W e l c o m e i m e n t a t i o n R e v o l u t i o n D O C U M E N T D E R É F É R E N C E R A P P O R T F I N A N C I E R A N N U E L 5.1 Démarche de Danone en matière 5.2 Informations relatives aux performances sociale, par les Administrateurs et les candidats 6.4 Détail des plans de rémunération 6.6 Contrôle interne et gestion des risques 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 7.1 Capital social de la Société 7.2 Actions et calls DANONE détenus par la Société et ses filiales 7.5 Dividendes versés par la Société 7.6 Assemblée Générale, droits de vote 7.7 Franchissement de seuils, actions et cessions au 31 décembre 2016 et évolution au cours 7.9 Marché des titres de la Société 7.10 Éléments susceptibles d’avoir une incidence 1.2 Informations sur le Document de Référence 2.4 Description et stratégie des Métiers 2.6 Organigramme simplifié au 31 décembre 2016 3.1 Aperçu des activités en 2016 3.4 Examen du bilan et de la sécurité financière 3.8 Projet d’acquisition de WhiteWave Information financière pro forma consolidée non auditée 4.2 Comptes individuels de Danone SA, 4.3 Informations provenant de tiers, déclarations En écrivant un Manifesto, nous renforçons notre double engagement pour le succès de notre business et le progrès social, et nous reconnaissons que travailler à des choix et des modes de vies plus sains va de pair avec la santé et le bien-être de nos communautés. Ce Manifesto incarne notre engagement à construire une révolution de l’alimentation pour la santé de Danone, de notre planète et de tout notre écosystème, et pour la santé des générations présentes et à venir… Chez Danone, nous sommes convaincus que... POUR CHACUN D’ENTRE NOUS, LA SANTÉ EST UN La santé est un état général de bien-être qui implique le corps autant que l’esprit, qui relève autant des sensations que des émotions. alimentation saine est essentiel pour construire et préserver notre santé et notre bien-être. L’existence de ce lien étroit entre alimenta- tion et santé est ancrée depuis toujours dans la plupart des civilisations LA SANTÉ N’EST RIEN SANS LE Sans envie et joie, impossible de se nourrir ou de continuer à se nourrir sainement. Le plaisir à travers l’alimentation est la condition préalable à tout mode de vie sain. L’idée d’une alimentation saine ne se résume pas aux besoins nutritionnels et au goût. Sa richesse est partie intégrante de chaque culture, immanquablement différente et toujours spécifique, elle mérite qu’on prenne le temps de la comprendre. LA RICHESSE DES NATIONS SE DÉVELOPPE AVEC Tous les aliments que nous mangeons dépendent du sol où ils ont poussé, du sol dont ils se sont nourris. En tant que jardinier de cette planète, nous avons le devoir de veiller à ces ressources produit brut de la nature. C’est le résultat d’une entreprise humaine, combinant progrès technologique et compréhension profonde de sa Des solutions vont émerger pour servir cette génération et les suivantes en apportant une alimentation saine et accessible ainsi que de l’eau potable au plus grand nombre à travers ŒUVRER POUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE tenons aux côtés de nos collaborateurs et de nos consommateurs, en encourageant l’adoption d’une alimentation et de modes de vie capables de chacun de nos produits et services, et nous nous portons garants de leur qualité et de leur intégrité, quel que soit le choix du consommateur et la provenance du produit ou du service. INDIVIDU, À TOUT ÂGE, AVEC PLAISIR de produits et services, nous nous engageons à répondre aux besoins et désirs de chaque personne à chaque moment clé de la vie, en encourageant l’adoption de modes d’alimentation équilibrés ou en chaque culture a le droit de préserver sa propre manière de se nourrir et de concevoir le bien-être, en offrant des produits inspirés et développés à partir de besoins locaux. semble à préserver une planète saine et consacrerons toute notre énergie à protéger la richesse de la vie et la diversité de la nature, sous toutes ses formes et dans tous ses écosystèmes. QUI EST INVENTÉ ET CE QU’IL RESTE À INVENTER Nous respectons constamment notre obligation de préparer le futur à travers des solutions nouvelles et durables d’alimentation saine et d’accès à l’eau potable pour le plus grand nombre, tout en créant des liens avec les communautés et les parties prenantes. Nous restons à l’avant-garde PAS SEULS, MAIS AVEC DES PARTENAIRES Nous restons convaincus qu’il est préférable de marcher ensemble que seuls dans notre quête commune pour une meilleure santé par une meilleure alimentation pour le plus grand nombre. Nous le faisons en tissant des liens privilégiés avec des consommateurs et de communautés de plus en plus nombreux. SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 163 973 000 EUROS SIÈGE SOCIAL : 17, BOULEVARD HAUSSMANN, 75009 PARIS Le présent Document de Référence contient l’ensemble des éléments du Rapport Financier Annuel. Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 17 mars 2017, conformément à l’article 212-13 de son Règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opé- ration visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de son signataire. Des exemplaires du présent Document de Référence sont disponibles auprès de Danone : 17, boulevard Haussmann 75009 Paris, sur le site Internet de Danone : www.danone.com et sur le site Internet de l’Autorité des Marchés Financiers : www.amf-france.org Version PDF accessible aux personnes déficientes visuelles sur www.danone.com “L’intégration prochaine de WhiteWave va nous permettre d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de Danone et d’accélérer fortement notre capacité à mener notre révolution de l’alimentation. En 2016, nous avons réalisé une performance solide, avec une croissance très forte du BNPA courant, malgré un redressement des Produits Laitiers Frais en Europe plus lent que prévu ainsi qu’une forte volatilité sur nos marchés. Ces défis nous engagent à développer plus encore notre capacité à saisir les opportunités de croissance et à améliorer notre efficacité. Les changements dans notre organisation annoncés en ce début d'année favoriseront la collaboration transversale et la délégation au sein de l’entreprise. Nous serons ainsi encore plus proches de nos consommateurs, plus agiles pour générer de la croissance, et plus disciplinés dans l’allocation de nos ressources. D’une part, j’ai décidé de lancer un programme global d’efficacité radicalement nouveau, dont l’objectif est d’améliorer nos modes opératoires et de mieux piloter nos dépenses dans la durée. D’autre part, alimentés par les gains d’efficacité générés, notre nouveau moteur intégré de croissance et d’innovation permettra graduellement à nos marques d’entrer dans une nouvelle relation avec leurs communautés de consommateurs, au plus près de leurs attentes. C’est le cœur de notre révolution de Au-delà des bénéfices de l’acquisition prochaine de WhiteWave, ce découplage dans notre stratégie de croissance à moyen terme et d’efficacité à court terme nous permettra, grâce à une gestion cohérente de l’allocation de nos ressources, d’atteindre nos objectifs financiers de court et moyen terme. Au nom du Comité Exécutif, je voudrais exprimer ma gratitude à l’ensemble des équipes de Danone, qui travaillent chaque jour pour proposer des produits sains et de qualité : meilleurs pour notre santé, meilleurs pour Emmanuel FABER, Directeur Général de Danone • Réduction de l’intensité carbone (a) de 50,1 % (b) entre 2008 et 2016 • Réduction de la consommation d’eau de 1,3 % en 2016 (c) • Classé dans les principaux indices de responsabilité sociale : Dow Jones Sustainability Index, Ethibel Sustainability Index, MSCI et Vigeo (a) Gramme de CO2 équivalent par kilo de produits vendus. (b) À périmètre d’activité constant, à méthodologie constante et sur le périmètre d’émission sous la responsabilité directe de Danone (emballages, activités industrielles, logistique et fin de vie). (c) Liée au processus industriel des sites, à périmètre comparable et méthodologie constante. Free cash-flow hors éléments exceptionnels (a) (b) (b) Indicateur non défini par les normes IFRS, voir définition au paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS. Numéro d’inscription au Registre du commerce Date de commencement d’activité et durée de la Société Information sur les succursales en application de l’article Attestation du responsable du Document de Référence PrÉseNtaTioN de l’ÉmeTteUr et inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce La dénomination sociale de la société est “Danone” (ci-après la “Société”), depuis sa modification votée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2009 (anciennement “Groupe Danone”). Numéro d’inscription au Registre du commerce et des sociétés La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 552 032 534. Le code APE de la Société est le 7010Z. Il correspond à l’activité des sièges sociaux. Date de commencement d’activité et durée de la Société La Société a débuté son activité le 1er janvier 1908. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 avril 2013 a prorogé la durée de la Société Le siège social de la Société est situé 17, boulevard Haussmann, à Paris (75009), France. Le numéro de téléphone du siège social est le +33 (0)1 44 35 20 20. Information sur les succursales en application de l’article L.232-1 La Société dispose d’une succursale (établissement secondaire) au 152, boulevard Victor Hugo, à Saint-Ouen (93487), France. La Société, de forme société anonyme à Conseil d’Administration, est soumise aux dispositions du livre du Code de commerce. Aux termes de l’article 2 des statuts, Danone a pour objet, directe- ment ou indirectement, en France et en tous pays : • l’industrie et le commerce de tous produits alimentaires ; • la réalisation de toutes opérations financières et la gestion de tous droits mobiliers et titres, cotés ou non, français ou étrangers, l’acquisition et la gestion de tous biens et droits immobiliers. La Société pourra, généralement, faire toutes opérations mobi- lières, immobilières, industrielles, commerciales et financières se rattachant directement ou indirectement ou pouvant être utiles, à un titre quelconque, à la Société pour son objet. Elle pourra agir directement ou indirectement et faire ces opérations sous quelque forme que ce soit, pour son compte ou pour le compte de tiers, et soit seule, soit en participation, association, groupement ou sociétés, avec toutes autres personnes ou sociétés. Elle pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés et affaires françaises et étrangères, quel qu’en soit l’objet, par création de sociétés spéciales, au moyen d’apport ou souscription, par acquisition d’actions, obligations ou autres titres et de tous droits sociaux et, généralement, par toutes formes Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes Tour First, 1, place des Saisons TSA 14444 92037 Paris-La Défense Cedex Représenté par Jeanne BOILLET et Pierre-Henri PAGNON Représenté par Anik CHAUMARTIN et François JAUMAIN Date de début du premier mandat : 22 avril 2010 Date de début du premier mandat : 21 mai 1992 Date d’expiration des mandats : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 Date d’expiration des mandats : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 PrÉseNtaTioN de l’ÉmeTteUr et inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce 1.2 inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce Tour First, 1, place des Saisons TSA 14444 92037 Paris-La Défense Cedex Date de début du premier mandat : 22 avril 2010 Date de début du premier mandat : 28 avril 2016 Date d’expiration des mandats : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 Date d’expiration des mandats : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 1.2 INFORMATIONS SUR LE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Les informations financières présentées à la section Chiffres clés sont extraites du paragraphe 3 Activités de Danone en 2016 et pers- pectives 2017 et des comptes consolidés de Danone de l’exercice 2016 préparés conformément aux normes IFRS. Les comptes consolidés de l’exercice 2016 et leurs Annexes sont présentés au paragraphe 4.1 Comptes consolidés et Annexes aux Sauf mention contraire, toutes les références mentionnées ci-après correspondent aux éléments suivants : Toutes les références à la zone “ALMA” concernent la zone géographique regroupant l’Asie-Pacifique, l’Amérique Latine, le Moyen-Orient et l’Afrique (Asia-Pacific/Latin America/Middle-East/Africa) ; Toutes les références à la zone “Amérique du Nord” concernent les États-Unis et le Canada ; Toutes les références aux “calls DANONE” concernent les options d’achats DANONE détenues par la Société en couverture de certains des plans de stock-options décrits au paragraphe 7.2 Actions et calls DANONE détenus par la Société et ses filiales ; Toutes les références au “Chiffre d’affaires” correspondent au chiffre d’affaires net consolidé de Toutes les références aux comptes consolidés et à leurs Annexes concernent les comptes consolidés Toutes les références à “Danone”, l’“Entreprise” ou au “Groupe” concernent la Société et ses filiales Toutes les références au “Document de Référence” concernent le Document de Référence de Danone ; Toutes les références aux “Eaux”, à l’activité ou à un marché d’eaux concernent les eaux embouteillées, les eaux vendues dans des grands contenants (eaux en bonbonne) et dans des petits Toutes les références à l’“Entreprise”, au “Groupe”, ou à “Danone”, concernent la Société et ses filiales Europe hors CEI et incluant la Turquie ; Toutes les références aux GPS (Group performance shares) concernent les actions sous conditions de performance attribuées à certains salariés et aux dirigeants mandataires sociaux décrites au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle ; Toutes les références aux GPU (Group performance units) concernent la rémunération variable pluriannuelle décrite au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle ; Toutes les références au “Groupe”, à l’“Entreprise”, ou à “Danone”, concernent la Société et ses filiales Toutes les références aux “marchés” de produits en particulier, ou aux parts de marché, concernent les marchés de produits emballés, et excluent les produits qui peuvent être commercialisés ou vendus Toutes les références à un “Métier” ou aux “Métiers” concernent l’une ou les activités Produits Laitiers Frais, Eaux, Nutrition Infantile et Nutrition Médicale de Danone ; PrÉseNtaTioN de l’ÉmeTteUr et inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce 1.2 inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce Toutes les références à la “Nutrition Infantile”, à l’activité ou à un marché de nutrition infantile concernent les laits infantiles (laits en poudre, laits de croissance), les desserts lactés et fruités, les céréales, les pots et les plats cuisinés pour bébés ; Toutes les références à la “Nutrition Médicale”, à l’activité ou à un marché de nutrition médicale concernent les produits de nutrition clinique adulte ou pédiatrique orale ou par sonde en cas de dénutrition associée ou non à une pathologie ; Toutes les références aux “options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle” concernent les options de vente accordées par Danone à certains actionnaires minoritaires sur tout ou partie de leur participation dans certaines de ses filiales consolidées décrites au paragraphe 3.4 Examen du bilan et de la sécurité financière ; Toutes les références aux parts de marché ou aux positions de Danone sur le marché sont issues d’études de marché et de bases de données externes fournies notamment par les instituts Nielsen, Les informations relatives aux parts de marché et aux positions sur le