur général délégué jusqu’au 31 août 2014), correspondant à un taux de réalisation global de 68 % (soit 64 % au titre de la part quantitative et 75 % de la part qualitative). Les modalités de paiement de cette rémunération variable annuelle définies par le Conseil d’administration sont identiques à celles du Président-Directeur général ; elle est ainsi pour une large part indexée sur le cours de l’action Société Générale et soumise à hauteur de 60 % à une double condition de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe. La rémunération variable annuelle attribuée en équivalents actions donne doit au versement d’un montant équivalent au paiement du dividende le cas échéant. La rémunération variable versée est réduite du montant des jetons de présence éventuellement perçus par les Directeurs généraux délégués au titre de leurs fonctions, tant des sociétés du Groupe que de sociétés extérieures au Groupe dont ils sont administrateurs. | HISTORIQUE DES RÉMUNÉRATIONS VARIABLES ANNUELLES ATTRIBUÉES AUX DIRECTEURS MANDATAIRES SOCIAUX Rappel de la rémunération variable brute au titre des exercices antérieurs Rémunération variable annuelle brute au titre de 2014 Montants en euros* M. Oudéa M. Cabannes 2008 0(1) 0(2) 2009 0(1) 320 000 M. Sammarcelli(3) Non applicable Non applicable M. Sanchez Incera Non applicable(4) Non applicable(4) 2010 1 196 820 665 281 675 826 667 662 2011 682 770 310 144 487 937 391 440 2012 2013 1 194 600 1 406 070 670 176 587 496 560 112 705 120 704 964 619 718 Total à l’attribution 948 767 539 978 355 680 494 632 Dont part versée en numéraire en 2015 189 753 107 996 71 136 98 926 * Valeur nominale à l’attribution. (1) M. Frédéric Oudéa a renoncé à sa rémunération variable au titre des exercices 2008 et 2009. (2) M. Séverin Cabannes a renoncé à sa rémunération variable au titre de l’exercice 2008. (3) M. Sammarcelli a été mandataire social du groupe Société Générale du 1er janvier 2010 au 31 août 2014. Sa rémunération variable annuelle attribuée au titre de 2014 a été calculée au prorata temporis de son mandat. (4) M. Sanchez Incera a été nommé mandataire social du groupe Société Générale le 1er janvier 2010. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 101 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 106 L’intéressement à long terme des Dirigeants mandataires sociaux Les Dirigeants mandataires sociaux bénéficient d’un dispositif d’intéressement à long terme, attribué en actions ou équivalents. Le Conseil d’administration du 2 mai 2012 a mis en place un plan d’intéressement à long terme annuel afin d’associer les dirigeants mandataires sociaux aux progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires. Trois allocations ont été réalisées dans le cadre de ce dispositif : le 2 mai 2012, le 6 mai 2013 et le 31 juillet 2014. Conformément au code AFEP/MEDEF et à la présentation standardisée des rémunérations, elles ont été publiées comme des rémunérations attribuées « au cours de l’exercice », et non « au titre de l’exercice ». Impact de la CRD 4 sur le dispositif d’intéressement à long terme : L’entrée en vigueur de la directive européenne CRD4 et l’obligation de respecter un plafond maximum des éléments de rémunérations variables (rémunération variable annuelle et intéressement à long terme) en pourcentage de la rémunération fixe imposent désormais de préciser les exercices de rattachement afin de s’assurer de leur conformité réglementaire. Dans ce nouveau contexte, le Conseil du 19 février 2015, considérant qu’il ne pouvait exprimer son jugement sur la conformité des rémunérations si ces attributions restaient attachées à l’exercice en cours, a souhaité décider simultanément des montants de rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2014 et de l’attribution de l’intéressement à long terme correspondant, rattachant de fait cette dernière à 2014. Dans un objectif de transparence, les tableaux de présentation de la rémunération qui sera soumise au vote des actionnaires en mai 2015 affichent les éléments au titre de 2014, mais également ceux dus au titre de 2013, qui intègrent en conséquence le plan du 31 juillet 2014 (pages 115 à 122). Dans ce nouveau cadre, les attributions de LTI au titre de 2013 sont plus faibles que celles approuvées par l’AG de mai 2014, comme illustré dans le tableau ci-dessous : Frédéric Oudéa Séverin Cabannes Bernardo Sanchez Incera Nombre maximum d’actions ou équivalents attribués Attribution du 6 mai 2013 75 000 50 000 50 000 Attribution du 31 juillet 2014 55 000 35 000 35 000 Montants en valeur comptable Attribution du 6 mai 2013 963 750 EUR 642 500 EUR 642 500 EUR Attribution du 31 juillet 2014 754 325 EUR 480 025 EUR 480 025 EUR Le plan attribué en février 2015 au titre de 2014, décidé par le Conseil d’administration du 19 février 2015 présente les caractéristiques suivantes : n n attribution d’équivalents actions en deux tranches, dont les durées d’acquisition sont de 4 et 6 ans (contre 3 et 4 ans en 2013, et 2 et 3 ans en 2012), suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition, portant ainsi les durées d’indexation à 5 et 7 ans ; acquisition définitive en fonction de la performance relative de l’action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de onze banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Ainsi, la totalité de l’attribution ne sera acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur l’échantillon ; pour une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux d’acquisition serait égal à 50 % du nombre total attribué ; enfin aucun équivalent action ne sera acquis en cas de performance insuffisante. La grille d’acquisition complète : L’échantillon de référence est composé des établissements financiers suivants : Barclays, BBVA, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Intesa Sanpaolo, Nordea, Santander, UBS et Unicredit. En outre, la valeur finale de paiement des équivalents actions sera limitée à la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre 2014, soit 58 EUR. Enfin, en l’absence de profitabilité du Groupe (mesurée par le résultat net part du Groupe, hors impacts purement comptables liés à la réévaluation de sa dette propre) l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme, aucun versement ne sera dû, quelle que soit la performance boursière de Société Générale. Le tableau ci-dessous indique pour chaque mandataire social le nombre d’équivalents actions qui lui ont été attribuées dans le cadre du plan au titre de 2014 et la valeur comptable de ceux-ci : Nombre maximum attribué Montant en valeur comptable 45 000 27 600 30 000 850 500 EUR 521 640 EUR 567 000 EUR Rang SG 1*, 2 et 3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Rangs Rangs 7, 8 et 9 Rangs 10, 11 et 12 Frédéric Oudéa Séverin Cabannes Bernardo Sanchez Incera En % du nombre maximum attribué * Rang le plus élevé de l’échantillon. 100 % 83,3 % 66,7 % 50 % 25 % 0 102 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 107 Les obligations de détention et conservation des titres Société Générale(1) Depuis 2002, les Dirigeants mandataires sociaux du Groupe doivent détenir un nombre minimum d’actions Société Générale. Le Conseil d’administration du 7 mars 2011 a renforcé ces obligations afin de se conformer aux recommandations de l’AMF et aligner les intérêts des Dirigeants avec ceux de l’entreprise. Elles se situent respectivement à : n n 80 000 actions pour le Président-Directeur général ; 40 000 actions pour les Directeurs généraux délégués. Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au travers du Plan d’Épargne d’Entreprise pour ceux d’entre eux qui sont anciens salariés. Ce niveau minimum doit être atteint au terme de 5 ans de mandat. Tant que ce n’est pas le cas, le Dirigeant doit conserver 50 % des actions acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Générale ainsi que toutes les actions issues des levées d’options après déduction du coût de financement des levées et des charges fiscales et sociales correspondantes. En outre, conformément à la loi, les mandataires sociaux doivent conserver dans un compte nominatif jusqu’à la fin de leurs fonctions une proportion des actions acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Générale ou issues des options attribuées dans le cadre des plans d’options. Pour les actions, cette proportion a été fixée par le Conseil à 20 % des actions acquises de chaque attribution et, pour les options, à 40 % des plus-values d’acquisition réalisées lors de la levée des options, nettes des impôts et contributions obligatoires correspondantes et du montant de plus- values nécessaire au financement de l’acquisition de ces actions. Les Dirigeants sont ainsi amenés à conserver un nombre important et croissant de titres. Ils ont interdiction de couvrir leurs actions ou leurs options durant toute la période d’acquisition et de conservation. Les mandataires sociaux doivent communiquer chaque année toutes les informations nécessaires permettant au Conseil d’administration de s’assurer du respect de ces obligations. Ils ont déclaré n’avoir recours à aucune opération de couverture de cours des actions Société Générale et des parts du fonds E qu’ils détiennent et ont pris l’engagement de ne pas y recourir dans le futur. Les avantages postérieurs à l’emploi : retraite, indemnité de départ, clause de non-concurrence RETRAITE M. Frédéric Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démission lors de sa nomination comme Président-Directeur général ne bénéficie plus d’aucun droit à retraite sur-complémentaire de la part de Société Générale. RÉGIME DE LA RETRAITE SUR-COMPLÉMENTAIRE(2) S’agissant des avantages postérieurs au mandat social, M. Sammarcelli a conservé le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraite des cadres de direction de Société Générale qui lui était applicable en tant que salarié avant sa première nomination comme mandataire social. Ce régime, fermé en 1991, garantissait aux bénéficiaires, à la date de liquidation de leurs droits à pension par la Sécurité Sociale, un montant total de pensions égal à un pourcentage de la rémunération servant d’assiette, déterminé en fonction du nombre d’annuités prises en compte et plafonné à 70 % de cette rémunération pour une liquidation après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité Sociale. Le montant total de la pension est majoré pour les bénéficiaires ayant élevé au moins trois enfants, ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité Sociale. Les annuités prises en considération au titre de leur période d’activité professionnelle incluent tant les services accomplis en tant que salarié que ceux accomplis en tant que mandataire social. La rémunération servant d’assiette est la dernière rémunération annuelle fixe en qualité de salarié. La pension à la charge de la Société est égale à la différence entre la pension globale définie ci-dessus et toutes pensions de retraite et assimilées perçues de la Sécurité Sociale et de tous autres régimes de retraite au titre de l’activité salariée des intéressés. Cette pension est réversible à hauteur de 60 % au profit du conjoint survivant. Au 31 août 2014, date de la fin de son mandat, M. Sammarcelli avait acquis des droits à pension de retraite à la charge de Société Générale estimés à 263 000 EUR par an, soit 33 % de sa rémunération 2014 (salaire fixe et part variable au titre de 2014). La progression de ces droits entre 2013 et 2014 s’est élevée à 3,5 % de cette rémunération. RÉGIME DE L’ALLOCATION COMPLÉMENTAIRE DE RETRAITE(3) MM. Cabannes et Sanchez Incera conservent le bénéfice du régime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que salariés avant leur nomination comme mandataires sociaux. Ce régime additif, mis en place en 1991, attribue aux bénéficiaires, à la date de la liquidation de leur pension de Sécurité Sociale, une pension globale égale au produit des deux termes suivants : n n la moyenne, sur les dix dernières années de la carrière, de la fraction des rémunérations fixes excédant la « Tranche B » de l’AGIRC augmentées de la rémunération variable dans la limite de 5 % de la rémunération fixe ; le taux égal au rapport entre le nombre d’années d’ancienneté au sein de Société Générale et 60, soit une acquisition de droits potentiels égale à 1,67 % par an. De cette pension globale est déduite la retraite AGIRC « Tranche C » acquise au titre de leur activité au sein de Société Générale. L’allocation complémentaire à charge de Société Générale est majorée pour les bénéficiaires ayant élevé au moins trois enfants, ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité Sociale. Elle ne peut pas être inférieure au tiers de la valeur de service à taux plein des points AGIRC « Tranche B » acquis par l’intéressé depuis sa nomination dans la catégorie Hors Classification de Société Générale. Les droits sont subordonnés à la présence du salarié dans l’entreprise au moment de la liquidation de sa retraite. (1) Code de Gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. (2) Convention réglementée avec M. Sammarcelli approuvée par l’Assemblée générale en 2010. (3) Conventions réglementées avec MM. Cabannes et Sanchez Incera approuvées par l’Assemblée générale en 2009-2010. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 103 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 108 Chaque année, les droits à rente potentiels sont calculés en fonction de l’ancienneté et du salaire projetés au moment du départ à la retraite, sur la base d’hypothèses actuarielles. Ainsi, au 31 décembre 2014, pour M. Cabannes, les droits potentiels ouverts représentent 14 % de sa rémunération de référence telle que définie par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. Pour M. Sanchez Incera, ils s’élèvent à 12 % de sa rémunération de référence. INDEMNITÉ DE DÉPART Le Président-Directeur général ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. M. Sammarcelli a démissionné de son mandat social le 31 août 2014. Conformément aux engagements pris par Société Générale, aucune indemnité de départ au titre de son mandat ne lui a été versée. MM. Cabannes et Sanchez Incera ne bénéficient d’aucune disposition prévoyant une indemnité au cas où ils seraient conduits à quitter leurs fonctions de mandataires sociaux. Étant titulaires d’un contrat de travail avant leur nomination, dont l’application a été suspendue pendant la durée de leur mandat, ils bénéficieraient des indemnités conventionnelles au cas où il serait mis fin unilatéralement à celui-ci sur la base de la rémunération en vigueur au titre de ce contrat à la date de sa suspension. En aucun cas, ces sommes ne pourraient être supérieures à 2 années de rémunération totale. CLAUSE DE NON-CONCURRENCE En cas de cessation de sa fonction de Président-Directeur général, M. Frédéric Oudéa serait astreint à une clause de non-concurrence lui interdisant d’accepter un emploi dans un établissement de crédit ou entreprise d’assurance coté en France ou hors de France ainsi qu’un établissement de crédit non coté en France. En contrepartie, il pourrait continuer à percevoir sa rémunération fixe. Les parties auront toutefois la faculté de renoncer à cette clause. La durée de sa clause de non-concurrence est de 18 mois et indemnisée à hauteur de sa rémunération fixe. Elle reste inférieure au plafond de 24 mois recommandé par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. Les Directeurs délégués généraux ne sont soumis à aucune clause de non-concurrence. Autres avantages des Dirigeants mandataires sociaux Les Dirigeants mandataires sociaux bénéficient d’une voiture de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé, ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d’assurance décès-invalidité sont alignées sur celles du personnel. Aucun autre avantage n’est attribué aux mandataires sociaux. RÉMUNÉRATIONS DES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF AUTRES QUE LES MANDATAIRES SOCIAUX Rémunérations La rémunération des membres du Comité exécutif est établie en conformité à la directive CRD4 du 26 juin 2013. Elle est fixée par la Direction générale et revue par le Comité des rémunérations et est constituée de deux parties : n n une rémunération fixe, déterminée en fonction des responsabilités confiées et prenant en compte les pratiques de marché ; une rémunération variable annuelle fixée par la Direction générale et arrêtée tant en fonction des résultats du Groupe que des performances individuelles quantitatives et qualitatives réalisées au cours de l’exercice écoulé. En conformité avec les règles fixées par la Directive Européenne CRD4, la structure de cette rémunération variable comporte une partie non acquise intégralement soumise à des conditions de présence, de performance et de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité. Elle est différée sur cinq ans, et est indexée au moins pour moitié sur le cours de l’action Société Générale (à hauteur de 50 % de la part acquise et de 60 % de la part non acquise totale). La fraction du variable différée à cinq ans, dite Plan d’intéressement à long terme, représente 40 % de la part non acquise. Elle est soumise à une condition exigeante fonction de la performance relative de l’action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle de onze banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Outre ces composantes, ils bénéficient de l’intéressement et de la participation résultant des accords d’entreprise. Enfin, les membres du Comité exécutif bénéficient d’une voiture de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé. Au titre de 2014, les rémunérations exprimées en M EUR ont été les suivantes : (En M EUR) Rémunération fixe Part non différée versée en numéraire Part différée et intéressement à long terme Rémunération globale Les autres membres du Comité exécutif au 31.12.2014(1) 4,2 1,4 5,7 11,3 Rémunération variable (1) Ces montants comprennent les rémunérations de Mesdames Guillaumin et Mercadal-Delassalles et de Messieurs Goutard, Hauguel, Heim, Henry, Ottenwaelter, Parer, Suet et Valet, pour la période où ils ont été membres du Comité exécutif. 104 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 109 Obligations de détention d’actions Société Générale Le niveau minimum de détention d’actions des membres du COMEX est fonction du niveau de leur rémunération annuelle globale moyenne. Il s’établit au maximum à 80 000 actions, en cohérence avec l’obligation du Président-Directeur général. Tant que le niveau minimum de détention n’est pas atteint, le Dirigeant doit conserver la moitié des actions acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Générale. Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au travers du Plan d’Épargne d’Entreprise. ÉVOLUTION DE LA GOUVERNANCE EN 2015 Le Conseil d’administration de Société Générale a décidé, lors de sa réunion du 15 janvier 2015, la dissociation des fonctions de Président et de Directeur général. À l’issue de l’Assemblée Générale du 19 mai 2015, M. Lorenzo Bini Smaghi sera nommé Président du Conseil d’administration. La rémunération au titre de ce mandat est fixée à 850 000 EUR. Il ne percevra pas de jetons de présence. Ne résidant pas à Paris, il pourra bénéficier d’un logement pour l’exercice de sa fonction. Aucune autre rémunération ni avantage particulier ne lui sera accordé. TRANSACTIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX SUR LE TITRE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE État récapitulatif communiqué en application de l’article 223-26 du règlement général de l’AMF. (En EUR) Frédéric OUDEA, Président-Directeur général, a effectué 1 opération : Nature de l’opération Date Montant Acquisition de 6 000 actions Société Générale 14.02.14 280 647 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 105 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 110 TABLEAUX NORMALISÉS CONFORMES AUX RECOMMANDATIONS DE L’AMF Tableau 1 | TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS, ACTIONS ET ÉQUIVALENTS ACTIONS | ATTRIBUÉS À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(1) (En EUR) Monsieur Frédéric OUDÉA, Président-Directeur général Exercice 2013 Exercice 2014 Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 2 711 995 2 254 692 Monsieur Séverin CABANNES, Directeur général délégué Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 361 531 1 246 389 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) Valorisation des actions attribuées dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) Valorisation des équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2)(3) Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) Valorisation des actions attribuées dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) Valorisation des équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2)(3) Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) Valorisation des actions attribuées dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) Valorisation des équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) Valorisation des actions attribuées dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2) Valorisation des équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice(2)(3) Total Total Total Total Monsieur Jean-François SAMMARCELLI, Directeur général délégué Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 361 000 793 040 Monsieur Bernardo SANCHEZ INCERA, Directeur général délégué Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 324 662 1 232 593 1 361 000 793 040 (1) Les éléments de rémunération sont exprimés en euros, sur une base brute avant impôt. (2) Ce dispositif est détaillé dans le chapitre consacré à la rémunération des mandataires sociaux. (3) Conformément à la décision du Conseil du 19 février 2015, le dispositif d’intéressement à long terme est rattaché à l’exercice précédent. Les éléments présentés dans la colonne « Exercice 2013 » ont été retraités par rapport au Document de référence 2014 et présentent désormais l’attribution réalisée en juillet 2014 au titre de l’exercice 2013. 106 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 480 025 567 000 1 804 687 1 799 593 754 325 850 500 3 466 320 3 105 192 480 025 521 640 1 841 556 1 768 029 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 111 Tableau 2 | TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DE CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(1) (En EUR) Exercice 2013 Exercice 2014 Montants payés Montants dus au titre de l’exercice Montants payés Montants dus au titre de l’exercice 1 100 000 281 214 1 818 808(7) 1 100 000 189 753 759 014 300 000 300 000 200 000 200 000 Monsieur Frédéric OUDÉA, Président-Directeur général – rémunération fixe – rémunération variable annuelle non différée(2) – rémunération variable annuelle différée(2) – rémunération variable pluriannuelle – rémunération complémentaire(3) – jetons de présence – avantages en nature(4) Total Monsieur Séverin CABANNES, Directeur général délégué – rémunération fixe – rémunération variable annuelle non différée(2) – rémunération variable annuelle différée(2) – rémunération variable pluriannuelle – jetons de présence – avantages en nature(4) Total Monsieur Jean François SAMMARCELLI(5), Directeur général délégué – rémunération fixe – rémunération variable annuelle non différée(2) – rémunération variable annuelle différée(2) – rémunération variable pluriannuelle – jetons de présence – avantages en nature(4) Total – rémunération fixe – rémunération variable annuelle non différée(2) – rémunération variable annuelle différée(2) – rémunération variable pluriannuelle – jetons de présence – avantages en nature(4) Total Monsieur Bernardo SANCHEZ INCERA, Directeur général délégué 1 000 000 553 939(6) 0 0 0 5 925 1 859 864 650 000 83 535 251 620(6) 0 50 500 6 411 1 042 066 650 000 48 460 395 862(6) 0 69 039 6 036 1 169 397 700 000 60 861 317 600(6) 0 51 160 4 944 1 134 565 1 000 000 281 214 1 124 856 0 0 0 0 0 0 0 0 5 925 2 711 995 650 000 141 024 564 096 6 411 1 361 531 650 000 140 993 563 971 6 036 1 361 000 700 000 123 944 495 774 4 944 1 324 662 0 0 5 925 3 405 947 700 000 125 308 787 602(7) 0 15 716 6 411 1 635 037 433 336 77 336 805 402(7) 0 63 657 4 024 1 383 755 733 338 110 953 752 639(7) 0 12 991 4 623 1 614 544 0 0 0 0 0 0 0 0 5 925 2 254 692 700 000 107 996 431 982 6 411 1 246 389 433 336 71 136 284 544 4 024 793 040 733 338 98 926 395 706 4 623 1 232 593 (1) Les éléments de rémunération sont exprimés en euros, sur une base brute avant impôt. (2) Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des mandataires sociaux. (3) Cette rémunération complémentaire a été octroyée à M. Oudéa lors de sa nomination en tant que PDG et de la rupture de son contrat de travail. Elle a pris fin le 31 août 2014. (4) (5) Ces montants comprennent les rémunérations de M. Sammarcelli durant la période où il a été mandataire social. (6) Ce montant correspond au versement de la part acquise et de la 1re échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle de l’exercice 2011, toutes deux Il s’agit de la mise à disposition d’une voiture de fonction. indexées sur le cours de l’action Société Générale. (7) Se référer au tableau ci-après pour le détail des sommes versées. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 107 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 112 | DÉTAIL DES RÉMUNÉRATIONS VARIABLES ANNUELLES DIFFÉRÉES VERSÉES EN 2014 AUX DIRECTEURS | MANDATAIRES SOCIAUX En EUR Rémunération différée versée en 2014 au titre de l’exercice 2011(2) 2012(3) 2012(4) Total versé en 2014 Condition de performance applicable et statut de la condition M. Oudéa M. Cabannes M. Sammarcelli M. Sanchez Incera 2010(1) BNPA SG 2013 ou TSR 2011-13 Condition TSR atteinte 523 600 291 060 295 680 292 110 Core Tier 1* > 9 % au 31/12/2013 Condition atteinte 235 066 106 757 167 976 134 767 Core Tier 1* > 9 % au 31/12/2013 Condition atteinte 329 559(2) 184 864(2) 162 081(2) 154 500(2) N/A 730 583(1) 204 921(1) 179 665(1) 171 262(1) 1 818 808 787 602 805 402 752 639 * Ratio Core Tier 1 évalué en environnement réglementaire dit « Bâle 2 ». (1) Dernière échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2010 attribuée en numéraire sans indexation. (2) Deuxième échéance de la part non acquise indexée sur le cours de l’action Société Générale de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2011. (3) Valorisation des actions livrées en avril 2014 acquises en mars 2013 au titre de l’exercice 2012, y compris dividende pendant la période d’indisponibilité des actions. (4) Valorisation des actions livrées en octobre 2014 acquises en mars 2014 au titre de l’exercice 2012, y compris dividende pendant la période d’indisponibilité des actions. 108 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 113 Tableau 3 | TABLEAU SUR LES JETONS DE PRÉSENCE ET LES AUTRES RÉMUNÉRATIONS PERÇUES | PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS (En EUR) Jetons versés en 2013 Jetons versés en 2014 Jetons/rémunérations Mandataires sociaux non Dirigeants Solde de l’exercice 2012 Acompte de l’exercice 2013 Solde de l’exercice 2013 Acompte de l’exercice 2014 Au titre de l’exercice 2013 Au titre de l’exercice 2014* BINI SMAGHI Lorenzo Jetons de présence(3) Convention réglementée CASTAIGNE Robert Jetons de présence Autres rémunérations CICUREL Michel Jetons de présence Autres rémunérations DELABRIERE Yann Jetons de présence Autres rémunérations DELICOURT Patrick Jetons de présence(2) Autres rémunérations FOLZ Jean-Martin Jetons de présence Autres rémunérations HAZOU Kyra Jetons de présence Autres rémunérations HOUSSAYE France Jetons de présence(4) Salaire Société Générale LEPAGNOL Béatrice Jetons de présence(2) Salaire Société Générale LEVY Jean-Bernard Jetons de présence Autres rémunérations LLOPIS RIVAS Ana Maria Jetons de présence Autres rémunérations LULIN Elisabeth Jetons de présence Autres rémunérations MARTEL Thierry Jetons de présence(1) Autres rémunérations OSCULATI Gianemilio Jetons de présence Autres rémunérations RACHOU Nathalie Jetons de présence Autres rémunérations SCHAAPVELD Alexandra Jetons de présence Autres rémunérations 30 350 17 057 30 261 26 654 18 944 17 057 30 261 17 306 71 557 0 40 107 0 18 944 0 21 559 0 55 131 0 33 135 0 41 489 0 30 350 0 68 772 0 18 944 0 68 772 0 71 557 0 43 271 0 26 272 0 15 740 0 31 480 0 31 320 0 24 956 0 17 057 0 21 877 0 15 740 0 43 271 0 43 271 0 70 089 0 45 556 0 27 493 0 50 901 0 53 404 0 38 702 0 30 261 0 39 460 0 15 767 0 74 174 0 74 174 0 18 703 0 43 904 0 26 654 0 15 970 0 31 940 0 43 904 0 27 242 0 17 306 0 20 773 0 43 904 0 31 836 0 113 360 0 71 828 0 43 233 0 82 381 0 84 723 0 47 318 49 831 47 318 38 824 63 658 0 47 318 0 61 337 0 31 507 0 117 445 0 117 445 0 18 703 0 19 144 80 000 111 684 0 77 913 0 44 243 0 88 485 0 111 684 0 77 913 53 041 48 451 39 080 76 013 0 48 451 0 58 462 0 111 684 0 78 321 0 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 109 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 114 (En EUR) Jetons versés en 2013 Jetons versés en 2014 Jetons/rémunérations Mandataires sociaux non Dirigeants Solde de l’exercice 2012 Acompte de l’exercice 2013 Solde de l’exercice 2013 Acompte de l’exercice 2014 Au titre de l’exercice 2013 Au titre de l’exercice 2014* VANDEVELDE Luc Jetons de présence Autres rémunérations WYAND Anthony Jetons de présence Autres rémunérations TOTAL (Jetons) Censeur MATSUO Kenji Rémunérations(5) Autres rémunérations 29 913 0 166 470 0 10 576 0 130 612 0 171 815 0 131 455 0 302 426 0 297 551 0 1 250 000 1 250 000 10 553 0 10 553 0 * Le solde des jetons perçus au titre de l’exercice 2014 a été versé aux membres du Conseil fin janvier 2015. (1) Versés à Groupama. (2) Versés au Syndicat CFDT Société Générale. (3) Pas de versement d’acompte pour les nouveaux administrateurs. (4) Versés au Syndicat SNB Société Générale. (5) Versés à Meiji Yasuda Life insurance. | OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS ATTRIBUÉES DURANT L’EXERCICE À CHAQUE DIRIGEANT | MANDATAIRE SOCIAL PAR L’ÉMETTEUR ET PAR TOUTE SOCIÉTÉ DU GROUPE Le Conseil d’administration n’a pas attribué d’options au cours de l’exercice 2014. Tableau 4 Tableau 5 | OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS EXERCÉES EN COURS D’EXERCICE Les dirigeants mandataires sociaux n’ont exercé aucune option au cours de l’exercice 2014. 110 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 115 Tableau 6 | ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL Actions Société Générale attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe. Nom du dirigeant mandataire social Date d’attribution Motif de l’attribution Frédéric Oudéa Nombre d’actions attribuées durant l’exercice Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés(1) Date de constatation de la condition de performance Date de livraison des actions Conditions de performance 13.03.2014(1) 13.03.2014(1) 13.03.2014(1) 13.03.2014(1) Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2013 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2013 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2013 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2013 5 974 5 974 5 974 5 975 2 996 2 996 2 996 2 996 2 995 2 995 2 995 2 996 2 633 2 633 2 633 2 633 258 555 257 061 246 666 235 296 129 667 128 918 123 705 117 982 129 624 128 875 123 664 117 982 113 956 113 298 108 717 103 688 N/A 02.03.2015 31.03.2015 01.10.2015 31.03.2016 03.10.2016 31.03.2017 02.10.2017 N/A 02.03.2015 31.03.2015 01.10.2015 31.03.2016 03.10.2016 31.03.2017 02.10.2017 N/A 02.03.2015 31.03.2015 01.10.2015 31.03.2016 03.10.2016 31.03.2017 02.10.2017 N/A 02.03.2015 31.03.2015 01.10.2015 31.03.2016 03.10.2016 31.03.2017 02.10.2017 (1) Ces actions sont attribuées en paiement d’une partie de la rémunération variable annuelle différée, dans le cadre de la réglementation européenne CRD4. (2) Les conditions de performance sont détaillées page 108. | ACTIONS REÇUES DURANT L’EXERCICE POUR CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL Date d’attribution Nombre d’actions reçues durant l’exercice Frédéric Oudéa Séverin Cabannes Jean-François Sammarcelli Bernardo Sanchez Incera 14.03.2013 14.03.2013 14.03.2013 14.03.2013 Séverin Cabannes Jean-François Sammarcelli Bernardo Sanchez Incera Tableau 7 non oui(2) oui(2) oui(2) non oui(2) oui(2) oui(2) non oui(2) oui(2) oui(2) non oui(2) oui(2) oui(2) 23 996 8 974 7 868 7 500 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 111 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 116 Tableau 8 | HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS | INFORMATION SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT Date d’Assemblée Date du Conseil d’administration 27.05.2008 27.05.2008 30.05.2006 30.05.2006 30.05.2006 09.03.2010 09.03.2009 21.03.2008 18.09.2007 19.01.2007 Nombre total d’actions(1) pouvant être souscrites ou achetées 1 000 000 1 344 552(5) 2 328 128 135 729 1 418 916 dont nombre d’actions pouvant être souscrites ou achetées par les mandataires sociaux(2) Frédéric Oudéa Séverin Cabannes Jean-François Sammarcelli Bernardo Sanchez Incera dont nombre d’actions pouvant être souscrites ou achetées par les membres du COMEX en poste lors de leur attribution Nombre total de bénéficiaires dont membres du COMEX en poste lors de leur attribution 0 0 0 0 684 10 0 0 0 28 456 778 7 52 739 17 030 26 830 0 1 830 10 415 596 155 289 177 205 260 421 1 076 159 Point de départ d’exercice des options 9.03.2014 31.03.2012 21.03.2011 18.09.2010 19.01.2010 Date d’expiration Prix de souscription ou d’achat(3) 8.03.2017 8.03.2016 20.03.2015 17.09.2014 18.01.2014 41,20 23,18 63,60 104,17 115,60 Modalités d’exercice (lorsque le plan comporte plusieurs tranches) Nombre d’actions souscrites au 31.12.2014 Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat actions annulées ou caduques Options de souscription ou d’achat d’actions restantes en fin d’exercice Dilution potentielle du capital(4) 445 148 089 0 657 392 342 163 0,04% 912 191 284 272 0,04% 965 317 0,12% 1 362 811 135 729 1 418 916 (1) L’exercice d’une option donne droit à une action Société Générale. Ce tableau tient compte des ajustements effectués suite aux augmentations de capital. Cette ligne ne tient pas compte des levées réalisées depuis la date d’attribution. (2) MM. Oudéa et Cabannes ont été nommés mandataires sociaux en 2008 et MM. Sammarcelli et Sanchez Incera en 2010. Le mandat de M. Sammarcelli a pris fin le 31 août 2014. (3) Le prix de souscription ou d’achat est égal à la moyenne des 20 cours de bourse précédant le Conseil d’administration. (4) La dilution est le résultat de la division du nombre d’options restantes pouvant être souscrites par le nombre d’actions composant le capital social. (5) Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé. 0 0 0 0 0 0 0 0 \- 14 137 16 747 0 0 8 0 0 \- 112 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 117 Tableau 9 | OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES AUX DIX PREMIERS SALARIÉS | NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERS Options consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé* Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé 0 0,00 37 072 41,8 Nombre total d’options attribuées/d’actions souscrites ou achetées Prix moyen pondéré (en EUR) * Aucun plan d’option n’a été mis en place par Société Générale au cours de l’exercice 2014. Tableau 10 | HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’ACTIONS DE PERFORMANCE | INFORMATION SUR LES ACTIONS DE PERFORMANCE Date d’Assemblée 22.05.2012 22.05.2012 25.05.2010 25.05.2010 25.05.2010 Date du Conseil d’administration 13.03.2014 14.03.2013 02.03.2012 07.03.2011 02.11.2010 Nombre total d’actions attribuées 1 010 775 1 846 313 2 975 763 2 351 605 5 283 520 27.05.2008 09.03.2010 4 200 000 Date d’acquisition des actions 31.03.2018 (NR) 31.03.2017 (NR) 31.03.2016 (NR) 31.03.2015 (NR) dont le nombre attribué aux mandataires sociaux(3) Frédéric Oudéa Séverin Cabannes Jean François Sammarcelli Bernardo Sanchez Incera Date de fin de période de conservation(1) Conditions de performance Nombre d’actions acquises au 31.12.2014 Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques Actions de performance restantes en fin d’exercice \- \- \- \- \- \- \- \- 34 461(2) 19 156(2) 19 460(2) 19 225(2) \- \- \- \- \- \- \- 31.03.2016 (R) 31.03.2015 (R) 31.03.2014 (R) 31.03.2013 (R) 29.03.2013 (R) 31.03.2015 (NR) (1re tranche) 31.03.2014 (R) 31.03.2016 (NR) (2e tranche) Sous plan n° 1 : 31.03.2013 (R) Sous plan n° 2 : 31.03.2012 (1re tranche) 31.03.2014 (NR) 31.03.2013 (2e tranche) 29.03.2015 31.03.2016 31.03.2015 31.03.2014 31.03.2014 31.03.2015 31.03.2018 31.03.2017 31.03.2016 31.03.2015 oui \- oui 969 oui oui oui selon les listes d’attributaires 2 207 345 1 534 259 2 193 696 3 006 290 7 616 52 741 143 695 532 842 759 944 1 193 710 1 003 159 1 792 603 624 723 284 504 2 329 880 \- R = Résidents fiscaux français. NR = Non-résidents fiscaux français. Pour une description du « Plan d’attribution gratuite d’actions pour tous », de novembre 2010, voir p. 443 note annexe 39 aux États financiers consolidés. (1) Applicable aux attributaires résidents fiscaux français uniquement. (2) La condition de performance applicable à cette attribution n’étant pas atteinte, les droits à actions sont intégralement perdus. (3) Pour les dirigeants mandataires sociaux, voir également les tableaux 6 et 7 du Document de référence 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 113 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 118 Tableau 11 | SITUATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX Date des mandats Contrat de travail(1)(4) Régime de retraite supplémentaire(2) début fin oui non oui non oui non non 2008(5) 2015 X X Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la cessation ou du changement de fonctions Indemnités relatives à une clause de non-concurrence(3) oui X X X X X X X X Frédéric Oudéa Président-Directeur général Séverin Cabannes Directeur général délégué Jean-François Sammarcelli Directeur général délégué Bernardo Sanchez Incera Directeur général délégué 2008 2015 2010 2014(6) 2010 2015 X X X X X X (1) S’agissant du non cumul du mandat social avec un contrat de travail, seuls sont visés par les recommandations AFEP-MEDEF le Président du Conseil d’administration, le Président-Directeur général et le Directeur général dans les sociétés à Conseil d’administration. (2) Le détail des régimes de retraites supplémentaires figure page 103. (3) Pour M. Frédéric Oudéa, le détail des indemnités de non-concurrence figure page 104. (4) Les contrats de travail de MM. Cabannes, Sammarcelli et Sanchez Incera ont été suspendus pendant la durée de leur mandat. (5) M. Frédéric Oudéa a été nommé Directeur général en mai 2008, puis Président-Directeur général en mai 2009. (6) Le mandat de M. Sammarcelli a pris fin le 31 août 2014. 114 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 119 ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION DUE OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014 AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX ET SOUMIS À L’AVIS DES ACTIONNAIRES Tableau 1 Monsieur Frédéric OUDÉA, Président-Directeur général Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Rémunération fixe 1 100 000 EUR 1 000 000 EUR Au titre de 2014 Au titre de 2013 Rémunération variable annuelle dont rémunération variable annuelle non différée 189 753 EUR (montant nominal attribué) 281 214 EUR (montant nominal attribué) dont rémunération variable annuelle différée 759 014 EUR (montant nominal attribué) 1 124 856 EUR (montant nominal attribué) Rémunération fixe brute versée en 2014. La rémunération annuelle garantie est restée inchangée à 1,3 million EUR après intégration de l’indemnité de 300 000 EUR accordée en 2009 en compensation de la perte du bénéfice du régime de retraite supplémentaire lors de la rupture de son contrat de travail. Le montant de 1 100 000 EUR correspond au montant effectivement versé au titre de sa rémunération fixe en 2014. Frédéric Oudéa bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60 % d’objectifs financiers budgétaires et de 40 % d’objectifs qualitatifs. Les éléments sont décrits page 100 du Document de référence 2015. Le plafond de cette rémunération variable annuelle est depuis le 1er septembre 2014 de 135 % de la rémunération fixe (il était de 150 % depuis 2010). Évaluation de la performance 2014 \- Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par le Conseil de mars 2014 et des réalisations constatées sur l’exercice 2014, le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 948 767 EUR, soit 86 % de sa rémunération annuelle fixe versée en 2014. Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 64 % de sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 100 du Document de référence 2015). En conformité avec la Directive Européenne CRD4 applicable aux établissements de crédit, les modalités de paiement de cette rémunération sont les suivantes : n 60 % de la rémunération variable annuelle est conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2015, 2016 et 2017. Elle est convertie pour les deux tiers en équivalents actions SG, cessibles sur 3,5 ans prorata temporis ; le solde, soit 40 % de cette rémunération variable, est acquis immédiatement, la moitié étant versée en mars 2015 et l’autre moitié convertie en équivalents actions SG indisponibles pendant une année. n Rémunération variable pluriannuelle Rémunération complémentaire Rémunération exceptionnelle Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle. 200 000 EUR 300 000 EUR Rémunération complémentaire attribuée à Frédéric Oudéa en mai 2009, lors de sa nomination en qualité de PDG, en raison de la rupture de son contrat de travail et de la perte du bénéfice du régime de retraite supplémentaire auquel il avait droit en tant que cadre de Direction salarié de Société Générale. Cette rémunération de 300 000 EUR en année pleine lui a été versée mensuellement jusqu’en août 2014 en sus du salaire fixe. Elle a été intégrée à sa rémunération annuelle fixe le 1er septembre 2014. Sans objet Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle. Sans objet Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune attribution de stock option depuis 2009. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 115 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 120 Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice Au titre de 2014 Au titre de 2013 850 500 EUR 754 325 EUR (montant attribué en février 2015, valorisé selon la norme IFRS 2) (montant attribué en juillet 2014, valorisé selon la norme IFRS 2) Ce montant correspond à une attribution de 45 000 équivalents actions Ce montant correspond à une attribution de 55 000 équivalents actions Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme, attribué en actions ou équivalents afin de les associer au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires. Le Conseil du 19 février 2015 a décidé, que suite à l’entrée en application de la directive CRD4 en 2014 qui introduit un plafonnement sur la composante variable de la rémunération, ce dispositif devait se rattacher à l’exercice précédent. Les informations présentées dans ce tableau tiennent compte de ce rattachement. Voir page 102 du Document de référence 2015. Le plan attribué au titre de 2014 présente les caractéristiques suivantes : n attribution de 45 000 équivalents actions en deux tranches, dont les durées d’acquisition sont de 4 et 6 ans (contre 3 et 4 ans en 2013, et 2 et 3 ans en 2012), suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition, portant ainsi les durées d’indexation à 5 et 7 ans ; acquisition définitive en fonction de la performance relative de l’action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de onze banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Ainsi, la totalité de l’attribution ne sera acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon ; pour une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux d’acquisition sera égal à 50 % du nombre total attribué ; enfin aucun équivalent action ne sera acquis en cas de performance insuffisante. n En outre, la valeur finale de paiement des équivalents actions sera limitée à la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre 2014, soit 58 EUR. Enfin, en l’absence de profitabilité du groupe (mesurée par le résultat net part du Groupe, hors impacts purement comptables liés à la réévaluation de sa dette propre) l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme, aucun versement ne sera dû, quelle que soit la performance boursière de Société Générale. Jetons de présence Sans objet Sans objet 5 925 EUR 5 925 EUR Frédéric Oudéa bénéficie d’une voiture de fonction. Valorisation des avantages de toute nature Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos qui font ou ont fait l’objet d’un vote par l’assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés Montants ou valorisation comptable soumis au vote Présentation Indemnités de départ Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. Indemnité de non- concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos En cas de cessation de sa fonction de Président-Directeur général, Frédéric Oudéa serait astreint à une clause de non-concurrence lui interdisant d’accepter un emploi dans un établissement de crédit ou entreprise d’assurance coté en France ou hors de France ainsi qu’un établissement de crédit non coté en France. Les parties auront toutefois la faculté de renoncer à cette clause. La durée de sa clause de non-concurrence est de 18 mois et indemnisée à hauteur de sa rémunération fixe. Elle reste inférieure au plafond de 24 mois recommandé par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. Conformément à la procédure relative aux conventions réglementées, cet engagement a été autorisé par le Conseil du 24 mai 2011 et approuvé par l’Assemblée générale du 22 mai 2012 (4e résolution). Régime de retraite supplémentaire Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucun régime de retraite supplémentaire. 116 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 121 Tableau 2 Monsieur Séverin CABANNES, Directeur général délégué Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Au titre de 2014 Au titre de 2013 Rémunération fixe 700 000 EUR 650 000 EUR Rémunération annuelle brute versée en 2014. Sans objet Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle. Sans objet Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle. Sans objet Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune attribution de stock option depuis 2009. Rémunération variable annuelle dont rémunération variable annuelle non différée 107 996 EUR (montant nominal attribué) 141 024 EUR (montant nominal attribué) dont rémunération variable annuelle différée 431 982 EUR (montant nominal attribué) 564 096 EUR (montant nominal attribué) Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle Valorisation des options d’actions attribuées au cours de l’exercice Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 521 640 EUR (montant attribué en février 2015, valorisé selon la norme IFRS 2) 480 025 EUR (montant attribué en juillet 2014, valorisé selon la norme IFRS 2) Ce montant correspond à une attribution de 27 600 équivalents actions Ce montant correspond à une attribution de 35 000 équivalents actions Jetons de présence 15 716 EUR 50 500 EUR La rémunération annuelle fixe de M. Séverin Cabannes était de 650 000 EUR au 1er janvier 2014, sans changement depuis 2011. Le Conseil d’administration du 31 juillet 2014 a décidé de la porter à 800 000 EUR à partir du 1er septembre 2014, soit une hausse de + 23 %, afin de tenir compte d’une part de la réglementation européenne définitivement applicable en matière de rémunération, et d’autre part de la nouvelle organisation de la Direction générale, resserrée autour du Président Directeur général avec deux Directeurs généraux délégués au lieu de trois. Séverin Cabannes bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60 % d’objectifs financiers budgétaires et de 40 % d’objectifs qualitatifs. Les éléments sont décrits page 101 du Document de référence 2015. Le plafond de cette rémunération variable annuelle est depuis le 1er septembre 2014 de 115 % de la rémunération fixe (il était de 120 % depuis 2010). Évaluation de la performance 2014 \- Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par le Conseil de mars 2014 et des réalisations constatées sur l’exercice 2014, le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 539 978 EUR, soit 77 % de sa rémunération annuelle fixe versée en 2014. Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 67 % sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 101 du Document de référence 2015). En conformité avec la Directive Européenne CRD4 applicable aux établissements de crédit, les modalités de paiement de cette rémunération sont les suivantes : n 60 % de la rémunération variable annuelle est conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2015, 2016 et 2017. Elle est convertie pour les deux tiers en équivalents actions SG, cessibles sur 3,5 ans prorata temporis ; le solde, soit 40 % de cette rémunération variable, est acquis immédiatement, la moitié étant versée en mars 2015 et l’autre moitié convertie en équivalents actions SG indisponibles pendant une année. n Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme, attribué en actions ou équivalents afin de les associer au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires. Le Conseil du 19 février 2015 a décidé, que suite à l’entrée en application de la directive CRD4 en 2014 qui introduit un plafonnement sur la composante variable de la rémunération, ce dispositif devait se rattacher à l’exercice précédent. Les informations présentées dans ce tableau tiennent compte de ce rattachement. Voir page 102 du Document de référence 2015. Le plan attribué au titre de 2014 présente les caractéristiques suivantes : n attribution de 27 600 équivalents actions en deux tranches, dont les durées d’acquisition sont de 4 et 6 ans (contre 3 et 4 ans en 2013, et 2 et 3 ans en 2012), suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition, portant ainsi les durées d’indexation à 5 et 7 ans ; acquisition définitive en fonction de la performance relative de l’action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de onze banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Ainsi, la totalité de l’attribution ne sera acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon ; pour une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux d’acquisition sera égal à 50 % du nombre total attribué ; enfin aucun équivalent action ne sera acquis en cas de performance insuffisante. n En outre, la valeur finale de paiement des équivalents actions sera limitée à la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre 2014, soit 58 EUR. Enfin, en l’absence de profitabilité du groupe (mesurée par le résultat net part du Groupe, hors impacts purement comptables liés à la réévaluation de sa dette propre) l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme, aucun versement ne sera dû, quelle que soit la performance boursière de Société Générale. Les jetons de présence versés par les autres sociétés du groupe sont déduits du montant de rémunération variable versée au Directeurs généraux délégués. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 117 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 122 Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Au titre de 2014 Au titre de 2013 6 411 EUR 6 411 EUR Séverin Cabannes bénéficie d’une voiture de fonction. Valorisation des avantages de toute nature Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos qui font ou ont fait l’objet d’un vote par l’assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés Indemnité de non- concurrence Régime de retraite supplémentaire Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Sans objet Montants ou valorisation comptable soumis au vote Présentation Indemnités de départ Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune indemnité de départ au titre de la rupture son mandat social. Séverin Cabannes n’est soumis à aucune clause de non-concurrence. Séverin Cabannes conserve le bénéficie du régime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction qui lui était applicable en tant que salarié avant sa nomination comme mandataire social. Ce régime additif, mis en place en 1991, attribue aux bénéficiaires une allocation annuelle à charge de SG, telle que décrite p. 103. Cette allocation est notamment fonction de l’ancienneté au sein de Société Générale et de la part de la rémunération fixe excédant la Tranche B de l’Agirc. Chaque année, les droits à rente potentiels sont calculés en fonction de l’ancienneté et du salaire projetés au moment du départ à la retraite, sur la base d’hypothèses actuarielles. Ainsi, au 31/12/2014, les droits potentiels ouverts représentent 14 % de sa rémunération de référence telle que définie par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP- MEDEF. Conformément à la procédure relative aux conventions réglementées, cet engagement a été autorisé par le Conseil du 12 mai 2008 et approuvé par l’Assemblée générale du 19 mai 2009 (7e résolution). 118 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 123 Monsieur Jean-François SAMMARCELLI, Directeur général délégué Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Rémunération fixe 433 336 EUR 650 000 EUR Au titre de 2014 Au titre de 2013 Tableau 3 Rémunération variable annuelle dont rémunération variable annuelle non différée 71 136 EUR (montant nominal attribué) 140 993 EUR (montant nominal attribué) dont rémunération variable annuelle différée 284 544 EUR (montant nominal attribué) 563 971 EUR (montant nominal attribué) Rémunération fixe brute de 650 000 EUR au titre de l’année 2014, inchangée depuis 2011, versée jusqu'à la fin de son mandat, le 31 août 2014. Jean-François Sammarcelli bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60 % d’objectifs financiers budgétaires et de 40 % d’objectifs qualitatifs. Les éléments sont décrits page 101 du Document de référence 2015. Cette rémunération variable annuelle est plafonnée à 120 % de la rémunération fixe versée. Évaluation de la performance 2014 \- Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par le Conseil de mars 2014 et des réalisations constatées sur l’exercice 2014, le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 355 680 EUR, soit 82 % de sa rémunération annuelle fixe versée en 2014. Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 68 % sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 101 du Document de référence 2015). En conformité avec la Directive Européenne CRD4 applicable aux établissements de crédit, les modalités de paiement de cette rémunération sont les suivantes : n 60 % de la rémunération variable annuelle est conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2015, 2016 et 2017. Elle est convertie pour les deux tiers en équivalents actions SG, cessibles sur 3,5 ans prorata temporis ; le solde, soit 40 % de cette rémunération variable, est acquis immédiatement, la moitié étant versée en mars 2015 et l’autre moitié convertie en équivalents actions SG indisponibles pendant une année. n Sans objet Sans objet Jean-François Sammarcelli ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle. Sans objet Sans objet Jean-François Sammarcelli ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle. Sans objet Sans objet Jean-François Sammarcelli ne bénéficie d’aucune attribution de stock option depuis 2009. Sans objet Sans objet M. Sammarcelli ayant démissionné de son mandat social le 31 août 2014 n'a pas bénéficié des plans d'intéressement à long terme des mandataires sociaux au titre de 2013 et de 2014. Jetons de présence 63 657 EUR 69 039 EUR Les jetons de présence versés par les autres sociétés du groupe sont déduits du montant de rémunération variable versée au Directeurs généraux délégués. 4 024 EUR 6 036 EUR Jean-François Sammarcelli bénéficie d’une voiture de fonction. Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle Valorisation des options d’actions attribuées au cours de l’exercice Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice Valorisation des avantages de toute nature GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 119 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 124 Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos qui font ou ont fait l’objet d’un vote par l’assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés Indemnité de non- concurrence Montants ou valorisation comptable soumis au vote Présentation Indemnités de départ Sans objet Jean-François Sammarcelli ne bénéficie d’aucune indemnité de départ au titre de la rupture de son mandat social. Sans objet Jean-François Sammarcelli n’est soumis à aucune clause de non-concurrence. Régime de retraite supplémentaire Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Jean-François Sammarcelli conserve le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraite des cadres de direction de la Société qui lui était applicable en tant que salarié avant sa première nomination comme mandataire social. Ce régime est fermé depuis 1991. Au 31 août 2014, date de la fin de son mandat, M. Sammarcelli avait acquis des droits à pension de retraite à la charge de Société Générale estimés à 263 000 EUR par an, soit 33 % de sa rémunération de référence telle que définie par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF. La progression de ces droits entre 2013 et 2014 s’est élevée à 3,5 % de cette rémunération. Conformément à la procédure relative aux conventions réglementées, cet engagement a été autorisé par le Conseil du 12 janvier 2010 et approuvé par l’Assemblée générale du 25 mai 2010 (7e résolution). 120 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 125 Tableau 4 Monsieur Bernardo SANCHEZ INCERA, Directeur général délégué Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Rémunération fixe 733 338 EUR 700 000 EUR Au titre de 2014 Au titre de 2013 Rémunération variable annuelle dont rémunération variable annuelle non différée 98 926 EUR (montant nominal attribué) 123 944 EUR (montant nominal attribué) dont rémunération variable annuelle différée 395 706 EUR (montant nominal attribué) 495 774 EUR (montant nominal attribué) Rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelle Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 567 000 EUR 480 025 EUR (montant attribué en février 2015, valorisé selon la norme IFRS 2) (montant attribué en juillet 2014, valorisé selon la norme IFRS 2) Ce montant correspond à une attribution de 30 000 équivalents actions Ce montant correspond à une attribution de 35 000 équivalents actions Rémunération annuelle brute versée en 2014. La rémunération annuelle fixe de Bernardo Sanchez Incera étaient de 700 000 EUR au 1er janvier 2014, sans changement depuis 2011. Le Conseil d’administration du 31 juillet 2014 a décidé de la porter à 800 000 EUR à partir du 1er septembre 2014, soit une hausse de +14 %, afin de tenir compte d’une part de la réglementation européenne définitivement applicable en matière de rémunération, et d’autre part de la nouvelle organisation de la Direction générale, resserrée autour du Président Directeur général avec deux Directeurs généraux délégués au lieu de trois. Bernardo Sanchez Incera bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60 % d’objectifs financiers budgétaires et de 40 % d’objectifs qualitatifs. Les éléments sont décrits page 101 du Document de référence 2015. Le plafond de cette rémunération variable annuelle est depuis le 1er septembre 2014 de 115 % de la rémunération fixe (il était de 120 % depuis 2010). Évaluation de la performance 2014 \- Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par le Conseil de mars 2014 et des réalisations constatées sur l’exercice 2014, le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 494 632 EUR, soit 67 % de sa rémunération annuelle fixe versée en 2014. Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 59 % sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 101 du Document de référence 2015). En conformité avec la Directive Européenne CRD4 applicable aux établissements de crédit, les modalités de paiement de cette rémunération sont les suivantes : n 60 % de la rémunération variable annuelle est conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2015, 2016 et 2017. Elle est convertie pour les deux tiers en équivalents actions SG, cessibles sur 3,5 ans prorata temporis ; le solde, soit 40 % de cette rémunération variable, est acquis immédiatement, la moitié étant versée en mars 2015 et l’autre moitié convertie en équivalents actions SG indisponibles pendant une année. n Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme, attribué en actions ou équivalents afin de les associer au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires. Le Conseil du 19 février 2015 a décidé, que suite à l’entrée en application de la directive CRD4 en 2014 qui introduit un plafonnement sur la composante variable de la rémunération, ce dispositif devait se rattacher à l’exercice précédent. Les informations présentées dans ce tableau tiennent compte de ce rattachement. Voir page 102 du Document de référence 2015. Le plan attribué au titre de 2014 présente les caractéristiques suivantes : n attribution de 30 000 équivalents actions en deux tranches, dont les durées d’acquisition sont de 4 et 6 ans (contre 3 et 4 ans en 2013, et 2 et 3 ans en 2012), suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition, portant ainsi les durées d’indexation à 5 et 7 ans ; acquisition définitive en fonction de la performance relative de l’action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de onze banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition. Ainsi, la totalité de l’attribution ne sera acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon ; pour une performance légèrement supérieure à la médiane, le taux d’acquisition serait égal à 50 % du nombre total attribué ; enfin aucun équivalent action ne sera acquis en cas de performance insuffisante. n En outre, la valeur finale de paiement des équivalents actions sera limitée à la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre 2014, soit 58 EUR. Enfin, en l’absence de profitabilité du groupe (mesurée par le résultat net part du Groupe, hors impacts purement comptables liés à la réévaluation de sa dette propre) l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme, aucun versement ne sera dû, quelle que soit la performance boursière de Société Générale. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 121 Sans objet Sans objet Bernardo Sanchez Incera ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle. Sans objet Sans objet Bernardo Sanchez Incera ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle. Sans objet Sans objet Bernardo Sanchez Incera ne bénéficie d’aucune attribution de stock option depuis 2010. RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 126 Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos Présentation Jetons de présence 12 991 EUR 51 160 EUR Au titre de 2014 Au titre de 2013 4 623 EUR 4 944 EUR Bernardo Sanchez Incera bénéficie d’une voiture de fonction. Les jetons de présence versés par les autres sociétés du groupe sont déduits du montant de rémunération variable versée au Directeurs généraux délégués. Valorisation des avantages de toute nature Éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos qui font ou ont fait l’objet d’un vote par l’assemblée générale au titre de la procédure des conventions et engagements réglementés Indemnité de non- concurrence Montants ou valorisation comptable soumis au vote Présentation Indemnités de départ Sans objet Bernardo Sanchez Incera ne bénéficie d’aucune indemnité de départ au titre de la rupture de son mandat social. Sans objet Bernardo Sanchez Incera n’est soumis à aucune clause de non-concurrence. Régime de retraite supplémentaire Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Bernardo Sanchez Incera conserve le bénéficie du régime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction qui lui était applicable en tant que salarié avant sa nomination comme mandataire social. Ce régime additif, mis en place en 1991, attribue aux bénéficiaires une allocation annuelle à charge de SG, telle que décrite p. 103. Cette allocation est notamment fonction de l’ancienneté au sein de Société Générale et de la part de la rémunération fixe excédant la Tranche B de l’Agirc. Chaque année, les droits à rente potentiels sont calculés en fonction de l’ancienneté et du salaire projetés au moment du départ à la retraite, sur la base d’hypothèses actuarielles. Ainsi, au 31/12/2014, les droits potentiels ouverts représentent 12 % de sa rémunération de référence telle que définie par le Code de gouvernement d’entreprise AFEP- MEDEF. Conformément à la procédure relative aux conventions réglementées, cet engagement a été autorisé par le Conseil du 12 janvier 2010 et approuvé par l’Assemblée générale du 25 mai 2010 (8e résolution). 122 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE Page 127 PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS AUX SALARIÉS Politique générale Le Groupe a suspendu les attributions de stock options depuis 2011. Des attributions gratuites d’actions sont réalisées en France depuis 2006 et à l’international depuis 2009 dans le cadre des autorisations données par l’Assemblée générale. Le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations, a défini la politique suivante : Les attributions d’actions ont pour but de rémunérer, motiver et fidéliser à long terme trois catégories de collaborateurs : n n ceux dont la contribution aux résultats du Groupe est importante en fonction des responsabilités qui leur sont confiées ; ceux qui, étant des hauts potentiels, ont les compétences les plus recherchées sur le marché du travail ; n ceux dont les prestations ont été remarquablement utiles à l’entreprise. L’attribution de ces instruments financiers est comptabilisée en charge de personnel dans les comptes de l’entreprise en application de la norme IFRS 2. Conditions d’acquisition et suivi des conditions de performance Les conditions d’acquisition des actions ont été renforcées par l’Assemblée générale de mai 2010. Ainsi depuis 2011, les attributions sont soumises dans leur totalité à une condition de présence à la date d’acquisition et à une condition de performance liée à la performance collective, quels que soient la catégorie et le niveau du bénéficiaire. Entre 2006 et 2010, des conditions de performance Groupe étaient appliquées à une partie des attributions des Dirigeants, managers et experts du Groupe. Conformément aux recommandations AFEP- MEDEF, les conditions liées à la performance du Groupe et appliquées aux Dirigeants du Groupe sont exigeantes et fixées a priori. Le tableau ci-dessous présente le suivi des conditions de performance appliquées aux plans d’attribution gratuite d’actions. | SUIVI DES CONDITIONS DE PERFORMANCE DES PLANS ARRIVÉS À ÉCHÉANCE Année du plan Plan 2006 Plan 2007 Plan 2008 Plan 2009 Plan 2010 Plan 2011 Plan 2012 Plan 2013 Condition de ROE moyen sur 2006-2007 et 2006-2008 (selon la période d’acquisition) Condition de ROE moyen sur 2007-2008 et 2007-2009 (selon la période d’acquisition) Conditions de BNPA 2 009 et 2010(selon la période d’acquisition) Condition de BNPA moyen sur 2009-2011 Condition de ROE 2012 et TSR relatif Condition de ROE 2012 et TSR relatif BNPA 2012 et TSR relatif RNPG 2012 RNPG 2013 RNPG 2014 Description de la condition de performance Suivi de la condition Non réalisée Non réalisée Non réalisée Non réalisée Non réalisée Non réalisée Non réalisée Réalisée Réalisée Réalisée En outre, les deux conditions de performance du « Plan d’attribution gratuite d’actions pour tous »(1) de novembre 2010 ont été remplies. Il s’agissait, pour la première, du résultat net positif du Groupe pour l’exercice 2012 et, pour la seconde, de la progression entre 2010 et 2013 de la satisfaction des clients sur les trois principaux métiers au niveau mondial de Société Générale. Plan 2014 Sur proposition du Comité des le Conseil d’administration du 13 mars 2014 a procédé à l’attribution d’actions de performance à certains membres du personnel en application de la 20e résolution de l’Assemblée générale du 22 mai 2012. Les bénéficiaires du plan sont au nombre de 6 082 pour un total de 1 million d’actions, soit 0,13 % du capital. rémunérations, Les mandataires sociaux et les membres du Comité de direction du Groupe n’ont pas bénéficié de ce plan. Les bénéficiaires, 2 343 femmes et 3 739 hommes, qui appartiennent aux autres catégories de salariés (y compris non cadres), sont répartis dans près de 76 pays ; 37 % des attributaires travaillent hors de France. Les attributions d’actions sont assorties en totalité d’une condition de présence tout au long de la période d’acquisition et d’une condition de performance. Pour les bénéficiaires du plan, l’acquisition est fonction du résultat du groupe Société Générale. Pour les salariés du Groupe Boursorama, la condition porte sur le résultat du Groupe Boursorama. Deux périodes d’acquisition des droits sont à distinguer selon que les actions sont attribuées à des résidents fiscaux français ou des non résidents fiscaux français, cette qualité étant appréciée à la date de l’attribution. Pour les premiers, l’attribution des actions sera définitive pour chaque bénéficiaire à l’issue d’une période de deux ans et conformément à la législation française, les titres seront incessibles pendant les deux années suivant leur acquisition définitive. Pour les seconds, l’attribution des actions sera définitive à l’issue d’une période de quatre ans. (1) Voir détails en p. 444 et p. 445, note annexe 41 aux États financiers consolidés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 123 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 128 4 . R A P P O R T S P É C A L D E S C O M M S S A R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O N E N T O N S E T E N G A G E M E N T S R É G L E M E N T É S ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 DELOITTE & ASSOCIÉS 185, avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Anonyme 17, cours Valmy 92972 Paris-La Défense Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Aux Actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. Modalités Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de Commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de Commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’assemblée générale En application de l’article L. 225-40 du Code de Commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration. 124 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1- Avec M. Lorenzo Bini Smaghi, administrateur depuis le 20 mai 2014 Nature et objet Convention de prestation de services signée le 31 juillet 2014 pour réaliser deux rapports d’étude destinés au conseil d’administration et à la direction générale. Le conseil d’administration a confié à M. Lorenzo Bini Smaghi la réalisation de deux rapports d’étude pour apporter aux membres du conseil d’administration et de la direction générale un complément à la réflexion sur l’évolution du contexte législatif et réglementaire dans le secteur financier et ses incidences sur le Groupe Société Générale, notamment à l’international. La convention de prestation de services a été autorisée par votre conseil d’administration en date du 31 juillet 2014. La convention est entrée en vigueur le 1er août 2014 et prendra fin le 30 avril 2015. Une somme forfaitaire de 200 K€ hors taxes sera versée à M. Lorenzo Bini Smaghi pour la réalisation de cette prestation. La charge comptabilisée en 2014 relative à cette prestation s’élève à 80 K€ hors taxes. Conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours de l’exercice écoulé Nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS Page 129 1- Avec M. Frédéric Oudéa, Président-Directeur Général Nature et objet Clause de non-concurrence au bénéfice de M. Frédéric Oudéa. Modalités La clause de non-concurrence de M. Frédéric Oudéa a été autorisée par votre conseil d’administration en date du 24 mai 2011 et approuvée par votre assemblée générale du 22 mai 2012. Sous réserve de ne pas reprendre d’activité pendant une durée fixée à dix-huit mois suivant la cessation de son mandat social, dans un établissement de crédit ou une entreprise d’assurance cotés, en France ou hors de France, ou dans un établissement de crédit non coté en France, M. Frédéric Oudéa sera en droit de percevoir pendant cette période, une indemnité payable mensuellement égale à sa rémunération fixe de président-directeur général. Les parties auront toutefois la faculté de renoncer à cette clause. 2- Avec M. Jean-François Sammarcelli, Directeur Général Délégué jusqu’au 31 août 2014 Nature et objet Engagement de retraite au bénéfice de M. Jean-François Sammarcelli. Modalités Au terme de cet engagement, M. Jean-François Sammarcelli conserve le bénéfice du régime sur-complémentaire de retraite des cadres de direction mis en place le 1er janvier 1986. Ce régime lui était applicable en tant que salarié avant sa première nomination comme mandataire social. Ce régime, fermé en 1991, garantit aux bénéficiaires un montant total de pension égal à un pourcentage de la rémunération servant d’assiette, déterminé en fonction du nombre d’annuités prises en compte et plafonné à 70 % de cette rémunération pour une liquidation après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale. Le montant total de la pension est majoré pour les bénéficiaires ayant élevé au moins trois enfants, ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale. Les annuités prises en considération au titre de leur période d’activité professionnelle incluent tant les services accomplis en tant que salarié que ceux accomplis en tant que mandataire social. La rémunération servant d’assiette est la dernière rémunération annuelle fixe en qualité de salarié. La pension à la charge de votre société est égale à la différence entre la pension globale définie ci-dessus et toutes pensions de retraite et assimilées perçues de la Sécurité sociale et de tous autres régimes de retraite au titre de l’activité salariée des intéressés. Cette pension est réversible à hauteur de 60 % au profit du conjoint survivant. M. Jean-François Sammarcelli a cessé ses fonctions de Directeur général délégué le 31 août 2014 et est parti en retraite le 31 janvier 2015\. Aucun versement au titre de son engagement de retraite n’a été effectué au cours de l’exercice 2014. 3- Avec MM. Bernardo Sanchez Incera et Séverin Cabannes, Directeurs Généraux Délégués Nature et objet Engagements de retraite au bénéfice de MM. Bernardo Sanchez Incera et Séverin Cabannes. Modalités L’engagement de retraite au bénéfice de M. Bernardo Sanchez Incera a été autorisé par votre conseil d’administration en date du 12 janvier 2010 et approuvé par votre assemblée générale du 25 mai 2010. L’engagement de retraite au bénéfice de M. Séverin Cabannes a été autorisé par votre conseil d’administration en date du 12 mai 2008 et approuvé par votre assemblée générale du 19 mai 2009. Aux termes de ces engagements, MM. Bernardo Sanchez Incera et Séverin Cabannes conservent le bénéfice du régime sur- complémentaire de retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que salarié avant leur nomination comme mandataire social. Ce régime additif, mis en place en 1991, attribue aux bénéficiaires, à la date de la liquidation de leur pension de Sécurité sociale, une pension globale égale au produit des deux termes suivants : n n la moyenne, sur les dix dernières années de la carrière, de la fraction des rémunérations fixes excédant la « Tranche B » de l’AGIRC augmentées de la rémunération variable dans la limite de 5 % de la rémunération fixe ; le taux égal au rapport entre un nombre d’annuités correspondant aux périodes d’activité au sein de votre société et 60. De cette pension globale est déduite la retraite AGIRC « Tranche C » acquise au titre de leur activité au sein de votre société. L’allocation complémentaire à la charge de votre société est majorée pour les bénéficiaires ayant élevé au moins trois enfants, ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l’âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale. Elle ne peut pas être inférieure au tiers de la valeur de service à taux plein des points AGIRC « Tranche B » acquis par l’intéressé depuis sa nomination dans la catégorie hors classification de votre société. Les droits sont subordonnés à la présence du salarié dans l’entreprise au moment de la liquidation de sa retraite. Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 4 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes ERNST & YOUNG et Autres Isabelle SANTENAC DELOITTE & ASSOCIÉS Jean-Marc MICKELER GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 125 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉSIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 130 5 . R A P P O R T D U P R É S D E N T S U R L E C O N T R Ô L E N T E R N E E T L A G E S T O N D E S R S Q U E S Le présent Rapport est établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce(1). Il présente de manière synthétique les procédures de contrôle interne du Groupe consolidé. Il ne prétend pas décrire de manière détaillée la situation de l’ensemble des activités et filiales du Groupe ni la mise en œuvre pratique des procédures. Le Président de chaque société anonyme, filiale française du Groupe qui fait appel public à l’épargne, est par ailleurs appelé à rédiger un rapport spécifique. Compte tenu de l’ampleur et de la diversité des risques inhérents aux activités des établissements bancaires, le contrôle interne constitue un instrument essentiel de leur pilotage et de leur politique de maîtrise des risques. Il contribue ainsi fortement à la pérennité de leurs activités. Ce contrôle s’inscrit dans un cadre réglementaire très strict au plan national et fait l’objet de nombreux travaux au plan international (Comité de Bâle, Union européenne). Il concerne l’ensemble des acteurs du Groupe : il est d’abord du ressort des opérationnels, mais il implique également un certain nombre de Directions centrales, et au premier chef la Direction des risques, le Secrétariat général (notamment en charge du contrôle de la conformité), l’ensemble des Directions financières du Groupe, ainsi que la Direction du contrôle périodique. Ces entités ont toutes participé à l’élaboration du présent rapport pour les parties qui les concernent. Il a été approuvé par le Conseil d’administration après examen par le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques. GESTION DES RISQUES L’activité bancaire est soumise à différents types de risques Compte tenu de la diversité et de l’évolution des activités du Groupe, la gestion des risques s’articule autour des principales catégories suivantes : n n n le risque de crédit et de contrepartie (y compris le risque pays) : risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation. De plus, le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration, résultant d’une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties, ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires ; le risque de marché : risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tous autres actifs, tels que les actifs immobiliers ; le risque structurel de taux d’intérêt et de change : risque de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre (opérations touchant les capitaux propres, les investissements et les émissions obligataires) ; (1) La partie gouvernement d’entreprise de ce même rapport figure p. 87 à 98. 126 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n n le risque de liquidité : risque que le Groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable ; les risques opérationnels (y compris les risques comptables et environnementaux) : risque de perte ou de sanctions du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs ; le risque de non-conformité (y compris les risques juridiques et fiscaux) : risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire ou de perte financière significative, qui naît du non-respect de dispositions réglementant l’activité du Groupe ; le risque de réputation : risque résultant d’une perception négative de la part des clients, des contreparties, des actionnaires, des investisseurs ou des régulateurs, pouvant affecter défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de financement ; le risque stratégique : risque inhérent à la stratégie choisie ou résultant de l’incapacité du Groupe à mettre en œuvre sa stratégie ; le risque lié à l’activité : risque de pertes si les charges supportées sont supérieures aux produits enregistrés ; le risque lié aux activités d’assurance : à travers ses filiales d’assurance, le Groupe est également exposé à un ensemble de risques inhérents à ce métier. Il s’agit, au-delà de la gestion des risques actif/passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change), du risque de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance-vie et dommage. 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 131 Par ailleurs le Groupe est aussi soumis aux risques suivants : n n le risque sur le portefeuille d’investissement : risque de baisse de la valeur du portefeuille d’investissement du Groupe ; le risque lié aux activités de services financiers spécialisés : au travers de ses financements spécialisés, principalement sa filiale de location longue durée de véhicules, le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit-bail inférieure à l’estimation). Gestion et évaluation des risques Le groupe Société Générale accorde une importance particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente pour maîtriser ses risques, dans tous les métiers, marchés et régions où il opère, ainsi qu’à l’équilibre entre une culture risques forte et le développement de ses activités. PROGRAMME ENTERPRISE RISK MANAGEMENT (ERM) Sous le suivi rapproché du COMEX (Comité exécutif) et du Conseil d’administration au travers du CACIR(1) (Comité d’audit de contrôle interne et des risques), les différents aspects de la gestion des risques font l’objet, depuis janvier 2011, d’une série d’initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à renforcer la cohérence et l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la Banque et en s’appuyant sur trois leviers : le déploiement d’un pilotage stratégique fondé sur un appétit pour le risque maîtrisé, l’optimisation des dispositifs de contrôle, et le renforcement de la culture risques de l’ensemble des collaborateurs du Groupe. En 2014, le programme ERM : n n n a supervisé le renforcement du contrôle permanent décrit ci-après ; a poursuivi le développement de la culture risque à travers des actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs aux enjeux de risque ; a contribué à la formalisation du Risk Appetite Statement synthétisant le profil de risque cible afin d’assurer le partage d’une vision commune au sein du Groupe. APPÉTIT POUR LE RISQUE L’appétit pour le risque se définit pour Société Générale comme le niveau de risque, par nature de risque et par métier, que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. L’appétit pour le risque s’exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs. Depuis 2009, la Direction des risques et la Direction financière mènent conjointement une démarche, coordonnée avec les Directions opérationnelles, dans le cadre de l’exercice d’Appétit Pour le Risque du Groupe (APR), de formalisation de la vision à trois ans : n des cibles sur certains indicateurs-clés du Groupe (solidité financière, rentabilité, solvabilité, levier, liquidité) ; n des couples risques/rentabilité des différents métiers du Groupe ; n et du profil de risque du Groupe, par nature de risques (crédit, marché, opérationnels et structurels). Pour déterminer ces éléments et élaborer l’appétit pour le risque, sont pris en considération la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et aux événements de crédit, de marché ou opérationnels mesurés, notamment dans un scenario macro-économique budgétaire central et dans un scenario macro-économique de stress sévère mais plausible. L’exercice d’appétit pour le risque constitue un des éléments du dispositif de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe. Il est entièrement intégré au processus budgétaire et s’appuie sur le dispositif de stress test global (décrit ci-après), utilisé également pour s’assurer de l’adéquation du capital en scenario économique stressé. Il fait l’objet de discussions par les instances dirigeantes à différents moments-clés : n lors du pré-cadrage budgétaire dans une optique d’allocation de ressources rares aux métiers. n n n n Le positionnement cible des différents métiers en matière de couple risques/rentabilité ainsi que le profil de risques du Groupe par nature sont analysés par le CACIR(1). Simultanément, les cibles à trois ans proposées par le COMEX sur les principaux indicateurs clés du Groupe, sont validées par le Conseil d’administration après examen par le CACIR(1) ; lors de la finalisation du processus budgétaire, le Conseil d’administration, sur proposition du COMEX, valide après examen par le CACIR(1) la trajectoire relative aux différents indicateurs-clés du Groupe et leur adéquation avec les cibles fixées. L’appétit pour le risque du Groupe est mis en œuvre par la Direction générale, en liaison avec le COMEX, et appliqué par les Directions centrales et les Directions opérationnelles à travers un dispositif approprié de pilotage opérationnel des risques, en matière : de gouvernance d’encadrement, de suivi) ; (instances et mécanismes de décision, d’encadrement (identification des zones de risques à encadrer, processus d’octroi et de prise de risques, politiques de gestion des risques à travers des limites et des guidelines, gestion des ressources) ; et de suivi (suivi budgétaire, reportings, indicateurs avancés de risques, contrôle permanent et périodique). Les principaux indicateurs essentiels de l’appétit pour le risque, ou leurs déclinaisons, sont régulièrement suivis dans l’année afin d’identifier tout événement susceptible d’entraîner une évolution défavorable du profil de risque du Groupe. De telles observations peuvent justifier le déclenchement d’actions de remédiation, jusqu’à l’activation du plan de rétablissement dans les cas les plus sévères. PLANS PRÉVENTIFS DE RÉTABLISSEMENT ET DE RÉSOLUTION Conformément à la réglementation, le Groupe a défini des plans préventifs de rétablissement et de résolution : n le plan de rétablissement décrit de façon préventive les dispositions qui permettraient au Groupe de faire face de façon autonome à une crise financière très sévère : vigilance et dispositif (1) À compter du 1er janvier 2015, ces sujets seront traités par le Comité des risques du Conseil d’administration. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 127 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 132 d’alerte, dispositif de gestion de crise, communication de crise, liste des options de rétablissement qui permettraient, selon les cas, la restauration d’une situation financière assainie. Ce plan est mis à jour annuellement ; sur institutions financières). Le risque de contrepartie sur opérations de marché est rattaché au Département des risques de marché. Au sein de la Direction des risques, chacun de ces départements est en charge de : n le plan de résolution comprend les informations nécessaires aux autorités de résolution pour concevoir les stratégies et actions correspondantes qu’il serait possible de mener pour limiter l’impact d’une hypothétique défaillance du Groupe. Le plan de résolution doit permettre de préserver celles des activités essentielles à la conduite de l’économie, à commencer par les dépôts et les moyens de paiement, ainsi que de conserver au mieux la valeur des différentes composantes du Groupe. DISPOSITIFS DE STRESS TESTS Les stress tests, tests de résistance, ou simulations de crises, évaluent ce que serait le comportement d’un portefeuille, d’une activité, d’une entité ou du Groupe dans un contexte d’activité dégradé. Au sein du Groupe, ils contribuent à l’identification, à la mesure et au pilotage des risques, ainsi qu’à l’évaluation de l’adéquation du capital au regard des risques. À ce titre, ils constituent une mesure privilégiée de la résilience du Groupe, de ses activités et de ses portefeuilles, et font partie intégrante du processus d’élaboration de l’appétit pour le risque du Groupe. Le dispositif de stress test du Groupe couvre le risque de crédit, le risque de marché, le risque opérationnel, le risque de liquidité et les risques structurels de taux et de change. Les stress tests s’appuient sur des scenarii économiques hypothétiques, sévères mais plausibles, définis par les économistes du Groupe. Ils déclinent ces scenarii en impacts sur les activités du Groupe, en prenant en compte les capacités de réaction des activités, en combinant systématiquement des méthodes quantitatives et le jugement d’experts (risques, finance ou métiers). RISQUES DE CRÉDIT La validation des risques de crédit s’inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit pour le risque. La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement porteur de risques de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance. La décision d’accorder un crédit doit aussi s’assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de pertes en cas de défaillance de la contrepartie. Des limites sont fixées pour certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus significatifs. Les principaux risques de concentration sont de plus analysés périodiquement pour l’ensemble du Groupe. Afin d’encadrer la gestion des risques de crédit du Groupe, la Direction des risques, conjointement avec les pôles, a défini un dispositif de contrôle et de surveillance reposant sur la politique de risque de crédit. Périodiquement, ce dispositif est revu par le CACIR(1). La surveillance des risques de crédit est organisée par pôles (Réseaux de Banque de détail en France/Banque de détail et Services Financiers Internationaux/Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) et est complétée par des départements ayant une approche plus transversale (suivi du risque pays, du risque n n n n n n n n n n n n fixer des limites de crédit globales et individuelles par client, catégorie de client ou type de transaction ; autoriser les opérations soumises par les Directions commerciales ; valider les notes de crédit ou les critères internes de notation des clients ; assurer le suivi et la surveillance des expositions de montant unitaire élevé et de divers portefeuilles de crédit spécifiques ; n valider les politiques de provisionnement spécifiques et collectives. Par ailleurs, un département distinct effectue l’analyse d’ensemble des portefeuilles et assure les reportings associés y compris vis-à-vis des autorités de tutelle. Un rapport mensuel sur l’activité de la Direction des risques est présenté au Comité des risques (CORISQ) et des analyses spécifiques sont soumises à la Direction générale. RISQUES DE MARCHÉ Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe naturellement aux responsables des activités des salles de marchés (front office), le dispositif de supervision repose sur une structure indépendante, le Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques. Ce département est en charge : de la vérification permanente de l’existence d’un dispositif d’encadrement de l’activité par des limites adaptées ; de l’instruction de l’ensemble des demandes de limites formulées par les différentes activités, dans le cadre des autorisations globales accordées par le Conseil d’administration et la Direction générale et de leurs utilisations ; de la proposition au Comité des risques du Groupe des limites de marché pour les interventions de chaque activité du Groupe ; de la définition des méthodes de mesure du risque, de la validation des modèles de valorisation utilisés pour le calcul des risques et des résultats, de la définition des provisions pour risque de marché (réserves et ajustements de résultat). Pour effectuer l’ensemble de ces tâches, le Département des risques sur opérations de marché s’appuie sur les éléments fournis par la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, qui assure un suivi permanent, quotidien et indépendant des positions issues des activités de marché du Groupe, via notamment : le calcul quotidien et la certification des indicateurs de risques de marché selon une procédure formalisée et sécurisée ; le reporting et l’analyse de premier niveau de ces indicateurs ; le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaque activité, en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché ; la vérification des paramètres de marché utilisés pour le calcul des risques et des résultats, selon des méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché ; (1) À compter du 1er janvier 2015, ce sujet sera revu par le Comité des risques du Conseil d’administration. 128 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 133 n la surveillance et le contrôle du nominal brut des positions : ce dispositif, fondé sur des niveaux d’alertes s’appliquant à l’ensemble des instruments et à tous les desks, définis en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché, participe à la détection d’opérations éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés). Chaque entité assure le contrôle de premier niveau des risques structurels ; elle a pour mission d’effectuer la mesure périodique des risques encourus, le reporting risque, d’élaborer les propositions de couverture et la mise en œuvre des décisions prises. Chaque entité est responsable du respect des normes du Groupe et des limites qui lui ont été assignées. À ce titre, la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, conjointement avec le Département des risques sur opérations de marché, définit les principes d’architecture et les fonctionnalités du système d’information de production des indicateurs de risques sur opérations de marché, et veille à son adéquation avec les besoins métiers. Un reporting quotidien de l’utilisation des limites de VaR (Valeur en Risque), de stress tests (scenarii extrêmes) et des principales métriques de risques de marché (sensibilités, nominal, etc.) à divers niveaux (Groupe, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, activités de marchés), est adressé à la Direction générale et aux responsables des lignes-métiers, de même qu’un rapport mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque de marché. RISQUES STRUCTURELS ET DE LIQUIDITÉ Le Groupe veille à réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées. Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible. La gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe en accord avec l’appétit pour le risque structurel défini par le COMEX. Concernant le risque structurel de change, également encadré par des limites pour chaque entité et pour le Groupe, la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des taux de change des devises dans lesquelles il opère. La liquidité étant une ressource rare, l’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de ses activités à un coût optimal en situation courante. Le plan de financement court et long terme du Groupe, complément aux ressources collectées auprès de la clientèle, est dimensionné de manière prudente avec une dépendance réduite sur le court terme et en s’assurant une diversification en termes de produits et de bassins d’émission. Les objectifs sont validés par le Conseil d’administration dans le cadre de l’exercice d’appétit pour le risque. Conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques, la gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes : n n le Département « Gestion du Bilan et Financement », chargé du pilotage des risques structurels, de la supervision et de la coordination de l’ensemble des fonctions de trésorerie du Groupe (financement externe du Groupe, financement interne des entités, gestion centralisée du collatéral). Il assure par ailleurs le rôle de gestion de la centrale financière, et les fonctions d’exécution des opérations financières ; le Département « Suivi des risques ALM », chargé de la supervision des risques structurels sur l’ensemble du Groupe, en particulier le contrôle des modèles et le suivi du respect des limites et pratiques de gestion par les divisions, lignes-métiers et entités du Groupe. Les Directions financières des pôles de supervision doivent s’assurer du bon respect de ces principes au sein de chacune des entités du périmètre qu’elles contrôlent. RISQUES OPÉRATIONNELS Société Générale n’a pas d’appétit pour le risque opérationnel, le Groupe a pour objectif de contenir les pertes opérationnelles dans une limite de 1 % maximum des revenus récurrents. Pour ce faire, le Groupe mène une politique de prévention active à travers la sécurisation des processus opérationnels mais aussi la diffusion d’une culture risques au sein de l’organisation. Le Département des risques opérationnels a pour mission d’assurer le suivi transversal de ces risques au sein du Groupe, de coordonner leur pilotage et d’en assurer le reporting pour la Direction générale, le Conseil d’administration et les autorités de supervision bancaire. Il veille également à renforcer la cohérence et l’intégrité du dispositif. Des procédures et des outils ont été déployés au sein du Groupe afin d’identifier, d’évaluer (quantitativement et qualitativement) et d’encadrer les risques opérationnels : n n n n n l’auto-évaluation des risques et des contrôles, qui a pour but d’identifier et mesurer l’exposition du Groupe aux différentes catégories de risques opérationnels afin d’établir une cartographie précise des niveaux de risques intrinsèques et résiduels, après prise en compte des dispositifs de prévention et de contrôle ; des indicateurs-clés de risque, pour alerter en amont sur les risques de pertes opérationnelles ; des analyses de scenarii, qui consistent à estimer les pertes potentielles de faible fréquence mais à forte sévérité, auxquelles le Groupe pourrait être exposé ; la collecte et l’analyse des pertes internes et des pertes subies dans l’industrie bancaire à la suite de la matérialisation de risques opérationnels ; un suivi des plans d’action majeurs au sein du Groupe s’appuyant sur le déploiement d’un outil informatique. La fonction management de la continuité d’activité et gestion des crise relève du Département des risques opérationnels. Elle s’attache à l’amélioration, notamment au moyen de tests réguliers, des dispositifs de continuité d’activité et de gestion de crise au sein du Groupe et renforce leur prise en compte par le déploiement de dispositifs et d’outils adéquats. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 129 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 134 RISQUE ET POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION Depuis fin 2010, dans le cadre réglementaire défini par la Directive Européenne CRD4, Société Générale a mis en place une gouvernance spécifique pour la détermination des rémunérations variables. Au-delà des professionnels des marchés financiers, les règles introduites par cette Directive s’appliquent à l’ensemble des personnes dont l’activité est susceptible d’avoir une incidence significative sur le profil de risque des établissements qui les emploient, y compris celles exerçant des fonctions de contrôle. Selon les principes approuvés par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations, les mécanismes et processus de rémunération de la population identifiée intègrent non seulement le résultat financier des opérations réalisées, mais également la manière dont ce résultat est généré : maîtrise et gestion de l’ensemble des risques et respect des règles de conformité. Les salariés des fonctions de contrôle pour leur part sont rémunérés de manière indépendante des résultats des opérations qu’ils contrôlent et en fonction de critères propres à leur activité. La rémunération variable comporte une partie non différée et une partie différée versée sur trois ans prorata temporis et sous conditions de présence, de performance et de malus. Au moins 50 % de cette rémunération est versée sous forme de titres ou équivalents titres. Ces modalités de versement visent à aligner la rémunération sur les performances et l’horizon de risques de l’entreprise. La Direction des risques et la Direction de la conformité participent à la définition et la mise en œuvre de cette politique. Le cadre réglementaire défini par la Directive européenne CRD4 s’applique depuis le 1er janvier 2014 et ne modifie pas les règles relatives à la détermination des rémunérations variables des personnes dont l’activité est susceptible d’avoir une incidence sur le profil de risque du Groupe et des salariés des fonctions de contrôle. Les principes et la gouvernance mentionnés ci-dessus continuent donc de s’appliquer au sein du Groupe. RISQUES DE RÉPUTATION Chaque trimestre, la Direction de la conformité, s’appuyant sur les informations provenant des pôles et Directions centrales, en particulier la Direction de la communication, établit un tableau de bord du risque de réputation. Ce tableau de bord est communiqué trimestriellement au COMEX et deux fois par an au CACIR(1). Par ailleurs, les responsables de conformité des lignes métier participent aux diverses instances (Comités nouveaux produits, comités ad hoc etc.) organisées pour valider les nouveaux types d’opérations, produits, projets ou clients et formulent un avis écrit concernant leur évaluation du niveau de risque de réputation. MÉTHODOLOGIES ET DISPOSITIF DE QUANTIFICATION DES RISQUES Pour le calcul des exigences en fonds propres, Société Générale a l’autorisation de ses autorités de tutelle : n pour les risques de crédit, d’appliquer la méthode de notation interne (méthode IRB – Internal Rating Based pour la majeure partie des expositions en risque de crédit). Les activités et expositions actuellement soumises à l’approche standard restent sélectives et limitées en termes d’impact sur le capital réglementaire du Groupe. Le dispositif de suivi des modèles de notation est opérationnel, conformément aux exigences Bâle 2. Ce dispositif fait l’objet d’une description détaillée dans le chapitre 4 du présent Document de référence ; n pour les risques de marché, d’utiliser ses modèles internes (VaR) – Value at Risk, Stressed VaR, IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure). Ces modèles couvrent la quasi-totalité des opérations concernées, seules certaines opérations restent calculées en méthode standard. Ces dernières années, le Groupe a conduit d’importants travaux d’amélioration de son dispositif de calcul, qui ont été validés par l’ACPR ; n pour le risque de contrepartie sur opérations de marché, d’utiliser depuis 2013, le modèle interne pour la détermination de l’indicateur EEPE (Effective Expected Positive Exposure). L’Exposure at Default relative au risque de contrepartie calculée depuis juin 2012 sur la base de ce nouvel indicateur pour les produits les plus simples, l’est également pour des produits dérivés plus complexes depuis décembre 2013. Cette nouvelle méthode couvre plus de 90 % des opérations. Pour le reste, le Groupe utilise la méthode d’évaluation au prix de marché ; n les risques opérationnels, d’utiliser pour (Advanced Measurement Approach). l’approche AMA Enfin, les systèmes d’information sont régulièrement adaptés aux évolutions des produits traités et des techniques de gestion du risque associées, tant au niveau local (entités bancaires) qu’au niveau central (Direction des risques). Acteurs de la gestion et du contrôle des risques L’ORGANISATION ET LES PROCÉDURES DE MAÎTRISE DES RISQUES SONT DÉFINIES AU PLUS HAUT NIVEAU La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est assurée au travers de deux instances principales : le Conseil d’administration et la Direction générale. Le Conseil d’administration, et plus particulièrement son Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, procède régulièrement à une revue approfondie du dispositif de gestion, de prévention et d’évaluation des risques. En premier lieu, le Conseil d’administration définit la stratégie de la Société en assumant et contrôlant les risques et veille à son application. Un tableau de bord sur les risques lui est remis. Le Conseil d’administration s’assure notamment de l’adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe, suit l’évolution du coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché. La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe, y compris le Code de conduite fiscale du Groupe. (1) À compter du 1er janvier 2015, ce sujet sera traité par le Comité des risques du Conseil d’administration. 130 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 135 Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques est plus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques et leur conformité avec ce cadre ainsi qu’avec les lois et réglementations en vigueur. RÔLE DU COMITÉ D’AUDIT, DE CONTRÔLE INTERNE ET DES RISQUES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION(1) Ce comité a pour mission d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques. Il est notamment chargé : n n n n n d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des dispositifs en place, de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus ; d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil, en vue notamment de vérifier la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés ; de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes, notamment par un examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquel ils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toute mission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l’accessoire, toute autre mission étant exclue ; de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de donner un avis au Conseil d’administration sur leur désignation ou leur renouvellement, ainsi que sur leur rémunération ; d’examiner le programme de travail des Commissaires aux comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes ; de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et proposer, en tant que de besoin, des actions complémentaires à ce titre. Présidés par la Direction générale, trois comités spécialisés du Comité exécutif du Groupe assurent le pilotage central du contrôle interne et des risques : n le Comité des risques qui s’est réuni 16 fois au cours de l’exercice 2014, traite des grandes orientations en matière de risques du Groupe, notamment de l’encadrement des différents risques (risques de crédit, pays, de marché et opérationnels) et de l’architecture et la mise en œuvre du dispositif de suivi de ces risques. Dans le prolongement du Comité des risques, le Comité « grands risques » est en charge d’examiner et de piloter les principales expositions individuelles du Groupe ; n n n n n n n À cette fin, le comité, notamment : examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle interne ainsi que sur la mesure et la surveillance des risques, établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne ; examine les lettres de suite adressées par l’ACPR et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres ; examine les procédures de contrôle des risques de marché et du risque structurel de taux d’intérêt et est consulté pour la fixation des limites de risques et des limites de liquidité ; émet une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs ; examine la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors-bilan, au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction financière, la Direction des risques et les Commissaires aux comptes. Il peut entendre, dans les conditions qu’il détermine, outre les personnes visées à l’article 6, les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique. Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, sauf décision contraire du comité. Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être inséré dans le Document de référence. Le comité s’est réuni dix fois au cours de l’exercice 2014. le Comité financier qui, dans le cadre du pilotage de la politique financière du Groupe, valide le dispositif de suivi, de gestion et d’encadrement des risques structurels et revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés par la Direction financière ; le Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG) est responsable de l’architecture d’ensemble du dispositif de contrôle interne du Groupe, de sa cohérence et de son efficacité. (1) Le règlement intérieur du Conseil d’administration est disponible dans le Document de référence p. 541, dans une version au 1er janvier 2015 après séparation du CACIR en deux, Comité d’audit et de contrôle interne et Comité des risques. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 131 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 136 SOUS L’AUTORITÉ DE LA DIRECTION GÉNÉRALE, LES DIRECTIONS CENTRALES DU GROUPE, INDÉPENDANTES DES DIRECTIONS OPÉRATIONNELLES, CONCOURENT À LA GESTION ET AU CONTRÔLE INTERNE DES RISQUES Elles fournissent au Comité exécutif du Groupe toutes les informations nécessaires à l’exercice de sa responsabilité consistant à assurer, sous l’autorité du Directeur général, le pilotage stratégique du Groupe. À l’exception des Directions financières des pôles d’activités, ces directions rapportent directement à la Direction générale du Groupe ou au Secrétariat général, Responsable de la conformité du Groupe (lui-même sous la responsabilité directe de la Direction générale). n La Direction des risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du Groupe par l’élaboration, sous l’égide de la Direction générale et en lien avec la Direction financière et les pôles, de l’appétit pour le risque du Groupe (décliné dans les différents métiers) ainsi que la mise en place d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques. Dans l’exercice de ses fonctions, elle concilie une indépendance par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort, des opérations qu’ils initient. Dans ce cadre, la Direction des risques : assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la filière Risques du Groupe ; à ce titre, le Directeur des risques est responsable de la filière Risques du Groupe au sens du règlement n° 97-02 du CRBF, modifié par l’arrêté du 19 janvier 2010, est coresponsable, avec la Direction financière, d’instruire la fixation de l’appétit pour le risque du Groupe qui est proposé conjointement à l’organe exécutif et au Conseil d’administration pour validation, – recense l’ensemble des risques du Groupe, – met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques, y compris transversaux, et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil d’administration et aux autorités de supervision bancaire, contribue à la définition des politiques de risque en tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants, définit et valide les méthodes et les procédures d’analyse, de mesure, d’approbation et de suivi des risques, valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers, définit le système d’information de suivi des risques et s’assure de son adéquation avec les besoins des métiers. – – – – – – RISQUES LIÉS AUX NOUVEAUX PRODUITS ET NOUVELLES ACTIVITÉS Chaque Direction soumet tout nouveau produit, métier ou activité à un Comité nouveau produit. Piloté conjointement par la Direction des risques et les directions métiers, ce comité a pour objet de s’assurer qu’avant tout lancement : n n tous les types de risques induits ont été identifiés, compris et correctement traités ; la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur, des règles de bonne conduite professionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à la réputation du Groupe ; n toutes les fonctions support ont été mobilisées et n’ont pas, ou plus, de réserve non satisfaite. Ce comité s’appuie sur une définition très large de nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à l’adaptation d’un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes. Dans l’ensemble du Groupe, 624 Comités nouveaux produits se sont tenus au cours de l’année 2014. n La Direction financière du Groupe, qui, au-delà de ses responsabilités de gestion financière, se voit conférer de larges missions de contrôle comptable et financier (risque structurel de taux, de change et de liquidité) ; à ce titre : – – – le Département de la gestion du bilan et financement est en charge de la définition de la politique de risque de taux, de change et de liquidité du Groupe et, en particulier, de l’évaluation et de la planification des besoins de financement du Groupe ; de la définition des indicateurs de pilotage et des scenarii globaux de stress test des différents risques structurels, ainsi que des principales limites des pôles et des entités ; de l’analyse de l’exposition aux risques structurels du Groupe et de la définition des actions de couverture ; enfin de la veille réglementaire en matière de risques structurels, le Département des affaires comptables veille au bon déroulement des arrêtés ainsi qu’à la qualité des comptes consolidés et des états réglementaires Groupe, le Département de suivi des risques ALM est en charge du recensement des risques structurels du Groupe ; du contrôle des limites ; de la définition des principes et de la validation 132 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE des modèles appliqués par les entités du Groupe ; de la consolidation et du reporting des risques structurels et de la définition du cadre normatif de mesure des risques structurels avec une revue périodique de la structure de la gestion actif- passif des entités du Groupe. Dépendant hiérarchiquement du Directeur financier Groupe, le Département suivi des risques ALM (de liquidité, de taux et de change) est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques, à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur financier. Il est intégré dans la gouvernance de la filière Risques du Groupe au sens du règlement n° 97-02 modifié du CRBF. Par ailleurs, plusieurs départements de la Direction des risques sont impliqués à différents niveaux dans la supervision des risques ALM (revue des modèles relatifs aux activités de marché, participation à la validation de tous les modèles de liquidité du Groupe, avis donnés sur les limites fixées sur les indicateurs de liquidité, suivi des éventuels dépassements de limites dans le cadre des procédures d’escalade). Leur action est coordonnée par le département de suivi transversal des risques pour le compte du Directeur des risques. 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 137 n n des financières rattachées Les Directions hiérarchiquement aux responsables de pôles d’activités et fonctionnellement à la Direction financière du Groupe veillent au bon déroulement des arrêtés locaux ainsi qu’à la qualité de l’information contenue dans les reportings de consolidation transmis au Groupe. pôles, La Direction de la conformité du Groupe, rattachée au Secrétaire général, responsable de la Conformité veille au respect des lois, règlements et principes déontologiques spécifiques aux activités bancaires et aux services d’investissement ; elle veille également à la prévention du risque de réputation. n La Direction juridique du Groupe, rattachée au Secrétaire général veille à la sécurité et à la régularité juridique des activités du Groupe, en s’appuyant le cas échéant, sur les services juridiques des filiales et succursales. La Direction fiscale du Groupe, rattachée au Secrétaire général veille au respect des lois fiscales en France et à l’étranger. La Direction des ressources humaines du Groupe veille notamment à la mise en œuvre des politiques de rémunération. La Direction des ressources du Groupe est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information. La Direction du contrôle périodique du Groupe qui, sous l’autorité de l’Inspecteur Général, est en charge de l’exercice du contrôle périodique. CONTRÔLE INTERNE CADRE D’EXERCICE LE CONTRÔLE INTERNE S’INSCRIT DANS LE CADRE RÉGLEMENTAIRE STRICT IMPOSÉ AUX ÉTABLISSEMENTS BANCAIRES En France, les conditions d’exercice du contrôle interne des établissements bancaires découlent du règlement(1) n° 97-02 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière, qui fait l’objet d’actualisations régulières. Ce texte, qui régit les établissements de crédit et les entreprises d’investissement, définit la notion de contrôle interne et spécifie un certain nombre d’obligations relatives à la mesure et à l’encadrement des différents risques des activités des entreprises concernées, ainsi que les procédures par lesquelles l’organe de surveillance doit évaluer les conditions d’exercice du contrôle interne. Le Comité de Bâle a défini les quatre principes – indépendance, universalité, impartialité, adéquation des moyens aux missions – qui doivent prévaloir dans l’exercice du contrôle interne des établissements de crédit. Au sein du groupe Société Générale, ces principes sont mis en œuvre par le biais de différentes directives, l’une établissant le cadre général du contrôle interne du Groupe, une deuxième définissant la Charte d’Audit du Groupe et les autres étant relatives, à la gestion des risques de crédit, à la gestion des risques sur activités de marché, à la gestion des risques opérationnels, à la gestion des risques structurels de taux, de change et de liquidité, au contrôle de la conformité et à la maîtrise du risque de réputation. Le contrôle interne est l’ensemble des moyens qui permettent à la Direction générale de s’assurer que les opérations réalisées, l’organisation et les procédures mises en place sont conformes aux dispositions légales et réglementaires, aux usages professionnels et déontologiques, et aux règles internes et orientations définies par l’organe exécutif de l’entreprise. Le contrôle interne vise notamment à : à prévenir les dysfonctionnements ; n n à exercer sur les risques encourus un contrôle suffisant pour en assurer la maîtrise ; à s’assurer de l’adéquation et du bon fonctionnement des processus internes, notamment ceux concourant à la sauvegarde des actifs ; à déceler les irrégularités ; à garantir la réalité, l’exhaustivité et l’exactitude des informations financières et de gestion ; à vérifier l’intégrité et la disponibilité des systèmes d’information et de communication. LE DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE EST FONDÉ SUR CINQ PRINCIPES FONDAMENTAUX l’exhaustivité du périmètre des contrôles qui concernent tous les types de risques et s’appliquent à toutes les entités du Groupe ; la proportionnalité des contrôles à l’ampleur des risques encourus ; la responsabilité des opérationnels dans la maîtrise des risques qu’ils prennent et le contrôle des opérations qu’ils traitent ; la responsabilité des fonctions, au titre de leur expertise et de leur indépendance, dans la définition de contrôles normatifs ; l’indépendance du contrôle permanent de niveau 2 et du contrôle périodique. Le dispositif de contrôle interne est organisé selon le modèle des « trois lignes de défense », en accord avec les textes du Comité de Bâle : en première ligne de défense, le management opérationnel est responsable des risques, prend en charge leur prévention et leur gestion, ainsi que la mise en place des actions palliatives ; la deuxième ligne de défense est assurée par les fonctions centrales, qui fournissent l’expertise nécessaire pour définir les contrôles opérationnels mis œuvre dans la première ligne de défense et comprennent des équipes dédiées au contrôle permanent de niveau 2 ; n la troisième ligne de défense est assurée par l’audit interne (le contrôle périodique). n n n n n n n n n n n n n n n (1) L’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution remplace le règlement n° 97-2 du CRBF. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 133 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 138 LE CONTRÔLE S’APPUIE SUR UN CORPUS DE NORMES ET DE PROCÉDURES Toutes les activités du groupe Société Générale sont encadrées par des règles et procédures regroupées en un ensemble documentaire appelé la « Documentation Normative ». Elle est constituée par l’ensemble des documents qui : énoncent les règles d’action et de comportement s’appliquant aux collaborateurs du Groupe ; définissent l’organisation des métiers et le partage des rôles et responsabilités ; décrivent les règles de gestion et de fonctionnement interne propres à chaque métier et chaque activité. La Documentation Normative comprend notamment : les Directives, qui définissent la gouvernance du groupe Société Générale, l’organisation et les missions de ses pôles d’activités et Directions centrales, ainsi que les principes de fonctionnement des dispositifs et processus transverses (Codes de conduite, Chartes…) ; n n n n n les instructions, qui posent le cadre de fonctionnement d’une activité, les principes et les règles de gestion applicables aux produits et services rendus à la clientèle et définissent les procédures internes. La Documentation Normative a force de loi interne. Elle relève de la responsabilité du Secrétaire général du Groupe, Responsable de la conformité du Groupe vis-à-vis des autorités de tutelle de la Banque, en France et à l’étranger. la Documentation Normative les procédures S’ajoutent à opérationnelles propres à chacune des activités du Groupe. Les règles et procédures en vigueur sont conçues de façon à respecter les règles de base du contrôle interne telles que : n n n la séparation des fonctions ; l’enregistrement immédiat et irrévocable de toute transaction ; le rapprochement entre informations de provenances différentes. LA COORDINATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE EST ASSURÉE AU NIVEAU DU GROUPE ET RELAYÉE DANS CHACUN DES PÔLES ET DIRECTIONS CENTRALES Conformément aux dispositions du règlement n° 97-02 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière, le contrôle interne comprend un dispositif de contrôle permanent et un dispositif de contrôle périodique. Direction générale Inspecteur général 3e LIGNE DE DÉFENSE Direction du contrôle périodique (Inspection générale / Audits) COMITÉ DE COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE DU GROUPE Secrétariat général Direction des ressources humaines Direction des ressources Direction des risques Direction financière et du développement 2e LIGNE DE DÉFENSE contrôle permanent de niveau 2 sur les risques de conformité, juridiques et fiscaux contrôle permanent de niveau 2 sur les risques de crédit, marché et opérationnels (y.c. les risques relevant du domaine d’expertise d’autres filières telles que ressources humaines et sécurité des systèmes d’informations) contrôle permanent de niveau 2 sur la qualité de l’information comptable, réglementaire et financière – CONFORMITÉ – JURIDIQUE – FISCAL – RISQUE DE RÉPUTATION – POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION – RÉGLEMENTATION DU DROIT DE TRAVAIL – DROIT SOCIAL – SYSTÈMES D’INFORMATIONS – SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS – ACHATS – IMMOBILIER – RISQUES FINANCIERS (CRÉDIT, MARCHÉ, SOUVERAIN, ETC.) – RISQUES OPÉRATIONNELS (SAUF CONFORMITÉ ET SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS) – INFORMATION FINANCIÈRE, COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE – RISQUES STRUCTURELS CHANGE) (LIQUIDITÉ, TAUX D’INTÉRÊT, COMITÉ DE COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE DES PÔLES ET DIRECTIONS CENTRALES 1re LIGNE DE DÉFENSE Supervision managériale et dispositifs de prévention des risques Légende : Fonctions exercées au sein des directions par les départements dédiés Fonctions exercées par les directions ou leurs filières organisées en lien hiérarchique ou fonctionnel La cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositif de contrôle interne sont pilotées par un Directeur général délégué. Il préside le Comité de Coordination du Contrôle Interne Groupe (CCCIG) qui réunit le Secrétaire général, le Directeur des risques, le Directeur financier, le Directeur des systèmes d’information Groupe, le Directeur des ressources humaines, l’Inspecteur général et le Directeur de la coordination du contrôle interne. Le Directeur de la coordination du contrôle interne présente chaque année le rapport sur le contrôle interne et la gestion des risques du Groupe établi au titre des articles 42 et 43 du règlement 97-02 modifié du CRBF aux membres du COMEX. Le Comité de coordination du contrôle interne Groupe s’est réuni à treize reprises en 2014. Il a passé en revue le dispositif de contrôle et 134 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 139 n n n n n n n n n n n n n n de maîtrise des risques de tous les pôles et Directions centrales et a examiné les sujets transversaux suivants : le suivi des relations avec les régulateurs ; la prévention des risques d’abus de marché ; la gestion du risque de réputation ; le respect du secret bancaire ; la réflexion sur le fonctionnement des « comités nouveaux produits » ; n les risques et contrôles dans la mise en œuvre du projet Accenture Post-Trade Processing ; les risques liés à l’ouverture des systèmes d’informations ; – la conception d’un mécanisme de certification, jusqu’à là réservée à la fonction finance, élargie à l’ensemble des contrôles clés reporting du Groupe. En phase transitoire, dans l’attente de la mise en production de l’outil supportant la certification, les responsables de pôle et de Direction centrale attestent, à compter de 2015, de l’effectivité du dispositif en place dans leurs entités lors des revues périodiques en CCCIG ; le contrôle permanent de niveau 2, indépendant des métiers, relève de trois directions, le Secrétariat général, la Direction des risques et la Direction financière, et a été significativement renforcé en 2014. les risques liés aux moyens de paiement ; CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 1 le processus d’entrées en relation chez GBIS : risques et contrôles ; les risques liés au data management ; le déploiement des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques : point d’avancement des projets en cours ; la validation des mises à jour de la Bibliothèque de Contrôles Normatifs (BCN) ; la revue de la cohérence des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques ; l’examen des programmes de travail du contrôle permanent de niveau 2. Par ailleurs les séances du comité sur les dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques ont été complétées par deux présentations en COMEX portant sur l’avancement des actions de renforcement du dispositif. L’organisation mise en place au niveau du Groupe pour coordonner l’action des différents acteurs du contrôle interne est déclinée au sein de chaque pôle et direction. L’ensemble des pôles et des Directions centrales du Groupe sont dotés de Comités de coordination du contrôle interne. Présidés par le responsable du pôle ou de la Direction centrale, ces comités réunissent les responsables des fonctions de contrôle permanent et périodique compétents pour le pôle ou la Direction centrale, ainsi que le Directeur de la coordination du contrôle interne du Groupe et les responsables des fonctions de contrôle de niveau Groupe. DISPOSITIF DE CONTRÔLE PERMANENT Le dispositif de contrôle permanent est constitué par : n le contrôle permanent de niveau 1, logé au sein des métiers, qui est le socle du contrôle permanent du Groupe. Il a pour finalité de garantir, au niveau opérationnel, la sécurité, la qualité, la régularité et la validité des transactions. En 2014, Société Générale a engagé : – – – une revue de pertinence des contrôles, assise sur une analyse des processus de bout en bout, la mise en place, dans certains cas et sous la responsabilité des managers, de ressources dédiées à la réalisation de contrôles, afin de sécuriser les processus les plus sensibles, la mise en œuvre dans les entités d’une fonction en charge de la conception, de l’exécution et du reporting des contrôles ainsi que de la sensibilisation et la formation des collaborateurs aux enjeux de contrôles, Exercé par le personnel des métiers et des Directions centrales dans le cadre des opérations, le contrôle permanent de niveau 1 se compose : de dispositifs de prévention des risques : il s’agit de règles de sécurité, de contrôles – automatisés ou non – intégrés au traitement des opérations, ou de contrôles de proximité inclus dans les modes opératoires ; de la supervision managériale : les responsables hiérarchiques vérifient le correct fonctionnement des dispositifs de leur périmètre, ils sont responsables de la qualité de leur production. La supervision managériale peut également s’appuyer sur des contrôles réalisés par des équipes dédiées. Les pôles d’activités et les Directions centrales définissent et mettent en œuvre un dispositif de contrôle permanent de niveau 1 sur l’ensemble de leur périmètre. Ils en évaluent régulièrement la pertinence, et mettent en œuvre les améliorations nécessaires en fonction, notamment, de l’évolution de leurs activités et des risques associés. Le dispositif de contrôle de niveau 1 est encadré par la Bibliothèque de Contrôles Normatifs (BCN), qui regroupe, pour l’ensemble du Groupe, les objectifs de contrôle (dits « contrôles-clés ») définis par les fonctions centrales, chacune dans leur domaine d’expertise. Ces contrôles-clés sont déclinés en contrôles de supervision managériale, cette déclinaison étant validée par les fonctions centrales. CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 2 Le contrôle permanent de niveau 2 a pour mission de s’assurer que les contrôles de premier niveau existent, qu’ils sont efficaces et bien exécutés. Cette revue et des travaux de vérifications plus approfondis donnent lieu à la formulation d’un avis qualifié sur l’efficacité des contrôles de niveau 1. Au niveau du Groupe, le contrôle permanent de niveau 2 est exercé au sein d’équipes rattachées aux Directions centrales en charge des fonctions suivantes : la fonction Finance, où la mission de contrôle permanent de niveau 2 porte sur la qualité de l’information comptable, réglementaire et financière ; la fonction Conformité, où la mission de contrôle de niveau 2 porte sur les contrôles de conformité et intègre les contrôles juridiques et fiscaux autres que de nature comptable ou à caractère opérationnel ; la fonction Risques, où la mission de contrôle porte sur les risques de crédit et de marché, les risques structurels et les risques opérationnels, ces derniers intégrant notamment les n n n n n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 135 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 140 risques propres aux différents métiers (et en particulier la fraude), ainsi que les risques liés aux achats, à la communication, à l’immobilier, aux ressources humaines, aux processus et systèmes d’information. PARALLÈLEMENT, LES DIRECTIONS CENTRALES, AVEC L’APPUI DES FILIÈRES DONT ELLES ONT LA RESPONSABILITÉ, CONCOURENT AU CONTRÔLE PERMANENT DES OPÉRATIONS DU GROUPE La Direction des risques, disposant de relais dans les pôles et filiales du Groupe, est chargée de la mise en place du dispositif de contrôle des risques de crédit, de marché et opérationnels ainsi que d’un suivi homogène et consolidé. D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative (en date du 31 décembre 2014), les effectifs de la filière Risques du Groupe dédiés à la maîtrise et au contrôle permanent des risques représentent environ 5 200 personnes* (dont 785 à fin décembre 2014 au sein même de la Direction des risques du Groupe). (*en ETP = Équivalents Temps Plein). Un responsable du risque opérationnel informatique et de la sécurité des systèmes d’information coordonne au niveau du Groupe la gestion des risques liés aux systèmes d’information. Le dispositif en matière d’organisation, de veille et de communication relatives aux risques et à la sécurité des systèmes d’information est coordonné au niveau du Groupe par un responsable des risques opérationnels informatiques et de la sécurité des systèmes d’information. Ce dispositif est relayé dans chacun des pôles d’activités, des lignes-métiers et des entités. Sur le plan opérationnel, le Groupe s’appuie sur une cellule CERT (Computer Emergency Response Team) en charge de la gestion des incidents, de la veille sécuritaire et de la lutte contre la cybercriminalité, qui fait appel à de multiples sources d’information et de surveillance, internes comme externes. Au niveau des risques opérationnels informatiques ne relevant pas de la sécurité, la création en 2014 d’un département central dédié marque la volonté de renforcer le pilotage des risques et des dispositifs de contrôle de manière transverse sur l’ensemble de la filière informatique. Le dispositif de sécurité et de maîtrise des risques opérationnels informatiques est encadré par des « orientations stratégiques sécurité » validées par la Direction générale et l’ensemble des métiers. Il est régulièrement actualisé pour tenir compte des évolutions technologiques, de l’apparition de nouvelles menaces (exemple des attaques informatiques ciblées sur un établissement) ou de nouveaux usages (exemple du cloud computing). La mise en œuvre du schéma directeur sécurité, établi en 2013, fait l’objet « d’orientations stratégiques sécurité » validées par la Direction générale et l’ensemble des métiers. Le plan d’action sécurité Groupe dont le déploiement a été initié en 2014 s’appuie sur 4 axes stratégiques : la sécurisation des applications les plus sensibles du Groupe, la sécurisation des données sensibles, la sécurisation des opérations clientèle sur les services accédés par Internet, le développement de nos capacités de détection et de réaction à des cyber-attaques. 136 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Fin 2014 un premier bilan a permis de conforter notre vision stratégique et d’affirmer la volonté du Groupe de renforcer le pilotage de la sécurité. En 2015, ce plan d’action fera l’objet d’un suivi trimestriel au profit de la Direction générale afin de mesurer les progrès réalisés et d’ajuster les moyens alloués pour maintenir un niveau de risque résiduel acceptable. Au sein de la Direction financière du Groupe, le Département de la gestion du bilan et financement est responsable de la définition des principes et de la validation des modèles Groupe pour les risques structurels de taux et de liquidité (normes d’échéancement, indicateurs et outils de suivi de risque) à appliquer par l’ensemble des entités comprises dans le périmètre de consolidation. La structure d’organisation des contrôles de niveau 1 et de niveau 2 a été définie et formalisée conjointement entre la Direction de la gestion du bilan et les Directions financières de pôles. Ces documents décrivent les responsabilités incombant aux différents acteurs au sein d’un processus donné. Les Directions financières des entités sont responsables de la maîtrise du risque structurel. Les responsables des risques structurels sont en charge de l’établissement des reportings trimestriels et exercent le contrôle de niveau 1 avant de les publier. Le Département de la gestion du bilan assure le contrôle de niveau 2 des risques structurels des entités, et la consolidation des positions des entités du Groupe. Le Secrétaire général du Groupe est le responsable du contrôle de la conformité pour le Groupe. Il veille également à la régularité et à la sécurité juridique et fiscale du Groupe. Il est assisté dans ses missions par : n la Direction de la conformité, qui veille au respect des lois, règlements, et principes déontologiques spécifiques aux activités bancaires et aux services d’investissement exercés par le Groupe et au respect des règles de bonne conduite et de déontologie personnelle des agents ; elle anime pour ce faire la filière conformité. Elle veille également à la prévention du risque de réputation. La Direction de la conformité est organisée autour de trois services transversaux (sécurité financière, normes et gouvernance, pilotage et contrôles) et de quatre équipes dédiées à la vérification de la conformité des métiers rattachées hiérarchiquement (à l’exception des assurances) à son responsable. La Direction de la conformité s’attache à structurer la filière conformité en s’appuyant sur un réseau coordonné de responsables conformité irriguant l’ensemble des entités du Groupe, à doter la filière d’un cadre normatif homogène, à sensibiliser et à former ses acteurs à la prévention du risque de non-conformité, à assurer la cohérence et l’homogénéité du parc applicatif et à mettre en œuvre les contrôles transversaux à l’ensemble du Groupe pour les risques majeurs de non-conformité ; n le Comité de conformité Groupe, qui se réunit chaque mois et regroupe notamment les responsables conformité des pôles d’activités et des Directions centrales ainsi que les responsables de la coordination du contrôle interne, du contrôle périodique, du département des risques opérationnels et de la Direction juridique. Le comité examine les thèmes de conformité d’actualité se tient informé des principales évolutions de la réglementation et s’assure que les dysfonctionnements qui lui sont remontés dans le cadre de la procédure de collecte pour l’ensemble du Groupe font l’objet de mesures correctrices appropriées ; 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 141 n les Directions juridique et fiscale, qui veillent respectivement à la régularité et à la sécurité juridiques et fiscales de l’ensemble des activités du Groupe. Suite à la réorganisation des équipes d’audit interne, la Direction du contrôle périodique comporte quatre pôles d’audit alignés sur l’organisation du Groupe : Ces Directions centrales ont une autorité hiérarchique ou fonctionnelle dans les filiales sur les services ayant des attributions de même nature. Les équipes centrales pilotent les orientations des politiques juridiques et fiscales et assurent des fonctions de surveillance, de formation et de diffusion de l’information dans l’ensemble du Groupe. CONTRÔLE PÉRIODIQUE La Direction du Contrôle Périodique (DCPE) rassemble, sous l’autorité de l’Inspecteur général, l’ensemble des équipes de contrôle périodique dont la mission principale est d’évaluer, dans le cadre d’une approche objective, rigoureuse et impartiale, la conformité des opérations, le niveau de risque effectivement encouru, le respect des procédures ainsi que l’efficacité et le caractère approprié du dispositif de contrôle permanent. La Direction du contrôle périodique mène aussi des missions transversales sur des sujets représentant un enjeu important pour le Groupe à la demande de la Direction générale. Le contrôle périodique est un dispositif indépendant des entités opérationnelles qui couvre l’ensemble des activités et entités du Groupe et peut s’intéresser à tous les aspects de leur fonctionnement, sans aucune restriction. Chaque pôle d’audit interne identifie méthodiquement sur une base régulière les zones de risques des activités de son périmètre. Sur cette base, il définit un plan d’audit annuel, permettant une couverture régulière de l’ensemble du périmètre. Sur la base de leurs constats, les équipes de contrôle périodique formulent des recommandations et en contrôlent la mise en œuvre. Pour remplir ses objectifs, le contrôle périodique du Groupe est doté de moyens adaptés, proportionnés aux enjeux, tant au plan qualitatif que quantitatif. Au total, les services de contrôle périodique du Groupe comprennent environ 1 300 personnes. Le dispositif se compose de l’Inspection générale, des équipes d’audit interne et des fonctions transversales qui apportent un soutien opérationnel aux équipes du contrôle périodique. En France les équipes de l’audit interne sont rattachées hiérarchiquement à l’Inspecteur général. À l’étranger les équipes d’audit interne ont un lien fonctionnel fort (maîtrise des recrutements, des plans d’audit, des missions et de leur suivi) avec la direction de DCPE. L’Inspection générale mène des missions de vérification portant sur tous les aspects des activités et du fonctionnement des entités du Groupe. Elle rend compte de ses observations, conclusions et recommandations à la Direction générale. Elle intervient dans l’ensemble du Groupe, sans exception, dans le cadre d’un plan d’audit validé annuellement par la Direction générale. Dans le cadre de ses missions, elle émet un certain nombre de préconisations, dont la mise en œuvre fait l’objet d’un suivi trimestriel par le Comité exécutif du Groupe. n n n n audit réseaux Afrique et France : en charge de l’audit des activités de Banque de détail en France (pôle RBDF), des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux (pôle IBFS) en France ainsi que de l’ensemble des activités du Groupe situées en Afrique, autour de la Méditerranée et dans les départements d’Outre-Mer ; audit Europe et Russie sur le périmètre IBFS : en charge de l’audit des filiales et succursales du Groupe localisées en Europe et en Russie, avec 4 régions distinctes - Europe centrale, Mer Noire, Russie et Europe de l’ouest et du sud (hubs Allemagne et Italie) ; audit des activités GBIS : en charge de l’audit des activités du pôle Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs en France et de l’audit de l’ensemble des activités du Groupe en Grande Bretagne, au Luxembourg, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Asie ; audit des systèmes d’information et des Directions centrales : nouvellement créé, ce département regroupe l’audit des systèmes d’information du Groupe, l’audit des Directions centrales et de leurs filières et les équipes audits spécialisés (audit des normes comptables et prudentielles, audit juridique et fiscal, audit des risques modélisés). L’audit des systèmes d’information est organisé en filière mondiale avec une expertise forte sur les questions de sécurité de l’information et interagit avec l’ensemble des équipes de DCPE. L’audit des Directions centrales assure, au-delà de l’audit des directions de son périmètre, un rôle de pilotage et d’animation des travaux de l’audit sur les sujets conformité et finance notamment. Du fait de sa mission, l’Inspecteur général est membre permanent du Comité d’Audit, de Contrôle Interne et des Risques du Conseil d’administration (CACIR), des Comités de coordination du contrôle interne Groupe et des comités d’audit des principales filiales. Il présente au CACIR notamment le volet relatif au contrôle périodique du Rapport annuel sur le contrôle interne prévu par le règlement n° 97-02 modifié du CRBF ainsi que le suivi des recommandations les plus importantes subissant des retards de mise en œuvre. L’Inspecteur général entretient en outre des contacts réguliers et organisés avec les Commissaires aux comptes et les représentants des régulateurs. La Direction du contrôle périodique est représentée dans les Comités de coordination du contrôle interne et comités d’audit aux différents échelons du Groupe (pôle, ligne métier, filiale…). Elle y présente l’activité du contrôle périodique, le plan d’audit et le suivi des préconisations ainsi que tout sujet méritant d’être porté à l’attention des instances dirigeantes ou de supervision du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 137 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 142 CONTRÔLE DE LA PRODUCTION COMPTABLE ET DE LA PUBLICATION DES DONNÉES FINANCIÈRES ET DE GESTION ACTEURS Les acteurs concourant à la production des informations financières sont multiples : n n n n n le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques(1) du Conseil d’administration a pour mission d’examiner le projet des états financiers qui doivent être soumis au Conseil ainsi que de vérifier les conditions de leur établissement et de s’assurer non seulement de la pertinence mais aussi de la permanence des principes et méthodes comptables appliqués. Les Commissaires aux comptes sont entendus par le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques dans le cadre de leur mission ; la Direction financière du Groupe collecte l’ensemble des informations comptables et de gestion produites par les filiales et les pôles d’activités via une série de reportings normalisés. Elle assure également la consolidation et le contrôle de ces données pour permettre leur utilisation dans le cadre du pilotage du Groupe et de la communication à l’égard des tiers (organes de contrôle, investisseurs…) ; les Directions financières de filiales et de pôles d’activités assurent la certification des informations comptables et des enregistrements comptables effectués par les back offices et des informations de gestion remontant des front offices. Elles sont responsables des états financiers et des informations réglementaires requis au plan local ainsi que des reportings (comptable, contrôle de gestion, réglementaire…) à l’attention de la Direction financière du Groupe. Elles peuvent établir de manière autonome ces documents ou en déléguer la préparation à des centres de services partagés placés sous la gouvernance de la Direction financière du Groupe. Au sein de la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, les départements de Product Control sont plus spécialement en charge de garantir, de façon indépendante des métiers, la production et la validation du résultat et du bilan des activités de marché sur leurs lignes métiers respectives. Ils sont notamment en charge de la validation des évaluations des instruments financiers négociés ainsi que du rapprochement des résultats économiques (front office) et comptables (back office) ; les la Direction des risques centralise informations de suivi des risques en provenance des pôles et filiales du Groupe pour assurer le contrôle des risques de crédit, de marché et opérationnels. Ces informations sont utilisées dans les communications du Groupe à l’égard des instances de gouvernance du Groupe et aux tiers. Par ailleurs, elle assure, conjointement avec la Direction financière du Groupe, la responsabilité du processus d’arrêté Bâle 3 y compris la production des ratios de solvabilité ; les back offices sont les fonctions support des front offices et s’assurent des règlements-livraisons liés aux contrats. Ils vérifient notamment le bien fondé économique des opérations, effectuent l’enregistrement des transactions et sont en charge des moyens de paiement. Au-delà de son rôle de consolidation de l’information comptable et financière décrit ci-dessus, la Direction financière du Groupe se voit conférer de larges missions de contrôle : elle suit au plan financier (1) Comité d’audit et de contrôle interne à compter du 1er janvier 2015. 138 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE les opérations en capital du Groupe et son organigramme financier ; elle assure la gestion du bilan et de ce fait définit, gère et contrôle les équilibres bilantiels et les risques structurels du Groupe ; elle veille au respect des ratios réglementaires ; elle définit les normes, référentiels, principes et procédures comptables applicables au Groupe et en vérifie le respect ; enfin, elle assure la fiabilité des informations comptables et financières diffusées à l’extérieur du Groupe. NORMES COMPTABLES Les normes applicables sont les normes locales pour l’établissement des comptes locaux et les normes édictées par la Direction financière du Groupe pour l’établissement des comptes consolidés, qui reposent sur le référentiel comptable IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Le Département des normes de la Direction financière du Groupe assure la veille réglementaire et édicte de nouvelles normes internes en fonction de l’évolution de la réglementation. MODALITÉS DE PRODUCTION DES DONNÉES FINANCIÈRES ET COMPTABLES Chaque entité du Groupe effectue un arrêté comptable et de gestion sur base mensuelle. La consolidation de ces données s’effectue également mensuellement et fait l’objet d’une communication financière externe sur base trimestrielle. Cette remontée fait l’objet de revues analytiques et de contrôles de cohérence réalisés par les Directions financières de pôle d’activités à l’attention de la Direction financière du Groupe. Cette dernière présente les états financiers consolidés, les reportings de gestion et les états réglementaires à la Direction générale du Groupe et aux tiers intéressés. En pratique, les procédures sont adaptées à la complexité croissante des produits et des réglementations. Un plan d’action spécifique d’adaptation est mis en œuvre si nécessaire. PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE DE LA PRODUCTION FINANCIÈRE ET COMPTABLE LES PRODUCTEURS DES DONNÉES COMPTABLES SONT INDÉPENDANTS DES FRONT OFFICES La qualité et l’objectivité des données comptables et de gestion sont assurées par l’indépendance des back offices, des middle offices et des équipes product control vis-à-vis des équipes commerciales. Le contrôle effectué par ces différentes équipes en matière de données financières et comptables repose sur une série de contrôles définis par les procédures du Groupe : n n vérification quotidienne de la réalité économique de l’ensemble des informations reportées ; réconciliation dans les délais impartis entre les données comptables et les données de gestion selon des procédures spécifiques. Compte tenu de la complexité croissante des activités financières et des organisations, la formation des personnels et les outils informatiques sont régulièrement remis à niveau pour garantir l’efficacité et la fiabilité des tâches de production et de contrôle des données comptables et de gestion. 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES Page 143 n n n n n n n n PORTÉE DU CONTRÔLE D’un point de vue pratique, et pour l’ensemble des métiers du Groupe, les procédures de contrôle interne mises en place visent à assurer la qualité de l’information comptable et financière, et notamment à : veiller à la validité et à l’exhaustivité des transactions retranscrites dans les comptes du Groupe ; valider les modalités de valorisation de certaines opérations ; s’assurer que les opérations sont correctement rattachées à l’exercice les concernant et enregistrées dans les comptes conformément aux textes comptables en vigueur, et que les agrégats comptables retenus pour la présentation des comptes sont conformes aux règlements en vigueur ; veiller à la prise en compte de l’ensemble des entités qui doivent être consolidées en application des règles du Groupe ; vérifier que les risques opératoires liés à la production et à la remontée des informations comptables dans les chaînes informatiques sont correctement maîtrisés, que les régularisations nécessaires sont correctement effectuées, que les rapprochements des données comptables et de gestion sont effectués de manière satisfaisante, que les flux de règlement espèces et matière générés par les transactions sont effectués de manière exhaustive et adéquate. CONTRÔLE EFFECTUÉ PAR LES DIRECTIONS FINANCIÈRES DE PÔLES D’ACTIVITÉS La Direction financière de chaque filiale s’assure de la fiabilité et de la cohérence des comptes établis selon les différents référentiels qui lui incombent (normes locales et IFRS pour les filiales ainsi que les normes françaises pour les succursales). Elle réalise des contrôles pour garantir la fiabilité de l’information communiquée. Les liasses de consolidation de chaque filiale sont alimentées par les données comptables de la comptabilité sociale des filiales après mise en conformité localement avec les principes comptables du Groupe. Chaque filiale est responsable de la justification du passage des comptes sociaux aux comptes reportés sous l’outil de consolidation. Les Directions financières de pôles contribuent également à la qualité et de la fiabilité de la production des comptes relevant de leur périmètre d’activité. À ce titre, leurs principales missions en termes de contrôles comptables sont : de s’assurer de producteurs d’informations aux enjeux ; l’adéquation des moyens des différents de superviser la mise en place des préconisations d’audit et de l’avancement des plans d’actions liés ; de définir les modalités de mise en œuvre des contrôles clés, puis de certifier trimestriellement leurs résultats. SUPERVISION PAR LA DIRECTION FINANCIÈRE DU GROUPE Les comptes des entités, retraités aux normes du Groupe, alimentent une base d’information centrale sur laquelle sont effectués les traitements de consolidation. Le service en charge de la consolidation valide la conformité du périmètre de consolidation au regard des normes comptables en vigueur et effectue des contrôles multiples à partir des données reçues à travers les liasses de consolidation : validation de la correcte agrégation des données collectées, vérification du passage correct des écritures de consolidation récurrentes et non récurrentes, traitement exhaustif des points critiques du processus de consolidation, traitement des écarts résiduels sur comptes réciproques/intercompagnies. In fine, ce département s’assure que le processus de consolidation s’est déroulé normalement au moyen d’un contrôle des données de synthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles de cohérence sur les principaux agrégats des états financiers. Ces vérifications sont complétées par l’analyse de l’évolution des capitaux propres, des écarts d’acquisition, des provisions et des impôts différés consolidés. La Direction financière du Groupe dispose également d’une équipe dédiée au contrôle permanent comptable et réglementaire de niveau 2. Les missions de contrôle qu’elle mène ont pour objectif de s’assurer de la correcte application des normes comptables Groupe sur des thématiques spécifiques ou au travers d’interventions dans le cadre des opérations d’acquisition, et de vérifier l’homogénéité des traitements de manière transversale. Cette équipe est également en charge d’animer et de coordonner le dispositif de certification trimestriel des contrôles clés de premier niveau. DISPOSITIF D’AUDIT COMPTABLE CONTRÔLE PAR L’ENSEMBLE DES OPÉRATIONNELS IMPLIQUÉS DANS LA PRODUCTION DES DONNÉES COMPTABLES, FINANCIÈRES ET DE GESTION Il s’effectue au travers d’un processus de surveillance permanente, sous la responsabilité des Directions impliquées. Il permet de vérifier de manière récurrente la qualité des contrôles relatifs au correct recensement des opérations comptables et à la qualité des traitements comptables qui y sont associés. CONTRÔLE PAR LES AUDITS ET LES ÉQUIPES D’AUDIT SPECIALISÉS DE LA DIRECTION DU CONTRÔLE PÉRIODIQUE Les équipes d’audit conduisent dans le cadre de leurs missions des travaux visant à évaluer la qualité des informations comptables et de gestion des entités auditées. Ces travaux visent à vérifier un certain nombre de comptes, à évaluer la qualité des travaux de rapprochement entre les données de gestion et les données comptables, à évaluer la qualité de la surveillance permanente de la production et du contrôle des données comptables, à identifier les lacunes des outils informatiques pouvant impliquer des traitements manuels dont la rigueur est expertisée. L’équipe d’audit spécialisée sur les normes comptables placée au sein de l’audit des Directions centrales est en charge : n n n d’apporter son expertise dans l’identification des principaux risques comptables ; de réaliser des missions d’audit quant à la correcte application des normes comptables dans les domaines évalués comme les plus significatifs pour la fiabilité de l’information comptable du Groupe ; de réaliser des actions de formation et de production de méthodologies contribuant à la diffusion des connaissances en termes d’audit des risques comptables. Sur la base de ces missions, des préconisations sont adressées aux acteurs impliqués dans la chaîne de production et de contrôle des informations comptables, financières et de gestion afin de compléter ce dispositif par des actions plus spécifiques portant sur une entité ou une activité. CONTRÔLE PAR L’INSPECTION GÉNÉRALE L’Inspection générale du Groupe conduit généralement dans le cadre de ses missions des travaux d’audit comptable et vérifie la qualité du contrôle effectué par l’ensemble des acteurs impliqués dans la production des données comptables, financières et de gestion. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 139 RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUESIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 144 6 . R A P P O R T D E S C O M M S S A R E S A U X C O M P T E S , É TA B L E N A P P L C AT O N D E L’ A R T C L E L . 2 2 5 - 2 3 5 D U C O D E D E C O M M E R C E , S U R L E R A P P O R T D U P R É S D E N T D U C O N S E L D ’ A D M N S T R AT O N D E S O C É T É G É N É R A L E DELOITTE & ASSOCIÉS 185, avenue Charles-de-Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A. au capital de € 1 723 040 ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La-Défense 1 S.A.S. à capital variable Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles Rapport des commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil d’administration de Société Générale Aux Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de Société Générale et en application des dispositions de l’article L. 225 235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014. Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. Il nous appartient : n n de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225 37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à : n prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de les l’information comptable et financière sous-tendant informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ; 140 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE Page 145 Autres informations Nous attestons que le rapport du président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de commerce. n n prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225 37 du Code de commerce. Neuilly-sur-Seine et Paris-La-Défense, le 4 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIÉS Jean-Marc Mickeler ERNST & YOUNG et Autres Isabelle Santenac GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 141 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNEIGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEI3 Page 146 142 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3IGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEIRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE Page 147 1\. Introduction ...............................................................................144 Chiffres-clés ���������������������������� 144 Typologie des risques ����������������������� 146 Facteurs de risques ������������������������ 147 2\. Gouvernance et dispositif de gestion des risques ............................................155 Introduction ���������������������������� 155 Principes de gouvernance, de contrôle et d’organisation de la gestion des risques ����������� 156 L’appétit pour le risque ���������������������� 158 Dispositifs de Stress Tests et cartographie des risques ����� 160 3\. Gestion du capital et adéquation des fonds propres ..........................................................162 Le cadre réglementaire Bâle 3 ������������������ 162 Champ d’application – périmètre prudentiel ����������� 163 Fonds propres ��������������������������� 165 Exigences en fonds propres ������������������� 169 Pilotage du capital ������������������������ 172 Pilotage du ratio de levier ��������������������� 173 Ratio de contrôle des grands risques �������������� 173 Annexe : détail des fonds propres et ratios de solvabilité ���� 174 4\. Les risques de crédit ..................................................198 Gestion des risques de crédit : organisation et structure ���� 198 Politique de crédit ������������������������� 198 Dispositif de suivi et de surveillance des risques �������� 198 Le risque de remplacement �������������������� 200 Couverture des risques de crédit ����������������� 201 Mesure des risques et notations internes ������������ 203 Risque de crédit : informations quantitatives ����������� 209 Risque de crédit : informations quantitatives complémentaires 214 5\. Titrisation.......................................................................................233 Titrisations et cadre réglementaire ���������������� 233 Méthodes comptables ���������������������� 233 Cas particuliers des entités structurées ������������� 234 Gestion des risques liés aux titrisations ������������� 234 Activités de titrisation de Société Générale ����������� 234 Traitement prudentiel des positions de titrisation �������� 242 6\. Les risques de marché ............................................247 Organisation ���������������������������� 247 Contrôle indépendant de la valorisation ������������� 247 Les méthodes d’évaluation et d’encadrement des risques de marché ���������������������� 248 Value At Risk 99 % (VAR) ��������������������� 248 La mesure du risque en Stress Test ��������������� 251 7\. Les risques opérationnels ...................................255 Gestion des risques opérationnels : organisation et gouvernance ������������������� 255 Mesure des risques opérationnels ���������������� 255 Dispositifs de suivi des risques opérationnels ���������� 256 Modélisation des risques opérationnels ������������� 258 Assurances des risques opérationnels �������������� 260 8\. Les risques structurels de taux et de change .................................................261 Organisation de la gestion des risques structurels de taux et de change ����������������������� 261 Risque structurel de taux ��������������������� 262 Risque structurel de change ������������������� 263 9\. Le risque de liquidité ...................................................265 Gouvernance et organisation ������������������� 265 Principes et approche du Groupe en matière de gestion du risque de liquidité ����������� 266 Stratégie de refinancement �������������������� 266 Publication d’informations sur les charges pesant sur les actifs 269 Réserve de liquidité ������������������������ 271 Ratios réglementaires ����������������������� 271 Bilan échéancé �������������������������� 272 10\. Risques de non-conformité et de réputation, et risques juridiques ........274 Conformité����������������������������� 274 Risques et litiges ������������������������� 281 11\. Autres risques ........................................................................284 Risques liés aux actions ��������������������� 284 12\. Informations financières spécifiques .....287 Provisions sur les actifs affectés par la crise financière de 2008 ������������������ 287 Positions non couvertes sur tranches de CDO exposés à l’immobilier résidentiel américain ����������� 287 Protections acquises pour couvrir des expositions sur CDO ou autres actifs ��������������������� 288 Exposition à l’immobilier résidentiel américain : prêts résidentiels et RMBS �������������������� 289 Exposition à l’immobilier résidentiel en Espagne et Royaume-Uni ������������������� 290 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 143 4RISQUES ET ADÉQUATIONDES FONDS PROPRESRAPPORT PILIER 3Une table de correspondance entre les éléments publiés dans ce Document de référence et les obligations au titre de la CRD est disponible dans le chapitre 9, en page 559. Page 148 Le Groupe s’est attaché à réduire son profil de risque au cours de l’année 2014 dans un contexte macroéconomique encore difficile. 1 . N T R O D U C T O N CHIFFRES-CLÉS Indicateurs Exposition (EAD(1)) Groupe totale (Md EUR) Proportion de l’exposition EAD Groupe dans des pays industrialisés Proportion de l’exposition EAD Corporate sur des contreparties investment grade Coût du risque en points de base (pb)(2) Taux brut d’encours douteux (Créances douteuses/Créances brutes) Taux brut de couverture des encours douteux (provisions globales/créances douteuses) VaR annuelle moyenne (M EUR) Ratios réglementaires Bâle 3(3) Ratio de solvabilité Ratio Tier 1 Ratio Common Equity Tier 1 Ratio de liquidité à un mois Ratio de levier CRR(4) Ratio réglementaire Bâle 3 phasé Ratio Common Equity Tier 1 31.12.2014 31.12.2013 722 86 % 64 % 61 6,0 % 63 % 24 14,3 % 12,6 % 10,1 % 118 % 3,8 % 650 86 % 65 % 75 6,6 % 61 % 25 13,4 % 11,8 % 10,0 % > 100 % 3,5 % 10,9 % 10,9 % Sensibilité globale au risque structurel de taux du Groupe (en % des fonds propres prudentiels) < 1,5 % < 1,5 % (1) Les EAD sont présentées d’après la Directive sur les fonds propres (Capital Requirement Directive – CRD) transposée dans la réglementation française. (2) Calculé en rapportant la dotation annuelle aux provisions sur risques commerciaux à la moyenne des encours de fin de période des quatre trimestres précédant la clôture, hors actifs gérés en extinction en 2013. (3) Ratios non phasé publiés selon les règles CRR/CRD4 publiées le 26 juin 2013, incluant le compromis danois pour les activités d’assurance. (4) Ratio non phasé sur la base des règles CRR adoptées par la Commission européenne en octobre 2014 (acte délégué) pour 2014. Ratio de levier déterminé selon les règles précédents selon les règles précédentes en 2013. NB. La plupart des termes techniques employés sont précisés dans le glossaire en pages 566 et suivantes. En application de l’article R 511-16-1 du Code monétaire et financier, le rendement des actifs (soit le résultat net comptable divisé par le total du bilan comptable sur base consolidée) de Société Générale est de 0,23 % en 2014 et de 0,20 % en 2013. Sur base prudentielle non phasée, ce ratio est de 0,22 % en 2014 et 0,19 % en 2013, déterminé en divisant le résultat net part du Groupe du tableau 7 par le total du bilan sur base prudentielle du tableau 2. 144 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 149 | ENCOURS PONDÉRÉS* DES RISQUES (EN MD EUR) 89,2 97,4 93,9 112,4 105,7 103,8 114,5 123,3 136,2 8,0 16,2 19,3 324,1 342,6 353,2 6,0 0,0 6,1 0,0 6,2 0,1 4,0 0,2 3,7 0,1 2,9 0,1 28,6 22,9 26,5 25,2 27,9 26,6 43,9 24,2 40,6 26,3 41,3 28,6 86,2 93,3 90,1 106,4 99,5 97,5 59,9 71,6 84,8 254,1 275,7 285,1 4,0 0,9 11,3 5,4 1,2 12,7 4,5 1,9 1,6 Déc.12 Déc.13 Déc.14 Déc.12 Déc.13 Déc.14 Déc.12 Déc.13 Déc.14 Déc.12 Déc.13 Déc.14 Déc.12 Déc.13 Déc.14 Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles GROUPE Opérationnel Marché Crédit * Y compris les entités incluses dans le périmètre IFRS 5 jusqu’à leur cession effective. NB : Chiffres 2014 et 2013 déterminés selon les règles CRR/CRD4, non phasés ; 2012 en Bâle 2.5. Les risques de crédit représentent 81 % des encours pondérés au titre des risques du Groupe. Au 31 décembre 2014, 86 % des expositions (EAD) du Groupe (bilan et hors-bilan) sont concentrées sur les grands pays industrialisés. Près de la moitié des concours est portée par une clientèle française (25 % sur le portefeuille non retail et 18 % sur les particuliers). L’exposition du Groupe en EAD se répartit ainsi : 25 % sur la clientèle de détail, 42 % sur les entreprises, 11 % sur les établissements (portefeuilles bâlois banques et collectivités), 20 % sur le souverain et 2 % sur la titrisation. Le portefeuille entreprises présente une diversification sectorielle satisfaisante, la majorité de l’exposition se concentre sur des contreparties investment grade. L’analyse du portefeuille de crédit au 31 décembre 2014 se situe p. 209 et suivantes de ce chapitre. Les évolutions récentes et perspectives sont détaillées dans les facteurs de risques ci-après, ainsi que dans les sections « Stratégie du Groupe », page 6 et « Évolutions récentes et perspectives », page 55. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 145 INTRODUCTIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 150 TYPOLOGIE DES RISQUES Le Groupe est exposé à des risques inhérents à ses activités. Compte tenu de la diversité et de l’évolution des activités du Groupe, sa politique de gestion des risques s’articule autour des principaux risques suivants, dont chacun est susceptible d’affecter son activité, ses résultats ou sa situation financière : n risque structurel de taux d’intérêt et de change : risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre. n risque de crédit et de contrepartie (y compris le risque pays) : risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation. De plus, le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration, résultant d’une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties, ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires. Le risque pays se manifeste dès lors qu’une exposition est susceptible d’être touchée défavorablement par des changements des conditions politiques, économiques, sociales et financières de son pays de rattachement. La validation des risques de crédit s’inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit pour le risque. La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement porteur de risques de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance. Lors de la décision d’accorder un crédit, Société Générale doit aussi s’assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de pertes en cas de défaillance de la contrepartie. Des limites sont fixées pour certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus significatifs. Les principaux risques de concentration sont de plus analysés périodiquement pour l’ensemble du Groupe ; risque de marché : risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tous autres actifs, tels que les actifs immobiliers. Les positions et les risques sont contrôlés quotidiennement et comparés à des limites prédéfinies qui sont validées pour les principales d’entre elles par le Conseil d’administration sur proposition du CACIR, en accord avec l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration ; risques opérationnels (y compris les risques comptables et environnementaux) : risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs. À ce titre le Groupe mène une politique de prévention active au travers de la sécurisation des processus opérationnels mais aussi de la diffusion d’une culture risques au sein de l’organisation ; n n 146 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Le principe général pour le Groupe est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées. Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible. La gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe en accord avec l’appétit au risque structurel défini par le Comité de politique financière. Concernant le change, la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change des principales devises dans lesquelles il opère ; n risque de liquidité : risque que le Groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. La liquidité étant une ressource rare, l’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de ses activités à un coût optimal en situation courante tout en maintenant des coussins de sécurité adéquats permettant de couvrir des situations de stress. Le plan de financement court et long terme du Groupe, complément aux ressources collectées auprès de la clientèle, est dimensionné de manière prudente avec une dépendance réduite sur le court terme et en s’assurant une diversification en termes de produits et de bassins d’émission. Les objectifs sont validés par le Conseil d’administration dans le cadre de l’exercice « Appétit pour le risque du Groupe » ; risques de non-conformité (y compris les risques juridiques et fiscaux) : risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui naît du non-respect de dispositions réglementant l’activité du Groupe ; investisseurs ou des risque de réputation : risque résultant d’une perception négative de la part des clients, des contreparties, des actionnaires, régulateurs, pouvant affecter des défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de financement ; La conformité et le respect de règles déontologiques qui répondent aux meilleurs standards de la profession font partie des valeurs essentielles du Groupe. Ils ne sont pas seulement l’expertise de quelques-uns, mais la culture de tous. Ces règles vont au-delà de la stricte application des dispositions réglementaires en vigueur, en particulier quand celles-ci, dans certains pays, ne sont pas conformes aux standards éthiques que s’impose Société Générale. Le Groupe est également exposé aux risques suivants : risque stratégique : risque inhérent à la stratégie choisie ou résultant de l’incapacité du Groupe à mettre en œuvre sa stratégie ; risque lié à l’activité : risque de pertes si les charges supportées sont supérieures aux produits enregistrés ; n n n n 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 151 n risque lié aux activités d’assurance : à travers ses filiales d’assurance, le Groupe est également exposé à un ensemble de risques inhérents à ce métier. Il s’agit, au-delà de la gestion des risques actif/passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change), du risque de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance-vie et dommage, y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (par exemple : séismes, ouragans, industrielles, actes de terrorisme ou conflits catastrophes militaires). Par ailleurs le Groupe est aussi exposé au : n risque lié aux activités de services financiers spécialisés : au travers de ses financements spécialisés, principalement sa filiale de location longue durée de véhicules, le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit-bail inférieure à l’estimation) ; n risque sur le portefeuille d’investissement : risque de baisse de la valeur du portefeuille d’investissement du Groupe. FACTEURS DE RISQUES 1\. L’économie mondiale et les marchés financiers sont toujours affectés par de fortes incertitudes susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière et ses résultats. Le Groupe étant un établissement financier d’envergure mondiale, ses métiers sont très sensibles à l’évolution des marchés financiers et à l’environnement économique en Europe, aux États-Unis et dans le reste du monde. Le Groupe pourrait être confronté à des détériorations significatives des conditions de marché et de l’environnement économique qui pourraient notamment résulter de crises affectant les marchés de capitaux ou du crédit, de contraintes de liquidité, de récessions régionales ou mondiales, d’une volatilité importante des cours des matières premières (y compris le pétrole), des taux de change ou des taux d’intérêts, de l’inflation ou de la déflation, de dégradations de la notation, de restructurations ou de défauts des dettes souveraines, ou encore d’événements géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des conflits armés). De tels événements, qui peuvent intervenir de manière brutale et dont les effets peuvent dès lors ne pas être couverts, pourraient affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles évoluent les établissements financiers et avoir un effet défavorable significatif sur la situation financière, les résultats et le coût du risque du Groupe. Au cours des dernières années, les marchés financiers ont connu des perturbations significatives résultant de l’inquiétude sur la dette souveraine de plusieurs pays de la zone euro. Le niveau élevé de la dette de certains États européens et les dépréciations supportées par les investisseurs ont fait ré-émerger des préoccupations relatives aux défauts souverains et à la zone euro. L’issue de cette situation ne peut pas encore être anticipée. Récemment, ces préoccupations ont provoqué des perturbations qui ont contribué à accroître la volatilité des taux de change de l’euro par rapport aux autres grandes devises, à affecter négativement le cours des actions, à dégrader les conditions de financement des établissements financiers et à susciter de l’incertitude quant aux perspectives économiques à court terme des pays de l’Union européenne et à la qualité des prêts accordés aux débiteurs souverains dans l’Union européenne. Les politiques de redressement introduites afin de traiter ces difficultés, aussi bien par les acteurs publics que par les acteurs privés, pourraient conduire à une contraction de l’économie et affecter l’activité du Groupe. En outre, une période prolongée de faible demande et un taux d’inflation très bas dans la zone euro favorise le risque de déflation, ce qui pourrait impacter les banques par le biais des taux d’intérêts bas affectant notamment la marge d’intérêt pour la Banque de détail. Le Groupe est exposé à un risque de pertes importantes en cas d’insolvabilité ou d’incapacité de la part des États, des établissements financiers ou d’autres contreparties à honorer leurs engagements vis-à-vis du Groupe. Le Groupe détient des obligations souveraines émises par certains des pays les plus significativement affectés par la crise actuelle de la zone euro. De plus, une dégradation de la perception de la qualité du crédit d’un État affectera généralement négativement la perception du marché des établissements financiers situés dans cet État. Une aggravation de la crise de la zone euro pourrait détériorer significativement la qualité des actifs du Groupe et accroître ses pertes sur crédit dans les pays concernés. L’incapacité du Groupe à recouvrer la valeur de ses actifs évaluée conformément aux pourcentages de recouvrabilité estimés sur la base de tendances historiques (qui pourraient s’avérer inadaptées) pourrait en outre encore affecter défavorablement ses performances. Le Groupe pourrait également être contraint de recapitaliser des activités et/ou des filiales dans la zone euro ou dans des pays d’Europe centrale ou orientale étroitement liés à la zone euro. Enfin, les activités et/ou les filiales du Groupe dans certains pays pourraient être soumises à des mesures d’urgence ou à des restrictions imposées par les autorités locales ou nationales qui pourraient avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation financière et ses résultats. 2\. Un certain nombre de mesures exceptionnelles prises par les États, les banques centrales et les régulateurs pourraient être supprimées ou arriver à leur terme et les mesures prises au niveau européen sont confrontées à des risques de mise en œuvre. Face à la crise financière, les États, les banques centrales et les régulateurs ont mis en place des mesures visant à soutenir les établissements financiers et les États souverains, et par là même à stabiliser les marchés financiers. Les banques centrales ont pris des mesures afin de faciliter l’accès des établissements financiers à la liquidité, notamment en abaissant leurs taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas sur une longue période. Plusieurs d’entre elles ont décidé d’accroître sensiblement le montant et la durée des financements accordés aux banques, d’assouplir les exigences de collatéral et, dans certains cas, d’appliquer des mesures exceptionnelles afin d’injecter un montant important de liquidité dans le système financier, y compris par le biais d’achat d’obligations souveraines, de billets de trésorerie d’entreprises et de titres adossés à des crédits hypothécaires. Ces banques centrales pourraient décider, seules ou de façon concertée, de modifier leurs politiques monétaires ou de durcir les conditions d’accès à la liquidité, ce qui pourrait GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 147 INTRODUCTIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 152 diminuer de manière importante et brutale les flux de liquidité dans le système financier. Par exemple, la Réserve Fédérale Américaine a mis fin en octobre 2014 à ses achats d’actifs dans le cadre de son 3e programme d’assouplissement quantitatif et elle prépare actuellement les marchés à un possible début de remontée de ses taux d’intérêt d’ici à fin 2015 si l’activité continue de se renforcer ; elle pourrait être amenée à l’avenir à réduire la taille de son bilan, sans que la date, le rythme et l’ampleur de cet éventuel mouvement ne puissent être déterminés à ce stade. De tels changements, ou préoccupations quant à leur impact potentiel, pourraient accroître la volatilité des marchés financiers et augmenter les taux d’intérêt de manière significative. La incertaine, ces changements pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les établissements financiers, et donc sur l’activité du Groupe, sa situation financière et ses résultats. reprise économique naissante restant Les mesures prises en 2014 afin de stabiliser la zone euro, qui incluent notamment les mesures monétaires exceptionnelles, la mise en place en 2014 d’un mécanisme de surveillance unique des établissements de crédit par la Banque Centrale Européenne (BCE), ainsi que l’achèvement de l’examen de la qualité des actifs (Asset Quality Review, « AQR ») et les simulations de crises (stress tests) par toutes les grandes banques d’Europe sous la supervision de la BCE ont contribué à réduire significativement les tensions sur la stabilité financière. La BCE a continué la réduction des taux directeurs, y compris la réduction en juin et septembre 2014 du taux de facilité de dépôt de la banque centrale en territoire négatif, ainsi que le lancement des opérations de refinancement ciblées à plus long-terme (Targeted Longer-Term Refinancing Operations, « TLTRO ») et deux nouveaux programmes de rachats d’actifs (ABS Purchase Program, « ABSPP » et le Third Covered Bond Purchase Programme, « CBPP3 »). En réponse à un environnement économique et à une inflation encore très affaiblis, la BCE a également annoncé le 22 janvier 2015 un programme étendu d’achats d’actifs. Il consiste en des achats de titres de dettes publiques et privées de la zone euro, à hauteur de 60Md EUR par mois, à compter de mars 2015 et au moins jusqu’en septembre 2016. Pour autant, en dépit de toutes ces mesures, une éventuelle résurgence des tensions financières dans certains États-membres de la zone euro ne peut être totalement exclue ; ceci pourrait éventuellement conduire à des politiques nationales de restriction des mouvements de capitaux transfrontaliers. 3\. Les résultats du Groupe pourraient être affectés par son exposition à des marchés régionaux. Les résultats du Groupe sont exposés aux conditions économiques, financières et politiques des principaux marchés sur lesquels le Groupe est présent (France ou autres pays de l’Union européenne). En France, principal marché du Groupe, la stagnation de l’activité économique et financière, le ralentissement de la consommation et l’évolution défavorable du marché immobilier ont eu, et pourraient continuer d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, se traduisant par une baisse de la demande de prêts, une hausse des encours douteux et une dépréciation de la valeur des actifs. Dans les autres pays de l’Union européenne, la stagnation ou la détérioration des conditions économiques pourrait entraîner une hausse des pertes sur crédit ou des niveaux de provisionnement élevés. Le Groupe exerce des activités de banque commerciale et de banque d’investissement sur des marchés émergents, en 148 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE particulier en Russie et dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale de même qu’en Afrique du nord. Les activités de marchés de capitaux et de trading de titres sur les marchés émergents peuvent être plus volatiles que dans les pays développés, et être exposées à des risques particuliers tels que l’instabilité politique et la volatilité des devises. Il est probable que de fortes incertitudes continuent à peser sur ces marchés et donc sur les risques. Une évolution défavorable des conditions économiques ou politiques affectant ces marchés pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats et la situation financière du Groupe. Ceci est également vrai en Russie compte tenu de la crise en Ukraine. Les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays et organisations internationales ont imposé des sanctions depuis mars 2014 contre les individus et les entreprises russes. Ces sanctions et la baisse substantielle des prix mondiaux du pétrole ont nui à la valeur du rouble, et aux conditions de financement et à l’activité économique en Russie. Le risque de nouvelles évolutions défavorables persiste en cas de tensions géopolitiques accrues et/ou des sanctions supplémentaires par les pays occidentaux et/ou par la Fédération Russe. L’évolution défavorable des conditions politiques ou économiques affectant les marchés dans lesquels nous exerçons nos activités peut affecter défavorablement les activités du Groupe, ses résultats d’exploitation ou sa situation financière. 4\. Le Groupe est présent dans des secteurs très concurrentiels, y compris sur son marché domestique. Le Groupe est confronté à une concurrence intense sur les marchés locaux et mondiaux dans lesquels il opère. À l’échelle mondiale, il est essentiellement en concurrence dans ses pôles d’activité (Banque de détail en France/Banque de détail et Services Financiers Internationaux/Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs/Directions centrales). À l’échelle locale, y compris sur le marché français, le Groupe fait face à une concurrence importante des établissements locaux, des établissements financiers, des sociétés offrant des services financiers ou autres, et, même, des institutions gouvernementales. Toutes les activités du Groupe sont concernées par cette concurrence. En France, la présence d’importants concurrents locaux du secteur de la banque et des services financiers ainsi que l’émergence de nouveaux concurrents (banques de détail et prestataires de services financiers en ligne) ont intensifié la concurrence sur la quasi-totalité des produits et des services du Groupe. Sur le marché français, qui est un marché mature, le Groupe détient des parts de marché importantes dans la plupart de ses activités. Le Groupe pourrait ne pas parvenir à conserver ou à renforcer ses parts de marché dans ses principales activités, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière. Il doit également faire face à la concurrence d’acteurs locaux sur d’autres marchés géographiques où sa présence est significative. Progressivement, certains segments du secteur des services financiers se sont davantage concentrés, en raison d’acquisitions, fusions ou faillites d’établissements fournissant une large gamme de services financiers. Ces évolutions pourraient permettre aux concurrents du Groupe de renforcer leurs capitaux et autres ressources, notamment leur capacité à offrir une gamme de services financiers plus étendue, ou leur diversification géographique. L’ensemble de ces facteurs, ainsi que les réductions de prix pratiquées par 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 153 certains des concurrents du Groupe afin d’accroître leurs parts de marché, ont par le passé conduit à des pressions sur les prix, qui pourraient se reproduire à l’avenir. L’importance de la concurrence à l’échelle mondiale, ainsi qu’au niveau local en France et sur ses autres marchés clés, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats et la situation financière du Groupe. 5\. Une détérioration de la réputation du Groupe pourrait affecter sa position concurrentielle. Le secteur des services financiers est très concurrentiel et l’image de solidité financière et d’intégrité du Groupe est primordiale afin de pouvoir attirer et fidéliser les clients et les contreparties. Sa réputation pourrait être ternie par des événements qui lui sont imputables ou attribuables aux décisions de sa Direction, ainsi que par des événements et des actions de tiers qu’il ne maîtrise pas. Quelle que soit la fiabilité des informations diffusées, des commentaires négatifs concernant le Groupe pourraient avoir un effet défavorable sur son activité et sa position concurrentielle. La réputation du Groupe pourrait être entachée si une défaillance survenait dans sa gestion des conflits d’intérêts ou dans toute autre procédure similaire, ou à la suite d’un comportement inapproprié d’un employé ou d’un autre intervenant sur le marché, d’une dégradation, d’un retraitement ou d’une correction dans ses résultats financiers, ainsi que de toute procédure judiciaire ou réglementaire défavorable, en particulier si l’un de ces événements devait faire l’objet d’une couverture médiatique importante. Tout réjudice porté à la réputation du Groupe pourrait entraîner une perte d’activité ou de confiance de nos investisseurs susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats ou sa situation financière. 6\. Une dépendance du Groupe à l’accès au financement et à d’autres sources de liquidité, lequel peut être limité pour des raisons indépendantes de sa volonté. La capacité à accéder à des financements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe. Le financement non garanti du Groupe inclut la collecte de dépôts, l’émission de dette à long terme, de billets à ordre et de billets de trésorerie ainsi que l’obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit. Le Groupe recourt également à des financements garantis, notamment par la conclusion d’accords de mise en pension. Si le Groupe ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et/ou non garantie à des conditions jugées acceptables, ou s’il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement affectée. En outre, si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment, par exemple, en raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe), le Groupe pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats. La liquidité du Groupe pourrait, en outre, être affectée par des événements que le Groupe ne peut pas contrôler, telles que des perturbations générales du marché, des difficultés opérationnelles affectant des tiers, des opinions négatives sur les services financiers en général, les perspectives financières à court ou long terme du Groupe, des modifications de la notation de crédit ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d’autres institutions financières. La notation de crédit du Groupe est susceptible d’influer significativement sur son accès au financement ainsi que sur ses revenus liés aux activités de marché. Dans le cadre de certaines transactions de marché de gré à gré ou d’autres activités de marché liées aux opérations sur titres, le Groupe pourrait être contraint de fournir des garanties supplémentaires à certaines contreparties en cas de dégradation de sa notation de crédit. La notation par les agences s’appuie sur l’examen de caractéristiques propres aux émetteurs, telles que leur gouvernance, le niveau et la qualité de leurs revenus, l’adéquation de leurs fonds propres, leur financement, leur liquidité, leur gestion des risques, leur appétit pour le risque, la qualité de leurs actifs, leur orientation stratégique ainsi que la diversité de leurs lignes de métier. En outre, les agences de notation prennent en considération le cadre législatif et réglementaire, ainsi que l’environnement macro-économique dans lequel la banque opère. Ainsi, une détérioration de l’environnement économique, mais aussi tout changement perçu dans le niveau de soutien en provenance du gouvernement, par exemple suite à la mise en œuvre de la Directive BRRD, peuvent conduire à une dégradation de la notation du Groupe et de celles des autres acteurs du secteur bancaire européen. Une partie des dettes du Groupe peut faire l’objet de remboursement anticipé à la demande des prêteurs en cas de survenance de certains événements, notamment en cas d’incapacité du Groupe d’obtenir des garanties nécessaires suite à une baisse de sa notation en dessous d’un certain seuil, et d’autres cas de défaut mentionnés dans les modalités d’endettement. Si les prêteurs concernés déclarent impayés tous les montants exigibles en raison d’un cas de défaut, le Groupe pourrait se trouver dans l’impossibilité d’obtenir, à des conditions acceptables, des sources de financement alternatives suffisantes, voire aucune, et les actifs du Groupe pourraient ne pas être suffisants au regard de l’ensemble de l’encours de sa dette. Par ailleurs, la capacité du Groupe à accéder aux marchés des capitaux, ainsi que le coût auquel il obtient un financement à long terme non garanti, est directement liée à l’évolution, que le Groupe ne peut contrôler, de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit. Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis-à-vis de ses contreparties. 7\. Un ralentissement prolongé des marchés financiers ou une liquidité réduite de tels marchés pourrait rendre plus difficile la cession d’actifs et entraîner d’importantes pertes. Dans de nombreux métiers du Groupe, une baisse prolongée des marchés, en particulier du prix des actifs, pourrait réduire le niveau d’activité sur ces marchés financiers ou leur liquidité. Ces variations peuvent entraîner des pertes importantes si le Groupe n’est pas en mesure de solder rapidement les positions concernées ou d’ajuster la couverture de ses positions. Cela est particulièrement le cas pour les actifs détenus par le Groupe dont les marchés sont intrinsèquement peu liquides. Ainsi, les actifs ne se négociant pas sur des marchés réglementés ou sur d’autres plateformes de trading, tels que des contrats de dérivés entre banques, sont valorisés sur la base de modèles internes du Groupe plutôt que sur la base de cours de marché. Il est difficile de contrôler l’évolution de la valeur de ces actifs, et le Groupe pourrait ainsi être conduit à enregistrer des pertes non anticipées. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 149 INTRODUCTIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 154 8\. La volatilité des marchés financiers pourrait se traduire par des pertes importantes sur les activités de trading et d’investissement du Groupe. 11\. Le Groupe est soumis à un cadre réglementaire étendu dans les pays où il est présent et les modifications de ce cadre réglementaire pourraient avoir un effet significatif sur l’activité du Groupe. La volatilité du marché pourrait avoir un effet défavorable sur les activités de trading et d’investissement du Groupe, sur les marchés de la dette, du change, des matières premières et des actions, ainsi que sur l’activité de capital-investissement, l’immobilier et sur d’autres actifs. Au cours des dernières années, les marchés ont subi d’importantes perturbations avec une volatilité extrême, qui pourraient se reproduire à l’avenir et se traduire par des pertes significatives sur les activités de marchés de capitaux du Groupe. Ces pertes pourraient s’étendre à de nombreux produits de trading et de couverture, notamment aux contrats de swaps, forward et future, aux options et aux produits structurés. La volatilité des marchés rend difficile les prévisions de tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading efficaces et augmente également le risque de perte sur les positions nettes acheteuses lorsque les prix baissent et, à l’inverse, sur les positions nettes vendeuses lorsque les prix augmentent. Dans la mesure où ces pertes seraient substantielles, elles pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe. 9\. La variation des taux d’intérêt pourrait peser sur les activités de banque et de gestion d’actifs du Groupe. Les résultats du Groupe sont sensibles à l’évolution et à la fluctuation des taux d’intérêt en Europe et sur d’autres marchés sur lesquels le Groupe est présent. Le montant des intérêts nets encaissés sur une période donnée peut avoir un impact significatif sur les revenus et la rentabilité du Groupe. La gestion par le Groupe de son exposition aux taux d’intérêt peut également avoir un impact sur ses résultats. La sensibilité aux taux d’intérêt se traduit par une variation de la marge d’intérêts et de la valeur au bilan en cas de mouvement des taux de marché. Tout écart entre les intérêts dus par le Groupe et les intérêts qu’il perçoit (en l’absence de protection adaptée contre un tel écart) pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière et ses résultats. 10\. Les fluctuations des taux de change pourraient impacter les résultats du Groupe. L’euro est la principale devise opérationnelle du Groupe. Néanmoins, une part importante de son activité est réalisée dans d’autres devises, comme le dollar américain, la livre sterling, le yen et la couronne tchèque, le leu roumain et le rouble russe. Dans la mesure où ses revenus et charges et ses actifs et passifs sont libellés dans différentes devises, le Groupe est exposé aux variations de taux de change. Le Groupe publie ses états financiers consolidés en euro, devise dans laquelle sont libellées la plupart de ses dettes, ce qui l’expose à un risque de conversion lors de la préparation de ses états financiers. Malgré les instruments de couverture mis en place par le Groupe afin de limiter son exposition au risque de change, les fluctuations des taux de change de ces devises par rapport à l’euro pourraient avoir un effet négatif d’année en année sur les résultats consolidés, la situation financière et les flux de trésorerie du Groupe. Les variations de taux de change pourraient également affecter la valeur (libellée en euro) des investissements du Groupe dans ses filiales hors de la zone euro. 150 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Le Groupe est soumis à une réglementation et à une surveillance rigoureuse dans toutes les juridictions dans lesquelles il exerce des activités. Les règles que les banques doivent respecter ont principalement pour objectif de limiter leur exposition aux risques, de préserver leur stabilité et leur solidité financière et de protéger les déposants, les créanciers et les investisseurs. Les règles applicables aux prestataires de services financiers régissent notamment la vente, le placement et la commercialisation d’instruments financiers. Les entités bancaires du Groupe sont également tenues de se conformer aux exigences en matière de niveaux de capitaux propres et de liquidité réglementaires des pays dans lesquels elles sont présentes. Des ressources considérables sont nécessaires pour assurer la conformité à ces règles et ces réglementations. Le non-respect des lois et des réglementations applicables peut se traduire par des sanctions pécuniaires, la détérioration de l’image du Groupe, la suspension forcée de ses activités ou le retrait de ses agréments. Depuis le début de la crise financière, de nombreuses instances législatives et réglementaires nationales et internationales, ainsi que d’autres organismes, ont débattu, proposé et instauré diverses mesures. Certaines de ces mesures ont d’ores et déjà été mises en œuvre alors que d’autres sont toujours en discussion. Par conséquent, il demeure difficile d’évaluer précisément les impacts futurs ou, dans certains cas, les conséquences probables de ces mesures. En particulier, les réformes de Bâle 3 sont mises en œuvre dans l’Union européenne par le biais d’un règlement et d’une directive (respectivement CRR et CRD4), qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2014, l’entrée en vigueur de certaines exigences étant étalée sur une période allant jusqu’en 2019. Bâle 3 constitue un cadre réglementaire international relatif aux exigences de capital et de liquidité dont la finalité est de renforcer la résistance du secteur bancaire en cas de crise. Des recommandations et des mesures relatives à l’exposition des banques d’envergure mondiale à un risque systémique, notamment des exigences supplémentaires en matière d’absorption des pertes, ont été adoptées par le Comité de Bâle et par le Conseil de Stabilité Financière mis en place à l’issue du sommet du G20 de Londres en 2009. Société Générale, parmi d’autres banques, a été désignée par le Conseil de Stabilité Financière comme étant une « institution financière d’importance systémique » et sera en conséquence soumise à des exigences de coussins de capital supplémentaires. En France, la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 impose notamment que les banques dont le bilan excède un certain seuil élaborent et communiquent à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) un plan de rétablissement préventif décrivant les mesures de rétablissement en cas de détérioration importante de leur situation financière. Cette loi étend les pouvoirs de l’ACPR sur ces institutions en période de résolution, notamment en permettant à celle-ci de transférer les actions ou les branches d’activités à un établissement relais ou de déprécier les instruments de capital ainsi que la dette subordonnée ou de convertir cette dette en instruments de capital. Les pouvoirs de résolution de l’ACPR ont été supplantés, à partir du 1er janvier 2015, par ceux du Conseil de Résolution Unique (CRU), qui agira toutefois en lien avec 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 155 l’autorité nationale et en étroite collaboration avec l’ACPR, en particulier afin d’élaborer des plans de résolution. Le CRU sera également doté de l’intégralité de ses pouvoirs de résolution à compter du 1er janvier 2016, si toutefois les modalités de transfert des contributions au Fonds de Résolution Unique soient arrêtées à cette date. Ces réformes peuvent avoir des conséquences imprévues sur le Groupe et sa structure. La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 impose également la séparation des activités de marchés considérées comme « spéculatives » (c’est-à-dire celles jugées non utiles au financement de l’économie) effectuée par les établissements de crédit significatifs. Sauf à bénéficier d’exceptions prévues par la loi (tenue de marché, trésorerie, etc.) les activités effectuées par les banques pour compte propre sont soumises à cette obligation. Depuis le 1er juillet 2014, toutes les institutions soumises à cette obligation doivent avoir identifié les activités concernées. Elles devront les transférer à une filiale dédiée à cet effet avant le 1er juillet 2015. Cette loi impose finalement une plus grande transparence au regard des obligations fiscales concernant les activités effectuées à l’étranger, ainsi qu’une limitation de certains frais bancaires. Les réformes susmentionnées pourraient influer sur le Groupe et sa structure d’une manière qui ne peuvent actuellement être faiblement apprécié. Cependant, depuis novembre 2014, Société Générale, ainsi que toutes les autres institutions financières significatives de la zone euro, sont soumises au contrôle de la Banque Centrale Européenne dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme de surveillance unique. En outre, Société Générale sera soumis au mécanisme de résolution unique à compter de janvier 2016. L’impact de cette nouvelle structure de surveillance sur le Groupe ne peut pas encore être pleinement évalué. Néanmoins, la nouvelle structure et la mise en œuvre de mesures de surveillance supplémentaires peuvent augmenter la volatilité des marchés financiers. De plus, la Directive européenne établissant un cadre pour le rétablissement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement a été définitivement adoptée le 15 avril 2014. La transposition en droit français est actuellement en cours. L’application de l’outil de renflouement interne (ou « bail-in ») aux dettes seniors d’un établissement en résolution, qui permettra notamment la dépréciation ou la conversion en actions de ces dettes, sera quant à lui applicable à compter du 1er janvier 2016 au plus tard, quelle que soit la date d’émission de la dette. Cela peut avoir un impact sur le prix des instruments de dette. Ces réformes pourraient avoir un impact sur le Groupe et sa structure, lequel ne peut être évalué actuellement. La réforme américaine dite Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (Dodd-Frank Act) affectera le Groupe et certaines de ses activités. Le Dodd-Frank Act vise à opérer une réforme structurelle significative de l’industrie des services financiers, y compris pour les banques non-américaines disposant d’activités aux Etats Unis, notamment en matière de surveillance du risque systémique, de normes sur le capital des banques, de liquidation ordonnée des institutions financières d’importance systémique en difficulté, de dérivés de gré à gré et des opérations de trading pour compte propre ainsi que de financer et investir dans des fonds. Certaines dispositions du Dodd-Frank Act sont entrées en vigueur immédiatement après son adoption tandis que d’autres sont soumises à une longue procédure réglementaire ou leur entrée en vigueur a été repoussée, rendant encore difficile à ce jour l’évaluation précise et définitive de l’impact global (y compris les effets extraterritoriaux) que la loi et les règles définitives pourraient avoir sur le Groupe ou sur l’ensemble du secteur bancaire et financier. Le règlement européen EMIR (European Market Infrastructure Regulation) publié en 2012 instaure de nouvelles contraintes applicables aux acteurs sur le marché des dérivés afin d’améliorer la stabilité et la transparence sur ce marché. EMIR impose, notamment, l’utilisation de chambres de compensation pour les produits considérés comme suffisamment liquides et standardisés, qu’un compte-rendu de chaque transaction de produits dérivés soit établi et adressé à un référentiel central et que soient mises en œuvre des procédures d’atténuation des risques (par exemple, l’échange de collatéral pour les dérivés de gré à gré non compensés par des chambres de compensation). Certaines de ces mesures sont déjà en vigueur, alors que d’autres devraient entrer en vigueur en 2015, ce qui rend difficile une évaluation précise de leurs conséquences. En mars 2014 la ABE a publié le projet final des Normes Techniques Réglementaires (« NTR ») sur la valorisation prudente. Même si le principe de valorisation prudente pour les actifs inscrits à la juste valeur était déjà stipulé dans la CRD3, les NTR visent à harmoniser les normes de valorisation prudente à travers l’Europe. Les ajustements de valeur complémentaires (Additional Valuation Adjustments – AVAs) sont définis comme la différence entre une valorisation prudente et la juste valeur comptable et devront être déduit du capital classé « Core Tier 1 ». Enfin, des réformes supplémentaires sont à l’étude visant à mieux harmoniser le cadre réglementaire et réduire davantage la variabilité entre les différentes banques de la méthodologie du calcul des actifs pondérés en fonction des risques (Risk Weighted Assets – RWA). Le Comité de Bâle sur le Contrôle Bancaire (CBCB) a publié en décembre 2014 un document de consultation sur la mise à jour de la méthode préconisée pour évaluer le risque de crédit, qui intègre, par exemple, des seuils de RWA et des approches normées qui sont plus sensibles aux risques. Au stade actuel, les normes définitives ne peuvent pas être décelées et donc tout impacte éventuel sur le Groupe reste impossible à cerner. D’autres projets sont également en préparation au niveau européen, comme celui relatif à la structure des banques (« Barnier-Liikanen »), celui relatif aux fonds monétaires ou encore celui relatifs aux financements sécurisés. Bien qu’il soit actuellement trop tôt pour évaluer leur impact, ces propositions de réforme du secteur bancaire peuvent avoir un impact significatif sur le Groupe, en particulier en terme de coût du capital alloué à chaque type d’activité bancaire. 