marché sont basées sur les ventes en valeur ; Toutes les références aux “pays émergents” concernent les pays autres que les pays matures et dans lesquels Danone est présent ; Toutes les références aux “pays matures” concernent les pays d’Europe occidentale (notamment la France et l’Europe du Sud avec l’Espagne, l’Italie et le Portugal), d’Amérique du Nord, le Japon, Toutes les références aux “Produits Laitiers Frais”, à l’activité ou à un marché de produits laitiers frais concernent les produits laitiers conditionnés et excluent la crème et le beurre ; Toutes les références à la “Société”, concernent l’émetteur Danone ; Toutes les références aux stock-options concernent les options d’achats DANONE attribuées à certains salariés et aux dirigeants mandataires sociaux décrites au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle ; Toutes les références à la valeur des GPS et des stock-options concernent la juste valeur de ces actions et options, calculée à la date d’attribution en application de la norme IFRS 2 ; Toutes les références à “WhiteWave”, concernent la société The WhiteWave Foods Company. En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission européenne du 29 avril 2004 et du paragraphe 36 de la norme IAS 1, Présentation des états financiers, qui précise que doivent être présentées au minimum des informations comparatives au titre de l’exercice précédent, le présent Document de Référence incorpore par référence les informations suivantes : • les comptes consolidés et le rapport des Commissaires aux comptes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2014 figurant aux pages 73 à 152 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 19 mars 2015 sous le numéro de dépôt D.15-0176 ; • les comptes annuels et le rapport des Commissaires aux comptes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2014 figurant aux pages 153 à 173 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF le • les informations financières clés, le rapport sur la gestion du Groupe et l’ensemble des informations non financières relatifs et 41 à 64 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF • les comptes consolidés et le rapport des Commissaires aux comptes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2015 figurant aux pages 72 à 143 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 17 mars 2016 sous le numéro de dépôt D.16-0156 ; • les comptes annuels et le rapport des Commissaires aux comptes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2015 figurant aux pages 144 à 165 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF le • les informations financières clés, le rapport sur la gestion du Groupe et l’ensemble des informations non financières relatifs et 46 à 65 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF PrÉseNtaTioN de l’ÉmeTteUr et inForMatIonS suR le doCumEnt de rÉfÉreNce 1.3 PeRsoNne reSPoNsable du doCumEnt de rÉfÉreNce 1.3 PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Attestation du responsable du Document de Référence “J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion référencé dans la table de concordance figurant en Annexes du présent Document de Référence présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document de Référence ainsi qu’à la lecture Racines de l’Entreprise : du verre à l’alimentaire 1990-1996 : cap sur le monde 1996-2007 : recentrage sur l’alimentation santé 2007-2014 : accélération du développement international Depuis 2014 : vers une croissance forte, durable et rentable Une gestion des ressources stratégiques par cycle Vers une croissance forte, rentable et durable Principales sociétés consolidées par intégration globale et non détenues à 100 % Politique d’identification et de contrôle des risques Description des principaux facteurs de risques ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Racines de l’Entreprise : du verre à l’alimentaire Les origines de Danone remontent à 1966, lorsque la fusion de deux sociétés verrières françaises, Glaces de Boussois et Verrerie Souchon Neuvesel, donne naissance à la société Boussois Souchon Neuvesel (“BSN”). À partir de 1970, BSN engage une stratégie de diversification dans l’alimentaire en rachetant successivement trois des principaux clients de son activité de Verre d’Emballage : les Brasseries Kronenbourg, la Société Européenne de Brasseries et la Société Anonyme des Eaux Minérales d’Évian. À la suite de ces acquisitions, BSN devient le leader français de la bière, des eaux Au cours des années 70 et 80, le groupe BSN, après avoir cédé son activité de verre plat, concentre son développement sur l’ali- mentaire et les boissons, principalement en Europe occidentale. Il acquiert notamment des brasseries, Générale Biscuit, une société holding française détenant LU et d’autres marques de biscuits en 1990-1996 : cap sur le monde Au début des années 90, le groupe BSN adopte une stratégie de consolidation des positions acquises au cours des années précédentes en Europe occidentale, permettant le développement de synergies. En France par exemple, BSN acquiert Volvic afin de renforcer sa position dans les activités d’eau en bouteille. À la même période, l’Entreprise pose les jalons de son développement international en procédant à un grand nombre d’acquisitions et de constitutions de joint-ventures hors d’Europe occidentale (en Asie-Pacifique, en En 1972, Antoine RIBOUD, alors Président Directeur Général de BSN, pose les bases du “double projet économique et social”, dans lequel s’ancre depuis la stratégie de l’Entreprise. Un an plus tard, en 1973, BSN fusionne avec Gervais Danone, un groupe alimentaire français de produits laitiers et de pâtes, devenant ainsi le premier Europe, les filiales “biscuits” de Nabisco Inc. mais aussi Galbani, le premier fabricant de fromage en Italie. Le groupe BSN devient ainsi le troisième groupe agroalimentaire diversifié européen et le premier en France, en Italie et en Espagne. Amérique Latine et en Europe de l’Est, ainsi que sur des marchés spécifiques comme l’Afrique du Sud et le Moyen-Orient). Pour affirmer son statut de groupe international de l’agroalimen- taire et des boissons, l’Entreprise décide, en 1994, de renommer la société mère BSN en “Groupe Danone” (par la suite, en 2009, les actionnaires approuveront le changement de dénomination sociale de la société mère Groupe Danone en “Danone”). 1996-2007 : recentrage sur l’alimentation santé À partir de 1997, l’Entreprise engage un important programme de recentrage sur ses métiers à vocation mondiale. Danone procède ainsi progressivement à la cession de ses activités d’Épicerie, de Pâtes, de Plats Cuisinés, de Confiserie, de Bière, de Sauces et de Fromages et Charcuteries italiennes. Il cède également BSN Glasspack, société holding de son activité de Verre d’Emballage. Après avoir formalisé en 2006 sa mission d’“apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre”, Danone arrive en 2007 au terme d’une période de dix années de recentrage de ses activités sur le domaine de l’alimentation santé. Danone se sépare en effet en 2007 de la quasi-totalité de son activité Biscuits et Produits Céréaliers, et acquiert la même année le groupe Numico, qui lui permet d’ajouter à son portefeuille la Nutrition Infantile et la 2007-2014 : accélération du développement international Afin de poursuivre sa stratégie de développement international autour de ses quatre métiers, Danone fait l’acquisition en 2010 des sociétés du groupe Unimilk en Russie et, en 2012, des activités de nutrition du groupe Wockhardt en Inde. En 2013, l’Entreprise noue une alliance stratégique avec Mengniu, leader chinois des produits laitiers, en vue d’accélérer le développement de cette catégorie en Chine ; alliance étendue en 2014 à la catégorie des laits infantiles au travers d’une prise de participation de Danone dans le capital de Yashili, filiale de Mengniu. Depuis 2013, Danone accélère par ailleurs son développement sur le continent africain, avec en particulier la prise du contrôle exclusif de Centrale Danone au Maroc et des prises de participations dans les sociétés Fan Milk en Afrique de Depuis 2014 : vers une croissance forte, durable et rentable 2014 a constitué une année charnière pour Danone, avec le chan- gement de gouvernance et le lancement du plan de transformation Danone 2020, dont l’ambition est de générer une croissance forte, rentable et durable à horizon 2020. Afin de renforcer l’impact éco- nomique et social de l’Entreprise, Danone a également créé son Manifesto, pierre angulaire du projet Danone 2020. En 2016, avec la signature d’un accord en vue de l’acquisition de WhiteWave, Danone a décidé d’accélérer son agenda 2020 pour une croissance “forte, rentable et durable”. La réalisation de cette opération constituera une avancée majeure dans son plan de transformation Danone 2020, pour construire l’alimentation de demain. La stratégie de Danone s’inscrit dans la mission d’“apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre”. Depuis 2007 et l’acquisition de Numico, cette mission est mise en œuvre au travers • le Métier Produits Laitiers Frais (production et distribution de yaourts, de produits laitiers fermentés frais et autres spécialités laitières) représente 49 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise • le Métier Eaux (production et distribution d’eaux naturelles conditionnées et d’eaux aromatisées ou enrichies en vitamines) représente 21 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016 ; • le Métier Nutrition Infantile (production et distribution d’alimen- tation spécialisée pour les nourrissons et les jeunes enfants en complément de l’allaitement maternel) représente 23 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016 ; • le Métier Nutrition Médicale (production et distribution d’ali- mentation spécialisée pour les personnes souffrant de certaines pathologies ou les personnes fragilisées par l’âge) représente 7 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016. Chaque Métier est doté d’une direction mondiale, à laquelle reportent Danone bénéficie, en valeur, des positions de leader suivantes : n°1 mondial des produits laitiers frais, n°3 mondial des eaux condi- tionnées, n°2 mondial de la nutrition infantile et n°1 européen de ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs L’Entreprise est présente dans l’ensemble des régions du monde : • la zone Europe, incluant la Turquie, représente 39 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016, réparti sur l’ensemble des quatre Métiers. Les principaux pays de la zone sont la France, • la zone CEI & Amérique du Nord représente 20 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016 grâce à une forte activité du Métier Produits Laitiers Frais sur ces marchés ; • la zone ALMA qui regroupe les activités en Asie Pacifique, en Amérique Latine, en Afrique et au Moyen-Orient, représente quant à elle 41 % du chiffre d’affaires de l’Entreprise en 2016 : • en Asie Pacifique, la Chine et l’Indonésie sont les premiers pays de la zone grâce à une forte activité des Métiers Eaux • en Amérique Latine, l’Argentine, le Mexique et le Brésil sont les principaux contributeurs sur les quatre Métiers de • en Afrique et au Moyen-Orient, le Maroc et l’Afrique du Sud sont les marchés les plus significatifs, essentiellement concentrés sur les produits laitiers frais. Le Métier Nutrition Infantile est également en plein développement dans cette S’agissant du découpage géographique (Europe, CEI & Amérique du Nord, ALMA), le regroupement des zones CEI et Amérique du Nord au sein d’une même zone de reporting géographique avait été décidé en 2013 afin d’adapter le reporting aux évolutions de l’Entre- prise. Le choix de regrouper ces zones reposait sur le fait qu’elles présentaient des caractéristiques similaires : prédominance des activités Produits Laitiers Frais, marge inférieure à la moyenne de Danone et taux de croissance similaires. Ce choix demeure Chiffre d’affaires consolidé par zone géographique En 2016, les dix premiers clients mondiaux de Danone (dont cinq d’entre eux sont d’origine française) ont représenté environ 19 % de son chiffre d’affaires consolidé ; les cinq premiers clients ont représenté environ 13 % de son chiffre d’affaires consolidé. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs L’évolution de ce classement d’une année sur l’autre doit être lue au regard des variations des devises notamment de leurs fortes ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Face aux défis majeurs auxquels la société fait face, Danone sou- haite s’inscrire dans une démarche d’entreprise responsable pour promouvoir des pratiques alimentaires plus saines et plus durables Afin de mener à bien cette révolution, Danone a lancé son plan de transformation Danone 2020 qui se décline selon trois axes majeurs : • l’alimentation : favoriser des comportements alimentaires plus Le positionnement de ses catégories, ses engagements décrits dans son Manifesto ainsi que sa mission d’"apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre” permettent à Danone de prendre part à cette révolution. Danone, symbolise avec l’Arbre de l’Alimentation, les territoires de santé et les problématiques environnementales sur lesquels l’Entreprise veut renforcer son impact dans les années à venir. • les ressources stratégiques : renforcer la capacité de Danone à protéger, sécuriser et valoriser ses ressources principales (le lait, l’eau et le plastique) en adoptant une approche par cycle ; • les hommes et l’organisation : l’objectif est de construire une architecture pour l’Entreprise plus solide et plus adaptée au contexte actuel en s’appuyant sur l’ensemble des talents de Danone ne limite pas sa mission à une réponse aux besoins nutri- tionnels. En effet, l’Entreprise intègre également une dimension culturelle, sociale, émotionnelle et physiologique liée aux habitudes alimentaires locales de chaque région du monde. Danone a choisi d’apporter une alimentation intégrant les modes de vie spécifiques de chaque communauté, tout en mettant le plaisir au service de l’adoption et de l’entretien de pratiques alimentaires saines. Il s’agit donc de ne plus se focaliser uniquement sur la vente de produits alimentaires mais d’adopter une vision plus large et de promouvoir des habitudes alimentaires en offrant une expérience produit et services supérieure ainsi qu’une alternative saine, adaptée aux communautés tout en conservant l’ambition de construire, nourrir Dans ce contexte, les tendances démographiques et les grands enjeux de nutrition génèrent pour Danone de nouvelles opportunités de croissance. L’équilibre alimentaire représente un véritable défi dans un monde où 39 % des adultes sont en surpoids, et où dans les régions en développement, 13 % de la population souffre de malnutrition. Dans ce contexte, chacun des métiers de Danone, les Produits Laitiers Frais, les Eaux, la Nutrition Infantile et la Nutrition Médicale, contribue à cette mission et participe à la stratégie de croissance rentable et durable que s’est fixée Danone. Danone dé- veloppe ainsi ses activités dans l’ensemble des régions du monde, et en particulier dans les pays émergents. Ces derniers constituent pour Danone un levier majeur pour mener à bien sa mission tout en assurant sa croissance à long terme. Cette stratégie s’appuie en premier lieu sur les principaux marchés de croissance dans lesquels Danone dispose de solides positions : l’Indonésie, la Chine, la Russie, les États-Unis, le Mexique et le Brésil. Dans ces pays, l’Entreprise continue de développer la consommation de ses catégories de produits au travers notamment de l’innovation. Danone poursuit également son expansion dans de nouveaux pays afin de développer de nouveaux relais de croissance. Depuis 