12\. Le Groupe est exposé à des risques de contrepartie et de concentration. Le Groupe est exposé au risque de crédit vis-à-vis de nombreuses contreparties dans le cadre de son activité courante de trading, de financement, de réception de fonds, de compensation et de règlement, ainsi que d’autres activités. Ces contreparties incluent des clients institutionnels, des courtiers et négociateurs, des banques d’investissement et des banques commerciales, ainsi que des États. Le Groupe pourrait subir des pertes si une contrepartie était en défaut de ses obligations et que la valeur des actifs détenus en garantie sur cette contrepartie ne correspond GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 151 INTRODUCTIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 156 pas, ou que ces actifs sont cédés à un prix ne permettant pas de couvrir l’intégralité de l’exposition au titre des prêts ou produits dérivés en défaut. De nombreuses stratégies de couverture et de gestion des risques du Groupe impliquent également des opérations avec des contreparties financières. Tout défaut ou insolvabilité de ces contreparties pourrait affecter l’efficacité des stratégies de couverture ou de gestion des risques mises en place par le Groupe et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats et sa situation financière. Le Groupe peut également avoir une exposition concentrée sur une contrepartie, un emprunteur ou un émetteur (y compris des émetteurs souverains), ou sur un pays ou un secteur en particulier. La dégradation de la notation, le défaut ou l’insolvabilité d’une telle contrepartie, ou une détérioration de l’environnement économique du pays ou du secteur spécifique concerné, pourraient avoir un effet particulièrement négatif sur les activités du Groupe, ses résultats et sa situation financière. Les systèmes que le Groupe utilise pour limiter et contrôler le niveau de son exposition de crédit à l’égard d’entités individuelles, de secteurs économiques et de pays peuvent ne pas être efficaces dans la prévention de la concentration du risque de crédit. Une concentration du risque pourrait ainsi conduire le Groupe à subir des pertes, même lorsque les conditions économiques et de marché sont généralement favorables pour ses concurrents. 13\. La solidité financière et le comportement des autres institutions financières et acteurs de marché pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe. La capacité du Groupe à effectuer des opérations de financement ou d’investissement ou à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être négativement affectée par la solidité des autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement liés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur du secteur, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers, ou la perte de confiance en l’industrie financière de manière plus générale, pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et à des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe est exposé directement et indirectement à de nombreuses contreparties financières telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des fonds communs de placement, des hedge funds, ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquels il conclut des transactions de manière habituelle. Un grand nombre de ces transactions expose le Groupe à un risque de crédit en cas de défaut des contreparties ou des clients concernés. En outre, ce risque serait accru si, pour une quelconque raison, les actifs détenus en garantie par le Groupe ne pouvaient pas être réalisés ou si leur valeur ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe. 14\. Les stratégies de couverture mises en place par le Groupe n’écartent pas tout risque de pertes. Il existe un risque de pertes importantes en cas d’inefficacité d’un quelconque instrument ou stratégie utilisé par le Groupe pour couvrir son exposition à différents types de risques dans le cadre de ses activités. Un nombre important de ces stratégies repose sur des modèles de trading historiques et des corrélations déduites de ces modèles qui pourraient s’avérer inadaptés à l’avenir. 152 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Par exemple, si le Groupe détient une position longue sur un actif, il peut couvrir cette position au moyen d’une position courte sur un autre actif dont la valeur évolue historiquement dans une direction permettant de neutraliser toute évolution de la position longue. Il se peut cependant que cette couverture soit partielle, que ces stratégies ne couvrent pas les risques futurs ou qu’elles ne permettent pas une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou contre tous types de risques dans le futur. L’efficacité des stratégies de couverture peut également être diminuée par des évolutions inattendues sur les marchés. 15\. Une augmentation importante de nouvelles provisions ou des provisions inadaptées pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats du Groupe et sa situation financière. Le Groupe enregistre régulièrement des provisions au titre des créances douteuses dans le cadre de son activité de financement. Le niveau global des provisions enregistrées au compte de résultat à la rubrique « coût du risque », repose sur une évaluation du taux de recouvrement des prêts concernés. Cette évaluation s’appuie sur une analyse de plusieurs facteurs, incluant les pertes antérieures, le montant et le type de prêt consenti, les normes sectorielles, le montant d’impayés de prêts, les conditions économiques ainsi que le montant et le type de toute garantie et sûreté. Malgré l’attention portée à ces évaluations, le Groupe a par le passé été contraint d’augmenter ses provisions pour créances douteuses et pourrait, à l’avenir, être conduit à augmenter significativement ses provisions, en raison d’une augmentation des actifs en défaut ou pour d’autres raisons. L’augmentation significative des provisions pour créances douteuses, un changement important des estimations du risque de perte pour les prêts non provisionnés, ou la réalisation de pertes supérieures aux provisions enregistrées pourraient donc avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe. 16\. Le Groupe s’appuie sur des hypothèses et estimations qui, si elles s’avéraient inexactes, pourraient avoir une incidence significative sur ses états financiers. Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe, l’application des principes et méthodes comptables IFRS tels que décrits dans les États financiers (figurant au chapitre 6 du présent Document de référence) conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat, sur l’évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s’y rapportent. Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la Direction utilise les informations disponibles à la date d’établissement des comptes consolidés et peut recourir à l’exercice de son jugement. Par nature, les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur, de sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence significative sur les états financiers. Le recours à ces estimations concerne notamment les évaluations suivantes : n la juste valeur des instruments financiers non cotés sur un marché actif enregistrée au bilan ou présentée dans les notes annexes ; n le montant des dépréciations des actifs financiers (prêts 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 157 et créances, actifs financiers disponibles à la vente, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance), des opérations de location financement et assimilées, des immobilisations corporelles et incorporelles et des écarts d’acquisition ; les provisions enregistrées au passif du bilan, dont les provisions sur avantages du personnel et les provisions techniques des entreprises d’assurance ainsi que la participation aux bénéfices différée inscrite à l’actif du bilan ; le montant des actifs d’impôts différés comptabilisés au bilan ; la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors des regroupements d’entreprises ; la juste valeur retenue lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée pour réévaluer la quote-part éventuellement conservée par le Groupe dans cette entité. n n n n accrus, en particulier si le Groupe est dans l’incapacité de réaliser des procédures de due diligence exhaustives préalablement aux acquisitions concernées. Afin de réussir l’intégration d’une nouvelle activité, il est nécessaire d’assurer une coordination efficace des initiatives de développement et de marketing, d’en conserver les principaux collaborateurs, de mettre en place des plans de recrutement et de formation, et de veiller à l’intégration des systèmes d’information. Ces tâches peuvent se révéler plus difficiles à mettre en œuvre que prévu et imposer une implication et des ressources plus importantes. De même, le Groupe peut supporter des coûts d’intégration plus élevés et pâtir d’économies plus faibles ou encore bénéficier de revenus moins importants qu’escompté. Le degré et le délai de réalisation des synergies sont également incertains. 17\. Les risques juridiques auxquels le Groupe est exposé pourraient avoir un effet défavorable sur sa situation financière et ses résultats. 19\. Le système de gestion des risques du Groupe pourrait connaître des défaillances et exposer le Groupe à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant entraîner des pertes importantes. Le Groupe et certains de ses représentants, anciens et actuels, peuvent être impliqués dans diverses actions en justice, notamment des procédures civiles, administratives et pénales. La grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité courante du Groupe. Ces dernières années, le nombre de litiges avec des investisseurs, ainsi que le nombre de procédures réglementaires intentées contre des intermédiaires financiers comme les banques et les conseillers en investissement, ont augmenté, en partie en raison d’un contexte financier difficile. Cette augmentation des litiges a accru le risque, pour le Groupe et les autres établissements financiers, de pertes ou de réputation. De telles procédures ou mesures d’application réglementaires pourraient également conduire à des amendes civiles ou pénales qui nuiraient à l’activité du Groupe, ainsi qu’à sa situation financière et son résultat opérationnel. Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges, des procédures réglementaires et des actes impliquant les entités du Groupe, en particulier si ceux-ci sont initiés par diverses catégories de plaignants, si le montant des demandes de dommages-intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ou encore s’il s’agit d’une procédure sans précédent. Lors de la préparation de ses états financiers, le Groupe procède à l’estimation des conséquences des procédures légales, réglementaires ou d’arbitrage dans lesquelles il est impliqué, et enregistre une provision lorsque des pertes liées à ces procédures sont probables et peuvent être raisonnablement estimées. Si ces estimations se révélaient inexactes ou si les provisions enregistrées par le Groupe ne permettaient pas de couvrir les risques liés à ces procédures, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la situation financière et les résultats du Groupe. Se référer à la section « Risques de non-conformité et de réputation, et risques juridiques ». 18\. S’il réalisait une acquisition, le Groupe pourrait être dans l’incapacité de mettre en œuvre le processus d’intégration des sociétés acquises dans des conditions de coût favorables ou de tirer parti des avantages attendus. Le Groupe procède à une analyse approfondie des sociétés ou des actifs qu’il entend acquérir. Toutefois, ces analyses ne peuvent souvent pas être exhaustives en raison de divers facteurs. Les activités acquises peuvent ainsi inclure des actifs peu attractifs ou peuvent exposer le Groupe à des risques Le Groupe a investi d’importantes ressources au développement de sa politique de gestion des risques et des méthodes et procédures d’évaluation correspondantes, et a l’intention de poursuivre ses efforts en la matière. Néanmoins, ces stratégies et techniques de gestion des risques pourraient ne pas être totalement efficaces afin de réduire son exposition aux risques dans toutes les configurations de marché. Ces techniques et stratégies pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier, ceux que le Groupe n’aurait pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des outils qualitatifs et indicateurs de gestion des risques reposent sur l’observation de l’évolution historique des marchés. Le Groupe applique à ces observations des statistiques, ainsi que d’autres outils, afin d’évaluer ses expositions aux risques. Ces outils et indicateurs pourraient livrer des conclusions erronées quant à la future exposition du Groupe en raison, notamment, de facteurs que le Groupe n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques. Le défaut d’anticipation ou de gestion de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, la situation financière et les résultats du Groupe. 20\. Une défaillance opérationnelle, une incident d’exploitation affectant interruption ou un les partenaires commerciaux du Groupe, ou une défaillance ou une violation des systèmes d’information du Groupe, pourrait entraîner des pertes. Le Groupe est exposé au risque de défaillance opérationnelle, ainsi que d’interruption ou d’incident d’exploitation de différents partenaires externes, notamment d’intermédiaires financiers auxquels il fait appel pour ses règlements ou transactions sur titres (tels que les agents de compensation, entreprises de marchés et chambres de compensation) ainsi que de clients et d’autres intervenants de marché. Un nombre croissant de transactions impliquant des produits dérivés est, ou sera dans un avenir proche, soumis à compensation obligatoire, ce qui accroît l’exposition du Groupe à ce risque et pourrait affecter sa capacité à recourir à des alternatives adéquates et compétitives si un tel risque venait à se réaliser. L’interconnexion entre les multiples institutions financières et agents de compensation, entreprises de marché et chambres de compensation, ainsi que la concentration croissante de ces acteurs, augmente le risque que la défaillance opérationnelle de GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 153 INTRODUCTIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 158 l’ensemble du secteur, qui pourrait avoir un l’un d’entre eux puisse provoquer une défaillance opérationnelle de impact significatif sur la capacité du Groupe à conduire ses activités. La concentration sectorielle, entre intervenants de marché ou entre intermédiaires financiers, est susceptible d’accroître ce risque dans la mesure où des systèmes complexes et disparates doivent être coordonnés, souvent dans de brefs délais. Le Groupe est également exposé au risque de défaillance opérationnelle des systèmes d’information et de communication de ses clients, à mesure que son interconnexion avec ses clients s’accroît. Toute défaillance, interruption ou incident d’exploitation de ce type pourrait affecter défavorablement les capacités du Groupe en matière de réalisation de transactions, service à la clientèle, gestion de l’exposition aux risques ou expansion de ses activités, ou donner lieu à des pertes financières, une mise en cause de sa responsabilité à l’égard de ses clients, ainsi qu’à une détérioration de sa liquidité, une interruption de ses activités, une intervention réglementaire ou une atteinte à sa réputation. En outre, un nombre croissant de sociétés, y compris des institutions financières, a connu des tentatives d’intrusion ou même de violation de leur système de sécurité des technologies de l’information, certaines impliquant des attaques ciblées et sophistiquées sur leur réseau informatique et aboutissant à des pertes, vols, ou divulgation de données confidentielles. Les techniques utilisées visant à obtenir un accès non autorisé, à dégrader le service ou saboter les systèmes d’information changent inconnues avant l’attaque, et le Groupe peut ainsi se trouver dans l’incapacité d’anticiper ces techniques et d’y parer en mettant en œuvre en temps voulu les mesures défensives adéquates. fréquemment et sont souvent Les systèmes de communication et d’information du Groupe jouent un rôle crucial dans la conduite de ses activités. Toute défaillance, interruption ou violation de ces systèmes, même brève et temporaire, pourrait entraîner des défaillances ou des interruptions dans l’activité du Groupe, et ainsi engendrer des coûts additionnels liés à la récupération et à la vérification des informations, une atteinte à sa réputation ainsi qu’une perte potentielle d’activité. Toute défaillance, interruption ou violation des systèmes d’information est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, ses résultats et sa situation financière. 21\. Le Groupe pourrait subir des pertes en raison d’événements imprévus ou catastrophiques, notamment la survenance d’une pandémie, d’attaques terroristes ou de catastrophes naturelles. La survenance d’événements imprévus ou catastrophiques, tels qu’une pandémie ou toute autre crise sanitaire importante (ou la crainte de la survenance d’une telle crise), des attaques terroristes ou des catastrophes naturelles, pourrait créer des perturbations économiques et financières et provoquer des restrictions de difficultés opérationnelles déplacements ou la relocalisation des employés) qui seraient susceptibles d’affecter négativement la capacité du Groupe à conduire ses activités et exposer ses activités d’assurance à des pertes significatives et des coûts accrus (notamment en termes de primes de réassurance). (notamment des 22\. En cas de dégradation du marché, le Groupe pourrait tirer des revenus plus faibles des activités de courtage et de celles fondées sur la perception de commissions. Au cours de la récente dégradation des marchés, le Groupe a connu un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients, conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité. Le Groupe ne peut garantir qu’il ne connaîtra pas une évolution similaire lors de futures nouvelles dégradations du marché, susceptibles de survenir périodiquement et inopinément. De plus, l’évolution de la réglementation en vigueur, telle que l’adoption d’une taxe sur les transactions financières, pourrait impacter le volume des transactions que le Groupe effectue au nom de ses clients, entraînant une baisse de chiffre d’affaires lié à ces activités. En outre, les commissions que le Groupe facture à ses clients au titre de la gestion de leurs portefeuilles étant dans de nombreux cas fondées sur la valeur ou la performance de ces portefeuilles, une dégradation du marché qui réduirait la valeur des portefeuilles de ses clients ou augmenterait les montants des retraits, conduiraient à une réduction des revenus que le Groupe perçoit au titre de ses activités de Gestion d’Actifs, de dépositaire et de Banque Privée. 23\. Conserver ou attirer des collaborateurs qualifiés est essentiel pour le succès des activités du Groupe ; si le Groupe n’y parvenait pas, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses performances. Dans un secteur de forte concurrence pour le recrutement de talents, les ressources humaines du Groupe sont un de ses principaux atouts. Afin d’attirer et de retenir des collaborateurs qualifiés, le Groupe doit offrir des perspectives de carrière et de formation ainsi que des niveaux de rémunération en ligne avec les pratiques du marché et comparables à ceux de ses concurrents. Si le Groupe ne parvenait plus à attirer des collaborateurs hautement qualifiés, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses performances, notamment sur sa position concurrentielle et sur la satisfaction de sa clientèle. En outre, le secteur financier en Europe continuera d’être soumis à un encadrement de plus en plus strict de ses politiques de rémunération des employés, avec notamment des règles relatives aux bonus et d’autres conditions de performance et/ou des paiements différés pour certains types de rémunération, ce qui contraindra le Groupe ainsi que la plupart des professionnels du secteur financier à s’adapter en conséquence pour attirer et fidéliser les talents. En Europe, CRD4 contraint sévèrement la politique de rémunération, en particulier, la façon dont la rémunération variable peut être déterminée, structurée et payés au personnel statutaire : il limite, par exemple, le rapport de la variable à la rémunération fixe, les paiements différés, et les rémunérations fondés sur le cours de l’action. Elle introduit également des conditions de malus et impose une obligation de remboursement de la rémunération variable sous certaines conditions. Afin de rester compétitif avec les pairs dans l’industrie financière qui ne sont pas soumis à cette règlementation, le Groupe pourrait être contraint à augmenter la part fixe de la rémunération et réduire la part variable, basée sur la performance. Cela pourrait conduire à des difficultés à attirer des profils appropriés ou retenir des employés essentiels, et compromettre la rentabilité à long terme du Groupe. Société Générale a procédé à une revue de risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs hormis ceux présents dans les sections « Typologie de risques » et « Facteurs de risques » de cette introduction. 154 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINTRODUCTION Page 159 2 . G O U E R N A N C E E T D S P O S T F D E G E S T O N D E S R S Q U E S INTRODUCTION Société Générale accorde une importance particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente pour maîtriser ses risques, dans tous les métiers, marchés et régions où il opère, ainsi qu’à l’équilibre entre une culture risques forte et la promotion de l’innovation. Cette gestion des risques, pilotée au plus haut niveau, (voir rôle du Conseil d’administration en p. 130), s’effectue dans le respect de normes applicables, notamment du règlement n° 97-02 du CRBF, modifié par l’arrêté du 19 janvier 2010 et des Directives Européennes CRD3 et CRD4. Elle a pour principaux objectifs de : n n n contribuer au développement des métiers du Groupe en optimisant sa rentabilité globale ajustée des risques, en accord avec son appétit au risque ; garantir la pérennité du Groupe en mettant en œuvre un dispositif performant d’analyse, de mesure et de contrôle des risques ; faire de la maîtrise des risques un élément différenciant et un facteur de compétitivité reconnu par tous. Cela se traduit par : n n n n des principes clairs de gouvernance, de contrôle et d’organisation des risques ; la détermination et la formalisation de l’appétit pour le risque du Groupe ; des outils de maîtrise des risques efficaces ; une culture risques développée et présente à chaque niveau de l’entreprise. Ces différents points font l’objet d’une attention particulière avec la mise en place d’une série d’initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la Banque. D R E C T O N G É N É R A L E DIRECTION DE LA COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE(1) Coordination des contrôles permanents et périodiques DIRECTION DU CONTRÔLE PÉRIODIQUE(2) Contrôle périodique (inspection et audit interne) SECRÉTARIAT GÉNÉRAL(3) Supervision des risques juridiques, fiscaux, de conformité, de réputation et de la responsabilité sociale et environnementale du Groupe DIRECTION FINANCIÈRE ET DU DÉVELOPPEMENT(4) Pilotage financier du Groupe : risques structurels, de liquidité, risques stratégiques et liés à l’activité, supervision du portefeuille de participations du Groupe DIRECTION DES RISQUES(5) Supervision des risques de crédit, de marché, des risques opérationnels DIRECTION DES RESSOURCES ET DE L’INNOVATION(9) Responsable de l’architecture et de la sécurité des systèmes d’information DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES(8) Pilotage des enjeux liés aux ressources humaines, diffusion de la culture risques, sélection des talents COMITÉ DE CONFORMITÉ GROUPE(6) Revue des thèmes de conformité, examen des dysfonctionnements et suivi de leur résolution COMITÉ NOUVEAU PRODUIT(7) Identification des risques associés aux «(cid:157)nouveaux produits(cid:157)», appréciation de la conformité, approbation par les fonctions support, mise en œuvre d’un cadre de supervision adéquat avant démarrage M É T E RS Pilotage des risques associés aux opérations et mise en œuvre du contrôle permanent BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS (1) Contrôles permanent et périodique, p.133 et suivantes. (2) Voir p. 135. (3) Risques juridiques, fiscaux, p. 281 ; conformité et réputation, p. 274 ; responsabilité sociale et environnementale, p. 293. (4) Risques structurels, p. 261 ; liquidité, p. 265 ; actions, p. 284. (5) Risque de crédit, p. 198 ; marché, p. 247 ; opérationnels, p. 255. (6) Comité de conformité Groupe, p. 136. (7) Comités nouveau produit, p. 132. (8) Voir page 313 et suivantes, notamment p. 316 (formation), p. 318 (talents) et p. 326 (rémunération). (9) Voir page 136. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 155 Pilotage stratégique, investissements et supervision des directions opérationnelles et fonctionnelles D R E C T O N G É N É R A L E GOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 160 PRINCIPES DE GOUVERNANCE, DE CONTRÔLE ET D’ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES La gouvernance de la gestion des risques du Groupe repose sur : n n n n n la forte implication de l’ensemble de l’encadrement de l’entreprise dans le processus de gestion des risques et la promotion de la culture risque, depuis le Conseil d’administration jusqu’aux équipes opérationnelles ; des règles et procédures internes clairement définies ; une surveillance continue exercée par une instance indépendante pour assurer le suivi des risques et veiller à l’application des règles et procédures. Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deux principes clés : les services chargés de l’évaluation des risques doivent être indépendants des Directions opérationnelles ; l’approche et le suivi des risques doivent être homogènes dans l’ensemble du Groupe. La mise en conformité avec ces principes fait partie des plans d’intégration des filiales acquises par le Groupe. La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est assurée au travers de deux instances principales : le Conseil d’administration, via le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques(1), et le Comité des risques. Sous l’autorité de la Direction générale, les directions fonctionnelles du Groupe telles que la Direction des risques et certains services de la Direction financière sont dédiés à la gestion et au contrôle permanent des risques en toute indépendance par rapport aux directions opérationnelles. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’administration définit la stratégie du Groupe en assumant et contrôlant les risques et veille à son application. Le Conseil d’administration s’assure notamment de l’adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe, suit l’évolution globale du portefeuille en particulier le coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché. La Direction générale présente les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe dans le cadre de l’exercice d’appétit pour le risque au moins une fois par an au Conseil d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent). LE COMITÉ D’AUDIT, DE CONTRÔLE INTERNE ET DES RISQUES (CACIR)(1) Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans l’évaluation de la qualité du contrôle interne du Groupe. Il est plus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques avec les procédures, les lois et les réglementations en vigueur. Ce comité bénéficie de présentations de la part de cadres compétents, examine les procédures de contrôle des risques de marché et des risques structurels de taux d’intérêt, et est consulté pour la fixation des limites de risque. Il émet en outre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs. Enfin, la cartographie des risques et les indicateurs de l’appétit pour le risque du Groupe lui sont présentés une fois par an, et il examine chaque année le Rapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil d’administration et à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). LA DIRECTION GÉNÉRALE La Direction générale préside notamment le Comité des risques, le Comité des grands risques, le Comité financier et le Comité de coordination du Contrôle interne. LE COMITÉ DES RISQUES (CORISQ) ET COMITÉ DES GRANDS RISQUES (CGR) Le Comité des risques du Groupe (CORISQ), présidé par la Direction générale, est composé des membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX), de responsables de la Direction des risques et, en tant que de besoin, des représentants des Directions concernées par l’ordre du jour ; il se réunit au moins une fois par mois pour traiter des grandes orientations en matière de risques du Groupe. De manière générale, le CORISQ, sur proposition de la Direction des risques (RISQ), prend les principales décisions portant sur l’encadrement des différents risques (risques de crédit, risques pays, de marché et opérationnels). Le Comité des grands risques (CGR) constitue une instance ad hoc qui réunit, sous la présidence de la Direction générale, les responsables opérationnels et de RISQ en charge de certaines expositions individuelles du Groupe. LE COMITÉ FINANCIER Le Comité financier, présidé par la Direction générale, a vocation à définir la stratégie financière du Groupe et à assurer le pilotage des ressources rares (capital, liquidité, bilan), leur allocation, et le suivi des risques structurels. LE COMITÉ DE COORDINATION DU CONTRÔLE INTERNE Le Comité de coordination du contrôle interne Groupe est responsable de l’architecture de l’ensemble du dispositif de contrôle interne du Groupe, de sa cohérence et de son efficacité. (1) À compter du 1er janvier 2015 séparation du CACIR en deux Comités : le Comité des risques et le Comité d’audit et de contrôle interne 156 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES Page 161 LA DIRECTION DES RISQUES La Direction des risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du Groupe par la définition, avec la Direction financière et les pôles, de l’appétit aux risques du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques. Dans l’exercice de ses fonctions, la Direction des risques concilie l’indépendance par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort, des opérations qu’ils initient. Dans ce cadre, la Direction des risques : assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la filière Risques du Groupe ; à ce titre, le Directeur des risques est responsable de la filière Risques du Groupe au sens du règlement n° 97-02 du CRBF, modifié par l’arrêté du 19 janvier 2010, est coresponsable, avec la Direction financière, d’instruire la fixation de l’appétit pour le risque du Groupe qui est proposé conjointement à l’organe exécutif et au Conseil d’administration pour validation, n recense l’ensemble des risques du Groupe ; n met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques, y compris transversaux, et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil d’administration et aux autorités de supervision bancaire ; contribue à la définition des politiques de risque tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants ; définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de mesure, d’approbation et de suivi des risques ; valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers ; définit le système d’information « risques » et s’assure de son adéquation avec les besoins des métiers. LA DIRECTION FINANCIÈRE La Direction financière est notamment en charge du pilotage financier global et intégré du Groupe et à ce titre est chargée d’évaluer et de gérer les risques structurels de taux, de change et de liquidité. La gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes, conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques : le Département « gestion du bilan et financement », chargé de la gestion du bilan et du financement du Groupe, notamment au travers de la mise en œuvre des plans de financement et des plans de résilience conformément aux objectifs fixés, et dans le respect des obligations réglementaires. L’objectif principal est d’assurer un coût de financement maîtrisé et une diversification garantissant la sécurité du Groupe ; n n n n n n n n le Département « suivi des risques ALM », chargé de la supervision des risques structurels sur l’ensemble du Groupe. À ce titre, ce département est en charge de la définition des normes de mesure et de modélisation, du contrôle des modèles de risques structurels et de l’instruction et du suivi des limites de risques structurels et des pratiques de gestion actif-passif. Ce département est par ailleurs supervisé fonctionnellement par la Direction des risques. Le pilotage des ressources rares (capital, liquidité, bilan) et de la performance en cohérence avec les objectifs stratégiques et dans le respect des obligations réglementaires est placé sous la responsabilité unique du Département pilotage financier et stratégique. la réglementation bancaire, Enfin, un département est en charge de maintenir et développer, en conformité avec les plans de rétablissement et de résolution du Groupe. Le plan de rétablissement renforce la résilience du Groupe en décrivant de façon préventive les dispositions qui permettraient au Groupe de faire face de façon autonome à une crise très sévère. Le plan de résolution donne les informations nécessaires aux autorités pour concevoir les stratégies qu’il serait possible de mener afin de limiter l’impact d’une hypothétique défaillance du Groupe sur l’économie et les marchés. AUTRES DIRECTIONS Les rôles respectifs des différentes Directions dans le pilotage des risques du Groupe sont rappelés dans le schéma en p. 155. Il convient de préciser en complément que les principes, les procédures et les infrastructures de gestion des risques du Groupe ainsi que leur mise en œuvre sont soumis au contrôle de la Direction du contrôle périodique. La Direction du contrôle périodique effectue régulièrement au sein de l’ensemble des directions du Groupe des audits de risque, y compris des revues des dossiers de crédit, dont les conclusions sont transmises aux responsables des directions opérationnelles, à la Direction des risques, et à la Direction générale pour certains périmètres. LE COMITÉ NOUVEAU PRODUIT Chaque Direction soumet tout nouveau produit, métier ou activité à un Comité nouveau produit. Piloté conjointement par la Direction des risques et les directions des métiers concernés, ce comité a pour objet de s’assurer qu’avant tout lancement : n n n tous les types de risques induits ont été identifiés, compris et correctement traités ; la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur, des règles de bonne conduite professionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à la réputation du Groupe ; toutes les fonctions support ont été mobilisées et n’ont pas, ou plus, de réserve non satisfaite. Ce Comité s’appuie sur une définition très large de nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à l’adaptation d’un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 157 GOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 162 LE PROGRAMME ENTERPRISE RISK MANAGEMENT (ERM) Lancé en janvier 2011, le programme ERM a pour objet d’améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe, en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la Banque. Ce programme s’articule autour de trois leviers : n À titre d’exemple : la sensibilisation des collaborateurs aux risques croisés et aux signaux faibles est l’un des premiers thèmes traité par l’offre de formation digitale ou MOOC (Massive Online Open Courses) ; des événements spécifiques animés par des experts et coordonnés dans leur ensemble se déroulent simultanément dans toutes les régions où le Groupe est présent. Ceci a permis de sensibiliser par exemple près de 3 000 collaborateurs aux enjeux de la sécurité de l’information lors des « Risk Hours ». l’appropriation et le respect par les métiers des engagements sociaux et environnementaux pris par le Groupe ont fait l’objet d’actions spécifiques dans le cadre du programme (formalisation d’une charte assortie de guides pratiques illustrant les modalités de mise en œuvre des principaux engagements…) ; le retour d’expérience, moyen privilégié de partage et de diffusion des bonnes pratiques est largement utilisé dans la démarche de sensibilisation. (débriefing en réunion d’équipe, conférences, bandes dessinées, newsletters,…). Porté par le management du Groupe, la diffusion d’une culture risque solide permet de créer une vision commune des attentes du Groupe en la matière et d’agir avec responsabilité à tous les niveaux de l’organisation. Les progrès réalisés et mesurés à l’occasion d’un baromètre interne confirment la pertinence de cette démarche. L’exercice d’appétit pour le risque constitue un des éléments du dispositif de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe. Il est entièrement intégré au processus budgétaire et s’appuie sur le dispositif de stress test global (décrit ci-après), utilisé également pour s’assurer de l’adéquation du capital en scenario économique stressé. Il fait l’objet de discussions par les instances dirigeantes à différents moments clés : lors du pré-cadrage budgétaire dans une optique d’allocation de ressources rares aux métiers ; le positionnement cible des différents métiers en matière de couple risques/rentabilité ainsi que le profil de risques du Groupe par nature sont analysés et validés par le CACIR(1). Simultanément, les cibles à trois ans proposées par le COMEX sur les principaux indicateurs-clés du Groupe, sont validées par le Conseil d’administration après examen par le CACIR(1) ; lors de la finalisation du processus budgétaire, le Conseil d’administration, sur proposition du COMEX, valide après examen par le CACIR(1) la trajectoire relative aux différents indicateurs-clés du Groupe et leur adéquation avec les cibles fixées. n n n n n n n n n une meilleure prise en compte des risques dans le pilotage l’amélioration stratégique de continue du pilotage de l’« appétit pour le risque » du Groupe (Cf. paragraphe ci-après) ; la Banque, et notamment le renforcement du contrôle permanent, et de ses dispositifs opérationnels (Cf. chapitre Contrôle interne, page 133) ; le renforcement de la « culture risques » de la Banque, au travers d’une démarche Groupe labellisée « culture RISK ». Le programme ERM fait l’objet d’un suivi rapproché au plus haut niveau de la Banque : il est supervisé par la Direction générale, mobilise les membres du Comité exécutif, et fait l’objet d’un reporting régulier au Comité d’audit, de contrôle interne et des risques (CACIR)(1) du Conseil d’administration. Une équipe dédiée assure le pilotage et la fertilisation croisée d’un portefeuille de projets logés au sein des différents métiers et Directions du Groupe. S’appuyant sur des actions de sensibilisation renouvelées et une stratégie de formation novatrice, la culture risque continue de se développer en France et à l’étranger. L’APPÉTIT POUR LE RISQUE L’appétit pour le risque se définit pour Société Générale comme le niveau de risque, par nature de risque et par métier, que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. L’appétit pour le risque s’exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs. Depuis 2009, la Direction des risques et la Direction financière mènent conjointement une démarche coordonnée avec les directions opérationnelles, dans le cadre de l’exercice d’Appétit pour le Risque du Groupe (APR), de formalisation de la vision à trois ans : n n n des cibles sur certains indicateurs-clés du Groupe (solidité financière, rentabilité, solvabilité, levier, liquidité) ; des couples risques/rentabilité des différents métiers du Groupe ; et du profil de risque du Groupe, par nature de risques (crédit, marché, opérationnels et structurels). Pour déterminer ces éléments et élaborer l’APR, sont pris en considération la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et aux événements de crédit, de marché ou opérationnels mesurés notamment dans un scenario macro-économique budgétaire central et dans un scenario macro-économique de stress sévère mais plausible. (1) Comité des risques du Conseil d’administration à compter du 1er janvier 2015. 158 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES Page 163 L’appétit pour le risque du Groupe est mis en œuvre par la Direction générale, en liaison avec le COMEX, et appliqué par les Directions centrales et opérationnelles à travers un dispositif approprié de pilotage opérationnel des risques, en matière : Société Générale vise à maintenir un portefeuille de crédit de qualité avec une forte prépondérance des encours « Investment Grade » et une diversification du portefeuille entre clientèles de particuliers, de professionnels, d’entreprises et d’institutions financières : de gouvernance d’encadrement, de suivi) ; (instances et mécanismes de décision, pour un même type de produit, les critères d’octroi sont équivalents, qu’il soit ou non destiné à être redistribué ; n n n n n n n n n n d’encadrement (identification des zones de risques à encadrer, processus d’octroi et de prise de risques, politiques de gestion des risques à travers des limites et des guidelines, gestion des ressources) ; et de suivi (suivi budgétaire, reportings, indicateurs avancés de risques, contrôle permanent et périodique). Les indicateurs essentiels de l’appétit pour le risque, ou leurs déclinaisons, sont régulièrement suivis dans l’année afin d’identifier tout événement susceptible d’entraîner une évolution défavorable du profil de risque du Groupe. De telles observations peuvent justifier le déclenchement d’actions de remédiation, jusqu’à l’activation du plan de rétablissement (voir page 161) dans les cas les plus sévères. Énoncé de l’appétit pour le risque (Risk Appetite Statement) Société Générale développe un modèle de Banque universelle équilibré avec un ancrage européen fort et une présence mondiale sur certains domaines d’expertise. Ceci se traduit par : une allocation de capital équilibrée entre les activités du Groupe (Banque de détail, Services Financiers Internationaux, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) avec une prépondérance des activités de Banque de détail. Les activités de marché font l’objet d’une allocation de capital contenue ; un modèle équilibré géographiquement avec une forte proportion de revenus réalisés dans les pays matures. Le Groupe développe un portefeuille d’activités dédiées à la clientèle de particuliers diversifié sur les zones Europe et Afrique. Sur la clientèle d’entreprises, la grande clientèle et les investisseurs, le Groupe développe au plan mondial les activités pour lesquelles il bénéficie d’une expertise reconnue. La politique de croissance du Groupe privilégie les domaines d’expertise existants, le fonds de commerce de bonne qualité et la recherche de synergies au sein du Groupe. Société Générale recherche une rentabilité durable et cohérente avec son coût du capital et son modèle de Banque universelle. Pour ce faire, le Groupe : s’attache à maîtriser la volatilité de ses résultats ; calibre des ratios de solvabilité et de liquidité assurant une marge de sécurité significative par rapport aux exigences réglementaires minimales ; n maintient un rating en ligne avec ses principaux pairs permettant un accès au financement compatible avec le développement de ses activités ; veille à la stabilité et à la diversification de ses sources de financement ; assure une résistance suffisante à des scenarii d’assèchement de liquidité ; encadre de façon stricte les risques structurels de taux et de change. n n n n n n n tout engagement comportant des risques de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature du montage de la transaction, ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance ; – – – – la notation des contreparties, appuyée sur des modèles internes respectant les principes et paramètres bâlois, constitue un des critères clés de la politique d’octroi de crédit, en règle générale, les sûretés ne constituent pas l’axe principal de la décision d’octroi, les risques de concentration individuelle sont strictement encadrés, à l’exception des opérations de faible montant, le Groupe privilégie le partage du risque de crédit de chacune de ses opérations par voie de syndication, tout en gardant une part finale en signe d’engagement auprès de ses clients et pour conserver, dans le temps, un suivi des expositions originées ; le suivi de la concentration sectorielle et par type de contrepartie ou d’activité est réalisé périodiquement, notamment au travers d’exercices de stress test, et peut donner lieu à la mise en place de limites ; enfin, dans le domaine de la Banque de détail et en matière de clientèle de particuliers, le processus d’octroi repose sur les décisions et recommandations issues des outils d’analyse et d’aide à la décision déployés dans le Groupe, conçus à partir de modèles statistiques. Les activités de marché, orientées vers les besoins des clients du Groupe, font l’objet d’un encadrement strict : le risque de marché est encadré sous forme d’une limite globale en stress test déclinée sur toutes les activités, complétée d’un ensemble de limites plus spécifiques comme, par exemple, les limites en Valeur en Risque (‘VaR’) et en Valeur en Risque Stressée (‘SVaR’), des limites sur les positions long terme ou des limites en nominal ; l’appétit du Groupe pour le risque de marché, caractérisé par un ratio revenu/consommation de limite en stress test, est globalement stable ; les limites de risque de marché sont notamment déterminées en fonction de la manœuvrabilité des positions (nature et complexité du produit, maturité, taille relative de la position de Société Générale par rapport au marché et effet d’emprise), du couple rendement/risque de l’opération ou de l’activité et des conditions de marché ; n ces limites sont complétées de seuils d’alerte afin d’éviter tout risque de dépassement. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 159 GOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 164 n n n Société Générale a pour objectif de contenir les pertes liées aux risques opérationnels dans leur ensemble à 1 % maximum des revenus récurrents. Les activités du Groupe s’inscrivent dans le strict respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou de normes internes, aux niveaux national et international. En particulier : n n le Groupe s’attache à respecter de façon rigoureuse les règles de conformité, notamment en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, de respect des directives d’embargos et de sanctions financières internationaux, de lutte contre la corruption, ainsi que ses engagements de conduite fiscale ; la le Groupe veille à loyauté du comportement de ses collaborateurs à l’égard de la clientèle et de l’ensemble de ses parties prenantes, ainsi qu’à l’intégrité de ses pratiques bancaires et financières. Société Générale considère sa réputation comme un actif de grande valeur qu’il est essentiel de protéger pour assurer le développement durable du Groupe. La prévention et la détection du risque d’atteinte à sa réputation sont intégrées dans l’ensemble des pratiques opérationnelles du Groupe : la préservation de la réputation du Groupe passe notamment par la diffusion auprès de ses collaborateurs des valeurs de responsabilité, de comportement éthique et d’engagement ; enfin, dans un esprit de responsabilité sociale et environnementale, le Groupe s’est engagé à agir conformément à un corps de principes de conduite des affaires formalisés dans un ensemble d’instructions internes applicables à tout le Groupe. DISPOSITIFS DE STRESS TESTS ET CARTOGRAPHIE DES RISQUES L’exercice d’appétit pour le risque repose sur l’évaluation des risques encourus par le Groupe selon la cartographie des risques et une vision stressée de ces risques, sur la base de scenarii de stress plus ou moins extrêmes. La cartographie des risques du Groupe Cette démarche vise à identifier et estimer les principaux risques de perte potentielle anticipés pour l’année à venir quelle que soit leur nature : risques de crédit, de marché, opérationnel et structurels. Ces risques sont placés sur une matrice associant, pour chacun d’eux, impact et probabilité d’occurrence. Un niveau de perte est associé à chaque scenario, résultant de la combinaison d’approches statistiques, utilisant un historique d’observations passées, et de validation à dire d’expert. Les scenarii sont classés selon une échelle relative d’occurrence présentant trois niveaux distincts : cas de base, stressé et extrême. Il peut s’agir aussi bien de cas de pertes isolées et significatives par leur montant (exemple : le défaut d’une contrepartie majeure) que d’événements associant de nombreuses contreparties (exemple : phénomène de contagion sur un secteur d’activité, entre plusieurs secteurs ou au sein d’un pays ou d’une zone géographique). La cartographie des risques est présentée une fois par an aux membres du CACIR (du Comité des risques du Conseil d’administration à compter du 1er janvier 2015) et du Conseil d’administration. n Dispositif de stress tests Les stress tests, tests de résistance, ou simulations de crises, évaluent ce que serait le comportement d’un portefeuille, d’une activité, d’une entité ou du Groupe dans un contexte d’activité dégradé. Au sein du Groupe, ils contribuent à l’identification, à la mesure et au pilotage des risques, ainsi qu’à l’évaluation de l’adéquation du capital au regard des risques. À ce titre, ils constituent une mesure privilégiée de la résilience du Groupe, de ses activités et de ses portefeuilles, et font partie intégrante du processus d’élaboration de l’appétit pour le risque du Groupe. Le dispositif de stress test du Groupe couvre le risque de crédit, le risque de marché, le risque opérationnel, le risque de liquidité et les risques structurels de taux et de change. Les stress tests s’appuient sur des scenarii économiques hypothétiques, sévères mais plausibles, définis par les économistes du Groupe. Ils déclinent ces scenarii en impacts sur les activités du Groupe, en prenant en compte les capacités de réaction des activités, en combinant systématiquement des méthodes quantitatives et le jugement d’experts (risques, finance ou métiers). Le dispositif de stress tests comprend ainsi : un exercice annuel de stress global, intégré dans le processus budgétaire en vue de l’élaboration de l’exercice Appétit pour le Risque du Groupe et du processus ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) pour la Banque Centrale Européenne et l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), permettant de s’assurer notamment que le Groupe respecte les ratios réglementaires. Il couvre l’ensemble des activités du Groupe et s’appuie sur deux scenarii macroéconomiques transversaux à horizon trois ans : un scenario central servant de base à la trajectoire budgétaire centrale et un scenario de stress sévère mais plausible. Des projections de pertes potentielles au titre de risques de crédit, de marché et opérationnel sont estimées sur trois ans en central et en stress ; des stress tests de crédit spécifiques (sur des portefeuilles, pays, activités, etc.), récurrents ou réalisés à la demande, qui complètent l’analyse globale par une approche plus granulaire et permettent ainsi d’affiner l’identification, la mesure et le pilotage opérationnel des risques. Le risque de crédit est modélisé en s’appuyant sur les relations historiques entre la performance des portefeuilles et les variables économiques pertinentes (Produit Intérieur Brut, taux de chômage, taux de change, prix de l’immobilier, etc.). En lien avec le Pilier réglementaire, les stress tests prennent systématiquement en compte l’influence que pourrait avoir la performance des contreparties sur lesquelles le Groupe est le plus concentré dans un environnement de stress : 160 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES Page 165 n n n des stress tests de marché spécifiques, qui évaluent les risques en stress en utilisant les modèles internes (VaR, EEPE, CVA…) ainsi que des projections de variables de marché (indices, spreads de crédit…) cohérentes avec les scenarii économiques retenus et qui sont également utilisées pour réévaluer les titres disponibles à la vente - se référer à la section 6 « risques de marché » du présent chapitre, page 247 et suivantes. Ce dispositif s’appuie sur 3 scenarii historiques et 15 scenarii théoriques afin de prendre en compte les perturbations de marché exceptionnelles ; l’évaluation du risque opérationnel en stress qui utilise les travaux d’analyse de scenarii et de modélisation des pertes réalisés pour le calibrage du capital du Groupe au titre du risque opérationnel et permet d’appréhender l’exposition aux pertes opérationnelles en lien avec la sévérité des scenarii économiques, y compris l’exposition à des pertes rares et sévères non présentes dans l’historique ; des stress tests appréhendant la sensibilité du Groupe aux risques structurels de taux et de change. Le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux fixe dans des scenarii de déplacement et de déformation des courbes de taux (pentification et aplatissement) ; la mesure de la sensibilité de la marge d’intermédiation dans différentes configurations de la courbe des taux est aussi utilisée pour quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités significatives. Concernant le risque de change, des scenarii de stress sont appliqués sur les différentes devises, majeures et périphériques ; n des stress tests de liquidité permettant de s’assurer que l’horizon durant lequel le Groupe peut continuer à opérer est respecté dans un environnement de marché stressé. En parallèle des exercices de stress internes, le Groupe fait partie de l’échantillon de banques européennes participant aux grands programmes de stress tests internationaux pilotés par l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) et la BCE (Banque Centrale Européenne). PLANS DE RÉTABLISSEMENT ET DE RÉSOLUTION En novembre 2011, les pays du G20 ont adopté les principes décrits par le Conseil de Stabilité Financière (en anglais, Financial Stability Board ou FSB), encadrant le développement et le maintien futur de plans préventifs de rétablissement et de résolution crédibles pour les banques systémiques. Dans le prolongement de ces travaux, une Directive européenne a été votée par le Parlement européen le 15 avril 2014 qui définit un dispositif de rétablissement et de résolution commun à l’ensemble de l’Union européenne. La transposition de cette directive dans le droit des Etats membres est en cours et devrait aboutir, en France, dans le courant de l’année 2015\. Parallèlement, l’Autorité Bancaire Européenne complète le dispositif au moyen de standards techniques. La mise en place, au niveau européen, d’un Mécanisme de Résolution Unique (MRU) a par ailleurs été décidée. Ce dispositif, lorsqu’il sera totalement opérationnel (1er janvier 2016), définira les stratégies de résolution et plans associés des banques relevant de l’Union Bancaire, laquelle fait, depuis le 4 novembre 2014, l’objet d’une supervision unique par la Banque Centrale Européenne. Depuis cette date, le plan de rétablissement du Groupe relève par conséquent de la Banque Centrale Européenne. Les plans de rétablissement et de résolution du Groupe sont mis à jour annuellement. Strictement confidentiels, ils sont régulièrement enrichis afin de tenir compte de l’évolution de la réglementation applicable et des travaux des autorités compétentes. Le plan de rétablissement renforce la résilience du Groupe en décrivant de façon préventive les dispositions qui lui permettraient de faire face à une crise très sévère de façon autonome. Il comprend l’ensemble des éléments nécessaires à la gestion efficace d’une crise financière grave : vigilance et dispositif d’alerte, dispositif de gestion de crise, communication de crise, liste des options de rétablissement qui permettraient, selon les cas, la restauration d’une situation financière assainie. Le plan de résolution comprend les informations nécessaires aux autorités de résolution pour concevoir les stratégies et actions correspondantes qu’il serait possible de mener afin de limiter l’impact d’une hypothétique défaillance du Groupe sur l’économie. Le plan de résolution vise à limiter l’impact systémique d’un tel événement. Il doit permettre de préserver celles des activités essentielles à la conduite de l’économie, à commencer par exemple par les dépôts et les moyens de paiement, mais aussi en visant à conserver au mieux la valeur des différentes composantes du Groupe afin de limiter les pertes finales supportées par les investisseurs et les actionnaires. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 161 GOUVERNANCE ET DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 166 3 . G E S T O N D U C A P TA L E T A D É Q U AT O N D E S F O N D S P R O P R E S LE CADRE RÉGLEMENTAIRE BÂLE 3 À la suite de la crise financière de ces dernières années, le Comité de Bâle, mandaté par le G20, a défini de nouvelles règles en matière de fonds propres et de liquidité visant à accroître la résilience du secteur bancaire. Les nouvelles règles, dites de Bâle 3, ont été publiées en décembre 2010. Elles ont été traduites dans le droit européen par une directive (CRD4) et un règlement (CRR), qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2014. Le cadre général défini par Bâle 2, qui s’articule autour de trois piliers, est maintenu : n n n n le Pilier 1 fixe les exigences minimum de solvabilité et énonce les règles que les banques doivent employer pour mesurer les risques et calculer les besoins en fonds propres qui en découlent selon des méthodes standardisées ou plus avancées ; le Pilier 2 concerne la surveillance discrétionnaire exercée par les autorités de tutelle nationales qui leur permet, en dialoguant constamment avec les établissements de crédit dont elles assurent la supervision, d’apprécier l’adéquation de fonds propres calculés selon le Pilier 1 et de calibrer des exigences de fonds propres supplémentaires prenant en compte l’ensemble des risques auxquels sont confrontés ces établissements ; le Pilier 3 encourage la discipline de marché en élaborant un ensemble d’obligations déclaratives, tant quantitatives que qualitatives, qui permettent aux acteurs du marché de mieux évaluer les fonds propres, l’exposition aux risques, les procédures d’évaluation des risques et, partant, l’adéquation des fonds propres d’un établissement donné. En matière de capital, les principales nouvelles mesures introduites pour renforcer la solvabilité des banques sont les suivantes : la refonte complète et l’harmonisation de la définition des fonds propres avec en particulier l’amendement des règles de déductions, la définition d’un ratio « Common Equity Tier 1 » (ou CET 1) normé et de nouveaux critères d’éligibilité aux fonds propres « Tier 1 » pour les titres hybrides ; n n n de nouvelles exigences en fonds propres au titre du risque de contrepartie des opérations de marché, afin de prendre en compte le risque de variation de CVA (« Credit Value Adjustement ») et de couvrir les expositions sur les contreparties centrales (CCP) ; la mise en place de coussins de fonds propres qui pourront être mobilisés pour absorber les pertes en cas de tensions. Les nouvelles règles imposent aux établissements des coussins de conservation et contracyclique pour préserver leur solvabilité en cas de conditions adverses. De plus, un coussin supplémentaire est prévu pour les établissements d’importance systémique. Ainsi le groupe Société Générale, en tant qu’établissement d’importance systémique mondiale (GSIB)(1), s’est vu imposer une charge additionnelle de 1 % sur son ratio Common Equity Tier 1. Les exigences relatives aux coussins de fond propres entreront progressivement en vigueur à compter du 1er janvier 2016, pour une pleine application en janvier 2019 ; à ces mesures, viennent s’ajouter celles visant à encadrer la taille et, par conséquent, le recours à un effet de levier excessif. Pour ce faire, le Comité de Bâle a défini un ratio de levier dont les règles finales ont été publiées en janvier 2014. Le ratio de levier bâlois met en rapport les fonds propres Tier 1 de l’établissement et les éléments de bilan et de hors-bilan, avec des retraitements pour les dérivés et les pensions. Les établissements ont l’obligation de le publier dès 2015. Les régulateurs décideront d’ici 2018 s’il est pertinent de fixer une exigence minimale applicable à tous les établissements. Enfin, le groupe Société Générale, identifié comme « Conglomérat financier », est soumis à une surveillance complémentaire assurée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Au 31 décembre 2014, les fonds propres conglomérat financier du groupe Société Générale couvrent les exigences de solvabilité relatives aux activités bancaires d’une part et aux activités d’assurance d’autre part. (1) Les critères permettant d’évaluer l’importance systémique de Société Générale au titre de 2013 et s’appliquant en 2014 sont publiés sur son site internet www.sociétégénérale.com, rubrique Investisseurs, Document de référence et Pilier 3 (année 2014). 162 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 167 CHAMP D’APPLICATION – PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL Le périmètre prudentiel du Groupe inclut toutes les filiales consolidées par intégration globale à l’exception des filiales d’assurance qui sont soumises à des obligations de supervision distinctes en matière de fonds propres. | TABLEAU 1 : DIFFÉRENCE ENTRE PÉRIMÈTRE COMPTABLE ET PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL Type d’entité Traitement comptable Traitement prudentiel sous CRR/CRD4 Filiales ayant une activité financière Consolidation par intégration globale Exigence en fonds propres au titre des activités de la filiale Filiales ayant une activité d’assurance Consolidation par intégration globale Pondération de la valeur de mise en équivalence Participations, co-entreprises ayant une activité financière par nature Mise en équivalence Pondération de la valeur de mise en équivalence Le tableau suivant rapproche le bilan consolidé et le bilan comptable sous le périmètre prudentiel. Les montants présentés sont des données comptables, et non une mesure d’encours pondérés, d’EAD ou de fonds propres prudentiels. | TABLEAU 2 : RAPPROCHEMENT DU BILAN CONSOLIDÉ ET DU BILAN COMPTABLE SOUS PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL Bilan consolidé Retraitements prudentiels(1) Bilan comptable sous périmètre prudentiel Référence au Tableau 6a, p.174 ACTIF au 31.12.2014 (en M EUR) Caisse et banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit dont prêts subordonnés bancaires Prêt et créances sur la clientèle Opérations de location financement et assimilées Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à échéance Actifs d’impôts dont actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles dont actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles Autres actifs dont actifs de fonds de pension à prestations définies Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immobilisations corporelles et incorporelles dont immobilisations incorporelles hors droit au bail Écarts d’acquisition Total ACTIF 57 065 530 536 19 448 143 722 80 709 481 344 368 25 999 3 360 4 368 7 447 1 691 4 489 65 238 18 866 2 796 17 917 1 478 4 331 (0) (16 881) (419) (78 156) (7 559) (0) 809 \- \- \- \- \- 204 950 (732) (423) 3 033 (525) (37) 5 57 065 513 655 19 029 65 566 73 150 481 345 177 25 999 3 360 4 368 7 651 2 641 3 757 64 815 18 866 5 829 17 392 1 441 4 336 1 2 3 4 5 5 (1) Retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intra-groupe liées à ses filiales. NB. Le tableau 6a, page 174, présente une information détaillée sur la constitution des fonds propres et des ratios prudentiels 1 308 170 (99 912) 1 208 258 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 163 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 168 Dettes liées aux Passifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des entreprises d’assurance 103 298 (103 298) PASSIF au 31.12.2014 (en M EUR) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts Autres Passifs Provisions Dettes subordonnées dont titres subordonnés remboursables y compris réévaluation des éléments couverts Total des dettes CAPITAUX PROPRES Capitaux propres part du groupe dont capital et réserves liées dont autres instruments de capitaux propres dont bénéfices non distribués dont autres éléments du résultat global accumulés (Y-compris gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) dont résultat de l'exercice Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres Total PASSIF Bilan consolidé Retraitements prudentiels(1) Bilan comptable sous périmètre prudentiel Référence au Tableau 6a, p.174 4 607 480 330 10 902 91 290 349 735 108 658 10 166 1 416 75 124 505 4 492 8 834 8 394 55 168 19 974 9 069 5 578 17 855 2 692 3 645 58 813 1 370 (0) (1 570) 2 131 4 210 (390) (1 788) \- \- \- (23) 245 240 0 \- \- \- (0) (0) (799) (799) 4 607 481 700 10 902 89 720 351 866 112 868 10 166 1 026 73 336 505 \- 4 469 9 079 8 634 55 168 19 974 9 069 5 578 17 855 2 692 2 846 58 014 1 249 357 (99 113) 1 150 244 6 7 8 9 10 11 12 (1) Retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intra-groupe liées à ses filiales. 1 308 170 (99 912) 1 208 258 164 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 169 Les principales sociétés exclues du périmètre prudentiel sont les suivantes : | TABLEAU 3 : FILIALES EXCLUES DU PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL Genecar - Société Générale de courtage d'assurance et de réassurance Société Antarius Sogelife Catalyst RE International LTD Société Générale strakhovanie zhizni LLC Inora life ltd SG Strakhovanie LLC Sogecap Komercni Pojstovna A.S. La Marocaine Vie Oradea Vie Société Générale re sa Sogessur La Banque Postale Financement SG Banque au Liban Amundi FONDS PROPRES Activité Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Banque Banque Gestion d’actifs Pays France Bermudes Russie Luxembourg France Irlande Russie France Maroc France France France Liban France République tchèque Luxembourg Les filiales financières soumises à la réglementation bancaire et les autres filiales n’entrant pas dans le périmètre de consolidation prudentiel de Société Générale respectent toutes leurs obligations de solvabilité respectives. De manière plus générale, toutes les entreprises régulées du Groupe sont soumises à des exigences de solvabilité par leurs autorités de tutelle respectives. Les fonds propres réglementaires de Société Générale, dont la valeur comptable est établie conformément aux International Financial Reporting Standards (IFRS), se composent comme suit : FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (COMMON EQUITY TIER 1) Selon la réglementation CRR/CRD4, les fonds propres de base de catégorie 1 sont principalement constitués des éléments suivants : actions ordinaires (nettes des actions rachetées et auto détenues) et primes d’émission afférentes ; résultats non distribués ; autres éléments du résultat global accumulés ; autres réserves. Les déductions des fonds propres de base de catégorie 1 portent essentiellement sur les éléments suivants : n montant estimé des dividendes ; écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles, nets des passifs d’impôts différés associés ; plus et moins-values latentes sur les opérations de couverture de flux de trésorerie ; n n n n n n n n n n n n n n résultat sur risque de crédit propre ; actifs d’impôts différés sur déficits ; actifs d’impôts différés sur différences temporaires au-delà d’une franchise ; actifs du fonds de pension à prestations définies, nets des impôts différés ; différence positive, s’il y a lieu, entre les pertes attendues sur les prêts et créances sur la clientèle évaluée en méthode interne et la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes ; pertes attendues sur participations ; les expositions du portefeuille de corrections de valeur découlant des exigences d’évaluation prudente ; positions de titrisation pondérées à 1 250 %, lorsque ces positions sont exclues du calcul des actifs pondérés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 165 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 170 FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (ADDITIONAL TIER 1) elles ne comportent ni saut de rémunération ni aucune autre incitation au rachat ; Selon la réglementation CRR/CRD4, les fonds propres additionnels de catégorie 1 sont constitués de titres super subordonnés émis directement par la Banque, qui ont principalement les caractéristiques suivantes : n n elles constituent des engagements à durée indéterminée, non garantis et très subordonnés. Leur rang de créance est subordonné à tous les autres engagements de la Banque, y compris les titres subordonnés à durée déterminée et indéterminée, et n’est prioritaire que vis-à-vis des actions ordinaires ; de plus, Société Générale peut décider de manière discrétionnaire de ne pas payer intérêts et coupons relatifs à ces instruments. Cette rémunération est versée à partir des éléments distribuables ; n n n n n elles doivent avoir une capacité d’absorption de pertes ; sous réserve de l’accord préalable de la Banque Centrale Européenne, Société Générale a la faculté de rembourser ces instruments à certaines dates, mais pas avant cinq ans après leur date d’émission. Les déductions des fonds propres additionnels de catégorie 1 portent essentiellement sur les éléments suivants : titres hybrides AT1 auto-détenus ; détention de titres hybrides AT1 émis par des entités du secteur financier. | TABLEAU 4 : MONTANT TOTAL DES INSTRUMENTS DE DETTE ASSIMILÉS AUX FONDS PROPRES TIER 1 Date d’émission Devise Montant émis (M DEV) Première Date de call Taux avant la date de call et périodicité Taux après la date de call et périodicité Valeur au 31.12.2014 Valeur au 31.12.2013 26-janv.-05 1 000 M 26-janv.-15 4,196 % par an Euribor 3 mois majoré de 1,53 % par an EUR USD USD EUR GBP EUR USD EUR USD USD USD EUR USD 5-avr.-07 5-avr.-07 19-déc.-07 16-juin-08 7-juil.-08 27-févr.-09 4-sept.-09 7-oct.-09 6-sept.-13 18-déc.-13 7-avr.-14 25-juin-14 Total 200 M 5-avr.-17 Libor 3 mois sur l’USD majoré de 0,75 % par an Libor 3 mois sur l’USD majoré de 1,75 % par an 1 100 M 5-avr.-17 5,922 % par semestre Libor 3 mois sur l’USD majoré de 1,75 % par an 600 M 19-déc.-17 6,999 % par an 700 M 16 juin 2018 8,875 % par an 100 M 7-juil.-18 7,715 % par an 450 M 27-févr.-16 9,5045 % par an 1 000 M 4-sept.-19 1 000 M 7-avr.-15 9,375 % par an 8,75 % par an 1 250 M 29-nov.-18 8,25 % par an 1 750 M 18-déc.-23 7,875 % par an 1 000 M 7-avr.-21 6,75 % par an 1 500 M 27-janv.-20 6 % par semestre Euribor 3 mois majoré de 3,35 % par an Libor 3 mois majoré de 3,40 % par an Euribor 3 mois majoré de 3,70 % par an Libor 3 mois majoré de 6,77 % par an Euribor 3 mois majoré de 8,9 % par an 8,75 % par an Mid Swap USD 5 ans majoré de 6,394 % Mid Swap USD 5 ans majoré de 4,979 % Mid Swap USD 5 ans majoré de 5,538 % Mid Swap USD 5 ans majoré de 4,067 % \- 52 665 468 649 100 371 1 000 824 1 030 1 441 1 000 1 235 8 835 728 46 586 468 606 100 326 1 000 725 906 1 269 \- \- 6 761 166 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 171 n n n n FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (TIER 2) Les fonds propres de catégorie 2 incluent : Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI) ; Titres Subordonnés Remboursables (TSR) ; différence positive, s’il y a lieu, entre la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes aux expositions sur les prêts et créances sur la clientèle évaluée en méthode interne et les pertes attendues dans un montant admissible de 0,6 % des actifs pondérés au titre du risque de crédit en méthode interne ; ajustements de valeurs pour risque de crédit relatifs aux expositions sur les prêts et créances sur la clientèle évaluée en méthode standard dans un montant admissible de 1,25 % des actifs pondérés au titre du risque de crédit en méthode standard. n n n Les déductions des essentiellement sur les éléments suivants : fonds propres de catégorie 2 portent titres hybrides Tier 2 auto-détenus ; détention de titres hybrides Tier 2 émis par des entités du secteur financier ; quote-part des minoritaires au-delà de l’exigence minimale en capital dans les entités concernées. Les instruments de fonds propres de catégorie 2 sont détaillés en note 16 des comptes sociaux pour les TSR émis par Société Générale SA et en note 26 des états financiers consolidés pour les TSDI. L’ensemble des instruments de fonds propres et leurs caractéristiques l’annexe Principales caractéristiques des sont détaillés dans instruments de fonds propres de ce chapitre. | TABLEAU 5 : ÉVOLUTION DES DETTES ÉLIGIBLES À LA CONSTITUTION DES FONDS PROPRES (en M EUR) Dettes admissibles en Tier 1 Dettes admissibles en Tier 2 TOTAL DETTES ADMISSIBLES 31.12.2013 Émissions Remboursements Autres 31.12.2014 6 761 6 652 13 413 2 102 1 725 3 827 Décote prudentielle \- (1 410) (1 410) (728) (378) (1 106) 701 169 870 8 835 6 759 15 594 CALCUL DES RATIOS RÉGLEMENTAIRES Au titre du Pilier 1, les exigences minimales de fonds propres sont fixées en mettant en rapport, d’une part, les fonds propres du groupe et, d’autre part, la somme des risques de crédit pondérés et de l’exigence de fonds propres multipliée par 12,5 pour les risques de marché et les risques opérationnels. Depuis le 1er janvier 2014, le nouveau cadre réglementaire impose des exigences minimales à respecter pour le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) et le ratio Tier 1. Pour l’année 2014, l’exigence minimale de CET1 est de 4 %, celle de Tier 1 de 5,5 %. Pour les années suivantes, l’exigence minimale de CET1 sera de 4,5 %, celle de Tier 1 de 6 %. L’exigence totale de fonds propres, qui inclut les fonds propres CET1, Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) et Tier 2, est quant à elle fixée à 8 %. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 167 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 172 | TABLEAU 6 : FONDS PROPRES PRUDENTIELS ET RATIOS DE SOLVABILITÉ CRR/CRD4 NON PHASÉS 31.12.2014 31.12.2013* (En M EUR) Capitaux propres part du Groupe Titres super subordonnés (TSS) Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) Capitaux propres consolidés, part du Groupe, net des TSS et TSDI Dividendes proposés à l'Assemblée Générale et coupons à verser sur TSS et TSDI Participations ne donnant pas le contrôle Immobilisations incorporelles Écarts d'acquisitions Déductions et retraitements prudentiels Total des fonds propres Common Equity Tier 1 Titres super subordonnés (TSS) et preference share Autres fonds propres additionnels de catégorie 1 Déductions Tiers 1 Total des fonds propres Tier 1 Instruments Tier 2 Autres fonds propres de catégorie 2 Déductions Tier 2 Fonds propres globaux Total des encours pondérés Encours pondérés au titre du risque de crédit Encours pondérés au titre du risque de marché Encours pondérés au titre du risque opérationnel Ratios de solvabilité Ratio Common Equity Tier 1 Ratio Tier 1 Ratio global * Proforma Bâle 3. 55 168 (9 364) (335) 45 470 2 671 (1 419) (5 132) (1 120) (4 679) 35 792 8 835 50 (27) 44 650 6 759 441 (1 337) 50 514 353 196 285 095 24 170 43 931 10,1 % 12,6 % 14,3 % 51 008 (6 561) (414) 44 033 2 787 (1 455) (5 926) (910) (4 269) 34 260 6 761 38 (796) 40 263 6 653 356 (1 312) 45 960 342 610 275 744 26 295 40 571 10,0 % 11,8 % 13,4 % Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à fin décembre 2014 à 55,2 Md EUR (à comparer à 51,0 Md EUR au 31 décembre 2013). Après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle et des retraitements prudentiels, les fonds propres prudentiels Common Equity Tier 1 s’élèvent à 35,8 Md EUR au 31 décembre 2014, contre 34,3 Md EUR au 31 décembre 2013. Le tableau ci-après présente les principaux éléments contribuant à cette variation. 168 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 173 | TABLEAU 7 : FLUX DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS NON PHASÉS (En M EUR) Fonds propres Common Equity Tier 1 fin 2013* Variation du capital liée à l'augmentation de capital Résultat net part du Groupe Variation sur la provision pour dividendes 2015 Variation liée aux écarts de conversion Variation de valeur des instruments financiers Variation des participations ne donnant pas le contrôle Variation sur les écarts d'acquisition et immobilisations incorporelles Variation des déductions Autres Fonds propres Common Equity Tier 1 fin 2014 Fonds propres additionnels Tier 1 fin 2013* Variation des dettes admissibles en fonds propres additionnels de catégorie 1 Variation des autres fonds propres additionnels de catégorie 1 Variation des déductions Tier 1 Fonds propres additionnels Tier 1 fin 2014 Fonds propres Tier 2 fin 2013* Variation des instruments Tier 2 Variation des autres fonds propres de catégorie 2 Variation des déductions Tier 2 Fonds propres Tier 2 fin 2014 * Proforma Bâle 3. (En M EUR) Ecrêtage des intérêts minoritaires Actifs d'impôt différé Prudent Value Adjustment Autres * Proforma Bâle 3. Neutralisation de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et de la DVA Total des déductions et retraitements prudentiels CRR/CRD4 EXIGENCES EN FONDS PROPRES 34 260 35 792 203 2 692 (942) (347) 620 (117) 831 (410) (998) 6 003 2 074 12 768 8 858 5 697 107 85 (25) 5 864 (1 195) (2 665) 0 814 (1 223) (4 269) (1 366) (2 641) (557) 880 (995) (4 679) | TABLEAU 8 : DÉDUCTIONS ET RETRAITEMENTS PRUDENTIELS AU TITRE DE CRR/CRD4 (NON PHASÉS) 31.12.2014 31.12.2013* L’Accord de Bâle 3 a fixé les nouvelles règles de calcul des exigences minimales en fonds propres avec l’objectif de mieux appréhender les risques auxquels sont soumises les banques. Le calcul des encours pondérés au titre du risque de crédit prend en compte le profil de risque des opérations grâce à l’utilisation de deux approches de détermination des encours pondérés : une méthode standard et des méthodes avancées s’appuyant notamment sur des modèles internes de notation des contreparties. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 169 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 174 | TABLEAU 9 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES ET ENCOURS PONDÉRÉS DU GROUPE 31.12.2014 31.12.2013 Exigences minimum en fonds propres Actifs pondérés Actifs pondérés Exigences minimum en fonds propres (En M EUR) Type de risque Souverains Établissements Entreprises Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Total du risque de crédit en approche interne fondation Total du risque de crédit en approche interne avancée Actions du portefeuille bancaire Positions de titrisations Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit Total du risque de crédit en approche interne Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Actions du portefeuille bancaire Positions de titrisation Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit Total du risque de crédit en méthode Standard Risque de crédit, de contrepartie et de livraison Value at Risk Stressed Value at Risk Risque additionnel de défaut et de migration (IRC) Portefeuille de corrélation (CRM) Risque de marché en modèle interne Risque général et risque spécifique lié au taux d'intérêt (hors titrisations) Risque spécifique relatif aux positions de titrisation Risque de marché en approche standard relatif aux positions sur titres de propriété Risque de marché en approche standard relatif aux positions de change Risque de marché en approche standard relatif aux positions sur produits de base Risque de marché en approche standard Risque de marché Approche de mesure avancée du risque opérationnel Approche standard du risque opérationnel Risque opérationnel Credit Value Adjustment Impacts Bâle 3 Totaux Montants phasés 0 0 282 282 415 859 7 517 2 413 11 203 1 418 130 3 13 037 900 347 4 248 2 145 409 30 1 218 9 298 319 828 422 173 1 741 22 334 26 24 36 101 5 192 1 934 284 3 230 3 514 505 0 0 3 3 519 3 523 5 187 10 733 93 961 30 162 140 044 17 725 1 629 37 162 957 11 256 4 342 53 102 26 813 5 115 374 15 221 116 224 279 181 3 983 10 349 5 276 2 160 21 769 323 300 445 1 268 64 2 401 24 170 3 556 40 375 43 931 6 318 0 0 0 321 322 402 680 6 721 2 306 10 110 737 171 1 287 12 627 44 261 3 830 2 655 9 22 443 7 264 19 890 477 643 585 155 1 860 62 67 5 105 5 244 2 104 2 907 339 3 246 2 210 27 449 0 3 4 018 4 021 5 027 8 506 84 017 28 825 126 376 9 212 2 141 16 085 157 834 553 3 261 47 877 33 185 107 269 5 543 90 795 248 630 5 961 8 038 7 307 1 938 23 244 772 840 61 1 316 61 3 051 26 295 36 334 4 237 40 571 27 620 343 115 28 288 353 600 170 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 175 Des précisions sur chaque type de risque (risque de crédit, risque de marché et risque opérationnel) sont apportées dans les sections ad-hoc du présent chapitre. ÉVOLUTION DES ENCOURS PONDÉRÉS ET DES EXIGENCES EN FONDS PROPRES Le tableau qui suit présente les actifs pondérés ainsi que les exigences en fonds propres du Groupe, classés par type de risque. Entre le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2014 les exigences en fonds propres et les encours pondérés du Groupe ont progressé de respectivement 839 M EUR et 10 485 M EUR. | TABLEAU 10 : ENCOURS PONDÉRÉS DES RISQUES CRR/CRD4 À FIN DÉCEMBRE 2014 (En Md EUR) Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles Groupe Crédit Marché Opérationnel 0,1 0,1 22,9 1,2 24,2 3,7 6,2 28,6 5,4 43,9 Par type d’activité, les encours pondérés (353,6 Md EUR) s’analysent comme suit : n les risques de crédit représentent 80,7 % des encours pondérés au 31 décembre 2014, soit 285,5 Md EUR (contre 276,2 Md EUR au 31 décembre 2013)(1) ; les risques de marché représentent 6,8 % des encours pondérés au 31 décembre 2014, soit 24,2 Md EUR (contre 26,3 Md EUR au 31 décembre 2013) ; les risques opérationnels représentent 12,4 % des encours pondérés au 31 décembre 2014, soit 43,9 Md EUR (contre 40,6 Md EUR au 31 décembre 2013). 90,1 97,5 84,8 13,1 285,5 n n | ÉVOLUTION DES RWA RISQUE DE CRÉDIT | ÉVOLUTION DES RWA RISQUE DE MARCHÉ RWA risque de crédit fin 2013(1) 276,2 RWA risque de marché fin 2013 (En Md EUR) Effet périmètre Effet change Ajustements de modèles Autres (dont volume, rating…) RWA risque de crédit fin 2014 (En Md EUR) Actifs gérés en extinction Autres (incluant notamment VaR, sVaR, IRC, CRM…) RWA risque de marché fin 2014 3,1 0,7 (0,6) 6,1 285,5 Total 93,9 103,8 136,2 19,7 353,6 26,3 (1,4) (0,7) 24,2 (1) Données proforma Bâle 3, phasées. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 171 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 176 INFORMATION RELATIVE À LA CONTRIBUTION DES PRINCIPALES FILIALES AUX ENCOURS PONDÉRÉS DU GROUPE Les contributions des trois principales filiales contribuant au total à plus de 10 % des encours pondérés du Groupe sont les suivantes : | TABLEAU 11 : CONTRIBUTION DES PRINCIPALES FILIALES AUX ENCOURS PONDÉRÉS DU GROUPE Risques de crédit et de contrepartie (en M EUR) Souverain Établissements financiers Entreprises Clientèle de détail Titrisation Titres de participation Autres actifs Risque de marché Risque opérationnel Total 2014 Total 2013 Crédit du Nord Rosbank Komerčni Banka Standard 2 830 Standard Standard 1 771 IRB 14 720 0 211 8 277 5 172 1 060 0 0 1 19 920 775 0 238 878 73 852 18 475 20 169 IRB 532 472 13 0 0 0 0 48 7 474 45 542 4 224 2 126 0 0 537 138 1 689 9 833 13 190 IRB 9 009 494 1 093 4 652 2 681 89 0 0 0 33 814 569 0 0 355 33 624 11 437 11 712 PILOTAGE DU CAPITAL Le pilotage du capital est mis en œuvre par la Direction financière avec l’aval de la Direction générale sous la supervision et le contrôle du Conseil d’administration. Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres, le Groupe veille à ce que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec les objectifs suivants : n maintien de sa solidité financière, qui doit être étroitement corrélée au profil de risque global du Groupe et à son appétit pour le risque ; préservation de sa flexibilité financière pour financer son développement interne et externe ; allocation adéquate des fonds propres entre ses divers métiers pour optimiser le couple rendement/risque des fonds propres ; n maintien d’une bonne résilience du Groupe en cas de scenarii de stress ; n n n Le Groupe détermine en conséquence sa cible interne de solvabilité, en cohérence avec le respect de ces objectifs et le respect des seuils réglementaires. Le Groupe dispose d’un processus interne d’évaluation de l’adéquation des fonds propres (Internal Capital Adequacy Assessment Process, ICAAP) qui procède d’une approche multidimensionnelle, prenant en compte : n la planification des besoins de fonds propres, actualisée à intervalles réguliers au moyen d’un outil de simulation relatif à l’ensemble du Groupe, notamment au moment du processus budgétaire et de l’élaboration des plans stratégiques. Elle permet de s’assurer à tout instant que les ressources et les emplois de fonds propres correspondent bien aux objectifs d’ensemble du Groupe et aux besoins de son activité ; n n le cycle de l’activité et des risques, de manière à tenir explicitement compte des effets des cycles de crédit tout en intégrant les risques ne relevant pas du Pilier 1 (ex : risque structurel de taux d’intérêt et de change, risque stratégique, etc.) ; la mise en œuvre d’un exercice annuel de stress test global (Cf. paragraphe Dispositif de stress test ci-avant) intégré au processus budgétaire et qui permet d’obtenir une couverture complète du Groupe. Cet exercice permet de mesurer l’adéquation des ratios de capital du Groupe aux contraintes réglementaires et aux objectifs définis dans le cadre de l’appétit pour le risque. En 2014, la forte génération de capital du Groupe a permis de financer la croissance des encours pondérés, reflet de l’activité du Groupe, les évolutions de son portefeuille d’activités (notamment les acquisitions de l’année), l’intégration de nouvelles exigences réglementaires et l’accroissement de la provision collective pour litiges, tout en préservant une marge significative pour la rémunération des actionnaires. réponse aux attentes de ses diverses parties prenantes : superviseurs, contreparties, créanciers obligataires, agences de notation et actionnaires. Depuis le 1er janvier 2014, le Groupe se pilote autour d’une cible de 10 % de ratio Common Equity Tier 1(1). Au 31 décembre 2014, le ratio Common Equity Tier 1 du Groupe est de 10,1 %. (1) Ratio déterminé selon les règles CRR/CRD4, sans bénéfice des dispositions transitoires (non phasé). 172 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES Page 177 Par ailleurs, le Groupe maintient une allocation en capital équilibrée entre ses trois piliers stratégiques : n n n la Banque de détail en France ; la Banque de détail et Services Financiers Internationaux ; la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Chaque pilier du Groupe représente environ un tiers des encours pondérés en risque (RWA avec une prédominance des activités de banque de détail en France comme à l’international (plus de 60 % du total des encours des métiers), et des risques de crédit (pour près de 80 % des encours pondérés du Groupe). Au 31 décembre 2014, les encours pondérés du Groupe sont en progression de 3,1 % à 353,2 milliards d’euros contre 342,6 milliards d’euros à fin décembre 2013. PILOTAGE DU RATIO DE LEVIER | TABLEAU DE RWA CRR/CRD4 PAR PILIER EN MD EUR Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Hors Pôles Total Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 123,3 136,2 2013 2014 97,4 93,9 105,7 103,8 16,2 19,3 342,6 353,2 Le Groupe pilote son effet de levier selon le référentiel du ratio de levier tel que défini par le Comité de Bâle en janvier 2014. Ces règles ont été transposées dans la réglementation européenne (CRR modifié par l’acte délégué du 10 octobre 2014). Le pilotage du ratio de levier vise à la fois à calibrer le montant de fonds propres « Tier 1 » (numérateur du ratio) et à encadrer l’exposition levier du Groupe (dénominateur du ratio) pour atteindre les objectifs de niveau de ratio que se fixe le Groupe. Pour ce faire, l’exposition « levier » des différents métiers fait l’objet d’un encadrement sous le contrôle de la filière Finance. Le Groupe se donne comme objectif de maintenir un ratio de levier consolidé sensiblement supérieur au niveau minimum de 3% évoqué par les recommandations du Comité de Bâle. Le ratio de levier est en phase d’observation pour déterminer les exigences minimales. Lorsqu’elles seront fixées, l’objectif du Groupe sera ajusté autant que de besoin. Fin 2014, soutenu par le renforcement du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels du Groupe et la maîtrise de l’exposition levier du Groupe, le ratio de levier de Société Générale s’établissait à 3,8 %. | TABLEAU 12 : SYNTHÈSE DU RATIO DE LEVIER ET PASSAGE DU BILAN COMPTABLE SUR PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL | À L’EXPOSITION LEVIER (En M EUR) Fonds Propres Tier 1(1) Total bilan prudentiel actif(2) Ajustements au titre des actifs fiduciaires inscrits au bilan mais exclus de l’exposition de levier Ajustements au titre des expositions sur dérivés Ajustements au titre des opérations de financement sur titres(3) Exposition hors bilan (engagements de financement et garanties financières) Ajustements techniques et réglementaires (déductions prudentielles Fonds Propres Tier 1) Exposition Levier Ratio de levier CRR non phasé(4) 31.12.2014 44 650 1 208 258 0 (82 721) (20 295) 79 972 (12 358) 1 172 856 3,8% (1) La présentation du capital est disponible en Tableau 6. (2) Le rapprochement du bilan consolidée et du bilan comptable sur périmètre prudentiel est disponible en Tableau 2. (3) Opérations de financement sur titres : titres reçus en pension, titres donnés en pension, opérations de prêt ou d’emprunt de titres et toutes autres opérations sur titres similaires. (4) Ratio non phasé sur la base des règles CRR adoptées par la Commission européenne en octobre 2014 (acte délégué). RATIO DE CONTRÔLE DES GRANDS RISQUES Le CRR reprend les dispositions relatives à la réglementation des grands risques. À ce titre, le Groupe Société Générale ne doit pas présenter d’exposition dont le montant total des risques nets encourus sur un même bénéficiaire excéderait 25 % des fonds propres du Groupe. Les fonds propres éligibles utilisés pour le calcul du ratio des grands risques sont les fonds propres prudentiels totaux avec une limite pour le montant de fonds propres Tier 2. Ces derniers ne peuvent excéder un tiers des fonds propres Tier 1. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 173 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 178 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : Ajustements réglementaires (11 930) (11 491) (9 522) ANNEXE : DÉTAIL DES FONDS PROPRES ET RATIOS DE SOLVABILITÉ | TABLEAU 6a : FONDS PROPRES PRUDENTIELS ET RATIO DE SOLVABILITÉ CRR/CRD4 (DÉTAIL DU TABLEAU 6) Référence Tableau 2, p. 163-164 Référence tableau des Fonds propres 6b p. 176 Cf. infra, notes 2013 2014 Non phasé(1) 46 190 19 787 5 233 18 313 1 592 1 264 Non phasé 47 282 19 974 5 578 Phasé 48 115 19 974 5 578 18 855 18 855 1 304 1 572 2 137 1 572 0 (557) (554) (7 381) (6 550) (6 550) (2 665) (2 641) (10) (23) (830) 880 (23) (830) 880 (11) (2) 4 (1 475) (1 445) (122) (122) (162) 0 3 0 0 (865) 34 260 35 792 38 594 6 799 2 175 4 585 8 885 4 706 4 129 8 845 4 706 4 129 38 50 10 12 (27) (7) (20) 8 858 44 650 5 864 6 425 335 (57) (37) (20) 8 788 47 382 5 787 6 425 335 0 93 17 12 (7) (803) 814 (36) (1 495) (152) (205) (796) (3) (792) 6 003 40 263 5 697 6 238 414 7 9 10 12 11 5 2 8 8 1 6 8 20a 21 26a 1 2 3 5 7 8 5a 10 11 12 14 15 16 29 30 33 34 37 39 44 45 46 47 48 1 2 3 4 5 6 6 7 8 9 10 (en M EUR) Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : Instruments et réserves dont instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents dont bénéfices non distribués dont autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves pour inclure les gains et les pertes non réalisés conformément au référentiel comptable applicable) dont interêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) dont bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant dont corrections de valeurs supplémentaires dont immobilisations incorporelles (nets des passifs d’impôt associés) et écarts d’acquisitions dont actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie dont montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées dont pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement dont actifs de fonds de pension à prestations définies dont détentions directes ou indirectes, par un établissement, de ses propres instruments CET1 dont montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250%, lorsque l’établissement a opté pour la déduction dont actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10% net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3 sont réunies) dont ajustements réglementaires relatifs aux gains et pertes non réalisés en application des articles 467 et 468 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET 1) Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : Instruments dont instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents dont montant des éléments éligibles visé à l’article 484, paragraphe 4, et comptes des primes d’émission y afférents qui seront progressivement exclus des AT1 dont fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers Additional Tier 1 (AT1) capital : Ajustements réglementaires dont détentions directes et indirectes, par un établissement, de ses propres instruments AT1 dont détentions directes et indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10% net des positions courtes éligibles) Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) Fonds propres de base de catégorie 2 (T2) : Instruments et provisions dont instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents dont montant des éléments éligibles visé à l’article 484, paragraphe 5, et comptes des primes d’émission y afférents qui seront progressivement exclus des T2 dont instruments des fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers (1) Proforma Bâle 3. 174 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 179 2013 2014 Non phasé(1) 356 (3) Non phasé 348 (11) Phasé 348 (11) Référence Tableau 2, p. 163-164 Référence tableau des Fonds propres 6b p. 176 Cf. infra, notes (1 309) (1 326) (1 326) 1 5 697 45 960 342 610 10,00% 11,75% 13,41% 5 864 50 514 5 787 53 169 353 197 353 601 10,13% 10,91% 12,64% 13,40% 14,30% 15,04% 50 52 54 58 59 60 61 62 63 (en M EUR) dont ajustements pour risque de crédit dont détentions directes ou indirectes, par un établissement, de ses propres instruments et emprunt subordonnés T2 dont détentions directes et indirectes d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10% net des positions courtes éligibles Fonds propres de catégorie 2 (T2) Total des fonds propres (TC= T1 + T2) Total actifs pondérés Ratio Common Equity Tier 1 Ratio Tier 1 Ratio Global (1) Proforma Bâle 3. n n NOTES Les montants phasés font référence aux effets transitoires conformément au Chapitre 1 Titre 1 Partie 10 du CRR. Les écarts observés entre les montants du bilan comptable sous le périmètre prudentiel et les fonds propres prudentiels sont détaillés par élément constituant les fonds propres prudentiels. I - FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : INSTRUMENTS ET RÉSERVES : 1\. Ecart lié à la neutralisation des actions propres déduites des fonds propres CET1. 2\. Ecart lié au mécanisme d’écrêtage. II - FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES 3\. Les écarts d’acquisition prudentiels ainsi que les immobilisations incorporelles nets de passifs d’impôts sont totalement déduits des fonds propres. 4\. Les variations de résultat latent (OCI) relatives aux actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres ne sont pas filtrées des fonds propres, à l’exception des OCI sur pertes et gains générés par la couverture de flux de trésorerie des instruments financiers. n Neutralisation OCA/DVA : 5\. Les variations de juste valeur sur les variations de spread de crédit de la dette liée au risque de crédit propre enregistrée à la juste valeur par compte de résultat (OCA) ainsi que les gains et pertes liés aux variations de spread de crédit propre sur les dérivés au passif (DVA) sont neutralisées des fonds propres CET1. III - FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : INSTRUMENTS 6\. Les écarts observés entre les montants du bilan comptable sous le périmètre prudentiel et les fonds propres prudentiels sont liés aux écarts de conversion sur ces instruments de fonds propres. 7\. Les intérêts minoritaires reconnus en AT1 suivent le même traitement que celui décrit en note 2. IV - FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES 8\. Ecart lié à la déduction des emprunts subordonnés assurantiels qui sont éliminés dans les comptes consolidés. V - FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 2 (T2) : INSTRUMENTS ET PROVISIONS 9\. Ecart lié à la non éligibilité de certains instruments de fonds propres. 10\. Les intérêts minoritaires reconnus en Tier 2 suivent le même traitement que celui décrit en note 2. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 175 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 180 | TABLEAU 6b : MODÈLE TRANSITOIRE POUR LA PUBLICATION DES INFORMATIONS SUR LES FONDS PROPRES Montant à la date de publication Effet Transitoire Référence Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : Instruments et réserves Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission y afférents Bénéfices non distribués Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves, pour inclure les gains et les pertes non réalisés conformément au référentiel comptable applicable) Fonds pour risques bancaires généraux Montant des éléments éligibles visé à l'article 484, paragraphe 3, et comptes des primes d'émission y afférents qui seront progressivement exclus des CET1 Injections de capitaux publics éligibles jusqu'au 1er janvier 2018 en vertu des droits antérieurs Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un contrôle indépendant Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : Ajustements réglementaires Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) Immobilisations incorporelles (nets des passifs d'impôt associés) (montant négatif) Ensemble vide dans l'UE Actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d'impôt associés lorsque les conditions prévues à l'article 38, paragraphe 3, sont réunies) (montant négatif) Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d'actifs titrisés (montant négatif) Pertes ou les gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l'évolution de la qualité de crédit de l'établissement Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif) Détentions directes ou indirectes, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif) Détentions d'instruments CET1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif) Détentions directes et indirectes d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 % net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 % net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Ensemble vide dans l'UE Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l'établissement a opté pour la déduction Dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif) Dont : positions de titrisation (montant négatif) Dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif) Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 % net des passifs d'impôt associés lorsque les conditions prévues à l'article 38, paragraphe 3 sont réunies) (montant négatif) Montant au-dessus du seuil de 15 % (montant négatif) Dont : détentions directes et indirectes, par l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important Ensemble vide dans l'UE Dont : actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles Résultats négatifs de l'exercice en cours (montant négatif) Charges d'impôt prévisibles relatives à des éléments CET1 (montant négatif) 1 2 3 3a 4 5 5a 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 20a 20b 20c 20d 21 22 23 24 25 25a 25b 176 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 19 974 5 578 18 855 0 0 0 1 304 1 572 47 282 (557) (6 550) (2 641) (23) (830) 0 880 (11) (1 475) 0 0 0 0 0 0 0 0 (122) (122) (162) 1 404 5 427 833 833 3 2 631 9 29 162 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 181 Montant à la date de publication Effet Transitoire (865) (865) (492) (373) 1 969 2 802 (40) (40) (29) Référence 26 26a Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres de base de catégorie 1 eu égard aux montants soumis à un traitement pré-CRR Ajustements réglementaires relatifs aux gains et pertes non réalisés en application des articles 467 et 468 Dont : … filtre pour perte non réalisée 1 Dont : … filtre pour perte non réalisée 2 Dont : … filtre pour gain non réalisé 1 Dont : … filtre pour gain non réalisé 2 26b Montant à déduire ou à ajouter aux fonds propres de base de catégorie 1 en ce qui concerne les filtres et déductions additionnels prévus par les dispositions pré CRR Déductions AT1 élégibles dépassant les fonds propres AT1 de l'établissement (montant négatif) Total des ajustements réglementaires aux fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : Instruments Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : Ajustements réglementaires Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission y afférents Dont : classés en tant que capitaux propres en vertu du référentiel comptable applicable Dont : classés en tant que passifs en vertu du référentiel comptable applicable Montant des éléments éligibles visé à l'article 484, paragraphe 4, et comptes des primes d'émission y afférents qui seront progressivement exclus des AT1 Injections de capitaux publics éligibles jusqu'au 1er janvier 2018 en vertu de droits antérieurs Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers Dont : instruments émis par des filiales qui seront progressivement exclus Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires Détentions directes ou indirectes, par un établissent, de ses propres instruments AT1 (montant négatif) Détentions d'instruments AT1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif) Détentions directes et indirectes d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Détentions directes et indirectes d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres additionnels de catégorie 1 eu égard aux montants faisant l'objet d'un traitement pré-CRR et de traitements transitoires et qui seront progressivement exclus conformément aux dispositions du règlement (UE) n°575/2013 (montants résiduels CRR) Montants résiduels déduits des fonds propres additionnels de catégorie 1 eu égard à la déduction des fonds propres de base de catégorie 1 au cours de la période de transition conformément à l'article 472 du règlement (UE) n°575/2013 Dont éléments à détailler ligne par ligne, par exemple pertes intermédiaires nettes significatives, immobilisations incorporelles, insuffisance de provisions pour pertes attendues, etc Montants résiduels déduits des fonds propres additionnels de catégorie 1 eu égard à la déduction des fonds propres de base de catégorie 2 au cours de la période de transition conformément à l'article 475 du règlement (UE) n°575/2013 Dont éléments à détailler ligne par ligne, par exemple détentions croisées d'instruments de fonds propres de catégorie 2, détentions directes d'investissement non significatifs dans le capital d'autres entités du secteur financier, etc 41c Montant à déduire ou à ajouter aux fonds propres additionnels de catégorie 1 en ce qui concerne les filtres et déductions additionnels prévus par les dispositions pré-CRR Dont : … filtre possible pour pertes non réalisées Dont : … filtre possible pour gains non réalisés 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 41a 41b 42 43 (11 491) 35 792 4 706 4 706 4 129 50 8 885 (7) 0 (20) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Déductions T2 éligibles dépassant les fonds propres T2 de l'établissement (montant négatif) Total des ajustements réglementaires aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) (29) 0 (27) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 177 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 182 Montant à la date de publication 8 858 44 650 Effet Transitoire (70) 2 733 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 54a 54b 55 56 56a 56b 57 58 59 59a Référence Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) Fonds propres de base de catégorie 2 (T2) : Instruments et provisions Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission y afférents Montant des éléments éligibles visé à l'article 484, paragraphe 5, et comptes des primes d'émission y afférents qui seront progressivement exclus des T2 Injections de capitaux publics éligibles jusqu'au 1er janvier 2018 en vertu de droits antérieurs Instruments des fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers Dont : instruments émis par des filiales qui seront progressivement exclus Ajustements pour risque de crédit Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires Fonds propres de base de catégorie 2 (T2) : Ajustements réglementaires Détentions directes ou indirectes, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif) Détentions d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif) Détentions directes et indirectes d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 % net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Dont nouvelles détentions non soumises aux dispositions transitoires Dont détentions existant avant le 1er janvier 2013 soumises aux dispositions transitoires Détentions directes et indirectes d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) Ajustements réglementaires appliqués au fonds propres de catégorie 2 eu égard aux montants faisant l'objet d'un traitement pré-CRR et de traitements transitoires et qui seront progressivement exclus conformément aux dispositions du règlement (UE) n°575/2013 (montants résiduels CRR) Montants résiduels déduits des fonds propres de catégorie 2 eu égard à la déduction des fonds prores de base de catégorie 1 au cours de la période de transition conformément à l'article 472 du règlement (UE) n°575/2013 Dont éléments à détailler ligne par ligne, par exemple pertes intermédiaires nettes significatives, immobilisations incorporelles, insuffisance de provisions pour pertes attendues, etc Montants résiduels déduits des fonds propres de catégorie 2 eu égard à la déduction des fonds propres de base de catégorie 1 au cours de la période de transition conformément à l'article 475 du règlement (UE) n°575/2013 Dont éléments à détailler ligne par ligne, par exemple détentions croisées d'instruments AT1, détentions directes d'investissements non significatifs dans le capital d'autres entités du secteur financier, etc 56c Montant à déduire ou à ajouter aux fonds propres de catégorie 2 en ce qui concerne les filtres et déductions additionnels prévus par les dispositions pré-CRR Dont : … filtre possible pour pertes non réalisées Dont : … filtre possible pour gains non réalisés Total des ajustements réglementaires aux fonds propres de catégorie 2 (T2) Fonds propres de catégorie 2 (T2) Total des fonds propres (TC = T1 + T2) Actifs pondérés eu égard aux montants faisant l'objet d'un traitement pré-CRR et de traitements transitoires qui seront progressivement exclus conformément aux dispositions du règlement (UE) n°575/2013 (montants résiduels CRR) Dont … éléments non déduits des CET1 (règlement UE n°575/2013, montants résiduels) (éléments à détailler ligne par ligne, par exemple actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs nets de passifs d'impôt associés, détentions indirectes de propres CET1, etc.) Dont … éléments non déduits des éléments AT1 (règlement UE n°575/2013, montants résiduels) (éléments à détailler ligne par ligne, par exemple détentions croisées d'instruments de fonds propres de catégorie 2, détentions directes d'investissement non significatifs dans le capital d'autres entités du secteur financier, etc.) 178 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6 425 335 93 0 348 7 201 (11) 0 (1 326) 0 0 0 0 0 0 0 0 (1 337) 5 864 50 514 (77) 0 (77) 0 (77) 2 656 404 0 0 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 183 Montant à la date de publication Effet Transitoire 0 404 10,91 % 13,40 % 15,04 % Référence Éléments non déduits des éléments T2 (règlement UE) n°575/2013, montants résiduels) (éléments à détailler ligne par ligne, par exemple détentions indirectes de propres instruments T2, détentions indirectes d'investissements non significatifs dans le capital d'autres entités du secteur financier, etc.) Total actifs pondérés Ratios de fonds propres et coussins Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant total d'exposition au risque) Fonds propres de catégorie 1 (en pourcentage du montant total d'exposition au risque) Total des fonds propres (en pourcentage du montant total d'exposition au risque) Exigences de coussin spécifique à l'établissement (exigence de CET1 conformément à l'article 92, paragraphe 1 point a), plus exigences de coussin de conservation de fonds propres et contracyclique, plus coussin pour le risque systémique, plus coussin pour établissement d'importance systémique (coussin ElSm ou autre EIS), exprimée en pourcentage du montant d'exposition du risque) Dont : exigence de coussin de conservation des fonds propres Dont : exigence de coussin contracyclique dont : exigence de coussin pour le risque systémique 67a Dont : coussin pour établissement d'importance systémique mondiale (ElSm) ou pour autre établissement d'importance systémique (autre EIS) Fonds propres de base de catégorie 1 disponibles pour satisfaire aux exigences de coussins (en pourcentage du montant d'exposition au risque) Sans objet dans la règlementation de l'UE Sans objet dans la règlementation de l'UE Sans objet dans la règlementation de l'UE Ratios de fonds propres et coussins Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2 Détentions directes et indirectes de fonds propres d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas un investissement important (montant au-dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) Détentions directes et indirectes d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant au-dessous du seuil de 10 % net des positions courtes éligibles) Ensemble vide dans l'UE Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 10 %, net des passifs d'impôt associés lorsque les conditions prévues à l'article 38, paragraphe 3, sont réunies) Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l'approche Standard (avant application du plafond) Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l'approche Standard Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l'approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond) Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l'approche fondée sur les notations internes Plafond actuel applicable aux instruments des CET1 soumis à exclusion progressive Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursement et échéances) Plafond actuel applicable aux instruments des AT1 soumis à exclusions progressive Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) Plafond actuel applicable aux instruments des T2 soumis à exclusion progressive Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 353 197 10,13 % 12,64 % 14,30 % 2 090 1 404 3 757 348 115 109 143 566 4 712 596 Instruments de fonds propres soumis à l’exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022 uniquement) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 179 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 184 | TABLEAU 6c : PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES Société Générale US83367TBH14/USF8586CXG25 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR 1 235 1 500 M USD/1 235 M EUR 100 % 100 % Capital 26/05/2014 Perpétuel Sans échéance Oui Option de rachat au 27/01/2020 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Fixe puis fixe réinitialisé 6 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD à 5 ans \+ 4,067 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Non Non Non NA NA NA NA NA NA \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée 1 750 M USD/1 441 M EUR 1 250 M USD/1 030 M EUR Option de rachat au 07/04/2021 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal Option de rachat au 18/12/2023 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal Option de rachat au 29/11/2018 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Tous les 5 ans ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Fixe puis fixe réinitialisé Fixe puis fixe réinitialisé 6,75 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap EUR 7,875 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD 8,25 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD Société Générale XS0867620725 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 AT1 Consolidé \- art. 52 du CRR 1 000 1 000 M EUR 100 % 100 % Capital 07/04/2014 Perpétuel Sans échéance Oui ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Coupons/Dividendes Fixe puis fixe réinitialisé à 5 ans + 5,538 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Non NA Société Générale US83367TBF57/USF8586CRW49 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé \- art. 52 du CRR 1 441 100 % 100 % Capital 18/12/2013 Perpétuel Sans échéance Oui à 5 ans + 4,979 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Non NA Société Générale XS0867614595 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé \- art. 52 du CRR 1 030 100 % 100 % Capital 06/09/2013 Perpétuel Sans échéance Oui à 5 ans + 6,394 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Non NA Oui \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous viabilité de 5,125 % Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés Non NA Subordonnés aux titres super subordonnés Non NA \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous de 5,125 % \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous de 5,125 % (ratio CT1 pour la période avant CRD4) \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous de 5,125 % (ratio CT1 pour la période avant CRD4) Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument 8 7 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 Coupons/Dividendes 17 18 Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes 19 20a 20b 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale FR0000130809 Droit français CET1 CET1 Consolidé Actions ordinaires 1 007 1,25 EUR NA NA Capital NA Perpétuel Sans échéance NA Variable NA Pleine discrétion Pleine discrétion NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA 180 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 185 Valeur nominale de l’instrument à date 1,25 EUR 1 500 M USD/1 235 M EUR Actions ordinaires \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR 1 000 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR 1 441 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR 1 030 | TABLEAU 6c : PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN FR0000130809 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Société Générale Droit français CET1 CET1 Capital Perpétuel Sans échéance Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 1 007 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition et (sous-)consolidé Type d’instrument (en M EUR au 31/12/14) Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Coupons/Dividendes Dividende/coupon fixe ou flottant Variable Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Pleine discrétion 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Pleine discrétion (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération NA (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale US83367TBH14/USF8586CXG25 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé \- art. 52 du CRR 1 235 100 % 100 % Capital 26/05/2014 Perpétuel Sans échéance Oui ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Fixe puis fixe réinitialisé \+ 4,067 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Option de rachat au 27/01/2020 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal 6 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD à 5 ans Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Non NA \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité de 5,125 % Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum distribuable non excédé (MMD) Société Générale XS0867620725 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 AT1 Consolidé 1 000 M EUR 100 % 100 % Capital 07/04/2014 Perpétuel Sans échéance Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Société Générale US83367TBF57/USF8586CRW49 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé 1 750 M USD/1 441 M EUR 100 % 100 % Capital 18/12/2013 Perpétuel Sans échéance Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Société Générale XS0867614595 Droit anglais Droit français (statut) AT1 AT1 Consolidé 1 250 M USD/1 030 M EUR 100 % 100 % Capital 06/09/2013 Perpétuel Sans échéance Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Option de rachat au 07/04/2021 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Coupons/Dividendes Fixe puis fixe réinitialisé 6,75 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap EUR à 5 ans + 5,538 % Non Option de rachat au 18/12/2023 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Option de rachat au 29/11/2018 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Tous les 5 ans Fixe puis fixe réinitialisé 7,875 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD à 5 ans + 4,979 % Non Fixe puis fixe réinitialisé 8,25 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap USD à 5 ans + 6,394 % Non Pleine discrétion Pleine discrétion Pleine discrétion Pleine discrétion Pleine discrétion Pleine discrétion Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres super subordonnés Subordonnés aux titres subordonnés Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques Non NA non conformes \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous de 5,125 % de 5,125 % (ratio CT1 pour la période avant CRD4) de 5,125 % (ratio CT1 pour la période avant CRD4) Oui \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous Oui \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous Oui \- Décision du régulateur suite à l’atteinte du point de non viabilité \- Ratio Common Equity Tier 1 de l’émetteur en-dessous Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés Non NA Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés Non NA Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal possible si retour à la santé financière i.e. un résultat net consolidé comptabilisé et un montant maximum distribuable non excédé (MMD) Subordonnés aux titres subordonnés Non NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 181 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 186 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 824 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 1 000 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée Option de rachat au 07/04/2015 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au pair Tous les 6 mois Option de rachat au 04/09/2019 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au pair Tous les 3 mois Option de rachat au 27/02/2016 Option de rachat au 07/07/2018 Option de rachat au 16/06/2018 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé au montant de remboursement anticipé au montant de remboursement anticipé 9,5045% puis Libor 3 mois + 6,77 % 7,715 % puis Euribor 3 mois + 3,70 % 8,875 % puis Libor GBP 3 mois + 3,40 % Société Générale XS0369350813 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CR 649 99,255 % 100 % Capital 16/06/08 Perpétuel Sans échéance Oui 505 M GBP/649 M EUR Tous les 3 mois Fixe puis variable Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Société Générale XS0373447969 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 100 100 M EUR 100 % 100 % Capital 07/07/08 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 3 mois Fixe puis variable Discrétion partielle Discrétion partielle Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Société Générale XS0414945732 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 371 450 M USD/371 M EUR 100 % 100 % Capital 27/02/09 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 3 mois Coupons/Dividendes Fixe puis variable Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non Non NA NA NA NA NA NA Oui insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui de ratio CET1 à 5,125 % Société Générale XS0449487619 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 1 000 M EUR 100 % 100 % Capital 04/09/09 Perpétuel Sans échéance Oui Fixe puis variable 9,375 % puis Euribor 3 mois + 8,901 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) 7 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Société Générale XS0454569863 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 1 000 M USD/824 M EUR 100 % 100 % Capital 07/10/09 Perpétuel Sans échéance Oui Fixe 8,750 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA 20a 20b 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 182 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n’a pas été autorisée ou a été insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n’a pas été autorisée ou a été insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après \- coupon non totalement discrétionnaire \- souscrit par une filiale (assurance) \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % de ratio CET1 à 5,125 % 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 187 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 371 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 100 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CR 649 Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord Oui préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, Option de rachat au 07/04/2015 dates d’exercice des options de rachat conditionnelles \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal Option de rachat au 04/09/2019 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal et prix de rachat ou réglementaire au pair Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Tous les 6 mois ou réglementaire au pair Tous les 3 mois Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0454569863 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 824 Société Générale Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 1 000 M USD/824 M EUR 100 % 100 % Capital 07/10/09 Perpétuel Sans échéance (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Coupons/Dividendes Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 8,750 % Fixe Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Discrétion partielle 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Discrétion partielle (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Non Non NA NA NA NA NA NA Oui 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale XS0449487619 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 1 000 1 000 M EUR 100 % 100 % Capital 04/09/09 Perpétuel Sans échéance Oui Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Fixe puis variable 9,375 % puis Euribor 3 mois + 8,901 % Discrétion partielle Discrétion partielle Société Générale XS0414945732 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 Inéligible Consolidé 450 M USD/371 M EUR 100 % 100 % Capital 27/02/09 Perpétuel Sans échéance Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Société Générale XS0373447969 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 100 M EUR 100 % 100 % Capital 07/07/08 Perpétuel Sans échéance Oui Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Société Générale XS0369350813 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 505 M GBP/649 M EUR 99,255 % 100 % Capital 16/06/08 Perpétuel Sans échéance Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Option de rachat au 27/02/2016 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé Tous les 3 mois Coupons/Dividendes Fixe puis variable 9,5045% puis Libor 3 mois + 6,77 % Non Option de rachat au 07/07/2018 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé Tous les 3 mois Option de rachat au 16/06/2018 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé Tous les 3 mois Fixe puis variable 7,715 % puis Euribor 3 mois + 3,70 % Non Fixe puis variable 8,875 % puis Libor GBP 3 mois + 3,40 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n’a pas été autorisée ou a été Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n’a pas été autorisée ou a été Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après Si réduction de capital, totale ou partielle Réduction totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Temporaire ou permanent insuffisante. Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Oui la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques \- coupon non totalement discrétionnaire non conformes \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum \- coupon non totalement discrétionnaire déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l’intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- souscrit par une filiale (assurance) \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante. Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 183 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 188 Société Générale US83367TAA79/USF8586CAA02 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 808 M USD/665 M EUR 100 % 100 % Capital 05/04/07 Perpétuel Sans échéance Oui Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Société Générale XS0336598064 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé 468 M EUR 100 % 100 % Capital 19/12/07 Perpétuel Sans échéance Oui Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) 7 Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu 16 Coupons/Dividendes 17 18 Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes 19 20a 20b 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 184 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 468 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 665 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Option de rachat au 19/12/2017 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé Tous les 3 mois Option de rachat au 05/04/2017 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au montant de remboursement anticipé Tous les 3 mois Fixe puis variable 6,999 % puis Euribor 3 mois + 3,35 % Fixe puis variable 5,922% puis Libor USD 3 mois + 1,75 % Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Option de rachat au 05/04/2017 Option de rachat au 16/09/2021 Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital pair Libor USD 3 mois + 0,75 % puis Libor USD 3 mois + 1,75 % 2,5 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap Société Générale US83367TAB52/USF8586CAB84 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 52 63 M USD/52 M EUR 100 % 100 % Capital 05/04/07 Perpétuel Sans échéance Oui au pair Tous les 3 mois Coupons/Dividendes Variable Discrétion partielle Discrétion partielle Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Société Générale XS1110558407 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 1 000 1 000 M EUR 99,292 % 100 % Dettes 16/09/14 16/09/26 Oui Durée déterminée au pair NA Fixe puis fixe réinitialisé à 5 ans + 1,83 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale US83367TBG31/USF8590LAA47 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 824 99,093 % 100 % Dettes 17/01/14 17/01/24 Oui 1 000 M USD/824 M EUR Durée déterminée Obligatoire Obligatoire NA Fixe 5 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 189 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Date facultative d’exercice de l’option de rachat, Option de rachat au 19/12/2017 Option de rachat au 05/04/2017 dates d’exercice des options de rachat conditionnelles \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire et prix de rachat au montant de remboursement anticipé au montant de remboursement anticipé Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair Taux du coupon et indice éventuel associé 6,999 % puis Euribor 3 mois + 3,35 % 5,922% puis Libor USD 3 mois + 1,75 % Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0336598064 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Société Générale Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 468 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord Oui préalable de l’Autorité de surveillance AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 468 M EUR 100 % 100 % Capital 19/12/07 Perpétuel Sans échéance Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Tous les 3 mois Coupons/Dividendes Dividende/coupon fixe ou flottant Fixe puis variable Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Discrétion partielle 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Discrétion partielle (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Oui (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Non Non NA NA NA NA NA NA Oui 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale US83367TAA79/USF8586CAA02 Droit anglais Droit français (statut) AT1 Inéligible Consolidé \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 665 808 M USD/665 M EUR 100 % 100 % Capital 05/04/07 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 3 mois Fixe puis variable Discrétion partielle Discrétion partielle Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après Si réduction de capital, totale ou partielle Réduction totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Temporaire ou permanent insuffisante Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Oui Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques \- clause de step-up non conformes \- coupon non totalement discrétionnaire la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés insuffisante Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Oui Événement lié au superviseur tant suite à une détérioration du ratio de solvabilité que suite à sa pleine discrétion, et si une augmentation de capital n'a pas été autorisée ou a été insuffisante Réduction totale ou partielle Temporaire ou permanent Reconstitution du principal si retour à la santé financière i.e. deux résultats nets consolidés positifis consécutivement après la fin de l'intervention du superviseur Subordonnés aux titres subordonnés Oui \- clause de step-up \- coupon non totalement discrétionnaire \- clause d’absorption de pertes sans seuil minimum déclencheur de ratio CET1 à 5,125 % Société Générale US83367TAB52/USF8586CAB84 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire AT1 Inéligible Consolidé \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 52 du CRR \- art. 484 du CRR 52 63 M USD/52 M EUR 100 % 100 % Capital 05/04/07 Perpétuel Sans échéance Oui Société Générale XS1110558407 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 1 000 1 000 M EUR 99,292 % 100 % Dettes 16/09/14 Durée déterminée 16/09/26 Oui Option de rachat au 05/04/2017 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou réglementaire au pair Tous les 3 mois Coupons/Dividendes Variable Libor USD 3 mois + 0,75 % puis Libor USD 3 mois + 1,75 % Option de rachat au 16/09/2021 \+ Option de rachat en cas d’événement fiscal ou lié au capital au pair NA Fixe puis fixe réinitialisé 2,5 % puis à chaque réinitialisation : taux Mid-Swap à 5 ans + 1,83 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Obligatoire Obligatoire Obligatoire Obligatoire Non Oui Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale US83367TBG31/USF8590LAA47 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 824 1 000 M USD/824 M EUR 99,093 % 100 % Dettes 17/01/14 Durée déterminée 17/01/24 Oui NA Fixe 5 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 185 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 190 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 1 000 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 566 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Option de rachat en cas d'événement fiscal ou lié au capital au pair Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal Option de rachat en cas d'événement fiscal Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché à la valeur de marché à la valeur de marché EUR CMS 10 ans avec cap à 6,30 % EUR CMS 10 ans + 1,37 % avec floor à 0 % Société Générale XS0373498442 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé 40 40 M EUR 100 % 100 % Dettes 30/06/08 Durée déterminée 30/06/23 Oui Coupons/Dividendes NA Fixe Non 6,364 % Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0365796092 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 260 260 M EUR 100 % 100 % Dettes 10/06/08 Durée déterminée 12/06/23 Oui NA Variable Non Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0355115394 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 400 400 M EUR 100 %/99,93 % 100 % Dettes 15/04/2008 (321 Meur émis) et 30/05/08 (79 Meur émis) Durée déterminée 15/04/23 Oui NA Variable Non Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0383634762 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 778 M EUR 99,279 % 100 % Dettes 20/08/08 Durée déterminée 20/08/18 Oui NA Fixe 6,125 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument 7 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale 9 9a 9b 10 11 8 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 20a 20b 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Société Générale XS0867612466 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 1 000 M EUR 99,612 % 100 % Dettes 07/06/13 Durée déterminée 07/06/23 Oui Obligatoire Obligatoire NA Fixe 4 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 186 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 191 Date facultative d’exercice de l’option de rachat, Option de rachat en cas d'événement fiscal Option de rachat en cas d'événement fiscal dates d’exercice des options de rachat conditionnelles ou lié au capital au pair à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0867612466 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition et (sous-)consolidé Type d’instrument Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 1 000 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Société Générale Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 1 000 M EUR 99,612 % 100 % Dettes 07/06/13 Durée déterminée 07/06/23 Oui et prix de rachat Coupons/Dividendes Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Fixe 4 % Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale XS0383634762 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 566 778 M EUR 99,279 % 100 % Dettes 20/08/08 Durée déterminée 20/08/18 Oui NA Fixe Non 6,125 % Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0373498442 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 40 40 M EUR 100 % 100 % Dettes 30/06/08 Durée déterminée 30/06/23 Oui NA Coupons/Dividendes Fixe 6,364 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale XS0365796092 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 260 260 M EUR 100 % 100 % Dettes 10/06/08 Durée déterminée 12/06/23 Oui NA Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale XS0355115394 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 400 400 M EUR 100 %/99,93 % 100 % Dettes 15/04/2008 (321 Meur émis) et 30/05/08 (79 Meur émis) Durée déterminée 15/04/23 Oui NA Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Variable EUR CMS 10 ans avec cap à 6,30 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Variable EUR CMS 10 ans + 1,37 % avec floor à 0 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 187 Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 192 Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal à la valeur de marché Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Coupons/Dividendes EUR CMS 10 ans + 0,93 % avec floor à 0 % et cap à 7 % Durée déterminée 30/10/19 Durée déterminée 16/07/19 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale XS0347263450 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé 141 225 M EUR 100% 100 % Dettes 14/02/08 NA Variable Non Obligatoire Obligatoire Durée déterminée 14/02/18 Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale FR0010520882 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 125 129 M EUR 99,965 % 100 % Dettes 30/10/07 Obligatoire Obligatoire Non NA NA Fixe 5 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale FR0010482174 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 118 130 M EUR 99,769 % 100 % Dettes 16/07/07 Non NA NA Fixe 4,9 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0351258255 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 214 331 M EUR 100 %/100,23 %/100,186 %/99,933 % 100 % Dettes 26/03/2008 Durée déterminée 26/03/18 Oui NA Fixe 5,849 % Non Obligatoire Obligatoire Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale XS0355119115 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 495 495 M EUR 100 %/100,60 %/99,264 %/99,415 % 98,733 % 97,768 %/97,494 %/97,093 % 100 % Dettes 07/04/2008 (250 Meur émis) 28/04/2008 (50 Meur émis) et 14/05/2008 (290 Meur émis) Durée déterminée 06/04/23 Oui Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission 9 9a 7 8 Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale 20a 20b 9b 10 11 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidatio Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes NA Fixe 6,363 % Non Obligatoire Obligatoire Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 188 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 193 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 125 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 118 9a Prix d’émission 100 %/100,60 %/99,264 %/99,415 % 100 %/100,23 %/100,186 %/99,933 % Date facultative d’exercice de l’option de rachat, Option de rachat en cas d'événement fiscal Option de rachat en cas d'événement fiscal dates d’exercice des options de rachat conditionnelles à la valeur de marché à la valeur de marché Réf Libellé Émetteur Société Générale Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0355119115 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition et (sous-)consolidé Type d’instrument Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 495 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance 495 M EUR 98,733 % 100 % Dettes 06/04/23 Oui 97,768 %/97,494 %/97,093 % 07/04/2008 (250 Meur émis) 28/04/2008 (50 Meur émis) et 14/05/2008 (290 Meur émis) Durée déterminée et prix de rachat Coupons/Dividendes Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 6,363 % Fixe Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale XS0351258255 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 214 331 M EUR 100 % Dettes 26/03/2008 NA Fixe Non 5,849 % Obligatoire Obligatoire Durée déterminée 26/03/18 Oui Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0347263450 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 141 225 M EUR 100% 100 % Dettes 14/02/08 Durée déterminée 14/02/18 Oui Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair NA Coupons/Dividendes Variable EUR CMS 10 ans + 0,93 % avec floor à 0 % et cap à 7 % Non Obligatoire Obligatoire Non Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0010520882 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 129 M EUR 99,965 % 100 % Dettes 30/10/07 Durée déterminée 30/10/19 Non Obligatoire Obligatoire NA NA Fixe 5 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0010482174 Droit français Durée déterminée 16/07/19 Non Tier 2 Tier 2 Consolidé 130 M EUR 99,769 % 100 % Dettes 16/07/07 NA NA Fixe 4,9 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Rang de l’instrument en cas de liquidatio Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 189 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 194 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 85 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale US83364LAB53/ USF43628AB60 Droit anglais Droit français (statut) Société Générale XS0227479911 Droit anglais Droit français (statut) 519 M USD/427 M EUR 75 M USD/62 M EUR Durée déterminée Durée déterminée Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Société Générale FR0010318659 Droit français Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé 84 125 M EUR 99,945 % 100 % Dettes 15/05/06 Durée déterminée 15/05/18 Coupons/Dividendes Fixe 4,35 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Tier 2 Tier 2 Consolidé 111 99,797 % 100 % Dettes 20/04/06 20/04/16 Oui NA Fixe 5,75 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Tier 2 Tier 2 Consolidé 9 98,000 % 100 % Dettes 30/09/05 30/12/15 Oui NA 4,908 % Fixe Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Société Générale FR0010375113 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 111 M EUR 99,972 % 100 % Dettes 26/10/06 Durée déterminée 26/10/18 Non NA NA Fixe 4,2 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Société Générale FR0010420190 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 95 116 M EUR 99,918 % 100 % Dettes 09/02/07 Durée déterminée 11/02/19 Non NA NA Fixe 4,4 % Non Obligatoire Obligatoire 8 7 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes 20a 20b 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 190 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 195 (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 95 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale Droit français Tier 2 Tier 2 116 M EUR 99,918 % 100 % Dettes 09/02/07 Durée déterminée 11/02/19 Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN FR0010420190 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition et (sous-)consolidé Type d’instrument Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles Non NA Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA et prix de rachat Coupons/Dividendes Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Fixe 4,4 % Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale FR0010375113 Droit français Durée déterminée 26/10/18 Tier 2 Tier 2 Consolidé 85 111 M EUR 99,972 % 100 % Dettes 26/10/06 Non NA NA Fixe 4,2 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Société Générale FR0010318659 Droit français Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 84 125 M EUR 99,945 % 100 % Dettes 15/05/06 Durée déterminée 15/05/18 Non NA NA Coupons/Dividendes Fixe 4,35 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale US83364LAB53/ USF43628AB60 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 111 519 M USD/427 M EUR 99,797 % 100 % Dettes 20/04/06 Durée déterminée 20/04/16 Oui NA Fixe 5,75 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale XS0227479911 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 9 75 M USD/62 M EUR 98,000 % 100 % Dettes 30/09/05 Durée déterminée 30/12/15 Oui NA Fixe 4,908 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 191 Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 196 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 216 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 42 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale XS0226099983 Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Consolidé 216 M EUR 100 % 100 % Dettes 16/08/05 Durée déterminée 18/08/25 Oui Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument 8 7 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes 20a 20b 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Variable EURCMS10 ans moins 0,25 % Non Obligatoire Obligatoire Société Générale FR0010186304 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 90 M EUR 99,932 % 100 % Dettes 13/05/05 Durée déterminée 13/05/17 Non NA NA Fixe 3,9 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 192 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Générale FR0010125476 Droit français Société Générale FR0010071027 Droit français Durée déterminée 29/10/16 Durée déterminée 06/05/16 Société Générale FR0010154906 Droit français Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé 47 112 M EUR 99,991 % 100 % Dettes 03/02/05 Durée déterminée 03/02/17 Coupons/Dividendes Obligatoire Obligatoire Non NA NA Fixe 4 % Non Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Tier 2 Tier 2 Consolidé 34 94 M EUR 99,963 % 100 % Dettes 29/10/04 Non NA NA Fixe 4,4 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Tier 2 Tier 2 Consolidé 30 113 M EUR 99,654 % 100 % Dettes 06/05/04 Non NA NA Fixe 4,5 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 197 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 34 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 30 Réf Libellé Émetteur Société Générale Droit anglais Droit français (statut) Tier 2 Tier 2 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0226099983 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition et (sous-)consolidé Type d’instrument Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 216 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Échéance initiale 216 M EUR 100 % 100 % Dettes 16/08/05 18/08/25 Oui Variable Non Perpétuel ou à durée déterminée Durée déterminée Durée déterminée 13/05/17 Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Coupons/Dividendes Dividende/coupon fixe ou flottant Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Taux du coupon et indice éventuel associé EURCMS10 ans moins 0,25 % Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale FR0010186304 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 42 90 M EUR 99,932 % 100 % Dettes 13/05/05 Non NA NA Fixe 3,9 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale FR0010154906 Droit français Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 47 112 M EUR 99,991 % 100 % Dettes 03/02/05 Durée déterminée 03/02/17 Non NA NA Coupons/Dividendes Fixe 4 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0010125476 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 94 M EUR 99,963 % 100 % Dettes 29/10/04 Durée déterminée 29/10/16 Non NA NA Fixe 4,4 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0010071027 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 113 M EUR 99,654 % 100 % Dettes 06/05/04 Durée déterminée 06/05/16 Non NA NA Fixe 4,5 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 193 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 198 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 25 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale XS0161798417 Droit anglais Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 219 276 M GBP/355 M EUR 99,834 %/98,794 % 100 % Dettes 30/01/2003 (450 M EUR émis) et 29/12/2003 (150 M EUR émis) Durée déterminée 30/01/18 Oui Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair NA Fixe 5,4 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0010016790 Droit français Traitement réglementaire Société Générale FR0000189110 Droit français Durée déterminée 13/10/15 Durée déterminée 28/04/15 Coupons/Dividendes Fixe 4,55 % Non Obligatoire Obligatoire Tier 2 Tier 2 Consolidé 18 113 M EUR 99,873 % 100 % Dettes 13/10/03 Non NA NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Tier 2 Tier 2 Consolidé 6 94 M EUR 99,969 % 100 % Dettes 28/04/03 Non NA NA Fixe 4,6 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale FR0000487886 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 120 100 % Dettes 304 M EUR 98,834 %/112,457 % 21/12/2001 (300 M EUR émis) et 02/06/2003 (110 Meur émis) Durée déterminée 21/12/16 5,875 % Fixe Non Obligatoire Obligatoire Non NA NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Réf 1 2 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument 3 Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale 9 9a 9b 10 11 8 7 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 20a 20b 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Société Générale FR0010042226 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé 114 M EUR 99,882 % 100 % Dettes 04/02/04 Durée déterminée 04/02/16 Non NA NA Fixe 4,6 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 194 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 199 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN FR0010042226 Réf Libellé Émetteur ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 25 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR Société Générale Droit français Tier 2 Tier 2 114 M EUR 99,882 % 100 % Dettes 04/02/04 Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Durée déterminée 04/02/16 Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles Non NA et prix de rachat Coupons/Dividendes Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Fixe 4,6 % Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale XS0161798417 Droit anglais Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 276 M GBP/355 M EUR 99,834 %/98,794 % 219 100 % Dettes 30/01/2003 (450 M EUR émis) et 29/12/2003 (150 M EUR émis) Durée déterminée 30/01/18 Oui Option de rachat en cas d'événement fiscal au pair NA Fixe 5,4 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale FR0010016790 Droit français Traitement réglementaire Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 18 113 M EUR 99,873 % 100 % Dettes 13/10/03 Durée déterminée 13/10/15 Non NA NA Coupons/Dividendes Fixe 4,55 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 6 Société Générale FR0000189110 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé Durée déterminée 28/04/15 Non 94 M EUR 99,969 % 100 % Dettes 28/04/03 NA NA Fixe 4,6 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0000487886 Droit français Tier 2 Tier 2 Consolidé \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR 120 304 M EUR 98,834 %/112,457 % 100 % Dettes 21/12/2001 (300 M EUR émis) et 02/06/2003 (110 Meur émis) Durée déterminée 21/12/16 Non Fixe 5,875 % Non Obligatoire Obligatoire NA NA Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 195 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 200 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée 491 M EUR 99,814 % 100 % Dettes 27/04/2000 (500 Meur émis) et 23/06/2000 (125 Meur émis) Durée déterminée 27/04/15 Oui 10 000 M JPY/69 M EUR 248 M USD/204 M EUR Option de rachat en cas d'évènement fiscal au montant de remboursement anticipé Option de rachat en cas d'évènement fiscal au pair Option de rachat au 20/09/2016 Option de rachat au 24/11/1991 \+ Option de rachat en cas d’évènement fiscal au pair \+ Option de rachat en cas d’évènement fiscal au pair 3,936 % puis Max (3,936 %; taux swap JPY à 5 ans + 2,00 %) Moyenne des taux de dépôt Euro/Dollar 6 mois + 0,075 % Moyenne des TMO - 0,25 % Société Générale XS0072430498 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Inéligible Consolidé \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR 69 100 % 100 % Capital 30/12/96 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 5 ans Coupons/Dividendes Fixe puis fixe réinitialisé Non Discrétion partielle Discrétion partielle Cumulatif Non Oui NA NA NA NA NA NA Oui NA Oui En cas de pertes résiduelles non absorbées par le CT1 et l'AT1 Réduction totale ou partielle Permanent Société Générale FR0008202550 Droit français Tier 2 Inéligible Consolidé \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR 204 100,050 % 100 % Capital 24/11/86 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 6 mois Variable Non Discrétion partielle Discrétion partielle Cumulatif Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Oui Société Générale FR0000585564 Droit français \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR Sans échéance Tier 2 Inéligible Consolidé 62 62 M EUR 100 % 100 % Capital 01/07/85 Perpétuel Non NA NA Variable Non Cumulatif Non Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Oui Discrétion partielle Discrétion partielle Société Générale XS0110673950 Droit anglais Tier 2 Tier 2 Consolidé 31 NA Fixe 6,625 % Non Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Réf 1 2 3 Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Société Générale XS0114546665 Droit anglais Traitement réglementaire Règles transitoires CRR 4 Règles CRR après transition 5 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel 6 et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) 7 Tier 2 Tier 2 Consolidé 17 22 M EUR 100 % 100 % Dettes 21/07/00 Durée déterminée 31/07/30 Oui NA Fixe 6,393 % Non Obligatoire Obligatoire 16 Coupons/Dividendes 17 18 19 20a 20b 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Perpétuel ou à durée déterminée Échéance initiale Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de calendrier) Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Rang de l’instrument en cas de liquidation Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA 196 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Non NA Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés \- clause de step-up \- rachat par l'émetteur possible à tout moment, y compris \- rachat par l'émetteur possible à tout moment, y compris durant les 5 premières années, et sans besoin de l'autorisation durant les 5 premières années, et sans besoin de l'autorisation préalable du superviseur. préalable du superviseur. 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIGESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE) Page 201 \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titres Subordonnés à terme \- art. 63 du CRR \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR 69 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR 204 \- Titre Super Subordonné à Durée Indéterminée \- art. 63 du CRR \- art. 484 du CRR 62 Date facultative d’exercice de l’option de rachat, Option de rachat en cas d'évènement fiscal au montant Option de rachat en cas d'évènement fiscal au pair dates d’exercice des options de rachat conditionnelles de remboursement anticipé Option de rachat au 20/09/2016 \+ Option de rachat en cas d’évènement fiscal au pair Option de rachat au 24/11/1991 \+ Option de rachat en cas d’évènement fiscal au pair 27/04/2000 (500 Meur émis) et 23/06/2000 (125 Meur émis) Durée déterminée 27/04/15 Oui Réf Libellé Émetteur Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN XS0114546665 ou Bloomberg pour placement privé) Droit régissant l’instrument Traitement réglementaire Règles transitoires CRR Règles CRR après transition Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel Consolidé et (sous-)consolidé Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 17 (en M EUR au 31/12/14) Valeur nominale de l’instrument à date Prix d’émission Prix de rachat Classification comptable Date d’émission initiale Échéance initiale Perpétuel ou à durée déterminée Durée déterminée Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’Autorité de surveillance Société Générale Droit anglais Tier 2 Tier 2 22 M EUR 100 % 100 % Dettes 21/07/00 31/07/30 Oui et prix de rachat Coupons/Dividendes Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu NA Dividende/coupon fixe ou flottant Taux du coupon et indice éventuel associé Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) 6,393 % Fixe Non 20a Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire 20b Pleine discrétion, discrétion partielle ou obligatoire Obligatoire (en termes de calendrier) (en termes de montant) Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération Non (step-up) ou d’une autre incitation au rachat Cumulatif ou non cumulatif Convertible ou non convertible Si convertible, déclencheur de la conversion Si convertible, entièrement ou partiellement Si convertible, taux de conversion Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif Si convertible, type d’instrument vers lequel de la conversion a lieu la conversion a lieu la conversion Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel Caractéristiques en matière de réduction de capital Si réduction de capital, déclencheur de la réduction Si réduction de capital, totale ou partielle Si réduction de capital, permanente ou provisoire Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital Existence de caractéristiques non conformes Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 9a 9b 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Société Générale XS0110673950 Droit anglais Tier 2 Tier 2 Consolidé 31 491 M EUR 99,814 % 100 % Dettes NA Fixe Non 6,625 % Obligatoire Obligatoire Non NA Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Non NA Société Générale XS0072430498 Droit anglais Droit français (statut) Traitement réglementaire Tier 2 Inéligible Consolidé 10 000 M JPY/69 M EUR 100 % 100 % Capital 30/12/96 Perpétuel Sans échéance Oui Discrétion partielle Discrétion partielle Oui Cumulatif Non NA NA NA NA NA NA Société Générale FR0008202550 Droit français Tier 2 Inéligible Consolidé 248 M USD/204 M EUR 100,050 % 100 % Capital 24/11/86 Perpétuel Sans échéance Oui Tous les 6 mois Non Cumulatif Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Société Générale FR0000585564 Droit français Tier 2 Inéligible Consolidé 62 M EUR 100 % 100 % Capital 01/07/85 Perpétuel Sans échéance Non NA NA Non Cumulatif Non NA NA NA NA NA NA Non NA NA NA NA Tous les 5 ans Coupons/Dividendes Fixe puis fixe réinitialisé 3,936 % puis Max (3,936 %; taux swap JPY à 5 ans + 2,00 %) Non Variable Moyenne des taux de dépôt Euro/Dollar 6 mois + 0,075 % Non Variable Moyenne des TMO - 0,25 % Non Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Discrétion partielle Rang de l’instrument en cas de liquidation Subordonnés aux titres non subordonnés Subordonnés aux titres non subordonnés Oui En cas de pertes résiduelles non absorbées par le CT1 et l'AT1 Réduction totale ou partielle Permanent NA Subordonnés aux titres non subordonnés Oui \- clause de step-up Subordonnés aux titres non subordonnés Oui \- rachat par l'émetteur possible à tout moment, y compris durant les 5 premières années, et sans besoin de l'autorisation préalable du superviseur. Subordonnés aux titres non subordonnés Oui \- rachat par l'émetteur possible à tout moment, y compris durant les 5 premières années, et sans besoin de l'autorisation préalable du superviseur. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 197 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES (ANNEXE)IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 202 4 . L E S R S Q U E S D E C R É D T GESTION DES RISQUES DE CRÉDIT : ORGANISATION ET STRUCTURE Afin d’encadrer la gestion des risques de crédit du Groupe, la Direction des risques, conjointement avec les pôles, a défini un dispositif de contrôle et de surveillance reposant sur la politique de risque de crédit. Périodiquement, ce dispositif est revu et validé par le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques(1). La surveillance des risques de crédit est organisée par pôles (Réseaux de Banque de détail en France, Banque de détail et Services Financiers Internationaux, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) et est complétée par des départements ayant une approche plus transversale (suivi du risque pays, du risque sur institutions financières). Le risque de contrepartie sur opérations de marché est rattaché au Département des risques de marché. Au sein de la Direction des risques, chacun de ces départements est en charge de : fixer des limites de crédit globales et individuelles par client, catégorie de client ou type de transaction ; autoriser les opérations soumises par les Directions commerciales ; valider les notes de crédit ou les critères internes de notation des clients ; assurer le suivi et la surveillance des expositions de montant unitaire élevé et de divers portefeuilles de crédit spécifiques ; n valider les politiques de provisionnement spécifiques et collectives. Par ailleurs, un département distinct effectue l’analyse d’ensemble des portefeuilles et assure les reportings associés y compris vis-à-vis des autorités de tutelle. Un rapport mensuel sur l’activité de la Direction des risques est présenté au CORISQ et des analyses spécifiques sont soumises à la Direction générale. POLITIQUE DE CRÉDIT La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement comportant des risques de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance. Lors de la décision d’accorder un crédit, Société Générale doit aussi s’assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie. De plus, le processus d’octroi à un client intègre la vision d’engagement global du Groupe auquel appartient ce client. La validation des risques s’inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit aux risques. Le processus de validation des risques repose sur quatre principes clés : n toutes les transactions entraînant un risque de crédit (risque débiteur, risque de règlement/livraison, risque émetteur et risque de remplacement) doivent être soumises à autorisation préalable ; l’analyse et la validation des dossiers incombent respectivement au secteur de suivi commercial du client et aux unités de risque dédiées qui examinent toutes les demandes d’autorisation relatives à ce client afin de garantir une approche cohérente dans la prise de risque du Groupe ; ce secteur de suivi commercial et cette unité de risque doivent être indépendants l’un de l’autre ; les décisions d’octroi de crédit doivent systématiquement s’appuyer sur les notes de risque attribuées en interne (notation de la contrepartie – obligor rating), proposées par le secteur de suivi commercial et validées par la Direction des risques. La Direction des risques soumet au CORISQ des recommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pour certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de clients de manière à réduire les risques présentant une forte corrélation. L’allocation des limites est soumise à l’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un processus impliquant les Directions opérationnelles exposées aux risques ainsi que la Direction des risques. n n n n n n n DISPOSITIF DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE DES RISQUES Revue de portefeuille et suivi sectoriel Des limites d’autorisations sont fixées par contrepartie, et le processus d’octroi doit s’inscrire dans le respect de la limite globale des autorisations pour le Groupe auquel la contrepartie appartient. Les expositions individuelles importantes sont revues en Comité des Grands Risques présidé par la Direction générale. Les concentrations sont mesurées à l’aide du modèle interne de la Banque et, pour les expositions les plus importantes, des limites individuelles de concentration sont établies. Les dépassements de limites sont gérés dans le temps par des réductions d’exposition et/ou l’utilisation de dérivés de crédit. Des paramètres de concentration sont définis pour les plus grandes contreparties à l’occasion de Comités de concentration. (1) Comité des risques à compter du 1er janvier 2015. 198 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 203 Le Groupe revoit par ailleurs régulièrement l’ensemble de son portefeuille de crédit par le biais d’analyses par type de contreparties ou secteur d’activité. En complément des études industrielles et des analyses de concentration sectorielle récurrentes, des études sectorielles et des analyses de portefeuilles d’activités plus spécifiques sont conduites à la demande de la Direction générale, de la Direction des risques, ou des pôles de la Banque. Suivi des risques pays Le risque pays se manifeste dès lors qu’une exposition (créances, titres, garanties, dérivés) est susceptible de subir une évolution défavorable du fait de changements des conditions politiques, économiques, sociales et financières de son pays de rattachement. Il comprend les expositions sur tout type de clientèle, y compris les contreparties souveraines (le risque souverain étant lui aussi encadré par le dispositif de limites en risque de contrepartie). Le risque pays se décline selon deux axes principaux : n n le risque politique et de non-transfert recouvre le risque de non- paiement résultant soit d’actes ou mesures prises par les autorités publiques locales (décision des autorités locales d’interdire au débiteur l’exécution de ses engagements, nationalisation, expropriation, non-convertibilité…), soit d’événements internes (émeute, guerre civile…) ou externes (guerre, terrorisme…) ; le risque commercial provient de la dégradation de la qualité de crédit de toutes les contreparties dans un pays donné du fait d’une crise économique ou financière du pays, indépendamment de la situation financière propre de chaque contrepartie. Il peut s’agir d’un choc macro-économique (fort ralentissement de l’activité, crise systémique du système bancaire…), d’une dévaluation de la monnaie, d’un défaut souverain sur sa dette externe entraînant le cas échéant d’autres défauts. Des limites globales et un suivi renforcé des expositions sont mis en place sur les pays sur la base de leurs notations internes et d’indices de gouvernance. L’encadrement n’est pas limité aux pays émergents. Les limites pays sont validées annuellement par la Direction générale. Elles peuvent être revues à la baisse à n’importe quel moment en fonction de la dégradation ou d’une anticipation de la dégradation de la situation d’un pays. Toutes les expositions du Groupe (titres, dérivés, créances, garanties) sont prises en compte dans ce pilotage. La méthodologie Risque Pays détermine un pays du risque initial et un pays du risque final (après effets de garanties éventuels), ce dernier étant encadré par des limites pays. Suivi spécifique des hedge funds Les hedge funds sont des contreparties importantes pour le Groupe. Étant non régulés, les hedge funds génèrent des risques spécifiques : ils sont en mesure d’utiliser un levier important et de recourir à des stratégies d’investissement impliquant des instruments financiers illiquides, ce qui entraîne une forte corrélation entre le risque de crédit et le risque de marché. Les activités réalisées sur le secteur des hedge funds sont encadrées entre autres par un jeu de limites globales fixées par la Direction générale : n une limite exprimée en Credit VaR encadrant le risque de remplacement maximum pouvant être pris sur ce segment ; n une limite en stress test encadrant les risques de marché et de financements à des hedge funds, garantis par des parts de fonds. Stress tests de crédit En vue de l’identification, du suivi et du pilotage du risque de crédit, la Direction des risques conduit, en collaboration avec les métiers, un ensemble de stress tests spécifiques, portant sur un pays, une filiale ou une activité. Ces stress tests spécifiques rassemblent à la fois des stress tests récurrents, portant sur des portefeuilles identifiés comme structurellement porteurs de risques, et des stress tests ponctuels, destinés à appréhender les risques émergents. Certains de ces stress tests sont présentés en CORISQ et utilisés pour déterminer l’encadrement des activités concernées. À l’instar des stress tests globaux, les exercices spécifiques s’appuient sur un scenario central et un scenario de stress, définis par les économistes et les experts sectoriels du Groupe. Le scenario central s’appuie sur un examen approfondi de la situation de l’activité ou du pays concerné. Le scenario de stress décrit les événements déclencheurs et les hypothèses de déroulement d’une crise, en termes tant quantitatifs (évolutions du PIB d’un pays, du taux de chômage, dégradation d’un secteur) que qualitatifs. Articulées autour de la filière d’analyse de portefeuille, les équipes de la Direction des risques traduisent ces scenarii économiques en impacts sur les paramètres de risque (exposition au défaut, taux de défaut, taux de provisionnement à l’entrée en défaut, etc.). Pour ce faire, les méthodes de référence s’appuient notamment sur les relations historiques entre le contexte économique et les paramètres de risque. Comme dans les stress tests globaux, en lien avec le Pilier réglementaire, les stress tests prennent systématiquement en compte l’influence que pourrait avoir la performance des contreparties sur lesquelles le Groupe est le plus concentré dans un environnement de stress. Dépréciation Les dépréciations se décomposent en dépréciations sur base portefeuille qui portent sur des encours de crédit sains et en dépréciations spécifiques qui couvrent les contreparties en défaut. n Les dépréciations sur base portefeuille Les dépréciations sur base portefeuille sont des dépréciations collectives constituées sur des ensembles homogènes présentant un profil de risque dégradé sans pour autant qu’une mise en défaut au niveau individuel puisse être constatée. Ces groupes homogènes sont constitués de contreparties, secteurs et pays sensibles. Ils sont identifiés au travers des analyses régulières de portefeuille par secteur d’activité, pays ou type de contrepartie. Ces dépréciations sont calculées sur la base d’hypothèses de taux de passage en défaut et de pertes en cas de défaut. Ces hypothèses leurs sont calibrées par groupe homogène en caractéristiques propres, de leur sensibilité à la conjoncture et de données historiques. Ces hypothèses sont revues périodiquement par la Direction des risques. fonction de n Les dépréciations spécifiques Dès lors qu’il y a constatation d’une preuve objective d’un événement de défaut, une dépréciation spécifique est calculée sur les contreparties concernées. Le montant de la dépréciation est fonction de l’évaluation des possibilités de récupération des encours. Les flux prévisionnels sont déterminés en prenant en considération la GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 199 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 204 situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques, les garanties appelées ou susceptibles de l’être. Une contrepartie est considérée en défaut dès lors qu’un seul des éléments ci-dessous est constaté : n n une dégradation significative de la situation financière de la contrepartie entraîne une forte probabilité qu’elle ne puisse pas honorer en totalité ses engagements et donc un risque de perte pour la banque qu’il y ait ou non une restructuration des encours ; et/ou quel que soit le type de crédit (immobilier ou autre) un ou plusieurs impayés depuis au moins 90 jours ont été constatés (à l’exception des encours restructurés en période probatoire, n n n qui sont considérés en défaut au premier impayé, conformément au standard technique publié en 2013 par l’ABE relatif aux restructurés) ; et/ou une procédure de recouvrement est entamée ; et/ou le crédit est restructuré depuis moins d’un an ; et/ou une procédure de type dépôt de bilan, règlement judiciaire, liquidation judiciaire est en cours. Le Groupe applique le principe de contagion du défaut à l’ensemble des encours d’une contrepartie. Dans le cadre d’un groupe client, la contagion s’applique en général aussi à l’ensemble des encours du groupe. LE RISQUE DE REMPLACEMENT Le risque de contrepartie lié à des opérations dérivées est un risque de crédit (perte potentielle en cas de défaut de la contrepartie) aussi dénommé risque de remplacement. En effet, il représente le coût de remplacement, en cas de défaillance de la contrepartie, des opérations affichant une valeur positive en faveur du Groupe. Les transactions entraînant un risque de remplacement regroupent notamment les opérations de pensions livrées, de prêts et emprunts de titres et les contrats de produits dérivés de gré à gré (OTC) tels que les swaps, les options et les contrats à terme. La gestion du risque de contrepartie sur opérations de marché Société Générale accorde beaucoup d’importance au suivi de son exposition au risque de contrepartie afin de minimiser ses pertes en cas de défaillance et des montants d’autorisation sont définis pour toutes les contreparties (banques, autres institutions financières, entreprises et organismes publics). Pour quantifier le coût de remplacement potentiel, Société Générale utilise un modèle interne : la juste valeur future des opérations de marché effectuées avec chaque contrepartie est modélisée en tenant compte des effets de corrélation et de compensation. Les estimations proviennent de modèles Monte Carlo élaborés par la Direction des risques sur la base d’une analyse historique des facteurs de risque de marché et prennent en compte les garanties et sûretés. Société Générale s’appuie sur deux indicateurs pour caractériser la distribution qui découle de la simulation Monte Carlo : n n le risque courant moyen, particulièrement adapté pour analyser l’exposition aux risques d’un portefeuille de clients ; la VaR crédit (ou CVaR) : montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle. Société Générale a également développé une série de scenarii de stress tests permettant de déterminer l’exposition qui résulterait de changements de la juste valeur des transactions conclues avec l’ensemble de ses contreparties dans l’hypothèse d’un choc extrême affectant les paramètres de marché. La détermination des limites par contrepartie Le profil de crédit des contreparties fait l’objet de révisions régulières et des limites sont établies en fonction de la nature et de la durée de vie des instruments concernés. La qualité de crédit intrinsèque et la solidité de la documentation juridique associée sont entre autres prises en compte pour définir ces limites. Les analyses de crédit fondamentales internes sont également complétées par des comparaisons pertinentes avec les pairs et par la surveillance du marché. Les outils informatiques en place permettent, tant aux opérateurs qu’à la Direction des risques, de s’assurer de manière quotidienne que les autorisations par contrepartie sont respectées en permanence, et que des limites supplémentaires sont demandées autant que de besoin. le Tout affaiblissement important d’une contrepartie de la banque déclenche internes. Un processus de surveillance et d’approbation particulier est mis en œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou les catégories les plus complexes d’instruments financiers. immédiat des notations réexamen Le calcul de la valeur exposée au risque(1) dans le cadre réglementaire Dans le cadre du calcul des fonds propres au titre du risque de contrepartie, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a donné son agrément pour l’utilisation du modèle interne décrit ci-dessus afin de déterminer l’indicateur EEPE (Effective Expected Positive Exposure). Ce modèle interne couvre 90 % des opérations. Pour le reste, le Groupe utilise la méthode d’évaluation au prix de marché pour ces opérations. Dans cette méthode, l’EAD relative au risque de contrepartie de la banque est déterminée en agrégeant les valeurs de marché positives de toutes les transactions (coût (1) Exposition au moment du défaut (Exposure at Default – EAD), égale au nominal de l’opération dans le cas d’un prêt. Pour les produits dérivés, pour lesquels le montant de la perte potentielle sera sa valeur de marché au moment du défaut de la contrepartie, ce qui ne peut être approché que de façon statistique, il est autorisé d’utiliser soit la méthode au prix de marché, soit le modèle interne tel que décrit ci-dessus. 200 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 205 de remplacement) complétées par un facteur de majoration (dit « add-on »). Ce facteur de majoration, établi conformément aux exigences de la Directive CRD (Capital Requirement Directive), est un pourcentage fixe, fonction du type de transaction et de la durée de vie résiduelle, qui est appliqué au montant nominal de l’opération. Dans les deux cas, les effets des accords de compensation et des sûretés réelles sont pris en compte soit par leur simulation dans le modèle interne, soit en appliquant les règles de compensation telles que définies dans la méthode au prix du marché et en soustrayant les garanties ou sûretés. Les besoins en fonds propres réglementaires dépendent également de la notation interne de la contrepartie débitrice. Ajustement de valeur pour risque de contrepartie S’agissant des instruments financiers dérivés et des opérations de pension en juste valeur, on recense également un ajustement de valeur pour risque de contrepartie (« Credit valuation adjustment » - CVA). Le Groupe intègre dans cet ajustement tous les clients et chambres de compensation. Cet ajustement tient par ailleurs compte des accords de compensation existant pour chacune des contreparties. La CVA est déterminée sur la base de l’exposition attendue positive de l’entité du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, de la probabilité de défaut de la contrepartie conditionnée à l’absence de défaut de l’entité concernée et du montant des pertes en cas de défaut. Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2014, les institutions financières sont soumises au calcul d’une exigence en fonds propres au titre de la CVA, devant couvrir sa variation sur 10 jours. Elle est déterminée à hauteur de 55 % par utilisation d’un modèle interne : la méthode retenue est similaire à celle développée pour le calcul de la VaR de marché (Cf. Chapitre 4.6, p. 248), et consiste en une simulation « historique » de la variation de la CVA due aux fluctuations de spreads de crédit observées sur les contreparties, avec un intervalle de confiance à 99 %. Le calcul est fait sur les variations de spreads observées d’une part sur un historique d’un an glissant (VaR sur CVA) et d’autre part sur une fenêtre historique fixe d’un an correspondant à la plus forte période de tension des spreads (Stressed VaR sur CVA). Le besoin en capital associé est égal à la somme des deux multipliée par un coefficient fixé par le régulateur, propre à chaque établissement bancaire. Pour le reste, cette charge en capital est déterminée en méthode standard par application d’un facteur de pondération normatif au produit de l’EAD par une maturité calculée selon les règles définies par le CRR (Capital Requirement Regulation). La gestion de cette exposition et de cette charge réglementaire a conduit la Banque à acheter des garanties (CDS) Credit Default Swap auprès de grands établissements de crédit. Outre une réduction du risque de crédit, ceci permet de diminuer leur variabilité aux fluctuations des spreads de crédits des contreparties. Risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) Le risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) est le risque que l’exposition du Groupe sur une contrepartie augmente significativement alors que la probabilité de défaut de la contrepartie augmente aussi. Il existe deux cas différents : le risque de corrélation défavorable spécifique, qui correspond au cas où le montant de l’exposition est directement lié à la qualité de crédit de la contrepartie ; le risque de corrélation défavorable général, qui correspond aux cas où il existe une corrélation non nulle entre certains paramètres de marché et la santé financière de la contrepartie du Groupe. Le risque de corrélation défavorable fait l’objet de procédures d’identification, de calcul des expositions et d’un suivi spécifique et périodique des contreparties identifiées. COUVERTURE DES RISQUES DE CRÉDIT Garanties et collatéraux Le Groupe utilise des techniques de réduction du risque de crédit tant sur ses activités de marché que de banque commerciale. Ces techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du risque d’insolvabilité du débiteur. Deux grandes catégories se distinguent : n les sûretés personnelles correspondent aux garanties c’est-à-dire à l’engagement pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier. Cela comprend les engagements et les mécanismes de protection fournis par les banques et les établissements de crédit assimilés, les institutions spécialisées telles que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires (par exemple Crédit Logement en France), les réhausseurs de crédit et les compagnies d’assurances, les organismes de crédit à l’exportation, etc. Par extension, les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie ; les sûretés réelles correspondent à des collatéraux qui peuvent être constitués d’actifs physiques prenant la forme de biens immobiliers, de matières premières ou métaux précieux, ou d’instruments financiers tels que des liquidités, des titres ou des investissements de qualité supérieure ainsi que des contrats d’assurance. Les décotes (haircuts) appropriées sont appliquées à la valeur de la sûreté en fonction de sa qualité et de ses caractéristiques de liquidité. Dans le but de réduire sa prise de risque, le Groupe mène donc une gestion active de ses sûretés notamment en les diversifiant : collatéraux physiques, garanties personnelles et autres (dont CDS). Lors de l’approbation d’un crédit, une évaluation de la valeur des garanties et des sûretés réelles, de leur caractère juridiquement contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses engagements est réalisée. Ce processus permet également de s’assurer que la sûreté ou la garantie répondent correctement aux exigences de la directive relative aux exigences de fonds propres des établissements de crédit (Capital Requirement Directive, CRD). Les garants font l’objet d’une notation interne actualisée au moins annuellement et les collatéraux d’une revalorisation au moins annuelle. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 201 n n n LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 206 Il appartient à les procédures la filière Risques de valider opérationnelles mises en place par les pôles d’activités pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux), qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dire d’expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou à l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit. Le montant de sûretés (garanties et collatéraux) est plafonné au montant des encours et s’élève 221 Md EUR au 31 décembre 2014, dont 111,5 Md EUR sur la clientèle de détail et 109,5 Md EUR sur les autres clientèles (contre respectivement 89,4 Md EUR et 48,5 Md EUR au 31 décembre 2013). Le montant des sûretés reçues au titre des encours non dépréciés avec impayés s’élève au 31 décembre 2014 à 2,15 Md EUR (dont 1,25 Md EUR sur la clientèle de détail et 0,90 Md EUR sur les autres clientèles). Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s’élève au 31 décembre 2014 à 5,74 Md EUR (dont 1,96 Md EUR sur la clientèle de détail et 3,78 Md EUR sur les autres clientèles). Ces montants sont plafonnés au montant des encours restant dus. Utilisation des dérivés de crédit pour la gestion de la concentration corporate Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement, le département de gestion du portefeuille de crédits (CPM : Credit Portfolio Management) a pour mission, en collaboration étroite avec la Direction des risques et les métiers, de réduire les concentrations excessives figurant dans le portefeuille et d’apporter une réponse rapide aux détériorations de qualité de crédit d’une contrepartie. CPM est intégré au département en charge de la gestion des ressources rares du portefeuille de prêts et créances. Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du portefeuille de crédits Corporate. Ils permettent essentiellement de réduire les concentrations individuelles, sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active des risques et du capital alloué. Les protections individuelles acquises le sont principalement au titre de la politique de gestion des surconcentrations, à titre d’exemple, les dix noms les plus couverts représentent 93 % du montant total des protections. Les montants notionnels des dérivés de crédit Corporate (Credit Default Swap, CDS) achetés dans le cadre de cette activité sont enregistrés en hors-bilan parmi les engagements de garantie reçus. L’encours total des achats de protections au moyen de dérivés de crédit Corporate est de 1,2 Md EUR à fin décembre 2014 (1,4 Md EUR à fin décembre 2013). Sur 2014, les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions investment grade européennes (indice Itraxx) se sont légèrement contractés faisant baisser la sensibilité du portefeuille au resserrement des spreads. Tous les achats de protections sont réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur ou égal à BBB+, la moyenne se situant en A/A-. Le Groupe veille également à éviter une trop forte concentration par contrepartie. Atténuation du risque de contrepartie sur opérations de marché Société Générale fait appel à différentes techniques pour réduire ce risque. Pour les contreparties avec lesquelles elle traite sur les marchés, la banque met en place, dans la mesure du possible, des accords de résiliation-compensation globale. Ils permettent, en cas de défaillance, de compenser l’ensemble des montants dus et à payer. En général, ces contrats prévoient la réévaluation régulière (le plus souvent quotidienne) du montant de sûretés requis et le versement des appels de marge correspondants. Les sûretés réelles admises sont principalement composées de liquidités ou d’actifs liquides de qualité supérieure comme, par exemple, des obligations souveraines disposant d’une bonne notation. D’autres actifs négociables peuvent être acceptés à condition que leur valorisation soit ajustée (décotes ou haircuts) afin de traduire la moindre qualité et/ou le degré inférieur de liquidité de l’instrument. Ainsi, au 31 décembre 2014, la majorité des opérations de gré à gré sont collatéralisées : en montant(1), 62 % des opérations avec un résultat latent positif (collatéral reçu par Société Générale) et 70 % des opérations avec un résultat latent négatif (collatéral déposé par Société Générale). La gestion du collatéral des opérations de gré à gré (OTC) fait l’objet d’une surveillance permanente afin de minimiser le risque opérationnel : n n n n la valeur de l’exposition par opération collatéralisée est certifiée quotidiennement ; des contrôles spécifiques permettent de s’assurer du bon déroulement du processus (règlement du collatéral, cash ou titres, supervision des suspens, etc.) ; les stocks d’opérations collatéralisées sont réconciliés avec ceux de la contrepartie selon une fréquence fixée par le régulateur (principalement quotidienne) afin d’éviter et/ou de résoudre les litiges sur appel de marge ; les éventuels litiges sont suivis quotidiennement et font l’objet d’un comité de revue. liquides et standardisés, Par ailleurs, la règlementation EMIR (European Market Infrastructure Regulation) a publié en 2012 une série de mesures visant à améliorer la stabilité et la transparence du marché des dérivés, les principales étant l’utilisation de chambres de compensation pour les produits considérés comme suffisamment le reporting de toutes les transactions sur produits dérivés, la mise en œuvre de procédures visant à réduire les différents types de risques (échange de collatéral, confirmation de transaction, compression des portefeuilles(2), etc.) pour les dérivés de type OTC qui ne pourraient pas être traités en chambre de compensation. Certaines de ces mesures sont déjà en œuvre (rapprochement des portefeuilles, procédure de résolution des litiges, premières obligations de compensation, compression des portefeuilles) alors que d’autres ne le seront qu’en 2015. Ainsi à fin décembre 2014, 21 % des opérations OTC, représentant 52 % du nominal, sont réglées en chambre de compensation. (1) Hors transactions de gré à gré (OTC) réglées en chambre de compensation. (2) Processus consistant à identifier les positions dont les risques peuvent se compenser et les remplacer par un nombre réduit de contrats tout en conservant la même exposition résiduelle. 202 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 207 Assurances crédit Outre le recours aux Agences de crédit export (par exemple : Coface et Exim) et aux organismes multilatéraux (par exemple : BERD), Société Générale a développé depuis plusieurs années des relations avec des assureurs privés afin de couvrir une partie des financements contre les risques de non-paiement à la fois commerciaux et politiques. Validé par la Direction générale du Groupe, le dispositif d’encadrement et de suivi des risques de cette activité repose sur une limite globale complétée par des sous-limites par échéanche et des limites par contrepartie assureur, chaque contrepartie assureur devant en outre répondre à des critères stricts d’éligibilité. La mise en place d’une telle politique participe au global à une saine réduction des risques. MESURE DES RISQUES ET NOTATIONS INTERNES Depuis 2007, Société Générale a l’autorisation des autorités de supervision d’appliquer pour la majeure partie de ses expositions la méthode interne (méthode IRB, Internal Rating Based) pour calculer les fonds propres nécessaires au titre des risques de crédit. Depuis l’autorisation initiale, les transitions de l’approche standard vers l’approche IRB de certaines de ses activités et expositions restent sélectives et marginales. | TABLEAU 13 : RÉPARTITION DES EAD(1) PAR MÉTHODE BÂLOISE(2) IRB Standard Total 31.12.2014 31.12.2013 78 % 22 % 100 % 83 % 17 % 100 % (1) Les EAD sont présentées d’après la Directive sur les fonds propres (Capital Requirement Directive – CRD) transposée dans la réglementation française. (2) Hors titres de participation, immobilisations et tous comptes de régularisation. La baisse de la proportion de la méthode IRB au 31 décembre 2014 ne résulte pas d’une réduction du périmètre sur lequel s’applique la méthode IRB. Elle est due à une augmentation comparativement plus importante des expositions traitées en standard, du fait notamment de l’intégration à 100% de filiale Newedge et des évolutions de traitement de certaines expositions en standard sous Bâle 3 (par exemple pour les chambres de compensation). | TABLEAU 14 : PÉRIMÈTRE D’APPLICATION DE MÉTHODES IRB ET STANDARD POUR LE GROUPE Banque de détail en France La plupart des portefeuilles Certains portefeuilles de Clientèle de détail dont ceux de la filiale Sogelease Banque de détail et Services Financiers Internationaux Les autres filiales Approche IRB Approche Standard La filiale KB (République tchèque), CGI, Fiditalia, GEFA et SG Finans La plupart des portefeuilles de la banque de financement et d’investissement Pour la Banque Privée, Métiers Titres et Courtage, principalement les fililales suivantes : SG Hambros, SGBT Luxembourg, SGBT Monaco, SG Private Banking Suisse Pour la Banque Privée, Métiers Titres et Courtages, la majorité des portefeuilles Etablissements de crédit et Entreprises Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors pôles La plupart des portefeuilles \- Cadre Général de l’approche interne Pour calculer ses exigences en fonds propres selon la méthode IRB, Société Générale estime l’actif pondéré par le risque (Risk Weighted Asset, RWA) ainsi que la perte attendue (Expected Loss, EL), perte susceptible d’être encourue compte tenu de la nature de la transaction, de la solidité de la contrepartie et de toutes mesures prises pour atténuer le risque. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 203 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 208 Pour calculer ses RWA, Société Générale utilise ses propres paramètres bâlois, estimés à partir de son dispositif interne de mesure des risques : limites décisionnelles d’approbation accordées aux opérationnels et à la filière Risques. la valeur exposée au risque (Exposure at Default, EAD) est définie comme l’exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions (prêts, créances, produits à recevoir, opérations de marché, etc.) inscrites au bilan ainsi que celles au hors-bilan converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion (Credit Conversion Factor, CCF) internes ou réglementaires (hypothèse de tirage) ; la probabilité de défaut (PD) : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an ; la perte en cas de défaut (Loss Given Default, LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut. Le Société Générale prend également en compte : l’impact des garanties et des dérivés de crédit en substituant la PD, la LGD et la formule de pondération du risque du garant à celle de l’emprunteur (l’exposition est considérée comme une exposition directe au garant) dans le cas où la pondération du risque du garant est plus favorable que celle de l’emprunteur ; les collatéraux (physiques ou financiers). Cet impact est répercuté soit au niveau des modèles de LGD des segments concernés, soit en ligne à ligne. Par ailleurs, le Groupe a reçu la validation du régulateur pour utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits d’Asset- Backed Commercial Paper. Outre les objectifs de calcul des exigences en fonds propres selon la méthode IRBA, les modèles de mesure des risques de crédit du Groupe contribuent au pilotage des activités opérationnelles du Groupe. Ils constituent également des outils pour structurer, tarifer et approuver les transactions et participent à la détermination des Mesure des risques de crédit hors clientèle de détail Le système de mesure du risque de crédit du Groupe estimant les paramètres internes bâlois s’appuie sur un dispositif d’évaluation quantitatif complété d’un jugement expert. Pour les portefeuilles Entreprises, Banques et Souverains le dispositif de mesure repose sur trois grands piliers : n n n un système de notation des contreparties ; un dispositif d’attribution automatique des paramètres de LGD (Loss Given Default, mesurant la perte en cas de défaut) et de facteur de conversion de crédit (Credit Conversion Factor, CCF) en fonction des caractéristiques des transactions ; par ailleurs, un ensemble de procédures énonce les règles relatives aux notes (champ d’application, fréquence de révision, procédure d’approbation des notes, etc.) ainsi que celles pour la supervision, le backtesting (test rétroactif) et la validation des modèles. Ces procédures permettent entre autres de faciliter le jugement humain porteur d’un regard critique et complément indispensable des modèles pour ces portefeuilles. DISPOSITIF DE NOTATION Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie selon une échelle interne dont chaque niveau correspond à une probabilité de défaut déterminée à partir d’un historique observé par Standard & Poor’s sur plus de 20 ans. Le tableau ci-dessous présente l’échelle de notes internes de Société Générale et la correspondance avec les échelles des principaux Organismes d’Évaluation de Crédit Externes ainsi que les probabilités de défaut moyennes correspondantes. | TABLEAU 15 : ÉCHELLE DE NOTATION INTERNE DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ET CORRESPONDANCE AVEC CELLES DES AGENCES Note interne de la contrepartie Note DBRS Note Fitch Ratings Note Moody’s AAA AA high à AA low A high à A low BB high à BB low B high à B low AAA AA+ à AA- A+ à A- BB+ à BB- B+ à B- Aaa Aa1 à Aa3 A1 à A3 Ba1 à Ba3 B1 à B3 BBB high à BBB low BBB+ à BBB- Baa1 à Baa3 BBB+ à BBB- Note S&P AAA AA+ à AA- A+ à A- BB+ à BB- B+ à B- 8,9 et 10 CC et en-dessous CC et en-dessous Ca et en-dessous CC et en-dessous CCC high à CCC low CCC+ à CCC- Caa1 à Caa3 CCC+ à CCC- Probabilité de défaut à 1 an 0,01 % 0,02 % 0,04 % 0,30 % 2,16 % 7,93 % 20,67 % 100,00 % n n n n n 1 2 3 4 5 6 7 La note attribuée par une contrepartie est généralement proposée par un modèle, puis elle est ajustée et validée par les experts notateurs de la filière risques suite à l’analyse individuelle de chaque contrepartie. Les modèles de notation de contreparties se structurent en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises, institutions financières, entités publiques…), du pays, de la zone géographique, de la taille de l’entreprise (mesurée le plus souvent par son chiffre d’affaires annuel). Les modèles de notation des entreprises s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de régression) de défaut des clients. Ils combinent des éléments quantitatifs issus des données financières évaluant la pérennité et la solvabilité des contreparties et des éléments qualitatifs d’appréciation des dimensions économiques et stratégiques. 204 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 209 MODÈLES DE LGD La perte en cas de défaut de la contrepartie (LGD) est une perte économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments inhérents à la transaction, ainsi que les frais engagés pour le recouvrement de la créance en cas de défaut de la contrepartie. Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) hors clientèle de détail s’appliquent par sous-portefeuilles réglementaires, type d’actif, taille et localisation géographique de la contrepartie, selon la présence ou non de sûretés et leur nature. On définit ainsi des classes de risque homogènes notamment en termes de recouvrement, procédures, environnement juridique. Les estimations sont étayées statistiquement, lorsque le nombre de dossiers tombés en défaut est suffisant. Elles se fondent alors sur l’observation de données de recouvrement sur longue période. Lorsque le nombre de défaut est insuffisant, l’estimation est revue ou déterminée à dire d’expert. MODÈLES DE CCF (CREDIT CONVERSION FACTOR) Pour ses expositions hors bilan, la Société Générale est autorisée à utiliser l’approche interne pour les produits « term loan with drawing period » et les lignes de crédit renouvelables. | TABLEAU 16 : HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL - MODÈLES ET PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES MODÈLES UTILISÉS Paramètre modélisé Portefeuille/ Catégorie d’actifs Bâle Nombre de modèles Modèle et méthodologie Nombre d’années défaut/perte HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL Souverains Notation experte. Entités du secteur public 4 modèles selon la zone géographique (FR-US-République tchèque-Autres). Institutions financières Probabilité de défaut (PD) 5 modèles selon le type de contrepartie : Banques, Assurances, Fonds, Intermédiaires financiers, Fonds de fonds. Financements spécialisés 5 modèles selon le type de transaction. Grandes entreprises 9 modèles selon les zones géographiques. Petites et moyennes entreprises 12 modèles selon la taille des entreprises, la zone géographique. Entités du secteur public - Souverains Grandes entreprises - Approche forfaitaire Grandes entreprises - Approche par décote Petites et moyennes entreprises 4 modèles - Selon le type de contrepartie. Approche forfaitaire par type de sûreté. > 20 modèles 12 modèles Approche par décote selon le type de collatéral valorisable. 12 modèles Approche forfaitaire par type de sûreté ou non sécurisé. Financements de projet Approche forfaitaire par type de projet. 10 modèles 7 modèles Institutions financières Approche forfaitaire selon la nature de la contrepartie : Banque, Assurance, Fonds… et la nature de la sûreté. Autres portefeuilles spécifiques 5 modèles : affacturage, location avec option d’achat et autres cas spécifiques. Perte en cas de défaut (LGD) Perte attendue (EL) Transaction immobilière 1 modèle en affectation à des classes de pertes (slotting). Modèle de type expert, utilisation des notations externes des agences. Portefeuille avec peu de défaut. Modèles de type statistique (régression) d’aide à la notation, basés sur la combinaison de ratio financiers et un questionnaire qualitatif. Portefeuille avec peu de défaut. Modèles de type expert basés sur un questionnaire qualitatif. Portefeuille avec peu de défaut. Modèles de type expert basés sur un questionnaire qualitatif. Portefeuille avec peu de défaut. Modèles de type statistique (régression) d’aide à la notation, basés sur la combinaison de ratio financiers et un questionnaire qualitatif. Défauts observés sur une période de 8 à 10 ans. Modèles de type statistique (régression) d’aide à la notation, basés sur la combinaison de ratio financiers et un questionnaire qualitatif. Défauts observés sur une période de 8 à 10 ans. Calibrage basé sur les données historiques et les jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage basé sur les données historiques ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage statistique basé sur les données historiques de marché ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage statistique basé sur les données historiques ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage statistique basé sur les données historiques ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage statistique basé sur les données historiques ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Calibrage statistique basé sur les données historiques ajusté des jugements experts. Pertes observées sur une période de plus de 10 ans. Modèle statistique basé sur avis expert et un questionnaire qualitatif. Portefeuille avec peu de défaut. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 205 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 210 BACKTESTS Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de crédit hors clientèle de détail est mesuré par des backtests réguliers qui comparent par portefeuille les PD, LGD et CCF estimés aux réalisations. La conformité du dispositif repose sur la cohérence entre les paramètres utilisés et les tendances de long terme appréciées avec des marges de prudence prenant en compte les points d’incertitudes (cyclicité, volatilité, qualité des données…). Les marges de prudence prises en compte sont régulièrement estimées, contrôlées et révisées si nécessaire. Les résultats des backtests peuvent justifier la mise en œuvre de plans de remédiation et/ou l’application d’add-on si le dispositif est jugé insufisamment prudent. Les résultats de backtests, les plans de remédiation et les add-on sont présentés au Comité Experts pour être discutés et validés (Cf. Gouvernance de la modélisation des risques, p. 209). | TABLEAU 17 : COMPARAISON DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) ESTIMÉES ET DES VALEURS RÉALISÉES | HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL EAD (En M EUR) RWA (En M EUR) Probabilité de défaut moyenne estimée (%) Taux de défaut réalisé (moyenne de longue période) (%) 4 615 10 437 9 172 63 537 13 868 0,8 % 1,6 % 0,7 % 2,1 % 3,9 % 31.12.2014 142 022 50 349 32 195 138 179 17 090 31.12.2014 EAD (En M EUR) RWA (En M EUR) LGD* estimée (%) LGD* réalisée hors marge de prudence (%) 138 179 17 090 63 537 13 868 34 % 40 % 0,3 % 1,0 % 0,2 % 1,1 % 3,5 % 26 % 36 % | TABLEAU 18 : COMPARAISON DES LGD* ESTIMÉES ET DES VALEURS RÉALISÉES - HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL Portefeuille Souverains Banques Autres institutions financières Grandes entreprises Petites et moyennes entreprises Portefeuille Grandes entreprises Petites et moyennes entreprises * LGD senior sans sûreté. Mesure des risques de crédit de la clientèle de détail MODÈLES DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée spécifiquement par chaque ligne métier du Groupe traitant ses encours en méthode IRBA. Les modèles intègrent des éléments du comportement de paiement des contreparties. Ils sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers, les professionnels, les très petites entreprises, les sociétés civiles immobilières. Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques en classes homogènes de risque (pools) auxquelles sont associées des probabilités de défaut. Une fois les contreparties classées en catégories de risque homogènes statistiquement distinctes, les paramètres de probabilité de défaut sont estimés par l’observation des taux de défaut moyens sur une longue période pour chaque produit. Ces estimations sont ajustées d’une marge de prudence afin d’estimer au mieux un cycle complet de défaut selon une approche à travers le cycle (Through The Cycle, TTC). 206 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MODÈLES DE LGD Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique par portefeuille des lignes métier. Les valeurs de LGD sont estimées par produit, selon la présence ou non de sûretés. En cohérence avec les processus opérationnels de recouvrement, les méthodes d’estimation sont en général basées sur une modélisation en deux étapes qui estime dans un premier temps la proportion des dossiers en défaut passant en déchéance du terme, puis la perte subie en cas de déchéance du terme. Le niveau des pertes attendues est estimé à l’aide d’historiques de recouvrement de données internes pour les expositions tombées en défaut sur longue période. Les estimations sont ajustées de marges de prudence. MODÈLES DE CCF Pour ses expositions hors bilan, la Société Générale applique ses estimations pour les crédits renouvelables et les découverts des comptes à vue des particuliers et professionnels. 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 211 | TABLEAU 19 : CLIENTÈLE DE DÉTAIL - MODÈLES ET PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES MODÈLES UTILISÉS Paramètre modélisé Portefeuille/ Catégorie d’actifs Bâle Nombre de modèles Modèle et méthodologie Nombre d’années défaut/perte Immobilier résidentiel CLIENTÈLE DE DÉTAIL 12 modèles selon l’entité le type de garantie (caution, hypothèque), le type de contrepartie : particulier ou professionnels/TPE, SCI. Modèle de type statistique (régression), score comportemental. Défauts observés sur une période de 5 à 8 ans. Probabilité de défaut (PD) Autres crédits aux particuliers > 20 modèles selon l’entité, la nature et l’objet du prêt : prêt personnel, prêt à la consommation, automobile… Modèle de type statistique (régression), score comportemental. Défauts observés sur une période de 5 à 8 ans. Expositions renouvelables 13 modèles selon l’entité , la nature du prêt : découvert sur compte à vue, crédit renouvelable bancaire ou consommation. Modèle de type statistique (régression ), score comportemental. Défauts observés sur une période de 5 à 8 ans. Professionnels et très petites entreprises Immobilier résidentiel 11 modèles selon l’entité, la nature du prêt : crédits d’investissement moyen long terme, crédit court terme, crédit automobile, le type de contrepartie (personne physique ou SCI). 12 modèles selon l’entité le type de garantie (caution, hypothèque), le type de contrepartie particuliers ou professionnels/TPE, SCI. Autres crédits aux particuliers > 20 modèles selon l’entité , la nature et l’objet du prêt : prêt personnel, prêt à la consommation, automobile… Expositions renouvelables 13 modèles selon l’entité, la nature du prêt : découvert sur compte à vue, crédit renouvelable bancaire ou consommation. Modèle de type statistique (régression ou segmentation), score comportemental. Défauts observés sur une période de 5 à 8 ans. Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés. Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire. Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans. Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés. Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire. Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans. Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés. Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire. Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans. Perte en cas de défaut (LGD) Professionnels et très petites entreprises 11 modèles selon l’entité, la nature du prêt : crédits d’investissement moyen long terme, crédit court terme, crédit automobile ; le type de contrepartie (personne physique ou SCI). Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés. Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire. Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans. Expositions renouvelables 10 calibrages par entités pour les produits revolving et découverts particuliers. Modèles calibrés par segments sur une période d’observation des défauts de 5 à 8 ans. Expositions de la Banque Privée PD et LGD dérivés de l’observation de la perte. Modèle en cours de refonte pour une approche basée sur la PD et la LGD. Facteur de conversion crédit (CCF) Perte attendue (EL) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 207 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 212 BACKTESTS Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de crédit de la clientèle de détail est mesuré par des backtestings réguliers qui vérifient la performance des modèles de PD, LGD et CCF et comparent les estimations aux réalisations. Chaque année, les taux de défaut moyens de long terme constatés par classe homogène de risque sur une longue période sont comparés aux PD. Si nécessaire, les calibrages de PD sont ajustés de manière à conserver une marge de prudence satisfaisante. Le pouvoir discriminant des modèles et l’évolution de la composition du portefeuille sont égalements mesurés. Concernant la LGD, le backtest consiste à comparer la dernière estimation de la LGD obtenue en retenant les valeurs moyennes des encaissements observés et la valeur utilisée pour le calcul du capital réglementaire. La différence, doit alors refléter une marge de prudence suffisante pour tenir compte d’un éventuel ralentissement économique, des incertitudes d’estimation, des évolutions de performances des processus de recouvrement. L’adéquation de cette marge de prudence est évaluée par un Comité Expert. De même, pour les CCF, la prudence des estimations est vérifiée annuellement en confrontant les tirages estimés et les tirages observés pour la partie non tirée. Les résultats présentés ci-après couvrent l’intégralité des portefeuilles des entités du Groupe à l’exception de la Banque Privée pour laquelle les modèles sont en cours de refonte et de la partie des expositions de GEFA (filiale des activités de Services Financiers aux entreprises) classifiée en clientèle de détail. Ces chiffres agrègent principalement des expositions françaises, tchèques et italiennes. Pour l’ensemble des portefeuilles bâlois de la clientèle de détail, le taux de défaut réalisé sur une longue période est inférieur à la probabilité de défaut estimée, ce qui positionne le système de notation comme ajusté de façon prudente. | TABLEAU 20 : COMPARAISON DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) ESTIMÉES ET DES VALEURS RÉALISÉES | CLIENTÈLE DE DÉTAIL 31.12.2014 EAD (En M EUR) RWA (En M EUR) Probabilité de défaut estimée (%) Taux de défaut réalisé (moyenne de longue période) (%) Portefeuille Bâlois Prêts immobiliers dont expositions cautionnées Expositions renouvelables Autres crédits particuliers TPE et professionnels Ensemble clientèle de détail Groupe Portefeuille Bâlois Prêts immobiliers dont expositions cautionnées Crédits renouvelables Autres crédits aux particuliers TPE et professionnels Ensemble clientèle de détail Groupe 76 595 52 792 4 852 21 726 11 160 114 333 76 595 52 792 4 852 21 726 11 160 114 333 10 664 3 998 2 135 6 712 3 943 23 454 10 664 3 998 2 135 6 712 3 943 23 454 1,3 % 0,9 % 6,2 % 3,9 % 5,3 % 2,4 % 14 % 11 % 44 % 25 % 29 % 19 % | TABLEAU 21 : COMPARAISON DES LGD ESTIMÉES ET DES VALEURS RÉALISÉES - CLIENTÈLE DE DÉTAIL 31.12.2014 EAD (En M EUR) RWA (En M EUR) LGD estimée (%) LGD réalisée hors marge de prudence (%) 1,1 % 0,8 % 5,4 % 3,2 % 5,2 % 2,1 % 11 % 10 % 39 % 22 % 25 % 16 % 208 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 213 Gouvernance de la modélisation des risques La gouvernance couvre le développement, la validation et le suivi des décisions sur l’évolution des modèles internes de mesure des risques de crédit. L’équipe de validation indépendante dédiée de la Direction des risques est plus particulièrement chargée de la validation des modèles de crédit et des paramètres employés dans le cadre de la méthode IRB et du suivi de l’utilisation du dispositif de notation. L’équipe de validation des modèles internes définit un plan d’audit annuel qui précise la nature et l’étendue des divers travaux à mener, en fonction notamment des contraintes réglementaires, des risques de modèle, des enjeux couverts par le modèle et des priorités stratégiques des lignes-métiers. Elle veille à se coordonner avec la Direction du contrôle périodique afin d’assurer une revue d’ensemble simultanée (aspects modélisation et bancaires) des périmètres le nécessitant. L’équipe de validation des modèles est incluse dans le périmètre des revues du contrôle périodique de la part de la Direction du contrôle périodique. Le schéma de validation interne des nouveaux modèles ainsi que des travaux de backtest annuels se décline en trois phases : n n une phase de préparation au cours de laquelle l’équipe de validation s’approprie le modèle, l’environnement dans lequel il est construit et/ou backtesté, s’assure de la complétude des livrables attendus et définit un plan de travail ; une phase d’instruction dont l’objectif est de réunir l’ensemble des éléments statistiques et bancaires permettant d’apprécier la qualité des modèles. Pour les sujets à composante statistique, une revue est menée par l’entité indépendante du contrôle des modèles dont les conclusions sont formellement présentées aux entités modélisatrices dans le cadre d’un comité (Comité Modèles) ; n une phase de validation qui s’articule autour du Comité Experts dont l’objectif est de valider, d’un point de vue bancaire, les valeurs des paramètres bâlois d’un modèle interne. Le Comité Experts est une instance placée sous la responsabilité du Directeur des risques du Groupe et des Directeurs des pôles concernés. Le Comité Experts est également en charge de définir les orientations des travaux de revue et de refonte des modèles sur proposition du Comité Modèles. Ces orientations prennent en compte les exigences réglementaires et les enjeux économiques et financiers des lignes métiers. Conformément au règlement délégué (UE) n° 259/2014 du 20 mai 2014 relatif au suivi des modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres, les évolutions du dispositif de mesure des risques de crédit du Groupe font l’objet de trois types de notification au superviseur compétent en fonction du caractère significatif de l’évolution, évalué selon ce règlement : n n n les évolutions significatives d’autorisation préalable à leur mise en œuvre ; font l’objet d’une demande les évolutions moins significatives selon les critères définis par le règlement sont notifiées au superviseur. En l’absence de réponse négative, celles-ci peuvent être mises en œuvre dans un délai de 2 mois ; les autres évolutions sont notifiées aux autorités compétentes après leur mise en œuvre au moins une fois par an, par le biais d’un rapport spécifique. 20 % Souverains 2 % Titrisation RISQUE DE CRÉDIT : INFORMATIONS QUANTITATIVES Dans cette section, la mesure adoptée pour les expositions de crédit est l’EAD – Exposure At Default (bilan et hors-bilan) hors titres de participation, immobilisations et tous les comptes de régularisation. Les EAD en méthode standard sont reportées nettes de provisions et de collatéraux. 25 % Clientèle de détail 11 % Établissements(1) Les expositions sont ventilées par portefeuilles, secteurs et notes de l’emprunteur, c’est à dire avant prise en compte de l’effet de substitution. Exposition aux risques de crédit Au 31 décembre 2014, l’EAD totale du Groupe est de 722 Md EUR (dont 550 Md EUR d’exposition au bilan). | VENTILATION PAR PORTEFEUILLE DE L’EXPOSITION | DU GROUPE AU 31 DECEMBRE 2014 (EAD) | VENTILATION PAR PORTEFEUILLE DE L’EXPOSITION | DU GROUPE AU 31 DECEMBRE 2013 (EAD) Engagements bilan et hors-bilan (soit 722 Md EUR d’EAD). 2 % Titrisation 20 % Souverains Engagements bilan et hors-bilan (soit 650 Md EUR d’EAD). 2 % Titrisation 22 % Souverains 42 % Entreprises 9 % Établissements(1) 39 % Entreprises (1) Établissements : portefeuilles bâlois banques et collectivités territoriales. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 209 25 % Clientèle de détail 2 % Titrisation 28 % Clientèle de détail 11 % Établissements(1) 28 % Clientèle de détail 42 % Entreprises 22 % Souverains 9 % Établissements(1) 39 % Entreprises LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 214 | VENTILATION DU PORTEFEUILLE CLIENTÈLE DE DÉTAIL | GROUPE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION | AU 31 DÉCEMBRE 2014 | VENTILATION SECTORIELLE | DE L’EXPOSITION CORPORATE DU GROUPE | AU 31 DÉCEMBRE 2014 Engagements bilan et hors-bilan (soit 179 Md EUR d’EAD). (Portefeuille bâlois entreprises, soit 300 Md EUR d’EAD). 14 % TPE et professionnels 14 % TPE et professionnels 27 % Autres crédits particuliers 27 % Autres crédits particuliers 5 % Expositions renouvelables 5 % Expositions renouvelables 29 % Autres crédits particuliers 29 % Autres crédits particuliers 5 % Expositions renouvelables 5 % Expositions renouvelables | VENTILATION DU PORTEFEUILLE CLIENTÈLE DE DÉTAIL | GROUPE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION | AU 31 DÉCEMBRE 2013 Engagements bilan et hors-bilan (soit 181 Md EUR d’EAD). 14 % TPE et professionnels 14 % TPE et professionnels 3,2 % Télécommunications 0,1 % Serv. Personnels, domestiques 6,6 % Serv. collectifs 3,7 % Métallurgie, minéraux 8,2 % Serv. aux entreprises 1,0 % Santé, action sociale 8,0 % Pétrole, gaz 1,0 % Média 0,4 % Ind. du bois, du papier 3,3 % Ind. des biens d’équipements 1,9 % Ind. automobile 1,5 % Hôtellerie, restauration, loisirs 54 % Prêts immobiliers 54 % Prêts immobiliers 52 % Prêts immobiliers 52 % Prêts immobiliers 6,8 % Transports, postes, logistique 20,0 % Act. financières 7,7 % Act. immobilières 1,2 % Admin. pub. 4,2 % Agriculture, ind. agro-alimentaires 2,0 % Biens de consommation 1,6 % Chimie, caoutchouc, plastique 4,5 % Com. de détail, réparation 8,2 % Com. de gros 1,0 % Constr. navale, aéronaut. ferroviaire 3,6 % Construction 0,4 % Éducation, act. associatives Le portefeuille Corporate (Grandes Entreprises, PME et Financements spécialisés) présente une diversification sectorielle satisfaisante. Au 31 décembre 2014, le portefeuille Corporate s’élève à 300 Md EUR (encours bilan et hors-bilan mesurés en EAD). Le secteur Activités financières est le seul à représenter plus de 10 % du portefeuille. Les engagements du Groupe sur ses dix premières contreparties Corporate représentent 7 % de ce portefeuille. 210 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 215 | RÉPARTITION PAR NOTE INTERNE DU RISQUE SUR | LA CLIENTÈLE CORPORATE AU 31 DÉCEMBRE 2014 Le périmètre retenu correspond aux crédits sains traités en méthode IRB, sur l’ensemble du portefeuille Banques, tous pôles confondus, et représente une EAD de 38 Md EUR (sur une EAD totale sur le portefeuille bâlois Banques de 88 Md EUR). La répartition par rating de l’exposition sur contreparties bancaires du groupe Société Générale démontre la bonne qualité du portefeuille. Elle est fondée sur la notation interne de la contrepartie, présentée en équivalent Standard & Poor’s. Au 31 décembre 2014, l’exposition se concentre sur des contreparties investment grade d’une part (88 % de l’exposition), sur les pays développés d’autre part (70 %). Ventilation géographique des expositions au risque de crédit du Groupe | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS | AU RISQUE DE CRÉDIT DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2014 | (TOUTES CLIENTÈLES CONFONDUES)(1) Engagements bilan et hors-bilan (soit 722 Md EUR d’EAD). 4 % Afrique Proche et Moyen-Orient 4 % Europe de l’Est hors UE 4 % Afrique Proche et Moyen-Orient * Exposition en cas de défaut (EAD) relative au risque débiteur, risque émetteur, risque de remplacement sur encours traités en IRB, hors titres de participation, immobilisations, tous comptes de régularisation et encours douteux. Le périmètre retenu correspond aux crédits sains traités en méthode IRB, sur l’ensemble du portefeuille de clients Entreprises, tous pôles confondus, représente une EAD de 216 Md EUR (sur une EAD totale sur le portefeuille bâlois Entreprises de 300 Md EUR, méthode standard comprise). La répartition par rating de l’exposition Corporate du Groupe démontre la bonne qualité du portefeuille. Elle est fondée sur la notation interne de la contrepartie, présentée en équivalent Standard & Poor’s. Au 31 décembre 2014, la majorité de l’exposition se concentre sur des contreparties investment grade, c’est-à-dire dont le rating interne en équivalent Standard and Poor’s est supérieur à BBB- (64 % de la clientèle Corporate), Les opérations portant sur les contreparties non investment grade sont très souvent assorties de garanties et collatéraux permettant d’atténuer le risque. Expositions sur les banques 14 % Amérique du Nord 7 % Europe de l'Est UE 21 % Europe de l’Ouest hors France | RÉPARTITION PAR NOTE INTERNE DU RISQUE | SUR LA CLIENTÈLE BANCAIRE AU 31 DÉCEMBRE 2014 4 % Afrique Proche et Moyen-Orient 4 % Europe de l’Est hors UE 4 % Afrique Proche et Moyen-Orient 14 % Amérique du Nord 7 % Europe de l'Est UE 21 % Europe de l’Ouest hors France 6 % Asie Pacifique 1 % Amérique Latine et Caraibes 14 % Amérique du Nord 8 % Europe de l'Est UE 18 % Europe de l’Ouest hors France 43 % France 6 % Asie Pacifique 1 % Amérique Latine et Caraibes 14 % Amérique du Nord 8 % Europe de l'Est UE 18 % Europe de l’Ouest hors France 43 % France 5 % Europe de l’Est hors UE 4 % Asie Pacifique 1 % Amérique Latine et Caraibes 46 % France | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS | AU RISQUE DE CRÉDIT DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2013 | (TOUTES CLIENTÈLES CONFONDUES)(1) Engagements bilan et hors-bilan (soit 650 Md EUR d’EAD). * Exposition en cas de défaut (EAD) relative au risque débiteur, risque émetteur, risques de remplacement sur encours traités en IRB, hors titres de participation, immobilisations, tous comptes de régularisation et encours douteux. (1) Selon le pays du garant. Au 31 décembre 2014, 86 % des expositions du Groupe (bilan et hors-bilan) sont concentrées sur les grands pays industrialisés. Près de la moitié des concours est portée par une clientèle française (25 % sur le portefeuille non retail et 18 % sur les particuliers). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 211 Europe de l’Est hors UE 5 % 4 % Asie Pacifique Amérique Latine et Caraibes 1 % 46 % France LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 216 Provisions et dépréciations pour risques de crédit au 31 décembre 2014 | ÉVOLUTION DE LA CHARGE NETTE | DU RISQUE DU GROUPE (EN M EUR)* 540 14 404 Charge nette du risque pour litiges 1 759 1 433 143 1 214 122 1 008 31.12.2013* 31.12.2014 Gestion propre Banque de Détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail en France * 2013 ajusté pour prendre la nouvelle organisation par pôles, (transfert de l’entité Franfinance du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux vers la Banque de détail en France et hors actifs gérés en extinction. La charge nette du risque du Groupe en 2014 est de - 2 967 millions d’euros, en baisse de - 25,2 %(3) par rapport à 2013. Elle intègre en particulier une dotation complémentaire aux provisions collectives pour litiges de - 400 millions. Cette provision atteint 1,1 milliard d’euros à fin 2014. Le coût du risque commercial du Groupe s’établit à 61(2) points de base en 2014 à comparer à 75 points de base en 2013, malgré un environnement économique toujours difficile. n Dans la Banque de détail en France, il est en recul à 56 points de base (contre 66 points de base en 2013). Comme les années précédentes, le quatrième trimestre est marqué par une hausse du coût du risque commercial liée à un effet saisonnier. n À 123 points de base (contre 150 points de base en 2013), le coût du risque du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux est en baisse, avec des évolutions contrastées selon les zones géographiques. L’amélioration est sensible en Europe, notamment en Roumanie où il est en baisse de \- 42,6 %* malgré un renforcement de taux de couverture brut des encours douteux à 71 %. À l’inverse, en Russie, le coût du risque commercial augmente en lien avec la détérioration de l’environnement macroéconomique. n Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solution Investisseurs demeure en 2014 à un niveau bas à 10 points de base (contre 13(2) points de base en 2013), confirmant la qualité du portefeuille de crédit. Provisions et dépréciations spécifiques sur risques de crédit La dépréciation et le provisionnement des risques de crédit s’appliquent principalement à des créances douteuses et litigieuses (prêts et créances sur la clientèle, prêts et créances sur les établissements de crédit, locations simples et opérations de location financement et assimilés). Le montant de ces créances s’élève à 25,9 Md EUR au 31 décembre 2014 (contre 27,8 Md EUR au 31 décembre 2013). | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES CRÉANCES | DOUTEUSES ET LITIGIEUSES AU 31 DÉCEMBRE 2014 Au 31 décembre 2014, ces créances s’élèvent à 25,9 Md EUR. | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DU STOCK DE PROVISIONS | ET DÉPRÉCIATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2014 Au 31 décembre 2014, le stock de provisions et dépréciations spécifiques s’élève à 15,1 Md EUR. 8 % Afrique Proche et Moyen-Orient 8 % Afrique Proche et Moyen-Orient 8 % Europe de l’Est hors UE 8 % Europe de l’Est hors UE 11 % Afrique Proche et Moyen-Orient 11 % Afrique Proche et Moyen-Orient 11 % Europe de l’Est hors UE 11 % Europe de l’Est hors UE 8 % Amérique du Nord 8 % Amérique du Nord 13 % 13 % Europe de l’Est UE Europe de l’Est UE 12 % 12 % Europe de l’Ouest Europe de l’Ouest hors France hors France 2 % Autres 2 % Autres 12 % 12 % Amérique du Nord Amérique du Nord 15 % 15 % Europe de l’Est UE Europe de l’Est UE 49 % 49 % France France 9 % 9 % Europe de l’Ouest Europe de l’Ouest hors France hors France 2 % Autres 2 % Autres 40 % 40 % France France (1) Taux annualisé, hors litiges et actifs gérés en extinction en 2013, sur actifs début de période et y compris les locations simples. (2) À périmètre et taux de change constants. 212 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 217 | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES CRÉANCES | DOUTEUSES ET LITIGIEUSES AU 31 DÉCEMBRE 2013 Au 31 décembre 2013, ces créances s’élèvent à 27,8 Md EUR. | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DU STOCK DE PROVISIONS | ET DÉPRÉCIATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2013 Au 31 décembre 2013, le stock de provisions et dépréciations spécifiques s’élève à 15,8 Md EUR. 6 % Afrique Proche et Moyen-Orient 6 % Afrique Proche et Moyen-Orient 11 % Europe de l’Est hors UE 11 % Europe de l’Est hors UE 9 % Afrique Proche et Moyen-Orient 9 % Afrique Proche et Moyen-Orient 11 % Europe de l’Est hors UE 11 % Europe de l’Est hors UE 11 % 11 % Amérique du Nord Amérique du Nord 14 % 14 % Europe de l’Est UE Europe de l’Est UE 12 % 12 % Europe de l’Ouest Europe de l’Ouest hors France hors France 16 % 16 % Amérique du Nord Amérique du Nord 3 % Autres 3 % Autres 14 % 14 % Europe de l’Est UE Europe de l’Est UE 43 % 43 % France France 9 % 9 % Europe de l’Ouest Europe de l’Ouest hors France hors France Dépréciations sur base portefeuille Le montant des dépréciations sur base portefeuille pour l’ensemble du Groupe s’élève à 1,3 Md EUR au 31 décembre 2014 et 1,2 Md en 2013. | TABLEAU 22 : COUVERTURE DES ENCOURS DOUTEUX Créances brutes en Md EUR Créances douteuses en Md EUR Taux brut d'encours douteux Taux brut d'encours douteux (Hors actifs gérés en extinction) Provisions spécifiques en Md EUR Provisions base portefeuille en Md EUR Taux brut de couverture des encours douteux Taux brut de couverture des encours douteux (Hors actifs gérés en extinction) Cf. page 202 : le montant de sûretés (garanties et collatéraux) est plafonné au montant des encours et s’élève 221 Md EUR au 31 décembre 2014, dont 111,5 Md EUR sur la clientèle de détail et 109,5 Md EUR sur les autres clientèles (contre respectivement 89,4 Md EUR et 48,5 Md EUR au 31 décembre 2013). Le montant des sûretés reçues au titre des encours non dépréciés avec impayés s’élève au 31 décembre 2014 à 2,15 Md EUR (dont 1,25 Md EUR sur la clientèle de détail et 0,90 Md EUR sur les autres clientèles). Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s’élève au 31 décembre 2014 à 5,74 Md EUR (dont 1,96 Md EUR sur la clientèle de détail et 3,78 Md EUR sur les autres clientèles). Ces montants sont plafonnés au montant des encours restant dus. 2 % Autres 2 % Autres 35 % 35 % France France 422 27,8 6,6 % 6,0 % 15,8 1,2 61 % 58 % 31.12.2014 31.12.2013 431 25,9 6,0 % 5,6 % 15,1 1,3 63 % 61 % GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 213 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 218 RISQUE DE CRÉDIT : INFORMATIONS QUANTITATIVES COMPLÉMENTAIRES Les informations quantitatives relatives au risque de crédit dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier 3, les informations de la section précédente (risque de crédit : informations quantitatives). et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Dans la méthode IRBA, l‘équation suivante résume le rapport entre ces variables : EL = EAD x PD x LGD (sauf pour les créances en défaut) ; Ces tableaux contiennent des informations détaillées sur le risque de crédit de la banque, notamment en ce qui concerne son exposition, sa valeur exposée au risque et ses actifs pondérés par le risque. Dans ces tableaux, les variables-clés sont, outre la valeur exposée au risque (Exposure at Default, EAD), la probabilité de défaut (PD) et la perte en cas de défaut (Loss Given Default, LGD) définies précédemment : n n l’exposition : la totalité des actifs (ex. : prêts, créances, produits à recevoir, etc.) qui sont liés à des transactions sur le marché ou avec un client et enregistrés dans le bilan et le hors bilan de la Banque ; la perte attendue (Expected Loss, EL) : la perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction n les encours pondérés en risque (Risk-Weighted Assets, RWA) : calculés à partir des expositions et du niveau de risque qui leur est associé, lequel est fonction de la qualité de crédit des contreparties. Les axes de restitution différent de la section précédente : Les ventilations sont présentées selon l’axe du garant, c’est-à-dire après prise en compte des effets de substitution (y compris pour les données au 31 décembre 2013 retraitées en conséquence). Les titres de participation, actions et les autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit sont exclus à l’exception de comptes de régularisation affectés aux autres catégories d’exposition définies ci-après. Le risque de valeur résiduelle n’est pas pris en compte. Les expositions au risque de crédit sont présentées par catégories de débiteurs suivantes : | TABLEAU 23 : CATÉGORIES D’EXPOSITION Souverains Établissements Entreprises Créances ou créances conditionnelles sur les états souverains, les autorités régionales, les collectivités locales ou les entités du secteur public ainsi que les banques de développement multilatérales et les organisations internationales. Créances ou créances conditionnelles sur des établissements de crédit réglementés et assimilés ou sur des États, collectivités locales ou autres entités du secteur public n’ayant pas le statut de contreparties souveraines. Créances ou créances conditionnelles sur de grandes entreprises, lesquelles incluent toutes les expositions qui ne font pas partie des portefeuilles définis ci-dessus. De plus, les petites et moyennes entreprises, définies comme des sociétés dont le chiffre d’affaires total est inférieur à 50 M EUR par an, sont incluses dans cette catégorie en tant que sous- portefeuille. Créances ou créances conditionnelles soit sur un ou des particuliers, soit sur une entreprise de taille petite ou moyenne, sous réserve, dans ce dernier cas, que le montant total dû à l’établissement de crédit n’excède pas 1 M EUR . Clientèle de détail L’exposition à la clientèle de détail est en outre décomposée en plusieurs catégories : prêts immobiliers, crédits renouvelables et autres crédits aux particuliers, le solde correspondant aux expositions aux très petites entreprises et aux professionnels. Positions de titrisation Créances relatives à des opérations de titrisation. 214 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 219 La hausse globale des expositions et encours pondérés en risque en 2014, en particulier sur le périmètre en méthode Standard, s’explique notamment par les évolutions liées à Bâle 3 (par exemple concernant le traitement des chambres de compensation), ainsi que par un effet périmètre (intégration à 100 % de Newedge). Ces évolutions portent essentiellement sur les portefeuilles Établissements et Entreprises. | TABLEAU 24 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT GLOBAL, VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) | ET EXPOSITION PONDÉRÉE (RWA) PAR MÉTHODE ET CATÉGORIE D’EXPOSITION 31.12.2014 Portefeuille global (En M EUR) IRB Standard Total Montant moyen(1) Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition RWA Catégorie d’exposition Souverains 150 726 147 707 5 187 10 272 10 181 11 221 160 999 157 888 16 408 160 290 13 274 Établissements 60 875 55 205 10 737 34 001 33 519 3 722 94 877 88 724 14 459 100 079 12 672 Entreprises 282 599 212 882 97 480 94 295 74 336 53 112 376 894 287 218 150 592 362 110 145 685 Clientèle de détail 134 939 133 927 30 162 52 468 45 418 27 458 187 407 179 345 57 620 188 865 58 597 Positions de titrisation 15 348 15 035 1 629 47 47 374 15 395 15 082 2 003 16 517 2 297 TOTAL 644 488 564 756 145 195 191 083 163 501 95 888 835 571 728 257 241 083 827 861 232 524 (1) Les montants moyens d’exposition et de RWA sont calculés en sommant les montants observés sur les 4 derniers trimestre et en divisant cette somme par 4. 31.12.2013 Portefeuille global (En M EUR) IRB Standard Total Montant moyen(1) Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition RWA Catégorie d’exposition Souverains 155 397 151 884 5 637 2 216 568 157 613 154 090 6 205 161 358 6 210 Établissements 66 472 53 213 8 480 18 659 3 249 85 131 61 266 11 729 88 182 12 584 Entreprises 260 384 189 766 87 454 70 943 49 176 47 874 331 327 238 942 135 329 341 541 136 532 Clientèle de détail 129 357 129 449 28 825 59 242 51 390 33 185 188 599 180 838 62 010 190 042 59 370 2 206 8 053 Positions de titrisation 15 667 14 988 2 141 215 215 269 15 882 15 203 2 410 17 089 3 130 TOTAL 627 277 539 300 132 538 151 275 111 039 85 145 778 552 650 339 217 683 798 213 217 826 (1) Les montants moyens d’exposition et de RWA sont calculés en sommant les montants observés sur les 4 derniers trimestres et en divisant cette somme par 4. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 215 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 220 | TABLEAU 25 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT, VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) ET EXPOSITION PONDÉRÉE (RWA) | DE LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL PAR MÉTHODE ET CATÉGORIE D’EXPOSITION 31.12.2014 Portefeuille clientèle de détail (En M EUR) IRB Standard Total Montant moyen(1) Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition RWA Catégorie d'exposition Prêts immobiliers 82 543 82 403 13 436 15 808 15 030 5 457 98 351 97 433 18 893 97 401 18 581 Expositions renouvelables 6 979 5 656 4 752 2 611 1 979 11 731 8 267 4 520 12 161 4 745 Autres crédits particuliers 29 081 29 184 21 912 19 111 14 754 50 994 48 294 23 078 52 995 23 743 TPE et professionnels 16 336 16 683 9 995 8 667 5 268 26 331 25 350 11 129 26 308 11 528 TOTAL 134 939 133 927 30 162 52 468 45 418 27 458 187 407 179 345 57 620 188 865 58 597 (1) Les montants moyens d’exposition et de RWA sont calculés en sommant les montants observés sur les 4 derniers trimestre et en divisant cette somme par 4. 31.12.2013 Portefeuille clientèle de détail (En M EUR) IRB Standard Total Montant moyen(1) Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition EAD RWA Exposition RWA Catégorie d’exposition Prêts immobiliers 78 284 78 231 11 372 15 902 15 409 5 551 94 187 93 641 16 923 94 833 15 373 Expositions renouvelables 7 383 5 935 5 607 2 961 2 245 12 991 8 896 4 888 13 093 4 706 Autres crédits particuliers 28 169 29 357 27 374 24 104 18 460 55 543 53 461 26 654 55 810 26 517 TPE et professionnels 15 521 15 925 10 358 8 915 6 930 25 879 24 840 13 545 26 306 12 774 TOTAL 129 357 129 449 28 825 59 242 51 389 33 185 188 599 180 838 62 010 190 042 59 370 (1) Les montants moyens d’exposition et de RWA sont calculés en sommant les montants observés sur les 4 derniers trimestres et en divisant cette somme par 4. 2 541 8 325 5 861 2 643 8 195 6 615 216 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 221 Ventilation du risque de crédit | TABLEAU 26 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE PAR MÉTHODE ET CATÉGORIE D’EXPOSITION IRB Total 31.12.2014 Standard Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total (En M EUR) Catégorie d’exposition Souverains 141 921 8 805 150 726 Établissements 41 620 19 255 60 875 Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation 240 598 134 927 15 248 42 001 282 599 12 100 134 939 15 348 10 070 18 061 75 516 52 300 46 202 15 940 18 779 168 0 10 272 34 001 94 295 52 468 151 991 9 008 160 999 59 681 35 196 94 877 316 114 187 226 47 15 295 60 780 376 894 180 101 187 407 15 395 TOTAL 574 314 70 174 644 488 155 993 35 090 191 083 730 307 105 264 835 571 IRB Total 31.12.2013 Standard Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total 144 795 53 901 226 739 129 309 15 473 10 602 12 571 155 397 66 472 33 645 260 384 48 195 129 357 15 667 2 150 17 567 68 461 59 234 215 66 1 091 2 483 8 0 2 216 146 945 18 659 70 943 59 242 71 468 295 200 188 542 215 15 687 10 668 13 663 157 613 85 131 36 127 331 327 57 195 188 599 15 882 (En M EUR) Catégorie d’exposition Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation TOTAL 570 216 57 061 627 277 147 626 3 648 151 275 717 842 60 709 778 552 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 217 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 222 | TABLEAU 27 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE PAR MÉTHODE | ET CATÉGORIE D’EXPOSITION IRB Total 31.12.2014 Standard Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total (En M EUR) Catégorie d’exposition Souverains 138 902 8 805 147 707 Établissements 35 949 19 255 55 205 Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation 170 881 133 914 14 935 42 001 212 882 12 100 133 927 15 035 9 979 17 580 55 597 45 250 46 202 15 939 18 739 168 0 10 181 33 519 74 336 45 418 148 880 9 008 157 888 53 530 35 195 88 724 226 478 179 164 47 14 981 60 740 287 218 180 101 179 345 15 082 TOTAL 494 582 70 174 564 756 128 452 35 049 163 501 623 033 105 223 728 257 IRB Total 31.12.2013 Standard Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total Risque de crédit Risque de contrepartie Total 141 282 37 242 156 834 129 400 14 794 10 602 15 971 151 884 53 213 32 931 189 766 48 195 129 449 14 988 2 140 7 095 47 808 51 381 215 66 958 1 368 8 0 2 206 8 053 49 176 51 390 143 422 44 337 204 642 180 781 215 15 008 10 668 16 929 154 090 61 266 34 299 238 942 57 195 180 838 15 203 (En M EUR) Catégorie d’exposition Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation TOTAL 479 553 59 747 539 300 108 639 2 400 111 039 588 192 62 148 650 339 Garanties et collatéraux Au 31 décembre 2014, le montant de sûretés (garanties et collatéraux relatifs aux encours bilan et hors bilan) s’élève 221 Md EUR. Le montant de sûretés alloué dans le calcul des exigences en fonds propres du Groupe s’élève à 168 Md EUR et se répartit comme ci-dessous : | TABLEAU 28 : SÛRETÉS PERSONNELLES (DÉRIVÉS DE CRÉDIT INCLUS) ET RÉELLES BILAN ET HORS BILAN | PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION (En M EUR) Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Total 31.12.2014 31.12.2013 Sûretés personnelles Sûretés réelles Sûretés personnelles Sûretés réelles 4 583 2 890 20 513 62 344 90 330 838 897 36 439 39 755 77 929 4 769 3 244 18 519 53 803 80 335 413 1 575 36 194 37 952 76 134 218 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 223 | TABLEAU 29 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) DU PORTEFEUILLE ENTREPRISES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ Entreprises - 31.12.2014 Entreprises - 31.12.2013 EAD Répartition en % EAD Répartition en % EAD (En M EUR) Activités financières Activités immobilières Administration publique Agriculture, industries agricoles et alimentaires Biens de consommation Chimie, caoutchouc et plastique Commerce de détail, réparation Commerce de gros (import, export) Construction Construction navale, aéronautique et ferroviaire Éducation et activités associatives Hôtellerie, restaurations et loisirs Industrie automobile Industrie des équipements et composants électriques, électroniques et mécaniques Industrie du bois et du papier Industrie métallurgique et produits minéraux Média Pétrole et gaz Santé et action sociale Services aux entreprises (yc conglomérat multi-activités) Services collectifs Services personnels et domestiques Télécommunications Transports, postes, logistique TOTAL 60 975 22 379 3 347 12 395 6 014 4 661 13 408 24 137 10 149 3 124 1 025 4 222 5 500 9 499 1 277 9 771 3 020 21 271 2 829 24 152 17 057 205 8 790 18 011 287 218 21,2 % 7,8 % 1,2 % 4,3 % 2,1 % 1,6 % 4,7 % 8,4 % 3,5 % 1,1 % 0,4 % 1,5 % 1,9 % 3,3 % 0,4 % 3,4 % 1,1 % 7,4 % 1,0 % 8,4 % 5,9 % 0,1 % 3,1 % 6,3 % 100 % 44 749 21 584 430 11 153 5 532 4 628 12 793 21 327 10 123 2 202 1 082 3 890 3 885 8 056 1 409 7 888 2 487 13 452 2 357 21 700 15 140 178 5 204 17 694 238 942 18,7 % 9,0 % 0,2 % 4,7 % 2,3 % 1,9 % 5,4 % 8,9 % 4,2 % 0,9 % 0,5 % 1,6 % 1,6 % 3,4 % 0,6 % 3,3 % 1,0 % 5,6 % 1,0 % 9,1 % 6,3 % 0,1 % 2,2 % 7,4 % 100 % GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 219 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 224 L’Europe de l’Ouest y compris la France représente près des deux tiers de l’exposition globale du Groupe (plus de 80 % pour ce qui concerne la clientèle de détail uniquement) en 2014 comme en 2013. La Russie représente environ 2 % de l’EAD totale du Groupe. La variation d’exposition du portefeuille Souverains sur certains pays (par exemple : États-Unis, Japon) résulte notamment de la gestion de liquidité du Groupe. | TABLEAU 30 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE ET PRINCIPAUX PAYS | PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation Total Répartition en % 43 533 28 613 108 853 128 343 317 169 43,6 % 31.12.2014 EAD (En M EUR) France Royaume Uni Allemagne Italie Luxembourg Espagne Suisse Autres pays d’Europe de l’Ouest République tchèque Roumanie Autres pays d'Europe de l'Est UE Fédération de Russie Autres pays d'Europe de l'Est hors UE Autres pays d'Amérique du Nord Amérique Latine et Caraïbes Afrique/Moyen-Orient Autres pays d'Asie Japon TOTAL 1 018 7 358 2 958 5 666 2 006 3 832 6 516 10 996 3 135 2 845 1 559 2 384 778 372 5 404 12 343 3 804 157 888 9 796 6 307 1 312 955 2 281 1 419 4 555 1 751 285 610 1 486 530 867 537 2 075 935 7 004 13 547 11 228 7 798 6 361 7 670 4 604 20 792 8 449 2 665 4 880 7 288 5 104 2 380 5 748 14 871 2 883 17 417 2 240 7 833 5 413 119 310 748 1 193 8 910 4 027 4 375 6 628 2 728 120 16 654 9 376 5 304 7 828 172 585 21 82 55 0 1 0 0 0 0 0 41 78 0 86 5 929 206 26 774 32 746 17 562 13 102 12 322 10 603 33 640 30 106 10 112 12 709 16 962 10 744 99 515 4 247 7 352 27 732 16 171 28 688 3,7 % 4,5 % 2,4 % 1,8 % 1,7 % 1,5 % 4,6 % 4,1 % 1,4 % 1,7 % 2,3 % 1,5 % 0,6 % 1,0 % 3,8 % 2,2 % 3,9 % 13,7 % 88 724 287 218 179 345 15 082 728 257 100 % États-Unis 41 381 17 406 34 679 La Russie (y compris clients russes de la banque privée) représente environ 2 % de l’EAD total du Groupe. La variation d’exposition du portefeuille Souverains sur certains pays (par exemple : États-Unis, Japon) résulte notamment de la gestion de liquidité du Groupe. 220 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 225 EAD (En M EUR) France Royaume Uni Allemagne Italie Luxembourg Espagne Suisse Autres pays d'Europe de l'Ouest République tchèque Roumanie Autres pays d'Europe de l'Est UE Fédération de Russie Autres pays d'Europe de l'Est hors UE États-Unis Autres pays d'Amérique du Nord Amérique Latine et Caraïbes Afrique/Moyen-Orient Asie TOTAL Souverains Établissements Entreprises Clientèle de détail Positions de titrisation Total Répartition en % 36 685 26 910 100 263 128 893 4 187 296 937 45,7 % 31.12.2013 457 7 190 2 825 4 850 1 555 6 989 5 061 9 157 3 383 2 035 2 171 2 279 56 192 765 359 5 023 7 113 4 726 2 181 966 255 2 802 789 4 331 1 875 321 771 1 193 345 4 997 404 431 1 785 6 184 9 601 8 153 6 375 6 459 6 155 5 944 8 075 3 083 4 693 8 572 4 344 13 504 22 377 1 335 3 414 13 636 12 961 1 614 7 241 4 982 1 503 46 932 1 439 8 704 4 186 3 946 9 453 2 547 90 0 609 4 430 225 158 14 145 250 184 1 307 8 0 0 1 0 0 8 124 236 375 77 137 16 556 24 778 15 293 13 317 10 742 14 662 25 642 27 811 10 973 11 446 21 389 9 514 91 781 2 740 5 187 24 951 26 619 2,5 % 3,8 % 2,4 % 2,0 % 1,7 % 2,3 % 3,9 % 4,3 % 1,7 % 1,8 % 3,3 % 1,5 % 14,1 % 0,4 % 0,8 % 3,8 % 4,1 % 154 090 61 266 238 942 180 838 15 203 650 339 100,0 % GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 221 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 226 | TABLEAU 31 : VALEUR EXPOSÉE AU RISQUE (EAD) PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE ET PRINCIPAUX PAYS DE LA CLIENTÈLE | DE DÉTAIL Prêts immobiliers Expositions renouvelables Autres crédits particuliers TPE et professionnels Répartition en % 79 237 6 649 26 714 15 744 128 343 71,6 % 31.12.2014 EAD (En M EUR) France Allemagne Italie Autres pays d'Europe de l'Ouest République tchèque Roumanie Autres pays d'Europe de l'Est UE Fédération de Russie Autres pays d'Europe de l'Est hors UE Amérique du Nord Amérique Latine et Caraïbes Afrique/Moyen-Orient Asie TOTAL EAD (En M EUR) France Allemagne Italie Autres pays d'Europe de l'Ouest République tchèque Roumanie Autres pays d'Europe de l'Est UE Fédération de Russie Autres pays d'Europe de l'Est hors UE Amérique du Nord Amérique Latine et Caraïbes Afrique/Moyen-Orient Asie TOTAL 21 28 1 333 6 697 2 417 1 965 2 708 1 092 38 13 1 755 131 97 433 10 0 1 292 6 517 1 647 1 665 3 278 993 90 0 67 1 637 8 267 25 350 179 345 100 % Prêts immobiliers Expositions renouvelables Autres crédits particuliers TPE et professionnels Répartition en % 76 442 7 187 29 392 15 872 128 893 71,3 % 31.12.2013 194 107 38 371 325 77 387 35 6 12 48 17 141 136 0 366 325 72 648 21 0 0 0 0 3 812 3 783 1 636 949 1 103 1 892 3 329 1 306 80 620 3 003 67 48 294 3 439 3 682 2 464 998 1 875 1 867 5 526 1 247 600 2 369 0 0 Total 7 833 5 413 4 610 8 910 4 027 4 375 6 628 2 728 136 654 5 304 385 Total 7 241 4 982 5 534 8 704 4 186 3 946 9 453 2 547 90 609 4 430 225 3 805 1 496 1 603 893 182 441 204 295 11 8 498 171 3 651 1 163 1 778 823 339 341 286 0 0 8 423 157 4,4 % 3,0 % 2,6 % 5,0 % 2,2 % 2,4 % 3,7 % 1,5 % 0,1 % 0,4 % 3,0 % 0,2 % 4,0 % 2,8 % 3,1 % 4,8 % 2,3 % 2,2 % 5,2 % 1,4 % 0,0 % 0,3 % 2,4 % 0,1 % 93 640 8 896 53 461 24 841 180 838 100 % 222 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 227 | TABLEAU 32 : EN APPROCHE IRB HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL, EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT PAR MATURITÉ | RÉSIDUELLE Près de 80 % du total de l’exposition au risque de crédit a une maturité inférieure à 5 ans et environ 35 % à moins d’un an au 31 décembre 2014. (En M EUR) Souverains Établissements Entreprises Positions de titrisation TOTAL (En M EUR) Souverains Établissements Entreprises Positions de titrisation TOTAL 31.12.2014 Répartition par échéance résiduelle 1 à 5 ans 5 à 10 ans > 10 ans 37 619 21 970 152 423 1 182 213 193 37 943 28 128 147 483 284 213 838 39 642 5 166 23 048 270 68 126 31 140 5 007 20 817 866 57 830 10 202 13 225 22 551 3 140 49 117 11 682 12 889 20 908 5 006 50 486 31.12.2013 Répartition par échéance résiduelle 1 à 5 ans 5 à 10 ans > 10 ans < 1 an 63 263 20 515 84 577 10 757 179 113 < 1 an 74 631 20 448 71 176 9 511 175 766 Total 150 726 60 875 282 599 15 348 509 549 Total 155 397 66 472 260 384 15 667 497 920 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 223 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 228 Risque de crédit global par notes La répartition par note de l’exposition du Groupe démontre la bonne qualité du portefeuille. Au 31 décembre 2014, plus de 75 % de l’EAD (hors expositions en défaut) en approche IRB se concentrent sur des contreparties dont la notation est équivalente à un rating investment grade. Les opérations portant sur des contreparties non investment grade sont très souvent assorties de garanties et de collatéraux permettant d’atténuer le risque. | TABLEAU 33 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT TRAITÉE EN APPROCHE IRB, | PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION ET NOTES INTERNES (HORS EXPOSITIONS EN DÉFAUT) Note interne de la contrepartie (En M EUR) Souverains Exposition brute Exposition bilan Exposition hors bilan EAD RWA LGD moyenne PD moyenne RW moyen(1) Pertes attendues (EL) 31.12.2014 CCF moyen du hors-bilan Sous-total Établissements Sous-total Entreprises Sous-total Clientèle de détail Sous-total Entreprises en IRB slotting IRBF simplifié TOTAL 150 671 140 183 10 489 71 % 147 652 5 187 4 % 0,08 % 47 % 20,11 % 281 % 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 61 616 66 889 10 809 9 609 1 126 544 78 105 20 043 24 547 11 071 4 440 341 282 60 828 1 890 26 881 63 077 93 724 63 238 21 148 3 364 2 324 2 640 46 372 32 283 28 338 9 070 4 191 1 738 395 59 015 61 944 8 570 9 111 1 037 472 34 55 16 424 12 436 6 725 2 068 116 113 37 936 1 424 12 042 21 197 31 840 36 817 12 522 2 550 1 930 2 385 45 204 29 981 25 189 8 489 4 101 358 395 2 600 4 946 2 239 498 89 72 44 50 3 619 12 112 4 346 2 372 224 169 22 892 467 14 839 41 880 61 884 26 420 8 626 814 394 255 1 168 2 303 3 150 581 91 7 940 1 380 0 65 % 60 717 78 % 65 814 65 % 10 017 59 % 93 % 43 % 94 % 9 405 1 119 503 76 96 % 103 83 % 19 448 74 % 21 059 86 % 10 209 75 % 70 % 61 % 3 856 267 217 71 % 1 756 74 % 22 790 55 % 43 936 78 % 55 159 10 724 56 % 66 065 24 587 53 % 50 279 37 102 61 % 17 487 16 675 2 548 8 400 908 753 357 213 5 852 1 850 4 157 2 873 433 554 212 3 472 7 466 241 259 2 660 3 392 9 623 4 826 3 533 97 % 99 % 2 314 2 638 99 % 46 428 60 % 31 380 79 % 27 691 114 % 56 % 9 358 4 404 32 % 0 % 803 395 501 197 6,88 % 162 % 43 % 18,02 % 255 % 0 % 2 % 19 % 22 % 32 % 19 % 13 % 11 % 22 % 32 % 29 % 40 % 20 % 87 % 40 % 37 % 30 % 29 % 27 % 100 % 100 % 17 % 19 % 23 % 28 % 0,00 % 0,00 % 0,05 % 0,27 % 2,43 % 7,60 % 0,03 % 0,03 % 0,04 % 0,27 % 1,63 % 0,29 % 0,03 % 0,03 % 0,05 % 0,31 % 2,03 % 6,68 % 0,03 % 0,03 % 0,04 % 0,33 % 1,93 % 7,32 % 0 % 1 % 9 % 27 % 67 % 71 % 4 % 5 % 4 % 9 % 41 % 75 % 19 % 12 % 15 % 17 % 37 % 75 % 95 % 46 % 10 % 10 % 6 % 11 % 35 % 52 % 80 % 20 % 62 % 50 % 25 % 273 322 118 393 154 929 57 % 205 369 94 120 33 % 1,48 % 62 % 3 056 4 605 30 % 20,48 % 151 % 125 219 117 278 80 % 124 214 24 535 23 % 1,99 % 28 % 25,70 % 31 19 17 54 0 0 1 7 8 8 7 0 0 1 9 7 0 3 7 1 1 3 3 0 62 285 302 188 848 22 118 185 307 636 612 173 414 542 197 631 61 % 533 592 135 264 21 % 1,09 % 1 573 (1) Après prise en compte du floor de PD. 224 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 229 Note interne de la contrepartie (En M EUR) Souverains Exposition brute Exposition bilan Exposition hors bilan EAD RWA LGD moyenne PD moyenne RW moyen(1) 118 745 111 969 0 % 0,00 % Pertes attendues (EL) 155 231 145 046 10 186 66 % 151 714 5 613 31.12.2013 CCF moyen du hors-bilan 59 % 115 982 92 % 14 834 71 % 10 166 7 468 898 618 147 329 477 74 % 65 % 81 % 100 % 7 599 1 839 2 452 1 637 616 64 51 % 11 469 60 % 8 085 49 % 19 809 1 516 81 % 77 % 70 % 71 % 9 696 3 160 3 333 2 201 370 178 445 286 27 782 58 % 52 940 8 414 986 101 % 3 001 381 42 % 20 893 2 949 59 % 41 303 6 630 48 % 56 218 20 659 53 % 40 286 31 463 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 14 926 10 697 7 702 2 477 620 64 12 310 9 492 29 471 10 347 3 834 539 215 66 209 3 299 33 450 57 061 83 788 51 801 15 906 2 898 1 893 2 395 45 252 32 002 27 360 10 246 4 152 1 973 2 886 13 772 8 948 7 308 2 404 600 45 10 584 6 046 13 742 6 003 1 669 301 83 38 428 2 313 14 782 25 384 31 041 30 015 9 954 2 212 1 454 2 220 44 157 29 516 24 429 9 641 4 066 469 2 864 6 776 1 153 1 749 394 73 20 19 1 727 3 446 15 729 4 344 2 164 239 132 18 668 31 677 52 747 21 786 5 953 687 439 175 1 094 2 486 2 931 605 86 7 816 1 504 22 248 204 115 701 132 503 52 % 177 556 81 286 33 % 1,40 % 55 % 13 074 14 308 7,04 % 109 % 76 % 2 781 4 896 34 % 20,62 % 176 % 98 % 101 % 2 376 2 402 248 236 100 % 0,03 % 100 % 0,03 % 99 % 45 885 2 797 57 % 30 936 3 498 83 % 26 875 8 506 110 % 10 532 5 716 17 % 18 % 22 % 26 % 0,04 % 0,31 % 1,84 % 7,31 % 23 % 4 384 3 639 28 % 26,83 % 55 % 1 299 776 \- 3 019 1 933 123 299 115 483 80 % 123 389 24 640 23 % 2,07 % 24 % 10,12 % 100 % 40 % 18,93 % 228 % 0,01 % 0,05 % 0,29 % 1,88 % 0,10 % 0,03 % 0,03 % 0,04 % 0,26 % 1,67 % 0,29 % 0,03 % 0,03 % 0,05 % 0,31 % 1,99 % 14 % 18 % 18 % 35 % 4 % 5 % 23 % 22 % 31 % 28 % 32 % 20 % 70 % 38 % 36 % 31 % 29 % 30 % 7,37 % 120 % 30 % 18,19 % 161 % 0 % 3 % 9 % 24 % 67 % 4 % 3 % 6 % 8 % 33 % 66 % 16 % 11 % 14 % 16 % 37 % 76 % 45 % 10 % 10 % 6 % 11 % 32 % 54 % 83 % 20 % 60 % 64 % 24 % 14 14 38 16 10 46 0 0 1 4 5 0 0 2 8 9 1 3 7 1 1 3 54 239 270 192 765 20 112 185 316 638 4 44 Sous-total Établissements Sous-total Entreprises Sous-total Clientèle de détail Sous-total Entreprises en IRB slotting Affacturage TOTAL 597 804 417 990 179 814 55 % 509 917 122 662 21 % 1,06 % 1 536 (1) Après prise en compte du floor de PD. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 225 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 230 | TABLEAU 34 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT DE LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL TRAITÉES EN APPROCHE IRB, | PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION ET NOTES INTERNES (HORS EXPOSITIONS EN DÉFAUT) Note interne de la contrepartie (En M EUR) Prêts immobiliers Exposition brute Exposition bilan Exposition hors bilan EAD RWA LGD moyenne PD moyenne RW moyen(1) Pertes attendues (EL) 31.12.2014 CCF moyen du hors-bilan 267 260 100 % 267 100 % 0,03 % 10 % Sous-total Expositions renouvelables Sous-total Autres crédits particuliers Sous-total TPE et professionnels 81 212 79 772 1 440 91 % 81 076 11 378 17 % 0,84 % 108 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 2 424 42 325 22 104 11 041 1 788 1 263 0 0 120 1 705 2 585 1 288 551 6 250 2 057 216 3 923 5 788 8 279 2 713 1 159 0 0 3 2 687 6 432 3 280 1 218 2 340 41 607 21 817 10 735 1 765 1 248 0 0 20 160 591 955 507 2 233 1 671 45 3 574 5 430 7 692 2 636 1 148 0 0 3 2 573 6 171 3 134 1 197 7 84 718 286 307 23 15 0 0 100 1 545 1 995 333 44 387 172 349 359 587 78 11 0 0 0 113 261 147 21 542 26 237 0 0 4 66 577 826 698 215 23 294 98 % 2 422 100 % 0,03 % 10 % 100 % 42 325 2 362 87 % 22 066 1 849 70 % 10 949 4 432 1 784 1 293 13 % 15 % 17 % 17 % 0,04 % 0,29 % 1,90 % 8,08 % 1 263 1 180 16 % 19,32 % 85 % 97 % 0 % 0 % 100 % 39 % 70 % 119 % 0 0 190 765 1 985 1 351 0 % 0,00 % 0 % 0,00 % 51 % 44 % 43 % 41 % 0,06 % 0,39 % 2,06 % 6,97 % 97 % 2 047 100 % 0,03 % 10 % 100 % 216 100 % 0,03 % 10 % 96 % 3 909 115 % 5 857 1 055 106 % 8 315 2 980 127 % 2 733 1 380 54 % 26 % 26 % 31 % 0,04 % 0,41 % 1,93 % 6,68 % 137 % 1 163 764 27 % 33,80 % 0 % 0 % 100 % 0 0 3 0 0 0 105 % 2 692 422 104 % 6 443 1 634 100 % 3 490 1 327 0 % 0,00 % 0 % 0,00 % 16 % 26 % 22 % 27 % 0,04 % 0,42 % 1,92 % 7,57 % 100 % 1 340 892 33 % 23,08 % 67 % 6 % 8 % 40 % 72 % 93 % 14 % 0 % 0 % 2 % 9 % 29 % 61 % 8 % 18 % 36 % 50 % 66 % 28 % 0 % 0 % 4 % 16 % 25 % 38 % 24 136 22 195 1 941 105 % 24 239 6 709 38 % 3,14 % 0 % 638 40 % 29,06 % 109 % 4 016 62 % 4 931 2 172 43 % 6,56 % 44 % 117 0 1 2 10 33 23 39 0 0 0 1 17 35 64 42 56 96 203 1 0 1 7 0 0 0 4 26 70 108 209 636 Sous-total TOTAL 13 620 13 078 103 % 13 968 4 275 125 219 117 278 7 940 80 % 124 214 24 535 25 % 23 % 5,06 % 1,99 % 31 % 20 % (1) Après prise en compte du floor de PD. 226 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE CRÉDIT Page 231 Note interne de la contrepartie (En M EUR) Prêts immobiliers Exposition brute Exposition bilan Exposition hors bilan EAD RWA LGD moyenne PD moyenne RW moyen(1) Pertes attendues (EL) 31.12.2013 CCF moyen du hors-bilan 226 220 100 % 226 100 % 0,03 % 10 % Sous-total Expositions renouvelables Sous-total Autres crédits particuliers Sous-total TPE et professionnels 99 % 2 170 100 % 0,03 % 10 % 100 % 41 726 2 530 94 % 20 117 1 747 9 897 3 076 2 181 1 416 13 % 15 % 16 % 15 % 0,04 % 0,26 % 1,66 % 8,62 % 916 890 17 % 21,39 % 77 284 75 951 1 333 100 % 77 233 9 893 17 % 0,80 % 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 2 171 41 726 20 133 9 929 2 182 916 0 0 140 1 950 2 558 1 370 613 6 632 1 666 225 3 378 5 869 9 478 3 549 1 385 0 0 7 4 050 5 394 3 145 1 238 2 101 41 018 19 867 9 680 2 155 910 0 0 24 156 594 994 561 2 330 1 234 119 3 108 5 555 8 948 3 467 1 375 0 0 7 3 937 5 206 3 026 1 221 7 70 708 267 249 27 6 0 0 116 1 793 1 964 377 52 432 105 270 313 530 82 10 0 0 1 113 188 119 17 438 22 212 0 0 5 65 579 827 784 225 24 262 87 % 95 % 95 % 0 % 0 % 100 % 37 % 73 % 109 % \- 0 0 228 824 2 033 1 404 703 97 % 3 924 115 % 5 918 1 015 112 % 9 541 3 265 134 % 3 575 1 745 0 % 0 % 105 % 0 0 7 0 0 0 123 % 4 077 671 105 % 5 404 1 586 100 % 3 372 1 728 6 % 9 % 31 % 65 % 97 % 13 % 0 % 0 % 2 % 8 % 28 % 59 % 7 % 17 % 34 % 49 % 61 % 28 % \- \- 4 % 16 % 29 % 51 % 81 % 36 % 20 % 0 % 0,00 % 0 % 0,00 % 54 % 43 % 44 % 39 % 0,06 % 0,30 % 1,79 % 7,03 % 49 % 24 % 24 % 29 % \- \- 14 % 21 % 21 % 23 % 23 % 23 % 0,04 % 0,36 % 1,84 % 6,42 % \- \- 0,04 % 0,51 % 2,19 % 7,51 % 5,08 % 2,07 % 27 25 31 94 0 1 2 8 0 0 0 1 1 0 1 6 0 0 0 4 17 35 68 121 44 66 109 226 25 59 109 197 638 4 302 61 % 5 191 2 260 42 % 6,29 % 44 % 40 % 26,85 % 112 % 98 % 2 149 100 % 0,03 % 10 % 103 % 232 100 % 0,03 % 10 % 25 550 23 806 1 743 107 % 26 727 7 391 35 % 3,33 % 132 % 1 388 854 25 % 33,19 % Sous-total TOTAL 13 834 13 396 100 % 14 237 5 096 123 299 115 483 7 816 80 % 123 389 24 640 \- 1 377 1 111 32 % 24,01 % (1) Après prise en compte du floor de PD. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 227 LES RISQUES DE CRÉDITIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 232 | TABLEAU 35 : EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT TRAITÉE EN MÉTHODE STANDARD PAR CATÉGORIE | D’EXPOSITION ET NOTATION (HORS EXPOSITIONS EN DÉFAUT) (En M EUR) Souverains Sous-total Établissements Sous-total Entreprises Sous-total Clientèle de détail TOTAL (En M EUR) Souverains Sous-total Établissements Sous-total Entreprises Sous-total Clientèle de détail TOTAL Note externe AAA à AA- A+ à A- BBB+ à BBB- BB+ à B- 250 et < 425 % > 425 % et < 850 % Méthode RBA Méthode IAA Méthode de la formule réglementaire 1 250 %/Déductions des fonds propres Total approche IRB Pondération à 100 % Méthode fondée sur les notations externes Méthode par transparence Total approche standard Total portefeuille bancaire 610 853 195 96 29 0 0 9 1 793 10 421 593 162 12 969 0 0 47 47 578 353 387 1 320 793 2 113 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 4 8 5 6 2 0 0 5 30 77 5 32 0 0 144 374 374 518 0 0 0 4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 13 18 46 64 64 (1) Les EAD pondérées à 1 250 % correspondent uniquement aux positions entièrement dépréciées, présentées ici brutes de 876 M EUR de dépréciations. 13 016 2 113 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 243 TITRISATIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 248 | TABLEAU 52 : POSITIONS DE TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE | PAR APPROCHE ET PAR PONDÉRATION AU 31 DÉCEMBRE 2013 Portefeuille bancaire 31.12.2013 Valeur exposée au risque (EAD) Exigences en fonds propres Titrisation Re-titrisation Titrisation Re-titrisation En M EUR Pondération 6 à 10 % 12 à 18 % 20 à 35 % 40 à 75 % 100 % 150 à 250 % > 250 et < 425 % > 425 % et < 850 % Méthode RBA Méthode IAA Méthode de la formule réglementaire 1 250 %/Déductions des fonds propres Total approche IRB Pondération à 100 % Méthode fondée sur les notations externes Méthode par transparence Total approche standard Total portefeuille bancaire 1 400 456 294 224 91 11 41 26 2 542 7 985 576 186 11 289 0 1 213 215 615 748 18 73 464 421 0 11 2 350 661 688 3 699 0 0 0 0 0 12 9 5 6 8 1 0 23 64 50 3 65 0 0 21 22 0 3 0 3 2 0 1 22 31 23 0 66 0 0 0 0 182 120 Au 31 décembre 2014, 99 % des expositions de titrisation du portefeuille bancaire étaient évaluées en méthode de notation interne. Sous cette méthode, 21 % des expositions étaient pondérées sous l’approche RBA, 4 % selon la méthode de la formule réglementaire et 69 % sous la méthode IAA. En approche standard, l’intégralité des positions de titrisation est évaluée selon la méthode par transparence. 11 504 3 699 203 120 Dans le cadre du portefeuille bancaire, la baisse de l’ordre de 85 M EUR des exigences en fonds propres traduit principalement une diminution des positions déduites des fonds propres, ainsi qu’une baisse des exigences hors deductions pour 40 M EUR. 244 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESITITRISATION Page 249 | TABLEAU 53 : POSITIONS DE TITRISATIONS CONSERVÉES OU ACQUISES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION | PAR PONDÉRATION En M EUR 31.12.2014 Tranche de pondération du risque Positions longues Positions courtes Exigences en fonds propres 6 % - 10 % 12 % - 18 % 20 % - 35 % 40 % - 75 % 100 % > 100 % < = 250 % > 250% - < = 425 % > 425 % < = 850 % 1 250 %/Déductions des fonds propres EAD faisant l’objet d'une pondération Méthode de la formule réglementaire Approche par transparence Approche évaluation interne Valeur exposée au risque après déductions des fonds propres Positions déduites des fonds propres Valeur exposée au risque avant déductions des fonds propres 6 % - 10 % 12 % - 18 % 20 % - 35 % 40 % - 75 % 100 % > 100 % < = 250 % > 250 % - < = 425 % > 425 % < = 850 % 1 250 %/Déductions des fonds propres(1) EAD faisant l’objet d’une pondération Méthode de la formule réglementaire Approche par transparence Approche évaluation interne Valeur exposée au risque après déductions des fonds propres Positions déduites des fonds propres Valeur exposée au risque avant déductions des fonds propres 102 40 65 24 38 0 0 1 0 4 0 0 270 274 39 313 1 545 82 179 155 17 20 79 2 081 3 0 1 0 0 2 083 49 2 132 1,8 0,3 0,6 6,4 8,3 3,2 0,5 21 0 0 0 0 0 21 22 43 99 81 0 0 0 0 0 0 0 0 0 180 850 1 030 10 1 041 En M EUR 31.12.2013 Tranche de pondération du risque Positions longues Positions courtes Exigences en fonds propres 0,6 0,7 9,8 3 5 3 0 1 0 0 0 23 1,5 24 39 63 10 0 6 6 0 4 0 0 0 0 13 26 67 67 53 120 (1) Les montants sur 2012 ont été retraités pour présenter les expositions nettées des couvertures et hors expositions intra-groupe. La même définition a été retenue pour 2013. Les expositions de titrisation au titre du portefeuille de négociation sont évaluées en méthode interne. Les positions dérivées, par définition non notées, sont évaluées par la méthode de la formule réglementaire. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 245 TITRISATIONIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 250 | TABLEAU 54 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES RELATIVES AUX TITRISATION CONSERVÉES OU ACQUISES, | DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (En M EUR) Titrisation Retitrisation Déductions TOTAL 31.12.2014 31.12.2013 Positions longues nettes Positions courtes nettes Positions pondérées totales Exigences en fonds propres Positions longues nettes Positions courtes nettes Positions pondérées totales Exigences en fonds propres 272 2 39 313 205 95 \- 300 16 8 39 63 1 996 95 41 185 850 5 2 132 1 041 587 253 \- 840 47 20 53 120 Conformément à la dérogation permise jusqu’au 31 décembre 2014, Société Générale calcule les exigences en fonds propres au titre des positions de titrisation du portefeuille de négociation comme le maximum des exigences en fonds propres sur positions longues, où le Groupe porte directement le risque de crédit, et courtes où le groupe est couvert en terme de risque de crédit (essentiellement sous forme de risque de remplacement), y compris les déductions. Comme en 2013, les exigences en fonds propres en 2014 sont attribuables aux positions longues. Les exigences en fonds propres au titre des positions de titrisation du portefeuille de négociation ont baissé de 47 % passant de 120 M EUR en 2013 à 63 M EUR en 2014, y compris les déductions. | TABLEAU 55 : EXPOSITIONS AUX TITRISATIONS DÉDUITES DES FONDS PROPRES PAR CATÉGORIES D’EXPOSITION Portefeuille bancaire Portefeuille de négociation 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2014 31.12.2013 (en M EUR) Sous-jacents Prêts immobiliers résidentiels Prêt immobiliers commerciaux Encours de carte de crédit Prêts garantis par un équipement Prêts aux entreprises et petites entreprises Prêts à la consommation Créances commerciales Autres actifs Obligations garanties Autres éléments de passif Total 29 20 0 0 3 0 0 0 12 67 131 6 12 0 0 4 0 0 0 0 17 39 14 5 0 0 0 0 0 0 17 17 53 21 0 22 43 20 0 9 0 0 1 0 0 0 47 78 L’année 2014 est marquée par une diminution de 26 % des déductions au titre des premières pertes de titrisation. 246 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESITITRISATION Page 251 6 . L E S R S Q U E S D E M A R C H É Les risques de marché désignent le risque de perte résultant d’une évolution défavorable des paramètres de marché. Ils concernent l’ensemble des opérations du trading book (portefeuille de négociation) et également certains portefeuilles classés en banking book (portefeuille bancaire). ORGANISATION Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe naturellement aux responsables des activités des salles de marchés (front office), le dispositif de supervision repose sur une structure indépendante, le Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques. Ce département est en charge : n n n n de la vérification permanente de l’existence d’un dispositif d’encadrement de l’activité par des limites adaptées ; de l’instruction de l’ensemble des demandes de limites formulées par les différentes activités, dans le cadre des autorisations globales accordées par le Conseil d’administration et la Direction générale et de leurs utilisations ; de la proposition au Comité des risques du Groupe des limites de marché pour les interventions de chaque activité du Groupe ; de la définition des méthodes de mesure du risque, de la validation des modèles de valorisation utilisés pour le calcul des risques et des résultats, de la définition des provisions pour risque de marché (réserves et ajustements de résultat). Pour effectuer l’ensemble de ces tâches, le Département des risques sur opérations de marché s’appuie sur les éléments fournis par la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, qui assure un suivi permanent, quotidien et indépendant des positions issues des activités de marché du Groupe, via notamment : n le calcul quotidien et la certification des indicateurs de risques de marché selon une procédure formalisée et sécurisée ; n n n n le reporting et l’analyse de premier niveau de ces indicateurs ; le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaque activité, en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché ; la vérification des paramètres de marché utilisés pour le calcul des risques et des résultats, selon des méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché ; la surveillance et le contrôle du nominal brut des positions : ce dispositif, fondé sur des niveaux d’alertes s’appliquant à l’ensemble des instruments et à toutes les activités (desks), définis en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché, participe à la détection d’opérations éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés). À ce titre, la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, conjointement avec le Département des risques sur opérations de marché, définit les principes d’architecture et les fonctionnalités du système d’information de production des indicateurs de risques sur opérations de marché, et veille à son adéquation avec les besoins métiers. Un reporting quotidien de l’utilisation des limites de VaR (Valeur en Risque), de stress tests (scenarii extrêmes) et des principales métriques de risques de marché (sensibilités, nominal, etc.) à divers niveaux (Société Générale, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, activités de marchés), est adressé à la Direction générale et aux responsables des lignes-métiers, de même qu’un rapport mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque de marché. CONTRÔLE INDÉPENDANT DE LA VALORISATION Les produits de marché sont valorisés à partir de leur prix de marché lorsque ce dernier existe. En cas contraire, ils sont valorisés à partir de modèles alimentés par des paramètres. D’une part, chaque modèle fait l’objet d’une validation indépendante par le Département des risques sur opérations de marché. D’autre part, les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation, qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non, font l’objet de contrôles par la Direction financière de GBIS (Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) en accord avec les méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché (Independent Pricing Verification). Les valorisations obtenues sont complétées le cas échéant par des réserves ou ajustements (par exemple bid ask ou liquidité) déterminés de manière raisonnable et appropriée après examen des informations disponibles, selon des méthodologies validées par le Département des risques sur opérations de marché. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 247 LES RISQUES DE MARCHÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 252 LES MÉTHODES D’ÉVALUATION ET D’ENCADREMENT DES RISQUES DE MARCHÉ L’évaluation des risques de marché dans le Groupe repose sur la combinaison de trois types d’indicateurs de mesure, donnant lieu à un encadrement par des limites : la Valeur en Risque (VaR) à 99 % conforme au modèle interne réglementaire, indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe dans le cadre de ses activités de trading ; des mesures en stress test, fondées sur des indicateurs de type risque décennal. Les mesures de stress test permettent de limiter l’exposition du Groupe aux risques systémiques et aux cas de chocs de marché exceptionnels ; n des mesures complémentaires (en sensibilité, en nominal, d’emprise ou de durée de détention…) qui permettent d’assurer une cohérence entre les limites globales en risque et les seuils opérationnels utilisés au front office. Par ailleurs, les indicateurs suivants sont calculés de façon hebdomadaire : VaR stressée, IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure). Les charges en capital calculées par ces modèles internes complètent la VaR en prenant en compte les risques de migration de rating et de défaut et en limitant la pro- cyclicité des besoins en fonds propres. VALUE AT RISK 99 % (VAR) Développé depuis fin 1996, le modèle interne de VaR est agréé par le régulateur aux fins de calcul du capital réglementaire. n la VaR est calculée à la clôture du marché, les mouvements de marché intra day ne sont pas pris en compte. La méthode retenue est celle de la « simulation historique », qui a pour caractéristique la prise en compte implicite des corrélations entre les différents marchés, et qui repose sur les principes suivants : Le département des risques sur opérations de marché contrôle les limitations du modèle de VaR en réalisant des mesures de stress tests ainsi que des mesures complémentaires. constitution d’un historique de facteurs de risques représentatifs du risque des positions de Société Générale (taux d’intérêt, cours des actions, de change et de matières premières, volatilités, spreads de crédits, etc.) ; Par ailleurs, la pertinence du modèle est évaluée à travers un back- testing permanent (contrôle de cohérence a posteriori) qui permet de vérifier si le nombre de jours pour lesquels le résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l’intervalle de confiance de 99 %. détermination de 260 scenarii correspondant aux variations sur un jour observées sur un historique d’un an glissant de ces paramètres ; déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii ; revalorisation des positions du jour sur la base de ces 260 conditions de marché déformées. La Valeur en Risque à 99 % est le plus grand risque obtenu après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables sur un an d’historique. Dans le cadre décrit ci-dessus, elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués. La VaR repose sur un modèle et des hypothèses conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes : par définition, l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99 % ne tient pas compte des pertes pouvant survenir au-delà de cet intervalle ; la VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle ; Le résultat quotidien utilisé pour le back-testing intègre notamment la variation de valeur du portefeuille (book value), l’impact des transactions nouvelles ou modifiées durant la journée (incluant leurs marges commerciales), les coûts de refinancement, les diverses commissions afférentes (frais de courtage, droits de garde, etc.), les provisions et ajustements de paramètres au titre du risque de marché. Certaines composantes (par exemple certaines provisions au titre du risque de marché), calculées à des fréquences diverses, sont allouées quotidiennement. Les histogrammes suivants illustrent la répartition de ces résultats quotidiens sur l’année passée, ainsi que celle des écarts quotidiens entre le résultat et la VaR (les valeurs négatives correspondant aux éventuels dépassements de back-testing) : en 2014, des pertes journalières ont été observées à 11 reprises, mais aucun dépassement de back-testing n’a été observé. n n n n n n n 248 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE MARCHÉ Page 253 | RÉPARTITION DES RÉSULTATS QUOTIDIENS | ÉCART ENTRE VAR ET RÉSULTAT QUOTIDIEN Nombre de jours de trading 140 120 100 80 60 40 20 0 0 1 \- < 0 < > 0 1 \- 0 1 < > 0 0 2 < > 0 1 0 3 < > 0 2 0 4 < > 0 3 0 5 < > 0 4 0 6 < > 0 5 0 6 > 0 < 0 2 < > 0 0 4 < > 0 2 0 6 < > 0 4 0 6 > (En M EUR) (En M EUR) Aujourd’hui, l’essentiel des activités de marché de la Banque de Financement et d’Investissement est couvert par un calcul en VaR (y compris pour les produits les plus complexes), ainsi que les principales activités de marché de la Banque de détail et de la Banque Privée. Les quelques activités non couvertes par la VaR, pour des raisons techniques ou de faibles enjeux, sont suivies à travers des mesures en stress test et donnent lieu à des charges en capital calculées en méthode standard ou par des méthodologies internes alternatives. En 2014, le modèle de VaR a fait l’objet d’amélioration continue. En particulier, les chocs appliqués sur les repos obligataires, qui étaient précédemment déterminés à partir des marges contre BOR, sont déterminés à partir de marges contre OIS. Cette évolution permet de s’aligner aux pratiques de valorisation. La prise en compte du risque de smile de change a également été améliorée en introduisant un calcul en VaR effectué à partir d’historiques quotidiens de données de smile alors que jusqu’à présent, le risque de smile de change était capturé par un add-on de VaR. L’évolution de la VaR des activités de trading de la Banque, sur l’ensemble du périmètre de suivi, se présente de la manière suivante au cours de l’exercice 2014 : | VAR DE TRADING (PORTEFEUILLES DE TRADING DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ) | ÉVOLUTION AU COURS DE L’ANNÉE 2014 (1 JOUR, 99 %) - EN M EUR Nombre de jours de trading 120 100 80 60 40 20 0 R U E M n E -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 4 1 r e i v n a j 4 1 r e i r v é f 4 1 s r a m 4 1 l i r v a 4 1 i a m 4 1 n u i j 4 1 t e l l i u j 4 1 t û o a 4 1 e r b m e t p e s 4 1 e r b o t c o 4 1 e r b m e v o n 4 1 e r b m e c é d | VAR 2014 (1 JOUR, 99 %) (M EUR) VaR Début 2014 40,3 Fin 2014 20,5 Minimum 14,1 Moyenne Maximum 24,0 44,1 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 249 LES RISQUES DE MARCHÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 254 | VENTILATION PAR FACTEUR DE RISQUE DE LA VAR DE TRADING – ÉVOLUTION 2013-2014 | DE LA MOYENNE TRIMESTRIELLE (EN M EUR) Moyenne trimestrielle de la VaR de Trading, 1 jour, 99% (en MEUR) 23 7 15 12 3 -16 25 7 17 14 3 -18 22 8 17 11 3 -20 31 31 13 23 11 3 -23 19 23 10 2 -25 T1-14 24 16 17 9 2 -21 20 11 18 7 2 -19 20 6 16 8 1 -14 T1-13 T2-13 T3-13 T4-13 T2-14 T3-14 T4-14 Crédit Taux Actions Change Matières premières Effet de compensation Trading VaR La VaR moyenne sur l’année 2014 s’établit à 24 M EUR contre 25 M EUR en 2013. Restée en moyenne à un niveau faible tout au long de 2014, la VaR a suivi les évolutions suivantes : n n n en janvier, dans le prolongement de la tendance observée fin 2013, maintien de la VaR à un niveau moyen élevé dans des conditions de marché favorables ; puis baisse progressive à partir de février dans un climat d’incertitudes sur les marchés (tensions sur les émergents, crise en Ukraine), qui se poursuit au second trimestre en raison de la sortie des scenarii volatils du printemps 2013 de la fenêtre de calcul, impactant principalement les périmètres de taux ; | STRESSED VAR (SVAR) le niveau de la VAR reste globalement peu élevé sur le second semestre et on assiste à une stabilisation autour d’un seuil de 20-25 M EUR. Les activités flux de fixed income sont les principales contributrices, avec ponctuellement des pics dus aux activités flux actions (notamment en juin). Le faible niveau de la VAR s’explique essentiellement par l’absence de scenarii volatils dans la fenêtre de calcul (hormis les quelques scenarii de fin d’année dont l’impact reste limité en moyenne) et une réduction des positions à partir de mi-octobre. Fin 2011, Société Générale a obtenu l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, pour compléter son dispositif de modèle interne intégrant les exigences résultant de la CRD3, en particulier la VaR stressée, sur le même périmètre que la VaR. La méthode de calcul est identique à celle de l’approche VaR. Elle consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1-jour » et un intervalle de confiance à 99 %. Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scenarii de variation journalière de l’année glissante, la VaR stressée utilise une fenêtre historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions financières significatives. La détermination de la fenêtre historique de stress a été validée par le régulateur, selon une méthode qui permet de prendre en compte des chocs significatifs sur l’ensemble des facteurs de risque (relatifs aux risques actions, taux, change, crédit et matières premières). Cette fenêtre historique de stress fait l’objet d’une revue annuelle. | SVAR 2014 (À 1 JOUR, 99 %) (M EUR) SVaR Début 2014 80,2 Fin 2014 81,6 Minimum 41,7 Moyenne Maximum 72 106,9 250 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE MARCHÉ Page 255 LA MESURE DU RISQUE EN STRESS TEST Méthodologie Parallèlement au modèle interne de VaR, Société Générale calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles. Un stress test estime la perte résultant d’une évolution extrême des paramètres de marché sur une durée correspondant au temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de trading). Cette mesure en stress test s’applique à toutes les activités de marché de la Banque. Elle s’appuie sur un ensemble de scenarii historiques et théoriques parmi lesquels figure le « scenario théorique Société Générale de crise financière » (dit aussi « généralisé »), décliné à partir des événements observés courant 2008 ; ces scenarii choquent l’ensemble des facteurs de risque significatifs, y compris les paramètres exotiques. Cette mesure constitue, avec la mesure en VaR, l’un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques. Elle est bâtie selon les principes suivants : n n les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité de marché de la Banque, tous produits confondus, sur chacun des scenarii historiques et théoriques ; une limite en stress test est établie pour l’activité globale Société Générale, puis est déclinée sur les différentes lignes-métiers du Groupe. Elle encadre le résultat le plus défavorable issu de l’ensemble des scenarii historiques et théoriques. Les différents scenarii de stress tests font l’objet de révisions régulières et de compléments en liaison avec les équipes d’économistes du Groupe et les différents spécialistes, sous l’égide de la Direction des risques. En 2013, cette mesure en stress test s’appuyait ainsi sur un ensemble de 34 scenarii, dont 26 historiques et 8 théoriques. En 2014, une révision en profondeur de nos scenarii de stress tests globaux a entraîné une réduction de leur nombre de 34 à 18 : suppression de 19 scenarii historiques non significatifs en terme d’impact, reclassement de 4 scenarii historiques en théoriques, et introduction de 3 nouveaux scenarii théoriques (un scenario de fin brutale des politiques monétaires volontaristes des Banques centrales et deux scenarii de sortie de la Grèce de la zone euro). Au final, la mesure en stress test s’appuie dorénavant sur 18 scenarii, dont 3 historiques et 15 théoriques. LES STRESS TESTS HISTORIQUES La méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis laquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objet d’encadrements réglementaires élargis), les grandes crises économiques ayant affecté les marchés financiers : l’analyse des évolutions de prix des actifs financiers (actions, taux d’intérêt, taux de change, spreads de crédit, etc.) durant chacune de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de ces principaux facteurs de risque qui, appliqués aux positions de marché de la Banque, pourraient entraîner des pertes significatives. Lors de la revue 2014 des 26 scenarii historiques précédemment en production, l’application de cette méthode de recherche systématique des fenêtres de marché les plus pénalisantes a conduit à retenir 3 scenarii historiques, et à en supprimer 19 non significatifs en termes d’impacts. Par ailleurs, 4 autres scenarii historiques, non retenus à l’issue de cette approche systématique, mais jugés pertinents car couvrant des périodes de crises avec des profils de chocs particuliers, ont été conservés et reclassés en scenarii théoriques à dire d’experts. LES STRESS TESTS THÉORIQUES Les scenarii théoriques sont définis avec les économistes du Groupe et visent à identifier des séquences d’événements pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure, une déstabilisation de la situation politique de grands pays pétroliers, etc.). Leur sélection est le résultat d’une démarche visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant plausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensemble des marchés. Société Générale a ainsi retenu 15 scenarii théoriques, décrits ci-dessous : Huit scenarii théoriques déjà présents en 2013 : n n n n n n n généralisé (scenario théorique Société Générale de crise financière) : apparition d’une importante défiance vis-à-vis des institutions financières après la faillite de Lehman Brothers ; effondrement des marchés actions, forte baisse des dividendes implicites, fort écartement des spreads de crédit, pivotement des courbes de taux d’intérêt (hausse des taux courts et baisse des taux longs), important flight to quality (achat des actifs émetteurs estimés les plus sûrs) ; crise des GIIPE : défiance vis-à-vis d’émetteurs souverains à risque et regain d’intérêt pour les émetteurs souverains les mieux notés, tels que l’Allemagne, puis propagation de l’inquiétude aux autres marchés (actions…) ; crise au Moyen-Orient : déstabilisation du Moyen-Orient conduisant à un choc de forte amplitude sur le pétrole et l’ensemble du marché de l’énergie, effondrement des marchés actions, pentification de la courbe de taux d’intérêt ; attaque terroriste : attaque terroriste majeure aux États-Unis entraînant un effondrement des marchés actions, une forte baisse des taux d’intérêt, un fort écartement des spreads de crédit et une brusque baisse du dollar américain ; crise obligataire : crise du marché obligataire (décorrélation des rendements des obligations et des actions), forte hausse des taux d’intérêt américains et hausse plus modérée des autres taux d’intérêt, baisse modérée des marchés actions, flight to quality avec écartement modéré des spreads de crédit, hausse du dollar américain ; crise du dollar américain : effondrement de la devise américaine à la suite de la forte détérioration de la balance commerciale et du déficit public américains, hausse des taux d’intérêt et resserrement des spreads de crédit américains ; crise de la zone euro : baisse des taux de change EUR, forte hausse des taux d’intérêt EUR, forte baisse des actions EUR et hausse des actions américaines, fort écartement des spreads de crédit EUR ; n débouclement des opérations de portage japonaises (Yen Carry Trade Unwinding) : changement de politique monétaire au Japon entraînant l’abandon des stratégies d’opérations de portage avec le yen : fort écartement des spreads de crédit, baisse des taux d’intérêt JPY et hausse des taux longs USD et EUR, flight to quality. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 251 LES RISQUES DE MARCHÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 256 Sept nouveaux scenarii théoriques (les 4 derniers correspondant au reclassement d’anciens scenarii historiques) : n baisse générale des actifs risqués : scenario de fin brutale des politiques monétaires volontaristes des Banques centrales se traduisant par une baisse générale des actifs risqués (actions, crédit, émergents) avec une forte hausse des taux d’intérêt mondiaux ; n n rebond économique soudain : forte hausse des marchés actions et des taux d’intérêt US et EUR (Cf. anticipation du début de la guerre d’Irak en mars 2003) ; éclatement d’une bulle action : scenario représentatif de l’éclatement d’une bulle sectorielle entraînant une forte baisse des marchés actions (Cf. faillite de Worldcom en juillet 2002). n deux scenarii de crise en zone euro : sortie de la Grèce de la zone euro, entraînant une baisse générale des actifs risqués plus accentuée sur l’Europe (actions, crédit, émergents) et une baisse des taux souverains aux US et au Japon, décliné avec (activation du programme OMT générant une baisse des taux en zone euro) ou sans soutien de la BCE (dislocation des bases sur les taux reflétant un gel du marché interbancaire) ; n crise russe : forte dévaluation de la devise russe, défaut de la Fédération de Russie, crise sur les marchés obligataires, et baisse des marchés actions, plus particulièrement sur les émergents (Cf. crise russe de septembre 1998) ; n quasi-faillite d’un hedge fund majeur : risque d’éclatement du système financier international lié à la quasi-faillite d’un hedge fund majeur, déclenchée par une crise sur les marchés obligataires (Cf quasi-faillite de Long Term Capital Management en octobre 1998) ; Moyenne des stress tests en 2014 (1) Les scenarii aboutissant aux pertes potentielles les plus élevées sont des scenarii théoriques comme le montre le graphe ci-après, qui présente la moyenne des montants des stress tests en 2014 par type de scenarii. Dans un environnement marqué globalement par de faibles volatilités et des taux bas, les pertes potentielles générées par ces scenarii sont en hausse par rapport à 2013, avec notamment quelques pics élevés lors d’opérations clients importantes, d’autant plus que les scenarii ont été renforcés en 2014, avec l’introduction de chocs plus importants sur les actions européennes. La prise de risque s’est faite tout en restant manœuvrant, ce qui a permis une baisse rapide du stress test dans les phases d’incertitudes, notamment en fin d’année en raison des tensions géopolitiques, de la baisse des prix du pétrole, et du ralentissement économique des pays émergents. (En M EUR) 800 600 400 200 0 -200 -400 -600 -800 Moyenne 2014 - Scenarii théoriques Moyenne 2014 - Scenarii historiques Crise des GIIPE Crise zone euro (sans soutien B C E) Crise zone euro (avec soutien B C E) Crise sur opé. de portage Yen Q uasi faillite H F m ajeur Eclate m ent bulle action Crise au M oyen Orient Baisse générale des actifs risqués G énéralisé Crise du dollar U S Attaque terroriste U S A Histo O ct 08 Histo N ov 08 Histo D ec 08 Crise R usse Crise obligataire Rebond écono mique soudain Crise de la zone euro (ancien scénario) (1) Hors activités gérées en extinction qui font l’objet d’un encadrement et d’un suivi en risque de marché séparés. 252 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE MARCHÉ Page 257 Exigences en fonds propres au titre du risque de marché Les exigences en fonds propres de Société Générale relatives au risque de marché (hors titrisation) sont déterminées essentiellement en approche par modèles internes (à 90 % en 2014). Les encours pondérés retenus dans le calcul des exigences en fonds propres sur opérations de marché sont disponibles en page 170. Fin 2011, Société Générale a obtenu l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, pour compléter son dispositif de modèles internes sur les risques de marché, en particulier la VaR stressée (VaR sur une période historique stressée d’un an), l’IRC (Incremental Risk Charge) et la CRM (Comprehensive Risk Measure), sur le même périmètre que la VaR. Ces deux dernières mesures estiment, sur les instruments de dette, la charge en capital liée aux risques de migration de rating et de défaut des émetteurs. Un horizon de liquidité constant d’un an est utilisé pour le calcul de ces deux métriques. Les charges en capital sont additionnelles, c’est-à-dire qu’elles s’ajoutent aux charges calculées à partir de la VaR et de la VaR stressée. Société Générale estime ses charges en capital par un modèle de simulation qui diffuse les différents facteurs de risques concernés par les exigences réglementaires, en tenant compte des dépendances entre ces facteurs. L’IRC et la CRM sont des valeurs en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables. Gouvernance Ces modèles internes font l’objet d’une gouvernance identique à celle des autres modèles internes répondant aux exigences du « Pilier 1 » de la réglementation. En particulier : n n n n une analyse hebdomadaire est réalisée sur ces métriques ; elles sont comparées avec des stress tests normatifs définis par le régulateur (25 scenarii historiques) ; une revue a minima annuelle des hypothèses de modèle et un contrôle ex-post de cohérence est effectué ; la méthodologie et son implémentation ont fait l’objet d’une validation interne par la Direction du contrôle périodique et externe par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Conformément à la réglementation, l’IRC s’applique aux instruments de dette déjà traités en modèle interne autres que les titrisations et le portefeuille de corrélation. Cela comprend notamment les obligations, les CDS et les produits dérivés associés. La CRM couvre exclusivement le portefeuille de corrélation, c’est-à- dire les tranches de CDO sur émetteurs liquides, les « First-to-default » ainsi que leur couverture par des CDS et des indices. Outre le risque de migration et défaut, la CRM capture également tous les autres risques de prix (par exemple risque de spread, de recouvrement, de corrélation). La charge en capital retenue correspond au maximum entre celle calculée par le modèle interne et 8 % de la charge calculée par la méthode standard sur les risques de marché. Montant 2014 (M EUR) IRC CRM Début 2014 Fin 2014 Minimum Moyenne Maximum 320 126 346 173 272 122 431 149 554 183 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 253 LES RISQUES DE MARCHÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 258 | TABLEAU 56 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES AU TITRE DU RISQUE DE MARCHÉ Exigences en fonds propres Encours pondérés 31/12/2014 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2013 1 741 1 860 En M EUR Risque de marché évalué par modèle interne VaR Stressed VaR Risque additionnel de défaut et de migration (IRC) Portefeuille de corrélation (CRM) Risque spécifique aux positions de titrisation du portefeuille de négociation (hors déduction) Risque de change Risque de taux d'intérêt Risque de marché en approche standard Risque de positions sur titres de propriété Risque de positions sur produits de base En M EUR Risque de change Risque de crédit (hors éléments en déduction) Risque de positions sur produits de base Risque de positions sur titres de propriété Risque de taux d'intérêt Total 319 828 422 173 192 24 101 26 36 5 147 831 35 483 438 1 934 477 643 585 155 244 67 105 62 5 5 820 764 20 202 298 2 104 21 769 3 983 10 349 5 276 2 160 2 401 300 1 268 323 445 64 24 170 1 834 10 389 439 6 034 5 475 24 170 23 244 5 961 8 038 7 307 1 938 3 051 840 1 316 772 61 61 26 295 10 249 9 549 245 2 522 3 731 26 295 Total 1 934 2 104 | TABLEAU 57 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES PAR TYPE DE RISQUE DE MARCHÉ Exigences en fonds propres Encours pondérés 31/12/2014 31/12/2013 31/12/2014 31/12/2013 254 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES DE MARCHÉ Page 259 7 . L E S R S Q U E S O P É R AT O N N E L S GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS : ORGANISATION ET GOUVERNANCE Au cours des dernières années, Société Générale a développé des processus, des outils de gestion et une infrastructure de contrôle pour renforcer la maîtrise et le pilotage des risques opérationnels dans l’ensemble du Groupe. Ces dispositifs comprennent, entre autres, des procédures générales et spécifiques, une surveillance permanente, des plans de continuité d’activité(1), des Comités nouveaux produits(2) et des fonctions dédiées à la surveillance et la gestion de certains types de risques opérationnels tels que la fraude, les risques liés aux systèmes de paiement, les risques juridiques(3), les risques liés à la sécurité des systèmes d’informations(4) et les risques de non-conformité(5). Le Département des risques opérationnels Rattaché à la Direction des risques du Groupe, le Département des risques opérationnels travaille en étroite relation avec les équipes en charge de la gestion et de la maîtrise des risques opérationnels au sein des pôles d’activités et des Directions centrales. Les responsabilités du Département des risques opérationnels sont notamment les suivantes : l’animation de la filière « Risques opérationnels » ; la conception et la mise en œuvre du dispositif de gestion des risques opérationnels du Groupe, en concertation avec les pôles d’activités et les Directions centrales ; la promotion d’une culture du risque opérationnel au sein du Groupe ; la définition, au niveau du Groupe, des méthodes d’identification, de mesure, de surveillance et d’atténuation et/ou de transfert des risques opérationnels, en liaison avec les pôles d’activités et les Directions centrales, afin d’en assurer la cohérence d’ensemble ; n n n le contrôle permanent de niveau 2 sur les risques opérationnels recouvrant les risques propres aux différents métiers, ainsi que les risques liés aux achats, à la communication, à l’immobilier, aux ressources humaines, et aux systèmes d’information ; l’élaboration de la politique globale de continuité d’activité et de gestion de crise du Groupe ainsi que le pilotage et la coordination de sa mise en œuvre ; la sécurité des personnes (expatriés et voyageurs d’affaires) à l’international. La filière « Risques opérationnels » Outre le Département des risques opérationnels, la filière comprend les Responsables des Risques Opérationnels (RRO) des pôles d’activités et des Directions centrales qui sont fonctionnellement rattachés au Directeur des risques opérationnels du Groupe. Les RRO, présents dans l’ensemble des entités du Groupe, sont chargés d’appliquer les politiques et directives du Groupe et de contrôler et piloter les risques opérationnels, en s’appuyant sur un réseau de correspondants dans les lignes-métiers et les entités, et en se concertant étroitement avec les responsables opérationnels concernés. Des Comités risques opérationnels ont été institués tant au niveau du Groupe que des pôles d’activités, des Directions centrales et des filiales. MESURE DES RISQUES OPÉRATIONNELS Société Générale a opté, dès 2004, pour l’approche de mesure avancée des risques opérationnels (AMA ou Advanced Measurement Approach) proposée par la Directive Européenne sur l’adéquation des fonds propres. Cette approche, déployée sur les principales entités du Groupe, permet notamment : d’identifier i) les métiers les plus exposés aux risques et ii) les types de risque qui ont l’impact le plus fort sur le profil de risque du Groupe et sur ses besoins totaux en fonds propres ; d’améliorer la culture et la gestion des risques opérationnels du Groupe en créant un cercle vertueux dans lequel les risques sont identifiés, leur gestion est améliorée et des stratégies appropriées sont mises en œuvre afin de les atténuer et les réduire ; n l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a effectué en 2007 une revue approfondie du dispositif élaboré par Société Générale et a autorisé, en conséquence, le Groupe à utiliser la méthode la plus avancée prévue par l’accord dit de Bâle 2 (c’est-à-dire, la méthode AMA), pour le calcul de son exigence de fonds propres au titre des risques opérationnels à compter du 1er janvier 2008, pour un périmètre représentant plus de 90 % du produit net bancaire total du groupe Société Générale. n n n n n n (1) Voir chapitre 3, p. 129 et chapitre 4 p. 258. (2) Voir chapitre 3, p. 132. (3) Voir chapitre 4, p. 274 et suivantes. (4) Voir chapitre 3, p. 136. (5) Voir chapitre 4, p. 274 et suivantes. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 255 LES RISQUES OPÉRATIONNELSIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 260 DISPOSITIFS DE SUIVI DES RISQUES OPÉRATIONNELS Les dispositifs expressément prévus par la réglementation (Capital Requirement Directive et « Saines pratiques pour la gestion de la surveillance des risques opérationnels » bâloises) ont été mis en œuvre – en s’appuyant sur l’existant quand cela était possible – pour servir de support au « cercle vertueux » évoqué précédemment. Ils comprennent notamment : n n la collecte des données internes relatives aux pertes de risques opérationnels ; le dispositif d’auto-évaluation des risques et des contrôles (Risk & Control Self-Assessment ou RCSA) ; n n n n n les indicateurs clés de risques (Key Risk Indicators ou KRI) ; les analyses de scenarii ; l’analyse des données de pertes externes ; un contrôle permanent de niveau 2, mis en place en 2014 ; la gestion de crise et l’élaboration des plans de continuité d’exploitation ; n la lutte contre la fraude. La classification par Société Générale des risques opérationnels en huit catégories d’événements et quarante-neuf sous-catégories mutuellement exclusives est la pierre angulaire de sa modélisation des risques. Elle garantit la cohérence d’ensemble du dispositif et permet de réaliser des analyses transversales. Les huit catégories d’événements sont rappelées ci-après : litiges commerciaux ; litiges avec les autorités ; erreurs de tarification (« pricing ») ou d’évaluation du risque ; erreurs d’exécution ; fraude et autres activités criminelles ; activités non autorisées sur les marchés (Rogue trading) ; perte de moyens d’exploitation ; défaillance des systèmes d’information. n n n n n n n n 256 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES OPÉRATIONNELS Page 261 Collecte des pertes internes La collecte des pertes internes (mais également des gains et des quasi-pertes) concerne l’ensemble du Groupe depuis 2003. Ce processus a permis aux opérationnels : de définir et mettre en œuvre les actions correctrices appropriées (évolution des activités ou des processus, renforcement des contrôles, etc.) ; de s’approprier de nouveaux concepts et outils de gestion des risques opérationnels ; d’acquérir une meilleure connaissance de leurs zones de risques ; de mieux diffuser une culture du risque opérationnel au sein du Groupe. Le seuil minimum à partir duquel une perte (ou un gain ou une quasi- perte) est enregistrée est de 10 000 EUR dans l’ensemble du Groupe, sauf dans la Banque de Financement et d’Investissement, où ce seuil est fixé à 20 000 EUR en raison du périmètre de ses activités, des volumes concernés et de la pertinence des points pour la modélisation de l’exigence de fonds propres réglementaires. En deçà de ces seuils, les pertes sont collectées par les différents pôles du Groupe, et sont déclarées en les additionnant si elles concernent un même événement de risque et que le total dépasse le seuil de déclaration. Auto-évaluation des risques et des contrôles (Risk & control self assessment ou RCSA) L’exercice d’auto-évaluation des risques et des contrôles (RCSA) a pour objet d’apprécier l’exposition du Groupe aux risques opérationnels afin d’en améliorer le pilotage. Sur la base des résultats des autres dispositifs de gestion du risque opérationnel (pertes internes, KRI…), des zones de risques identifiées par les filières sur leurs domaines de compétences respectifs, et d’entretiens menés avec des experts du Groupe, il a pour objectifs : d’identifier et d’évaluer les risques opérationnels majeurs auxquels est exposée chaque activité (risques intrinsèques, c’est-à-dire les risques inhérents à la nature d’une activité, en faisant abstraction de ses dispositifs de prévention et de contrôle) ; le cas échéant, les cartographies des risques établies par les filières (par exemple, conformité, sécurité des systèmes d’information…) contribuent à cette évaluation des risques intrinsèques ; d’évaluer la qualité des dispositifs de prévention et de contrôle en place, permettant de réduire ces risques majeurs (existence et efficacité de ces dispositifs en termes de détection et de prévention des risques et/ou de leur capacité à en diminuer les impacts financiers) ; d’évaluer l’exposition aux risques majeurs résiduels de chaque activité (après prise en compte de l’environnement de prévention et de contrôle, mais abstraction faite de la protection fournie par les polices d’assurance auxquelles le Groupe a souscrit) ; de remédier aux déficiences éventuelles des dispositifs de prévention et de contrôle, et de mettre en œuvre des plans d’actions correctrices ; n n n n n n n n n de faciliter et/ou d’accompagner la mise en place d’indicateurs clés de risque ; n d’adapter, si nécessaire, la politique d’assurance. Dans le cadre de cet exercice, les risques majeurs d’un périmètre donné sont qualifiés selon une double échelle de sévérité et de fréquence. Indicateurs clés de risque (key risk indicators ou KRI) Les KRI complètent le dispositif de pilotage des risques opérationnels en fournissant une vision dynamique (système d’alerte) de l’évolution du profil de risque des métiers. Le suivi régulier des KRI complète ainsi l’évaluation de l’exposition du Groupe aux risques opérationnels effectuée via l’exercice d’auto-évaluation des risques et des dispositifs de prévention et de contrôle (RCSA), l’analyse des pertes internes et les analyses de scenarii, en apportant aux responsables d’entités : une mesure quantitative et vérifiable du risque ; une évaluation régulière des améliorations ou des détériorations du profil de risque et de l’environnement de prévention et de contrôle, nécessitant une attention particulière ou un plan d’actions. Les KRI susceptibles d’avoir une incidence notable sur l’ensemble du Groupe sont transmis à la Direction générale du Groupe via un tableau de bord dédié. Analyses de scenarii Les analyses de scenarii ont pour double objectif d’identifier les zones de risques potentiels importants du Groupe et de contribuer au calcul des fonds propres exigés au titre des risques opérationnels. Concernant le calcul de l’exigence de fonds propres, le Groupe utilise les analyses de scenarii pour : n mesurer son exposition à des pertes potentielles rares mais de très forte sévérité ; n disposer, pour les catégories d’événements où l’historique de pertes internes est insuffisant, d’une estimation de distribution de pertes à dire d’expert. En pratique, différents scenarii sont examinés par des experts qui en évaluent les impacts potentiels sur le Groupe en termes de sévérité et de fréquence, en s’appuyant notamment sur les données de pertes internes et externes, et de l’environnement interne (dispositifs de prévention et de contrôle) et externe (réglementaire, métier…). Les analyses sont conduites pour deux catégories de scenarii : les scenarii Groupe de chocs majeurs : il s’agit d’événements transversaux de très forte sévérité, la plupart d’origine externe, et pouvant faire l’objet de plans de continuité d’activité (PCA). Les scenarii de ce type analysés jusqu’à présent ont permis de faire progresser la partie Business Impact Analysis des PCA ; les scenarii « métiers », qui n’entrent pas dans le cadre de la continuité d’activité stricto sensu mais permettent de mesurer les pertes potentielles exceptionnelles (unexpected loss) auxquelles lesdits métiers pourraient être exposés. Des actions spécifiques sont menées afin d’éviter la dilution du portefeuille en un trop grand nombre de scenarii, et de maintenir ce dispositif concentré sur les risques d’impact extrême pour le Groupe ; n n n n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 257 LES RISQUES OPÉRATIONNELSIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 262 n la gouvernance mise en place permet notamment : – – – une validation du programme annuel de mise à jour des scenarii par le Comité des risques (CORISQ), une validation des scenarii et des fréquences de pertes internes par les Directions des pôles et les Directions centrales (lors des CCCI des départements concernés ou lors de réunions ad hoc), une revue d’ensemble de la hiérarchie des risques du Groupe, et de l’adéquation des scenarii, effectuée lors de « Comités experts », présidé par le Directeur des risques du Groupe. Analyse des pertes externes Société Générale fait appel à des bases de données de pertes externes pour enrichir l’identification et l’évaluation des expositions du Groupe aux risques opérationnels en étalonnant ses statistiques internes sur les pertes par rapport aux données de la profession. Le contrôle permanent de niveau 2 La mise en place du contrôle permanent de niveau 2 sur les risques opérationnels a été initiée en 2014, avec le recrutement de contrôleurs dédiés exclusivement au contrôle et indépendants des métiers. Ces contrôles recouvrent les risques opérationnels propres à ces métiers ainsi que les risques liés aux achats, à la communication, à l’immobilier, aux ressources humaines et aux systèmes d’information. Ils s’appuieront pour ce faire sur les travaux de rationalisation des contrôles effectués ces dernières années et plus particulièrement sur la classification des contrôles selon la grille de contrôles normatifs communs à l’ensemble du Groupe. Ils auront pour mission de s’assurer que les contrôles de premier niveau sont définis, qu’ils sont exécutés, qu’ils sont efficaces et que les anomalies qu’ils relèvent donnent lieu à une action correctrice. Gestion de crise et élaboration des plans de continuité de l’exploitation Les dispositifs de gestion de crise et de continuité d’activité visent à minimiser autant que possible les impacts d’éventuels sinistres sur les clients, le personnel ou les infrastructures, et donc à préserver la réputation du Groupe, l’image de ses marques et sa solidité financière. Ils répondent également à une obligation réglementaire. La démarche de mise en place et d’optimisation des dispositifs de continuité d’activité de toute entité du Groupe s’appuie sur une méthodologie conforme aux standards internationaux. Elle consiste principalement à identifier les menaces qui pèsent sur l’entreprise et leurs effets possibles, à mettre en place une capacité de réponse efficace à divers scenarii de crise, y compris des chocs extrêmes, et à entretenir ces dispositifs pour maintenir leur efficacité. Lutte contre la fraude Le Groupe attache une attention particulière à la prévention et la détection des fraudes, pour lesquelles, après une baisse régulière de 2008 à 2012, le niveau des pertes est contenu depuis 2013, notamment du fait de la mise en œuvre de dispositifs efficaces au sein des pôles d’activités et des directions centrales. Depuis fin 2009, ces dispositifs spécifiques sont complétés par une cellule de coordination de la lutte contre la fraude au sein du Département des risques opérationnels. Son objectif principal est de constituer un centre d’expertise, afin de renforcer la prévention de la fraude par des actions (formation, sensibilisation), une diffusion des bonnes pratiques issues des enseignements tirés des cas de fraudes avérés ou évités. MODÉLISATION DES RISQUES OPÉRATIONNELS La méthode retenue par le Groupe pour la modélisation des risques opérationnels repose sur l’approche LDA (Loss Distribution Approach). Dans cette approche, les risques opérationnels sont modélisés au travers des mailles, chacune représentant un type de risque et un pôle d’activité du Groupe. Pour chaque maille, la fréquence et la sévérité des pertes opérationnelles sur la base des pertes internes historiques, des pertes externes, de l’environnement interne et externe, et des analyses de scenarii sont estimées et la distribution des pertes annuelles est calculée. Cette approche est complétée par des analyses de scenarii transverses qui mesurent les risques transversaux aux pôles d’activité comme par exemple la destruction d’immeubles ou les risques de pandémie. Outre les risques individuels associés à chaque maille ou analyse de scenario transverse, le modèle tient compte des effets de diversification entre les différents types de risques et les pôles d’activité, ainsi que de la couverture apportée par les polices d’assurances souscrites par le Groupe. Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe au titre des risques opérationnels sur le périmètre éligible au modèle interne AMA (Advanced Measurement Approach) sont ensuite définis comme le quantile à 99,9 % de la distribution des pertes annuelles du Groupe. Les exigences de fonds propres totales de Société Générale au titre des risques opérationnels s’établissaient à 3,5 Md EUR à fin 2014, équivalent à 43,9 Md EUR d’encours pondérés. Cette évaluation intègre à la fois les exigences en fonds propres sur les périmètres AMA et Standard. Effet des techniques d’assurance Conformément à la réglementation, Société Générale prend en compte, dans le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels et dans la limite de 20 % de cette exigence, la couverture du risque apportée par les contrats d’assurance. 258 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES OPÉRATIONNELS Page 263 Ces assurances couvrent une partie des grands risques, comme par exemple la responsabilité civile, la fraude, l’incendie et le vol, ainsi que les défaillances des systèmes et les pertes d’exploitation consécutives à une perte de moyens d’exploitation. La prise en compte de la réduction du risque apportée par les assurances conduit à une réduction de 15,8 % de l’exigence de fonds propres totale au titre des risques opérationnels. Données quantitatives Le graphique suivant fournit la ventilation des pertes opérationnelles par catégorie de risque sur la période 2010 à 2014. | PERTES LIÉES AUX RISQUES OPÉRATIONNELS : | RÉPARTITION PAR CATÉGORIE DE RISQUE | SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (2010 À 2014) 14 % Erreurs d'exécution 26 % Fraude et autres activités criminelles 43 % Litiges avec les autorités 12 % Litiges commerciaux 3 % Erreurs de « pricing » ou d'évaluation du risque 1 % Défaillance des systèmes d'information 0 % Pertes des moyens d'exploitation les 5 dernières années, risques opérationnels de Sur Société Générale se sont concentrés en moyenne sur quatre catégories de risque, qui représentent 96 % des pertes opérationnelles totales du Groupe : les n n n n les litiges avec les autorités représentent 43 % des pertes sur la période. Ils restent la première cause de pertes, en raison notamment de la transaction Euribor de 2013 qui représente à elle seule 43 % du montant total des pertes de cette catégorie sur la période. Les autres litiges avec les autorités sont essentiellement des redressements fiscaux ; les fraudes représentent 26 % des pertes subies en moyenne sur la période 2010 à 2014. À noter que les fraudes sont la troisième cause des nouvelles pertes de 2014, alors qu’elles représentaient la première cause des pertes de 2011 et 2012. Des plans d’actions dédiés ont été engagés dans les différents métiers, notamment depuis 2011 ; il convient néanmoins de rester prudent dans un contexte économique difficile, avec des conditions de crédit resserrées, une augmentation de la cybercriminalité et la progression de la fraude monétique internationale et domestique sur l’ensemble des canaux de distribution ; les erreurs d’exécution représentent 14 % des pertes opérationnelles, soit la troisième cause des pertes du Groupe sur la période. Leur montant est globalement stable en moyenne depuis 2010, reste volatil, tributaire notamment des volumes d’opérations traités et de l’instabilité des marchés ; les litiges commerciaux représentent 12 % des pertes sur la période 2010-2014 et confirment une tendance à la baisse depuis 2012\. Les litiges observés chez nos confrères (en particulier anglais et américains) incitent à rester vigilants notamment sur la sélection des produits vendus, leur conformité et la qualité de leur documentation. Les autres catégories de risques opérationnels du Groupe (activités non autorisées sur les marchés, défaillance des systèmes d’information, erreur de « pricing » ou d’évaluation des risques et pertes des moyens d’exploitation) restent toujours peu significatives, concentrant à peine 4 % des pertes du Groupe en moyenne sur la période 2010 à 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 259 LES RISQUES OPÉRATIONNELSIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 264 Ces risques sont inclus dans une police « globale de banque » assurant l’ensemble des activités financières dans le monde entier. S’agissant de la fraude, sont couvertes les fraudes internes (commises par un salarié ou par un tiers agissant avec la complicité d’un salarié) ainsi que les fraudes externes (commises par un tiers agissant seul) dans l’intention d’en tirer un profit personnel illicite ou par volonté de causer un préjudice au Groupe. RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE Les conséquences d’éventuelles mises en cause du personnel ou des dirigeants dans le cadre de leur activité professionnelle sont assurées dans le cadre d’un plan mondial. PERTES D’EXPLOITATION Les conséquences d’un arrêt accidentel de l’exploitation sont assurées dans le cadre d’un plan mondial. Cette garantie intervient en complément de plans de continuité de l’exploitation. Les montants assurés sont de nature à permettre de couvrir les pertes encourues entre la survenance de l’événement et la mise en place des mécanismes de secours. ASSURANCES DES RISQUES OPÉRATIONNELS Description des assurances souscrites VOL/FRAUDE POLITIQUE GÉNÉRALE Société Générale a mis en place dès 1993, une politique mondiale de couverture des risques opérationnels du Groupe par l’assurance. Elle consiste à rechercher sur le marché les garanties les plus larges et les plus élevées au regard des risques encourus et à en faire bénéficier les entités partout où cela est possible. Les garanties sont souscrites auprès d’assureurs de premier plan. Lorsque la législation locale l’impose, des polices locales, réassurées par les assureurs du programme mondial, sont mises en place. En complément, des garanties spécifiques peuvent être souscrites par des entités exerçant une activité particulière. Une société de réassurance interne au Groupe intervient sur plusieurs contrats pour mutualiser entre les entités, les risques de fréquence élevée et de faible intensité. Cette approche contribue à améliorer la connaissance et la maîtrise de ses risques par le Groupe. Description des niveaux de couverture RISQUES GÉNÉRAUX Les immeubles et leur contenu, y compris le matériel informatique, sont assurés pour des montants correspondant à leur valeur de remplacement. La garantie couvrant les actes de terrorisme à l’étranger a été renouvelée. Les responsabilités civiles autres que professionnelles (exploitation, mandataires sociaux, automobile…) sont couvertes partout dans le monde par des polices d’assurances. Les montants assurés sont variables selon les pays afin de correspondre aux besoins de l’exploitation. RISQUES PROPRES À L’ACTIVITÉ L’assurance ne constitue qu’un des moyens de prévention des conséquences des risques propres à l’activité. Elle vient en complément de la politique de maîtrise des risques menée par le Groupe. 260 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES OPÉRATIONNELS Page 265 8 . L E S R S Q U E S S T R U C T U R E L S D E TA U X E T D E C H A N G E L’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et de change comprend les expositions résultant des opérations commerciales et de leur couverture ainsi que des transactions réalisées pour compte propre pour chacune des entités consolidées. Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités de négoce (trading) n’entrent pas dans le périmètre de mesure des risques structurels. Ils relèvent des risques de marché. Les expositions structurelles et de marché constituent l’exposition totale du Groupe aux risques de taux d’intérêt et de change. Le principe général est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées. Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible. Cet adossement peut être réalisé soit en micro-couverture (adossement unitaire de chaque opération commerciale), soit en macro-couverture (adossement de manière globale de portefeuilles d’opérations commerciales similaires au sein d’une centrale financière). Les opérations de gestion propre doivent aussi être couvertes en taux et en change dans la mesure du possible à l’exception des positions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE Les principes et les normes de gestion de ces risques sont définis au niveau du Groupe. Les entités sont responsables en premier lieu de la gestion de ces risques. Les Départements de suivi des risques ALM, au sein des Directions financières des pôles d’activité du Groupe, exercent un contrôle de niveau 2 sur la gestion des risques structurels réalisée par les entités. n n n Le Comité financier du Groupe, organe de la Direction générale : valide et veille à l’adéquation du dispositif de suivi, de gestion et d’encadrement des risques structurels ; revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés ; examine et valide les mesures proposées par la Direction financière du Groupe. Le Département de suivi des risques ALM, au sein de la Direction financière du Groupe est en charge : de la définition de la politique de risques structurels du Groupe ; de la définition des indicateurs de pilotage et des scenarii globaux de stress test des différents risques structurels, et de la fixation des principales limites des pôles et des entités ; d’analyser l’exposition aux risques structurels du Groupe et de définir des actions de couverture ; d’assurer la veille réglementaire en matière de risques structurels ; de la définition des principes de gestion ALM au sein du Groupe ; n n n n n n n n de la définition du cadre normatif de mesure des risques structurels ; de la validation des modèles appliqués par les entités du Groupe en matière de risques structurels ; du recensement, de la consolidation et du reporting des risques structurels du Groupe ; n du contrôle des limites. Dépendant hiérarchiquement du Directeur financier du Groupe, le Département suivi des risques ALM est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques, à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur financier. Il est intégré dans la gouvernance de la filière risques du Groupe au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne. Les entités sont responsables de la maîtrise des risques structurels À ce titre, elles appliquent les normes définies au niveau du Groupe, développent les modèles, mesurent les risques et mettent en place les couvertures. Un responsable risques structurels rattaché à la Direction financière dans chaque entité est chargé du suivi de ces risques (contrôle de niveau 1). Le reporting qu’il effectue auprès de la Direction financière du Groupe est réalisé via un système communautaire. Les entités de Banque de détail en France ou à l’étranger ont en général un comité ALM ad-hoc responsable de valider les modélisations utilisées, de gérer leurs expositions aux risques de taux et de change et de mettre en place les programmes de couvertures en conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites validées par le Comité financier. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 261 LES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGEIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 266 RISQUE STRUCTUREL DE TAUX Le risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre des activités structurelles, à savoir, les opérations commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre pour chacune des entités consolidées. Le risque structurel de taux provient principalement des positions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à taux fixe sur les échéances futures. Objectif du Groupe L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de s’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible le degré d’exposition de chaque entité du Groupe. À cet effet, la gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe, validées par le Comité financier. La sensibilité ainsi encadrée est définie comme la variation, pour une hausse parallèle des taux de 1 %, de la valeur actuelle nette financière des positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits) futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifs et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la sensibilité de la marge d’intérêt annuelle). La limite fixée au niveau du Groupe est de 1 Md EUR. Mesure et suivi du risque structurel de taux Société Générale utilise plusieurs indicateurs pour mesurer le risque de taux d’intérêt global du Groupe. Les trois plus importants sont : n n n les gaps de taux (différence d’encours entre actifs et passifs à taux fixe par maturité) : l’échéancier des positions à taux fixe est le principal outil de suivi permettant d’évaluer les caractéristiques des opérations de couverture nécessaires, il est calculé de manière statique ; la sensibilité de la valeur économique est un indicateur supplémentaire, de nature synthétique, qui sert à fixer les limites applicables aux diverses entités ; il est mesuré comme la sensibilité de la valeur économique du bilan à une variation de taux. Cette mesure est calculée pour toutes les devises auxquelles le Groupe est exposé ; la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt dans divers scenarii de stress tient compte de la sensibilité générée par la production commerciale future sur une période de trois ans, elle est calculée de manière dynamique. Les analyses du risque structurel de taux reposent sur l’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir. Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou facturées à taux fixe et de leur échéancement. Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment, sans affectation a priori des ressources aux emplois. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et les remboursements anticipés de crédits), complétés d’hypothèses à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts à vue principalement). 262 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE La détermination des positions à taux fixe (excédents ou déficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définie ci-dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt. Cette sensibilité est définie comme la variation de la valeur actuelle nette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée et parallèle de la courbe des taux de 1 %. Par ailleurs, le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux fixe dans des scenarii de déformations de la courbe des taux (pentification et aplatissement). La mesure de la sensibilité de la marge d’intermédiation dans différentes configurations de la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités significatives. En 2014, la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un niveau inférieur à 1,5 % des fonds propres prudentiels et est restée sous sa limite fixée à 1 Md EUR. L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait ressortir les points suivants : n n n n n les encours de dépôts de la Banque de détail en France, considérés comme étant largement à taux fixe, excèdent, au- delà de 1 an, les emplois à taux fixe. Les opérations de macro- couverture sont réalisées principalement sous la forme de swaps de taux d’intérêt, afin de maintenir la sensibilité des réseaux, dans le cadre des hypothèses retenues, à l’intérieur des limites. À fin décembre 2014, la sensibilité de la valeur économique des réseaux en France, issue de leurs actifs et passifs libellés essentiellement en euros ressort à 76 M EUR ; les opérations commerciales avec les grandes entreprises sont adossées (en général de manière unitaire) et ne génèrent donc pas de risque de taux ; les opérations commerciales avec les clients des filiales de services financiers sont adossées en général en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible ; les opérations commerciales réalisées à partir de nos filiales et succursales situées dans des pays à devises faibles peuvent générer des positions structurelles de taux qui restent réduites à l’échelle du Groupe. En raison du faible développement des marchés financiers dans certains pays, ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurs positions de taux de manière optimale ; les opérations de gestion propre sont bien adossées. Les positions résiduelles, qui sont aussi réduites, résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas été intégralement replacée sur la durée souhaitée. La sensibilité aux variations de taux des principales entités du Groupe représente globalement un montant de 35 M EUR (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1 %) au 31 décembre 2014. Ces entités représentent 90 % des encours de crédits clientèle du Groupe. | TABLEAU 58 : POUR CE PÉRIMÈTRE D’ENTITÉS, MESURE | AU 31 DÉCEMBRE 2014 DE LA SENSIBILITÉ À UNE | VARIATION DES TAUX DE +1 %, INDIQUÉE PAR MATURITÉ (En M EUR) Inférieure à un an Entre 1 et 5 ans Au-delà de 5 ans Sensibilité totale 77 (249) 207 35 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE Page 267 Sur ce même périmètre d’entités, les résultats des mesures de gaps (différence d’encours entre les passifs et les actifs à taux fixe par maturités) sont les suivants (sens passif – actif/chiffres en M EUR) : | TABLEAU 59 : GAPS DE TAUX PAR MATURITÉS | AU 31 DÉCEMBRE 2014 (En M EUR) Maturités Montant du gap (2 506) 1 an 3 ans 2 671 5 ans 2 991 7 ans 2 097 Le Groupe analyse la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt de marché via des stress tests sur la marge nette d’intérêts du Groupe. Au 31 décembre 2014, la sensibilité de la marge nette d’intérêt du Groupe aux variations des taux d’intérêt, sur l’année pleine 2015, est la suivante : | TABLEAU 60 : SENSIBILITÉ DE LA MARGE D’INTÉRÊT | DU GROUPE (En M EUR) 31.12.2014 31.12.2013 Hausse parallèle des taux de 200 pb Baisse parallèle des taux de 200 pb Hausse parallèle des taux de 100 pb Baisse parallèle des taux de 100 pb Pentification Aplatissement 142 (207) 58 (108) 27 16 488 (391) 245 (200) 7 82 Les calculs sont réalisés sur la base des estimations agrégées au 31 décembre d’un périmètre d’entités consolidées du Groupe représentant plus de 80 % des encours commerciaux suivis en sensibilité de la valeur économique. Le bilan en vision dynamique évolue selon l’amortissement du stock et les renouvellements d’opérations sur la base des encours RISQUE STRUCTUREL DE CHANGE n n n Le risque structurel de change trouve pour l’essentiel son origine dans : les dotations et titres de participation en monnaie étrangère financés par achat de devises ; les réserves dans les implantations étrangères ; le réemploi, pour des raisons réglementaires locales, des fonds propres de certaines implantations étrangères dans une devise différente de celle des apports. Objectif du Groupe La politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change des devises dans lesquelles il opère. À cet effet, Société Générale peut décider d’acheter des devises pour financer ses investissements à très long terme en devises afin budgétés pour 2015. Les hypothèses sur la pentification considèrent une hausse des taux longs de 100 points de base et une stabilité des taux courts. Le scenario d’aplatissement simulé considère une hausse des taux courts de 100 pb avec un maintien des taux longs constants. La sensibilité de la marge nette d’intérêt du Groupe sur l’année pleine 2015, est relativement faible. En cas de hausse parallèle des courbes de taux de +200 pb elle est positive et représente moins de 1 % du produit net bancaire. La sensibilité de la marge nette d’intérêt provient, pour l’essentiel, de l’impact sur : n n les dépôts clientèle : généralement peu ou non rémunérés, avec une tarification clientèle impactée en partie seulement des variations de taux, leur marge résulte principalement du taux de replacement ; la production nouvelle de crédits, dont la tarification ne s’ajuste pas aussi rapidement que les taux de marché. La sensibilité de la marge sur le stock d’opérations clientèle découle du renouvellement des tranches échues des replacements pour les dépôts, de la sensibilité résiduelle aux variations de taux, qui est faible grâce à la politique de couverture et grâce aux positions à taux variable (c’est le cas de la majorité des engagements de la Banque Privée). Les activités de Banque de détail en France et à l’étranger sont favorablement exposées à une hausse des taux qui leur permet de replacer leurs dépôts à des taux plus élevés, la marge sur les crédits en stock restant stable. Cette hausse de la marge est par contre partiellement compensée par la baisse des marges à la production sur les nouveaux crédits (dont la tarification ne s’ajuste pas aussi rapidement que les taux de marché) et par un renchérissement du coût des refinancements. Inversement, les activités de Banque de détail sont défavorablement exposées à la baisse des taux car leurs dépôts sont alors replacés à des taux moins élevés et la marge sur les crédits en stock diminue du fait des remboursements anticipés. Cette baisse de la marge est partiellement compensée par la hausse des marges à la production sur les nouveaux crédits (la baisse des taux des crédits à la clientèle n’est pas aussi rapide que celle des taux de marché) et par une baisse du coût des refinancements. de créer des positions de change structurelles dont les revalorisations seront comptabilisées au travers des écarts de conversion. Mesure et suivi du risque structurel de change Les positions de change structurelles sont analysées à partir des actifs et passifs en devises issus des opérations commerciales et des opérations de gestion propre pour chacune des entités consolidées. Le risque de change lié aux activités de trading n’entre pas dans le périmètre de mesure du risque de change structurel. Il relève des risques de marché. Les positions de change structurelles ne représentent donc qu’une partie des opérations en devises du Groupe. Pour mémoire, les opérations en devises du Groupe au 31 décembre 2014 sont présentées dans le tableau 61. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 263 LES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGEIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 268 | TABLEAU 61 : OPÉRATIONS EN DEVISES 31.12.2014 31.12.2013* Devises à recevoir Devises à livrer Actif Passif Devises à recevoir Actif Passif 770 420 804 870 320 543 282 406 52 643 37 032 5 074 30 229 11 379 5 281 43 044 48 595 4 859 31 867 9 435 6 517 17 383 39 950 3 224 8 788 2 430 507 307 49 13 495 86 133 18 704 752 019 790 022 40 091 264 237 227 135 5 448 9 081 2 805 1 009 202 98 44 782 40 590 4 042 27 335 15 752 4 762 32 640 43 438 3 983 29 064 13 567 6 515 18 168 42 998 2 767 9 581 6 040 157 84 221 Autres devises TOTAL 75 569 76 577 12 023 60 674 67 829 9 801 1 308 170 1 308 170 89 461 1 214 193 1 214 193 89 817 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, à la suite de l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). ** Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés en 2013. Le Groupe suit les positions de change structurelles dans les différentes devises et pilote la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 aux variations de taux de change. Le tableau 62 présente l’impact d’une dépréciation ou appréciation de 10 % des devises sur le ratio Common Equity Tier 1 du Groupe au 31 décembre 2014. | TABLEAU 62 : SENSIBILITÉ DU RATIO COMMON EQUITY TIER 1 DU GROUPE À UNE VARIATION DE LA DEVISE DE 10 % | (EN POINTS DE BASE) Impact sur le ratio Common Equity Tier 1 d’une dépréciation de 10 % de la devise Impact sur le ratio Common Equity Tier 1 d’une appréciation de 10 % de la devise Devises à livrer 17 054 40 083 7 490 7 978 4 590 401 150 96 10 643 88 485 (11) (1) 0 0 1 0 1 4 EUR USD GBP JPY AUD CZK RUB** RON** Devise USD GBP JPY AUD CZK RUB RON AUTRES 11 1 0 0 (1) 0 (1) (4) En 2014, la gestion des positions de change structurelles a permis de réduire la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 aux variations de taux de change (la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 est encadrée par des limites par devises, déterminées en fonction de l’appétit au risque du Groupe dans ces devises). 264 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE Page 269 9 . L E R S Q U E D E L Q U D T É Le risque de liquidité se définit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à ses flux de trésorerie sortants ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. GOUVERNANCE ET ORGANISATION – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité sont établis au niveau des instances de gouvernance du Groupe, dont les fonctions en matière de liquidité sont résumées ci-dessous : d’assurer la cohérence du pilotage de la liquidité avec les autres objectifs du Groupe en matière de rentabilité et de ressources rares, n le Conseil d’administration du Groupe : fixe le niveau de tolérance au risque en matière de liquidité dans le cadre de l’exercice d’appétit au risque du Groupe, dont l’horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie »), examine régulièrement la situation du risque de liquidité du Groupe (a minima sur base trimestrielle) ; n le Comité exécutif du Groupe : fixe les cibles budgétaires Groupe de liquidité sur proposition de la direction financière du Groupe alloue la liquidité au niveau des métiers et de la Trésorerie Groupe sur proposition de la direction financière du Groupe ; n le Comité Financier (COFI) est l’instance de suivi des risques structurels et de pilotage des ressources rares. A ce titre, le COFI : se réunit toutes les six semaines sous la présidence du Président-Directeur général ou d’un Directeur général délégué avec les représentants de la Direction des risques de la Direction financière et du développement et des métiers, de proposer et suivre la trajectoire budgétaire au niveau des métiers, d’assurer la veille réglementaire et l’élaboration des normes de pilotage pour les métiers. n le Département de gestion du bilan et du financement, chargé : de l’exécution du plan de financement du Groupe à court terme, et à long terme, de la supervision et de la coordination des fonctions de Trésorerie du Groupe, d’assurer une veille de marché et d’apporter son expertise opérationnelle lors de la fixation des cibles Groupe et de l’allocation de la liquidité aux métiers, de la gestion du collatéral utilisé dans les opérations de refinancement (Banques Centrales, covered bonds, titrisations, financements sécurisés), de la gestion de la centrale financière du Groupe (gestion de la liquidité et des fonds propres au sein du Groupe), y compris des grilles de liquidité internes. supervise et valide l’encadrement des risques structurels de liquidité, n le Département de contrôle et suivi des risques structurels, chargé : évalue périodiquement le respect de la trajectoire budgétaire et de liquidité, de la supervision, et du contrôle des risques structurels (taux, change, liquidité) portés par le Groupe, statue le cas échéant sur la mise en œuvre de mesures correctrices, statue le cas échéant sur des questions méthodologiques en matière de gestion du risque de liquidité – examine les évolutions réglementaires et leur impact. Les métiers sont responsables de la gestion du risque de liquidité sur leur périmètre et relèvent d’une supervision directe de la Direction financière du Groupe. Les métiers sont responsables du respect des contraintes réglementaires auxquelles sont soumises les entités de leur périmètre de supervision. La Direction financière du Groupe assure la gestion, le pilotage et le suivi du risque de liquidité via trois départements distincts, veillant à respecter un principe de séparation des fonctions de pilotage, d’exécution et de contrôle des risques : n Le Département du pilotage financier et stratégique, chargé : – d’établir la trajectoire financière du Groupe, dans le respect de ses objectifs stratégiques, des obligations réglementaires et des attentes du marché, en particulier du contrôle des modèles de risques structurels, eu égard aux principes et méthodologies définis, du suivi du respect des limites établies et des pratiques de gestion par les divisions, lignes-métiers et entités du Groupe, dépendant hiérarchiquement du Directeur financier, ce département est rattaché fonctionnellement au Directeur des risques. En outre, plusieurs départements de la Direction des risques contribuent, conjointement avec la supervision opérationnelle du risque de liquidité. Leur action est coordonnée par le Département de suivi transversal des risques sous la direction du Directeur des risques. Elle concerne en particulier : la Direction financière, à n n n la revue indépendante des modèles relatifs aux activités de marché ; la validation de l’ensemble des modèles de liquidité du Groupe dans le cadre d’une gouvernance centralisée ; l’instruction des demandes de limites portant sur des indicateurs de risque de liquidité et le suivi des éventuels dépassements de ces limites. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 265 LE RISQUE DE LIQUIDITÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 270 PRINCIPES ET APPROCHE DU GROUPE EN MATIÈRE DE GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ L’objectif premier du Groupe est d’assurer le refinancement de ses activités à un coût optimal, en gérant le risque de liquidité et en respectant les contraintes réglementaires. Le dispositif de pilotage de la liquidité permet d’encadrer le bilan autour d’une structure cible d’actifs et de passifs, cohérente avec l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration : n n la structure d’actifs doit permettre aux métiers de développer leur activité de façon économe en liquidité et compatible avec la structure de passifs cible ; ce développement doit veiller au respect des impasses de liquidité définies au sein du Groupe (en scénario statique ou en stress), ainsi que des exigences réglementaires ; la structure de passif est fonction de la capacité des métiers à collecter des ressources auprès de la clientèle et de la capacité du Groupe à lever durablement des ressources sur les marchés, dans le respect de son appétit pour le risque. Ce dispositif de pilotage s’appuie sur une mesure et un encadrement des impasses de liquidité des métiers en scénario de référence ou en situation de stress, de leurs besoins de financement auprès du Groupe, du financement levé sur le marché par le Groupe, des gisements d’actifs éligibles et de la contribution des métiers aux ratios réglementaires. Ainsi, les principes de gestion du risque de liquidité sont les suivants : 1\. Les métiers doivent respecter des impasses statiques en liquidité nulles ou faibles, dans les limites de fonctionnement de leurs activités, en se retournant vers la Trésorerie Centrale du Groupe ; celle-ci peut porter le cas échéant une position de transformation/ antitransformation qu’il lui appartient de suivre, gérer et piloter dans le cadre des limites de risque qui lui sont fixées. 2\. Les stress tests internes de liquidité, déterminés à partir de scenarii systémique, spécifique ou combiné, sont encadrés au niveau du Groupe. Ils sont utilisés pour s’assurer du respect de l’horizon de survie fixé par le Conseil d’administration et calibrer le montant de la réserve de liquidité. Ils sont accompagnés d’un plan d’urgence (Contingency Funding Plan) prévoyant des actions à mener en cas de crise de liquidité. 3\. Les besoins de financements des métiers (court et long terme) sont encadrés en fonction des objectifs de développement des franchises et en cohérence avec les capacités et cibles de levées de ressources du Groupe. 4\. Un plan de financement long terme, complément des ressources levées par les métiers, est dimensionné pour satisfaire les remboursements des échéances à venir et financer la croissance des métiers. Il tient compte des capacités de placement du Groupe, veille à optimiser le coût des levées et respecter les contraintes d’emprise sur les marchés ; la diversification en termes d’émetteurs, de bassins d’investisseurs est également recherchée et pilotée. 5\. Les ressources court terme du Groupe sont dimensionnées afin de financer les besoins court terme des métiers, sur des horizons correspondant à leur gestion et dans le cadre de limites d’emprise sur le marché. Comme évoqué ci-dessus, elles sont dimensionnées au regard de la réserve de liquidité à l’actif, en fonction de l’horizon de survie sous stress fixé ainsi que l’objectif de LCR du Groupe (LCR : Liquidity Coverage Ratio, voir ci-après au paragraphe Ratios réglementaires). 6\. Le pilotage du Groupe tient compte du respect de ratios réglementaires cibles (LCR, ratio standard), les métiers étant encadrés sur leur contribution à ces ratios. Enfin, la liquidité est encadrée en prix via le barème de refinancement interne : les financements alloués aux métiers leur sont facturés sur la base de barèmes devant refléter le coût de la liquidité pour le Groupe. Ce dispositif vise à optimiser l’utilisation des sources de financements externes par les métiers et sert à piloter les équilibres de financement du bilan. Société Générale a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir. STRATÉGIE DE REFINANCEMENT La stratégie de financement du Groupe s’appuie sur les principes suivants : n les ressources stables de financement du Groupe (comprenant les fonds propres, dépôts clientèle et ressources de marché à moyen long terme) financent les besoins à long terme des métiers (comprenant les actifs corporels et incorporels, les crédits à la clientèle, le portefeuille de titres disponibles à la vente et détenus à échéance) ; n n les ressources de marché à court terme financent des actifs court terme essentiellement logés au sein des activités de marché du pilier GBIS ; le Groupe maintient une réserve de liquidité lui permettant de répondre à ses besoins en cas de crise. 266 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILE RISQUE DE LIQUIDITÉ Page 271 FINANCEMENTS DE MARCHÉ Les ressources de marché totales du Groupe s’établissent à 194 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Sur ce total, 83 milliards d’euros viennent à échéance dans l’année, dont 25 milliards d’euros correspondant à des titres de dette émis avec une maturité initiale moyen long terme (supérieure à un an) et 58 milliards d’euros de ressources de marché court terme. Les tableaux ci-dessous détaillent les ressources de marché du Groupe à fin décembre 2014 et fin décembre 2013, en fonction de leurs maturités résiduelles, sur la base d’échéanciers contractuels de gestion. 0-3 mois 3-6 mois 1-2 ans > 2 ans > 5 ans Total 31.12.2014 6 mois- 1 an Sous-total < 1 an (En Md EUR) Dépôts interbancaires Dépôts autres clients Sous-total Dépôts Émissions court terme Émissions conduits Sous-total titres court terme Émissions senior vanille publiques Placements privés vanille Covered bonds, CRH, SFEF Émissions structurées, autres Dette subordonnée Dette à Long Terme des filiales Sous-total Titres Total Titres et Dépôts dont dette placée dans les réseaux* RESSOURCES DE MARCHÉ (En Md EUR) Dépôts interbancaires Dépôts autres clients Sous-total Dépôts Émissions court terme Émissions conduits Émissions senior vanille publiques Placements privés vanille Covered bonds, CRH, SFEF Émissions structurées, autres Dette subordonnée Dette à Long Terme des filiales Sous-total Titres Total Titres et Dépôts dont dette placée dans les réseaux* RESSOURCES DE MARCHÉ 13 4 17 22 7 29 3 0 0 3 0 3 38 55 (1) 54 18 11 29 38 6 1 0 2 3 0 1 50 79 (1) 79 13 14 (1) 14 1 0 1 6 0 6 2 0 0 1 1 3 2 0 2 7 0 1 0 2 3 0 1 15 18 (1) 17 15 17 (1) 16 1 0 1 4 0 4 3 1 0 2 0 5 3 0 3 1 2 0 1 5 0 2 10 21 24 (1) 23 15 4 19 32 7 39 8 1 0 7 1 11 66 85 (2) 83 22 12 34 55 7 4 1 5 1 5 10 87 121 (2) 119 23 25 (2) 23 2 0 2 0 0 0 3 2 3 8 1 5 4 0 4 1 0 8 1 0 5 1 7 23 27 (1) 25 9 0 9 0 0 0 6 3 8 3 5 18 43 52 (5) 47 3 0 3 0 0 7 5 7 3 6 17 46 49 (4) 44 2 0 2 0 0 0 5 2 12 16 4 1 41 43 (3) 41 2 0 3 0 0 5 3 16 17 3 1 44 47 (2) 45 29 4 33 32 7 39 22 8 24 49 9 22 173 206 (12) 194 31 12 43 56 7 24 10 28 48 7 19 200 244 (10) 234 0-3 mois 3-6 mois 1-2 ans > 2 ans > 5 ans Total 31.12.2013 6 mois- 1 an Sous-total < 1 an NB. Données 2013 ajustées à la suite de l’entrée en vigueur le 1er janvier 2014 d’IFRS 10 et 11 avec effet réstrospectif sur 2013. * Réseaux du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 267 LE RISQUE DE LIQUIDITÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 272 Les ressources de marché à court terme du Groupe sont constituées de titres non sécurisés émis dans le cadre des programmes court terme du Groupe (majoritairement certificats de dépôts, billets à ordre ou commercial paper), de dépôts d’établissements de crédit et clients financiers non bancaires. La majeure partie des ressources de marché court terme est émise par la Trésorerie Centrale du Groupe auprès d’investisseurs institutionnels internationaux dans le cadre de son programme d’émission court terme. Celle-ci veille à respecter des seuils de diversification de ses sources de financement par contrepartie et par devise. Des conduits d’Asset-Backed Commercial Paper contribuent depuis le 1er janvier 2014 aux ressources de marché à court terme du Groupe suite à leur consolidation en application de la norme IFRS 10. Avec un solde de 58 Md EUR au 31 décembre 2014, les ressources de marché court terme du Groupe ont été significativement réduites par rapport au 31 décembre 2013 (-38 Md EUR), conformément à la volonté stratégique du Groupe de réduire la part du financement de marché court terme dans la structure de financement du bilan. Les ressources de marché à moyen long terme (incluant la quote- part des titres émis à l’origine avec une maturité supérieure à un an et venant à échéance dans l’année) s’élèvent au total à 136 Md EUR au 31 décembre 2014, contre 138 Md EUR au 31 décembre 2013. Elles sont composées de passifs interbancaires à long terme (lignes de financements long terme accordées par des banques et institutions financières internationales…), et de titres de dette à moyen et long terme, dont la répartition reflète la politique de diversification des sources de financement du Groupe. Le Groupe bénéficie en effet d’un accès à des bassins d’investisseurs larges et complémentaires au travers : n d’émissions senior vanille, réalisées sous format d’émissions publiques ou de placements privés ; n d’obligations foncières émises par les véhicules SG SFH ; et n SG SCF ainsi que par la Caisse du Refinancement de l’Habitat ; n n d’émissions senior structurées émises par Société Générale SA et distribuées auprès d’investisseurs institutionnels mais aussi dans une large mesure auprès de particuliers (au travers de réseaux de Banque de détail et de Banque Privée partenaires ou appartenant au Groupe) ; de dette subordonnée (instruments de dette Tier 2) émise par Société Générale SA, à laquelle s’ajoutent les émissions Tier 2 et Tier 1 du Groupe comptabilisées en fonds propres. Par ailleurs, l’accès à des bassins d’investisseurs diversifiés est également assuré via la pluralité des émetteurs du Groupe : Société Générale SA, Crédit du Nord, et les filiales de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux émettant sous format sécurisé (titrisations, obligations foncières) et non sécurisé. Les émissions du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux, ainsi que sa collecte de dépôts et ses emprunts bilatéraux visent notamment à accroître l’autonomie de financement de ses filiales, dans le cadre d’une stratégie renforcée depuis 2010. 268 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILE RISQUE DE LIQUIDITÉ Page 273 PUBLICATION D’INFORMATIONS SUR LES CHARGES PESANT SUR LES ACTIFS MODÈLE A - ACTIFS Valeur comptable des actifs grevés Juste valeur des actifs grevés Valeur comptable des actifs non grevés Juste valeur des actifs non grevés (En EUR) 010 040 060 090 010 Actifs de l'établissement déclarant 175 473 637 388 1 012 674 850 559 030 Instruments de fonds propres 56 107 530 222 55 605 100 439 39 891 212 072 36 724 326 173 040 Titres de créance 120 Autres actifs 48 380 754 508 46 669 123 120 83 741 831 728 80 225 022 287 7 321 831 143 308 588 349 103 MODÈLE B - GARANTIE REÇUE (En EUR) 130 Garantie reçue par l'établissement déclarant 150 Instruments de fonds propres 160 Titres de créance 230 Autre garantie reçue 240 Titres de créance propres émis, autres que des obligations garanties propres ou des titres propres adossés à des actifs Juste valeur de la garantie grevée reçue ou des titres de créance propres émis Juste valeur de la garantie reçue ou des titres de créance propres émis disponibles pour être grevés 010 239 816 943 184 47 308 751 648 192 354 775 383 153 416 153 0 040 46 295 509 005 11 811 705 167 31 282 245 848 3 201 557 989 0 MODÈLE C - ACTIFS GREVÉS/GARANTIE REÇUE ET PASSIFS ASSOCIÉS (En EUR) 010 Valeur comptable des passifs financiers sélectionnés 010 313 549 620 152 030 330 050 424 141 Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés Actifs, garantie reçue et titres de créance propres émis, autres que des obligations garanties et des titres adossés à des actifs grevés GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 269 LE RISQUE DE LIQUIDITÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 274 MODÈLE D - INFORMATIONS SUR L’IMPORTANCE DES CHARGES PESANT SUR LES ACTIFS Les titres (actions, obligations), détenus en position dans les portefeuilles ou empruntés, représentent l’essentiel des actifs grevés au sein du Groupe, en raison de l’importance des activités de marché de la Banque qui se positionne en ce domaine parmi les principaux acteurs internationaux : n n n une activité de pensions livrées de titres qui conduit à réutiliser les actifs reçus en garantie sous forme de titres pour les reprêter dans le cadre d’une nouvelle opération, ou vendre le titre, avec un portefeuille de pensions livrées et prêts-emprunts de titres adossés important, au sein des activités de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, notamment pour les Activités de Marchés et les activités de Métier Titres et Courtage, qui agissent en tant qu’intermédiaires pour le compte de leurs clients ; une activité de Spécialiste en Valeur du Trésor sur les titres de dette des États acquis dans le cadre d’adjudication et en partie replacés sous forme de pensions livrées et de prêts-emprunts de titres sur le marché auprès des investisseurs ; une activité de prêts-emprunts de titres (collateral swaps) exercée par les Activités de marché et le Métier Titres et Courtage du Groupe (agent pour le compte de ses clients). L’utilisation de créances (crédits aux entreprises et aux particuliers) remises en garantie dans le cadre d’opérations de refinancement constitue pour le Groupe une source additionnelle d’apport en liquidité en complément des dépôts et des ressources de marché majoritairement obtenues sur les marchés non sécurisés et subordonnés. Leur emploi permet d’une part d’émettre des titres, dans le cadre notamment de dispositifs législatifs ad hoc (covered bonds via les Société Foncière à l’Habitat et Société de Crédit Foncier) ou dans le cadre de conduits et de titrisations. Leur mobilisation peut également intervenir dans le cadre de financements sécurisés tant de place ou (CRH, Banque Européenne d’Investissement) que bilatéraux. Enfin, elle peut également intervenir dans le cadre de la politique monétaire de la BCE. internationaux S’agissant de la ligne 120 « Autres actifs », colonne 060 (actifs non grevés), son montant s’explique essentiellement (à 75 %) par la réévaluation des instruments dérivés détenus à l’actif du bilan de la banque ; les biens, installations et autres immobilisations corporelles représentent 5 % de ce montant, d’autres éléments (en particulier les immobilisations incorporelles, les écarts d’acquisition, les crédits d’impôts différés) représentant chacun moins de 1 % du montant total de cette ligne. 270 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILE RISQUE DE LIQUIDITÉ Page 275 RÉSERVE DE LIQUIDITÉ La réserve de liquidité du Groupe comprend le cash placé en Banques Centrales et les actifs pouvant être utilisés pour faire face aux flux sortants de trésorerie dans un scénario de stress. Les actifs de la réserve sont disponibles, c’est-à-dire non utilisés en garantie ou en collatéral d’une quelconque opération. Ils sont pris en compte dans la réserve après application d’une décote reflétant leur valorisation attendue sous stress. La réserve de liquidité du Groupe comprend des actifs pouvant être librement transférés au sein du Groupe ou utilisés pour faire face à des flux sortants de liquidité au niveau des filiales en cas de crise : les excédents de réserves de filiales non transférables (au sens des ratios réglementaires de liquidité) ne sont pas inclus dans la réserve du Groupe. La réserve de liquidité comprend : n n les dépôts en Banques Centrales, à l’exception des réserves obligatoires ; des titres dits HQLA (High Quality Liquid Assets) négociables rapidement sur le marché par cession ou mise en pension, dont des obligations d’État, des obligations d’entreprises et des actions d’indices majeurs, après décotes. Ces titres HQLA répondent aux critères d’éligibilité du ratio LCR, selon les dernières normes connues et communiquées par les régulateurs. Les décotes appliquées aux titres HQLA sont en ligne avec celles indiquées dans les derniers textes connus pour la détermination du numérateur du ratio LCR ; n des actifs du Groupe non HQLA et éligibles en Banques Centrales, incluant des créances ainsi que des covered bonds et titrisations auto-détenues de créances du Groupe. La composition de la réserve de liquidité est revue régulièrement au sein d’un comité spécifique réunissant la Direction financière, la Direction des risques et la Direction du pilier de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et est ajustée par délégation du Comité financier. Dépôts en Banques Centrales (hors réserves obligatoires) Titres HQLA disponibles négociables sur le marché (après décote) Autres actifs disponibles éligibles en Banques Centrales (après décote) Total 31.12.2014 31.12.2013 48 75 17 140 60 78 35 174 La réserve de liquidité du Groupe couvre 168 % des besoins de financement à court terme au 31 décembre 2014 (ressources de marché de maturité résiduelle inférieure à 1 an), contre 145 % au 31 décembre 2013. RATIOS RÉGLEMENTAIRES Le Comité de Bâle a préconisé au niveau international la mise en place de deux ratios standards aux paramètres harmonisés, visant à encadrer les positions de liquidité des banques : n n le Liquidity Coverage Ratio (LCR) a pour objectif de s’assurer que les banques disposent d’un coussin d’actifs liquides ou d’espèces suffisant pour soutenir durant un mois un stress sévère, combinant une crise de marché et une crise spécifique. L’entrée en vigueur de ce ratio est demandée par Bâle pour le 1er janvier 2015 ; le Net Stable Funding Ratio (NSFR) est un ratio de transformation et compare à un horizon d’un an les besoins de financement aux ressources stables. L’entrée en vigueur de ce ratio bâlois est prévue le 1er janvier 2018. Le Comité de Bâle a stabilisé ses textes définitifs dédiés respectivement au LCR en janvier 2013 et au NSFR le 31 octobre 2014. La transposition européenne des accords de Bâle 3, CRD4 et CRR, a été publiée le 27 juin 2013 pour mise en application à partir du 1er janvier 2014. Sa déclinaison française a fait l’objet d’une publication au journal officiel le 5 novembre 2014. La définition stabilisée du LCR a été finalisée par un acte délégué de la Commission européenne le 10 octobre 2014, sur la base des standards techniques recommandés par l’Autorité bancaire européenne. L’entrée en vigueur de ce ratio au niveau européen est fixée au 1er octobre 2015. Le niveau minimal du ratio est exigé à 60 % au 1er octobre 2015 avec une augmentation graduelle pour atteindre 100 % au 1er janvier 2018. Concernant le NSFR, la Commission européenne devra d’ici le 31 décembre 2016 présenter au Parlement et au Conseil une nouvelle réglementation, après avis de l’Autorité bancaire européenne. Société Générale a poursuivi activement en 2013 et 2014 ses travaux visant à transposer les textes bâlois puis européens et à les décliner en normes de pilotage au sein du Groupe. Au niveau du Groupe, le LCR est maintenant piloté sur la base des standards européens. Dans l’attente de la stabilisation du texte européen, le NSFR sera quant à lui piloté en norme bâloise. Le ratio LCR de Société Générale s’établit à un niveau supérieur à 100 % au 31 décembre 2014, ainsi qu’à chacun des précédents trimestres de 2014. Ceci reflète les efforts importants menés depuis la crise pour renforcer les réserves de liquidité du Groupe, étendre la maturité moyenne de ses passifs, et sa moins grande dépendance au financement de marché court terme. Cela traduit avant tout la bonne capacité du Groupe à traverser toute crise sévère de liquidité combinée, spécifique et généralisée. La situation du Groupe en terme de liquidité a également permis le respect du ratio standard ACP (ratio défini dans le cadre de la réglementation française, encore en vigueur jusqu’au 1er octobre 2015) qui est resté systématiquement supérieur au minimum requis de 100 % en 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 271 LE RISQUE DE LIQUIDITÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 276 Les principales lignes des passifs financiers sont présentées dans la note 30 des états financiers consolidés, selon le modèle suivant : BILAN ÉCHÉANCÉ (En Md EUR) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 31.12.2014 Note aux états financiers consolidés 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans 4 607 0 0 0 Note 6 196 837 12 995 22 072 33 195 265 098 Note 17 Note 18 Note 19 Note 24 63 640 271 007 29 003 185 7 722 24 947 29 716 828 16 786 32 165 33 844 3 599 3 143 21 617 16 095 3 493 NB. Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la note 30 des états financiers consolidés. En particulier, les données sont présentées, hors intérêts prévisionnels et hors dérivés. Ne sont donc pas échéancés l’impact de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et les intérêts courus au 31 décembre 2014. Symétriquement, les principales lignes des actifs financiers sont présentées ci-dessous. Note aux états financiers consolidés 31.12.2014 (En Md EUR) 0-3 mois 3 mois-1 an Caisse et banques centrales Note 5 54 222 645 1-5 ans 1 382 > 5 ans 817 Actifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Opérations de location financement et assimilées Note 6 Note 8 Note 9 Note 10 318 736 125 442 64 599 87 684 2 021 14 453 3 411 47 220 9 822 125 517 3 827 3 910 83 947 Note 11 2 470 5 168 13 490 4 870 25 999 Il convient de relever que la nature de l’activité de Société Générale la conduit à détenir des titres ou des produits dérivés, dont les durées contractuelles restant à courir ne sont pas représentatives de son activité ou de ses risques. Pour le classement des actifs financiers, il a été par convention retenu les durées restant à courir suivantes : 1\. Actifs évalués en juste valeur par résultat, hors dérivés (portefeuille 2\. Actifs disponibles à la vente (actifs des compagnies d’assurance de négoce avec la clientèle) et actifs de la réserve de liquidité du Groupe notamment) – Positions évaluées par des prix cotés sur des marchés actifs (classement comptable N1) : échéance inférieure à 3 mois. Les titres disponibles à la vente évalués par des prix cotés sur des marchés actifs ont été échéancés à moins de trois mois. – Positions évaluées à l’aide de données observables autres que des prix cotés (classement comptable N2) : échéance inférieure à 3 mois. titres obligataires valorisés à Les l’aide de données observables autres que des prix cotés (N2) ont été classés parmi les actifs négociables à échéance 3 mois à 1 an. – – – Position évaluées en utilisant principalement des données non observables de marché (N3) : fourchette d’échéance comprise entre 3 mois et un an. – Enfin les autres titres (actions détenues à long terme notamment), ont été classés dans la catégorie de détention supérieure à 5 ans. Total 4 607 91 290 349 735 108 658 8 104 Total 57 065 320 757 143 722 81 742 344 368 272 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESILE RISQUE DE LIQUIDITÉ Page 277 En ce qui concerne les autres postes du bilan, la décomposition des autres actifs et passifs, ainsi que les conventions y-afférant sont les suivantes : Note aux états financiers consolidés Non échéancé 10 166 31.12.2014 75 124 990 505 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans Total 13 104 7 564 28 226 54 403 103 298 Note aux états financiers consolidés Non échéancé 0-3 mois 3 mois-1 an 1-5 ans > 5 ans 31.12.2014 AUTRES PASSIFS (En Md EUR) Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts Autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des entreprises d’assurance Provisions Capitaux propres AUTRES ACTIFS (En Md EUR) Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs d’impôts Autres actifs Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immobilisations corporelles et incorporelles Écarts d’acquisition Note 13 Note 20 Note 32 Note 22 Note 12 Note 13 Note 14 Note 15 Note 16 4 492 55 168 3 360 7447 65 238 866 426 4 368 10 166 1 416 75 124 505 4 492 55 168 Total 3 360 4 368 7 447 65 238 866 2 796 2 796 17 917 4 331 17 917 4 331 1\. Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ont été exclus de l’assiette, s’agissant d’opérations adossées aux portefeuilles concernés. De même, les actifs d’impôt dont l’échéancement aboutirait à communiquer par anticipation des flux de résultat n’ont pas fait l’objet d’un échéancement publié. 2\. Les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ont été affectés à plus de cinq ans. 3\. Les postes « autres actifs » et « autres passifs » (dépôts de garantie et comptes de règlements, débiteurs divers) ont été considérés comme exigibles. 4\. Les échéances notionnelles des engagements sur instruments dérivés figurent dans la note 30 des états financiers consolidés du Groupe. Les opérations sur instruments dérivés évaluées à la juste valeur par résultat présentent un solde net au bilan de -5 453 millions d’euros (qui serait, selon les conventions ci-dessus, classé comme un passif de trading exigible < 3 mois, Cf. note 6 aux états financiers consolidés). 5\. Les actifs non courants destinés à être cédés ont fait l’objet d’un classement à moins d’un an, comme les dettes associées. 6\. Les participations et immobilisations ont été classées à plus de cinq ans. 7\. Les capitaux propres et les provisions n’ont pas été échéancés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 273 LE RISQUE DE LIQUIDITÉIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 278 1 0 . R S Q U E S D E N O N - C O N F O R M T É E T D E R É P U TAT O N , E T R S Q U E S J U R D Q U E S CONFORMITÉ Agir en conformité consiste à inscrire son action dans le respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou de normes internes. La loyauté du comportement à l’égard de la clientèle, de façon plus générale l’intégrité des pratiques bancaires et financières concourent de façon décisive à la réputation de notre établissement. En veillant au respect de ces principes, le Groupe contribue à accroître un actif essentiel, la confiance dont il jouit vis-à-vis des clients, de façon générale de l’ensemble des contreparties, des collaborateurs, ainsi que des diverses autorités de régulation dont il dépend. Le dispositif de conformité Une organisation de la conformité indépendante est déployée dans les différents métiers du Groupe sur une échelle mondiale afin d’identifier et de prévenir les risques de non-conformité. Le Secrétaire général du Groupe est le responsable du contrôle de la conformité pour le Groupe. Il est assisté dans ses missions par la Direction de la conformité, le Comité de conformité du Groupe, ainsi que par une filière conformité constituée en réseau coordonné de responsables conformité irriguant l’ensemble des entités du Groupe. LA DIRECTION DE LA CONFORMITÉ La Direction de la conformité est organisée en trois services transversaux en charge : de la sécurité financière du Groupe (lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la fraude fiscale ; connaissance du client ; embargos et sanctions financières ; lutte contre la corruption), du développement et de la maintenance d’un cadre normatif uniforme pour la filière et de la diffusion de la culture conformité, du pilotage des outils informatiques et de la coordination d’un dispositif de contrôle de conformité dans le Groupe. La Direction de la conformité veille au respect des lois, règlements, et principes déontologiques spécifiques aux activités bancaires et aux services d’investissement exercés par le Groupe et au respect des règles de bonne conduite et de déontologie personnelle des agents ; elle veille également à la prévention du risque de réputation. Elle assure un rôle d’expertise et de contrôle au niveau le plus élevé pour le compte du Groupe et assiste le Secrétaire général du Groupe dans l’animation au quotidien de la filière. À ce titre, ses missions principales sont de définir, en conformité avec les attentes des régulateurs et les obligations légales ou réglementaires, les politiques, principes et procédures applicables en matière de conformité, de sécurité financière, en coordonner la mise en œuvre et en contrôler l’application : n n veiller au respect des règles professionnelles et de marché ; assurer la prévention et la gestion des conflits d’intérêts ; 274 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n proposer les règles de déontologie personnelle que doivent respecter tous les collaborateurs du Groupe ; sensibiliser, problématiques de conformité ; former et conseiller les opérationnels sur les les bonnes conditions d’exercice du rôle des garantir Responsables de Conformité leurs prérogatives, en s’assurant que les RCO disposent des moyens, outils et cadre normatif adéquats et en contrôlant leur correcte mise en œuvre ; formalisant (RCO) en construire et mettre en œuvre les instruments de pilotage et d’animation de la filière : tableaux de bord, forum de partage des bonnes pratiques, Comité des Responsables de Conformité de Pôles ; coordonner les relations des entités du Groupe avec les régulateurs français et étrangers sur les sujets de conformité ; exercer une vigilance générale sur les questions susceptibles de porter atteinte à la réputation du Groupe. LE COMITÉ DE CONFORMITÉ GROUPE Le Comité de conformité Groupe se réunit chaque mois sous la présidence du Secrétaire général du Groupe. Le Comité passe en revue les dysfonctionnements les plus significatifs intervenus au cours de la période sur l’ensemble du Groupe et statue sur la suite à leur donner. Il examine les faits marquants et les principales actions menées sur les sujets de conformité, transversales ou au sein des métiers, ainsi que les thèmes de conformité d’actualité. Enfin, il prend connaissance de l’évolution de la réglementation. Y participent, outre les représentants de la filière conformité, le Directeur de la coordination du contrôle interne, le Directeur juridique, le Directeur des risques opérationnels, ainsi que des représentants de l’Inspection générale. LA FILIÈRE CONFORMITÉ La fonction Conformité est assurée au sein des métiers et des Directions centrales par des équipes dédiées placées sous l’autorité de responsables de la conformité. La Direction de la conformité en assure la supervision dans le cadre d’une gouvernance propre. Le dispositif de vérification de la conformité des métiers est composé de quatre services dédiés : Banque de détail du Groupe, Banque Privée, Banque d’Investissement et Services aux Investisseurs, Assurances. Les équipes centrales sont rattachées hiérarchiquement au Responsable de la Direction de la conformité à l’exception des Assurances qui restent en lien fonctionnel. Le rattachement hiérarchique de l’équipe dédiée à la Banque de détail en France est effectif depuis juin 2014. Les filiales en France et à l’étranger demeurent rattachées fonctionnellement mais de façon renforcée. Les responsables de conformité mettent en œuvre, dans leur périmètre, la gouvernance et les principes définis au niveau du Groupe. Ils concourent par leur action à l’identification et à la prévention des 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUES Page 279 risques de non-conformité, à la validation des nouveaux produits, à l’analyse et à la remontée des dysfonctionnements de conformité ainsi qu’à la mise en place des actions correctrices, à la formation du personnel et à la diffusion d’une culture de la conformité dans le Groupe. Ils s’appuient notamment sur une organisation pyramidale de responsables de conformité de lignes-métiers ou filiales, qui leur sont rattachés hiérarchiquement ou fonctionnellement. L’objectif de l’organisation en filière est de : n centraliser les compétences de conformité au sein du Groupe en vue du développement de l’expertise dans ce domaine ; n mettre en place des fonctions transversales destinées à diffuser et harmoniser la culture de conformité au sein du Groupe, en couvrant l’ensemble des pôles et des Directions centrales du Groupe ; n n établir une séparation nette entre les fonctions de conseil et celles de contrôle ; simplifier le dispositif afin d’améliorer la circulation de l’information et la prise de décision. DISPOSITIF DE SÉCURITÉ FINANCIÈRE GROUPE Le dispositif de sécurité financière s’appuie sur deux piliers : n le Département de la « Sécurité Financière Groupe », en charge : – – – de définir le cadre normatif et la Politique applicable au niveau Groupe, en collaboration avec le service juridique, de veiller à sa mise en œuvre, et de diffuser les nouvelles dispositions réglementaires en donnant les lignes directrices aux services opérationnels, notamment sur un portail dédié à la conformité, d’animer et coordonner le dispositif de Sécurité Financière au sein du Groupe, ainsi que de sensibiliser les lignes métiers sur ces sujets particulièrement complexes et évolutifs, de réaliser les déclarations de soupçon à TRACFIN de l’ensemble des entités françaises du Groupe (hors CDN et Boursorama Banque), ainsi que les déclarations de gel des avoirs et les demandes d’autorisations auprès de la Direction générale du Trésor pour Société Générale SA. Pour les entités implantées à l’étranger les AMLO (Anti Money Laundering Officer) effectuent les déclarations auprès des instances locales ; n les RCO des métiers ainsi qu’un réseau structuré d’AMLO situés dans les entités s’assurent que le dispositif est déployé de façon appropriée dans les entités de leur pôle. La culture conformité La conformité et le respect de règles déontologiques qui répondent aux meilleurs standards de la profession font partie des valeurs essentielles de Société Générale. Ils ne sont pas seulement l’expertise de quelques-uns, mais la culture de tous. Le Groupe s’est doté d’un corps de doctrine et de règles de bonne conduite rigoureuses. Le Code de conduite du Groupe a fait l’objet d’une nouvelle rédaction parue sous la forme d’une directive en janvier 2013. Ces règles vont au-delà de la stricte application des dispositions légales et réglementaires en vigueur, en particulier quand celles-ci, dans certains pays, ne sont pas conformes aux standards éthiques que s’impose le Groupe. La culture conformité pour une banque, c’est notamment : ne pas travailler avec un client ou une contrepartie pour lequel ou laquelle il n’est pas possible de recueillir des informations satisfaisantes permettant d’établir une bonne connaissance client ; savoir apprécier la légitimité économique d’une opération ; être capable en toutes circonstances de justifier une position prise. En conséquence, le Groupe : s’interdit d’effectuer des opérations dans les pays et d’entrer en relation avec des personnes physiques ou morales dont l’activité serait contraire aux lois ou aux principes qui guident le comportement d’une banque responsable ; se refuse à traiter avec des clients ou des contreparties des opérations dont il ne mesure pas la réalité économique, ou dont l’absence de transparence laisse supposer qu’elles sont contraires aux principes comptables ou déontologiques ; communique une information correcte, claire et non trompeuse sur les produits ou services proposés et s’assure de leur adéquation avec les attentes des clients ; a mis en place un droit d’alerte qui peut être exercé par tout collaborateur lorsqu’il estime avoir de bonnes raisons de considérer qu’une instruction reçue, une opération à l’étude ou plus généralement une situation particulière n’est pas conforme aux règles qui gouvernent la conduite des activités du Groupe. n n n n n n n En matière de lutte contre la corruption, Société Générale a des principes stricts qui sont inscrits dans le Code de conduite et se conforment aux dispositions des réglementations les plus rigoureuses en la matière, notamment le UK Bribery Act. Un suivi étroit de leur mise en œuvre a été mis en place. Les dispositions et contrôles obligatoires sont diffusés depuis 2001 via des instructions, actualisées régulièrement, applicables à l’ensemble du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 275 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 280 Les outils dédiés au respect de la conformité Divers outils informatiques permettent de s’assurer du respect de la réglementation et de détecter dans la mesure du possible les abus ou situations justifiant une attention particulière : LA POURSUITE DES ACTIONS D’APPROPRIATION DE LA CULTURE DE LA CONFORMITÉ L’exercice 2014 a été marqué par la création de l’équipe centrale en charge de l’animation et de la normalisation des procédures. Il a vu la mise en œuvre de diverses initiatives, notamment : n n n les outils de gestion de scenario/profilage génèrent des alertes en cas d’identification de transactions ou mouvements de comptes anormaux, notamment dans la Banque de détail. Ils s’appliquent plus particulièrement à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux ainsi qu’à la détection des abus de marché, manipulations de cours et délits d’initiés ; les outils de filtrage permettent de filtrer des données sur la base de listes prédéterminées (listes internes, bases de données externes…) et génèrent des alertes en cas de détection de personnes, pays ou activités visés par des sanctions et embargos ; les outils de reporting/évaluation des risques présentent des rapports/bilans sur certaines caractéristiques d’une entité, d’un pôle, d’une ligne métier, de clients afin d’informer les interlocuteurs compétents (management, direction, régulateurs…). On citera notamment : un outil de cartographie et d’évaluation des risques de non-conformité, un outil de reporting des transactions personnelles, une suite d’outils permettant de gérer les listes d’initiés et les conflits d’intérêts, un outil transversal propre à répondre aux obligations réglementaires, notamment déclaratives, du Groupe en matière de franchissement de seuils d’actionnariat. Ces outils sont régulièrement mis à jour afin de prendre en compte les évolutions réglementaires et technologiques et d’améliorer leur efficacité. Actions en 2014 RATIONALISATION DU PARC D’OUTILS DE CONFORMITÉ AU SEIN DU GROUPE La cartographie des outils effectuée en 2013 sur le périmètre du Groupe avait montré l’intérêt d’améliorer la couverture des sujets de conformité en recourant à des outils éprouvés et harmonisés et à optimiser les coûts en favorisant la standardisation et la mutualisation. Cette démarche s’est poursuivie en 2014 avec l’analyse de l’adéquation aux besoins des outils utilisés sur les thèmes de sécurité financière et d’abus de marché. Un plan d’action pluri-annuel et une enveloppe budgétaire ont été validés en vue de rationaliser le dispositif du Groupe. n n n n n n n En matière de formation : le lancement de diverses actions sur des sujets sensibles : un e-learning sur les embargos, un support illustré de sensibilisation aux risques embargos, des vidéos d’aide à la compréhension de la déontologie du personnel ; un module de sensibilisation aux risques de conformité destiné aux nouveaux entrants ; la diffusion dans l’ensemble du Groupe d’un recueil de fiches de présentation synthétique des directives et instructions sur les principaux thèmes de la conformité. En termes de gouvernance du cadre normatif de la filière : le renforcement de l’expertise sur les principaux thèmes de conformité avec la nomination de personnes spécialisées sur des sujets tels que FATCA (« Foreign Account Tax Compliance Act » cf. encadré ci-dessous), la norme d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers en matière fiscale « CRS » (« Common Reporting Standard »), les conflits d’intérêt, et d’autres questions comme la protection de la clientèle ; la mise à jour de l’instruction relative à la documentation normative du Groupe et la parution d’une instruction sur les relations avec les entreprises de marché ; la centralisation du suivi de la production et de la validation des documents normatifs ; enfin, la poursuite de l’adaptation aux nouvelles réglementations, qu’elles soient nationales ou supranationales, avec notamment un effort particulier sur les textes prévoyant la séparation de certaines activités (loi bancaire de 2013 et réglementation Volcker), sur MIF 2 (directive et règlement sur les marchés d’instruments financiers), sur les réglementations DFA (« Dodd-Frank Act »), EMIR (« European Market Infrastructure regulation ») et FATCA, ainsi que les règles sur les embargos et sanctions économiques (voir encadrés ci-après). 276 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUES Page 281 Loi de séparation et de régulation des activités bancaires/réglementation Volcker : gouvernance d’ensemble La loi bancaire du 26 juillet 2013 traite de plusieurs sujets relatifs au secteur bancaire, avec un accent particulier sur l’établissement d’une séparation entre les activités considérées comme utiles au financement de l’économie et les activités dites spéculatives, notamment certaines opérations sur instruments financiers pour compte propre de l’établissement. Ces opérations devront être, à compter du 1er juillet 2015, effectuées au sein d’une filiale dédiée, capitalisée et supervisée sur base individuelle. Certaines activités sont exclues du champ des opérations spéculatives, notamment la tenue de marché, la couverture des risques de l’établissement, la gestion saine et prudente de la trésorerie. Partie intégrante du « Dodd-Frank Act » du 21 juillet 2010, la réforme Volcker est entrée en application à compter du 1er avril 2014. Cependant, les banques disposent d’une période de mise en conformité jusqu’au 21 juillet 2015. Cette réforme d’application mondiale a pour principaux objectifs de réglementer : n n la spéculation à court terme effectuée par une entité bancaire sur ses fonds propres (« Proprietary Trading ») ; la participation en capital d’une entité bancaire dans un fonds spéculatif (hedge funds) ou dans certains fonds de capital- investissement (« Covered Funds »). À l’instar de la loi française, cette loi prévoit, au profit des banques, un certain nombre d’exemptions (activité de tenue de marché, couverture des risques, gestion de trésorerie, investissement dans certains fonds non américains, activités conduites totalement en dehors des États-Unis, etc.). Société Générale a établi une Gouvernance de Projet au niveau Groupe afin de conduire de façon conjointe et cohérente la mise en œuvre de la réglementation Volcker et celle de la Loi Bancaire du 26 juillet 2013. MIF 2 La directive MIF (Marchés d’Instruments Financiers), entrée en vigueur en novembre 2007, régit les services d’investissement dans le domaine des instruments financiers ainsi que le fonctionnement des bourses traditionnelles et des autres lieux de négociation (plateformes, gré à gré). Deux textes de référence dits de « niveau 1 » ont été adoptés le 15 mai 2014 : la directive MIF 2 et le règlement MIF 2, désignés communément sous le terme générique de « MIF 2 ». Les États membres ont jusqu’au 3 juillet 2016 pour transposer la directive révisée dans leur législation nationale. Le règlement est, pour l’essentiel, applicable dans tous les États membres de l’UE à partir du 3 janvier 2017. Une consultation de l’AEMF sur les mesures de niveau 2 de la MIF s’est achevée le 1er août 2014. Société Générale, ainsi que les principales associations de Place (FBF, AMAFI, AFME, ISDA…) ont répondu à cette consultation en se focalisant sur les sujets jugés prioritaires, notamment : n la protection des investisseurs (Conseil en investissements, fonction réclamations, enregistrements, gouvernance des produits, conservation des conformité, traitement des Jusqu’à présent, les principales actions engagées ont consisté à : n analyser et cartographier l’activité des « desks » de « trading » afin que chacun puisse se conformer aux deux réglementations sur la base de son mandat. Les travaux relatifs à la Conformité consistent notamment à réaliser une analyse des écarts entre les deux réglementations, à adapter la documentation normative interne (« Policies » et Procedures), à développer une série de contrôles de premier et de second niveaux, à organiser la formation des équipes impactées, à élaborer le processus d’attestation automatisé et à mettre en place une gouvernance d’entreprise Loi bancaire/Volcker afin notamment d’anticiper la phase post-projet ; n mettre en place la future filiale dédiée aux activités de « proprietary trading » (essentiellement des activités d’arbitrage). La constitution de cette filiale, qui aura le statut d’entreprise d’investissement, est en cours et sa demande d’agrément est en cours d’instruction par l’ACPR ; n élaborer une structure transversale Groupe, visant à assurer la mise en œuvre de la loi française et de la réglementation Volcker au sein des autres activités, Banque de détail, Banque Privée notamment. Par ailleurs, le groupe Société Générale suit de très près les développements du projet européen de réforme des structures les associations bancaires professionnelles. À ce titre, elle participe activement aux réflexions et discussions engagées pour faire en sorte que ce projet ne nuise pas au financement de l’économie ni au modèle de banque universelle. (projet « Barnier »), en lien avec actifs, conflit d’intérêts, prise ferme, placement, rémunération, information, coûts et charges, rémunérations et avantages, adéquation des produits, reporting client, droit d’intervention des Autorités sur les produits…) ; la transparence (liquidité des marches pour les marchés actions, régime de l’internalisation systématique, frontière avec les marché des obligations, produits structurés et fonds monétaires, transparence pour les instruments non actions, …) ; les questions de micro-structure de marché (trading et accès électroniques…) ; les marchés dérivés sur matières premières (limites de position, reporting de positions) ; n n n n le reporting des données de marché. Parallèlement, le groupe Société Générale a constitué un groupe de travail, sous la co-direction de la Direction juridique et de la Direction de la conformité, chargé de coordonner les travaux menés par les différents métiers dans leurs projets de mise en œuvre respectifs et de mutualiser les ressources et la connaissance sur ces sujets. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 277 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 282 DFA (« Dodd-Frank Act ») réforme américaine DFA votée en La juillet 2010, plus particulièrement son « titre VII » vise à imposer la négociation de la plupart des transactions sur les produits dérivés de gré à gré sur des marchés organisés ou des plates-formes électroniques et leur compensation par des compensateurs centraux. Le pendant européen de ce nouveau dispositif réglementaire avait démarré avec le dispositif MIF dès 2007 et se poursuit avec notamment les réformes EMIR, Market Abuse II, MIF II. DFA fait suite aux engagements pris par le G20 au sommet de Pittsburgh en septembre 2009. Sont soumis à ces obligations notamment les « swaps dealers » c’est-à-dire les établissements financiers traitant avec des contreparties américaines un montant de produits dérivés de gré à gré supérieur à un certain seuil. Société Générale est enregistrée auprès des autorités américaines comme EMIR (« European Market Infrastructure Regulation ») EMIR est le pendant européen du Dodd-Frank Act américain en ce qui concerne les dispositions relatives au post marché. Le règlement EMIR du 4 juillet 2012 est entré en vigueur le 16 août 2012, mais son application effective dépend de l’adoption progressive d’un certain nombre de standards techniques par les régulateurs européens. Comme le Dodd-Frank Act, EMIR a été adopté après la crise financière de 2008 et le sommet du G20 de Pittsburgh visant à encadrer les dérivés négociés de gré à gré (dits « OTC »). EMIR impose trois types d’obligations : n n la compensation des produits dérivés OTC considérés par l’AEMF comme éligibles à la compensation ; des techniques d’atténuation des risques pour les dérivés non compensés par une contrepartie centrale. La plus importante de ces obligations, celle liée à l’échange de collatéral pour les dérivés non compensés, devrait entrer en vigueur à partir de décembre 2015 ; « swap dealer », incluant l’ensemble de ses succursales. Les dispositions de cette loi sont progressivement entrées en vigueur depuis fin 2012. Société Générale a engagé depuis plusieurs années une adaptation en profondeur de ses processus de négociation et de traitement des opérations dans l’ensemble des implantations concernées, de façon à se conformer aux nouvelles exigences DFA. Un plan de contrôles, défini début 2014, est actuellement déployé au sein de la Banque afin de couvrir les risques réglementaires. Société Générale vient également de nommer un « DFA Chief Compliance Officer » (CCO) qui aura pour missions de représenter la banque vis-à-vis de la CFTC (US Commodity Futures Trading Commission) et de produire chaque année un « DFA CCO report ». n le reporting des dérivés OTC ou négociés sur des plateformes d’exécution à des référentiels centraux. L’ensemble des obligations d’EMIR s’appliquent aux contreparties financières. Elles s’appliquent également aux contreparties non-financières au-dessus de certains seuils de compensation. Les contreparties non-financières en dessous des seuils de compensation ne seront soumises ni à l’obligation de compensation, ni à l’obligation d’échange de collatéral. La phase d’« onboarding » des clients pour les mesures de réduction des risques est largement entamée . Les enjeux à venir concernent la compensation et les échanges de marges pour les opérations non-compensées. Un chantier lourd de documentation juridique est à mettre en place. Il impliquera plusieurs centaines, voire quelques milliers de contrats à documenter (notamment les annexes de remises en garantie (collatéral)). FATCA (« Foreign Account Tax Compliance Act ») La loi FATCA est entrée en vigueur le 1er juillet 2014 pour imposer aux intermédiaires financiers non-américains la responsabilité d’identifier les contribuables américains dans leurs bases clients en vue d’établir des déclarations à l’administration fiscale américaine (Internal Revenue Service ou « IRS ») sur les revenus bénéficiant directement ou indirectement à ces derniers. Groupe, les démarches d’identification menées auprès des clients pour l’entrée en relation et la revue de stock, ainsi que la mise en place du dispositif de contrôle interne de conformité articulé autour des RCO des pôles. Les développements pour adapter les outils et processus déclaratifs sont en phase finale pour faire face au calendrier réglementaire 2015. La mise en œuvre de FATCA hors des États-Unis a été menée majoritairement sous la forme d’accord bilatéraux entre les États-Unis et une centaine d’autres États (déjà signataires ou engagés à le faire d’ici fin 2014), transposés en droit interne pour rendre obligatoire la loi FATCA, résoudre les obstacles juridiques nationaux (secret bancaire, protection des données) et faciliter la mise en œuvre locale. Le groupe Société Générale a engagé depuis juillet 2014 la phase d’exécution et de mise en œuvre des diligences réglementaires : le pilotage du processus de gestion du statut FATCA des entités du En parallèle, le Groupe organise son analyse d’impact opérationnel pour apprécier la portée du nouveau standard d’échange d’information automatisé OCDE (Common Reporting Standard\- CRS), dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2016 pour les premiers pays participants, incluant la France (déclaratifs en septembre 2017). 278 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUES Page 283 Embargos et sanctions économiques L’année 2014 a été riche en matière de sanctions internationales. De moins en moins initiés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies du fait des divergences d’appréciation entre ses 5 membres permanents, les embargos et sanctions économiques sont désormais décidés par les parties prenantes d’un environnement international et géopolitique complexe, notamment les États, l’Union européenne,… Leur champ d’application s’est étendu à l’occasion de l’apparition de nouveaux conflits (entre l’Ukraine et la Russie), et de l’extension de conflits plus anciens au Moyen Orient (Syrie, Irak,…).. Les embargos et sanctions économiques visent les relations financières au quotidien en privant les cibles visées de la possibilité d’utiliser directement ou indirectement leurs actifs, partout dans le monde, le cas échéant par le biais de la monnaie utilisée. LE RENFORCEMENT DU DISPOSITIF D’IDENTIFICATION ET DE GESTION DES RISQUES DE NON-CONFORMITÉ L’exercice 2 014 a vu la poursuite des progrès dans l’approche des risques de non-conformité : n n n n n la conformité est l’une des trois filières retenues pour la mise en place du second niveau de contrôle permanent. Un renforcement significatif de cette fonction a été amorcé avec le recrutement au cours de l’exercice de contrôleurs dédiés exclusivement au contrôle et indépendants des métiers. Ils s’appuieront pour ce faire sur les travaux de rationalisation des contrôles effectués ces dernières années et plus particulièrement sur la classification des contrôles selon la grille de contrôles normatifs communs à l’ensemble du Groupe ; la cartographie des processus de conformité a été lancée dans le cadre de la démarche globale de revue de l’exhaustivité des processus au niveau du Groupe. Un poste a été crée à la Direction de la conformité pour mener à bien cette fonction ; la remontée des dysfonctionnements les plus significatifs observés dans le Groupe au Comité de conformité Groupe dans un cadre structuré et au moyen d’un outil enrichi régulièrement est l’occasion d’échanges et de partage de bonnes pratiques. Les sanctions auxquelles le cas échéant soumis donnent lieu à des analyses approfondies et font systématiquement l’objet de mesures correctrices ; le Groupe est un suivi des préconisations des régulateurs a été mis en place en s’appuyant sur l’outil conçu pour assurer le suivi des préconisations de l’audit interne ; l’identification et la qualification des principales zones de risques grâce à la revue d’une part de l’ensemble des réglementations en vigueur et d’autre part des actions visant leur respect (formation, diffusion d’instructions, application des procédures et contrôles associés…) est désormais mise en œuvre dans la Banque d’investissement. Elle est progressivement étendue aux Banques de détail du Groupe, tant en France qu’à l’étranger ; n deux tableaux de bord sont désormais soumis chaque trimestre au Comité exécutif du Groupe (COMEX) et chaque semestre au Les multiples juridictions compétentes, le caractère évolutif des réglementations et l’interpénétration des circuits financiers rendent les sanctions économiques complexes, nécessitent la compréhension de l’esprit des textes fondateurs, et requièrent un effort constant de mise à jour des procédures. Groupe à rayonnement international, Société Générale a défini des lignes directrices, les diffuse après chaque actualisation dans l’ensemble des pays et des activités où il opère, et s’assure de leur correcte application. Comité de Contrôle Interne et des Risques (CACIR) : le tableau de bord du risque de réputation diffusé depuis 2012, dont la présentation a été revue, et aussi, depuis 2014, un tableau de bord de la conformité qui présente les faits marquants du trimestre, un focus sur quatre thèmes de conformité (sécurité financière, protection de la clientèle, relations avec les régulateurs, abus de marché), et quelques indicateurs synthétiques. LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES DE CONFORMITÉ SÉCURITÉ FINANCIÈRE DU GROUPE Trois des composantes de la sécurité financière, la lutte anti- blanchiment, la connaissance de la clientèle et les embargos et sanctions financières, ont été considérés comme prioritaires dans le cadre de la démarche d’analyse des processus du Groupe Société Générale et de leur performance. L’année 2014 a été marquée par : Lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la fraude fiscale La poursuite du projet de Communication Systématique d’Informations (COSI) à TRACFIN, qui intègre maintenant les virements internationaux et les opérations de dépôts/retraits en espèce. Le lancement de l’étude d’opportunité d’un outil de surveillance en matière de lutte anti-blanchiment pour le groupe. La mise à jour d’une instruction « lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la fraude fiscale dans le groupe Société Générale hors de France ». Connaissance de la clientèle La déclinaison dans les Pôles de l’Instruction Groupe sur la connaissance de la clientèle s’est poursuivie au sein des entités de Banque de détail et services financiers en France et à l’étranger. Le seuil d’identification des bénéficiaires effectifs, a été aligné sur le standard européen et international. n n n n n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 279 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 284 Pour accompagner les évolutions technologiques (développement de nouvelles plates-formes d’échange) et l’élargissement des champs de manipulation (notamment les indices), et pour prendre en compte les évolutions réglementaires d’ores et déjà connues, une attention particulière est consacrée à la sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs, y compris dans la Banque de détail, à la revue des procédures ad hoc et de leur application dans tous les pôles, et aussi à la poursuite des développements des outils de détection et d’analyse. PROTECTION DE LA CLIENTÈLE La protection de la clientèle est une condition indispensable à la qualité de la relation avec la clientèle. Elle est au centre des préoccupations du Groupe. Parmi les actions mises en œuvre, on citera notamment la contribution de la filière conformité à la définition des produits via sa participation aux « Comités nouveaux produits » où elle pose des conditions préalables en cas de besoin. Par ailleurs, la filière conformité assure un suivi attentif des réclamations de la clientèle afin d’identifier les procédures ou les offres inappropriées. Enfin, le Groupe prépare l’implémentation des nouvelles exigences de protection de la clientèle prévues par la réglementation MIF 2 applicable à partir de 2017. Orientations pour 2015 2015 sera une année d’accélération et d’amplification de la transformation définie en 2013 et mise en place en 2014. Un projet « engagement conformité » pour la période 2015 à 2018 a été décidé. Il prévoit une forte augmentation des moyens mis à la disposition de la filière, tant en termes d’investissements en outils informatiques pour la mise à niveau des applications prioritaires, qu’en effectif affecté à la conformité, principalement à la Direction de la conformité. Il cible la poursuite du renforcement des fonctions prioritaires, le dispositif central de suivi de l’application de la réglementation (y compris formation, normalisation, veille le contrôle permanent, réglementaire), la protection de la clientèle, l’intégrité des marchés (y compris la prévention des conflits d’intérêts), ainsi que la qualité des reportings. la sécurité financière, Embargos et sanctions financières ABUS DE MARCHÉ Le renforcement du cadre normatif grâce à la mise en place de nouvelles instructions et procédures notamment : n n n n la déclinaison de l’instruction groupe au sein de Banque de détail et services financiers à l’étranger ; le lancement de la normalisation de la politique sur les clauses de sanctions dans les documentations juridiques du Groupe ; la mise en œuvre d’un e-learning dédié à la thématique embargos et sanctions financières ; la poursuite des travaux des outils de filtrage du groupe notamment pour les nouveaux types de message (par exemple SWIFT MX). Lutte contre la corruption La diffusion de l’e-learning s’est poursuivie en 2014. La revue des contrats lancée en 2013 a été complétée par l’introduction des clauses anticorruption. TRANSACTIONS DU PERSONNEL Le respect des chartes déontologiques est un élément constant des règles de conduite de Société Générale. Les procédures et leur correcte application font l’objet d’une attention étroite, y compris celles concernant le suivi du personnel extérieur. FRANCHISSEMENT DE SEUILS DE DÉTENTION L’outil transversal de suivi des détentions en capital et en droits de votes dans les émetteurs cotés permet de s’assurer au plan mondial (108 pays) du respect des réglementations de franchissements de seuils (légaux, statutaires, en période d’offre publique). Il assure le suivi de l’ensemble des supports de détention (actions et dérivés à sous-jacents action) détenus par le Groupe Société Générale. Les détentions sont calculées selon les règles propres à chaque législation. L’année 2014 a été marquée par l’intégration des positions de Rosbank et celles de Newedge. CONFLITS D’INTÉRÊTS La publication d’une instruction en 2012 sur la prévention et la gestion des conflits d’intérêts a été l’occasion de préciser les principes et dispositifs à mettre en œuvre en vue de leur gestion appropriée. Cette politique traite des conflits d’intérêts potentiels pouvant impliquer le Groupe d’une part, des clients ou des membres du personnel d’autre part. Elle intègre une cartographie des situations potentielles de conflits d’intérêts lors de la prestation de services d’investissements ou services connexes. Un registre de conflits d’intérêts formalisé est régulièrement mis à jour dans la Banque d’investissement, y compris le métier titres et LYXOR. Un registre de conflits d’intérêts a également été mis un en place dans le réseau domestique de Société Générale. 