2013, Danone a notamment accéléré son développement sur le continent africain, avec l’augmentation de sa participation majoritaire dans Centrale Danone (Produits Laitiers Frais, Maroc) et une prise de participation dans le groupe Fan Milk (Produits Laitiers Frais, Afrique de l’Ouest) et dans le groupe Brookside (Produits Laitiers Frais, Afrique de l’Est). Danone a pour objectif de saisir toutes les opportunités de croissance offertes par le continent africain à court Présent dans plus de 130 marchés, Danone a entrepris de développer et d’optimiser son modèle organisationnel pour tirer le meilleur parti de son envergure mondiale tout en apportant un soutien fort aux entreprises locales. À court terme, Danone s’est fixé comme priorité de renforcer ses différentes plateformes en termes d’ap- provisionnement, de distribution, de tissu industriel et de contrôle qualité et de nourrir la croissance future en s’appuyant notamment sur sa capacité à innover. L’innovation joue un rôle-clé dans la mise en œuvre de cette stratégie afin d’adapter les produits et la distribution aux contraintes et aux modes de consommation locaux. Une gestion des ressources stratégiques par cycle Danone s’appuie de plus en plus sur la part amont de son activité (gestion de l’environnement, approvisionnement de ses matières pre- mières et processus industriels et logistiques), non plus uniquement pour piloter ses coûts mais aussi pour en faire un véritable levier de création de valeur et de différenciation vis-à-vis de la concurrence. Ainsi, l’un des axes importants du plan de transformation Danone 2020 consiste en une nouvelle approche de la gestion des ressources stratégiques (le lait, l’eau et le plastique). Il s’agit pour Danone de ressources essentielles sur le plan économique mais aussi environ- nemental et social. Les matières premières principales de Danone sont issues de la nature et doivent donc être protégées en créant de la valeur partagée, pour les écosystèmes et les communautés au centre desquels Danone opère. Celles-ci sont donc désormais gérées comme des cycles afin d’assurer leur pérennité, de limiter leur volatilité et enfin d’en tirer un véritable avantage compétitif : • dans la filière lait, l’Entreprise collabore étroitement avec les producteurs locaux pour améliorer les pratiques d’élevage, tant dans les pays développés que dans les pays émergents. Des structures de collecte ou des coopératives ouvertes aux petits producteurs ont été créées dans plusieurs pays (Égypte, Indonésie, Inde, Mexique, Turquie, Ukraine, etc.) afin d’aider les adhérents à gérer leur ferme, à optimiser leurs achats, à améliorer l’alimentation du cheptel ou à obtenir des soins vétérinaires ; • concernant l’eau, Danone a fait des choix engageants afin de protéger les ressources, notamment lorsqu’elles sont rares, et d’utiliser l’eau en harmonie avec les écosystèmes et les communautés locales. D’ici 2020, Danone prévoit de déployer un nouvel outil de mesure de son empreinte eau dans l’ensemble de ses filiales. L’Entreprise s’est également engagée à réduire sa consommation d’eau des usines de 60 % d’ici 2020 ; • concernant les plastiques, Danone travaille à la réduction de leur poids et des suremballages ainsi qu’à l’utilisation de matériaux recyclés. Dans ce contexte, Danone est amené à contribuer au développement des filières de recyclage de ses emballages ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.4 deScrIPtIon et stRAtÉgiE deS MÉtiErs Dans le cadre de son plan de transformation Danone 2020, Danone s’est doté d’une nouvelle organisation, plus solide mais surtout plus adaptée à un contexte qui restera complexe, instable et fragmenté tant d’un point de vue politique que financier. Danone a ainsi lancé plusieurs initiatives afin de renforcer son efficacité, son expertise et sa flexibilité, notamment les projets One Danone et Beyond Budget : • One Danone : projet dont l’ambition est de contribuer durablement et positivement au succès de Danone et de ses salariés. Son objectif est de construire une armature solide pour Danone, dans un esprit unique et dans le respect de sa culture. En partageant et en renforçant les expertises, par une plus grande utilisation transversale de ses ressources, Danone a pour objectif de gagner en impact, en cohérence et en efficacité, pour mieux accompagner le développement de ses activités, en restant proche de ses marchés. Il s’agit donc d’une part d’optimiser les structures en mutualisant certaines fonctions supports et d’autre part d’investir dans des fonctions-clés, nécessaires pour assurer la pérennité du modèle Danone ; • parallèlement à One Danone, l’Entreprise a revu la façon dont elle souhaite piloter sa performance, ses échéances temporelles, les cycles de ses activités, dans son initiative Beyond Budget. Il s’agit d’un changement radical dans la façon dont Danone souhaite désormais allouer ses ressources. Danone remplace ainsi le processus budgétaire classique par un rolling forecast c’est-à-dire une méthode prévisionnelle dynamique basée sur la réalisation, à chaque trimestre, de nouvelles prévisions visant à renforcer la discipline, la flexibilité, l’agilité et la précision de son organisation dans le processus d’allocation des ressources. Vers une croissance forte, rentable et durable à l’horizon de 2020 Danone s’est ainsi fixé pour ambition en 2020 de générer une crois- sance forte, rentable et durable, soit une croissance supérieure ou égale à 5 % qui intègrera les dynamiques suivantes : • entre +3 % et +5 % pour le Métier Produits Laitiers Frais ; • entre +7 % et +10 % pour les Métiers Eaux et Nutrition Infantile ; • entre +6 % et +8 % pour le Métier Nutrition Médicale. Par ailleurs, Danone s’engage à une progression annuelle de sa marge dont le principal levier est le redressement structurel de la marge du Métier Produits Laitiers Frais. Danone anticipe pour le Métier Produits Laitiers Frais, une amélioration de sa marge cu- mulée de plus de 200 points de base entre 2015 et 2020 par rapport à 2014, à taux de change constant. 2.4 DESCRIPTION ET STRATÉGIE DES MÉTIERS Danone décline de manière spécifique sa stratégie dans chacun de ses quatre Métiers. Le Métier Produits Laitiers Frais produit et commercialise des yaourts, des produits laitiers fermentés frais et des spécialités laitières. La stratégie du Métier repose sur le développement de la consom- mation de ces produits dans chaque région du monde. Cette stratégie • le renforcement des principales plateformes de croissance comme les États-Unis, la Russie, le Brésil, le Mexique, le Maroc ou l’Afrique du Sud, où la consommation de produits laitiers frais offre un fort potentiel de développement ; • le maintien de l’activité dans les pays matures européens, au travers notamment de la qualité des produits, du renouvellement constant des gammes et de l’innovation ; • le développement de nouvelles géographies, notamment en Afrique (par exemple en Égypte, au Nigéria, au Kenya) ou en Asie (notamment en Chine au travers de l’alliance stratégique Le Métier renouvelle en permanence sa gamme de produits en termes de saveur, de texture, d’ingrédient, de contenu nutritionnel ou de packaging. Cette capacité d’innovation lui permet d’atteindre de nouveaux consommateurs et de développer de nouveaux moments de consommation, tout en s’adaptant aux goûts et aux habitudes alimentaires locales de chaque marché, et en veillant à couvrir Pour promouvoir la consommation des produits laitiers frais, le Métier s’attache en outre à construire un consensus autour du rôle central de ces produits dans une alimentation quotidienne équilibrée. En effet, les produits laitiers frais fournissent un apport nutritionnel essentiel au corps humain, en particulier, des protéines, des glucides, du calcium, du phosphore et des vitamines B2 et B12. Le Métier s’appuie sur un portefeuille solide de marques interna- tionales et locales, bénéficiant d’une forte notoriété et d’une bonne Les principales marques et gammes du Métier sont les suivantes : • gammes dites core business, regroupant les produits laitiers frais basiques comme le yaourt nature ou le yaourt aux fruits ; • gammes de yaourts grecs comme Oikos et Danio qui contiennent deux fois plus de protéines qu’un yaourt standard ; • gamme Activia, commercialisée depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui présente dans plus de 70 pays ; • marque Actimel, commercialisée depuis plus de quinze ans ; • marques destinées aux enfants et aux préadolescents, comme Danonino, déclinée dans plus de 50 pays (notamment sous les noms de Fruchtswerge ou Danoninho), mais aussi Danimals aux États-Unis, Serenito en Argentine ou Tëma en Russie ; • marques fonctionnelles comme Danacol ou Densia ; • gammes “gourmandes” comme Danette, Fantasia, Danissimo • marque Vitalinea, également déclinée sous les noms de Light & Fit, Taillefine ou Ser, regroupant les gammes de produits allégés. Le Métier Eaux regroupe les activités dans les eaux naturelles, ainsi que dans les Aquadrinks (eaux aromatisées ou enrichies en extraits naturels de fruits, en jus de fruits, en vitamines). Le Métier dispose de marques internationales telles que evian, Volvic et Badoit et de marques locales très fortes : Aqua en Indonésie, Mizone en Chine, Bonafont au Mexique, Villavicencio et Villa del Sur en Argentine, Fontvella et Lanjarón en Espagne, Zywiec Zdroj en Pologne. La stratégie du Métier repose avant tout sur le développement de la consommation d’eaux embouteillées et d’Aquadrinks en particulier au travers des actions suivantes : • promotion des bénéfices santé liés à l’hydratation : Danone met en place des actions pour promouvoir une hydratation plus saine, au travers de partenariats avec les autorités de santé publique, des scientifiques, et en communiquant directement auprès des consommateurs pour inspirer des comportements d’hydratation plus sains. L’Entreprise anime notamment la plateforme scienti- fique “Hydration for Health” : 150 scientifiques et représentants des autorités de santé publique du monde entier se réunissent annuellement pour partager et promouvoir les avancées dans le domaine de la science de l’hydratation et de son effet positif Le Métier Nutrition Infantile se concentre sur l’alimentation parfai- tement adaptée aux 1 000 premiers jours de l’enfant, c’est-à-dire du premier jour de la grossesse jusqu’à l’âge de 2 ans, dans le but d’influencer positivement la santé à court et long terme. Danone offre également des produits, des services et des programmes d’éducation aux femmes enceintes ou allaitantes, aux nourrissons La catégorie des laits infantiles représente plus de 80 % de l’acti- vité du Métier. Ces produits sont disponibles dans le monde entier. L’alimentation complémentaire pour bébés, également appelée “alimentation diversifiée”, représente quant à elle moins de 20 % de l’activité et est commercialisée dans quelques pays européens. Le Métier déploie plusieurs marques internationales (comme Aptamil et Nutrilon) et un grand nombre de marques locales (Cow&Gate, Le Métier Nutrition Médicale se concentre principalement sur la gestion du régime alimentaire des patients, à la fois enfants et adultes, ayant reçu un diagnostic pour divers troubles médicaux. Les produits de Nutrition Médicale visent en particulier la gestion de la malnutrition résultant d’une maladie afin de répondre à des exigences nutritionnelles spécifiques dictées par la pathologie. Ces produits sont recommandés ou prescrits par les professionnels de santé (médecins, personnel médical dans les hôpitaux et les cliniques, pharmaciens) et une majorité d’entre eux ouvrent droit Sous sa marque ombrelle Nutricia, l’Entreprise dispose d’un large portefeuille de marques commercialisées dans plusieurs pays, • Nutrison : alimentation par sonde utilisée pour la gestion diété- tique des patients qui souffrent de malnutrition induite par une pathologie et ne peuvent pas s’alimenter normalement ; • Fortimel/Fortisip : compléments nutritionnels oraux liquides ; • Neocate : produits hypoallergéniques à l’intention des bébés et des enfants présentant une allergie au lait ou une allergie à de ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.4 deScrIPtIon et stRAtÉgiE deS MÉtiErs • gestion durable et la protection environnementale des res- sources en eau : Danone s’attache à préserver la qualité unique et la pérennité de son offre d’eaux naturelles en renforçant la protection des sources et en respectant le cycle de l’eau. Danone s’attache à engager ainsi l’ensemble des acteurs socio-écono- miques concernés, au travers d’associations ou de partenariats qui favorisent le développement d’activités non polluantes et la mise en place de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement autour des zones d’infiltration ; • développement d’une gamme de boissons naturelles et plus saines, alternatives aux sodas et autres boissons sucrées. L’enjeu est de faciliter l’adoption de pratiques d’hydratation plus saines pour les consommateurs de boissons sucrées : de nombreuses marques d’eaux de l’Entreprise se déclinent ainsi dans une version aromatisée ou aux jus de fruits, les Aquadrinks ; • innovation du packaging : afin de réduire son empreinte envi- ronnementale, le Métier, depuis de nombreuses années, réduit significativement le poids de ses bouteilles, et utilise pour ses emballages des nouveaux matériaux, comme les matériaux d’origine végétale ou issus du recyclage. Blédina, Bebelac, Malyutka et Dumex). Le Métier Nutrition Infantile a 24 usines dans le monde et ses produits sont disponibles dans La stratégie de croissance du Métier est construite sur un pro- gramme qui combine à la fois des objectifs liés à la santé mais aussi la volonté de poursuivre le développement de notre activité. Cela signifie que Danone souhaite développer le Métier Nutrition infantile de manière crédible et durable en fournissant des produits, des services et des programmes d’éducation qui contribueront à la santé des générations futures. Pour cela, Danone collabore avec de nombreux professionnels de santé du secteur. Danone conduit aussi des enquêtes pour mieux comprendre les habitudes alimentaires et les besoins nutritionnels locaux, afin d’orienter son innovation. • Nutrini/Infatrini : produits de Nutrition Médicale orale et par sonde adaptés à la gestion du régime alimentaire des bébés et des enfants, qui à cause d’une maladie, sont incapables de Danone a pour stratégie d’accroître sa couverture mondiale en s’implantant dans de nouveaux pays et en développant différents canaux de distribution. L’Entreprise estime que le potentiel de croissance du marché de la nutrition médicale est important, en raison notamment du vieillissement de la population de certains pays, de la prise de conscience du rôle de la nutrition dans la santé, de l’apparition de nouvelles maladies ou allergies, et de l’augmentation du nombre de dépistages permettant une gestion plus en amont des patients concernés. 