280 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUES Page 285 RISQUES ET LITIGES Le groupe procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges présentant un risque significatif. n En octobre 2005, les commissaires à l’exécution des plans de cession des sociétés Moulinex et Brandt, déclarées en redressement judiciaire en 2001, ont assigné les banques membres des crédits syndiqués consentis en 1997 à Moulinex et en 1998 à Brandt. Ils demandent leur condamnation, in solidum, à réparer le préjudice subi par les créanciers pour soutien abusif. Les dommages-intérêts demandés à Société Générale et au Crédit du Nord s’élèvent respectivement à 192,4 M EUR et 51,7 M EUR. Société Générale et le Crédit du Nord, qui ne détenaient qu’une part dans les crédits, contestent ces assignations car les banques ont été les premières victimes de la déconfiture de Moulinex et de Brandt, après avoir essayé de les soutenir sur le fondement de plans de redressement sérieux et crédibles. Par jugements en date du 28 juin 2013, le Tribunal de commerce de Nanterre a rejeté l’intégralité des demandes des commissaires à l’exécution du plan. Par deux arrêts du 29 janvier 2015, la Cour d’appel de Versailles a confirmé ces décisions. n Société Générale et de nombreuses autres banques, sociétés d’assurance et sociétés de courtage font l’objet d’enquêtes de la part de l’administration fiscale américaine, de la SEC (Securities and Exchange Commission), de la Division antitrust du Département de la Justice et de procureurs de différents États (State Attorneys General) au motif qu’ils auraient manqué aux lois et règlements en vigueur à l’occasion de contrats (Guaranteed Investment Contracts « GICs ») conclus dans le cadre d’émissions d’obligations municipales exonérées d’impôts. Société Générale coopère avec les autorités dans le cadre de ces enquêtes. En 2008, plusieurs actions de groupe ont été engagées aux États-Unis à l’encontre de Société Générale et d’autres banques, institutions financières et courtiers à qui il est reproché d’avoir enfreint le droit de la concurrence américain lors de l’appel d’offres et de la conclusion de GICs (Guaranteed Investment Contracts) et de produits dérivés avec des municipalités. Ces actions ont été jointes devant la US District Court for the Southern District of New York. Certaines d’entre elles ont donné lieu à une demande groupée (« consolidated class action complaint ») laquelle a été rejetée par la Cour, en avril 2009, au bénéfice de Société Générale et des autres défendeurs à l’exception de trois. Une seconde action de groupe modifiée a été engagée en juin 2009. Une troisième action de groupe modifiée a été engagée en mars 2013 à laquelle Société Générale n’a pas encore répondu. Parallèlement, une autre action de groupe fondée sur le droit de la concurrence fédéral et sur la loi californienne ainsi que des actions individuelles de la part d’autorités publiques sont en cours. Des demandes tendant au rejet de ces procédures ont été déposées mais rejetées. La discovery est en cours. n Le 24 octobre 2012, la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue le 5 octobre 2010 par le Tribunal correctionnel de Paris déclarant J. Kerviel coupable d’abus de confiance, d’introduction frauduleuse de données dans un système informatique, de faux et d’usage de faux et le condamnant à 5 ans d’emprisonnement dont deux avec sursis ainsi qu’au versement de 4,9 Md EUR à titre de dommages-intérêts à Société Générale. Le 19 mars 2014, la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale de J. Kerviel. L’arrêt de la Cour de cassation clôt ainsi ce dossier sur le plan pénal. Sur le plan civil, la Cour de cassation a décidé de modifier sa jurisprudence traditionnelle sur l’indemnisation de victimes d’atteintes aux biens. Il appartiendra à la Cour d’appel de Versailles de statuer à nouveau sur le montant des dommages-intérêts. n Depuis 2003, Société Générale avait mis en place des lignes de « gold consignment » avec le groupe turc Goldas. En février 2008, Société Générale a été alerté sur un risque de fraude et de détournement des stocks d’or déposés chez Goldas. Ces soupçons ont été rapidement confirmés par le non-paiement (466,4 M EUR) de l’or acheté. Afin de recouvrer les sommes dues par le groupe Goldas et préserver ses intérêts, Société Générale a engagé en Turquie des actions civiles contre des entités du groupe Goldas. Goldas a de son côté introduit des actions judiciaires en Turquie contre Société Générale. Société Générale avait également engagé une action contre ses assureurs au Royaume-Uni, laquelle a été arrêtée par consentement mutuel sans admission de responsabilité d’aucune part et une action contre ses assureurs en France est toujours en cours. Une provision a été constituée. n Société Générale Algérie (SGA) et plusieurs de ses responsables d’agence sont poursuivis pour infraction à la législation locale sur les changes et les transferts de capitaux avec l’étranger. Il est reproché aux prévenus d’avoir manqué à leurs obligations déclaratives à l’égard de la Banque d’Algérie s’agissant des mouvements de capitaux liés à des exportations ou importations effectuées par les clients de SGA. Les faits ont été révélés au cours d’enquêtes menées par la Banque d’Algérie qui s’est ensuite constituée partie civile. SGA et ses agents ont été condamnés dans certaines procédures et mis hors de cause dans d’autres. L’ensemble des procédures a fait l’objet de recours devant la Cour Suprême. À ce jour, six affaires se sont terminées en faveur de SGA et treize affaires sont encore en cours pour un montant total en jeu de 106,92 M EUR. n Au début des années 2000, la profession bancaire a adopté, en France, le principe du passage à la compensation électronique des chèques afin d’en rationaliser le traitement. Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d’EIC pour « Échange d’Images Chèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des paiements par chèque et à la lutte contre la fraude, les banques ont créé plusieurs commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été abandonnée en 2007). Ces commissions ont été décidées sous l’égide des autorités de tutelle du secteur, les pouvoirs publics étant tenus informés. Le 20 septembre 2010, après plusieurs années d’instruction, l’Autorité française de la concurrence a considéré que la mise en place et la fixation en commun du montant de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes étaient contraires au droit de la concurrence. Elle a condamné l’ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces commissions (Banque de France comprise) à un montant total d’amendes de près de 385 M EUR. Société Générale a été sanctionnée à hauteur de 53,5 M EUR, Crédit du Nord, sa filiale, à hauteur de 7 M EUR. Dans son arrêt du 23 février 2012, la Cour d’appel, saisie par l’ensemble des banques concernées à l’exception de la Banque de France, conclut à l’absence d’infraction au droit de le la concurrence, permettant aux banques d’obtenir remboursement des amendes qu’elles avaient payées. L’Autorité de la concurrence a formé un pourvoi en cassation. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 281 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 286 n Une class action (action de groupe) a été engagée à l’encontre de Société Générale Private Banking (Suisse) et de nombreuses autres institutions financières devant la US District Court for the Northern District of Texas. Les demandeurs entendent représenter des clients de Stanford International Bank Ltd. (« SIBL ») auprès de laquelle ils avaient déposé des fonds ou dont ils détenaient des certificats de dépôt depuis le 16 février 2009. Les demandeurs soutiennent être victimes de pertes résultant des fraudes de SIBL, du groupe Stanford et d’entités liées, dont les défendeurs seraient, selon eux, également responsables. Ils cherchent à récupérer les paiements faits par l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces derniers pour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées au motif qu’il s’agirait de transferts frauduleux. La demande de Société Générale Private Banking (Suisse) soulevant l’incompétence du tribunal a été rejetée par décision du 5 juin 2014. Société Générale avait alors déposé une requête sollicitant un nouvel examen de cette décision. Le 8 septembre 2014, le juge avait rendu une décision confirmant la compétence des tribunaux américains. Le 21 octobre 2014, les conseils de Société Générale Private Banking (Suisse) ont déposé une ultime demande (Notice for Supplemental Authority) auprès du juge afin qu’il reconsidère cette décision au vu d’une évolution jurisprudentielle récente. Le 9 décembre 2014, le juge a rejeté cette demande, confirmant ainsi sa compétence. Les demandes de rejet de l’action sur le fond sont toujours pendantes. Société Générale Private Banking (Suisse) et Société Générale ont aussi reçu des demandes de pièces et d’informations de la part du Department of Justice américain en relation avec les faits invoqués dans la class action. Société Générale Private Banking (Suisse) et Société Générale ont pris toutes dispositions utiles pour coopérer avec le Department of Justice américain. n Société Générale et d’autres institutions financières ont reçu des demandes d’information de la part d’autorités en Europe, aux États-Unis et en Asie dans le cadre d’enquêtes portant, d’une part, sur des soumissions présentées à la British Bankers Association en vue de la détermination de certains taux LIBOR (London Interbank Offered Rates) ainsi que les soumissions présentées à la Fédération bancaire européenne en vue de la détermination du taux EURIBOR (Euro Interbank Offered Rate) et portant, d’autre part, sur des opérations de dérivés indexés sur différents taux BOR. Société Générale coopère avec ces autorités. Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont également été assignés aux États-Unis dans le cadre de deux actions de groupe (class action). Il leur est notamment reproché d’avoir enfreint le droit de la concurrence et le Commodity Exchange Act américains à l’occasion de la fixation du taux USD LIBOR d’une part et, d’autre part, d’opérations de dérivés indexés sur ce taux. Ces actions qui ont été initiées, par des acheteurs de produits dérivés de gré à gré d’une part et par des acheteurs de produits dérivés cotés d’autre part, ont fait l’objet d’une consolidation devant un juge unique de la District Court de Manhattan. Le 23 juin 2014, le Tribunal a rejeté les demandes formées contre Société Générale dans le cadre de ces deux actions de groupe. Le 13 février 2015, les demandeurs ont interjeté appel de la décision de rejet de leurs demandes portant sur le droit de la concurrence devant la Cour d’appel fédérale du 2e Circuit. 282 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont également été assignés aux États-Unis dans le cadre d’une troisième action de groupe (class action) devant la United States District Court à Manhattan. Il leur est reproché d’avoir enfreint plusieurs dispositions de droit de la concurrence à l’occasion de la fixation du taux USD LIBOR. Cette action a été initiée pour le compte de détenteurs de titres de participation privilégiés pour lesquels les dividendes étaient payables à un taux lié à celui du taux USD LIBOR. Société Générale, ainsi que d’autres institutions financières, a été assignée dans le cadre d’une quatrième action de groupe (class action) devant la même juridiction pour des agissements également liés à la fixation du taux USD LIBOR par des individus résidents américains ayant souscrit des prêts hypothécaires dont le taux était indexé au taux USD LIBOR. Il leur est reproché d’avoir enfreint le droit de l’État de Californie et d’avoir commis une fraude. Des demandes de rejet de cette quatrième action de groupe ont été formées. Société Générale a également été assignée dans le cadre de plusieurs actions dites « d’opt-out » pendantes devant la United States District Court à Manhattan par des demandeurs présentant des arguments similaires à ceux développés dans le cadre des actions de groupe évoquées ci- dessus. Des demandes de rejet de ces actions ont également été formées. Par ailleurs, Société Générale, ainsi que d’autres institutions financières, ont également été assignées devant la US District Court de Manhattan dans le cadre d’une action de groupe. Il leur est notamment reproché d’avoir enfreint le droit de la concurrence et le Commodity Exchange Act américains. Les demandeurs, qui ont souscrit ou cédé des produits dérivés indexés sur l’Euroyen sur le Chicago Mercantile Exchange, soutiennent que la valeur desdits produits aurait été négociée à des niveaux artificiels à cause de manipulation des taux Yen LIBOR et Euroyen TIBOR. Le 28 mars 2014, le tribunal a rejeté notamment les demandes relatives au droit de la concurrence mais a permis à certaines demandes fondées sur le Commodity Exchange Act de suivre leur cours. Le tribunal a rejeté la demande des défendeurs de réexaminer de cette dernière décision. Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont également été assignées aux États-Unis. Il leur est notamment reproché d’avoir enfreint le droit de la concurrence et le Commodity Exchange Act américain s’agissant d’un indice libellé en Euro. Cette action est intentée par des individus qui ont acheté ou vendu des contrats à terme sur le NYSE LIFFE exchange et indexés sur l’EURIBOR ou des contrats à terme en EURO sur le Chicago Mercantile Exchange. Il est allégué que ces contrats auraient été négociés à des niveaux artificiels à cause d’une manipulation des taux EURIBOR. Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont également été assignées en Argentine dans le cadre d’une action de groupe (class action) introduite par une association de consommateurs pour le compte de consommateurs argentins qui détenaient des obligations du Gouvernement ou d’autres instruments dont les intérêts à payer étaient liés au USD LIBOR. Il leur est reproché d’avoir enfreint les dispositions protectrices du droit de la consommation argentin à l’occasion de la fixation du taux USD LIBOR. L’assignation dans ce dossier n’a pas encore été signifiée à Société Générale. 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIRISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUES Page 287 n Le 4 décembre 2013, la Commission européenne a rendu une décision dans le cadre de son enquête sur le taux EURIBOR, qui prévoit le paiement par Société Générale d’un montant de 445,9 M EUR au titre de faits survenus entre mars 2006 et mai 2008. Société Générale a déposé un recours devant le Tribunal de Luxembourg sur la méthode de détermination de la valeur des ventes ayant servi de base au calcul de l’amende. Le 10 décembre 2012, le Conseil d’État a rendu deux décisions sur la légalité du précompte, impôt aujourd’hui supprimé. Il a conclu que cet impôt était contraire au droit communautaire et défini les modalités de restitution du précompte aux entreprises. Ces modalités ont cependant conduit à limiter fortement le droit à restitution. Société Générale a acquis en 2005, auprès de deux entreprises (Rhodia et Suez) ce droit à restitution avec un recours limité sur les entreprises cessionnaires. L’une des décisions du Conseil d’État concerne l’entreprise Rhodia. Société Générale a fait valoir ses droits dans le cadre des différents contentieux avec l’Administration devant les juridictions administratives en France (Tribunal administratif et Cour administrative d’appel, dont la dernière décision est celle de la Cour administrative d’appel de Paris du 12 décembre 2014 dans l’affaire Suez), qui continuent d’appliquer les modalités de restitution du précompte définies par le Conseil d’État dans ses arrêts du 10 décembre 2012. Saisie par plusieurs entreprises françaises, la Commission européenne a considéré que les décisions rendues par le Conseil d’État le 10 décembre 2012, suite à l’arrêt de la CJUE C-310/09 du 15 septembre 2011, méconnaissaient plusieurs principes de droit communautaire. La Commission européenne a informé les plaignants, dont Société Générale, qu’elle avait engagé la première étape d’une procédure d’infraction contre la République française par l’envoi d’une lettre de mise en demeure le 26 novembre 2014. n Société Générale a engagé des discussions avec l’Office of Foreign Assets Control américain, le Department of Justice américain, le bureau du procureur du Comté de New York, la Federal Reserve Board américain et le Department of Financial Services de l’État de New York au sujet de virements libellés en dollars US effectués sur instruction de clients personnes morales établis dans un pays faisant l’objet de sanctions économiques édictées par les autorités américaines. Dans ce cadre, Société Générale a lancé un audit interne et coopère avec les autorités américaines. n n n Vladimir Golubkov, Directeur général de Rosbank à l’époque des faits, ainsi qu’une collaboratrice de l’établissement font l’objet d’une enquête pénale en Russie pour des agissements qui seraient constitutifs de corruption. L’ACPR a ouvert une procédure disciplinaire à l’encontre de Société Générale le 22 mai 2013 portant sur les moyens et procédures mis en œuvre par l’établissement en vertu des dispositions relatives au droit au compte. Le 11 avril 2014, la Commission des sanctions de l’ACPR a prononcé à l’encontre de Société Générale les sanctions suivantes : une amende de 2 M EUR, un blâme et la publication de la décision. Société Générale a initié un recours devant le Conseil d’État en mai 2014. Le 7 mars 2014, la Libyan Investment Authority (« LIA ») a assigné Société Générale devant les juridictions anglaises, au titre des conditions dans lesquelles celle-ci a souscrit certains investissements auprès du groupe Société Générale. La LIA soutient que Société Générale et d’autres parties ayant participé à la conclusion des investissements se seraient notamment rendus coupables de corruption. Société Générale réfute ces accusations et toute demande tendant à remettre en cause la licéité de ces investissements. La discovery est en cours. La juridiction anglaise a fixé l’audience sur le fond du dossier au mois de janvier 2017. Par ailleurs, le 8 avril 2014, le bureau du Procureur du District Est de New York a adressé à Société Générale une demande de production de documents concernant divers entités et individus, dont la LIA. n Société Générale et d’autres établissements bancaires ont été assignés dans le cadre d’actions collectives (class action) aux États-Unis. Les demandeurs font valoir que les défendeurs se seraient rendus coupables de manipulation du prix de l’or sur le marché de Londres. Société Générale fait pleinement valoir ses droits dans le cadre de ces procédures. n Le 30 janvier 2015, la US Commodity Futures Trading Commission a adressé à Société Générale une demande d’information et de documents concernant les opérations sur les métaux précieux effectuées depuis le 1er janvier 2009. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 283 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION ET RISQUES JURIDIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 288 Les participations accessoires aux activités bancaires du Groupe font l’objet d’un suivi trimestriel par la Direction financière du Groupe et les ajustements de valeur éventuels sont constatés sur une base trimestrielle en accord avec la politique de provisionnement du Groupe. Les activités de capital-investissement en France font l’objet d’une gouvernance et d’un suivi dédiés, dans le cadre d’enveloppes revues périodiquement par le Comité exécutif du Groupe. Les décisions d’investissement ou de cession prennent en considération les aspects financiers et la contribution aux activités du Groupe (accompagnement des clients dans leur développement, ventes croisées avec les activités de flux, de Banque de financement et d’investissement, de Banque Privée…). Valorisation des actions du portefeuille bancaire D’un point de vue comptable, les expositions en actions de Société Générale, non détenues à des fins de transaction, sont classées en titres disponibles à la vente, dans la mesure où elles peuvent être conservées pour un laps de temps indéterminé, et être cédées à tout moment. L’exposition du groupe Société Générale aux actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction est égale à leur valeur comptable nette des dépréciations. Le tableau qui suit présente ces expositions à fin décembre 2014 et 2013, à la fois pour le périmètre comptable et pour le périmètre réglementaire. Les données réglementaires ne sont pas réconciliables avec celles des états financiers consolidés, notamment parce que le périmètre réglementaire exclut les titres de participation détenus pour le compte de clients par les filiales d’assurance du Groupe. 1 1 . A U T R E S R S Q U E S RISQUES LIÉS AUX ACTIONS Finalités et stratégies d’investissement Les expositions du Groupe Société Générale aux actions qui ne sont pas détenues à des fins de transaction sont liées à plusieurs activités et stratégies de la banque. Ces expositions incluent des actions et instruments de fonds propres, des parts de SICAV investies en actions et des participations dans les filiales et sociétés affiliées du Groupe qui ne sont pas déduites des fonds propres aux fins du calcul des ratios de solvabilité. D’une manière générale, en raison de leur traitement défavorable sur le plan du capital réglementaire, la politique du Groupe est désormais de limiter ces investissements. n n En premier lieu, le Groupe possède un portefeuille de participations industrielles qui, pour l’essentiel, reflète ses relations historiques ou stratégiques avec ces sociétés. En outre, Société Générale détient quelques participations minoritaires dans certaines banques à des fins stratégiques, en vue de développer sa coopération avec ces établissements. n Au surplus, les actions ne faisant pas partie des actifs détenus à des fins de transaction comprennent les participations du Groupe dans des filiales de petite taille qui ne font pas partie de son périmètre de consolidation et qui opèrent en France ou à l’étranger. Font aussi partie de cette catégorie divers investissements et participations accessoires aux activités bancaires principales du Groupe, en particulier dans la Banque de détail en France, la banque de financement et d’investissement et les services titres (activités de capital-investissement en France en liaison étroite avec les réseaux bancaires, organismes de place, sociétés de bourse, etc.). n Enfin, Société Générale et certaines de ses filiales peuvent détenir des investissements en actions résultant de leurs activités de gestion d’actifs (en particulier des capitaux apportés à titre de capital d’amorçage à des SICAV dont Société Générale est le promoteur), en France ou à l’étranger. Suivi des investissements en titres et participations du portefeuille bancaire Le portefeuille de participations réduit sensiblement ces dernières années suite aux cessions de lignes non stratégiques. Il ne compte désormais qu’un nombre limité de lignes d’investissement. Il est suivi sur une base mensuelle par la Direction financière du Groupe et les ajustements de valeur éventuels sont constatés sur une base trimestrielle en accord avec la politique de provisionnement du Groupe. industrielles a été 284 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIAUTRES RISQUES Page 289 | TABLEAU 63 : ACTIONS ET PARTICIPATIONS DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (en M EUR) Actions et participations du portefeuille bancaire - Périmètre comptable dont actions et autres instruments des capitaux propres courants (AFS) dont titres actions détenus à long termes (AFS) Actions et participations du portefeuille bancaire - Périmètre prudentiel (Valeur exposée au risque) dont titres cotés dont titres non cotés qui s’appliquent de façon rétrospective. AFS : Available For Sale ou disponible à la vente. EAD : Exposure At Default ou valeur exposée au risque 31.12.2014 31.12.2013* 15 200 13 180 2 020 10 799 466 10 333 13 294 11 160 2 134 6 737 427 6 310 * Montants prudentiels pro forma Bâle 3 et montants comptables retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 Au titre du périmètre réglementaire les expositions en actions et participations hors portefeuille de transaction calculées en EAD s’élevaient à 10,8 Md EUR fin 2014, contre 6,7 Md EUR fin 2013 pro forma Bâle 3. Cette hausse est principalement liée à l’intégration de Newedge Group (cf. note 2 des états financiers consolidés). Les changements dans la juste valeur sont enregistrés dans les capitaux propres du Groupe, sous la rubrique « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de cession ou de dépréciation durable, les changements dans la juste valeur de ces actifs sont inscrits en compte de résultat, sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les dividendes perçus sur les participations en actions sont enregistrés au compte de résultat dans la rubrique « Dividendes sur titres à revenu variable ». Pour les actions cotées, la juste valeur est estimée sur la base du cours de bourse à la date de clôture. Pour les titres non cotés, la juste valeur est estimée en fonction de la catégorie de l’instrument financier et selon l’une des méthodes suivantes : n n n quote-part d’actif net détenue ; évaluation basée sur des transactions récentes sur les titres de la société (tiers entrant au capital de la société, valorisation à dire d’expert…) ; évaluation fondée sur des transactions récentes intervenues sur des entreprises du même secteur (multiples de résultat ou d’actif net etc.). | TABLEAU 64 : GAINS ET PERTES NETS SUR ACTIONS ET PARTICIPATIONS DU PORTEFEUILLE BANCAIRE (en M EUR) Gains et pertes sur cessions d'actions Dépréciations d'actifs du portefeuille de participations Part prorata du résultat net du portefeuille de participations Gains/pertes nets réalisés provenant des actions et participations du portefeuille bancaire Gains/pertes non réalisés sur participations dont part incluse dans les fonds propres de base ou complémentaires* 31.12.2014 31.12.2013 163 (28) 63 198 1 587 467 771 (17) 76 830 1 669 588 * Montants pro forma Bâle 3. Politique de provisionnement La dépréciation d’un actif financier disponible à la vente est constatée en charges dans le compte de résultat dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation découlant d’un ou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisation initiale de cet actif. Pour les instruments de capitaux propres cotés, une baisse significative ou prolongée de leur cours en-deçà de leur coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation. Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actions cotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentes supérieures à 50 % de leur coût d’acquisition ainsi que pour les actions cotées en situation de pertes latentes pendant une période continue de 24 mois ou plus précédant la date de clôture. D’autres facteurs, comme par exemple la situation financière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution, peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement pourrait ne pas être recouvré quand bien même les critères mentionnés ci-dessus ne seraient pas atteints. Une charge de dépréciation est alors enregistrée au compte de résultat à hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de clôture et son coût d’acquisition. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, les critères de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés ci-dessus, la valeur des instruments à la date de clôture étant déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 3 des États financiers, dans le chapitre 6 du présent Document de référence : « Juste valeur des instruments financiers » (p. 375 et suivantes). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 285 AUTRES RISQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 290 Exigences en fonds propres réglementaires Pour le calcul des encours pondérés Bâle 3, le Groupe applique la méthode de la pondération simple à la majeure partie de son portefeuille d’actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction. Les actions de sociétés de capital investissement sont affectées d’un coefficient de pondération par les risques de 190 %, les actions de sociétés cotées d’un coefficient de 290 % et les actions de sociétés non cotées, y compris les participations dans nos filiales d’assurance, d’un coefficient de 370 %. À noter que les titres de capital investissement acquis avant janvier 2008 peuvent être pondérés à 150 %. D’autre part, s’ils ne sont pas déduits des fonds propres, les investissements significatifs dans le capital de sociétés financières sont affectés d’un coefficient de pondération de 250 %. Au 31 décembre 2014, les encours pondérés du Groupe relevant des actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction, et les exigences en fonds propres associées s’établissaient comme suit : | TABLEAU 65 : EXIGENCES EN FONDS PROPRES LIÉES AUX ACTIONS ET PARTICIPATIONS DU PORTEFEUILLE BANCAIRE(1) (en M EUR) 31.12.2014 31.12.2013* Actions & participations Approche Pondération Capital investissement Standard Capital investissement Pondération simple Pondération simple Pondération simple Titres non cotés et assurances Pondération simple Titres financiers Titres cotés Total * Montants proforma Bâle 3. (1) Hors placements de trésorerie. RISQUES STRATÉGIQUES Les risques stratégiques se définissent comme le risque inhérent à la stratégie choisie, ou résultant de l’incapacité du Groupe à mettre en oeuvre sa stratégie. Ils sont suivis par le Conseil d’administration, qui approuve les orientations stratégiques du Groupe et les revoit au moins une fois par an. De même, le Conseil d’administration approuve les projets d’investissement stratégiques et toute opération, notamment d’acquisition ou de cession, susceptible d’affecter significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan ou son profil de risque. Valeur exposée au risque Encours pondérés Exigences en fonds propres Valeur exposée au risque Encours pondérés Exigences en fonds propres 150 % 190 % 250 % 290 % 370 % 123 171 1 404 403 4 387 6 488 185 325 3 511 1 169 16 231 21 421 15 26 281 93 1 299 1 714 95 126 1 436 298 4 164 6 120 143 240 3 590 865 15 407 20 244 11 19 287 69 1 233 1 620 Le pilotage stratégique est effectué sous l’autorité de la Direction générale par le Comité exécutif, assisté du Comité de direction du Groupe. Le Comité exécutif se réunit une fois par semaine, sauf exceptions. La composition de ces différents organes est présentée dans le Chapitre Gouvernement d’entreprise du présent Document de référence (p. 76 et suivantes). Le règlement intérieur du Conseil d’administration précisant notamment ses modalités de saisine est reproduit dans le chapitre 7 du présent Document de référence (p. 541). RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ Les risques liés à l’activité sont les risques de pertes si les charges supportées sont supérieures aux produits enregistrés. Les risques liés à l’activité sont pilotés par la Direction financière au travers des Comités de résultat mensuels. Au cours de ces Comités, présidés par un membre de la Direction générale, les métiers du Groupe présentent leurs résultats et commentent la marche des affaires, ainsi qu’une analyse de leurs consommations budgétaires et de ressources rares (notamment capital et liquidité). RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS D’ASSURANCE À travers ses filiales d’assurance, le Groupe est également exposé à un ensemble de risques inhérents à ce métier. Il s’agit, au-delà de la gestion des risques actif/passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change), du risque de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance-vie et dommage, y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (par exemple : séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorisme ou conflits militaires). Le dispositif de suivi de ces risques et les enjeux associés sont présentés dans la note 32 des États financiers consolidés, dans le chapitre 6 du présent Document de référence (p. 433). RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX L’information relative aux risques environnementaux et sociaux figure au chapitre 5 du présent Document de référence, p. 293 et suivantes. 286 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIAUTRES RISQUES Page 291 1 2 . N F O R M AT O N S F N A N C È R E S S P É C F Q U E S Conformément aux recommandations du Conseil de stabilité financière, Société Générale a complété depuis juin 2008 sa communication sur ses expositions relatives aux actifs affectés par la crise financière mondiale. Au cours de l’exercice 2014, le Groupe a poursuivi la gestion active de son exposition sur les actifs à risque en cédant notamment une partie de son portefeuille de CDO de RMBS et de son portefeuille de CMBS. A noter que le Groupe a liquidé l’intégralité des positions résiduelles de dérivés de crédit exotiques sur US RMBS et CMBS. Aucun reclassement du portefeuille de transaction vers le portefeuille de prêts et créances n’a eu lieu en complément de ceux réalisés en octobre 2008. PROVISIONS SUR LES ACTIFS AFFECTÉS PAR LA CRISE FINANCIÈRE DE 2008 Actifs reclassés au 1er octobre 2008 Le Groupe a procédé au 1er octobre 2008 à des reclassements d’actifs financiers non-dérivés hors des catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers les portefeuilles « actifs financiers disponibles à la vente » et « prêts et créances », dans le respect des conditions fixées par les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 7. Pour les produits structurés, le processus de dépréciation d’un actif est déclenché lorsque certains événements sont constatés sur les actifs sous-jacents : impayés, défaillance ou pertes. Généralement, cette situation se produit avant que le défaut réel ne soit constaté au niveau de l’actif (par exemple CDO, Collateralised Debt Obligations). Depuis 2009, le Groupe conduit des tests de dépréciation trimestriels sur les actifs ainsi identifiés. Ces tests ont pour objet d’estimer le n n montant des pertes avérées (incurred loss) après prise en considération des protections disponibles. Ils s’appuient sur des estimations des flux de trésorerie futurs attendus qui tiennent compte : des performances observées sur les sous-jacents ; et d’une estimation des pertes avérées réalisées d’après une approche statistique sur les sous-jacents. Le montant de la dépréciation ainsi calculé est enregistré en coût net du risque. Cette procédure constitue un des éléments majeurs du suivi des actifs reclassés. Au 31 décembre 2014 le montant des provisions sur les actifs financiers reclassés s’élève à 2,5 Md EUR contre 2,5 Md EUR au 31 décembre 2013. POSITIONS NON COUVERTES SUR TRANCHES DE CDO EXPOSÉS À L’IMMOBILIER RÉSIDENTIEL AMÉRICAIN Société Générale est détenteur de positions sur tranches Super Senior et Senior de CDO (Collateralised Debt Obligations) non couverts exposés à l’immobilier résidentiel aux États-Unis. La valorisation des CDO est faite sur la base de la valeur de marché de leurs sous-jacents depuis le 31 décembre 2012. Au 31 décembre 2014, l’exposition brute sur les tranches Super Senior et Senior de CDO de RMBS classés en trading augmente à 1,15 Md EUR (contre 1,08 Md EUR au 31 décembre 2013, expliqué principalement par l’effet change.). Ces actifs ont fait l’objet d’une décote moyenne de 99 %. Pour rappel, une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de transaction en prêts et créances le 1er octobre 2008. L’exposition brute détenue sur les portefeuilles prêts et créances s’élève à 3,65 Md EUR au 31 décembre 2014 (contre 4,35 Md EUR au 31 décembre 2013). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 287 INFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 292 | CDO NON COUVERTS EXPOSÉS À L’IMMOBILIER RÉSIDENTIEL AUX ÉTATS-UNIS (En Md EUR) Exposition brute au 31.12.13(1) Exposition brute au 31.12.14(1) Nature des sous-jacents % d’actifs subprime sous-jacents dont originé en 2004 et avant dont originé en 2005 dont originé en 2006 dont originé en 2007 % d’actifs mid-prime & Alt-A sous-jacents % d’actifs prime sous-jacents % d’autres actifs sous-jacents Stock de pertes de valeur et dépréciations Stock de provisions pour risque de crédit % total de décotes des CDO au 31.12.14 Exposition nette au 31.12.14(1) (1) Expositions au cours de clôture. CDO Tranches Super Senior & Senior Portefeuille prêts et créances Portefeuille trading high grade/mezzanine mezzanine 4,35 3,65 81 % 22 % 56 % 0 % 2 % 7 % 2 % 10 % (1,74) (1,83) 98 % 0,08 1,08 1,15 na na na na na na na na (1,14) 99 % 0,01 PROTECTIONS ACQUISES POUR COUVRIR DES EXPOSITIONS SUR CDO OU AUTRES ACTIFS Société Générale est exposé au risque de crédit sur les assureurs monolines au titre de garanties financières reçues de ces derniers en couverture de certains actifs. Depuis 2013, Société Générale n’a plus d’exposition aux CDO « marché résidentiel US » couverts par monolines, de plus les couvertures achetées sur le risque monolines ont été cédées. | PROTECTIONS ACQUISES AUPRÈS D’ASSUREURS MONOLINES (En Md EUR) Protections acquises auprès d’assureurs monolines Sur des CDO « hors marché résidentiel US » Sur des CLO de crédits corporate Sur des financements d’infrastructures & autres financements structurés 31.12.2013 31.12.2014 Juste valeur de la protection avant ajustements de valeur Juste valeur de la protection avant ajustements de valeur Juste valeur des instruments couverts Montant notionnel brut de la protection acquise Montant notionnel brut des instruments couverts 0,05 0,03 0,13 0,04 0,02 0,07 0,21 1,10 0,75 0,26 1,13 0,88 0,26 1,13 0,79 288 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUES Page 293 (En Md EUR) Juste valeur de la protection avant ajustements de valeur Ajustements de valeur au titre du risque de crédit sur assureurs monolines (comptabilisés sur la protection) Exposition nette au risque de crédit sur assureurs monolines 31.12.2013 31.12.2014 0,21 (0,10) 0,11 0,13 (0,05) 0,08 82 % de la juste valeur de la protection avant ajustements de valeur est notée au minimum A par les agences de notation Standard & Poor’s et Moody’s au 31.12.2014. EXPOSITION À L’IMMOBILIER RÉSIDENTIEL AMÉRICAIN : PRÊTS RÉSIDENTIELS ET RMBS Le Groupe possède des expositions sur sous-jacents relatifs à l’immobilier résidentiel aux États-Unis au travers de RMBS. Depuis le premier semestre 2011, la valorisation dépend de prix de marché externes. L’exposition résiduelle en juste valeur au bilan aux RMBS US s’élève à 0,07 Md EUR au 31 décembre 2014, contre 0,09 Md EUR au 31 décembre 2013. Société Générale n’a pas d’activité d’origination de prêts résidentiels aux États-Unis. | RMBS « US » 31.12.2013 31.12.2014 2014 Exposition brute(2) (En Md EUR) Portefeuille d’actifs de trading Portefeuille d’actifs disponibles à la vente Portefeuille d’actifs de prêts TOTAL Exposition nette(1) Exposition nette(1) Valeur % exposition nette % AAA(3) % AA & A(3) Produit net bancaire Coût du risque Capitaux propres 0,01 0,07 0,01 0,09 0,01 0,05 0,01 0,07 0,07 0,17 0,01 0,25 19 % 28 % 89 % 27 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 20 % 35 % 15 % 0,01 0,01 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 (1) Net de couverture et de perte de valeur. (2) Nominal des actifs avant couverture. (3) En % du nominal. Note : Société Générale détient un portefeuille de prêts midprime repris à l’occasion du défaut d’un originateur (0,1 Md EUR en banking book, net de dépréciations). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 289 INFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 294 EXPOSITION À L’IMMOBILIER RÉSIDENTIEL EN ESPAGNE ET ROYAUME-UNI Le Groupe possède des expositions sur sous-jacents relatifs à l’immobilier résidentiel en Espagne et au Royaume-Uni au travers de RMBS. Société Générale n’a pas d’activité d’origination de prêts résidentiels en Espagne et au Royaume-Uni. Ces expositions sont valorisées sur la base de données de marché. Une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de trading en prêts et créances le 1er octobre 2008. 31.12.2013 31.12.2014 2014 Exposition brute(2) Exposition nette(1) Exposition nette(1) Valeur % expositon nette % AAA(3) % AA & A(3) Produit net bancaire Coût du risque Capitaux propres 0,00 0,07 0,02 0,00 0,09 0,01 0,02 0,00 0,00 0,03 0,01 0,02 0,00 0,00 0,03 99 % 93 % 0 % 100 % 95 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 8 % 68 % 0 % 0 % 53 % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 31.12.2013 31.12.2014 2014 Exposition brute(2) (En Md EUR) Portefeuille d’actifs de trading Portefeuille d’actifs disponibles à la vente Portefeuille d’actifs de prêts TOTAL Exposition nette(1) Exposition nette(1) Valeur % expositon nette % AAA(3) % AA & A(3) Produit net bancaire Coût du risque Capitaux propres 0,05 0,06 0,00 0,11 0,03 0,05 0,00 0,08 0,03 0,05 0,00 0,08 96 % 95 % na 96 % 0 % 0 % na 0 % 71 % 85 % na 80 % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 | RMBS « ESPAGNE »(1) (En Md EUR) Portefeuille d’actifs de trading Portefeuille d’actifs disponibles à la vente Portefeuille d’actifs de prêts Portefeuille d’actifs détenus jusqu’à échéance TOTAL (1) Nette de couverture et de perte de valeur. (2) Nominal des actifs avant couverture. (3) En % du nominal. | RMBS « ROYAUME-UNI » (1) Nette de couverture et de perte de valeur. (2) Nominal des actifs avant couverture. (3) En % du nominal. 290 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUES Page 295 | EXPOSITION CMBS Le Groupe possède des expositions sur sous-jacents relatifs à l’immobilier commercial au travers de CMBS. Ce portefeuille est valorisé d’après des paramètres de marché. Une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de transaction en prêts et créances le 1er octobre 2008. L’exposition résiduelle en juste valeur au bilan aux CMBS a diminué de 0,07 Md EUR en 2014 à 0,24 Md EUR au 31 décembre 2014. 31.12.2013 31.12.2014 2014 Exposition brute(2) (En Md EUR) Portefeuille d’actifs de trading Portefeuille d’actifs disponibles à la vente Portefeuille d’actifs de prêts Portefeuille d’actifs détenus jusqu’à échéance TOTAL Exposition nette(1) Exposition nette(1) Valeur % expositon nette % AAA(3) % AA & A(3) Produit net bancaire Coût du risque Capitaux propres 0,07 0,02 0,20 0,02 0,31 0,10 0,01 0,10 0,01 0,24 0,14 0,01 0,20 0,01 0,37 75 % 94 % 53 % 97 % 65 % 15 % 15 % 0 % 0 % 6 % 31 % 11 % 12 % 1 % 19 % 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 (0,01) 0,00 (0,01) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 (1) Nette de couverture et de perte de valeur. (2) Nominal des actifs avant couverture. (3) En % du nominal. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 291 INFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUESIRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESI4 Page 296 292 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 4IRISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRESIINFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUES Page 297 Stratégie et gouvernance de la RSE .................294 4\. Environnement pour compte propre et achats responsables ...................328 Politique générale et réalisations en matière environnementale 328 Politique générale et réalisation en matière d’achats ������ 331 5\. Société Générale dans la société civile ...................................................334 Accessibilité pour les personnes en situation de handicap ��� 334 Actions sociétales et citoyennes ����������������� 334 Mécénat culturel ������������������������� 335 Mécénat et partenariat sportifs ������������������ 336 6\. Annexes .........................................................................................337 Note méthodologique ����������������������� 337 Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion ��������� 341 1\. Finance responsable, nos engagements ...........................................................298 Engagements environnementaux et sociaux ����������� 298 Mise en œuvre de nos engagements E&S dans nos métiers �� 299 Impacts économiques et sociaux de nos activités�������� 300 Loyauté des pratiques ���������������������� 303 2\. Finance responsable, nos produits et services ........................................307 L’offre de produits et services solidaires de la Banque de détail en France ���������������� 307 L’offre de produits et services solidaires de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux �� 308 L’offre bancaire à caractère environnemental et la finance à impact positif ������������������� 308 Investissement Socialement Responsable (ISR) ��������� 310 La microfinance �������������������������� 311 3\. Employeur responsable ..........................................313 Les équipes du groupe Société Générale à fin 2014 ������ 313 Développer l’employabilité et les compétences des collaborateurs ������������� 315 Promouvoir la diversité et l’inclusion ��������������� 319 Être attentif aux conditions de travail des collaborateurs ���� 323 Le tableau de concordance RSE (article 225 - Grenelle II) se situe en pages 564-565 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 293 5RESPONSABILITÉ SOCIALEET ENVIRONNEMENTALE Page 298 S T R AT É G E E T G O U E R N A N C E D E L A R S E Message de Frédéric Oudéa : « Société Générale manifeste sa responsabilité d’entreprise en étant la banque de référence pour ses clients, ce qui signifie accompagner leurs besoins financiers d’une manière responsable et participer ainsi au financement de l’économie. Pour mériter leur confiance, fondement même de notre métier, nous voulons être durablement proche d’eux, en répondant avec éthique à leurs besoins, en étant à l’écoute de leur satisfaction et en les accompagnant aussi dans les moments difficiles. Nous souhaitons renforcer cette vision par une approche de progrès partout dans le Groupe. Le succès de cette stratégie repose sur l’engagement des collaborateurs du Groupe. En mobilisant les talents et en les développant d’une manière responsable, Société Générale valorise la richesse de son capital humain au service de ses clients. La Banque veut renforcer la recherche de comportements créateurs de valeur sur le long terme. Nous souhaitons aussi promouvoir l’engagement de nos collaborateurs dans la société civile en cohérence avec les actions de mécénat et de sponsoring du Groupe. Le Groupe a signé des engagements nationaux et internationaux durant les années 2000, porteurs de principes précis et exigeants qu’il décline dans tous ses métiers. C’est ainsi que nous veillons à identifier les impacts Environnementaux et Sociaux de nos activités propres mais également de nos produits et services. Partout où cela est possible, nous souhaitons continuer nos efforts pour réduire l’empreinte écologique du Groupe et nous veillons à promouvoir l’inclusion sociale tant par nos achats, notre politique employeur, nos actions de mécénat que par une offre de services financiers solidaires et adaptée aux besoins de clients fragiles. Je suis convaincu que cette responsabilité d’entreprise portée par l’engagement de nos collaborateurs à tous les niveaux confortera notre place de banque de référence auprès de nos clients et dans ses marchés et placera la banque parmi les banques les plus responsables au niveau mondial. » Engagements Société Générale conduit son développement dans le respect les valeurs et principes énoncés dans : n n n n la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et ses engagements complémentaires (Pacte international relatif aux droits civils et politiques et Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels) ; les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail ; la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO ; les Principes Directeurs pour les Entreprises Multinationales de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). 294 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n n Dans une démarche volontaire, Société Générale adhère depuis 2000 aux initiatives publiques ou privées suivantes : 2000 : Membre fondateur du groupe de Wolfsberg ; 2001 : Participation à l’Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP-FI) ; 2003 : Adhésion au Pacte mondial de l’ONU, qui incite les entreprises à intégrer les principes relatifs aux droits de l’homme, aux conditions de travail et à la lutte contre la corruption ; 2004 : Signature de la Charte de la Diversité ; 2007 : Adoption des Principes de l’Équateur ; 2014 : Soutien aux Green Bond Principles dont l’objectif est d’établir un cadre de référence pour les green bonds ; 2014 : Adhésion aux Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) par Lyxor. (voir p. 298 « Engagements environnementaux et sociaux »). Stratégie Société Générale a pour ambition d’être un acteur de référence au sein du peloton de tête des établissements financiers européens en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE). Sa politique de responsabilité consiste à mettre en œuvre ses engagements et à progresser durablement selon cinq axes stratégiques : responsable, le développement d’une finance notamment au travers de la mise en application des Principes Généraux Environnementaux & Sociaux dans tous les métiers ; le déploiement d’une offre bancaire solidaire ; le renforcement d’une démarche « employeur responsable » ; l’exemplarité dans la gestion de son impact environnemental et dans ses achats ; le renforcement de son rôle au cœur de la société civile. Organisation et gouvernance Le système de gestion de la RSE est pleinement intégré à l’organisation du Groupe et s’appuie sur de multiples dispositifs et organes existants à tous les niveaux (dispositifs de gouvernance, de conformité et de contrôle interne, comités des risques, comités des nouveaux produits, règlements intérieurs, Code de conduite, Charte d’Audit, Code de Conduite fiscale etc.). Le Comité exécutif définit les grandes orientations de la politique RSE du Groupe et valide périodiquement les plans d’actions en s’appuyant sur le reporting émanant de la Direction de la RSE et du Développement Durable. 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEISTRATÉGIE ET GOUVERNANCE DE LA RSE Page 299 Les Pôles métiers et les Directions fonctionnelles du Groupe sont responsables du déploiement de la stratégie RSE, en fonction de leurs spécificités. Au sein de chaque entité, des responsables RSE s’appuient sur une soixantaine de « contributeurs RSE » qui ont la tache de participer à l’élaboration des plans d’actions et suivre leur mise en œuvre. La Direction de la RSE et du Développement Durable, rattachée à la Direction générale, au travers du Secrétariat Général, a pour mission de définir la démarche RSE du Groupe, d’animer la communauté de contributeurs et d’en coordonner les actions. Elle apporte son assistance aux métiers et facilite les échanges et la généralisation des bonnes pratiques. Dialogue avec les parties prenantes La Banque considère qu’exercer sa responsabilité d’entreprise passe par la prise en compte des attentes de ses parties prenantes. ENVERS LES CLIENTS En 2014, le Groupe a réaffirmé son ambition d’être la banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l’engagement de ses équipes. Cet enjeu est un des axes majeurs de sa stratégie. Dans ce cadre, l’ensemble des métiers du Groupe est fortement engagé dans des plans d’actions satisfaction clients. Afin d’évaluer les progrès de la démarche, des indicateurs RSE chiffrés ont été définis. SATISFACTION CLIENTS Chaque année depuis 2005, les données correspondantes sont collectées, consolidées et analysées à l’aide d’un dispositif de reporting mondial dédié, auquel participent plus de 1 200 personnes. En 2014, souhaitant améliorer davantage la qualité de ses indicateurs RSE afin de permettre une exploitation plus facile de ces données, le Groupe a investi dans un nouvel outil de reporting RSE déployé dans l’ensemble du Groupe. Actions de sensibilisation des salariés Une rubrique dédiée du site internet Groupe regroupe les informations relatives à la mise en œuvre de sa stratégie RSE. Il permet aux collaborateurs de s’informer sur les enjeux du développement durable en général et pour le secteur bancaire en particulier, et de prendre connaissance des actions menées par Société Générale. Parallèlement et depuis 2009, un intranet permet à l’ensemble des collaborateurs et managers du Groupe de s’informer sur les bonnes pratiques de RSE et les événements. Des conférences ouvertes à l’ensemble des collaborateurs du Siège sont organisées tous les trimestres. Elles sont des temps de partage entre la Direction générale de la banque et des acteurs et/ou témoins de la vie économique et sociale et permettent d’informer sur les actions de la banque. En 2014, elles ont porté sur le financement participatif, la finance responsable, la responsabilité sociale du Groupe en termes d’achats et les enjeux de la construction et de la ville durable dans un monde moins carboné. La semaine du Développement durable est aussi l’occasion pour le Groupe de montrer son implication grâce aux initiatives développées au sein des différentes directions, et de sensibiliser les collaborateurs à ces enjeux. Pour la 2e année consécutive, la remise de Prix de l’efficacité environnementale interne a été l’occasion de valoriser de nouveaux projets en faveur de la démarche environnementale de la banque. Ce dispositif permet à toutes les entités et les métiers de la banque de participer aux efforts de réduction d’émissions de CO2. (Voir p. 328 « Politique générale et réalisations en matière environnementale »). Dans le cadre des Trophées Innov’Groupe (dédiés à l’innovation) organisés chaque année, Société Générale valorise les initiatives innovantes RSE. Pour chacun des principaux segments de marché de la clientèle de détail en France (particuliers, professionnels, entreprises), Société Générale, ses filiales spécialisées (Sogecap, Sogessur, Franfinance…) et le Crédit du Nord interrogent chaque année depuis près de dix ans des échantillons représentatifs – ainsi que des clients de ses confrères – pour évaluer leurs points de satisfaction. Les clients interrogés s’expriment sur leur satisfaction globale, mais aussi sur tous les aspects de la relation bancaire (agence, conseiller, téléphone, Internet, produits, tarifs). Pour le réseau Société Générale, ce baromètre national concurrentiel est doublé de baromètres annuels de satisfaction dont les résultats sont disponibles au niveau de chaque agence : chaque année, ce sont 120 000 clients particuliers, 14 500 clients professionnels et 5 000 PME qui sont interrogés par Société Générale – centrés sur l’accueil et la relation avec les conseillers de clientèle. Les agences Société Générale font également l’objet de « Visites Mystères » qui donnent lieu à des restitutions précises permettant d’apprécier la qualité d’accueil et de conseil effectivement délivrée et de dégager des pistes de progrès. Enfin, un suivi mensuel d’une quinzaine d’indicateurs qualité est opéré et restitué jusqu’au niveau agence (qualité de la prise en charge des appels téléphoniques, qualité des conseils, délais d’émission d’offre,…) pour agir rapidement sur toute dégradation et améliorer la qualité délivrée dans les agences. L’ensemble de ces dispositifs est au cœur d’un programme de labellisation qualité des agences, lancé en 2013 par Société Générale pour concrétiser son orientation stratégique résolument tournée vers ses clients. Les directeurs d’agences ont des objectifs d’amélioration des scores de satisfaction de la clientèle, qui sont pris en compte dans le cadre de leur évaluation personnelle. Pour la 3e année, Société Générale a reçu la distinction « Service Client de l’Année 2015 », décerné par Viséo Conseil. Les bons niveaux de satisfaction globale des PME envers la banque confirment la dynamique engagée depuis plusieurs années. Un dispositif similaire est en place au sein du Groupe Crédit du Nord (CDN). Les études concurrentielles menées depuis 10 ans par l’institut d’études CSA auprès des clients des grands groupes bancaires français le positionnent systématiquement sur le podium pour les 3 marchés Particuliers, Professionnels et Entreprises. En 2014, il se classe même 1er en Satisfaction sur le Marché des Entreprises. Ces études concurrentielles sont complétées par un dispositif interne. Depuis plus de 20 ans, les clients du Groupe Crédit du Nord sont interrogés chaque année (en 2014, 54 000 clients particuliers, professionnels et entreprises) sur leur niveau de satisfaction. Le Groupe réalise également chaque année des vagues d’appels mystères, ainsi que des visites mystères au sein de ses agences. Depuis 2013, le dispositif a GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 295 STRATÉGIE ET GOUVERNANCE DE LA RSEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 300 été fortement renforcé par la création d’une Direction de la Satisfaction Client & Optimisation, directement rattachée à la Direction générale et la formation de l’ensemble des collaborateurs du Groupe CDN sur la « Satisfaction Client ». L’évolution de la note de satisfaction client constitue le premier objectif de performance annuelle des agences du Groupe CDN. Dans les autres métiers, en France, les clients ont aussi accès au médiateur interne ou à des médiateurs publics (AMF, FFSA…). Dans les filiales à l’étranger, les mêmes recours existent auprès de médiateurs locaux nommés (si la réglementation locale l’exige) ou auprès des instances de médiation locales adossées à des organismes professionnels. Au sein des filiales spécialisées, la mesure de la satisfaction est réalisée au plus près du terrain, par chaque entité en fonction de ses besoins récurrents ou spécifiques (activité, clients, produits, organisation). Chaque entité recourt à des dispositifs internes ou externes et à des méthodologies adaptées à la mesure souhaitée. Chaque métier du pôle des Services Financiers aux entreprises et Assurances s’est aussi engagé dans un plan d’actions satisfaction clients. L’ensemble des collaborateurs du Groupe a aussi été sensibilisé à l’importance de la satisfaction client au travers du PAGA (Plan d’Attribution Gratuite d’Actions) dont le dernier versement a eu lieu en mars 2014. Une des deux conditions de son attribution était en effet liée à la progression de la satisfaction des clients entre 2010 et 2013 sur ses trois piliers au niveau mondial que sont : la Banque de détail en France, la Banque de détail et Services Financiers Internationaux et la Banque de Grande Clientèle et solutions Investisseurs. (Voir p. 327 « Le Plan d’Attribution Gratuite d’Actions »). RÉCLAMATIONS ET MÉDIATION En France, Société Générale s’attache à ce que toutes les insatisfactions ou dysfonctionnements dans sa banque de détail puissent trouver une solution rapide et si possible immédiate dès que l’agence en est informée par son client. Néanmoins, lorsqu’un désaccord subsiste à l’issue du traitement effectué à cet échelon, le client peut faire valoir sa demande auprès du Service des relations clientèle de Société Générale et, le cas échéant, si le litige perdure, saisir le médiateur, ces saisines étant entièrement gratuites. Une réponse est apportée au client dans un délai qui, sauf exceptions, n’excède pas dix jours pour Société Générale et deux mois pour la médiation. La médiation, voie de recours amiable et gratuite mise en place par Société Générale dès 1996 et institutionnalisée par le législateur en 2002, est portée à la connaissance des clients sur de multiples supports d’information notamment par une mention permanente figurant au verso des relevés de comptes. Les décisions prises par le médiateur indépendant s’imposent à la banque, celle-ci s’étant engagée par avance à s’y conformer. Le médiateur intervient également pour le groupe Crédit du Nord. Le nombre de dossiers ayant fait l’objet d’une médiation a augmenté de 16 % par rapport à 2013. Cette évolution résulte de deux facteurs outre l’augmentation des réclamations écrites : i) une information plus importante sur le principe de la médiation, ii) l’ajout systématique dans les courriers du service Relations Client, quand ils sont partiellement ou totalement défavorables au client, du recours possible à la médiation. Les litiges inhérents aux prêts représentent 24 % des dossiers présentés à la médiation et ceux concernant les placements financiers, en légère hausse, représentent 24 %. Depuis le 1er janvier 2015, Monsieur Yves Gérard est le nouveau médiateur de Société Générale et du Groupe Crédit du Nord. 296 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ENVERS LES INVESTISSEURS ET ACTIONNAIRES Le département en charge des relations avec les investisseurs institutionnels et les actionnaires individuels a pour mission d’assurer la communication financière du Groupe sur ses résultats et sa stratégie. En 2014, 107 jours de road shows/conférences ont été organisés avec des analystes ou des investisseurs dans le monde (52 jours en Europe dont 12 jours à Paris, 26 jours aux États-Unis et au Canada, 24 en Asie, 4 au Moyen-Orient et 1 en Russie). Depuis 2012, des rencontres réunissant des investisseurs ISR (Investissement Socialement Responsable) sont organisées régulièrement. En 2014, M. Antony Wyand, Vice-Président du Groupe a participé à 2 roadshows ISR, un à Londres, l’autre à Amsterdam. Les supports utilisés lors de ces réunions sont disponibles sur le site Internet de Société Générale. En juin 2014, un événement ISR intitulé « Manager ses équipes au travers d’objectifs de satisfaction client : une stratégie au service d’une banque de détail en transformation » a été organisé à Paris avec M. Jean-François Sammarcelli – Directeur général délégué du groupe Société Générale. Cette démarche de dialogue sur un thème faisant le lien direct entre RSE et impacts business a été très appréciée des investisseurs. Vigilant à la qualité de ses relations avec ses actionnaires, le Groupe a réuni, outre l’Assemblée Générale qui a rassemblé près de 800 actionnaires le 20 mai 2014, 1 300 actionnaires individuels le 10 décembre à Paris. Les 21 et 22 novembre, Société Générale a par ailleurs pris part au Salon Actionaria et a organisé à cette occasion une rencontre avec plus de 300 actionnaires. La banque a également participé à 3 réunions d’information, en partenariat avec d’autres émetteurs, à Toulouse et Montpellier en juin et à Dijon en octobre, chacun de ces événements ayant réuni entre 200 et 300 participants. Cinq fois par an, le Groupe diffuse la Lettre de l’Actionnaire : chaque trimestre au format newsletter et en juin, après l’Assemblée Générale, au format papier (distribuée à 140 000 exemplaires). Il est en contact avec ses actionnaires au travers de plusieurs supports : Club des actionnaires, n° vert, courriers, pages Internet dédiées, etc. Afin d’être au plus près des attentes de ses actionnaires individuels, le Groupe dispose depuis 1988 d’un Comité Consultatif des Actionnaires dont la mission principale est de formuler un avis sur la politique de relation et de communication menée envers les actionnaires individuels. Leurs questions sont relayées lors de l’Assemblée Générale. En octobre 2014, la communication financière de Société Générale a été distinguée pour la 2e année consécutive lors de la remise des Grands Prix de la Transparence. Ce prix organisé par Labrador récompense, sous l’égide d’un comité scientifique indépendant, la facilité d’accès à l’information réglementée pour toutes les catégories de lecteurs. Société Générale se classe 1re au palmarès des institutions financières selon les critères définis par ce comité (www.grandsprixtransparence.com). 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEISTRATÉGIE ET GOUVERNANCE DE LA RSE Page 301 ENVERS LES ACTEURS POLITIQUES La réglementation susceptible d’impacter les activités de la banque se multiplie et se complexifie. Dans ce contexte, Société Générale s’efforce d’être un interlocuteur proactif auprès des acteurs politiques. Le département Affaires Publiques participe de manière transparente à l’élaboration des législations qui impactent nos activités. En 2014, Société Générale a fourni des informations et des commentaires sur la plupart des évolutions de la réglementation financière de l’Union Européenne. En mai 2014, Société Générale a souhaité s’associer à la déclaration commune de Transparency International France pour la promotion d’un lobbying transparent et intègre, tenant compte des principes recommandés par Transparency International France. Le Groupe a aussi publié sa Charte pour une représentation responsable auprès des pouvoirs publics et des institutions représentatives dont l’objet est de : n préciser les conditions dans lesquelles le Groupe contribue au travail des autorités de régulation à tous les niveaux de gouvernance ; n mettre en avant un lobbying transparent, intègre et contribuant au débat public, auprès de ses collaborateurs et des tiers qui participent – au nom du Groupe – aux processus de décisions publiques ; n établir les principales règles relatives aux activités de représentation auprès des pouvoirs publics et des institutions représentatives. L’intégralité du document relatif aux principales positions du Groupe en 2014 est consultable sur le site institutionnel du Groupe, dans la partie « Finance responsable ». ENVERS LES RÉGULATEURS Voir chapitre 4 p. 143. ENVERS LES SALARIÉS (Voir p. 323 « Écoute et baromètre employeur » et « Bilan des accords collectifs ») ENVERS LES AGENCES DE NOTATION Le Groupe attache une grande importance à ses notations financières et extra-financières. Par la qualité et la transparence des données fournies, il veille à obtenir des scores qui reflètent au mieux ses actions RSE. Le titre Société Générale figure ainsi et ce, depuis de nombreuses années, dans les principaux indices ISR internationaux (FTSE4Good, Euronext Vigeo, Ethibel, STOXX…) et est aussi présent dans un nombre significatif de fonds ISR. (Voir site Internet du Groupe). ENVERS LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES (ONG) Société Générale dialogue avec l’ensemble de ses parties prenantes d’une manière qu’elle souhaite constructive. Le Groupe veille notamment à écouter et dialoguer avec les ONG qui l’alertent sur des problématiques E&S dans sa sphère d’influence ou peuvent l’aider à faire évoluer ses politiques et procédures dans une démarche de progrès. La banque veille à avoir des échanges réguliers sur la mise en œuvre de ses politiques. En 2014, ce type d’échanges a été organisé lors du développement de la nouvelle politique Environnementale et Sociale concernant le secteur agriculture, agroalimentaire et pêche. Au travers de sa liste de surveillance E&S, Société Générale effectue une veille des projets, entreprises ou secteurs financés ou non par la banque et faisant l’objet de controverses ou de campagnes publiques de la part de la société civile. (Voir p. 298 « Engagements environnementaux et sociaux »). La banque a mis en place une procédure centralisant au département RSE les courriers ou contacts émanant d’ONG et visant à l’alerter sur les impacts associés à ses financements ou autres services. Chaque fois que possible, une enquête interne est menée et des réponses documentées sont fournies par écrit ou lors de réunions si pertinent. Au total, durant l’année 2014, Société Générale a participé à des séances de travail et d’échanges avec une dizaine d’ONG (BankTrack, Amis de la Terre, Oxfam, WWF, Greenpeace, Transparency International…), soit au travers de réunions bilatérales, soit au cours de réunions de consultation plus globales organisées notamment par l’OCDE, les Principes de l’Equateur, la Cross-Sector Biodiversity Initiative (CSBI) ou le Thun Group. Le Groupe entretient également des relations régulières et constructives avec CRÉSUS (Chambres RÉgionales du SUrendettement Social) à travers ses partenariats avec les entités du Groupe (CGI, Franfinance, BDDF) et un dialogue avec les responsables de crédit aux particuliers sur l’accompagnement des personnes en difficulté. (Voir p. 304 « des programmes d’accompagnement »). la prévention du surendettement et Pour les partenariats avec d’autres associations. (Voir p. 335 et 336 « Les actions de partenariat ou de mécénat »). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 297 STRATÉGIE ET GOUVERNANCE DE LA RSEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 302 1 . F N A N C E R E S P O N S A B L E , N O S E N G A G E M E N T S ENGAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX Principes généraux Acteur du financement de l’économie réelle, Société Générale est conscient des enjeux sociaux, environnementaux et de convergence économique dans sa sphère d’influence et soucieuse de les prendre en compte dans ses activités. Elle a ainsi pris plusieurs engagements volontaires relatifs à ces sujets. Ces engagements s’appuient sur les engagements institutionnels du Groupe et sur ses obligations réglementaires, et se déclinent au travers des Principes Généraux Environnementaux et Sociaux (E&S) et des politiques E&S sectorielles et transversales qui leur sont annexées. Ces Principes Généraux E&S ont un statut de Directive interne et sont signés par le Président-Directeur général. Ils fournissent un cadre global permettant l’articulation des différentes politiques RSE et tendent à en faciliter la mise en œuvre. Ces Principes précisent notamment les standards et initiatives en matière de droits de l’homme que Société Générale a identifiés comme étant les plus importants : n n n la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels ; les Conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail ; les Principes directeurs pour les entreprises multinationales de l’OCDE et les principes de Ruggie ; n le Pacte mondial des Nations Unies. Ces Principes Généraux sont rendus publics au travers de la communication du Groupe et sont consultables sur son site Internet. En 2014, les Principes Généraux et l’ensemble des politiques E&S ont été révisés afin de clarifier les engagements de Société Générale et les critères de mise en œuvre des politiques les constituant. Politiques sectorielles et transversales Les politiques sectorielles et transversales couvrent désormais douze secteurs, considérés comme potentiellement sensibles d’un point de vue E&S ou éthique, dans lesquels le Groupe joue un rôle actif. En 2014, deux nouvelles politiques sectorielles (Agriculture, pêche et agroalimentaire et Centrales thermiques) sont venues s’ajouter à la liste des secteurs couverts (Barrages et énergie hydroélectrique, Centrales thermiques au charbon, Défense, Exploitation forestière, Huile de palme, Mines, Navires de commerce, Nucléaire civil et Pétrole et gaz). Enfin, une politique E&S transversale porte sur la biodiversité. Élaborées par des groupes de travail transversaux, les politiques E&S sont approuvées par le Comité Exécutif. Elles précisent les 298 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE principaux enjeux et risques E&S du secteur, identifient les standards internationaux les plus reconnus faisant référence dans le secteur et précisent également la déclinaison de ces politiques au niveau des clients et des transactions dédiées. Dans un processus d’amélioration continue, une veille sectorielle permet d’évaluer la nécessité de mettre à jour les politiques existantes. En 2014, la politique sectorielle Mines a été mise à jour afin de refléter l’évolution des standards. D’autre part, afin de faciliter l’application de ces politiques par les équipes opérationnelles, des guides d’application sont progressivement déployés comme sur la politique Défense et sur la politique Huile de palme. Les politiques E&S sont publiques et accessibles sur le site Internet du Groupe (http://www.societegenerale.com/fr/mesurer-notre- performance/rse/finance-responsable). BIODIVERSITÉ Société Générale s’est dotée depuis 2012 d’une politique E&S spécifique sur la biodiversité, applicable à l’ensemble des opérations bancaires et financières du Groupe via des procédures de revue des transactions dédiées et des clients. Cette politique est applicable à l’ensemble des opérations bancaires et financières du Groupe, via des procédures de revue des transactions dédiées et des clients. Les Principes Généraux E&S listent également la Convention sur le patrimoine mondial de l’UNESCO parmi les conventions internationales que la banque s’engage à respecter. Le cadre normatif des Principes de l’Équateur inclut par ailleurs des standards spécifiques sur la biodiversité. Enfin, au sein de ses filiales à l’étranger, des initiatives de sensibilisation à la conservation de la biodiversité et au maintien des éco-systèmes se multiplient. C’est notamment le cas de SGAL en Albanie, de DELTACREDIT en Russie ou SGCB en Nouvelle-Calédonie qui participent à des opérations de reforestation et soutiennent des programmes de biodiversité. Principes de l’Équateur Depuis une dizaine d’années, les politiques et processus de gestion des risques de crédit et de réputation ont progressivement intégré l’évaluation de critères E&S. L’engagement de prise en compte des risques E&S dans le risque de crédit a notamment été concrétisé par l‘adoption des Principes de l’Équateur (EP) en 2007. Les EP constituent le cadre de référence du secteur financier visant à identifier, évaluer et gérer les risques E&S des projets financés et conseillés par les institutions financières. 80 institutions financières internationales les ont adoptés à ce jour. En 2014, suite à l’adoption en 2013 de la version révisée de l’initiative (EP3), Société Générale a mis à jour ses processus internes de mise en œuvre des EP. Les 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTS Page 303 EP 3 élargissent notamment le périmètre de transactions couvertes en incluant certaines transactions dédiées comme les prêts aux entreprises liés à un projet ou encore les prêts-relais. Les EP 3 ont également approfondi les exigences concernant les aspects Droits de l’Homme. La banque a ainsi intégré de nouvelles thématiques relatives aux droits de l’homme aux due diligence réalisées dans le cadre des EP. Ainsi, dans les pays qui ne sont pas « OCDE à hauts revenus », les transactions dédiées pour lesquelles une évaluation E&S est requise, sont ainsi examinées au regard des normes de performance de la Société Financière Internationale (SFI) du groupe Banque Mondiale. Ces normes couvrent en particulier les droits de l’homme au travers de l’évaluation des conditions de travail et des droits des travailleurs, les déplacements de population, ou les impacts sur les populations autochtones. Société Générale participe par ailleurs à plusieurs des groupes de travail au sein de l’initiative EP. Ces réunions permettent aux banques d’échanger entre elles sur les pratiques d’application des EP. MISE EN ŒUVRE DE NOS ENGAGEMENTS E&S DANS NOS MÉTIERS Afin de permettre la mise en œuvre progressive de ses engagements E&S (Principes Généraux E&S, politiques sectorielles et Principes de l’Équateur), le Groupe s’est doté de plusieurs procédures. les modalités d’application des Ces procédures définissent engagements, et ont pour objectif de cadrer l’identification, l’évaluation et le suivi de la mise en œuvre des mesures d’atténuation des impacts E&S associés aux transactions ou aux clients. Elles ont également pour objectif de faciliter l’application des politiques et engagements au sein des diverses entités du Groupe. Ces procédures permettent également de faire le lien entre les impacts négatifs potentiels et les impacts positifs attendus, lien sur lequel repose la finance à impact positif (voir p. 308 « Offre bancaire à caractère environnemental et finance à impact positif »). Évaluation des risques E&S des projets et transactions dédiées L’évaluation des risques E&S des transactions dédiées consiste en partie en l’application des Principes de l’Équateur sur le périmètre couvert par les EP, mais également en une revue d’autres transactions n’entrant pas dans ce périmètre. Cette évaluation s’articule en quelques étapes majeures : n n la catégorisation du projet (A pour les projets aux risques ou impacts E&S potentiels élevés, B pour les projets à risques moyens et C pour les projets à risque faible) ; les niveaux d’évaluation et d’exigences E&S spécifiques sont alors fixés en fonction de la catégorie attribuée au projet. La revue de la documentation E&S (rapport de due diligence le cas échéant ou toute autre documentation reçue du client) est faite par les responsables commerciaux dans les lignes métier. Pour les projets identifiés comme les plus risqués, les experts E&S dédiés sont sollicités. Lors de ces revues, des informations supplémentaires peuvent être demandées au client et/ou à un expert E&S indépendant. Un mémo E&S est ensuite rédigé (pour les projets de catégories A et B). Ce mémo fait partie du dossier de crédit sur la base duquel se prononce la direction des Risques de la banque. En parallèle, les transactions présentant un risque de réputation font l’objet d’une revue et d’un processus de validation spécifiques. n Si des impacts ou risques E&S majeurs sont identifiés, un plan d’action spécifie les mesures nécessaires pour les minimiser les impacts et atténuer les risques E&S potentiels. La mise en œuvre de ce plan d’action est alors intégrée au contrat de prêt, tout comme les standards E&S que le client est tenu de respecter conformément aux exigences des Principes de l’Équateur. En cas de non-respect des standards requis, Société Générale peut décider de retirer son engagement de financement. Durant l’année 2014, 33 financements de projets, 5 prêts aux entreprises liés à un projet et 8 mandats de conseil en matière de financement de projets entrant dans le périmètre des Principes de l’Équateur ont été signés. Une centaine de transactions dédiées (signées ou non) hors périmètre EP ont également fait l’objet d’une revue E&S adaptée en fonction du type d’engagement financier et des enjeux E&S identifiés. Critères E&S dans l’analyse des clients, liste de surveillance et exclusions Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement, des critères d’évaluation E&S des clients sont, depuis 2010, intégrés aux processus de revue client (processus « Know Your Customer » - KYC). La revue E&S s’inscrit dans le processus régulier KYC et nourrit le processus de crédit. Cette revue a pour principal objectif d’identifier d’une part les entreprises ayant des activités dans des secteurs sensibles ou controversés, et d’autre part d’identifier les controverses avérées sur le client relatives à des problèmes E&S. Cette revue est effectuée sur la base d’informations publiques disponibles, collectées via des outils de recherche informatiques et des bases de données et, si nécessaire, d’informations fournies par les responsables clients au sein des lignes métiers. Elle est principalement réalisée par les analystes KYC, soutenus depuis 2010 par deux personnes dédiées à l’évaluation E&S des clients. Des formations sont également dispensées aux nouveaux analystes KYC sur ces sujets. Entre 2010 et fin 2014, près de 4 100 clients ont été analysés à la recherche d’une controverse relative aux sujets E&S. De plus, les clients de la Banque de Financement et d’Investissement identifiés dans des secteurs d’activité pour lesquels une politique E&S a été publiée par la Banque ont fait l’objet d’une revue plus approfondie. Cette analyse a permis de déceler un risque E&S plus élevé dans 20 % des Groupes Clients, pour lesquels une analyse plus approfondie a été menée. Lorsque le risque E&S est jugé trop élevé par la Conformité, Société Générale peut décider de ne pas entrer en relation avec un client ou imposer des restrictions à la relation client. Société Générale a également engagé des discussions avec 5 clients cette année afin de convenir avec eux des moyens d’atténuation de leurs risques E&S. Société Générale poursuit progressivement le déploiement de ce principe d’analyse E&S client à d’autres entités du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 299 FINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTSIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 304 Liste de surveillance Afin de faciliter l’identification des controverses relatives aux sujets E&S, une liste de surveillance E&S est constituée et mise à jour trimestriellement par des experts E&S internes. Cette liste est composée de projets, d’entreprises ou de secteurs, financés ou non par Société Générale, qui font l’objet de controverses ou de campagnes publiques de la part de la société civile. Cette liste de surveillance E&S, permet une veille globale, et vise à alerter les équipes opérationnelles en amont et à mettre en place une évaluation E&S renforcée. Liste d’exclusion des entreprises du secteur de la défense, impliquées dans les armes controversées En plus de la liste de surveillance E&S et dans le cadre de la politique sectorielle Défense, une liste d’exclusion a été élaborée. Elle est constituée d’entreprises qui produisent, fabriquent, stockent ou commercialisent des mines anti-personnel ou des armes à sous- munition, ainsi que d’autres types d’armes très controversées. Société Générale s’étant engagée au travers de sa politique à ne pas fournir, en connaissance de cause, de services bancaires et financiers à ces entreprises, à leurs maisons mères ou à leurs filiales. Toute entrée en relation commerciale est interdite avec les entreprises de cette liste. IMPACTS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DE NOS ACTIVITÉS Soutien à l’économie dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires Au travers de son réseau de filiales, le Groupe, joue un rôle moteur dans le développement des régions où il œuvre. Ses filiales ou succursales, contribuent activement au développement de l’économie dans leurs pays respectifs, assument pleinement leurs responsabilités sociales et environnementales, et engagent des initiatives porteuses de progrès. La banque fournit des emplois, soutient la création et le développement des entreprises et accompagne les projets des collectivités territoriales, renforçant son action de banque citoyenne. Fin 2014, 60,5 % des effectifs du Groupe se situent hors France métropolitaine, dont 10,7 % dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires bas (au sens de la Banque Mondiale) (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Géorgie, Inde, Madagascar, Maroc, Sénégal…) et 12 % dans des pays à revenus moyens (au sens de la Banque Mondiale) (Algérie, Brésil, Bulgarie, Chine, Roumanie, Serbie, Tunisie…). Société Générale continue à adapter son offre de produits et de services au niveau de maturité de chaque marché en proposant notamment des solutions novatrices pour accompagner les populations peu bancarisées, qui représentent le plus grand nombre en Afrique subsaharienne et dans une moindre mesure en Europe de l’est. La stratégie de la banque s’inscrit dans la durée. Certaines de ses filiales ont en effet plus de 50 ans de présence en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun) voire plus de 100 ans (Maroc). Depuis l’ouverture de sa filiale au Togo (succursale de Société Générale Bénin), le groupe Société Générale est désormais présent dans 17 pays africains et bénéficie d’un positionnement unique, qui permet d’offrir à ses clients les avantages d’une banque internationale et la proximité d’une banque locale. En Afrique, le Groupe accompagne les économies locales et sert près de 2,8 millions de clients dont 172 000 entreprises. La coopération des filiales du Groupe avec la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) s’est poursuivie en 2014, avec 5 contrats de financement signés pour un montant total de 85 m EUR. À noter parmi ces transactions un crédit de 10 millions d’euros accordé à Société Générale Monténégro (SGME) pour le financement de prêts immobiliers, volonté d’aider les citoyens monténégrins à accéder à la propriété. D’autres lignes destinées à renforcer l’efficacité énergétique ont également été signées notamment par Bank Republic en Géorgie (Energy Efficiency, 10 M USD). Soutien aux PME EN FRANCE Depuis 150 ans, Société Générale est un acteur incontournable de l’Entreprise, de la TPE et de l’entrepreneuriat. Sa clientèle se compose de 80 000 grandes et moyennes entreprises et de 250 000 TPE et Professionnels. Elle s’attache à accompagner dans les régions les artisans, les entrepreneurs et les entreprises de toute taille, tout au long de leur vie et de leur cycle d’activité. Pour cela, elle s’appuie sur ses collaborateurs, ses filiales de financement dédiées et ses partenaires. Elle fait ainsi bénéficier ses entreprises clientes de ses partenariats avec Coface, Ubifrance, BEI et Bpifrance afin de favoriser leur croissance. UNE ORGANISATION DE PROXIMITÉ POUR APPORTER L’EXPERTISE NÉCESSAIRE À CHAQUE ÉTAPE CLÉ DE LA VIE DES ENTREPRISES L’accompagnement des PME et ETI est un axe fort du soutien à l’économie. La banque a ainsi significativement renforcé son dispositif d’accompagnement des entreprises en termes de réseau de proximité ou d’accès à l’expertise métier. En 2014, le niveau de satisfaction globale des PME envers Société Générale confirme la dynamique engagée depuis plusieurs années. Ces résultats positifs soulignent la pertinence du dispositif de la banque, fondé sur la proximité d’un réseau national à fort ancrage local allié à la puissance et l’expertise d’une banque universelle. Pour preuve, 77 % des clients de Société Générale déclarent que la banque sait mettre ses experts à leur disposition et 8 clients de Société Générale sur 10 considèrent que le dispositif commercial déployé permet de rester proche des PME (+11 pts vs 2010)(1). (1) Périmètre de l’étude : 2 720 responsables de la relation bancaire au sein de PME (CA<75 m€), dont 603 clients Société Générale, ont été interrogés par téléphone par l’institut CSA en Février/Mars 2014. 300 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTS Page 305 SOUTIEN À LA CRÉATION D’ENTREPRISE En 2014, Société Générale est entrée en relation avec 23 525 entreprises créées depuis moins d’un an en France (+0,9 % par rapport à fin décembre 2013), soit 66 % de nouveaux clients professionnels au 31 décembre 2014, auxquelles elle a accordé environ 4 621 prêts moyen/long terme, pour un montant de 462 M EUR. Société Générale assure à ses clients un accompagnement adapté en s’appuyant sur des réseaux spécialisés, ce qui permet d’augmenter sensiblement le taux de survie des nouvelles entreprises (taux de survie de 87 % à trois ans et 84 % à cinq ans pour les créateurs d’entreprises accompagnées par un réseau spécialisé contre un taux de survie au niveau national de 51,5 %. Source : INSEE – 2011). Elle compte, entre autres, parmi ses partenaires CCI Entreprendre en France, Initiative France, le réseau des BGE (Boutiques de Gestion), le Moovjee (Mouvement pour les Jeunes et les Étudiants Entrepreneurs), la Société Nationales des Meilleurs Ouvriers de France, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), l’IME (l’Institut du Mentorat Entrepreneurial), le Réseau Entreprendre. Cette année encore, Société Générale a participé à de nombreuses manifestations aux côtés de ses partenaires et organisé diverses conférences sur le thème de la création et de la reprise d’entreprise. La banque est partenaire de 154 plateformes locales d’Initiative France (6 partenariats supplémentaires initiés) qui ont permis la création ou la reprise de 11 912 entreprises en 2013 générant plus de 28 000 emplois directs dès la 1re année. En complément des prêts d’honneur (prêts à taux zéro, sans garantie) des 230 plateformes, la banque a attribué 953 prêts pour un montant de 57,2 M EUR à des entrepreneurs agréés par Initiative France en 2013 (chiffres communiqués par Initiative France en 2014 dans son rapport d’activité). Lancée dès 2012 la Collection de cartes business entrepreneurs permet au réseau d’accompagnement choisi (Initiative France ou Moovjee) de bénéficier d’un soutien financier mais surtout d’actions conjointes faisant appel à l’expertise des collaborateurs de la banque. Par le biais de partenariats, Société Générale favorise également l’accès au crédit pour les créateurs et repreneurs d’entreprises. En 2014, elle a d’ailleurs renouvelé son partenariat avec la SIAGI(2), Société Générale facilite ainsi l’accès au crédit pour les entrepreneurs : artisans, commerçants, professions libérales et TPE en particulier. La garantie SIAGI permet à l’emprunteur de ne pas engager sa caution personnelle ou de la limiter. Un partenariat entre le Groupe Crédit du Nord et Isodev a été signé en janvier 2014. Avec Isodev, société spécialisée dans la distribution de quasi fonds propres aux PME et 10 mois après le lancement, ce sont 1 280 dossiers qui ont été présentés, 76 sont en cours d’instruction, 490 ont été refusés, 368 ont été classés sans suite par le client (y compris des dossiers accordés) et 272 ont été accordés. Le montant décaissé s’élève à 7,4 M EUR (35 300 EUR en moyenne) ; 63 dossiers sont en cours de signature et décaissement pour 2,4 M EUR (portant la moyenne à 36 100 EUR. ACCOMPAGNEMENT AU DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES L’engagement à accompagner le développement des entreprises et la mobilisation à soutenir les efforts collectifs de relance de l’économie européenne et française, ont été réaffirmés par le Groupe lors du lancement dans ses réseaux (Société Générale et Crédit du Nord) d’une offre spéciale de crédit dédiée aux PME, TPE et professionnels en France et en faveur de l’investissement en France. Cette offre prévoit de mettre à disposition une enveloppe globale de 2 Mds EUR de crédits à des taux exceptionnels pour financer leurs projets d’investissement. Société Générale par l’intermédiaire de ses filiales, se mobilise afin de déployer la stratégie d’accompagnement du Groupe. Parmi les offres mises en place en 2014, nous pouvons citer : n n n en mars, la filiale d’affacturage CGA (Compagnie Générale d’Affacturage) a lancé sa nouvelle plateforme de « supply chain finance » pour accompagner la croissance des PME. Cette plateforme (SCF) a été développée pour répondre à l’intérêt accru des grandes entreprises de soutenir les petites et moyennes entreprises pour encourager leur propre croissance économique, leurs intérêts ainsi que ceux de leurs fournisseurs, souvent plus petits et parfois implantés à l’étranger. Cette solution apporte une réponse pertinente à toutes les parties de la « supply chain » ; la nouvelle offre de financement de factures à la demande « Avance évolutive » vient également enrichir le dispositif. Elle permet aux entreprises de disposer d’une réserve de financement (jusqu’à 1,5 M EUR) et de choisir les factures sur lesquelles elles souhaitent bénéficier d’une avance, sans obligation de remettre l’intégralité du chiffre d’affaires réalisé sur les clients cédés. Elle complète ainsi la gamme de financements à court terme pour accompagner les entreprises dans le financement de leur cycle d’exploitation ; le Groupe propose également une palette complète et intégrée de services de banque de financement et d’investissement (conseil, financement bancaire ou via les marchés de capitaux, investissement en capital) par l’intermédiaire de MCIB (Mid Capital Investment Banking) qui rassemble plus de 90 professionnels, basés à Paris et dans les six délégations régionales de province du réseau Société Générale. MCIB est un partenariat entre la Banque de détail en France et la Banque de Financement et d’Investissement dont la mission est d’accompagner les entreprises de taille moyenne cotées ou non cotées dans leur développement et leur transmission. À L’INTERNATIONAL En accord avec sa stratégie globale, dans les autres pays où le Groupe est présent, il s’attache à nouer et entretenir des partenariats avec les institutions financières internationales afin de proposer des solutions de financements en adéquation avec les besoins des entreprises (économie locale) qu’il accompagne. Les relations avec la BEI se sont développées en 2014, avec 12 contrats signés pour un montant total de 640 M EUR, lignes généralement dédiées aux PMEs et Mid-Caps, dont 415 M EUR chez Société Générale Equipment Finance (SGEF). À noter parmi les transactions majeures de l’année : n la BEI et SGEF Italie ont signé un accord pour une ligne de crédit de 100 M EUR en faveur des PME Italiennes. Il s’agit de la première opération en Italie entre la BEI et le Groupe Société Générale, qui ont par ailleurs établi des liens durables dans plusieurs pays Européens. Au Royaume Uni et en Scandinavie, SGEF UK et SG Finans sont entrés en relation avec la BEI et signé des contrats de 50 M GBP (60 M EUR) et 80 M EUR respectivement, pour des lignes dédiées aux financements des PMEs ; (2) Créée en 1966 par les Chambres de métiers et de l’artisanat, la SIAGI intervient dans les secteurs de l’Artisanat et des activités de proximité. SIAGI garantit les crédits octroyés par l’ensemble des établissements bancaires de la place. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 301 FINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTSIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 306 Pour preuve de son ancrage dans le tissu économique des régions dans lesquelles le Groupe est présent, sa filiale Société Générale Equipment Finance a reçu trois récompenses lors de la Conférence Leasing Life 2014, face à ses grands concurrents internationaux, notamment le prix « SME Champion of the Year » pour la 3e année consécutive, reconnaissance de son engagement auprès de la clientèle des PME à l’échelle internationale et de son soutien particulier aux PME européennes. 70 % des financements octroyés par Société Générale Equipment Finance sont à destination des PME/PMI. Rappelons également la démarche de Société Générale Algérie (SGA) qui a inauguré 2 nouveaux centres d’affaires dédiés aux entreprises et aux PME portant à 10 le nombre de ces agences bancaires spécifiques. Les collaborateurs de ces centres sont formés pour accompagner spécifiquement les PME et proposer ainsi des offres et services adaptés à leurs besoins. Financement des états et collectivités territoriales Société Générale contribue depuis plus de vingt ans au financement du secteur public et parapublic. Société Générale finance ainsi des investissements d’intérêt général, notamment auprès des acteurs de l’Économie Publique (logement social, établissements publics, aménagement). Le montant des encours, court, moyen et long terme, sur l’ensemble de ces marchés est d’environ 17 Mds EUR au 31 décembre 2014. Société Générale a diversifié son offre auprès des Collectivités Territoriales en leur proposant du co-financement en partenariat avec des investisseurs institutionnels. En France comme à l’étranger, le Groupe respecte les principes de la charte Gissler dans ses opérations avec les collectivités publiques. Financement du système associatif en France Les associations constituent des acteurs importants de l’économie française du fait de leur production de richesses intrinsèques, des emplois créés et des services rendus. Société Générale a, depuis de nombreuses années, tissé des relations étroites avec le monde des associations sur l’ensemble du territoire. Avec une part de marché globale de 10 % et 120 000 associations clientes auxquelles viennent se rajouter près de 37 000 associations clientes des banques du Groupe Crédit du Nord, la banque leur apporte son savoir faire pour leur permettre de réaliser leurs objectifs, en finançant leurs projets, en les aidant à gérer leurs avoirs et en facilitant leur gestion au quotidien. Parallèlement à ces engagements, Société Générale, en partenariat avec le cabinet Fidal, a organisé une quarantaine de réunions d’information sur des sujets juridiques ou fiscaux d’actualité afin d’apporter un regard d’expert sur les problématiques des associations. Enfin, grâce à son offre de cartes caritatives et un Service d’Épargne Solidaire, elle soutient une soixantaine d’associations. n n n n n n n en Roumanie, BRD a conclu un nouveau partenariat avec le Fonds Européen d’Investissement (FEI) lui permettant de mettre à disposition des PME roumaines 20 M EUR de prêts d’investissement ou de crédits d’exploitation à un taux bonifié (subventionné à hauteur de 50 %) et des garanties réduites ; de même, dans le cadre d’un accord signé avec le FEI, SG Leasing Croatie a obtenu une enveloppe de 7 M EUR pour accorder des prêts aux micro-entreprises croates, en particulier à des auto-entrepreneurs, des petites et microentreprises ; en Modavie, Mobiasbanca a signé un partenariat bilatéral, intégrant un mécanisme de partage des risques, avec la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), pour répondre aux besoins de financement des entreprises de taille moyenne dans la limite de 10 M EUR ; en République tchèque, pour la 2e année consécutive, Komerční Banka (KB) renouvelle son programme « Nastartujte soi » (Start yourself up) permettant d’offrir une bourse aux entrepreneurs de start-ups. KB a également mis en place des financements BEI destinés aux PMEs ayant l’intention d’embaucher au moins un jeune entre 15 et 29 ans (programme « Jobs for Youth »), pour 75 M EUR au total. Avec CEB (Banque de Développement du Conseil de l’Europe), KB par ailleurs a signé une ligne de 100 M EUR pour financer l’amélioration des conditions de vie dans les zones urbaines et rurales et pour la protection de l’environnement (Improving Living Conditions in Urban and Rural Areas/Protection of the Environment) ; au Maroc, SGMA poursuit son partenariat avec « Réseau Maroc Entreprendre » pour l’octroi de prêts d’honneur à des créateurs de TPME. En 2014, une nouvelle convention a été signée avec l’association en mettant de nouveau à sa disposition une enveloppe financière de 1 M MAD (91 600 EUR) sans intérêts. L’impact de ce soutien devrait être encore plus significatif en 2015 suite à l’ouverture de plusieurs bureaux régionaux (Rabat, Agadir, Marrakech). Société Générale a également établi des partenariats ou associations pour mettre en place des offres adaptées au contexte local. Plusieurs opérations illustrent ce soutien en 2014 : en novembre, Société Générale Bénin (SGB) a signé une convention PAMESO, plan d’aide à la méso-finance coordonné par l’AFD sur des fonds de l’Union Européenne. Grâce à ce soutien financier partenaire, SGB pourra faciliter encore plus l’accès au financement et aux crédits des TPE et PME au Bénin et, par ce biais, aider ces entreprises à se développer mais aussi à sortir du marché « informel » ; en recevant un nouveau soutien financier de 20 M EUR de la part de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) lui permettant de proposer un nouveau programme de prêts aux entrepreneurs locaux, Société Générale Ghana réaffirme son engagement dans le développement des PME locales du secteur privé, soutenu grâce à ses nombreux partenariats avec plusieurs institutions financières internationales ; n Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement, a signé un accord de 12,5 M EUR avec Société Générale Tchad (SGT) venant s’ajouter à une nouvelle ligne de financement de 20 M USD signée avec le Ghana avec l’engagement d’allouer 10 M USD au secteur agricole. Ces lignes permettent de répondre à la demande croissante des PME pour financer des prêts et des projets et de soutenir l’activité économique et les emplois dans ces pays. 302 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTS Page 307 LOYAUTÉ DES PRATIQUES La loyauté du comportement à l’égard de la clientèle, de façon plus générale l’intégrité des pratiques bancaires et financières concourent de façon décisive à la réputation de Société Générale. En veillant au respect de ces règles, le Groupe contribue à accroître un actif essentiel, la confiance dont il jouit vis-à-vis des clients, des autres contreparties, des collaborateurs et des autorités de régulation dont il dépend. limiter les frais en cas d’incident, clients qui peuvent ainsi bénéficier, pour une somme modique, de moyens de paiement sécurisés et d’une utilisation normale du compte bancaire. À fin décembre 2014, 27 943 clients Société Générale sont détenteurs de l’offre GENERIS et 971 clients Crédit du Nord sont détenteurs de l’offre équivalente. À l’international, des initiatives continuent à progresser et ouvrent d’ores et déjà la route à d’autres projets en 2015 : Les actions de protection des clients L’ambition du Groupe est d’être la banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l’engagement de ses équipes (voir chapitre 4.10, p. 277 « MIF 2 »). Dans le cadre de la stratégie du Groupe, l’ensemble des métiers du Groupe s’est engagé à lancer des plans d’actions Satisfaction Clients. (Voir p. 295 « Dialogue avec les parties prenantes »). MODE DE RÉMUNÉRATION DES CONSEILLERS La politique de rémunération du Groupe est déterminée de manière à éviter la mise en place d’incitations qui pourraient entraîner des situations de conflit d’intérêts entre ses collaborateurs et ses clients. Les principes et règles de gouvernance régissant la rémunération figurent dans la documentation normative du Groupe relative à la politique de gestion des conflits d’intérêts. le Un accord d’entreprise signé en commissionnement à l’acte des forces de vente de la Banque de détail et de la Banque Privée en France au profit de la rémunération annuelle globale brute et de la part variable. Cet accord est applicable depuis le 1er janvier 2014. juin 2013 supprime INCLUSION FINANCIÈRE QUELQUES MESURES PERMETTANT À TOUS D’ÊTRE BANCARISÉS S’agissant du droit au compte, Société Générale et Crédit du Nord, en application de l’article L312-1 du code monétaire et financier mettent gratuitement à la disposition des clients bénéficiaires de ce droit les services constituant le « service bancaire de base » tels que ces services sont définis réglementairement. Les deux établissements sont en conformité avec la loi Moscovici (loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires) qui est venue renforcer le caractère effectif de ce droit (entre autres, délai d’ouverture réduit et exercice du droit au compte au nom du bénéficiaire par les acteurs de la sphère sociale). Depuis 2005 et les engagements pris par la profession bancaire pour rendre « la banque plus facile pour tous », Société Générale et Crédit du Nord proposent une gamme de moyens de paiements alternatifs (GPA) à ceux de leurs clients dépourvus de chéquier. En 2013 et 2014, la loi Moscovici et ses textes d’application sont venus inscrire dans le champ réglementaire tout en les renforçant les engagements successifs qui avaient été pris depuis 2005 en matière de prise en charge des clients fragiles (détection et offre adaptée). Ainsi Société Générale et Crédit du Nord, conformément à leurs obligations, mettent en œuvre les critères de détection de ces clients en situation de fragilité financière. Cela leur permet de proposer systématiquement à ces clients une offre spécifique de nature à n n n n au Sénégal, Manko, la Société d’Appui à l’Inclusion financière, filiale à 100 % de Société Générale offre de puis 2013 des produits et services bancaires aux populations disposant de revenus modestes et à celles n’ayant pas encore accès au système bancaire traditionnel. L’ensemble de ces produits et services bancaires sont distribués soit par téléphone mobile (technologie Yoban’tel développée par SGBS - Société Générale de Banques au Sénégal en 2011) soit par l’agence Manko. Par ailleurs, des cours d’éducation financière, dispensés par une association (en relation avec Manko) et moyennant une somme minime, ont aussi été mis en place pour aider les clients en difficulté. Depuis 2014, Manko connaît une nouvelle phase de développement à travers son extension vers des populations déjà bancarisées du secteur informel et/ou à bas revenus, ainsi que l’ouverture prochaine de nouvelles agences. Le concept a vocation à être déployé dans d’autres pays du continent africain ; au Cameroun, le concept développé en 2013 par la filiale Société Générale Cameroun, d’agence mobile qui sillonne les routes à la rencontre des populations, a couvert 390 000 km et permis à ses clients d’effectuer plus de 5 000 opérations bancaires sur 2014\. Cette agence mobile, un véhicule entièrement relooké, équipé des dernières technologies de l’information et des communications, dispose des outils qui permettent au conseiller clientèle de réaliser toutes les opérations bancaires et de fournir les mêmes services qu’une agence classique ; au Tchad, Société Générale Tchad a développé une solution push SMS vocal, qui permet d’informer et alerter tous ses clients, notamment les populations analphabètes (78 % de la population tchadienne) grâce à l’envoi de messages SMS vocaux en lieu et place des messages écrits. Ce projet innovant, issu d’ateliers créatifs au sein de la banque, permet une totale accessibilité aussi bien aux illettrés qu’aux malvoyants et non-voyants ; en Inde, Société Générale India a lancé en 2014 un plan d’inclusion financière qui permet d’aller à la rencontre de populations éloignées de tout en leur amenant les services bancaires de base et de les sensibiliser à la gestion d’un budget. Société Générale India a par ailleurs, noué un partenariat avec un opérateur local afin de faciliter l’accès à ces services au moyen de leur téléphone mobile. Cette initiative est déployée dans 2 villages pour le moment et 260 comptes ont été ouverts en quelques mois. POUR LES PERSONNES PRÉSENTANT UN RISQUE DE SANTÉ AGGRAVÉ Société Générale développe des produits et des services s’adaptant aux besoins de chacun. En France, dans le cadre de la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) signée en 2007 et révisée en 2011 entre les professionnels de la banque et de l’assurance, pour faciliter l’accès à l’assurance et au crédit des personnes présentant GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 303 FINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTSIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 308 un risque aggravé de santé, Société Générale et Crédit du Nord facilitent l’accès au crédit (immobilier et consommation) et prévoient un mécanisme de mutualisation partielle des surprimes d’assurance pour les plus modestes. ATTENTION PORTÉE AU SURENDETTEMENT Le réseau Société Générale France dispose depuis 2004 des moyens nécessaires à l’identification des clientèles surendettées afin de proposer un traitement responsable de ces dossiers. Entrée en vigueur en novembre 2010, la loi sur le crédit à la consommation a modifié le cadre réglementaire sans changer radicalement le dispositif de Société Générale qui était précurseur à cet égard. UN PROCESSUS DÉDIÉ AU SURENDETTEMENT Société Générale a adopté dès 2004 une position responsable vis- à-vis du sujet du surendettement au moyen d’un processus dédié. Elle maintient le service des comptes bancaires sur lesquels sont domiciliés les revenus, sauf cas particulier et informe les clients surendettés des moyens de paiement alternatifs au chèque. Le débiteur continue à bénéficier du découvert qui lui avait été accordé. La gestion de la relation Client s’appuie sur un dispositif complémentaire : les conseillers de clientèle assurent le suivi du compte au quotidien ; les opérateurs en back office qui gèrent les encours de crédit dans la phase qui précède l’acceptation du dossier et le plan d’apurement dès lors que celui-ci est accepté. Cette organisation empêche un accroissement des crédits supportés par le client surendetté, tout en permettant un suivi personnalisé au quotidien. Une personne surendettée étant vulnérable, il convient de lui empêcher l’accès à de nouveaux crédits. Pour autant le service d’un compte bancaire et de moyens de paiement adaptés doivent permettre le maintien d’une vie sociale. Elle peut alors souscrire l’offre spécifique de nature à limiter les frais en cas d’incident. (Voir « Mesures permettant à tous d’être bancarisés » p. 303). UNE PRISE EN CHARGE DES CLIENTS FRAGILISÉS POUR PRÉVENIR LE SURENDETTEMENT n Le dispositif de prise en charge des clients fragilisés, opérationnel dans l’ensemble du réseau d’agences en France depuis mi-2013, repose sur : le recensement de tous les clients répondant à certains critères de fragilité (dépassements d’autorisation prolongés, impayés de crédit, etc.) ; la prise en charge de ces clients par des plateformes de conseillers spécialisés qui assurent temporairement la relation commerciale à la place de l’agence ; la recherche, avec les clients pris en charge, de solutions d’apurement progressif des impayés, en privilégiant autant que possible la voie du retour en encours sain sur celle du contentieux ; la reprise, à l’issue de la période d’apurement, de la relation des clients avec leur agence. n À fin novembre 2014, les plates-formes de négociation amiable ont pris en charge plus de 37 000 clients. Les clients ainsi assistés restent en moyenne plus de 3 mois et demi avant l’issue de leur dossier. Ce 304 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n sont environ 64 % d’entre eux qui retrouvent une situation financière assainie et leur relation bancaire reprend son cours dans leur agence Société Générale. le crédit Franfinance, filiale du Groupe spécialisée dans consommation a également mis en place des actions visant à prévenir le surendettement. En 2010, Franfinance et CGI ont signé une convention de partenariat avec CRÉSUS (Chambres RÉgionales de SUrendettement Social), un réseau d’associations fédérées qui accompagne depuis 1992 les personnes mal endettées ou surendettées. Dans ce cadre, les deux filiales françaises du groupe Société Générale, spécialisées dans le crédit à la consommation, proposent à leurs clients présentant des signes de fragilité financière de contacter l’association CRÉSUS de leur région. La signature d’une charte d’accompagnement entre l’association et le client volontaire ouvre sur la réalisation d’un bilan budgétaire et social, suivi d’un accompagnement de proximité visant à renforcer la sauvegarde de son équilibre financier. ÉDUCATION FINANCIÈRE Conscient qu’un usage raisonné des produits et des services bancaires passe par l’éducation financière et la mise à disposition d’informations claires sur ses produits et services, Société Générale déploie dans son réseau des outils pour améliorer le niveau d’éducation financière des clients. DES PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT En France, Société Générale et CRÉSUS ont lancé ensemble un programme d’éducation budgétaire réalisé dans le cadre d’un mécénat de compétences. Ce projet Éducation Financière vise à sensibiliser les jeunes aux enjeux d’une bonne gestion budgétaire et se concrétise par des interventions conjointes et bénévoles dans des Centres de Formation d’Apprenti(e)s (CFA) de 4 régions de France ayant accepté la proposition de Société Générale et CRÉSUS. Suite au succès de l’expérimentation en 2013, avec 100 collaborateurs engagés, ce projet se poursuit en 2014-2015 avec l’objectif de sensibiliser 3 000 jeunes et de mobiliser 200 collaborateurs volontaires. À l’étranger de nombreuses initiatives se mettent en place, à titre d’exemples : au Maroc, SGMA participe à un programme global de bancarisation et d’éducation financière : les établissements bancaires se sont concertés pour initier diverses actions visant à familiariser un public non averti, notamment les jeunes, à certains concepts financiers de base ; n Société Générale Albania (SGAL) s’est associé à la Global Money Week, en organisant un événement de promotion de l’éducation financière en coopération avec la Banque d’Albanie. Les dirigeants ont expliqué les clés et le rôle d’une banque et ouvert les portes du siège et des agences à des lycéens ; n Komerční Banka et sa fondation KB Jistota aident les jeunes des foyers d’enfance à entrer dans la vie active en leur donnant des repères dans le monde complexe de la finance, grâce au programme international « Skills to succeed » (« des compétences pour réussir ») ; en Espagne, suite au succès rencontré par le plan de volontariat mis en place en 2013 au sein de la filiale, une équipe de 10 bénévoles permanents contribue à un programme d’éducation financière en partenariat avec la fondation INTEGRA. 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTS Page 309 D’autres initiatives se déploient également en Roumanie, en Russie, aux USA, au Bénin, au Sénégal… DES OUTILS D’AIDE À L’ÉDUCATION FINANCIÈRE Dans un souci de transparence et de pédagogie, Société Générale met à disposition de ses clients ou partenaires de nombreux outils de simulation ou de calcul financier on-line ou sur les applications partenaires. À titre d’exemple, Société Générale Equipment Finance UK a développé une calculette financière ‘SGEF Assist quote’ sous forme d’application smartphone pour ses clients « vendors » apporteurs d’affaires, offrant simplicité, transparence et interaction immédiate entre les 3 parties concernées (client final, revendeur ou constructeur et SGEF). En France, Société Générale s’est également associée au groupe Playbac pour proposer un site internet d’éducation financière dédié aux 6-11 ans. Ce site abcbanque.fr offre un contenu pédagogique à travers des jeux, des vidéos, des actus et différents outils qui permettent aux enfants d’apprendre en s’amusant. Au sein du site, l’Espace Parents, propose conseils et thèmes de réflexion pour les accompagner au mieux dans cet apprentissage. Le tout est complété d’un guide pédagogique adossé à un guide commercial qui est remis lors des entrées en relation. SÉCURITÉ NUMÉRIQUE Soucieuse de protéger les nouveaux usages de ses clients, Société Générale qui a fait de la banque relationnelle et digitale le cœur de son dispositif a déployé un ensemble de solutions. Afin de sécuriser les opérations bancaires de ses clients, elle propose notamment le téléchargement gratuit de Trusteer®, un logiciel puissant spécialisé dans la détection des virus bancaires. Plus récemment, la banque a développé le Pass sécurité, une solution qui permet à l’utilisateur de valider sur son smartphone, dans l’Appli Société Générale, une transaction démarrée sur internet. Ce système constitue une protection supplémentaire pour les achats en ligne. Société Générale est également engagée dans un programme de lutte contre les fraudes cybercriminelles via l’exploitation de Big Data. Ces technologies vont permettre de détecter et donc de réagir rapidement à certains types d’attaques que subissent les clients (exemple : vol via phishing des identifiants bancaires du client). Pour sécuriser l’accès aux services sensibles, la banque expérimente, la biométrie vocale qui permet de renforcer l’authentification. Une expérience a eu lieu récemment auprès de 300 collaborateurs. Enfin, parce que le rôle de l’humain dans la cybersécurité n’est plus à démontrer, et que les fraudeurs sont de plus en plus inventifs et organisés, pour prévenir les fraudes bancaires par ingénierie sociale chez ses clients et prospects, Société Générale anime depuis plus d’un an, en partenariat avec les autorités judiciaires, des conférences pour les chefs d’entreprises, trésoriers… Un site internet dédié (https ://entreprises. societegenerale.fr/securite.html), un guide de bonnes pratiques et des messages de sensibilisation sont aussi régulièrement diffusés. Société Générale a lancé du 14 octobre au 17 décembre 2014 la 2e édition des « Cafés 2.0 », des ateliers pédagogiques ouverts à tous pour se familiariser avec le numérique, dans 30 agences en France, avec des formateurs spécialistes du numérique. Ces séances sont l’occasion de sensibiliser et d’informer sur les risques liés à l’utilisation des nouvelles technologies et permettent également de lever les freins éventuels de certains. En matière bancaire comme dans tous les domaines, la sécurité et la vigilance sont primordiales. Par ailleurs, Société Générale s’associe aux Chambres de Commerce et d’Industrie et propose à l’ensemble de sa clientèle Professionnelle une formation « Cafés 2.0 » adaptée à ses services. Les actions engagées pour prévenir la corruption Société Générale a pris dès l’année 2000 des engagements dans le cadre du groupe de Wolfsberg puis en 2003 dans le cadre du Pacte Mondial. Le dispositif de lutte anti-blanchiment inclut la surveillance de l’instrumentalisation éventuelle du système bancaire par des tiers pour se livrer à la corruption. En 2014, le groupe de Wolfsberg a publié des principes de sécurité financière dans le Correspondant Banking (en anglais : Wolfsberg Anti-Money Laundering Principles for Correspondent Banking). En matière de lutte contre la corruption, Société Générale a des principes stricts qui sont inscrits dans le Code de conduite et se conforme aux dispositions des réglementations les plus rigoureuses en la matière, notamment le UK Bribery Act. Un suivi étroit de leur mise en œuvre a été mis en place. Les dispositions et contrôles obligatoires sont diffusés depuis 2001 via des instructions, actualisées régulièrement, applicables à l’ensemble du Groupe. (Voir chapitre 4 : « Risques de non conformité et de réputation, et risques juridiques » p. 274 et suivantes). Le code de conduite Société Générale Le Code de conduite du Groupe a fait l’objet d’une nouvelle rédaction parue en janvier 2013, sous la forme de directive signée par le Président-Directeur général. Il se place dans la continuité de la version antérieure et constitue la base de l’éthique professionnelle du Groupe. Il fait partie de la Documentation Normative sur laquelle s’appuie le dispositif de gouvernance. Il est disponible dans les 8 langues les plus pratiquées dans le Groupe et applicable à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Ces règles vont au-delà de la stricte application des dispositions légales et réglementaires en vigueur, et constituent un socle homogène au sein du Groupe. La nouvelle version du Code clarifie les droits et devoirs des collaborateurs, clients, fournisseurs, et actionnaires dans la relation avec Société Générale. Il promeut la responsabilité sociale et environnementale et rappelle les principaux engagements pris par le Groupe tels le Pacte mondial et l’UNEP-FI (United Nations Environment Programme – Finance Initiative), et l’utilisation parcimonieuse des ressources naturelles et énergétiques. Des précisions s’ajoutent aux fondamentaux que sont : le respect des engagements fondamentaux (tels que les Droits de l’Homme, le respect de l’environnement, etc.), la prévention des conflits d’intérêts, de la corruption et du blanchiment, la conduite du politique cadeau, les achats responsables et la procédure d’escalade en cas de non- conformité. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 305 FINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTSIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 310 Il contribue ainsi à la prévention des risques afin de consolider la réputation et la démarche responsable de l’entreprise. Le code de conduite est disponible sur le site internet du Groupe. (Voir chapitre 4-10, p. 275 « La culture conformité »). Conduite fiscale Le Code de Conduite Fiscale du Groupe approuvé par le Conseil d’administration en novembre 2010 s’inscrit dans le cadre des évolutions internationales en vue de lutter contre les pratiques fiscales dommageables notamment à la demande de l’OCDE. Il est disponible sur le site Internet du Groupe. Avec ce Code, Société Générale s’engage notamment à ne pas faciliter ou soutenir des opérations avec les clients dont l’efficacité repose sur la non-transmission d’informations aux autorités fiscales. À ce titre, le Groupe s’est pleinement investi dans la mise en œuvre des réglementations visant à assurer la transparence fiscale (FATCA, Directive Coopération administrative dans le domaine fiscal et dernièrement Common Reporting Standard). Il est à noter en particulier que toutes les filiales de la banque privée sont implantées dans des États ayant adopté le Common Reporting Standard. Dès 2016 et au plus tard au 1er janvier 2017 en fonction des conventions internationales signées, elles pratiqueront ainsi l’échange automatique de renseignements à l’égard des 98 pays engagés à aujourd’hui. Il a par ailleurs été décidé de renforcer de manière explicite l’information quant à l’obligation faite à notre clientèle internationale en Banque Privée de se conformer aux lois et réglementations d’ordre fiscal de l’ensemble des juridictions qui lui sont applicables. Une section spécifique a ainsi été inscrite dans les Conditions générales de toutes nos implantations à l’étranger en 2013\. Dans ce cadre, le Groupe demeure ainsi vigilant sur la conformité fiscale de ses activités et de ses clients. Société Générale ne détient aucune implantation en activité dans des États figurant sur la liste des États ou Territoires Non Coopératifs (ETNC) établie par le Gouvernement français. La banque a défini depuis 2003 des règles internes strictes afin d’éviter tout développement d’implantations dans les pays qualifiés de paradis fiscaux non coopératifs par l’OCDE. Toute implantation, ou tout développement d’activités, dans les implantations existantes ne peut être autorisé que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction des risques. Depuis 2010, Société Générale a décidé de fermer, et a mis en œuvre les démarches nécessaires pour fermer, toutes les implantations du Groupe dans des ETNC et dont la liste a été mise à jour par l’arrêté ministériel du 17 janvier 2014 (publié au JO du 19 janvier 2014). En 2014, Société Générale ne détenait plus, directement ou indirectement, aucune implantation en activité dans les États concernés. Société Générale détient une licence non utilisée à Brunei et une implantation inactive et en liquidation aux Iles Vierges Britanniques. Par ailleurs, le Groupe proscrit les nouvelles implantations dans une liste élargie dite « liste SG » (établie à partir de pays ayant quitté tardivement la liste grise de l’OCDE). Le Groupe ne s’interdit pas toute présence dans des places financières reconnues comme Singapour, Hongkong, le Luxembourg dès lors qu’y est développée une activité bancaire et financière effective répondant aux besoins de la clientèle locale ou internationale. L’activité du Groupe dans ces places financières contribue par ailleurs à développer l’activité française du Groupe. Enfin le Groupe respecte les dispositions du code général des impôts et notamment de l’article 209 B (« Controlled Foreign Companies rules ») qui prévoit la taxation en France d’entités établies dans des pays où l’impôt sur les bénéfices est inférieur à 50 % du taux français (ex : SGA aux Antilles Néerlandaises). (Voir chapitre 2-12, p. 57 « Informations relatives aux implantations et activités en 31 décembre 2014 ». 306 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS ENGAGEMENTS Page 311 2 . F N A N C E R E S P O N S A B L E , N O S P R O D U T S E T S E R I C E S L’OFFRE DE PRODUITS ET SERVICES SOLIDAIRES DE LA BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE Société Générale, l’une des premières banques à avoir proposé des produits de finance solidaire, rapproche les clients des entrepreneurs sociaux et accompagne ses clients dans leur démarche solidaire. En 2014, la banque a continué à élargir le nombre d’associations partenaires et à étoffer sa gamme de produits et services. L’offre bancaire solidaire Société Générale s’adresse à l’ensemble de ses clients, particuliers, professionnels et entreprises, leur permettant d’effectuer des versements à de nombreuses associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général. Au global, avec les trois produits, Service d’Épargne Solidaire, cartes Collection caritatives et Programme de fidélisation Filigrane, Société Générale a permis en 2014 un total de versements s’élevant à plus de 1,8 m EUR, en progression de 26 % par rapport à 2013, à 50 associations partenaires. Des campagnes promotionnelles sur les cartes Collection caritatives et les Services d’Épargne Solidaire ont lieu en novembre 2014 pour soutenir l’élan solidaire. Le Service d’Épargne Solidaire Le service d’épargne solidaire permet aux clients de verser tout ou partie (25, 50, 75 ou 100 %) des intérêts de leurs livrets d’épargne (Livret A, Livret Développement Durable, Livret Jeune, CSL, Livret Épargne Plus, Livret BFM Avenir) à une ou plusieurs associations ou fondations qui soutiennent une cause humanitaire ou sociale et agissent en faveur de la santé ou de l’environnement. Ils donnent lieu à abondement par Société Générale. À fin 2014, on dénombre 31 073 Services d’Épargne Solidaire et 328 167 EUR d’intérêts ont été reversés pendant l’année (soit +5,4 % par rapport à 2013) se décomposant comme suit : n n n 286 544 EUR de dons clients (dont 50 709 EUR de clients BFM - Banque Française Mutualiste) ; 28 666 EUR d’abondement (dont 5 072 EUR d’abondement BFM) ; 12 967 EUR de dons Société Générale dans le cadre de l’opération CRCM (Centre de Relation Clientèle Multimédia) Solidaires. En 2014, 4 nouvelles associations ont rejoint le Service d’Épargne Solidaire : UNICEF, Reporters Sans Frontières, Solidarité Nouvelle Face au Chômage et AFM Téléthon. De son côté, le Crédit du Nord a lancé fin 2014 le Livret Régional qui offre une réelle souplesse de gestion et permet à l’épargnant de placer son argent tout en participant activement au développement des régions. L’épargne est sécurisée et réinvestie, notamment au sein de projets régionaux qui soutiennent les initiatives locales (aides à la création d’entreprises, prêts immobiliers à des particuliers, accompagnement du monde associatif…). Les cartes caritatives Société Générale propose actuellement des cartes caritatives ayant un succès croissant auprès des clients. Elles leur permettent de soutenir des causes qui leur sont chères grâce à l’élargissement des bénéficiaires et d’apporter une aide concrète à l’une des 60 associations partenaires. À chaque paiement effectué avec une de ces cartes, Société Générale verse 5 centimes d’euros à l’association concernée. Depuis le lancement de ces cartes en mai 2008, 3 112 176 EUR ont été versés aux associations partenaires, dont 738 764 EUR en 2014. Le don grâce à la carte sans contact Société Générale qui soutient la SNSM (Société Nationale des Sauveteurs en Mer) depuis plus de 10 ans, innove dans le paiement sans contact par carte ou par mobile en accompagnant cette association dans une opération de collecte de fonds originale en permettant, grâce à un mobilier urbain animé et interactif, à tout porteur d’une carte sans contact de faire un don de façon ludique. Cette innovation, nouvelle preuve de la collaboration entre la Banque et la SNSM, confirme la volonté du Groupe d’être à la pointe des nouvelles technologies et d’être toujours au plus près de ses partenaires. Le programme Filigrane Depuis le début de l’année 2014, le Programme de fidélisation Filigrane, associé à l’offre JAZZ, permet de soutenir Le Secours Populaire Français et La Croix-Rouge Française. le cadre de Dans la réglementation des ventes avec primes, Société Générale a décidé de reverser, pour toute commande de cadeaux, une participation financière de 0,25 EUR à parts égales aux 2 associations bénéficiaires. Elles ont ainsi reçu près de 177 523 EUR en 2014. Les adhérents à ce programme de fidélité peuvent transformer leurs points de fidélité en dons à l’association de leur choix. En 2014, 309 921 EUR ont ainsi été reversés aux associations. Au total, Filigrane a permis de collecter 487 444 EUR en 2014, soit 10 % de plus qu’en 2013. L’opération Parrainage En janvier 2014, Société Générale a lancé l’opération Parrainage : pour chaque ouverture de compte sous parrainage, Société Générale verse 5 EUR au Secours Populaire Français afin de soutenir son action auprès des moins favorisés. Cette opération a permis de verser 158 325 EUR au Secours Populaire Français en 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 307 FINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 312 Le partenariat SPEAR Un partenariat avec la plateforme de financements participatifs SPEAR (Société Pour une Épargne Activement Responsable), a été signé en juin 2012. SPEAR est une coopérative labellisée Finansol qui permet à des entreprises ou des associations désireuses de mener à bien un projet à caractère solidaire, d’obtenir un prêt bancaire grâce à des épargnants qui souhaitent donner du sens à leur épargne. Son activité consiste à accueillir des projets répondant à des problématiques sociales, environnementales ou culturelles, afin de permettre leur financement à des conditions privilégiées et collecter le capital nécessaire auprès d’individus soucieux de la destination de leur argent. Au travers d’une plateforme Internet (www.spear.fr) dédiée, SPEAR se positionne comme un outil simple d’accès et comme une solution puissante pour l’épargne solidaire et l’investissement éthique. En 2014, Société Générale a financé 4 projets à plus value sociale et environnementale pour un montant de 750 000 EUR. Une offre d’assurances solidaire Société Générale, par le biais de sa filiale Assurances, SOGECAP, participe à la réduction des vulnérabilités sociales et contribue à une protection sociale durable. Elle propose à ses clients dans des moments difficiles, d’être soutenus, conseillés et accompagnés grâce à des solutions dédiées. C’est notamment le cas en matière de dépendance, retraite et santé. L’OFFRE DE PRODUITS ET SERVICES SOLIDAIRES DE LA BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX La Banque de détail à l’International offre à ses clients des produits et des services au niveau des meilleurs standards internationaux et adaptés à leurs besoins. Par leur politique commerciale d’acquisition de clientèle, les réseaux étrangers participent au processus de bancarisation de pays qui présentent des taux « d’inclusion financière » modestes. Ils introduisent souvent des innovations dans leurs marchés domestiques, source d’émulation positive pour les clients. La Banque de détail à l’International s’efforce de développer une compétence tournée vers les petites et micro-entreprises n’ayant pas souvent accès à des services bancaires (voir p. 303 « Inclusion financière). L’offre « Ici & Là-bas » dédiée aux migrants Sous le concept de « Votre banque ici et là-bas », depuis 2007, Société Générale poursuit les démarches en faveur des étrangers ou Français d’origine étrangère, vivant en France et ayant conservé des liens forts avec leur pays d’origine (une population estimée à 5 millions de personnes). Chez Société Générale, ils représentent 8,6 % des ouvertures de comptes à vue des particuliers. Le concept a été développé grâce à la présence du Groupe dans les pays où les courants migratoires vers la France sont importants. Il bénéficie des synergies entre la Banque de détail en France et la Banque de détail à l’International Une offre solidaire au Maroc et en Croatie Sur le modèle des cartes proposées en France, Société Générale Maroc (SGMA) continue à déployer la carte caritative SOS Villages permettant ainsi l’accompagnement de l’association du même nom en vue de financer la scolarité d’enfants issus de milieux défavorisés. En Croatie, Splitska Banka, dans le cadre de son programme de protection de l’enfance, et en partenariat avec l’UNICEF, a lancé un nouveau service : le prélèvement automatique permettant aux clients de faire des dons mensuels à l’UNICEF et de recevoir ainsi le titre de « protecteurs de l’enfance ». Un an après son lancement, 2 402 clients ont souscrit à ce service et permis de collecter 38 000 EUR de dons. L’OFFRE BANCAIRE À CARACTÈRE ENVIRONNEMENTAL ET LA FINANCE À IMPACT POSITIF Financement à impact positif Dans le cadre du projet de finance à impact positif, Société Générale souhaite promouvoir les financements d’investissements et ou de programmes ayant au moins un impact positif sur les besoins de base de la population, l’environnement ou le développement économique des pays les plus pauvres tout en assurant une gestion appropriée(1) des impacts potentiels négatifs sur les populations et l’environnement. En 2014, la Banque de Financement et d’Investissement a mis en place 958 m EUR de nouveaux financements à impact positif, soit une augmentation d’environ 37 % par rapport à 2013. Plusieurs initiatives internes et externes ont été mises en place par Société Générale pour partager la méthodologie « Positive Impact Finance » et ainsi promouvoir et développer ces financements à impact positif. (1) La gestion Environnementale et Sociale de ces projets vise à s’assurer de l’existence d’impacts positifs démontrés et à vérifier la mise en place de mesures correctives appropriées des impacts négatifs potentiels. 308 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICES Page 313 Exemples de financement à impact positif : n n financement de la plus grande unité de production géothermique au monde, localisée en Indonésie. Ce projet combine une production énergétique propre et renouvelable avec des efforts durant les phases de conception, de construction et d’opération pour réduire ses impacts sur les communautés environnantes et respecter les exigences environnementales et sociales les plus strictes (recommandations de la SFI, Principes de l’Équateur, etc.). Le financement a remporté le prix du meilleur Financement de Projet attribué par Global Capital Asia/Asiamoney Awards 2014 ; financement d’un portefeuille de 3 centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 15,3 MW dans la région des landes. Le projet a permis ainsi de revaloriser des terrains forestiers dévastés par la tempête Klaus en 2009 et de fournir de l’énergie solaire dans la région. Les produits et prêts verts en France LIVRET DÉVELOPPEMENT DURABLE (LDD) Les encours du LDD au 31 décembre 2014 se sont élevés à 8 247 M EUR. Les sommes versées sur ce livret sont utilisées en grande partie par la banque pour financer des PME ainsi que des projets à vocation de développement durable. ECO-PTZ ET AUTRES PRÊTS GÉNÉRANT DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Le Groupe distribue des produits et prêts verts destinés à sa clientèle particulière. Depuis leur mise en place en France, 25 000 éco-prêts à taux zéro et prêts développement durable ont été accordés, représentant plus de 393 M EUR. CRÉDITS DESTINÉS À L’ACHAT DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES OU HYBRIDES Depuis septembre 2012, un barème préférentiel « Voitures propres » est réservé aux clients souhaitant financer par un crédit Expresso l’achat de véhicules électriques ou hybrides, neufs ou d’occasion. En 2014, 2 368 crédits Expresso ont été ainsi accordés pour un montant de 31,4 M EUR, soit depuis la mise en place de ce barème spécifique, un total de 3 975 crédits Expresso « Véhicules Propres » pour un montant global de 53,9 M EUR. En parallèle, les clients Société Générale peuvent bénéficier d’une réduction de 5 % sur la cotisation d’assurance automobile (pour les véhicules qui émettent moins de 120 g de CO2/km) pendant toute la durée de leur contrat, quelle que soit la formule choisie. LA CARTE AFFAIRES ENVIRONNEMENT, AVEC L’ONF Dans le cadre de son offre Carte affaires Environnement dédiée à la clientèle entreprises, la banque a réitéré son engagement jusqu’en 2016 par le versement de 5 centimes d’euros pour chaque paiement effectué par carte. Cette offre inclut la dématérialisation des relevés cartes adressés aux collaborateurs de l’entreprise pour suivre leurs dépenses, consultables sur le site sécurisé Société Générale (www.sogecartenet.fr). En 2014, les versements effectués à l’ONF s’élèvent à 100 696 EUR, soit une progression de 40 % par rapport à 2013 et 32 419 clients disposent d’une carte ONF. Les financements et services verts Par financements verts, Société Générale entend le financement de parcs éoliens, d’installations de production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques, d’installations de production d’énergie hydraulique, production d’énergie à partir d’autres énergies renouvelables, projets de valorisation des déchets, projets de réduction des émissions polluantes, projets de transports en commun, véhicules fonctionnant au GNV (gaz naturel pour véhicules), aux gaz recyclés et véhicules hybrides ou électriques, d’usines de production de carburants alternatifs etc. En 2014, au niveau du Groupe, dans les activités de financement en faveur d’entreprises du secteur privé ou public, le montant des financements verts s’élève à près de 1,1 Md EUR. S’agissant du montant des financements verts en faveur des particuliers, les montants recensés s’élèvent à 304 M EUR. Les financements verts sont en progression de plus de 35 % par rapport à 2013 avec un montant total de 1,40 Md EUR. De son côté, SOGEPROM, filiale de promotion immobilière du Groupe a annoncé en 2014 le lancement du programme « E+ » pour « Énergies Positives » et la signature d’une série de partenariats durables avec de grands groupes industriels comme OTIS, RENAULT ET SCHNEIDER. Ce regroupement d’acteurs économiques de différents secteurs, à l’initiative de SOGEPROM, a pour objectif de faire naître des synergies, « positives », fondées entre autre sur les énergies renouvelables. Le programme « Énergies Positives » a également pour vocation de fédérer les talents et créer des synergies entre les différents pôles d’activités du promoteur (bureaux, commerces et logements) procurant encore davantage de performances et de durabilité à la réalisation des projets immobiliers (enjeux environnementaux et qualité de vie). En tant qu’acteur polyvalent et pluridisciplinaire, actif dans l’ensemble de l’Hexagone, SOGEPROM entend répondre aux besoins spécifiques des collectivités, en quête de solutions urbaines intégrées et innovantes. QUELQUES EXEMPLES DE FINANCEMENTS VERTS À L’INTERNATIONAL Grâce à son réseau de filiales, le Groupe participe activement à des financements en faveur de la protection de l’environnement. De nombreux projets ont ainsi pu être financés pour des montants très différents selon les pays et leur finalité locale. À noter, parmi ces financements, à l’international : n SG EXPRESS BANK (Bulgarie) a financé la construction de plusieurs unités de production d’énergie solaire pour un montant de 22,7 M EUR ; n Komerční Banka (République Tchèque) a financé 13 projets de modernisation d’usine de traitement des eaux pour un montant de 5 M EUR et de 14 projets de construction d’usines de production d’énergie solaire pour un montant de 46,5 M EUR ; n RUSFINANCE (Russie), la filiale de leasing automobile a financé pour 31 M EUR, des prêts auprès des particuliers pour l’achat de véhicules propres avec une garantie du Groupe Société Générale ; n SG China a financé un projet de construction de deux usines hydroélectriques pour un montant total de 44 M EUR ; D’autres projets sur les biocarburants, le biogaz, la géothermie ont également été financés par d’autres filiales en Moldavie, Macédoine, Serbie,... GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 309 FINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 314 L’OFFRE D’UTILISATION RESPONSABLE DES FLOTTES AUTOMOBILES Dans le cadre du programme ALD newmobility lancé en 2012, ALD Automotive, filiale de leasing automobile du Groupe, déploie des actions concrètes et innovantes pour répondre aux nouvelles attentes de mobilité de ses clients en développant des solutions d’auto-partage en entreprise (ALD sharing), de flexibilité (ALD switch), multimodales (ALD Railease, ALD companybike, etc.) et plus récemment, un « budget mobilité » (ALD mobility card) permettant à son utilisateur d’opter pour le moyen de transport le plus adéquat à un déplacement donné (transports publics, taxi, location de véhicule…). ALD Automotive poursuit également le développement de l’offre ALD Bluefleet pour réduire au quotidien les émissions de CO2 et la consommation de carburant de ses flottes. Pionnière dans la mobilité électrique (ou hybride), au travers de plusieurs de ses filiales, elle propose des services afin d’accompagner les entreprises dans l’électrisation de leurs flottes. Par exemple, en France, ainsi qu’en Belgique, des showrooms ont été mis en place. À fin 2014, ALD Automotive gère un parc de près de 6 000 véhicules électriques, sans doute le plus important parc de véhicules électriques d’entreprise au monde. En y ajoutant les véhicules hybrides rechargeables (1 000 véhicules) et hybrides conventionnels, la flotte de véhicules de nouvelles technologies gérée par ALD Automotive se monte à près de 23 000 véhicules. On note la récente livraison en Belgique du 1er véhicule à pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. D’autres véhicules de ce type seront livrés tout début 2015, permettant l’évaluation sur le terrain de cette technologie prometteuse. Obligations Vertes pour les investisseurs institutionnels Au printemps 2014, SG CIB a renforcé son organisation sur le marché des obligations vertes et responsables en conjuguant son expertise historique en matière de gestion ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) et ses solutions de structuration et de distribution consacrées aux marchés de la dette, afin d’offrir à ses clients une gamme complète de services. Désireuse de contribuer au développement d’un marché obligataire durable, SG CIB est intervenu en mai 2014 en tant que chef de file dans une émission en deux tranches d’un total de 2,5 Mds EUR pour GDF Suez, qui constitue la plus grosse émission d’obligation verte jamais réalisée. Le produit de ces émissions financera des projets et des acquisitions dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, participant à la lutte contre le changement climatique. L’agence de notation extra-financière Vigeo a contrôlé les critères d’éligibilité des projets et GDF Suez rendra compte une fois par an de l’évolution des projets éligibles en utilisant des indicateurs environnementaux. En septembre 2014, SG CIB a participé à l’émission de la 1re obligation verte émise par un émetteur européen noté en catégorie high yield : l’entreprise espagnole Abengoa qui a ainsi levé 265 M EUR et 300 M USD. Pour accompagner encore plus efficacement le développement de ce marché, SG CIB fait partie du groupe de 20 grandes banques d’investissement, qui a publié en 2014 des Principes relatifs aux obligations vertes, et qui font office de guide pour les émetteurs d’obligations vertes. INVESTISSEMENT SOCIALEMENT RESPONSABLE (ISR) Recherche ISR Société Générale offre à ses clients une recherche dédiée sur les aspects Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance d’entreprise (dits ESG). L’équipe ISR, composée de trois analystes basés à Paris et Londres, est intégrée à la recherche financière de la Banque d’Investissement et de Financement. Cette année, dans la catégorie « SRI Research », le classement « Extel Survey » place l’expertise de la banque à la 1re place. L’objectif initial de Société Générale est d’aider les investisseurs et les gestionnaires d’actifs à mieux intégrer dans leurs décisions d’investissement les facteurs ESG. En termes de méthode de recherche, l’équipe ISR a une triple vocation : n n n explorer et développer ses propres objets et outils de recherche ; coproduire des notes de recherche thématiques, sectorielles, valeurs ; et, à plus long terme, avec les équipes de recherche, accompagner les clients de SG CIB de manière spécifique dans leurs projets de recherche et d’investissement. recommandations l’enrichissement de Integration » combinant l’étude « SRI* : En 2014, en plus de les appréciations ESG avec Beyond les financiers dans le but de proposer une vision intégrée et pragmatique sur l’ensemble des entreprises suivies, l’équipe ISR a rédigé et piloté plus d’une dizaine d’études multisectorielles qui ont été présentées à de nombreux investisseurs nationaux/internationaux. * Sustainable & Responsible Investment. financières des analystes Dans le cadre des activités de « Corporate Access » de nombreuses conférences et roadshows à Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam, Genève, Zurich, Francfort, Milan et New-York, réunissant investisseurs et sociétés cotées sur les thématiques du développement durable et de la responsabilité sociale ont été organisés. En novembre 2014, 29 sociétés sont venues présenter aux investisseurs institutionnels présents à la « Conférence ESG/SRI » des sujets ESG en lien avec leurs activités. Enfin, la recherche ISR sert d’appui à plusieurs indices et paniers de valeurs cotés en bourse, donnant lieu à l’émission de produits financiers sur les thématiques ESG, énergies renouvelables, CO2 et développement durable (liste des produits et méthodologie disponible sur www. sgbourse.fr). 310 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICES Page 315 Au 31 décembre 2014, l’ensemble des fonds ISR dans les plans d’épargne (les différents Plans d’Épargne Entreprise, Plans d’Épargne Groupe et Plans d’épargne Retraite Collectifs) investis en ISR représentaient un encours de 376 M EUR pour 24 000 porteurs de parts en moyenne chez Société Générale France et 5,8 M EUR pour 580 porteurs de parts en moyenne chez Crédit Du Nord. Produits de placement socialement responsable pour entreprises Alors que les entreprises sont de plus en plus attentives aux enjeux E&S, Société Générale a conçu la 1re offre de placements de trésorerie socialement responsable. Avec cette offre, les montants placés par les clients Entreprises auprès de SG CIB sont dédiés à des financements à court terme qui répondent à des critères E&S élevés. La sélection des financements est effectuée selon une méthodologie qui comprend : le respect des politiques internes et des procédures « Know Your Customer » de Société Générale, l’exclusion de certains secteurs spécifiques ainsi qu’une prise en compte des notations ESG attribuées par l’équipe de recherche Société Générale ISR dédiée à ces problématiques. Ces dépôts socialement responsables peuvent être effectués au jour le jour ou à horizon d’un, trois, six ou douze mois. Offre de produits ISR pour les investisseurs particuliers FONDS ISR Société Générale s’attache à répondre à la demande des investisseurs pour des produits socialement responsables (ISR) en proposant plusieurs types de placements (actions, obligations et produits monétaires) via notamment 3 fonds d’investissement regroupant les entreprises les plus avancées selon les trois critères ESG. Fin 2014, les encours ISR Société Générale cumulés sur ces 3 fonds étaient de 495 M EUR. ASSURANCE-VIE ISR Pour répondre aux épargnants soucieux de diversifier et d’investir de manière socialement responsable, Sogécap et ORADEA VIE proposent dans leurs contrats d’assurance-vie de type placement des supports ISR monétaires, obligataires ou en actions selon la durée du placement et le niveau de risques souhaités par le client. Le montant des encours ISR gérés par Sogécap au 30 novembre 2014 s’élève à 39,4 M EUR, collectés via 31 OPCVM proposés sur les contrats de Société Générale, SG Private banking, ORADEA VIE, et retraite entreprises. L’ÉPARGNE SALARIALE LABELLISÉE ISR DES EMPLOYÉS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Dans le cadre de l’épargne salariale, Société Générale propose à ses salariés d’investir dans différents fonds communs de placement d’entreprises(1) (FCPE) ISR (Investissement Socialement Responsable) labellisés par le CIES (Comité Intersyndical de l’Épargne Salariale). LA MICROFINANCE Au-delà de l’impact en matière d’emploi et de développement régional, le Groupe a développé depuis de nombreuses années des outils et des produits qui concourent à la cohésion sociale des territoires sur lesquels il est implanté avec 82 M EUR de lignes de financement en microfinance. et la prise de participations minoritaires dans des IMF. Cette stratégie marque l’accompagnement économique des entrepreneurs sociaux et locaux et répond au besoin des IMF de trouver des sources de financement de proximité et surtout en monnaie locale pour assurer leur développement sans s’exposer au risque de change. À l’international LE REFINANCEMENT D’INSTITUTIONS FINANCIÈRES DE MICROFINANCE Engagé en faveur de l’insertion professionnelle et auprès des créateurs d’entreprises, Société Générale est acteur de la microfinance via ses réseaux étrangers, contribuant ainsi au développement des populations et économies locales. Le Groupe a fait le choix de concentrer son intervention en micro- finance dans les pays où il dispose d’une présence en tant que banque universelle. Depuis 2003, il apporte, à travers ses filiales, son soutien au secteur de la micro-finance de deux manières : l’octroi de lignes de refinancement aux IMF (Institutions de micro-finance) en devise locale Les IMF partenaires facilitent l’accès au crédit à des populations non bancarisées et irriguent les économies locales. À fin 2013, on recense 76,4 M EUR d’autorisations accordées à près de 34 IMF, principalement en Afrique Subsaharienne (Sénégal, Ghana, Madagascar, Bénin, Cameroun, etc.) ; dans la zone Moyen Orient Afrique du Nord (Maroc, Jordanie, Tunisie), en Europe de l’Est (Albanie, Serbie, Géorgie, Moldavie) et en Asie (Inde). Des synergies sont développées avec les différents partenaires, notamment dans le domaine de la monétique, avec le développement de cartes co-brandées par les filiales Société Générale, en partenariat avec les IMF Advans. Ces cartes permettent l’accès aux DAB (Distributeurs Automatiques de Billets) et aux agences des réseaux des filiales Société Générale par la clientèle IMF. Ce dispositif existe actuellement au Cameroun depuis fin septembre 2013 et en Côte d’Ivoire depuis fin 2014. (1) Pour Société Générale : SG Obligations ISR, SG Diversifié ISR, Arcancia monétaire, Amundi label actions solidaires ; pour Crédit du Nord : Amundi Label Equilibre Solidaire, Amundi Label Obligataire et Solidaire, Arcancia Ethique & Solidaire, Etoile Sélection Développement Durable. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 311 FINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 316 LA PRISE DE PARTICIPATION EN CAPITAL DANS DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE Au travers de ses filiales en Afrique, Société Générale est également présente au capital de 5 IMF via des participations minoritaires mais actives, au capital de filiales de groupes de Micro-finance reconnus à l’international (Advans Cameroun, Advans Ghana, Advans Côte d’Ivoire, AccesBanque Madagascar, ACEP Burkina). En France SOUTIEN À L’ADIE* Société Générale soutient l’action de l’Adie depuis 2006 en mettant à sa disposition des lignes de refinancement pour son activité de microfinance en France métropolitaine et en Outre-mer, et en contribuant au financement de ses actions d’accompagnement. En 2014, la ligne de financement s’élève à 5,6 M EUR pour la France métropolitaine (en hausse de 1,2 M EUR par rapport à 2013), se décomposant en une ligne de 3,5 M EUR pour les crédits professionnels et une ligne de 2,1 M EUR pour les crédits personnels, complétée par une ligne de 0,62 M EUR octroyée par la Banque de Polynésie pour la Polynésie. En 2014, la banque a permis à l’Adie de financer 4 M EUR de prêts, soit 2 145 microcrédits. Plus de 1 000 emplois ont été créés et environ 500 autres maintenus grâce à des microcrédits professionnels, et 600 emplois ont été créés ou maintenus grâce à des microcrédits personnels pour l’emploi. Au total, depuis 2006, le Groupe a refinancé 8 202 microcrédits pour un montant cumulé de 24 M EUR (dont 3,1 M EUR en Nouvelle Calédonie, 1,2 M EUR en Polynésie Française et 2,3 M EUR à Mayotte). Le montant moyen de microcrédit est 2 929 euros. Par ailleurs, en 2014, l’Adie a bénéficié d’une subvention de fonctionnement de 125 000 EUR, complétée d’une enveloppe de 12 000 EUR au titre de la « Semaine du MicroCrédit » de l’Adie dont Société Générale est partenaire depuis plusieurs années, enveloppe abondée de 13 000 EUR à l’occasion des 25 ans de l’Adie. MICROCRÉDIT PERSONNEL Société Générale propose depuis 2010, une offre de microcrédit accompagné, partout en France où se trouve un réseau accompagnant avec lequel elle a passé un accord de partenariat. Les principaux, à ce jour, sont CRESUS, Secours Catholique, et Restos du Cœur. réseaux ont un double l’apport de dossiers et Ces l’accompagnement des clients emprunteurs d’avant l’octroi jusqu’à la fin du micro crédit. Depuis fin 2010 jusqu’à fin novembre 2014, elle a ainsi pu octroyer 36 dossiers de microcrédit. rôle : * Association pour le Droit à l’Initiative Économique. 312 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIFINANCE RESPONSABLE, NOS PRODUITS ET SERVICES Page 317 3 . E M P L O Y E U R R E S P O N S A B L E Développer ses collaborateurs pour mieux servir ses clients Société Générale a pour ambition de devenir la banque relationnelle de référence. Elle souhaite pour cela être un employeur de référence et investir dans le développement de ses collaborateurs pour mieux servir ses clients. Cette ambition inspire la politique de Ressources Humaines du Groupe qui établit un lien étroit entre l’humain et la stratégie, la culture d’entreprise et la performance. Société Générale est un employeur responsable qui considère ses collaborateurs avec respect et équité, dans leur diversité. Elle incarne dans sa gestion des Ressources Humaines les quatre valeurs du Groupe : l’esprit d’équipe, l’innovation, la responsabilité et l’engagement, au service des clients. En développant les compétences des collaborateurs, elle donne l’envie et les moyens de se mobiliser au quotidien pour servir les besoins actuels et futurs de ses clients. LES ÉQUIPES DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE À FIN 2014 Répartition des équipes À fin 2014, Société Générale comptait 148 322 collaborateurs(1), soit une augmentation de l’effectif total de 0,43 % par rapport à 2013. Ces effectis correspondent à 136 223 Équivalents Temps Plein (ETP)(2). Effectif Groupe (fin de période hors personnel intérimaire) : 148 322 147 682(3) 154 009 159 616 155 617 156 681 2014 2013 2012 2011 2010 2009 | RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES Amériques 3 395 (2,3 %) Europe de l’ouest 71 363 (48,1 %) Europe centrale et orientale 53 988 (36,4 %) Afrique et Moyen-Orient 12 517 (8,4 %) Asie et Océanie 7 059 (4,8 %) (1) Les effectifs de la filiale Newedge (environ 2100 personnes) récemment intégrée seront comptabilisés à compter de l’exercice 2015. (2) Tel que détaillé dans le chapitre 2, p. 72. (3) Chiffre retraité par rapport aux données publiées dans le document de référence 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 313 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 318 Les 148 322 collaborateurs du Groupe et de ses filiales sont répartis dans 76 pays. Évolution des effectifs La part des effectifs hors France métropolitaine est de 60,4 % (contre 60,6 % en 2013). Les pays où le Groupe est le plus représenté sont : la France (58 795 collaborateurs, dont 43 290 hors filiales), la Russie (23 742), la République tchèque (9 691) et la Roumanie (8 862). 10,2 % des effectifs sont situés dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires (tranche inférieure)(1) (ex. : Côte d’Ivoire, Ghana, Géorgie, Inde, Madagascar, Maroc) et 12 % dans des pays à revenus moyens(2) (Algérie, Brésil, Bulgarie, Roumanie, Serbie, Tunisie). | RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR PÔLES D’ACTIVITÉS | (EFFECTIFS FIN DE PÉRIODE HORS PERSONNEL INTÉRIMAIRE) 52,84 % Banque de détail et Services Financiers Internationaux (78 372) 13,33 % Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (19 765) 26,88 % Banque de détail en France (39 867) 6,96 % Directions centrales (10 318) CHIFFRES CLÉS Effectif global en CDI au 31.12.2014 Effectif global en CDD (dont alternants) au 31.12.2014 Personnels intérimaires Main-d’œuvre extérieure(6) Recrutements en CDI Recrutements en CDD (dont alternants) Départs des salariés en CDI Turnover des CDI(7) VARIATIONS D’EFFECTIFS PAR PÔLES D’ACTIVITÉS En 2014, les variations les plus significatives des effectifs résultent de transformations ou d’adaptations du Groupe à l’environnement et se traduisent différemment selon les pôles d’activités : n n n n pour les Directions centrales du Groupe, une augmentation de 16,8 % des effectifs due à la croissance des métiers de l’informatique et à la montée en puissance des centres de services partagés dans le cadre de la transformation du modèle opérationnel engagée depuis plusieurs années ; pour le pôle de Banque de détail et Services Financiers Internationaux(3), une baisse des effectifs limitée à 0,6 % ; elle tient compte de contractions liées à la rationalisation des effectifs dans un contexte économique en tension en Russie (une contraction de 5 % des effectifs de Rosbank, notamment), tandis que d’autres filiales sont en expansion, comme par exemple Eurobank en Pologne ou Sogecap en France ; pour le pôle de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs(4), une légère augmentation des effectifs de 0,7 % ; elle inclut d’une part les efforts de recrutement sur les métiers de l’informatique et d’autre part la cession des filiales Private Banking en Asie (SGBT Hong Kong et SGBT Singapour) ; pour le pôle de Banque de détail en France, une contraction des effectifs de 1,2 %, qui s’explique par des départs en retraite non remplacés au sein du Crédit du Nord et du réseau Société Générale et la cession de la filiale Self Trade UK (160 employés fin 2013) ; ces baisses d’effectifs sont en partie compensées par le développement des métiers de l’informatique ainsi que l’effort porté sur le recrutement d’alternants dans le réseau Société Générale en France. 2 014 2013 136 759 11 563 11 028 6 989 16 061 9 753 18 212 13,3 % 136 683 10 999(5) 10 267 7 133 13 256 10 822(5) 18 947 13,9 % (1) Tels que définis par la Banque Mondiale : Low-income + Lower-middle income economies ($4,125 or less). (2) Tels que définis par la Banque Mondiale : Upper-middle-income economies ($4,126 to $12,745) : http://data.worldbank.org/about/country-classifications/country-and-lending- groups (3) Les effectifs de la filiale Franfinance (environ 1000 personnes), précédemment rattachés au pôle de Banque de détail et Services Financiers Internationaux sont désormais rattachés à la Banque de détail en France. Les variations d’effectifs ont été calculées à isopérimètre 2014. (4) Les effectifs (environ 2100 personnes) de la filiale Newedge récemment intégrée seront comptabilisés à compter de l’exercice 2015. (5) Chiffre retraité par rapport aux données publiées dans le document de référence 2014. (6) Moyenne mensuelle en 2014 pour Société Générale SA en France. Le recours à la main-d’œuvre extérieure pour la sous-traitance concerne principalement des activités spécialisées telles que l’informatique, la sécurité, le transport de fonds, la restauration collective, l’entretien des locaux. (7) Taux de sortie des collaborateurs en CDI (rapport entre l’ensemble des départs de CDI et l’effectif de fin de période en CDI). 314 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 319 DÉPARTS Le nombre total de départs de salariés en CDI s’est élevé à 18 212 pour le Groupe en 2014, en légère baisse par rapport à 2013. Les principaux motifs de départs sont, par ordre d’importance : les démissions (11 471), les licenciements (3 422) et les départs en retraite (2 248). En France, les départs à la retraite sont en diminution cette année, avec 1 705 collaborateurs concernés (contre 1 809 en 2013). DÉVELOPPER L’EMPLOYABILITÉ ET LES COMPÉTENCES DES COLLABORATEURS Recrutement et intégration RECRUTEMENT Au cours de l’exercice 2014, les recrutements du Groupe se répartissent ainsi : n 16 061 Contrats à Durée Indéterminée (CDI), (en progression de 21 % par rapport à 2013), dont 54,9 % de femmes ; n 9 753 Contrats à Durée Déterminée (CDD), dont 68 % de femmes. En France, Société Générale a recruté : n n 4 090 CDI (2 828 hors filiales, dont 59,6 % de cadres) ; 3 730 CDD (dont contrats d’alternance). La politique de recrutement et d’attraction des talents se décline en fonction des caractéristiques des métiers, des activités ou des contextes propres aux différentes zones géographiques. Premier espace d’interaction avec les candidats, le site « careers. societegenerale.com » offre depuis 2013 un processus de recrutement unifié pour le Groupe et garantit une meilleure expérience candidat, quel que soit le type de terminal informatique utilisé (PC, tablette, mobile). Ce sont plus de 360 000 candidatures qui ont transité par le site Careers en 2014, pour plus de 3 millions de visites. En France, le Groupe enrichit cette expérience candidat par le biais du site MyCoachingRoom.com. Ce site accompagne les candidats dans toutes les étapes de leur recherche d’emploi dans le secteur banque/finance, qu’ils postulent ou non au sein de Société Générale ; une attention accrue est portée aux thématiques de la transformation digitale (évolutions des modes de recrutement, de travail, nouveaux réflexes…), en s’appuyant sur des témoignages d’experts. Par ailleurs, l’approche directe du recrutement permise par les nouveaux modes d’interactions numériques se développe au sein du Groupe. Société Générale a été parmi les précurseurs sur les réseaux sociaux. À fin 2014, le Groupe comptait plus de 200 000 abonnés sur ses réseaux sociaux RH. L’approche digitale du pré-recrutement chez Société Générale a de nouveau été récompensée en 2014 (1er au classement général RH 2.0 Dogfinance, 1er au classement des usagers Twitter de l’étude HR Idea 2014 d’Althéa). La transition numérique offre également plus d’agilité et de confort dans l’expérience du candidat : en France par exemple, les candidats réalisent désormais les tests d’aptitude depuis leur domicile, via une plateforme en ligne et ont la possibilité de passer des entretiens vidéo à distance. INITIATIVES SPÉCIFIQUES ENVERS LES ÉTUDIANTS ET LES JEUNES DIPLÔMÉS Société Générale est engagé dans une démarche volontariste en matière d’insertion professionnelle des jeunes. En 2014, Société Générale et ses filiales ont recruté 4 090 CDI en France. Les anciens stagiaires, VIE et alternants de Société Générale représentent un vivier prioritaire pour les recrutements de jeunes diplômés. Le Groupe poursuit également sa politique dynamique de recours à l’alternance engagée depuis plusieurs années sur les contrats d’apprentissage et de professionnalisation afin de développer l’employabilité des jeunes. À fin 2014, plus de 3 200 alternants et VIE (Volontaires Internationaux en Entreprise) étaient en poste dans les entités françaises du Groupe. (filiales Au cours de l’exercice 2014, 3 676 stagiaires ont été accueillis en France incluses). Ces stages, qui s’inscrivent systématiquement dans le cadre d’un cursus pédagogique, sont pour la plupart obligatoires pour l’obtention d’un diplôme. Ils permettent aux étudiants une immersion dans le monde de l’entreprise, tout en bénéficiant de l’accompagnement et du suivi de leur maître de stage. À l’échelle mondiale, ce sont 11 372 stagiaires que le Groupe a accueillis dans l’année. Société Générale et ses filiales sont partenaires de nombreuses écoles et formations supérieures dans le monde pour attirer et recruter les étudiants et jeunes diplômés dont les acquis académiques sont en cohérence avec les besoins de compétences du Groupe. Sur la France et l’Europe, par exemple, le Groupe est partenaire de plus de 60 écoles (formations universitaires, ingénieurs ou commerce) et a mis en place une large palette d’actions en 2014, parmi lesquelles : n n n n n l’organisation de plus de 112 sessions de recrutement de CDI sur toute la France, pour les Bac à Bac +2/3 ; 6 opérations de recrutement « Join our Team Today », permettant à des étudiants de signer un CDI, un contrat d’alternance ou une convention de stage en une demi-journée. Une fois dans l’entreprise, les alternants et stagiaires ont pu assister à 3 événements « Boost My Career » leur permettant de rencontrer des managers/recruteurs des différents pôles d’activités afin de transformer leur contrat en CDI ou VIE ; la promotion du concours de l’Inspection Générale. L’édition 2014 de ce concours a permis à 36 jeunes diplômés de près de 10 nationalités différentes de rejoindre l’Inspection Générale du Groupe ; le financement de programmes d’enseignement et travaux de recherche par le biais de 8 partenariats académiques. Au total, Société Générale a dédié près d’1,3 M EUR aux chaires académiques en 2014. On peut citer à titre d’exemple le parrainage de la Chaire Énergie & Finance d’HEC reconduit pour 3 ans ou celui de la Chaire Biomecam de ParisTech, focalisé sur la recherche de solutions de motricité pour les personnes en situation de handicap ; la poursuite des programmes d’accompagnement et de développement « GeneratioNext » (stagiaires, VIE & apprentis) et « Junior Programme » (jeunes diplômés) de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, véritables tremplins internes (1 500 membres dans le monde) ; GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 315 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 320 n l’organisation de plusieurs « Hackathons », événements destinés au développement collaboratif de solutions informatiques en un temps record (1 ou 2 jours), qui ont mobilisé équipes internes et étudiants, notamment en France et à Bangalore. Ces opérations illustrent la volonté du Groupe d’attirer et de recruter les talents en les sensibilisant dès les premiers contacts aux enjeux et responsabilités du secteur bancaire et à la réalité de ses métiers. Elles traduisent également la volonté du Groupe d’accompagner les étudiants dans la construction de leur projet professionnel et de leur transmettre des clés de compréhension de leur futur environnement professionnel. INTÉGRATION « Starting » est le programme d’accueil et d’intégration, d’une durée de 12 à 18 mois, qui offre à chaque nouveau collaborateur un parcours commun à l’ensemble du groupe Société Générale. Mis en place dès l’arrivée du nouveau collaborateur, il l’aide à mieux connaître le Groupe, sa stratégie, ses métiers et fonctions, ses valeurs ainsi que les perspectives de carrière qui y sont offertes, par le biais d’un accompagnement spécifique et d’outils dédiés (e-learning, intranet…). Formation et développement des compétences LA FORMATION AU SEIN DU GROUPE Société Générale investit de façon importante dans la formation pour permettre à ses collaborateurs de développer leurs compétences et leur employabilité, en prenant en compte les besoins de l’entreprise, ceux de ses clients et leurs évolutions futures. Les orientations stratégiques de la formation sont priorisées par le Comité de formation (Learning Board), composé de membres du Comité exécutif et du Comité de direction. En 2014, elles portaient notamment sur : n n n n la poursuite du déploiement de la « Culture RISK » au sein du Groupe (voir « Programme Enterprise Risk Management (ERM) » p. 127) ; l’aménagement des formations managériales, en y intégrant les valeurs redéfinies pour le Groupe (esprit d’équipe, innovation, responsabilité, engagement) ; le développement de techniques innovantes pour diffuser les savoirs (voir « développement d’une culture d’entreprise digitale » p. 317) ; la poursuite des dispositifs spécifiques, notamment en ce qui concerne les évolutions professionnelles des métiers, l’accompagnement des maîtres d’apprentissage et tuteurs et la promotion interne (voir ci-après Cursus Cadre et Passerell’E). La Direction de la formation du Groupe a également préparé la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle en France : dès 2015, les engagements pris dans le cadre d’un accord d’entreprise dédié permettront un accompagnement et un suivi renforcé du développement des compétences et une meilleure valorisation des acquis des collaborateurs. En 2014, 86 % des salariés du Groupe ont bénéficié d’au moins une formation (+4,1 % par rapport à 2013), pour un total de 3 613 452 heures dispensées et 217 710 e-learning distribués dans le monde par les équipes de formation du Groupe. Cela représente en (1) Massive Open Online Course – cours en ligne ouvert et massif. 316 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE moyenne 24,4 heures de formation par salarié (contre 22,2 en 2013). La majeure partie des formations dispensées est liée aux expertises métiers, avec une dominante technique ; l’autre partie de ces formations concerne des modules transverses au Groupe, notamment sur les volets managériaux, comportementaux, règlementaires ou de maîtrise des risques. PROMOTION INTERNE : CURSUS CADRE ET PASSERELL’E formations ont pour En France spécifiquement, certaines caractéristique d’être de véritables outils de promotion interne. C’est le cas du Cursus Cadre et du dispositif Passerell’E : le Cursus Cadre est un parcours de formation d’une durée de 18 mois, qui permet à des collaborateurs à potentiel d’accéder au statut « cadre », les préparant ainsi à assumer des responsabilités élargies et, le cas échéant, à encadrer une équipe ; le dispositif Passerell’E, permet aux collaborateurs de développer pendant 10 mois leurs compétences afin d’accéder au niveau E de la classification bancaire. Au total, en 2014, 390 collaborateurs de Société Générale SA en France sont sortis lauréats du Cursus Cadre et de Passerell’E. DÉVELOPPEMENT ET PROFESSIONNALISATION DES FILIÈRES ET PARCOURS MÉTIERS De nouveaux parcours de développement et de professionnalisation des filières ont vu le jour en 2014, poursuivant la dynamique initiée en 2013 sur les filières Ressources Humaines, Audit, Banque Privée et Risques. Destinés à accroître les compétences et les connaissances, ils offrent un accompagnement renforcé et permettent d’aligner les pratiques à l’international. Parmi les initiatives déployées en 2014, on peut citer : le programme de la Bankers Academy, construit autour de cas réels permettant une projection « en situation » de conseil aux Grandes Entreprises. Animée par des Banquiers Conseils et experts internes, elle s’adresse à des collaborateurs expérimentés sur des fonctions commerciales provenant de l’ensemble du Groupe ; le cursus certifiant de la Retail Banking Academy, reconnu par le Chartered Bankers Institute et distribué auprès de nombreuses banques dans plus de 60 pays. Ce parcours professionnalisant de haut niveau est dispensé sur un format de MOOC(1) et s’adresse aux managers stratégiques et commerciaux de banque de détail ; la Management Faculty de la direction financière, inspirée des techniques de co-développement ; elle a pour ambition de développer des pratiques managériales d’excellence, en favorisant l’engagement et la coopération sur une activité particulièrement touchées par le contexte économique agité ; le programme de l’ITEC Institute ; il permet à tout nouvel arrivant de la filière informatique de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs de s’intégrer pleinement et d’optimiser sa prise de poste opérationnel. n n n n n n Les formations de terrain facilitant les prises de poste se sont par ailleurs poursuivies au sein des réseaux de banque de détail, avec notamment : n les agences école de la Banque de détail à l’international, qui permettent la mise en situation des apprenants sur des problématiques de relation clientèle, dans un environnement de 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 321 travail quasi réel. On dénombre une trentaine d’agences école réparties dans des filiales situées en Europe centrale et orientale, en Russie, dans le bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne ; n plus de 800 000 heures de formation métiers distribuées aux profils commerciaux (agences, télé-conseillers) et back office dès leur prise de poste, dans les « FAC » (Favoriser l’Acquisition des Compétences) de la Banque de détail en France. Ces mises en situation sur des cas concrets couvrent les aspects comportementaux, techniques, métiers et risques associés. COACHING ET AUTRES ACCOMPAGNEMENTS Société Générale a également élaboré depuis 13 ans une démarche de coaching structurée au sein de l’entreprise. Les actions de coaching sont pilotées par une équipe de coachs internes qui sont garants du cadre du coaching et de la qualité des intervenants. Cette équipe s’appuie sur une communauté internationale de coachs internes assurant des missions de coaching en plus de leur fonction principale et sur des coachs externes référencés. Au sein du Groupe, le coaching est encadré par une charte déontologique spécifique qui garantit la confidentialité des échanges et pose les bases de la confiance entre collaborateurs et coachs. Le programme de coaching comprend des actions de coaching individuel et d’équipe complétées par des actions de co-développement, de mentorat et d’accompagnement du changement. Développement de compétences à forte valeur ajoutée pour les clients UN MODÈLE COMPORTEMENTAL FONDÉ SUR LES VALEURS À l’occasion de son 150e anniversaire, Société Générale a redéfini les valeurs fédératrices de l’entreprise : l’engagement et la responsabilité ont été ajoutés à l’esprit d’équipe et à l’innovation, affirmant ainsi une vision partagée de banque responsable et engagée au service de ses clients. Une réflexion, mobilisant les dirigeants du Groupe et près de 300 managers dans le monde a été lancée en juin 2014 ; son objectif était d’accélérer la transformation culturelle du Groupe en mettant l’accent sur les comportements par lesquels ces valeurs devaient se traduire pour l’ensemble des collaborateurs. Ce nouveau modèle, résolument tourné vers l’intérêt du client, sera décliné au cours de l’année 2015. SYMÉTRIE MANAGÉRIALE Poursuivant la profonde transformation de son organisation, Société Générale renforce la place consacrée à la relation à l’autre (client, collaborateur) qui est au centre de sa stratégie. Cette volonté s’appuie sur un constat : pour tendre vers l’excellence en matière de satisfaction client, il est primordial d’accorder les mêmes attentions à la relation entretenue avec les collaborateurs. C’est pourquoi la Direction des Ressources Humaines a lancé en 2012 une démarche de symétrie des attentions, qui se développe en particulier au sein des réseaux France (Société Générale et Crédit du Nord) et des Ressources Groupe (informatique, achats, immobilier). Ce programme, qui met en miroir la qualité de la relation avec le collaborateur et la satisfaction des clients, vise ainsi à favoriser la disponibilité des managers, les contacts directs et la (1) Massive Open Online Course – cours en ligne ouvert et massif. responsabilisation des collaborateurs, mais aussi de permettre une meilleure écoute à tous les échelons de l’organisation. Plus de 30 000 collaborateurs, en France comme à l’international, ont participé à ce jour à cette démarche, primée dans la catégorie « Culture d’Entreprise » du Trophée du Capital Humain 2014. DÉVELOPPEMENT D’UNE CULTURE D’ENTREPRISE DIGITALE Le groupe Société Générale considère le digital comme un véritable levier de transformation de la relation bancaire et du métier de banquier et entend s’appuyer sur l’ensemble de ses collaborateurs pour accélérer sa transition numérique. Afin d’encourager l’appropriation par tous des outils numériques, la direction du Groupe a lancé en septembre 2014 le programme Digital For All. Il vise l’installation de nouvelles solutions collaboratives et bureautiques sur tous les postes de travail et le déploiement de tablettes tactiles auprès de 90 000 collaborateurs. Une phase de test a été amorcée auprès de 200 collaborateurs pour mieux accompagner le déploiement officiel qui débutera en février 2015. Au-delà des outils, c’est donc une véritable transformation de la culture d’entreprise qu’opère le Groupe, vers une évolution de la relation client et des modes de travail (voir également « recrutement p. 315, « interactions participatives » p. 323 et « qualité de vie au travail » p. 324). La sensibilisation massive des collaborateurs à la digitalisation s’opère au quotidien, dans toutes les strates de l’organisation, par le biais de conférences ouvertes à tous mais aussi d’ateliers dédiés pour des populations spécifiques (ex. : Comité exécutif, potentiels dirigeants, en coopération avec la Corporate University). La formation elle-même opère sa digitalisation au travers de contenants et de contenus innovants. Par exemple, le Groupe : n n n développe des classes virtuelles, notamment en Russie pour répondre à la problématique de dispersion géographique des équipes sur la vaste étendue du territoire ; poursuit l’expérimentation des MOOC(1) avec en particulier en 2014 le pilote d’un MOOC de sensibilisation au digital, qui sera déployé plus largement en France dès 2015 puis dans un second temps auprès des collaborateurs du Groupe hors France ; fait évoluer le développement des collaborateurs par le biais de la transformation digitale de l’entreprise. A titre d’exemple, le pôle de Banque de détail et Services Financiers Internationaux a développé l’application pour smartphone « Coach in the Pocket ». Déployée actuellement dans 15 pays d’Europe, elle permet à des managers de 23 entités d’améliorer leur style de management en recevant régulièrement des conseils individualisés et pragmatiques, grâce à un plan d’actions élaboré à partir d’un questionnaire d’évaluation de type 180°. Évolution de l’emploi et mobilité La volonté du groupe Société Générale est de développer une politique de mobilité active afin de favoriser l’adaptation permanente des compétences des collaborateurs aux évolutions rapides de l’environnement économique, réglementaire ou technologique. Cette volonté a été entérinée en février 2013 par la signature à l’unanimité d’un accord sur l’évolution des métiers, des compétences et de l’emploi, pour Société Générale SA en France. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 317 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 322 GESTION PRÉVISIONNELLE DE L’EMPLOI ET DES COMPÉTENCES Dans la continuité des actions entreprises en 2013, le Groupe a poursuivi la mise en place de sa démarche de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC). Cette démarche d’anticipation et d’accompagnement des évolutions à venir de ses métiers permet au Groupe d’adapter ses politiques RH, notamment en matière de formation ou de pourvoi de postes. Elle donne aux collaborateurs les moyens de confronter leurs motivations et ambitions à l’évolution de ces métiers. Cette démarche GPEC est commune au Groupe et se décline sur trois niveaux : n n n une vision macro-prospective à 3-5 ans, visant à anticiper les tendances qualitatives marquantes sur quelques métiers clés en transformation et/ou pour lesquels le Groupe a des difficultés à pourvoir les postes ; elle s’appuie sur le plan stratégique du Groupe et les tendances/le contexte du marché ; un plan de gestion prévisionnelle à un an, en lien avec le plan opérationnel de la ligne métier ; il permet d’élaborer les plans de développement collectif, les plans de mobilité et de recrutement pour l’année ; le plan de développement individuel pour chaque collaborateur, à relier aux orientations collectives issues du plan de gestion prévisionnelle et au processus de gestion de performance et de carrière. Par le biais de l’Observatoire des métiers Société Générale mis en place depuis 2013, la banque a contribué en 2014 à plusieurs études avec l’Observatoire de la branche (AFB - Association française des banques), dont deux études sur l’impact du numérique sur les métiers de la banque. C’est d’ailleurs cette thématique qui a été choisie pour servir de fil rouge au premier séminaire GPEC organisé en 2014 et réunissant la Direction des Ressources Humaines, les Organisations Syndicales et les managers. Par ailleurs, la cartographie de l’ensemble des métiers du Groupe et des passerelles possibles entre différents métiers a également été perfectionnée, dans le but notamment de mieux orienter les collaborateurs dans les mobilités ouvertes au sein de Société Générale. On peut également citer la démarche de cartographie des métiers engagée en 2014 dans la région Afrique par la Banque de détail et services Financiers Internationaux. Celle-ci analyse, en collaboration étroite avec les directions locales, l’ensemble des postes de chaque entité dans 4 pays d’Afrique. L’objectif est notamment de mieux envisager les mobilités en interne, en anticipant et fluidifiant les mouvements et les parcours de carrière possibles. MOBILITÉ Avec l’accord sur l’emploi signé en février 2013 pour Société Générale SA en France, la mobilité interne est devenue le point central de l’adaptabilité des salariés aux évolutions de l’entreprise ; elle est donc placée au cœur de la politique RH du Groupe. En France, la mobilité interne est pilotée par le Campus Métiers Mobilité qui centralise les postes à pourvoir pour les pôles d’activités (hors réseau(1)) et les directions fonctionnelles. Il offre aux collaborateurs une plus grande visibilité sur les opportunités internes et leur donne la priorité pour le pourvoi de postes. Au total, 8 600 mouvements ont été réalisés chez Société Générale SA en France en 2014, dont 2 500 grâce au Campus Métiers Mobilité. Le Groupe ouvre également des opportunités de mobilité transfrontalière. L’objectif de la mobilité internationale est d’une part d’accompagner la stratégie de développement international de Société Générale et d’autre part de favoriser la dimension interculturelle de l’entreprise. Ainsi, à fin 2014, le Groupe comptait environ 1 000 salariés en mobilité internationale (tous pays d’origine et de destination confondus) dont 60 % au sein du pôle de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (Londres, New York, Singapour, Hong Kong…), 30 % au sein du pôle de Banque de détail et Services Financiers Internationaux (principalement sur le continent africain et en Europe de l’Est) et 10 % dans les directions fonctionnelles. Gestion de la performance RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES Pour accompagner les équipes et soutenir la transformation de l’entreprise, Société Générale a développé une vision commune à l’ensemble du Groupe des éléments constitutifs de la performance. Sont ainsi explicités auprès des collaborateurs comme des managers les comportements attendus pour délivrer des résultats durables sur trois enjeux clé, applicables à tous : développer l’activité, préparer l’avenir et travailler ensemble. Ainsi, un référentiel commun donne à chacun des perspectives pour progresser dans son poste actuel et futur, en mettant en avant la recherche de comportements créateurs de valeur sur le long terme. Il est au cœur des diverses composantes du cycle managérial et en particulier de l’évaluation professionnelle des salariés. Ce référentiel sera progressivement refaçonné suite à la réflexion engagée sur les quatre valeurs de l’entreprise (voir « un modèle comportemental fondé sur les valeurs » p. 317). DISPOSITIF D’ÉVALUATION Un processus commun d’évaluation a été déployé au sein du Groupe afin de permettre aux collaborateurs, quels que soient leur métier, entité, zone géographique ou classification, de bénéficier d’une évaluation annuelle sur un même modèle. Au-delà de l’atteinte des résultats opérationnels, il s’attache également à évaluer la manière dont ces résultats sont obtenus. Il a pour objectifs de reconnaître, sur des critères communs, les compétences de chacun, de favoriser le développement des collaborateurs et l’émergence des Talents Stratégiques. En 2014, au total près de 112 700 collaborateurs du Groupe ont bénéficié d’un entretien d’évaluation, soit 89 % de l’effectif présent en CDI (en progression de 4 points par rapport à 2013). Préparation de la relève managériale DÉTECTION ET DÉVELOPPEMENT DES TALENTS STRATÉGIQUES La démarche « Talents Stratégiques » a pour but de détecter, développer et fidéliser les collaborateurs à fort potentiel afin de préparer la relève managériale. Un Talent Stratégique se définit (1) Compte tenu de son organisation et à de sa répartition géographique, le réseau de Banque de détail en France pilote la mobilité interne de ses collaborateurs de façon décentralisée. 318 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 323 comme un collaborateur qui adhère aux valeurs du Groupe, est performant dans la durée et présente un fort potentiel d’évolution managériale. Par une approche systématique, la démarche Talents Stratégiques permet à chacun, où qu’il soit dans le monde, d’être identifié sur des bases objectives, d’avoir les mêmes chances de révéler son potentiel et d’évoluer dans le Groupe. Cette démarche implique à la fois la ligne managériale et la ligne RH et est soutenue par un processus de communication transparente vis-à-vis des Talents Stratégiques. Le vivier ainsi constitué est composé de Talents Stratégiques Émergents, Confirmés et de Potentiels Dirigeants. La diversité des profils de Talents Stratégiques est un élément clé pour répondre aux ambitions du Groupe en termes de diversité des instances dirigeantes (voir ci-après). Aujourd’hui, 39 % sont des femmes et 42 % sont internationaux (non français). CORPORATE UNIVERSITY Centre d’expertise interne lancé fin 2010, la Corporate University est dédiée au développement du leadership pour les managers les plus seniors, les Talents Stratégiques et les Dirigeants du Groupe. Les modules qu’elle propose s’attachent au développement des compétences comportementales de ces dirigeants dans un environnement pédagogique privilégiant la coopération et le travail en équipe. La Corporate University offre un authentique espace de dialogue et de mise en réseau avec les dirigeants et entre pairs pour des participants en provenance de plus de 50 pays. En 2014, ce sont 860 collaborateurs du Groupe qui ont pu bénéficier de ses programmes. PROMOUVOIR LA DIVERSITÉ ET L’INCLUSION La politique de diversité et d’inclusion Pour le groupe Société Générale, la diversité s’exprime en premier lieu au travers de ses 148 322 salariés, représentant 122 nationalités et présents dans 76 pays. LEVIER D’ENGAGEMENT ET D’ADAPTATION AU CHANGEMENT En complément de l’enjeu éthique, la diversité des employés et la culture inclusive de Société Générale répondent à un enjeu de performance. Valoriser les différences, encourager l’ouverture d’esprit et le respect de chacun dans son unicité, c’est aussi développer la confiance et permettre aux idées innovantes d’être exprimées et entendues. En effet, la variété des profils et la combinaison des compétences de chacun génèrent des idées plurielles et permettent de capter les signaux faibles afin d’anticiper les risques et les opportunités, de s’adapter et d’agir rapidement . Elles permettent avant tout à la banque de mieux comprendre et servir ses clients, sur l’ensemble des marchés sur lesquels elle opère. Elles s’inscrivent naturellement au cœur de sa stratégie de banque relationnelle, en lui offrant un avantage concurrentiel. LA DIVERSITÉ PLACÉE AU CŒUR DES ENJEUX DES MÉTIERS En termes de diversité, le Groupe s’est donné comme priorité de promouvoir les femmes et les profils internationaux aux postes à responsabilité et au sein des instances dirigeantes de la banque. Pour ce faire, un Comité de diversité (Diversity Board) composé de membres du Comité exécutif et du Comité de direction est en place depuis 2013 : il décide des orientations stratégiques en plaçant les problématiques de diversité au cœur des enjeux des métiers. Il veille également à la progression de l’équilibre hommes/femmes et de l’internationalisation. Cette stratégie est déclinée au sein des différentes entités. Ainsi, par exemple, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs a mis en place en 2014 un plan d’actions sur 4 ans, utilisant tous les leviers RH (recrutement, développement, mobilité, évaluation…) pour promouvoir les collaboratrices et profils internationaux vers des postes à responsabilité. En complément de ces priorités, Société Générale s’attache aux autres aspects de la diversité, comme les générations, l’inclusion sociale (voir « Initiatives pour l’emploi et l’éducation » p. 335) et le handicap. Des initiatives variées sont portées localement, en fonction des enjeux et réglementations des différents pays et pôles. UNE CULTURE INCLUSIVE GRÂCE À LA SENSIBILISATION Société Générale a également concentré ses efforts sur sa culture managériale, en mettant en place, dès 2011, des actions de sensibilisation aux biais inconscients. L’objectif est de renforcer la prise de conscience des enjeux de la diversité et de l’inclusion et de déconstruire les stéréotypes, afin d’engager chacun à modifier ses actions quotidiennes de management (recrutement, promotion, évaluation, prise de décision…). À fin 2014, 775 managers ont participé à l’une de ces formations ; l’objectif pour 2015 est de diffuser la démarche à l’international. La sensibilisation des équipes à la diversité et l’inclusion passe également par le soutien à des événements marquants, comme la Conférence Européenne de la Diversité, que Société Générale a sponsorisée et hébergée en avril 2013 et en janvier 2015. Ce forum de discussion regroupe des personnalités inspirantes des mondes politique, économique et de la recherche en sciences humaines. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 319 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 324 Équilibre hommes/femmes CHIFFRES CLÉS – PART DES FEMMES Groupe Managers Senior management (top 1000) Comité de direction (59 membres)(2) Comité exécutif (13 membres) Conseil d’administration (14 membres)(3) Cadres (pour Société Générale SA en France) PROMOTION DE L’ÉQUILIBRE HOMMES/FEMMES L’équilibre hommes/femmes traduit la capacité de l’entreprise à nommer et promouvoir sans préjugés ni filtres culturels la personne dont les compétences sont le plus en adéquation avec un poste donné. C’est pourquoi Société Générale engage tous ses managers à le promouvoir dans leur équipe, et insuffle cette dynamique au plus haut niveau de l’entreprise. Lors de l’édition 2014 du Global Summit of Women (voir « partenariats »), le prix « Corporate Champion Award » a été remis à Frédéric Oudéa, saluant l’effort mené depuis plusieurs années pour porter le taux de femmes au sein du Conseil d’administration au-dessus de 30 %. DÉVELOPPEMENT Premier levier de valorisation des compétences des collaboratrices, les actions d’accompagnement dédiées aux femmes ont connu un essor considérable depuis 2006, avec plus de 700 femmes ayant participé à l’un des programmes mis en place par le Groupe. Aujourd’hui, le parcours de développement WILL (Women in Leadership) en est le fer de lance. Destiné aux Talents Stratégiques femmes, il inclut, sur une durée de 18 mois, des actions de formation en groupe, de coaching personnel et de mentorat, ainsi que la participation à des événements interentreprises, comme le forum « JUMP », consacré à la vie professionnelle des femmes et au pilotage de leur carrière. RÉSEAUX Le Groupe soutient les réseaux mixtes et de femmes constitués au sein de l’entreprise, qui contribuent, de façon active et indépendante, à la promotion de l’équilibre hommes/femmes. Ils permettent à leurs 2 400 membres à travers le monde de bénéficier de conférences, partages d’expériences et ateliers de développement personnel, par exemple aux États-Unis, à Singapour, en Inde, au Luxembourg, en République tchèque, au Sénégal, en Tunisie ou encore au Cameroun. En France, « Féminin by Societe Generale », créé en 2004, s’est ouvert aux hommes en 2014, afin de les inclure dans les réflexions et actions du réseau. (1) Chiffre retraité par rapport aux données publiées dans le document de référence 2014. (2) Comité de direction : 11 femmes (contre 10 début 2013, 8 début 2011 et 6 début 2010). (3) Conseil d’administration : 6 femmes (dont 2 administrateurs salariés). 320 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2014 2013 60,22 % 44,04 % 21,6 % 18,6 % 15,4 % 42,8 % 44,7 % 60,66 %(1) n/d 20,1 % 19,0 % 15,4 % 42,8 % 43,7 % Au Royaume-Uni, le « Women network » fait partie du « UK Diversity Committee ». Composé de salariés volontaires et soutenu par la Direction, ce comité a pour mission, depuis sa création en 2008, d’encourager les employés à promouvoir un environnement d’inclusion. Son objectif est également de faire connaître le dispositif de soutien en cas de situation de discrimination et de harcèlement, et d’encourager la mise en place de réseaux sur différentes composantes de la diversité (famille, multiculturel, orientation sexuelle…). PARTENARIATS En 2014, Société Générale a notamment : n n soutenu et sponsorisé la 24e édition du « Global Summit of Women », rencontre internationale, regroupant des personnalités influentes du monde de la politique et de l’économie, axée sur le leadership et l’entreprenariat féminin ; renouvelé sa participation au benchmark de mixité du réseau interentreprises Financi’Elles dont l’objectif est d’améliorer et accélérer l’accès des femmes au sommet des organisations du secteur de la finance et des assurances. MESURES EN FAVEUR DE L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE La politique de mixité du Groupe est déclinée localement par le biais de mesures spécifiques et d’accords collectifs signés le cas échéant avec les partenaires sociaux. Société Générale SA en France alloue un budget conséquent à la correction des écarts salariaux injustifiés entre hommes et femmes, à métier, niveau hiérarchique et niveau d’ancienneté équivalent dans l’entreprise. Entre 2008 et 2012, plus de 4 000 situations ont fait l’objet d’actions correctrices, pour un montant global de 5,9 M EUR. En 2013, c’est une enveloppe de 5 M EUR sur 3 ans (2013-2015) qui a été mise en place. À fin 2014, 3,56 M EUR de cette enveloppe ont permis de réviser la situation de 1 820 collaboratrices. Par ailleurs, l’accord « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » signé par l’ensemble des organisations syndicales fin 2013 fixe notamment l’objectif d’un taux de 45 % de femmes cadres d’ici la fin 2015 (il est de 44,7 % à fin 2014) et renforce les mesures encadrant le congé de maternité ou d’adoption, tant en amont que lors de la reprise de poste (possibilités de mobilités selon l’ancienneté, mise en œuvre systématiques de formations ou de remise à niveau, revalorisation 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 325 des salaires…). Autant d’actions concrètes qui permettent à la banque d’être titulaire depuis 2007 du label Égalité professionnelle décerné par Afnor Certification. L’obtention de ce label témoigne de la volonté de placer l’égalité professionnelle au cœur de la politique RH, en considérant la mixité à toutes les strates de responsabilité comme l’un des leviers du modèle de banque relationnelle. À l’international, on recense également de nombreuses initiatives, par exemple : n n en République tchèque, les filiales du Groupe mettent l’accent sur la mise en place de mesures pour faciliter le retour dans l’entreprise après un congé maternité (maintien du lien avec l’entreprise, retour progressif et facilitation du temps partiel, remise à niveau des compétences…). Ainsi, le « Maternity programme » de Komerčni Banka a permis d’accroître le taux de retour des femmes après un congé maternité, passé de 45 % (en 2008) à 59 % (en 2014) ; au Luxembourg, le projet « Opportunités égales pour hommes et femmes » agréé et soutenu par le ministère luxembourgeois de l’Égalité des Chances porte sur trois thématiques : l’égalité de traitement entre hommes et femmes, l’égalité des femmes et des hommes dans la prise de décision et la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée. CHIFFRES CLÉS – PART DES NON FRANÇAIS Groupe Senior management (top 1000) Comité de direction (59 membres) Comité exécutif (13 membres) Conseil d’administration (14 membres)(1) Générations Le Groupe s’attache à promouvoir une représentativité des différentes générations, en prenant soin d’accompagner ses collaborateurs seniors mais aussi d’assurer le renouvellement des générations. Depuis 2013, Société Générale est membre d’« OCTAVE », programme de développement du interentreprises, lancé par Danone, qui travaille sur une meilleure coopération des générations en entreprise, ainsi que sur la nécessaire adaptation des organisations aux mutations générées par les nouvelles technologies. leadership En outre, le Groupe porte une attention particulière à l’insertion professionnelle des jeunes (voir aussi « Initiatives spécifiques envers les étudiants et jeunes diplômés », p. 315), tout en se souciant du maintien dans l’emploi des seniors et de l’accompagnement de la fin de carrière de ses collaborateurs. CONTRAT DE GÉNÉRATION En France, dans le cadre des déclinaisons du contrat de génération, toutes les filiales du Groupe ont mis en place des accords spécifiques et/ou plans d’actions dédiés, matérialisant les objectifs d’insertion professionnelle des jeunes et de maintien dans l’emploi des collaborateurs seniors. (1) Ratio hors administrateurs salariés = 41,7 %. Internationalisation Afin de représenter au mieux la diversité des métiers, des clients, des pays et des sociétés au sein desquels le Groupe est implanté à travers le monde, la politique de diversité du groupe Société Générale s’attache également à la diversité des origines et des nationalités de ses collaborateurs. Au sein du Groupe, 122 nationalités sont représentées et 58 % des collaborateurs ne sont pas de nationalité française. Au sein du Comité de direction, 10 nationalités sont représentées et 22 % des membres ne sont pas de nationalité française. C’est également le cas dans les diverses implantations du Groupe dans le monde, où plus d’un quart des membres des instances de direction (comités de direction et comités exécutifs) n’ont pas la nationalité locale. La diversité des Talents Stratégiques, dont le vivier mondial alimente les plans de succession des postes critiques du Groupe, est un levier concret pour favoriser la dimension internationale des équipes dirigeantes. Aujourd’hui, plus de 52 % des Talents Stratégiques émergents, considérés comme la relève managériale à moyen terme, ne sont pas français. 2014 2013 58 % 21 % 22 % 8 % 36 % 60 % 21 % 21 % 8 % 36 % Pour Société Générale SA spécifiquement, un objectif a été fixé sur le recrutement de jeunes en CDI chaque année ; en 2014, cet objectif était de 500 recrutements (objectif atteint et dépassé : 880 jeunes de moins de 26 ans ont été recrutés au cours de l’année). Le contrat de génération prévoit également le développement de la formation des seniors, des mesures de santé et prévention, ainsi que l’aménagement du temps de travail des seniors (temps partiel progressif et mi-temps indemnisé, dédié à des missions de transmission de savoirs et de compétences ou d’actions solidaires comme le partenariat/mécénat avec des entrepreneurs sociaux/structures caritatives). PYRAMIDE DES ÂGES ET DES ANCIENNETÉS Au sein du Groupe : 26 % des collaborateurs ont moins de 30 ans ; 26 % des collaborateurs ont plus de 45 ans ; la moyenne d’âge est de 37,3 ans ; n n n n la moyenne globale de l’ancienneté s’établit à 9,1 années. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 321 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 326 Âge (ans) \+ de 70 55 à 70 50 à 55 45 à 50 40 à 45 35 à 40 30 à 35 25 à 30 18 à 25 \- de 18 \+ de 35 25 à 35 20 à 25 15 à 20 10 à 15 5 à 10 2 à 5 1 à 2 \- de 1 | RÉPARTITION DE L’EFFECTIF PAR TRANCHES D’ÂGE(1) Hommes Femmes 15 10 5 05 1 0 15 20 Milliers Parmi les actions concrètes coordonnées en France en 2014 par la Mission Handicap Société Générale, on peut notamment mentionner : | RÉPARTITION DE L’EFFECTIF PAR ANCIENNETÉ(1) Années d’ancienneté Hommes Femmes INITIATIVES LOCALES EN FAVEUR DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Société Générale SA en France a renouvelé son accord triennal en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap pour la période 2014-2016 : il réaffirme l’engagement durable du Groupe en faveur des salariés en situation de handicap dans une démarche de non- discrimination et d’égalité des chances, avec un objectif initial de 150 recrutements sur 3 ans. 50 collaborateurs en situation de handicap ont été recrutés en 2014 ; il a permis la mise en place d’équipes pluridisciplinaires pour renforcer les actions sur la prévention et la gestion des parcours des collaborateurs en situation de handicap déclarée ou potentielle. l’organisation, en partenariat avec l’ADAPT, de la 6e édition du forum « Pass pour l’emploi », l’un des principaux forums de recrutement en Ile-de-France à destination des personnes en situation de handicap. Lors de l’édition 2014, axée sur les thèmes de la formation et de l’insertion professionnelle, 90 volontaires Société Générale ont accompagné près de 2 000 visiteurs et candidats ; la réalisation de 400 actions pour maintenir dans l’emploi les collaborateurs Société Générale en situation de handicap ; la mise à disposition du numéro vert « Handiproline », une solution d’écoute et de conseil anonyme et gratuite sur le handicap, à destination de tous les collaborateurs ; le développement de formations en alternance qualifiantes afin de permettre aux personnes en situation de handicap d’acquérir un niveau de compétences suffisant (HandiFormaBanques). en Serbie, le programme « Inclusive Academy », animé par des employés bénévoles de Société Générale Srbija. Il favorise l’entrée sur le marché du travail de jeunes en situation de handicap en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences par le biais d’ateliers et de stages. 40 jeunes ont été accompagnés depuis le début du programme en 2011, parmi lesquels plus de la moitié a pu transformer l’expérience en une insertion professionnelle durable au sein de la banque ou à l’extérieur ; en Roumanie, République tchèque, Espagne, Scandinavie, Turquie ou encore au Japon, où sont en place des programmes de sensibilisation, de recrutement, d’intégration et d’accompagnement dédiés aux salariés en situation de handicap ; de tels programmes sont également en cours de développement en Algérie. n n n n n n n n 20 15 10 5 0 5 10 15 20 25 30 Milliers On peut également mentionner des l’international en 2014, comme par exemple : initiatives menées à Handicap Société Générale s’engage à prendre les mesures appropriées afin que ses collaborateurs en situation de handicap puissent conserver un emploi correspondant à leur qualification et bénéficier de conditions de travail et de formations adaptées : aménagement des situations de travail, des outils et des équipements, aménagement du poste et/ou des horaires de travail, possibilité de prise en charge partielle de certains frais, etc. CHIFFRES CLÉS À fin 2014, le groupe Société Générale employait 2 250 salariés en situation de handicap (au sens retenu localement) dans le monde, ce qui représente 1,5 % de l’effectif global. C’est notamment en France, en Italie et en Allemagne qu’ils sont le plus représentés. Société Générale SA en France emploie 1 115 salariés en situation de handicap(2). (1) Données au 31.12.2014 sur 95,5 % du périmètre Groupe. (2) Nombre d’agents en situation de handicap au 31 décembre 14 selon les critères de la Déclaration Obligatoire des Travailleurs Handicapés qui sera finalisée en mars 2015. 