2.5 AUTRES ÉLÉMENTS DE L’ACTIVITÉ ET DE L’ORGANISATION DE DANONE ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.5 AuTreS ÉlÉMents de l’AcTivItÉ et de l’orgAnIsaTion de danonE Bien que relevant de situations différentes du fait de spécificités locales, les modèles de distribution de Danone s’articulent autour • les flux à destination de la grande distribution ; • les flux à destination des points de vente du commerce traditionnel. En outre, sur les marchés de la nutrition infantile et de la nutrition médicale, une grande partie des produits sont commercialisés au travers des canaux plus spécialisés tels que des hôpitaux, des L’Entreprise établit des partenariats globaux avec ses principaux distributeurs afin de contribuer au développement des ventes de ses produits. Ces partenariats portent notamment sur la colla- boration logistique, sur le développement des ventes en ligne ou encore la gestion de la sécurité alimentaire. Les aspects relatifs à la politique tarifaire, qui restent du ressort de chaque filiale, sont Danone a notamment pris différentes initiatives de collaboration avec les grands distributeurs afin d’optimiser les flux de marchandises et les niveaux de stocks de ses clients avec la démarche “ECR” (Efficient Consumer Response). Outre la gestion des stocks, le Dans le monde entier, et plus particulièrement dans les pays émer- gents, une part significative des ventes de Danone est réalisée dans le commerce traditionnel, grâce à des réseaux de points de vente de petite taille. Une force de distribution en propre ou des contrats d’exclusivité avec des distributeurs intermédiaires constituent pour l’Entreprise un atout compétitif dans les pays où le commerce tra- ditionnel et les supermarchés non organisés représentent encore une part significative des ventes de produits alimentaires. Les concurrents de l’Entreprise dans ses métiers respectifs sont (i) de grands groupes internationaux de l’agroalimentaire et des boissons comme Coca-Cola, General Mills, Kellogg’s, Kraft Heinz, Mondelez, Nestlé, PepsiCo, Unilever, de grands groupes dans la nutrition médicale et la nutrition infantile comme Abbott, Mead Johnson, des sociétés plus locales qui sont spécialisées dans certaines gammes de produits ou certains marchés comme Fresenius, Lala, Yakult ou Biostime, ou des chaînes de distribution offrant des produits génériques ou leurs marques propres. La présence de nombreux acteurs, tant locaux qu’internationaux, fait du secteur des boissons et des aliments conditionnés un marché fortement concurrentiel. Danone estime que le succès de sa straté- gie de croissance rentable repose avant tout sur la qualité, le goût, l’accessibilité et le caractère innovant de ses produits, ainsi que sur l’image forte véhiculée par ses marques dans les domaines aussi importants que la santé, la nutrition ou la responsabilité sociétale Danone mène une politique constante de rationalisation de ses flux logistiques pour accroître la qualité de service tout en réduisant ses coûts. Cette politique s’articule autour d’une réflexion perma- nente sur les schémas organisationnels, notamment au travers d’une externalisation de sa distribution en collaboration avec des réapprovisionnement automatique et la livraison “en flux tendus”, l’ECR a pour objet de collaborer avec la distribution sur la gestion de la demande pour apporter une réponse optimale aux attentes du consommateur dans les points de vente. Pour ce faire, l’Entreprise a mis en place, avec ses principaux distributeurs clients, des sys- tèmes de gestion partagée des approvisionnements qui permettent de coordonner le niveau de stocks entre les magasins, les entrepôts des clients et ceux de Danone. Danone s’associe par ailleurs avec ses clients pour développer certaines opérations commerciales spécifiques telles que des Par ailleurs, en Amérique Latine et en Asie, une partie significative de la distribution du Métier Eaux s’effectue directement auprès des consommateurs (Home & Office Delivery ou HOD). Enfin, dans les pays émergents, Danone développe de nouveaux modèles de vente de proximité au travers de larges réseaux de Considérant que le succès dans l’industrie agroalimentaire se construit avant tout sur la base de positions locales fortes, Danone vise une position de numéro un pour chacune de ses activités dans chacun des pays où elles sont présentes, et ce toujours dans le respect des lois et réglementations relatives à la concurrence. Cette stratégie permet de construire une relation pérenne, équi- librée et constructive avec la grande distribution en disposant de produits incontournables, vecteurs de croissance et de rentabilité Canaux spécialisés des hôpitaux et cliniques et des pharmacies Sur les marchés de la nutrition infantile et de la nutrition médicale, une grande partie des produits sont commercialisés auprès d’hô- pitaux, de cliniques et de pharmacies, au travers de distributeurs spécialisés ou par le biais d’appels d’offres. Danone entretient également une relation régulière avec les professionnels de san- té grâce à ses visiteurs médicaux qui rencontrent les médecins généralistes et spécialistes (pédiatres, nutritionnistes, etc.), ainsi Présentation de la Recherche et Développement de Danone Dans la mise en œuvre de la stratégie de croissance de Danone, la Recherche et Développement occupe une place centrale et Danone estime que l’alimentation constitue un moyen essentiel pour ré- ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.5 AuTreS ÉlÉMents de l’AcTivItÉ et de l’orgAnIsaTion de danonE • bien-être : promouvoir ses catégories comme source quotidienne de santé et de bien-être pour tous ; Danone encourage ainsi la recherche en nutrition, informe et forme les professionnels de santé sur des sujets liés à l’alimentation, et participe, par des actions d’éducation et d’information, à l’amélioration de La stratégie Recherche et Développement s’appuie sur une dé- marche nutrition unique, construite en impliquant des parties prenantes concernées par les enjeux de santé publique des pays La Recherche et Développement oriente sa stratégie autour de • progrès : croiser science et nutrition pour développer une alimen- tation qui renforce le capital santé de chacun, des plus jeunes aux personnes les plus âgées ; • fiabilité : s’engager toujours davantage pour la qualité nutri- tionnelle des produits et préserver les ressources naturelles • cultures : s’ancrer dans les pratiques alimentaires locales, intégrer les différences culturelles et les besoins locaux, et encourager des pratiques alimentaires plus saines au sein des Organisation de la Recherche et Développement La Recherche et Développement regroupe au sein de Danone Nutricia Research environ 1 600 personnes réparties entre : • deux centres internationaux de recherche : Danone Research Centre Daniel Carasso (Palaiseau, France) et Nutricia Research • Danone Research Packaging, à Évian en France, Pour mener ses recherches, les équipes de Recherche et Développement collaborent régulièrement avec des entités exté- rieures, telles que des universités et des organismes de recherche • Danone bénéficie de l’expertise de comités scientifiques externes sur des thématiques stratégiques comme les ferments y compris à potentiel probiotique ou l’eau ; • Danone entretient un contact permanent avec la communauté scientifique pour mieux appréhender les problématiques de santé. Ceci se traduit par des collaborations scientifiques, permettant la mutualisation des investissements, et la mise en commun des ressources et des compétences. L’appui à la recherche et le dialogue permanent avec la communauté scientifique font partie des convictions et engagements exprimés par Danone • Nutricia Research Singapore, à Singapour, • Danone Research Fresh Dair y Technological Expertise, • Danone Research Fresh Dair y Technological Expertise, • des équipes locales dans 55 filiales de Danone. • Danone a créé en 1991, dans le cadre du soutien à la recherche en nutrition, les Instituts Danone (institutions à but non lucratif) pour contribuer au développement des connaissances scientifiques sur les liens entre l’alimentation, la nutrition et la santé. À fin 2016, 16 Instituts Danone sont présents dans le monde. Leurs actions couvrent les domaines allant du soutien à la recherche scientifique, à l’information et la formation des professionnels de la santé, ainsi que des programmes d’éducation pour les Champs d’innovation de la Recherche et Développement de Danone Danone fixe ses axes de Recherche et Développement en adéquation avec sa stratégie autour de quatre champs d’innovation : Progrès : croiser science de la vie et nutrition Ce champ d’innovation consiste à croiser science et nutrition pour développer une alimentation qui renforce le capital santé de chacun, des plus jeunes aux personnes les plus âgées. Pour ce faire, Danone a notamment développé une expertise scientifique autour de la sélection et la caractérisation de bactéries lactiques, ainsi qu’autour de la compréhension de la façon dont ces bactéries (dites probiotiques) peuvent bénéficier à la santé humaine. Danone a ainsi développé ces dernières années une forte connais- sance des différents éléments génomiques, moléculaires, cellulaires, physiologiques et fonctionnels qui fondent ce lien entre microbiote, système immunitaire, paroi intestinale et équilibre de santé. Dans l’objectif de développer des produits laitiers fermentés agissant sur l’équilibre et l’homéostasie du corps humain, Danone s’appuie, entre autres, sur sa large collection de bactéries lactiques et sé- lectionne les plus performantes selon les effets physiologiques et Pour les travaux portant sur ces sujets, les équipes de Recherche et Développement utilisent les techniques les plus récentes de génomique, de biologie cellulaire et moléculaire, de cytométrie et de robotique. Elles élaborent et mettent en place des études cli- niques selon les standards internationaux et utilisent les méthodes d’analyse statistique les plus récentes. Par ailleurs, elles collaborent d’identifier les attentes des consommateurs en termes de goût, d’usage, d’expérience dans la vie quotidienne et de bénéfices re- cherchés. Ces insights sont traduits en directions données à la R&D pour développer des expériences produits supérieures et uniques pour le consommateur. Ce département travaille main dans la main avec le département Insights et Stratégie au sein du Marketing. De plus, comme décrit précédemment, la connaissance des enjeux locaux de nutrition et d’alimentation et la compréhension des enjeux majeurs de santé publique en lien avec l’alimentation sont également clés dans la stratégie de Danone. Cela lui permet de développer des produits pertinents et adaptés à leur contexte local. Pour ce faire, Danone a établi la cartographie Nutriplanet des problématiques de nutrition et de santé afin d’identifier les carences et les excès de l’alimentation dans ces pays et d’adapter en conséquence les formules de ses produits. Nutriplanet couvre aujourd’hui plus de 50 pays et donne lieu à des publications scientifiques dans des Cette expertise conduit également Danone à étudier les pratiques alimentaires et leurs évolutions, ainsi que la place des différents groupes d’aliments dans les cultures locales, à travers une ap- Bien-être : promouvoir les catégories de Danone Au travers de ses quatre Métiers, Danone se concentre sur des caté- gories de produits axés majoritairement sur la santé et le bien-être : • les produits laitiers frais fermentés, parce que la consommation d’un yaourt par jour est cohérente avec les règles pour une diète équilibrée, telles qu’exprimées dans les pyramides alimentaires • la nutrition infantile, parce que l’alimentation des 1 000 premiers jours est clé pour la santé ; • la nutrition médicale, parce que des produits ciblés agissent en Danone développe un nouvel axe de recherche portant sur l’évaluation de l’impact de ses produits sur l’alimentation des consommateurs qui inclut, entre autres : la mise au point d’outils de mesure quantitative, la définition d’indices de qualité, le développement de méthodes de classification des consommateurs selon la composition de leur alimentation quantifiée de l’impact d’un changement alimentaire donné, sur la qualité globale de la diète. Des contrôles réguliers sont effectués sur les sites de production afin d’évaluer les possibilités d’amélioration de la qualité, de la protection de l’environnement, de la sécurité et de la productivité. Sur la base de tels contrôles, la direction établit un plan pour l’ex- pansion, la spécialisation, la remise à niveau et la modernisation (ou la fermeture) de sites particuliers. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.5 AuTreS ÉlÉMents de l’AcTivItÉ et de l’orgAnIsaTion de danonE avec d’autres équipes scientifiques de renommée internationale, comme l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) à Paris, Harvard Medical School à Boston aux États-Unis, l’Institut Pasteur à Paris, ou encore l’University College de Cork en Irlande. Afin de développer davantage ces domaines de recherche, Danone apporte son soutien à des colloques avec ces instituts afin de diffuser les derniers résultats à la communauté scientifique internationale. Fiabilité : s’engager pour la qualité nutritionnelle Danone applique les recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La maîtrise de la composition nutritionnelle de ses produits constitue un des axes clés de sa stratégie de nutrition, • se rapprocher de cibles nutritionnelles définies par nutriment, par catégorie de produits et par groupe de consommateurs. Ces cibles ont été redéfinies et publiées en décembre 2016 pour les trois Métiers Produits Laitiers Frais, Nutrition Infantile et Eaux (Aquadrinks) et sont applicables à l’ensemble des géographies • développer des produits constituant une alternative avec des qualités nutritionnelles et gustatives supérieures aux autres produits du marché ou catégories pouvant être choisis dans un Danone élabore et met en œuvre des plans d’actions pour amé- liorer ses produits de manière progressive, afin de conserver la qualité organoleptique des produits et assurer la préférence des Par ailleurs, cette démarche est menée dans le respect d’une Cultures : s’ancrer dans les pratiques alimentaires Danone place le consommateur au centre de ses projets de déve- loppement. Pour ce faire, Danone s’appuie sur son Département Analyse Sensorielle et Sciences du Consommateur au sein de la En effet, Danone estime qu’il est indispensable d’intégrer le consom- mateur et ses besoins en amont du développement des produits, y compris dans la définition des axes de recherche. Ainsi, la Recherche et Développement de Danone a pour objectif de comprendre les comportements humains de la consommation alimentaire et La politique de Danone est généralement de posséder ses propres usines. Les sites de production sont nombreux et dispersés géogra- phiquement, sauf pour les Métiers Nutrition Infantile et Nutrition Médicale pour lesquels les sites sont plus concentrés. Danone exploite des sites de production dans le monde entier sur ses marchés principaux. Au 31 décembre 2016, Danone possédait 197 sites de production (voir paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II). Enfin, Danone loue certains sites, notamment des sites administratifs et des bases logistiques (voir paragraphe 3.4 Examen du bilan et de Production de l’exercice et principaux sites de production ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.5 AuTreS ÉlÉMents de l’AcTivItÉ et de l’orgAnIsaTion de danonE Exercice clos le 31 décembre 2016 Sites les plus importants par Métier (a) (a) Deux sites les plus importants des Métiers Produits Laitiers Frais et Eaux, site le plus important des Métiers Nutrition Infantile et Nutrition Médicale. Les besoins de Danone en matières premières concernent prin- • les matières nécessaires à la production de produits alimentaires et de boissons, notamment le lait et les fruits (les “matières premières alimentaires”). Le lait constitue, en valeur, la prin- cipale matière première achetée par Danone. Ces achats sont composés majoritairement de lait liquide, pour lequel les filiales opérationnelles concluent généralement des contrats avec des producteurs locaux ou des coopératives. Le prix du lait liquide est fixé localement, sur des périodes contractuelles variant d’un pays à l’autre. Les principales autres matières premières alimentaires sont les préparations à base de fruits et le sucre ; • les matériaux nécessaires à l’emballage des produits, en parti- culier les