322 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 327 ÊTRE ATTENTIF AUX CONDITIONS DE TRAVAIL DES COLLABORATEURS Écoute et engagement des collaborateurs BAROMÈTRE EMPLOYEUR ET MISE EN ŒUVRE DE PLANS D’ACTIONS Le baromètre employeur traduit la volonté de Société Générale de créer un environnement d’écoute performant pour que chaque collaborateur puisse exprimer ses attentes, ses perceptions de l’entreprise et son vécu professionnel. Cette enquête interne et anonyme est déployée tous les deux ans et permet la mise en place de plans d’actions d’amélioration l’année suivante. L’édition 2013 du baromètre a été administrée auprès de 131 000 collaborateurs du Groupe, dans 76 pays, pour un taux de participation de 67 % (en hausse de 6 points). Ses résultats, communiqués à tous, ont permis la mise en place de plus de 1 700 actions en 2014, portant notamment sur la vision stratégique, la coopération inter- équipes, le développement des compétences ainsi que l’engagement des collaborateurs. Ces actions ont couvert tous les périmètres de l’organisation ; à fin décembre 2014, près de 90 % d’entre elles avaient été réalisées ou étaient en cours d’achèvement. À titre d’exemple, l’une des attentes fortes remontées par les collaborateurs en 2013 était un meilleur partage de la vision stratégique du Groupe. Afin d’y répondre, et après le lancement du plan stratégique Société Générale 2014-2016, près de 60 roadshows internes ont été organisés dans le monde. Ces événements ont permis aux membres du Comité exécutif d’expliciter la stratégie aux collaborateurs et aux managers de 25 pays. Plus de 15 000 collaborateurs ont assisté à ces roadshows tandis qu’un dispositif sur intranet donne à tous l’accès à l’information. Sur le plan du développement professionnel également, et en réponse aux souhaits exprimés dans le baromètre, différents périmètres de la banque ont mis en place des initiatives pour développer les compétences de leurs collaborateurs et optimiser leur gestion de carrière. Ces actions ont pour objectif de contribuer à l’expression du potentiel, à l’ouverture d’opportunités et à la fidélisation des salariés du Groupe. INTERACTIONS PARTICIPATIVES Les entités du Groupe mettent en place depuis plusieurs années les initiatives, outils et services collaboratifs et interactifs qui permettent aux collaborateurs de devenir acteurs du changement et forces de proposition quant à l’évolution des modes de travail dans l’entreprise. L’approche de l’innovation au sein du Groupe en est un exemple, avec une démarche mobilisatrice d’innovation participative, régulièrement récompensée par les organisations interentreprises. Un réseau de 700 « innov’acteurs » dans le monde soutient l’innovation, stimule les équipes et encourage l’échange de bonnes pratiques au-delà des frontières et des différents métiers de la banque. Ce dispositif offre aux collaborateurs l’opportunité de s’impliquer personnellement dans la réussite de leurs projets innovants, dont une vingtaine est récompensée chaque année par les trophées Innov’Groupe. Par ailleurs, l’essor de l’approche collaborative dans l’entreprise est tangible au travers de la généralisation rapide du réseau social d’entreprise SG Communities : lancé en 2011, le nombre de ses utilisateurs a doublé au cours de l’année 2014 pour compter plus de 47 200 personnes dans 65 pays et plus de 1 100 communautés et d’utilisateurs extraprofessionnelles. professionnelles thématiques des sur Autre exemple, un « espace dialogue RH » accessible à tous les collaborateurs a vu le jour en 2014 sur l’intranet RH du Groupe. Cette plateforme permet aux collaborateurs de poser directement leurs questions sur les politiques et pratiques RH au DRH du Groupe et à son équipe. Cet espace permet ainsi de répondre en toute transparence aux questions ou préoccupations des collaborateurs, d’enrichir le dialogue ou encore de mener des mini-sondages auprès des collaborateurs. En avril 2014, une conférence TEDx(1) sur le thème de l’engagement a été organisée par une équipe d‘une vingtaine de collaborateurs et managers volontaires. Cette conférence a fait intervenir 12 orateurs prestigieux en présence de collaborateurs dans les auditoriums Société Générale de La Défense. Chacune des interventions constituait un témoignage illustrant l’une des 12 étapes de l’engagement. Enfin, le 150e anniversaire de Société Générale a été une opportunité historique de mobiliser les collaborateurs, fortement engagés autour d’événements fédérateurs tels que les Citizen Commitment Games à l’international, les Trophées des Chênes (pour l’entreprenariat familial) et l’opération de mécénat musical Playing for Salle Pleyel en France (voir « Société Générale dans la société civile » p. 335). Dialogue social et respect des Droits de l’Homme ORGANISATION DU DIALOGUE SOCIAL Le dialogue social s’appuie sur des processus d’échanges et de concertation entre l’employeur et ses salariés (ou leurs représentants), sur des questions relatives à la politique économique et sociale de l’entreprise présentant un intérêt commun. Cette concertation peut intervenir tant au niveau global de l’entreprise, qu’au niveau d’un établissement et prendre diverses formes, du partage d’information à la négociation en vue de conclure un accord, en passant par la consultation. Société Générale SA en France a opéré depuis 2013 un véritable renouveau du dialogue social : au-delà des dispositifs légaux, des instances de dialogue et de concertation sur la stratégie de l’entreprise ont été instaurées. En 2014, la visibilité nouvelle donnée aux leaders syndicaux s’est ainsi matérialisée au travers de 4 rencontres avec le PDG et 15 réunions de l’instance de dialogue et de concertation en présence des membres du Comité exécutif sur les orientations stratégiques et le fondement des projets envisagés. Une instance de dialogue et de réflexion plus particulièrement dédiée à l’évolution des métiers et des compétences pour anticiper et accompagner la transformation du Groupe a également été créée. En 2014, 3 réunions dont un séminaire ainsi que des ateliers impliquant RH et opérationnels ont été tenus. (1) Evénement de développement personnel et propagations d’idées organisé de façon indépendante sous licence, selon le format TED « Technology, Entertainment and Design ». GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 323 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 328 Par ailleurs, la Direction des Ressources Humaines du Groupe a mis en place une coordination mondiale chargée d’assurer, avec chaque pays où la banque est implantée, le respect de l‘information des partenaires sociaux ou des collaborateurs et l’application des dispositifs légaux locaux pour la mise en œuvre de procédures sociales garantissant les droits des collaborateurs, notamment lors de projets de transformation. Cette coordination permet ainsi d’assurer l’application de principes communs pour l’ensemble du Groupe. Enfin, chaque entité dans le monde s’assure que les employés aient une procédure ad hoc leur permettant d’exprimer leurs difficultés ou leurs doléances, et que celles-ci soient prises en compte. Le dialogue social peut s’organiser notamment par le biais de réunions périodiques avec le personnel qui sont, pour la hiérarchie des départements et pour la Direction des Ressources Humaines, autant d’occasions d’initier l’échange. L’existence et le mode de fonctionnement de ces procédures sont communiqués aux employés et à leur encadrement, en particulier au moment de l’accueil des nouveaux collaborateurs. BILAN DES ACCORDS COLLECTIFS 181 accords ont été signés au sein du Groupe en 2014 (dont 86 en France), plus de la moitié de ces accords concerne la rémunération et les avantages sociaux. Parmi les principaux thèmes recensés, on trouve également l’égalité professionnelle, les modalités du dialogue social et le temps de travail. 14 accords ont porté spécifiquement sur la santé et la sécurité. RESPECT DES DROITS DE L’HOMME ET DES CONVENTIONS FONDAMENTALES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL Le groupe Société Générale conduit son développement dans le respect des droits humains et sociaux fondamentaux partout où il exerce ses activités. Le Code de conduite du Groupe, traduit en directive interne, garantit l’engagement de Société Générale à respecter les Droits de l’Homme, le droit d’expression et d’association et rappelle la signature de ces conventions et son engagement à se conformer aux règles fixées par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dans l’ensemble des pays où elle exerce une activité. Chaque entité du Groupe veille ainsi au respect des règles relatives à la liberté d’association et aux conditions de travail et s’interdit de recourir au travail forcé, au travail obligatoire ou au travail des enfants, au sens des conventions de l’OIT, même si la législation locale l’autorise. Elle lutte également contre toute forme de discrimination, que ce soit via sa politique de diversité (voir « Promouvoir la diversité et l’inclusion » p. 319) ou ses initiatives solidaires pour encourager l’inclusion sociale, améliorer l’insertion professionnelle et lutter contre l’illettrisme (voir « Initiatives pour l’emploi et l’éducation » p. 335). Santé et sécurité des collaborateurs QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL La santé, le bien-être et plus largement la qualité de vie au travail (QVT) de ses collaborateurs est considérée par Société Générale comme un levier d’efficacité et de performance durable, et une condition indispensable à son attractivité, son efficacité et sa pérennité. C’est pourquoi le Groupe a formalisé en 2014 un projet d’entreprise de QVT ambitieux. Ce projet s’inscrit dans la volonté 324 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n du Groupe d’assurer le bien-être de ses salariés à travers plusieurs composantes, notamment : l’efficacité individuelle et collective ; le télétravail et de nouveaux modes d’organisation ; la santé et la prévention ; les moments de vie et avantages. Pour assurer l’animation et le pilotage de cette politique à l’échelle du Groupe, la Direction des Ressources Humaines est relayée par des correspondants QVT implantés au sein des Pôles et Directions fonctionnelles, les entités pouvant elles-mêmes mener des actions spécifiques sur leur périmètre. L’implication du management dans le déploiement des actions et son exemplarité sont clés pour la réussite du projet, c’est pourquoi le Groupe sensibilise les managers et met en place des formations sur différentes composantes du programme. EFFICACITÉ INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE Fin 2014, le Comité exécutif du groupe Société Générale ainsi que le groupe Crédit du Nord ont signé la Charte « 15 engagements pour l’équilibre des temps de vie ». Cette charte, lancée par le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits de la Femme ainsi que par l’Observatoire de l’Équilibre des temps et de la Parentalité en Entreprise (OPE), propose aux entreprises signataires d’agir en faveur d’une meilleure articulation des temps de vie de leurs collaborateurs. Sa mise en place s’accompagnera d’actions concrètes en 2015, telles que des programmes de régulation des Technologies de l’Information et de la Communication et d’optimisation des réunions, mais également d’un module de formation sur la Qualité de Vie au Travail à destination des managers. Cette charte trouve également écho hors de France avec les initiatives suivantes menées en 2014 : plusieurs entités européennes de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux ont mis en place une politique d’horaires flexibles (en Roumanie, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Scandinavie, Royaume-Uni, Pologne) ; en Russie, Deltacredit a mis en place une formation sur l’équilibre vie professionnelle et vie privée depuis septembre 2014, ainsi qu’un site intranet dédié à ce sujet. Voir également « Organisation du temps de travail » p. 326. TÉLÉTRAVAIL ET NOUVEAUX MODES D’ORGANISATION Le télétravail répond à un double besoin : innover dans les modes de fonctionnement à l’ère digitale et contribuer à une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des collaborateurs. C’est par conséquent un facteur de motivation et de responsabilisation donc un levier de performance que plusieurs entités du Groupe expérimentent au travers de modalités appropriées au contexte local. Au total, à fin 2014, le Groupe comptait plus de 1 800 télétravailleurs réguliers. Les pays dans lesquels cette pratique est la plus répandue sont la République tchèque (près de 500 personnes), la France (plus de 400 personnes), le Royaume-Uni (près de 300 personnes), la Belgique et l’Allemagne (plus de 200 personnes chacune). En France, Société Générale SA expérimente le télétravail depuis octobre 2013. Suite au succès de la première phase (taux de satisfaction de 98 %), un second accord d’expérimentation a été signé 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 329 en juillet 2014 : il permet d’étendre le télétravail à de nouveaux services et de nouveaux métiers, et devrait toucher, après une mise en place progressive, près de 2000 collaborateurs volontaires d’ici fin 2015. Par ailleurs, en Roumanie, BRD a mis en place des options novatrices pour introduire le télétravail, par exemple le « Project Day » : travail à domicile ponctuel (donc non comptabilisés parmi les télétravailleurs « réguliers »), d’une durée d’un à cinq jours, sans connexion possible aux systèmes informatiques de l’entreprise. SANTÉ ET PRÉVENTION Protection sociale La responsabilité sociale du groupe Société Générale passe par une contribution active à la protection sociale de tous ses collaborateurs notamment sur les sujets liés à la santé, ainsi que la retraite, le décès, l’incapacité et l’invalidité. Les caractéristiques des régimes légalement obligatoires étant très différentes d’un pays à l’autre, chaque entité de l’entreprise définit, dans son contexte local, le niveau de couverture complémentaire qu’elle souhaite mettre en œuvre, conformément à l’objectif défini par la banque d’offrir un socle minimal de couverture au moins comparable aux pratiques du marché local. En accord avec son autorité de supervision (et en concertation éventuelle avec les autres entités du Groupe présentes dans le même pays), chaque entité tient aussi compte, dans la définition de la couverture mise en œuvre, de sa stratégie de développement, de sa politique de rémunération globale et de sa situation financière. En France, la mutuelle Société Générale couvre plus de 117 000 personnes (membres participants et ayants droit). A l’international, la banque de détail porte une attention particulière aux régimes de protection sociale (santé, retraite et prévoyance) existant dans ses filiales et notamment en Afrique. Ainsi, l’ensemble des filiales africaines dispose généralement d’une couverture santé au profit des salariés et de leurs ayants droit, d’une couverture prévoyance au bénéfice des ayants droit en cas de décès du salarié et, dans certains cas, d’un régime de retraite complémentaire. À fin 2014, près de 12 000 salariés des filiales du bassin méditerranéen et d’Afrique subsaharienne, auxquels s’ajoutent 19 000 ayants droit (conjoints et enfants) disposent d’un accès facilité aux soins et d’une participation de l’entreprise à leurs dépenses de santé. Campagnes de prévention Le groupe Société Générale assure une veille permanente sur des risques susceptibles d’affecter la santé de son personnel partout dans le monde et mène des campagnes de prévention d’envergure. Ainsi, en 2014 des actions variées ont été déployées dans les différentes entités du Groupe : campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière, opérations de sensibilisation des collaborateurs sur le bien-être, informations, dépistage et prise en charge des traitements contre le paludisme et le VIH/Sida dans les filiales du continent africain, campagne de prévention contre la propagation du virus Ebola, etc. Stress au travail Depuis 2008, Société Générale s’est engagé à agir en matière de prévention et de gestion des risques psychosociaux avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Dans ce cadre, différentes actions sont menées pour informer, former et accompagner les collaborateurs susceptibles de rencontrer des situations pouvant générer du stress, dans plusieurs entités du Groupe. n n n n n n n n n n Pour Société Générale SA en France, des initiatives sur la prévention du stress ont été mises en place dans le cadre d’une concertation avec les organisations syndicales représentatives. Elles impliquent un nombre important d’actions en lien avec la médecine du travail et des cabinets externes spécialisés : un observatoire du stress mis en place en janvier 2009 et une enquête impliquant chaque année plusieurs milliers de salariés ; des actions qualitatives (diagnostic puis plans d’action), en collaboration notamment avec l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) ; des modules de psychosociaux ; formation sur la gestion des risques une démarche de prévention du harcèlement moral et sexuel ; un dispositif d’écoute et de soutien personnalisé pour les salariés des services centraux parisiens, avec le soutien d’un cabinet extérieur, permettant une prise en charge à distance par une équipe de psychologues formés à l’écoute ; un accord d’entreprise signé en 2008, sur la prévention et la gestion des agressions commerciales, avec la déclinaison d’un certain nombre de mesures (formation à distance obligatoire pour l’ensemble du personnel en contact avec le public afin de faire face aux situations conflictuelles et partenariat avec l’Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation - INAVEM - pour la prise en charge post-traumatique des collaborateurs victimes de vol à main armée ou d’agressions commerciales). Cette concertation se poursuit depuis fin 2014 par l’engagement d’une négociation avec les Organisations Syndicales Représentatives d’un accord sur la Qualité de Vie au Travail. Des initiatives sur la prévention du stress sont menées dans plus de 70 filiales et succursales du Groupe en France et à l’international, principalement en Europe, Amérique et Asie, couvrant au total près de 50 % de l’effectif du Groupe. Cela se traduit différemment selon les pays : programmes d’assistance gratuits mis en place en partenariat avec des spécialistes du secteur de la santé ou de l’assurance (Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, Irlande) ; formations aux risques psychosociaux et/ou sensibilisation par le biais d’ateliers (Hong Kong, Japon, Singapour, Taiwan, Brésil, Turquie, Maroc, Italie, Espagne, Luxembourg, Pologne, République tchèque, Russie) ; enquêtes et évaluations du niveau de stress (Espagne, Autriche, Italie, Allemagne, Scandinavie) ; activités de détente et relaxation (Hong Kong, Singapour, Inde, Roumanie). MOMENTS DE VIE ET AVANTAGES À travers divers programmes locaux, les entités de Société Générale offrent à leurs collaborateurs des dispositifs monétaires et non monétaires pour aider les collaborateurs notamment dans leur vie de famille (par exemple, la garde d’enfant ou l’aide pour personnes âgées). À titre d’exemple, des facilités de crèche sont proposées en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Inde. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 325 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 330 INDICATEURS SANTÉ ET SÉCURITÉ Nombre d’accidents du travail (Groupe) : 937 pour un taux de fréquence de 3,8. Compte tenu de la nature des activités du Groupe, le taux de gravité des accidents du travail n’est pas un indicateur qui fait à ce jour l’objet d’un suivi. n n n la mise en place de dispositifs pour une meilleure sécurisation des personnels expatriés ou en voyages d’affaires ; un programme mondial d’assistance « Santé, Sécurité, Sûreté » ; un programme de formation pour l’ensemble des voyageurs d’affaires. Le taux d’absentéisme (nombre de journées d’absence rémunérées/ nombre total de journées payées, en pourcentage) observé pour l’ensemble du Groupe est de 3,38 % en 2014, en recul par rapport à 2013 (principaux motifs : maladie 1,82 %, maternité 1,20 %). Pour Société Générale SA en France, il est de 4,81 % (2,45 % pour maladie et 2,23 % pour maternité). ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL TEMPS PLEIN L’organisation du temps de travail varie selon les règles en vigueur dans les pays où le Groupe est présent, et le cas échéant, selon les fonctions exercées. De ce fait, les modalités (durée du travail, horaires variables, organisation) sont largement diversifiées. Pour Société Générale SA en France, un accord sur l’aménagement et la réduction du temps de travail a été conclu en 2000, puis modifié par 5 avenants, dont le dernier en 2014. Pour les salariés (techniciens et cadres) en régime horaire, cet accord prévoit une durée de travail annuelle de 1 607 heures ; pour les cadres au forfait, le nombre de jours de travail sur l’année est fixé à 209 jours (ou 206 jours en fonction de l’ancienneté et de l’âge des collaborateurs au moment de l’entrée de vigueur de l’accord). Cette durée de travail se retrouve dans la quasi-totalité des entités de la banque en France. TEMPS PARTIEL Les salariés de Société Générale SA en France peuvent bénéficier de régimes de travail à temps partiel à 90 % (mis en place par avenant en mai 2008), 80 %, 70 %, 60 % ou 50 % (mis en place par accord en juin 2004). Plusieurs filiales françaises du Groupe ont conclu des accords spécifiques, de même que de nombreuses entités étrangères. 10 293 salariés travaillent à temps partiel (soit 6,94 % de l’effectif) au sein de l’ensemble du Groupe, (dont 6 226 en France, dont 4 955 chez Société Générale SA en France). HEURES SUPPLÉMENTAIRES La définition des heures supplémentaires est issue de la réglementation française, le périmètre de reporting sur cet indicateur est donc limité à la France. Le nombre total d’heures supplémentaires enregistré dans les entités françaises du Groupe en 2014 s’est élevé à 83 867 heures (soit 1,44 heure en moyenne par salarié). VOYAGEURS INTERNATIONAUX Enfin, afin de mieux préserver la santé et la sécurité de ses voyageurs internationaux et de ses collaborateurs en mobilité internationale, Société Générale a mis en place une politique de sécurité et sûreté qui s’articule autour de : n une veille d’alertes de sécurité et sûreté dans le monde et la formulation de recommandations adaptées ; 326 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Rémunération et avantages Le groupe Société Générale reconnaît la performance de ses collaborateurs en conduisant une politique de rémunération motivante et cohérente, conforme aux normes et réglementations en vigueur et sur laquelle le Groupe communique. POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION Pour accompagner son développement, Société Générale a besoin d’attirer, de motiver et de fidéliser ses collaborateurs, notamment en leur assurant une rémunération globale compétitive, comprenant une rémunération monétaire, qui vise à reconnaître la contribution de chacun au développement de l’entreprise, et des avantages sociaux. Le Groupe dispose également d’un programme d’intéressement à long terme qui contribue à fidéliser et motiver certaines catégories de salariés, en particulier les cadres-clés et les Talents Stratégiques. Enfin, une politique active d’actionnariat salarié est menée afin d’associer les collaborateurs au développement du Groupe et favoriser ainsi sa cohésion. La rémunération monétaire comprend une rémunération fixe, qui rétribue entre autres la capacité à tenir un poste de façon satisfaisante au travers de la maîtrise des compétences requises, et le cas échéant une rémunération variable. Celle-ci vise à reconnaître la performance collective et individuelle, dépendant d’objectifs définis en début d’année et fonction du contexte, des résultats mais aussi des comportements pour atteindre ceux-ci, en lien avec les valeurs de l’entreprise, selon un référentiel commun à l’ensemble du Groupe (voir « Gestion de la performance » p. 318). Un accord d’entreprise mis en application depuis le 1er janvier 2014 supprime le commissionnement à l’acte des forces de vente de la Banque de détail et de la Banque Privée en France au profit de la rémunération annuelle globale brute et de la part variable. La politique de rémunération du Groupe est fondée sur des principes globaux appliqués dans tous les pays et elle est déclinée en tenant compte du contexte économique, social et concurrentiel des marchés sur lesquels le Groupe intervient, ainsi que des obligations légales et réglementaires qui y sont en vigueur. Lorsque la taille des effectifs le permet, une revue transversale est réalisée entre les filières et les métiers afin de garantir la cohérence et l’objectivité des niveaux de rémunération entre les différentes activités du Groupe et faciliter la transversalité. Toutes les entités du Groupe respectent leurs obligations sociales et fiscales sur les rémunérations versées et les avantages au personnel. Pour l’exercice 2014, l’ensemble des frais de personnel pour le Groupe s’est élevé à 9 049 M EUR (voir note 38 p. 440). Pour Société Générale SA en France, la rémunération annuelle brute moyenne(1) s’établit à 54 846 euros, soit une hausse de 1,95 % par rapport à 2013, témoignant d’une évolution modérée des rémunérations. (1) La rémunération moyenne globale inclut les éléments fixes et variables ainsi que les primes, hors rémunération financière (participation, intéressement et abondement). 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIEMPLOYEUR RESPONSABLE Page 331 CONFORMITÉ RÉGLEMENTAIRE Les principes régissant la politique de rémunération du Groupe, notamment pour les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe, conformément à la Directive Européenne CRDIV n° 2013/36/UE, sont détaillés dans le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération. Il sera publié, comme l’an dernier, avant l’Assemblée générale et transmis à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), conformément aux dispositions du Règlement UE n° 575/2013(1). En complément de ce rapport, des informations quantitatives détaillées sont également fournies à l’ACPR sur les personnels dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence significative sur le profil de risque du Groupe. ACTIONNARIAT SALARIÉ Depuis 1988, Société Générale offre à ses collaborateurs dans le monde entier la possibilité d’être associés à son développement en conduisant une politique active d’actionnariat salarié. Ainsi, Société Générale bénéficie d’un taux d’actionnariat salarié important, stable, et qui positionne le Groupe en 6e position de la détention en capital parmi les entreprises françaises du CAC 40, démontrant ainsi l’engagement continu des salariés. individuel des salariés actionnaires de L’encours moyen Société Générale France s’élevait à 930 actions, sur la base du cours de clôture du 31 décembre 2014. Hormis pour le fonds d’actionnariat des salariés du Crédit du Nord, les détenteurs de parts investies en actions Société Générale disposent de droit de vote en Assemblée générale. Fin 2014, les salariés et anciens collaborateurs de Société Générale, représentant plus de 95 000 personnes, détenaient, dans le cadre des Plans d’Épargne d’Entreprise et des Plans d’Épargne de Groupe, 7,42 % du capital social et 12,07 % des droits de vote. En 2014, lors du 27e plan mondial d’actionnariat salarié, ce sont près de 120 000 salariés et retraités, répartis dans près de 240 entités et 58 implantations géographiques qui ont eu la possibilité de souscrire à l’augmentation de capital qui leur était réservée. Au total, plus de 35 000 personnes ont souscrit au Plan pour un montant total de 183,4 M EUR. En France, près de 40 % des bénéficiaires ont participé à l’opération. À l’international, il s’agit de plus de 15 %. La périodicité de ces augmentations de capital, annuelle jusqu’ici, sera revue à la baisse à compter de l’exercice 2015, comme annoncé lors de l’Assemblée générale de mai 2014. PLAN D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS (PAGA) Sur autorisation de l’Assemblée générale du 25 mai 2010, le Conseil d’administration a mis en place le 2 novembre 2010 un « plan d’attribution gratuite d’actions pour tous »(2) avec l’ambition d’associer étroitement chacun des collaborateurs aux résultats et à l’avenir de Société Générale. Ainsi, le Groupe a attribué 40 actions à l’ensemble de ses collaborateurs sous conditions de présence, de performance et d’augmentation de la satisfaction clients, attribuées en deux tranches (livraison de la 1re tranche en 2013 et de la 2e tranche en 2014 pour les collaborateurs résidents fiscaux français ; livrason de la 1re tranche prévue fin mars 2015 et de la 2e en 2016 pour les non-résidents fiscaux français). PARTICIPATION, INTÉRESSEMENT ET PLAN D’ÉPARGNE DE L’ENTREPRISE En France, les salariés sont associés de manière pérenne au développement du Groupe et à ses fruits par des dispositifs d’intéressement et/ou de participation. Ils permettent de financer un projet ou encore de percevoir un revenu complémentaire. Ils sont liés à la performance globale de l’entreprise et réglementés par des accords Société Générale signés avec les organisations syndicales tous les trois ans. Le Plan d’Épargne de l’Entreprise (PEE) propose une épargne de moyen/long terme qui offre la possibilité de se constituer un patrimoine à des conditions financières(3) et fiscales privilégiées par une gestion adaptée d’un portefeuille de valeurs mobilières de placement. Celui-ci est composé d’une gamme diversifiée de 8 fonds, dont le fonds d’actionnariat salarié (Fonds E). La rémunération financière (constituée de la participation et de l’intéressement(4)) peut être investie dans le PEE. Voir aussi « épargne salariale labellisée ISR » p. 311. INFORMATION SUR LE FONDS COMMUN DE PLACEMENT D’ENTREPRISE DE SOCIÉTE GÉNÉRALE DÉNOMMÉ « SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ACTIONNARIAT (FONDS E) » Selon les termes du règlement du fonds commun de placement Société Générale, le droit de vote attaché aux actions Société Générale, comprises dans les actifs du fonds, appartient individuellement aux porteurs de parts à proportion de leurs droits respectifs sur ces actifs. Le Conseil de surveillance du fonds, composé paritairement de représentants des salariés porteurs de parts et de représentants de la Direction, exerce les droits de vote pour les fractions de parts formant rompus ainsi que les droits de vote non exercés par les porteurs de parts. En cas d’offre publique d’achat ou d’échange, le Conseil de surveillance décide à la majorité relative des votes exprimés, l’apport ou non des titres à l’offre. Si une majorité relative ne se dégage pas, la décision est soumise au vote des porteurs de parts qui décident à la majorité relative des votes exprimés. BILAN SOCIAL INDIVIDUEL Après le succès du pilote réalisé en 2013, un Bilan social individuel (BSI) a été adressé à plus de 38 000 collaborateurs de Société Générale SA en France, à leur domicile et en version électronique. Ce document informatif RH personnalisé leur offre une vision complète des éléments qui ont composé la rémunération globale au titre de l’année 2013 et leur en donne une meilleure compréhension. D’autres entités du Groupe diffusent à leurs équipes un tel document depuis plusieurs années, comme Crédit du Nord et certaines succursales de Société Générale à l’étranger. (1) Le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération 2013 a été transmis à l’ACPR en avril 2014 et mis en ligne sur le site internet de Société Générale. (2) Voir détails en p. 443, note annexe 39 aux états financiers consolidés. (3) Décote sur l’action Société Générale en cas d’augmentation de capital réservée et abondement de l’entreprise. (4) Outre Société Générale SA en France, dont les montants de la rémunération financière versée en 2014 sont présentés en Note 24 page 496, la majorité des filiales françaises adhérentes aux Plans d’Epargne d’Entreprise bénéficient d’un accord d‘intéressement et/ou de participation. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 327 EMPLOYEUR RESPONSABLEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 332 4 . E N I R O N N E M E N T P O U R C O M P T E P R O P R E E T A C H AT S R E S P O N S A B L E S POLITIQUE GÉNÉRALE ET RÉALISATIONS EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE Face aux nombreux bouleversements climatiques et écologiques, l’un des enjeux de ce siècle sera incontestablement la préservation des équilibres environnementaux. L’interdépendance des activités face à ces risques accrus montre qu’une action globale et coordonnée est nécessaire. La banque génère elle aussi, via son activité, des impacts sur l’environnement. Consciente de cette responsabilité, Société Générale poursuit sa politique de développement durable qui passe par la maîtrise et l’amélioration de ses impacts directs et indirects sur la société et l’environnement, en liaison avec ses différentes parties prenantes. L’ensemble de cette politique est animée et coordonnée par la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE). En parallèle, chaque pôle d’activité et métier a également pour objectif de contribuer à la politique environnementale du Groupe en développant des initiatives propres, y compris au sein de ses lignes métiers. Cette politique suit les trois principes d’action généraux suivants : réduire et minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement ; diminuer les coûts associés à la consommation des ressources naturelles et énergétiques grâce à une utilisation rationnelle et optimisée ; assurer une attention constante au confort des collaborateurs et à l’accueil des clients. De même, les directions de l’Immobilier et de l’Informatique, dont les consommations énergétiques représentent 71 % des émissions de GES du Groupe, intègrent et pilotent les aspects environnementaux de leurs activités. Programme de réduction Carbone 2012-2015 Suite au programme de neutralité carbone appliqué entre 2008 et 2012, le Groupe a adopté, en juillet 2012, une nouvelle stratégie de réduction de son impact carbone de 2012 à 2015, en renforçant ses ambitions par un double objectif. Suite à l’intégration en 2012 de la filiale russe Rosbank dans le reporting RSE, ces objectifs ont été ajustés pour permettre, sur ces quatre années, le suivi des performances environnementales du Groupe sur un périmètre homogène. La stratégie vise désormais à : réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) par occupant de 11 % d’ici fin 2015 par rapport à 2012 (hors recours à l’achat d’électricité verte) (précédemment -26 % par rapport à 2007) ; augmenter l’efficacité énergétique de 13 % d’ici fin 2015 par rapport à 2012 (précédemment +24 % par rapport à 2007). n n n n n 328 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Compte tenu des résultats 2014, afin d’atteindre ces objectifs, la banque devra diminuer d’environ 6 % les émissions de CO2 et de 7 % la consommation d’énergie d’ici fin 2015 par occupant. Hors Rosbank, le Groupe a réduit ses émissions de GES par occupant d’environ 15 % et augmenté son efficacité énergétique de 11 % entre 2007 et 2012. Depuis 2012, avec Rosbank, la réduction des émissions a été de 5 % entre 2012 et 2014 et la performance énergétique d’un peu plus de 6 % sur la même période. Ces performances sont essentiellement dues aux bons résultats de 2014, puisque l’empreinte carbone du Groupe s’établit à 2,35 tCO2/occ (en baisse de 4 % par rapport à 2013). Depuis 2005, le Groupe réalise un inventaire des émissions de GES conforme au GHG Protocol (standard international). Le pilotage des informations à travers un outil de reporting RSE (Planethic Reporting) permet d’améliorer d’année en année le suivi des indicateurs environnementaux. Les données collectées via cet inventaire servent de base de calcul pour la taxe carbone interne. Dispositif de taxe carbone interne Le programme de réduction carbone s’appuie sur la mise en place d’un mécanisme innovant : le paiement par chaque Pôle d’Activité et Direction Fonctionnelle d’une taxe carbone interne, selon leur empreinte carbone (10 €/tCO2) et l’affectation des revenus de cette taxe à des initiatives internes d’efficacité environnementale, via l’organisation des Prix de l’Efficacité Environnementale. Ce dispositif basé sur une double incitation, encourage chaque entité à : n réduire ses émissions de CO2 pour réduire le montant de la taxe ; n mettre en place des initiatives d’efficacité environnementale pour lesquelles elle peut recevoir un financement. L’objectif de ce dispositif, est de montrer que les actions environnementales sont aussi des opportunités de création de valeur et d’innovation pour la banque. La sélection est effectuée par un comité, qui s’assure que chaque initiative réalisée ait démontrée une additionnalité environnementale et présente un intérêt économique pour le Groupe. Certaines initiatives récompensées en 2014 ont su créer des synergies entre performance environnementale et démarche client, à l’instar d’ALD Belgium, qui a mis des vélos à disposition de ses salariés, afin de promouvoir sa nouvelle offre de leasing vélo. En 2014, 35 initiatives ont été récompensées, se partageant un montant total de 3,2 M EUR. L’ensemble de ces actions, concernant l’immobilier, l’informatique, le papier ou les transports, a permis une économie récurrente annuelle de 14 M EUR sur les frais généraux et de 2 250 tCO2 (soit environ 0,7 % des émissions de GES du Groupe). 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLES Page 333 Mesures prises pour améliorer l’efficacité environnementale IMMOBILIER RÉDUCTION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES Le Bâtiment (construction, utilisation et destruction) consomme près de 40 % de l’énergie mondiale (sources WBCSD). Avec plus de 4 millions de m² de surface en 2014, le Groupe est conscient des impacts de ses consommations d’énergie sur le changement climatique. Il s’est donc engagé, avec la mise en place d’une stratégie environnementale pour son parc immobilier, à continuellement améliorer la performance de ses immeubles. Pour cela, il a notamment fixé un objectif de 15 % d’augmentation des performances énergétiques sur les immeubles centraux (hors agences et filiales) en 2015 par rapport à 2012. Cet objectif permet d’accélérer la baisse de consommation d’énergie amorcée depuis 2007\. En 2014, la consommation d’énergie par occupant du Groupe a baissé de 5,3 % par rapport à 2013. Plusieurs outils ont été mis en place pour atteindre cet objectif. Un Outil de Diagnostic Environnemental (ODE) a été développé afin d’évaluer les performances environnementales du parc. Une collecte des profils environnementaux sur les immeubles de plus de 5 000 m² sera réalisée début 2015. Un benchmark de ces immeubles par rapport au standard immobilier du Groupe (Référentiel Bâtiment Responsable - RBR) pourra ainsi être effectué, permettant de déployer des plans d’actions cohérents et efficaces par pays ou par entité, et d’élever la performance énergétique de l’ensemble du parc. Un outil de pilotage énergétique (GREEN), permettant de suivre en temps réel les consommations énergétiques d’un immeuble, et donc d’en maîtriser l’évolution et les coûts, a été développé en 2014 et est actuellement déployé sur 3 sites pilotes en France, en République Tchèque et au Luxembourg. L’ambition est d’étendre sa mise en place à l’ensemble du Groupe, avec un objectif de réduction de 10 % de la consommation d’énergie grâce au suivi temps réel automatisé. Les nouveaux immeubles, partout dans le monde, sont également conçus en conformité avec le RBR, à l’instar de l’immeuble Basalte à la Défense livré en 2013 et labellisé HQE Construction. Des actions spécifiques sont également menées pour les immeubles existants, au niveau des services centraux, des réseaux d’agences et des filiales, afin de tendre vers une meilleure maîtrise des consommations et toujours plus de sobriété énergétique : n n pilotage des données de consommation : le nombre d’agences équipées d’un système de télé-comptage a doublé entre 2013 et 2014, portant le nombre totale d’agences équipées à 199. Dans les immeubles de Paris et région Parisienne, un Système de Management Environnemental (SME) avec intéressement aux économies d’énergie et de fluides a été mis en place avec l’exploitant. La consommation d’énergie des immeubles centraux a diminué de 9,8 % en 2014 par rapport à 2013 ; rénovations des immeubles : d’importants travaux ont été réalisés dans les agences du réseau Société Générale et Banque Rhône-Alpes, au nouveau siège de SG New York, ou encore au sein de l’entité PEMA en Allemagne. Ils ont permis une réduction de la consommation d’énergie d‘environ 5 GWh/ an soit 1 500 tCO2 ; n recours aux énergies renouvelables : En 2014, 14 % de la consommation d’électricité du Groupe est d’origine renouvelable, grâce d’une part, à la production dans nos immeubles d’énergie renouvelable (panneaux solaires et méthanisation des déchets alimentaires dans certains restaurants d’entreprise, 418 MWh en 2014) et d’autre part, à l’achat de certificats verts. DIMINUTION DE L’USAGE DE L’EAU La consommation d’eau du Groupe est de 1,80 millions de m3 en 2014, soit une consommation constante par rapport à 2013. Dans les immeubles, la gestion de l’eau se fait en concomitance avec la gestion de l’énergie. Elle est complétée par des actions de réduction de la consommation (détecteurs de présence, remplacement des climatisations à eau perdue…). Le déploiement du télé-comptage dans le réseau d’agences permet une économie de 4 900 m3 d’eau/ an. Les immeubles les plus performants ont une consommation de 5 m3/occupant par an sur les bureaux. GESTION DES DÉCHETS En valorisant ses déchets, Société Générale veille à minimiser leur impact direct sur l’environnement. Au niveau Groupe, la production de déchets est estimée à 16 346 tonnes en 2014, soit une baisse de 2,5 % par rapport à 2013. L’objectif, à ce stade, est de mieux connaître ces flux, d’où l’importance attachée au reporting, qui est en constante amélioration. De nombreuses actions visant l’amélioration de la gestion des déchets existent au sein du Groupe. Des efforts sont notamment faits en termes de réduction des déchets (pull printing, dispositif d’éco-conception du mobilier avec le producteur), de leur réutilisation (revente du mobilier de bureau en bon état) ou de leur recyclage (gestion des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques ; méthanisation de 323 tonnes de déchets alimentaires dans certains immeubles en région parisienne ayant permis une production de 113 MWh d’énergie thermique ; recyclage des déchets papiers au sein des réseaux d’agences.) Certaines de ces prestations sont assurées par des entreprises du secteur adapté. INFRASTRUCTURES INFORMATIQUES Les infrastructures informatiques sont responsables de près de 50 % de la consommation d’énergie du Groupe. À l’aune de ce constat, la Direction Informatique s’est dotée d’une stratégie environnementale, permettant une meilleure prise en compte des aspects environnementaux dans la gestion de son parc. Cette stratégie se décline en deux axes : l’amélioration du pilotage des données de consommation d’énergie des équipements et l’intégration systématique des aspects environnementaux dans la conception et la gestion des projets. Quatre leviers d’actions sont utilisés pour réduire l’empreinte environnementale du parc informatique du Groupe : n mutualisation : regroupement des informations stockées dans des infrastructures différentes sur une seule machine de plus grande capacité, diminuant ainsi l’impact environnemental des équipements et leur coût économique ; n virtualisation : migration grâce aux nouvelles technologies de stockage, des infrastructures physiques (serveurs, postes de travail) vers des infrastructures virtuelles (Cloud), permettant une diminution de la consommation d’électricité et d’importantes économies d’exploitation et de maintenance ; GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 329 ENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 334 veille technologique : identification des technologies les plus performantes sur le plan environnemental, dans une démarche continue d’amélioration des équipements ; phase, amorcée en 2014, concernera à terme plus de 2 000 personnes. (Voir p. 324 « Initiatives sur le télétravail et la flexibilité du temps de travail ») n n analyse annuelle des équipements : identification des équipements obsolètes ou inutiles afin d’éviter le gaspillage énergétique. En 2014, 21 initiatives ont pu bénéficier d’un financement d’efficacité environnementale (voir p. 328 « Dispositif de taxe carbone »). Elles ont permis de réaliser une économie de 6,6 GWh/an. TRANSPORTS Société Générale a mis en place depuis plusieurs années des actions permettant de réduire l’impact environnemental des déplacements personnels et professionnels ainsi que du transport de marchandises. TRAJETS PROFESSIONNELS interne L’instruction relative aux déplacements professionnels a été actualisée en 2014 avec pour objectifs de limiter le nombre de déplacements professionnels et de impact environnemental, grâce notamment au déploiement d’outils de communication à distance. réduire leur En 2014, les collaborateurs du Groupe ont parcouru 486 M kms en train, avion et voiture, ce qui correspond à 3 224 kms par occupant. Le Groupe enregistre ainsi une hausse de 5 % de ses déplacements par occupant par rapport à 2013, qui s’explique par l’ajout d’un nouvel indicateur relatif à l’utilisation des véhicules personnels des collaborateurs pour un usage professionnel et l’augmentation des voyages en avion. En partenariat avec sa filiale de leasing automobile, ALD Automotive, Société Générale mène des efforts pour réduire le contenu carbone de sa flotte automobile depuis 2009. La politique Groupe de consommation concernant les véhicules de service et de fonction a été actualisée en 2014. Celle-ci abaisse le taux d’émissions autorisé à 120 g de CO2/km pour les nouveaux véhicules commandés, soit 10 g de moins que le taux d’émissions moyen autorisé par l’Union Européenne(1). Elle incite également au déploiement de bonnes pratiques, comme le recours aux véhicules propres (hybrides ou électriques), le partage des véhicules de service et l’application d’un seuil de 10 000 kms/an en dessous duquel une alternative à la voiture individuelle doit être envisagée TRAJETS DOMICILE-TRAVAIL Des actions ciblées sont déployées afin de promouvoir les solutions alternatives à l’utilisation individuelle de véhicules. Au Siège, une plateforme de covoiturage et un service d’auto-partage sont en place. Des actions existent également dans les filiales. CGI et ALD International ont notamment mis à disposition de leurs salariés des vélos et vélos à assistance électrique, utilisés pour les déplacements pendulaires ainsi que certains trajets professionnels. La mise en place de solutions de télétravail dans plusieurs entités du Groupe contribue également à la limitation des déplacements quotidiens. Au Siège, après une phase pilote en 2013, la seconde TRANSPORT DE MARCHANDISES Il regroupe le transport bancaire (courriers et colis), le transport de fonds et le transport liés aux activités de déménagement. Les données concernant le CO2 émis par ces transports sont incluses dans le profil carbone du Groupe depuis 2012 et de nouveaux indicateurs sont ajoutés chaque année (activités de déménagement ajoutée en 2014). Des projets collaboratifs, ayant pour objectif de repenser nos flux de transports de marchandises, ont participé à la réduction de l’empreinte environnementale. Une solution de recyclage des espèces a par exemple été mise en place avec les transporteurs de fonds et la Banque de France, afin de réduire les distances parcourues entre agences et comptoirs. PAPIER Le papier est le premier consommable utilisé par les activités de services. Il représente un enjeu économique significatif et un thème environnemental sensible (gestion des déchets, lutte contre le changement climatique et la pollution). Il s’agit d’une préoccupation constante pour le Groupe et de plus en plus d’initiatives sont mises en place afin de rationaliser la consommation qui s’élève à 16 381 tonnes en 2014. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à 2013 (+ 2,5 %), tendance s’expliquant principalement par le meilleur taux de couverture de cet indicateur (99 % en 2014 contre 96 % en 2013.) La consommation de papiers de bureau est en baisse depuis 2007. En 2014, elle est de 50,7 kg par occupant, soit une diminution de 11 % par rapport à l’année précédente. Le papier de bureau éco-labellisé atteint 100 % en France et 69 % dans le monde. Les progrès accomplis sont le fruit de diverses actions menées à travers le Groupe, tels que le bon usage des imprimantes, la dématérialisation des supports papiers vers des supports numériques et l’utilisation de papier recyclé. À titre d’exemple, les actions récompensées par les Prix de l’Efficacité Environnementale en 2014 dans la catégorie « Papier » - ne représentant qu’une partie des actions en place au niveau du Groupe - permettent une économie récurrente annuelle de 70 tonnes de papier. Dans le cadre de ses engagements en faveur de l’environnement, Société Générale a non seulement adhéré à EcoFolio(2) mais a également soutenu sa création en devenant actionnaire aux côtés d’autres entreprises représentatives des différents secteurs de l’économie. Depuis 2012, elle siège au Conseil d’administration de cet éco-organisme. (1) Règlement (CE) No 443/2009 fixant l’objectif de 130 g/CO2/km en moyenne pour le parc automobile neuf en 2015. (2) La législation française impose depuis 2006 aux émetteurs d’imprimés graphiques (publicités, presse gratuite d’annonces, presse d’entreprise, etc.) de participer au financement de leur recyclage, de leur valorisation et de leur élimination par les collectivités territoriales. EcoFolio, société privée agréée par les pouvoirs publics, a été créée en 2007 pour permettre aux entreprises de respecter cette obligation. 330 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLES Page 335 POLITIQUE GÉNÉRALE ET RÉALISATION EN MATIÈRE D’ACHATS Avec un montant global des achats du Groupe de 6 Mds EUR en 2014, la filière Achats est un acteur important de la stratégie RSE du Groupe. La conduite d’une politique d’achats responsable œuvre au respect des engagements de Société Générale en matière de contribution au développement économique et social et de limitation de ses impacts environnementaux. Cette politique se décline au travers de plans d’actions pluriannuels impliquant une mobilisation de chaque partie prenante de la chaîne de valeur (prescripteurs, acheteurs et fournisseurs). Ces plans d’actions, intitulés Ethical Sourcing Program (ESP 2006-2010) puis Sustainable Sourcing Program (SSP 2011-2015), témoignent de la volonté d’intégrer la RSE dans les processus achats. Elle se matérialise par des actions clés menées sur le périmètre France : la signature des règles de déontologie en matière d’achats (signées par 100 % des acheteurs) ; une clause de développement durable insérée dans les contrats (présente dans 100 % des contrats Groupe) engageant les fournisseurs à respecter dans le pays où ils opèrent les dispositions en vigueur, en matière de droit du travail (au minimum au cas où celui-ci n’existerait pas, les dispositions de l’OIT) et de droit de l’environnement ; une cartographie des risques sociaux et environnementaux des produits et prestations de services achetés ; une évaluation des fournisseurs demandée lors de chaque acte d’achat par l’organisme tiers Ecovadis ; l’intégration d’objectifs RSE pour tous les acheteurs concernant la mise en œuvre d’une action RSE propre à leur famille d’achats (par exemple, mise en œuvre d’un contrat avec le secteur adapté, intégration dans le cahier des charges de critères environnementaux) ; une formation spécifique « Achats et développement durable » intégrée au cursus de formation interne (100 % des acheteurs suivent cette formation) ; la publication de l’instruction « Conduite des Achats Responsables & règles de déontologie applicables en matière d’achats » applicable à l’ensemble des collaborateurs du Groupe, y compris ceux des filiales et des succursales. Dans le cadre de sa politique d’achats responsables, le Groupe travaille sur trois axes : axe économique : faciliter l’accès des PME aux marchés de Société Générale et instaurer un cadre de confiance réciproque avec les fournisseurs ; axe social : recourir aux acteurs de l’économie sociale et solidaire. Par exemple, une étroite collaboration entre la Mission Handicap du Groupe et la Direction des Achats permet d’intégrer, dès que possible, le secteur adapté(1) dans la recherche des fournisseurs lors des appels d’offres. Depuis 2014, les acheteurs du Groupe bénéficient d’un accès direct à la plateforme GESAT n n n n n n n n n (réseau national du secteur protégé et adapté) recensant les EA et ESAT par zone géographique et type de prestation. De nombreuses prestations sont désormais fournies par des entreprises employant des travailleurs handicapés. Dans le réseau France de Banque de Détail, la collecte et recyclage des papiers sont assurés sur l’ensemble du territoire ainsi que la gestion du courrier pour 72 sites du réseau. Pour l’ensemble du Groupe, des entreprises du secteur protégé et adapté ont également assuré l’impression des calendriers, ou des prestations de restauration dans le cadre des festivités liées au 150e anniversaire de Société Générale ; n axe environnemental : participer à la réduction de l’impact environnemental du Groupe grâce à des actions achats ciblées. Un développement progressif à l’international Les cellules Achats présentes en Allemagne, en Grande Bretagne et aux États-Unis, qui représentent 9 %(2) des dépenses du Groupe, ont également mis en place des évaluations RSE de leurs fournisseurs à l’aide d’un questionnaire interne. Évaluation RSE des fournisseurs et des produits et services ÉVALUATION DES FOURNISSEURS En plus d’une clause de développement durable présente sur tous les contrats du Groupe, une évaluation des fournisseurs, portant sur leurs engagements et actions en matière de RSE, est demandée lors de chaque décision d’achat. Réalisée par l’expert indépendant Ecovadis, elle permet de mesurer la performance des fournisseurs en matière environnementale, sociale, d’éthique des affaires et de sous-traitance. La note RSE (Ecovadis) obtenue est prise en compte dans les critères de sélection des fournisseurs à hauteur de 3 % minimum. Depuis 2011, 2 074 fournisseurs ont été invités à participer à cette évaluation, représentant un périmètre d’achats de 2,3 Mds EUR pour l’année 2014\. En 2014, la note moyenne a été de 46/100. Les fournisseurs avec une note inférieure ou égale à 30/100 sont considérés à risque (soit 67 fournisseurs sous contrat en 2014 contre 90 en 2013). Le Groupe encourage les fournisseurs dans une démarche de progrès continu en incitant ceux identifiés à risque (note Ecovadis inférieure ou égale à 30/100) à mettre en œuvre un plan d’actions correctives. En 2014, 13 fournisseurs concernés ont mis en place de tels plans. En parallèle, une démarche d’audit sur site complète le dispositif pour les fournisseurs identifiés à risques et appartenant à une catégorie d’achat sensible (en 2014, en collaboration avec un organisme indépendant, trois audits sur site ont été réalisés et la démarche de mise en œuvre d’audits a été engagée pour quatre autres fournisseurs). (1) Les Entreprises Adaptées (EA) sont des entreprises d’utilité sociale, ayant une obligation d’employer 80 % de travailleurs handicapés et dont le fonctionnement est régi par le Code du Travail. Les établissements de Services d’Aide par le Travail (ESAT) sont des établissements médico-sociaux dont le fonctionnement est régi principalement par le Code de l’Action Sociale et des Familles. (2) Volumes cumulés pour les 3 pays entre janvier et septembre 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 331 ENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 336 Une volonté de progrès Soucieux de maintenir et d’encourager la démarche de progrès mise en place depuis plusieurs années, ainsi que de renforcer un cadre de confiance réciproque vis-à-vis de ses fournisseurs, le Groupe poursuit une démarche de labellisation, qui témoigne de cette volonté. Depuis 2010, le Groupe est signataire de la Charte des « Relations Fournisseur Responsables », composée de 10 engagements participant à la construction d’une relation équilibrée et durable entre les grandes entreprises signataires et leurs fournisseurs. En 2012, Société Générale SA (France) a reçu le Label « Relations Fournisseur Responsables » de la part de la Médiation inter- entreprises, la Médiation des Marchés publics et la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France (CDAF). Ce label atteste, après un audit sur site de nos pratiques par l’agence d’évaluation Vigéo, que notre organisation et nos actes de gestion présentent une assurance raisonnable de conformité avec les objectifs et les engagements définis dans le référentiel du Label. Fin 2014, au vu de l’évaluation annuelle de suivi, le Comité d’Attribution a décidé de maintenir le label à Société Générale. Des démarches sont également engagées pour des catégories d’achats spécifiques. Le Groupe est membre fondateur de la Charte de bonnes pratiques d’achats de prestations de sécurité privée (gardiennage, transport de fonds, télésurveillance), créée sous l’égide du Ministère de l’Intérieur. Depuis octobre 2014, Société Générale est signataire de la Charte « La Belle Compétition » pour les appels d’offres Agence de communication - Annonceur. CARTOGRAPHIE DES RISQUES RSE DES PRODUITS & SERVICES La cartographie des risques RSE regroupe l’ensemble des catégories d’achats de la Direction France, au nombre de 62. Chacune a fait l’objet d’une évaluation des risques selon 4 familles : Environnement, Social, Éthique des affaires et Fournisseurs. 31 catégories ont été identifiées à forte sensibilité en termes de risque RSE pour Société Générale et ont, concomitamment, fait l’objet d’une analyse des actions mises en place pour minimiser et contrôler ces risques. En complément, un audit externe a été mené afin d’évaluer le niveau de maîtrise de ces risques. À l’issue de cet audit, 22 des 31 catégories d’achats sensibles ont été identifiées à risque maîtrisé ou partiellement maîtrisé. Au global, 53 des 62 catégories d’achats sont donc considérées comme non risquées, ou à risque totalement ou partiellement maîtrisé, soit 60 % du montant global des achats du Groupe en 2014. Les 9 autres catégories deviennent prioritaires en matière d’action RSE. Engagement auprès des PME Les PME sont un acteur majeur de l’économie française, et au cœur de la stratégie des banques françaises. En France, avec 60 % des achats du Groupe réalisés en 2013 auprès des PME (Petites et Moyennes Entreprises) et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), Société Générale facilite l’accès de ces entreprises aux marchés du Groupe et instaure un cadre de confiance réciproque avec l’ensemble de ses fournisseurs. LE PACTE PME Société Générale, première banque signataire du Pacte PME en décembre 2007, continue à renforcer son engagement auprès des PME innovantes. Différentes actions sont réalisées au sein du Groupe dans le cadre du Pacte PME, notamment des appels à compétences (depuis 2014, le Groupe utilise la plateforme innovation ouverte de Pacte PME (http://innovation.pactepme.org)) ; le parrainage, les partenariats gagnants et le baromètre fournisseurs. Le baromètre fournisseurs est une évaluation annuelle de la qualité des relations que Société Générale entretient avec ses fournisseurs PME. En 2014, 280 PME fournisseurs ont été invitées à répondre au baromètre. Société Générale a obtenu une note de 60/100, soit une progression de 10 points par rapport à l’année précédente, plaçant le Groupe au-dessus de la moyenne du secteur Banque-Assurance. À l’issue de ce baromètre, une restitution des résultats a été présentée par web conférence auprès des fournisseurs. 332 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLES Page 337 DONNÉES ENVIRONNEMENTALES Informations environnementales Politique générale en matière environnementale Nombre total de collaborateurs du Groupe Nombre total d’occupants recensés dans le reporting Couverture du périmètre de collecte(1) Surface totale recensée Pollution et gestion des déchets Déchets Couverture(1) Déplacements professionnels Couverture(1) Déplacements professionnels par occupant avion train voiture Utilisation durable des ressources Consommation d’eau Couverture(1) Consommation totale de papier(3) Couverture(1) Consommation de papier de bureau Couverture(1) Consommation de papier de bureau par occupant dont papier de bureau recyclé Consommation totale d’énergie Couverture(1) Consommation totale par occupant Consommation totale d’électricité Consommation d’électricité par occupant Production d’électricité d’origine renouvelable Consommation d’énergie des datacenters(4) Changement Climatique Emissions de GES(5) Couverture(1) Emissions de GES par occupant Emissions de GES évitées(6) SCOPE 1(7) SCOPE 2(8) SCOPE 3(9) Tonne % M de Km % Km M de Km M de Km M de Km M de m3 % Tonne % Tonne Kg % GWh % KWh GWh KWh MWh GWh Tonne % Tonne Tonne Tonne Tonne ROSBANK Inclus Hors ROSBANK Unités 2014 2013 Année de Réf. 2012(2) 2012 Année de Réf.2007(2) \- \- % m² 148 322 152 374 99% 4 027 759 148 324 146 340 97% 3 925 155 149 812 143 464 89% 3 921 013 137 474 142 889 99,7% 3 921 639 134 738 118 183 76% 3 499 265 16 346 16 766 15 503 15 703 83% 486 99% 3 224 243 42 201 1,80 93% 16 381 99% 7 673 99% 50,7 37% 875 95% 5 866 608 4 078 418 111 338 840 94% 2,35 17 905 32 483 205 699 100 659 76% 447 96% 3 070 231 44 202 1,79 82% 15 973 96% 8 061 94% 56,8 37% 894 95% 6 197 642 4 453 455 113 343 648 92% 2,45 31 080 31 778 216 360 95 510 62% 421 90% 2 989 165 41 215 1,64 71% 15 813 91% 8 187 89% 59,2 36% 886 90% 6 269 639 4 525 434 213 337 030 85% 2,48 32 736 32 091 211 259 93 680 70% 381 98% 2 715 159 40 182 1,55 74% 14 842 98% 7 279 96% 52,8 40% 847 98% 6 021 627 4 454 434 146 302 138 96% 2,21 32 736 31 762 189 431 80 945 455 78% 3 853 288 33 134 1,56 50% 7 621 84% 61,2 15% 764 75% 6 781 524 4 647 293 403 76% 2,58 4 797 35 516 159 333 98 554 (1) La couverture représente les entités ayant contribué à la donnée au prorata de leur effectif (ETP - Équivalent temps plein). (2) Afin d’assurer la comparabilité des données et afin de présenter les indicateurs environnementaux sur un périmètre constant, l’année de référence a été changée pour prendre l’entité sortie du périmètre suite à une cession (NSGB (National Société Générale Bank) en Égypte) a été exclue du périmètre de l’année 2012 ; les nouveaux indicateurs intégrés au calcul des émissions de CO2 ont également été intégrés aux données historiques. en compte l’intégration de Rosbank. Les données historiques ont été retraitées de la manière suivante : – – Ces retraitements ne corrigent pas les variations liées à la croissance ou à la réduction de l’activité au sein même des entités. Inclut le papier de bureau, les documents destinés à la clientèle, les enveloppes, les relevés de comptes et les autres types de papier. Inclut les datacenters propres et hébergés en France. Seule la consommation d’énergie des datacenters propres est comptabilisée dans l’électricité totale. (3) (4) (5) Gaz à effet de serre (GES). (6) Émissions de CO2 évitées grâce à la production et la consommation d’électricité d’origine renouvelable. En 2014, la consommation d’électricité d’origine renouvelable représentait 14 % de la consommation totale d’électricité. (7) Comprend les émissions directes liées la consommation d’énergie et les fuites de gaz fluorés pour les services centraux. (8) Comprend les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie. (9) Comprend les émissions de GES de la consommation l’ensemble du papier, les déplacements professionnels, le transport marchandise et les consommations d’énergie des Data centers hébergés en France. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 333 ENVIRONNEMENT POUR COMPTE PROPRE ET ACHATS RESPONSABLESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 338 5 . S O C É T É G É N É R A L E D A N S L A S O C É T É C V L E ACCESSIBILITÉ POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP En France, conformément à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap, plusieurs actions ont été entreprises au sein du réseau Société Générale en France pour améliorer l’accessibilité des services : Pour les personnes non ou mal-voyantes : n n n n le clavier sur installation systématique de guidage vocal et de touches les nouveaux distributeurs sensorielles sur automatiques de billets (DAB) et mises à niveau des appareils existants. Fin octobre 2014, 94 % du parc Société Générale, soit 4 374 DAB et 96 % de ceux du Crédit du Nord, soit 999 DAB sont équipés de synthèse vocale et de touches sensorielles pour guider les personnes mal voyantes. Les nouveaux DAB sont systématiquement à la norme PMR (Personnes à Mobilité Réduite), soit 90 % du parc actuel ; depuis juin 2012, l’application IPhone Société Générale dont la compatibilité avec le logiciel de lecture d’écran VoiceOver a été retravaillée est la 1re application bancaire française à être totalement accessible aux non-voyants ; un numéro de téléphone non taxé (0 810 810 850) met les clients non-voyants en contact direct avec les centres de relation clientèle ; relevé de compte disponible en braille : 944 clients en ont bénéficié à ce jour. Pour les personnes à mobilité réduite : À fin septembre 2014, 2 ans avant l’échéance fixée par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, près de 80 % des agences Société Générale en France sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, soit 1 789 agences sur un parc global de 2 243. Au Crédit du Nord, ce sont 648 agences sur 799 qui sont accessibles à fin septembre 2014, soit 82 % du parc. Les nouvelles implantations sont systématiquement accessibles aux personnes à mobilité réduite dès leur ouverture. En parallèle, du programme d’accessibilité, lancé en 2008, la Mission Handicap de Société Générale sensibilise au quotidien les managers et tous les collaborateurs du Groupe à l’insertion de personnes handicapées et déploie de nombreux dispositifs dans les domaines du recrutement, de l’intégration, de la formation, du maintien dans l’emploi des collaborateurs handicapés. (Voir p. 322 « Handicap »). l’international, À l’accessibilité des services bancaires aux personnes en situation de handicap, et particulièrement à celles dont la mobilité est réduite, est avant tout une affaire de législation et de réglementations locales. Les initiatives sont de fait moins systématiques et plus hétérogènes. ACTIONS SOCIÉTALES ET CITOYENNES Le Groupe Société Générale s’engage dans deux domaines d’intervention majeurs : l’insertion par l’éducation et l’insertion professionnelle. L’engagement citoyen est un axe fort de la politique de solidarité du Groupe et s’exprime par la Fondation d’entreprise pour la Solidarité et le programme d’implication des collaborateurs du Groupe. Fondation d’entreprise Société Générale pour la solidarité La Fondation Société Générale a pour objectif de favoriser l’accès à l’emploi de ceux qui sont ou risquent de se retrouver éloignés du marché du travail, notamment auprès des jeunes. Elle privilégie les projets qui serviront de relais ou de tremplins efficaces : accompagnement vers l’emploi, chantiers ou entreprises d’insertion, découverte du monde de l’entreprise, lutte contre l’illettrisme… Autant de passerelles vers une insertion durable dans la vie active. Certains ne maîtrisent pas les savoirs les plus élémentaires. La Fondation tient à répondre à ces inégalités en soutenant des actions de lutte contre l’illettrisme pour des publics en difficulté. Depuis sa création en 2006, la Fondation a soutenu 654 projets. 92 projets dont 36 dans des pays d’implantation Société Générale et 53 renouvellements ont été soutenus en 2014. À l’international, les filiales Société Générale développent leur engagement citoyen par la mise en place de programmes et d’actions solidaires et/ou en soutenant des associations locales et leurs projets en lien avec la Fondation Société Générale et ses axes d’intervention. Certaines filiales ont également créé leur Fondation, comme par exemple, l’Institut Société Générale au Brésil, la Fondation Jistota en République tchèque, ou encore la Fondation SG UK Group Charitable Trust au Royaume-Uni. Au total, en comptabilisant les actions initiées par la Fondation et l’ensemble des initiatives locales, en 2014, le Groupe a consacré 10,2 M EUR à des actions solidaires dont 2,3 M EUR pour la Fondation Société Générale. 334 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEISOCIÉTÉ GÉNÉRALE DANS LA SOCIÉTÉ CIVILE Page 339 Des initiatives pour l’emploi et l’éducation En France, Société Générale est partenaire de « Nos Quartiers ont Des Talents », depuis 2007, et s’est imposée comme le 1er contributeur de parrains, collaborateurs du Groupe. En sept ans, 383 parrains Société Générale ont accompagné plus de 1 616 jeunes diplômés des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) en Île-de-France, Aquitaine, Nord Pas de Calais, Picardie, Rhône Alpes, et Provence Alpes Côte d’Azur, ce qui fait de Société Générale l’entreprise leader en nombre de collaborateurs parrains. Grâce à ce dispositif, 780 jeunes diplômés ont obtenu en moins de 6 mois un CDI correspondant à leur niveau de formation. Au Royaume-Uni, Société Générale UK concentre ses initiatives en matière de RSE autour de trois thèmes : l’amélioration des aspirations scolaires, des perspectives d’employabilité et la construction de collectivités plus fortes. En 2014, plus de 500 volontaires ont consacré plus de 2 100 heures à 43 ateliers dédiés à la recherche d’emploi dans 2 des quartiers les plus défavorisés du Royaume Uni afin d’aider les jeunes à se préparer aux enjeux du monde de l’entreprise. Le Groupe déploie également des initiatives en faveur du handicap en soutenant notamment depuis sa création le prix Handilivres qui, entre autre, œuvre en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap dans la société. Société Générale est aussi partenaire de la Fédération Française Handisport et de la Fédération Française de Sport Adapté pour soutenir le développement du sport de haut niveau mais aussi la pratique du sport comme vecteur d’insertion dans la vie de la Cité. Engagement des collaborateurs CITIZEN COMMITMENT GAMES Pour célébrer les 150 ans de Société Générale, le Groupe a proposé à tous les collaborateurs dans les différents pays d’implantation, de relever un défi solidaire sportif et collecter des fonds au profit d’associations de solidarité. 2 000 collaborateurs sont venus à Paris pour disputer la finale dans les différents sports : rugby, pétanque, vélo, tennis de table, course de relais, football, le 14 juin 2014. Cet événement de portée mondiale a mobilisé 20 000 collaborateurs (sportifs, volontaires, supporters/donateurs), dans 29 pays, pour une cause solidaire portée par Société Générale et permis de collecter plus de 900 000 EUR au profit d’associations. MÉCÉNAT CULTUREL L’art contemporain et la musique classique sont les deux principaux axes de la politique de mécénat culturel du groupe Société Générale. Société Générale s’appuie sur des engagements solides pour accompagner sa politique de communication et le développement de ses métiers. Menés de façon centralisée ou localement par les filiales du Groupe, les partenariats se concentrent essentiellement sur le terrain de la culture et du sport. En 2014, environ 7 M EUR ont été consacrés au mécénat et parrainage culturel. MÉCÉNAT DE COMPÉTENCE Le mécénat de compétences permet la mise à disposition ponctuelle et gracieuse de collaborateurs auprès d’associations partenaires de la Fondation ou soutenues par Société Générale. Au total, en comptant les actions initiées par la Fondation et l’ensemble des initiatives portées par les entités locales du Groupe, en 2014, ce sont ainsi 1 667 jours que les collaborateurs ont consacrés, sur leur temps de travail, à des actions solidaires au travers du programme d’éducation financière, des journées pro bono ou de projets plus spécifiques comme la « Volunteering Skills Matrix » au Royaume Uni. Les équipes du Royaume Uni ont précisé les valeurs du bénévolat à partir de données d’une enquête annuelle montrant que 85 % des bénévoles ont amélioré leurs capacités de communication, et que 79 % ont amélioré leurs compétences relationnelles grâce aux programmes de bénévolat. Le bénévolat permet aussi d’augmenter la satisfaction au travail, d’élargir son réseau et d’améliorer la confiance en soi. PARRAINAGE Le parrainage consiste, pour un collaborateur de l’entreprise, à accompagner une personne en difficulté sociale ou éloignée du marché du travail, dans son parcours scolaire, son orientation ou sa recherche d’emploi, en partageant avec elle ses expériences et conseils. En 2014, 288 collaborateurs de Société Générale en France, sont parrains au sein de 6 associations partenaires de la Fondation (Proxité, Nos Quartiers ont des Talents, Solidarités Nouvelles face au Chômage, Frateli, Mozaïk RH, Capital Filles). TALENTS & PARTAGE : L’ASSOCIATION DE SOLIDARITÉ DES SALARIÉS ET DES RETRAITÉS DU GROUPE En 2014, l’association a fêté ses 20 ans. Elle a accompagné sur la période environ 1 500 projets associatifs de solidarité en France et à l’étranger portés par des salariés et retraités de Société Générale, leurs conjoints ou leurs enfants. Art contemporain Initiée en 1995, la Collection d’art contemporain Société Générale rassemble près de 400 œuvres originales. Structurée autour de trois axes – peinture, sculpture, photographie – elle conjugue des œuvres d’artistes à la renommée confirmée et des œuvres de nouveaux créateurs. Ouverte à tous les publics, la Collection l’est en particulier aux jeunes par le biais de parcours découverte à la fois ludiques et pédagogiques. Au-delà des murs de nos locaux, les œuvres sont régulièrement prêtées aux musées de grandes villes de France, ainsi qu’à des institutions internationales. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 335 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DANS LA SOCIÉTÉ CIVILEIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 340 Musique classique Le groupe Société Générale est devenu un des acteurs de référence de la musique classique, notamment à travers l’association Mécénat Musical Société Générale, créée en 1987. Avec un budget annuel de 2,8 M EUR, l’association soutient des orchestres et ensembles, acquiert et prête des instruments à de jeunes musiciens talentueux, attribue des bourses aux étudiants, ou finance des projets pédagogiques initiant les enfants à la musique classique. Par ailleurs, Société Générale soutient des lieux de diffusion symboliques comme la Salle Pleyel à Paris, le Festival de Glyndebourne (UK), le Théâtre National de Prague, ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. Forte du succès de la première édition en 2013 du programme « Playing for salle Pleyel » (chœur et orchestre symphonique rassemblant des collaborateurs Société Générale associés à l’orchestre Les Siècles), la Direction générale a décidé de renouveler, dans le cadre de la célébration des 150 ans du groupe Société Générale en 2014, cette initiative unique dans le monde de l’entreprise. « Playing for salle Pleyel 2014 » a ainsi réuni plus de 250 collaborateurs Société Générale choristes ou instrumentistes avec l’orchestre Les Siècles, sous la direction de François-Xavier Roth, pour 2 concerts à la Salle Pleyel à Paris et 1 concert à l’Auditorium de Lyon, en novembre 2014. Le Groupe est également grand mécène de la Philharmonie de Paris. MÉCÉNAT ET PARTENARIAT SPORTIFS Le groupe Société Générale a une politique de partenariats sportifs pour accompagner le développement de ses activités partout dans le monde. Aux côtés des champions confirmés lors des compétitions internationales ou à la rencontre des plus jeunes pour leur offrir une initiation, Société Générale est le partenaire privilégié des fédérations nationales comme des clubs locaux. Avec principalement des supports dans le rugby, le golf et le handisport ce sont 16 M EUR qui ont été consacrés aux partenariats sportifs en 2014 dans l’ensemble du Groupe dont 0,54 M EUR consacrés au handisport. Rugby Depuis 1987, Société Générale est un fidèle partenaire du rugby de proximité en France, de rugby amateur jusqu’au plus haut niveau. Intégré dans la vie de plus de 450 clubs, Société Générale est un des partenaires majeurs du rugby professionnel et de l’équipe de France. Le Groupe, à travers ses filiales et implantations, accompagne aussi le rugby dans de nombreux pays dans le monde, du Luxembourg à la Chine, en passant par le Sénégal et la Serbie. Tous les 4 ans depuis 2007, Société Générale est un partenaire majeur de la Coupe du monde de rugby. Le rugby à 7 soutenu par Société Générale depuis 2001, sport olympique à partir de 2016, permet également au Groupe de sensibiliser des nouvelles populations, scolaires ou étudiantes, à la pratique du rugby. Golf Société Générale est partenaire de la Fédération française de golf depuis 2001. Convaincu que la pratique du sport doit être accessible au plus grand nombre, Société Générale soutient également l’association Handigolf. Parallèlement, les marques de Société Générale, tant la Banque Privée que la Banque de détail et la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, deviennent de plus en plus visibles sur les parcours. Le Groupe accompagne cette dynamique internationale en devenant en 2008 partenaire du seul tournoi dorénavant majeur se déroulant en Europe continentale, l’Evian Championship. Handisport Depuis 2003, Société Générale travaille avec le mouvement Paralympique et partage ses valeurs avec la Fédération Française d’Handisport (FFH) et la Fédération Française du Sport Adapté (FFSA) ; deux fédérations françaises pour les sports dédiés aux personnes handicapées. 336 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEISOCIÉTÉ GÉNÉRALE DANS LA SOCIÉTÉ CIVILE Page 341 6 . A N N E X E S NOTE MÉTHODOLOGIQUE Cette notice a pour objectif d’expliquer la méthodologie de reporting appliquée par Société Générale en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE). Cette méthodologie est d’autre part détaillée dans le protocole de reporting du groupe, disponible sur demande. Le protocole de reporting Les informations contenues dans le document de référence, dans le site du Groupe et autres supports de communication de Société Générale, ainsi que dans le rapport d’activité et de développement durable du Groupe, qu’il s’agisse des éléments relatifs à l’exercice 2014 ou ceux des années précédentes, ont été élaborées sur la base de contributions du réseau interne de correspondants développement durable du Groupe en cohérence avec le protocole de reporting RSE et le Programme d’actions RSE du Groupe, ainsi qu’à partir de l’outil de reporting ‘Planethic Reporting’, qui permet la collecte normalisée des indicateurs de pilotage correspondant aux différentes actions. L’ensemble s’effectue sous la coordination de la Direction du développement durable du Groupe, rattachée au Secrétariat général qui a diffusé un Instruction Interne définissant la procédure de collecte et de remontée d’informations et d’indicateurs RSE. Un effort de sensibilisation est assuré régulièrement auprès des contributeurs et managers afin de renforcer l’appropriation du reporting et de l’outil, et contribuer ainsi à une fiabilisation des données. Ce protocole de reporting est régulièrement mis à jour. Périodes de reporting DONNÉES SOCIALES ET MÉTIERS Sauf exception, les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014 (12 mois), avec des données arrêtées au 31 décembre 2014. DONNÉES ENVIRONNEMENTALES ET MÉCÉNAT Sauf exception, les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er décembre 2013 au 30 novembre 2014 (12 mois), avec des données arrêtées au 30 novembre 2014. Périmètre de consolidation RSE Les entités faisant partie du périmètre de reporting répondent au moins à l’un des critères suivants : n entité dont Société Générale SA (SGSA), société mère, détient un pourcentage de contrôle (directement ou indirectement) strictement supérieur à 50 %. Les succursales sont par définition détenues à 100 % puisqu’elles n’ont pas d’existence « capitalistique » ; n toutes les entités consolidées par intégration globale du groupe Société Générale, comptant plus de 50 collaborateurs. Pour l’exercice 2014, les entités suivantes sont été exclues de ce périmètre de reporting : n Newedge : en raison de l’intégration de la filiale à Société Générale, elle sera dans le périmètre à compter de 2015 ; n Self Trade UK : en raison de la cession de l’entité, celle-ci a été exclue. La consolidation RSE comprend 153 sociétés retenues dans le périmètre de la consolidation financière du Groupe au 31 décembre 2014\. Collecte des données Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel aux méthodes suivantes : n n pour les données sociales, environnementales, métiers et de mécénat, la plupart des indicateurs chiffrés sont collectés par chaque entité du Groupe via l’outil de reporting ‘Planethic Reporting’ par les collecteurs qui saisissent les données au sein de leur filiale, validées par les validateurs qui contrôlent les données saisies au sein de leur entité avant de les valider, les administrateurs qui contrôlent et valident les données au niveau pôles d’activités et les administrateurs centraux (Direction du Développement Durable), au niveau groupe, qui réalisent les derniers contrôles avant la consolidation ; les autres données sont recueillies directement auprès des correspondants RSE des pôles d’activités ou auprès des Directions concernées (Direction des Achats, Direction des Risques, Direction des Ressources humaines) par la Direction du Développement Durable du Groupe. En 2014, un nouvel outil de reporting a été déployé simultanément au sein de toutes les entités contributrices. De nombreux échanges ont eu lieu pour en expliquer le fonctionnement et répondre aux interrogations des contributeurs. Indicateurs Une communication formelle à l’attention de l’ensemble des contributeurs a été effectuée au lancement des campagnes de collecte, comportant notamment le calendrier des campagnes, une Instruction Groupe et un protocole pour chaque domaine d’indicateurs. Le protocole a pour rôle de rappeler les définitions et critères d’application des indicateurs. Les indicateurs 2014 ont été choisis pour répondre à la liste d’informations exigées par la loi « Grenelle » (conformément à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce) ainsi que par rapport à la stratégie RSE du Groupe et une volonté de se rapprocher au mieux d’une ambition « core » vis-à-vis de la GRI-G4. Ces indicateurs sont majoritairement renseignés pour un périmètre mondial. Toutefois, pour certains d’entre eux, difficilement reconnus de façon uniforme à l’échelle mondiale, une analyse sur le périmètre France ou Société Générale France (hors filiales) a été privilégiée. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 337 ANNEXESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 342 Périmètres et règles de calcul des indicateurs sociaux Le taux de fréquence des accidents de travail est le ratio entre le nombre d’accidents de travail (au sens de la réglementation locale), rapporté au nombre total d’heures travaillées, multiplié par 1 000 000. Le taux d’absentéisme est le ratio entre le nombre de journées d’absence rémunérée rapporté au nombre total de journées payées, en pourcentage. Il est compté en jours calendaires et est calculé sur l’effectif total (effectif présent multiplié par 335). Le périmètre des deux graphiques « Répartition de l’effectif par tranche d’âge » et « Répartition de l’effectif par ancienneté » (page 322) correspond au périmètre de consolidation RSE tel que défini ci-dessus auquel il convient d’ajouter les effectifs de centres de services partagés de Bucarest et de Bangalore et à l’exclusion des effectifs d’entités en Allemagne (GEFA, PEMA Gmbh, KAG Munich, On Vista), Corée du Sud (SG Securities), Inde (ALD), Maroc (Sogelease, Eqdom), Mauritanie (SG Mauritanie) et Russie (Delta Credit) pour lesquelles ces informations ne sont pas consolidées. Retraitement des données historiques Société Générale s’était fixé, dès 2007, un objectif de réduction de ses émissions de CO2 de 26 % sur la période 2007 – 2012. Une réduction de 15 % a ainsi été observée sur cette période sur la base de l’année de référence 2007. Cet objectif a ensuite été reporté sur la période 2012-2015. Il a été considéré qu’il restait donc 11 % de réduction additionnelle à atteindre d’ici à 2015. Or en 2008, Société Générale a acquis une entité très significative : Rosbank. Cette entité a progressivement été intégrée au reporting environnemental. En 2012, elle a ainsi reporté sur 25 % de son périmètre (en termes d’occupants), puis 75 % en 2013 et 100 % cette année. Afin d’intégrer Rosbank aux efforts et objectifs fixés de réduction d’émission, il a été décidé d’intégrer les émissions de Rosbank à la nouvelle année de référence (2012). Les données de Rosbank ont ainsi été estimées en multipliant par 4 les données reportées sur 25 % de son périmètre. Le retraitement de certaines données 2013 par rapport aux publications du Document de Référence 2014 fait suite à un ajustement de reporting sur les collaborateurs en CDD dans une entité du Groupe. Afin d’assurer la transparence de la communication et la comparabilité des données, les émissions des années de référence et des deux périodes 2007-2012 et 2012-2015 sont présentées dans le tableau des émissions. Périmètres et principales règles de gestion des indicateurs environnementaux En 2014, le périmètre de collecte a évolué du fait d’une intégration plus importante de Rosbank (100 % vs 75 % en 2013). La couverture du périmètre de collecte total correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités ayant participé à la campagne de collecte sur le nombre de collaborateurs total de Société Générale. Avec 148 322 collaborateurs recensés, Société Générale évalue le périmètre couvert – i.e. ayant renseigné au moins les données occupants et surface - à 99,4 % des effectifs, soit une augmentation par rapport à 2013 (97 %). n n Un tableau porte sur le premier objectif de la période 2007-2012. Ces chiffres portent sur le périmètre hors Rosbank, avec 2007 comme année de référence et 2012 comme année butoir. Un second tableau porte sur le second objectif – avec 2012 comme année de référence - sur un périmètre incluant cette fois-ci Rosbank et présentant les émissions des années 2012, 2013 et 2014. De la même manière, l’entité Égyptienne étant sortie en 2013 a été retirée du périmètre 2012. Les données historiques ont ainsi été retraitées de la manière suivante : l’entité sortie du périmètre suite à une cession (NSGB (National Société Générale Bank) en Égypte) a été exclue du périmètre de l’année 2012 ; les nouveaux indicateurs intégrés au calcul des émissions de CO2 ont également été intégrés aux données historiques. Ces retraitements ne corrigent pas les variations liées à la croissance ou à la réduction de l’activité au sein même des entités. 338 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIANNEXES Page 343 Le détail des principaux retraitements effectués est précisé dans le tableau suivant : Indicateur Système de Management Environnemental Périmètre et couvertures Surfaces Déchets Transports a) Distances parcourues pour les déplacements professionnels, en voiture de location longue durée ou appartenant à la société b) Distances parcourues à titre professionnel avec des voitures personnelles (Nouvel indicateur) Papiers a) Quantité de papier utilisé pour les relevés de compte à la clientèle et quantité d’enveloppes personnalisées b) Autres type de papier utilisé Quantité totale de papier reprographique recyclé et non recyclé acheté Rosbank, ajout de 1000 t correspondant aux déclarations du réseau Retraitement des années 2012 et 2013 Pour l’année 2012, retrait des données NSGB Pour l’année 2012, retrait des données NSGB Pour l’année 2012, retrait des données NSGB Récupération de la donnée 2014 (pour les entitées ayant reporté pour la première fois en 2014) évaluée en fonction du nombre d’occupants pour les deux années antérieures. Pour l’année 2012, retrait des données NSGB et ajout, au prorata des occupants de la donnée 2013 de Rosbank qui n’avait pas été déclarée. Pour Rosbank, ajout au prorata des occupants par rapport à 2014 correspondant aux déclarations du réseau d’agences en 2014. Pour l’année 2012, retrait des données NSGB d’agences de 2014. Pour l’année 2012, retrait des données NSGB. Pour l’année 2012, retrait des données NSGB. Rosbank, reprise des données 2013 pour 2012 au prorata des occ. Car donnée non fournie. Pour l’année 2012, retrait des données NSGB. Rosbank, reprise données 2014 pour 2012 au prorata des m² Rosbank, intégration pour 2012-2013 des émissions de gaz fluorés déclarées en 2014. Rosbank, suppression du montant de l’année 2013, car ne consomme pas de gaz. Consommations d’énergie Consommation d’électricité Consommation de fioul (hors voiture) Consommation d’eau surchauffée ou vapeur Total des émissions de CO2 équivalent de gaz fluorés Consommation de gaz Les données environnementales : règles générales Les données environnementales sont calculées sur la base de factures, de relevés en direct, d’informations reçues de fournisseurs ou sur la base d’estimations. n n De nouveaux indicateurs ont été intégrés en 2014 : distances parcourues à titre personnel avec des voitures professionnelles ; indicateur permettant de savoir si les entités ont répertoriées des déchets de type DEEE. En 2014, des contrôles de variance par rapport à l’année précédente ont été appliqués pour tous les indicateurs environnementaux. Un message d’alerte demandait au contributeur de vérifier la donnée enregistrée en cas de variation supérieure à 30 %. Les données collectées relatives à l’énergie, le papier bureau et le transport sont rapportées au nombre d’occupants déclaré par l’entité. Les consommations d’énergie (électricité, vapeur d’eau, eau glacée, fuel, gaz) sont également rapportées à la surface (exprimée en m²). Le nombre d’occupants concernés correspond, dans la mesure du possible, au nombre moyen de personnes salariées Société Générale ou sous-traitant travaillant sur le site pendant la période de reporting ou à défaut au nombre d’occupants au 30 novembre 2014. La couverture du périmètre de collecte de chaque indicateur correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités ayant complété l’indicateur sur le nombre de collaborateurs total de Société Générale. n À l’exception du réseau Société Générale France, la plupart des filiales consolident leurs données dans l’outil de reporting ; les données détaillées de la filiale ne sont donc pas disponibles au niveau central. LES DONNÉES ENVIRONNEMENTALES QUALITATIVES Dans l’optique d’une fiabilisation permanente des données, des questions qualitatives (réponses attendues via des commentaires écrits) permettent de cerner les différents périmètres des données, de recenser les bonnes pratiques et de comprendre les variations d’une année sur l’autre. LES DONNÉES ENVIRONNEMENTALES CENTRALISÉES Les données de transport et de papier pour la France sont centralisées par la direction Développement durable via la direction des Achats : Données relatives aux transports : distances parcourues en voiture : ALD Automotive est le fournisseur de voiture de location longue durée des entités du Groupe dans les pays où ALD Automotive exerce une activité. ALD fournit pour la France depuis 2011 le nombre de kilomètres, la consommation et le type de carburant utilisé, ainsi que les émissions de CO2 correspondantes. ALD fournit également les facteurs d’émission pour l’ensemble de la flotte hors France ; GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 339 ANNEXESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 344 n n distances parcourues en train : l’agence de voyage référencée en France par Société Générale a recensé pour chaque entité cliente les principales destinations empruntées par les collaborateurs travaillant en France ; distances parcourues en avion : l’agence de voyage référencée en France par Société Générale a recensé pour chaque entité cliente les distances parcourues en avion selon la nomenclature suivie par Société Générale (courts, moyens et longs courriers). Pour certaines entités (à l’étranger notamment), la notion de court, moyen et long courrier diffère de celle du protocole de reporting (<500 km, <1 600 km, > 1 600 km, défini par l’ADEME). Par ailleurs, les données ont été estimées pour les filiales de Crédit du Nord dont les trajets ne sont pas réservés via l’agence de voyage commune. Consommation de papier : En 2014, le périmètre de reporting du papier couvre le papier reprographique, tous les papiers destinés aux clients, les relevés de compte, les enveloppes et les autres types de papier. Lyreco, fournisseur de bureau référencé par Société Générale, a communiqué un reporting par entité en France sur les quantités de papier de bureau achetées au cours de l’année 2014 ainsi que celles des enveloppes vierges. Le calcul des émissions de CO2 Le calcul des émissions de CO2 du Groupe est catégorisé en trois groupes : n n n le Scope 1 comprend les émissions directes liées à la consommation d’énergie et aux émissions fugitives de gaz fluorés des services centraux ; le Scope 2 comprend les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie (électricité, vapeur d’eau et eau glacée externes) ; le Scope 3 comprend les émissions de GES de la consommation du papier de bureau et des déplacements professionnels, depuis 2012\. Le périmètre est élargi à l’ensemble du papier, le transport marchandise et les consommations d’énergie des Data centers hébergés en France. Les émissions de CO2 sont calculées selon la méthode GHG Protocol. 340 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIANNEXES Page 345 RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION Société Générale - Exercice clos le 31 décembre 2014 Aux Actionnaires, En notre qualité d’organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC(1) sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de la Société Générale, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le chapitre 5 du rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R. 225- 105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé figure dans le présent Document de Référence en annexe du chapitre 5 (la « Note méthodologique »). INDÉPENDANCE ET CONTRÔLE QUALITÉ Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le Code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables. RESPONSABILITÉ DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT Il nous appartient, sur la base de nos travaux : n n d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225 105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère, conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont été effectués par une équipe de sept personnes entre juillet 2014 et février 2015 pour une durée d’environ huit mois. n Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission, et concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000(2). 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du Code de commerce. En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce. Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du même code avec les limites précisées dans la Note méthodologique annexée au chapitre 5 du présent document de référence. Sur la base de ces travaux, et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises. 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE NATURE ET ÉTENDUE DES TRAVAUX Nous avons mené une trentaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des pôles BDDF, IBFS et GBIS et des directions Développement Durable, Conformité, Ressources Humaines et Achats, en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin : d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité et leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; (1) Portée d’accréditation disponible sur www.cofrac.fr (2) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 341 ANNEXESIRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEI5 Page 346 CONCLUSION Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels. OBSERVATION Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les éléments suivants : Par ses principes généraux environnementaux et sociaux (E&S), précisés par des politiques sectorielles, et prolongeant ses adhésions volontaires, notamment aux principes de l’Equateur, Société Générale s’est engagée à intégrer l’évaluation de critères E&S dans ses processus de décision d’offre de services financiers, dans le processus KYC (Know Your Customer) et dans ses processus de gestion des risques. La mise en œuvre effective de ces engagements s’opère progressivement et leur application n’est pas encore homogène au sein des différentes lignes métiers et implantations géographiques. Paris-La Défense, le 4 mars 2015 L’Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés Associé Développement durable Eric Duvaud Hassan Baaj Associé n de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Informations RSE. Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. Pour les Informations RSE que nous avons considérées les plus importantes(3) : n n au niveau de l’entité consolidante et des pôles, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ; au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées(4) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. L’échantillon d’entités ainsi sélectionné représente 39 % des effectifs. Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations. Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. (3) Informations sociétales et métiers : l’impact territorial, économique et social (le soutien aux PME, l’offre de produits et services solidaires, l’inclusion financière et la microfinance, la démarche Positive Impact Finance), la loyauté des pratiques (les actions engagées pour prévenir la corruption, les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs et notamment la protection du client, la prévention du surendettement et l’éducation financière), les engagements environnementaux et sociaux du Groupe dans l’exercice de ses activités (politiques sectorielles, principes de l’Equateur et évaluations E&S), les relations avec les parties prenantes (la satisfaction clients), la prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux. Informations environnementales : la politique générale en matière environnementale, les rejets de gaz à effet de serre. Informations sociales : l’emploi (l’effectif total, les embauches et les licenciements), les politiques de rémunérations, les politiques mises en œuvre en matière de formation, le nombre total d’heures de formation, la politique de diversité. (4) Les entités sélectionnées sont le Groupe Crédit du Nord (France), SG Londres GBIS (UK), ALD UK (UK), SGMA (Maroc) et SGPM (France). 342 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 5IRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEIANNEXES Page 347 1\. États financiers consolidés ..................................346 2\. Notes annexes aux états financiers consolidés.....................354 3\. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés .....460 4\. Rapport de gestion de Société Générale.......................................................464 5\. Comptes annuels ................................................................469 6\. Notes annexes aux comptes annuels ....................................................472 7\. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels .........518 8\. Commissaires aux comptes ..............................520 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 343 6ÉTATS FINANCIERS Page 348 6 I ÉTATS FINANC IERS I 344 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 349 S m m a i r e d e s é t a t s f i n a n c i e r s c n s l i d é s 1\. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Bilan consolidé ..................................................................................................................................................................................................................................................346 Compte de résultat consolidé ...........................................................................................................................................................................................................................348 État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ...................................................................................................................................349 Évolution des capitaux propres .........................................................................................................................................................................................................................350 Tableau des flux de trésorerie ...........................................................................................................................................................................................................................353 2\. NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes consolidés ...................................................................................................................................354 Note 1 Évolution du périmètre de consolidation ..........................................................................................................................................................................................372 Note 2 Note 3 Juste valeur des instruments financiers............................................................................................................................................................................................375 Note 4 Gestion des risques associés aux instruments financiers ................................................................................................................................................................380 Note 5 Caisse et banques centrales .............................................................................................................................................................................................................398 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat ...................................................................................................................................................................399 Note 6 Instruments dérivés de couverture ...................................................................................................................................................................................................402 Note 7 Actifs financiers disponibles à la vente .............................................................................................................................................................................................403 Note 8 Note 9 Prêts et créances sur les établissements de crédit ..........................................................................................................................................................................405 Note 10 Prêts et créances sur la clientèle ......................................................................................................................................................................................................406 Note 11 Opérations de location financement et assimilées ...........................................................................................................................................................................407 Note 12 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ....................................................................................................................................................................................407 Note 13 Actifs et passifs d’impôts..................................................................................................................................................................................................................408 Note 14 Autres actifs ......................................................................................................................................................................................................................................409 Note 15 Immobilisations corporelles et incorporelles ....................................................................................................................................................................................410 Note 16 Écarts d’acquisition ..........................................................................................................................................................................................................................411 Note 17 Dettes envers les établissements de crédit ......................................................................................................................................................................................414 Note 18 Dettes envers la clientèle ..................................................................................................................................................................................................................415 Note 19 Dettes representées par un titre .......................................................................................................................................................................................................416 Note 20 Autres passifs ...................................................................................................................................................................................................................................416 Note 21 Comptes et plans d’épargne-logement ............................................................................................................................................................................................417 Note 22 Dépréciations et provisions...............................................................................................................................................................................................................418 Note 23 Avantages du personnel ...................................................................................................................................................................................................................419 Note 24 Dettes subordonnées ........................................................................................................................................................................................................................423 Note 25 Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers ...............................................................................................................................................................424 Note 26 Actions ordinaires Société Générale, actions détenues en propre, actions détenues par le personnel et instruments de capitaux propres émis .........................426 Note 27 Engagements ....................................................................................................................................................................................................................................428 Note 28 Actifs remis et reçus en garantie.......................................................................................................................................................................................................430 Note 29 Actifs financiers transférés ................................................................................................................................................................................................................431 Note 30 Échéances par durée restant à courir ...............................................................................................................................................................................................432 Note 31 Opérations en devises ......................................................................................................................................................................................................................433 Note 32 Activités d’assurance ........................................................................................................................................................................................................................433 Note 33 Produits et charges d’intérêts ...........................................................................................................................................................................................................436 Note 34 Produits et charges de commissions ................................................................................................................................................................................................437 Note 35 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat .................................................................................................................................438 Note 36 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente .....................................................................................................................................................439 Note 37 Produits et charges des autres activités ...........................................................................................................................................................................................439 Note 38 Frais de personnel ............................................................................................................................................................................................................................440 Note 39 Plans d’avantages en actions ...........................................................................................................................................................................................................440 Note 40 Coût du risque ..................................................................................................................................................................................................................................444 Note 41 Impôts sur les bénéfices ...................................................................................................................................................................................................................444 Note 42 Résultat par action ............................................................................................................................................................................................................................445 Note 43 Transactions avec les parties liées ...................................................................................................................................................................................................446 Note 44 Informations complémentaires sur les entités consolidées et les entités mises en équivalence .....................................................................................................447 Note 45 Entités structurées non consolidées .................................................................................................................................................................................................448 Note 46 Sociétés retenues dans le périmètre de consolidation .....................................................................................................................................................................450 Note 47 Information sectorielle.......................................................................................................................................................................................................................456 Note 48 Honoraires des Commissaires aux comptes ....................................................................................................................................................................................459 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 345 SOMMAIRE DES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 350 1\. É TAT S F N A N C E R S C O N S O L D É S Bilan consolidé ACTIF (En M EUR) Caisse et Banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Opérations de location financement et assimilées Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs d’impôts Autres actifs Écarts d’acquisition Total Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immobilisations corporelles et incorporelles Note 5 Note 6 Note 7 Note 8 Note 9 Note 10 Note 11 Note 12 Note 13 Note 14 Note 15 Note 16 31.12.2014 31.12.2013* 57 065 530 536 19 448 143 722 80 709 344 368 25 999 3 360 4 368 7 447 65 238 866 2 796 17 917 4 331 66 598 479 112 11 474 130 232 75 420 332 651 27 741 3 047 989 7 307 54 118 116 2 829 17 591 4 968 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 1 308 170 1 214 193 346 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Page 351 PASSIF (En M EUR) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts Autres passifs Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées Provisions techniques des entreprises d’assurance Provisions Dettes subordonnées Total dettes CAPITAUX PROPRES Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées Réserves consolidées Résultat de l'exercice Sous-total Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Sous-total capitaux propres part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres Total Note 6 Note 7 Note 17 Note 18 Note 19 Note 13 Note 20 Note 32 Note 22 Note 24 31.12.2014 31.12.2013* 4 607 480 330 10 902 91 290 349 735 108 658 10 166 1 416 75 124 505 103 298 4 492 8 834 29 486 22 463 2 692 54 641 527 55 168 3 645 58 813 3 566 425 783 9 815 86 789 334 172 138 398 3 706 1 613 53 525 4 91 538 3 807 7 507 27 381 21 927 2 044 51 352 (475) 50 877 3 093 53 970 1 249 357 1 160 223 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 1 308 170 1 214 193 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 347 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 352 Compte de résultat consolidé (En M EUR) Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées Dividendes sur titres à revenu variable Commissions (produits) Commissions (charges) Résultat net des opérations financières Produits des autres activités Charges des autres activités Produit net bancaire Frais de personnel Autres frais administratifs Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Gains ou pertes nets sur autres actifs Pertes de valeur sur les écarts d'acquisition Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net de l’ensemble consolidé Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du Groupe Résultat par action Résultat dilué par action Dont gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 35 Dont gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Note 44 Note 33 Note 33 Note 34 Note 34 Note 36 Note 37 Note 37 Note 38 Note 40 Note 16 Note 41 Note 42 Note 42 2014 2013* 24 532 (14 533) 432 9 159 (2 684) 4 787 4 481 306 50 219 (48 351) 23 561 (9 049) (6 060) (907) 7 545 (2 967) 4 578 213 109 (525) 4 375 (1 384) 2 991 299 2 692 2,92 2,91 27 024 (16 996) 461 8 347 (2 107) 4 036 3 754 282 58 146 (56 478) 22 433 (9 019) (6 121) (906) 6 387 (4 050) 2 337 61 574 (50) 2 922 (528) 2 394 350 2 044 2,23 2,23 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 348 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Page 353 État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En M EUR) Résultat net Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui seront reclassés ultérieurement en résultat Écarts de conversion(1) Actifs financiers disponibles à la vente Écarts de réévaluation de la période Reclassement en résultat Instruments dérivés de couverture Écarts de réévaluation de la période Reclassement en résultat Quote-part de gains et pertes sur entités mises en équivalence comptabilisés directement en capitaux propres qui seront reclassés ultérieurement en résultat Impôts sur éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi Quote-part de gains et pertes sur entités mises en équivalence comptabilisés directement en capitaux propres et qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat Impôts sur éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Dont part du Groupe Dont participations ne donnant pas le contrôle 2014 2013* 2 991 1 058 402 636 1 074 (438) 164 39 125 135 (279) (235) (344) (2) 111 823 3 814 3 463 351 2 394 (1 028) (962) (104) 101 (205) 6 11 (5) 30 2 141 211 \- (70) (887) 1 507 1 332 175 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) La variation de l’écart de conversion s’élève à 402 M EUR et se compose de : \+ 382 M EUR de variation de l’écart de conversion en part du Groupe, qui s’explique principalement par l’appréciation contre l’euro du dollar américain pour 802 M EUR, de la livre sterling pour 60 M EUR, du yuan pour 59 M EUR, partiellement compensée par l’appréciation de l’euro par rapport au rouble pour - 459 M EUR, et au rachat de participations ne donnant pas le contrôle sur Rosbank pour - 39 M EUR ; \+ 20 M EUR de variation de l’écart de conversion dans les participations ne donnant pas le contrôle, principalement liée à l’impact du rachat de participations ne donnant pas le contrôle sur Rosbank pour 39 M EUR. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 349 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 354 Évolution des capitaux propres 145 15 Capital et réserves liées Capital souscrit Primes et réserves liées 975 23 19 411 391 Élimination des titres auto-détenus Autres instruments de capitaux propres (971) 6 781 332 294 Réserves consolidées Résultat de l’exercice part du Groupe Total 26 196 414 332 294 145 23 536 332 294 1 185 (914) (En M EUR) Capitaux propres au 1er janvier 2013 Augmentation de capital Élimination des titres auto-détenus Émissions d’instruments de capitaux propres Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions Distribution 2013 Effet des acquisitions et des cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres(1) Autres variations Résultat 2013(1) Sous-total Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et des co-entreprises mises en équivalence(1) Affectation du résultat(1) Capitaux propres au 1er janvier 2014 Augmentation de capital (Cf. Note 26) Élimination des titres auto-détenus(2) Émissions / Remboursements d’instruments de capitaux propres (Cf. Note 26) Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions(3) Distribution 2014 (Cf. Note 26) Effet des acquisitions et des cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle(4)(5) Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Autres variations Résultat 2014 Sous-total Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et des co-entreprises mises en équivalence Capitaux propres au 31 décembre 2013(1) 998 19 947 (639) 7 075 27 381 998 9 19 947 179 (639) 7 075 27 381 (92) 1 994 1 994 188 (92) 15 9 194 (92) 1 994 2 105 (1 301) Capitaux propres au 31 décembre 2014 1 007 20 141 (731) 9 069 29 486 22 463 2 692 350 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 22 706 (1) (222) 91 (833) 51 147 (12) 135 21 927 2 044 23 971 (2) (55) 205 (1 355) (94) (230) 24 (206) (1) 2 044 2 044 2 044 (2 044) 2 692 2 692 6IÉTATS FINANCIERSIÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Page 355 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui seront reclassés ultérieurement en résultat (nets d'impôts) Participations ne donnant pas le contrôle Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente Variation de juste valeur des instruments dérivés de couverture Écarts de conversion(6) Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves Total 377 Autres instruments de capitaux propres émis par les filiales Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (296) 634 39 49 279 3 665 420 187 Total capitaux propres consolidés 53 551 413 110 (35) 145 (1 047) Total 4 272 (420) (214) (913) (61) 2 394 1 420 31 186 (147) (49) 350 124 413 110 385 145 (833) (736) (12) 2 044 1 296 31 186 (147) 2 199 (420) (214) (1) (49) 350 300 (843) (19) (21) (883) (176) (177) 51 (669) (669) (618) 271 (883) (420) (1 303) (1 032) (843) (19) (21) (883) (1 139) (1 139) (6) 609 609 37 55 55 31 (475) 50 877 3 082 3 093 53 970 (475) 50 877 3 082 3 093 53 970 (176) 11 11 800 800 2 999 15 (1 355) (182) 15 (182) (1 537) (94) (357) (357) (451) 804 (539) 800 261 1 065 382 335 178 895 665 24 2 692 3 381 (4) (60) 299 235 382 335 178 895 56 56 52 (60) 299 291 717 (36) 2 991 3 672 106 (757) 83 1 027 24 257 107 527 106 55 168 2 778 800 67 3 645 58 813 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 351 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 356 (1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et IFRS 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (2) Au 31 décembre 2014, les 26 491 481 actions détenues par les sociétés du Groupe à des fins d’autocontrôle, de transaction ou de gestion active des fonds propres représentent 3,29 % du capital de Société Générale S.A. Le montant porté en déduction de l’actif net relatif à l’acquisition par le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres, fermes ou dérivés, est de 731 M EUR, dont 220 M EUR au titre des activités de transaction et 14 M EUR au titre du contrat de liquidité. Le Groupe a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui, pour sa mise en œuvre, a été doté de 170 M EUR. Au 31 décembre 2014, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : 400 000 titres et 178 M EUR. | L’ÉVOLUTION DE L’AUTOCONTRÔLE SUR 2014 S’ANALYSE COMME SUIT : (En M EUR) Cessions nettes d’achats Plus-values nettes d'impôts sur actions propres et dérivés sur actions propres imputées sur les fonds propres Contrat de liquidité Activités de transaction Autocontrôle et gestion active des Fonds Propres (14) (2) (155) 1 77 (54) (3) Le montant des paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres relatifs à l’année 2014 est de 15 M EUR : – – – \- 44 M EUR d’ajustement de la charge relative à l’attribution 2013 d’actions Société Générale avec décote (plan mondial d’actionnariat salarié) ; \+ 57 M EUR dans le cadre des attributions gratuites d’actions ; \+ 2 M EUR au titre des rémunérations en actions ordinaires. (4) Impact sur les capitaux propres part du Groupe des transactions réalisées au titre des participations ne donnant pas le contrôle : Rachats de participations ne donnant pas le contrôle ne faisant pas l’objet d'une option de vente Transactions et variations de valeur relatives aux options de vente accordées à des actionnaires n’ayant pas le contrôle Résultat afférant aux participations ne donnant pas le contrôle représentatives d'actionnaires bénéficiaires d'une option de vente de leurs titres au Groupe affecté aux réserves, part du Groupe TOTAL (5) Les - 357 M EUR d’effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle sont notamment relatifs à : – – \- 388 M EUR liés à des opérations de rachat portant sur les participations ne donnant pas le contrôle dont Rosbank pour - 240 M EUR, Boursorama pour - 125 M EUR et Nuger pour -24 M EUR ; \+ 31 M EUR liées à l’augmentation de capital relative à Union Internationale de Banque (UIB). (6) Au 31 décembre 2014, les principales devises contributrices aux écarts de conversion enregistrés au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe sont le rouble (RUB) pour - 964 M EUR et le dollar américain (USD) pour 521 M EUR. Total (92) (55) (101) 1 6 (94) 352 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Page 357 Tableau des flux de trésorerie (En M EUR) Résultat net (I) Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (y compris locations simples) Dotations nettes aux provisions Quote-part de bénéfice (perte) du Groupe dans les sociétés mises en équivalence Variation des impôts différés Résultat net de cessions sur actifs disponibles à la vente détenus à long terme et filiales consolidées Variation des produits constatés d’avance Variation des charges constatées d’avance Variation des produits courus non encaissés Variation des charges courues non décaissées Autres mouvements Eléments non monétaires inclus dans le résultat net après impôt et autres ajustements hors résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (II) Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat(1) Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle Opérations sur autres actifs / passifs financiers Opérations sur autres actifs / passifs non financiers Augmentations / diminutions nettes des actifs / passifs opérationnels (III) FLUX DE TRÉSORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES (A) = (I) + (II) + (III) Flux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d’actifs financiers et participations Flux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles FLUX DE TRÉSORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT (B) Flux de trésorerie provenant / à destination des actionnaires Autres flux de trésorerie provenant des activités de financement FLUX DE TRÉSORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT (C) FLUX NET DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A) + (B) + (C) Solde net des comptes de caisse et Banques centrales Solde net des comptes, prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L'OUVERTURE DE L’EXERCICE Solde net des comptes de caisse et Banques centrales Solde net des comptes, prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE VARIATION DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE 2014 2013* 2 991 3 421 6 247 (213) 192 (317) (147) (20) 903 (701) 3 751 13 116 (4 481) 7 856 (5 805) (25 982) (1 280) (29 692) (13 585) 4 133 (3 407) 726 1 501 1 175 2 676 (10 183) 63 032 8 467 71 499 52 458 8 858 61 316 (10 183) 2 394 3 344 5 440 (61) (662) (621) (93) (57) 149 (281) 4 473 11 631 (3 754) (37 121) 21 824 9 756 (2 122) (11 417) 2 608 766 (3 823) (3 057) (559) 27 (532) (981) 65 883 6 597 72 480 63 032 8 467 71 499 (981) * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Le résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat comprend les résultats réalisés et latents. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 353 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 358 2\. N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F N A N C E R S C O N S O L D É S Ces comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration en date du 11 février 2015. Note 1 PRINCIPALES RÈGLES D’ÉVALUATION ET DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS n n n n n Introduction 1\. Principes de consolidation 2\. Principes comptables et méthodes d’évaluation 3\. Présentation des états financiers 4\. Normes comptables ou interprétations que le Groupe appliquera dans le futur INTRODUCTION En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe Société Générale (« le Groupe ») a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date. Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission Européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/finance/ accounting/ias/index_fr.htm. Le Groupe a également continué à utiliser les dispositions de la norme IAS 39, telle qu’adoptée dans l’Union européenne, relatives à l’application de la comptabilité de macro-couverture de juste valeur (IAS 39 « carve out »). Les comptes consolidés sont présentés en euros. NORMES IFRS ET INTERPRÉTATIONS IFRIC APPLICABLES À COMPTER DU 1ER JANVIER 2014 Amendements à IAS 32 « Instruments financiers Présentation - Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » 16 décembre 2011 13 décembre 2012 Normes ou interprétations IFRS 10 « États financiers consolidés » IFRS 11 « Partenariats » IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » Amendements à IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des co-entreprises » Amendements à IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 sur les dispositions transitoires Amendements à IAS 36 « Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers » Amendements à IAS 39 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » Dates de publication par l’IASB Dates d’adoption par l’Union européenne 12 mai 2011 11 décembre 2012 12 mai 2011 11 décembre 2012 12 mai 2011 11 décembre 2012 12 mai 2011 11 décembre 2012 28 juin 2012 4 avril 2013 29 mai 2013 19 décembre 2013 27 juin 2013 19 décembre 2013 n Amendements à IAS 32 « Instruments financiers : présentation \- compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » Ces amendements clarifient les règles de compensation des actifs et passifs financiers : la compensation est obligatoire seulement si une entité a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention soit de régler l’actif et le passif sur une base nette, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Le droit de compenser les montants comptabilisés doit être exécutoire en toutes circonstances, tant dans le cadre des activités normales qu’en cas de défaut d’une des parties. Ces amendements précisent également les circonstances dans lesquelles un système de règlement brut (livraison contre paiement) peut être considéré comme équivalent à un règlement net. L’application de ces amendements n’a pas eu de conséquences sur les états financiers du Groupe. n IFRS 10 « États financiers consolidés » Cette nouvelle norme redéfinit la notion de contrôle dans laquelle le recours au jugement est renforcé. Au regard de ces nouvelles dispositions, le Groupe contrôle une filiale ou une entité structurée lorsque les conditions suivantes sont réunies : n n n le Groupe détient le pouvoir sur l’entité (capacité de diriger ses activités pertinentes), via la détention de droits de vote ou d’autres droits ; et le Groupe est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité ; et le Groupe a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il en obtient. 354 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 359 Lorsque les droits de vote ne sont pas pertinents pour déterminer l’existence ou l’absence de contrôle d’une entité par le Groupe, l’évaluation de ce contrôle doit tenir compte de tous les faits et circonstances. Les conséquences de l’application rétrospective de cette nouvelle norme sont présentées dans la Note 2. n IFRS 11 « Partenariats » Cette nouvelle norme distingue deux types d’accords conjoints (activité conjointe et co-entreprise) selon la nature des droits et obligations des partenaires et supprime l’option d’application de la méthode de l’intégration proportionnelle. Les co-entreprises sont désormais consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Les conséquences de l’application rétrospective de cette nouvelle norme sont présentées dans la Note 2. n IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » Cette norme définit l’ensemble des informations à présenter dans les notes annexes au titre de toutes les filiales, partenariats et entreprises associées ainsi que sur les entités structurées (consolidées ou non). Ces informations sont présentées dans les Notes 44 et 45. n Amendements à IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des co-entreprises » Ces amendements tiennent compte des modifications apportées par la publication des normes IFRS 10 et IFRS 11 pour les participations dans les entreprises associées et les co-entreprises. n Amendements sur les dispositions transitoires d’IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 Les amendements limitent les informations comparatives retraitées à la période comparative précédant l’application des normes IFRS 10, 11 et 12 et suppriment par ailleurs la nécessité de publier les informations comparatives retraitées pour les entités structurées non consolidées lors de la première année d’application de la norme IFRS 12. n Amendements à IAS 36 « Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers » Ces amendements limitent aux seuls actifs dépréciés l’obligation d’informations à fournir sur la valeur recouvrable et sur les modalités de détermination de la juste valeur (diminuée des coûts de cession) d’une unité génératrice de trésorerie comprenant un écart d’acquisition ou des immobilisations incorporelles à durée indéfinie. n Amendements à IAS 39 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » Ces amendements permettent de maintenir les relations de couverture dans le cas où les contreparties de l’instrument de couverture sont tenues, par la réglementation (comme le règlement EMIR au sein de l’Union Européenne) ou la loi, d’opérer une novation et d’apporter le contrat à une chambre de compensation sans que les termes de l’instrument de couverture ne soient autrement modifiés. Les principales règles d’évaluation et de présentation appliquées pour la préparation de ces comptes consolidés sont indiquées ci- après. Hormis l’application des nouvelles normes et amendements décrits ci-dessus, ces principes et méthodes comptables ont été appliqués de manière constante en 2013 et en 2014. RECOURS À DES ESTIMATIONS Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe, l’application des principes et méthodes comptables décrits ci-après conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat, sur l’évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s’y rapportent. Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la Direction utilise les informations disponibles à la date d’établissement des comptes consolidés et peut recourir à l’exercice de son jugement. Par nature, les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur, de sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence significative sur les états financiers. Le recours à des estimations concerne notamment les évaluations suivantes : n n n n n n la juste valeur au bilan des instruments financiers non cotés sur un marché actif enregistrés dans les rubriques Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat, Instruments dérivés de couverture ou Actifs financiers disponibles à la vente (Cf. paragraphe 2 et Note 3) ainsi que la juste valeur des instruments pour lesquels cette information doit être présentée dans les notes annexes ; le montant des dépréciations des actifs financiers (Prêts et créances, Actifs financiers disponibles à la vente, Actifs financiers détenus location financement et assimilées, des immobilisations corporelles et incorporelles et des écarts d’acquisition (Cf. paragraphe 2 et Notes 4, 11, 15, 16 et 22) ; l’échéance), des opérations de jusqu’à les provisions enregistrées au passif du bilan, dont les provisions sur avantages du personnel et les provisions techniques des entreprises d’assurance ainsi que la participation aux bénéfices différée (Cf. paragraphe 2 et Notes 21, 22, 23 et 32) ; le montant des actifs d’impôts différés comptabilisés au bilan (Cf. paragraphe 2 et Note 13) ; la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors des regroupements d’entreprises (Cf. paragraphe 1 et Notes 2 et 16) ; la juste valeur retenue lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée pour réévaluer la quote-part éventuellement conservée par le Groupe dans cette entité (Cf. paragraphe 1). 1\. PRINCIPES DE CONSOLIDATION Les comptes consolidés regroupent les comptes de Société Générale et des principales sociétés françaises et étrangères ainsi que des succursales à l’étranger composant le groupe Société Générale. Les comptes des filiales et succursales étrangères ayant été établis d’après les règles comptables de leur pays d’origine, les retraitements et reclassements nécessaires ont été effectués afin de les rendre conformes aux principes comptables du groupe Société Générale. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 355 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 360 MÉTHODES DE CONSOLIDATION n Filiales Les filiales sont les entités contrôlées de manière exclusive par le Groupe. Ces filiales, qui peuvent être des entités structurées, sont consolidées par intégration globale. Le Groupe contrôle une entité lorsque les conditions suivantes sont réunies : n n n le Groupe détient le pouvoir sur l’entité (capacité de diriger ses activités pertinentes, à savoir celles qui ont une incidence importante sur les rendements de l’entité), via la détention de droits de vote ou d’autres droits ; et le Groupe est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité ; et le Groupe a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il en obtient. Existence du pouvoir Le périmètre des droits de vote pris en considération pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité et les méthodes de consolidation applicables intègre l’existence et l’effet de droits de vote potentiels dès lors que ces derniers sont exerçables à la date d’appréciation du contrôle ou au plus tard lorsque les décisions concernant la direction des activités pertinentes doivent être prises. Ces droits de vote potentiels peuvent provenir, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir des obligations en actions ordinaires nouvelles. Lorsque les droits de vote ne sont pas pertinents pour déterminer l’existence ou l’absence de contrôle d’une entité par le Groupe, l’évaluation de ce contrôle doit tenir compte de tous les faits et circonstances y compris l’existence d’un ou plusieurs accords contractuels. Le pouvoir peut s’exercer au travers de droits substantiels, à savoir la capacité pratique de diriger les activités pertinentes de l’entité sans obstacles ni contraintes. Certains droits ont pour but de protéger les intérêts de la partie qui les détient (droits protectifs), sans toutefois donner le pouvoir sur l’entité à laquelle les droits se rattachent. Si plusieurs investisseurs ont chacun des droits effectifs leur conférant la capacité de diriger unilatéralement des activités pertinentes différentes, celui qui a la capacité effective de diriger les activités qui affectent le plus les rendements de l’entité, détient le pouvoir. Exposition aux rendements variables Le contrôle ne peut exister que si le Groupe est exposé significativement à la variabilité des rendements variables générés par son investissement ou son implication dans l’entité. Les rendements variables rassemblent toutes sortes d’expositions (dividendes, intérêts, commissions…) ; ils peuvent être uniquement positifs, uniquement négatifs, ou tantôt positifs et tantôt négatifs. Lien entre pouvoir et rendements variables Le pouvoir sur les activités pertinentes ne confère pas le contrôle au Groupe si ce pouvoir ne permet pas d’influer sur les rendements variables auxquels le Groupe est exposé en raison de ses liens avec l’entité. Si le Groupe dispose de pouvoirs de décision qui lui ont été délégués par des tiers externes et qu’il exerce ces pouvoirs au bénéfice principal de ces derniers, il est présumé agir en tant qu’agent des délégataires et, en conséquence, il ne contrôle pas l’entité bien qu’il soit décisionnaire. Dans le cadre des activités de gestion d’actifs, une analyse est menée pour déterminer si le gérant agit en tant qu’agent ou en tant que principal dans la gestion des 356 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE actifs du fonds, ce dernier étant présumé contrôlé par le gérant si celui-ci est qualifié de principal. n Partenariats Dans le cadre d’un partenariat (activité conjointe ou co-entreprise), le Groupe exerce un contrôle conjoint sur l’entité considérée si les décisions concernant les activités pertinentes de cette dernière requièrent le consentement unanime des différentes parties partageant ce contrôle. La détermination du contrôle conjoint repose sur une analyse des droits et obligations des partenaires à l’accord. Dans le cas d’une activité conjointe ou d’une structure juridique commune (joint operation), les différentes parties qui exercent le contrôle conjoint ont des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs. Le Groupe doit alors comptabiliser de manière distincte sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs ainsi que sa quote-part dans les charges et produits afférents. Dans le cas d’une co-entreprise (joint venture), les différentes parties ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Ces co-entreprises sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. n Entreprises associées Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable. Ces entreprises associées sont mises en équivalence dans les états financiers consolidés du Groupe. L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entité sans toutefois en exercer un contrôle exclusif ou un contrôle conjoint. L’influence notable peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence d’opérations inter-entreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de dépendance technique. L’influence notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une entité est présumée lorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d’une fraction au moins égale à 20 % des droits de vote de cette entité. La mise en équivalence est une méthode comptable qui consiste à comptabiliser initialement la participation au coût et à l’ajuster par la suite pour prendre en compte les changements de la quote-part de l’investisseur dans l’actif net de l’entité émettrice qui surviennent postérieurement à l’acquisition. Le résultat net de l’investisseur comprend sa quote-part du résultat net de l’entité émettrice, et les autres éléments du résultat global de l’investisseur comprennent sa quote-part des autres éléments du résultat global de l’entité émettrice. CAS PARTICULIERS DES ENTITÉS STRUCTURÉES Une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ne constituent pas le facteur déterminant pour identifier qui exerce le contrôle sur cette entité. C’est le cas, par exemple, lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes de l’entité sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines caractéristiques telles qu’une activité circonscrite, un objet précis et bien défini, des capitaux propres insuffisants pour lui permettre de financer ses activités sans devoir recourir à un soutien financier subordonné. Les entités structurées peuvent revêtir différentes formes juridiques : sociétés de capitaux, sociétés de personnes, véhicules de titrisation, organismes collectifs de placement, entités sans personnes morales… 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 361 L’analyse du contrôle d’une entité structurée doit alors tenir compte de tous les faits et circonstances et prendre notamment en considération : les activités et l’objectif de l’entité ; la structuration de l’entité ; n n n les risques portés par l’entité et l’exposition du Groupe à tout ou partie de ces risques ; n les avantages potentiels procurés au Groupe par l’entité. Les entités structurées non consolidées sont celles qui ne sont pas contrôlées de manière exclusive par le Groupe. Dans le cadre de la consolidation des entités structurées et contrôlées par le Groupe, les parts des entités structurées qui ne sont pas détenues par le Groupe sont enregistrées au bilan en Dettes. RÈGLES DE CONSOLIDATION Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels des entités composant le Groupe. Les filiales arrêtant leurs comptes en cours d’année avec un décalage de plus de trois mois établissent une situation intermédiaire au 31 décembre, leurs résultats étant déterminés sur une base de douze mois. Tous les soldes, profits et transactions significatifs entre les sociétés du Groupe font l’objet d’une élimination. Les résultats des filiales acquises sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de leur date d’acquisition effective tandis que les résultats des filiales qui ont été vendues au cours de l’exercice sont inclus jusqu’à la date à laquelle le contrôle a cessé d’exister. CONVERSION DES COMPTES DES ENTITÉS ÉTRANGÈRES Lorsqu’il est exprimé en devises, le bilan des sociétés consolidées est converti sur la base des cours de change officiels à la date de clôture. Les postes du compte de résultat sont convertis sur la base du cours de change moyen du mois de leur réalisation. La différence de conversion sur le capital, les réserves, le report à nouveau et le résultat qui résulte de l’évolution des cours de change est enregistrée en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres – Écart de conversion. Les pertes ou profits provenant de la conversion des dotations en capital des succursales étrangères des banques du Groupe viennent également en variation des capitaux propres consolidés dans cette même rubrique. Conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe a transféré en réserves consolidées les écarts de conversion relatifs à la conversion des comptes des entités étrangères au 1er janvier 2004. De ce fait, en cas de cession ultérieure de ces entités, le résultat de cession ne comprendra que la reprise des écarts de conversion qui auront été générés à compter du 1er janvier 2004. TRAITEMENT DES ACQUISITIONS ET DES ÉCARTS D’ACQUISITION Le Groupe utilise la méthode de l’acquisition afin de comptabiliser ses regroupements d’entreprises. Le coût d’acquisition est évalué comme le total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis, en échange du contrôle de l’entreprise acquise. Les frais directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période à l’exception de ceux liés à l’émission d’instruments de capitaux propres. Les compléments de prix sont intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, même s’ils présentent un caractère éventuel. Cet enregistrement est effectué par contrepartie des capitaux propres ou des dettes en fonction du mode de règlement de ces compléments de prix. S’ils sont qualifiés de dettes, les révisions ultérieures de ces compléments de prix sont enregistrées en résultat pour les dettes financières relevant de la norme IAS 39 et selon les normes appropriées pour les dettes ne relevant pas d’IAS 39 ; s’ils sont qualifiés d’instruments de capitaux propres, ces révisions ne donnent lieu à aucun enregistrement. En date d’acquisition, les actifs, passifs, éléments de hors-bilan et passifs éventuels identifiables conformément à la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » des entités acquises sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soit leur destination. Les analyses et expertises nécessaires à l’évaluation initiale de ces éléments, ainsi que leur correction éventuelle en cas d’informations nouvelles liées à des faits et circonstances existants à la date d’acquisition, peuvent intervenir dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition. L’écart positif entre le coût d’acquisition de l’entité et la quote-part acquise de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique Écarts d’acquisition ; en cas d’écart négatif, celui-ci est immédiatement enregistré en résultat. Les participations ne donnant pas le contrôle sont alors évaluées pour leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise. Cependant, le Groupe peut également choisir, lors de chaque regroupement d’entreprises, d’évaluer les participations ne donnant pas le contrôle à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition leur étant alors affectée en contrepartie. À la date d’acquisition, chaque écart d’acquisition est affecté à une ou plusieurs Unité(s) Génératrice(s) de Trésorerie (UGT) devant tirer avantage de l’acquisition. En cas de réorganisation du Groupe entraînant une modification de la composition des UGT, les écarts d’acquisition rattachés à des unités scindées en plusieurs parties sont réaffectés à d’autres unités nouvelles ou existantes. Cette réaffectation est généralement réalisée au prorata des besoins en fonds propres normatifs des différentes parties des UGT scindées. En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Dans le cas d’une acquisition par étape, l’écart d’acquisition est ainsi déterminé par référence à la juste valeur en date de prise de contrôle de l’entité. En cas d’augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le coût d’acquisition de la quote-part supplémentaire d’intérêts et la quote- part acquise de l’actif net de l’entité à cette date est enregistré dans les Réserves consolidées, part du Groupe ; de même, en cas de baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote-part d’intérêts cédés est enregistré dans les Réserves consolidées, part du Groupe. Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés directement en capitaux propres. Lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe est alors évaluée à sa juste valeur concomitamment à l’enregistrement de la plus ou moins-value de cession parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat consolidé. Cette plus ou moins-value de cession inclut, le cas échéant, une quote-part de l’écart d’acquisition précédemment affectée à l’UGT à laquelle appartient la filiale. Cette quote-part est généralement déterminée sur la base des besoins en fonds propres normatifs relatifs de la filiale cédée et de la partie de l’UGT conservée. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 357 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 362 Les écarts d’acquisition font l’objet d’une revue régulière par le Groupe et de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées par référence à la valeur recouvrable de la (ou des) UGT à laquelle (auxquelles) ils sont rattachés. Lorsque la valeur recouvrable de la (ou des) UGT est inférieure à sa (leur) valeur comptable, une dépréciation irréversible est enregistrée dans le résultat consolidé de la période sur la ligne Pertes de valeur sur les écarts d’acquisition. Les écarts d’acquisition sur les sociétés mises en équivalence sont inscrits dans la rubrique Participations dans les entreprises mises en équivalence du bilan consolidé. Les participations dans les entreprises mises en équivalence sont soumises à un test de dépréciation dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation. Si la valeur recouvrable de la participation est inférieure à sa valeur comptable, une dépréciation est alors enregistrée dans la ligne Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence du compte de résultat consolidé. Les plus ou moins-values dégagées lors des cessions de sociétés mises en équivalence sont présentées parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs. ENGAGEMENTS DE RACHAT ACCORDÉS À DES ACTIONNAIRES MINORITAIRES DE FILIALES CONSOLIDÉES PAR INTÉGRATION GLOBALE Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière ou bien être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : n n n n en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique Autres passifs ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux Participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous- jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées, part du Groupe ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des Participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les Réserves consolidées, part du Groupe ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées, part du Groupe pour leurs parts respectives ; 358 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux Participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé. Ces principes comptables sont susceptibles d’être révisés au cours des prochains exercices en fonction des précisions qui pourraient être apportées par le comité d’interprétation des normes IFRS (ex IFRIC) ou l’IASB. INFORMATION SECTORIELLE Le Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la fois ses métiers et la répartition géographique de ses activités. Les informations sectorielles sont donc présentées sous ces deux niveaux. Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous-pôle d’activités les produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés. Les produits de chaque sous-pôle à l’exception du Hors Pôles incluent également la rémunération des fonds propres qui leur sont alloués, cette rémunération étant définie par référence au taux estimé du placement des fonds propres. En contrepartie, la rémunération des fonds propres comptables du sous-pôle est réaffectée au Hors Pôles. Les transactions entre les différents sous-pôles s’effectuent à des termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des clients extérieurs au Groupe. Les pôles d’activités du Groupe sont gérés à travers trois piliers stratégiques : n n n la Banque de détail en France qui regroupe les réseaux Société Générale, Crédit du Nord, et Boursorama ; la Banque de détail et Services Financiers Internationaux qui comprend : – la Banque de détail à l’International incluant les activités de crédit à la consommation, les activités de Services financiers spécialisés aux entreprises et Assurances (location longue durée et gestion de flottes, financement de biens d’équipement professionnel et activités d’assurances) ; – la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs qui regroupe les activités de : – Banque de Financement et d’Investissement au travers des lignes métiers « Activités de marchés » et « Financement et Conseil », – Gestion d’Actifs et de Banque Privée, – et Services aux Investisseurs (Métiers Titres et Courtage). À ces piliers stratégiques, s’ajoutent les activités Hors Pôles qui représentent notamment la fonction de centrale financière du Groupe. À ce titre, leur sont rattachés le coût de portage des titres des filiales et les produits de dividendes afférents, ainsi que les produits et charges issus de la gestion actif / passif et les résultats dégagés par les activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers patrimoniaux). Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles. Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte de l’effet des transactions internes au Groupe tandis que les actifs et passifs sectoriels sont présentés après leur élimination. Le taux d’impôt appliqué au résultat de chaque pôle d’activités est calculé sur la base d’un taux d’impôt normatif moyen fixé en début d’exercice en fonction des taux d’impôt de droit commun en vigueur dans chacun des pays où sont réalisés les résultats de chaque pôle d’activités. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 363 L’écart avec le taux d’impôt réel du Groupe est affecté au Hors Pôles. Dans le cadre de l’information sectorielle par zone géographique, les produits et charges ainsi que les actifs et passifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu de comptabilisation de l’opération. 2\. PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES D’ÉVALUATION OPÉRATIONS EN DEVISES En date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours comptant de la devise. Les écarts de change latents ou réalisés sont enregistrés en résultat. Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeur en utilisant le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée. Les positions de change au comptant sont évaluées selon les cours de change officiels au comptant de fin de période. Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées dans le compte de résultat. Le montant en devises des actifs financiers non monétaires libellés en devises, notamment les actions et autres titres à revenu variable qui n’appartiennent pas au portefeuille de transaction, est converti dans la monnaie fonctionnelle de l’entité en utilisant le cours de change de clôture. Les écarts de change relatifs à ces actifs financiers sont constatés en capitaux propres et ne sont rapportés au compte de résultat qu’au moment de leur cession ou de leur dépréciation ainsi qu’en cas de couverture de juste valeur du risque de change. En particulier, s’ils sont financés par un passif libellé dans la même devise, les actifs non monétaires sont convertis au cours comptant de fin de période en comptabilisant l’incidence des variations de change en résultat si une relation de couverture de juste valeur a été mise en place entre ces deux instruments financiers. DÉTERMINATION DE LA JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Les méthodes de valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la juste valeur des instruments financiers sont présentées en Note 3. ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS Les achats et les ventes d’actifs financiers non dérivés évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat, d’actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance et d’actifs financiers disponibles à la vente (Cf. ci-après) sont comptabilisés au bilan en date de règlement- livraison tandis que les instruments financiers dérivés sont enregistrés en date de négociation. Les variations de juste valeur entre la date de négociation et la date de règlement-livraison sont enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de la classification comptable des actifs financiers concernés. Les prêts et créances sont enregistrés au bilan en date de décaissement des fonds ou d’échéance des prestations facturées. Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les frais directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat). Les actifs financiers sont classés dans une des quatre catégories présentées ci-après. Si la juste valeur initiale est fondée sur des données de marché observables, la différence entre cette juste valeur et le prix de transaction, représentative de la marge commerciale, est comptabilisée immédiatement en résultat. En revanche, si les paramètres de valorisation utilisés ne sont pas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pas reconnus par le marché, la juste valeur initiale de l’instrument financier est réputée être le prix de transaction et la marge commerciale est généralement enregistrée en résultat sur la durée de vie de l’instrument. Pour certains instruments, compte tenu de leur complexité, cette marge n’est toutefois reconnue en résultat qu’à leur maturité ou lors de leur cession éventuelle avant terme. Dans le cas d’instruments émis faisant l’objet de rachats significatifs sur un marché secondaire et pour lesquels il existe des cotations, la marge commerciale est enregistrée en résultat conformément à la méthode de détermination du prix de l’instrument. Lorsque les paramètres de valorisation deviennent observables, la partie de la marge commerciale non encore comptabilisée est alors enregistrée en résultat. n Prêts et créances Les prêts et créances regroupent les actifs financiers non dérivés à revenus fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction, ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leur octroi. Les prêts et créances sont présentés au bilan parmi les Prêts et créances sur les établissements de crédit ou les Prêts et créances sur la clientèle suivant la nature de la contrepartie. Ils sont évalués après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif et peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation sur une base individuelle ou collective. n Actifs et passifs financiers évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat Il s’agit des actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction. Ils sont évalués à leur juste valeur en date de clôture et portés au bilan dans la rubrique Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat. Les variations de leur juste valeur sont enregistrées en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. Aux actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction s’ajoutent, dans les mêmes rubriques des états financiers, les actifs et passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. L’application par le Groupe de l’option juste valeur a pour objet : n d’une part, l’élimination ou la réduction significative de décalages entre les traitements comptables de certains actifs et passifs financiers. Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat certaines émissions obligataires structurées du métier de Banque de Financement et d’Investissement. Ces émissions le cadre d’une activité exclusivement s’inscrivent dans commerciale dont les risques sont couverts par des retournements sur le marché au moyen d’instruments financiers gérés au sein des portefeuilles de transaction. L’utilisation de l’option juste valeur permet ainsi de garantir la cohérence entre le traitement comptable de ces émissions et celui des instruments financiers dérivés couvrant les risques de marché induits par ces dernières et qui sont obligatoirement évalués à la juste valeur. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 359 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 364 Le Groupe évalue également à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat les actifs financiers représentatifs des contrats en unités de compte des filiales d’assurance-vie du Groupe afin d’éliminer le décalage de traitement comptable avec les passifs d’assurance y afférents. Conformément à la norme IFRS 4, les passifs d’assurance sont comptabilisés en appliquant les normes comptables locales. Les revalorisations des provisions techniques des contrats en unités de compte, directement liées aux revalorisations des actifs financiers en représentation de ces provisions, sont donc enregistrées dans le compte de résultat. L’utilisation de l’option juste valeur permet ainsi de comptabiliser les variations de juste valeur des actifs financiers par résultat symétriquement à la comptabilisation des variations du passif d’assurance associé à ces contrats en unités de compte ; n d’autre part, l’évaluation en juste valeur de certains instruments financiers composites sans séparation des dérivés incorporés devant distincte. Sont notamment concernées les obligations convertibles en actions détenues par le Groupe. comptabilisation l’objet d’une faire n Actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance Ce sont les actifs financiers non dérivés, à revenus fixes ou déterminables et assortis d’une maturité fixe, qui sont cotés sur un marché actif et que le Groupe a l’intention et les moyens de détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués après leur acquisition au coût amorti et peuvent faire l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation. Le coût amorti intègre les primes et décotes, ainsi que les frais d’acquisition. Ces actifs financiers sont présentés au bilan dans la rubrique Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. n Actifs financiers disponibles à la vente Ce sont les actifs financiers non dérivés détenus pour une période indéterminée et que le Groupe peut être amené à céder à tout moment. Par défaut, ce sont les actifs financiers qui ne sont pas classés dans l’une des trois catégories précédentes. Ces actifs financiers sont inscrits au bilan dans la rubrique Actifs financiers disponibles à la vente, et réévalués à leur juste valeur en date de clôture. Les revenus courus ou acquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif en Intérêts et produits assimilés – Opérations sur instruments financiers tandis que les variations de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Ce n’est qu’en cas de cession ou de dépréciation de ces actifs financiers que le Groupe constate en résultat les variations de juste valeur dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. Les dépréciations affectant les titres de capitaux propres classés en Actifs disponibles à la vente ont un caractère irréversible. Les revenus de ces titres sont enregistrés quant à eux au compte de résultat dans la rubrique Dividendes sur titres à revenu variable. ACQUISITIONS ET CESSIONS TEMPORAIRES DE TITRES Les titres faisant l’objet d’une mise en pension ou d’un prêt sont maintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur poste d’origine. Dans le cas de mises en pension, l’obligation de restituer les sommes encaissées est inscrite en Dettes au passif du bilan, à l’exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat. 360 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du Groupe. Toutefois, en cas de cession ultérieure des titres empruntés, une dette de restitution de ces titres à leur prêteur est inscrite au passif du bilan du Groupe parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat. Dans le cas des titres reçus en pension, le droit à restitution des sommes délivrées par le Groupe est inscrit en Prêts et créances à l’actif du bilan, à l’exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Actifs financiers à la juste valeur par résultat. Les prêts et emprunts de titres adossés contre espèces sont assimilés à des opérations de pensions et sont comptabilisés et présentés comme tels au bilan. RECLASSEMENTS D’ACTIFS FINANCIERS Les actifs financiers ne peuvent, postérieurement à leur enregistrement initial au bilan du Groupe, être reclassés dans la catégorie des Actifs financiers à la juste valeur par résultat. Un actif financier non dérivé enregistré initialement au bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat parmi les actifs financiers détenus à des fins de transaction peut être reclassé hors de cette catégorie dans les conditions suivantes : n n si un actif financier à revenus fixes ou déterminables initialement détenu à des fins de transaction n’est plus, postérieurement à son acquisition, négociable sur un marché actif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à son échéance, alors cet actif financier peut être reclassé dans la catégorie des Prêts et créances sous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à celle-ci en date de transfert ; si des circonstances rares entraînent un changement de la stratégie de détention d’actifs financiers non dérivés de dettes ou de capitaux propres initialement détenus à des fins de transaction, ces actifs peuvent être reclassés soit dans la catégorie des Actifs financiers disponibles à la vente, soit dans la catégorie des Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à celle-ci en date de transfert. En aucun cas, les instruments financiers dérivés et les actifs financiers à la juste valeur sur option ne peuvent être reclassés hors de la catégorie des Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Un actif financier initialement enregistré dans la catégorie des Actifs financiers disponibles à la vente peut être transféré dans la catégorie des Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à cette catégorie. Par ailleurs, si un actif financier à revenus fixes ou déterminables initialement enregistré dans la catégorie des Actifs financiers disponibles à la vente n’est plus, postérieurement à son acquisition, négociable sur un marché actif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à son échéance, alors cet actif financier peut être reclassé dans la catégorie des Prêts et créances sous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à celle-ci. Les actifs financiers ainsi reclassés sont transférés dans leur nouvelle catégorie à leur juste valeur à la date du reclassement et sont ensuite évalués conformément aux dispositions applicables à cette nouvelle catégorie. Le coût amorti des actifs financiers reclassés des catégories Actifs financiers à la juste valeur par résultat ou Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, ainsi que le coût amorti des actifs financiers reclassés de la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat vers la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente, sont déterminés sur la base des estimations des flux de trésorerie futurs 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 365 attendus réalisées en date de reclassement. L’estimation de ces flux de trésorerie futurs attendus doit être révisée à chaque clôture ; en cas d’augmentation des estimations d’encaissements futurs consécutive à une amélioration de leur recouvrabilité, le taux d’intérêt effectif est ajusté de manière prospective. En revanche, s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un événement survenu après le reclassement des actifs financiers considérés et que cet événement a une incidence négative sur les flux de trésorerie futurs initialement attendus, une dépréciation de l’actif concerné est alors enregistrée en Coût du risque au compte de résultat. DETTES Les dettes émises par le Groupe et qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en contrepartie du compte de résultat sont enregistrées initialement à leur coût qui correspond à la juste valeur des montants empruntés nette des frais de transaction. Ces dettes sont évaluées en date de clôture à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif et sont enregistrées au bilan en Dettes envers les établissements de crédit, en Dettes envers la clientèle ou en Dettes représentées par un titre. n Dettes envers les établissements de crédit et Dettes envers la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces dettes : dettes à vue (dépôts à vue, comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit ; comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Ces dettes intègrent les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques. Les intérêts courus sur ces dettes calculés au taux d’intérêt effectif sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. n Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les Dettes subordonnées. Les intérêts courus sur ces titres calculés au taux d’intérêt effectif sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de vie des instruments concernés. La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts au compte de résultat. DETTES SUBORDONNÉES Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Le cas échéant, les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de vie des emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts au compte de résultat. DÉCOMPTABILISATION D’ACTIFS OU DE PASSIFS FINANCIERS Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif financier (ou d’un groupe d’actifs similaires) lorsque les droits contractuels aux flux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif. Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigée le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres et de la valeur de tout actif ou passif de gestion. Le Groupe décomptabilise un passif financier (ou une partie de passif financier) seulement lorsque ce passif financier est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, est annulée ou est arrivée à expiration. INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET COMPTABILITÉ DE COUVERTURE Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs financiers. À l’exception des instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie (voir ci-après), les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés sont comptabilisées dans le résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : n Instruments financiers dérivés de transaction Les instruments financiers dérivés sont considérés par défaut comme des instruments de transaction, sauf à pouvoir être qualifiés comptablement de couverture. Ils sont inscrits au bilan dans la rubrique Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat. Les variations de juste valeur sont portées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. Les variations de juste valeur constatées sur les instruments financiers dérivés conclus avec des contreparties qui se sont ultérieurement avérées défaillantes sont comptabilisées en Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat jusqu’à la date d’annulation de ces instruments et de constatation au bilan, pour leur juste valeur à cette même date, des créances ou dettes vis-à-vis des contreparties concernées. Les éventuelles dépréciations ultérieures de ces créances sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de résultat. n Instruments financiers dérivés de couverture Pour qualifier un instrument financier de dérivé de couverture, le Groupe documente la relation de couverture dès sa mise en place. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 361 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 366 Cette documentation précise l’actif, le passif, ou la transaction future couverte, le risque faisant l’objet de la couverture, le type d’instrument financier dérivé utilisé et la méthode d’évaluation qui sera appliquée pour mesurer l’efficacité de la couverture. L’instrument financier dérivé désigné comme couverture doit être hautement efficace afin de compenser la variation de juste valeur ou des flux de trésorerie découlant du risque couvert. Cette efficacité est appréciée à la mise en place de la couverture puis tout au long de sa durée de vie. Les instruments financiers dérivés de couverture sont portés au bilan dans la rubrique Instruments dérivés de couverture. En fonction de la nature du risque couvert, le Groupe désigne l’instrument financier dérivé comme un instrument de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie, ou de risque de change lié à un investissement net à l’étranger. Couverture de juste valeur Dans le cas d’opérations de couverture de juste valeur, la valeur comptable au bilan de l’élément couvert est ajustée des gains ou des pertes attribuables au risque couvert, lesquels sont constatés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat. Dans la mesure où la relation de couverture est hautement efficace, les variations de juste valeur de l’élément couvert se compensent dans le compte de résultat avec les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé de couverture, l’écart représentant un gain ou une perte d’inefficacité. S’agissant de dérivés de taux, la partie correspondant au réescompte de l’instrument financier dérivé est portée au compte de résultat dans la rubrique Produits et charges d’intérêts – Dérivés de couverture symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert. S’il s’avère que l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce, sur une base prospective. La valeur au bilan de l’élément d’actif ou de passif ayant fait l’objet de la couverture n’est postérieurement plus ajustée pour refléter les variations de juste valeur, et les ajustements cumulés au titre du traitement de couverture sont amortis sur la durée de vie restant à courir de l’élément antérieurement couvert. La comptabilité de couverture cesse également d’être appliquée si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation. Couverture de flux de trésorerie Dans le cas d’opérations de couverture de flux de trésorerie (qui incluent les opérations de couverture de transactions futures hautement probables), la partie efficace des variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des capitaux propres, tandis que la partie inefficace est constatée au poste Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat. Les montants inscrits au sein des capitaux propres relatifs aux couvertures de flux de trésorerie sont repris dans le poste Produits et charges d’intérêts du compte de résultat au même rythme que les flux de trésorerie couverts. La partie correspondant au réescompte de l’instrument financier dérivé est inscrite au compte de résultat dans la rubrique Produits et charges d’intérêts – Dérivés de couverture symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert. Lorsque l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce, sur une base prospective. 362 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les montants inscrits précédemment dans les capitaux propres sont reclassés au poste Produits et charges d’intérêts du compte de résultat au cours des périodes où la marge d’intérêt subit l’incidence de la variabilité des flux de trésorerie découlant de l’élément couvert. Si l’élément couvert est vendu ou remboursé avant l’échéance prévue ou si la transaction future couverte n’est plus hautement probable, les gains et les pertes latents inscrits dans les capitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans le compte de résultat. Couverture d’un investissement net à l’étranger libellé en devises Comme dans le cadre d’une couverture de flux de trésorerie, la partie efficace des variations de juste valeur relatives aux instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de couverture d’investissement net est inscrite dans les capitaux propres en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres tandis que la partie inefficace est portée au compte de résultat. Macro-couverture de juste valeur Les instruments financiers dérivés de taux utilisés dans le cadre de ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façon globale le risque structurel de taux issu principalement des activités de la Banque de détail. Pour le traitement comptable de ces opérations, le Groupe applique les dispositions prévues par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne (IAS 39 « carve-out ») permettant ainsi de faciliter : n n l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macro-couverture réalisées dans le cadre de la gestion actif-passif qui incluent les dépôts à vue de la clientèle dans les positions à taux fixe ainsi couvertes ; la réalisation des tests d’efficacité prévus par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne. Le traitement comptable des instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de macro-couverture de juste valeur est similaire à celui des instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur. Les variations de juste valeur des portefeuilles d’instruments macro- couverts sont quant à elles enregistrées dans une ligne spécifique du bilan intitulée Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux par la contrepartie du compte de résultat. instrument dérivé Dérivés incorporés Un incorporé est une composante d’un instrument hybride. Si cet instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur en contrepartie du compte de résultat, le Groupe sépare le dérivé incorporé de son contrat hôte dès lors que, dès l’initiation de l’opération, les caractéristiques économiques et les risques associés de cet instrument dérivé ne sont pas étroitement liés aux caractéristiques et risques du contrat hôte et qu’il répond à la définition d’un instrument dérivé. L’instrument financier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sa juste valeur au bilan en Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat dans les conditions décrites ci-avant. Le contrat hôte est classé et évalué en fonction de sa catégorie. DÉPRÉCIATION DES ACTIFS FINANCIERS n Actifs financiers évalués au coût amorti À chaque date de clôture, le Groupe détermine s’il existe une indication objective de dépréciation d’un actif financier ou d’un groupe d’actifs financiers résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un « événement générateur de pertes ») et si cet (ou ces) événement(s) générateur(s) de pertes a (ont) une incidence sur les flux de trésorerie futurs 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 367 estimés de l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, qui peut être estimée de façon fiable. Le Groupe apprécie en premier lieu s’il existe des indications objectives de dépréciation pour des actifs financiers individuellement significatifs, de même que, individuellement ou collectivement, pour des actifs financiers qui ne sont pas individuellement significatifs. Nonobstant l’existence de garantie, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit sur encours individuels incluent la survenance d’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, ou, indépendamment de l’existence de tout impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses. S’il existe des indications objectives d’une perte de valeur sur des prêts et des créances ou sur des actifs financiers classés en Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, le montant de la dépréciation est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties, cette actualisation étant calculée sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier. Le montant de cette dépréciation est présenté en déduction de la valeur nette comptable de l’actif financier déprécié. Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en Coût du risque. La reprise dans le temps des effets de l’actualisation constitue la rémunération comptable des créances dépréciées et est enregistrée en Intérêts et produits assimilés dans le compte de résultat. Dans le cas où il n’existerait pas d’indication objective de dépréciation pour un actif financier considéré individuellement, significatif ou non, le Groupe inclut cet actif financier dans un groupe d’actifs financiers présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires et les soumet collectivement à un test de dépréciation. L’existence, au sein d’un portefeuille homogène d’un risque de crédit avéré sur un ensemble d’instruments financiers donne alors lieu à l’enregistrement d’une dépréciation sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créances. Les portefeuilles homogènes ainsi dépréciés peuvent notamment regrouper : n n n des encours sur des contreparties dont la situation financière s’est fragilisée depuis la comptabilisation initiale de ces actifs financiers sans qu’une indication objective de dépréciation ait encore été identifiée au niveau individuel (encours sensibles), ou bien ; des encours sur des contreparties relevant de secteurs économiques considérés comme étant en crise suite à la survenance d’événements générateurs de pertes, ou encore ; des encours sur des secteurs géographiques ou des pays sur lesquels une dégradation du risque de crédit a été constatée. Le montant de la dépréciation sur un groupe d’actifs homogènes est déterminé notamment en fonction de données historiques sur les taux de défaut et de pertes constatées par portefeuille homogène ou de scenarii de pertes graves appliqués au portefeuille ou, le cas échéant, par des études ad-hoc. Ces éléments sont ajustés pour prendre en compte l’évolution de la situation économique ayant affecté ces portefeuilles. Les variations des dépréciations ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque. n Actifs financiers disponibles à la vente Un actif financier disponible à la vente est déprécié dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation découlant d’un ou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisation initiale de cet actif. Pour les instruments de capitaux propres cotés, une baisse significative ou prolongée de leur cours en-deçà de leur coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation. Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actions cotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentes supérieures à 50 % de leur coût d’acquisition ainsi que pour les actions cotées en situation de pertes latentes pendant une période continue de 24 mois ou plus précédant la date de clôture. D’autres facteurs, comme par exemple la situation financière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution, peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement pourrait ne pas être recouvré quand bien même les critères mentionnés ci-dessus ne seraient pas atteints. Une charge de dépréciation est alors enregistrée au compte de résultat à hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de clôture et son coût d’acquisition. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, les critères de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés ci-dessus, la valeur des instruments à la date de clôture étant déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la Note 3. Les critères de dépréciation des instruments de dettes sont similaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifs financiers évalués au coût amorti. Lorsqu’une diminution de la juste valeur d’un actif financier disponible à la vente a été comptabilisée directement dans la ligne spécifique des capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qu’il existe par la suite une indication objective de dépréciation de cet actif, le Groupe inscrit en compte de résultat la perte latente cumulée comptabilisée antérieurement en capitaux propres dans la rubrique Coût du risque pour les instruments de dettes et dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente pour les titres à revenu variable. Le montant de cette perte cumulée est égal à la différence entre le coût d’acquisition (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement) et la juste valeur actuelle, diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actif financier préalablement comptabilisée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à un instrument de capitaux propres classé comme disponible à la vente ne sont pas reprises en résultat tant que l’instrument financier n’a pas été cédé. Dès lors qu’un instrument de capitaux propres a été déprécié, toute perte de valeur complémentaire constitue une dépréciation additionnelle. En revanche, pour les instruments de dettes, les pertes de valeur font l’objet de reprises par résultat en cas d’appréciation ultérieure de leur valeur en lien avec une amélioration du risque de crédit de l’émetteur. OPÉRATIONS DE LOCATION FINANCEMENT ET ASSIMILÉES Les opérations de location sont qualifiées d’opérations de location financement lorsqu’elles ont en substance pour effet de transférer au locataire les risques et avantages liés à la propriété du bien loué. À défaut, elles sont qualifiées de location simple. Les créances de location financement figurent au bilan en Opérations de location financement et assimilées et représentent l’investissement net du Groupe en tant que bailleur dans le contrat de location, égal à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 363 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 368 Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés en Intérêts et produits assimilés au compte de résultat de façon à dégager un taux de rentabilité périodique constant sur l’investissement net. En cas de baisse des valeurs résiduelles non garanties retenues pour le calcul de l’investissement brut du bailleur dans le contrat de location financement, la valeur actualisée de cette baisse est enregistrée dans la rubrique Charges des autres activités du compte de résultat par contrepartie d’une réduction de la créance de location financement à l’actif du bilan. Les dépréciations constatées sur les créances de location financement, qu’elles soient individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les actifs financiers évalués au coût amorti. la rubrique Les immobilisations détenues dans le cadre d’opérations de location simple sont présentées à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles d’exploitation dans Immobilisations corporelles et incorporelles, et lorsqu’il s’agit d’immeubles, ces derniers sont présentés en Immeubles de placement dans cette même rubrique. Elles sont amorties hors valeur résiduelle sur la durée du bail. Les revenus des loyers sont enregistrés de manière linéaire sur la durée du bail dans la rubrique Produits des autres activités du compte de résultat. Par ailleurs, le traitement comptable des produits facturés au titre des prestations de maintenance connexes aux activités de location simple, enregistrés dans cette même rubrique, a pour objet de refléter, sur la durée des contrats de location, une marge constante entre ces produits et les charges encourues. IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES Les immobilisations d’exploitation et de placement sont inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition. Les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation, sont incorporés au coût d’acquisition, de même que les frais directement attribuables. Les subventions d’investissement reçues sont déduites du coût des actifs concernés. Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité. Le cas échéant, la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable. En cas de baisse ou de hausse ultérieure de la valeur résiduelle initialement retenue, l’ajustement de la base amortissable vient modifier de manière prospective le plan d’amortissement du bien. Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Pour les immeubles d’exploitation et de placement, le Groupe a appliqué cette approche en retenant a minima les composants et durées d’amortissements suivants : Infrastructures Étanchéité, toiture Gros œuvre Façades Ascenseurs Installations électriques Groupes électrogènes 50 ans 20 ans 30 ans Installations techniques Climatisation, désenfumage Câblages techniques 10 à 30 ans Installations de sûreté et de surveillance Plomberie, canalisations Protection incendie Agencements Finitions, second œuvre, abords 10 ans Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés, qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes : Matériel et outillage Matériel de transport Mobilier Matériel de bureau Matériel informatique Logiciels créés ou acquis Concessions, brevets, licences, etc. 5 ans 4 ans 10 à 20 ans 5 à 10 ans 3 à 5 ans 3 à 5 ans 5 à 20 ans Les immobilisations font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de valeur, et au moins une fois par an pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles à durée non définie. L’existence d’indices de perte de valeur est appréciée à chaque date de clôture. Les tests de dépréciation sont réalisés en regroupant les immobilisations par UGT. En cas de perte de valeur, une dépréciation est enregistrée en résultat sur la ligne Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles et peut être reprise lorsque les conditions qui ont conduit à sa constatation sont modifiées. Cette dépréciation vient réduire la base amortissable et modifie ainsi de manière prospective le plan d’amortissement de l’actif déprécié. Les plus ou moins-values de cession d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées en Gains ou pertes nets sur autres actifs, tandis que les résultats sur immeubles de placement sont présentés dans la rubrique Produits des autres activités. ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES Un actif non courant, ou un groupe d’actifs et de passifs, est considéré comme détenu en vue de la vente quand sa valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’une utilisation continue. L’actif, ou le groupe d’actifs et de passifs, doit alors être disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel et il doit être hautement probable que la cession interviendra dans un délai de douze mois. Pour que tel soit le cas, le Groupe doit être engagé dans un plan de cession de l’actif ou du groupe d’actifs et de passifs et avoir entamé un programme de recherche actif d’un acquéreur ; par ailleurs, la mise en vente de l’actif ou du groupe d’actifs et de passifs doit être effectuée à un prix raisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle. 364 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 369 Les actifs et passifs concernés sont reclassés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés sans possibilité de compensation. déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée. En cas de moins-values latentes entre la juste valeur nette des coûts de cession des actifs non courants et des groupes d’actifs destinés à être cédés et leur valeur nette comptable, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, les actifs non courants destinés à être cédés cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Une activité abandonnée est une composante dont l’entité s’est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et : n n qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte ; fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région géographique principale et distincte ; ou n est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Les activités abandonnées sont présentées sur une seule ligne du compte de résultat des périodes publiées comprenant le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession et le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. De même, les flux de trésorerie générés par les activités abandonnées sont présentés sur une ligne distincte du tableau des flux de trésorerie des périodes présentées. PROVISIONS Les provisions, autres que celles afférentes à des risques de crédit ou à des avantages du personnel, représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Le montant de la sortie de ressources attendue est alors actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que l’effet de cette actualisation présente un caractère significatif. Les dotations et reprises sur ces provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures ainsi couvertes. Les provisions sont présentées dans la Note 22. Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que le Groupe estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision. ENGAGEMENT SUR LES CONTRATS D’ÉPARGNE-LOGEMENT Les comptes et les plans d’épargne-logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65- 554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte. Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti. Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements de deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à un taux Les engagements aux conséquences défavorables pour le Groupe font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en Produit net bancaire au sein de la marge d’intérêt. Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement existant à la date de calcul de la provision. Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne- logement qui constituent une seule et même génération d’autre part. Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les encours d’épargne minimums attendus, ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients. Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de clôture ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part. Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée. Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents, en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place. ENGAGEMENT DE FINANCEMENT Si les engagements de financement ne sont pas considérés comme des instruments financiers dérivés, le Groupe les inscrit initialement à leur juste valeur. Par la suite, ces engagements font l’objet de provisions, si nécessaire, conformément aux principes comptables relatifs aux Provisions. GARANTIES FINANCIÈRES DONNÉES Le Groupe inscrit initialement à son bilan les garanties financières données, considérées comptablement comme des instruments financiers non dérivés, pour leur juste valeur. Elles sont évaluées ultérieurement au montant le plus élevé entre le montant de l’obligation et le montant initialement enregistré diminué le cas échéant de l’amortissement cumulé de la commission de garantie. En cas d’indication objective de perte de valeur, les garanties financières données font l’objet d’une provision au passif du bilan. DISTINCTION ENTRE DETTES ET CAPITAUX PROPRES Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés en totalité ou en partie d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres. Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de dettes, les titres émis sont classés en Dettes représentées par un titre ou en Dettes subordonnées en fonction de leurs caractéristiques. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 365 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 370 Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de capitaux propres, les titres émis par Société Générale sont présentés parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées. S’ils sont émis par des filiales, ces instruments de capitaux propres sont présentés parmi les Participations ne donnant pas le contrôle et les rémunérations versées aux porteurs de ces instruments sont alors inscrits en Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat. PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE Les Participations ne donnant pas le contrôle correspondent à la part d’intérêt dans les filiales consolidées par intégration globale qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe. Elles regroupent les instruments de capitaux propres émis par ces filiales et non détenus par le Groupe. ACTIONS PROPRES Les actions Société Générale détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé. Les instruments financiers dérivés ayant comme sous-jacent les actions Société Générale ou les actions de filiales contrôlées par le Groupe de façon exclusive et qui sont obligatoirement dénoués par l’échange d’un montant fixe de trésorerie (ou d’un autre actif financier) pour un montant fixe d’actions propres (autres que des dérivés) sont inscrits en capitaux propres lors de leur enregistrement initial. Les primes payées ou reçues au titre de ces instruments financiers dérivés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont comptabilisées directement en capitaux propres, les variations de juste valeur de ces dérivés n’étant pas comptabilisées. Les ventes d’options de vente donnent lieu à l’enregistrement d’une dette pour la valeur actuelle du prix d’exercice par contrepartie des capitaux propres. Les autres instruments financiers dérivés ayant comme sous-jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés au bilan en juste valeur comme les instruments financiers dérivés n’ayant pas comme sous-jacent des actions propres. Par ailleurs, hormis celles relatives aux avantages du personnel, les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des charges d’intérêts calculées sur la base du taux d’intérêt utilisé afin d’actualiser le montant de la sortie de ressources attendu. PRODUITS NETS DE COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent. Les commissions rémunérant des services continus, telles certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de garde sur titres en dépôt, ou les commissions sur abonnements télématiques, sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. Les commissions rémunérant des services ponctuels, telles les commissions sur mouvements de fonds, les commissions d’apport reçues, les commissions d’arbitrage, ou les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée. Dans le cadre des opérations de syndication, le taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif du Groupe est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote-part des commissions de prise ferme et de participation ; le solde de ces commissions est enregistré en résultat à la fin de la période de syndication. Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l’opération. rubrique Frais de personnel comprend FRAIS DE PERSONNEL La l’ensemble des dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice, ainsi que les charges des différents régimes de retraite du Groupe et les charges liées aux paiements sur base d’actions Société Générale. AVANTAGES DU PERSONNEL Les sociétés du Groupe, en France et à l’étranger, peuvent accorder à leurs salariés : PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat en Intérêts et produits assimilés pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. n n des avantages postérieurs à l’emploi, tels que les régimes de retraite ou indemnités de fin de carrière ; des avantages à long terme, tels que les rémunérations variables différées, les médailles du travail ou le compte épargne temps ; Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux prend en considération les flux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont assimilables à des intérêts, les coûts de transaction directement rattachables ainsi que toutes les primes et décotes. Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt effectif utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur. n des indemnités de fin de contrat de travail. n Avantages postérieurs à l’emploi Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou à prestations définies. Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées constituent des charges de l’exercice. Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. 366 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 371 Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds. Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation…) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité constituent des écarts actuariels (gains ou pertes). Ces écarts actuariels, ainsi que le rendement des actifs du régime, duquel est déduit le montant déjà comptabilisé en charges au titre des intérêts nets sur le passif (ou l’actif) net, et la variation de l’effet du plafonnement de l’actif sont des éléments de réestimation (ou de réévaluation) du passif net (ou de l’actif net). Ces éléments sont enregistrés immédiatement et en totalité parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Ces éléments ne peuvent être reclassés ultérieurement en résultat. Dans les états financiers consolidés du Groupe, ces éléments, qui ne peuvent être reclassés ultérieurement en résultat, sont présentés sur une ligne distincte de l’État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, mais sont transférés en réserves dans le tableau d’Évolution des capitaux propres de sorte qu’ils figurent directement parmi les Réserves consolidées au passif du bilan. En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le coût des services passés est comptabilisé immédiatement en résultat. La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend : les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût des services rendus) ; la variation de l’engagement suite à une modification ou réduction d’un régime (coût des services passés) ; le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation de l’engagement et le produit d’intérêt généré par les actifs du régime (intérêts nets sur le passif ou l’actif net) ; n l’effet des liquidations de régimes. n Avantages à long terme Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants. La méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi, au traitement près des écarts actuariels qui sont comptabilisés immédiatement en résultat. PAIEMENTS SUR BASE D’ACTIONS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les paiements sur base d’actions englobent : les paiements en instruments de capitaux propres ; les versements en espèces dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des instruments de capitaux propres. Les paiements sur base d’actions donnent lieu à l’enregistrement systématique d’une charge de personnel inscrite dans la rubrique Rémunérations du personnel selon les modalités décrites ci-après. n n n n n n Le Plan mondial d’actionnariat salarié Le Groupe permet à ses salariés et retraités de participer à une augmentation de capital annuelle spécifique dans le cadre du Plan mondial d’actionnariat salarié. Des actions nouvelles sont proposées avec une décote en contrepartie d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti est enregistré dans les charges de l’exercice dans la rubrique Frais de personnel – Participation, intéressement, abondement et décote. Cet avantage se mesure comme étant la différence entre la juste valeur des titres acquis et le prix d’acquisition payé par le salarié, le tout multiplié par le nombre d’actions effectivement souscrites. La juste valeur des titres acquis est déterminée en intégrant la condition légale d’incessibilité associée, sur la base des paramètres de marché (notamment le taux d’emprunt) applicables aux acteurs de marché bénéficiaires de ces titres incessibles pour reconstituer une situation de libre disposition des titres. n Autres paiements basés sur des actions Le Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des options d’achat ou de souscription d’actions, des actions gratuites ou des rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale et réglées en espèces. Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date de notification aux salariés sans attendre que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies, ni que les bénéficiaires exercent leurs options. Les méthodes retenues pour la valorisation des plans du Groupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose de statistiques suffisantes pour intégrer via ce modèle le comportement des bénéficiaires des options d’un plan ou, à défaut, le modèle Black & Scholes ou encore Monte Carlo. Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant. Pour les paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres (actions gratuites et options d’achat ou de souscription d’actions Société Générale), la juste valeur de ces instruments, calculée en date de notification, est étalée en charges sur la période d’acquisition des droits par contrepartie de la rubrique Instruments de capitaux propres et réserves liées en capitaux propres. À chaque date de clôture, le nombre de ces instruments est révisé pour tenir compte des conditions de performance et de présence et ajuster le coût global du plan initialement déterminé ; la charge comptabilisée dans la rubrique Rémunérations du personnel depuis l’origine du plan est alors ajustée en conséquence. Pour les paiements en actions dénoués par règlement en espèces (rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale), la juste valeur des sommes à verser est étalée en charges dans la rubrique Rémunérations du personnel sur la période d’acquisition des droits par contrepartie d’un compte de dettes au passif du bilan en Autres passifs – Charges à payer sur engagements sociaux. Cette dette est réévaluée à sa juste valeur par résultat jusqu’à son règlement. En cas de couverture par instruments dérivés, la variation de valeur de ces derniers est enregistrée dans la même rubrique du compte de résultat à hauteur de la part efficace. COÛT DU RISQUE La rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit, les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ainsi que des dotations et reprises de provisions pour autres risques. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 367 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 372 IMPÔT SUR LE RÉSULTAT n Impôts courants La charge d’impôt courant est déterminée sur la base des bénéfices imposables de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation de l’entité. Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuille titres, lorsqu’ils sont utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat. n Impôts différés Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables des actifs et passifs figurant au bilan et leurs valeurs fiscales respectives lorsque ces différences ont une incidence sur les paiements futurs d’impôts. Les impôts différés sont calculés au niveau de chaque entité fiscale en appliquant les règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation et en utilisant le taux d’impôt voté ou quasi-voté qui devrait être en vigueur au moment où la différence temporaire se retournera. Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de taux d’imposition. Leur calcul ne fait l’objet d’aucune actualisation. Des actifs d’impôts différés peuvent résulter de différences temporaires déductibles ou de pertes fiscales reportables. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que s’il est probable que l’entité fiscale concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé, notamment par l’imputation de ces différences et pertes reportables sur des bénéfices imposables futurs. Les pertes fiscales reportables font l’objet d’une revue annuelle tenant compte du régime fiscal applicable à chaque entité concernée et d’une projection réaliste des résultats fiscaux de ces dernières fondée sur les perspectives de développement de leurs activités : les actifs d’impôts différés qui n’avaient pas été comptabilisés jusque-là sont alors reconnus au bilan s’il devient probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération ; en revanche, la valeur comptable des actifs d’impôts différés déjà inscrits au bilan est réduite dès lors qu’apparaît un risque de non-récupération partielle ou totale. Les impôts courants et différés sont comptabilisés en charges ou en produits d’impôts dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat consolidé. Cependant, les impôts différés se rapportant à des charges ou produits enregistrés en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sont inscrits dans cette même rubrique des capitaux propres. ACTIVITÉ D’ASSURANCE n Actifs et passifs financiers Les actifs et passifs financiers des entreprises d’assurance du Groupe sont comptabilisés et évalués conformément aux dispositions applicables aux instruments financiers telles que décrites précédemment. n Provisions techniques des entreprises d’assurance Les provisions techniques correspondent aux engagements des entreprises d’assurance vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires des contrats. 368 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d’assurance, les provisions techniques des contrats d’assurance-vie et d’assurance non-vie restent calculées selon les mêmes méthodes que celles définies par la réglementation locale. Les provisions techniques des contrats d’assurance-vie sont constituées principalement des provisions mathématiques qui correspondent à la différence entre les valeurs actuelles des engagements respectivement pris par l’assureur et par les assurés et des provisions pour sinistres à payer. Les risques couverts sont majoritairement les risques décès, l’invalidité et l’incapacité de travail. Les provisions techniques des contrats en unités de compte avec clause discrétionnaire de participation aux bénéfices ou avec une clause d’assurance significative sont évaluées en date d’inventaire en fonction de la valeur de réalisation des actifs servant de supports à ces contrats. Les provisions techniques des contrats d’assurance non-vie regroupent des provisions pour primes non acquises (quote-part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) et pour sinistres à payer. Les risques couverts sont majoritairement les risques protection habitations, auto et garanties accidents de la vie. En application des principes définis par la norme IFRS 4 et conformément à la réglementation locale applicable au regard de cette dernière, les contrats d’assurance avec une clause de participation aux bénéfices discrétionnaire font l’objet d’une « comptabilité miroir » consistant à comptabiliser au bilan dans le poste Participation aux bénéfices différée les écarts de valorisation positifs ou négatifs des actifs financiers qui, potentiellement, reviennent aux assurés. Cette provision à la participation aux bénéfices différée est déterminée de sorte à refléter les droits potentiels des assurés sur les plus-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur ou leurs participations potentielles aux pertes en cas de moins-values latentes. Afin d’établir le caractère recouvrable de l’actif de participation aux bénéfices différée en cas de moins-value latente nette, il est démontré que les besoins de liquidité survenant dans un environnement économique défavorable n’imposent pas de vendre des actifs en situation de moins-values latentes. Pour cela, les approches suivantes sont retenues : n n n la première consiste à simuler des scenarii de stress déterministes (« normés » ou « extrêmes »). On démontre que dans ces scenarii, il n’y a pas de réalisation de moins-values significatives au titre des actifs en stock à la date d’inventaire dans les scenarii testés ; l’objectif de la seconde approche est de s’assurer qu’à moyen- long terme, les ventes réalisées pour faire face aux besoins de liquidité ne génèrent pas de moins-values significatives. Cette approche est vérifiée sur des projections réalisées à partir de scenarii extrêmes ; par ailleurs, le test d’adéquation des passifs est effectué trimestriellement au moyen d’un modèle stochastique faisant appel à des hypothèses de paramètres conformes à ceux utilisés pour la MCEV (Market Consistent Embedded Value). Ce test prend en compte l’ensemble des flux de trésorerie futurs contractuels y compris les frais de gestion, les commissions, les options et garanties sur les contrats. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 373 3\. PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS consolidées au passif du bilan consolidé et dans le tableau d’Évolution des capitaux propres. UTILISATION DU FORMAT D’ÉTATS DE SYNTHÈSE BANCAIRE RECOMMANDÉ PAR L’AUTORITÉ DES NORMES COMPTABLES En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format des états de synthèse proposé par l’organisme français de normalisation comptable, l’Autorité des Normes Comptables, dans sa recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013. RÈGLE DE COMPENSATION DES ACTIFS FINANCIERS ET DES PASSIFS FINANCIERS Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention, soit de régler l’actif et le passif sur une base nette, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Le droit de compenser les montants comptabilisés doit être exécutoire en toute circonstance, tant dans le cadre des activités normales qu’en cas de défaut d’une des parties. TRANSFERT DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES ET QUI NE SERONT PAS RECLASSÉS ULTÉRIEUREMENT EN RÉSULTAT Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au cours de la période et qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat sont présentés de manière distincte dans l’État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En fin de période, ils sont transférés directement en réserves TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE Afin d’élaboration du Tableau des flux de trésorerie, la Trésorerie et équivalents de trésorerie comprend les comptes de caisse, les dépôts et les prêts et emprunts à vue auprès des banques centrales et des établissements de crédit. RÉSULTAT PAR ACTION Le bénéfice par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation pour la période, à l’exception des actions propres. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires est établi en tenant compte des droits aux dividendes des actionnaires privilégiés tels que les porteurs d’actions de préférence ou de titres subordonnés ou super subordonnés classés en capitaux propres. Le bénéfice dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Il est ainsi tenu compte de l’effet dilutif des plans d’options et d’attribution d’actions gratuites. Cet effet dilutif a été déterminé en application de la méthode du rachat d’actions. 4\. NORMES COMPTABLES OU INTERPRÉTATIONS QUE LE GROUPE APPLIQUERA DANS LE FUTUR L’IASB a publié des normes et des interprétations qui n’ont pas toutes été adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014. Ces normes et interprétations entreront en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er juillet 2014 au plus tôt ou de leur adoption par l’Union européenne. Elles ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2014. NORMES COMPTABLES, INTERPRÉTATIONS OU AMENDEMENT ADOPTÉS PAR L’UNION EUROPÉENNE Normes ou interprétations IFRIC 21 « Taxes » Amendements à IAS 19 « Régime à prestations définies : cotisations des membres du personnel » Améliorations annuelles (2010-2012) des IFRS Améliorations annuelles (2011-2013) des IFRS – décembre 2013 Dates d’adoption par l’Union européenne 13 juin 2014 17 décembre 2014 17 décembre 2014 18 décembre 2014 Dates d’application : exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015 1er février 2015 1er février 2015 1er juillet 2014 n IFRIC 21 « Taxes » Cette interprétation de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. L’analyse des conséquences potentielles de cette nouvelle norme sur les états financiers consolidés du Groupe est en cours. n Amendements à IAS 19 « Régime à prestations définies : cotisations des membres du personnel » Ces amendements concernent les cotisations des salariés aux régimes à prestations définies. Leur objectif est de simplifier la comptabilisation de ces cotisations lorsqu’elles sont indépendantes du nombre d’années travaillées par les salariés. n Améliorations annuelles (2010-2012 et 2011-2013) des IFRS Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des normes IFRS, l’IASB a publié une série d’amendements à des normes déjà existantes. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 369 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 374 NORMES COMPTABLES ET INTERPRÉTATIONS NON ENCORE ADOPTÉES PAR L’UNION EUROPÉENNE AU 31 DÉCEMBRE 2014 Normes ou interprétations IFRS 9 « Instruments financiers » Amendements à IFRS 11 « Acquisition d'une quote-part dans une activité conjointe » Amendements à IAS 16 et IAS 38 « Clarification sur les méthodes d'amortissement acceptables » IFRS 15 « Revenus des contrats passés avec les clients » Amendements à IFRS 10 et IAS 28 « Ventes ou apports d'actifs réalisés entre le Groupe et les entités mises en équivalence » Améliorations annuelles (2012-2014) des IFRS Amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 28 « Entités d'investissement : Application de l'exception à la Consolidation » Amendements à IAS 1 « Présentation des états financiers » Dates de publication par l’IASB 12 novembre 2009, 28 octobre 2010, 16 décembre 2011, 19 novembre 2013,et 24 juillet 2014 6 mai 2014 12 mai 2014 28 mai 2014 Dates d’application : exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 1er janvier 2016 1er janvier 2016 1er janvier 2017 11 septembre 2014 1er janvier 2016 25 septembre 2014 1er janvier 2016 18 décembre 2014 1er janvier 2016 18 décembre 2014 1er janvier 2016 n IFRS 9 « Instruments financiers » La norme IFRS 9 constitue une refonte de la norme IAS 39. IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro- couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. n Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »). Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat. Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. 370 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. n Risque de crédit : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue. Cette perte de crédit attendue sera au moins égale aux pertes attendues à un an et sera ajustée pour atteindre les pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier dès lors que le risque de crédit sur cet instrument aura augmenté significativement depuis sa comptabilisation initiale. n Comptabilité de couverture : Cette nouvelle norme a également pour objet de mieux aligner la comptabilité de couverture sur la gestion par l’entité de ses risques financiers et non financiers. La norme étend notamment le champ des instruments financiers non dérivés pouvant être qualifiés d’instruments de couverture. De même, le périmètre des éléments pouvant être qualifiés d’éléments couverts est étendu à des composants d’instruments les modalités non financiers. La norme amende également d’appréciation de l’efficacité des couvertures. Par ailleurs, des informations supplémentaires sont requises dans les notes annexes pour décrire la stratégie de gestion et de couverture des risques ainsi que les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 1 Page 375 n Améliorations annuelles (2012-2014) des IFRS Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des normes IFRS, l’IASB a publié une série d’amendements à des normes déjà existantes. n Amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 28 « Entités d’investissement : Application de l’exception à la consolidation » Ces amendements confirment que l’exemption de comptabilisation s’applique également aux filiales d’entité d’investissement qui sont elles-mêmes des sociétés mères. L’IASB précise également les cas dans lesquels une entité d’investissement doit consolider une filiale plutôt que de l’évaluer à la juste valeur par le compte de résultat. n Amendements à IAS 1 « Présentation des états financiers » Par ces amendements, l’IASB encourage les entités à recourir à leur jugement professionnel quant au choix des informations à publier dans leurs états financiers. L’IASB précise le concept de la matérialité et la manière de l’appliquer pour éviter de publier des informations non matérielles pouvant nuire à la lisibilité des états financiers. n Amendements à IFRS 11 « Acquisition d’intérêts dans une activité conjointe » Ces amendements clarifient comment comptabiliser l’acquisition d’une participation dans une activité conjointe qui constitue une activité au sens d’IFRS 3 « regroupements d’entreprises ». Il convient donc d’appliquer, à hauteur de la quote-part acquise les principes de la norme IFRS 3. n Amendements à IAS 16 et à IAS 38 « Clarification sur les méthodes d’amortissement acceptables » L’IASB confirme que l’utilisation de la méthode fondée sur les revenus pour calculer la dépréciation d’un actif n’est pas appropriée. En effet, les revenus générés par une activité ayant recours à un actif intègrent des éléments autres que la consommation des bénéfices économiques intégrés à l’actif. n IFRS 15 « Revenus des contrats passés avec les clients » Cette norme définit les principes de reconnaissance des revenus applicables à tous les contrats conclus avec des clients. Il convient alors de respecter 5 étapes : identification du contrat conclu avec le client, identification des obligations de performance incluses dans le contrat, détermination du prix de transaction du contrat, allocation du prix de transaction aux différentes obligations de performance et reconnaissance du revenu lorsqu’une obligation de performance est remplie. n Amendements à IFRS 10 et IAS 28 « Vente ou apports d’actifs réalisés entre le Groupe et les entités mises en équivalence » Ces amendements visent à clarifier le montant de résultat (total ou partiel) qui doit être constaté dans les comptes consolidés lorsque le Groupe apporte une filiale ou des actifs à une société mise en équivalence. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 371 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 376 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 Note 2 ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION 1\. ÉVOLUTIONS NORMATIVES Suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 « États financiers consolidés » et IFRS 11 « Partenariats », les principales modifications apportées au périmètre de consolidation sont les suivantes : n les deux véhicules de titrisation structurés pour le compte de tiers, Antalis SA et Barton Capital LLC, sont entrés dans le périmètre de consolidation en intégration globale à 100 % ; n le Groupe a analysé ses partenariats et effectué les changements de méthode comptable suivants : – – 77 entités répondant aux caractéristiques de la co-entreprise, précédemment consolidées par intégration proportionnelle, ont été mises en équivalence (notamment Newedge Group jusqu’à sa prise de contrôle par le Groupe le 7 mai 2014, Antarius, entité d’assurance détenue à 50 % par le Crédit du Nord, ainsi que certaines entités de financement immobilier), 2 entités de financement immobilier entrant dans le champ de l’activité conjointe, auparavant consolidées par intégration proportionnelle, sont désormais intégrées pour leur quote- part d’actifs, passifs, produits et charges. Les tableaux ci-après présentent les effets de l’application rétrospective des normes IFRS 10 et 11 sur le bilan et le compte de résultat consolidés : Bilan consolidé ACTIF (En M EUR) Caisse et Banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Opérations de location financement et assimilées Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immobilisations corporelles et incorporelles Actifs d’impôts Autres actifs Écarts d’acquisition Total 31.12.2013 31.12.2013 Après IFRS 10 et 11 Avant IFRS 10 et 11 Impact IFRS 10 et 11 66 598 479 112 11 474 130 232 75 420 332 651 27 741 3 047 989 7 307 54 118 116 2 829 17 591 4 968 66 602 484 386 11 483 134 564 84 842 333 535 27 741 3 047 989 7 337 55 895 116 2 129 17 624 4 972 (5 274) (4) (9) (4 332) (9 422) (884) \- \- \- (30) (1 777) \- 700 (33) (4) 1 214 193 1 235 262 (21 069) 372 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 377 NOTE 2 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 PASSIF (En M EUR) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts Autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des entreprises d’assurance Provisions Dettes subordonnées Total dettes CAPITAUX PROPRES Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées Réserves consolidées Résultat de l’exercice Sous-total Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Sous-total capitaux propres part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres Total L’impact sur le bilan consolidé de l’intégration dans le périmètre de consolidation des deux véhicules de titrisation porte principalement sur les prêts et créances envers la clientèle pour 4 451 M EUR, les dettes envers la clientèle pour - 2 298 M EUR et les dettes représentées par un titre pour 6 660 M EUR. Le passage en mise en équivalence d’Antarius impacte principalement les actifs financiers à la juste valeur par résultat pour - 1 624 M EUR, 31.12.2013 31.12.2013 Après IFRS 10 et 11 Avant IFRS 10 et 11 Impact IFRS 10 et 11 3 566 425 783 9 815 86 789 334 172 138 398 3 706 1 613 53 525 4 91 538 3 807 7 507 27 381 21 927 2 044 51 352 (475) 50 877 3 093 53 970 3 566 426 756 9 819 91 098 344 687 131 734 3 706 1 639 59 761 4 97 167 3 829 7 395 27 381 21 927 2 175 51 483 (475) 51 008 3 093 54 101 \- (973) (4) (4 309) (10 515) 6 664 (26) (6 236) (5 629) (22) 112 (131) (131) (131) (131) (21 069) \- \- \- \- \- \- 1 160 223 1 181 161 (20 938) 1 214 193 1 235 262 les actifs financiers disponibles à la vente pour - 4 297 M EUR et les provisions techniques des entreprises d’assurance pour \- 5 629 M EUR. L’essentiel des autres impacts est lié au passage en mise en équivalence de Newedge Group. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 373 Page 378 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 Compte de résultat consolidé (En M EUR) Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat d'exploitation Résultat avant impôts Résultat net de l'ensemble consolidé Résultat net part du Groupe Résultat par action ordinaire Résultat dilué par action ordinaire 2013 Après IFRS 10 et 11 2013 Avant IFRS 10 et 11 Impact IFRS 10 et 11 22 433 22 831 6 387 2 337 2 922 2 394 2 044 2,23 2,23 6 432 2 380 3 058 2 525 2 175 2,40 2,40 (398) (45) (43) (136) (131) (131) (0,17) (0,17) L’impact sur le résultat net est lié à la perte de valeur additionnelle consécutive au test de dépréciation de la participation alors mise en équivalence dans Newedge Group. 2\. ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE SUR L’EXERCICE 2014 Le périmètre de consolidation comprend 687 sociétés au 31 décembre 2014 : n n n 601 sociétés intégrées globalement ; 2 sociétés intégrées pour leur quote-part d’actifs, passifs, produits et charges ; 84 sociétés mises en équivalence, dont 60 co-entreprises et 24 entités sous influence notable. Sont retenues dans le périmètre de consolidation les filiales (entités contrôlées par le Groupe), les partenariats (activités conjointes ou co-entreprises sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint) et les entreprises associées (entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable) dont les états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés du Groupe, notamment au regard du total bilan et du résultat brut d’exploitation. Les principales modifications apportées au périmètre de consolidation retenu au 31 décembre 2014, par rapport au périmètre du 31 décembre 2013 après application rétrospective des normes IFRS 10 et IFRS 11 sont les suivantes : n le Groupe a pris le contrôle exclusif de Newedge Group suite à l’acquisition des titres détenus par Crédit Agricole CIB, portant ainsi le taux de détention dans cette filiale à 100 %. En parallèle, le Groupe a cédé 5 % d’Amundi à Crédit Agricole S.A, son taux de détention passant ainsi de 25 % à 20 %. Ces opérations ont généré un produit enregistré dans le compte de résultat en Gains ou pertes nets sur autres actifs pour un montant de 194 M EUR ; n à la suite de plusieurs rachats de participations détenues par des actionnaires minoritaires, la participation du Groupe dans Rosbank est passée de 92,4 % à 99,49 % ; n n n n n n n n n à l’issue de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par le Groupe en mai 2014, le taux de détention dans Boursorama est passé de 57,24 % à 79,51 % ; le taux de participation du Groupe dans Banque Nuger, filiale sous-consolidée par Crédit du Nord, est passé de 64,69 % à 100 % suite à un rachat de la participation des actionnaires minoritaires ; la part du Groupe dans Union Internationale de Banques est passée de 57,20 % à 55,10 % suite à une opération d’augmentation de capital ; le taux de participation dans Société Générale Bénin est passé de 79,33 % à 83,19 % suite à l’exercice de l’option de vente consentie à un actionnaire minoritaire et à une opération d’augmentation de capital ; le Groupe a cédé l’intégralité de sa participation dans l’activité de crédit à la consommation en Hongrie ; le Groupe a finalisé au second semestre la cession des actifs et passifs de l’activité de Banque Privée en Asie reclassés en Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées au 30 juin 2014. La plus-value avant impôt a été enregistrée dans le compte de résultat en Gains ou pertes nets sur autres actifs pour un montant de 141 M EUR. En application d’IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », sont notamment classés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés : des actifs et passifs liés à des activités de financement maritime au Royaume-Uni ; des actifs et passifs de Selftrade, la filiale britannique de Boursorama ; des actifs et passifs liés aux activités de crédit à la consommation au Brésil. 374 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 379 NOTE 3 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 3 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS Cette note précise les méthodes de valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la juste valeur des instruments financiers présentée dans les notes suivantes : Notes Note 6 Note 7 Note 8 Note 9 Note 10 Note 11 Note 12 Note 17 Note 18 Note 19 Note 24 Libellés Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Opérations de location financement et assimilées Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 1\. DÉFINITION ET HIÉRARCHIE DE LA JUSTE VALEUR La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. HIÉRARCHIE DE LA JUSTE VALEUR : À des fins d’information en annexe des comptes consolidés, la juste valeur des instruments financiers est présentée selon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète l’importance des données utilisées pour réaliser les évaluations. La hiérarchie des justes valeurs se compose des niveaux suivants : n niveau 1 (N1) : instruments valorisés par des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques. Les instruments en juste valeur au bilan, regroupés dans cette catégorie, comprennent notamment les actions cotées sur un marché actif, les obligations d’États ou d’entreprises qui bénéficient de cotations externes directes (cotations brokers/ dealers), les instruments dérivés traités sur les marchés organisés (futures, options), les parts de fonds (y compris les OPCVM) dont la valeur liquidative est disponible en date d’arrêté des comptes. Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. L’appréciation du caractère inactif d’un marché s’appuie sur des indicateurs tels que la baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché, la forte dispersion des prix disponibles dans le temps et entre les différents intervenants de marché mentionnés supra ou de l’ancienneté des dernières transactions observées sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Lorsque l’instrument financier est traité sur différents marchés et que le Groupe a un accès immédiat à ces marchés, la juste valeur de l’instrument financier est représentée par le prix du marché sur lequel les volumes et niveaux d’activité sont les plus élevés pour cet instrument. Les transactions résultant de situations de ventes forcées ne sont généralement pas prises en compte pour la détermination du prix de marché ; n niveau 2 (N2) : instruments valorisés à l’aide de données autres que les prix cotés visés au niveau 1 et qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix). Les instruments financiers cotés sur des marchés considérés comme insuffisamment actifs, ainsi que ceux négociés sur des marchés de gré à gré sont présentés dans ce niveau. Les prix publiés par une source externe, dérivés de l’évaluation d’instruments similaires, sont considérés comme des données dérivées de prix. Sont notamment regroupés dans la catégorie N2 les titres en juste valeur au bilan, qui ne bénéficient pas de cotations directes (cela peut inclure des obligations d’entreprises, des titres adossés à des prêts hypothécaires, des parts de fonds) et les instruments dérivés fermes et optionnels du marché de gré à gré : contrats d’échange de taux d’intérêt, caps, floors, swaptions, options sur actions, sur indices, sur cours de change, sur matières premières, dérivés de crédit. Ces instruments ont des maturités correspondant aux zones de termes communément traitées dans le marché, et peuvent être simples ou bien présenter des profils de rémunération plus complexes (options à barrière, produits à sous-jacents multiples par exemple), la complexité restant alors cependant limitée. Ici, les techniques de valorisation font appel à des méthodes usuelles et partagées par les principaux intervenants de marché. Cette catégorie comprend également la juste valeur des prêts et créances au coût amorti, accordés à des contreparties dont le risque de crédit fait l’objet d’une cotation sous forme de Credit Default Swap (CDS) ; n niveau 3 (N3) : instruments pour lesquels les données utilisées pour la valorisation ne sont pas basées sur des données observables de marché (données dites non observables). Il s’agit essentiellement pour les instruments en juste valeur au bilan de ceux pour lesquels la marge commerciale n’est pas comptabilisée immédiatement en résultat. Ainsi, les instruments financiers classés en catégorie N3 comprennent les dérivés ayant des échéances plus longues que celles traitées habituellement sur les marchés, et/ou dont les profils de rémunération présentent des spécificités marquées. De même, les dettes valorisées en juste valeur sont classées en N3 dès lors que les dérivés incorporés qui les concernent sont également valorisés sur la base de méthodes utilisant des paramètres non observables. S’agissant des dérivés complexes, les principaux instruments en N3 sont les suivants : – dérivés sur actions : contrats optionnels de maturité longue et/ou présentant des mécanismes de rémunération sur mesure. Ces instruments sont sensibles à des paramètres de GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 375 Page 380 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 valorisation dont la valeur est estimée sur la base des conditions de marché existant à la clôture. Ces modèles de valorisation font l’objet d’une validation indépendante par les experts du Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques du Groupe. Par ailleurs, les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation, qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non, font l’objet de contrôles par la Direction Financière de GBIS (Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) en accord avec les méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché. Ces valorisations sont complétées le cas échéant par des réserves ou ajustements (notamment bid-ask ou liquidité) déterminés de manière raisonnable et appropriée après examen des informations disponibles. valuation adjustment » S’agissant des instruments financiers dérivés et des opérations de pension en juste valeur, on recense également un ajustement (« Credit valuation risque de contrepartie de valeur pour adjustment »/« Debt – CVA/DVA). Le Groupe intègre dans cet ajustement tous les clients et chambres de compensation. Cet ajustement tient par ailleurs compte des accords de compensation existant pour chacune des contreparties. La CVA est déterminée sur la base de l’exposition attendue positive de l’entité du Groupe vis-à-vis de la contrepartie, de la probabilité de défaut de la contrepartie conditionnée à l’absence de défaut de l’entité concernée et du montant des pertes en cas de défaut. La DVA est calculée de façon symétrique sur la base de l’exposition attendue négative. Ces calculs sont réalisés sur la durée de vie de l’exposition potentielle, et privilégient l’utilisation de données de marché observables et pertinentes. De même, un ajustement visant à prendre en compte les coûts ou bénéfices liés au financement de ces opérations (FVA, « Funding Valuation Adjustment ») est effectué sur les dérivés non couverts par des accords de compensation. Les données à caractère observable doivent répondre aux caractéristiques suivantes : non propriétaires (données indépendantes de la banque), disponibles, diffusées publiquement, basées sur un consensus étroit et étayées par des prix de transactions. À titre d’exemple, les données de consensus fournies par des contreparties externes sont considérées comme observables si le marché sous-jacent est liquide et que les prix fournis sont confirmés par des transactions réelles. Sur les maturités élevées, ces données de consensus ne sont pas considérées comme observables : ainsi en est-il des volatilités implicites utilisées pour valoriser les instruments optionnels sur actions pour les horizons supérieurs à 5 ans. En revanche lorsque la maturité résiduelle de l’instrument devient inférieure à 5 ans, il devient sensible à des paramètres observables. En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant à l’absence des données de référence habituelles pour valoriser un instrument financier, la Direction des risques peut être amenée à mettre en œuvre un nouveau modèle en fonction des données pertinentes disponibles, à l’instar des méthodes également utilisées par les autres acteurs du marché. – – marché (volatilités, taux de dividende, corrélations…) dont le marquage dépend, en l’absence de profondeur de marché et d’une objectivation possible par des prix régulièrement traités, de méthodes propriétaires (par exemple extrapolation de données observables, analyse historique). Les produits hybrides actions (c’est-à-dire dont au moins un sous- jacent n’est pas de type action) sont également classés en N3 pour cause de corrélation entre sous jacents différents généralement non observables, dérivés de taux d’intérêt : options long terme et/ou exotiques, produits sensibles à la corrélation (entre différents taux d’intérêts, différents taux de change, ou, par exemple pour les produits quanto, pour lesquels les devises de règlement et des sous jacents sont différentes, entre taux d’intérêts et taux de change) ; ils sont susceptibles d’être classés en N3 pour cause de paramètres de valorisation non observables, compte tenu de la liquidité des couples concernés et de la maturité résiduelle des transactions (par exemple sont jugées non observables les corrélations Taux/Taux sur le couple USD/JPY), dérivés de crédit : la catégorie N3 comprend ici principalement des instruments sur paniers exposés à la corrélation de temps de défaut (produits de type « N to default » dans lequel l’acheteur de protection est dédommagé à partir du Ne défaut, qui sont exposés à la qualité de crédit des signatures composant le panier et à leur corrélation, ou de type « CDO Bespoke », qui sont des CDO – Collateralized Debt Obligation – de tranches « sur mesure », c’est-à-dire créés spécifiquement pour un groupe d’investisseurs et structurés en fonction de leur besoin), ainsi que les produits soumis à la volatilité de spread de crédit, – dérivés de matières premières : sont inclus dans cette catégorie des produits faisant appel à des paramètres de volatilité ou de corrélation non observables (options sur swap de matières premières, produits sur paniers de sous-jacents par exemple). 2\. INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR AU BILAN 2.1. MÉTHODES DE VALORISATION Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur au bilan, la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prix cotés sur un marché actif. Ces prix peuvent être ajustés, le cas échéant s’ils ne sont pas disponibles à la date de clôture ou si la valeur de compensation ne reflète pas les prix de transaction. Cependant, du fait notamment de la multiplicité des caractéristiques des instruments financiers négociés de gré à gré sur les marchés financiers, un grand nombre de produits financiers traités par le Groupe ne fait pas l’objet d’une cotation directe sur les marchés. Pour ces produits, la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le marché pour évaluer des instruments financiers telles que l’actualisation des flux futurs pour les swaps ou le modèle de Black & Scholes pour certaines options et utilisant des paramètres de 376 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 381 NOTE 3 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 n Actions et autres titres à revenu variable Pour les titres cotés, la juste valeur est égale à leur cours de Bourse à la date de clôture. Pour les titres non cotés, la juste valeur est déterminée en fonction de l’instrument financier et en utilisant l’une des méthodes de valorisation suivantes : n n évaluation sur la base d’une transaction récente relative à la société émettrice (entrée récente d’un tiers au capital, évaluation à dire d’expert…) ; valorisation sur la base d’une transaction récente relative au secteur dans lequel évolue la société émettrice (multiple de résultats, multiple d’actifs…) ; n quote-part d’actif net réévalué détenue. Pour les titres non cotés significatifs, les valorisations réalisées sur la base des méthodes précitées sont complétées en utilisant des méthodologies fondées sur l’actualisation des flux futurs générés par l’activité de la société émettrice et déterminés à partir de business plans, ou sur des multiples de valorisation de sociétés équivalentes. n Instruments de dettes détenus (titres à revenu fixe), émissions structurées désignées à la juste valeur et instruments financiers dérivés La juste valeur de ces instruments financiers est déterminée par référence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournis par des courtiers à cette même date, lorsqu’ils sont disponibles. Pour les instruments financiers non cotés, la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques de valorisation. S’agissant des passifs financiers évalués à la juste valeur, les valorisations retenues intègrent l’effet du risque de crédit émetteur du Groupe. n Autres dettes Pour les instruments financiers cotés, la juste valeur est égale au cours de cotation de clôture. Pour les instruments financiers non cotés, la juste valeur est déterminée par l’actualisation au taux de marché (incluant les risques de contrepartie, de non performance et de liquidité) des flux de trésorerie futurs. 2.2. ESTIMATIONS DE PRINCIPAUX PARAMÈTRES NON OBSERVABLES Le tableau ci-après fournit pour les instruments en niveau 3 leur valorisation au bilan, ainsi que les intervalles de valeurs des principaux paramètres non observables par grande classe d’instruments. Instruments cash et dérivés(1) Évaluation au bilan (En M EUR) Actif Passif Actions/fonds 1 712 21 007 Intervalle de données non observables min. et max. Principaux types de produits Technique de valorisation utilisée Principales données non observables Instruments dérivés simples et complexes sur fonds, actions ou paniers d’actions Différents modèles de valorisation des options sur fonds, actions ou paniers d’actions Instruments dérivés hybrides taux / change, taux / crédit Modèle de valorisation des produits hybrides Instruments dérivés sur taux de change Modèle de valorisation des options sur taux de change Volatilités des actions Dividendes des actions Corrélations Volatilités des Hedge funds Volatilités des Mutual funds 2,5 % ; 83,6 % 0,4 % ; 4,8 % \- 100 % ; 100 % 7,5 % ; 16,8 % 1,9 % ; 41,1 % Corrélations \- 72,5 % ; 90 % Volatilités de change 1 % ; 45,3 % Taux d’intérêts et/ou taux de change 3 786 6 933 Instruments dérivés de taux dont le notionnel est indexé sur le comportement de remboursement anticipé d’actifs sous-jacent européens Modèle de valorisation de produits à remboursements anticipés Taux constants de remboursements anticipés 0 % ; 50 % Crédit 116 1 734 Instruments dérivés sur inflation Modèle de valorisation des produits inflation CDO et tranches d’indices Technique de projection de la correlation et de modélisation du recouvrement Autres instruments dérivés de crédit Modèle de défaut de crédit Corrélations Corrélation des temps de défaut Variance du taux de recouvrement des sous- jacents d'un émetteur unique Corrélation des temps de défaut Corrélation quanto Spreads de crédit 62 % ; 96 % 0 % ; 100 % 0 % ; 100 % 0 % ; 100 % \- 40 % ; 40 % 0 bps ; 1 000 bps Corrélations 20,5 % ; 98,5 % Matières premières 370 549 Instruments sur panier de matières premières Modèle de valorisation des options sur matières premières (1) Les instruments hybrides sont ventilés selon les principales données non observables. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 377 Page 382 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 2.3. SENSIBILITÉ DE LA JUSTE VALEUR POUR LES INSTRUMENTS EN NIVEAU 3 L’évaluation des paramètres non observables est effectuée de façon prudente, et plus particulièrement dans un contexte économique et des conditions de marché toujours incertains. Ce caractère non observable induit toutefois un certain degré d’incertitude sur leur évaluation. Pour le quantifier, une sensibilité de la juste valeur a été estimée au 31 décembre 2014 sur les instruments évalués à partir de paramètres non observables. Cette estimation a été effectuée en prenant en compte soit une variation « normée(2) » des paramètres non observables, calculée pour chacun des paramètres sur une position nette, soit des hypothèses en lien avec la politique d’ajustements additionnels de valorisation de l’instrument financier concerné. SENSIBILITÉ DE LA JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS EN NIVEAU 3 À UNE VARIATION RAISONNABLE DES PARAMÈTRES NON OBSERVABLES 31.12.2014 Impact négatif Impact positif (En M EUR) Actions et autres instruments de capitaux propres, et dérivés Volatilités des actions Dividendes Corrélations Volatilités des Hedge funds Volatilités des Mutual funds Instruments sur taux d’intérêts et / ou taux de change, et dérivés Corrélations entre taux d’intérêt et/ou taux de change Volatilités de change Taux constants de remboursements anticipés Corrélations entre taux d’inflation Instruments de crédit et dérivés Corrélation des temps de défaut Corrélations quanto Spreads de crédit Instruments dérivés sur matières premières Corrélations entre matières premières Variance du taux de recouvrement des sous-jacents d’un émetteur unique (19) 0 (4) (14) 0 (1) (6) (3) (1) (1) (1) (18) (2) (16) 0 0 0 0 123 34 7 63 16 3 64 50 4 1 9 24 2 16 6 0 4 4 Il convient de noter que, compte tenu des réfactions apportées aux niveaux de valorisation, cette sensibilité est plus élevée dans le sens d’un impact favorable sur les résultats que dans le sens d’un impact défavorable. Par ailleurs, les montants ci-dessus illustrent les incertitudes de valorisation à la date d’évaluation, sur la base de variations raisonnables ; elles ne permettent pas de prévoir ou déduire les variations futures de la juste valeur ou l’impact de conditions de marché extrême. (2) C’est-à-dire reprenant : – – Soit l’écart-type des prix de consensus (TOTEM…) qui contribuent à évaluer le paramètre néanmoins considéré comme non observable ; Soit l’écart-type des données historiques utilisées pour évaluer le paramètre. 378 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 383 NOTE 3 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 3\. LES INSTRUMENTS FINANCIERS QUI NE SONT PAS ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR AU BILAN Pour ces instruments financiers, la juste valeur présentée en annexe et ventilée selon la hiérarchie de la juste valeur telle que décrite paragraphe 1 « Définition et hiérarchie de la juste valeur », ne saurait être interprétée comme un montant réalisable en cas de règlement immédiat de la totalité de ces instruments financiers. Les justes valeurs des instruments financiers incluent, le cas échéant, les intérêts courus. n Prêts, créances et opérations de location financement La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location financement aux établissements de crédit et aux grandes entreprises, est calculée, en l’absence de marché actif de ces prêts, en actualisant les flux de trésorerie attendus à un taux d’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché (taux actuariel de référence publié par la Banque de France et taux zéro coupon) en vigueur à la clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités, ces taux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte du risque de crédit de l’emprunteur. La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location financement sur la clientèle de la Banque de détail, essentiellement constituée de particuliers et de petites ou moyennes entreprises est déterminée, en l’absence de marché actif de ces prêts, en actualisant les flux de trésorerie attendus aux taux de marché en vigueur à la date de clôture pour les prêts de même catégorie ayant les mêmes maturités. Pour les prêts, les créances, les créances de location financement à taux variable et les prêts à taux fixe dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable nette de dépréciations, dès lors qu’il n’y a pas eu de fluctuation significative des spreads de crédit sur les contreparties concernées depuis leur entrée au bilan. n Dettes La juste valeur des dettes est présumée correspondre, en l’absence de marché actif de ces dettes, à la valeur des flux futurs actualisée aux taux de marché en vigueur à la date de clôture. Dès lors que la dette est représentée par un instrument coté, sa juste valeur est égale à son cours de marché. Pour les dettes à taux variable et celles dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable. De la même manière, la juste valeur individuelle des comptes à vue est égale à leur valeur comptable. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 379 Page 384 Note 4 GESTION DES RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS Cette note présente les risques associés aux instruments financiers et la manière dont le Groupe les gère. n Typologie des risques Le Groupe est exposé à des risques inhérents à ses activités. Compte tenu de la diversité et de l’évolution des activités du Groupe, sa politique de gestion des risques s’articule autour des principaux risques suivants, dont chacun est susceptible d’affecter ses résultats : n n n le risque de crédit et de contrepartie (y compris le risque pays) : risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation. Le risque- pays se manifeste dès lors qu’une exposition est susceptible d’être impactée défavorablement du fait de changements des conditions politiques, économiques, sociales et financières de son pays de rattachement. Le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration, résultant d’une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties, ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires. Des limites sont fixées pour certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus significatifs. Les principaux risques de concentration sont de plus analysés périodiquement pour l’ensemble du Groupe ; le risque de marché : risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif, tel que les actifs immobiliers. Les positions et les risques sont contrôlés quotidiennement et comparés à des limites prédéfinies qui sont validées pour les principales d’entre elles par le Conseil d’administration sur proposition du Comité d’Audit, de Contrôle Interne et des Risques (CACIR), en accord avec l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration ; le risque structurel de taux d’intérêt et de change : risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre. Le principe général pour le Groupe est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées. Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible. La gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe. Concernant le change, la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change des devises dans lesquelles il opère ; 380 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n n n le risque de liquidité : risque que le Groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. La liquidité étant une ressource rare, l’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de ses activités à un coût optimal en situation courante tout en maintenant des coussins de sécurité adéquats permettant de couvrir des situations de stress. Le plan de financement court et long terme du Groupe, complément aux ressources collectées auprès de la clientèle, est dimensionné de manière prudente avec une emprise réduite sur le court terme et en s’assurant une diversification en terme de produits et de bassins d’émission. Les objectifs sont validés par le Conseil d’administration dans le cadre de l’exercice « appétit pour le risque » du Groupe. 1\. ORGANISATION, PROCÉDURES ET MÉTHODES 1.1. STRATÉGIE DE GESTION DU RISQUE Le groupe Société Générale accorde une importance particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente pour maîtriser ses risques, dans tous les métiers, marchés et régions où il opère, ainsi qu’à l’équilibre entre une culture risque forte et la promotion de l’innovation. Plus précisément, cette gestion des risques a pour principaux objectifs de : contribuer au développement des piliers du Groupe en optimisant sa rentabilité globale ajustée des risques, en accord avec son appétit au risque ; garantir la pérennité du Groupe en mettant en œuvre un dispositif performant d’analyse, de mesure et de contrôle des risques ; faire de la maîtrise des risques un élément différenciant et un facteur de compétitivité reconnu par tous. Cela se traduit par : des principes clairs de gouvernance, de contrôle et d’organisation des risques ; la détermination et la formalisation de l’appétit pour le risque du Groupe ; des outils de maîtrise des risques efficaces ; une culture risque développée et présente à chaque niveau de l’entreprise. Ces différents points font l’objet d’une attention particulière avec la mise en place d’une série d’initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la banque. 1.2. PRINCIPES DE GOUVERNANCE, DE CONTRÔLE ET D’ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES La gouvernance de la gestion des risques du Groupe repose sur : n la forte implication de l’ensemble de l’encadrement de l’entreprise dans le processus de gestion des risques et la promotion de la culture risque, depuis le Conseil d’administration jusqu’aux équipes opérationnelles ; 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 385 n 1.2.1. Le Conseil d’administration Dans ce cadre, la Direction des risques : n n n n des règles et procédures internes clairement définies ; une surveillance continue exercée par une instance indépendante pour assurer le suivi des risques et veiller à l’application des règles et procédures. Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deux principes clés : les services chargés de l’évaluation des risques doivent être indépendants des directions opérationnelles ; l’approche et le suivi des risques doivent être homogènes dans l’ensemble du Groupe. La mise en conformité avec ces principes fait partie des plans d’intégration des filiales acquises par le Groupe. La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est assurée au travers de deux instances principales : le Conseil d’administration, via le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, et le Comité des risques. Sous l’autorité de la Direction générale, les directions fonctionnelles du Groupe telles que la Direction des risques et la Direction financière sont dédiées à la gestion et au contrôle permanent des risques en toute indépendance par rapport aux directions opérationnelles. Le Conseil d’administration définit la stratégie du Groupe et veille à son application en assumant et contrôlant les risques. Le Conseil l’adéquation des d’administration s’assure notamment de infrastructures de gestion des risques du Groupe, suit l’évolution globale du portefeuille en particulier le coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché. La Direction générale présente les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe dans le cadre de l’exercice d’appétit pour le risque au moins une fois par an au Conseil d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent). n 1.2.2. Le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans l’évaluation de la qualité du contrôle interne du Groupe. Il est plus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques avec les procédures, les lois et les réglementations en vigueur. Ce Comité bénéficie d’exposés spécifiques des cadres compétents, examine les procédures de contrôle de certains risques de marché et des risques structurels de taux d’intérêt, et est consulté pour la fixation des limites de risque. Il émet en outre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs. Enfin, la cartographie des risques et les indicateurs de l’appétit pour le risque du Groupe lui sont présentés une fois par an, et il examine chaque année le Rapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil d’administration et à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). n 1.2.3. Le Comité des risques et le Comité des grands risques Le Comité des risques du Groupe (CORISQ), présidé par la Direction générale, est composé des membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX), de responsables de la Direction des risques et, en tant que de besoin, des représentants des Directions concernées par l’ordre du jour ; il se réunit au moins une fois par mois pour traiter des grandes orientations en matière de risques du Groupe. De manière générale, le Comité des risques du Groupe, sur proposition de la Direction des risques prend les principales décisions portant sur l’encadrement des différents risques (risques de crédit, risques pays, risques de marché et risques opérationnels). Le Comité des Grands Risques (CGR) constitue une instance ad hoc qui réunit, sous la présidence de la Direction générale, les responsables opérationnels et de la Direction des risques en charge de certaines expositions individuelles du Groupe. n 1.2.4. La Direction des risques La Direction des risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du Groupe par la définition, avec la Direction financière et les pôles, de l’appétit au risque du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques. Dans l’exercice de ses fonctions, la Direction des risques concilie l’indépendance par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort, des opérations qu’ils initient. n n n n n n n n n assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la filière Risques du Groupe ; est co-responsable, avec la Direction financière, d’instruire la fixation de l’appétit au risque du Groupe qui est proposé à l’organe exécutif ; n recense l’ensemble des risques du Groupe ; n met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques, y compris transversaux, et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil d’administration et aux autorités de supervision bancaire ; contribue à la définition des politiques de risques tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants ; définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de mesure, d’approbation et de suivi des risques ; valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers ; définit ou valide le système d’information « risques » et s’assure de son adéquation avec les besoins des métiers. n 1.2.5 Le Comité Nouveau Produit Chaque direction soumet tout nouveau produit, métier ou activité à un Comité nouveau produit. Piloté conjointement par la Direction des risques et les directions métiers, ce comité a pour objet de s’assurer qu’avant tout lancement : tous les types de risques induits ont été identifiés, compris et correctement traités ; la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur, des règles de bonne conduite professionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à la réputation du Groupe ; toutes les fonctions support ont été mobilisées et n’ont pas, ou plus, de réserve non satisfaite. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 381 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 386 n 2.1.2. Processus de validation Le processus de validation des risques repose sur quatre principes clés : n n n n toutes les transactions entraînant un risque de crédit (risque débiteur, risque de règlement-livraison, risque émetteur et risque de remplacement) doivent être soumises à autorisation préalable ; l’analyse et la validation des dossiers incombent respectivement au secteur de suivi commercial du client et aux unités de risque dédiées qui examinent toutes les demandes d’autorisation relatives à ce client afin de garantir une approche cohérente dans la prise de risque du Groupe ; ce secteur de suivi commercial et cette unité de risque doivent être indépendants l’un de l’autre ; les décisions d’octroi de crédit doivent systématiquement s’appuyer sur les notes de risque attribuées en interne (notation de la contrepartie – obligor rating), proposées par le secteur de suivi commercial et validées par la Direction des risques. La Direction des risques soumet au CORISQ des recommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pour certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou types de clients de manière à réduire les risques présentant une forte corrélation. L’allocation des limites est soumise à l’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un processus impliquant les directions opérationnelles exposées aux risques ainsi que la Direction des risques. Enfin, la surveillance exercée par le CORISQ est complétée par celle assurée par le Comité grands risques qui se consacre à la revue des expositions individuelles importantes. n 2.1.3. Suivi des risques de crédit et de contrepartie Société Générale accorde beaucoup d’importance au suivi de son exposition au risque de crédit et de contrepartie afin de minimiser ses pertes en cas de défaillance. Des montants d’autorisation sont définis pour toutes les contreparties (banques, autres institutions financières, entreprises et organismes publics). le Tout affaiblissement important d’une contrepartie de la Banque déclenche internes. Un processus de surveillance et d’approbation particulier est mis en œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou les catégories les plus complexes d’instruments financiers. immédiat des notations réexamen 2.2. MESURES DES RISQUES ET NOTATION INTERNE Le système de notation du Groupe s’appuie sur une évaluation quantitative des risques de crédit à partir de modèles estimant les paramètres internes bâlois. Ces modèles sont utilisés pour le calcul des exigences réglementaires du Groupe en fonds propres. Ils répondent également à des objectifs de gestion du risque ou encore aux activités opérationnelles du Groupe. Ils constituent des outils pour structurer, tarifer et approuver les transactions et contribuent à la détermination des limites décisionnelles d’approbation accordées aux opérationnels et à la filière Risques. Ce Comité s’appuie sur une définition très large de nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à l’adaptation d’un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes. n 1.2.6 La Direction financière La Direction financière est notamment en charge du pilotage financier global et intégré du Groupe et à ce titre est chargée d’évaluer et de gérer les risques structurels de taux, de change et de liquidité. La gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes, conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques : n n le Département « gestion du bilan et financement », chargé de la gestion du bilan et du financement du Groupe, notamment au travers de la mise en œuvre des plans de financement et des plans de résilience conformément aux objectifs fixés, et dans le respect des obligations règlementaires. L’objectif principal est d’assurer un coût de financement maîtrisé et une diversification garantissant la sécurité du Groupe ; le Département « suivi des risques ALM », chargé du suivi des risques structurels sur l’ensemble du Groupe. À ce titre, ce département est en charge de la définition des normes de mesure et de modélisation, du contrôle des modèles de risques structurels et de l’instruction et du suivi des limites de risques structurels et des pratiques de gestion actif-passif. Ce département est par ailleurs supervisé fonctionnellement par la Direction des risques. Le pilotage des ressources rares (capital, liquidité, bilan) et de la performance en cohérence avec les objectifs stratégiques et dans le respect des obligations réglementaires est placé sous la responsabilité unique du Département pilotage financier et stratégique. Les processus de mesure et d’évaluation des risques de Société Générale font partie intégrante du processus d’évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process(1)). De même, en ce qui concerne la gestion des fonds propres, l’ICAAP a pour but de donner des directives au CORISQ et au Comité financier pour la fixation des limites de risque et de l’appétit du Groupe pour le risque. 2\. LES RISQUES DE CRÉDIT 2.1. PRINCIPES GÉNÉRAUX n 2.1.1. Politique de crédit La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement comportant des risques de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance. Lors de la décision d’accorder un crédit, Société Générale doit aussi s’assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie. De plus, le processus d’octroi à un client intègre la vision d’engagement global du Groupe auquel appartient ce client. La validation des risques s’inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit au risque. 382 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (1) ICAAP : (Internal Capital Adequacy Assessment Process) : il s’agit du processus prévu dans le Pilier de l’Accord de Bâle, par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble des risques encourus. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 387 Dans le cadre du calcul des exigences en fonds propres selon la méthode avancée basée sur des modèles de notation interne (Advance Internal Ratings Based : A-IRB), Société Générale utilise les paramètres bâlois suivants : n n n la valeur exposée au risque (Exposure At Default, EAD) est définie comme l’exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions (prêts, créances, produits à recevoir, opérations de marché, etc.) inscrites au bilan ainsi que celles au hors bilan converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion (Credit Conversion Factor, CCF) internes ou réglementaires (hypothèse de tirage) ; la probabilité de défaut (PD) : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an ; la perte en cas de défaut (Loss Given Default, LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut. trois paramètres permettent d’estimer les exigences Ces réglementaires en fonds propres par le calcul de l’actif pondéré par le risque (Risk Weighted Asset, RWA) ainsi que la perte attendue (Expected Loss, EL), perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité de la nature de la transaction, de la solidité de la contrepartie et de toutes mesures prises pour atténuer le risque. Ainsi, le Groupe prend en compte l’impact des garanties et des dérivés de crédit en substituant la PD, la LGD et la formule de pondération du risque du garant à celle de l’emprunteur (l’exposition est considérée comme une exposition directe au garant) dans le cas où la pondération du risque du garant est plus favorable que celle de l’emprunteur. De même, pour les expositions en approche basée sur des modèles de notation interne (Internal Ratings Based : IRB), le Groupe prend en compte les collatéraux (physiques ou financiers) au niveau du calcul de la LGD. Cet impact est répercuté soit au niveau des modèles de LGD des segments concernés, soit ligne à ligne. les expositions en approche standard : Pour techniques de réduction du risque de crédit éligibles (après déductions réglementaires) sont prises directement en compte dans l’EAD. les La grande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe est couverte par des modèles internes de PD et LGD, pour l’essentiel en méthode A-IRB. Ces méthodes ont été validées en 2007 par le régulateur et font l’objet depuis cette date d’un suivi de performance régulier. Par ailleurs, le Groupe a reçu la validation du régulateur pour utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits d’Asset- Backed Commercial Paper. 2.3. GESTION DU PORTEFEUILLE DE CRÉDIT ET DU RISQUE DE CONTREPARTIE Le Groupe utilise des techniques de réduction du risque de crédit tant sur ses activités de marché que de Banque commerciale. Ces techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du risque d’insolvabilité du débiteur. n 2.3.1. Utilisation des dérivés de crédit pour la gestion de la concentration corporate Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du portefeuille de crédits corporate. Ils permettent essentiellement de réduire les concentrations individuelles, sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active des risques et du capital alloué. Les protections individuelles acquises le sont principalement au titre de la politique de gestion des surconcentrations, à titre d’exemple, les dix noms les plus couverts représentent 93 % du montant total des protections. L’encours total des achats de protections via dérivés de crédit corporate est stable à 1,2 Md EUR à fin décembre 2014 (1,4 Md EUR à fin décembre 2013). Sur 2014, les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions investment grade européennes (indice Itraxx) se sont légèrement contractés, faisant baisser la sensibilité du portefeuille au resserrement des spreads. Tous les achats de protections sont réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur ou égal à BBB+, la moyenne se situant en A/A-. Le Groupe veille également à éviter une trop forte concentration par contrepartie. Tous les dérivés de crédit, quelle que soit l’intention de gestion, sont évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat et ne peuvent pas être qualifiés comptablement de couverture d’actifs financiers. Ils sont donc présentés pour leur valeur notionnelle et leur juste valeur en opérations de trading. n 2.3.2. Garanties et collatéraux Ces techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du risque d’insolvabilité du débiteur. Deux grandes catégories se distinguent : n n les sûretés personnelles correspondent aux garanties c’est-à- dire à l’engagement pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier. Cela comprend les engagements et les mécanismes de protection fournis par les banques et les établissements de crédit assimilés, les institutions spécialisées telles que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires (par exemple Crédit Logement en France), les réhausseurs de crédit et les compagnies d’assurance, les organismes de crédit à l’exportation, etc. Par extension, les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie ; les sûretés réelles correspondent à des collatéraux qui peuvent être constitués d’actifs physiques prenant la forme de biens immobiliers, de matières premières ou métaux précieux, ou d’instruments financiers tels que des liquidités, des titres ou des investissements de qualité supérieure ainsi que des contrats d’assurance. Dans le but de réduire sa prise de risque, le Groupe mène donc une gestion active de ses sûretés notamment en les diversifiant : collatéraux physiques, garanties personnelles et autres (dont CDS). Lors de l’approbation d’un crédit, une évaluation de la valeur des garanties et des sûretés réelles, de leur caractère juridiquement contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses engagements est réalisée. Ce processus permet également de s’assurer que la sûreté ou la garantie répondent correctement aux exigences de la directive relative aux exigences de fonds propres des établissements de crédit (Capital Requirement Directive, CRD). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 383 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 388 liquides et standardisés, Par ailleurs, la règlementation EMIR (European Market Infrastructure Regulation) a publié en 2012 une série de mesures visant à améliorer la stabilité et la transparence du marché des dérivés, les principales étant l’utilisation de chambres de compensation pour les produits le considérés comme suffisamment reporting de toutes les transactions sur produits dérivés, la mise en œuvre de procédures visant à réduire les différents types de risques (échange de collatéral, confirmation de transaction, compression des portefeuilles(3)) pour les dérivés de type OTC qui ne pourraient pas être traités en chambre de compensation. Certaines de ces mesures sont déjà en œuvre (réconciliation des portefeuilles, procédure de résolution des litiges, premières obligations de compensation, compression des portefeuilles) alors que d’autres ne le seront qu’en 2015. Ainsi à fin décembre 2014, 21 % des opérations OTC, représentant 52 % du nominal, sont réglées en chambre de compensation. n 2.3.4. Assurances crédit Outre le recours aux Agences de crédit export (par exemple : Coface et Exim) et aux organismes multilatéraux (par exemple : BERD), Société Générale a développé depuis plusieurs années des relations avec des assureurs privés afin de couvrir une partie des financements contre les risques de non paiement à la fois commerciaux et politiques. Validé par la Direction générale du Groupe, le dispositif d’encadrement et de suivi des risques de cette activité repose sur une limite globale complétée par des sous-limites par maturité et des limites par contrepartie assureur, chaque contrepartie assureur devant en outre répondre à des critères stricts d’éligibilité. Les garants font l’objet d’une notation interne actualisée au moins annuellement et les collatéraux d’une revalorisation au moins annuelle. Il appartient à les procédures la filière Risques de valider opérationnelles mises en place par les pôles d’activités pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux), qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dire d’expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou à l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit. n 2.3.3. L’atténuation du risque de contrepartie sur opérations de marché Société Générale fait appel à différentes techniques pour réduire ce risque. Pour les contreparties avec lesquelles elle traite sur les marchés, la banque met en place, dans la mesure du possible, des accords de résiliation-compensation globale. Ils permettent, en cas de défaillance, de compenser l’ensemble des montants dus et à payer. En général, ces contrats prévoient la réévaluation régulière (le plus souvent quotidienne) du montant de sûretés requis et le versement des appels de marge correspondants. Les sûretés réelles admises sont principalement composées de liquidités ou d’actifs liquides de qualité supérieure comme, par exemple, des obligations souveraines disposant d’une bonne notation. D’autres actifs négociables peuvent être acceptés à condition que leur valorisation soit ajustée (décotes ou haircuts) afin de traduire la moindre qualité et/ou le degré inférieur de liquidité de l’instrument. Ainsi, au 31 décembre 2014, la majorité des opérations de gré à gré est collatéralisée : en montant(2), 62 % des opérations avec un résultat latent positif (collatéral reçu par Société Générale) et 70 % des opérations avec un résultat latent négatif (collatéral déposé par Société Générale). La gestion du collatéral des opérations de gré à gré (Over The Counter, OTC) fait l’objet d’une surveillance permanente afin de minimiser le risque opérationnel : n n n n la valeur de l’exposition par opération collatéralisée est certifiée quotidiennement ; des contrôles spécifiques permettent de s’assurer du bon déroulement du processus (règlement du collatéral, cash ou titres, supervision des suspens, etc.) ; les stocks d’opérations collatéralisées sont réconciliés avec ceux de la contrepartie selon une fréquence fixée par le régulateur (principalement quotidienne) afin d’éviter et/ou de résoudre les litiges sur appel de marge ; les éventuels litiges sont suivis quotidiennement et font l’objet d’un comité de revue. (2) Hors transactions OTC réglées en chambre de compensation. (3) Processus consistant à identifier les positions dont les risques peuvent se compenser et les remplacer par un nombre réduit de contrats tout en conservant la même exposition résiduelle. 384 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 389 2.4. ANALYSE DU PORTEFEUILLE DE CREDIT n 2.4.1. Répartition du portefeuille de crédit au bilan Les encours du portefeuille de crédit au bilan se répartissent comme suit au 31 décembre 2014 : 31.12.2014 31.12.2013* Prêts et créances sur la clientèle(2) Prêts et créances sur les établisse- ments de crédit Titres à revenus fixes(1) Prêts et créances sur la clientèle(2) Prêts et créances sur les établisse- ments de crédit Titres à revenus fixes(1) Encours non dépréciés 132,75 345,31 48,56 526,62 117,43 333,75 49,63 500,81 (En Md EUR) dont encours non dépréciés avec impayés Encours dépréciés Total brut Dépréciation \- 0,41 5,94 25,69 133,16 371,00 (0,27) (16,01) Total 5,99 26,19 \- 0,63 6,81 27,55 552,81 118,06 361,31 (16,31) (0,13) (16,71) Réévaluation des éléments couverts 0,59 0,63 0,40 Total net 132,89 355,58 537,12 117,93 344,99 Valeurs reçues en pension et titres reçus en pension livrée 14,79 46,84 15,40 \- \- \- \- Total 132,89 370,37 583,96 117,93 360,39 0,05 0,09 48,65 (0,03) 0,04 48,66 32,05 80,71 Total 6,86 28,35 529,16 (16,87) 0,43 512,72 41,02 553,74 0,05 0,16 49,79 (0,03) 0,03 49,79 25,62 75,42 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Les titres à revenus fixes comprennent les titres disponibles à la vente et les titres détenus jusqu’à l’échéance. (2) Incluent les encours de location financement. Le montant d’encours non dépréciés avec impayés représente 1,5 % des encours bilan non dépréciés hors titres et inclut les impayés techniques. Ce montant est stable par rapport à la proportion observée au 31 décembre 2013 (1,8 % des encours bilan non dépréciés hors titres). n 2.4.2. Information relative à la concentration des risques La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette section est l’EAD – Exposure At Default (bilan et hors-bilan) hors titres de participation, immobilisations, comptes de régularisation. Les EAD en méthode standard sont reportées nettes de collatéraux. Au 31 décembre 2014, l’EAD du Groupe est de 722 Md EUR (dont 550 Md EUR d’encours au bilan). Le groupe Société Générale assure une gestion active de ses concentrations, que ce soit au niveau individuel ou au niveau du portefeuille (concentrations géographique ou sectorielle). La concentration individuelle est un paramètre géré au moment de l’octroi et tout au long de la vie du dossier. Les contreparties représentant les expositions les plus importantes de la Banque sont revues régulièrement par la Direction générale. Des analyses de portefeuille sont réalisées aussi bien globalement qu’aux niveaux sectoriel et géographique et sont présentées périodiquement aux instances de Direction du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 385 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 390 | VENTILATION DES EXPOSITIONS DU GROUPE | PAR PORTEFEUILLE AU 31 DÉCEMBRE 2014 Engagements bilan et hors-bilan (soit 722 Md EUR d’EAD). | VENTILATION DU PORTEFEUILLE CLIENTÈLE | DE DÉTAIL GROUPE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION | AU 31 DÉCEMBRE 2014 Engagements bilan et hors-bilan (soit 179 Md EUR d’EAD). 2 % Titrisation 25 % Clientèle de détail 20 % Souverains 2 % Titrisation 27 % Autres crédits particuliers 11 % Établissements(1) 28 % Clientèle de détail 5 % Expositions renouvelables 42 % Entreprises 22 % Souverains 14 % TPE et Professionnels 9 % Établissements(1) 39 % Entreprises 54 % Prêts immobiliers 5 % Expositions renouvelables 29 % Autres crédits particuliers 14 % TPE et Professionnels 52 % Prêts immobiliers 2 % Titrisation 25 % Clientèle de détail 20 % Souverains 2 % 27 % Titrisation Autres crédits particuliers 11 % Établissements(1) 28 % Clientèle de détail 5 % Expositions renouvelables 42 % Entreprises | VENTILATION DES EXPOSITIONS DU GROUPE | PAR PORTEFEUILLE AU 31 DÉCEMBRE 2013 Engagements bilan et hors-bilan (soit 650 Md EUR d’EAD). | VENTILATION DU PORTEFEUILLE CLIENTÈLE | DE DÉTAIL GROUPE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION | AU 31 DÉCEMBRE 2013 Engagements bilan et hors-bilan (soit 181 Md EUR d’EAD). 22 % Souverains 14 % TPE et Professionnels 29 % Autres crédits particuliers 14 % TPE et Professionnels 9 % Établissements(1) 39 % 54 % Entreprises Prêts immobiliers 5 % Expositions renouvelables 52 % Prêts immobiliers (1) Établissements : portefeuilles bâlois banques et collectivités territoriales. 386 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 391 | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES ENCOURS | RISQUE DE CRÉDIT DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2014 | (TOUTES CLIENTÈLES CONFONDUES) | VENTILATION SECTORIELLE DES ENCOURS | ENTREPRISES DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2014 | (PORTEFEUILLE BÂLOIS, SOIT 300 Md EUR D’EAD) Engagements bilan et hors-bilan (soit 722 Md EUR d’EAD). 43 % France 21 % Europe de l'ouest hors France 21 % Europe de l'ouest hors France 43 % France 0,1 % Serv. personnels, domestiques 3,2 % Télécommunications 6,6 % Serv. collectifs 8,2 % Serv. aux entreprises 1 % Santé, action sociale 8 % Pétrole, gaz 3,7 % Métallurgie, minéraux 1 % Média 0,4 % Ind. du bois, du papier 3,3 % Ind. des biens d'équipements 1,9 % Ind. automobile 1,5 % Hôtellerie, restauration, loisirs 0,4 % Education, act. associatives | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES ENCOURS | RISQUE DE CRÉDIT DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2013 | (TOUTES CLIENTÈLES CONFONDUES) 1 % Amérique Latine et Caraïbes Engagements bilan et hors-bilan (soit 650 Md EUR d’EAD). 4 % Afrique et Moyen-Orient 1 % 4 % Amérique Latine et Caraïbes Asie Pacifique 4 % 5 % Afrique et Moyen-Orient Europe de l'est hors UE 4 % Asie Pacifique 8 % 5 % Europe de l'est UE Europe de l'est hors UE 46 % France 46 % France 1 % Amérique Latine et Caraïbes 4 % Afrique et Moyen-Orient 1 % 6 % Amérique Latine et Caraïbes Asie Pacifique 4 % Afrique et Moyen-Orient 4 % Europe de l'est hors UE 6 % Asie Pacifique 7 % 4 % Europe de l'est UE Europe de l'est hors UE 14 % 7 % Amérique du Nord Europe de l'est UE 14 % Amérique du Nord 14 % 8 % Amérique du Nord Europe de l'est UE 14 % Amérique du Nord 18 % Europe de l'ouest hors France 18 % Europe de l'ouest hors France Le portefeuille corporate (grandes entreprises, PME et financements spécialisés) présente une diversification sectorielle satisfaisante. Au 31 décembre 2014, le portefeuille Corporate s’élève à 300 Md EUR (encours bilan et hors-bilan mesurés en EAD). Le secteur activités financières est le seul à représenter plus de 10 % du portefeuille. Les engagements du Groupe sur ses dix premières contreparties corporate représentent 7 % de ce portefeuille. Au 31 décembre 2014, 86 % des EAD du Groupe (bilan et hors-bilan) sont concentrés sur les pays développés. Plus de 43 % des EAD sont portés par une clientèle française (25 % sur le portefeuille non retail et 18 % sur les particuliers). 6,8 % Transports, postes, logistique 20 % Act. financières 7,7 % Act. immobilières 1,2 % Admin. pub. 4,2 % Agriculture, ind. agro-alimentaires 2 % Biens de consommation 1,6 % Chimie, caoutchouc, plastique 4,5 % Com. de détail, réparation 8,2 % Com. de gros 1 % Constr. navale, aéronaut. ferroviaire 3,6 % Construction GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 387 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 392 n 2.4.3. Répartition des encours non dépréciés avec impayés (En Md EUR) Impayés de moins de 91 jours dont impayés de moins de 31 jours Impayés entre 91 et 180 jours Impayés de plus de 180 jours Total 31.12.2014 Prêts et créances sur les établis- sements de crédit Prêts et créances sur la clientèle % des encours bruts Prêts et créances sur la clientèle % des encours bruts 5,38 3,26 0,29 0,27 5,94 0,04 0,01 0,01 0,00 0,05 91 % 54 % 5 % 4 % 100 % 6,17 4,31 0,34 0,30 6,81 91 % 63 % 5 % 4 % 0,05 100 % 31.12.2013 Prêts et créances sur les établis- sements de crédit 0,05 0,04 à 5,74 Md EUR (dont 1,96 Md EUR sur la clientèle de détail et 3,78 Md EUR sur les autres clientèles). Ces montants sont plafonnés au montant des encours restant dus. 2.5. DÉPRÉCIATIONS Les dépréciations se décomposent en dépréciations spécifiques qui couvrent les contreparties en défaut et en dépréciations sur groupes d’actifs homogènes qui portent sur des encours de crédit sains. n 2.5.1. Dépréciations spécifiques sur risque de crédit Dès lors qu’il y a constatation d’une preuve objective d’un événement de défaut, une dépréciation spécifique est calculée sur les contreparties concernées. Le montant de la dépréciation est fonction de l’évaluation des possibilités de récupération des encours. Les flux prévisionnels sont déterminés en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques, les garanties appelées ou susceptibles de l’être. Une contrepartie est considérée en défaut dès lors qu’un seul des éléments ci-dessous est constaté : n n n n une dégradation significative de la situation financière de la contrepartie entraîne une forte probabilité qu’elle ne puisse pas honorer en totalité ses engagements et donc un risque de perte pour la Banque qu’il y ait ou non une restructuration des encours ; et/ou quel que soit le type de crédit (immobilier ou autre), un ou plusieurs impayés depuis au moins 90 jours ont été constatés (à l’exception des encours restructurés en période probatoire, qui sont considérés en défaut au premier impayé) et/ou une procédure de recouvrement est entamée ; et/ou le crédit est restructuré depuis moins d’un an ; et/ou une procédure de type dépôt de bilan, règlement judiciaire, liquidation judiciaire est en cours. Le Groupe applique le principe de contagion du défaut à l’ensemble des encours d’une contrepartie. Dans le cadre d’un groupe client, la contagion s’applique en général aussi à l’ensemble des encours du Groupe. Les montants présentés dans le tableau ci-dessus incluent les impayés techniques qui impactent principalement la catégorie d’impayés de moins de 31 jours. Les impayés techniques correspondent aux impayés qui résultent d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Le montant des encours non dépréciés avec impayés déclarés correspond à la totalité des créances (capital restant dû, intérêts et part impayée) ayant enregistré au moins un impayé. Les encours peuvent être placés sous surveillance dès le premier impayé. n 2.4.4. Encours restructurés Les encours dits « restructurés » au sein du groupe Société Générale concernent les financements dont le montant, la durée ou les modalités financières sont modifiés contractuellement du fait de l’insolvabilité de l’emprunteur (que cette insolvabilité soit avérée ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration). Sont exclues de ces encours les renégociations commerciales qui concernent des clients pour lesquels la Banque accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou développer une relation commerciale, dans le respect des règles d’octroi en vigueur, et sans abandon de capital ou d’intérêts courus. Toute situation conduisant à une restructuration de crédit doit impliquer le classement du client concerné en défaut bâlois et le classement des encours en encours dépréciés. Les clients dont les créances ont été restructurées sont maintenus en défaut tant que la Banque a une incertitude sur leur capacité à honorer leurs futurs engagements et au minimum pendant un an. Le montant total des encours de crédit restructurés au 31.12.2014 s’élève à 8,3 Md EUR. n 2.4.5. Garanties et collatéraux Le montant de sûretés (garanties et collatéraux) est plafonné au montant des encours et s’élève à 221 Md EUR au 31 décembre 2014, dont 111,5 Md EUR sur la clientèle de détail et 109,5 Md EUR sur les autres clientèles (contre respectivement 89,4 Md EUR et 48,5 Md EUR au 31 décembre 2013). Il s’agit du montant retenu dans le calcul de la dépréciation. Le montant des sûretés reçues au titre des encours non dépréciés avec impayés s’élève au 31 décembre 2014 à 2,15 Md EUR (dont 1,25 Md EUR sur la clientèle de détail et 0,90 Md EUR sur les autres clientèles). Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s’élève au 31 décembre 2014 388 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 393 Au 31 décembre 2014, les encours individuellement dépréciés sur prêts et créances s’élèvent à 25,8 Md EUR (contre 27,8 Md EUR au 31 décembre 2013). Ils se répartissent comme suit : Au 31 décembre 2014, ces créances sont couvertes par un stock de provisions spécifiques qui s’élève à 14,8 Md EUR ; il s’élevait à 15,5 Md EUR au 31 décembre 2013. | VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES ENCOURS | INDIVIDUELLEMENT DÉPRÉCIÉS SUR PRÊTS ET | CRÉANCES AU 31.12.2014 n 2.5.2. Dépréciations sur groupes d’actifs homogènes Les dépréciations sur groupes d’actifs homogènes sont des dépréciations collectives constituées sur des ensembles homogènes présentant un profil de risque dégradé sans pour autant qu’une mise en défaut au niveau individuel puisse être constatée. 49 % France Ces groupes homogènes sont constitués de contreparties, secteurs et pays sensibles. Ils sont identifiés au travers des analyses régulières de portefeuille par secteur d’activité, pays ou type de contrepartie. Ces dépréciations sont calculées sur la base d’hypothèses de taux de passage en défaut et de pertes en cas de défaut. Ces hypothèses sont calibrées par groupe homogène en leurs caractéristiques propres, de leur sensibilité à la conjoncture et de données historiques. Ces hypothèses sont revues périodiquement par la Direction des risques. fonction de Le montant des dépréciations sur groupe d’actifs homogènes pour l’ensemble du Groupe s’élève à 1,26 Md EUR au 31 décembre 2014 ; il s’élevait à 1,21 Md EUR au 31 décembre 2013. 2 % Autres 8 % Amérique du Nord 8 % Afrique / Moyen-Orient 8 % Europe de l'est hors UE 13 % Europe de l'est UE 12 % Europe de l'ouest hors France Au 31 décembre 2013, les encours individuellement dépréciés se répartissaient comme suit : 43 % en France, 12 % en Europe de l’ouest, 14 % en Europe de l’est Union Européenne, 11 % en Europe de l’est hors Union Européenne, 11 % en Amérique du Nord, 6 % en Afrique/Moyen-Orient, 2 % en Asie et 1 % en Amérique Latine et Caraïbes. n 2.5.3. Stock de dépréciations La variation du stock de dépréciations s’analyse comme suit : (En M EUR) Dépréciations spécifiques établissements de crédit \+ clientèle + opérations de location financement Groupes d’actifs homogènes Actifs disponibles à la vente et titres détenus jusqu’à l’échéances, titres à revenus fixes Autres Total Stock au 31.12.2013* Dotations nettes Reprises utilisées Change et variations de périmètre Stock au 31.12.2014 15 530 2 368 (3 208) 1 212 130 222 59 (17) 39 0 (19) (40) 17 094 2 449 (3 267) 95 (15) 180 (12) 248 14 785 1 256 274 209 16 524 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 3\. LES RISQUES DE MARCHÉ Ce département est en charge : Les risques de marché désignent le risque de perte résultant d’une évolution défavorable des paramètres de marché. Ils concernent l’ensemble des opérations du trading book, et également certains portefeuilles classés en banking book. 3.1. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe naturellement aux responsables des activités des salles de marchés (front office), le dispositif de supervision repose sur une structure indépendante, le Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques. n n n n de la vérification permanente de l’existence d’un dispositif d’encadrement de l’activité par des limites adaptées ; de l’instruction de l’ensemble des demandes de limites formulées par les différentes activités, dans le cadre des autorisations globales accordées par le Conseil d’administration et la Direction générale et de leurs utilisations ; de la proposition au Comité des risques du Groupe des limites de marché pour les interventions de chaque activité du Groupe ; de la définition des méthodes de mesure du risque, de la validation des modèles de valorisation utilisés pour le calcul des risques et des résultats, de la définition des provisions pour risque de marché (réserves et ajustements de résultat). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 389 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 394 Pour effectuer l’ensemble de ces tâches, le Département des risques sur opérations de marché s’appuie sur les éléments fournis par la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, qui assure un suivi permanent, quotidien et indépendant des positions issues des activités de marché du Groupe, via notamment : n n n n n le calcul quotidien et la certification des indicateurs de risques de marché selon une procédure formalisée et sécurisée ; le reporting et l’analyse de premier niveau de ces indicateurs ; le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaque activité, en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché ; la vérification des paramètres de marché utilisés pour le calcul des risques et des résultats, selon des méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché ; la surveillance et le contrôle du nominal brut des positions : ce dispositif, fondé sur des niveaux d’alertes s’appliquant à l’ensemble des instruments et à tous les desks, définis en liaison avec le Département des risques sur opérations de marché, participe à la détection d’opérations éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés). À ce titre, la Direction financière de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, conjointement avec le Département des risques sur opérations de marché, définit les principes d’architecture et les fonctionnalités du système d’information de production des indicateurs de risques sur opérations de marché, et veille à son adéquation avec les besoins métiers. Un reporting quotidien de l’utilisation des limites de VaR (Valeur en Risque), de stress tests (scenarii extrêmes) et des principales métriques de risques de marché (sensibilités, nominal, etc.) à divers niveaux (Société Générale, Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, activités de marchés), est adressé à la Direction générale et aux responsables des lignes-métiers, de même qu’un rapport mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque de marché. 3.2. MÉTHODES D’ÉVALUATION ET D’ENCADREMENT DES RISQUES DE MARCHÉ L’évaluation des risques de marché dans le Groupe repose sur la combinaison de trois types d’indicateurs de mesure, donnant lieu à un encadrement par des limites : n n n la Valeur en Risque (VaR) à 99 % conforme au modèle interne réglementaire, indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe dans le cadre de ses activités de trading ; des mesures en stress test, fondées sur des indicateurs de type risque décennal. Les mesures de stress test permettent de limiter l’exposition du Groupe aux risques systémiques et aux cas de chocs de marché exceptionnels ; des mesures complémentaires (en sensibilité, en nominal, d’emprise ou de durée de détention…) qui permettent d’assurer une cohérence entre les limites globales en risque et les seuils opérationnels utilisés au front office. Au titre de la CRD3 (Capital Requirement Directive) les indicateurs suivants sont également calculés de façon hebdomadaire : VaR stressée, IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure). Les charges en capital calculées par ces modèles internes complètent la VaR en prenant en compte les risques de migration de rating et de défaut et en limitant la pro-cyclicité des besoins en fonds propres. | VENTILATION PAR FACTEUR DE RISQUE DE LA VALEUR DE TRADING - ÉVOLUTION 2013-2014 | DE LA MOYENNE TRIMESTRIELLE (EN M EUR) Moyenne trimestrielle de la VaR de Trading, 1 jour, 99% (en M EUR) 23 25 7 15 12 3 -16 7 17 14 3 -18 22 8 17 11 3 -20 31 13 23 11 3 31 19 23 10 2 -23 -25 24 16 17 9 2 -21 20 20 11 18 7 2 -19 6 16 8 1 -14 T1-13 T2-13 T3-13 T4-13 T1-14 T2-14 T3-14 T4-14 Crédit Taux Actions Change Matières premières Compensation TOTAL n 3.2.1. VaR Moyenne La VaR moyenne sur l’année 2014 s’établit à 24 M EUR contre 25 M EUR en 2013. Restée en moyenne à un niveau faible tout au long de 2014, la VaR a suivi les évolutions suivantes : n en janvier, dans le prolongement de la tendance observée fin 2013, maintien de la VaR à un niveau moyen élevé dans des conditions de marché favorables ; 390 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 395 n n n n n n n puis baisse progressive à partir de février dans un climat d’incertitudes sur les marchés (tensions sur les émergents, crise en Ukraine), qui se poursuit au second trimestre en raison de la sortie des scenarii volatils du printemps 2013 de la fenêtre de calcul, impactant principalement les périmètres de taux ; le niveau de la VaR reste globalement peu élevé sur le second semestre et on assiste à une stabilisation autour d’un seuil de 20-25 M EUR. Les activités flux de fixed income sont les principales contributrices, avec ponctuellement des pics dus aux activités flux actions (notamment en juin). Le faible niveau de la VaR s’explique essentiellement par l’absence de scenarii volatils dans la fenêtre de calcul (hormis les quelques scenarii de fin d’année dont l’impact reste limité en moyenne) et une réduction des positions à partir de mi-octobre. n 3.2.2. Méthode de calcul de la VaR Développé depuis fin 1996, le modèle interne de VaR est agréé par le régulateur aux fins de calcul du capital réglementaire. La méthode retenue est celle de la « simulation historique », qui a pour caractéristique la prise en compte implicite des corrélations entre les différents marchés, et qui repose sur les principes suivants : constitution d’un historique de facteurs de risques représentatifs du risque des positions de Société Générale (taux d’intérêt, cours des actions, de change et de matières premières, volatilités, spreads de crédits, etc.) ; détermination de 260 scenarii correspondant aux variations sur un jour observées sur un historique d’un an glissant de ces paramètres ; déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii ; revalorisation des positions du jour sur la base de ces 260 conditions de marché déformées. La Valeur en Risque à 99 % est le plus grand risque obtenu après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables sur un an d’historique. Dans le cadre décrit ci-dessus, elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués. La VaR repose sur un modèle et des hypothèses conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes : par définition, l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99 % ne tient pas compte des pertes pouvant survenir au-delà de cet intervalle ; la VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle ; n la VaR est calculée à la clôture du marché, les mouvements de marché intra day ne sont pas pris en compte. Le Département des risques sur opérations de marché contrôle les limitations du modèle de VaR en réalisant des mesures de stress tests ainsi que des mesures complémentaires. Par ailleurs, la pertinence du modèle est évaluée à travers un back- testing permanent (contrôle de cohérence a posteriori) qui permet de vérifier si le nombre de jours pour lesquels le résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l’intervalle de confiance de 99 %. Le résultat quotidien utilisé pour le back-testing intègre notamment la variation de valeur du portefeuille (Book value), l’impact des transactions nouvelles ou modifiées durant la journée (incluant leurs marges commerciales), les coûts de refinancement, les diverses commissions afférentes (frais de courtage, droits de garde, etc.), les provisions et ajustements de paramètres au titre du risque de marché. Certaines composantes (par exemple certaines provisions au titre du risque de marché), calculées à des fréquences diverses, sont allouées quotidiennement. n 3.2.3. VaR stressée (SVaR) Fin 2011, Société Générale a obtenu l’agrément de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, pour compléter son dispositif de modèle interne intégrant les exigences résultant de la CRD3, en particulier la VaR stressée, sur le même périmètre que la VaR. La méthode de calcul est identique à celle de l’approche VaR. Elle consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1-jour » et un intervalle de confiance à 99 %. Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scenarii de variation journalière de l’année glissante, la VaR stressée utilise une fenêtre historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions financières significatives. La détermination de la fenêtre historique de stress a été validée par le régulateur, selon une méthode qui permet de prendre en compte des chocs significatifs sur l’ensemble des facteurs de risque (relatifs aux risques actions, taux, change, crédit et matières premières). Cette fenêtre historique de stress fait l’objet d’une revue annuelle. n 3.2.4. La mesure du risque en stress tests Parallèlement au modèle interne de VaR, Société Générale calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles. Un stress test estime la perte résultant d’une évolution extrême des paramètres de marché sur une durée correspondant au temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de trading). Cette mesure en stress test s’applique à toutes les activités de marché de la Banque. Elle s’appuie sur un ensemble de scenarii historiques et théoriques parmi lesquels figure le « scénario théorique Société Générale de crise financière » (dit aussi « généralisé »), décliné à partir des événements observés courant 2008 ; ces scenarii choquent l’ensemble des facteurs de risque significatifs, y compris les paramètres exotiques. Cette mesure constitue, avec la mesure en VaR, l’un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques. Elle est bâtie selon les principes suivants : n n les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité de marché de la banque, tous produits confondus, sur chacun des scenarii historiques et théoriques ; une limite en stress test est établie pour l’activité globale Société Générale, puis est déclinée sur les différentes lignes-métiers du Groupe. Elle encadre le résultat le plus défavorable issu de l’ensemble des scenarii historiques et théoriques. Les différents scenarii de stress tests font l’objet de révisions régulières et de compléments en liaison avec les équipes d’économistes du Groupe et les différents spécialistes, sous l’égide de la Direction des risques. En 2013, cette mesure en stress test s’appuyait ainsi sur un ensemble de 34 scenarii, dont 26 historiques et 8 théoriques. En 2014, une révision en profondeur de nos scenarii de stress tests globaux a entraîné une réduction de leur nombre de 34 à 18. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 391 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 396 n 3.2.5. Les stress tests historiques La méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis laquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objet d’encadrements réglementaires élargis), les grandes crises économiques ayant affecté les marchés financiers : l’analyse des évolutions de prix des actifs financiers (actions, taux d’intérêt, taux de change, spreads de crédit, etc.) durant chacune de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de ces principaux facteurs de risque qui, appliqués aux positions de marché de la banque, pourraient entraîner des pertes significatives. Lors de la revue 2014 des 26 scenarii historiques précédemment en production, l’application de cette méthode de recherche systématique des fenêtres de marché les plus pénalisantes a conduit à retenir 3 scenarii historiques, et à en supprimer 19 non significatifs en termes d’impacts. Par ailleurs, 4 autres scenarii historiques, non retenus à l’issue de cette approche systématique, mais jugés pertinents car couvrant des périodes de crises avec des profils de chocs particuliers, ont été conservés et reclassés en scenarii théoriques à dire d’experts. n 3.2.6. Les stress tests théoriques Les scenarii théoriques sont définis avec les économistes du Groupe et visent à identifier des séquences d’événements pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure, une déstabilisation de la situation politique de grands pays pétroliers, etc.). Leur sélection est le résultat d’une démarche visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant plausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensemble des marchés. Société Générale a ainsi retenu 15 scenarii théoriques. 4\. LES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE L’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et de change comprend les expositions résultant des opérations commerciales et de leur couverture ainsi que des transactions réalisées pour compte propre pour chacune des entités consolidées. Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités de trading n’entrent pas dans le périmètre de mesure des risques structurels. Ils relèvent des risques de marché. Les expositions structurelles et de marché constituent l’exposition totale du Groupe aux risques de taux d’intérêt et de change. Le principe général est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées. Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible. Cet adossement peut être réalisé soit en micro-couverture (adossement unitaire de chaque opération commerciale), soit en macro-couverture (adossement de manière globale de portefeuilles d’opérations commerciales similaires au sein d’une centrale financière). Les opérations de gestion propre doivent aussi être couvertes en taux et en change dans la mesure du possible à l’exception des positions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change. 4.1. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE Les principes et les normes de gestion de ces risques sont définis au 392 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE niveau du Groupe. Les entités sont responsables en premier lieu de la gestion de ces risques. Les Départements de suivi des risques ALM, au sein des Directions financières des pôles d’activité du Groupe, exercent un contrôle de niveau 2 sur la gestion des risques structurels réalisée par les entités. n Le Comité financier du Groupe, organe de la Direction générale : n n n n n n n n n n n valide et veille à l’adéquation du dispositif de suivi, de gestion et d’encadrement des risques structurels ; revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés ; examine et de valide les mesures proposées par la Direction financière du Groupe. n Le département de suivi des risques ALM, au sein de la direction financière du Groupe est en charge de la définition de la politique de risques structurels du Groupe ; de la définition des indicateurs de pilotage et des scenarii globaux de stress-test des différents risques structurels, et de la fixation des principales limites des pôles et des entités ; d’analyser l’exposition aux risques structurels du Groupe et de définir des actions de couverture ; d’assurer la veille réglementaire en matière de risques structurels ; de la définition des principes de gestion ALM au sein du Groupe ; de la définition du cadre normatif de mesure des risques structurels ; de la validation des modèles appliqués par les entités du Groupe en matière de risques structurels ; du recensement, de la consolidation et du reporting des risques structurels du Groupe ; n du contrôle des limites. Dépendant hiérarchiquement du Directeur financier du Groupe, le Département de suivi des risques ALM est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques, à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur financier. Il est intégré dans la gouvernance de la filière risques du Groupe au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne. n Les entités sont responsables de la maîtrise des risques structurels À ce titre, elles appliquent les normes définies au niveau du Groupe, développent les modèles, mesurent les risques et mettent en place les couvertures. Un responsable risques structurels rattaché à la Direction financière dans chaque entité est chargé du suivi de ces risques (contrôle de niveau 1). Le reporting qu’il effectue auprès de la Direction financière du Groupe est réalisé via un système communautaire. Les entités de Banque de détail en France ou à l’étranger ont en général un comité ALM ad-hoc responsable de valider les modélisations utilisées, de gérer leurs expositions aux risques de taux et de change et de mettre en place les programmes de couvertures en conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites validées par le Comité financier. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 397 4.2. RISQUE STRUCTUREL DE TAUX Le risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre des activités structurelles, à savoir, les opérations commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre pour chacune des entités consolidées. Le risque structurel de taux provient principalement des positions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à taux fixe sur les échéances futures. n Objectif du Groupe L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de s’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible le degré d’exposition de chaque entité du Groupe. À cet effet, la gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe, validées par le Comité financier. La sensibilité ainsi encadrée est définie comme la variation, pour une hausse parallèle des taux de 1 %, de la valeur actuelle nette financière des positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits) futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifs et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la sensibilité de la marge d’intérêt annuelle). La limite fixée au niveau du Groupe est de 1 Md EUR. n Mesure et suivi du risque structurel de taux Société Générale utilise plusieurs indicateurs pour mesurer le risque de taux d’intérêt global du Groupe. Les trois plus importants sont : n n n les gaps de taux (différence d’encours entre actifs et passifs à taux fixe par maturité) : l’échéancier des positions à taux fixe est le principal outil de suivi permettant d’évaluer les caractéristiques des opérations de couverture nécessaires, il est calculé de manière statique ; la valeur économique est un la sensibilité de indicateur supplémentaire, de nature synthétique, qui sert à fixer les limites applicables aux diverses entités ; il est mesuré comme la sensibilité de la valeur économique du bilan à une variation de taux. Cette mesure est calculée pour toutes les devises auxquelles le Groupe est exposé ; la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt dans divers scenarii de stress tient compte de la sensibilité générée par la production commerciale future sur une période glissante de trois ans, elle est calculée de manière dynamique. Les analyses du risque structurel de taux reposent sur l’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir. Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou facturées à taux fixe et de leur échéancement. Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment, sans affectation a priori des ressources aux emplois. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et les remboursements anticipés de crédits), complétés d’hypothèses à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts à vue principalement). La détermination des positions à taux fixe (excédents ou déficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définie ci-dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt. Cette sensibilité est définie comme la variation de la valeur actuelle nette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée et parallèle de la courbe des taux de 1 %. Par ailleurs, le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux fixe dans des scenarii de déformations de la courbe des taux (pentification et aplatissement). La mesure de la sensibilité de la marge d’intermédiation dans différentes configurations de la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités significatives. En 2014, la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un niveau inférieur à 1,5 % des fonds propres prudentiels et est restée sous sa limite fixée à 1 Md EUR. L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait ressortir les points suivants : n n n n n les encours de dépôts de la Banque de détail en France, considérés comme étant largement à taux fixe, excèdent, au- delà de 1 an, les emplois à taux fixe. Les opérations de macro- couverture sont réalisées principalement sous la forme de swaps de taux d’intérêt, afin de maintenir la sensibilité des réseaux, dans le cadre des hypothèses retenues, à l’intérieur des limites. À fin décembre 2014, la sensibilité de la valeur économique des réseaux en France, issue de leurs actifs et passifs libellés essentiellement en euros ressort à 76 M EUR ; les opérations commerciales avec les grandes entreprises sont adossées (en général de manière unitaire) et ne génèrent donc pas de risque de taux ; les opérations commerciales avec les clients des filiales de services financiers sont adossées en général en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible ; les opérations commerciales réalisées à partir de nos filiales et succursales situées dans des pays à devises faibles peuvent générer des positions structurelles de taux qui restent réduites à l’échelle du Groupe. En raison du faible développement des marchés financiers dans certains pays, ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurs positions de taux de manière optimale ; les opérations de gestion propre sont bien adossées. Les positions résiduelles, qui sont aussi réduites, résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas été intégralement replacée sur la durée souhaitée. La sensibilité aux variations de taux des principales entités du Groupe représente globalement un montant de 35 M EUR (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1 %) au 31 décembre 2014. Ces entités représentent 90 % des encours de crédits clientèle du Groupe. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 393 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 398 | TABLEAU 1 : POUR CE PÉRIMÈTRE D’ENTITÉS, MESURE AU 31 DÉCEMBRE 2014 DE LA SENSIBILITÉ | À UNE VARIATION DES TAUX DE +1 %, INDIQUÉE PAR MATURITÉ Inférieure à un an Entre 1 et 5 ans Au-delà de 5 ans Sensibilité totale (249) 207 35 (En M EUR) 77 n n n 4.3. RISQUE STRUCTUREL DE CHANGE Le risque structurel de change trouve pour l’essentiel son origine dans : les dotations et titres de participation en monnaie étrangère financés par achat de devises ; les réserves dans les implantations étrangères ; le réemploi, pour des raisons réglementaires locales, des fonds propres de certaines implantations étrangères dans une devise différente de celle des apports. n Objectif du Groupe La politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio Common Equity Tier 1 aux variations des taux de change des devises dans lesquelles il opère. A cet effet, Société Générale peut décider d’acheter des devises pour financer ses investissements à très long terme en devises afin de créer des positions de change structurelles dont les revalorisations seront comptabilisées au travers des écarts de conversion. n Mesure et suivi du risque structurel de change Les positions de change structurelles sont analysées à partir des actifs et passifs en devises issus des opérations commerciales et des opérations de gestion propre pour chacune des entités consolidées. Le Groupe suit les positions de change structurelles dans les différentes devises et pilote la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 aux variations de taux de change. En 2014, la gestion des positions de change structurelles a permis de réduire la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 aux variations de taux de change (la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 est encadrée par des limites par devises déterminées en fonction de l’appétit au risque du Groupe dans ces devises). 4.4. LA COUVERTURE DES RISQUES DE TAUX ET DE CHANGE Afin de couvrir certains risques de marché de la Banque de Financement et d’Investissement, le Groupe a mis en place des couvertures qui sont qualifiées comptablement de couverture de juste valeur ou de couverture de flux de trésorerie selon les risques ou les instruments financiers à couvrir. Afin de qualifier comptablement ces opérations d’opérations de couverture, le Groupe documente de façon détaillée, dès sa mise en place, la relation de couverture en précisant le risque couvert, la stratégie de gestion du risque et la façon dont l’efficacité sera démontrée. Cette efficacité est vérifiée lorsque les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’élément couvert sont presque totalement compensées par les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’élément de couverture, le rapport attendu entre les deux variations étant compris dans la fourchette 80 %-125 %. L’efficacité est mesurée trimestriellement de façon prospective (efficacité escomptée sur les périodes futures) et rétrospective 394 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (efficacité constatée sur les périodes passées). Si l’efficacité sort de la fourchette précitée, la comptabilité de couverture est arrêtée. n Couverture de juste valeur Dans le cadre de ses activités et afin de couvrir les actifs et passifs financiers à taux fixe contre les variations de taux d’intérêt à long terme, essentiellement les prêts/emprunts, les émissions de titres et les titres à taux fixe, le Groupe met en place des relations de couverture qualifiées comptablement de couverture de juste valeur en utilisant principalement des swaps de taux d’intérêt. L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable de la juste valeur d’un élément qui, en principe, n’affecte pas le compte de résultat mais qui pourrait l’affecter en cas de sortie de l’élément du bilan. L’efficacité prospective est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scenarii probables d’évolution des paramètres de marché ou par une analyse de régression issue d’une relation statistique (corrélation) entre certaines des composantes de l’élément couvert et de l’instrument de couverture. L’efficacité rétrospective est appréciée en comparant les variations de juste valeur de l’instrument de couverture avec les variations de juste valeur de l’élément couvert. n Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie sur taux d’intérêt permettent de couvrir le risque que les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier à taux variable fluctuent en raison des variations des taux d’intérêt du marché. L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable des flux de trésorerie futurs d’un élément susceptible d’affecter le compte de résultat. La Banque de Financement et d’Investissement est exposée à la variation dans le futur des flux de trésorerie sur ses besoins de refinancement à court et à moyen terme. Le besoin de refinancement hautement probable est déterminé en fonction de données historiques établies par activité et représentatives des encours du bilan. Ces données peuvent être revues à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des modes de gestion. L’efficacité de la couverture est mesurée par la méthode du dérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé hypothétique répliquant exactement les caractéristiques de l’élément couvert (en terme de notionnel, de date de refixation des taux, de taux…), de sens inverse à l’élément couvert, et dont la juste valeur est nulle à la mise en place de la relation de couverture, puis à comparer les variations de juste valeur attendues du dérivé hypothétique avec celles de l’instrument de couverture (analyse de sensibilité) ou à effectuer une analyse de régression pour l’efficacité prospective de la couverture. En outre, seule la « sur-couverture » donne lieu à la constatation d’une inefficacité. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 399 Les tableaux suivants présentent le montant, ventilé par date prévisionnelle de tombée, des flux de trésorerie faisant l’objet d’une couverture de flux de trésorerie et le montant des transactions hautement probables couvertes. 31.12.2014 (En M EUR) Flux de trésorerie variables couverts (taux…) Transaction future hautement probable Autres (change…) Total flux de trésorerie couverts en Cash Flow Hedge 31.12.2013 (En M EUR) Flux de trésorerie variables couverts (taux…) Transaction future hautement probable Autres (change…) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans 344 332 281 957 745 275 249 570 521 32 1 123 968 427 161 1 029 42 \- 1 071 1 276 (0) \- Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total 2 062 1 286 386 3 734 Total 3 149 802 411 4 363 Total flux de trésorerie couverts en Cash Flow Hedge 1 269 1 556 1 276 n Couverture d’un investissement net dans une entreprise étrangère n le Comité financier est l’instance de suivi des risques structurels et de pilotage des ressources rares. A ce titre, le COFI : L’objectif de la couverture d’un investissement net dans une entreprise étrangère est de se prémunir contre le risque de change. L’élément couvert est un investissement réalisé dans un pays dont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle du Groupe. Il s’agit donc de couvrir la situation nette d’une filiale étrangère contre un risque de change par rapport à la devise fonctionnelle de l’entité. 5\. LE RISQUE DE LIQUIDITÉ Le risque de liquidité se définit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à ses flux de trésorerie sortants ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité en situation courante ou en situation de crise. 5.1. GOUVERNANCE ET ORGANISATION Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité sont établis au niveau des instances de gouvernance du Groupe, dont les fonctions en matière de liquidité sont résumées ci-dessous : n le Conseil d’administration du Groupe : fixe le niveau de tolérance au risque en matière de liquidité dans le cadre de l’exercice d’appétit au risque du Groupe, dont l’horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie »), examine régulièrement la situation du risque de liquidité du Groupe (a minima sur base trimestrielle) ; n le Comité exécutif du Groupe : fixe les cibles budgétaires Groupe de liquidité sur proposition de la Direction financière du Groupe, alloue la liquidité au niveau des métiers et de la Trésorerie Groupe sur proposition de la Direction financière du Groupe ; – – – – se réunit toutes les six semaines sous la présidence du Président-Directeur général ou d’un Directeur général délégué avec des représentants de la Direction des risques, de la Direction financière et du développement et des piliers, supervise et valide l’encadrement des risques structurels de liquidité, évalue périodiquement le respect de la trajectoire budgétaire de liquidité, statue le cas échéant sur la mise en œuvre de mesures correctrices, statue le cas échéant sur des questions méthodologiques en matière de gestion du risque de liquidité, – examine les évolutions réglementaires et leur impact. Les piliers sont responsables de la gestion du risque de liquidité sur leur périmètre et relèvent d’une supervision directe de la Direction financière du Groupe. Les piliers sont responsables du respect des contraintes réglementaires auxquelles sont soumises les entités de leur périmètre de supervision. La Direction financière du Groupe assure la gestion, le pilotage et le suivi du risque de liquidité via trois départements distincts, veillant à respecter un principe de séparation des fonctions de pilotage, d’exécution et de contrôle des risques : n le Département du pilotage financier et stratégique, chargé : d’établir la trajectoire financière du Groupe, dans le respect de ses objectifs stratégiques, des obligations réglementaires et des attentes du marché, d’assurer la cohérence du pilotage de la liquidité avec les autres objectifs du Groupe en matière de rentabilité et de ressources rares, de proposer et suivre la trajectoire budgétaire au niveau des métiers, 119 391 74 584 160 100 1 261 – – – – – – – – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 395 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 400 – – – – – – – – d’assurer la veille réglementaire et l’élaboration des normes de pilotage pour les piliers; n le Département de gestion du bilan et du financement, chargé : de l’exécution du plan de financement du Groupe à court terme, et à long terme, de la supervision et de la coordination des fonctions de Trésorerie du Groupe, d’assurer une veille de marché et d’apporter son expertise opérationnelle lors de la fixation des cibles Groupe et de l’allocation de la liquidité aux métiers, de la gestion du collatéral utilisé dans les opérations de refinancement (Banques Centrales, covered bonds, titrisations, financements sécurisés), de la gestion de la centrale financière du Groupe (gestion de la liquidité et des fonds propres au sein du Groupe), y compris des grilles de liquidité internes, n le Département de contrôle et suivi des risques structurels, chargé : de la supervision, et du contrôle des risques structurels (taux, change, liquidité) portés par le Groupe, en particulier du contrôle des modèles de risques structurels, eu égard aux principes et méthodologies définis, du suivi du respect des limites établies et des pratiques de gestion par les divisions, lignes-métiers et entités du Groupe. financier, ce Dépendant hiérarchiquement du Directeur département est rattaché fonctionnellement au Directeur des risques. En outre, plusieurs départements de la Direction des risques la contribuent, conjointement avec supervision opérationnelle du risque de liquidité. Leur action est coordonnée par le Département de suivi transversal des risques sous la direction du Directeur des risques. Elle concerne en particulier : la Direction financière, à la revue indépendante des modèles relatifs aux activités de marché ; la validation de l’ensemble des modèles de liquidité du Groupe dans le cadre d’une gouvernance centralisée ; l’instruction des demandes de limites portant sur des indicateurs de risque de liquidité et le suivi des éventuels dépassements de ces limites. 5.2. GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ L’objectif premier du Groupe est d’assurer le refinancement de ses activités à un coût optimal, en gérant le risque de liquidité et en respectant les contraintes réglementaires. Le dispositif de pilotage de la liquidité permet d’encadrer le bilan autour d’une structure cible d’actifs et de passifs, cohérente avec l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration : la structure d’actif doit permettre aux métiers de développer leur activité de façon économe en liquidité et compatible avec la structure de passif cible. Ce développement doit veiller au respect des impasses de liquidité définies au sein du Groupe (en scenario statique ou en stress), ainsi que des exigences réglementaires ; la structure de passif est fonction de la capacité des métiers à collecter des ressources auprès de la clientèle et de la capacité du Groupe à lever durablement des ressources sur les marchés, dans le respect de son appétit pour le risque. n n n n n 396 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n Ce dispositif de pilotage s’appuie sur une mesure et un encadrement des impasses de liquidité des métiers en scenario de référence ou en situation de stress, de leurs besoins de financement auprès du Groupe, du financement levé sur le marché par le Groupe, des gisements d’actifs éligibles et de la contribution des métiers aux ratios réglementaires ; les métiers doivent respecter des impasses statiques en liquidité nulles ou faibles, dans les limites de fonctionnement de leurs activités, en se retournant vers la trésorerie centrale du Groupe ; celle-ci peut porter le cas échéant une position de transformation/ antitransformation qu’il lui appartient de suivre, gérer et piloter dans le cadre des limites de risque qui lui sont fixées ; les stress tests internes de liquidité, déterminés à partir de scenarii systémiques, spécifiques ou combinés, sont encadrés au niveau du Groupe. Ils sont utilisés pour s’assurer du respect de l’horizon de survie fixé par le Conseil d’administration et calibrer le montant de la réserve de liquidité. Ils sont accompagnés d’un plan d’urgence (Contingency Funding Plan) prévoyant des actions à mener en cas de crise de liquidité. La réserve de liquidité du Groupe comprend le cash placé en Banques centrales et les actifs pouvant être utilisés pour faire face aux flux sortants de trésorerie dans un scénario de stress. Les actifs de la réserve sont disponibles, c’est-à-dire non utilisés en garantie ou en collatéral d’une quelconque opération. Ils sont pris en compte dans la réserve après application d’une décote reflétant leur valorisation attendue sous stress. La réserve de liquidité du Groupe comprend des actifs pouvant être librement transférés au sein du Groupe ou utilisés pour faire face à des flux sortants de liquidité au niveau des filiales en cas de crise. La composition de la réserve de liquidité est revue régulièrement au sein d’un comité spécifique réunissant la Direction financière, la Direction des risques et la Direction du pilier GBIS et est ajustée par délégation du Comité financier ; les besoins de financements des métiers (court et long terme) sont encadrés en fonction des objectifs de développement des franchises et en cohérence avec les capacités et cibles de levées de ressources du Groupe ; un plan de financement long terme, complément des ressources levées par les piliers, est dimensionné pour satisfaire les remboursements des échéances à venir et financer la croissance des métiers. Il tient compte des capacités de placement du Groupe, veille à optimiser le coût des levées et respecter les contraintes d’emprise sur les marchés ; la diversification en terme d’émetteurs, de bassins d’investisseurs est également recherchée et pilotée. Concernant les actifs mobilisés dans le cadre de financements collatéralisés, au sein des financements de marché, le Groupe suit avec attention la proportion de financements collatéralisés et le taux de surcollatéralisation associé. L’objectif est d’optimiser l’utilisation du collatéral disponible dans le Groupe, respecter ses obligations existantes et minorer le coût de refinancement global. les ressources court terme du Groupe sont dimensionnées afin de financer les besoins court terme des métiers, sur des horizons correspondant à leur gestion et dans le cadre de limites d’emprise sur le marché. Comme évoqué ci-dessus, elles sont dimensionnées au regard de la réserve de liquidité à l’actif, en fonction de l’horizon de survie sous stress fixé ainsi que l’objectif de LCR du Groupe (Cf. infra) ; 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS NOTE 4 Page 401 6.2. RESPECT DES RATIOS RÉGLEMENTAIRES Les réformes Bâle 3 sont mises en œuvre dans l’Union européenne par le biais d’un règlement et d’une directive (respectivement CRR et CRD4), qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2014. Le ratio de solvabilité est calculé conformément aux modalités de calcul telles que définies par le CRR et précisées par les normes techniques de réglementation de l’Autorité Bancaire Européenne (RTS), y compris le projet de normes techniques relatif à l’évaluation prudente (RTS PVA). Le ratio est établi sur une base consolidée « bancaire » et élimine la contribution des entités d’assurance. Les fonds propres prudentiels sont composés des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1), des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) et des fonds propres de catégorie 2 (T2). La réglementation Bâle 3 prévoit des déductions applicables pour l’essentiel aux fonds propres de base de catégorie 1. Le ratio de solvabilité représente le montant des fonds propres disponibles pour couvrir l’ensemble des risques auxquels le Groupe est exposé. Les exigences minimales de fonds propres réglementaires sont fixées à 8 % (déclinées en 4 % sur le CET1 et 5,5 % sur le Tier 1 en 2014) des risques exprimés en terme d’expositions pondérées pour ce qui concerne les risques de crédit et d’exigences de fonds propres multipliées par 12,5 pour les risques de marché et les risques opérationnels, calculés à partir de modèles internes pour lesquels le Groupe a obtenu dès 2007 l’autorisation de la Commission bancaire. Tout au long de l’année 2014, le groupe Société Générale a respecté ses exigences minimales en matière de ratios prudentiels de solvabilité. 6.3. REVUE DE LA QUALITÉ DES ACTIFS PAR LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE Au cours de l’exercice 2014, la Banque Centrale Européenne (BCE) a réalisé une revue de la qualité des actifs (« Asset Quality Review ») et des tests de résistance (« Stress Tests ») auxquels ont été soumises les principales banques européennes en préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro. Les résultats de cette revue ont été publiés par la BCE et l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) le 26 octobre 2014. La BCE et l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ont tout d’abord revu en profondeur les méthodologies comptables de la banque. Les régulateurs ont ensuite sélectionné et passé en revue près de la moitié des expositions du Groupe selon une méthodologie propre à la BCE, déterminée pour les besoins de l’exercice, portant principalement sur le provisionnement des risques de crédit et la valorisation des risques de marché. Cette revue n’a pas eu d’impact significatif sur les comptes du Groupe ni sur les règles d’évaluation et de présentation de ces comptes. n le pilotage du Groupe tient compte du respect de ratios réglementaires cibles, les métiers étant encadrés sur leur contribution à ces ratios. Il s’agit en particulier du « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), ratio préconisé par le Comité de Bâle au niveau international et dont la définition a été finalisée par un acte délégué de la Commission Européenne le 10 octobre 2014, sur la base des standards techniques recommandés par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). Ce ratio a pour objectif de s’assurer que les banques disposent d’un coussin d’actifs liquides ou d’espèces suffisant pour soutenir durant un mois un stress sévère, combinant une crise de marché et une crise spécifique. Le niveau minimal du ratio est fixé au 1er octobre 2015 à 60 % pour atteindre 100 % au 1er janvier 2018. Au 31 décembre 2014, le LCR du Groupe est supérieur à 100 %. La situation du Groupe en terme de liquidité a également permis le respect du coefficient de liquidité standard ACPR (ratio défini dans le cadre de la réglementation française en vigueur) qui est resté systématiquement supérieur au minimum requis de 100 % en 2014. Enfin, la liquidité est encadrée en prix via le barème de refinancement interne : les financements alloués aux métiers leur sont facturés sur la base de barèmes devant refléter le coût de la liquidité pour le Groupe. Ce dispositif vise à optimiser l’utilisation des sources de financements externes par les métiers et sert à piloter les équilibres de financement du bilan. Société Générale a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir. 6\. GESTION DU CAPITAL ET RESPECT DES RATIOS RÉGLEMENTAIRES 6.1. DESCRIPTION DE LA MANIÈRE DONT LE GROUPE GÈRE SON CAPITAL La politique d’utilisation des fonds propres répond à plusieurs priorités : à objectif de capitalisation donné, assurer la croissance interne, la gestion et l’optimisation du portefeuille d’activités du groupe et maintenir une politique cohérente et lisible vis-à-vis des actionnaires (en matière de versements de dividendes notamment). Pour ce faire, le groupe Société Générale définit un objectif de capital en fonction d’un ensemble de facteurs internes au Groupe (rating cible, business mix, profil de risque et stratégie du Groupe) et externes (niveau de fonds propres de la concurrence, attentes du marché, capitalisation minimum attendue par les autorités de supervision). Le capital est également dimensionné pour couvrir des pertes extrêmes calculées à travers des stress tests globaux intégrant l’ensemble du profil de risque du Groupe et permettant de mesurer sa résilience à des scenarii de crises macro-économiques. Le maintien de cet objectif est assuré par la planification financière : elle simule l’équilibre des ressources par rapport aux besoins en fonds propres et les leviers actionnables sur le capital. La gestion du capital s’appuie sur les données collectées dans le cadre du budget et du plan stratégique du Groupe qui sont actualisées périodiquement. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 397 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉSÉTATS FNANCERS6 Page 402 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 5 CAISSE ET BANQUES CENTRALES Note 5 (En M EUR) Caisse Banques centrales Total 31.12.2014 31.12.2013* 2 740 54 325 57 065 2 741 63 857 66 598 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 398 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 403 NOTE 6 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 6 ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 31.12.2014 Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(2) Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(2) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(2) 31.12.2013* Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(2) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(2) Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(2) Total 59 216 7 661 857 67 734 72 918 2 458 480 75 856 84 971 18 144 205 5 193 120 861 133 715 \- 90 164 111 149 343 121 222 1 200 279 120 184 069 4 399 89 172 96 029 Total 1 115 549 303 784 89 477 280 882 30 754 9 890 15 135 \- \- 126 731 14 659 275 66 10 082 8 264 41 70 8 375 205 550 16 071 15 209 \- 275 11 499 862 14 831 177 216 198 12 577 15 029 \- 177 25 025 15 791 821 41 637 19 763 15 911 484 36 158 2 \- \- Instruments de taux d'intérêts 27 142 083 2 401 144 511 98 105 900 1 920 107 918 848 22 039 112 389 17 244 33 Instruments sur actions et indices 292 22 734 477 28 21 623 414 Instruments sur matières premières 8 526 370 \- 3 267 226 \- \- 8 9 446 222 116 78 38 11 10 117 224 440 100 1 175 205 050 3 554 209 779 564 158 375 3 133 162 072 170 405 354 556 5 575 530 536 204 396 270 315 4 401 479 112 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2) (1) Y compris les OPCVM. (2) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. (3) Dont titres reçus en pension livrée pour 118 870 M EUR au 31 décembre 2014 contre 88 768 M EUR au 31 décembre 2013*. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 399 (En M EUR) Portefeuille de transaction Obligations et autres instruments de dettes Actions et autres instruments de capitaux propres(1) Autres actifs financiers Sous-total portefeuille de transaction dont titres prêtés Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Obligations et autres instruments de dettes Actions et autres instruments de capitaux propres(1) Autres actifs financiers Actifs distincts pour régimes d'avantages du personnel Sous-total actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat dont titres prêtés Dérivés de transaction Instruments fermes Swaps FRA Instruments conditionnels Options sur marchés organisés Options de gré à gré Caps, floors, collars Instruments de change Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments fermes-Futures Instruments conditionnels Dérivés de crédit Autres instruments financiers à terme Instruments sur marchés organisés Instruments de gré à gré Sous-total dérivés de transaction Total instruments financiers à la juste valeur par résultat(3) 11 001 \- 104 331 726 178 32 724 6 552 22 999 17 589 5 410 23 503 1 628 21 875 8 896 6 613 2 283 9 563 308 163 145 \- 99 35 80 065 20 552 7 167 17 666 13 295 4 371 22 065 1 778 20 287 3 493 2 787 706 10 595 335 162 173 Page 404 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 6 PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT Total 17 944 54 931 3 143 1 586 102 317 843 186 34 372 7 306 23 862 18 383 5 479 27 584 1 816 25 768 8 409 5 964 2 445 9 495 858 32 826 31.12.2014 31.12.2013* Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(4) Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(4) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(4) Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(4) Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(4) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(4) 67 4 203 3 133 1 584 3 8 990 9 579 50 728 7 \- 142 955 203 269 8 298 \- 3 2 256 143 214 44 229 4 733 1 155 \- \- 13 797 56 570 17 \- 98 996 169 380 8 559 220 818 50 117 10 039 229 536 Total 9 904 23 701 13 100 812 \- 2 120 4 750 1 157 99 116 (En M EUR) Portefeuille de transaction Dettes représentées par un titre Dettes sur titres empruntés Obligations et autres instruments de dettes vendus à découvert Actions et autres instruments de capitaux propres vendus à découvert Autres passifs financiers Sous-total portefeuille de transaction(6) Dérivés de transaction Instruments fermes Swaps FRA Instruments conditionnels Options sur marchés organisés Options de gré à gré Caps, floors, collars Instruments de change Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments fermes-Futures Instruments conditionnels Dérivés de crédit Autres instruments financiers à terme Instruments sur marchés organisés Instruments de gré à gré Sous-total dérivés de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat(6)(7) Total instruments financiers à la juste valeur par résultat(5) Instruments de taux d'intérêts 45 142 638 2 341 145 024 76 102 785 1 856 104 717 75 236 177 25 21 292 7 987 19 118 14 565 4 553 27 053 1 918 25 135 3 781 2 756 1 025 10 055 804 60 744 1 103 22 709 50 320 18 636 162 Instruments sur actions et indices 718 25 452 1 414 192 24 447 2 414 Instruments sur matières premières \- 8 198 211 \- 3 690 91 \- 11 9 223 846 272 1 9 642 798 360 1 1 877 209 066 4 289 215 232 159 998 4 884 165 528 149 26 756 17 375 44 280 19 145 11 089 30 719 11 016 439 091 30 223 480 330 51 248 348 523 26 012 425 783 53 5 646 485 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (4) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. (5) Dont titres donnés en pension livrée pour 141 545 M EUR au 31 décembre 2014 contre 99 097 M EUR au 31 décembre 2013*. MONTANT REMBOURSABLE À MATURITÉ DES PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR SUR OPTION PAR RÉSULTAT 31.12.2014 31.12.2013 Juste valeur Montant remboursable à maturité Différence entre la juste valeur et le montant remboursable à maturité Juste valeur Montant remboursable à maturité Différence entre la juste valeur et le montant remboursable à maturité (En M EUR) Total passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat(6)(7) 44 280 43 767 513 30 719 31 308 (589) (6) La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a généré une charge de 139 M EUR au 31 décembre 2014. Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe sont évalués à l’aide de modèles tenant compte des conditions les plus récentes de refinancement effectif du groupe Société Générale sur les marchés et de la maturité résiduelle des passifs concernés. (7) Dont 37 642 M EUR d’émissions structurées. 400 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 405 NOTE 6 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 MOUVEMENTS SUR LES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT DONT LA VALORISATION EST BASÉE SUR DES PARAMÈTRES NON OBSERVABLES (NIVEAU 3) Portefeuille de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de transaction Obligations et autres instruments de dettes Actions et autres instruments de capitaux propres Obligations et autres instruments de dettes Actions et autres instruments de capitaux propres Autres actifs financiers Instruments dérivés de taux d’intérêt Instruments dérivés de change Instruments dérivés sur actions et indices Instruments dérivés sur matières premières Dérivés de crédit Autres actifs financiers 1 303 (En M EUR) Solde au 1er janvier 2014 Acquisitions Cessions/ Remboursements Transfert vers Niveau 2(8) Transfert depuis Niveau 2(8) Gains et pertes de la période(9) Différences de change Variations de périmètre et autres Solde au 31 décembre 2014 480 721 (364) (26) 22 13 11 \- 857 (1) \- \- \- \- \- \- \- (156) (637) (13) (34) (216) 70 3 (7) \- \- \- \- \- 216 21 (31) (8) \- \- 7 \- 198 489 (10) 15 9 5 \- 1 920 406 (30) 145 595 2 \- 33 5 (1) 17 71 \- \- 414 36 (34) (39) \- 54 46 \- 226 106 440 24 \- \- 58 14 \- (84) 40 (64) (24) \- \- \- \- \- 2 \- 38 Autres instruments financiers à terme Total instruments financiers à la juste valeur par résultat 100 4 401 \- \- \- \- 8 \- (30) 1 811 (1 492) (191) 239 700 107 \- (8) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. (9) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat. 343 66 205 550 2 401 112 477 370 116 78 5 575 MOUVEMENTS SUR LES PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT DONT LA VALORISATION EST BASÉE SUR DES PARAMÈTRES NON OBSERVABLES (NIVEAU 3) Portefeuille de transaction Instruments dérivés de transaction Dettes représentées par un titre Dettes sur titres empruntés Actions et autres instruments de capitaux propres vendus à découvert Autres passifs financiers Instruments dérivés de taux d’intérêt Instruments dérivés de change Instruments dérivés sur actions et indices Instruments dérivés sur matières premières Dérivés de crédit Autres instruments financiers à terme Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Total instruments financiers à la juste valeur par résultat 13 2 120 1 856 162 2 414 91 360 1 11 089 26 012 (En M EUR) Solde au 1er janvier 2014 Émissions Rachats/reventes Remboursements Transfert vers Niveau 2(10) Transfert depuis Niveau 2(10) Gains et pertes de la période(11) Différences de change Solde au 31 décembre 2014 9 904 1 724 (1 205) (1 742) (1 213) 440 115 275 8 298 \- \- \- \- \- \- (3) (10) 140 (91) (54) 52 (123) (2) (11) (134) \- \- 13 (8) 2 \- \- 86 603 21 \- 5 \- \- \- \- 5 7 (937) (24) (123) 21 (2) 58 \- \- (2) 16 (71) (1) 50 \- \- \- \- 63 5 \- \- (67) 9 93 \- \- \- \- \- \- \- \- 8 977 10 708 319 (1 894) (2 555) (4 321) (1 226) (2 781) 46 621 104 631 1 404 464 256 2 341 1 414 211 272 1 17 375 30 223 (10) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. (11) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 401 Page 406 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 7 Note 7 INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE (En M EUR) COUVERTURE DE JUSTE VALEUR Instruments de taux d'intérêt Instruments fermes Swaps Instruments conditionnels Caps, floors, collars Instruments de change Instruments fermes Swaps financiers de devises Change à terme Instruments sur actions et indices Instruments conditionnels sur actions et indices COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE Instruments de taux d'intérêt Instruments fermes Swaps Instruments de change Instruments fermes Swaps financiers de devises Change à terme Autres instruments financiers Instruments sur marchés organisés Total 31.12.2014 31.12.2013* Actif Passif Actif Passif 18 326 10 261 10 711 9 364 150 162 \- 1 \- 22 \- 10 33 48 \- 2 \- 30 1 3 704 301 488 219 \- 61 44 19 448 219 54 35 10 902 10 53 129 11 474 163 29 6 9 815 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 402 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 407 NOTE 8 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 8 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 31.12.2014 31.12.2013* Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(2) Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(2) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(2) Valorisation par des prix cotés sur des marchés actifs (N1)(2) Valorisation à l’aide de données observables autres que les prix cotés (N2)(2) Valorisation utilisant principalement des données non observables de marché (N3)(2) 113 741 14 453 327 128 521 100 925 15 766 247 116 938 11 543 1 556 82 13 181 9 945 1 081 134 11 160 125 284 16 009 409 141 702 110 870 16 847 381 128 098 158 404 1 458 2 020 381 365 1 388 2 134 Total (268) 1 (1 245) 8 (525) 19 (En M EUR) Activité courante Obligations et autres instruments de dettes dont dépréciation** Actions et autres instruments de capitaux propres(1) dont créances rattachées dont perte de valeur** Sous-total activité courante Titres actions détenus à long terme dont créances rattachées dont perte de valeur Total des actifs financiers disponibles à la vente dont titres prêtés 125 442 16 413 1 867 143 722 111 251 17 212 1 769 130 232 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). ** Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013. (1) Y compris les OPCVM. (2) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. MOUVEMENTS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE Transferts en actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance Variations de périmètre et autres Gains et pertes sur variations de juste valeur de la période comptabilisés en capitaux propres Variation des dépréciations sur titres à revenu fixe comptabilisée en résultat (En M EUR) Solde au 1er janvier Acquisitions Cessions/remboursements(3) Dont : augmentation reprise autres Variation des créances rattachées Différences de change Solde au 31 décembre Pertes de valeur sur titres à revenu variable comptabilisées en résultat (3) Les cessions sont valorisées selon la méthode du coût moyen pondéré. Total (295) 1 (1 400) \- (454) 601 2014 130 232 127 281 (118 697) (3 639) (1 359) 7 107 27 (6) 42 (9) (33) (60) 2 863 143 722 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 403 Page 408 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 8 VARIATION DU STOCK D’ACTIFS DISPONIBLES À LA VENTE DONT LA VALORISATION EST BASÉE SUR DES PARAMÈTRES NON OBSERVABLES (NIVEAU 3) Obligations et autres instruments de dettes Actions et autres instruments de capitaux propres Titres actions détenus à long terme (En M EUR) Solde au 1er janvier 2014 Acquisitions Cessions/remboursements Transfert vers Niveau 2(4) Transfert vers Niveau 1(4) Transfert depuis Niveau 2(4) Dont : augmentation reprise Variation des créances rattachées Différences de change Variations de périmètre et autres Solde au 31 décembre 2014 Gains et pertes sur variations de juste valeur de la période comptabilisés en capitaux propres Variation des dépréciations sur titres à revenu fixe comptabilisée en résultat Pertes de valeur sur titres à revenu variable comptabilisées en résultat (4) Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3. 247 218 (132) 1 \- \- \- \- \- \- \- 1 \- (8) 327 (En M EUR) Total Gains et pertes latents sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente Gains et pertes latents sur instruments de dette disponibles à la vente Gains et pertes latents sur actifs reclassés en prêts et créances Gains et pertes latents des sociétés d'assurance Dont : sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts et créances participation aux bénéfices différée 134 (52) (48) 44 \- \- \- \- \- \- \- \- 4 \- 82 488 1 362 \- 400 1 384 9 091 (10 075) 2 250 1 388 125 (278) 41 \- \- \- \- \- \- (11) 8 25 160 1 458 (21) (612) \- (187) (262) (533) 608 (820) Total 1 769 343 (462) (48) 86 \- \- \- \- \- (11) 9 29 152 1 867 467 750 213 \- \- \- \- 1 430 DÉCOMPOSITION DES GAINS ET PERTES LATENTS COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES Plus-values latentes Moins-values latentes Réévaluation nette 404 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 409 NOTE 9 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31.12.2014 31.12.2013* Note 9 (En M EUR) Comptes et prêts à vue et au jour le jour Comptes ordinaires Prêts et comptes au jour le jour et autres à terme Prêts et comptes à terme(1) Prêts subordonnés et participatifs Créances rattachées Total brut Dépréciation Dépréciation sur créances individualisées Réévaluation des éléments couverts Titres reçus en pension livrée Total net Total (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL 23 625 3 304 21 083 482 153 48 647 (27) 39 48 659 32 050 80 709 81 742 \- 70 534 11 208 81 742 24 912 1 993 21 937 704 248 49 794 (30) 31 49 795 25 625 75 420 76 234 \- 68 610 7 624 76 234 Juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit(2) (1) Au 31 décembre 2014, le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à 89 M EUR contre 161 M EUR au 31 décembre 2013. (2) Ventilation de la juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 405 Page 410 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 1 0 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE Note 10 (En M EUR) Prêts et avances à la clientèle Créances commerciales Autres concours à la clientèle(1) dont crédits de trésorerie dont crédits à l’exportation dont crédits à l’équipement dont crédits à l’habitat dont autres crédits Comptes ordinaires débiteurs Créances rattachées Total brut Dépréciation Dépréciation sur créances individualisées Dépréciation sur groupes d'actifs homogènes Réévaluation des éléments couverts Total net Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Total des prêts et créances sur la clientèle Juste valeur des prêts et créances sur la clientèle(2) 31.12.2014 31.12.2013* 9 616 312 448 89 047 10 815 51 023 106 618 54 945 20 113 2 013 344 190 (13 949) (1 254) 592 329 579 263 14 526 344 368 348 506 \- 113 569 234 937 348 506 10 320 303 747 83 619 11 072 53 325 106 400 49 331 15 647 3 089 332 803 (14 740) (1 209) 400 317 254 252 15 145 332 651 338 358 2 058 91 729 244 571 338 358 (1) Au 31 décembre 2014, le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à 23 723 M EUR contre 25 685 M EUR au 31 décembre 2013. (2) Ventilation de la juste valeur des prêts et créances sur la clientèle par niveau (Cf Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013* (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 406 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 411 NOTES 11-12 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 11 OPÉRATIONS DE LOCATION FINANCEMENT ET ASSIMILÉES (En M EUR) Location financement immobilier Location financement mobilier Créances rattachées Total brut(1) Dépréciation sur créances individualisées Dépréciation sur groupes d'actifs homogènes Total net Juste valeur des créances de location financement et assimilées(2) (1) Au 31 décembre 2014, le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à 1 966 M EUR contre 1 870 M EUR au 31 décembre 2013. (2) Ventilation de la juste valeur des opérations de location financement et assimilées par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2014 31.12.2013 7 997 18 754 59 26 810 (809) (2) 25 999 26 543 \- 1 792 24 751 26 543 29 594 8 169 15 519 5 906 25 317 7 458 13 421 4 438 2 784 1 493 4 372 (4) 4 368 4 451 4 341 91 19 4 451 8 157 20 280 67 28 504 (760) (3) 27 741 28 088 \- \- 28 088 28 088 31 591 7 937 16 360 7 294 26 971 7 242 14 011 5 718 3 087 1 533 993 (4) 989 1 000 863 99 38 1 000 Montant des investissements bruts à moins d'un an de un à cinq ans à plus de cinq ans à moins d'un an de un à cinq ans à plus de cinq ans Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir Produits financiers non acquis Valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur Note 12 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU’À L’ÉCHÉANCE Obligations et autres instruments de dettes (En M EUR) Dépréciation Total actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance(1) Juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance(2) (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL (En M EUR) (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL (1) Dont 3 639 M EUR d’actifs financiers disponibles à la vente transferés en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. (2) Ventilation de la juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 407 Page 412 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 1 3 Note 13 ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔTS dont impôts différés sur reports déficitaires dont impôts différés sur différences temporaires (En M EUR) Créances d'impôts exigibles Actifs d'impôts différés Total Total (En M EUR) Dettes d'impôts exigibles Passifs d'impôts différés 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 1 264 6 183 3 547 2 636 7 447 990 426 1 416 (407) (353) (17) (37) 270 270 (137) 1 228 6 079 3 635 2 444 7 307 1 249 364 1 613 (129) (86) (33) (10) 158 158 29 Les impôts différés sur éléments débités ou crédités directement en capitaux propres s’analysent comme suit : (En M EUR) Sur éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence et qui seront reclassés ultérieurement en résultat Sur éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat Écarts actuariels sur avantages post-emploi Total(1) * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dont -6 M EUR au 31 décembre 2014 sont inclus dans les actifs d’impôts différés et 131 M EUR dans les passifs d’impôts différés contre 121 M EUR et 92 M EUR au 31 décembre 2013. Impôts différés sur reports déficitaires par groupe fiscal présents à l’actif du bilan Au 31 décembre 2014, compte tenu du régime fiscal applicable à chaque entité concernée et d’une projection réaliste de leurs résultats fiscaux, la durée prévisionnelle de recouvrement des actifs d’impôts différés est présentée dans le tableau ci-dessous : (En M EUR) Impôts différés actifs sur reports déficitaires dont groupe fiscal France dont groupe fiscal États-Unis dont autres 31.12.2014 Durée légale du report en avant Durée prévisionnelle de recouvrement 3 547 2 957 377 213 illimité(2) 20 ans \- \- 11 ans 6 ans \- \- (2) En application de la Loi de Finances 2013 (art. 24), l’imputation des déficits est plafonnée à 1 M EUR majoré de 50 % de la fraction du bénéfice imposable de l’exercice excédant ce plafond. La fraction non imputable des déficits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions. 408 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 413 NOTE 14 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 14 AUTRES ACTIFS (En M EUR) Dépôts de garantie versés(1) Total brut Dépréciation Total net Comptes de règlements débiteurs sur opérations sur titres Charges payées ou comptabilisées d'avance Autres débiteurs divers 31.12.2014 31.12.2013* 33 494 7 144 556 24 273 65 467 (229) 65 238 26 330 5 728 559 21 746 54 363 (245) 54 118 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Il s’agit principalement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 409 Page 414 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 1 5 Note 15 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES (En M EUR) 31.12.2013* Acquisitions Cessions Variation de change, de périmètre et reclassements Valeur brute au 31.12.2014 Cumul des amortissements et des dépréciations des éléments d’actifs au 31.12.2013* Dotations aux amortisse- ments de l’année 2014 Dépréciations de l’année 2014 Reprises d’amortis- sements de l’année 2014 Variation de change, de périmètre et reclassements Valeur nette au 31.12.2014 Valeur nette au 31.12.2013* Valeur brute au 1 570 1 950 349 708 4 577 Immobilisations incorporelles Logiciels, frais d’études informatiques Immobilisations générées en interne Immobilisations en cours Autres Sous-total Immobilisations corporelles d’exploitation Terrains et constructions Immobilisations en cours Actifs de location simple des sociétés de Financements spécialisés Autres Sous-total Immeubles de placement Terrains et constructions Immobilisations en cours Sous-total Total immobilisations corporelles et incorporelles LOCATION SIMPLE à moins d'un an de un à cinq ans à plus de cinq ans 95 34 320 4 453 (15) (4) (1) (8) (28) (8) 1 642 (1 305) (130) 203 2 183 (1 372) (236) (260) 14 (51) 408 718 4 951 \- (286) (2 963) \- (35) (401) 38 260 (46) 531 \- (5) 408 392 265 578 349 422 (13) 1 591 1 614 5 298 37 (27) (173) 5 135 (1 685) (166) (11) 63 3 345 3 613 339 226 (3) (137) 425 \- \- \- 425 339 14 985 5 262 25 884 5 184 (4 328) (63) 15 778 290 (185) 3 5 370 (4 772) (3 967) 5 737 (4 543) (370) 26 708 (10 424) (2 496) (350) (3 012) (38) (2) (51) 2 276 129 2 414 28 10 776 10 213 61 1 241 1 295 152 15 787 15 460 393 285 678 2 (102) 328 621 52 54 \- (102) (319) 9 18 639 (161) \- (161) (8) \- (8) \- \- \- 521 18 539 232 285 517 \- \- \- \- \- \- \- \- \- 15 2 \- \- 17 9 \- 69 \- 69 31 139 6 244 (4 673) (412) 32 298 (13 548) (3 421) (51) 2 500 139 17 917 17 591 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (En M EUR) Ventilation du total des paiements minimaux à recevoir Total des paiements minimaux futurs à recevoir 31.12.2014 31.12.2013* 3 007 5 061 23 8 091 2 829 4 270 26 7 125 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 410 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 415 NOTE 16 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Le tableau ci-dessous présente l’évolution sur l’année 2014 des valeurs nettes des écarts d’acquisition des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) depuis le 31 décembre 2013 : Valeur nette au 31.12.2013* Acquisitions et autres aug- mentations Cessions et autres diminutions Pertes de valeur Valeur nette au 31.12.2014 Différence de change Note 16 ÉCARTS D’ACQUISITION (En M EUR) Banque de détail en France Réseaux Société Générale Crédit du Nord Banque de détail et Services Financiers Internationaux Europe Russie Afrique, Asie, Bassin méditerranéen et Outre-mer Assurances Financement d'équipement professionnel Services Financiers Location automobile Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Financement et d'Investissement* Banque Privée Métier Titres TOTAL 3 272 1 910 837 326 511 579 263 10 335 175 859 44 344 471 4 968 \- (74) (525) (38) 4 331 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013 suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et IFRS 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Au 31 décembre 2014, l’UGT Courtage du pilier Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs a été intégrée au sein de l’UGT Banque de Financement et d’Investissement afin de refléter l’intégration verticale de ce métier suite à la prise de contrôle exclusif de Newedge Group. (9) (525) (525) (39) (39) (9) (26) (26) (52) (54) 2 14 5 9 2 686 1 910 798 287 511 \- 254 10 335 177 847 49 327 471 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 411 Page 416 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 1 6 Au 31 décembre 2014, les écarts d’acquisition sont répartis au sein des 11 UGT suivantes : Pilier Activités Banque de détail en France Réseaux Société Générale Réseau de Banque de détail Société Générale, activités de Banque en ligne Boursorama, crédit à la consommation et à l’équipement en France et service de gestion de flux et de paiements Crédit Du Nord Réseau de Banque de détail du Crédit du Nord et de ses 8 banques régionales Banque de détail et Services Financiers Internationaux Europe Russie Banque de détail et crédit à la consommation en Europe incluant notamment l’Allemagne (Hanseatic bank, BDK), l’Italie (Fiditalia), la Roumanie (BRD), la République tchèque (KB, Essox) et la Pologne (Eurobank) Groupe bancaire intégré incluant les marques Rosbank et de ses filiales DeltaCredit et Rusfinance Afrique, Asie, Bassin méditerranéen et Outre-mer Banque de détail et crédit à la consommation dans la zone Afrique, Asie, Bassin méditerranéen et Outre-mer incluant notamment le Maroc (SGMB), l’Algérie, la Tunisie (UIB), le Cameroun (SGBC), la Côte d’Ivoire (SGBCI), la Chine (SG China) et le Sénégal Assurances Activités d’assurance vie et dommages en France et à l’international (Sogecap, Sogessur et Oradéa Vie) Financement des ventes et des équipements professionnels au sein de Société Générale Equipment Finance Services de location longue durée de véhicules et de gestion de flottes automobiles (ALD Automotive) Financement d’équipement professionnel Services Financiers Location automobile Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Financement et d’Investissement Conseil, financement et solutions de marché aux entreprises, institutions financières, secteur public, family offices et services de compensation et d’exécution sur les produits dérivés Banque Privée Métier Titres Solutions de gestion de fortune en France et à l’international Gamme complète de services titres (SGSS) Le Groupe réalise au 31 décembre 2014 un test annuel de dépréciation des UGT auxquelles ont été affectés des écarts d’acquisition. Une UGT se définit comme le plus petit groupe d’actifs identifiable générant des rentrées de trésorerie indépendantes de celles qui découlent d’autres actifs ou groupe d’actifs au sein de l’entreprise. Les tests de dépréciation consistent à évaluer la valeur recouvrable de chaque UGT et à la comparer avec sa valeur comptable. Une perte de valeur est constatée en résultat si la valeur comptable d’une UGT, comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés, est supérieure à sa valeur recouvrable. La perte ainsi déterminée est affectée en priorité à la dépréciation des écarts d’acquisition. La valeur recouvrable d’une UGT est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement la méthode des flux de trésorerie actualisés (« discounted cash-flows ») appliquée globalement à l’échelle de l’UGT. Les flux de trésorerie correspondent aux dividendes distribuables par les entités composant l’UGT en intégrant l’objectif cible de fonds propres du Groupe alloués à chacune. Ils sont déterminés sur la base d’un plan d’affaires élaboré à partir des budgets prévisionnels à trois ans extrapolés sur une période de croissance soutenable (généralement de 6 années supplémentaires), représentative du cycle économique de l’industrie bancaire, puis à l’infini sur la base d’un taux de croissance à long terme (valeur terminale) : n n dans le prolongement des tests 2013, les fonds propres alloués correspondent au 31/12/2014 à 10 % des emplois pondérés ; le taux d’actualisation est calculé sur la base d’un taux d’intérêt sans risque auquel s’ajoute une prime de risque fonction de l’activité sous-jacente de l’UGT concernée. Cette prime de risque, spécifique à chaque activité, est déterminée à partir des séries de primes de risques actions publiées par la recherche SG Cross Asset Research et de sa volatilité spécifique (beta) estimée. Le cas échéant, une prime de risque souverain est également ajoutée au taux sans risque, représentant la différence entre le taux sans risque de la zone de rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) et le taux d’intérêt des obligations à long terme liquides émises par l’État dans la monnaie de rattachement, ou leur moyenne pondérée par les fonds propres normatifs dans le cadre d’une UGT recouvrant plusieurs États ; n le taux de croissance utilisé pour la valeur terminale est fondé sur une prévision de croissance de l’économie et d’inflation soutenable à long terme. 412 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 417 NOTE 16 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Le tableau ci-après présente les taux d’actualisation et taux de croissance à long terme différenciés pour les UGT au sein des 3 piliers du Groupe : Hypothèses au 31 décembre 2014 Banque de détail en France Réseaux Société Générale et Crédit du Nord Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et crédit à la consommation Assurances Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Financement et d'Investissement Banque Privée et Métier Titres Financement d'équipement professionnel et Services Financiers Location automobile Taux d’actualisation Taux de croissance à long terme 8 % 2 % 10,2 % à 13,9 % 3 % à 3,5 % 9,0 % 9,7 % 11,0 % 9,0 % à 9,2 % 2,5 % 2 % 2 % 2 % Les budgets prévisionnels s’appuient sur les principales hypothèses métiers et macro-économiques suivantes : Banque de détail en France Réseaux Société Générale et Crédit du Nord n Malgré les contraintes de l’environnement économique, développement des fonds de commerce des réseaux de détail via des actions de conquête ciblées et l’activation de relais de croissance (Nouvelle Banque Privée, épargne financière, protection des biens et des personnes) Accélération de la transformation opérationnelle et investissement dans la transition digitale Forte discipline sur les frais généraux et la maîtrise des risques Banque de détail et Services Financiers Internationaux n n n n Europe Russie Afrique, Asie, Bassin méditerranéen et Outre-mer Assurances Adaptation de nos modèles afin de capter les potentiels de croissance de la région et de renforcer les positions concurrentielles de nos implantations Poursuite de la normalisation du coût du risque et forte discipline sur les frais généraux n Dans un contexte économique dégradé, poursuite du processus de transformation de Rosbank, axée sur l’efficacité du dispositif retail, les systèmes d’information, la qualité de service aux clients et la mutualisation au sein du dispositif russe Strict contrôle des frais généraux et du coût du risque n n Développement de notre dispositif commercial afin de capter le potentiel de l’émergence d’une classe moyenne n Attention maintenue sur l’efficacité opérationnelle n Poursuite d’une croissance dynamique et du développement à l’international du modèle de bancassurance en synergie avec le réseau de Banque de détail, le nouveau dispositif de Banque Privée et les services financiers internationaux Financement d’équipement professionnel et Services Financiers Location automobile n Maintien du leadership sur ces métiers de financement aux entreprises n n Croissance soutenue des activités de financement d’équipement Poursuite du dynamisme d’ALD dans un environnement international très concurrentiel Banque de Grande Clientèle et Services aux Investisseurs Banque de Financement et d’Investissement n Adaptation des métiers à un environnement concurrentiel et poursuite des investissements métiers et réglementaires n Maintien des franchises leaders de marchés (actions) et de financements (matières premières, structurés) n Développement de relais de croissance et notamment des revenus clients et des synergies n Accélération de l’adaptation des activités de marché, notamment des métiers de flux, et concrétisation de l’intégration de Newedge Banque Privée et Métier Titres n Croissance de la Banque Privée tirée par une collecte positive et le maintien d’un bon niveau de marge, développement des synergies avec les réseaux de Banque de détail, tant en France qu’à l’international, et avec la Banque de Financement et d’Investissement Renforcement de la dynamique commerciale de SGSS en Europe et investissement dans les systèmes d’information n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 413 Page 418 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTES 16-1 7 Des tests de sensibilité sont réalisés, permettant notamment de mesurer l’impact sur la valeur recouvrable de chaque UGT de la variation de certaines hypothèses telles que la croissance à long terme, le taux d’actualisation et la rentabilité. Après prise en compte des dépréciations passées, les valeurs recouvrables font preuve d’une faible sensibilité à une variation supplémentaire des hypothèses de taux d’actualisation, de croissance à long terme et opérationnelles. Ainsi : Au cours du premier trimestre 2014, le Groupe a revu la valeur de l’UGT Russie au sein du Pilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux, et a réalisé un test de dépréciation de son écart d’acquisition, compte tenu de l’évolution de l’environnement incertitudes croissantes de économique l’environnement et du ralentissement économique qui décale dans le temps les performances attendues du Groupe Rosbank, le Groupe a déprécié la totalité de l’écart d’acquisition de l’UGT Russie et enregistré une perte de valeur d’un montant de 525 M EUR. russe. Du fait des Au 31 décembre 2014, compte tenu des risques liés à l’activité dans l’environnement actuel, les tests de dépréciation ont été effectués sur la base d’une série d’hypothèses prudentes ou de tests de sensibilité. n n une augmentation de 50 points de base appliquée à tous les taux d’actualisation des UGT indiqués dans le tableau ci-dessus entrainerait une diminution de la valeur recouvrable totale de 6,9 % sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT ; de même, une réduction de 50 points de base des taux de croissance à long terme entrainerait une diminution de 2,2 % de la valeur recouvrable sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT. Note 17 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT (En M EUR) Dettes à vue et au jour le jour Dépôts et comptes ordinaires Comptes et emprunts au jour le jour et autres Sous-total Dettes à terme Emprunts et comptes à terme Valeurs données en pension à terme Sous-total Dettes rattachées Réévaluation des éléments couverts Titres donnés en pension Total (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL Juste valeur des dettes envers les établissements de crédit(1) (1) Ventilation de la juste valeur des dettes envers les établissements de crédit par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 414 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 31.12.2014 31.12.2013* 14 767 2 560 17 327 49 963 44 50 007 128 188 23 640 91 290 91 577 \- 88 146 3 431 91 577 15 185 3 216 18 401 44 942 50 44 992 214 144 23 038 86 789 86 621 2 474 82 436 1 711 86 621 Page 419 NOTE 18 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE Note 18 (En M EUR) A vue A terme Sous-total Particuliers Clientèle financière Autres(1) Sous-total Particuliers Clientèle financière Autres(1) Sous-total Dettes rattachées Comptes d'épargne à régime spécial Autres dépôts clientèle à vue Sociétés et entrepreneurs individuels Autres dépôts clientèle à terme Sociétés et entrepreneurs individuels Réévaluation des éléments couverts Total dépôts clientèle Valeurs données en pension à la clientèle Titres donnés en pension à la clientèle Total Juste valeur des dettes envers la clientèle(2) (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL 31.12.2014 31.12.2013* 157 343 142 734 57 550 22 235 79 785 62 267 50 515 32 539 12 022 44 557 16 055 20 704 7 909 89 225 889 433 89 327 675 21 971 349 735 349 810 \- 335 914 13 896 349 810 57 764 20 754 78 518 58 565 48 655 21 776 13 738 43 126 17 543 21 529 9 165 91 363 1 011 313 313 939 209 20 024 334 172 333 901 \- 328 222 5 679 333 901 (1) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales. (2) Ventilation de la juste valeur des dettes envers la clientèle par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 415 Page 420 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTES 19-2 0 DETTES REPRESENTÉES PAR UN TITRE Note 19 (En M EUR) Bons de caisse Emprunts obligataires Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables Dettes rattachées Sous-total Total Réévaluation des éléments couverts Dont montant des dettes à taux variable Juste valeur des dettes représentées par un titre(1) (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL Note 20 AUTRES PASSIFS (En M EUR) Dépôts de garantie reçus(1) Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres Autres opérations sur titres Charges à payer sur engagements sociaux Produits constatés d'avance Autres créditeurs divers Total 31.12.2014 31.12.2013* 947 22 255 81 890 970 106 062 2 596 108 658 32 099 110 261 19 411 89 371 1 479 110 261 41 222 6 909 16 2 761 1 558 22 658 75 124 790 21 218 113 726 1 096 136 830 1 568 138 398 40 513 138 257 20 843 117 414 \- 138 257 20 029 7 192 22 2 620 1 708 21 954 53 525 31.12.2014 31.12.2013* (1) Ventilation de la juste valeur des dettes représentées par un titre par niveau (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation). 31.12.2014 31.12.2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Il s’agit principalement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers. 416 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 421 NOTE 21 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 21 COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 1\. ENCOURS DE DÉPÔTS COLLECTÉS AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE- LOGEMENT 31.12.2014 31.12.2013 16 514 7 023 4 281 5 210 1 502 18 016 64 101 12 177 (12) (6) (6) \- (7) (19) 14 801 5 793 3 166 5 842 1 666 16 467 99 121 16 236 224 2 4 \- 218 224 (En M EUR) Plans d’épargne-logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans ancienneté comprise entre 4 et 10 ans ancienneté de plus de 10 ans Comptes épargne-logement (CEL) Total (En M EUR) Ancienneté de moins de 4 ans Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans Ancienneté de plus de 10 ans Total (En M EUR) Plans d’épargne-logement ancienneté de moins de 4 ans ancienneté comprise entre 4 et 10 ans ancienneté de plus de 10 ans Comptes épargne-logement Total 2\. ENCOURS DE CRÉDITS À L’HABITAT OCTROYÉS AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 31.12.2014 31.12.2013 3\. PROVISIONS SUR ENGAGEMENTS LIÉS AUX COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 31.12.2013 Dotations Reprises 31.12.2014 120 8 9 7 103 127 116 \- 1 \- 115 116 Les plans d’épargne-logement génèrent pour le Groupe deux types d’engagements, aux conséquences potentiellement défavorables, générateurs de la provision PEL/CEL : un engagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture du plan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux lui aussi déterminé à l’ouverture du plan. Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles sur 2014, le provisionnement épargne- logement est principalement lié aux risques attachés à l’engagement de rémunérer les dépôts. Le niveau de provisionnement se monte à 1,24 % des encours totaux au 31 décembre 2014. 4\. MODALITÉS DE DÉTERMINATION DES PARAMÈTRES D’ÉVALUATION DES PROVISIONS Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients résultent d’observations historiques de longue période (plus de 10 ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients. Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés, notamment les taux d’intérêt et les marges, sont déterminées à partir de données observables et représentent, à la date d’évaluation, la meilleure estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concernées, en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d’intérêt de la Banque de détail. Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation, moyennés sur une période de douze mois. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 417 Page 422 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 2 Note 22 DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS 1\. DÉPRÉCIATIONS D’ACTIFS (En M EUR) Établissements de crédit Crédits à la clientèle Créances de location financement et assimilées Groupes d’actifs homogènes Actifs disponibles à la vente(1)(2) Autres(1) Total Stock au 31.12.2013* Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Reprises utilisées Change et variations de périmètre Stock au 31.12.2014 30 1 (6) (5) 14 740 5 216 (2 947) 2 269 (3 143) 760 1 212 2 149 447 438 467 38 290 (335) (408) (135) (141) 103 59 (97) 149 19 338 6 450 (3 972) 2 478 (3 278) 2 83 12 (15) 5 (12) 75 27 13 949 809 1 256 2 038 534 18 613 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dont 25 M EUR de dotations nettes relatives au risque de contrepartie. (2) Dont dotations aux dépréciations sur titres à revenu variable hors activité assurance pour 28 M EUR et qui se décomposent comme suit : – – 13 M EUR : Perte de valeur sur titres non dépréciés au 31 décembre 2013 ; 15 M EUR : Perte de valeur complémentaire sur les titres déjà dépréciés au 31 décembre 2013. 2\. PROVISIONS (En M EUR) Provisions sur engagements hors-bilan avec les établissements de crédit Provisions sur engagements hors-bilan avec la clientèle Provisions sur avantages du personnel Provisions fiscales Autres provisions(3) Total Stock au 31.12.2013* Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Reprises utilisées Ecarts actuariels Change et variations de périmètre Stock au 31.12.2014 10 282 1 637 181 1 697 3 807 2 306 317 136 723 1 484 \- (263) (492) (19) (182) (956) 2 43 (175) 117 541 528 \- \- \- (17) (183) (200) \- 12 (21) 36 17 12 44 304 1 811 298 2 067 4 492 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (3) Dont : – – dotations nettes relatives au coût du risque pour 372 M EUR, comprenant essentiellement des dotations aux provisions pour litiges (Cf. Note 40) ; dotations nettes relatives aux provisions PEL/CEL pour 97 M EUR au 31 décembre 2014 pour les Réseaux France (Cf. Note 21). \- \- (66) (19) (50) \- \- \- \- 313 313 418 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 423 NOTE 23 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 23 AVANTAGES DU PERSONNEL 1\. RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI À COTISATIONS DÉFINIES Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies. Les principaux régimes de retraites à cotisations définies dont bénéficient les salariés du Groupe sont situés en France. Ils regroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco, ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines entités du Groupe pour lesquels elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO). 2\. RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES 2.1. RÉCONCILIATION DES ACTIFS ET PASSIFS INSCRITS AU BILAN (En M EUR) A - Valeur actualisée des engagements financés B - Juste valeur des actifs de financement (actifs de régime et actifs distincts) C = A + B Solde des régimes financés D - Valeur actualisée des engagements non financés E - Effet du plafonnement d’actif C + D + E = Solde net comptabilisé au bilan 31.12.2014 31.12.2013* 3 024 (2 357) 667 423 2 1 092 2 493 (2 007) 486 373 2 861 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Notes : 1\. Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes, des régimes d’indemnités de fin de carrière ainsi que des régimes mixtes (cash-balance). Les prestations sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires. En France, le régime additif de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction, mis en place en 1991, attribue aux bénéficiaires une allocation annuelle à charge de Société Générale, telle que décrite dans la partie « Gouvernement d’entreprise ». Cette allocation est notamment fonction de l’ancienneté au sein de Société Générale et de la part de la rémunération fixe excédant la Tranche B de l’Agirc. Au Royaume-Uni, le régime à prestations définies ayant été fermé aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le bénéfice de plans de pension à cotisations définies. 2\. Les montants d’engagements des régimes à prestations définies ont été déterminés par des actuaires qualifiés indépendants. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 419 Page 424 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 3 2.2. COMPOSANTES DU COÛT DES PRESTATIONS DÉFINIES 2014 2013* (En M EUR) Coût des services de l'année y compris charges sociales Cotisations salariales Coût des services passés / réductions Effet des liquidations Intérêts nets Transfert d'actifs non reconnus A - Composantes reconnues en résultat Ecarts actuariels liés aux actifs(1) Ecarts actuariels suite à changements d'hypothèses démographiques Ecarts actuariels suite à changements d'hypothèses économiques et financières Ecarts actuariels d'expérience Effet du plafonnement d'actifs B - Composantes reconnues en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres(2) C = A + B Total des composantes du coût des prestations définies * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Rendement des actifs du régime, duquel est déduit le montant déjà comptabilisé en charges au titre des intérêts nets. (2) Au titre de 2013, l’écart avec la rubrique Ecarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi de l’état du résultat net et gains et pertes comptabilisées directement en capitaux propres provient essentiellement de la variation des actifs et passifs reclassés en actifs et passifs non courants destinés à être cédés ainsi que des actifs des entités consolidées par mise en équivalence. 2.3. VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI COMPTABILISÉS AU BILAN n 2.3.1. Variations de la valeur actualisée des obligations 2014 2013* 2 866 3 117 (En M EUR) Solde au 1er janvier Coût des services de l’année y compris charges sociales Cotisations salariales Coût des services passés / réductions Effet des liquidations Intérêts nets Ecarts actuariels suite aux changements d’hypothèses démographiques Ecarts actuariels suite aux changements d’hypothèses économiques et financières Ecarts actuariels d’expérience Conversion en devises Prestations servies Modification du périmètre de consolidation Transferts et autres Solde au 31 décembre 93 (5) (12) (10) 25 2 93 15 505 18 1 344 437 (195) 93 \- (12) (45) 99 15 505 18 88 (179) (1) \- 3 447 94 (5) 47 (1) 29 \- 164 (38) (181) 1 5 1 (212) (48) 93 \- 47 (2) 94 1 (181) 5 (44) (168) (74) (22) 2 866 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 420 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 425 NOTE 23 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 n 2.3.2. Variations de la juste valeur des actifs de financement (des actifs du régime et des actifs distincts) (En M EUR) Solde au 1er janvier Charges d’intérêt liés aux actifs de régime Charges d’intérêt liés aux actifs distincts Ecarts actuariels liés aux actifs Conversion en devises Cotisations salariales Cotisations patronales Prestations servies Transferts et autres Solde au 31 décembre(1) Modification du périmètre de consolidation 2014 2013* 2 007 72 2 195 81 5 164 (138) \- (31) 2 357 1 969 63 \- 38 (31) 5 119 (132) (39) 15 2 007 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dont 151 M EUR au titre des actifs distincts au 31 décembre 2014 contre 71 M EUR au 31 décembre 2013. 2.4. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS DE FINANCEMENT DES RÉGIMES ET MODALITÉS DE FINANCEMENT DES RÉGIMES n 2.4.1. Informations générales sur les actifs de financement (composition tous régimes confondus et cotisations futures) La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 46 % d’obligations, 40 % d’actions, 2 % de monétaire et 12 % autres. Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs. Les excédents d’actifs de régimes s’élèvent à un montant de 18 M EUR. Les cotisations employeurs devant être versées pour 2015 sont estimées à 20 M EUR au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Les stratégies de couverture des régimes sont définies localement en lien avec les Directions financières et les Ressources Humaines 2.4.2. Rendements réels des actifs de financement Les rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été : des entités, par des structures ad hoc (Trustees, Fondations, structures paritaires…) le cas échéant. Par ailleurs, les stratégies d’investissement ou de financement des passifs sociaux sont suivies au niveau Groupe à travers une gouvernance globale. Des comités, en présence de représentants de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction financière et de la Direction des risques ont pour objet de définir les guidelines du Groupe en matière d’investissement et de gestion des passifs, de valider les décisions, et de suivre les risques associés pour le Groupe. Selon les durations des régimes et les règlementations locales, les actifs de couverture sont investis en actions et/ou en produits de taux, garantis ou non. Les régimes sont couverts globalement à hauteur de 66 %, mais selon les entités et les régimes, le taux de couverture varie entre 0 % et 100 %. (En M EUR) Actifs des régimes Actifs distincts 31.12.2014 31.12.2013* 264 2 102 \- * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2.5. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 421 Page 426 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 3 2.5. PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE Taux de croissance net d’inflation des masses salariales Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années) Taux d’escompte Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Taux d’inflation long terme Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Duration (en années) Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Notes : 31.12.2014 31.12.2013* 2,19 % 4,13 % 1,59 % 2,28 % 2,00 % 1,63 % 0,64 % 2,00 % 2,15 % 9,56 8,61 13,02 15,79 18,53 9,97 3,41 % 5,08 % 2,61 % 2,14 % 2,00 % 1,68 % 0,67 % 2,00 % 2,31 % 9,76 9,02 13,68 14,25 18,81 9,81 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 1\. Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actualisée des engagements. Les taux d’inflation utilisés sont les objectifs long terme des Banques centrales des zones monétaires ci-dessus. 2\. Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin octobre pour les devises USD, GBP et EUR, corrigées fin décembre dans les cas où la baisse des taux avait un impact significatif. 3\. La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation. 4\. Les hypothèses ci-dessus ont été appliquées sur les régimes postérieurs à l’emploi. 2.6. ANALYSE DES SENSIBILITÉS DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES (En pourcentage de l’élément mesuré) Variation de + 1 % du taux d’escompte Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N Variation de + 1 % du taux d’inflation long terme Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N Variation de + 1 % du taux de croissance net d’inflation des masses salariales Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 31.12.2014 31.12.2013* \- 14 % \- 12 % 12 % 5 % 11 % 4 % * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Note : 1\. Les sensibilités publiées sont des moyennes des variations observées pondérées par la valeur actualisée des engagements. 3\. AUTRES AVANTAGES À LONG TERME Les autres avantages à long terme sont consentis au personnel du Groupe, comme les programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme, des comptes épargne temps, des médailles du travail. Ce sont d’autres avantages que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Le solde net des autres avantages à long terme s’élève à 454 M EUR. Le montant total des charges des autres avantages à long terme s’élève à 165 M EUR. 422 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 427 NOTE 24 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 24 DETTES SUBORDONNÉES (En M EUR) Devises d’émission Titres subordonnés EUR USD GBP Autres devises Sous-total Dettes subordonnées EUR Autres devises Sous-total Dettes rattachées (En M EUR) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 TOTAL Dates d’échéance 2015 2016 2017 2018 2019 Autres Encours 31.12.2014 Encours 31.12.2013* 855 1 194 172 1 752 354 3 337 7 664 6 362 789 62 767 427 172 1 397 354 \- 4 \- \- \- \- 188 1 043 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 355 \- \- \- 9 9 \- \- 2 513 824 \- \- \- \- 21 46 67 \- \- \- \- \- 3 173 176 5 992 1 313 355 4 24 228 252 188 8 104 730 8 834 5 588 434 331 9 66 314 380 178 6 920 587 7 507 \- \- 7 789 7 789 31.12.2014 31.12.2013* \- \- 9 649 9 649 Total hors réévaluation des éléments couverts 1 194 172 1 761 530 3 404 Réévaluation des éléments couverts Total La juste valeur des dettes subordonnées se ventile comme suit (Cf. Note 3 pour les définitions des modes de valorisation) : * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 423 Page 428 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 5 Note 25 COMPENSATION D’ACTIFS FINANCIERS ET DE PASSIFS FINANCIERS Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention, soit de régler l’actif et le passif sur une base nette, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Le droit de compenser les montants comptabilisés doit être exécutoire en toutes circonstances, tant dans le cadre des activités normales qu’en cas de défaut d’une des parties. À cet égard le Groupe inscrit notamment dans son bilan le montant net des instruments financiers conclus avec certaines chambres de compensation lorsqu’elles permettent effectivement un règlement net via des appels de marges quotidiens en trésorerie, ou lorsque leur mécanisme de règlement brut possède des caractéristiques qui éliminent ou rendent négligeables le risque de crédit et le risque de liquidité et font par ailleurs que les sommes à verser ou à recevoir sont traitées dans un même processus ou cycle de règlement. Les tableaux ci-dessous présentent les actifs financiers et passifs financiers qui ont fait l’objet d’une compensation dans le bilan Données au 31 décembre 2014 consolidé du Groupe ainsi que les montants qui seraient compensables en application de conventions-cadres de compensation et d’accords similaires mais qui ne sont pas éligibles à la compensation dans les comptes consolidés. Les positions nettes qui résultent de ces différentes compensations n’ont pas pour objet de mesurer l’exposition du Groupe au risque de contrepartie sur ces instruments financiers dans la mesure où la gestion du risque de contrepartie met en œuvre d’autres mécanismes de réduction qui viennent en complément de ces accords de compensation. Les encours bruts des actifs financiers et passifs financiers faisant l’objet de ces compensations sont rapprochés avec les encours consolidés présentés au bilan (total des actifs et passifs au bilan) après indication des montants qui ont été compensés au bilan pour ces différents instruments (montants compensés) et des encours des autres actifs et passifs financiers qui ne font l’objet d’aucune compensation ni convention cadre de compensation ou accord similaire (montants des actifs et passifs non compensables). Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadre de compensation et accords similaires(1) Actifs financiers compensables Montants bruts Montants compensés Montants nets au bilan Instruments financiers au bilan Dépôts de garantie en espèces au bilan Instruments financiers reçus en garantie Position nette Montants des actifs non compensables Instruments financiers dérivés (Cf. Notes 6 et 7) 371 273 171 658 199 615 164 717 17 690 162 17 046 Titres prêtés (Cf. Notes 6 et 8) 8 220 8 220 Titres reçus en pension (Cf. Notes 6, 9 et 10) 151 180 29 203 121 977 Dépôts de garantie versés (Cf. Note 14) Autres actifs non soumis à compensation 17 644 \- 17 644 \- \- \- \- 6 635 36 835 \- \- 242 17 644 \- \- 65 84 655 1 520 245 \- \- \- \- 548 317 200 861 347 456 208 187 35 576 84 882 18 811 960 714 1 308 170 Total des actifs au bilan(2) 229 227 11 020 165 446 33 494 29 612 2 800 43 469 15 850 868 983 868 983 Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadre de compensation et accords similaires(1) Passifs financiers compensables Montants bruts 368 376 Montants compensés 171 658 Montants nets au bilan 196 718 Instruments financiers au bilan 164 717 Dépôts de garantie en espèces au bilan 17 582 Instruments financiers donnés en garantie 3 Position nette 14 416 Montants des passifs non compensables 29 416 Instruments financiers dérivés (Cf. Notes 6 et 7) Dettes sur titres empruntés (Cf. Note 6) 16 389 Titres donnés en pension (Cf. Notes 6, 17 et 18) 158 527 29 203 129 324 Dépôts de garantie reçus (Cf. Note 20) Autres passifs non soumis à compensation 17 932 \- \- \- \- 16 389 17 932 \- 6 635 36 835 \- \- \- 62 \- 17 932 9 743 91 973 \- \- 11 454 \- \- 38 542 57 832 23 290 739 914 Total des dettes au bilan(3) 226 134 54 931 187 156 41 222 739 914 Total dettes 561 224 200 861 360 363 208 187 35 576 101 719 14 881 888 994 1 249 357 ACTIF (En M EUR) Total actif PASSIF (En M EUR) (1) Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie, plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de sur-couverture. (2) Le total des actifs au bilan est égal à la somme : des montants nets au bilan des actifs financiers compensables ; et des montants des actifs non compensables. (3) Le total des dettes au bilan est égal à la somme : des montants nets au bilan des passifs financiers compensables ; et des montants des passifs non compensables. – – – – 424 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 429 NOTE 25 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Données au 31 décembre 2013 ACTIF Actifs financiers compensables Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadre de compensation et accords similaires(4) Montants bruts* 277 269 Montants compensés* 129 111 Montants nets au bilan* 148 158 Instruments financiers au bilan* 124 237 Dépôts de garantie en espèces au bilan* 13 152 Instruments financiers reçus en garantie* \- (En M EUR) Instruments financiers dérivés (Cf. Notes 6 et 7) Titres prêtés (Cf. Notes 6 et 8) Titres reçus en pension (Cf. Notes 6, 9 et 10) 111 777 17 637 Dépôts de garantie versés (Cf. Note 14) Autres actifs non soumis à compensation 9 826 18 153 \- \- \- \- 9 826 94 140 18 153 \- 9 075 17 715 \- \- 318 18 153 \- \- Position nette* 10 769 751 \- \- \- \- \- 66 033 10 074 Montants des actifs non compensables* 25 388 21 529 35 398 8 177 853 424 Total des actifs au bilan*(5) 173 546 31 355 129 538 26 330 853 424 Total actif 417 025 146 748 270 277 151 027 31 623 66 033 21 594 943 916 1 214 193 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). PASSIF (En M EUR) Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadre de compensation et accords similaires(4) Passifs financiers compensables Montants bruts* 278 216 Montants compensés* 129 111 Montants nets au bilan* 149 105 Instruments financiers au bilan* 124 237 Dépôts de garantie en espèces au bilan* 17 498 Instruments financiers donnés en garantie* 173 Position nette* 7 197 Montants des passifs non compensables* 26 238 Instruments financiers dérivés (Cf. Notes 6 et 7) Dettes sur titres empruntés (Cf. Note 6) 22 479 Titres donnés en pension (Cf. Notes 6, 17 et 18) 114 266 17 637 Dépôts garantie reçus (Cf. Note 20) Autres passifs non soumis à compensation 13 470 \- \- \- \- 22 479 96 629 13 470 \- 9 075 17 715 \- \- 9 646 13 470 \- 6 347 7 048 65 965 12 303 \- \- \- \- 78 333 45 530 6 559 721 880 Total des dettes au bilan*(6) 175 343 100 812 142 159 20 029 721 880 Total dettes 428 431 146 748 281 683 151 027 31 623 72 485 26 548 878 540 1 160 223 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (4) Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie, plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de sur-couverture. (5) Le total des actifs au bilan est égal à la somme : – – des montants nets au bilan des actifs financiers compensables ; et des montants des actifs non compensables. (6) Le total des dettes au bilan est égal à la somme : – – des montants nets au bilan des passifs financiers compensables ; et des montants des passifs non compensables. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 425 Page 430 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 6 Note 26 ACTIONS ORDINAIRES SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, ACTIONS DÉTENUES EN PROPRE, ACTIONS DÉTENUES PAR LE PERSONNEL ET INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ÉMIS 1\. ACTIONS ORDINAIRES ÉMISES PAR SOCIÉTÉ GÉNÉRALE S.A. (En nombre d’actions) Actions ordinaires Dont actions détenues en propre avec droits de vote(1) Dont actions détenues par le personnel(2) 31.12.2014 31.12.2013 805 207 646 798 716 162 20 041 922 61 740 620 22 509 704 60 484 220 (1) Ne comprend pas les actions Société Générale détenues à des fins de transaction ou dans le cadre du contrat de liquidité. (2) Nombre d’actions retraitées par rapport aux états financiers publiés en 2013 afin de tenir compte des actions détenues par le personnel dans le cadre du plan d’attribution gratuite d’actions. Au 31 décembre 2014, le capital de Société Générale S.A. entièrement libéré s’élève à 1 006 509 557,5 EUR et se compose de 805 207 646 actions d’une valeur nominale de 1,25 EUR. Au cours du premier semestre 2014, Société Générale S.A. a réalisé une augmentation de capital par incorporation de réserves dans le cadre du plan d’attribution d’actions gratuites et conditionnelles aux salariés pour 2 M EUR. Au cours du deuxième semestre 2014, Société Générale S.A. a réalisé une augmentation de capital réservée au personnel dans le cadre du plan d’attribution gratuite d’actions pour un montant de 6 M EUR assortie d’une prime d’émission de 177 M EUR, et trois augmentations de capital d’un montant total de 0,089 M EUR résultant de la levée d’options de souscription relatives au plan de 2009 et 2010 et assorties d’une prime d’émission de 2 M EUR. L’évolution de ce montant résulte du remboursement au pair de l’émission subordonnée à durée indéterminée en Yen du 30 juin 1994. Date d'émission Montant en devises au 31.12.2013 Rachats partiels et remboursements en 2014 Montant en devises au 31.12.2014 Montant en M EUR au cours d'origine Rémunération 2\. INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ÉMIS 2.1. TITRES SUBORDONNÉS À DURÉE INDÉTERMINÉE Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres. Au 31 décembre 2014, le montant des titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des autres instruments de capitaux propres est de 315 M EUR. 1er juillet 1985 62 M EUR 24 novembre 1986 248 M USD 62 M EUR 248 M USD 30 juin 1994 15 000 M JPY 15 000 M JPY \- 30 décembre 1996 10 000 M JPY 10 000 M JPY 62 182 \- 71 TMO - 0,25 % avec TMO = moyenne arithmétique des Taux Moyens Obligataires de la période du 01.06 au 31.05 précédant chaque échéance Moyenne des taux de dépôt Euro/Dollar 6 mois communiqués par les banques de référence \+ 0,075 % 5,385 % jusqu'en décembre 2014 puis pour les échéances suivantes : le taux le plus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit : Taux Mid Swap JPY 5 ans \+ 1,25 % jusqu'en décembre 2019 puis taux Mid Swap JPY 5 ans + 2 % pour les échéances suivantes 3,936 % jusqu'en septembre 2016 puis pour les échéances suivantes : le taux le plus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit : Taux Mid Swap JPY 5 ans \+ 2,0 % 2.2. TITRES SUPER SUBORDONNÉS À DURÉE INDÉTERMINÉE Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération de ces titres, ils ont été classés en capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées. Au 31 décembre 2014, le montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des autres instruments de capitaux propres est de 8 754 MEUR. L’augmentation du montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe s’explique par deux émissions opérées sur le premier semestre 2014. 426 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 431 NOTE 26 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Date d’émission Montant en devises au 31.12.2013 Rachats partiels et remboursements en 2014 Montant en devises au 31.12.2014 Montant en M EUR au cours d’origine Rémunération 26 janvier 2005 728 M EUR 728 M EUR 728 4,196 %, à partir de 2015 Euribor 3 mois + 1,53 % / an 5 avril 2007 63 M USD 5 avril 2007 808 M USD 19 décembre 2007 463 M EUR 16 juin 2008 506 M GBP 27 février 2009 450 M USD 4 septembre 2009 905 M EUR 7 octobre 2009 1 000 M USD 6 septembre 2013 1 250 M USD 18 décembre 2013 1 750 M USD 25 juin 2014 7 avril 2014 63 M USD 808 M USD 463 M EUR 506 M GBP 450 M USD 905 M EUR 1 000 M USD 1 250 M USD 1 750 M USD 1 500 M USD 1 000 M EUR 47 604 463 642 356 905 681 953 1 273 1 102 1 000 Libor USD 3 mois + 0,75 % / an, à partir de 2017 Libor USD 3 mois + 1,75 % / an 5,922 %, à partir de 2017 Libor USD 3 mois + 1,75 % / an 6,999 %, à partir de 2018 Euribor 3 mois + 3,35 % / an 8,875 %, à partir de 2018 Libor GBP 3 mois + 3,4 % / an 9,5045 %, à partir de 2016 Libor USD 3 mois + 6,77 % / an 9,375 %, à partir de 2019 Euribor 3 mois + 8,901 % / an 8,75 % 8,25 % , à partir du 29 novembre 2018 Taux Mid Swap USD 5 ans + 6,394 % 7,875 % , à partir du 18 décembre 2023 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4,979 % 6 %, à partir du 27 janvier 2020 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4,067 % 6,75 %, à partir du 7 avril 2021 Taux Mid Swap EUR 5 ans + 5,538 % 2.3. AUTRES INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ÉMIS PAR LES FILIALES Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par les filiales intégrant des clauses à caractère discrétionnaire relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres. Au 31 décembre 2014, le montant des autres instruments de capitaux propres émis par les filiales du Groupe et présentés parmi les participations ne donnant pas le contrôle est de 800 M EUR. Date d’émission 18 décembre 2014 (clause de step up au bout de 12 ans) Montant Rémunération 800 M EUR 4,125 %, à partir de 2026 taux Mid-Swap 5 ans + marge 4,150 % / an 2.4. SYNTHÈSE DES MOUVEMENTS DES INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES ÉMIS Les mouvements relatifs aux TSDI et aux TSS enregistrés dans les Réserves consolidées sont détaillés ci-dessous : Rémunération versée comptabilisée en dividendes (ligne Distribution 2014) (En M EUR) Évolution des nominaux en 2014 Économie d'impôts relative à la rémunération à verser aux porteurs de titres, comptabilisée en réserves Résultat net relatif au rachat des titres subordonnés à durée indéterminée Frais d'émissions nets d'impôt relatifs aux titres subordonnés émis en 2014 TSS (565) 2 102 210 \- (7) TSDI (11) (108) 3 6 (7) 3\. DISTRIBUTION DE DIVIDENDES Le montant de dividendes distribués en 2014 par le Groupe s’élève à - 1 537 M EUR et se décompose de la manière suivante : (En M EUR) Actions ordinaires Dont payé en actions Dont payé en numéraire Autres instruments de capitaux propres Total Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle (779) \- (779) (576) (1 355) (182) (182) \- \- (182) Total (576) 1 994 213 6 (14) Total (961) \- (961) (576) (1 537) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 427 Page 432 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 7 Note 27 ENGAGEMENTS 1\. ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS ENGAGEMENTS DONNÉS (En M EUR) Engagements de financement En faveur d’établissements de crédit En faveur de la clientèle Facilités d’émission Ouvertures de crédits confirmés Autres Engagements de garantie Donnés aux établissements de crédit Donnés à la clientèle(1) Engagements sur titres Titres à livrer ENGAGEMENTS REÇUS (En M EUR) Engagements de financement Reçus d’établissements de crédit Engagements de garantie Reçus d’établissements de crédit Autres engagements reçus(2) Engagements sur titres Titres à recevoir 428 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 31.12.2014 31.12.2013* 11 251 15 055 \- 118 483 2 536 17 461 52 412 25 870 \- 108 001 1 973 10 515 51 979 26 474 31.12.2014 31.12.2013* 56 235 65 245 74 982 79 236 26 228 69 794 72 206 26 818 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d’OPCVM gérées par des entités du Groupe. (2) Dont garanties reçues d’État, d’autres organismes habilités et de la clientèle pour 36 841 M EUR au 31 décembre 2014 contre 35 743 M EUR au 31 décembre 2013. Page 433 NOTE 27 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2\. ENGAGEMENTS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME (NOTIONNELS) (En M EUR) Instruments de taux d’intérêt Instruments fermes Swaps Contrats à terme de taux Instruments conditionnels Instruments de change Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments sur actions et indices Instruments fermes Instruments conditionnels Instruments sur matières premières Instruments fermes Instruments conditionnels Dérivés de crédit Autres instruments financiers à terme 31.12.2014 31.12.2013* Opérations de transaction Opérations de couverture Opérations de transaction Opérations de couverture 10 452 500 2 391 210 2 783 298 2 130 738 629 126 76 862 939 917 161 871 62 807 900 268 55 446 238 867 562 2 347 8 790 33 \- \- \- \- \- 372 10 876 979 2 183 548 2 257 330 1 901 873 480 129 72 288 744 659 139 327 53 924 905 937 12 469 265 291 854 5 053 6 710 49 \- \- \- \- \- 285 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 429 Page 434 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 2 8 Note 28 (En M EUR) Total ACTIFS REMIS ET REÇUS EN GARANTIE 1\. ACTIFS REMIS EN GARANTIE Valeur comptable des actifs remis en garantie de passifs(1) Valeur comptable des actifs remis en garantie d'opérations sur instruments financiers(2) Valeur comptable des actifs remis en garantie d'engagements hors-bilan 31.12.2014 31.12.2013* 190 168 31 728 742 222 638 168 901 24 309 724 193 934 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notamment auprès des Banques centrales). (2) Les actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers correspondent principalement à des dépôts de garantie. 2\. ACTIFS REÇUS EN GARANTIE ET DONT L’ENTITÉ PEUT DISPOSER (En M EUR) Juste valeur des titres reçus en pension livrée 31.12.2014 31.12.2013* 165 790 129 840 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 430 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 435 NOTE 29 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 29 ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS 1\. ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS NON DÉCOMPTABILISÉS Les actifs financiers transférés qui sont intégralement conservés au bilan regroupent les cessions temporaires de titres (prêts et pensions livrées) ainsi que certaines cessions de créances à des véhicules de titrisation consolidés. Les opérations de cessions temporaires (prêts de titres et titres donnés en pension livrée) présentées dans les tableaux ci-dessous ne portent que sur des titres reconnus à l’actif du bilan dans les catégories mentionnées. Le traitement comptable des cessions temporaires de titres est explicité dans la Note 1 « Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes consolidés ». Dans le cas des cessions temporaires de titres, le Groupe demeure exposé au risque de défaillance de l’émetteur du titre (risque de crédit) ainsi qu’aux fluctuations à la hausse ou à la baisse de la valeur des titres (risque de marché). Les titres prêtés ou donnés en pension ne peuvent faire parallèlement l’objet de mise en garantie dans le cadre d’une autre opération. En 2014, aucune nouvelle opération de titrisation de créances n’a fait l’objet d’un refinancement partiel auprès d’investisseurs externes. Les véhicules portant les créances cédées sont consolidés par le Groupe. Le Groupe reste exposé à la majorité des risques et avantages sur ces créances ; par ailleurs, ces dernières ne peuvent faire parallèlement l’objet de mise en garantie ou de cession ferme dans le cadre d’une autre opération. 31.12.2014 31.12.2013 Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées 7 752 39 864 47 616 6 567 34 916 41 483 3 444 44 883 48 327 3 377 43 372 46 749 31.12.2014 31.12.2013 Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées 7 194 7 194 130 130 8 091 8 091 509 509 1.3. ACTIFS DE TITRISATION POUR LESQUELS LE RECOURS DES DÉTENTEURS DES DETTES ASSOCIÉES SE LIMITE AUX SEULS ACTIFS TRANSFÉRÉS Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Juste valeur des actifs transférés Juste valeur des dettes associées 874 874 665 665 908 908 666 666 Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Juste valeur des actifs transférés Juste valeur des dettes associées 1 860 1 860 1 485 1 485 1 872 1 872 1 489 1 489 Position nette 242 242 Position nette 383 383 2\. ACTIFS FINANCIERS TRANSFÉRÉS PARTIELLEMENT OU INTÉGRALEMENT DÉCOMPTABILISÉS Le Groupe n’a pas d’actifs financiers transférés significatifs qui soient partiellement ou intégralement décomptabilisés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 431 1.1. PENSIONS LIVRÉES (En M EUR) Titres disponibles à la vente Titres à la juste valeur par résultat Total 1.2. PRÊTS DE TITRES (En M EUR) Titres à la juste valeur par résultat Total Données au 31 décembre 2014 Données au 31 décembre 2013 (En M EUR) Prêts à la clientèle Total (En M EUR) Prêts à la clientèle Total Page 436 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 0 Note 30 ÉCHÉANCES PAR DURÉE RESTANT À COURIR ÉCHÉANCES CONTRACTUELLES DES PASSIFS FINANCIERS(1) (En M EUR au 31.12.2014) Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total Ressources Engagements de financement donnés Engagements de garanties donnés Total des engagements donnés Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminée 4 620 237 862 63 710 271 322 26 178 196 603 888 46 024 23 539 69 563 \- 15 703 7 730 24 976 26 821 879 76 109 17 722 16 585 34 307 \- 26 672 16 804 32 202 30 547 3 822 110 047 62 447 11 484 73 931 \- 40 113 3 146 21 642 14 527 3 710 83 138 7 597 16 055 23 652 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- (1) Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels et hors dérivés. PROVISIONS TECHNIQUES DES ENTREPRISES D’ASSURANCE(2) (En M EUR au 31.12.2014) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminée Provisions techniques des entreprises d’assurance 13 104 7 564 28 226 54 404 \- (2) Échéancement des montants comptables. ÉCHÉANCES NOTIONNELLES DES ENGAGEMENTS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS(3) Total 4 620 320 350 91 390 350 142 98 073 8 607 873 182 133 790 67 663 201 453 Total 103 298 ACTIF PASSIF Moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total (En M EUR au 31.12.2014) Instruments de taux d’intérêt Instruments fermes Swaps Instruments de change Instruments fermes Instruments sur actions et indices Instruments sur matières premières Instruments fermes Instruments conditionnels Contrats à terme de taux 949 894 211 406 128 1 161 428 1 001 297 228 664 383 1 230 344 Instruments conditionnels 592 818 459 104 292 785 1 344 707 618 820 507 299 314 819 1 440 938 2 455 948 4 314 380 3 921 039 10 691 367 \- \- \- \- \- \- \- \- Instruments conditionnels 218 271 75 668 20 594 314 533 216 077 75 387 23 129 314 593 1 352 258 537 551 249 719 2 139 528 Instruments fermes 23 414 3 337 336 27 087 45 758 3 563 454 49 775 Instruments conditionnels 445 487 119 965 20 159 585 611 224 974 112 959 16 406 354 339 Dérivés de crédit 103 012 332 758 14 046 449 816 108 046 327 535 14 871 450 452 Autres instruments financiers à terme 18 875 2 027 91 20 993 26 867 7 752 206 34 825 73 247 17 500 8 038 10 248 73 2 968 81 358 30 716 72 248 19 435 8 069 9 853 196 2 803 80 513 32 091 (3) Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments financiers. 432 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 437 NOTES 31-32 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 31 OPÉRATIONS EN DEVISES (En M EUR) EUR USD GBP JPY AUD CZK RUB** RON** Total Autres devises 31.12.2014 31.12.2013* Actif 770 420 320 543 52 643 37 032 5 074 30 229 11 379 5 281 75 569 Passif 804 870 282 406 43 044 48 595 4 859 31 867 9 435 6 517 76 577 Devises à recevoir 17 383 39 950 3 224 8 788 2 430 507 307 49 13 495 86 133 Devises à livrer 18 704 40 091 5 448 9 081 2 805 1 009 202 98 12 023 89 461 Actif 752 019 264 237 44 782 40 590 4 042 27 335 15 752 4 762 60 674 Passif 790 022 227 135 32 640 43 438 3 983 29 064 13 567 6 515 67 829 Devises à recevoir Devises à livrer 18 168 42 998 2 767 9 581 6 040 157 84 221 9 801 89 817 17 054 40 083 7 490 7 978 4 590 401 150 96 10 643 88 485 1 308 170 1 308 170 1 214 193 1 214 193 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). ** Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés en 2013. Note 32 ACTIVITÉS D’ASSURANCE PROVISIONS TECHNIQUES DES ENTREPRISES D’ASSURANCE (En M EUR) Provisions techniques des contrats d’assurance en unités de compte Provisions techniques des autres contrats d’assurance-vie Provisions techniques des contrats d’assurance non-vie Participation aux bénéfices différée passive Total Part des réassureurs Provisions techniques (y compris participation aux bénéfices différée) nettes de la part des réassureurs * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). TABLEAU DE VARIATIONS DES PROVISIONS TECHNIQUES DES ENTREPRISES D’ASSURANCE (En M EUR) Provisions d’ouverture 1er janvier 2014 (hors participation aux bénéfices différée)* 16 689 Provisions techniques des contrats en unités de compte Provisions techniques des autres contrats d’assurance-vie Provisions techniques des contrats d’assurance non-vie Charge des provisions d’assurance Revalorisation des contrats en unités de compte Chargements prélevés sur les contrats en unités de compte Transferts et arbitrages Entrées de portefeuilles Participation aux résultats Autres 488 900 (120) 27 2 103 (2) Provisions de clôture 31 décembre 2014 (hors participation aux bénéfices différée) 18 087 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 31.12.2014 31.12.2013* 18 087 75 360 1 098 8 753 103 298 (282) 103 016 70 515 3 039 \- \- \- (30) 1 765 71 75 360 16 689 70 515 1 003 3 331 91 538 (253) 91 285 1 003 48 \- \- \- \- \- 47 1 098 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 433 Page 438 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 2 Conformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe, le Liability Adequacy Test (LAT) sur la suffisance des passifs a été réalisé au 31 décembre 2014. Ce test a pour objectif de vérifier que les passifs d’assurance comptabilisés sont suffisants, en utilisant les estimations actuelles de flux de trésorerie futurs générés par les contrats d’assurance. Il s’effectue sur la base de modèles stochastiques similaires à ceux utilisés pour nos modèles de gestion actif-passif. Le résultat de ce test au 31 décembre 2014 est probant. PLACEMENTS NETS DES ENTREPRISES D’ASSURANCE (En M EUR avant élimination des opérations intra-Groupe) Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes Instruments de capitaux propres Prêts et Créances sur établissements de crédits Actifs financiers disponibles à la vente Instruments de dettes Instruments de capitaux propres Placements immobiliers Total(1) RÉSULTAT TECHNIQUE DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE (En M EUR) Primes Charges de prestations (y compris variations de provisions) Produits nets des placements Autres produits (charges) nets techniques Contribution au résultat d’exploitation avant élimination des opérations intra-Groupe Élimination des opérations intra-Groupe(2) Contribution au résultat d’exploitation après élimination des opérations intra-Groupe * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d’assurance-vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du Groupe, traitement qui n’a pas d’incidence significative sur ce dernier. * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (2) Il s’agit essentiellement de l’élimination des commissions versées par les compagnies d’assurance aux réseaux de distribution et de l’élimination des résultats financiers dégagés sur les placements réalisés auprès des sociétés du Groupe. (En M EUR avant élimination des opérations intra-Groupe) 2014 2013* PRODUITS NETS DE COMMISSIONS Commissions et honoraires reçus Chargements d’acquisition Chargements de gestion Commissions et honoraires payés Chargements d’acquisition Chargements de gestion Autres Autres Total des commissions et honoraires * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). 434 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 31.12.2014 31.12.2013* 120 951 106 652 2014 2013* 27 350 11 342 16 008 10 328 82 796 73 326 9 470 477 11 904 (12 243) 4 198 (3 158) 701 181 882 531 696 35 (534) (336) (51) 341 21 388 9 028 12 360 10 638 74 196 63 366 10 830 430 10 578 (11 307) 4 766 (3 360) 677 539 1 216 516 693 36 (556) (314) (46) 329 Page 439 NOTE 32 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 GESTION DES RISQUES D’ASSURANCE Il existe deux principales catégories de risques d’assurance : n n n n les risques techniques, notamment le risque de souscription lié aux risques de tarification et de dérive de la sinistralité : en assurance non-vie comme en prévoyance, les bénéfices sont exposés aux risques de dégradation de la sinistralité constatée par rapport à la sinistralité anticipée lors de l’élaboration des tarifs. Les dérives peuvent être liées à des facteurs multiples et complexes tels que les évolutions du comportement des populations assurées (rachats, transferts…), les modifications de l’environnement macro-économique, les pandémies, les catastrophes naturelles, la mortalité, la morbidité, la longévité… ; les risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif- passif : en assurance-vie, l’assureur est exposé aux aléas des marchés financiers (mouvements de taux d’intérêt et fluctuations des marchés boursiers) qui peuvent être aggravés par le comportement des assurés. La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne-métier assurances. Elle est confiée à des équipes qualifiées et expérimentées dotées de moyens informatiques importants et adaptés. Les risques font l’objet de suivis et de reportings réguliers auprès des Directions générales des entités concernées et des Directions générales des lignes-métiers. En matière de risques de tarification et de dérive de la sinistralité, quelques grands principes sont appliqués : sécurisation du processus d’acceptation des risques pour garantir une adéquation ab initio de la tarification en fonction du profil de risque de l’assuré. La correcte application de ces procédures est vérifiée dans le cadre de missions d’audit qualité et d’audit interne pluriannuelles. Ces processus ont fait l’objet d’une certification ISO ; suivi des ratios sinistres/primes réalisé à fréquence régulière à partir de statistiques élaborées par exercice de survenance. Cette analyse (croissance du portefeuille, niveau de provisionnement des sinistres déclarés ou survenus mais non déclarés) permet, le cas échéant, des réajustements de tarifications sur les exercices suivants ; n mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger le Groupe des sinistres majeurs ou des sinistres sériels. Concernant la maîtrise des risques liés aux marchés financiers, elle est intégrée à la stratégie d’investissement au même titre que la recherche de la performance à long terme. L’optimisation de ces deux paramètres est fortement déterminée par les équilibres actif/ passif. Les engagements au passif (garanties offertes aux clients, durée de détention des contrats), ainsi que les niveaux des grands postes du bilan (fonds propres, résultats, provisions, réserves…) sont étudiés au sein de la Direction finances et risques de la ligne métier assurances. La politique globale de gestion actif/passif est validée par la Direction générale du Groupe lors d’un comité ALM semestriel. La maîtrise des risques et leur analyse sont organisées autour de quelques grands principes : n gestion des risques actif/passif : surveillance des flux de trésorerie à long terme : l’adéquation de la duration du passif rapportée à la duration de l’actif au même titre que l’étude des pics de trésorerie sont étroitement contrôlées afin de maîtriser les risques de liquidité, surveillance particulière sur les flux de rachat et simulations de scenarii de stress, surveillance étroite des marchés action et simulations de scenarii de stress, couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse) par des instruments financiers ; n gestion des risques financiers, sous formes de limites : le pays (ex. : limites de contreparties d’appartenance de l’émetteur, distinction entre émetteurs souverains et privés), limites suivant limites de rating émetteurs, limites par types d’actifs (ex. : actions, private equity). Toutes ces stratégies sont analysées en simulant divers scenarii de comportement des marchés financiers et de comportement des assurés dans le cadre de stress tests et de modélisations stochastiques. – – – – – – – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 435 Page 440 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 3 Note 33 PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS (En M EUR) Opérations avec les établissements de crédit Comptes à vue et prêts interbancaires Titres et valeurs reçus en pension Opérations avec la clientèle Créances commerciales Autres concours à la clientèle(1) Comptes ordinaires débiteurs Titres et valeurs reçus en pension Opérations sur instruments financiers Actifs financiers disponibles à la vente Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Prêts de titres Dérivés de couverture Opérations de location financement Location financement immobilier Location financement mobilier Total produits d’intérêts Opérations avec les établissements de crédit Emprunts interbancaires Titres et valeurs donnés en pension Opérations avec la clientèle Comptes d’épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres et valeurs donnés en pension Opérations sur instruments financiers Dettes représentées par des titres Dettes subordonnées et convertibles Emprunts de titres Dérivés de couverture Autres charges d’intérêts Total charges d’intérêts(2) Dont produits d’intérêts relatifs à des actifs financiers dépréciés (1) Détail des autres concours à la clientèle (En M EUR) Crédits de trésorerie Crédits à l’exportation Crédits d’équipement Crédits à l’habitat Autres crédits à la clientèle Total 2014 2013* 1 281 1 073 208 13 844 570 12 520 703 51 8 151 3 042 141 16 4 952 1 256 250 1 006 24 532 (1 129) (994) (135) (6 118) (1 231) (4 778) (109) (7 286) (2 179) (508) (24) (4 575) \- (14 533) 476 4 398 251 2 025 4 359 1 487 12 520 1 304 1 100 204 14 553 625 13 152 678 98 9 799 3 102 44 6 6 647 1 368 254 1 114 27 024 (1 155) (1 008) (147) (6 476) (1 292) (5 109) (75) (9 365) (2 444) (351) (22) (6 548) \- (16 996) 504 4 733 226 2 205 4 491 1 497 13 152 2014 2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (2) Ces charges intègrent le coût de refinancement des instruments financiers à la juste valeur par résultat, dont les résultats sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (Cf. Note 35). Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement. 436 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 441 NOTE 34 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 34 PRODUITS ET CHARGES DE COMMISSIONS (En M EUR) Produits de commissions Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Opérations sur titres Opérations sur marchés primaires Opérations de change et sur instruments financiers dérivés Engagements de financement et de garantie Prestations de services Autres Total des produits Charges de commissions Opérations avec les établissements de crédit Opérations sur titres Opérations de change et sur instruments financiers dérivés Engagements de financement et de garantie Autres Total des charges Ces produits et charges de commissions incluent : 2014 2013* 120 2 595 618 255 930 731 3 623 287 9 159 (113) (669) (817) (78) (1 007) (2 684) 3 705 1 925 (78) (1 000) 149 2 697 534 183 143 782 3 558 301 8 347 (133) (579) (308) (93) (994) (2 107) 3 864 1 803 (93) (896) (En M EUR) Les produits de commissions hors TIE (Taux d'Intérêt Effectif) liés aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur par résultat Les produits de commissions relatifs aux activités de fiducie ou activités analogues Les charges de commissions hors TIE liées aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur par résultat Les charges de commissions relatives aux activités de fiducie ou activités analogues 2014 2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 437 Page 442 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 5 Note 35 GAINS OU PERTES NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 2014 2013* (En M EUR) Résultat net sur actifs financiers non dérivés de transaction Résultat net sur actifs financiers à la juste valeur sur option Résultat net sur passifs financiers non dérivés de transaction Résultat net sur passifs financiers à la juste valeur sur option Résultat sur instruments financiers dérivés de transaction Résultat net sur instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur Réévaluation des éléments couverts attribuable aux risques couverts Part inefficace de la couverture de flux de trésorerie Résultat net des opérations de change Total(1)(2) * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement. Il convient de noter que les résultats ci-dessus n’intègrent pas le coût de refinancement de ces instruments financiers, qui est présenté parmi les charges et produits d’intérêts. (2) Comprenant : – – – \- 7 M EUR au titre du risque de contrepartie dans la valeur des actifs financiers dérivés (Credit Valuation Adjustment – CVA), contre - 205 M EUR en 2013 ; 38 M EUR au titre du risque de crédit propre dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debt Valuation Adjustment – DVA), contre 85 M EUR en 2013 ; et - 52 M EUR au titre de l’impact lié au financement de ces opérations (Funding Valuation Adjustment – FVA), contre 102 M EUR en 2013. Le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat dû à la différence entre le prix de transaction et le montant qui serait déterminé à cette date au moyen de techniques de valorisation, diminué des montants enregistrés dans le compte de résultat après la comptabilisation initiale, se présente dans le tableau ci-dessous. Ce montant est enregistré en compte de résultat au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou lorsque les paramètres deviennent observables. 2014 2013 7 186 2 479 (3 065) (4 894) 2 038 6 533 (5 839) 2 41 4 481 1 012 564 (545) (216) (28) (302) 1 1 031 14 219 1 331 (4 142) (420) (6 658) (1 330) 1 078 4 (328) 3 754 834 599 (421) (192) (19) (210) \- 1 012 (En M EUR) Montant restant à comptabiliser en résultat en début de période : Montant généré par les nouvelles transactions de la période Montant enregistré dans le compte de résultat durant la période : Dont amortissement Dont passage à des paramètres observables Dont cessions et arrivées à échéance ou à terminaison Dont différences de change Montant restant à comptabiliser en résultat en fin de période 438 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 443 NOTES 36-37 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 2014 2013* Note 36 (En M EUR) Activité courante Plus-value de cession(1) Moins-value de cession(2) Sous-total Plus-value de cession Moins-value de cession Sous-total Total Titres à revenu variable détenus à long terme Perte de valeur des titres à revenu variable Perte de valeur des titres à revenu variable Participation aux bénéfices sur actifs financiers disponibles à la vente des filiales d'assurance * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dont 401 M EUR au titre des activités d’assurance en 2014. (2) Dont -165 M EUR au titre des activités d’assurance en 2014. Note 37 PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS 2014 2013* 694 (235) (8) (166) 285 47 (1) (25) 21 306 75 109 7 025 43 010 50 219 \- (34) (4 762) (43 555) (48 351) 1 868 1 041 (381) (4) (451) 205 98 (5) (16) 77 282 78 81 6 683 51 304 58 146 (3) (48) (4 506) (51 921) (56 478) 1 668 (En M EUR) Produits des autres activités Opérations de promotion immobilière Activités de location immobilière Activités de location mobilière Autres activités(1)(2) Sous-total Charges des autres activités Opérations de promotion immobilière Activités de location immobilière Activités de location mobilière Autres activités(2)(3) Sous-total Total net * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Dont 12 440 M EUR au titre des activités d’assurance en 2014. (2) La variation des produits et charges des autres activités est essentiellement liée à la diminution du volume d’activité sur métaux non ferreux sur le London Metal Exchange. (3) Dont - 12 012 M EUR au titre des activités d’assurance en 2014. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 439 Page 444 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTES 38-3 9 2014 2013* (6 504) (1 581) (657) (95) (212) (9 049) (6 331) (1 580) (659) (168) (281) (9 019) * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Note 38 FRAIS DE PERSONNEL (En M EUR) Rémunérations du personnel Charges sociales et fiscales Charges de retraite nettes - régimes à cotisations définies Charges de retraite nettes - régimes à prestations définies Participation, intéressement, abondement et décote Total Note 39 PLANS D’AVANTAGES EN ACTIONS 1\. MONTANT DE LA CHARGE ENREGISTRÉE EN RÉSULTAT (En M EUR) Charges nettes provenant des plans d'options, des plans d'achat d'actions et d'attribution gratuite d'actions Part à dénouement en espèces Part à dénouement en titres Total des régimes Part à dénouement en espèces Part à dénouement en titres Total des régimes 226,7 14,4 241,1 200,8 144,8 345,6 2014 2013 440 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 445 NOTE 39 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2\. DESCRIPTION DES PLANS D’OPTIONS ET D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS — SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2.1. LES RÉGIMES SUR CAPITAUX PROPRES OFFERTS AUX SALARIÉS DU GROUPE AU COURS DE LA PÉRIODE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2014 SONT BRIÈVEMENT DÉCRITS CI-DESSOUS n 2.1.1. Options d’achat et de souscription Pour les plans 2007 à 2008 l’information est réduite en raison de la situation des plans. Dont nombre d'options attribuées à des membres du Comité executif Émetteur Année Type de plan Autorisation des actionnaires Décision du Conseil d'administration Nombre d'options attribuées(1) Nombre de bénéficiaires du Comité executif Durée de validité des options Modalités de règlement Période d'acquisition des droits Conditions de performance Conditions en cas de départ du Groupe Conditions en cas de licenciement Conditions en cas de départ à la retraite Conditions en cas de décès Cours du titre à l'attribution (En EUR)(1)(4) Décote Prix d'attribution (En EUR)(1) Options non attribuées Options exercées au 31.12.2014 Options perdues au 31.12.2014 Options restantes au 31.12.2014 Nombre d'actions réservées au 31.12.2014 Cours des actions réservées (En EUR) Valeur des actions réservées (En M EUR) 1re date de cession Période d'interdiction de cession Juste valeur (% du prix du titre à l'attribution) Méthode de valorisation utilisée Société Générale Société Générale Société Générale Société Générale 2007 2008 2009 2010 options de souscription options de souscription 19.01.2007 21.03.2008 7 ans 7 ans \- 115,6 63,6 965 317 titres SG titres SG 09.03.2009 - 31.03.2012 09.03.2010 - 31.03.2014 maintien maintien maintien 6 mois maintien 6 mois 27.05.2008 09.03.2009 1 344 552(3) 155 289 7 7 ans oui(2) perte perte 23,18 0 % 23,18 148 089 912 191 284 272 \- \- \- \- 1 an 27 % 27.05.2008 09.03.2010 1 000 000 415 596 10 7 ans oui(2) perte perte 43,64 sans objet 41,2 445 657 392 342 163 \- \- \- \- \- 31.03.2013 31.03.2014 Monte-Carlo Monte-Carlo 26 % (1) Conformément à la norme IAS 33, consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l’action Société Générale à l’occasion de l’augmentation de capital intervenue au 4e trimestre 2009, les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuable à l’action après détachement. (2) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise ». Les conditions de performance sur la moyenne arithmétique des BNPA 2009-2011 des options 2009 n’ont pas été atteintes. (3) Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé ; les options sont désormais perdues. (4) Moyenne des 20 dernières cotations pour le plan 2009 et cours de clôture du titre à l’attribution pour le plan 2010. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 441 Page 446 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 3 9 n 2.1.2. Attribution gratuite d’actions Émetteur Année Autorisation des actionnaires Décision du Conseil d'administration Nombre d'actions attribuées(5) Nombre de bénéficiaires Dont nombre d'actions gratuites attribuées à des membres du Comité exécutif Nombre de bénéficiaires du Comité exécutif Société Générale Société Générale Société Générale Société Générale Société Générale 2010 27.05.2008 09.03.2010 4 200 000 5 617 20 873 10 2011 25.05.2010 07.03.2011 2 351 605 5 969 190 009 14 2012 25.05.2010 02.03.2012 2 975 763 6 363 \- \- 2013 22.05.2012 14.03.2013 1 846 313 6 338 \- \- 2014 22.05.2012 13.03.2014 1 010 775 6 082 \- \- Modalités de règlement titres Société Générale titres Société Générale titres Société Générale titres Société Générale titres Société Générale Conditions en cas de départ à la retraite maintien maintien maintien maintien maintien Conditions en cas de décès maintien 6 mois maintien 6 mois maintien 6 mois maintien 6 mois maintien 6 mois 07.03.2011 - 31.03.2013(8)(9) 02.03.2012 - 31.03.2014(8)(9) 14.03.2013 - 31.03.2015(8)(9) 13.03.2014 - 31.03.2016(8)(9) oui(6) perte perte 46,55 1 534 259 532 842 284 504 284 504 45,67 12,99 oui(6) perte perte 25,39 2 207 345 143 695 624 723 624 723 29,75 18,59 oui(6) perte perte 30,50 969 52 741 1 792 603 1 792 603 18,94 33,95 oui(6) perte perte 44,99 \- 7 616 1 003 159 1 003 159 15,48 15,53 Période d'acquisition des droits Conditions de performance Conditions en cas de départ du Groupe Conditions en cas de licenciement Cours du titre à l'attribution (En EUR)(5) Actions livrées au 31.12.2014 Actions perdues au 31.12.2014 Actions restantes au 31.12.2014 Nombre d'actions réservées au 31.12.2014 Cours des actions réservées (En EUR) Valeur des actions réservées (En M EUR) Sous-plan n°1 : 09.03.2010 - 31.03.2013(7) Sous-plan n°2 : 09.03.2010 - 31.03.2012 09.03.2010 - 31.03.2013(8) condition de performance pour une liste d'attributaires(6) perte perte 43,64 3 006 290 1 193 710 \- \- \- 47,71 Sous-plan n°1 : 31.03.2015 Sous-plan n°2 : 31.03.2014 31.03.2015 durée d’acquisition 2 ans : 86 % durée d’acquisition 3 ans : 82 % Arbitrage 1re date de cession 31.03.2015 01.04.2016 01.04.2017 01.04.2018 Période d'interdiction de cession 2 ans 2 ans(9) 2 ans(9) 2 ans(9) 2 ans(9) Juste valeur (% du cours du titre à l'attribution) Méthode de valorisation utilisée 86 % Arbitrage 86 % Arbitrage 86 % pour résidents français 84 % pour résidents français 89 % pour non- résidents français 85 % pour non- résidents français Arbitrage Arbitrage (5) Conformément à la norme IAS 33, consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l’action Société Générale à l’occasion de l’augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009, les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuable à l’action après détachement. (6) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise du Document de référence ». (7) Pour les non-résidents fiscaux français, la période d’acquisition est majorée d’un an et il n’y a pas de période obligatoire de conservation des actions. (8) Conformément à l’arrêté publié en France le 3 novembre 2009, relatif aux rémunérations des personnels dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence sur l’exposition aux risques des établissements de crédit et entreprises d’investissement, la charge relative aux instruments de capitaux propres attribués aux salariés professionnels des marchés financiers est enregistrée en résultat sur la période d’acquisition des droits à compter du 1er janvier de l’année précédant l’attribution du plan. (9) Pour les non-résidents fiscaux français, la période d’acquisition est majorée de deux ans et il n’y a pas de période obligatoire de conservation des titres. 442 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 447 NOTE 39 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2.2. STATISTIQUES SUR LES PLANS D’OPTIONS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les plans d’options offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant le 31 décembre 2014 ont les caractéristiques suivantes : Options existantes au 01.01.2014 356 587 350 238 Options attribuées durant la période \- \- Options perdues durant la période 1 516 7 630 Options exercées durant la période 70 799 445 Options échues durant la période \- \- Options existantes au 31.12.2014 Options exerçables au 31.12.2014 284 272 342 163 284 272 342 163 10 mois 12,7 42,79 34,55-47,95 n Les principales hypothèses utilisées pour l’ensemble des plans d’options SG sont les suivantes : Nombre d'options plan 2009 Nombre d'options plan 2010 Durée résiduelle contractuelle moyenne pondérée Juste valeur moyenne pondérée à l'attribution (En EUR) Prix moyen pondéré de l'action à l'exercice (En EUR) Fourchette des prix d'exercice (En EUR) Notes Taux d'intérêt sans risque Volatilité future de l'action Taux de perte de droits Exercice anticipé Taux de distribution des dividendes (% du prix d'exercice) 2009 3,0 % 55 % 0 % 3,5 % 5 ans 2010 2,9 % 29 % 0 % 1,3 % 5 ans La volatilité future a été estimée par la volatilité implicite du Groupe, qui sur des options à 5 ans négociées en OTC (base de données TOTEM), était de l’ordre de 29 % en 2010. Cette volatilité implicite traduit plus exactement la volatilité future du titre. 3\. DESCRIPTION DU PLAN D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS BÉNÉFICIANT À L’ENSEMBLE DES COLLABORATEURS DU GROUPE Afin d’associer l’ensemble des salariés du Groupe à la réussite du programme Ambition SG 2015, le conseil d’administration du 2 novembre 2010 a décidé d’attribuer 40 actions gratuites à chaque collaborateur du Groupe (près de 159 000 personnes concernées dans 79 pays). Cette attribution est soumise à des conditions de présence et de performance. La période d’acquisition des actions et d’interdiction de cession est fonction de la localisation de l’entité dans laquelle travaille le collaborateur : n n en France : la période d’acquisition s’est étendue du 2 novembre 2010 au 29 mars 2013 pour la première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2014 pour la deuxième tranche soit 24 actions. De plus, ces actions sont soumises à une période d’interdiction de cession de 2 ans ; à l’international : du 2 novembre 2010 au 31 mars 2015 pour la première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2016 pour la deuxième tranche soit 24 actions. Il n’y a pas de période d’interdiction de cession. Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Ressources Humaines du Document de référence ». S’agissant d’un plan par émission d’actions, il n’y a pas d’actions réservées au 31 décembre 2014. Le cours du titre à l’attribution (en euros) s’élève à 42,1 EUR. La méthode utilisée pour déterminer les justes valeurs repose sur un modèle d’arbitrage. Les justes valeurs (en pourcentage du titre à l’attribution) s’établissent à : n n en France : 85 % pour la première tranche et 82 % pour la deuxième tranche ; à l’international : 82 % pour la première tranche et 79 % pour la deuxième tranche. Dans les pays où l’attribution d’actions est impossible ou trop complexe, les collaborateurs bénéficieront d’un équivalent actions en cash indexé sous les mêmes conditions de présence et de performance que pour l’attribution en titres. Une hypothèse de turn-over annuel a été prise en compte pour la détermination de la charge du plan ; elle s’établit en moyenne à 3,5 % par an sur la population éligible au plan en France et à 10 % sur la population éligible au plan à l’international. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 443 Page 448 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTES 39-4 0-41 4\. INFORMATIONS SUR LES AUTRES PLANS SUR CAPITAUX PROPRES titre de ATTRIBUTION D’ACTIONS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE AVEC DÉCOTE - PLAN MONDIAL D’ACTIONNARIAT SALARIÉ la politique d’actionnariat salarié du Groupe, Au Société Générale a proposé le 17 avril 2014 à ses salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours de 35,85 EUR, soit une décote de 20 % par rapport à la moyenne des 20 dernières cotations de l’action Société Générale précédant cette date. 5 195 429 actions ont été souscrites. La charge de ce plan pour le Groupe est nulle. En effet, le modèle de valorisation utilisé qui est conforme aux préconisations du Conseil National de la Comptabilité sur les plans d’épargne entreprise, compare le gain qu’aurait obtenu le salarié à la disposition immédiate des titres Société Générale et le coût notionnel que représente pour lui le blocage sur 5 ans. Or, la moyenne des cours de clôture de l’action Société Générale observés pendant la période de souscription 2014 (du 16 mai au 30 mai) étant inférieure au coût d’acquisition des titres par le salarié, ce modèle de valorisation conduit à une valeur unitaire nulle de l’avantage. ATTRIBUTION D’ACTIONS ORDINAIRES SOCIÉTÉ GÉNÉRALE - MANDATAIRES SOCIAUX En 2014, ces actions sont attribuées en paiement d’une partie de la rémunération variable annuelle différée dans le cadre de la règlementation européenne CRD IV. Les plans sont décrits dans la partie « Gouvernement d’entreprise » du présent Document de référence. Note 40 COÛT DU RISQUE (En M EUR) Risque de contrepartie Dotations nettes pour dépréciation Pertes non couvertes sur créances irrécouvrables sur autres risques Récupérations sur autres risques Autres risques sur créances irrécouvrables Dotations nettes aux autres provisions(1) Total Note 41 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (En M EUR) Charge fiscale courante Charge fiscale différée Total de la charge d’impôt(1) 444 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2014 2013* (2 496) (266) (229) (37) 167 163 4 (372) (2 967) (3 345) (289) (227) (62) 151 147 4 (567) (4 050) 2014 2013* (1 192) (192) (1 384) (1 190) 662 (528) * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes, ainsi que la décision du Conseil d’Etat relative au précompte, le Groupe a inscrit à son passif une provision pour litiges qui a fait l’objet en 2014 d’une dotation complémentaire de 400 M EUR pour la porter à 1 100 M EUR. Page 449 NOTES 41-42 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 | (1) LA RÉCONCILIATION ENTRE LE TAUX D’IMPÔT NORMATIF DU GROUPE ET LE TAUX D’IMPÔT EFFECTIF S’ANALYSE COMME SUIT : Résultat avant impôt, hors résultat des sociétés mises en équivalence et pertes de valeur sur les écarts d'acquisition (En M EUR) Taux normal d'imposition applicable aux sociétés françaises (incluant la contribution sociale de 3,3 %) Différences permanentes Différentiel sur titres exonérés ou imposés à taux réduit Différentiel de taux d'imposition sur les profits taxés à l'étranger Effet des pertes de l'exercice non déductibles et de l'utilisation des reports déficitaires Taux effectif Groupe 2014 2013* 4 687 2 911 34,43 % 5,26 % -0,55 % -7,62 % -2,00 % 29,52 % 34,43 % 4,30 % -4,41 % -10,83 % -5,33 % 18,16 % * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). En France, le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de 33,33 %. S’y ajoutent une contribution sociale de 3,3 % (après application d’un abattement de 0,76 M EUR) instaurée en 2000 ainsi qu’une contribution exceptionnelle de 10,7 % instaurée pour les exercices 2013 et 2014, (contre 5% pour les exercices 2011 et 2012), pour les sociétés bénéficiaires réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 M EUR. La Loi de Finances Rectificative du 8 août 2014 proroge cette contribution exceptionnelle pour l’exercice 2015. Les plus-values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote- part de frais et charges. A compter du 31 décembre 2012, en application de la Loi de Finances 2013, cette quote-part de frais et charges s’élève à 12 % du montant de la plus-value brute, contre 10 % de la plus-value nette antérieurement. En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales, les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5 % sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote-part de frais et charges de 5 %. Le taux d’imposition retenu pour calculer les stocks d’impôts différés des sociétés françaises s’élève à 34,43 % pour les résultats imposés au taux de droit commun. Pour les résultats imposés au taux réduit, le taux retenu est de 4,13 % compte tenu de la nature des opérations concernées. Note 42 RÉSULTAT PAR ACTION (En M EUR) Résultat net part du Groupe Résultat net attribuable aux Titres super subordonnés Résultat net attribuable aux Titres subordonnés à durée indéterminée Frais d'émissions relatifs aux Titres subordonnés Résultat net relatif au rachat des Titres subordonnés à durée indéterminée Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d'actions ordinaires Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation(1) Résultat par action ordinaire (en EUR) Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs(2) 2014 2013* 2 692 (399) (7) (14) 6 2 278 2,92 173 659 2 044 (254) (49) (13) (19) 1 709 2,23 339 295 781 283 039 766 489 330 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 781 456 698 766 828 625 Résultat dilué par action ordinaire (en EUR) 2,91 2,23 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Hors actions d’autocontrôle. (2) Le nombre d’actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d’actions » et prend en compte les attributions d’actions gratuites et les plans d’options de souscription d’actions. Les plans d’options de souscription d’actions ont un effet dilutif dépendant du cours moyen de l’action Société Générale qui s’élève au 31 décembre 2014 à 40,90 EUR. Dans ce contexte, au 31 décembre 2014, seules les actions attribuées sans condition de performance du plan d’option de souscription d’actions de 2009 sont dilutives. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 445 Page 450 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 3 1\. DÉFINITION 2\. CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES Note 43 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES Le Groupe a retenu comme parties liées au sens de la norme IAS 24, d’une part, les administrateurs, les mandataires sociaux (le Président-Directeur général et les 3 Directeurs généraux délégués) et les conjoints et enfants vivant sous leur toit, d’autre part les filiales suivantes : filiales contrôlées exclusivement ou conjointement, sociétés sur lesquelles Société Générale exerce une influence notable. 1.1. RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS Ont été prises en compte à ce titre les sommes effectivement payées par le Groupe aux administrateurs et mandataires sociaux au titre des rémunérations (y compris les cotisations patronales) et autres avantages ci-dessous selon la nomenclature de la norme IAS 24 – paragraphe 17. (En M EUR) Avantages à court terme Avantages postérieurs à l'emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 31.12.2014 31.12.2013 12,0 0,4 \- \- 3,1 15,5 9,1 0,4 \- \- 2,5 12,0 Le Document de référence contient une description détaillée des rémunérations et avantages des Dirigeants du Groupe. 1.2. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES PERSONNES PHYSIQUES Les seules transactions avec les administrateurs, mandataires sociaux et les membres de leur famille, retenues dans la présente note, sont les montants des prêts et cautions en cours au 31 décembre 2014, qui s’élèvent au total à 10 M EUR. Les autres transactions avec ces personnes n’ont pas de caractère significatif. 1.3. MONTANT TOTAL DES SOMMES PROVISIONNÉES OU CONSTATÉES PAR AILLEURS PAR LE GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE AUX FINS DU VERSEMENT DE PENSIONS, DE RETRAITES OU D’AUTRES AVANTAGES Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par le groupe Société Générale au 31 décembre 2014 en application de la norme IAS 19 révisée aux fins de versement de pensions, retraites ou autres avantages à des mandataires sociaux de Société Générale (MM. Cabannes, Sammarcelli, Sanchez Incera et les deux administrateurs élus par les salariés) s’élève à 12,1 M EUR. 446 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ACTIFS AVEC LES PARTIES LIÉES (En M EUR) 31.12.2014 31.12.2013* Actifs financiers à la juste valeur par résultat Autres actifs Total encours actifs PASSIFS AVEC LES PARTIES LIÉES 31.12.2014 31.12.2013* (En M EUR) Passifs à la juste valeur par résultat Dettes envers la clientèle Autres passifs Total encours passifs (En M EUR) Intérêts et assimilés Commissions Résultat net sur opérations financières Produit net des autres activités Produit net bancaire PRODUIT NET BANCAIRE AVEC LES PARTIES LIÉES 2014 2013* 26 199 225 199 6 526 731 (3) 173 (30) (5) 135 \- 30 112 2 638 2 750 417 1 384 2 210 4 011 (4) 175 35 (4) 203 \- 1 509 8 123 ENGAGEMENTS AVEC LES PARTIES LIÉES (En M EUR) 31.12.2014 31.12.2013* Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Engagements sur instruments financiers à terme 1 761 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). Au 31 décembre 2013, les co-entreprises incluaient également Newedge, dont le Groupe a pris le contrôle exclusif en 2014. Page 451 NOTE 44 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 44 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES ENTITÉS CONSOLIDÉES ET LES ENTITÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Sont retenues dans cette note les entités contrôlées de manière exclusive ou conjointe et les entités sous influence notable dont les états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés du Groupe. Cette significativité est notamment appréciée au regard du total bilan et du résultat brut d’exploitation consolidés du Groupe. Les informations suivantes concernent les entités structurées consolidées, les participations ne donnant pas le contrôle, les co- entreprises et les entreprises associées (Cf. paragraphe 1 « Principes de consolidation » de la Note 1). 1\. ENTITÉS STRUCTURÉES CONSOLIDÉES Une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité (Cf. Note 1, paragraphe 1 « Principes de consolidation »). Les entités structurées consolidées incluent notamment : n n n des organismes de placement collectif (SICAV, FCP…) dont la gestion est assurée par les filiales de gestion d’actifs du Groupe ; des Fonds Communs de Titrisation (FCT) qui émettent des instruments financiers pouvant être souscrits par des investisseurs et qui portent des risques de crédit inhérents à une exposition ou un panier d’expositions qui peuvent être divisés en tranches ; des structures de Financement d’actifs qui portent des financements ou immobiliers. ferroviaires, maritimes aéronautiques, Au 31 décembre 2014, le Groupe n’accorde à ces entités aucun soutien financier qui n’aurait pas été octroyé dans un contexte de marché habituel. 2\. PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE Les participations ne donnant pas le contrôle s’élèvent à 3 645 M EUR (3 093 M EUR au 31 décembre 2013) et représentent 6 % des capitaux propres du Groupe au 31 décembre 2014 (6 % au 31 décembre 2013). Les principales participations ne donnant pas le contrôle du Groupe s’élèvent à 2 851 M EUR (1 944 M EUR au 31 décembre 2013) et concernent : n les filiales cotées Komercni Banka, BRD - Groupe Société Générale SA et SG Marocaine de Banques ; n Sogecap avec les émissions en décembre 2014 de titres subordonnés perpétuels (Cf. Note 26). Les pourcentages d’intérêt et de contrôle du Groupe dans ces entités sont présentés dans la Note 46. 3\. ENTITÉS MISES EN ÉQUIVALENCE (CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES) Les sociétés consolidées selon la méthode de la mise en équivalence sont : n n les co-entreprises (joint venture), c’est-à-dire les partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’opération ont des droits sur l’actif net de la co-entreprise ; les entreprises associées, c’est-à-dire lesquelles le Groupe exerce une influence notable. les entreprises sur ENGAGEMENTS DU GROUPE AU BÉNÉFICE OU D’ORDRE DES CO-ENTREPRISES Les engagements de financement et engagements de garantie contractés par le Groupe, au bénéfice ou d’ordre des co-entreprises, ne sont pas significatifs au 31 décembre 2014. INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES POUR LES CO-ENTREPRISES ET LES ENTREPRISES ASSOCIÉES Quote-part du Groupe dans : 2014 2013 2014 2013 2014 2013 Co-entreprises Entreprises associées Total entités mises en équivalence* 42 22 64 (84) 36 (48) 171 85 256 146 (5) 141 213 106 319 61 31 92 (En M EUR) Résultat net Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôt) Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). La principale entreprise associée est Amundi Group. Au 31 décembre 2014, principalement à des activités de promotion d’assurance (entités sous-consolidées). les co-entreprises correspondent immobilière et Au 31 décembre 2013, les co-entreprises incluaient également Newedge, dont le Groupe a pris le contrôle exclusif en 2014, ce qui explique la variation entre les deux exercices. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 447 Page 452 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 5 Note 45 ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES Une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité (Cf. paragraphe 1 « Principes de consolidation » de la Note 1). Les informations présentées ci-dessous concernent les entités structurées par le Groupe. Elles ont été regroupées par typologie de familles exerçant des activités similaires : le Financement d’actifs, la Gestion d’actifs et Autres (incluant la Titrisation et les structures d’émission). Le Financement d’actifs inclut les Groupements d’Intérêt Économique (GIE), les sociétés de personnes et structures équivalentes qui portent des financements aéronautiques, ferroviaires, maritimes ou immobiliers. La Gestion d’actifs regroupe les organismes de placement collectif (SICAV, FCP…) dont la gestion est assurée par les filiales de gestion d’actifs du Groupe. La Titrisation regroupe les Fonds Commun de Titrisation (FCT) et structures équivalentes qui émettent des instruments financiers pouvant être souscrits par des investisseurs et qui portent des risques de crédit inhérents à une exposition ou un panier d’expositions qui peuvent être divisés en tranches. Les intérêts du Groupe dans les entités structurées par des tiers sont classés dans les rubriques du bilan consolidé selon leur nature (Actifs financiers à la juste valeur par résultat ou Passifs financiers à la juste valeur par résultat, Actifs financiers disponibles à la vente, Prêts et créances, Dettes…). 1\. INTÉRÊTS DANS LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES Les intérêts du Groupe dans une entité structurée non consolidée recouvrent des liens contractuels ou non contractuels qui l’exposent à un risque de variation des rendements associés à la performance de cette entité structurée. Ces intérêts comprennent : n n la détention d’instruments de capitaux propres ou de dettes quel que soit leur rang de subordination ; l’apport de financement (prêts, crédits de trésorerie, engagements de financement, lignes de liquidité…) ; n n n n le réhaussement de crédit (garanties, parts subordonnées, dérivés de crédit…) ; l’octroi de garantie (engagements de garantie) ; les dérivés qui absorbent tout ou partie du risque de variation des rendements de l’entité structurée à l’exclusion des Credit Default Swap (CDS) et des options achetés par le Groupe ; les contrats rémunérés par des commissions assises sur la performance de l’entité structurée ; n les conventions d’intégration fiscale. (En M EUR) Total bilan de l’entité(1) Valeur nette comptable des intérêts du Groupe dans ces entités : Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur clientèle/établissement de crédit Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dettes envers la clientèle/établissements de crédit Actifs : Autres Passifs : Autres Financement d’actifs Gestion d’actifs 9 062 4 691 573 125 3 984 9 2 000 173 1 819 8 60 206 9 822 6 109 357 173 3 183 10 065 5 369 1 259 3 437 Autres 16 919 3 363 639 80 2 618 26 1 323 664 654 5 (1) Pour la Gestion d’actifs : la valeur liquidative (NAV : Net Asset Value) des fonds. 448 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 453 NOTE 45 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Au 31 décembre 2014, le Groupe n’accorde à ces entités aucun soutien financier qui n’aurait pas été octroyé dans un contexte de marché habituel. L’exposition maximale au risque de perte en lien avec les intérêts dans une entité structurée correspond : n au coût amorti ou à la juste valeur(2), des actifs financiers non dérivés conclus avec l’entité structurée en fonction de leur mode d’évaluation au bilan ; n n n à la juste valeur(2) des dérivés figurant à l’actif du bilan ; au nominal des CDS vendus (montant maximum à payer) ; au nominal des engagements de financement ou de garantie donnés. (En M EUR) Financement d'actifs Gestion d'actifs Autres Coût amorti ou juste valeur(2), selon leur évaluation au bilan, des actifs financiers non dérivés conclus avec l'entité structurée Juste valeur(2) des dérivés figurant à l'actif du bilan Nominal des CDS vendus (montant maximum à payer) Nominal des engagements de financement ou de garantie donnés Exposition maximale au risque de perte Les éléments de réduction de l’exposition maximale au risque de perte incluent : le nominal des engagements de garantie reçus ; la juste valeur(2) des actifs reçus en garantie ; la valeur comptable au passif du bilan des dépôts de garantie reçus. 4 077 413 \- 674 5 164 7 525 1 792 \- 2 417 11 734 2 099 299 \- 334 2 732 Leurs montants, plafonnés en cas de limitation légale ou contractuelle des sommes réalisables ou appréhendables, s’élèvent à 3,3 Md EUR et concernent essentiellement le financement d’actifs. (2) Juste valeur à la date de clôture de l’exercice, cette valeur pouvant fluctuer au cours des exercices ultérieurs. 2\. INFORMATIONS SUR LES ENTITÉS STRUCTURÉES NON CONSOLIDÉES SPONSORISÉES PAR LE GROUPE Le Groupe peut ne pas détenir d’intérêts dans une entité structurée mais être considéré comme sponsor de cette entité s’il a ou a eu un rôle : Par contre, les entités structurées par le Groupe en réponse à des besoins spécifiques exprimés par un ou plusieurs clients ou bien investisseurs sont réputées sponsorisées par ces derniers. de structureur ; de promoteur auprès des investisseurs potentiels ; de gestion pour compte de tiers ; Le total bilan de ces entités structurées non consolidées, sponsorisées par le Groupe et dans lesquelles ce dernier ne détient aucun intérêt, s’élève à 495 M EUR (dont 248 M EUR au titre du Financement d’Actifs). de garant implicite ou explicite de la performance de l’entité (notamment via des garanties de capital ou de rendement accordées aux porteurs de parts d’OPCVM). Les revenus tirés de ces entités (relevant essentiellement du Financement d’Actifs) s’élèvent à 10 M EUR dont 9 M EUR résultant de la décomptabilisation d’intérêts dans ces entités structurées. Par ailleurs, une entité structurée est réputée sponsorisée par le Groupe dès lors que sa dénomination intègre le nom du Groupe ou d’une de ses filiales. n n n n n n n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 449 Page 454 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 6 Note 46 SOCIÉTÉS RETENUES DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 au 31.12.2013 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 au 31.12.2013 FRANCE BANQUES . SOCIÉTÉ ANONYME DE CRÉDIT À L'INDUSTRIE FRANÇAISE (CALIF) . CRÉDIT DU NORD(1) . GENEBANQUE . BANQUE FRANÇAISE COMMERCIALE OCÉAN INDIEN . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUE AUX ANTILLES SOCIÉTÉS FINANCIÈRES . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES FRANCE . INTER EUROPE CONSEIL . LYXOR ASSET MANAGEMENT . LYXOR INTERNATIONAL ASSET MANAGEMENT . SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SCF . AMUNDI GROUP(1) . FCT CODA . FCT BLANCO . FCT WATER DRAGON . FQA FUND . FCT MALZIEU(2) . FPS(2) . ANTALIS SA(1)** FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS . AIR BAIL . TEMSYS(1) . ESNI - COMPARTIMENT SG-CREDIT CLAIMS -1(2) . ALD INTERNATIONAL(1) . COMPAGNIE FINANCIÈRE DE BOURBON . COMPAGNIE GÉNÉRALE DE LOCATION D'ÉQUIPEMENTS(1) . DISPONIS . EVALPARTS(9) . FENWICK LEASE . FRANFINANCE . FRANFINANCE LOCATION . GENECAL FRANCE . GENECOMI . ORPAVIMOB . RUSFINANCE SAS(4) . SAGEMCOM LEASE . SG SERVICES . SOGEFIMUR(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT FINANCE S.A. . SOGEFINANCEMENT(1) . SOGEFINERG SG POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ÉCONOMISANT L'ÉNERGIE . SOGELEASE FRANCE . SOLOCVI(4) . FCT RED & BLACK FRENCH SMALL BUSINESS . LA BANQUE POSTALE FINANCEMENT . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH . PHILIPS MEDICAL CAPITAL FRANCE 450 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France MEI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG MEI 100,00 49,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 99,88 99,94 \- 99,99 99,99 99,99 100,00 99,64 100,00 \- 99,99 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 35,00 100,00 60,00 100,00 49,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 25,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 99,88 99,94 100,00 99,99 99,99 99,99 100,00 99,70 100,00 100,00 99,99 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 35,00 100,00 59,99 100,00 49,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,88 100,00 \- 100,00 99,99 100,00 100,00 99,64 100,00 \- 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 35,00 100,00 60,00 100,00 49,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 25,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,88 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 99,70 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 35,00 100,00 60,00 Page 455 NOTE 46 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 au 31.12.2013 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 au 31.12.2013 SOCIÉTÉS DE PORTEFEUILLE . FCT R&B BDDF PPI . FCC ALBATROS . FINAREG . GENE ACT 1 . GENEFINANCE . GENEVAL(1) . GENINFO . LIBECAP . LA FONCIÈRE DE LA DÉFENSE . SG CAPITAL DÉVELOPPEMENT . SG CONSUMER FINANCE . SG FINANCIAL SERVICES HOLDING . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES HOLDING(1) . SOGEFIM HOLDING . SOGENAL PARTICIPATIONS(4) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE PARTICIPATIONS(4) . SOGEPARTICIPATIONS(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL PARTENAIRES . SOCIÉTÉ DE LA RUE ÉDOUARD VII . VOURIC . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES SOCIÉTÉS DE COURTAGE . BOURSORAMA SA(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ÉNERGIE . SG EURO CT . SG OPTION EUROPE . SG SECURITIES (PARIS) SAS . NEWEDGE GROUP(1)(7) . GALYBET . GENEFIM(1) SOCIÉTÉS FONCIÈRES ET DE FINANCEMENT IMMOBILIER . GENEFIMMO HOLDING(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER « SOGEBAIL » . SOGEPROM(1) . SOPHIA-BAIL SOCIÉTÉS DE SERVICE . COMPAGNIE GÉNÉRALE D'AFFACTURAGE . PAREL . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES NET ASSET VALUE IMMOBILIER D'EXPLOITATION . COMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MÉDITERRANÉE (CFM)(1) . ELEAPARTS(5) . GENEGS . GENEGIS . GENEVALMY . SOGEMARCHE . SOGECAMPUS . SC ALICANTE 2000 . SC CHASSAGNE 2000 . OPÉRA 72 . SOGE PERVAL . SOGE PERIVAL . SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France France IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- 100,00 100,00 99,91 100,00 100,00 79,51 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,91 100,00 100,00 57,24 100,00 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 99,88 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- 100,00 100,00 99,91 100,00 100,00 79,51 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,91 100,00 100,00 57,24 100,00 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 99,88 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 451 Page 456 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 6 Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANK AND TRUST LUXEMBOURG(1) Luxembourg . SOGE PERIVAL . SOGE PERAL . SOGEFONTENAY . SOGINFO - SOCIÉTÉ DE GESTION ET D'INVESTISSEMENTS FONCIERS . SOCIÉTÉ DES TERRAINS ET IMMEUBLES PARISIENS (STIP) . VALMINVEST ASSURANCE . GENECAR - SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE COURTAGE D'ASSURANCE ET DE REASSURANCE . ORADEA VIE . SOGECAP(1) . SOGESSUR . SOGECAP RISQUES DIVERS(10) EUROPE BANQUES . OHRIDSKA BANKA AD SKOPJE . COMMERCIAL BANK DELTACREDIT(1) . BRD - GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA(1) . BANKA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALBANIA SH.A. . BANK REPUBLIC(1) . KOMERCNI BANKA A.S(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANK NEDERLAND N.V.(11) . SG EXPRESS BANK(1) . SG HAMBROS LIMITED (HOLDING)(1) . SG PRIVATE BANKING SUISSE SA(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANKA SRBIJA . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING (MONACO) . SKB BANKA(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING NV/SA . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE-SPLITSKA BANKA D.D.(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES S.P.A. . ROSBANK(1) . MOBIASBANCA GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANKA MONTENEGRO A.D. SOCIÉTÉS FINANCIÈRES . SGSS (IRELAND) LIMITED . SOLENTIS INVESTMENT SOLUTIONS PCC . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE HEDGING LIMITED . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LDG . BRD FINANCE IFN S.A. . BRIGANTIA INVESTMENTS B.V.(8) . CLARIS LTD . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BANK & TRUST CRÉDIT INTERNATIONAL . HALYSA S.A.(4) . IRIS SPV LIMITED . IVEFI SA . LYXOR MASTER FUND . LYXOR ASSET MANAGEMENT (IRELAND) LIMITED(4) . SG ISSUER . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CONSUMER FINANCE HOLDING HELLAS S.A.(4) . SG EFFEKTEN . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IMMOBEL France France France France France France France France France France France Macédoine Russie, fédération Roumanie Albanie Géorgie République Tchèque Pays-Bas Bulgarie Royaume-Uni Suisse Serbie Monaco Slovénie Belgique Croatie Italie Russie, fédération Moldavie, république de Montenegro Irlande Jersey Irlande Luxembourg Roumanie Pays-Bas Jersey Luxembourg Luxembourg Irlande Luxembourg Jersey Irlande Luxembourg Grèce Allemagne Belgique 452 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG \- IG IG IG IG \- \- IG IG 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 70,02 99,49 60,17 88,64 93,64 60,73 \- 99,74 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,73 100,00 100,00 100,00 99,49 79,93 90,56 100,00 100,00 100,00 100,00 80,48 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 70,02 92,40 60,17 88,64 93,64 60,73 100,00 99,74 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,72 100,00 100,00 100,00 92,40 79,93 90,56 100,00 100,00 100,00 100,00 80,48 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 72,31 100,00 60,17 88,64 93,64 60,73 \- 99,74 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,73 100,00 100,00 100,00 99,49 87,90 90,56 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 72,68 100,00 60,17 88,64 93,64 60,73 100,00 99,74 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,72 100,00 100,00 100,00 92,40 87,90 90,56 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Page 457 NOTE 46 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL MARKET FINANCE(2) . CODEIS SECURITIES S.A. . ALEF II(3) . EUROPEAN FUND SERVICES SA . CONDORCET GLOBAL OPPORTUNITY UNIT TRUST \- CONDORCET GLOBAL OPPORTUNITY FUND . CONDORCET VOLATILITY ARBITRAGE LIMITED(4) . ARAMIS CORP. LIMITED . CONDORCET UNIT TRUST - CONDORCET CAPITAL STRUCTURE ARBITRAGE FUND(4) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FINANCING AND DISTRIBUTION . ARAMIS SECURITIES CO, LTD . COMPTOIR DE VALEURS DE BANQUE(1) FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS . ALD AUTOMOTIVE SRL . SG EQUIPMENT FINANCE IBERIA, E.F.C, S.A. . LLC RUSFINANCE(8) . LLC RUSFINANCE BANK . SG EQUIPMENT FINANCE ITALY S.P.A. . AXUS SA/NV . ALD AUTOMOTIVE A/S(1) . AXUS FINLAND OY(1) . ALD AUTOMOTIVE ITALIA S.R.L . AXUS NEDERLAND BV(1) . ALD AUTOMOTIVE AS(1) . ALD AUTOMOTIVE AB(1) . ALD AUTOLEASING D GMBH(1) . ALD AUTOMOTIVE GROUP PLC(1) . ALD AUTOMOTIVE SRO . ALD INTERNATIONAL SAS & CO. KG(1) . ALD LEASE FINANZ GMBH(1) . SGALD AUTOMOTIVE SOCIEDADE GERAL DE COMERCIO E ALUGUER DE BENZ SA . ALD AUTOMOTIVE S.A.U . AXUS LUXEMBOURG SA . THE EIFFEL LIMITED PARTNERSHIP . ESSOX SRO . EURO BANK S.A. . FIDITALIA S.P.A . FRAER LEASING SPA . SG LEASING SPA . SG EQUIPMENT LEASING POLSKA SP Z.O.O. . GEFA GESELLSCHAFT FUR ABSATZFINANZIERUNG MBH(1) . GEFA LEASING GMBH . HANSEATIC BANK GMBH & CO KG(1) . MONTALIS INVESTMENT BV . SGBT FINANCE IRELAND LIMITED . SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX BV . SG EQUIPMENT FINANCE INTERNATIONAL GMBH(1) . SG EQUIPMENT FINANCE SCHWEIZ AG . SG EQUIPMENT FINANCE SA & CO KG . SG FACTORING SPA . SG FINANS AS . SG HOLDING DE VALORES Y PARTICIPATIONES S.L.(4) Royaume-Uni Luxembourg Luxembourg Luxembourg Luxembourg Irlande Irlande Irlande Ile Guernesey Luxembourg Ile Guernesey Luxembourg Roumanie Espagne Russie, fédération Russie, fédération Italie Belgique Danemark Finlande Italie Pays-Bas Norvège Suède Allemagne Royaume-Uni République Tchèque Allemagne Allemagne Portugal Espagne Luxembourg Royaume-Uni République Tchèque Pologne Italie Italie Italie Pologne Allemagne Allemagne Allemagne Pays-Bas Irlande Pays-Bas Allemagne Suisse Allemagne Italie Norvège Espagne . SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S.R.O. République Tchèque IG IG IG IG IG IG IG \- \- IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- 100,00 100,00 100,00 100,00 99,60 100,00 \- \- 100,00 100,00 100,00 92,03 100,00 \- 99,49 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 80,00 99,52 100,00 73,85 80,33 100,00 100,00 100,00 100,00 75,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 92,03 100,00 92,40 92,40 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 80,00 99,52 100,00 73,85 80,33 100,00 100,00 100,00 100,00 75,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,60 100,00 \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,52 100,00 73,85 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 75,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- \- \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,52 100,00 73,85 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 75,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 453 Page 458 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 6 . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EUROPEAN BUSINESS SERVICES S.A.(2) Roumanie 99,99 \- 100,00 \- . SG DE BANQUES EN GUINÉE ÉQUATORIALE Guinée Équatoriale 100,00 100,00 100,00 100,00 . SG LEASING XII(8) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ITALIA HOLDING S.P.A . SOGELEASE B.V.(1) . PEMA GMBH(1) . MILFORD . SGSS DEUTSCHLAND Royaume-Uni Italie Pays-Bas Allemagne Belgique Allemagne KAPITALANLAGEGESELLSCHAFT MBH . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT FINANCE LIMITED(1) Royaume-Uni SOCIÉTÉS DE COURTAGE . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES UK LIMITED Royaume-Uni . SOCGEN INVERSIONES FINANCIERAS SA Espagne . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE STRAKHOVANIE ZHIZNI LLC Russie, fédération SOCIÉTÉS DE SERVICE ASSURANCES . GENERAS SA(4) . INORA LIFE LTD . KOMERCNI POJISTOVNA A.S . SOGELIFE . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE RE SA . SG STRAKHOVANIE LLC AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT BANQUES . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TCHAD . BANKY FAMPANDROSOANA VAROTRA SG . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BURKINA FASO . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAMEROUN . SG DE BANQUES EN COTE D'IVOIRE(1) . SG DE BANQUES EN GUINÉE . SG DE BANQUE AU LIBAN(1) . SG DE BANQUES AU SÉNÉGAL . SG MAROCAINE DE BANQUES(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GHANA LIMITED . UNION INTERNATIONALE DE BANQUES . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE - BÉNIN FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS . ALD AUTOMOTIVE SA MAROC . SOCIÉTÉ D'ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE ET MÉNAGER «EQDOM» ASSURANCES . LA MAROCAINE VIE AMÉRIQUE BANQUES Luxembourg Irlande République Tchèque Luxembourg Luxembourg Russie, fédération Tchad Madagascar Burkina Faso Algérie Cameroun Cote d'Ivoire Guinée Liban Sénégal Maroc Ghana Tunisie Bénin Maroc Maroc Maroc Brésil Brésil Canada Brésil États-Unis Brésil Mexique Canada Curacao . BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BRASIL S.A.(1) . BANCO PECUNIA S.A.(1) . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CANADA) . BANCO CACIQUE S.A.(1) . SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS, LLC(1) . SG EQUIPMENT FINANCE S.A. ARRENDAMENTO MERCANTIL SOCIÉTÉS FINANCIÈRES . SGFP MEXICO, S. DE R.L. DE C.V. . SGE HOLDINGS INC.(4) . SGA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ACCEPTANCE N.V. (« SGA ») 454 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 \- au 31.12.2013 100,00 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 \- au 31.12.2013 100,00 \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG \- IG MEI 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 80,76 100,00 99,90 100,00 99,90 55,19 70,00 51,27 52,44 58,08 73,25 57,94 16,80 64,45 57,01 52,24 55,10 83,19 43,55 45,65 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 80,76 100,00 98,56 100,00 98,56 55,19 70,00 51,27 52,44 58,08 73,25 57,94 16,80 64,45 57,01 52,24 57,20 79,33 43,55 45,65 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,16 70,00 52,61 57,23 58,08 73,25 57,94 16,80 64,87 57,01 52,24 52,34 83,85 50,00 53,72 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,16 70,00 52,61 57,24 58,08 73,25 57,94 16,80 64,87 57,01 52,24 52,34 80,00 50,00 53,72 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 88,88 88,88 99,98 99,98 Page 459 NOTE 46 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Pays Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 Pourcentage de contrôle Groupe au 31.12.2014 100,00 au 31.12.2013 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 . SG AMERICAS, INC.(1) . BARTON CAPITAL LLC ** SOCIÉTÉS DE COURTAGE . NEWEDGE USA, LLC(3) FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS . SG CONSTELLATION CANADA LTD. . SG EQUIPMENT FINANCE USA CORP. . BENNINGTON STARK CAPITAL COMPANY, LLC(4) SOCIÉTÉS DE PORTEFEUILLE . LYXOR ASSET MANAGEMENT HOLDING CORP.(1) ASSURANCES . CATALYST RE INTERNATIONAL LTD. ASIE ET OCÉANIE BANQUES . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ASIA LTD . TH INVESTMENTS (HONG KONG) 1 LIMITED(1) . TH INVESTMENTS (HONG KONG) 3 LIMITED(1) SOCIÉTÉS DE COURTAGE . SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD (HONG-KONG)(1) . SG SECURITIES KOREA CO, LTD. SOCIÉTÉS DE SERVICE FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS SOCIÉTÉS DE PORTEFEUILLE . LYXOR ASSET MANAGEMENT JAPAN CO LTD États-Unis États-Unis États-Unis Canada États-Unis États-Unis États-Unis Hong-Kong Hong-Kong Hong-Kong Hong-Kong Corée du sud Inde Chine Japon IG IG IG IG IG \- IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CHINA) LIMITED . BANQUE DE POLYNÉSIE(1) Japon Chine Polynésie Française . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CALÉDONIENNE DE BANQUE(1) Nouvelle Calédonie SOCIÉTÉS FINANCIÈRES . FORTUNE SG FUND MANAGEMENT CO., LTD.**(7) Chine MEP Bermudes 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 \- 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 \- 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 72,10 90,10 49,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 72,10 90,10 49,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 72,10 90,10 49,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 72,10 90,10 49,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GLOBAL SOLUTION CENTRE PRIVATE 100,00 100,00 100,00 100,00 . SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LEASING AND RENTING CO. LTD 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 * IG : Intégration Globale - MEP : Mise en Équivalence (partenariat) - MEI : Mise en Équivalence (influence notable). ** Modifications du périmètre de consolidation suite à l’application rétrospective des normes IFRS 10 « États financiers consolidés » et IFRS 11 « Partenariats ». (1) Sociétés effectuant une sous-consolidation. Les entités sous-consolidées ne sont pas mentionnées dans cette note. (2) Sociétés entrées dans le périmètre de consolidation en 2014. (3) Entité désormais consolidée en direct. (4) Sociétés déconsolidées en 2014. (5) Entités liquidées en 2014. (6) Entités cédées sur 2014. (7) Changement de méthode de consolidation. (8) Entités désormais sous-consolidées. (9) Transmission universelle de patrimoine avec GENEFINANCE. (10) Fusion avec SOGESSUR. (11) Transmission universelle de patrimoine avec Société Générale Capital Market Finance. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 455 Page 460 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 7 INFORMATION SECTORIELLE PAR PÔLE ET SOUS-PÔLE Les données par pôles et sous-pôles tiennent compte de la nouvelle organisation des activités du Groupe. Note 47 INFORMATION SECTORIELLE Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (En M EUR) Produit net bancaire Charges générales d'exploitation(1) Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Gains nets sur autres actifs Pertes de valeur sur les écarts d'acquisition Résultat courant avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du Groupe Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (En M EUR) Produit net bancaire Charges générales d'exploitation(1) Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Gains nets sur autres actifs(3) Pertes de valeur sur les écarts d'acquisition Résultat courant avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du Groupe Groupe Société Générale Banque de détail en France Hors Pôles(2) 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* 23 561 (16 016) 7 545 (2 967) 4 578 213 109 (525) 4 375 (1 384) 2 991 299 2 692 5 293 (3 262) 2 031 (1 354) 677 13 (198) (525) (33) (131) (164) 208 (372) 22 433 (16 046) 6 387 (4 050) 2 337 61 574 (50) 2 922 (528) 2 394 350 2 044 5 720 (3 411) 2 309 (1 732) 577 6 7 \- 590 (126) 464 170 294 8 275 (5 356) 2 919 (1 041) 1 878 45 (21) \- 1 902 (704) 1 198 (7) 1 205 1 377 (716) 661 (88) 573 37 \- \- 610 (181) 429 5 424 8 437 (5 358) 3 079 (1 258) 1 821 37 1 \- 1 859 (656) 1 203 7 1 196 1 292 (675) 617 (103) 514 25 (1) \- 538 (162) 376 5 371 (896) (96) (992) (403) (1 395) 20 333 \- (1 042) 306 (736) 76 (812) 786 (301) 485 \- \- \- \- 485 (155) 330 1 329 (2 147) (249) (2 396) (411) (2 807) 26 563 \- (2 218) 1 028 (1 190) 150 (1 340) 750 (280) 470 \- \- \- \- 470 (150) 320 2 318 485 470 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'international(3) Services Financiers aux entreprises Assurances 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (1) Y compris dotations aux amortissements. (2) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles. Ainsi, les écarts de réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre (-139 M EUR au 31 décembre 2014) sont rattachés au Hors Pôles. (3) Dont -200 M EUR au titre du retrait des activités de crédit à la consommation au Brésil. 456 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 461 NOTE 47 NOTES ANNEXES AUX É TATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Gestion d'Actifs et Banque Privée Métiers Titres et Courtage Banque de Financement et d'Investissement(4) 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (En M EUR) Produit net bancaire(4) Charges générales d'exploitation(1) Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Gains nets sur autres actifs Pertes de valeur sur les écarts d'acquisition Résultat courant avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du Groupe 1 038 (869) 1 072 (842) 1 047 (1 087) (40) (36) 4 \- 2 \- (34) 13 (21) 2 (23) 230 (27) 203 114 \- \- 317 (47) 270 \- 270 644 (641) 3 \- 3 1 \- 1 (148) (50) (194) (194) (195) 6 641 (4 329) 2 312 (79) 2 233 (10) \- \- 2 223 (486) 1 737 12 1 725 169 (6) 163 98 3 \- 264 (46) 218 2 216 (1) Y compris dotations aux amortissements. (4) Ventilation du Produit net bancaire par activité de la Banque de Financement et d’Investissement : (En M EUR) Global Markets Financement et Conseil Total Produit net bancaire 2014 2013* 4 621 2 020 6 641 6 665 (4 590) 2 075 (519) 1 556 1 3 \- 1 560 (415) 1 145 15 1 130 4 868 1 797 6 665 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 457 Page 462 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X ÉTATS FNANCERS CO NSOLDÉS NOTE 4 7 (En M EUR) Actifs sectoriels Passifs sectoriels(5) (En M EUR) Actifs sectoriels Passifs sectoriels(5) (En M EUR) Actifs sectoriels Passifs sectoriels(5) Groupe Société Générale Banque de détail en France Hors Pôles(6) 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 1 308 170 1 249 357 1 214 193 1 160 223 201 803 196 073 200 277 185 248 107 275 91 070 116 556 100 731 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'international Services Financiers aux entreprises Assurances 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 112 038 85 035 113 010 81 838 29 104 9 524 32 077 10 604 113 897 107 698 100 422 94 571 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Gestion d'Actifs et Banque Privée Métiers Titres et Courtage Banque de Financement et d'Investissement 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 32 559 28 570 30 911 29 838 76 683 96 213 46 756 63 874 634 811 635 174 574 184 593 519 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (5) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres). (6) Les actifs ou passifs ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le bilan du Hors Pôles. Ainsi, les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre et les écarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances sont rattachés au Hors pôles. 458 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 463 NOTES 47-48 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FNANCERS CONSOLDÉS ÉTAT S F NA NC ER S 6 INFORMATION SECTORIELLE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE DÉCOMPOSITION DU PNB PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (En M EUR) Produits nets d'intérêts et assimilés Produits nets de commissions Résultat net des opérations financières Autres produits nets d'exploitation Produit net bancaire France Europe Amériques 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* 4 531 4 188 1 372 576 4 718 3 864 1 061 406 4 281 1 695 1 462 1 237 8 675 263 139 884 1 501 211 543 (6) 10 667 10 049 1 287 1 249 Asie Afrique Océanie Total (En M EUR) 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* 2014 2013* Produits nets d'intérêts et assimilés Produits nets de commissions Résultat net des opérations financières Autres produits nets d'exploitation 296 101 138 (2) 533 154 102 928 18 768 326 40 (4) 763 317 35 7 72 51 7 6 10 431 10 489 6 475 4 787 1 868 6 240 4 036 1 668 Produit net bancaire 1 202 1 130 1 122 136 23 561 22 433 4 500 1 673 2 347 1 293 9 813 73 48 6 4 131 DÉCOMPOSITION DES AGRÉGATS BILANTIELS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE France Europe Amériques 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 943 255 929 157 913 774 865 377 178 848 164 879 156 452 151 410 124 468 114 212 103 285 105 040 Asie Afrique Océanie Total 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 31.12.2014 31.12.2013* 38 753 20 791 20 615 19 721 20 245 17 875 17 448 16 221 2 601 2 443 2 619 2 454 1 308 170 1 214 193 1 249 357 1 160 223 * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2013, suite à l’entrée en vigueur des normes IFRS 10 et 11 qui s’appliquent de façon rétrospective (Cf. Note 2). (7) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres). HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Montants des honoraires des Commissaires aux comptes figurant au compte de résultat de l’exercice : Honoraires relatifs au commissariat aux comptes, à la certification et à l'examen des comptes individuels et consolidés Honoraires relatifs aux autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes 2014 2013 34 8 42 30 4 34 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 459 (En M EUR) Actifs sectoriels Passifs sectoriels(7) (En M EUR) Actifs sectoriels Passifs sectoriels(7) Note 48 (En M EUR) Total Page 464 3 . R A P P O R T D E S C O M M S S A R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S C O N S O L D É S DELOITTE & ASSOCIÉS 185, avenue Charles-de-Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A. au capital de € 1.723.040 ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014 Aux Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur : le contrôle des comptes consolidés de Société Générale, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; la vérification spécifique prévue par la loi. n n n Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1 « Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes consolidés - Introduction » et sur la note 2 « Évolution du périmètre de consolidation - Évolutions normatives » qui exposent les effets de la première application des normes IFRS 10 « Etats financiers consolidés » et IFRS 11 « Partenariats ». II. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : n Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités et procède également, selon les modalités décrites dans la note 1 « Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes consolidés - Recours à des estimations » de l’annexe aux comptes consolidés, à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation des écarts d’acquisition, l’évaluation des impôts différés actifs, l’évaluation des provisions autres que celles afférentes à des risques de crédit ainsi que sur l’évaluation des provisions sur avantages du personnel. Nous avons, d’une part, revu et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés et, d’autre part, vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note de l’annexe aux comptes consolidés. n Comme indiqué dans la note 3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre groupe utilise des modèles internes pour les valorisations d’instruments financiers qui ne sont pas basés sur des données observables de marché. Nos travaux ont consisté, d’une part, à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et, d’autre part, à apprécier les données et les hypothèses utilisées et leur observabilité, ainsi que la prise en compte des risques généralement constatés sur les marchés, dans les valorisations. 460 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Page 465 n Comme indiqué dans les notes 3 et 6 de l’annexe aux comptes consolidés, votre groupe a procédé à des estimations destinées à prendre en compte l’incidence de la variation de son risque de crédit propre sur l’évaluation de certains passifs financiers comptabilisés en juste valeur. Nous avons vérifié le caractère approprié des paramètres retenus à cet effet. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III. VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 4 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIÉS Jean-Marc Mickeler ERNST & YOUNG et Autres Isabelle Santenac GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 461 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 466 462 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 467 Sommaire des comptes annuels Société Générale 4\. RAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Analyse du bilan de Société Générale...............................................................................................................................................................................................................464 Analyse du résultat de Société Générale ..........................................................................................................................................................................................................465 Échéancier des dettes fournisseurs ..................................................................................................................................................................................................................466 Résultats financiers de Société Générale (au cours des cinq derniers exercices) ............................................................................................................................................467 Principaux mouvements ayant affecté le portefeuille titres en 2014 .................................................................................................................................................................467 Informations requises au titre de l’article L. 511-4-2 du code monétaire et financier concernant Société Générale SA .................................................................................468 5\. COMPTES ANNUELS Bilan social ........................................................................................................................................................................................................................................................469 Compte de résultat social .................................................................................................................................................................................................................................471 6\. NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS Note 1 Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes individuels ...................................................................................................................................472 Note 2 Créances sur les établissements de crédit .......................................................................................................................................................................................479 Note 3 Opérations avec la clientèle ..............................................................................................................................................................................................................480 Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable ..................................................................................................481 Note 4 Informations complémentaires sur les titres .....................................................................................................................................................................................481 Participations et autres titres détenus à long terme .........................................................................................................................................................................482 Note 5 Parts dans les entreprises liées ........................................................................................................................................................................................................482 Note 6 Immobilisations .................................................................................................................................................................................................................................483 Note 7 Actions propres .................................................................................................................................................................................................................................483 Note 8 Note 9 Autres actifs et comptes de régularisation .......................................................................................................................................................................................484 Note 10 Dettes envers les établissements de crédit ......................................................................................................................................................................................484 Note 11 Opérations avec la clientèle ..............................................................................................................................................................................................................485 Note 12 Dettes représentées par un titre .......................................................................................................................................................................................................485 Note 13 Autres passifs et comptes de régularisation .....................................................................................................................................................................................486 Note 14 Provisions et dépréciations ...............................................................................................................................................................................................................487 Note 15 Comptes et plans d’épargne-logement ............................................................................................................................................................................................488 Note 16 Dettes subordonnées ........................................................................................................................................................................................................................489 Note 17 Évolution des capitaux propres ........................................................................................................................................................................................................491 Note 18 Engagements par signature ..............................................................................................................................................................................................................492 Note 19 Engagements sur instruments financiers ..........................................................................................................................................................................................493 Juste valeur des opérations qualifiées de couverture ......................................................................................................................................................................493 Note 20 Produits et charges d’intérêts ...........................................................................................................................................................................................................494 Note 21 Revenus des titres à revenu variable ................................................................................................................................................................................................495 Note 22 Produits nets des commissions ........................................................................................................................................................................................................495 Note 23 Résultat net sur opérations financières ............................................................................................................................................................................................496 Note 24 Frais de personnel ............................................................................................................................................................................................................................496 Note 25 Avantages du personnel ...................................................................................................................................................................................................................497 Note 26 Plans d’options d’achat ou de souscription d’actions (so) et plans d’attribution gratuite d’actions (aga) .......................................................................................502 Note 27 Coût du risque ..................................................................................................................................................................................................................................503 Note 28 Gains ou pertes sur actifs immobilisés .............................................................................................................................................................................................504 Impôts sur les bénéfices ...................................................................................................................................................................................................................505 Note 29 Note 30 Emplois et ressources opérationnels ventilés selon la durée restant à courir ..................................................................................................................................505 Note 31 Opérations en devises ......................................................................................................................................................................................................................506 Note 32 Décomposition du produit net bancaire par zone géographique .....................................................................................................................................................506 Implantations dans les états ou territoires non coopératifs ..............................................................................................................................................................507 Note 33 Note 34 Tableau des filiales et participations .................................................................................................................................................................................................508 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 463 SOMMAIRE DES COMPTES ANNUELS SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIÉTATS FINANCIERSI6 Page 468 4\. RAPPORT DE GESTION DE SOCIÉ TÉ GÉNÉRALE ANALYSE DU BILAN DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ACTIF En Md EUR au 31 décembre Emplois de trésorerie et interbancaires Crédits à la clientèle Opérations sur titres dont titres reçus en pension livrée Autres comptes financiers dont primes sur instruments conditionnels Immobilisations corporelles et incorporelles Total actif PASSIF En Md EUR au 31 décembre Ressources de trésorerie et interbancaires(1) Dépôts de la clientèle Dettes obligataires et subordonnées(2) Opérations sur titres dont titres donnés en pension livrée Autres comptes financiers et provisions dont primes sur instruments conditionnels Capitaux propres Total passif (1) Y compris les titres de créances négociables. (2) Y compris les TSDI. 31.12.2014 31.12.2013 Variation 1 047 1 000 31.12.2014 31.12.2013 Variation 129 234 488 155 194 99 2 201 291 26 294 165 202 106 33 152 239 426 134 181 87 2 216 316 22 224 135 189 93 33 1 047 1 000 (23) (5) 62 21 13 12 (0) 47 (15) (25) 4 70 30 13 13 0 47 Le bilan de Société Générale ressort à 1 047 Md EUR, en augmentation de 47 Md EUR par rapport au 31/12/2013. d’une autre, l’optimisation des excédents de liquidité qui étaient précédemment déposés en Banques Centrales. Dans un environnement économique incertain en 2014, marqué par les fluctuations importantes de certaines devises (dont le RUB) et des cours des matières premières ainsi que par une croissance décevante en zone euro, Société Générale confirme la solidité de son bilan dont la qualité des actifs a été attestée par les résultats de l’Asset Quality Review effectué par la Banque Centrale Européenne. L’évolution du poste Emploi de trésorerie et interbancaires - 23 Md EUR dont - 14 Md EUR sur les soldes en cash déposés en Banques centrales est à mettre en regard de la baisse comparable du poste ressources de trésorerie et interbancaires de -15 Md EUR. Ces deux éléments illustrent d’une part la volonté du Groupe de réduire sa dépendance aux financements de marchés court terme, conformément à son engagement pris devant les investisseurs et Dans un environnement macro-économique difficile en France, les encours de crédit sont en léger recul par rapport à 2013. Les encours aux particuliers notamment à l’habitat diminuent de 1,1 Md EUR et la demande de crédits d’investissements principalement les crédits à moyen long terme accordés aux collectivités territoriales demeurent atone (- 2 Md EUR) sur la période. Mais la baisse des encours de crédit provient principalement à hauteur de - 9 Md EUR des opérations avec les entités SG Option Europe (SGOE) et SG Acceptance (SGA). Elle résulte pour partie de l’exemption de la Stamp Duty Reserve Tax suite à l’agrément obtenu de l’administration fiscale britannique en février 2013, Société Générale n’ayant plus la nécessité de recourir à SGOE en tant que prestataire de service sur le marché anglais, ce qui explique également la variation au passif du poste dépôts de la clientèle de - 25 Md EUR dont - 19 Md EUR avec SGOE et SGA. 464 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIRAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 469 Les encours de crédit de trésorerie alloués par les succursales ont progressé de 7,2 Md EUR. Société Générale dispose d’un panel diversifié de sources et de supports de refinancement : Dans un environnement de baisse continue des taux et de perspectives économiques médiocres, les encours de dépôts bilanciels du réseau France s’inscrivent en légère hausse de 1,4 Md EUR. Les marchés actions des pays développés ont connu des trajectoires irrégulières perturbées à partir de juin par des tensions géopolitiques (crise ukrainienne) et par les craintes d’un ralentissement de la croissance mondiale. En dépit des faibles niveaux de volatilité et de volumes liés à l’aversion au risque dans un contexte défavorable, le Groupe a confirmé ses positions sur le cash actions dont les encours ont progressé de 14 Md EUR. Au passif la variation du poste opérations sur titres s’explique par l’augmentation des encours de dettes sur titres empruntés (+ 39 Md EUR), des dépôts collatéralisés des établissements de crédit (+ 15 Md EUR). et de la clientèle financière (+ 15 Md EUR). Pour les autres comptes financiers, volatils par essence, tant à l’actif qu’au passif, la variation est liée à la valorisation des dérivés et à la baisse des dépôts de garantie versés et reçus au titre des opérations de marché. n n n n des ressources stables composées des capitaux propres et d’emprunts obligataires et subordonnés (59 Md EUR) ; des ressources clientèle collectées sous forme de dépôts qui constituent une part significative des ressources (28 % du total bilan) ; des ressources issues d’opérations interbancaires (120 Md EUR) sous forme de dépôts et d’emprunts ; des ressources de marché levées grâce à une politique active de diversification qui s’appuie sur diverses natures de dette (émissions obligataires non sécurisées et sécurisées…), de supports d’émissions (EMTN, certificats de dépôts), de devises et de bassins d’investisseurs (81 Md EUR). La structure de financement du groupe s’appuie sur une collecte de dépôts soutenue dans l’ensemble de ses activités et l’allongement de ses sources de financement ce qui traduit les efforts de Société Générale ces dernières années pour renforcer la structure de son bilan. ANALYSE DU RÉSULTAT DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements (6 334) Gains ou pertes sur actifs immobilisés (1 350) (200) (En M EUR) Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Coût du risque Résultat d’exploitation Résultat courant avant impôt Impôt sur les bénéfices Dotation nette aux provisions réglementées Résultat net 2014 2013 14/13 14/13 14/13 France (%) Étranger (%) France Étranger Société Générale 10 771 (8 032) 2 739 (290) 2 449 (1) (4) 13 (77) 113 (1 354) (202) 1 095 (56) (99) (145) \- 996 N/A (63) (%) 10 6 16 (62) 32 (75) 35 137 N/A 2 Société Générale 8 473 2 361 10 834 (6 805) (1 596) (8 401) 1 668 (1 151) 517 1 347 1 864 371 9 2 244 765 (130) 635 (16) 620 (150) \- 470 2 433 (1 281) 1 152 1 331 2 484 221 9 2 714 8 184 1 850 (241) 1 609 259 257 \- 516 (3) (7) 11 (78) 211 (86) (31) N/A (77) 2 587 (1 698) 889 (49) 840 (4) 836 (356) \- 480 – En 2014, Société Générale extériorise un résultat brut d’exploitation de + 2,7 Md EUR en augmentation de 0,3 Md EUR par rapport à celui de 2013 du fait d’une part d’une stabilisation du PNB et d’une baisse des charges d’exploitation de 0,4 Md EUR d’autre part. n L’année 2014 a connu quelques éléments non récurrents : – – pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes, ainsi que la décision du Conseil d’État relative au précompte, Société Générale a inscrit à son passif une provision pour litiges qui a fait l’objet en 2014 d’une dotation complémentaire de 0,4 Md EUR pour la porter à 1,1 Md EUR, la provision pour risques pays a été reprise pour être affectée à des provisions pour titres de participations de filiales étrangères. Ainsi, la reprise a une incidence de \+ 0,8 Md EUR sur le coût net du risque. Les dotations sur titres de participations sont quant à elles comptabilisées dans la marge Gains ou pertes sur actifs immobilisés ; n le produit net bancaire est stable à 10,8 Md EUR : dans un environnement macroéconomique difficile, le réseau Société Générale de la Banque de Détail en France affiche une activité commerciale résiliente et poursuit sa stratégie d’innovation au service de ses clients. Par ailleurs, le réseau démontre la solidité de son fonds de commerce avec une conquête clientèle se traduisant par une augmentation du nombre d’ouvertures nettes de comptes à vue des clients particuliers. Les revenus du réseau Société Générale de la Banque de détail en France sont résilients ; la hausse des encours de dépôts et la hausse de la marge sur crédits compensant la baisse des taux de replacement des dépôts et la baisse des encours de crédit. Les commissions sont en baisse sur cette même période, notamment en raison du nouveau plafonnement des commissions d’intervention ; – les activités de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs enregistrent une légère baisse par rapport à 2013. Les activités de marché ont fait face en 2014 à GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 465 RAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIÉTATS FINANCIERSI6 Page 470 une instabilité des marchés, à de nouvelles baisses des taux d’intérêts et à une aversion au risque entraînant de faibles niveaux de volatilité et de volumes. Les activités de financement et conseil signent une bonne année sur l’ensemble de ses métiers. n n n les charges d’exploitations retraitées de la transaction conclue en 2013 avec la Commission Européenne suite aux investigations sur l’Euribor à hauteur de 0,5 Md EUR, sont stables entre 2013 et 2014. le montant du CICE s’élève à 38 M EUR en 2014 (contre 26 M EUR en 2013) et a été utilisé conformément à la réglementation ; la charge nette du risque qui s’établit à 0,3 Md EUR à fin 2014 est en diminution de 1,0 Md EUR. Elle intègre en particulier une dotation complémentaire à litiges de - 0,4 Md EUR (contre - 0,4 Md EUR en 2013). La variation entre 2013 et 2014 résulte d’une part de la diminution du coût net du risque sur les activités de banque de détail et sur la Banque la provision pour de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et d’autre part de la reprise de la provision pour risque pays pour 0,8 Md EUR afin d’être affectée à des provisions pour titres de participations de filiales étrangères ; n n la conjugaison de l’ensemble de ces éléments entraîne une augmentation du résultat d’exploitation de 1,3 Md EUR ; en 2013, les gains sur actifs immobilisés étaient fortement impactés par la cession de l’intégralité de la participation de Société Générale dans NSGB soit 77,17 % à Qatar National Bank Group. Cette cession avait généré une plus-value de 1,3 Md EUR. En 2014, cette marge est principalement affectée par le provisionnement de titres de participations de filiales étrangères et notamment de Rosbank (- 0,6 Md EUR), Splitska Banka (- 0,5 Md EUR) et SG Banco Brasil (- 0,5 Md EUR) ; n le résultat net après impôt s’établit donc à 1,0 Md EUR fin 2014 contre 2,7 Md EUR fin 2013. ÉCHÉANCIER DES DETTES FOURNISSEURS (En M EUR) Dettes fournisseurs 31.12.2014 31.12.2013 Dettes non échues Dettes non échues 1 à 30 jours 31 à 60 jours Plus de 60 jours Dettes échues Total 1 à 30 jours 31 à 60 jours Plus de 60 jours Dettes échues Total 54 41 1 21 117 71 51 9 25 156 Les dates d’échéance correspondent à des conditions calculées à 60 jours date de factures. Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale en France est en grande partie centralisé. Le service en charge de ce traitement assure l’enregistrement comptable et procède aux règlements des factures fournisseurs ordonnancées par l’ensemble des directions fonctionnelles et des pôles de Société Générale en France. Les agences du réseau France quant à elles disposent d’équipes spécifiques de traitement et de règlement de leurs propres factures. Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe, le règlement des factures n’est effectué qu’après validation de celles- ci par les services ordonnateurs des prestations. Une fois cette validation obtenue, le délai moyen de règlement des factures est compris entre 3 et 7 jours. 466 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIRAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 471 RÉSULTATS FINANCIERS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES) Chiffre d’affaires hors taxes(3) 25 887 31 197 Situation financière en fin d’exercice Capital social (en M EUR)(1) Nombre d’actions émises(2) Résultats globaux des opérations effectuées (en M EUR) Résultat avant impôts, amortissements, provisions, participation et FRBG Participation des salariés attribuée au cours de l’exercice Impôt sur les bénéfices Résultat après impôts, amortissements et provisions Distribution de dividendes Résultats ajustés des opérations réduits à une seule action (en EUR) Résultat après impôts, mais avant amortissements et provisions Résultat après impôts, amortissements et provisions Dividende versé à chaque action Personnel Effectifs moyens Montant de la masse salariale (en M EUR) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) (en M EUR) 2014 2013 2012 2011 2010 1 007 998 975 970 933 805 207 646 798 716 162 780 273 227 776 079 991 746 421 631 25 119 2 823 12 99 996 966(4) 3,37 1,24 1,20(4) 45 450 3 472 3 901 10 (221) 2 714 799 5,15 3,40 1,00 45 606 3 459 27 982 1 210 9 (257) 1 283 351 1,87 1,64 0,45 46 114 3 862 4 980 31 (205) 1 019 \- \- 6,64 1,31 26 714 4 057 15 817 1 362 1 306 4,32 1,82 1,75 47 540 3 298 46 316 3 340 1 423 1 407 1 404 1 349 1 443 (1) Société Générale a procédé en 2014 aux augmentations de capital suivantes, représentant un total de 8,11 M EUR, assorties d’une prime d’émission de 178,6 M EUR : – – – 6,39 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés, assortie d’une prime d’émission de 177 M EUR ; 1,63 M EUR d’attribution gratuite et conditionnelle d’actions SG aux salariés prélevées sur les réserves ; 0,09 M EUR résultant de l’exercice par les salariés d’options attribuées par le Conseil d’administration, assorties d’une prime d’émission de 1,6 M EUR. (2) Au 31 décembre 2014, le capital se compose de 805 207 646 actions d’une valeur nominale de 1,25 EUR. (3) Le chiffre d’affaires est formé des produits d’intérêts, des revenus des titres à revenu variable, des commissions reçues, du résultat net des opérations financières et des autres produits d’exploitation. (4) Sous réserve d’approbation par l’Assemblée générale. PRINCIPAUX MOUVEMENTS AYANT AFFECTÉ LE PORTEFEUILLE TITRES EN 2014 Au cours de l’année 2014, Société Générale a notamment effectué les opérations suivantes sur son portefeuille titres : À l’étranger Création Prise de participation Acquisition Euronext N.V – Newedge USA Renforcement de participation Rosbank Allégement de la participation(1) En France Création Prise de participation Acquisition Amundi Group – Newedge Group Renforcement de participation Boursorama Allégement de la participation(1) Amundi Group – Étoile Gestion Holding – European Mortgage Investment - Généfinance Souscription aux augmentations de capital Souscription aux augmentations de capital Cession totale Cession totale (1) Comprend les réductions de capital, les transmissions universelles de patrimoine et les liquidations. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 467 RAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIÉTATS FINANCIERSI6 Page 472 Le tableau ci-dessous récapitule les mouvements significatifs enregistrés en 2014 par le portefeuille de Société Générale : Franchissement en hausse(1) Franchissement en baisse(1) % du capital % du capital Sociétés 31.12.2014 31.12.2013 % du capital % du capital Sociétés 31.12.2014 31.12.2013 Seuil 5 % 10 % 20 % 33,33 % 50 % 66,66 % Seuil 5 % 10 % 20 % 33,33 % 50 % Boursorama 79,512 % 55,62 % 66,66 % Étoile Gestion Holding(2) \- 100 % Newedge Group Newedge USA 100 % 100 % 50 % \- (1) Titres pour lesquels les franchissements de seuils sont exprimés en pourcentage de détention directe par Société Générale SA. (2) Prises de participation conformément à l’article L. 233.6 du Code de commerce. INFORMATIONS REQUISES AU TITRE DE L’ARTICLE L. 511-4-2 DU CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER CONCERNANT SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA Société Générale a mis en place un certain nombre de mesures afin de prévenir ou de détecter tout impact substantiel résultant des activités décrites ci-dessus : n n n n l’activité est encadrée par des limites qui sont approuvées et surveillées par des équipes de suivi des risques indépendantes des opérateurs ; plus spécifiquement, l’activité de Société Générale sur les marchés organisés est encadrée par les limites fixées par le prestataire de services d’investissement qui compense les opérations ; afin de prévenir tout comportement inapproprié, les opérateurs de Société Générale ont des mandats et des manuels qui fixent leur champ d’action et reçoivent régulièrement des formations sur les règles de bonne conduite ; des contrôles quotidiens sont réalisés pour détecter les activités suspectes. Ces contrôles incluent spécifiquement le respect des règles de la CFTC (U.S. Commodity Futures Trading Commission) et des marchés organisés sur les limites d’emprise, qui visent à ce qu’aucun opérateur ne puisse avoir une position sur le marché telle qu’il puisse en influencer le correct équilibre ; l’ensemble encadre l’activité par type de contrat et maturité et impose des obligations déclaratives pour les positions qui excèdent certains seuils. (producteurs, consommateurs) et Au titre de sa présence de longue date dans le marché des matières premières, Société Générale propose des produits dérivés sur les matières premières agricoles pour répondre aux différents besoins de ses clients, notamment, la gestion des risques pour la clientèle entreprises l’exposition aux marchés des matières premières pour la clientèle investisseurs fonds, compagnies d’assurance). L’offre de (gestionnaires, Société Générale couvre un large panel de sous-jacents : le sucre, le cacao, le café, le coton, le jus d’orange, le maïs, le blé, le colza, le soja, l’avoine, les bovins, les porcins, le lait et le riz. Société Générale propose des produits vanilles (par exemple, achat à terme), des options, des stratégies optionnelles et des produits structurés avec un niveau accru de complexité. L’exposition aux matières premières agricoles peut-être fournie à travers des produits dont la valeur dépend d’un (mono sous-jacent) ou de plusieurs sous jacents (multi sous-jacents). L’utilisation de produits multi sous-jacents concerne avant tout la clientèle investisseurs. Société Générale gère les risques qui résultent de ces positions soit dans le marché de gré à gré face aux acteurs traditionnels (négociants, traders, banques, courtiers) soit sur les marchés organisés : n NYSE LIFFE pour le cacao, le maïs, le blé, l’huile de colza et le n sucre ; n n n ICE FUTURES US pour le cacao, le café, le coton, le jus d’orange, le sucre et le blé ; ICE FUTURES Canada pour le canola ; les marchés du CME Group pour le maïs, le soja, le blé, l’avoine, les bovins, les porcins, le lait et le riz ; n la bourse de Minneapolis pour le blé. La liste ci-dessus n’est pas figée et peut être amenée à évoluer. 468 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSIRAPPORT DE GESTION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 473 5\. C O M P T E S A N N U E L S États financiers de Société Générale BILAN SOCIAL ACTIF (En M EUR) Caisse, Banques centrales, Comptes courants postaux Créances sur les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Opérations de crédit-bail et de location assimilées Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées Immobilisations corporelles et incorporelles Autres actifs et comptes de régularisation Actions propres Total HORS-BILAN (En M EUR) Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Engagements donnés sur titres Opérations en devises Engagements sur instruments financiers à terme (Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers.) 31.12.2014 31.12.2013 (note 2) (note 3) (note 4) (note 4) (note 4) (note 5) (note 6) (note 7) (note 8) (note 9) 41 634 175 894 301 022 8 84 861 107 809 110 746 507 27 686 2 127 356 194 335 1 046 985 31.12.2014 31.12.2013 (note 18) (note 18) 133 960 257 865 15 354 (note 31) 1 062 378 (note 19) 19 196 587 19 408 812 55 190 166 006 303 305 10 59 132 105 343 96 838 431 29 653 2 142 437 181 102 999 589 111 985 199 327 15 468 964 355 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 469 COMPTES ANNUELSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 474 PASSIF (En M EUR) Banques centrales, Comptes courants postaux Dettes envers les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Dettes représentées par un titre Autres passifs et comptes de régularisation Provisions Dettes subordonnées Capitaux propres Capital Primes d'émission Réserves et report à nouveau Résultat de l'exercice Sous-total Total HORS-BILAN (En M EUR) Engagements de financement reçus d'établissements de crédit Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit Engagements reçus sur titres Opérations en devises (Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers.) (note 10) (note 11) (note 12) (note 13) (note 14) (note 16) (note 17) (note 17) (note 17) (note 17) 31.12.2014 31.12.2013 4 048 222 272 353 538 88 167 305 310 21 346 18 858 1 006 20 417 11 027 996 33 446 1 046 985 3 512 201 468 363 773 108 673 247 910 26 416 14 784 998 20 238 9 103 2 714 33 053 999 589 (note 18) (note 18) 31.12.2014 31.12.2013 56 275 48 019 18 740 62 821 47 518 19 101 (note 31) 1 066 772 965 596 470 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSICOMPTES ANNUELS Page 475 COMPTE DE RÉSULTAT SOCIAL (En M EUR) Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées Net des intérêts et produits assimilés Produits nets des opérations de crédit-bail et de location Revenus des titres à revenu variable Commissions (produits) Commissions (charges) Net des commissions Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés Autres produits d'exploitation bancaire Autres charges d'exploitation bancaire Net des autres produits et charges d'exploitation bancaire Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements Produit net bancaire Frais de personnel Autres frais administratifs Dotations aux amortissements Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Gains ou pertes sur actifs immobilisés Résultat courant avant impôt Résultat exceptionnel Impôt sur les bénéfices Dotation nette aux provisions réglementées Résultat net (note 20) (note 21) (note 22) (note 23) (note 23) (note 24) (note 27) (note 28) (note 29) 2014 2013 16 774 (15 805) 18 804 (16 470) (1 088) (1 148) 969 \- 2 475 3 842 2 754 3 725 815 30 233 (30 200) 33 10 771 (4 798) (2 876) (358) (8 032) 2 739 (290) 2 449 (1 354) 1 095 (99) \- \- 996 2 334 1 2 221 3 822 2 674 3 501 433 39 375 (39 705) (330) 10 834 (4 788) (3 283) (330) (8 401) 2 433 (1 281) 1 152 1 332 2 484 221 \- 9 2 714 Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidés du groupe Société Générale ; en conséquence, cette information n’est pas fournie dans les notes annexes aux comptes sociaux de Société Générale. (Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers.) GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 471 COMPTES ANNUELSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 476 6\. N OT ES A N N E X ES A U X C O M P T ES A N N U E L S Note 1 PRINCIPALES RÈGLES D’ÉVALUATION ET DE PRÉSENTATION DES COMPTES INDIVIDUELS Les comptes individuels de Société Générale ont été établis et sont présentés conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire. Les états financiers des succursales étrangères ayant été établis d’après les règles des pays d’origine, les principaux retraitements nécessaires ont été effectués afin de les rendre conformes aux principes comptables français. PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES D’ÉVALUATION Conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit français, les méthodes d’évaluation prennent en compte pour la majorité des opérations l’intention dans laquelle celles-ci ont été conclues. Les opérations réalisées dans le cadre de la banque d’intermédiation sont maintenues à leur coût historique et dépréciées en cas de risque de contrepartie. Les résultats attachés à ces opérations sont enregistrés prorata temporis en respectant le principe de séparation des exercices. Les opérations sur instruments financiers à terme réalisées afin de couvrir et de gérer le risque global de taux d’intérêt de la banque d’intermédiation entrent dans ce cadre. Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marché sont généralement évaluées à leur valeur de marché à l’exception des prêts, emprunts et titres de placement qui suivent la règle du nominalisme (Cf. infra). Lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés sur des marchés actifs, l’évaluation à la valeur de marché est corrigée pour intégrer une décote prudentielle. De plus, les évaluations déterminées à partir de modèles internes font l’objet d’une décote (Reserve policy) déterminée en fonction de la complexité du modèle utilisé et de la durée de vie de l’instrument financier. MÉTHODE DE CONVERSION DES COMPTES EN DEVISES ÉTRANGÈRES Lorsqu’ils sont exprimés en devises, le bilan et le hors-bilan des succursales sont convertis sur la base des cours de change officiels à la date de clôture. Les postes du compte de résultat sont convertis sur la base du cours de change moyen du mois de leur réalisation. La différence de conversion sur les réserves, le report à nouveau et le résultat qui résulte de l’évolution des cours de change est portée dans une rubrique de réserves intitulée Écart de conversion. Les pertes ou profits provenant de la conversion des résultats en devises des succursales viennent également en variation des réserves dans cette même rubrique. L’écart de conversion relatif aux dotations en capital des succursales étrangères figure dans la rubrique Comptes de régularisation. Les écarts de conversion relatifs aux succursales de la zone Euro sont maintenus dans les capitaux propres, et ne seront inscrits au compte de résultat que lors de la cession de ces entités. 472 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET LA CLIENTÈLE - ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE Les créances sur les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature des concours : créances à vue (comptes ordinaires et opérations au jour le jour) et créances à terme pour les établissements de crédit, créances commerciales, comptes ordinaires et autres concours à la clientèle. Ces créances intègrent les crédits consentis ainsi que les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques. Seules les dettes et créances répondant aux conditions suivantes ont fait l’objet d’une compensation comptable au bilan : même contrepartie, exigibilité et devise identiques, même entité de comptabilisation, et existence d’une lettre de fusion de comptes. Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction encourus à l’occasion de l’octroi de prêts sont assimilés à des intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effective des prêts. Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Dès lors qu’un engagement est porteur d’un risque de crédit avéré rendant probable la non-perception par Société Générale de tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie, l’encours afférent est classé en encours douteux. En tout état de cause, le déclassement en encours douteux est effectué s’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales), ou si indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré, ou s’il existe des procédures contentieuses. Pour un débiteur donné, le classement d’un encours en créances douteuses entraîne, par contagion, un classement identique de l’ensemble des encours et engagements sur ce débiteur, nonobstant l’existence de garantie. Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses ou de provisions sur engagements douteux à hauteur des pertes probables. Le montant de la dépréciation pour créances douteuses est égal à la différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine des créances. Par ailleurs, le montant des dépréciations ne peut être inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés. Les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties sont présentées dans la 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS NOTE 1 Page 477 rubrique Coût du risque, ainsi que les reprises de dépréciations liées au passage du temps. Par ailleurs, l’existence, au sein d’un portefeuille homogène d’un risque de crédit avéré sur un ensemble d’instruments financiers donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créances. Le montant de la dépréciation est déterminé notamment en fonction de données historiques sur les taux de défaut et de pertes constatées par portefeuille homogène ajustées pour prendre en compte l’évolution de la situation économique ayant affecté ces portefeuilles et, le cas échéant, par le jugement d’experts. Les variations de dépréciations ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque. Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours sains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine. De même les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration peuvent être reclassées en encours sains. Au moment de la restructuration, tout écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration au taux d’intérêt effectif d’origine fait l’objet d’une décote. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en Coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée dans la marge d’intérêt sur la durée de vie des créances concernées. Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux le reclassement d’une créance en encours sain n’est plus prévisible, cette créance est spécifiquement identifiée comme encours douteux compromis. Cette identification intervient à la déchéance du terme ou à la résiliation du contrat et en tout état de cause un an après la classification en encours douteux, à l’exception des créances douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées et de celles assorties de garanties permettant leur recouvrement. Sont également considérées comme créances douteuses compromises, les créances restructurées pour lesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées. PORTEFEUILLE-TITRES Les titres sont classés en fonction de : n n leur nature : effets publics (bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable ; leur portefeuille de destination : transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme, correspondant à l’objet économique de leur détention. Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de règlement-livraison. Pour chaque catégorie de portefeuille, les règles de classement et d’évaluation appliquées sont les suivantes : n Titres de transaction Ce sont les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou qui sont détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché. Ces titres sont négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles sont représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également classés en titres de transaction, les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé, et les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme. Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition, hors frais d’acquisition. Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture de l’exercice. Le solde des gains et pertes latents ainsi constaté, de même que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres est porté au compte de résultat, dans la rubrique Résultat net sur opérations financières. Les coupons encaissés sur les titres à revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans le compte de résultat au sein de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe. Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec l’intention de les revendre à court terme, ou qui ne sont plus détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le cadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un profil récent de prise de bénéfices à court terme peuvent être transférés dans les catégories « titres de placement » ou « titres d’investissement » si : n n une situation exceptionnelle du marché nécessite un changement de stratégie de détention ; ou si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société Générale a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert. n Titres de placement Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction, ni parmi les titres d’investissement, ni parmi les autres titres détenus à long terme, les titres de participation et les parts dans les entreprises liées. Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan à leur coût d’achat hors frais d’acquisition ou à leur valeur d’apport. À la clôture de l’exercice, elles sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation. Dans le cas des titres cotés, celle-ci est déterminée en fonction du cours de Bourse le plus récent. Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins-values latentes ainsi constatées, et seules les moins-values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation relative au portefeuille-titres. Les revenus de dividendes attachés aux actions classées en titres de placement sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 473 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELSÉTATS FNANCERS6 Page 478 Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais d’acquisition, et concernant les obligations, hors intérêts courus non échus à la date d’acquisition. Les différences entre les prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primes si elles sont positives, décotes si elles sont négatives) sont enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres concernés. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle. Les intérêts courus à percevoir attachés aux obligations et autres titres à revenu fixe de placement sont portés dans un compte de créances rattachées en contrepartie de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat. À la clôture de l’exercice, les titres sont estimés sur la base de leur valeur probable de négociation et, dans le cas des titres cotés, des cours de Bourse les plus récents. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, dont le calcul tient compte des gains provenant des éventuelles opérations de couverture effectuées. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées dans la rubrique Résultat net sur opérations financières du compte de résultat. Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie « titres d’investissement » si : une situation exceptionnelle de marché nécessite un changement de stratégie de détention ; ou si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société Générale a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. n n n Titres d’investissement Les titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie titres de placement avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance et pour lesquels Société Générale a la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance, en disposant notamment de la capacité de financement nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leur échéance et en n’étant soumis à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention de détenir les titres d’investissement jusqu’à leur échéance. Les titres d’investissement incluent également les titres de transaction et de placement que Société Générale a décidé de reclasser dans les conditions particulières décrites ci-dessus (situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plus négociables sur un marché actif). Ces titres d’investissement peuvent être désignés comme éléments couverts dans le cadre d’une opération de couverture affectée ou de couverture globale du risque de taux d’intérêt réalisée au moyen d’instruments financiers à terme. Les titres d’investissement sont comptabilisés de manière identique aux titres de placement. Toutefois, à la clôture de l’exercice, les moins-values latentes ne donnent pas lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, sauf s’il existe une forte probabilité de cession des titres à court terme, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. 474 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins- values de cession de titres d’investissement sont enregistrées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés du compte de résultat. n Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Il s’agit d’une part des Titres de participation et parts dans les entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à l’activité de Société Générale, et notamment ceux répondant aux critères suivants : n n n titres de sociétés ayant des administrateurs ou des Dirigeants communs avec Société Générale, dans des conditions qui permettent l’exercice d’une influence sur l’entreprise dont les titres sont détenus ; titres de sociétés appartenant à un même groupe contrôlé par des personnes physiques ou morales exerçant un contrôle sur l’ensemble et faisant prévaloir une unité de décision ; titres représentant plus de 10 % des droits dans le capital émis par un établissement de crédit ou par une société dont l’activité se situe dans le prolongement de celle de Société Générale. Il s’agit d’autre part des Autres titres détenus à long terme, constitués par les investissements réalisés par Société Générale, sous forme de titres, dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, sans toutefois exercer une influence dans sa gestion en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais d’acquisition. Les revenus de dividendes attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable. À la clôture de l’exercice, les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité représentative du prix que la société accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Cette valeur est estimée par référence à différents critères tels que les capitaux propres, la rentabilité, les cours moyens de Bourse des trois derniers mois. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de ces titres, incluant les résultats dégagés lors de l’apport de ces titres à des offres publiques d’échange, sont comptabilisées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés. IMMOBILISATIONS Les immobilisations d’exploitation et de placement sont inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition. Les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation, sont incorporés au coût d’acquisition, de même que les frais directement attribuables. Les subventions d’investissement reçues sont déduites du coût des actifs concernés. Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation. 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS NOTE 1 Page 479 Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité. Le cas échéant, la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable. Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Pour les immeubles d’exploitation, Société Générale a appliqué cette approche en retenant a minima les composants et durées d’amortissement suivants : Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties de manière linéaire ou financière sur la durée de vie des emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat. Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dans l’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce même exercice, dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat. 50 ans 20 ans 30 ans 10 à 30 ans DETTES SUBORDONNÉES Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Le cas échéant, les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Infrastructures Étanchéité, toiture Gros œuvre Façades Ascenseurs Installations techniques Installations électriques Groupes électrogènes Climatisation, désenfumage Câblages techniques Installations de sûreté et de surveillance Plomberie, canalisations Protection incendie Finitions, second œuvre, abords Agencements 10 ans Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés, qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes : Matériel et outillage Matériel de transport Mobilier Matériel de bureau Matériel informatique Logiciels créés ou acquis Concessions, brevets, licences, etc. 5 ans 4 ans 10 à 20 ans 5 à 10 ans 3 à 5 ans 3 à 5 ans 5 à 20 ans DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET COMPTES CRÉDITEURS DE LA CLIENTÈLE Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces dettes : dettes à vue (dépôts à vue, comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit ; comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Ces dettes intègrent les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques. Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées. PROVISIONS Les provisions comprennent : n n n les provisions pour risques pays à caractère de réserve qui sont déterminées de manière forfaitaire en date d’arrêté sur la base de l’appréciation par Société Générale des risques portés par le Groupe sur les pays concernés ou les débiteurs situés dans ces pays en fonction de différents critères, tels que l’évaluation de la situation économique, financière et sociopolitique du pays, ou encore les taux de décote appliqués sur le marché secondaire ; les provisions concernant des engagements par signature ; les provisions pour risques divers et litiges. Un descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans le rapport sur la gestion des risques. Les provisions pour risques divers et litiges représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Les provisions sont présentées dans la note 14. Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision. Les dotations nettes aux provisions sont classées par nature dans les rubriques du compte de résultat correspondantes. Le règlement 99-06 du Comité de la réglementation bancaire a défini les ressources du fonds de garantie des dépôts. Elles sont constituées de certificats d’association souscrits par chaque établissement, et de cotisations annuelles. Le règlement 99-08 du Comité de la réglementation bancaire a fixé le montant global des cotisations dont le versement a été appelé auprès de la place au cours de la période 1999 à 2002 afin de constituer le fonds de garantie. La moitié de ces cotisations a été versée sous la forme d’un dépôt de garantie. Les certificats d’association et les dépôts de garantie sont classés au bilan parmi les débiteurs divers. L’ensemble GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 475 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELSÉTATS FNANCERS6 Page 480 des cotisations déterminées pour la constitution initiale du fonds de garantie et dont le versement par Société Générale est intervenu au cours des exercices 2000 à 2002 avait fait l’objet d’une provision dotée à fin 1999 en résultat exceptionnel. Depuis lors, les cotisations versées sont enregistrées en Autres frais administratifs. Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les encours d’épargne minimum attendus, ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients. Dans le cas de plans d’options d’achat et de plans d’attribution gratuite d’actions consentis aux salariés, une provision doit être constatée à hauteur de la moins-value que subira l’entité lors de la remise des actions aux salariés. Cette provision pour risques est dotée dans la rubrique Frais de personnel pour un montant égal à la différence : n n entre le cours de Bourse des actions propres à la date d’arrêté et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité n’a pas encore acquis les actions propres à remettre aux salariés ; entre le prix de revient des actions propres déjà détenues et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité a déjà acquis les actions propres à remettre aux salariés. Lorsque l’attribution des actions aux salariés est conditionnée à la présence de ces derniers dans l’entité à l’issue du plan ou à la réalisation d’une condition de performance, la dotation à la provision est étalée linéairement sur la durée de cette période d’acquisition des droits. Dans le cas de plans d’options de souscription d’actions, aucune charge ne doit être comptabilisée au titre des actions à émettre. ENGAGEMENTS SUR LES CONTRATS D’ÉPARGNE-LOGEMENT Les comptes et les plans d’épargne-logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65-554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte. Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti. Ces instruments génèrent pour Société Générale des engagements de deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée. Les engagements aux conséquences défavorables pour Société Générale font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en produit net bancaire au sein de la marge d’intérêts. Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement existants à la date de calcul de la provision. Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne- logement qui constitue une seule et même génération d’autre part. Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date d’arrêté ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part. Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée. Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents, en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place. ACTIONS PROPRES Les actions Société Générale acquises en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des dispositions législatives en vigueur sont inscrites en « titres de placement » (actions propres) à l’actif du bilan. Les actions Société Générale détenues dans le cadre d’un soutien de cours ou d’opérations d’arbitrage sur indice CAC 40 sont présentées parmi les « titres de transaction ». OPÉRATIONS EN DEVISES Les profits et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises étrangères sont comptabilisés dans le compte de résultat. Les opérations de change à terme dites « sèches » ou effectuées en couverture d’autres opérations de change à terme sont évaluées selon le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée. Les positions de change au comptant et les autres opérations à terme sont évaluées mensuellement selon les cours de change officiels au comptant de fin de période. Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées régulièrement dans le compte de résultat. Par ailleurs, les reports et déports, liés aux opérations de change à terme couvertes, sont parallèlement rapportés au compte de résultat de manière linéaire sur la période restant à courir jusqu’à l’échéance de ces opérations. OPÉRATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME Les instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont conclus dans le cadre d’opérations de couverture ou de marché. Les engagements nominaux sur les instruments financiers à terme sont présentés sous une ligne unique au hors-bilan ; ce montant représente le volume des opérations en cours ; il ne reflète ni le risque de marché, ni le risque de contrepartie qui leur sont associés. Les dérivés de crédit achetés à titre de couverture du risque de crédit sur des actifs financiers non évalués à leur valeur de marché sont quant à eux classés et traités comme des engagements de garanties reçus. 476 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS NOTE 1 Page 481 Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne la comptabilisation des résultats afférents aux instruments financiers à terme : n Opérations de couverture Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme utilisés à titre de couverture, affectés dès l’origine à un élément ou à un ensemble homogène d’éléments identifiés, sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. S’ils concernent des instruments de taux d’intérêt, ils sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits et charges sur les éléments couverts, en produits nets d’intérêts. S’ils concernent des instruments autres que de taux (instruments sur actions, indices boursiers, de change, etc.), ils sont comptabilisés en Résultat net sur opérations financières, dans la rubrique Résultat sur instruments financiers à terme. Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat. Ils sont inscrits en Résultat net sur opérations financières dans la rubrique Résultat sur instruments financiers à terme. n Opérations de marché Les opérations de marché incluent d’une part des instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé, ainsi que des instruments (tels que les dérivés de crédit, options complexes…) qui, bien que négociés de gré à gré sur des marchés moins liquides, sont inclus dans des portefeuilles de transaction, et d’autre part certains instruments de dettes intégrant une composante d’instrument financier à terme dès lors que ce classement reflète de manière plus appropriée les résultats et risques associés. Ces opérations sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture ; lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés sur des marchés actifs, cette valeur est généralement déterminée à partir de modèles internes. Ces valorisations sont corrigées le cas échéant d’une décote (Reserve policy) déterminée en fonction des instruments concernés et des risques associés et intégrant : n n n une valorisation prudente de l’ensemble des instruments, quelle que soit la liquidité du marché ; une réserve estimée en fonction de la taille de la position et destinée à couvrir le risque d’emprise ; une correction au titre de la moindre liquidité des instruments et des risques de modèles dans le cas des produits complexes ainsi que des opérations traitées sur des marchés moins liquides (car récents ou plus spécialisés). Par ailleurs, pour les opérations sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt négociées de gré à gré, la valeur de marché tient compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l’exercice, qu’ils soient latents ou réalisés. Ils sont inscrits au compte de résultat en Résultat net sur opérations financières. Les pertes ou profits relatifs à certains contrats conclus dans le cadre notamment des activités de trésorerie gérées par la salle des marchés afin, le cas échéant, de bénéficier de l’évolution des taux d’intérêt, sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis, selon la nature de l’instrument. En fin d’exercice, les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques dont la contrepartie est enregistrée en Résultat net sur opérations financières. PRODUITS NETS DE COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES Société Générale enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent. Les commissions rémunérant des services continus, telles certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de garde sur titres en dépôt, ou les commissions sur abonnements télématiques, sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. Les commissions rémunérant des services ponctuels, telles les commissions sur mouvements de fonds, les commissions d’apport reçues, les commissions d’arbitrage, ou les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée. Dans le cadre des opérations de syndication, le taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif de la Société Générale est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote-part des commissions de prise ferme et de participation ; le solde de ces commissions est enregistré en résultat à la fin de la période de syndication. Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l’opération. rubrique Frais de personnel comprend FRAIS DE PERSONNEL La l’ensemble des dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice, les produits liés au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) ainsi que les charges liées aux opérations de restructuration. AVANTAGES DU PERSONNEL Société Générale, en France et dans ses succursales à l’étranger, peut accorder à ses salariés : n n des avantages postérieurs à l’emploi, tels que les régimes de retraite ou indemnités de fin de carrière ; des avantages à long terme, tels que les rémunérations variables différées, les médailles du travail ou le compte épargne temps ; n des indemnités de fin de contrat de travail. n Avantages postérieurs à l’emploi Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou à prestations définies. Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun engagement de Société Générale sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées constituent des charges de l’exercice. Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Société Générale s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 477 NOTE 1 NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELSÉTATS FNANCERS6 Page 482 Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation…) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture…) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes). Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel bénéficiaires du régime concerné dès lors qu’ils excèdent la plus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) : n 10 % de la valeur actualisée de l’engagement au titre des prestations définies ; n 10 % de la juste valeur des actifs à la fin de l’exercice précédent. En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le coût des services passés est étalé sur la durée résiduelle d’acquisition des droits. La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend : n n n n les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût des services rendus) ; le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation ; le produit attendu des placements dans les fonds de couverture (rendement brut) ; l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés ; CHARGE FISCALE n Impôts courants Société Générale a mis en place, depuis l’exercice 1989, un dispositif d’intégration fiscale. Au 31 décembre 2014, 296 sociétés filiales ont conclu une convention d’intégration fiscale avec Société Générale. Chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale avec Société Générale. Le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de 33,3 % ; depuis le 1er janvier 2007, les plus-values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation à l’impôt sur les sociétés d’une quote-part de frais et charges de 12 % sur le montant des plus-values brutes, soit un taux effectif de 4,13 %. S’y ajoutent : n n une Contribution Sociale sur les Bénéfices égale à 3,3 % assise sur l’impôt sur les sociétés (après application d’un abattement de 0,76 M EUR) instaurée en 2000 ; jusqu’au 30 décembre 2015, une contribution exceptionnelle égale à 10,7 % assise sur l’impôt sur les sociétés instaurée en 2011\. En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales, les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5 % sont exonérés à hauteur de 95 %. n l’effet des réductions et liquidations de régimes. n Impôts différés n Avantages à long terme Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants. La méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi, au traitement près des écarts actuariels et des coûts des services passés qui sont comptabilisés immédiatement en résultat. COÛT DU RISQUE La rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit, les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ainsi que des dotations et reprises de provisions pour autres risques. GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS La rubrique Gains ou pertes sur actifs immobilisés regroupe les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations nettes aux dépréciations sur titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, et immobilisations d’exploitation. Les résultats sur immobilisations hors exploitation sont classés au sein du produit net bancaire. Société Générale utilise la faculté d’enregistrer des impôts différés dans ses comptes annuels. Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables retraitées et les valeurs fiscales des éléments de bilan. La méthode appliquée est celle du report variable selon laquelle les impôts différés constatés au cours des exercices antérieurs sont modifiés lors d’un changement de taux d’imposition. L’effet correspondant est enregistré en augmentation ou en diminution de la charge d’impôt différé. Les actifs d’impôt différé nets sont pris en compte dès lors qu’il existe une perspective de récupération sur un horizon déterminé. Pour l’exercice 2014 et au-delà, les taux d’imposition retenus pour calculer les stocks d’impôts différés de l’entité fiscale française s’élèvent à 34,43 % pour les résultats imposés au taux normal. Les impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entité fiscale et ne font pas l’objet d’aucune actualisation. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL La rubrique Résultat exceptionnel comprend les produits et charges encourus par Société Générale dont la survenance revêt un caractère exceptionnel soit par leur nature soit par leur montant. Ils sont le plus souvent générés par des événements exogènes à l’activité de Société Générale. 478 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6ÉTATS FNANCERSNOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS NOTE 1 Page 483 NOTE 2 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Note 2 (En M EUR) Comptes et prêts à vue Comptes ordinaires Prêts et comptes au jour le jour Valeurs reçues en pension au jour le jour à terme Prêts et comptes à terme Prêts subordonnés et participatifs Valeurs reçues en pension à terme Créances rattachées Total brut Dépréciations Total net Titres reçus en pension Total(1)(2) 31.12.2014 31.12.2013 15 429 508 \- \- 66 492 4 912 223 87 564 (37) 87 527 88 367 20 892 860 \- \- 69 806 5 021 312 96 891 (44) 96 847 69 159 175 894 166 006 (1) Au 31 décembre 2014, le montant des créances douteuses s’élève à 75 M EUR (dont 25 M EUR de créances douteuses compromises) contre 150 M EUR (dont 24 M EUR de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2013. (2) Dont créances concernant les entreprises liées : 70 863 M EUR au 31 décembre 2014 (contre 67 628 M EUR au 31 décembre 2013). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 479 Page 484 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 3 Note 3 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE (En M EUR) Créances commerciales(1) Autres concours à la clientèle : Crédits de trésorerie Crédits à l'exportation Crédits d'équipement Crédits à l'habitat Autres crédits à la clientèle Sous-total(2) (3) Comptes ordinaires débiteurs Créances rattachées Total brut Dépréciations Total net Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension Total(4) au 31 décembre 2013). 31.12.2014 31.12.2013 2 204 2 317 51 985 9 758 38 723 63 713 58 566 222 745 10 884 1 155 236 988 (3 856) 233 132 851 67 039 301 022 43 942 10 126 40 280 64 813 67 766 226 927 11 534 1 135 241 913 (3 706) 238 207 476 64 622 303 305 (1) Dont créances remises en garantie de passif : 67 737 M EUR dont éligibles au refinancement de la Banque de France : 9 240 M EUR au 31 décembre 2014 (13 304 M EUR (2) Dont prêts participatifs : 1 679 M EUR au 31 décembre 2014 (1 716 M EUR au 31 décembre 2013). (3) Au 31 décembre 2014, le montant des créances douteuses s’élève à 8 180 M EUR (dont 3 371 M EUR de créances douteuses compromises) contre 8 339 M EUR (dont 3 173 M EUR de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2013. (4) Dont créances concernant les entreprises liées : 51 923 M EUR au 31 décembre 2014 (63 762 M EUR au 31 décembre 2013). 480 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 485 NOTE 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 4 (En M EUR) Portefeuille de transaction Portefeuille de placement(1) : Portefeuille d'investissement : Montant brut Dépréciations Montant net Montant brut Dépréciations Montant net Créances rattachées Total EFFETS PUBLICS, OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE, ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE 31.12.2014 31.12.2013 Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Obligations et autres titres à revenu fixe Total Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Obligations et autres titres à revenu fixe Total 58 514 110 126 77 050 245 690 35 947 96 206 71 763 203 916 26 059 (13) 26 046 129 \- 129 172 547 (22) 525 \- \- \- 95 11 652 38 258 (56) (91) 11 596 38 167 19 036 19 165 (19) (19) 19 017 19 146 146 413 22 841 (23) 22 818 157 \- 157 210 574 (35) 539 \- \- \- 93 13 395 36 810 (84) (142) 13 311 36 668 20 127 20 284 (37) (37) 20 090 20 247 179 482 84 861 110 746 107 809 303 416 59 132 96 838 105 343 261 313 (1) Dont titres éligibles au refinancement Banque de France : 25 617 M EUR. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES TITRES (En M EUR) Valeur estimée des titres de placement : Plus-values latentes (*) Résultat latent du portefeuille d'investissement hors portefeuille reclassé Montant des primes et décotes afférentes aux titres de placement et d'investissement Parts d'OPCVM détenues : \- OPCVM français \- OPCVM étrangers dont OPCVM de capitalisation Montant des titres cotés (**) Montant des titres subordonnés Montant des titres prêtés Transfert de titres de la catégorie placement vers la catégorie investissement 31.12.2014 31.12.2013 1 608 4 127 3 257 5 083 190 209 892 18 980 338 50 517 1 121 6 16 2 931 5 213 207 210 376 17 427 149 33 491 * Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés en couverture des titres de placement. ** Au 31 décembre 2014, le montant des titres de transaction cotés s’élève à 152 797 M EUR contre 142 801 M EUR au 31 décembre 2013. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 481 Page 486 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTES 5-6 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME 31.12.2014 31.12.2013 (1) Les principaux mouvements de l’exercice concernent : – – l’acquisition d’actions Euronext : + 40 M EUR ; la souscription à l’augmentation de capital et l’acquisition d’actions de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH) : + 35 M EUR. PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES 31.12.2014 31.12.2013 Note 5 (En M EUR) Etablissements de crédit Autres Total brut(1) Dépréciations Total net Etablissements de crédit Note 6 (En M EUR) Cotés Non cotés Autres Cotés Non cotés Dépréciations(2) Total net 409 219 628 (121) 507 25 882 5 460 20 422 8 086 8 086 33 968 (6 282) 27 686 369 180 549 (118) 431 25 756 6 172 19 584 9 015 9 015 34 771 (5 118) 29 653 Total brut des parts dans les entreprises liées(1) (1) Les principaux mouvements de l’exercice concernent : l’acquisition de Newedge USA à Newedge Group : + 597 M EUR ; l’acquisition de 50 % de Newedge Group à Crédit Agricole SA et son augmentation de capital : + 372 M EUR ; l’acquisition d’actions Boursorama dans le cadre de l’OPA : + 261 M EUR ; l’acquisition d’actions Rosbank aux minoritaires : + 237 M EUR ; la fusion absorption d’Étoile Gestion Holding : - 226 M EUR ; le transfert des titres Amundi suite à la fusion absorption d’Etoile Gestion Holding : + 155 M EUR ; la cession des titres Amundi à Crédit Agricole SA : - 349 M EUR ; la réduction de capital Généfinance : - 660 M EUR ; la réduction de capital European Mortgage Investment : - 543 M EUR. (2) Les principaux mouvements sur provision concernent : la dotation Rosbank : - 647 M EUR ; la dotation Splitska Banka : - 452 M EUR ; la dotation Banco SG Brasil : - 452 M EUR ; la reprise sur cession SG Leasing XII : + 202 M EUR ; la reprise SG Consumer Finance : + 108 M EUR. – – – – – – – – – – – – – – Toutes les transactions avec les parties liées ont été conclues à des conditions normales de marché. 482 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 487 NOTES 7-8 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 7 IMMOBILISATIONS (En M EUR) IMMOBILISATIONS D'EXPLOITATION Immobilisations incorporelles Frais d'établissement Logiciels, frais d'études informatiques Immobilisations corporelles Terrains et constructions IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATION Immobilisations corporelles Terrains et constructions Autres Sous-total Autres Sous-total Autres Sous-total Note 8 ACTIONS PROPRES (En M EUR) Titres de transaction(1) Titres de placement Titres immobilisés Total Valeur brute 31.12.2013 Acquisitions Cessions Autres mouvements Valeur brute 31.12.2014 Amortissements et dépréciations cumulés 31.12.2014 Valeur nette 31.12.2014 \- 1 640 859 2 499 600 2 278 2 878 5 7 12 \- 42 209 251 13 158 171 \- \- \- \- (29) (29) (10) (71) (81) \- \- \- \- 48 (183) (135) 34 (36) (2) \- \- \- \- 1 730 856 2 586 637 2 329 2 966 5 7 12 (1 376) 1 210 (1 370) \- (6) (230) (1 822) (2 052) (3) (6) (9) \- 360 850 407 507 914 2 1 3 Total immobilisations 5 389 422 (110) (137) 5 564 (3 437) 2 127 31.12.2014 31.12.2013 Valeur comptable(2) Valeur de marché Quantité Valeur comptable(2) Valeur de marché 14 342 \- 356 14 401 \- 415 \- 13 522 688 13 522 688 \- 437 437 \- 551 551 Quantité 400 000 11 054 906 \- 11 454 906 Valeur nominale de l’action : 1,25 euro. Cours de l’action au 31 décembre 2014 : 34,99 euros. (1) Le Groupe a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui, pour sa mise en œuvre, a été doté de 170 M EUR afin d’intervenir sur le titre Société Générale. (2) La valeur comptable est évaluée conformément au nouvel avis du CNC n° 2008-17 approuvé le 6 novembre 2008 relatif aux stock-options et attributions gratuites d’actions. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 483 Page 488 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTES 9-1 0 AUTRES ACTIFS ET COMPTES DE RÉGULARISATION 31.12.2014 31.12.2013 Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers. (1) (2) La valorisation des dérivés représente 34 383 M EUR (42 214 M EUR au 31 décembre 2013). Note 9 (En M EUR) Autres actifs Débiteurs divers(1) Sous-total Total brut Dépréciations Total net Primes sur instruments conditionnels achetés Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Autres emplois divers Sous-total Comptes de régularisation Charges payées ou comptabilisées d'avance Impôts différés Produits à recevoir Autres comptes de régularisation(2) Impôts différés G.I.E. de crédit-bail Plus values internes au groupe fiscal Autres (principalement sur provisions) Total Note 10 (En M EUR) Dettes à vue Sous-total Dettes à terme Dépôts et comptes ordinaires Valeurs données en pension au jour le jour Emprunts et comptes à terme Valeurs données en pension à terme Sous-total Dettes rattachées Total dettes Titres donnés en pension Total(1) (1) Dont dettes concernant les entreprises liées : 72 578 M EUR au 31 décembre 2014 (69 025 M EUR au 31 décembre 2013). 484 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 44 731 99 009 2 262 822 146 824 307 4 884 2 190 40 207 47 588 194 412 (77) 194 335 (28) (171) 5 083 4 884 \- \- 16 576 16 576 102 969 102 969 267 119 812 102 460 222 272 37 067 86 827 2 140 1 463 127 497 293 5 071 1 912 46 429 53 705 181 202 (100) 181 102 (42) (174) 5 287 5 071 17 753 17 757 96 084 4 \- 96 084 269 114 110 87 358 201 468 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31.12.2014 31.12.2013 Page 489 NOTES 11-1 2 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 31.12.2014 31.12.2013 Note 11 (En M EUR) À vue À terme Sous-total Comptes d'épargne à régime spécial Autres dépôts clientèle à vue Sociétés et entrepreneurs individuels Autres dépôts clientèle à terme Sociétés et entrepreneurs individuels Particuliers Clientèle financière Autres Sous-total Particuliers Clientèle financière Autres Sous-total Dettes rattachées Total dépôts clientèle Valeurs données en pension à la clientèle Titres donnés en pension à la clientèle Total(1) Note 12 (En M EUR) Bons de caisse Emprunts obligataires Dettes rattachées Sous-total Dettes rattachées Total 37 492 15 574 53 066 30 886 23 828 12 878 5 171 72 763 43 147 964 110 246 10 308 164 665 973 291 467 89 61 982 353 538 1 26 26 53 87 077 1 037 88 167 38 799 14 422 53 221 27 585 22 372 18 944 9 383 78 284 39 590 1 121 135 264 7 986 183 961 316 388 922 209 47 176 363 773 1 37 27 65 107 552 1 056 108 673 (1) Dont dettes concernant les entreprises liées : 115 601 M EUR au 31 décembre 2014 (135 170 M EUR au 31 décembre 2013). DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 31.12.2014 31.12.2013 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 485 Page 490 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 13 AUTRES PASSIFS ET COMPTES DE RÉGULARISATION Note 13 (En M EUR) Opérations sur titres Dettes sur titres empruntés Autres dettes de titres Sous-total Autres passifs Créditeurs divers(1) Autres opérations sur titres Dettes rattachées Sous-total Comptes de régularisation Charges à payer Impôts différés Produits constatés d'avance Autres comptes de régularisation(2) Sous-total Total Primes sur instruments conditionnels vendus Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers. (1) (2) La valorisation des dérivés représente 14 195 M EUR (16 558 M EUR au 31 décembre 2013). 31.12.2014 31.12.2013 83 246 45 649 128 895 39 230 106 023 4 983 \- 119 150 355 3 721 3 3 629 18 707 26 060 305 310 44 514 44 757 89 271 31 926 93 009 5 024 1 104 130 064 3 751 \- 5 073 19 751 28 575 247 910 486 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 491 NOTE 1 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 PROVISIONS ET DÉPRÉCIATIONS Note 14 (En M EUR) Dépréciations d'actifs : Etablissements de crédit Crédits à la clientèle Crédit-bail Autres actifs Sous-total(1) Provisions : Provision générale à caractère prudentiel - risques pays(2) Engagements hors-bilan avec les établissements de crédit Engagements hors-bilan avec la clientèle Provisions sectorielles et autres Provisions pour autres risques et charges Sous-total Stock de provisions et dépréciations (hors titres)(4) Dépréciation de titres(3) Stock global de provisions et dépréciations 31.12.2014 31.12.2013 3 856 37 \- 77 3 970 \- 9 194 792 20 351 21 346 25 316 6 513 31 829 44 3 706 \- 100 3 850 782 7 208 742 24 677 26 416 30 266 5 415 35 681 (1) Dont dépréciation sur encours douteux compromis : 2 762 M EUR. (2) La provision pour risques pays a été utilisée et affectée à des provisions sur titres de participations de filiales étrangères (Cf. Note 6). (3) Hors actions propres. (4) La variation du stock de provisions et dépréciations s’analyse comme suit : Provision générale à caractère prudentiel - risques pays (En M EUR) Dépréciations Provisions(5) Total (5) Analyse des provisions : (En M EUR) Provisions sur engagements hors bilan avec les établissements de crédits Provisions sur engagements hors bilan avec la clientèle Provisions sectorielles et autres Provisions sur avantages au personnel Provisions pour restructurations et litiges frais généraux Provisions pour impôt Provisions sur instruments financiers à terme Autres provisions pour risques et charges(6) Total Dotations nettes Par autres soldes du compte de résultat Stock au 31.12.2013 Par coût net du risque Provisions utilisées Change et reclassements Stock au 31.12.2014 782 3 850 25 634 30 266 (775) 504 425 154 (5 371) (5 371) (442) (58) (500) (7) 58 716 767 \- 3 970 21 346 25 316 Dotations nettes Par autres soldes du compte de résultat Stock au 31.12.2013 Par coût net du risque Provisions utilisées Change et reclassements Stock au 31.12.2014 7 208 742 1 070 59 96 22 427 1 025 25 634 2 (14) 37 400 425 (65) (42) 61 (5 434) 109 (5 371) (24) (34) (58) 9 194 792 1 013 18 137 17 686 1 497 21 346 13 8 1 4 693 (3) 716 (6) Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes, ainsi que la décision du Conseil d’État relative au précompte, Société Générale a inscrit à son passif une provision pour litiges qui a fait l’objet en 2014 d’une dotation complémentaire de 400 M EUR pour la porter à 1 100 M EUR. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 487 Page 492 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 15 Note 15 COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 1\. ENCOURS DE DÉPÔTS COLLECTÉS AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE- LOGEMENT 31.12.2014 31.12.2013 6 008 3 782 4 547 14 337 1 226 15 563 54 89 11 154 (6) (7) \- (13) (5) (18) 4 955 2 768 5 114 12 838 1 361 14 199 85 107 14 205 \- 3 \- 190 193 193 (En M EUR) Plans d'épargne-logement (PEL) • ancienneté de moins de 4 ans • ancienneté comprise entre 4 et 10 ans • ancienneté de plus de 10 ans Comptes épargne-logement (CEL) Sous-total Total (En M EUR) • ancienneté de moins de 4 ans • ancienneté comprise entre 4 et 10 ans • ancienneté de plus de 10 ans Total (En M EUR) Plans d'épargne-logement (PEL) • ancienneté de moins de 4 ans • ancienneté comprise entre 4 et 10 ans • ancienneté de plus de 10 ans Comptes épargne-logement (CEL) Sous-total Total 2\. ENCOURS DE CRÉDITS À L’HABITAT OCTROYÉS AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 31.12.2014 31.12.2013 3\. PROVISIONS SUR ENGAGEMENTS LIÉS AUX COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT 31.12.2013 Dotations Reprises 31.12.2014 6 10 89 105 5 110 \- \- \- 101 101 101 Les plans d’épargne-logement génèrent pour le Groupe deux types d’engagement aux conséquences potentiellement défavorables générateurs de la provision PEL/CEL : un engagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture du plan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux lui aussi déterminé à l’ouverture du plan. Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles en 2014, le provisionnement épargne- logement est principalement lié aux risques attachés à l’engagement de rémunérer les dépôts. Le niveau de provisionnement se monte à 1,24 % des encours totaux au 31 décembre 2014. 4\. MODALITÉS DE DÉTERMINATION DES PARAMÈTRES D’ÉVALUATION DES PROVISIONS Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients résultent d’observations historiques de longue période (plus de 10 ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients. Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation, moyennés sur une période de douze mois. 488 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 493 NOTE 1 6 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 DETTES SUBORDONNÉES Titres et emprunts subordonnés à durée indéterminée Montant de l’émission (en millions) Devise Date d’échéance 31.12.2014 31.12.2013 Note 16 (En M EUR) Date d’émission 1er juillet 1985 24 novembre 1986 30 juin 1994 30 décembre 1996 26 janvier 2005 5 avril 2007 5 avril 2007 19 décembre 2007 16 juin 2008 7 juillet 2008 27 février 2009 4 septembre 2009 7 octobre 2009 6 septembre 2013 18 décembre 2013 7 avril 2014 25 juin 2014 Sous-total(1) 29 juin 1999 27 avril 2000 23 juin 2000 21 juillet 2000 21 décembre 2001 3 juillet 2002 16 octobre 2002 30 janvier 2003 28 avril 2003 2 juin 2003 13 octobre 2003 29 décembre 2003 4 février 2004 12 mars 2004 6 mai 2004 29 octobre 2004 3 février 2005 13 mai 2005 16 août 2005 30 septembre 2005 20 avril 2006 Titres et dettes subordonnées à terme EUR USD JPY JPY EUR USD USD EUR GBP EUR USD EUR USD USD USD EUR USD EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR GBP EUR EUR EUR GBP EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR USD USD 348 500 15 000 10 000 1 000 1 100 200 600 700 100 450 1 000 1 000 1 250 1 750 1 000 1 500 30 500 125 78 300 180 170 450 100 110 120 150 120 300 120 100 120 100 226 perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle perpétuelle 30 juin 2014 27 avril 2015 27 avril 2015 31 juillet 2030 21 décembre 2016 3 juillet 2014 16 octobre 2014 30 janvier 2018 28 avril 2015 21 décembre 2016 13 octobre 2015 30 janvier 2018 4 février 2016 12 mars 2019 6 mai 2016 29 octobre 2016 3 février 2017 13 mai 2017 18 août 2025 75 30 septembre 2015 1 000 20 avril 2016 62 204 \- 69 728 665 52 468 649 100 371 1 000 824 1 030 1 441 1 000 1 235 9 898 \- 366 125 22 194 \- \- 162 94 110 113 193 114 \- 113 94 112 90 216 62 427 62 180 104 69 728 586 46 468 606 100 326 1 000 725 906 1 269 \- \- 7 175 30 366 125 25 194 175 164 151 94 110 113 180 114 249 113 94 112 90 216 54 376 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 489 Page 494 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 16 (En M EUR) Date d’émission 15 mai 2006 26 octobre 2006 9 février 2007 16 juillet 2007 30 octobre 2007 14 février 2008 26 mars 2008 7 avril 2008 15 avril 2008 28 avril 2008 14 mai 2008 14 mai 2008 14 mai 2008 30 mai 2008 10 juin 2008 30 juin 2008 20 août 2008 7 juin 2013 17 janvier 2014 16 septembre 2014 Sous-total(1) Dettes rattachées Total(2) Montant de l’émission (en millions) Devise 31.12.2014 31.12.2013 Date d’échéance 15 mai 2018 26 octobre 2018 11 février 2019 16 juillet 2019 30 octobre 2019 14 février 2018 26 mars 2018 6 avril 2023 15 avril 2023 6 avril 2023 6 avril 2023 6 avril 2023 6 avril 2023 15 avril 2023 12 juin 2023 30 juin 2023 20 août 2018 7 juin 2023 135 120 124 135 134 225 550 250 321 50 150 50 90 79 300 40 1 000 1 000 1 000 17 janvier 2024 1 000 16 septembre 2026 EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR USD EUR 125 111 116 130 129 225 331 155 321 50 150 50 90 79 260 40 777 1 000 823 1 000 8 569 391 18 858 125 111 116 130 129 225 331 155 321 50 150 50 90 79 260 40 777 1 000 \- \- 7 284 325 14 784 (1) Le Conseil d’administration peut décider de différer partiellement ou totalement la rémunération des TSDI dans le cas où l’Assemblée générale ordinaire approuvant les comptes sociaux n’aurait pas décidé la mise en paiement d’un dividende. Société Générale a émis, jouissance le 1er juillet 1985, 348 M EUR de titres subordonnés à durée indéterminée assortis de bons d’acquisition de certificats d’investissement privilégiés. Ceux-ci ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la société, après remboursement complet des dettes non subordonnées. Les autres titres et emprunts sont assortis d’une clause de remboursement anticipé à partir de leur dixième année, à la seule option de Société Générale. (2) La charge nette des dettes subordonnées hors impôt et hors impact des rachats s’élève à 1 172 M EUR en 2014 (905 M EUR en 2013). 490 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 495 NOTE 1 7 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 17 ÉVOLUTION DES CAPITAUX PROPRES (En M EUR) Bilan au 31 décembre 2012 Augmentation/diminution de capital(1)(2) Augmentation/diminution de capital(5)(6) Résultat de la période Distribution de dividendes(3) Autres mouvements(4) Bilan au 31 décembre 2013 Résultat de la période Distribution de dividendes(7) Autres mouvements Bilan au 31 décembre 2014 Capital Primes d'émission et de fusion Réserves, report à nouveau et résultat Capitaux propres 975 23 998 8 19 847 391 20 238 179 9 458 (1) 2 714 (345) (9) (2) 996 (788) 30 280 413 2 714 (345) (9) 185 996 (788) \- 11 817 33 053 1 006 20 417 12 023 33 446 (1) Au 31 décembre 2013, le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 998 395 202,50 EUR et se compose de 798 716 162 actions d’une valeur nominale de 1,25 EUR. Société Générale a procédé en 2013 aux augmentations de capital suivantes, représentant un total de 23,0 M EUR, assorties d’une prime d’émission de 390,6 M EUR : – – – – 11,0 M EUR liée à la distribution de dividendes, assortie d’une prime d’émission de 215,3 M EUR ; 10,8 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés, assortie d’une prime d’émission de 173,6 M EUR ; 1,1 M EUR d’attribution gratuite et conditionnelle d’actions Société Générale aux salariés prélevées sur les réserves ; 0,094 M EUR résultant de l’exercice par les salariés d’options attribuées par le Conseil d’administration, assortis d’une prime d’émission de 1,6 M EUR. (2) Au 31 décembre 2013, le montant des réserves de Société Générale s’élève à 3 634 267 243,34 EUR et se compose de 97 534 153,38 EUR au titre de la réserve légale, 2 097 253 512,08 EUR au titre de la réserve spéciale des plus-values à long terme et 1 439 479 577,88 EUR au titre des autres réserves. (3) Le montant de dividendes distribués en 2013 par Société Générale s’élève à 345 M EUR et se décompose de la manière suivante après neutralisation des dividendes sur actions propres pour 6,1 M EUR : 118,7 M EUR en numéraire ; – 226,3 M EUR par attribution d’actions dont 11,0 M EUR d’augmentation de capital et 215,3 M EUR de prime d’émission. – (4) Dont provision pour investissement reprise au 31 décembre 2013 pour 9 M EUR. (5) Au 31 décembre 2014, le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 1 006 509 557,50 EUR et se compose de 805 207 646 actions d’une valeur nominale de 1,25 EUR. Société Générale a procédé en 2014 aux augmentations de capital suivantes, représentant un total de 8,11 M EUR, assorties d’une prime d’émission de 178,6 M EUR : – – – 6,39 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés, assortie d’une prime d’émission de 177 M EUR ; 1,63 M EUR d’attribution gratuite et conditionnelle d’actions Société Générale aux salariés prélevées sur les réserves ; 0,09 M EUR résultant de l’exercice par les salariés d’options attribuées par le Conseil d’administration, assortis d’une prime d’émission de 1,6 M EUR. (6) Au 31 décembre 2014, le montant des réserves de Société Générale s’élève à 3 634 943 520,21 EUR et se compose de 99 839 520,25 EUR au titre de la réserve légale, 2 097 253 512,08 EUR au titre de la réserve spéciale des plus-values à long terme et 1 437 850 487,88 EUR au titre des autres réserves. (7) Le montant de dividendes distribués en 2014 par Société Générale s’élève à 787,7 M EUR après neutralisation des dividendes sur actions propres pour 11,1 M EUR. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 491 Page 496 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 18 Note 18 ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE (En M EUR) Engagements donnés(1) Engagements de financement \- en faveur d'établissements de crédit \- en faveur de la clientèle Engagements de garantie \- d'ordre d'établissements de crédit \- d'ordre de la clientèle Total Total Total Engagements reçus(2) Engagements de financement reçus d'établissements de crédit Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 31.12.2014 31.12.2013 22 949 111 011 133 960 135 707 122 158 257 865 56 275 48 019 104 294 15 468 96 517 111 985 123 465 75 862 199 327 62 821 47 518 110 339 (1) Dont engagements donnés aux entreprises liées : 35 425 M EUR au 31 décembre 2014 (28 482 M EUR au 31 décembre 2013). (2) Dont engagements reçus d’entreprises liées : 4 606 M EUR au 31 décembre 2014 (4 482M EUR au 31 décembre 2013). 492 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 497 NOTE 1 9 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 19 ENGAGEMENTS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS JUSTE VALEUR DES OPÉRATIONS QUALIFIÉES DE COUVERTURE (En M EUR) Opérations fermes Opérations sur marchés organisés \- contrats à terme de taux d'intérêt \- contrats à terme de change \- autres contrats à terme Opérations de gré à gré \- swaps de taux d'intérêt \- swaps financiers de devises \- FRA \- autres Opérations conditionnelles \- options de taux d'intérêt \- options de change \- options sur actions et indices \- autres options Total (En M EUR) Opérations fermes Opérations sur marchés organisés \- contrats à terme de taux d'intérêt \- contrats à terme de change \- autres contrats à terme Opérations de gré à gré \- swaps de taux d'intérêt \- swaps financiers de devises \- FRA \- autres Opérations conditionnelles \- options de taux d'intérêt \- options de change \- autres options Total Opérations de gestion de positions Opérations de couverture 31.12.2014 31.12.2013 Total 10 792 618 11 228 571 503 672 74 219 1 123 206 10 719 939 967 355 1 846 090 16 278 2 138 001 256 710 1 366 955 109 508 19 121 933 \- \- 324 72 679 1 534 \- 33 \- \- \- 84 503 672 74 219 1 123 530 968 889 1 846 090 16 311 2 138 001 256 710 1 367 039 109 508 74 654 19 196 587 19 408 812 510 116 62 226 1 100 675 941 580 1 653 220 16 659 2 284 965 258 046 1 236 210 116 544 \- \- 37 2 859 (532) \- \- \- \- \- 2 364 31.12.2014 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 493 Page 498 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 20 Produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit : Opérations avec les Banques centrales, les comptes courants postaux et les établissements de crédit 2014 2013 Note 20 PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS Produits d'intérêts sur opérations avec la clientèle : (En M EUR) Intérêts et produits assimilés : Reports/déports (montant net) Titres et valeurs reçus en pension Sous-total Créances commerciales Autres concours à la clientèle : \- Crédits de trésorerie \- Crédits à l'exportation \- Crédits d'équipement \- Crédits à l'habitat \- Autres crédits à la clientèle Sous-total Comptes ordinaires débiteurs Reports/déports (montant net) Titres et valeurs reçus en pension Sous-total Obligations et autres titres à revenu fixe Autres intérêts et produits assimilés Sous-total Intérêts et charges assimilées : Titres et valeurs donnés en pension Sous-total Charges d'intérêts sur opérations avec la clientèle : Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres et valeurs donnés en pension Obligations et autres titres à revenu fixe Autres intérêts et charges assimilées Sous-total Sous-total Total net 494 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Charges d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit : Opérations avec les banques centrales, les comptes courants postaux et les établissements de crédit 1 615 \- 150 1 765 94 1 028 228 1 223 2 364 3 628 8 471 327 \- 327 9 219 4 691 1 099 16 774 (1 560) (349) (1 909) (852) (4 872) (264) (5 988) (6 681) (1 227) (15 805) 969 2 929 3 323 3 255 95 1 021 215 1 322 2 550 4 591 9 699 254 \- 292 10 340 4 713 496 18 804 (1 660) (387) (2 047) (877) (5 833) (283) (6 993) (6 636) (794) (16 470) 2 334 Page 499 NOTES 21-2 2 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE Dividendes sur actions et autres titres à revenu variable Dividendes sur titres de participation et de filiales non consolidées et autres titres à long terme (1) Les dividendes perçus sur le portefeuille de transaction sont classés en résultat net sur opérations financières. 2014 2013 10 2 465 2 475 7 2 214 2 221 Note 21 (En M EUR) Total(1) Note 22 PRODUITS NETS DES COMMISSIONS (En M EUR) Produits de commissions sur : Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Opérations sur titres Opérations sur marchés primaires Opérations de change et sur instruments financiers Engagements de financement et de garantie Prestations de services et autres Sous-total Charges de commissions sur : Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Opérations sur titres Opérations de change et sur instruments financiers Engagements de financement et de garantie Autres Sous-total Total net 2014 2013 75 1 040 428 156 25 635 1 483 3 842 (52) \- (551) (272) (53) (160) 106 1 037 364 97 25 675 1 518 3 822 (75) \- (467) (320) (136) (150) (1 088) 2 754 (1 148) 2 674 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 495 Page 500 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTES 23- 24 Note 23 RÉSULTAT NET SUR OPÉRATIONS FINANCIÈRES (En M EUR) Résultat net sur portefeuille de négociation : Résultat net des opérations sur titres de transaction Résultat sur instruments financiers à terme Résultat net des opérations de change Sous-total Résultat net sur titres de placement : Plus-values de cession Moins-values de cession Dotations aux dépréciations Reprises de dépréciations Sous-total Total net Note 24 FRAIS DE PERSONNEL (En M EUR) Rémunérations du personnel Autres charges sociales et fiscales sur rémunérations Participation, intéressement et abondement(1) Effectifs moyens Total France Étranger (En M EUR) Société Générale Participation Intéressement Abondement Sous-total Succursales Total 2014 2013 2014 2013 1 947 2 109 (331) 3 725 879 (98) (89) 123 815 4 540 3 187 1 463 148 4 798 45 450 40 347 5 103 31 75 67 173 4 177 12 130 (7 821) (808) 3 501 596 (284) (177) 298 433 3 934 3 136 1 539 113 4 788 45 606 40 234 5 372 15 85 61 161 3 164 (1) Décomposition de la charge sur les cinq derniers exercices : 2014 2013 2012 2011 2010 12 90 44 146 2 148 10 58 44 112 1 113 9 55 41 105 2 107 RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DES ORGANES DE DIRECTION Le montant des jetons de présence versés aux administrateurs de la société au cours de l’exercice 2014 est de 1,25 M EUR. Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction (au Président-Directeur général et aux trois Directeurs généraux délégués) s’élèvent à 7,6 M EUR (dont 0,2 M EUR au Président suite à la rupture de son contrat de travail et 4,2 M EUR de part variable versée en numéraire ou livrée en actions au titre des exercices 2010 à 2012). 496 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 501 NOTE 2 5 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 25 AVANTAGES DU PERSONNEL 1\. RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI À COTISATIONS DÉFINIES Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun engagement de la Société sur le niveau des prestations fournies. Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dont bénéficient les salariés de Société Générale sont situés en France. Ils regroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco, ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines succursales de Société Générale pour lesquels elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO). 2\. RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI À PRESTATIONS DÉFINIES 2.1. RÉCONCILIATION DES ACTIFS ET PASSIFS INSCRITS AU BILAN (En M EUR) Rappel des provisions comptabilisées au bilan Rappel des actifs comptabilisés au bilan Solde net du bilan Ventilation du solde net du bilan Valeur actualisée des engagements financés Juste valeur des actifs de financement A - Solde des régimes financés B - Valeur actualisée des engagements non financés Éléments non encore reconnus Coûts des services passés non comptabilisés Pertes ou (gains) nets actuariels non comptabilisés Actifs distincts Actifs des régimes affectés par le plafond sur actifs C - Total des éléments non encore reconnus A + B - C = Solde net 31.12.2014 31.12.2013 307 (135) 172 2 379 (1 883) 496 115 587 (150) 2 \- 439 172 288 (124) 164 1 982 (1 591) 391 100 24 373 (70) \- 327 164 Notes : (1) Pour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l’emploi, les écarts actuariels qui excédent 10 % du maximum entre l’engagement et les actifs sont amortis sur la durée de vie estimative résiduelle des participants en application de l’option ouverte du corridor. (2) Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes et des régimes d’indemnités de fin de carrière. Les prestations sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires. (3) Les montants d’engagements des régimes à prestations définies ont été déterminés par des actuaires qualifiés indépendants. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 497 Page 502 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 25 2.2. CHARGES ACTUARIELLES DES RÉGIMES (En M EUR) Coût des services de l'année y compris charges sociales Cotisations salariales Amortissement du coût des services passés Effet des liquidations/réductions Coût financier Rendement attendu des actifs des régimes Rendement attendu des actifs distincts Amortissement des écarts actuariels Effet du changement du plafond d'actifs Transfert d'actifs non reconnus Total des charges du régime (En M EUR) Valeur au 01.01 Cotisations salariales Coût des services passés Coût financier Conversion en devises Prestations servies Écarts actuariels générés dans l'exercice Modification du périmètre de consolidation Transferts, réductions et autres Valeur au 31.12 2014 2013 58 (1) 14 (4) 76 (2) 34 \- 2 (76) 101 58 \- (5) 76 395 72 (147) \- (36) 2 495 48 (1) 51 \- 71 60 \- \- \- (73) 156 48 \- 46 71 (128) (22) (117) \- 5 2 082 2.3. VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES RÉGIMES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI COMPTABILISÉS AU BILAN 2.3.1. Variations de la valeur actuelle des obligations Coût des services rendus au cours de la période y compris charges sociales 2014 2013 2 082 2 179 498 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 503 NOTE 2 5 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2.3.2. Variations de la juste valeur des actifs du régime et des actifs distincts (En M EUR) Valeur au 01.01 Rendement attendu des actifs de régime Rendement attendu des actifs distincts Écarts actuariels générés dans l'exercice Conversion en devises Cotisations salariales Cotisations patronales Prestations servies Modification du périmètre de consolidation Transferts, liquidations et autres Valeur au 31.12 2014 2013 1 591 154 75 2 68 1 127 (108) \- (27) 1 883 1 529 73 \- (5) (20) 1 90 (97) \- 20 1 591 2.4. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS DE FINANCEMENT DES RÉGIMES ET MODALITÉS DE FINANCEMENT DES RÉGIMES 2.4.1. Informations générales sur les actifs de financement (composition tous régimes confondus et cotisations futures) La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 47 % d’obligations, 42 % d’actions, 1 % de monétaire et 10 % autres. Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs. Les excédents d’actifs de régime s’élèvent à un montant de 135 M EUR. Les cotisations employeurs devant être versées pour 2015 sont estimées à 5 M EUR au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. 2.4.2. Rendements réels des actifs de financement Les rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été : (En M EUR) Actifs des régimes Actifs distincts 31.12.2014 31.12.2013 229 2 68 \- Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2.5. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 499 Page 504 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 25 2.5. PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 31.12.2014 31.12.2013 Asie-Océanie-Afrique Rendement attendu des actifs des régimes Asie-Océanie-Afrique Taux de croissance net d'inflation des masses salariales Asie-Océanie-Afrique Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années) Taux d'escompte Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Taux d'inflation long terme Europe Amériques Europe Amériques Europe Amériques Europe Amériques Europe Amériques Asie-Océanie-Afrique Duration (en années) Asie-Océanie-Afrique 2,36 % 4,40 % 2,79 % 2,39 % 2,00 % 1,78 % 3,95 % 6,50 % 2,76 % 0,59 % 2,00 % 2,46 % 8,70 9,10 11,08 16,32 23,44 9,65 3,56 % 5,05 % 3,33 % 2,22 % 2,00 % 1,82 % 4,82 % 6,50 % 2,76 % 0,61 % 2,00 % 2,68 % 8,97 8,97 11,80 14,41 18,28 9,84 Notes : (1) Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actualisée des engagements à l’exception des rendements attendus des actifs qui sont des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs. (2) L’amplitude des taux de rendement attendus des actifs est liée à la composition des actifs. D’une manière générale, les taux de rendement attendus des actifs de régime sont calculés en pondérant les rendements anticipés susceptibles d’être dégagés sur chacune des catégories d’actifs par leurs poids respectifs dans la juste valeur de l’actif. (3) Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin octobre pour les devises USD, GBP et EUR, corrigées fin décembre dans les cas où la baisse des taux avait un impact significatif. Les taux d’inflation utilisés sont les objectifs long terme des Banques centrales des zones monétaires ci-dessus. (4) La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation. (5) Les hypothèses ci-dessus ont été appliquées pour les régimes postérieurs à l’emploi. 500 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 505 NOTE 2 5 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2.6. ANALYSE DES SENSIBILITÉS DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES (En pourcentage de l’élément mesuré) Variation de +1 % du taux d'escompte Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N Variation de +1 % du taux d'inflation long terme Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N Variation de +1 % du rendement attendu de la juste valeur des actifs des régimes Impact sur les actifs du régime au 31 décembre N Variation de +1 % du taux de croissance net d'inflation des masses salariales Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 2014 2013 -15 % 13 % 1 % 4 % -13 % 12 % 1 % 3 % Note : 1\. Les sensibilités publiées sont des moyennes des variations observées pondérées par la valeur actualisée des engagements, ou pondérées par la juste valeur des actifs. 3\. AUTRES AVANTAGES À LONG TERME Les autres avantages à long terme sont consentis au personnel de Société Générale, comme les programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme, des comptes épargne temps, des médailles du travail. Ce sont d’autres avantages que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Le solde net des autres avantages à long terme s’élève à 662 M EUR. Le montant total des charges des autres avantages à long terme s’élève à 213 M EUR. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 501 Page 506 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 26 Note 26 PLANS D’OPTIONS D’ACHAT OU DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS (SO) ET PLANS D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS (AGA) 1\. DESCRIPTION DES PLANS D’OPTIONS D’ACHAT OU DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS ET DES PLANS D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de la période se terminant le 31 décembre 2014 sont brièvement décrits ci-dessous. Émetteur Année Type de plan Nombre d'actions attribuées Actions livrées Actions perdues au 31.12.14 Actions restantes au 31.12.14 Nombre d'actions réservées au 31.12.14 Conditions de performance Conditions en cas de départ du Groupe Conditions en cas de licenciement Conditions en cas de départ à la retraite Cas de décès Société Générale attribution gratuite d'actions 2014 633 211 \- 4 756 628 455 628 455 oui(1) perte perte maintien maintien 6 mois 20 M EUR Valeur des actions retenue comme assiette de la contribution sociale (1) Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre “Gouvernement d’entreprise” du présent document. 2\. MONTANT DE LA DETTE ENREGISTRÉE AU BILAN AU TITRE DES PLANS 2014 La dette enregistrée au bilan au titre du plan 2014 décrit ci-dessus s’élève à 4 M EUR au 31 décembre 2014. 3\. INFORMATIONS SUR LES ACTIONS ACQUISES POUR COUVRIR LES PLANS 2014 Pour couvrir le plan 2014 décrit ci-dessus, Société Générale a acquis 628 455 actions Société Générale pour un coût de 10 M EUR. 4\. INFORMATIONS SUR L’ATTRIBUTION D’ACTIONS ORDINAIRES SOCIÉTÉ GÉNÉRALE - MANDATAIRES SOCIAUX En 2014, ces actions sont attribuées en paiement d’une partie de la rémunération variable annuelle différée dans le cadre de la règlementation européenne CRD IV. Les plans sont décrits dans la partie « Gouvernement d’entreprise » du présent document. 502 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 507 NOTES 27 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 27 COÛT DU RISQUE (En M EUR) Risque de contrepartie(1) Autres risques et litiges(2) Sous-total Dotation nette aux provisions et aux dépréciations sur risques identifiés Pertes non couvertes et récupérations sur créances amorties Dotation nette aux provisions générales - risques pays(1) (3) Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations sur créances et hors bilan (1) Dont résultat de réévaluation sur couverture de change des provisions : \- Risque de contrepartie \- Dotation nette aux provisions générales - risques pays 2014 2013 (529) (136) (400) (1 065) 775 (290) (689) (182) (392) (1 263) (18) (1 281) (85) 161 (2) Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes, ainsi que la décision du Conseil d’État relative au précompte, Société Générale a inscrit à son passif une provision pour litiges qui a fait l’objet en 2014 d’une dotation complémentaire de 400 M EUR pour la porter à 1 100 M EUR. (3) La provision pour risques pays a été utilisée et affectée à des provisions sur titres de participations de filiales étrangères (Cf. Note 6). GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 503 Page 508 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 28 Note 28 GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS (En M EUR) Titres d'investissement : Moins-values nettes de cession Dotations nettes aux dépréciations Sous-total Titres de participation et de filiales : Plus-values de cession(1) Moins-values de cession(2) Dotations aux dépréciations(3) Reprises de dépréciations(3) Subventions versées à des filiales Sous-total Immobilisations d'exploitation : Plus-values de cession Moins-values de cession Sous-total Total 2014 2013 (1) 18 17 9 (213) (1 577) 411 \- (1 370) 1 (2) (1) (1 354) (3) \- (3) 1 336 (15) (191) 197 \- 1 327 16 (8) 8 1 332 (1) Société Générale a cédé en 2013 l’intégalité de sa participation dans National Société Générale Bank. Cette cession avait généré une plus-value de 1 262 M EUR. (2) Dont 202 M EUR concernant la cession de SG Leasing XII. (3) Dont 1 573 M EUR de dotations et 409 M EUR de reprises en 2014 concernant les entreprises liées (Cf. Note 6 - Parts dans les entreprises liées). 504 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 509 NOTES 29-3 0 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 29 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (En M EUR) Charge fiscale courante Charge fiscale différée Total(1) Note 30 (1) La charge fiscale de l’exercice 2014 intègre un gain d’intégration fiscale de 114,4 M EUR contre un gain de 80,0 M EUR au titre de l’exercice 2013 (296 filiales concernées en 2014 contre 300 en 2013). 2014 2013 203 (302) (99) 516 (295) 221 EMPLOIS ET RESSOURCES OPÉRATIONNELS VENTILÉS SELON LA DURÉE RESTANT À COURIR (En M EUR) EMPLOIS Créances sur les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Obligations et autres titres à revenu fixe Titres de transaction Titres de placement Titres d'investissement Total RESSOURCES Dettes envers les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Dettes représentées par un titre Total Durées restant à courir au 31 décembre 2014 Moins de 3 mois 3 mois à 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans Éliminations des opérations entre le siège et les succursales étrangères 209 757 81 345 29 818 2 201 \- 238 621 219 091 27 733 485 445 46 480 39 469 46 661 7 801 1 875 30 035 29 814 18 538 78 387 41 476 103 717 350 524 1 070 55 627 59 319 21 896 13 354 76 505 284 1 174 16 114 107 431 32 955 47 244 20 003 (135 173) (6) (63) (134 966) (1 930) (3) 136 842 100 202 (136 899) 323 121 142 286 147 137 (135 242) 584 733 Total 175 894 301 030 77 050 11 700 19 059 222 272 353 538 88 167 663 977 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 505 Page 510 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTES 31- 32 31.12.2014 31.12.2013 Actif 613 465 243 780 54 875 60 690 74 175 Passif 666 794 233 809 51 855 53 329 41 198 Devises à recevoir 271 302 466 333 75 325 67 581 Devises à livrer 256 743 471 733 67 569 80 015 Actif 623 387 226 153 42 518 45 540 61 991 Passif 671 001 211 514 44 057 38 764 34 253 1 046 985 1 046 985 1 062 378 1 066 772 999 589 999 589 Devises à recevoir 264 644 415 526 74 988 64 627 144 570 964 355 Devises à livrer 241 449 422 503 70 809 72 652 158 183 965 596 Autres devises 181 837 190 712 DÉCOMPOSITION DU PRODUIT NET BANCAIRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Note 31 OPÉRATIONS EN DEVISES (En M EUR) EUR USD GBP JPY Total Note 32 (En M EUR) Produits nets d'intérêts et assimilés Produits nets de commissions Résultat net sur opérations financières Autres produits nets d'exploitation Produit net bancaire (En M EUR) Produits nets d'intérêts et assimilés Produits nets de commissions Résultat net sur opérations financières Autres produits nets d'exploitation Produit net bancaire (En M EUR) Produits nets d'intérêts et assimilés Produits nets de commissions Résultat net sur opérations financières Autres produits nets d'exploitation Produit net bancaire (1) Établie en fonction du pays de comptabilisation des revenus et charges. 506 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE France Europe Amériques 2014 2013 2014 2013 2014 2013 211 111 124 446 4 250 2 230 1 699 5 8 184 203 60 138 1 402 3 852 2 227 2 790 (396) 8 473 127 31 122 16 296 326 344 1 031 27 1 728 \- 9 2 11 321 309 1 012 52 1 694 7 2 1 10 Asie Afrique Océanie 2014 2013 2014 2013 2014 2013 247 105 10 (5) 357 2 (1) 3 4 \- Total 2014 2013 4 990 2 754 2 994 33 4 556 2 674 3 934 (330) 10 771 10 834 Page 511 NOTE 3 3 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 33 IMPLANTATIONS DANS LES ÉTATS OU TERRITOIRES NON COOPÉRATIFS Société Générale a défini depuis 2003 des règles internes strictes afin d’éviter tout développement d’implantations dans les pays qualifiés de paradis fiscaux non coopératifs par l’OCDE. Toute implantation, ou tout développement d’activités, dans les implantations existantes ne peut être autorisé que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction des risques. Depuis 2010, Société Générale a décidé de fermer, et a mis en œuvre les démarches nécessaires pour fermer, toutes les implantations du Groupe dans des États ou Territoires jugés non coopératifs par la France et dont la liste a été mise à jour par l’arrêté ministériel du 17 janvier 2014 (publié au JO du 19 janvier 2014). En 2014, Société Générale ne détenait plus, directement ou indirectement, aucune implantation en activité dans les États concernés. Société Générale détient une licence non utilisée à Brunei et une implantation inactive et en liquidation aux Îles Vierges Britanniques. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 507 Page 512 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 34 I - RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Valeur comptable des titres détenus Capitaux propres autres que le capital (devise locale)(1) Capital (devise locale)(1) Quote-part du capital détenu en % Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la Montants des Chiffre d’affaires cautions et hors taxes du dernier Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier Dividendes encaissés société et non encore remboursés (en EUR) avals donnés par la société (en EUR) exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) exercice clos par la société au cours (devise locale)(1)(3) de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France EUR 1 161 158 2 972 377 100,00 3 852 866 3 852 866 10 376 710 1 094 650 481 445 1221 avenue of the Americas - New York 10020 - USA USD 1 430 976 689 049 100,00 1 438 671 1 438 671 669 012 (82 142) 1 EUR = 1,2141 USD 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 862 976 611 781 100,00 1 357 285 1 357 285 604 984 476 649 74 618 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 1 000 000 236 672 100,00 1 076 025 1 076 025 113 069 434 419 749 000 Via Benigno Crespi, 19A - 20159 Milano - Italie EUR 111 309 214 944 100,00 745 062 745 062 171 309 30 205 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 357 340 25 233 100,00 616 732 616 732 84 038 1 888 40 623 34 570 9 262 Rudera Boskovica 16 - 21000 Split - Croatie HRK 991 426 2 656 382 100,00 1 053 708 601 935 11 624 223 429 1 055 449 185 756 1 EUR = 7,658 HRK 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France Hors-Pôles EUR 500 000 (22 953) 100,00 500 000 500 000 23 814 (988) EUR 495 131 32 283 100,00 598 874 598 874 1 936 513 3 665 000 (59 399) (339 903) USD 1 066 451 1 153 258 100,00 597 150 597 150 \- (80 064) 1 EUR = 1,2141 USD BRL 2 374 923 (4 198) 100,00 894 087 434 852 494 193 152 443 79 568 1 EUR = 3,2207 BRL CNY 4 000 000 (246 190) 100,00 417 859 404 270 168 018 655 072 28 399 1 EUR = 7,5358 CNY \- \- \- \- \- \- \- 527 139 1 957 120 2 159 663 745 408 80 000 \- \- \- \- \- 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 248 877 8 074 100,00 249 427 249 427 \- 641 333 7 203 JPY 31 703 000 10 312 000 100,00 321 306 321 306 2 754 353 37 641 000 18 293 000 131 281 1 EUR = 145,23 JPY \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- Note 34 TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social Activités/Pôles A) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par Société Générale) INTER EUROPE CONSEIL Établissement de crédit SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS, LLC Courtage Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de portefeuille GENEFINANCE Société de portefeuille SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES SPA Établissement de crédit GENEFIMMO Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société foncière et de financement immobilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux Courtage et produits dérivés Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE SPLITSKA BANKA Banque de détail à l'étranger NEWEDGE GROUP 52/60, avenue des Champs Elysées 75008 Paris - France NEWEDGE USA Courtage 630 Fifth avenue Rockefeller Center Suite 500 - NewYork 10111 - USA SOGEMARCHE Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société foncière BANCO SOCIETE GENERALE BRASIL S/A Banque d'investissement Avenida Paulista, 2300 - Cerqueira Cesar - Sâo Paulo - SP CEP 01310-300 - Brésil Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED Banque de détail à l'étranger 2, Wudinghou Street, Xicheng District - 100140 Beijing - Chine Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Courtages de valeurs mobilières Ark Mori Building - 13-32 Akasaka 1 - Chome, Minato-Ku - 107-6015 Tokyo - Japon Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs VALMINVEST Immobilier d'exploitation 508 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 513 NOTE 3 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Note 34 (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social Activités/Pôles (devise locale)(1) (devise locale)(1) détenu en % I - RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Capitaux propres autres Capital que le capital Quote-part du capital Valeur comptable des titres détenus Brute (EUR) Nette (EUR) 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale)(1)(3) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France EUR 1 161 158 2 972 377 100,00 3 852 866 3 852 866 10 376 710 1 094 650 481 445 1221 avenue of the Americas - New York 10020 - USA et Solutions Investisseurs USD 1 430 976 689 049 100,00 1 438 671 1 438 671 669 012 (82 142) 1 EUR = 1,2141 USD 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 862 976 611 781 100,00 1 357 285 1 357 285 604 984 476 649 74 618 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 1 000 000 236 672 100,00 1 076 025 1 076 025 113 069 434 419 749 000 Via Benigno Crespi, 19A - 20159 Milano - Italie EUR 111 309 214 944 100,00 745 062 745 062 171 309 30 205 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 357 340 25 233 100,00 616 732 616 732 84 038 1 888 40 623 34 570 9 262 Rudera Boskovica 16 - 21000 Split - Croatie HRK 991 426 2 656 382 100,00 1 053 708 601 935 11 624 223 429 1 055 449 185 756 1 EUR = 7,658 HRK 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France Hors-Pôles EUR 500 000 (22 953) 100,00 500 000 500 000 23 814 (988) EUR 495 131 32 283 100,00 598 874 598 874 1 936 513 3 665 000 (59 399) (339 903) USD 1 066 451 1 153 258 100,00 597 150 597 150 \- (80 064) 1 EUR = 1,2141 USD BRL 2 374 923 (4 198) 100,00 894 087 434 852 494 193 152 443 79 568 1 EUR = 3,2207 BRL CNY 4 000 000 (246 190) 100,00 417 859 404 270 168 018 655 072 28 399 1 EUR = 7,5358 CNY A) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par Société Générale) INTER EUROPE CONSEIL Établissement de crédit SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS, LLC Courtage Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de portefeuille GENEFINANCE Société de portefeuille SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES SPA Établissement de crédit GENEFIMMO Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société foncière et de financement immobilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux Courtage et produits dérivés Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE SPLITSKA BANKA Banque de détail à l'étranger NEWEDGE GROUP 52/60, avenue des Champs Elysées 75008 Paris - France NEWEDGE USA Courtage 630 Fifth avenue Rockefeller Center Suite 500 - NewYork 10111 - USA SOGEMARCHE Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société foncière BANCO SOCIETE GENERALE BRASIL S/A Banque d'investissement Avenida Paulista, 2300 - Cerqueira Cesar - Sâo Paulo - SP CEP 01310-300 - Brésil Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED Banque de détail à l'étranger 2, Wudinghou Street, Xicheng District - 100140 Beijing - Chine Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Courtages de valeurs mobilières Ark Mori Building - 13-32 Akasaka 1 - Chome, Minato-Ku - 107-6015 Tokyo - Japon Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs VALMINVEST Immobilier d'exploitation \- \- \- \- \- \- \- 527 139 1 957 120 2 159 663 745 408 80 000 \- \- \- \- \- 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 248 877 8 074 100,00 249 427 249 427 \- 641 333 7 203 JPY 31 703 000 10 312 000 100,00 321 306 321 306 2 754 353 37 641 000 18 293 000 131 281 1 EUR = 145,23 JPY \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 509 Page 514 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 34 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Valeur comptable des titres détenus Capitaux propres autres que le capital (devise locale)(1) Capital (devise locale)(1) Quote-part du capital détenu en % Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la Montants des Chiffre d’affaires cautions et hors taxes du dernier Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier Dividendes encaissés société et non encore remboursés (en EUR) avals donnés par la société (en EUR) exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) exercice clos par la société au cours (devise locale)(1)(3) de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation capital = 1 USD 1 EUR = 1,2141 USD 1221 avenue of the Americas - New York 10020 - USA \- 282 551 100,00 1 685 355 220 543 346 473 7 118 (14 593) LYXOR ASSET MANAGEMENT Gestion mobilière alternative 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 161 106 28 806 100,00 217 348 217 348 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 192 900 19 481 100,00 196 061 196 061 17 000 98 643 222 878 24 538 (3 705) 17 376 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 76 627 2 003 100,00 155 837 150 488 837 2 873 1 196 KRW 205 500 000 (11 686 449) 100,00 155 065 155 065 578 865 82 373 613 26 898 797 1 EUR = 1 324,80 KRW 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 130 253 9 502 100,00 130 253 130 253 17 476 2 989 DZD 10 000 000 13 874 433 100,00 110 524 110 524 3 634 402 846 13 578 946 4 679 746 23 174 1 EUR = 107,0466 DZD 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France Hors-Pôles EUR 96 284 (6 353) 100,00 96 284 96 284 141 500 SI DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilier d'exploitation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 90 030 22 459 100,00 89 992 89 992 Amstelplein 1 1096 HA Amsterdam 94066 1090 GB - Amsterdam - Pays-Bas Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 2 269 54 652 100,00 62 000 62 000 EUR 78 327 \- 100,00 566 396 77 493 Via Trivulzio, 7 - 20146 Milan - Italie EUR 11 801 29 918 100,00 46 100 46 100 265 000 12 110 4 349 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 37 967 6 078 100,00 37 978 37 978 HKD 400 000 (51 900) 100,00 42 247 42 247 42 241 128 708 20 663 1 EUR = 9,417 HKD 3 000 25 984 100,00 28 984 28 984 28 269 EUR 40 000 (15 657) 100,00 40 000 25 855 EUR 18 524 61 270 100,00 20 477 20 477 3 470 1 668 5 997 AUD 19 500 (81 703) 100,00 12 892 12 892 82 366 82 357 36 598 1 EUR = 1,4829 AUD \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 3 076 972 7 442 \- \- (26) 2 703 1 256 3 662 (14) 3 133 (140) (136) 786 (483) 14 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social SG AMERICAS, INC. GENEGS SG SECURITIES KOREA (1-ga, Shinmun-ro), 14F 82, Saemunan- ro, Jongno-gu - Seoul - Corée du sud COMPAGNIE FONCIERE DE LA MEDITERRANEE (CFM) ORPAVIMOB Activités/Pôles Banque d'investissement Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs USD Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation Business consulting Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation Société foncière et de financement immobilier Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société foncière SOCIETE GENERALE ALGERIE Banque de détail à l'étranger 75, chemin Cheikh Bachir Ibrahimi, El-Biar - 16010 Alger - Algérie SOGECAMPUS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ITALIA HOLDING SPA Société de portefeuille Via Olona, 2 - 20123 Milano - Italie SOGELEASE B.V. Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Location et financement SG FACTORING SPA Factoring SG ASIA (HONG-KONG) LTD Merchant bank 42/F Edinburgh Tower - 15 Queen's Road Central - Hong Kong ELEAPARTS Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation SG Holding de Valores y Participationes S.N. Société de portefeuille 1 Plaza Pablo Ruiz Picasso (Tore Picasso) 28020 Madrid - Espagne Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR INORA LIFE LTD 6, Exchange Place, International Financial Services Center - Dublin 1 - Irlande GENINFO Les Miroirs, Bt. C, 18, avenue d'Alsace 92400 Courbevoie - France Compagnie d'assurance vie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de portefeuille Hors-Pôles SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société de portefeuille Level 25, 1-7 bligh street - Sydney, NSW 2000 - Australie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 510 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 515 NOTE 3 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Capitaux propres autres Capital que le capital Quote-part du capital Valeur comptable des titres détenus Brute (EUR) Nette (EUR) Activités/Pôles (devise locale)(1) (devise locale)(1) détenu en % 1221 avenue of the Americas - New York 10020 - USA et Solutions Investisseurs USD \- 282 551 100,00 1 685 355 220 543 346 473 7 118 (14 593) LYXOR ASSET MANAGEMENT Gestion mobilière alternative 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 161 106 28 806 100,00 217 348 217 348 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 192 900 19 481 100,00 196 061 196 061 17 000 98 643 222 878 24 538 (3 705) 17 376 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 76 627 2 003 100,00 155 837 150 488 837 2 873 1 196 KRW 205 500 000 (11 686 449) 100,00 155 065 155 065 578 865 82 373 613 26 898 797 1 EUR = 1 324,80 KRW Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale)(1)(3) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation capital = 1 USD 1 EUR = 1,2141 USD 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 130 253 9 502 100,00 130 253 130 253 17 476 2 989 DZD 10 000 000 13 874 433 100,00 110 524 110 524 3 634 402 846 13 578 946 4 679 746 23 174 1 EUR = 107,0466 DZD 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France Hors-Pôles EUR 96 284 (6 353) 100,00 96 284 96 284 141 500 SI DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilier d'exploitation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 90 030 22 459 100,00 89 992 89 992 Amstelplein 1 1096 HA Amsterdam 94066 1090 GB - Amsterdam - Pays-Bas Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 2 269 54 652 100,00 62 000 62 000 EUR 78 327 \- 100,00 566 396 77 493 Via Trivulzio, 7 - 20146 Milan - Italie EUR 11 801 29 918 100,00 46 100 46 100 265 000 12 110 4 349 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 37 967 6 078 100,00 37 978 37 978 HKD 400 000 (51 900) 100,00 42 247 42 247 42 241 128 708 20 663 1 EUR = 9,417 HKD \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 3 076 972 7 442 \- \- (26) 2 703 1 256 3 662 (14) 3 133 (140) (136) 786 (483) 14 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social SG AMERICAS, INC. GENEGS SG SECURITIES KOREA (1-ga, Shinmun-ro), 14F 82, Saemunan- ro, Jongno-gu - Seoul - Corée du sud COMPAGNIE FONCIERE DE LA MEDITERRANEE (CFM) ORPAVIMOB Banque d'investissement Banque de Grande Clientèle Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation Business consulting Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation Société foncière et de financement immobilier Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société foncière SOCIETE GENERALE ALGERIE Banque de détail à l'étranger 75, chemin Cheikh Bachir Ibrahimi, El-Biar - 16010 Alger - Algérie SOGECAMPUS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ITALIA HOLDING SPA Société de portefeuille Via Olona, 2 - 20123 Milano - Italie SOGELEASE B.V. Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Location et financement SG FACTORING SPA Factoring SG ASIA (HONG-KONG) LTD Merchant bank 42/F Edinburgh Tower - 15 Queen's Road Central - Hong Kong ELEAPARTS Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Immobilier d'exploitation SG Holding de Valores y Participationes S.N. Société de portefeuille 1 Plaza Pablo Ruiz Picasso (Tore Picasso) 28020 Madrid - Espagne Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR INORA LIFE LTD 6, Exchange Place, International Financial Services Center - Dublin 1 - Irlande GENINFO Les Miroirs, Bt. C, 18, avenue d'Alsace 92400 Courbevoie - France Compagnie d'assurance vie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de portefeuille Hors-Pôles SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société de portefeuille Level 25, 1-7 bligh street - Sydney, NSW 2000 - Australie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 3 000 25 984 100,00 28 984 28 984 28 269 EUR 40 000 (15 657) 100,00 40 000 25 855 EUR 18 524 61 270 100,00 20 477 20 477 3 470 1 668 5 997 AUD 19 500 (81 703) 100,00 12 892 12 892 82 366 82 357 36 598 1 EUR = 1,4829 AUD GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 511 Page 516 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 34 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Valeur comptable des titres détenus Capitaux propres autres que le capital (devise locale)(1) Capital (devise locale)(1) Quote-part du capital détenu en % Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la Montants des Chiffre d’affaires cautions et hors taxes du dernier Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier Dividendes encaissés société et non encore remboursés (en EUR) avals donnés par la société (en EUR) exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) exercice clos par la société au cours (devise locale)(1)(3) de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation USD 154 990 124 490 100,00 143 087 143 087 57 656 662 148 325 396 390 045 1 EUR = 1,2141 USD EUR 1 000 062 43 972 100,00 1 000 061 1 000 061 52 312 27 693 GBP 282 185 121 146 100,00 385 883 385 883 53 447 104 754 18 593 1 EUR = 0,7789 GBP (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD (HONG-KONG) Activités/Pôles Banque d'investissement 41/F Edinburgh Tower - 15 Queen's Road Central - Hong Kong Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE IMMOBEL Société foncière 5, place du Champs de Mars - 1050 Bruxelles - Belgique Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SG HAMBROS LIMITED (HOLDING) Gestion privée Exchange House - Primrose st. - Londres EC2A 2HT - Royaume-Uni GENEVAL Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de portefeuille SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France ALD INTERNATIONAL SA CRÉDIT DU NORD SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France SOCIETE GENERALE SCF SG EXPRESS BANK ROSBANK 11, Masha Poryvaeva St - PO Box 208 - Moscou - Russie SG House, 41 Tower Hill, EC3N 4SG Londres - Royaume-Uni SKB BANKA BANK REPUBLIC Établissement de crédit Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Location et financement automobile Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail France métropolitaine Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société de portefeuille Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de Crédit Foncier Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux 512 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 538 630 132 062 100,00 1 910 368 681 873 9 007 6 078 EUR 375 000 80 456 100,00 375 000 375 000 109 517 2 078 610 20 385 15, allée de l'Europe - 92110 Clichy sur Seine - France EUR 550 038 22 605 100,00 804 000 804 000 1 415 000 16 60 979 134 090 28, place Rihour - 59800 Lille - France Banque de détail en France EUR 890 263 877 828 100,00 1 410 255 1 410 255 1 237 449 203 834 1 117 108 361 508 411 746 SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA Banque de détail à l'étranger Vladimira Popovica 6 - 11070 Novi Beograd - Serbie RSD 23 724 274 10 808 902 100,00 254 836 254 836 127 946 23 611 11 108 732 1 124 641 1 EUR = 121,048 RSD 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 150 000 57 170 100,00 150 000 150 000 530 196 6 989 EUR 237 555 (162 587) 100,00 237 555 167 162 SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS Société de portefeuille 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 47 237 (25 496) 99,99 47 200 47 200 SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII Immobilier d'exploitation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 11 396 12 284 99,91 59 612 21 387 \- \- 78 (82 858) 872 (7) 13 écart = 16 509 92, Bld VI Varnentchik - 9000 Varna - Bulgarie BGN 33 674 453 194 99,74 62 354 62 354 122 566 291 059 181 054 61 044 1 EUR = 1,9558 BGN SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED Banque d'investissement RUB 16 090 914 99 945 478 99,49 3 735 741 2 364 579 920 727 621 766 43 350 407 455 268 1 EUR = 72,337 RUB GBP 157 820 125 537 98,96 215 592 215 592 1 041 119 34 493 40 441 20 915 14 440 1 EUR = 0,7789 GBP Adjovščina, 4 - 1513 Ljubljana - Slovénie EUR 52 784 254 731 97,58 220 218 220 218 146 293 220 718 104 880 34 995 2 Gr, Abashidze St - Tbilisi - Géorgie GEL 76 031 91 110 93,64 110 275 68 367 10 812 159 542 95 991 27 988 1 EUR = 2,2884 GEL 6 358 18 515 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- Page 517 NOTE 3 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Sociétés/Siège Social Activités/Pôles (devise locale)(1) (devise locale)(1) détenu en % Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale)(1)(3) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation Capitaux propres autres Capital que le capital Quote-part du capital Valeur comptable des titres détenus Brute (EUR) Nette (EUR) 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 USD 154 990 124 490 100,00 143 087 143 087 57 656 662 148 325 396 390 045 1 EUR = 1,2141 USD EUR 1 000 062 43 972 100,00 1 000 061 1 000 061 52 312 27 693 GBP 282 185 121 146 100,00 385 883 385 883 53 447 104 754 18 593 1 EUR = 0,7789 GBP (en milliers d’euros ou d’unités locales) SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD (HONG-KONG) Banque d'investissement 41/F Edinburgh Tower - 15 Queen's Road Central - Hong Kong Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SOCIETE GENERALE IMMOBEL Société foncière 5, place du Champs de Mars - 1050 Bruxelles - Belgique Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SG HAMBROS LIMITED (HOLDING) Gestion privée Exchange House - Primrose st. - Londres EC2A 2HT - Royaume-Uni GENEVAL Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de portefeuille SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France ALD INTERNATIONAL SA CRÉDIT DU NORD SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France SOCIETE GENERALE SCF SG EXPRESS BANK ROSBANK 11, Masha Poryvaeva St - PO Box 208 - Moscou - Russie SG House, 41 Tower Hill, EC3N 4SG Londres - Royaume-Uni SKB BANKA BANK REPUBLIC Établissement de crédit Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Location et financement automobile Banque de détail et Services Banque de détail France métropolitaine Banque de détail et Services Société de portefeuille Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Société de Crédit Foncier Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 538 630 132 062 100,00 1 910 368 681 873 9 007 6 078 EUR 375 000 80 456 100,00 375 000 375 000 109 517 2 078 610 20 385 15, allée de l'Europe - 92110 Clichy sur Seine - France Financiers Internationaux EUR 550 038 22 605 100,00 804 000 804 000 1 415 000 16 60 979 134 090 28, place Rihour - 59800 Lille - France Banque de détail en France EUR 890 263 877 828 100,00 1 410 255 1 410 255 1 237 449 203 834 1 117 108 361 508 411 746 SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA Banque de détail à l'étranger Vladimira Popovica 6 - 11070 Novi Beograd - Serbie Financiers Internationaux RSD 23 724 274 10 808 902 100,00 254 836 254 836 127 946 23 611 11 108 732 1 124 641 1 EUR = 121,048 RSD 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 150 000 57 170 100,00 150 000 150 000 530 196 6 989 EUR 237 555 (162 587) 100,00 237 555 167 162 SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS Société de portefeuille 17, cours Valmy - 92800 Puteaux - France EUR 47 237 (25 496) 99,99 47 200 47 200 SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII Immobilier d'exploitation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 11 396 12 284 99,91 59 612 21 387 \- \- 78 (82 858) 872 (7) 13 écart = 16 509 92, Bld VI Varnentchik - 9000 Varna - Bulgarie BGN 33 674 453 194 99,74 62 354 62 354 122 566 291 059 181 054 61 044 1 EUR = 1,9558 BGN SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED Banque d'investissement RUB 16 090 914 99 945 478 99,49 3 735 741 2 364 579 920 727 621 766 43 350 407 455 268 1 EUR = 72,337 RUB GBP 157 820 125 537 98,96 215 592 215 592 1 041 119 34 493 40 441 20 915 14 440 1 EUR = 0,7789 GBP Adjovščina, 4 - 1513 Ljubljana - Slovénie EUR 52 784 254 731 97,58 220 218 220 218 146 293 220 718 104 880 34 995 2 Gr, Abashidze St - Tbilisi - Géorgie GEL 76 031 91 110 93,64 110 275 68 367 10 812 159 542 95 991 27 988 1 EUR = 2,2884 GEL \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- 6 358 18 515 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 513 Page 518 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 34 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Valeur comptable des titres détenus Capitaux propres autres que le capital (devise locale)(1) Capital (devise locale)(1) Quote-part du capital détenu en % Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la Montants des Chiffre d’affaires cautions et hors taxes du dernier Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier Dividendes encaissés société et non encore remboursés (en EUR) avals donnés par la société (en EUR) exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) exercice clos par la société au cours (devise locale)(1)(3) de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 133 292 200 653 92,59 148 720 148 720 2 000 32 555 4 938 11 760 Ilot A, n°652 Nouakchott - Mauritanie MRO 6 000 000 2 476 872 91,00 18 455 18 455 \- 6 606 060 1 490 270 1 EUR = 355,8701 MRO Bulevar Revolucije 17 - 81000 Podgorica - Monténégro EUR 24 731 24 080 90,56 28 819 28 819 8 000 92 454 21 486 5 769 BLV Deshmoret e Kombit Twin Tower -Tirana - Albanie ALL 6 740 900 1 123 798 88,64 70 024 58 727 70 512 2 981 469 751 637 1 EUR = 140,135 ALL Banque de détail en France EUR 35 548 490 997 79,51 565 347 565 347 424 033 460 000 178 720 10 599 Makedonski Prosvetiteli 19 6000 - Macédoine MKD 1 162 253 998 723 72,31 30 371 26 489 18 500 123 585 1 192 703 243 481 1 EUR = 61,4724 MKD XPF 1 380 000 7 806 629 72,10 12 397 12 397 49 254 166 756 6 153 151 275 786 1 EUR = 119,33174 XPF écart = 5 166 XAF 15 555 555 70 413 070 71,84 30 504 30 504 23 778 72 639 363 26 282 975 11 135 1 EUR = 655,957 XAF MDL 99 944 794 628 67,85 24 960 24 960 69 450 407 679 94 804 745 1 EUR = 19,08735 MDL CZK 19 004 926 57 444 511 60,35 1 256 980 1 256 980 671 179 102 000 28 680 281 12 668 786 191 989 1 EUR = 27,735 CZK A, Doamnei street, 70016 Bucarest 3 - Roumanie RON 696 902 4 890 099 60,17 228 725 228 725 572 967 323 300 2 548 011 67 774 78 Rue Joss, BP 4042 - Douala - Cameroun XAF 12 500 000 35 858 806 58,08 16 940 16 940 25 611 48 256 285 7 082 876 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 72 779 29 136 57,62 89 846 89 846 2 039 558 \- 39 027 14 787 5 695 11 009 1 EUR = 4,4828 RON écart = 1 675 1 EUR = 655,957 XAF écart = 1 142 55, boulevard Abdelmoumen - Casablanca - Maroc MAD 2 050 000 6 686 962 57,01 136 503 136 503 373 114 4 125 214 754 878 11 504 1 EUR = 10,98795 MAD 65, avenue Habib Bourguiba - 1000A Tunis - Tunisie TND 172 800 59 243 52,34 153 211 136 747 104 912 4 977 203 722 42 949 1 EUR = 2,2629 TND (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social SOGINFO - SOCIÉTÉ DE GESTION ET D'INVESTISSEMENTS FONCIERS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MAURITANIE Banque de détail à l'étranger SOCIETE GENERALE BANKA MONTENEGRO A.D. Banque de détail à l'étranger BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH.A Banque de détail à l'étranger Activités/Pôles Immobilier d'exploitation Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux Courtage en ligne Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail Banque de détail et Services Financiers Internationaux BOURSORAMA SA 18, Quai du Point du Jour - 92100 Boulogne-Billancourt - France OHRIDSKA BANKA BANQUE DE POLYNÉSIE Bd Pomare, BP 530, Papeete - Tahiti - Polynésie française SG DE BANQUES EN CÔTE D’IVOIRE Banque de détail à l'étranger 5 & 7, avenue J. Anoma, 01 BP 1355 - Abidjan 01 - Côte d'Ivoire Banque de détail et Services Financiers Internationaux MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de détail à l'étranger Bd. Stefan cel Mare 81A, MD-2012 mun.- Chisinau - République de Moldavie KOMERCNI BANKA A.S Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Centrala Na Prokope 33 - Postovni Prihradka 839 - 114 07 Praha 1 - République tchèque Banque de détail et Services Financiers Internationaux BRD - GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de détail à l'étranger SOCIETE GENERALE CAMEROUN Banque de détail à l'étranger GENEFIM SG MAROCAINE DE BANQUES Banque de détail à l'étranger UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux Crédit-bail immobilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux 514 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- Page 519 NOTE 3 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Sociétés/Siège Social Activités/Pôles (devise locale)(1) (devise locale)(1) détenu en % Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale)(1)(3) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation Capitaux propres autres Capital que le capital Quote-part du capital Valeur comptable des titres détenus Brute (EUR) Nette (EUR) 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 133 292 200 653 92,59 148 720 148 720 2 000 32 555 4 938 11 760 Ilot A, n°652 Nouakchott - Mauritanie MRO 6 000 000 2 476 872 91,00 18 455 18 455 \- 6 606 060 1 490 270 1 EUR = 355,8701 MRO Bulevar Revolucije 17 - 81000 Podgorica - Monténégro Financiers Internationaux EUR 24 731 24 080 90,56 28 819 28 819 8 000 92 454 21 486 5 769 BLV Deshmoret e Kombit Twin Tower -Tirana - Albanie Financiers Internationaux ALL 6 740 900 1 123 798 88,64 70 024 58 727 70 512 2 981 469 751 637 1 EUR = 140,135 ALL Banque de détail en France EUR 35 548 490 997 79,51 565 347 565 347 424 033 460 000 178 720 10 599 Makedonski Prosvetiteli 19 6000 - Macédoine MKD 1 162 253 998 723 72,31 30 371 26 489 18 500 123 585 1 192 703 243 481 1 EUR = 61,4724 MKD XPF 1 380 000 7 806 629 72,10 12 397 12 397 49 254 166 756 6 153 151 275 786 1 EUR = 119,33174 XPF écart = 5 166 XAF 15 555 555 70 413 070 71,84 30 504 30 504 23 778 72 639 363 26 282 975 11 135 1 EUR = 655,957 XAF MDL 99 944 794 628 67,85 24 960 24 960 69 450 407 679 94 804 745 1 EUR = 19,08735 MDL CZK 19 004 926 57 444 511 60,35 1 256 980 1 256 980 671 179 102 000 28 680 281 12 668 786 191 989 1 EUR = 27,735 CZK A, Doamnei street, 70016 Bucarest 3 - Roumanie RON 696 902 4 890 099 60,17 228 725 228 725 572 967 323 300 2 548 011 67 774 78 Rue Joss, BP 4042 - Douala - Cameroun XAF 12 500 000 35 858 806 58,08 16 940 16 940 25 611 48 256 285 7 082 876 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Banque de détail en France EUR 72 779 29 136 57,62 89 846 89 846 2 039 558 \- 39 027 14 787 5 695 11 009 1 EUR = 4,4828 RON écart = 1 675 1 EUR = 655,957 XAF écart = 1 142 55, boulevard Abdelmoumen - Casablanca - Maroc Financiers Internationaux MAD 2 050 000 6 686 962 57,01 136 503 136 503 373 114 4 125 214 754 878 11 504 1 EUR = 10,98795 MAD 65, avenue Habib Bourguiba - 1000A Tunis - Tunisie Financiers Internationaux TND 172 800 59 243 52,34 153 211 136 747 104 912 4 977 203 722 42 949 1 EUR = 2,2629 TND (en milliers d’euros ou d’unités locales) SOGINFO - SOCIÉTÉ DE GESTION ET D'INVESTISSEMENTS FONCIERS Immobilier d'exploitation SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MAURITANIE Banque de détail à l'étranger SOCIETE GENERALE BANKA MONTENEGRO A.D. Banque de détail à l'étranger BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH.A Banque de détail à l'étranger BOURSORAMA SA Courtage en ligne Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Banque de détail et Services Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail Banque de détail et Services Financiers Internationaux 18, Quai du Point du Jour - 92100 Boulogne-Billancourt - France OHRIDSKA BANKA BANQUE DE POLYNÉSIE Bd Pomare, BP 530, Papeete - Tahiti - Polynésie française SG DE BANQUES EN CÔTE D’IVOIRE Banque de détail à l'étranger 5 & 7, avenue J. Anoma, 01 BP 1355 - Abidjan 01 - Côte d'Ivoire Banque de détail et Services Financiers Internationaux MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de détail à l'étranger Bd. Stefan cel Mare 81A, MD-2012 mun.- Chisinau - République de Moldavie KOMERCNI BANKA A.S Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail à l'étranger Centrala Na Prokope 33 - Postovni Prihradka 839 - 114 07 Praha 1 - République tchèque Banque de détail et Services Financiers Internationaux BRD - GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de détail à l'étranger SOCIETE GENERALE CAMEROUN Banque de détail à l'étranger GENEFIM SG MAROCAINE DE BANQUES Banque de détail à l'étranger UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque de détail à l'étranger Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Services Financiers Internationaux Crédit-bail immobilier Banque de détail et Services Banque de détail et Services \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 515 Page 520 6 ÉTATS FNANC ERS NOTES ANNEXES AU X COMPTE S ANNUE LS NOTE 34 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 Valeur comptable des titres détenus Capitaux propres autres que le capital (devise locale)(1) Capital (devise locale)(1) Quote-part du capital détenu en % Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la Montants des Chiffre d’affaires cautions et hors taxes du dernier Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier Dividendes encaissés société et non encore remboursés (en EUR) avals donnés par la société (en EUR) exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) exercice clos par la société au cours (devise locale)(1)(3) de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation (en milliers d’euros ou d’unités locales) Sociétés/Siège Social Activités/Pôles B) Participations (10 à 50 % du capital détenu par Société Générale) FIDITALIA SPA Via G. Ciardi, 9 - 20148 Milan - Italie SG CONSUMER FINANCE 59, avenue de Chatou - 92853 Rueil Malmaison - France SOGEPARTICIPATIONS AMUNDI GROUP 90, boulevard Pasteur - 75015 Paris - France CAISSE DE REFINANCEMENT DE L'HABITAT Crédit à la consommation Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société de portefeuille Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société de portefeuille Banque de détail et Services Financiers Internationaux Établissement de crédit Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Refinancement prêts au logement EUR 130 000 60 001 48,68 224 318 103 255 2 997 450 322 149 043 (32 397) 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 411 267 383 585 24,58 234 000 234 000 SG CALEDONIENNE DE BANQUE Banque de détail EUR 56 336 104 843 25,37 480 037 218 000 1 381 1 662 30 966 290 785 116 242 56, rue de la Victoire - Nouméa - Nouvelle-Calédonie XPF 1 068 375 13 715 706 20,60 16 266 16 266 27 554 49 076 9 449 261 3 146 816 3 802 1 EUR = 119,33174 XPF 35, rue de la Boétie - 75008 Paris - France Hors-Pôles EUR 539 995 24 445 14,87 72 835 72 835 1 927 447 545 CREDIT LOGEMENT Établissement de crédit 50, boulevard Sébastopol - 75003 Paris - France Hors-Pôles EUR 1 259 850 979 790 13,50 171 037 171 037 307 193 288 804 70 140 9 476 EUR 416 979 2 767 891 20,00 1 028 870 1 028 870 278 983 216 111 45 034 840 599 865 112 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- (1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de reporting consolidé. (2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières. (3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises. TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS (SUITE) (en milliers d’euros) Brute Nette Observations Valeur comptable des titres détenus Montant des prêts et avances consentis et non remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés au cours de l’exercice II - RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONS A) Filiales non reprises au paragraphe 1 : 1°) Filiales françaises 2°) Filiales étrangères B) Participations non reprises au paragraphe 1 : 1°) Dans les sociétés françaises 2°) Dans les sociétés étrangères 109 232 366 592 6 199 9 794 55 061 96 222 4 626 9 794 13 115 041 1 089 385 490 423 54 050 192 77 955 Écart rééval. : 16 349 Écart rééval. : 389 1 447 \- \- \- 50 669 1 772 Écart rééval. : 2 588 Écart rééval. : \- \- 491 817 165 703 14 204 426 54 591 284 98 664 516 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 521 NOTE 3 4 NOTES ANNEXES AUX COMPT ES ANNUELS ÉTAT S F NA NC ER S 6 Sociétés/Siège Social Activités/Pôles (devise locale)(1) (devise locale)(1) détenu en % B) Participations (10 à 50 % du capital détenu par Société Générale) Capitaux propres autres Capital que le capital Quote-part du capital Valeur comptable des titres détenus Brute (EUR) Nette (EUR) Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale)(1)(2)(3) Résultats (bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale)(1)(3) Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Écart de réévaluation 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 2014 EUR 130 000 60 001 48,68 224 318 103 255 2 997 450 322 149 043 (32 397) 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris - France Hors-Pôles EUR 411 267 383 585 24,58 234 000 234 000 SG CALEDONIENNE DE BANQUE Banque de détail EUR 56 336 104 843 25,37 480 037 218 000 1 381 1 662 30 966 290 785 116 242 56, rue de la Victoire - Nouméa - Nouvelle-Calédonie Financiers Internationaux XPF 1 068 375 13 715 706 20,60 16 266 16 266 27 554 49 076 9 449 261 3 146 816 3 802 1 EUR = 119,33174 XPF (en milliers d’euros ou d’unités locales) FIDITALIA SPA Via G. Ciardi, 9 - 20148 Milan - Italie SG CONSUMER FINANCE 59, avenue de Chatou - 92853 Rueil Malmaison - France SOGEPARTICIPATIONS AMUNDI GROUP 90, boulevard Pasteur - 75015 Paris - France CAISSE DE REFINANCEMENT DE L'HABITAT Crédit à la consommation Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société de portefeuille Banque de détail et Services Financiers Internationaux Société de portefeuille Banque de détail et Services Établissement de crédit Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Refinancement prêts au logement 35, rue de la Boétie - 75008 Paris - France Hors-Pôles EUR 539 995 24 445 14,87 72 835 72 835 1 927 447 545 CREDIT LOGEMENT Établissement de crédit 50, boulevard Sébastopol - 75003 Paris - France Hors-Pôles EUR 1 259 850 979 790 13,50 171 037 171 037 307 193 288 804 70 140 9 476 EUR 416 979 2 767 891 20,00 1 028 870 1 028 870 278 983 216 111 45 034 840 599 865 112 \- \- \- \- \- \- \- \- \- \- (1) Pour les filiales et participations étrangères, les capitaux propres et comptes de résultats sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe, dans leur devise de reporting consolidé. (2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières. (3) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 517 Page 522 7\. R A P P O R T D E S C O M M S S A R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S A N N U E L S DELOITTE & ASSOCIÉS 185, avenue Charles-de-Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A. au capital de € 1.723.040 ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014 Aux Actionnaires, n n n En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur : le contrôle des comptes annuels de Société Générale, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justification de nos appréciations ; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 518 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE II. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : n Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre société constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités et procède également, selon les modalités décrites dans la note 1 de l’annexe aux comptes annuels, à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des titres de participation et des autres titres détenus à long terme, l’évaluation des impôts différés actifs, l’évaluation des provisions autres que celles afférentes à des risques de crédit ainsi que l’évaluation des provisions sur avantages du personnel. Nous avons, d’une part, revu et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés et, d’autre part, vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note de l’annexe aux comptes annuels. n Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux comptes annuels, votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs. Nos travaux ont consisté, d’une part, à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et, d’autre part, à apprécier les données et les hypothèses utilisées et leur observabilité, ainsi que la prise en compte des risques généralement constatés sur les marchés, dans les valorisations. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. 6IÉTATS FINANCIERSIRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Page 523 III. VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle, à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 4 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIÉS Jean-Marc Mickeler ERNST & YOUNG et Autres Isabelle Santenac GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 519 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELSIÉTATS FINANCIERSI6 Page 524 8 . C O M M S S A R E S A U X C O M P T E S Les comptes de Société Générale sont certifiés conjointement par les cabinets Ernst & Young et Autres, représenté par Mme Isabelle Santenac, et Deloitte et Associés, représenté par M. Jean-Marc Mickeler. Sur proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée générale du 22 mai 2012 a nommé la Société Ernst & Young et Autres et a renouvelé le mandat de la Société Deloitte et Associés, pour une période de six ans. Le Conseil d’administration a arrêté en novembre 2003 un dispositif applicable aux relations entre les sociétés du Groupe et Ernst & Young et Autres, Deloitte et Associés et les membres de leurs réseaux, qui a été modifié en mai 2006 afin de tenir compte de l’évolution du Code de déontologie. Ces règles prévoient que seules les filiales étrangères du Groupe puissent faire appel à nos auditeurs pour des diligences non directement liées à la mission de Commissaire aux comptes dès lors que le principe d’indépendance est respecté conformément au code de déontologie applicable en France. Chaque année sont présentés au Comité d’audit, de contrôle interne et des risques (CACIR) les honoraires versés par type de mission aux réseaux dont font partie les Commissaires aux comptes. Par ailleurs, afin d’éviter la formation de liens trop étroits entre les auditeurs et le management et de pouvoir disposer d’un regard neuf sur les comptes des entités du Groupe, une nouvelle répartition des sections d’audit a été initiée au sein du Collège, qui a conduit à une rotation en plusieurs phases des cabinets en charge de celles-ci. Plus de deux tiers du périmètre (filiales et activités) a ainsi fait l’objet d’un changement d’auditeur depuis 2009. Enfin, les Directions financières des entités ou des activités se prononcent annuellement sur la qualité des audits de Deloitte et Ernst & Young. Les conclusions de cette enquête sont présentées au CACIR. | HONORAIRES VERSÉS AUX COMMISSAIRES AUX COMPTES - EXERCICE 2014 Ernst & Young et Autres Deloitte & Associés Montant HT % Montant HT % 2014 2013 2014 2013 2014 2013 2014 2013 En milliers d’euros Audit Commissariat aux comptes, Certification, examen des comptes individuels et consolidés Émetteur Filiales intégrées globalement Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes Émetteur Sous-total Filiales intégrées globalement 4 446 13 637 5 486 9 575 5 032 11 170 3 838 10 940 2 691 1 161 424 873 2 837 1 310 479 2 398 21 935 16 358 99,94 % 99,77 % 20 349 17 655 100,00 % 99,95 % Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement Juridique, fiscal, social Autres (à préciser si > 10 % des honoraires d’audit) Sous-total TOTAL 2 11 13 \- 38 38 21 948 16 396 20 349 17 664 0,06 % 0,23 % 0,00 % 0,05 % \- \- \- \- 9 9 520 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 6IÉTATS FINANCIERSICOMMISSAIRES AUX COMPTES Page 525 1\. L’action Société Générale ......................................522 Parcours boursier …………………………………………………… 522 Place de cotation …………………………………………………… 522 Indices boursiers …………………………………………………… 522 Rentabilité totale* pour l’actionnaire ……………………………… 522 Évolution du dividende …………………………………………… 523 Dividende 2014 …………………………………………………… 524 2\. Informations sur le capital ......................................526 Tableau d’évolution du capital …………………………………… 526 Capital social ……………………………………………………… 527 Autodétention et autocontrôle …………………………………… 527 Rachat d’actions …………………………………………………… 527 Accords existants entre Société Générale et ses actionnaires … 529 Informations de l’article L. 225-100-3 du Code de commerce … 529 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2014 et début 2015 (jusqu’au 11 février 2015) ………………………… 530 3\. Informations complémentaires .......................534 Renseignements de caractère général …………………………… 534 4\. Statuts ....................................................................................................536 Forme – Dénomination – Siège – Objet ………………………… 536 Capital – Actions …………………………………………………… 536 Conseil d’administration …………………………………………… 537 Direction générale ………………………………………………… 539 Assemblée des actionnaires ……………………………………… 539 Assemblées spéciales ……………………………………………… 540 Commissaires aux comptes ……………………………………… 540 Comptes annuels …………………………………………………… 540 Attribution de compétence ………………………………………… 540 Dissolution …………………………………………………………… 540 5\. 6\. Règlement intérieur du Conseil d’administration* ...........................541 Liste des informations réglementées publiées au cours des 12 derniers mois* ...............................................548 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 521 7ACTION,CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUES Page 526 1 . L’ A C T O N S O C É T É G É N É R A L E PARCOURS BOURSIER En 2014, l’action Société Générale a baissé de 17,1 % et a clôturé à 34,99 EUR au 31 décembre. Cette performance se compare sur la même période à une baisse de 4,9 % pour l’indice des banques de la zone euro DJ EURO STOXX BANK et de 0,5 % pour l’indice CAC 40. Au 31 décembre 2014, la capitalisation boursière du groupe Société Générale s’élevait à 28,2 Md EUR, ce qui la situait au 14e rang des valeurs du CAC 40 (11e rang au 31 décembre 2013), au 13e rang en termes de « flottant » (10e rang au 31 décembre 2013) et au 7e rang des banques de la zone euro (5e rang au 31 décembre 2013). Sur l’année 2014, le marché du titre est demeuré très liquide avec un volume moyen quotidien échangé de 196 M EUR, soit un taux journalier de rotation du capital de 0,60 % (contre 0,63 % en 2013). En valeur, le groupe Société Générale s’est classé au 9e rang des titres les plus traités du CAC 40. L’action Société Générale est cotée à la Bourse de Paris (service à règlement différé, groupe continu A, code ISIN FR0000130809) et se négocie par ailleurs aux États-Unis sous forme de certificats d’action (ADR). PLACE DE COTATION INDICES BOURSIERS L’action Société Générale figure notamment dans les indices CAC 40, STOXX All Europe 100, EURO STOXX 50, Euronext 100, MSCI PAN EURO, FTSE4Good Global et ASPI Eurozone. RENTABILITÉ TOTALE* POUR L’ACTIONNAIRE Le tableau suivant indique, pour différentes durées de détention d’une action Société Générale se terminant au 31 décembre 2014, la rentabilité totale de l’investissement en cumulé d’une part, et en moyenne annualisée d’autre part. Date 08.07.1987 31.12.1999 31.12.2004 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2011 31.12.2012 31.12.2013 Rentabilité totale* cumulée Rentabilité totale* moyenne annualisée +560,6 % +11,4 % -32,0 % -22,1 % -5,8 % +111,2 % +28,2 % -15,2 % +7,1 % +0,7 % -3,8 % -4,9 % -1,5 % +28,3 % +13,2 % -15,2 % Durée de détention de l’action Depuis la privatisation Depuis 15 ans Depuis 10 ans Depuis 5 ans Depuis 4 ans Depuis 3 ans Depuis 2 ans Depuis 1 an Source : Datastream. * Rentabilité totale = plus-value + dividende net réinvesti en actions. 522 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIL’ACTION SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 527 ÉVOLUTION DU DIVIDENDE Dividende net (en EUR) Taux de distribution (%)(2) Rendement net (%)(3) 2014* 2013 2011 1,20 41,2 3,4 1,00 41,7 2,4 2012 0,45(1) 70,0 1,6 0 0 0 2010 1,75(1) 35,3 4,4 * Dividende proposé par le Conseil d’administration lors de l’Assemblée générale du 19 mai 2015. (1) Dividende avec option de paiement en actions nouvelles. (2) Dividende net/résultat dilué par action ordinaire (voir chapitre 6, p. 447 note 42 annexe aux comptes consolidés). En 2014, le taux de distribution est de 40 % du résultat net hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre et DVA (Debt Valuation Adjustment). (3) Dividende net/dernier cours à fin décembre. Données boursières 31.12.2014 31.12.2013 31.12.2012 31.12.2011 31.12.2010 Capital social (en nombre de titres) 805 207 646 798 716 162 780 273 227 776 079 991 746 421 631 Capitalisation boursière (Md EUR) Bénéfice net par action (EUR) Actif net par action – valeur en fin d’exercice (EUR) Cours (EUR) plus haut plus bas dernier 28,2 2,92 58,0 48,4 33,9 35,0 33,7 2,23(2) 56,5(2) 42,5 24,3 42,2 22,1 0,66(1) 56,2(1) 29,8 15,0 28,3 13,3 3,20 54,6 52,0 15,1 17,2 30,0 4,96 54,0 52,2 30,3 40,2 (1) Montant de l’exercice 2012 retraité en raison de l’entrée en vigueur de la norme IAS 19 révisée, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. (2) Montant de l’exercice 2013 retraité en raison de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 11, induisant la publication de données ajustées au titre de l’exercice précédent. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 523 L’ACTION SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 528 – – 50 45 40 50 35 45 30 40 25 35 20 30 15 25 10 20 5 15 0 10 déc. 5 0 60 50 50 40 40 30 30 20 20 10 10 0 0 DIVIDENDE 2014 n Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 11 février 2015, a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 19 mai 2015 le versement d’un dividende de 1,20 euro par action : le détachement du dividende aura lieu le 26 mai 2015, le dividende sera mis en paiement à compter du 28 mai 2015. | ÉVOLUTION DU COURS (BASE COURS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EN EUR AU 31.12.2012) Société Générale DJ Euro Stoxx Banks CAC 40 Société Générale DJ Euro Stoxx Banks CAC 40 janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. Source : Datastream. 60 | ÉVOLUTION MENSUELLE DU COURS DE L’ACTION (COURS MOYEN MENSUEL EN EUR) 42,4842,34 42,22 40,35 42,4842,34 42,22 39,46 37,85 40,35 39,46 37,85 38,23 35,92 38,23 32,81 33,83 35,92 32,81 33,83 48,38 47,68 47,65 46,23 44,9444,62 48,38 47,68 43,42 46,23 41,33 40,98 47,65 42,03 40,96 43,42 41,33 40,98 42,03 40,96 40,18 39,37 41,66 40,67 39,89 39,28 44,9444,62 38,26 38,32 41,66 36,70 40,18 39,37 35,41 38,26 38,32 36,70 35,41 40,67 39,89 39,28 34,39 35,18 33,89 34,39 35,18 33,89 34,14 33,74 34,14 33,74 28,34 28,20 30,93 32,16 31,03 30,54 30,93 25,48 27,58 32,16 31,03 26,40 25,87 30,54 27,58 24,30 27,58 28,34 28,20 25,48 24,30 27,58 26,40 25,87 janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. Source : Datastream 524 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 2014 2014 2014 2014 2013 2013 2013 2013 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIL’ACTION SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 529 | VOLUMES ÉCHANGES (MOYENNE DES VOLUMES QUOTIDIENS ÉCHANGES EN POURCENTAGE DU CAPITAL) 0,62 0,72 0,80 0,76 0,64 0,70 0,62 0,69 0,58 0,50 0,50 0,42 0,59 0,56 0,59 0,55 0,57 0,54 0,58 0,55 0,57 0,82 0,64 0,65 jan. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. jan. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. 2013 2014 Source : Datastream. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 525 L’ACTION SOCIÉTÉ GÉNÉRALEIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 530 2 . N F O R M AT O N S S U R L E C A P TA L TABLEAU D’ÉVOLUTION DU CAPITAL Capital social (en EUR) Variation du capital liée à l’opération (en %) Opérations Date (de réalisation ou de constatation) Variation \+ 45 045 045 actions B Nombre d’actions 625 772 289 divisé en 580 727 244 actions A et 45 045 045 actions B \+ 13 810 504 actions A 639 582 793 divisé en 594 537 748 actions A et 45 045 045 actions B \+ 10 757 876 actions A 650 340 669 divisé en 605 295 624 actions A et 45 045 045 actions B Émission d’actions de préférence (actions B) constatée le 28.05.2009 782 215 361,25 \+ 7,76 Augmentation de capital résultant de l’exercice de l’option pour le paiement du dividende en actions constatée le 17.06.2009 799 478 491,25 \+ 2,21 Augmentation de capital Plan d’Épargne 2009 constatée le 10.07.2009 812 925 836,25 \+ 1,68 Options exercées en 2009 constatée le 15.10.2009 \+ 411 actions A 650 341 080 divisé en 605 296 035 actions A et 45 045 045 actions B 812 926 350,00 Augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription décidée le 5 octobre 2009 constatée le 02.11.2009 \+ 134 510 230 actions A 784 851 310 divisé en 739 806 265 actions A et 45 045 045 actions B 981 064 137,50 \+ 20,68 Annulation des actions de préférence (actions B) décidée le 3 novembre 2009 Augmentation de capital résultant de l’exercice de l’option pour le paiement du dividende en actions constatée le 23.12.2009 739 806 265 actions A 924 757 831,25 \- 5,74 \- 45 045 045 actions B constatée le 21.06.2010 \+ 2 323 887 742 130 152 927 662 690,00 Augmentation de capital Plan d’Épargne 2010 constatée le 16.07.2010 \+ 4 291 479 746 421 631 933 027 038,75 Augmentation de capital résultant de l’exercice de l’option pour le paiement du dividende en actions constatée le 21.06.2011 \+ 23 901 432 770 323 063 962 903 828,75 Augmentation de capital Plan d’Épargne 2011 constatée le 13.07.2011 \+ 5 756 928 776 079 991 970 099 988,75 Augmentation de capital Plan d’Épargne 2012 constatée le 26.06.2012 \+ 4 191 357 780 271 348 975 339 185,00 Options exercées en 2012 constatée le 08.01.2013 \+ 1 879 780 273 227 975 341 533,75 \+ 0,31 \+ 0,58 \+ 3,2 \+ 0,75 \+ 0,54 constatée le 02.04.2013 \+ 884 912 781 158 139 976 447 673,75 \+ 0,11 constatée le 19.06.2013 \+ 8 835 256 789 993 395 987 491 743,75 \+ 1,13 constatée le 12.07.2013 \+ 8 662 904(1) 798 656 299 998 320 373,75 \+ 1,10 Options exercées du 11 juillet 2013 au 31 décembre 2013 constatée le 08.01.2014 \+ 59 863 798 716 162 998 395 202,50 Options exercées du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2014 constatée le 08.01.2015 \+ 15 952 805 207 646 1 006 509 557,50 constatée le 31.03.2014 \+ 1 303 272 800 019 434 1 000 024 292,50 \+ 0,16 constatée le 11.07.2014 \+ 5 172 260(2) 805 191 694 1 006 489 617,50 \+ 0,65 Augmentation de capital résultant de l’attribution gratuite et conditionnelle d’actions en faveur des salariés Augmentation de capital résultant de l’exercice de l’option pour le paiement du dividende en actions Augmentation de capital Plan d’Épargne 2013 et options exercées jusqu’au 10 juillet 2013 Augmentation de capital résultant de l’attribution gratuite et conditionnelle d’actions en faveur des salariés Augmentation de capital Plan d’Épargne 2014 et options exercées jusqu’au 30 juin 2014 (1) Dont 15 137 actions résultant de levées d’options en 2013. (2) Dont 55 292 actions résultant de levées d’options en 2014. 526 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIINFORMATIONS SUR LE CAPITAL Page 531 CAPITAL SOCIAL Le capital de Société Générale au 31 décembre 2014, entièrement libéré, s’élève à 1 006 509 557,50 EUR et se compose de 805 207 646 actions de 1,25 EUR nominal portant jouissance au 1er janvier 2014. Dans le cadre des activités de marchés, des opérations indicielles ou avec des sous-jacents sur le titre Société Générale peuvent être utilisées. Ces opérations n’ont pas d’incidence sur le montant du capital à venir. L’augmentation de 6 491 484 du nombre d’actions sur l’année 2014 correspond : n à l’émission de 1 303 272 actions correspondant à l’acquisition, n n n en mars 2014, par les salariés de la seconde tranche du « Plan d’Attribution Gratuite d’Actions pour tous » ; à l’émission de 5 116 968 actions souscrites par les salariés du Groupe au mois de juillet dans le cadre du plan mondial d’actionnariat salarié ; à la création de 70 799 actions nouvelles résultant de la levée de stock-options attribuées en mars 2009 intervenues entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014 ; à la création de 445 actions nouvelles résultant de la levée de stock-options attribuées en mars 2010 intervenues entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014. AUTODÉTENTION ET AUTOCONTRÔLE Au 31 décembre 2014, le groupe Société Générale détient 11 454 906 actions d’autodétention (dont 400 000 actions détenues au titre du contrat de liquidité et 11 054 906 actions correspondant à un prix de revient de 374 670 751 EUR couvrant des attributions aux salariés), représentant 1,42 % du capital, et 8 987 016 actions d’autocontrôle représentant 1,12 % du capital. Au total, le Groupe détient directement et indirectement 20 441 922 actions (hors actions détenues dans le cadre d’opérations de trading) représentant une valeur comptable de 511 245 751 EUR et une valeur nominale de 25 552 403 EUR. RACHAT D’ACTIONS L’Assemblée générale mixte du 20 mai 2014 a autorisé la Société à opérer sur ses propres actions, en vue de les annuler, de mettre en place, d’honorer ou de couvrir des programmes d’options sur actions, d’autres allocations d’actions et de façon générale toute forme d’allocation au profit des salariés et mandataires sociaux du Groupe, de remettre des actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, de conserver et de remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement des titres dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ainsi que la poursuite d’un contrat de liquidité. Société Générale n’a cependant pas acquis d’actions propres sur le marché au cours de l’exercice 2014, hors contrat de liquidité. Du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014 Dans le cadre du contrat de liquidité mis en œuvre le 22 août 2011, Société Générale a acquis en 2014, 21 746 942 titres pour une valeur de 900 385 925 EUR et a cédé 21 346 942 titres pour une valeur de 883 433 968 EUR. Au 31 décembre 2014, 400 000 actions figuraient au compte du contrat de liquidité. Entre le 1er janvier 2015 et le 11 février 2015, hors contrat de liquidité, Société Générale n’a pas acquis d’actions propres sur le marché. Au 11 février 2015, aucune action ne figurait au compte du contrat de liquidité. Achats Transferts/cessions Nombre Nombre Prix de revient Prix de cession/ transfert Annulation Croissance externe Attribution aux salariés Prix de revient 0,00 0,00 0,00 0 0 0 \- \- \- Contrat de liquidité 21 746 942 41,40 900 385 925 21 346 942 41,48 885 516 187 41,39 883 433 968 Total 21 746 942 41,40 900 385 925 23 814 724 40,40 962 208 069 37,10 883 433 968 2 467 782 31,08 76 691 882 0,00 0,00 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 527 INFORMATIONS SUR LE CAPITALIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 532 Au 31.12.2014 Société Générale* Filiales Finareg Gene-act1 Vouric Total Plan mondial d’actionnariat salarié Grands actionnaires détenant plus de 1,5 % du capital ou des droits de vote(5) Groupama Meiji Yasuda Life Insurance Cy CNP Public | TABLEAUX RÉCAPITULATIFS AU 31.12.2014 Pourcentage de capital détenu de manière directe ou indirecte Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois Nombre de titres détenus en portefeuille (détention directe) Valeur brute comptable du portefeuille (détention directe) Valeur de marché du portefeuille (détention directe)(1) (1) La valeur actuelle est égale au cours moyen du dernier mois pour les titres côtés inscrits en placement. 2,54 % 0 11 454 906 374 670 751 EUR 415 156 429 EUR 374 670 751 136 575 000 82 431 000 21 447 000 32 697 000 511 245 751 Nombre de titres Valeur nominale (en EUR) Valeur comptable (en EUR) 11 454 906 8 987 016 4 944 720 2 210 112 1 832 184 20 441 922 14 318 633 11 233 770 6 180 900 2 762 640 2 290 230 25 552 403 * Dont contrat de liquidité (400 000 titres). | RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE(1) SUR 3 ANS Situation au 31.12.2014(3) Situation au 31.12.2013(2) Situation au 31.12.2012 Nombre d'actions % du capital % des droits de vote(4) % des droits de vote exerçables en AG(4) Nombre Nombre d'actions % du capital d'actions % du capital % des droits de vote(4) % des droits de vote(4) 59 714 957 7,42 % 12,07 % 12,36 % 59 517 813 7,45 % 12,64 % 59 344 358 7,61 % 12,47 % 31914497 3,96 % 5,55 % 5,68 % 39 555 035 4,95 % 6,55 % 57 860 893 7,42 % 10,76 % CDC 20 845 185 2,59 % 3,03 % 3,10 % 20 111 390 2,95 % 19 567 063 2,51 % 2,90 % \- 237 215 0,03 % 19 455 211 2,49 % 4,27 % 0,03 % 2,52 % 11 069 312 1,37 % 2,52 % 2,58 % 11 069 312 1,39 % 2,53 % 11 069 312 1,42 % 2,54 % \- \- \- \- \- \- \- 8 137 118 1,02 % 1,04 % 7 769 307 1,00 % 1,05 % 693 136 270 86,08 % 80,05 % 81,96 % 677 133 610 84,78 % 78,23 % 636 462 020 81,57 % 73,72 % Autodétention 11 454 906 Autocontrôle 8 987 016 1,42 % 1,12 % 1,31 % 1,02 % 0,00 % 13 522 688 0,00 % 8 987 016 1,69 % 1,13 % 1,55 % 17 618 940 2,26 % 2,02 % 1,03 % 8 987 016 1,15 % 1,03 % Total 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % Base de référence 805 207 646 877 054 745 856 612 823 798 716 162 873 578 419 780 273 227 871 175 967 (1) Y compris droits de vote double (article 14 des statuts de Société Générale). (2) Au 31 décembre 2013, la part des actionnaires de l’Espace économique européen dans le capital est estimée à 44,10 %. (3) Au 31 décembre 2014, la part des actionnaires de l’Espace économique européen dans le capital est estimée à 43,59 %. (4) À compter de 2006 et conformément à l’article L. 223-11 du Règlement général de l’AMF, des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour le calcul du nombre total de droits de vote, mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale. (5) En 2012 et 2013, les Grands actionnaires retenus détenaient plus de 1 % du capital ou des droits de vote. 528 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIINFORMATIONS SUR LE CAPITAL Page 533 1,42 % 1,42 % Autodétention Autodétention 1,12 % 1,12 % Autocontrôle Autocontrôle 1,31 % 1,31 % Autodétention Autodétention 7,42 % 7,42 % Plan mondial Plan mondial d’actionnariat salarié d’actionnariat salarié 2,59 % 2,59 % Grands actionnaires Grands actionnaires détenant plus de 1,5 % détenant plus de 1,5 % du capital ou des droits de vote du capital ou des droits de vote En % du capital En % du capital En % des droits En % des droits de vote(3) de vote(3) 1,02 % 1,02 % Autocontrôle Autocontrôle 12,07 % 12,07 % Plan mondial Plan mondial d’actionnariat salarié d’actionnariat salarié 3,03 % 3,03 % Grands actionnaires Grands actionnaires détenant plus de 1,5 % détenant plus de 1,5 % du capital ou des droits de vote du capital ou des droits de vote 87,45 % 87,45 % Public Public 80,29 % 80,29 % Public Public (3) À compter de 2006 et conformément à l’article L. 223-11 du Règlement général de l’AMF, des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour le calcul du nombre total de droits de vote, mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale. NB : Les statuts de Société Générale comprennent des seuils déclaratifs à intervalle de 0,5 % à partir de 1,5 %. À fin décembre 2013, hors OPCVM et activité de trading d’établissements financiers, aucun autre actionnaire n’a déclaré détenir plus de 1,5 % du capital ou des droits de vote. ACCORDS EXISTANTS ENTRE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ET SES ACTIONNAIRES Société Générale a conclu le 24 juillet 2000 avec Santander Central Hispano (devenue « Banco Santander ») une convention concernant la gestion de leurs participations réciproques. Aux termes de cet accord, Société Générale et Santander Central Hispano se reconnaissent mutuellement un droit de préemption sur les actions détenues, directement ou par l’intermédiaire d’une filiale, par chacune des parties dans le capital de l’autre, ce droit ne s’appliquant pas en cas d’offre publique émise par un tiers visant les actions de l’une ou de l’autre des parties. La convention est conclue pour une période initiale de trois ans à compter de sa signature et est reconductible par période de deux ans. Cette clause de préemption a été publiée par le Conseil des Marchés Financiers dans une décision n°201C1417 en date du 30 novembre 2001\. Cet accord est toujours en vigueur au 31 décembre 2014. Toutefois, à cette date, Banco Santander ne détenait plus aucune participation au capital de Société Générale, qui elle-même ne détenait plus d’actions Banco Santander. INFORMATIONS DE L’ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE Dans le cadre des dispositions de l’article L. 225-100-3 du Code de commerce, Société Générale doit exposer et, le cas échéant, expliquer les éléments suivants lorsqu’ils sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique. Société Générale considère ne pas avoir de dispositifs spécifiques susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique. Il est toutefois renvoyé ci-après aux éléments listés par l’article L. 225- 100-3 du Code de commerce dans la mesure où ces informations figurent dans le Document de référence au titre d’autres obligations. 1\. Structure du capital : ces renseignements figurent dans le présent chapitre 7 sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur 3 ans ». 2\. Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote : ces renseignements figurent au présent chapitre 7 au paragraphe « Statuts » plus particulièrement aux articles 6 et 14. 3\. Participations directes ou indirectes dans le capital dont Société Générale a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et L. 233- 12 du Code de commerce : ces renseignements figurent dans le présent chapitre 7 sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur 3 ans ». 4\. Liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux : non applicable depuis l’annulation des actions de préférence le 23 décembre 2009. 5\. Mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d’actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier : ces renseignements figurent dans le chapitre 5 « Responsabilité Sociale et Environnementale », section 3 « Employeur responsable », sous le titre « Participation, intéressement et plan d’épargne de l’entreprise ». 6\. Accords entre actionnaires dont Société Générale a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote : non applicable. 7\. Règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’administration ainsi qu’à la modification des statuts de la Société. Ces renseignements figurent au présent chapitre 7 au paragraphe « Statuts », plus particulièrement aux articles 7 et 14. 8\. Pouvoirs du Conseil d’administration en matière d’émission ou de rachat d’actions : les délégations accordées par l’Assemblée au Conseil d’administration dans ces domaines figurent au présent chapitre 7 sous le titre « tableau récapitulatif des délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2014 et début 2015 » et les renseignements sur le rachat d’actions figurent au présent chapitre 7 sous le titre « Rachat d’actions ». 9\. Accords conclus par Société Générale qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de Société Générale, sauf si cette divulgation, hors les cas d’obligation légale de divulgation, porterait gravement atteinte à ses intérêts : non applicable. 10\. Accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les salariés, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique : ces renseignements figurent au chapitre 3 sous le titre « Rémunération des dirigeants du groupe » pour les administrateurs. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 529 INFORMATIONS SUR LE CAPITALIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 534 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES DÉLÉGATIONS EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LEUR UTILISATION EN 2014 ET DÉBUT 2015 (JUSQU’AU 11 FÉVRIER 2015) Type d’autorisation Objet de l’autorisation donnée au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond Rachat d’actions Acheter des actions Société Générale 5 % du capital à la date de réalisation des achats Hors contrat de liquidité, néant NA Accordée par : AG du 22.05.2013, 8e résolution Pour une durée de : 18 mois Entrée en vigueur le : 23.05.2013 Échéance anticipée : 20.05.2014 Accordée par : AG du 20.05.2014, 11e résolution Pour une durée de : 18 mois Entrée en vigueur le : 21.05.204 Échéance : 20.11.2015 Accordée par : AG du 20.05.2014, 12e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Accordée par : AG du 22.05.2012, 14e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Accordée par : AG du 20.05.2014, 12e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Utilisation en 2014 Utilisation en 2015 (jusqu’au 11 février) Au 20.05.2014, 2 130 000 figuraient au compte du contrat de liquidité. (voir détails en p. 527 du Document de référence 2015) liquidité : néant Au 31.12.2014, 400 000 actions figuraient au compte Au 11.02.2015, aucune du contrat de liquidité. action ne figurait au compte (voir détails en p. 527 du du contrat de liquidité Document de référence 2015) 5 % du capital à la date de réalisation des achats Hors contrat de liquidité, néant Hors contrat de 485 M EUR nominal pour les actions soit 49,99 % du capital à la date de l’autorisation Néant NA 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : sur ces plafonds s’imputent ceux des 15e à 17e, 19e à 20e résolutions de l’AG du 22.05.2012 399 M EUR nominal pour les actions soit 39,97% du capital à la date de l’autorisation Néant Néant 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : sur ces plafonds s’imputent ceux des 13e à 18e résolutions de l’AG du 20.05.2014 550 M EUR nominal Néant Néant Augmentation de capital par émission d’actions ordinaires Augmenter le capital avec DPS par émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital Accordée par : AG du 22.05.2012, 14e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices, primes ou autres 550 M EUR nominal soit 56,6 % du capital à la date de l’autorisation Néant NA Augmenter le capital sans DPS par émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital Accordée par : AG du 22.05.2012, 15e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 145 M EUR nominal pour les actions soit 14,95 % du capital à la date de l’autorisation Néant NA 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : ces plafonds s’imputent sur ceux de la 14e résolution et sur ces plafonds s’imputent ceux des 16e et 17e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Accordée par : AG du 20.05.2014, 13e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 99,839 M EUR nominal pour les actions soit 10% du capital à la date de l’autorisation Néant Néant 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : ces plafonds s’imputent sur ceux de la 12e résolution et sur ces plafonds s’imputent ceux des 14e à 16e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Option de sur allocation en cas de demandes excédentaires lors d’opérations d’augmentation de capital avec ou sans DPS décidées par le Conseil Accordée par : AG du 22.05.2012, 16e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 15 % de l’émission initiale Néant NA Remarque : l’opération se ferait au même prix que l’émission initiale et dans la limite des plafonds des 14e et 15e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Accordée par : AG du 20.05.2014, 14e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 15% de l’émission initiale Néant Néant Remarque : l’opération se ferait au même prix que l’émission initiale et dans la limite des plafonds des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 530 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIINFORMATIONS SUR LE CAPITAL Page 535 Pour une durée de : 18 mois Entrée en vigueur le : 23.05.2013 Échéance anticipée : 20.05.2014 Pour une durée de : 18 mois Entrée en vigueur le : 21.05.204 Échéance : 20.11.2015 Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES DÉLÉGATIONS EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LEUR UTILISATION EN 2014 ET DÉBUT 2015 (JUSQU’AU 11 FÉVRIER 2015) Type d’autorisation Objet de l’autorisation donnée au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond Rachat d’actions Acheter des actions Société Générale Accordée par : AG du 22.05.2013, 8e résolution 5 % du capital à la date de réalisation des achats Hors contrat de liquidité, néant NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 11e résolution 5 % du capital à la date de réalisation des achats Utilisation en 2014 Utilisation en 2015 (jusqu’au 11 février) Au 20.05.2014, 2 130 000 figuraient au compte du contrat de liquidité. (voir détails en p. 527 du Document de référence 2015) Hors contrat de liquidité, néant Hors contrat de liquidité : néant Au 31.12.2014, 400 000 actions figuraient au compte du contrat de liquidité. (voir détails en p. 527 du Document de référence 2015) Au 11.02.2015, aucune action ne figurait au compte du contrat de liquidité Néant NA Augmentation de Augmenter le capital avec DPS par émission d’actions ordinaires Accordée par : AG du 22.05.2012, 14e résolution capital par émission ou de valeurs mobilières donnant accès au capital d’actions ordinaires Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 485 M EUR nominal pour les actions soit 49,99 % du capital à la date de l’autorisation 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : sur ces plafonds s’imputent ceux des 15e à 17e, 19e à 20e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices, primes ou autres Accordée par : AG du 22.05.2012, 14e résolution 550 M EUR nominal soit 56,6 % du capital à la date de l’autorisation Néant NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 12e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 399 M EUR nominal pour les actions soit 39,97% du capital à la date de l’autorisation 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : sur ces plafonds s’imputent ceux des 13e à 18e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Néant Néant Accordée par : AG du 20.05.2014, 12e résolution 550 M EUR nominal Néant Néant Augmenter le capital sans DPS par émission d’actions ordinaires Accordée par : AG du 22.05.2012, 15e résolution ou de valeurs mobilières donnant accès au capital Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 145 M EUR nominal pour les actions soit 14,95 % du capital à la date de l’autorisation 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : ces plafonds s’imputent sur ceux de la 14e résolution et sur ces plafonds s’imputent ceux des 16e et 17e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Néant NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 13e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 99,839 M EUR nominal pour les actions soit 10% du capital à la date de l’autorisation 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières donnant accès au capital Remarque : ces plafonds s’imputent sur ceux de la 12e résolution et sur ces plafonds s’imputent ceux des 14e à 16e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Néant Néant Option de sur allocation en cas de demandes excédentaires lors d’opérations Accordée par : AG du 22.05.2012, 16e résolution d’augmentation de capital avec ou sans DPS décidées par le Conseil Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 15 % de l’émission initiale Remarque : l’opération se ferait au même prix que l’émission initiale et dans la limite des plafonds des 14e et 15e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Néant NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 14e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 15% de l’émission initiale Remarque : l’opération se ferait au même prix que l’émission initiale et dans la limite des plafonds des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Néant Néant GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 531 INFORMATIONS SUR LE CAPITALIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 536 Type d’autorisation Objet de l’autorisation donnée au Conseil d’administration Validité de la délégation Augmenter le capital pour rémunérer des apports de titres en nature Accordée par : AG du 22.05.2012, 17e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Accordée par : AG du 20.05.2014, 15e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Accordée par : AG du 20.05.2014, 16e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Plafond 10 % du capital Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 14e et 15e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Utilisation en 2014 Utilisation en 2015 (jusqu’au 11 février) Néant NA 10% du capital Néant Néant Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Emission d’obligations subordonnées Émission d’obligations convertibles contingentes avec suppression du DPS 10% du capital Néant Néant Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Émission de valeurs mobilières Émission de valeurs mobilières autres que des actions donnant droit à l’attribution de titres de créance et ne donnant pas lieu à une augmentation de capital Accordée par : AG du 22.05.2012, 18e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 22.07.2014 2 Md EUR nominal Néant NA Opération en faveur des salariés Augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital réservée aux adhérents à un Plan d’Épargne d’Entreprise ou de Groupe de Société Générale Accordée par : AG du 22.05.2012, 19e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 3 % du capital à la date de l’autorisation Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 14e résolution de l’AG du 22.05.2012 5 116 968 actions émises NA soit 0,64 % du capital au jour de l’opération Accordée par : AG du 20.05.2014, 17e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 2% du capital à la date de l’autorisation Néant Néant Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 12e résolution de l’AG du 20.05.2014 Attribuer des actions gratuites d’actions émises ou à émettre aux salariés et mandataires sociaux Accordée par : AG du 22.05.2012, 20e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 2 % du capital à la date de l’autorisation Attribution de 1 020 000 NA Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 14e résolution de l’AG du 22.05.2012 actions soit 0,13% du capital 0,10 % du capital pour les Dirigeants mandataires sociaux au jour de l’attribution Annulation d’actions Annuler des actions acquises dans le cadre des programmes de rachat 5 % du nombre total d’actions par période de 24 mois Néant NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 18e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Accordée par : AG du 22.05.2012, 22e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Accordée par : AG du 20.05.2014, 19e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Remarque : ce plafond s’impute sur celui de 2 % prévu par la 20e résolution de l’AG du 22.05.2012 2% du capital à la date de l’autorisation Néant Néant Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 12e résolution de l’AG du 20.05.2014 0,50% du capital pour les personnes régulées Remarque : ce plafond s’impute sur celui de 2% prévu par la 18e résolution de l’AG du 20.05.2014 5% du nombre total d’actions par période de 24 mois Néant Néant 532 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIINFORMATIONS SUR LE CAPITAL Page 537 Type d’autorisation Objet de l’autorisation donnée au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond Utilisation en 2014 Utilisation en 2015 (jusqu’au 11 février) Augmenter le capital pour rémunérer des apports de titres en nature Accordée par : AG du 22.05.2012, 17e résolution 10 % du capital Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 14e et 15e résolutions de l’AG du 22.05.2012 Néant Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Accordée par : AG du 20.05.2014, 15e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Emission d’obligations Émission d’obligations convertibles contingentes avec suppression du DPS Accordée par : AG du 20.05.2014, 16e résolution subordonnées 10% du capital Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Néant Émission de valeurs Émission de valeurs mobilières autres que des actions Accordée par : AG du 22.05.2012, 18e résolution 2 Md EUR nominal Néant mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance et ne donnant pas lieu à une augmentation de capital Pour une durée de : 26 mois Échéance : 22.07.2014 Opération en faveur Augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de valeurs Accordée par : AG du 22.05.2012, 19e résolution des salariés mobilières donnant accès au capital réservée aux adhérents à un Plan d’Épargne d’Entreprise ou de Groupe de Société Générale Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 3 % du capital à la date de l’autorisation Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 14e résolution de l’AG du 22.05.2012 5 116 968 actions émises soit 0,64 % du capital au jour de l’opération 10% du capital Remarque : ce plafond s’impute sur ceux des 12e et 13e résolutions de l’AG du 20.05.2014 Néant Attribuer des actions gratuites d’actions émises ou à émettre aux salariés et mandataires sociaux Accordée par : AG du 20.05.2014, 17e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Accordée par : AG du 22.05.2012, 20e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 2% du capital à la date de l’autorisation Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 12e résolution de l’AG du 20.05.2014 Néant Néant 2 % du capital à la date de l’autorisation Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 14e résolution de l’AG du 22.05.2012 0,10 % du capital pour les Dirigeants mandataires sociaux Remarque : ce plafond s’impute sur celui de 2 % prévu par la 20e résolution de l’AG du 22.05.2012 Attribution de 1 020 000 actions soit 0,13% du capital au jour de l’attribution NA Accordée par : AG du 20.05.2014, 18e résolution Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 2% du capital à la date de l’autorisation Remarque : ce plafond s’impute sur celui de la 12e résolution de l’AG du 20.05.2014 0,50% du capital pour les personnes régulées Remarque : ce plafond s’impute sur celui de 2% prévu par la 18e résolution de l’AG du 20.05.2014 Néant Pour une durée de : 26 mois Échéance anticipée : 20.05.2014 Pour une durée de : 26 mois Échéance : 20.07.2016 Accordée par : AG du 20.05.2014, 19e résolution 5% du nombre total d’actions par période de 24 mois Néant Néant Annulation d’actions Annuler des actions acquises dans le cadre des programmes de rachat Accordée par : AG du 22.05.2012, 22e résolution 5 % du nombre total d’actions par période de 24 mois Néant NA NA Néant Néant NA NA Néant GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 533 INFORMATIONS SUR LE CAPITALIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 538 3 . N F O R M AT O N S C O M P L É M E N TA R E S RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL Dénomination Société Générale Siège social 29, boulevard Haussmann, 75009 Paris Siège Administratif 17, Cours Valmy, 92972 Paris-La Défense Adresse postale : Société Générale, Tours Société Générale, 75886 Paris cedex 18 Numéro de téléphone : 01 42 14 20 00 Site internet : www.societegenerale.com Forme juridique Société Générale est une société anonyme de droit français dotée du statut de banque. Législation Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de crédit, notamment les articles du Code monétaire et financier qui leur sont applicables, elle est régie par la législation commerciale, notamment par les articles L. 210-1 et suivants du Code de commerce, ainsi que ses statuts. Société Générale est un établissement de crédit agréé en qualité de banque. À ce titre, elle peut effectuer toutes opérations bancaires. Elle est, par ailleurs, notamment habilitée à effectuer toutes prestations de services d’investissement ou services connexes visés aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire et financier, à l’exception toutefois de l’exploitation d’une plateforme multilatérale de négociation. En sa qualité de prestataire de services d’investissement, Société Générale est soumise à la réglementation applicable à ces derniers. Elle est notamment soumise au respect d’un certain nombre de règles prudentielles et aux contrôles de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Ses Dirigeants et toutes les personnes qu’elle emploie sont astreints au secret professionnel dont la violation est pénalement sanctionnée. Société Générale est également courtier d’assurance. Date de constitution et durée Société Générale a été fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864. La durée de Société Générale expirera le 31 décembre 2047, sauf prorogation ou dissolution anticipée. 534 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Objet social L’article 3 des statuts de la Société décrit l’objet social. Société Générale a pour objet, dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit, d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant en France qu’à l’étranger : toutes opérations de banque ; n n toutes opérations connexes aux opérations bancaires, notamment toutes prestations de services d’investissement ou services connexes visées aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire et financier ; n toutes prises de participations. Société Générale peut également à titre habituel, dans le cadre des conditions définies par le Comité de la réglementation bancaire et financière, effectuer toutes opérations autres que celles visées ci- dessus, notamment le courtage d’assurance. D’une façon générale, Société Générale peut effectuer, pour elle- même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes opérations financières, commerciales, industrielles ou agricoles, mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci-dessus ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement. Identification 552 120 222 RCS PARIS Code ISIN : FR 0000130809 Code NAF : 6419Z Documents sociaux Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil d’administration ou les Commissaires aux comptes peuvent être consultés à la Tour Société Générale, 17, cours Valmy, 92972 Paris- La Défense Cedex. Les statuts de Société Générale sont déposés à l’Office notarial « Thibierge, Pône, Fremeaux, Palud, Sarazin, Sagaut et Chaput » notaires associés à Paris. Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. Catégories d’actions et droits attachés Aux termes de l’article 4 des statuts de la Société, le capital social est divisé en 805 207 646 actions ayant chacune une valeur nominale de 1,25 EUR et entièrement libérées. 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Page 539 Droit de vote double En application de l’article 14 des statuts de la Société, un droit de vote double, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative, au nom du même actionnaire, depuis deux ans au moins à compter du 1er janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions bénéficiant de ce droit. En application de la loi, le droit de vote double cesse pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de propriété. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux, de donations entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai d’acquisition de deux ans. Il en est de même, sauf stipulation contraire des statuts, en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire. Limitation des droits de vote Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société, le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales, qu’il vote personnellement ou par l’intermédiaire d’un mandataire, ne peut excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion. Cette limite de 15 % n’est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l’Assemblée, soit par tout mandataire, dans la mesure où chaque procuration respecte la règle des 15 %. Pour l’application de la limite des 15 %, sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions définies par les articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce. Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir, à la suite d’une offre publique, directement, indirectement ou de concert avec un autre actionnaire, plus de 50,01 % des droits de vote. Déclaration des franchissements de seuils statutaires En application des dispositions de l’article 6.2 des statuts de la Société, tout actionnaire, agissant seul ou de concert, venant à détenir directement ou indirectement 1,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société, est tenu d’informer celle-ci dans le délai de 15 jours à compter du franchissement de ce seuil et d’indiquer également, lors de cette déclaration, le nombre de titres donnant accès au capital qu’il détient. Les sociétés de gestion de fonds communs de placement sont tenues de procéder à cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent. Au-delà de 1,5 %, chaque franchissement d’un seuil supplémentaire de 0,5 % du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société, dans les conditions fixées par l’article 6.2 des statuts. Le non-respect de cette obligation est sanctionné, conformément aux dispositions légales, à la demande, consignée dans le procès- verbal de l’Assemblée générale, d’un ou de plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société. Tout actionnaire, agissant seul ou de concert, est également tenu d’informer la Société dans le délai de 15 jours, lorsque le pourcentage du capital ou des droits de vote qu’il détient devient inférieur à chacun des seuils mentionnés à l’article 6.2 des statuts. Convocation et admission des Assemblées générales des actionnaires Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société, les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Elles sont réunies au Siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’Avis de convocation. Elles sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration. Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont enregistrées dans les conditions et à une date fixées par décret, a le droit de participer aux Assemblées générales sur justification de sa qualité et de son identité. Il peut, dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, soit assister personnellement à l’Assemblée, soit voter à distance, soit donner un pouvoir. L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer aux assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l’assemblée, sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai. Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication. La retransmission publique de l’assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en est donné dans l’avis de réunion et/ou de convocation. Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier. Titres au porteur identifiables L’article 6.3 des statuts prévoit que la Société peut à tout moment, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, demander à l’organisme chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres. Documents Les statuts de la Société sont insérés dans le présent Document de référence. Tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations et déclarations établies par un expert à la demande de l’émetteur dont une partie est incluse ou visée dans le présent document, ainsi que toute information financière y compris des filiales, pour chacun des deux exercices précédant la publication du présent document peuvent être consultés soit sur le site internet du groupe Société Générale soit au siège administratif. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 535 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 540 4 . S TAT U T S (mis à jour le 8 janvier 2015) FORME – DÉNOMINATION – SIÈGE – OBJET CAPITAL – ACTIONS Article 4 Article premier La Société, dénommée Société Générale, est une société anonyme fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 et agréée en qualité de banque. La durée de Société Générale, antérieurement fixée à cinquante années à compter du 1er janvier 1899, a été ensuite prorogée de quatre-vingt-dix-neuf années à compter du 1er janvier 1949. Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de crédit, notamment les articles du Code monétaire et financier qui leur sont applicables, elle est régie par la législation commerciale, notamment par les articles L. 210-1 et suivants du Code de commerce, ainsi que par les présents statuts. 4.1. CAPITAL SOCIAL Le capital est de 1 006 509 557,50 euros. Il est divisé en 805 207 646 actions ayant chacune une valeur nominale de 1,25 euro et entièrement libérées. 4.2. AUGMENTATION ET RÉDUCTION DU CAPITAL Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de la ou des assemblées compétentes. Toute réduction de capital motivée par des pertes s’opérera entre les actionnaires proportionnellement à leur participation au capital social. Article 2 Le Siège de Société Générale est établi à Paris (9e), 29, boulevard Haussmann. Article 5 Sauf dispositions légales ou statutaires contraires, toutes les actions jouissent des mêmes droits. Il peut être transféré en tout autre lieu, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Article 3 Société Générale a pour objet, dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit, d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales, tant en France qu’à l’étranger : toutes opérations de banque ; n n toutes opérations connexes aux opérations bancaires, notamment toutes prestations de services d’investissement ou services connexes visés aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire et financier ; n toutes prises de participations. Société Générale peut également à titre habituel, dans le cadre des conditions définies par le Comité de la réglementation bancaire et financière, effectuer toutes opérations autres que celles visées ci- dessus, notamment le courtage d’assurances. D’une façon générale, Société Générale peut effectuer, pour elle- même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes opérations financières, commerciales, industrielles ou agricoles, mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci-dessus ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement. Tous les titres qui composent ou composeront le capital social seront entièrement assimilés en ce qui concerne les charges fiscales. En conséquence, tous impôts et taxes qui, pour quelque cause que ce soit, pourraient, à raison du remboursement du capital, devenir exigibles pour certains d’entre eux seulement, soit au cours de l’existence de la Société, soit à la liquidation, seront répartis entre tous les titres composant le capital lors de ce ou de ces remboursements, de façon que, tout en tenant compte éventuellement du montant nominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs, tous les titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétaires les mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la même somme nette. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre d’actions pour exercer un droit, il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire, le cas échéant, du groupement correspondant à la quantité requise d’actions. Article 6 6.1. FORME ET TRANSMISSION DES ACTIONS Les actions sont, au gré de l’ayant droit, nominatives ou au porteur et sont librement négociables, sauf dispositions légales contraires. 536 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESISTATUTS Page 541 6.2. SEUILS STATUTAIRES Tout actionnaire, agissant seul ou de concert, venant à détenir, directement ou indirectement, 1,5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société, est tenu d’informer celle-ci dans le délai de quinze jours à compter du franchissement de ce seuil et d’indiquer également, lors de cette déclaration, le nombre de titres qu’il détient donnant accès à terme au capital. Les sociétés de gestion de Fonds communs de placement sont tenues de procéder à cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent. Au-delà de 1,5 %, chaque franchissement de seuil supplémentaire de 0,50 % du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions fixées ci-dessus. Le non-respect de cette obligation est sanctionné conformément aux dispositions légales, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société. Tout actionnaire, agissant seul ou de concert, est également tenu d’informer la Société dans le délai de quinze jours lorsque son pourcentage du capital ou des droits de vote devient inférieur à chacun des seuils mentionnés au présent article. 6.3. IDENTIFICATION DES ACTIONNAIRES La Société peut à tout moment, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, demander à l’organisme chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres. 6.4. DROITS DES ACTIONNAIRES Les droits des titulaires d’actions sont établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, sous réserve de dispositions particulières des présents statuts. CONSEIL D’ADMINISTRATION Article 7 I – ADMINISTRATEURS La Société est administrée par un Conseil d’administration comportant deux catégories d’administrateurs : 1\. DES ADMINISTRATEURS NOMMÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DES ACTIONNAIRES Leur nombre est de neuf au moins et de treize au plus. La durée des fonctions des administrateurs nommés par l’Assemblée générale ordinaire est de quatre ans, à compter de l’adoption de la présente clause statutaire, sans modification de la durée des mandats en cours à la date de cette adoption. application des dispositions Lorsqu’en et réglementaires en vigueur, un administrateur est nommé en remplacement d’un autre, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur. législatives Chaque administrateur doit être propriétaire de 600 actions au moins. 2\. DES ADMINISTRATEURS ÉLUS PAR LE PERSONNEL SALARIÉ Le statut et les modalités d’élection de ces administrateurs sont fixés par les articles L. 225-27 à L. 225-34 du Code de commerce, ainsi que par les présents statuts. Leur nombre est de deux, dont un représentant les cadres et un représentant les autres salariés. En tout état de cause, leur nombre ne peut excéder le tiers des administrateurs nommés par l’Assemblée générale. La durée de leurs fonctions est de trois ans. Quel que soit son mode de désignation, les fonctions d’un administrateur prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé, tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat. Les administrateurs sont toujours rééligibles, sous réserve des dispositions légales relatives notamment à leur âge. II – MODALITÉS D’ÉLECTION DES ADMINISTRATEURS ÉLUS PAR LE PERSONNEL SALARIÉ Pour chaque siège à pourvoir, le mode de scrutin est celui prévu par les dispositions légales. Les premiers administrateurs élus par le personnel salarié entreront en fonction lors de la réunion du Conseil d’administration tenue après proclamation du résultat complet des premières élections. Les administrateurs suivants entreront en fonction à l’expiration du mandat des administrateurs sortants. Dans toutes les hypothèses où, pour quelque raison que ce soit, le nombre effectivement pourvu de sièges d’administrateurs élus devient inférieur au nombre statutaire avant le terme normal du mandat de ces administrateurs, les sièges non pourvus demeurent vacants jusqu’à ce terme et le Conseil continue, jusque-là, à se réunir et délibérer valablement. Les élections sont organisées tous les trois ans de telle manière qu’un 2e tour puisse avoir lieu au plus tard 15 jours avant le terme normal du mandat des administrateurs sortants. Tant pour le 1er que pour le 2e tour de scrutin, les délais à respecter pour chaque opération électorale sont les suivants : n n n n n l’affichage de la date de l’élection est effectué au moins huit semaines avant la date du scrutin ; l’affichage des listes des électeurs, au moins six semaines avant la date du scrutin ; le dépôt des candidatures, au moins cinq semaines avant la date du scrutin ; l’affichage des listes de candidats, au moins quatre semaines avant la date du scrutin ; l’envoi des documents nécessaires aux votes par correspondance, au moins trois semaines avant la date du scrutin. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 537 STATUTSIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 542 Les candidatures ou listes de candidats autres que ceux présentés par une organisation syndicale représentative doivent être accompagnées d’un document comportant les noms et signatures des 100 salariés présentant les candidats. Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail et pendant les horaires de travail. Toutefois, peuvent voter par correspondance : les agents absents le jour du scrutin ; les salariés travaillant à l’étranger ; n n n les agents d’un service, d’un bureau ou détachés dans une filiale en France ne disposant pas d’un bureau de vote ou ne pouvant voter dans un autre bureau. Chaque bureau de vote est composé de trois membres électeurs, la Présidence étant assurée par le plus âgé d’entre eux. Le bon déroulement des opérations de vote est placé sous sa responsabilité. Le dépouillement a lieu dans chaque bureau de vote et immédiatement après la clôture du scrutin ; le procès-verbal est établi dès la fin des opérations de dépouillement. Les procès-verbaux sont immédiatement transmis au siège de Société Générale où il sera constitué un bureau centralisateur des résultats en vue d’établir le procès-verbal récapitulatif et de procéder à la proclamation des résultats. Les modalités de scrutin non précisées par les articles L. 225-27 à L. 225-34 du Code de commerce ou les présents statuts sont arrêtés par la Direction générale après consultation des organisations syndicales représentatives. Ces modalités pourront prévoir le recours au vote électronique, dont la mise en œuvre pourra déroger, en tant que de besoin, aux modalités d’organisation matérielle et de déroulement du scrutin et écrites dans les présents statuts. III – CENSEURS Sur proposition du Président, le Conseil d’administration peut désigner un ou deux censeurs. Les censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux réunions du Conseil d’administration. Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujours être renouvelés dans leurs fonctions de même qu’il peut à tout moment être mis fin à celles-ci. Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors d’eux et recevoir une rémunération annuellement déterminée par le Conseil d’administration. Article 8 Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués à l’Assemblée générale et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Le Président ou le Directeur général est tenu de communiquer à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. 538 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Article 9 Le Conseil d’administration élit un Président parmi ses membres personnes physiques, détermine sa rémunération et fixe la durée de ses fonctions, laquelle ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Nul ne peut être nommé Président s’il est âgé de 70 ans ou plus. Si le Président en fonction atteint l’âge de 70 ans, ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé. Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Article 10 Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige, sur convocation du Président, au Siège social ou en tout autre endroit indiqué par la convocation. Il examine les questions inscrites à l’ordre du jour. Il se réunit également lorsque le tiers au moins de ses membres ou le Directeur général en fait la demande au Président sur un ordre du jour déterminé. En cas d’empêchement du Président, le Conseil d’administration peut être convoqué soit par le tiers au moins de ses membres soit, s’il est administrateur, par le Directeur général ou un Directeur général délégué. Sauf disposition statutaire spécifique, les administrateurs sont convoqués par lettre ou par tout autre moyen. En tout état de cause, le Conseil peut toujours valablement délibérer si tous ses membres sont présents ou représentés. Article 11 Les réunions du Conseil sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet en début de séance. Chaque administrateur peut donner à l’un de ses collègues pouvoir de le représenter, mais chaque administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour une réunion déterminée du Conseil. La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est, dans tous les cas, nécessaire pour la validité des délibérations. Le Directeur général participe aux séances du Conseil. Un ou plusieurs délégués du Comité central d’entreprise assistent aux séances du Conseil dans les conditions prévues par la législation en vigueur. À l’initiative du Président du Conseil d’administration, des membres de la Direction, les Commissaires aux comptes ou d’autres personnes extérieures à la Société ayant une compétence particulière au regard des sujets inscrits à l’ordre du jour peuvent assister à toute ou partie d’une séance du Conseil. Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante. 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESISTATUTS Page 543 Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de la Direction désigné par le Président. Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits sont délivrés et certifiés conformément à la Loi. Article 12 Les membres du Conseil peuvent recevoir à titre de jetons de présence une rémunération dont le montant global, déterminé par l’Assemblée générale, est réparti par le Conseil entre les bénéficiaires dans les proportions qu’il juge convenables. DIRECTION GÉNÉRALE Article 13 La Direction générale de la Société est assumée sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général. Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction générale est effectué par le Conseil d’administration qui ne peut valablement délibérer que si : n n l’ordre du jour, en ce qui concerne ce choix, est adressé au moins 15 jours avant la réunion du Conseil ; les 2/3 au moins des administrateurs sont présents ou représentés. Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans les conditions définies par les dispositions en vigueur. Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions qui suivent relatives au Directeur général lui sont applicables. Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration. Il représente la Société vis-à-vis des tiers. Le Conseil d’administration détermine la rémunération et la durée des fonctions du Directeur général, laquelle ne peut excéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président et de Directeur général ni, le cas échéant, celle de son mandat d’administrateur. Nul ne peut être nommé Directeur général s’il est âgé de 70 ans ou plus. Si le Directeur général en fonction atteint l’âge de 70 ans, ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé. Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer jusqu’à 5 personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Le Conseil d’administration détermine leur rémunération. À l’égard des tiers, les Directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le Directeur général. ASSEMBLÉE DES ACTIONNAIRES Article 14 Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires. L’Assemblée générale est convoquée et délibère dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’avis de convocation. Elle est présidée par le Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration. Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont enregistrées dans les conditions et à une date fixée par décret, a le droit de participer aux assemblées sur justification de sa qualité et de son identité. Il peut, dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, soit assister personnellement à l’assemblée, soit voter à distance, soit donner un pouvoir. L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer aux assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l’assemblée, sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai. Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication. La retransmission publique de l’assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en est donné dans l’avis de réunion et/ou de convocation. Un droit de vote double, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative, au nom du même actionnaire, depuis deux ans au moins à compter du 1er janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions bénéficiant de ce droit. Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales, qu’il vote personnellement ou par l’intermédiaire d’un mandataire, ne peut excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion. Cette limite de 15 % n’est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l’assemblée soit par tout mandataire, dans la mesure où chaque procuration respecte la règle fixée à l’alinéa précédent. Pour l’application de cette limite, sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions définies par les articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 539 STATUTSIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 544 L’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice peut, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende, accorder à chaque actionnaire, une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions dans les conditions fixées par la législation en vigueur. L’actionnaire devra exercer son option sur la totalité du dividende ou des acomptes sur dividende afférent aux actions dont il est propriétaire. Hors le cas de réduction de capital, aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient à la suite de celle-ci inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. ATTRIBUTION DE COMPÉTENCE Article 19 Toutes les contestations qui pourront s’élever pendant le cours de la Société ou lors de la liquidation, soit entre les actionnaires et la Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes au sujet des affaires sociales, seront soumises exclusivement à la juridiction des tribunaux du siège social. DISSOLUTION Article 20 En cas de dissolution de Société Générale, à moins que la Loi n’en dispose autrement, l’Assemblée générale détermine le mode de liquidation, nomme les liquidateurs sur proposition du Conseil d’administration et continue d’exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus pendant le cours de la liquidation et jusqu’à sa clôture. Le partage de l’actif net subsistant après remboursement du nominal des actions est effectué entre les actionnaires dans la proportion de leur participation au capital. Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir, à la suite d’une offre publique, directement, indirectement ou de concert avec un autre actionnaire, plus de 50,01 % des droits de vote. Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier. ASSEMBLÉES SPÉCIALES Article 15 Lorsqu’il existe des actions de différentes catégories, les Assemblées spéciales des titulaires d’actions de ces catégories, sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur et par l’article 14 des présents statuts. COMMISSAIRES AUX COMPTES Article 16 Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leurs législatives et réglementaires en vigueur. fonctions conformément aux dispositions COMPTES ANNUELS Article 17 L’exercice commence le 1er janvier et finit le 31 décembre. Le Conseil d’administration établit des comptes annuels dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur. Il est en outre établi tous autres documents prévus par les lois et règlements en vigueur. Article 18 Le résultat de l’exercice se détermine conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Il est prélevé sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, 5 % au moins pour constituer le fonds de réserve prescrit par la Loi jusqu’à ce que ce fonds ait atteint le dixième du capital social. Le bénéfice disponible après ce prélèvement, majoré, le cas échéant, du report à nouveau bénéficiaire constitue le bénéfice distribuable sur lequel sont prélevées successivement les sommes que l’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, jugera utile d’affecter à toutes réserves ordinaires, extraordinaires ou spéciales ou de reporter à nouveau. Le solde est ensuite distribué aux actionnaires dans la proportion de leur participation au capital. L’Assemblée générale peut également décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition. 540 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESISTATUTS Page 545 5 . R È G L E M E N T N T É R E U R D U C O N S E L D ’ A D M N S T R AT O N (Mis à jour à effet du 1er janvier 2015) Préambule Le Conseil d’administration représente collectivement l’ensemble des actionnaires et agit dans l’intérêt social. Chaque administrateur, quel que soit son mode de désignation, doit agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de la société. Société Générale applique le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées de l’AFEP et du MEDEF. Établissement de crédit, Société Générale est soumis aux dispositions du Code de commerce, du Code monétaire et financier et, plus généralement, aux textes réglementaires applicables au secteur bancaire. Le présent règlement intérieur a pour objet de définir les modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil d’administration et de préciser les droits et obligations de ses membres. Le Conseil d’administration veille à ce que Société Générale dispose d’un dispositif de gouvernance solide comprenant notamment une organisation claire assurant un partage des responsabilités bien défini, transparent et cohérent, des procédures efficaces de détection, de gestion, de suivi et de déclaration des risques auxquels la société est ou pourrait être exposée, d’un dispositif adéquat de contrôle interne, des procédures administratives et comptables saines et des politiques et pratiques de rémunération permettant et favorisant une gestion saine et efficace des risques. Article 1er : attributions du Conseil d’administration 1.1 - Le Conseil d’administration délibère sur toute question relevant de ses attributions légales ou réglementaires et consacre un temps suffisant à l’accomplissement de ses missions. 1.2 - Le Conseil d’administration : a) approuve les orientations stratégiques du Groupe, veille à leur mise en œuvre et les revoit au moins une fois par an ; b) veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux et consolidés et à la qualité de l’information transmise aux actionnaires et au marché ; c) approuve et revoit régulièrement les stratégies et politiques régissant la prise, la gestion, le suivi et la réduction des risques auxquels la société est ou pourrait être exposée, y compris les risques engendrés par l’environnement économique ; s’assure notamment de l’adéquation et de l’efficacité des dispositifs de gestion des risques du Groupe, contrôle l’exposition au risque de ses activités et approuve les limites globales de risques ; s’assure de l’efficacité des mesures correctrices apportées en cas de défaillance ; d) procède à l’examen du dispositif de gouvernance, évalue périodiquement son efficacité et s’assure que des mesures correctrices pour remédier aux éventuelles défaillances ont été prises ; s’assure notamment du respect de la règlementation bancaire en matière de contrôle interne ; e) détermine les orientations et contrôle la mise en œuvre par les dirigeants effectifs(1) des dispositifs de surveillance afin de garantir une gestion efficace et prudente de l’établissement, notamment la prévention des conflits d’intérêts ; f) approuve les projets d’investissement stratégiques et toute opération, notamment d’acquisition ou de cession, susceptible d’affecter significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan ou son profil de risques. Cette procédure d’approbation préalable concerne les opérations : – – – – de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à 250 M EUR et non déjà approuvées dans le cadre du budget annuel ou du plan stratégique, de croissance externe d’un montant unitaire supérieur à 3 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe ou supérieur à 1,50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe si ces opérations n’entrent pas dans les priorités de développement approuvées dans le plan stratégique, de cession d’un montant unitaire supérieur à 1,50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe, de partenariat comportant une soulte d’un montant supérieur à 1,50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe, – dégradant substantiellement le profil des risques du Groupe. Si l’urgence ne permet pas de réunir le Conseil d’administration pour délibérer sur une opération entrant dans les prévisions susmentionnées, le Président met tout en œuvre pour recueillir l’avis de tous les administrateurs avant de prendre la décision. Il en tient informé le Premier Vice-Président. Le Président apprécie au cas par cas l’opportunité d’une saisine du Conseil d’administration pour délibérer d’une opération n’entrant pas dans les cas susmentionnés. Le Président fait, lors de chaque Conseil d’administration, un point sur les opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que sur les principaux projets en cours et susceptibles d’être conclus avant le prochain Conseil d’administration ; g) contrôle le processus de publication et de communication, la qualité et la fiabilité des informations destinées à être publiées et communiquées ; * Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale. Il n’est pas opposable aux tiers. Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l’encontre de Société Générale. (1) Personnes désignées comme tel auprès du régulateur (ACPR). Pour Société Générale, il s’agit des dirigeants mandataires sociaux. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 541 RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 546 h) délibère préalablement sur les modifications des structures de direction du Groupe et est informé des principales modifications de son organisation ; i) délibère au moins une fois par an de son fonctionnement et de celui de ses Comités, ainsi que des conclusions de l’évaluation périodique qui en est faite ; j) arrête les principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, notamment en ce qui concerne les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe et s’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent de vérifier que ces principes sont conformes à la réglementation et aux normes professionnelles et sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques ; k) fixe la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, notamment leur rémunération fixe et variable, y inclus les avantages en nature, les attributions d’options ou d’actions de performance ou de tout instrument de rémunération, ainsi que les avantages postérieurs à l’emploi ; l) débat chaque année des grandes orientations de la politique suivie par le Groupe en matière de ressources humaines, de systèmes d’information et d’organisation ainsi qu’en matière de responsabilité sociale et environnementale ; m) délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes ; n) arrête le plan préventif de rétablissement qui est communiqué à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et délibère sur tout plan similaire demandé par des autorités de contrôle étrangères ; o) répartit les jetons de présence conformément à l’article 15 du présent règlement ; p) approuve le chapitre « gouvernement d’entreprise » du Document de référence qui inclut notamment le Rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques ainsi la description de la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux et des principes applicables à la rémunération des autres personnes régulées ; q) se prononce sur la révocation du directeur des risques qui ne peut être démis de ses fonctions sans l’accord préalable du Conseil d’administration. Article 2 : compétences/aptitudes des membres du Conseil d’administration 2.1 - Les membres du Conseil d’administration disposent à tout moment de l’honorabilité, des connaissances, des compétences et de l’expérience nécessaires à l’exercice de leurs fonctions et, collectivement, des connaissances, des compétences et de l’expérience nécessaires à la compréhension des activités de la Société, y compris les principaux risques auxquels elle est exposée. 2.2 - Chaque administrateur veille en permanence à améliorer sa connaissance de la société et de son secteur d’activité. Article 3 : disponibilité des membres du Conseil d’administration 3.1 - Les membres du Conseil d’administration consacrent un temps suffisant à l’exercice de leurs fonctions. Dans les conditions définies par la législation en vigueur, ils ne peuvent exercer, au sein de toute personne morale, qu’une fonction exécutive et deux fonctions non exécutives ou que quatre fonctions non exécutives. Toutefois, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut autoriser un membre du Conseil d’administration à exercer une fonction non exécutive supplémentaire et les fonctions exercées au sein d’un même groupe sont considérées comme une seule fonction. 3.2 - Tout administrateur ayant une fonction exécutive dans le Groupe doit recueillir l’avis du Conseil d’administration avant d’accepter un mandat social dans une société cotée ; l’administrateur doit respecter la procédure prévue à l’article 14 « conflits d’intérêts ». 3.3 - L’administrateur informe le Président-Directeur général à bref délai de toute évolution du nombre de mandats exercés, y compris sa participation à un comité d’un Conseil, ainsi que de tout changement de responsabilité professionnelle. Il s’engage à mettre son mandat à la disposition du Conseil d’administration en cas de changement significatif dans ses responsabilités professionnelles et mandats. Il s’engage à démissionner de son mandat lorsqu’il ne s’estime plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil d’administration et des Comités dont il est membre. 3.4 - Le Document de référence rend compte de l’assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil d’administration et des Comités. 3.5 - L’administrateur assiste aux Assemblées générales des actionnaires. Article 4 : déontologie des membres du Conseil d’administration 4.1 - L’administrateur maintient en toutes circonstances son indépendance d’analyse, de jugement, de décision et d’action. Il s’engage à ne pas rechercher ou accepter tout avantage susceptible de compromettre son indépendance. 4.2 - Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions en vigueur du Code monétaire et financier et du Règlement général de l’AMF relatives à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées portant sur les titres Société Générale ou ceux de ses filiales ou participations cotées. Il est également tenu au respect de ces mêmes règles pour les titres de sociétés sur lesquelles il disposerait d’informations privilégiées reçues du fait de sa participation au Conseil d’administration de Société Générale. 4.3 - Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des titres Société Générale et des titres qui lui sont assimilés(1) pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels, semestriels et annuels de la Société Générale ainsi que le jour de ladite publication. (1) Par titres assimilés, il faut entendre, d’une part, les titres donnant droit à l’acquéreur, quel que soit le mode d’exercice de ce droit, d’acquérir ou de céder des actions S.G. ou de percevoir une somme calculée par référence au cours de l’action lors de l’exercice de ce droit et, d’autre part, les actifs majoritairement composés d’actions S.G ou de titres assimilés (parts de fonds “ E ” par exemple). 542 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIRÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Page 547 Ils s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et, à cet effet : n n conservent les titres acquis pendant au moins deux mois, à compter de leur date d’acquisition ; s’abstiennent d’utiliser les instruments financiers susceptibles de permettre de réaliser des opérations spéculatives. Il en est ainsi notamment des opérations sur instruments dérivés. Les mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur les titres d’une société cotée française ou étrangère contrôlée directement ou indirectement par la Société Générale au sens de l’article L 233-3 du Code de commerce. Ils portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil d’administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer. 4.4 - Conformément à la réglementation en vigueur, les administrateurs et les personnes ayant des liens étroits avec ces personnes doivent déclarer à l’AMF chaque opération d’acquisition, de cession, de souscription ou d’échange, portant sur des actions Société Générale ou tous autres types d’instruments financiers liés à l’action Société Générale. Copie de cette déclaration est adressée au Secrétaire du Conseil d’administration. Ces déclarations sont conservées par le Secrétariat Général. 4.5 - Les administrateurs doivent mettre au nominatif les actions Société Générale qu’ils détiennent au titre de l’obligation prévue à l’article 16. Article 5 : missions des Président et Vice-Présidents du Conseil d’administration 5.1 - Le Président convoque et préside les réunions du Conseil d’administration. Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour. Il en organise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée générale. Il préside les Assemblées générales des actionnaires. Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance, notamment en ce qui concerne les Comités créés au sein du Conseil d’administration. Il peut soumettre pour avis des questions à l’examen de ces Comités. Il est en charge du rapport sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la gestion des risques. Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille à leur bonne information. Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration, sauf circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un autre administrateur. En tant que Directeur général, il propose et applique la stratégie de l’entreprise, dans les limites définies par la loi et dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et des orientations fixées par le Conseil d’administration. 5.2 - Le Conseil d’administration peut désigner un Premier Vice-Président pour assister le Président dans ses missions, notamment dans l’organisation et le bon fonctionnement du Conseil d’administration et de ses Comités, la gestion des conflits d’intérêts et la supervision du gouvernement de l’entreprise, du contrôle interne et de la maîtrise des risques. À ce titre, le Premier Vice-Président préside le Comité d’audit et de contrôle interne, le Comité des risques et est membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations. Il peut entendre les membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX) ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique, et plus généralement les cadres de Direction du Groupe ainsi que les Commissaires aux comptes. Il a accès aux documents et informations qu’il juge nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Le Premier Vice-Président réunit au moins une fois par an les administrateurs non salariés du Groupe hors la présence du Président-Directeur général, afin notamment de préparer l’évaluation des performances des dirigeants mandataires sociaux et de réfléchir à l’avenir de la Direction générale. Il fait un point annuel avec chaque administrateur sur sa participation aux travaux du Conseil d’administration. En accord avec le Président-Directeur général, il peut représenter la Société lors de rencontres avec des tiers portant sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la maîtrise des risques. 5.3 - Le Conseil d’administration peut également désigner un Second Vice-Président. Celui-ci est chargé d’assurer des missions spécifiques que lui confie le Conseil d’administration en accord avec le Président-Directeur général. Le Second Vice-Président peut assister aux réunions des comités. Il peut entendre les membres du COMEX et a accès aux documents et informations qu’il juge nécessaire. En accord avec le Président-Directeur général, il peut représenter la société lors de rencontres avec des tiers en France ou à l’étranger. 5.4 - Les Vice-Présidents disposent, en tant que de besoin, des services du secrétariat du Conseil d’administration et des moyens matériels nécessaires à l’exercice de leurs fonctions. Article 6 : réunions du Conseil d’administration 6.1 - Le Conseil d’administration tient au moins six réunions par an. 6.2 - Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil d’administration par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective. À cette fin, les moyens retenus transmettent au moins la voix des participants et satisfont à des caractéristiques techniques permettant la retransmission continue et simultanée des délibérations. le Conseil Cette disposition n’est pas applicable d’administration est réuni pour procéder aux opérations d’établissement et d’arrêté des comptes sociaux et consolidés annuels et du Rapport de gestion. lorsque 6.3 - Les convocations, qui peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil d’administration ou le Secrétaire général, sont faites par lettre, télécopie, courrier électronique ou par tout autre moyen, y compris verbalement. 6.4 - Sur décision du Président, les Directeurs généraux délégués ou d’autres cadres de Direction du Groupe ou, le cas échéant, des personnes extérieures dont la présence est utile aux délibérations peuvent assister à tout ou partie des séances du Conseil d’administration. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 543 RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 548 Article 7 : information du Conseil d’administration 7.1 - Chaque administrateur reçoit du Président-Directeur général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. 7.2 - Le Conseil d’administration est informé par les dirigeants effectifs de l’ensemble des risques significatifs, des politiques de gestion des risques et des modifications apportées à celles-ci. 7.3 - Si nécessaire, en cas d’évolution des risques affectant ou susceptible d’affecter la Société, le directeur des risques peut rendre directement compte au Conseil d’administration. 7.4 - Les réunions du Conseil d’administration et des Comités sont précédées de la mise en ligne ou la mise à disposition en temps utile d’un dossier sur les points de l’ordre du jour qui nécessitent une analyse particulière et une réflexion préalable, chaque fois que le respect de la confidentialité l’autorise. Les administrateurs reçoivent en outre, entre les réunions, toutes informations utiles, y compris critiques, sur les événements ou opérations significatifs pour la Société. Ils reçoivent notamment les communiqués de presse diffusés par la Société. Article 8 : formation des administrateurs 8.1 - La Société consacre les ressources humaines et financières nécessaires à la formation des administrateurs. 8.2 - Des formations aux spécificités de l’activité bancaire sont organisées chaque année. Chaque administrateur peut bénéficier, à sa nomination ou tout au long de son mandat, des formations qui lui paraissent nécessaires à l’exercice du mandat. 8.3 - Ces formations sont organisées par la Société et sont à la charge de celle-ci. Article 9 : les Comités du Conseil d’administration 9.1 - Les délibérations du Conseil d’administration sont préparées, dans certains domaines, par des Comités spécialisés composés d’administrateurs nommés par le Conseil d’administration, qui instruisent les affaires entrant dans leurs attributions et soumettent au Conseil d’administration leurs avis et propositions. 9.2 - Ces Comités sont composés de membres du Conseil d’administration qui n’exercent pas de fonctions de direction au sein de la Société et qui disposent de connaissances adaptées à l’exercice des missions du comité auquel ils participent. 9.3 - Ils disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions et agissent sous la responsabilité du Conseil d’administration. 9.4 - Ils peuvent, dans l’exercice de leurs attributions respectives, solliciter la communication de toute information pertinente, entendre les dirigeants mandataires sociaux et les cadres de Direction du Groupe et, après en avoir informé le Président, demander la réalisation d’études techniques externes, aux frais de la Société. Ils rendent compte des informations obtenues et des avis recueillis. 544 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 9.5 - Les Comités permanents sont au nombre de quatre : le Comité d’audit et de contrôle interne ; le Comité des risques ; le Comité des rémunérations ; n n n n le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. 9.6 - Le Conseil d’administration peut créer un ou plusieurs Comités « ad hoc ». 9.7 - Le Comité des risques, le Comité des rémunérations et le comité des nominations et du gouvernement d’entreprise peuvent exercer leurs missions pour les sociétés du Groupe sur une base consolidée ou sous-consolidée. 9.8 - La Présidence du Comité d’audit, de contrôle interne et la Présidence du Comité des risques sont assurées par le Premier Vice- Président du Conseil d’administration ou, à défaut, par un Président nommé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. La Présidence du Comité des rémunérations et la Présidence du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise sont assurées par un Président nommé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par une personne désignée par le Président du Comité. 9.9 - Le Président de chaque Comité rend compte au Conseil d’administration des travaux du Comité. Un compte-rendu écrit des travaux des Comités est régulièrement diffusé au Conseil d’administration. Chaque Comité présente au Conseil d’administration son programme de travail annuel. 9.10 - Chaque Comité donne un avis au Conseil d’administration sur la partie du Document de référence traitant des questions relevant de son champ d’activité et fait un rapport annuel d’activité, soumis à l’approbation du Conseil d’administration, destiné à être inséré dans le Document de référence. Article 10 : le Comité d’audit et de contrôle interne 10.1 - Le Comité d’audit et de contrôle interne a pour mission d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques. 10.2 - Il est notamment chargé : a) d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière, notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des dispositifs en place, de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus ; b) d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil d’administration, en vue notamment de vérifier la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés ; 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIRÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Page 549 c) de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes, notamment par un examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquel ils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toute mission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l’accessoire, toute autre mission étant exclue ; de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de donner un avis au Conseil d’administration sur leur désignation ou leur renouvellement, ainsi que sur leur rémunération ; d) d’examiner le programme de travail des Commissaires aux Comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes ; e) de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et proposer, en tant que de besoin, des actions complémentaires à ce titre. À cette fin, le Comité, notamment : – – – assure une revue régulière du contrôle interne et du contrôle de la maîtrise des risques des pôles, des directions et des principales filiales ; examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle interne établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne ; examine les lettres de suite adressées par la Commission bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres. 10.3 - Il peut entendre, dans les conditions qu’il détermine, outre les personnes visées à l’article 9, les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique. Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d’audit et de contrôle interne, sauf décision contraire du Comité. 10.4 - Le Comité d’audit et de contrôle interne est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration, qui présentent des compétences appropriées en matière financière, comptable, d’audit, ou de contrôle interne. Deux-tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP- MEDEF de gouvernement d’entreprise. Article 11 : Comité des risques 11.1 - Le comité des risques conseille le Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature, tant actuels que futurs, et l’assiste lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie. 11.2 - Il est notamment chargé : a) d’examiner les procédures de contrôle des risques et est consulté pour la fixation des limites globales de risques ; b) de procéder à un examen régulier des stratégies, politiques, procédures et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre le risque de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil d’administration ; c) d’émettre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs ; d) d’examiner les politiques mises en place et les rapports établis pour se conformer à la règlementation bancaire sur le contrôle interne ; e) d’examiner la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan, au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction financière, la Direction des Risques et les Commissaires aux comptes ; f) d’examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits et services mentionnés aux livres et I du Code monétaire et financier proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Société. Lorsque ces prix ne reflètent pas correctement les risques, il en informe le Conseil d’administration et donne son avis sur le plan d’action pour y remédier ; g) sans préjudice des missions du comité des rémunérations, d’examiner si les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunération sont compatibles avec la situation de la Société au regard des risques elle est exposée, de son capital, de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus. 11.3 - Il dispose de toute information sur la situation de la Société en matière de risques. Il peut recourir aux services du directeur des risques ou à des experts extérieurs. 11.4 - Il peut entendre, dans les conditions qu’il détermine, outre les personnes visées à l’article 9, les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l’établissement des comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du contrôle de conformité et du contrôle périodique. 11.5 - Le Comité des risques est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui disposent de connaissances, de compétences et d’une expertise en matière de risques. Deux-tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. Article 12 : le Comité des rémunérations 12.1 - Le Comité des rémunérations prépare les décisions que le Conseil d’administration arrête concernant les rémunérations, notamment celles relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que celles qui ont une incidence sur le risque et la gestion des risques dans la Société. 12.2 - Il procède à un examen annuel : a) des principes de la politique de rémunération de l’entreprise ; b) des rémunérations, indemnités et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux de l’entreprise ainsi que des dirigeants effectifs s’ils sont différents ; c) de la politique de rémunération des salariés régulés au sens de la réglementation bancaire. 12.3 - Il contrôle la rémunération du directeur des risques et du responsable de la conformité. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 545 RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 550 12.4 - Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le rapport annuel transmis à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. 12.5 - Il peut être assisté par les services de contrôle interne ou des experts extérieurs. 12.6 - Plus particulièrement, le Comité : a) propose au Conseil d’administration, dans le respect de la règlementation applicable aux établissements de crédit, des principes énumérés par le code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise et des normes professionnelles, les principes de la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux, et notamment les critères de détermination, la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature, de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe ; il veille à leur application ; b) prépare l’évaluation annuelle de la performance des dirigeants mandataires sociaux ; c) propose au Conseil d’administration la politique d’attribution d’actions de performance et d’options de souscription ou d’achat d’actions et donne un avis sur la liste des bénéficiaires ; d) prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à l’épargne salariale ; examine chaque année et donne un avis au Conseil d’administration sur les propositions de la Direction générale relatives aux principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, à la politique de rémunération des personnes régulées et s’assure auprès de la Direction générale que leur mise en œuvre est conforme à la réglementation bancaire. 12.7 - Il est composé de trois administrateurs au moins et comprend un administrateur élu par les salariés. Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP- MEDEF(1). Sa composition jugement compétent et indépendant sur les politiques et les pratiques de rémunération au regard de la gestion des risques, des fonds propres et des liquidités de la Société. lui permet d’exercer un Article 13 : le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise 13.1 - Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise : a) identifie et recommande au Conseil d’administration des candidats aptes à l’exercice des fonctions d’administrateur ; d) examine périodiquement les politiques du Conseil d’administration en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs, des Directeurs généraux délégués et du responsable de la filière risques, et formule des recommandations en la matière. 13.2 - Plus particulièrement, le Comité : a) est chargé de faire des propositions au Conseil d’administration pour la nomination des administrateurs ainsi que pour la succession des mandataires sociaux, notamment en cas de vacance imprévisible, après avoir diligenté les enquêtes utiles ; b) propose au Conseil d’administration les nominations des membres des Comités du Conseil d’administration ; c) peut proposer la nomination d’un ou de deux Vice-Présidents ; d) prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il conduit l’évaluation du Conseil d’administration, qui est réalisée chaque année ; e) propose au Conseil d’administration la présentation du Conseil d’administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants ; f) est informé préalablement de toute nomination de membre du Comité exécutif du Groupe et de responsable d’une Direction fonctionnelle centrale non membre de ce Comité. Il a communication du plan de succession des mêmes dirigeants. 13.3 - Il est composé de trois administrateurs au moins. Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. Article 14 : conflits d’intérêts 14.1 - Le Premier Vice-président est en charge de gérer les situations de conflits d’intérêts des dirigeants mandataires sociaux et des autres membres du Conseil d’administration. 14.2 - L’administrateur informe le Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts, y compris potentiel, dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué. Il s’abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés. Le Président peut l’inviter à ne pas assister à la délibération. 14.3 - L’administrateur informe le Président du Comité des nominations de son intention d’accepter un nouveau mandat, y compris sa participation à un comité, dans une société cotée n’appartenant pas à un groupe dont il est dirigeant, afin de permettre au Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations, de décider, le cas échéant, qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat d’administrateur de Société Générale. b) sans préjudice des autres dispositions applicables en la matière, propose au Conseil d’administration un objectif à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration. Il élabore une politique ayant pour objet d’atteindre cet objectif(2) ; 14.4 - L’administrateur informe le Président du Conseil d’administration de toute condamnation pour fraude, de toute incrimination et/ou sanction publique, et de toute interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à son encontre, ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle il aurait été associé. c) évalue périodiquement, et au moins une fois par an, la structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du Conseil d’administration au regard des missions qui lui sont assignées et lui soumet toutes recommandations utiles ; 14.5 - Chaque administrateur établit une déclaration sur l’honneur relative à l’existence ou non des situations visées aux 14.2 et 14.3 : au moment de son entrée en fonction, chaque année en réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil d’administration à l’occasion de la préparation du Document de référence, à tout moment si le (1) Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités, le Code AFEP- MEDEF ne prend pas en compte les salariés. (2) L’objectif et la politique des établissements de crédit, ainsi que les modalités de mise en œuvre, sont rendus publics conformément au c) du paragraphe 2 de l’article 435 du règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013. 546 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESIRÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Page 551 Secrétaire du Conseil d’administration le lui demande, et dans les dix jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en toute ou partie inexacte la précédente déclaration établie par celui-ci. Article 15 : jetons de présence 15.1 – Le montant global des jetons de présence est fixé par l’Assemblée générale. Le Conseil d’administration peut décider de l’utiliser partiellement. 15.2 – Le Président et le Directeur général, lorsqu’il est également administrateur, ne perçoivent pas de jetons de présence. 15.3 – À compter de l’Assemblée générale 2015, le montant global des jetons de présence est d’abord affecté aux fonctions de Président du Comité des risques et de Président du Comité d’audit et du contrôle interne pour un montant de 50 000 euros chacun, puis son solde divisé en une partie fixe égale à 40 % et une partie variable égale à 60 %, au lieu de un tiers et deux tiers précédemment. 15.4 – La partie fixe est ainsi répartie : 15.4.1 – De l’Assemblée générale 2014 jusqu’à l’Assemblée générale 2015, le premier Vice-Président bénéficie prorata temporis d’une allocation spéciale égale à 35 % de la partie fixe du montant global annuel des jetons de présence fixé par l’Assemblée générale. Le solde est réparti prorata temporis selon les modalités suivantes : – – – – – – – – – – – 1 part pour chaque administrateur, 1 part supplémentaire pour le président du CONOM et celui du COREM, 1 part supplémentaire pour les membres du Comité des risques et ceux du Comité d’audit et du contrôle interne (du 01.01.2015 à l’Assemblée générale 2015), 1 part supplémentaire pour le Président du Comité d’audit et du contrôle interne et celui du Comité des risques (du 01.01.2015 à l’Assemblée générale 2015), 2 parts supplémentaires pour les membres du CACIR (avant le 01.01.2015), 3 parts supplémentaires pour le Président du CACIR (avant le 01.01.2015). 15.4.2 – À compter de l’Assemblée générale 2015, la partie fixe est répartie prorata temporis selon les modalités suivantes : 1 part à chaque administrateur, 0,5 part supplémentaire pour les membres du CONOM et ceux du COREM, 1 part supplémentaire pour le Président du CONOM et celui du COREM, 1 part supplémentaire pour les membres du Comité des risques et ceux du Comité d’audit et du contrôle interne, 2 parts supplémentaires pour le Président du Comité d’audit et du contrôle interne et celui du Comité des risques. 15.5 – La partie variable des jetons est répartie en fin d’année, en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil d’administration et de chacun des Comités auxquelles chaque administrateur aura participé. Toutefois, les séances du Comité des rémunérations et du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise tenues le même jour sont prises en compte pour une seule unité pour les membres communs ; il en est de même pour les séances du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques. Article 16 : actions possédées à titre personnel 16.1 - Chaque administrateur nommé par l’Assemblée générale (qu’il soit en nom ou représentant permanent d’une personne morale) doit détenir l’équivalent d’au moins 1 000 actions. Chaque administrateur dispose d’un délai de 6 mois pour détenir les 600 actions prévues par les statuts et d’un délai complémentaire de 6 mois pour porter sa détention à 1 000 actions. 16.2 - Chaque administrateur s’interdit de recourir à des opérations de couverture de cours sur ces actions. Article 17 : remboursement de frais 17.1 - Les frais de déplacement, d’hébergement, de restauration et de mission des administrateurs, afférents aux réunions du Conseil d’administration, des Comités du Conseil d’administration, de l’Assemblée générale des actionnaires ou de toute autre réunion en relation avec les travaux du Conseil d’administration ou des Comités sont pris en charge ou font l’objet d’un remboursement par Société Générale, sur présentation des justificatifs. 17.2 - Pour les Vice-Présidents, la Société prend en outre en charge les frais de bureau, de secrétariat et de communication nécessaires à l’accomplissement de ses fonctions. 17.3 - Le Secrétaire du Conseil d’administration reçoit et contrôle les pièces justificatives afférentes et veille à la prise en charge ou au remboursement des sommes dues. Article 18 : secret 18.1 - Chaque administrateur est tenu par un véritable secret professionnel pour les informations confidentielles qu’il reçoit, les débats auxquels il participe, les décisions prises tant que celles-ci ne sont pas rendues publiques ainsi que pour le sens des opinions exprimées par chacun. 18.2 - Il s’astreint à un devoir de vigilance et d’alerte. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 547 RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 552 6 . L S T E D E S N F O R M AT O N S R É G L E M E N T É E S P U B L É E S A U C O U R S D E S 1 2 D E R N E R S M O S COMMUNIQUÉS DE PRESSE PUBLIÉS AU TITRE DE L’INFORMATION PERMANENTE 17/03/2014 – Nominations au sein de la Direction générale du Groupe 18/03/2014 – Société Générale annonce sa volonté de se renforcer dans le capital de BOURSORAMA 21/03/2014 – Complément au rapport Pilier 3 publié dans le Document de référence le 4 mars 2014 : Risques de crédit 31/03/2014 – Communication des séries trimestrielles 2013 pro-forma 11/04/2014 – Acquisition de 7% du Capital de Rosbank 17/04/2014 – Rapport sur les principes et politiques de rémunération 2013 04/08/2014 – Mise à disposition de la deuxième actualisation du Document de Référence 2014 07/11/2014 – Troisième actualisation du Document de Référence 2014 07/11/2014 – Mise à disposition de la troisième actualisation du Document de Référence 2014 RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 04/08/2014 – Rapport financier semestriel 04/08/2014 – Communiqué de mise à disposition du rapport financier semestriel 07/05/2014 – Société Générale finalise l’acquisition de Newedge 07/05/2014 – Résultats du 1er trimestre 2014 13/05/2014 – Maintenir le rythme de notre transformation pour générer une croissance et une rentabilité durables 01/08/2014 – Résultats du 2ème trimestre 2014 06/11/2014 – Résultats du 3ème trimestre 2014 INFORMATION FINANCIÈRE TRIMESTRIELLE 20/05/2014 – Assemblé Générale annuelle mixte et conseil d’administration du 20 mai 2014 11/07/2014 – Nouveau capital social 26/10/2014 – Société Générale réussit l’exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assesment) au niveau européen : confirmation de la solidité financière du Groupe 12/02/2015 – Résultats de l’année 2014 et du 4e trimestre 2014 DÉCLARATIONS MENSUELLES DU NOMBRE TOTAL DE DROITS DE VOTE ET D’ACTIONS n 14 formulaires de déclaration 19/01/2015 – Société Générale : Evolution de la Gouvernance DESCRIPTIFS DES PROGRAMMES DE RACHAT D’ACTIONS ET BILANS DU CONTRAT DE LIQUIDITÉ 03/02/2015 – Société Générale recentre ses activités au Brésil 02/07/2014 – Bilan semestriel du contrat de liquidité 25/02/2015 – Société Générale accélère sa croissance dans l’assurance 05/01/2015 – Bilan semestriel du contrat de liquidité n n n n n n n n n n n RAPPORTS SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE n 04/03/2014 – Mise à disposition du rapport sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la gestion des risques HONORAIRES DES CONTROLEURS LÉGAUX n 04/03/2014 – Honoraires des contrôleurs légaux des comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET ACTUALISATIONS - RAPPORT FINANCIER ANNUEL 04/03/2014 – Document de Référence 2014 04/03/2014 – Mise à disposition du Document de Référence 2014 04/03/2014 – Mise à disposition du Rapport financier annuel 07/05/2014 – Première actualisation du Document de Référence 2014 07/05/2014 – Mise à disposition de la première actualisation du Document de Référence 2014 04/08/2014 – Deuxième actualisation du Document de Référence 2014 * Information complète disponible sur www.societegenerale.com, rubrique « Information réglementée ». 548 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE n n n n n n n n n n n n n n n n n n n n 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESILISTE DES INFORMATIONS RÉGLEMENTÉES PUBLIÉES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS Page 553 COMMUNIQUÉS DE MISE À DISPOSITION OU DE CONSULTATION DES INFORMATIONS RELATIVES AUX ASSEMBLÉES D’ACTIONNAIRES 18/04/2014 – Mise à disposition ou consultation des informations relatives à l’Assemblée générale mixte des actionnaires du 20 mai 2014 COMMUNIQUÉS RELATIFS AUX MODALITÉS DE MISE À DISPOSITION DE PROSPECTUS 19/03/2014 – Offre publique d’achat initiée par Société Générale visant les actions de Boursorama 17/04/2014 – Document d’information 2014 05/05/2014 – Note d’information AMF – Offre publique d’achat initiée par Société Générale visant les actions de Boursorama 05/05/2014 – Note d’information AMF – OPAS visant les actions de Boursorama – Document Autres Informations 27/05/2014 – Suite au succès de l’offre publique d’achat simplifiée sur les actions Boursorama, Société Générale annonce la mise en œuvre le 28 mai d’une procédure de retrait obligatoire au prix de 12 euros par action n n n n n n GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 549 LISTE DES INFORMATIONS RÉGLEMENTÉES PUBLIÉES AU COURS DES 12 DERNIERS MOISIACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESI7 Page 554 550 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 7IACTION, CAPITAL ET ÉLÉMENTS JURIDIQUESILISTE DES INFORMATIONS RÉGLEMENTÉES PUBLIÉES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS Page 555 1\. Responsable du Document de référence .................................552 2\. Attestation du responsable du Document de référence et du Rapport financier annuel .......................552 3\. Responsables du contrôle des comptes .......................................553 Commissaires aux comptes titulaires …………………………… 553 Commissaires aux comptes suppléants ………………………… 553 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 551 8RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Page 556 1 . R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E M. Frédéric Oudéa Président-Directeur général de Société Générale. 2 . AT T E S TAT O N D U R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E E T D U R A P P O R T F N A N C E R A N N U E L J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion (dont la table de concordance du rapport financier annuel au chapitre 9 indique le contenu) présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document. Les informations financières historiques présentées dans ce document ont fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux, figurant en pages 460 à 461 et 518 à 519 du présent document, ainsi que celles incorporées par référence pour les exercices 2012 et 2013, respectivement en pages 385 à 386 et 446 à 447 du Document de référence 2013 et en pages 376 à 377 et 434 à 435 du Document de référence 2014. Les rapports des contrôleurs légaux référant aux comptes consolidés 2014 et 2013 et aux comptes sociaux 2012 contiennent des observations. Paris, le 4 mars 2015 Le Président-Directeur général Frédéric Oudéa 552 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 8IRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEIATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL Page 557 3 . R E S P O N S A B L E S D U C O N T R Ô L E D E S C O M P T E S COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS Nom : Société Ernst & Young et Autres représentée par Mme Isabelle Santenac Adresse : 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie – Paris-La Défense 1 Date de nomination : 22 mai 2012 Durée du mandat en cours : 6 exercices Expiration de ce mandat : à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017\. Nom : Société Picarle et Associés Adresse : 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie – Paris-La Défense 1 Date de nomination : 22 mai 2012 Durée du mandat en cours : 6 exercices Nom : Société Deloitte et Associés représentée par M. Jean-Marc Mickeler Adresse : 185, avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex Date de 1re nomination : 18 avril 2003 Date de renouvellement : 22 mai 2012 Durée du mandat en cours : 6 exercices Expiration de ce mandat : à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017. Nom : Société BEAS Adresse : 7-9 Villa Houssay 92200 Neuilly-sur-Seine Date de nomination : 22 mai 2012 Durée du mandat en cours : 6 exercices Les sociétés Ernst & Young et Autres et Deloitte et Associés sont enregistrées comme Commissaires aux comptes auprès de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 553 RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESIRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEI8 Page 558 554 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 559 Table de concordance du Document de référence ...............................................556 Table de concordance du rapport financier annuel et du rapport de gestion .........................................................558 Table de concordance du rapport Pilier 3...............................................................................559 Index des tableaux du rapport Pilier 3 .............560 Table de concordance avec les recommandations de l’Enhanced Disclosure Task Force - EDTF ......................................562 Table de concordance RSE (article 225 - Grenelle II) ..........................................................564 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 555 9TABLES DE CONCORDANCE Page 560 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Rubriques Numéros de pages du Document de référence Informations financières historiques sélectionnées pour l’émetteur pour chaque exercice Chiffres clés p. 5 1\. 2\. 3\. 3.1. 3.2. 4\. 5\. 5.1. 5.2. 6\. 6.1. 6.2. 6.3. 6.4. 6.5. 7\. 7.1. 7.2. 8\. 8.1. 8.2. 9\. 9.1. 9.2. 10\. 10.1. 10.2. 10.3. 10.4. 10.5. 11\. 12\. 13\. 14\. 14.1. 14.2. 15\. 15.1. 15.2. PERSONNES RESPONSABLES CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires FACTEURS DE RISQUE INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR Histoire et évolution de la Société Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle Investissements APERÇU DES ACTIVITÉS Principales activités Principaux marchés Événements exceptionnels ORGANIGRAMME Description sommaire du Groupe Liste des filiales importantes Situation financière Résultat d’exploitation TRÉSORERIE ET CAPITAUX PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT Informations sur les capitaux de l’émetteur Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérations de l’émetteur Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagements visés aux points 5.2.3 et 8.1 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES INFORMATION SUR LES TENDANCES PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE Conseil d’administration et Direction générale Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la Direction générale RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES Montant de la rémunération versée et les avantages en nature Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages 556 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 552 553 NA NA NA 2 126-139 ; 144-291 4 ; 534 53 22-23 5 ; 42-45 5-23 ; 456-459 5 ; 22-23 27-41 ; 450-455 ; 508-517 54 ; 410 294-342 46-52 24-41 346-352 353 49-52 535 50-51 ; 54 NA 55-56 NA 76-98 85 99-123 446 9ITABLES DE CONCORDANCEITABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Page 561 Rubriques Numéros de pages du Document de référence 16\. 16.1. 16.2. 16.3. 16.4. 17\. 17.1. 17.2. 17.3. 18\. 18.1. 18.2. 18.3. 18.4. 19\. 20\. 20.1. 20.2. 20.3. 20.4. 20.5. 20.6. 20.7. 20.8. 20.9. 21\. 21.1. 21.2. 22\. 23\. 24\. 25\. n n OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTES 124-125 ; 446 ; 508-517 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION Date d’expiration du mandat actuel Contrats de service liant les membres des organes d’administration Informations sur le Comité de l’audit et le Comité de rémunération de l’émetteur Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise SALARIÉS Nombre de salariés Participations et stock-options des administrateurs Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur PRINCIPAUX ACTIONNAIRES Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote Droits de vote différents des actionnaires sus-visés Contrôle de l’émetteur Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR Vérification des informations financières historiques annuelles Informations financières historiques Informations financières proforma États financiers Date des dernières informations financières Informations financières intermédiaires Politique de distribution des dividendes Procédures judiciaires et d’arbitrage Changement significatif de la situation financière ou commerciale INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Capital social Acte constitutif et statuts CONTRATS IMPORTANTS INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 77-82 NA 94-96 87 313-327 77-81 ; 99-123 327 528-529 528-529 ; 535 528-529 NA 346 ; 464 NA 522-525 281-283 53 526-535 536-540 54 NA 535 346-459 ; 464-517; 557 NA 346-459 ; 464-517 140-141 ; 460-461 ; 518-519 22-23 ; 450-455 ; 508-517 En application de l’article 28 du Règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence : les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013, les rapports des Commissaires aux comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 380 à 433 et 266 à 375, aux pages 434 à 435 et 376 à 377 et aux pages 21 à 58 du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars 2014 sous le numéro D.14-0115 ; les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2012, les rapports des Commissaires aux comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 387 à 445 et 270 à 384, aux pages 446 à 447 et 385 à 386 et aux pages 37 à 74 du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars 2013 sous le numéro D. 13-0101. Les chapitres des Documents de référence D. 14-0115 et D. 13-0101 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent Document de référence. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 557 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEITABLES DE CONCORDANCEI9 Page 562 TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL ET DU RAPPORT DE GESTION En application de l’article 222-3 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, le rapport financier annuel mentionné au de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document de référence : Rapport financier annuel Attestation du responsable du document Rapport de gestion n Analyse des résultats, de la situation financière, des risques de la société-mère et de l’ensemble consolidé et liste des délégations en matière d’augmentation de capital (article L. 225-100 et L. 225-100-2 du Code de commerce) 5-19 ; 24-41 ; 46-48 ; 54-55 ; 144-291 ; 313-315 ; 402 ; 530-533 n Informations requises par l’article L. 225-100-3 du Code de commerce relative aux éléments susceptibles d’avoir une incidence sur l’offre publique n Informations relatives aux rachats d’actions (article L. 225-211 alinéa 2 du Code de commerce) n Informations relatives aux implantations et activités (article L. 511-45 du Code monétaire et financier) États Financiers n Comptes sociaux n Comptes consolidés n Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels n Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés N° de page 552 529 527-528 57-73 464-517 518-519 346-459 460-461 558 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 9ITABLES DE CONCORDANCEITABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL ET DU RAPPORT DE GESTION Page 563 TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT PILIER 3 Article CRR Thème Référence Document de référence Page Rendement des actifs Indicateurs clés des risques 0\. Objectifs et politique de gestion des risques 3.1 Structure et organes du gouvernement d’entreprise + 4.2 Gouvernance et dispositif de gestion des risques 436 (a)(b) 1\. Périmètre de consolidation 4.3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres Tableaux 1-2 + Note 46 aux Etats financiers + Non communiqué (confidentialité invoquée) 436 (c)(d)(e) 1\. Périmètre de consolidation Informations non publiées pour des raisons de confidentialité 144 76 155 163 450 162 169 198 162 198 272 233 247 255 284 261 233 144 203 201 255 247 2\. Fonds propres 4.3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 3\. Exigences de fonds propres 4.3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 4\. Exposition au risque de crédit de contrepartie 4.4 Les risques de crédit 5\. Coussins de fonds propres 4.3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 6\. Indicateurs d'importance systémique mondiale Site internet SG – Rubrique donnees-et-publications/ document-de-reference (pour 2013) 7\. Ajustements pour risque de crédit 4.4 Les risques de crédit 8\. Actifs grevés 4.9 Risque de liquidité 9\. Recours aux OEEC 4.5 Titrisation 10\. Exposition au risque de marché 4.6 Les risques de marché 11\. Risque opérationnel 4.7 Les risques opérationnels 12\. Expositions sur actions du portefeuille hors négociation 4.11 Risques liés aux actions 13\. Expositions au risque de taux 4.8 Les risques structurels de taux et de change d'intérêt pour des positions du portefeuille hors négociation 13\. Exposition aux positions de titrisation 4.5 Titrisation 14\. Politique de rémunération 1ère actualisation du DDR (prévisionnel) 15\. Levier 4.3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 16\. Utilisation de l'approche NI pour le risque de crédit 4.4 Les risques de crédit 17\. Utilisation de techniques 4.4 Les risques de crédit d'atténuation du risque de crédit 18\. Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel 4.7 Les risques opérationnels 19\. Utilisation de modèles internes 4.6 Les risques de marché de risque de marché GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 559 90 435 437 438 439 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT PILIER 3ITABLES DE CONCORDANCEI9 Page 564 INDEX DES TABLEAUX DU RAPPORT PILIER 3 N° Titre Différence entre périmètre comptable et périmètre prudentiel Rapprochement du bilan consolidé et du bilan comptable sous périmètre prudentiel Filiales exclues du périmètre prudentiel Montant total des instruments de dette assimilés aux fonds propres Tier 1 Évolution des dettes éligibles à la constitution des fonds propres Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité CRR/CRD4 non phasés Fonds propres prudentiels et ratio de solvabilité CRR/CRD4 (détail du tableau 6) Modèle transitoire pour la publication des informations sur les fonds propres Principales caractéristiques des instruments de fonds propres Flux des fonds propres prudentiels non phasés Déductions et retraitements prudentiels au titre de CRR/CRD4 (non phasés) Exigences en fonds propres et encours pondérés du Groupe Encours pondérés des risques CRR/CRD4 à fin décembre 2014 Contribution des principales filiales aux encours pondérés du groupe Synthèse du ratio de levier et passage du bilan comptable sur périmètre prudentiel à l’exposition levier Répartition des EAD par méthode bâloise Périmètre d’application de méthodes IRB et standard pour le Groupe Échelle de notation interne de société générale et correspondance avec celles des agences 204 - 242 Hors clientèle de détail - modèles et principales caractéristiques des modèles utilisés Comparaison des probabilités de défaut (PD) estimées et des valeurs réalisées hors clientèle de détail Comparaison des LGD* estimées et des valeurs réalisées - hors clientèle de détail Clientèle de détail - modèles et principales caractéristiques des modèles utilisés Comparaison des probabilités de défaut (PD) estimées et des valeurs réalisées clientèle de détail Comparaison des LGD estimées et des valeurs réalisées - clientèle de détail Couverture des encours douteux Catégories d’exposition Exposition au risque de crédit global, valeur exposée au risque (EAD) et exposition pondérée (RWA) par méthode et catégorie d’exposition Exposition au risque de crédit, valeur exposée au risque (EAD) et exposition pondérée (RWA) |de la clientèle de détail par méthode et catégorie d’exposition Exposition au risque de crédit et de contrepartie par méthode et catégorie d’exposition Valeur exposée au risque (EAD) de crédit et de contrepartie par méthode et catégorie d’exposition Sûretés personnelles (dérivés de crédit inclus) et réelles bilan et hors bilan par catégorie d’exposition Valeur exposée au risque (EAD) du portefeuille entreprises par secteur d’activité Valeur exposée au risque (EAD) par zone géographique et principaux pays par catégorie d’exposition 220 - 221 Valeur exposée au risque (EAD) par zone géographique et principaux pays de la clientèle de détail En approche IRB hors clientèle de détail, exposition au risque de crédit par maturité résiduelle 560 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 174 - 175 176 - 179 180 - 197 163 163 165 166 167 168 169 169 170 171 172 173 203 203 205 206 206 207 208 208 213 214 215 216 217 218 218 219 222 223 1 2 3 4 5 6 7 8 9 6a 6b 6c 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 9ITABLES DE CONCORDANCEIINDEX DES TABLEAUX DU RAPPORT PILIER 3 Page 565 N° 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 Titre Exposition au risque de crédit traitée en approche IRB, par catégorie d’exposition et notes internes (hors expositions en défaut) Exposition au risque de crédit de la clientèle de détail traitées en approche IRB, par catégorie d’exposition et notes internes (hors expositions en défaut) Exposition au risque de crédit traitée en méthode standard par catégorie d’exposition et notation (hors expositions en défaut) Risque de contrepartie par catégorie d’exposition Valeur exposée au risque (EAD) de contrepartie par zone géographique et principaux pays (exposition >1 Md EUR) En approche IRB, valeur exposée au risque (EAD) de contrepartie par notes internes Répartition des expositions non dépréciées avec impayés par catégorie d’exposition Expositions dépréciées du bilan et dépréciations par catégorie d’exposition et coût du risque Expositions dépréciées et dépréciations individuelles au bilan par méthode et par zone géographique et principaux pays Expositions dépréciées du bilan par secteur d’activité En approche IRB : pertes attendues (EL) à horizon d’un an par catégorie d’exposition (hors expositions en défaut) Encours totaux des positions titrisées par le groupe au 31.12.2014 et 2013 par catégorie d’exposition Encours de positions titrisées par le groupe dépréciés ou présentant des arriérés de paiement par catégorie d’exposition Actifs en attente de titrisation Positions de titrisations conservées ou acquises par type de sous-jacents dans le portefeuille bancaire Positions de titrisations conservées ou acquises par type de sous-jacents dans le portefeuille de négociation Positions de titrisations conservées ou acquises par région dans le portefeuille bancaire et le portefeuille de négociation Qualité des positions de titrisations conservées ou acquises 240 - 241 Positions de titrisation conservées ou acquises dans le portefeuille bancaire par approche et par pondération au 31.12.2014 Positions de titrisation conservées ou acquises dans le portefeuille bancaire par approche et par pondération au 31.12.2013 Positions de titrisations conservées ou acquises dans le portefeuille de négociation par pondération Exigences en fonds propres relatives aux titrisation conservées ou acquises, dans le portefeuille de négociation Expositions aux titrisations déduites des fonds propres par catégories d’exposition Exigences en fonds propres au titre du risque de marché Exigences en fonds propres par type de risque de marché Sensibilité à une variation des taux de +1 %, indiquée par maturité Gaps de taux par maturités au 31.12.2014 Sensibilité de la marge d’intérêt du Groupe Opérations en devises Sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 du groupe à une variation de la devise de 10 % (en points de base) Actions et participations dans le portefeuille bancaire Gains et pertes nets sur actions et participations du portefeuille bancaire Exigences en fonds propres liées aux actions et participations du portefeuille bancaire GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 561 Page 224 - 225 226 228 229 229 230 230 230 231 232 232 235 236 237 238 239 239 243 244 245 246 246 254 254 262 263 263 264 264 285 285 286 INDEX DES TABLEAUX DU RAPPORT PILIER 3ITABLES DE CONCORDANCEI9 Page 566 TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RECOMMANDATIONS DE L’ENHANCED DISCLOSURE TASK FORCE - EDTF Recommandation Détails Regroupement des informations sur les risques dans un rapport unique Chapitre 1 (description du Groupe, stratégie, présentation des métiers) Chapitre 2 (rapport de gestion, structure du bilan, évolutions récentes et perspectives) Chapitre 4 (risques, adéquation des fonds propres, Pilier 3) Définition des principaux termes et métriques utilisés Mise à disposition d’un glossaire des principaux termes utilisés Définitions en tant que de besoin dans les chapitres concernés Définition et classification des risques et perspectives sur les risques Définition des évolutions réglementaires et nouveaux ratios de référence 5 Gouvernance des risques \- risques de crédit \- risques de marché \- risques opérationnels Chiffres clés Typologie des risques Facteurs de risques Évolutions récentes et perspectives Ratio de capital Bâle 3 non phasé Étapes de phasage Coussin complémentaire GSIB Ratio de levier LCR NSFR Principes de gouvernance du Groupe (schéma de synthèse) Rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques Principes de pilotage des risques (schéma de synthèse) Risques de crédit Risques de marché Risques opérationnel Organisation et gouvernance du dispositif de gestion des risques Le programme « Enterprise Risk Management » Chiffres clés Groupe Description des métiers Chiffres clés des risques Appétit pour le risque Gouvernance de la gestion des risques Description générale Stress-tests de crédit Stress tests des risques de marché Exigences de fonds propres par type de risque Coussin complémentaire GSIB Culture risques Chiffres clés des métiers, appétit pour le risque, gestion des risques Dispositif de stress-tests Exigences de capital N° 1 2 3 4 6 7 8 9 10 Information sur la composition du capital réglementaire Rapprochement des données comptables et prudentielles 11 Évolution du capital prudentiel 12 Objectifs de capital prudentiel 13 Répartition des encours pondérés par métier Composition du capital réglementaire Détail des fonds propres prudentiels Rapprochement du bilan comptable et du bilan prudentiel Rapprochement du capital comptable et du capital prudentiel Graphique rapprochement du capital Tableau de flux des fonds propres prudentiels Commentaire qualitatif Informations sur les objectifs et contraintes de ratios (CET 1) Éléments réglementaires Graphique Informations complémentaires dans les analyses par type de risque (crédit, marché, opérationnel, etc.) 14 Tableau des RWA par méthode de calcul Encours pondérés du Groupe Risques de crédit Risques de marché 562 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Page 5 et s. 21 et s. 144 et s. 566 198 247 255 144-145 146 147 6 ; 55 144 167 162 144-162 271 271 76 87 126 134-155 198 247 255 155 158 5 9 144-145 158-159 126 et s. 156-157 158-159 199 251 170 162 168 174 163 168 50 169 172 55, 172 162, 167 145 170-171 170 198 et s. 247 et s. 9ITABLES DE CONCORDANCEITABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RECOMMANDATIONS DE L’EDTF Page 567 Recommandation Détails Tableau des risques de crédit par portefeuille bâlois Analyse des mouvements des RWA et besoins en fonds propres 17 Back testing 18 Réserve de liquidité 19 Actifs grevés 20 Bilan par échéances contractuelles 21 Stratégie de refinancement Détails apportés dans la section Risques de crédit du chapitre 4 Tableau risques de crédit (synthèse) Tableau risques de marché (synthèse) Tableau risques de marché (VAR par type de risque et évolution des exigences en fonds propres) Risques de crédit Risques de marché Commentaire qualitatif et quantitatif Réserve de liquidité (montant et composition) Actifs grevés Financements de marché (échéancier des émissions sécurisées) Passif et hors bilan : note 30 aux états financiers consolidés Bilan Situation d’endettement du Groupe, politique d’endettement Stratégie de refinancement Rapprochement des encours pondérés et des encours comptables pour les expositions sensibles aux risques de marché Information non communiquée Facteurs de risques structurels (sensibilité des positions structurelles aux facteurs de marché) Section risques structurels de taux et de change Note 23 des états financiers consolidés (avantages du personnel) Analyse de la VAR Principes de modélisation des risques de marché Méthodes de mesure du risque de marché 26 Structure du portefeuille de crédit Politique de dépréciation Provisions et dépréciations de crédit Organisation et gouvernance Méthodes d’évaluation et d’encadrement des risques Gouvernance Méthodes d’évaluation et d’encadrement des risques VAR et contrôle de la VAR Stress-tests, scénarii et résultats Chiffres clés Structure du portefeuille Données quantitatives Note 1 aux États financiers consolidés Politique de crédit Données quantitatives N° 15 16 22 23 24 25 27 28 29 30 Mouvements de provisions et dépréciations Risques de contrepartie sur opérations de marché États financiers consolidés, note 22 Couverture des engagements provisionnables Par catégorie d’exposition et par zone géographique Note n° 27 « Engagements » des états financiers consolidés Informations relatives aux sûretés et mesures de réduction des risques de contrepartie Couverture des risques de crédit : garanties et collatéraux, dérivés de crédit, mesures d’atténuation du risque, assurances crédit 201-203 31 Autres risques Description : typologie des risques Pilotage (synthèse) Risques opérationnels Risques structurels de taux et de change Risques de non-conformité, de réputation, risques juridiques Risques liés aux actions Risques stratégiques Risques liés à l’activité Risques liés aux activités d’assurance Risques environnementaux et sociaux 32 Analyse des pertes liées au risque opérationnel, y compris litiges et conformité Données quantitatives Risques et litiges Page 198 et s. 170-171 170-171 250-254 206-208 248 271 271 266 267 432 272-273 51 266-267 261 419 248-250 247 248 253 248 248-250 251-252 145 209-212 209-232 354-371 198-200 212-213 230 et s. 418 213 229 429 146 155 255 261 274 284 286 286 286 286 259 281 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 563 TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RECOMMANDATIONS DE L’EDTFITABLES DE CONCORDANCEI9 Page 568 TABLE DE CONCORDANCE RSE (ARTICLE 225 - GRENELLE II) INDICATEURS 1\. Informations sociales a) Emploi – L’effectif total et la répartition des salariés par sexe, âge, zone géographique – Les embauches et les licenciements – Les rémunérations et leur évolution b) Organisation du travail – L’organisation du temps de travail – L’absentéisme c) Relations sociales du personnel et de négociation avec celui-ci – Le bilan des accords collectifs d) Santé et sécurité – Les conditions de santé et de sécurité au travail (Stress \+ Santé + Bien- être) – Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et sécurité au travail – Les accidents du travail notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles – L’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation e) Formation (Développement des compétences) – Les politiques mises en œuvre en matière de formation – Le nombre total d’heures de formation f) Égalité de traitement – Les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes – Les mesures prises en faveur de l’égalité de l’emploi et de l’insertion des handicapés – La politique de lutte contre les discriminations g) Promotion et respect des stipulations des conventions de l’Organisation Internationale du Travail relatives – au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective – à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession – à l’élimination du travail forcé et obligatoire – à l’abolition effective du travail des enfants OÙ LES RETROUVER ? Page 313-314 ; 320 ; 321-322 314-315 326-327 326 326 323-324 324 324-325 324 326 maladies professionnelles : non significatifs dans l’activité exercée 316-317 316 320-321 322 319-322 ; 324 ; 335 323-324 319-322 ; 324 324 324 564 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 9ITABLES DE CONCORDANCEITABLE DE CONCORDANCE, ARTICLE 225 - GRENELLE II Page 569 INDICATEURS 2\. Informations environnementales a) Politique générale en matière environnementale OÙ LES RETROUVER ? Page – L’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement – Les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de l’environnement 298 ; 299 ; 328 295 ; 328 – Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours Pas de provisions b) Pollution et gestion des déchets – Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement – Les mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets – La prise en compte des nuisances sonores et de toute forme de pollution propre à l’activité c) Utilisation durable des ressources – La consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales – La consommation des matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation – La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables – L’utilisation des sols d) Changement climatique – Les rejets de gaz à effets de serre – L’adaptation aux conséquences du changement climatique 298 ; 299 ; 328 ; 330 329 ; 333 Non significatif dans l’activité exercée 329 ; 333 329 ; 333 En tant que société de services, Société Générale n’a pas d’activité de production. Sa consommation de matières premières n’est donc pas significative 329 ; 333 ; 308 Non significatif dans l’activité exercée 328 ; 329 ; 333 338 Les conséquences du changement climatique sur nos activités sont prises en compte dans le cadre de la gestion de nos risques opérationnels e) Protection de la biodiversité – Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité 298 3\. Informations relatives aux engagements sociétaux a) Impact territorial, économique et social de l’activité de la société – En matière d’emploi et de développement régional – Sur les populations riveraines et locales b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société – Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations – Les actions de partenariats ou de mécénat c) Sous-traitance et fournisseurs – La prise en compte dans la politique d’achats des enjeux sociaux et environnementaux – L’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale d) Loyauté des pratiques – Les actions engagées pour prévenir la corruption – Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs e) Autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme 300 ; 311 ; 335 298 ; 307 ; 308 295 ; 334 307 ; 334 331 331 276 ; 305 296 ; 303 ; 308 294 ; 298 ; 324 ; 331 GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 565 TABLE DE CONCORDANCE, ARTICLE 225 - GRENELLE IIITABLES DE CONCORDANCEI9 Page 570 G L O S S A R E D E S P R N C PA U X T E R M E S T E C H N Q U E S U T L S É S | TABLEAU DES ACRONYMES Acronyme Définition ABS CDS CDO CLO CMBS CRD CVaR EAD EL GSIB LCR LGD NSFR PD RMBS RWA SVaR VaR Asset-backed-securities Credit Default Swap Collaterallised Debt Obligation Collateralised Loan Obligation Commercial Mortgage Backed Securities Capital Requirement Directive Credit Value at Risk Exposure at default Expected Loss Liquidity Coverage Ratio Loss Given Default Net Stable Funding Ratio Probability of default Risk weighted assets Stressed Value at Risk Value at Risk Residential Mortgage backed securities Global Systemically Important Banks (voir SIFI) Glossaire Voir titrisation Voir titrisation Voir titrisation Voir titrisation Voir titrisation CRD Valeur en risque crédit Valeur exposée au risque Probabilité de défaut SIFI Ratio LCR Perte en cas de défaut Ratio NSFR Probabilité de défaut Voir titrisations Actifs risqués pondérés Valeur en risque stressée Valeur en Risque Actifs risqués pondérés-RWA (Risk Weighted Assets) : valeur de l’exposition multipliée par son taux de pondération en risque. Accord de compensation : contrat par lequel deux parties à un contrat financier (instrument financier à terme), un prêt de titres ou une pension, conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes familles d’opérations, soumises à différents contrats-cadres au moyen d’un contrat chapeau. Action : titre de capital émis par une société par actions, représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en assemblée générale. Appétit pour le risque : niveau de risque, par nature et par métier, que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. L’appétit pour le risque s’exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs. L’exercice d’Appétit Pour le Risque constitue un des outils de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe. Asset Backed Securities (ABS) : voir titrisation. Assureurs Monoline : société d’assurance participant à une opération de rehaussement de crédit, et qui apporte sa garantie dans le cadre d’une émission de titres de dette (exemple : opération de titrisation), en vue d’améliorer la notation de l’émission. Autocontrôle : part détenue par une société dans son propre capital par l’intermédiaire d’une ou plusieurs autres sociétés dont elle détient directement ou indirectement le contrôle. Les actions d’autocontrôle sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le calcul du bénéfice par action. Autodétention : part de capital détenue par la société notamment dans le cadre du programme de Rachat d’Actions. Les actions d’autodétention sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le calcul du bénéfice par action, à l’exception des titres détenus dans le cadre du contrat de liquidité. Bâle 1 (les Accords de) : dispositif prudentiel établi en 1988 par le Comité de Bâle, visant à assurer la solvabilité et la stabilité du système bancaire international en fixant une limite minimale et standardisée au niveau international au montant de fonds propres des banques. Il instaure notamment un ratio minimal de fonds propres sur le total des risques portés par la banque qui doit être supérieur à 8 %. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Bâle 2 (les Accords de) : dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel des banques. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Bâle 3 (les Accords de) : nouvelle évolution des standards prudentiels bancaires qui a intégré les enseignements de la crise financière de 2007-2008. Ils complètent les accords de Bâle 2 en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Les accords de Bâle 3 sont déclinés en Europe dans la Directive 2013/36/UE (la « CRD4 ») et le Règlement 575/2013 (le « CRR ») qui sont en vigueur depuis le 1er janvier 2014. 566 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GLOSSAIRE Page 571 Bénéfice Net Par Action : ratio du bénéfice net de l’entreprise (retraité de la rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments de capitaux propres) sur le nombre moyen pondéré d’actions en circulation. Fonds propres Common Equity Tier 1 : fonds propres de base de catégorie 1 de l’établissement qui incluent principalement le capital social, les primes d’émission associées et les réserves, minorés de déductions réglementaires. Coefficient d’exploitation : ratio (Produit Net Bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB. la part du PNB indiquant Fonds propres Tier 1 : constitués des fonds propres de base de catégorie 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1. Ces derniers correspondent aux instruments de dette perpétuelle sans incitation au remboursement, minorés de déductions réglementaires. Collatéral : actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Collateralised debt Obligation (CDO) : voir titrisation. Collateralised Loan Obligation (CLO) : voir titrisation. Commercial mortgage backed securities (CMBS) : voir titrisation. Comprehensive Risk Measurement (CRM) : charge en capital additionnelle à l’IRC (Incremental Risk Charge) pour le portefeuille de corrélation des activités de crédit tenant compte des risques de prix spécifiques (spread, corrélation, recouvrement, etc.). La CRM est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables. Coût du risque en point de base : le coût du risque en point de base est calculé en rapportant la charge nette du risque commercial aux encours de crédit de début de période. Credit Default Swaps (CDS) : mécanisme d’assurance contre le risque de crédit sous forme d’un contrat financier bilatéral, par lequel un acheteur de protection paie périodiquement une prime à un vendeur de protection qui promet de compenser les pertes sur un actif de référence (titre de dette souveraine, d’institution financière ou d’entreprise) en cas d’événement de crédit (faillite, défaut de paiement, moratoire, restructuration. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). CRD 3 : directive européenne sur les exigences en fonds propres, intégrant les dispositions dites Bâle 2 et 2.5, notamment au titre du risque de marché : amélioration de la prise en compte du risque de défaut et de migration de notation des actifs figurant dans le portefeuille de négociation (actifs tranchés et non tranchés) et réduction du caractère procyclique de la Valeur en Risque (voir définition). CRD4/CRR (Capital Requirement Regulation) : la Directive 2013/36/UE (la « CRD4 ») et le Règlement (UE) N° 575/2013 (le « CRR ») constituent le corpus des textes transposant Bâle 3 en Europe. Ils définissent ainsi la réglementation européenne relative aux ratios de solvabilité, de grands risques, de levier et de liquidité et sont complétés par les standards techniques de l’Autorité Bancaire Européenne (« ABE »). Décotes (haircut) : pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché). L’importance de la décote reflète le risque perçu. Dépréciation : constatation comptable d’une moins-value probable sur un actif. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Dérivé : un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier (actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières, denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…). Les contrats dérivés cotés sont appelés futures. Émission structurée ou produit structuré : instrument financier combinant un produit obligataire et un instrument (une option par exemple) permettait de s’exposer sur toute sorte d’actif (actions, devises, taux, matières premières). Les instruments peuvent être assortis d’une garantie, totale ou partielle, du capital investi. Le terme « produit structuré » ou « émission structurée » désigne également dans un autre registre des titres résultant d’opérations de titrisation, pour lesquels une hiérarchisation du rang des porteurs est organisée. Fonds propres Tier 2 : principalement de titres subordonnés minorés de déductions réglementaires. fonds propres complémentaires constitués Incremental Risk Charge (IRC) : charge en capital exigée au titre du risque de changements de rating et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de dette du portefeuille de trading (bonds et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables. Internal Capital Adequacy Assessment Process (ICAAP) : processus prévu dans le Pilier de l’Accord de Bâle, par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble des risques encourus. Investment grade : notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous- jacente. Une notation de BB+/Ba1 et en dessous qualifie les instruments Non Investment Grade. Juste valeur : montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de marché normales. Liquidité : pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) : ce ratio vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant 30 jours de crise, sans soutien des banques centrales. (Source : texte bâlois de décembre 2010). Mezzanine : forme de financement se situant entre les actions et la dette. En terme de rang, la dette mezzanine est subordonnée à la dette dite « senior », mais reste senior par rapport aux actions. Notation : évaluation, par une agence de notation financière (Moody’s, Fitch Ratings, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital. (Source : GLOSSAIRE BANQUE DE FRANCE - DOCUMENTS ET DÉBATS - N° 4 - MAI 2012). Ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) : ce ratio vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période de 1 an, a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs. (Source : texte bâlois de décembre 2010) Obligation : une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous la forme d’un titre, qui est négociable et qui dans une même émission, confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du secteur public ou l’État). Perte attendue (Expected losses\- EL) : perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque telles que les sûretés réelles. Perte en cas de défaut (Loss Given Default\- LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut. Probabilité de défaut (PD) : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an. Ratio Global ou Ratio de Solvabilité : rapport entre les fonds propres globaux (Tier 1 et Tier 2) et les actifs risqués pondérés. GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I 567 GLOSSAIRE Page 572 Ratio Common Equity Tier 1 : rapport entre les fonds propres « Common Equity tier 1 » et les actifs pondérés par les risques, selon les règles CRD4/ CRR. Les fonds propres Common equity Tier 1 ont une définition plus restrictive que dans l’ancien référentiel CRD3 (Bâle 2). Ratio Core Tier 1 : rapport entre les fonds propres Core Tier One et les actifs risqués pondérés, selon les règles Bâle 2 et leur évolution dite Bâle 2.5. Ratio de levier : le ratio de levier est un ratio qui se veut simple et qui vise à encadrer la taille du bilan des établissements. Pour ce faire, le ratio de levier met en rapport les fonds propres prudentiels de catégorie 1 (Tier One) et le bilan/hors bilan comptables, après retraitements de certains postes. Une nouvelle définition du Ratio de levier a été mise en œuvre dans le cadre de l’application du règlement CRR. Ratio Tier 1 : rapport entre les fonds propres Tier One et les actifs risqués pondérés. Residential mortgage backed securities (RMBS) : voir titrisation. Re-titrisation : la titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée. ROE (Return On Equity) : rapport entre le résultat net retraité de la rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments de capitaux propres et les capitaux propres comptables retraités (notamment des titres hybrides), qui permet de mesurer la rentabilité des capitaux. Risque assurance : il s’agit, au-delà de la gestion des risques actif/passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change), du risque de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance-vie et dommage, y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (par exemple : séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorisme ou conflits militaires). Risque de crédit et de contrepartie : risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation. Risque de marché : risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt, ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tous autres actifs, tels que les actifs immobiliers. Risques opérationnels risques comptables et environnementaux) : risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs. (y compris les Risque structurel de taux d’intérêt et de change : risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre. Risque de transformation : apparaît dès lors que des actifs sont financés par des ressources dont la maturité est différente. De par leur activité traditionnelle consistant à transformer des ressources dont la maturité est courte en des emplois de durées plus longues, les banques sont naturellement confrontées au risque de transformation qui entraîne lui-même un risque d’illiquidité et de taux d’intérêt. On parle de transformation quand les actifs ont une maturité plus longue que les passifs et d’anti-transformation dès lors que des actifs sont financés par des ressources dont la maturité est plus longue. SIFIs (Systemically Important Financial Institutions) : le Financial Stability Board (FSB) coordonne l’ensemble des mesures visant à réduire l’aléa moral et les risques du système financier mondial posés par les institutions systémiques (G-SIFI ou Globally Systemically Important Financial Institutions ou encore GSIB - Global Systemically Important Banks). Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du Comité de Bâle énoncées dans le document « Global systemically important banks : Assessment methodology and the additional loss absorbency requirement » et sont identifiées dans une liste qui a été publiée en novembre 2011. Cette liste est mise à jour par le FSB chaque année en novembre. les établissements classés GSIB se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital. 568 I DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2015 I GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Stress tests de marché : pour l’évaluation des risques de marché, parallèlement au modèle interne de VaR et SVaR, le Groupe calcule une mesure de ses risques en stress test de marché, pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles, qui s’appuie sur 26 scenarii historiques, ainsi que sur 8 scenarii théoriques. Sûreté personnelle : représentée par le cautionnement, la garantie autonome ou la lettre d’intention. Celui qui se rend caution d’une obligation se soumet envers le créancier à satisfaire à cette obligation, si le débiteur n’y satisfait pas lui-même. La garantie autonome est l’engagement par lequel le garant s’oblige, en considération d’une obligation souscrite par un tiers, à verser une somme soit à première demande, soit suivant des modalités convenues. La lettre d’intention est l’engagement de faire ou de ne pas faire ayant pour objet le soutien apporté à un débiteur dans l’exécution de son obligation. Sûreté réelle : garanties pouvant être constituées d’actifs prenant la forme de biens corporels ou incorporels, mobiliers ou immobiliers, tels que des matières premières, des métaux précieux, des sommes d’argent, des instruments financiers ou des contrats d’assurance. Taux de pondération en risque : pourcentage de pondération des expositions qui s’applique à une exposition particulière afin de déterminer l’encours pondéré correspondant. Titrisation : opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres (tranches). Tous les produits ci-dessous sont considérés comme de la titrisation, la différence entre eux est le sous-jacent : ABS : titres adossés à un panier d’actifs financiers. CDO : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches). CLO : CDO adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts bancaires. CMBS : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts immobiliers d’entreprises donnant lieu à une hypothèque. RMBS : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles. Valeur en Risque (VaR - Value at Risk) : indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe, en particulier dans ses activités de trading (VaR à 99 % conforme au modèle interne réglementaire). Elle correspond au plus grand risque obtenu après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables sur un an d’historique. Dans le cadre décrit ci-dessus, elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués. Valeur en risque crédit (CVaR - Credit Value at Risk) : montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle. Valeur en risque stressée (SVaR - Stressed Value at Risk) : identique à celle de l’approche VaR, la méthode calcul consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1-jour » et un intervalle de confiance à 99 %. Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scenarii de variation journalière de l’année glissante, la VaR stressée utilise une fenêtre historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions financières significatives. Valeur exposée au risque (EAD - Exposure at default) : exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors bilan. Les expositions hors bilan sont converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion internes ou réglementaires (hypothèse de tirage). GLOSSAIRE Page 573 SITE INTERNET : WWW.SOCIETEGENERALE.COM RELATIONS INVESTISSEURS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES Création et Réalisation Société Générale SIOP/DSI/PLT/IMP SG Publishing Services Téléphone : 33 (0) 1 42 14 47 72 investor.relations@socgen.com RELATIONS PRESSE Téléphone : 33 (0) 1 42 14 67 02 DIRECTION DE LA COMMUNICATION Adresse postale : Tours Société Générale 75886 – Paris Cedex 18 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Siège social : 29, Bd Haussmann – 75009 Paris Téléphone : 33 (0) 1 42 14 20 00 Société anonyme fondée en 1864 Capital : 1 006 509 557,50 EUR 552 120 222 RCS Paris Imprimé en France sur du papier issu de forêts gérées durablement Ce label distingue les documents de référence les plus transparents selon les critères du Classement Annuel de la Transparence.