plastiques et le carton (les “emballages”). Les achats d’emballages sont gérés au travers de programmes d’achats mondiaux ou régionaux permettant d’optimiser les compétences et les effets volumes. En effet, les prix sont influencés par l’offre et la demande au niveau mondial et régional, par les cycles économiques mais aussi par les capacités de production et le • les matières premières énergétiques. Elles représentent une part limitée des achats de l’Entreprise. La stratégie de Danone s’appuie de plus en plus sur la part amont de son activité, et en particulier sur son approvisionnement en matières premières, non plus uniquement pour piloter ses coûts mais aussi pour en faire un véritable levier de création de valeur et de différenciation face à la concurrence (voir paragraphe 2.3 Axes Les matières premières sont désormais gérées comme des cycles afin d’assurer leur pérennité, limiter leur volatilité et en tirer un • s’agissant du cycle du lait, l’ambition est de garantir un appro- visionnement durable à long terme, continuer d’améliorer la compétitivité et réduire la dépendance à cette matière première en optimisant l’utilisation de l’ensemble des composants du lait grâce aux nouvelles technologies et à la mutualisation des besoins des différents Métiers, en particulier les Produits Laitiers Frais • concernant le cycle du plastique, le principal enjeu est de dé- velopper de nouveaux matériaux 100 % recyclables, permettre une seconde vie aux emballages plastiques qui seront distribués sur le marché, augmenter la part de PET recyclable de 10 % à 25 % dans certains pays et à terme de produire des bouteilles composées à 100 % de plastique Bio-sourcé de 2e génération ; • enfin, au cœur du cycle de l’eau, le principal enjeu de Danone demeure la protection de ses sources. L’évolution du prix des principales matières premières peut in- fluencer la structure des résultats de Danone. Dans ce contexte, l’Entreprise gère la volatilité du coût des matières premières au • amélioration continue de sa productivité : Danone s’attache notamment à optimiser l’utilisation de ses matières premières (réduction des pertes de matières, allégement des emballages, meilleure valorisation des sous-composants du lait dans ses différents produits), et à tirer parti de la mutualisation des achats de ses différentes filiales ; l’Entreprise a par exemple mis en place depuis 2013 une gestion centralisée des achats du Métier Produits Laitiers Frais autres que le lait ; • mise en place d’une politique d’achat (Market Risk Management) qui consiste à définir des règles de sécurisation de l’approvision- nement physique et de fixation des prix auprès des fournisseurs et/ou sur des marchés financiers lorsqu’ils existent. Le suivi de l’exposition et la mise en œuvre de cette politique sont effectués au niveau de chaque catégorie de matières premières par les acheteurs centraux de l’Entreprise. Les acheteurs négocient prin- cipalement des contrats d’achat à terme auprès des fournisseurs étant précisé qu’il n’existe pas de marchés financiers permettant de couvrir parfaitement la volatilité des prix des principales matières premières de Danone. Les contrats d’achat à terme font l’objet d’un suivi au niveau de l’Entreprise lors de chaque clôture annuelle. Les informations relatives à ces engagements d’achats futurs sont présentées au paragraphe 3.4 Examen du bilan et de la sécurité financière. Par ailleurs, concernant les deux principales catégories de matières premières de Danone (le lait et les ingrédients laitiers ainsi que les matières plastiques dont le PET), une analyse de sensibilité à la variation de leur prix sur le coût des achats annuels de l’Entreprise (appliquée simultanément dans tous les pays où Danone a une activité de production) est présentée à la Note 5.7 des Annexes aux comptes consolidés. Se référer aux paragraphes 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale conformément à la loi Grenelle II et 5.3 Fonds sponsorisés par Danone. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.6 orgAnIgrAMmE simPlIfiÉ Au 31 dÉcembrE 2016 Se référer au paragraphe 2.7 Facteurs de risques. 2.6 ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ AU 31 DÉCEMBRE 2016 L’organigramme simplifié ci-après présente la structure de l’organisation juridique générale de Danone. Certaines filiales peuvent tou- tefois faire l’objet d’un rattachement différent. Danone SA est la société mère du groupe Danone. La société exerce essentiellement une fonction de holding en détenant directement ou indirectement les sociétés composant le groupe, et coordination des principales fonctions et activités avec un effectif moyen de Les listes, par Métier, des 20 filiales consolidées par intégration globale les plus importantes en termes de chiffre d’affaires net, figurent à la Note 17 des Annexes aux comptes consolidés. Plus d’informations sur les relations entre Danone SA et ses filiales figurent à la Note 3 des Comptes individuels de la société mère Danone. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs 2.6 orgAnIgrAMmE simPlIfiÉ Au 31 dÉcembrE 2016 Principales sociétés consolidées par intégration globale et non détenues à 100 % Pourcentage de détention des détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle au 31 décembre (a) Si la société fait l’objet d’une cotation en bourse. (b) Au 31 décembre 2016, les détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle de la société ne disposent d’aucun représentant au conseil d’administration de Ces options de vente constituent les principaux engagements et/ ou conventions entre Danone et les actionnaires minoritaires de certaines sociétés consolidées non détenues à 100 % par Danone. Chacune de ces sociétés regroupe les activités produits laitiers frais de Danone dans un pays ou un groupe de pays donné. Pour rappel, la plupart des actionnaires minoritaires de chacune de ces sociétés détenait des options de vente sur leur participation au 31 décembre 2014 dont la majeure-partie a été exercée en 2015. (a) Société consolidée par intégration globale. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Politique d’identification et de contrôle des risques Comme toute entreprise, Danone est confronté à un ensemble de risques internes et externes susceptibles d’affecter la réalisation de ses objectifs. Les principaux risques auxquels Danone estime être exposé à la date du présent Document de Référence sont décrits Danone conduit une politique active d’identification et de gestion des risques visant à assurer au mieux la défense et le développement de son patrimoine et de sa réputation, la réalisation de ses objectifs et à protéger les intérêts de ses consommateurs, actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, de l’environnement et de ses autres parties prenantes et sans toutefois garantir l’absence totale de risques. Cette politique d’identification et de gestion des risques est décrite dans le rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques, au paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. Synthèse des principaux facteurs de risques auxquels Danone estime être exposé à la date Risques liés à la qualité, à la sécurité des produits et à leur positionnement Goût, préférences et considérations environnementales des consommateurs Matières premières : volatilité des prix et disponibilité Risques naturels et de changement climatique Risques liés à l’image et à la réputation de Danone Position de Danone sur certains marchés Concentration des achats auprès d’un nombre limité de fournisseurs Ces principaux facteurs de risques sont décrits ci-après. Danone est également exposé aux autres risques inhérents à toute • Risque de change lié à la conversion des comptes en euros ; • Risque lié à la fluctuation du cours d’actions de sociétés. Tous ces risques pourraient impacter défavorablement l’activité et les résultats de Danone et porter atteinte à la réputation et à D’autres risques dont Danone n’a pas connaissance à la date du présent Document de Référence ou qu’il estime comme non signi- ficatifs à cette même date et qui pourraient avoir dans le futur un effet négatif sur l’Entreprise peuvent exister. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Description des principaux facteurs de risques Risques liés au secteur d’activité de Danone Le développement international de Danone limite la concen- tration du risque de durcissement de la réglementation sur Danone a développé une organisation juridique au niveau local (filiales) et central. La Société et ses filiales, aidées par leur département juridique et/ou un cabinet d’avocats extérieur, veillent en permanence à être en conformité avec les lois et De plus, Danone a élaboré et mis en œuvre des politiques internes et procédures en matière de conformité décrites au paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. Afin de s’assurer de la diffusion de cette pratique chez Danone, Danone a intégré la conformité à sa démarche qualité et son système Par ailleurs, afin d’assurer la conformité avec les réglemen- tations environnementales en vigueur, Danone a mis en œuvre des organisations, procédures et outils et a par ailleurs fixé des objectifs de réduction de son empreinte environnementale. Ces différentes initiatives ainsi que les mesures de l’exercice 2016 sont détaillés au paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II. À la connaissance de Danone et à la date du présent Document de Référence, il n’existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire, d’arbitrage ou tout autre litige actuellement en cours auxquels la Société et ses filiales sont parties, qui se- rait susceptible d’avoir des effets significatifs sur sa situation financière ou sa rentabilité autres que ceux mentionnés à la Note 14.3 des Annexes aux comptes consolidés. En tant qu’acteur de l’industrie agroalimentaire présent dans de nombreux pays, Danone est soumis à des lois et régle- mentations mises en place par de nombreuses autorités et organisations nationales et internationales, notamment en l’air, l’utilisation des ressources naturelles, le bruit, les déchets et les émissions de gaz à effet de serre), de fiscalité, de lois et réglementations commerciales, de droit de la concurrence, de droit du travail, d’hygiène, de sécurité alimentaire, de qualité et d’exploitation des sources d’eau. Danone est également soumis à des codes de bonne conduite comme celui de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), relatif à la commercialisa- tion des substituts du lait maternel, et à ses déclinaisons dans les différentes réglementations locales. Danone est, en outre, soumis à tous droits de douanes, mesures protectionnistes ou sanctions qui pourraient être mis en place. Les lois et réglementations auxquelles Danone est soumis sont complexes, changeantes et de plus en plus contraignantes, en la protection de la santé et la sécurité alimentaire, la pro- tection des consommateurs, la nutrition, et notamment, la promotion de l’allaitement maternel et les allégations touchant aux bénéfices santé des produits commercialisés par Danone, le remboursement de certains des produits de l’activité nutrition médicale et les activités de publi-promotion de Danone. Tout changement de ces lois et réglementations, toute décision d’une autorité au titre de ces lois et régle- mentations ou, tout autre événement venant remettre en cause les allégations nutritionnelles ou de santé relatives à certains produits, pourraient avoir un impact significatif sur les activités de Danone, augmenter ses coûts, réduire la demande des consommateurs et seraient susceptibles de donner lieu à des litiges ; l’accès aux ressources en eau et sa commercialisation. Une évolution des réglementations est susceptible d’affecter la disponibilité de l’eau destinée à être embouteillée et vendue et/ou sa commercialisation par Danone et d’avoir des effets négatifs sur ses activités et ses résultats ; l’environnement. Danone ne peut pas garantir qu’il sera toujours en conformité avec les lois et réglementations. De plus, la mise en conformité de ses activités avec de nouvelles réglementations ou des modifications de la réglementation existante, pourrait s’avérer coûteuse, voire limiter sa capacité à mener ou développer ses activités ; la fiscalité. Toute modification de la réglementation fiscale par l’alourdissement des impôts et taxes existants ou l’ins- tauration de nouvelles taxes concernant notamment les taux d’impôt, les prix de transfert, les dividendes, les prélèvements sociaux, la déductibilité des frais financiers, les régimes fiscaux particuliers ou les règles d’exonérations fiscales pourraient affecter négativement les résultats de Danone. Risques liés à la qualité, à la sécurité des produits et à leur positionnement L’activité de Danone l’expose au risque avéré mais également seulement perçu, anticipé ou allégué de contamination ou de La santé des consommateurs est au cœur de l’histoire et de la mission de Danone d’“apporter la santé par l’alimentation ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Enfin, Danone est impliqué ou est susceptible d’être impliqué dans des litiges liés au déroulement normal de son activité qui peuvent avoir des conséquences pénales et/ou civiles. Une éventuelle issue défavorable à Danone pourrait affecter négativement sa situation financière et porter atteinte à son image ou sa réputation. L’exposition éventuelle de Danone à des litiges significatifs et ces litiges significatifs le cas échéant sont décrits à la Note 14.2 des Annexes aux comptes consolidés. Ce risque de qualité peut se matérialiser par l’existence, réelle ou présumée de contaminants chimiques et microbiologiques (même à des traces infinitésimales) des matières premières et emballages, contaminations croisées par des allergènes, et (iii) non-respect des conditions d’innocuité des produits finis à la sortie de l’usine et tout le long de la chaîne de distribution. Ces risques de contamination réelle ou présumée sont éga- lement susceptibles de se réaliser en amont de l’activité de Danone (chez ses fournisseurs ou lors du transport par ses fournisseurs), et en aval de son activité (chez ses clients et distributeurs ou lors du transport par ses distributeurs). Par ailleurs, si certains produits de Danone (incluant les recettes/ formulations ou certains ingrédients actifs) présentés comme ayant un bénéfice ou positionnement nutritionnel ou santé s’avéraient nocifs à court terme ou long terme ou sans effet sur la santé, alors les activités, les résultats et la réputation de Danone pourraient être d’autant plus négativement affectés que la stratégie de Danone repose en partie sur le développement de tels produits à forte composante nutrition/santé. La matérialisation de tels risques pourrait avoir des consé- les ventes et les résultats de Danone liés aux produits concernés pourraient être sévèrement impactés ; • cet impact serait susceptible de s’étendre, au-delà des pro- duits concernés, sur les autres produits de la même marque ; • du fait notamment de la couverture médiatique et du déve- loppement des réseaux sociaux, cet impact serait susceptible de se propager également à des zones géographiques autres le tout pourrait donc avoir un effet défavorable significatif au niveau des ventes et des résultats de Danone dans son • au-delà de l’impact financier immédiat, la réputation de Danone, de ses marques et de ses produits ainsi que l’image qualité de Danone pourraient en être négativement affectés, et ce de manière durable, accentuant de ce fait le risque La stratégie de Danone en matière de nutrition et de santé s’inscrit dans les grandes orientations fixées par les autorités de santé dans les différents pays. Elle est formalisée dans le document Danone Engagement Commitments. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, Danone est vigilant aux fondements scientifiques, au contexte réglementaire et à l’origine des ingrédients utilisés, au travers des organisations, actions et procédures qu’il met en œuvre, notamment la stratégie et l’organisation de la Recherche et Développement de Danone décrites au paragraphe 2.5 Autres éléments de l’activité et de l’organisation de Danone, le développement de partenariats avec des organismes scientifiques de réputation internationale et le dialogue avec les autorités de santé publique, et la mise en place d’une procédure interne pour s’assurer de la cohérence, la crédibilité et la validité scientifique des allégations santé et nutrition qui sont diffusées dans ses communications (voir paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II relatif à la Loyauté des pratiques). La priorité absolue de Danone consiste à éviter tout risque Pour ce faire, Danone applique une politique qualité et de sécurité alimentaire sans concession, mise en œuvre au travers d’une organisation qualité à la fois centrale et locale, permettant d’atteindre le niveau de qualité et sécurité alimentaire visé. Danone a élaboré et met en œuvre des mesures et procédures visant à limiter le risque de contamination, avec notamment la réalisation de multiples contrôles opérés sur les lignes de fabrication ainsi que tout le long de la chaîne de distribution et d’audits réguliers sur ses sites : le risque de contamination des produits est classé en quatre catégories (microbiologique, chimique, physique et aller- gique) et dépend de la nature des produits ; il est contrôlé à chaque stade du cycle de production et de commercialisation : au moment de l’achat et de la livraison des matières premières, des processus de fabrication, de l’emballage des produits, de l’entreposage et de la livraison des produits aux distributeurs et détaillants, de l’entreposage et de la mise en rayon des produits dans les Par ailleurs, Danone a élaboré et mis en place dans chaque filiale une procédure organisant des actions de blocage, de retrait, voire de rappel de produits dans certains cas, en col- laboration avec les institutions dédiées, et des vérifications et enquêtes approfondies systématiques afin de définir si la responsabilité de Danone est engagée ou non. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Goût, préférences et considérations environnementales des consommateurs Les préférences d’achat des consommateurs, sont influencées par le goût et les habitudes alimentaires mais également de plus en plus par les questions environnementales (notamment (i) les émissions de gaz à effet de serre, en particulier celles provenant des vaches produisant le lait, et la préservation des ressources en eau), parfois relayées par des ONG. Les distributeurs sont également de plus en plus attentifs à la communication vis-à-vis des consommateurs (en particulier l’étiquetage de l’impact carbone sur les produits). Si Danone ne parvenait pas à anticiper les évolutions de préfé- rence en termes de goût, d’habitudes alimentaires et d’attentes environnementales des consommateurs, ses activités, ses ré- sultats et sa notoriété pourraient en être négativement affectés. Danone a développé un large portefeuille de gammes permet- tant de proposer une grande variété de produits répondant aux différents besoins et moments de consommation. De plus, Danone s’attache à développer en permanence le dialogue avec ses consommateurs en s’adaptant aux évolutions des médias Danone s’efforce continuellement de renforcer son engage- ment sociétal et environnemental et d’améliorer la gestion de ses activités sur l’ensemble du cycle de vie des produits, notamment au travers de sa stratégie Nature. La stratégie Nature de Danone, sa mise en œuvre et ses réalisations en 2016 sont décrites au paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II. Matières premières : volatilité des prix et disponibilité Dans le contexte de forte volatilité du prix des matières pre- mières et afin d’en limiter, autant que possible, les impacts sur ses résultats et son activité, Danone gère l’inflation de ces coûts au travers des actions décrites au paragraphe 2.5 Autres éléments de l’activité et de l’organisation de Danone. La politique d’approvisionnement et l’exposition de Danone aux principales matières premières, notamment le lait, sont décrites à la Note 5.7 des Annexes aux comptes consolidés. Les besoins de Danone en matières premières concernent les matières nécessaires à la production de produits ali- mentaires et de boissons, notamment le lait et les fruits les matériaux nécessaires à l’emballage des produits, en particulier les plastiques et le carton (les “emballages”) ; les matières premières énergétiques. Elles représentent une part limitée des achats de Danone. Les variations dans l’offre et la demande au niveau mondial ou régional, les conditions climatiques, les contrôles étatiques, l’évolution de la réglementation et des événements géopoli- tiques (modification des méthodes de production, saturation des échanges, etc.) pourraient avoir un effet significatif sur le prix et la disponibilité des matières premières, et maté- riaux nécessaires à l’emballage de certains des produits de Danone, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur ses résultats. En particulier, une augmentation éventuelle du prix de ces matières premières (notamment le lait) et matériaux pourrait ne pas être répercutée, en totalité ou en partie, sur le prix de vente des produits de Danone, notamment dans les pays dont l’environnement économique est dégradé ce qui serait sus- ceptible d’avoir un effet négatif significatif sur les activités de Bien que les clients finaux des produits de Danone soient les consommateurs individuels, Danone vend ses produits principalement à des chaînes de distribution. Or, le secteur de la distribution est de plus en plus concentré globalement et localement. La poursuite de ce mouvement de concentration et l’émergence d’acteurs clés au niveau local, se traduiraient pour les sociétés de Danone par un nombre plus restreint de clients et pourraient conduire les distributeurs à réclamer de meilleures conditions. Cela pourrait notamment affecter la marge opérationnelle de ces sociétés et donc de Danone et La présence de marques de Danone dans des types de circuits de distribution différents permet de modérer l’éventuel effet négatif du risque lié à la concentration de la distribution. Par ailleurs, Danone a mis en place des dispositifs contribuant à réduire ce risque, notamment des programmes d’actions dans le domaine de la politique commerciale envers les grands comptes clés (voir paragraphe 2.5 Autres éléments de l’activité ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Danone est présent sur des marchés fortement concurrentiels, sur lesquels interviennent de grands groupes internationaux et de nombreux acteurs locaux de tailles diverses. Cette concurrence pourrait notamment l’amener à perdre des parts de marché, à augmenter ses dépenses publicitaires et promotionnelles, à baisser ses prix pour défendre ses parts de marché ou à l’empêcher d’augmenter ses prix pour faire face à des augmentations de coûts, ce qui serait susceptible d’avoir un impact négatif significatif sur la stratégie et les Risques naturels et de changement climatique L’expansion géographique conduit parfois Danone à être présent dans des zones exposées à des risques naturels, notamment sismiques. Des catastrophes d’origine naturelle pourraient donc causer des dommages aux personnes, aux biens, à l’environnement, et affecter directement Danone ou ses consommateurs ou les régions dans lesquelles il est présent et avoir éventuellement un impact négatif sur les activités, la situation financière et l’image de Danone. Les activités de Danone sont directement liées à la nature et à l’agriculture, et sont naturellement confrontées au changement climatique qui pourrait avoir des effets négatifs sur les cycles naturels de l’eau, les sols, la biodiversité et les écosystèmes. Ainsi, les changements climatiques pourraient affecter l’ac- tivité de Danone, de ses fournisseurs et de ses clients, ce qui pourrait avoir des impacts négatifs sur ses résultats et sa Les cycles de consommation saisonniers auxquels sont soumis certains produits de Danone et les variations climatiques sont susceptibles d’affecter négativement les activités de Danone Danone limite notamment les effets de la concurrence des principaux acteurs sur ses marchés, via sa stratégie de différenciation par rapport à ses concurrents notamment en termes d’offre de produits, de rapport qualité/prix et de posi- tionnement, et développement par croissance organique et croissance externe. Ces éléments de la stratégie de Danone sont décrits aux paragraphes 2.3 Axes stratégiques et 2.5 Autres éléments de l’activité et de l’organisation de Danone. Pour ses projets d’implantation, Danone procède à une analyse d’exposition à ce type de risques afin de retenir si possible les sites les plus faiblement exposés. Si toutefois le site retenu (ou existant dans le cas d’une extension) présente une exposition à ces risques, la construction des bâtiments et l’implantation des équipements prendront en compte les recommandations d’experts en matière de prévention/protection pour limiter les impacts potentiels de ces risques naturels. Par ailleurs, Danone procède, chaque année, à la revue de l’im- plantation de ses sites afin d’appréhender leur exposition aux risques liés aux cycles de l’eau et aux changements climatiques. Danone élabore et met en œuvre des actions, procédures, outils et politiques visant à prévenir et réduire ces risques, notamment sa politique climat qui vise en particulier à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, encourager des solutions “carbone positif”, offrir des produits sains et durables, renforcer la résilience de ses cycles de l’eau et de l’alimentation, éliminer la déforestation de sa chaîne d’approvisionnement d’ici à 2020. Enfin, afin de renforcer la résilience de sa chaîne alimentaire Danone développe des solutions en “co-création” impliquant toutes ses parties prenantes et ses communautés locales. Ces initiatives sont décrites aux paragraphes 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément L’intensité de la saisonnalité diffère selon les métiers de Danone. De plus, le développement international de Danone induit une répartition géographique de ses activités contribuant à diversifier et limiter la concentration du risque de variations climatiques sur une région donnée. Enfin, Danone s’appuie sur son expérience opérationnelle (notamment via le développement de son offre produits et l’animation de ses marchés) pour limi- ter, autant que possible, l’impact des conditions climatiques. Risques liés à la stratégie de Danone ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Danone est propriétaire, dans le monde entier, de marques, dessins et modèles, droits d’auteur et noms de domaine. La propriété intellectuelle représente une part substantielle du L’étendue territoriale de la protection dépend de l’importance des produits et activités concernés : la protection tend à être mondiale pour les produits à vocation internationale, régionale Danone est également propriétaire de brevets, licences, recettes propres ainsi que d’un important savoir-faire lié à ses produits et emballages et à leurs procédés de fabrication. Enfin, la Société a mis en place des accords de licence avec ses filiales et les partenaires qui utilisent ces droits de propriété intellectuelle. Danone ne peut garantir que des tiers ne tenteront pas de détourner ses droits de propriété intellectuelle. En outre, les mesures de protection des droits de propriété intellectuelle auxquelles Danone pourrait avoir recours ne sont pas homo- gènes selon les pays. Le degré de protection peut être différent, de même que la mise en œuvre de sa stratégie de défense. Si Danone ne réussissait pas à protéger ses droits de propriété intellectuelle contre de telles violations ou détournements, ses résultats et sa croissance pourraient s’en trouver négativement affectés, de même que sa réputation. En outre, certains collaborateurs ont accès à des documents confidentiels dans le cadre de leur travail. La perte ou la diffusion d’informations sensibles et/ou confidentielles pourrait porter préjudice aux intérêts de Danone et à son image, et également avoir un impact négatif sur ses résultats. Au-delà des risques liés aux produits décrits ci-dessus, Danone est exposé à des critiques de toute nature et de toute origine, fondées ou non, de bonne ou de mauvaise foi, pouvant porter atteinte à son image et à sa réputation. Danone est ainsi suscep- tible d’être confronté à une publicité négative pouvant résulter d’une situation avérée ou seulement alléguée, concernant ses activités, ses marques ou ses pratiques en matière commerciale ou de responsabilité sociétales vis-à-vis de ses fournisseurs. La circulation dans les médias de telles critiques, fondées ou non, est facilitée par les réseaux sociaux qui peuvent en La survenance de tels événements pourrait avoir des effets négatifs sur l’image de Danone et ses répercuter sur ses ventes, ses activités, ses résultats, et ses perspectives de Risques portant atteinte à l’image et à la réputation de Danone Afin de veiller sur ses actifs et assurer de manière cohérente et optimisée la protection, la gestion et la défense de ses droits, Danone a établi une charte concernant la Propriété Intellec- tuelle. La Société est en contact avec chacune de ses filiales de manière à mettre à jour régulièrement son portefeuille de droits de propriété intellectuelle et ainsi protéger et défendre au mieux les noms, graphismes, formes, packaging, publicités, sites internet, etc. utilisés par Danone. Danone prend également toutes les mesures juridiques qui s’imposent, notamment par le biais d’actions en contrefaçon et/ou en concurrence déloyale, pour protéger et défendre ses droits de propriété intellectuelle tant au niveau local qu’au niveau international. Danone s’attache à sensibiliser les personnes ayant accès à et/ou détenant des informations sensibles et/ou confidentielles et diffuse des bonnes pratiques conduisant à limiter ce risque, notamment concernant l’utilisation des systèmes d’information Afin de limiter le risque de telles critiques, la Société a déve- loppé et diffuse dans ses filiales des règles de gouvernance et des bonnes pratiques, notamment en matière de conduite des affaires, responsabilité sociétale appliquée aux four- nisseurs, relations avec les communautés locales, et éthique. Par ailleurs, afin de s’assurer de la diffusion de ces règles et bonnes pratiques au sein de Danone et de leur res- pect, la Société a intégré dans sa démarche Danone Way une évaluation de la performance des filiales dans le respect de ces règles et bonnes pratiques. Des compléments d’information sont disponibles aux paragraphes 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II et 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. De plus, Danone s’est doté de procédures de gestion de risques afin d’éviter et d’anticiper les crises potentielles, et de crise afin d’empêcher la prolifération et la portée de telles critiques et de limiter, autant que possible, leurs impacts. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Lors d’une acquisition, Danone élabore un programme d’in- tégration et met en place les ressources nécessaires à sa À titre illustratif, l’acquisition des sociétés du groupe Unimilk, en 2010, désormais renommées Danone Russie, Danone Ukraine, Danone Biélorussie et Danone Kazakhstan avait fait l’objet d’un programme d’intégration et ces sociétés sont à présent intégrées tant au sein du dispositif de contrôle interne de Danone qu’au niveau de la réalisation de synergies avec les Danone porte une attention particulière à la rédaction des pactes d’actionnaires, à la mise en place et au maintien d’une La stratégie de Danone consiste à occuper des positions de leader sur chacun des marchés sur lesquels il est présent. Dans un contexte de concentration continue de l’industrie alimentaire et des boissons, cette stratégie repose en partie sur la poursuite de sa croissance externe par le biais de co-en- treprises ou d’acquisitions, comme cela a été le cas, en Russie avec l’acquisition d’Unimilk, ou au Maroc avec l’acquisition de Par ailleurs, lors d’une acquisition et dans le cas de l’allocation du prix d’acquisition, un montant significatif peut être alloué Les acquisitions sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur les activités, la valeur des actifs et les résultats de Danone si celui-ci ne réussit pas à intégrer rapidement et efficacement les sociétés acquises et réaliser les bénéfices attendus de ces • développer l’activité et générer les cash-flows attendus ; identifier les risques liés aux organisations et pratiques • réaliser les synergies et les économies escomptées. Une évolution défavorable des activités, des prévisions d’acti- vité et des hypothèses retenues pour la projection des flux de trésorerie lors des tests de dépréciation des actifs incorporels acquis pourraient se traduire par la constatation de pertes de valeur ce qui aurait un impact négatif sur les résultats de Danone. Dans le cas de co-entreprises, les relations avec les partenaires de Danone dans certaines entités sont régies par des pactes d’actionnaires qui peuvent prévoir que certaines décisions soient prises avec l’accord de ces partenaires ou bien sans l’accord de Danone. Ainsi des difficultés sont susceptibles d’être rencontrées avec les partenaires de co-entreprises, notamment en cas de divergences sur la stratégie, le dévelop- pement ou la gestion opérationnelles de ces co-entreprises, et pourraient ainsi avoir des effets négatifs sur les activités et Les activités et les salariés de Danone peuvent subir directement ou indirectement les effets d’une période d’instabilité écono- mique, politique, sociale ou militaire dans des pays susceptibles de connaître, ou ayant récemment connu, une telle période. En outre, certains pays dans lesquels Danone est présent disposent d’une réglementation peu développée et/ou peu protectrice (notamment en matière de droits de propriété intel- lectuelle), souvent instable au gré d’intérêts particuliers locaux puissants. Certains d’entre eux maintiennent des contrôles des changes et/ou des contrôles sur le rapatriement des bénéfices et des capitaux investis, fixent des taxes et autres redevances et instaurent des restrictions, parfois rétroactives, à l’activité des groupes internationaux. Dans certains pays, les autorités nationales et/ou locales peuvent également recourir à des lois et règlements, ou à toute autre mesure ayant un effet similaire, visant notamment des intérêts étrangers, qui restreignent le droit de propriété et/ou l’accès aux liquidités et avoirs dispo- nibles et/ou la liberté d’exercer son activité et/ou qui équivalent à des confiscations, nationalisations ou expropriations d’actifs. Le développement international de Danone induit une répartition géographique de ses activités contribuant à diversifier et, dans une moindre mesure, limiter la concentration du risque lié à la conjoncture économique sur un pays donné. Par ailleurs, Danone s’appuie notamment sur son système de reporting pour suivre son activité et l’impact éventuel de la conjoncture économique dans les pays dans lesquels il est présent, et son organisation pour prendre les mesures nécessaires (adaptation de son activité, de son organisation, restructurations le cas échéant). Selon les cas, la Direction de la Sûreté de Danone peut être associée à leur préparation et à leur mise en œuvre. Elle crée ou consolide dans certaines régions des relations avec des partenaires d’État ou privés qui peuvent être sollicités si besoin. Elle intervient également lorsque la sûreté de l’État et/ou des crises internationales peuvent affecter les activités Cependant, Danone ne peut assurer que ses résultats ne se- raient pas significativement affectés par un bouleversement des conditions économiques, politiques ou réglementaires ou par une crise dans certains des pays dans lesquels il est présent. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs La répartition du chiffre d’affaires par zone géographique, ainsi que les dix principaux pays de Danone en termes de chiffre d’af- faires sont présentés au paragraphe 2.2 Présentation de Danone. Enfin, Danone a élaboré et mis en œuvre une politique Sanctions économiques internationales visant à assurer le respect par les entités de Danone et leurs salariés des règles applicables en matière de sanctions économiques et financières. Enfin, Danone exerce ses activités dans certains pays, en particulier l’Iran et la Russie, qui sont visés par des sanctions économiques et financières imposées notamment par des réglementations américaines et européennes. Ces réglementa- tions interdisent notamment de réaliser des transactions avec certains établissements financiers et certaines personnes et prévoient l’obligation d’obtenir, auprès des autorités compétentes, une autorisation préalable avant certaines transactions. Si la Société et/ou ses filiales ne respectaient pas ces réglementa- tions, cela pourrait entraîner des sanctions pénales ou/et des sanctions financières significatives pour Danone. Toute période d’instabilité politique ou économique dans un pays où Danone est implanté ou toute mesure économique, réglementaire ou politique du type de celles décrites ci-avant qui pourrait être mise en œuvre dans certains pays, pourrait avoir un impact négatif sur ses activités, ses résultats et sa réputation. Dans les périodes de ralentissement économique et/ou de réduction des déficits et de la dette publics qui peuvent toucher certains de ses principaux marchés, Danone peut être confronté • contraction des achats des consommateurs dont le pouvoir d’achat aurait diminué et/ou une évolution des modes de consommation due à la conjoncture économique ; • alourdissement des taxes existantes et instauration de nouvelles taxes appliquées aux consommateurs et/ou entreprises notamment dans les pays fortement endettés ; • concernant plus spécifiquement le Métier Nutrition Médi- cale, réduction du niveau de remboursement des produits médicaux et/ou pression sur leur prix, contraction des Ces évolutions sont susceptibles d’avoir des effets négatifs sur les activités de Danone et ses résultats. Par ailleurs, comme décrit au paragraphe 2.3 Axes stratégiques, afin d’assurer sa croissance à long terme, la stratégie de crois- sance de Danone s’appuie en premier lieu sur un nombre limité de pays, dans lesquels Danone dispose de solides positions sur des marchés en forte croissance. Une évolution défavorable de son activité dans l’un ou plusieurs de ces pays est susceptible d’avoir des effets négatifs sur sa croissance. Enfin, compte tenu de leur situation économique et/ou mo- nétaire, certains pays, comme l’Argentine, connaissent des niveaux d’inflation extrêmement élevés et potentiellement très volatiles ce qui est susceptible d’avoir un impact sur les activités de Danone et ses résultats. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Position de Danone sur certains marchés Danone occupe des positions de numéro un local sur certains de ses marchés. Il est dès lors susceptible d’être mis en cause par des tiers alléguant un abus de position dominante et/ou un acte anticoncurrentiel. De manière plus générale, des disposi- tions de droit de la concurrence s’appliquent à Danone dans la grande majorité des pays dans lesquels il exerce ses activités. Des violations du droit de la concurrence, réelles ou alléguées pourraient affecter la notoriété de Danone, et déboucher sur des enquêtes d’autorités de la concurrence des pays dans les- quels Danone est présent, des procédures judiciaires, et donc éventuellement sur des sanctions pénales et/ou des sanctions financières significatives. Ceci serait susceptible d’avoir des effets négatifs sur les activités de Danone et ses résultats. Danone a mis en place, au sein de sa Direction Conformité, une équipe spécialisée en droit de la concurrence chargée d’élaborer et de déployer une politique en matière de respect du droit de la concurrence par ses entités. Danone a également développé, au sein de sa fonction juridique, un réseau interna- tional spécialisé en droit de la concurrence qui suit ce risque. Par ailleurs, Danone porte une attention particulière sur ce sujet et cherche à en limiter le risque, notamment par la dif- fusion et l’animation des Principes de Conduite des Affaires et du Code de Conduite dédié aux fonctions commerciales et afin de s’assurer de la diffusion de ces règles et bonnes pratiques chez Danone et de leur respect, Danone les a intégrées dans sa démarche Danone Way. Des compléments d’information sont disponibles aux paragraphes 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II et 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Risques liés à l’organisation et au fonctionnement de Danone Concentration des achats auprès d’un nombre limité de fournisseurs Afin de limiter ce risque, Danone sélectionne et procède au suivi et à la supervision de ses fournisseurs clés. Par ailleurs, il élabore et met en œuvre des procédures visant à sécuriser ses approvisionnements et prestations ainsi que des plans de continuité d’activité désignant notamment des fournisseurs Danone dépend d’un nombre restreint de fournisseurs externes pour la livraison de certains biens, notamment des matières premières (comme par exemple les ferments utilisés par le Métier Produits Laitiers Frais ou le lait en poudre pour le Métier Nutrition Infantile dans certains pays d’Asie), et la fourniture de certains services (en particulier des services de sous-traitance ou de prestations informatiques) auprès d’un Si certains n’étaient pas en mesure de mettre à la disposition de Danone les quantités et qualités spécifiées de produits ou biens dont celui-ci a besoin dans les conditions prévues, ni d’effectuer les prestations de services dans les conditions et les délais requis, les activités de Danone et ses résultats La disponibilité, la qualité et l’engagement des collaborateurs de Danone jouent un rôle essentiel dans la réussite de Danone. Si l’attractivité de Danone pour attirer et retenir les personnes disposant des compétences et talents nécessaires, notamment dans les pays émergents, dans les principaux marchés de Danone, dans les sociétés nouvellement acquises et/ou pendant les périodes de transformation de l’Entreprise, devait diminuer ou bien ne pas être suffisante, en particulier dans un contexte de maîtrise des coûts salariaux et/ou d’impact de la crise économique sur les différents programmes de rémunérations variables annuelles et pluriannuelles de Danone, l’atteinte des objectifs de Danone pourrait en être affectée et cela pourrait avoir un impact négatif sur ses résultats. Par ailleurs, la mobilisation du management et des équipes de Danone pour mener à bien ses projets de restructuration et plus généralement de transformation de l’Entreprise pourrait affecter leur disponibilité et leur focalisation sur son activité et ses projets opérationnels, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur ses activités et ses résultats. C’est en particulier le cas du projet de transformation vers Danone 2020 mis en Un certain nombre de produits de Danone appartiennent à des catégories d’aliments encadrées par la réglementation (nutrition infantile et nutrition médicale) pour lesquels le respect des valeurs éthique et d’intégrité est un sujet parti- Les comportements contraires aux principes éthiques ou la violation des lois et règlements applicables, notamment les situations de non-conformité aux normes alimentaires, à la règlementation de la composition des produits ou plus généra- lement aux dispositifs de lutte contre la fraude ou la corruption, de la part de Danone, ses partenaires, ses collaborateurs ou tout autre acteur agissant pour son compte, sont susceptibles d’entrainer la défiance des consommateurs envers les produits de Danone, d’exposer Danone à des sanctions pénales et civiles et pourraient avoir des effets négatifs sur ses résultats mais Comme décrit au paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II relatif aux Rémunérations et évolutions, Danone promeut une rémunération concurrentielle et équitable et, dans cet objectif, a construit des systèmes d’évaluations et des procédures également décrits dans ce Par ailleurs, Danone a développé une démarche en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale qu’il a déployée dans ses filiales, y compris dans les pays émer- gents. Danone estime que sa démarche et les actions mises en œuvre contribuent à l’attractivité de Danone. Cette démarche et actions mises en œuvre sont décrites aux paragraphes 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale et 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle II. Danone a établi un code éthique : le Principes de Conduites des Affaires ainsi qu’une Politique d’Intégrité. Applicables à l’ensemble des collaborateurs de Danone, ils formalisent son engagement à l’égard de l’intégrité et la conformité aux exigences légales applicables et définissent des règles déontologiques exigeantes et les principes d’actions et de comportement ap- plicables aux collaborateurs pour les activités de Danone qui s’appliquent dans l’ensemble des pays où Danone exerce ses activités. Par ailleurs, la démarche RESPECT vise à étendre L’éthique et la conformité s’inscrivent dans la mission du Comité d’Audit et du Comité de Responsabilité Sociale qui veillent à l’application des règles éthiques définies par Danone. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Danone dépend de plus en plus d’infrastructures et d’applica- tions informatiques communes à l’ensemble de ses activités. Les principaux risques sont liés à la disponibilité des services informatiques et à l’intégrité et la confidentialité des données. Toute défaillance des infrastructures, applications ou réseaux de communication de données, toute panne liée à un défaut de sécurisation des data-centers (centres de gestion de don- nées) ou des réseaux, de même que toute perte de données, accidentelle ou intentionnelle, et toute utilisation de données par des tiers, pourraient bloquer ou ralentir la production ou les ventes, retarder ou biaiser certaines prises de décision et, plus généralement, avoir un impact négatif sur les activités de Par ailleurs, des sociétés qui appartenaient au groupe Nu- mico, de même que les sociétés plus récemment acquises, s’appuient sur des systèmes d’information différents, ce qui pourrait rendre la surveillance et la gestion de ces risques Le risque de défaillance du contrôle interne est principale- ment relatif à la fiabilité des informations financières, la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes en vigueur, et l’efficacité et l’efficience des processus internes, y compris ceux liés à la protection du patrimoine. Si les systèmes de contrôle interne de Danone devaient connaître des défaillances ou se montrer insuffisants, notamment face à des fraudes, la qualité de son information financière, la capacité de ses dirigeants à prendre les bonnes décisions et plus géné- ralement ses résultats pourraient être négativement affectés. Danone a une politique de consolidation de data-centers. En particulier, les applications centrales sont hébergées dans un data-center hautement sécurisé, infogéré par IBM. De plus, Danone développe et déploie des systèmes d’information spécifiques (SAP/Themis, etc.) dans ses filiales afin d’optimiser et de rationaliser les investissements informatiques tout en favorisant les synergies au niveau mondial et en diminuant les risques. Les ex-filiales de Numico ainsi que les filiales dernièrement acquises bénéficient progressivement de la mise en place du système d’information intégré SAP/Themis de Danone. Des informations complémentaires sont données au paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. Danone a mis en place un dispositif de contrôle interne décrit au paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. Ce système, aussi adéquat soit-il, ne peut fournir qu’une assu- rance raisonnable, et non pas une garantie absolue, quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise en raison des limites inhérentes à tout contrôle. Danone ne peut certes pas exclure le risque d’une défaillance de contrôle interne, cependant le niveau de performance et le large déploiement de ses cinq composantes (Environnement de contrôle, Identification et évaluation des risques, Activités de contrôle, Diffusion de l’information et Surveillance permanente) réduit l’exposition De même, Danone ne peut exclure tout risque lié à une fraude. Cependant, le profil de risque de ses métiers et l’existence d’un programme anti-fraude largement diffusé couvrant tous les aspects de la réduction du risque de fraude et de ses impacts le cas échéant (sensibilisation, prévention, détection, investi- gation, sanction, reporting et amélioration continue du système de contrôle interne) (voir paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques) réduisent l’exposition de Danone à ce risque. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Danone élabore et met en œuvre des actions, procédures, outils et politiques visant à prévenir et réduire ces risques, (ii) mesurer et contrôler l’impact de Danone et mettre en place des plans d’actions et des politiques lorsque nécessaire pour faire face aux risques liés à ces problématiques. S’agissant des risques industriels, afin de réduire, sinon d’éli- miner, ces risques et leurs conséquences potentielles, Danone a décidé d’ériger la sécurité des Hommes, la protection des installations industrielles et de l’environnement en valeurs incontournables de sa politique, “mesurées” à travers différents programmes, avec des objectifs élevés et des plans d’actions suivis par les directions de Danone, notamment les directions Voir paragraphe ci-après Assurance et couverture des risques. Les risques industriels concernent principalement la pollution de l’eau (pollution essentiellement organique et biodégradable), les risques environnementaux liés aux installations frigorifiques (ammoniac et autres fluides frigorigènes), au stockage de matières premières ou de produits destinés au nettoyage et à la désinfection des installations (produits acides ou basiques), notamment lorsque ces installations sont situées dans des zones habitées, et au traitement des eaux usées. En cas de mise en cause de la responsabilité environnementale de Danone, du fait d’accident ou de pollution importante, ses résultats et sa réputation pourraient être négativement affectés. Par ailleurs, comme toute activité industrielle, les sites de Danone sont également exposés à des risques divers : incendie, explosion, défaillance des équipements, défaillance des systèmes de sécurité, voire défaillance humaine dans l’exploitation des équipements ou la gestion des travaux. De tels événements pourraient causer des dommages aux personnes, aux biens, à l’environnement et avoir éventuelle- ment un impact négatif sur les activités, la situation financière La couverture d’assurance de Danone pourrait ne pas être suffisante et/ou Danone pourrait ne pas être en mesure de renouveler les programmes d’assurance dans des conditions acceptables, ce qui serait susceptible d’avoir un impact négatif sur sa situation financière et ses résultats. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Des informations complémentaires sur la structure de financement et la sécurité financière sont présentées au paragraphe 3.4 Examen du bilan et de la sécurité financière. Dans le cadre de son activité, Danone est exposé aux risques financiers, notamment de change, de financement et de liqui- dité, de taux d’intérêt, aux risques de contrepartie, ainsi qu’aux risques sur titres et aux risques sur matières premières. La politique de l’Entreprise consiste à minimiser et gérer l’impact de ses expositions aux risques de marché sur ses résultats et, dans une moindre mesure, sur son bilan, suivre et gérer ces expositions de manière centralisée, puis en fonction des contextes réglementaires et monétaires, exécuter les opérations financières localement ou centralement, et enfin n’utiliser des instruments dérivés qu’à des fins de Danone, au travers de la Direction Financement et Trésorerie rattachée à la Direction Générale Finances, dispose pour cette gestion de l’expertise et des outils (salle des marchés, logiciels de front et de back-office) permettant d’intervenir sur les dif- férents marchés financiers selon les standards généralement mis en place dans les groupes de premier plan. Par ailleurs, l’organisation et les procédures appliquées sont revues par les Directions du Contrôle Interne et de l’Audit Interne. Enfin, un reporting mensuel de financement et de trésorerie est communiqué à la Direction Générale Finances de Danone qui suit ainsi les orientations prises dans le cadre des stratégies de gestion qu’elle a précédemment autorisées. Des informations complémentaires et chiffrées, notamment sur l’exposition de Danone à ces différents risques, après gestion de ces derniers, sont présentées aux Notes 5.4, 5.7, 10.3 à 10.8, 11.2 et 12.3 à 12.5 des Annexes aux comptes consolidés. En application de sa politique de couverture du risque de change financier, l’exposition résiduelle de Danone après couverture n’est pas significative sur l’horizon couvert (voir Note 5.7 des En application de sa politique de couverture du risque de change financier, l’exposition résiduelle de Danone après couverture n’est pas significative (voir Note 10.7 des Annexes Danone opère essentiellement localement et par conséquent dans la devise du pays, sans induire de risque de change. Ce- pendant l’implantation de certaines unités de production de Danone peut donner lieu à des facturations inter compagnies en devise. C’est notamment le cas pour les Métiers Infantile et Nutrition Médicale et, dans une moindre mesure, pour le Métier Produits Laitiers Frais. De même, certaines matières premières sont facturées ou indexées en devise, en particulier dans les Métiers Eaux et Produits Laitiers Frais. Enfin, Danone développe également certaines activités export. Le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle de certaines filiales sont donc exposés aux fluctuations de taux de change par rapport En application de sa politique de centralisation des risques, Danone est amené à gérer des financements et de la trésorerie multidevises. En conséquence, les fluctuations des cours de change des devises étrangères contre l’euro peuvent avoir un impact sur le compte de résultat et le bilan consolidés de Danone. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs En application de sa politique de refinancement, Danone réduit son exposition en centralisant ses sources de financement, (ii) faisant appel à des sources de financement diversifiées, (iii) gérant une part significative de ses financements à moyen terme, maintenant des sources de financement disponibles à tout moment, (v) répartissant les échéances en fonction des prévisions de besoin et génération de cash-flows, et (vi) n’étant soumis à aucun engagement relatif au maintien de ratios Dans les pays dans lesquels le financement centralisé n’est pas accessible, lorsque les financements à moyen terme sont indisponibles, et/ou dans le cas de certains financements exis- tants dans une société avant sa prise de contrôle par Danone, certaines sociétés du Groupe peuvent être amenées à porter des financements locaux pour les besoins de leur activité opérationnelle ; ces financements représentent des montants limités individuellement et en cumul pour Danone, compte tenu du niveau des flux d’exploitation généralement suffisants pour autofinancer leurs opérations et leur croissance organique. Dans le cadre de son activité opérationnelle, Danone n’a pas recours à un endettement de façon récurrente ni significative. Les flux d’exploitation sont généralement suffisants pour au- tofinancer ses opérations et sa croissance organique. Cependant, Danone peut être amené à augmenter son endet- tement pour financer des opérations de croissance externe ou ponctuellement pour gérer son cycle de trésorerie, notamment lors du paiement des dividendes aux actionnaires de la Société. Son objectif reste de maintenir cet endettement à un niveau lui permettant de conserver de la flexibilité dans ses sources Le risque de liquidité est induit principalement, d’une part, par l’échéance de ses dettes donnant lieu au paiement d’intérêts (dette obligataire, bancaire, etc.), et ne donnant pas lieu au paiement d’intérêts (dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle), et d’autre part, par les flux de paiement sur les Dans le cadre de la gestion de son endettement, Danone est régulièrement amené à lever de nouveaux financements pour Dans les pays dans lesquels le financement centralisé n’est pas accessible lorsque les financements à moyen terme sont indisponibles, et/ou dans le cas de certains financements exis- tants dans une société avant sa prise de contrôle par Danone, Danone est exposé à un risque de liquidité sur des montants Plus généralement, Danone pourrait, dans un contexte de crise financière systémique, ne pas être en mesure d’accéder aux financements ou refinancements nécessaires sur les marchés du crédit ou des capitaux, ou d’y accéder à des conditions sa- tisfaisantes, ce qui serait susceptible d’avoir un impact négatif Par ailleurs, la capacité de Danone à accéder aux financements et le montant de ses charges financières peuvent dépendre, en partie, de la notation de son risque de crédit par les agences de notation financière. Les notations des dettes à court terme et à long terme de la Société et leur éventuelle dégradation pourraient entraîner une augmentation des coûts de finance- ment et affecter son accès aux financements. Enfin, la plupart des contrats de financement conclus par la Société (lignes de crédit bancaires et emprunts obligataires) contiennent un mécanisme de changement de contrôle, qui offre aux créanciers un droit de remboursement anticipé dans le cas d’un changement de contrôle de la Société s’il est accompagné d’une dégradation de sa notation sous investment grade par les Danone a mis en place une politique de suivi et de gestion du risque de taux d’intérêt visant à limiter la volatilité de son résultat financier par la mise en place d’instruments de couverture. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Danone est exposé à un risque de taux d’intérêt sur ses passifs financiers comme sur ses liquidités. En effet, par le biais de son endettement net portant intérêt, Danone est exposé aux fluctuations des taux d’intérêt qui ont un impact sur le montant Par ailleurs, en application de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, les fluctuations des taux d’intérêt peuvent avoir un impact sur les résultats et les capitaux propres consolidés du Groupe (voir Note 10.8 des Danone est exposé au risque de contrepartie, notamment bancaire, dans le cadre de sa gestion des risques financiers. En effet, dans le cadre de ses activités, Danone a comme contrepartie des institutions financières, notamment pour gérer sa trésorerie et les risques liés aux taux de change et aux taux d’intérêt. Le non-respect par ces contreparties de l’un ou plusieurs de leurs engagements pourrait avoir des conséquences négatives sur la situation financière de Danone. La politique bancaire de Danone a pour objectif de réduire ces risques en privilégiant la qualité de crédit de ses contreparties et en appliquant des limites par contrepartie. L’exposition de Danone à ces risques est décrite aux Notes 5.4 et 12.5 des Concernant les risques autres que ceux de marché (décrits au pa- ragraphe ci-avant), Danone a une politique de couverture globale qui repose sur des évaluations techniques rigoureuses et fait appel aux produits d’assurance du marché mondial, en fonction de leur disponibilité et des réglementations locales. Ainsi, cette politique de couverture est uniforme pour l’ensemble des sociétés dont Danone Les programmes d’assurance pour les risques de dommages aux biens, pertes d’exploitation et responsabilité civile sont négociés au niveau du Groupe pour l’ensemble des filiales avec des assureurs internationaux de premier rang. Les couvertures sont en “tous risques sauf” sur la base des garanties les plus larges existantes sur le marché, assorties de franchises variables, mais relativement faibles par rapport à celles accordées à des groupes de taille comparable, pour tenir compte de la gestion autonome des filiales. Les limites de garanties sont fixées sur la base de scénarios catastrophes et sur la base des capacités offertes par le marché des assurances. Ces programmes ont été renouvelés au 1er janvier 2016 pour une durée de trois ans, le budget global de ces programmes s’est élevé à environ 32,5 millions d’euros en 2016. Les programmes d’assurance pour les risques “traditionnels” qui nécessitent une gestion locale, tels que la couverture des flottes de véhicules, les garanties transport de marchandises, les accidents du travail (dans les pays où ceux-ci relèvent de l’assurance privée) et les assurances spécifiques à certains pays sont négociés et gérés conformément aux pratiques et réglementations locales, dans le cadre de directives précises données et contrôlées par le Groupe. Le budget de primes s’est élevé à 23 millions d’euros en 2016. ApErçu deS AcTivItÉs, faCteUrs de riSquEs Enfin, les programmes d’assurance pour les risques spéciaux, po- tentiellement significatifs, qui exigent un traitement centralisé, tels que la responsabilité des mandataires sociaux, les actes de fraude, ainsi que divers risques (retraits de produits, risque crédit, risque environnement), sont négociés en fonction des capacités disponibles sur les marchés, sur la base de scénarios de sinistres d’intensité probable. Le budget global de cette catégorie de couverture s’est élevé à environ 3,5 millions d’euros en 2016. Par ailleurs, afin d’optimiser ses coûts d’assurance et d’avoir une bonne maîtrise des risques, Danone pratique une politique d’auto-as- surance au travers de sa filiale de réassurance Danone Ré (filiale à 100 % consolidée dans les comptes de Danone). Cette politique d’auto-assurance porte sur un certain nombre de risques, dont la connaissance de la fréquence et de l’impact financier permet une bonne visibilité sur leurs coûts. Elle concerne donc essentiellement (i) les couvertures de dommages aux biens, de pertes d’exploita- tion, de responsabilité civile d’une grande majorité des sociétés du Groupe (ces programmes d’auto-assurance sont limités aux sinistres de fréquence, avec un plafond maximum de 7,5 millions d’euros par sinistre), les risques de transport pour partie et les rentes décès, invalidité, éducation, concernant les filiales françaises. En outre, une couverture dite stop-loss permet de protéger Danone Ré contre toute dérive de fréquence de la sinistralité. La gestion de ces programmes d’auto-assurance est confiée à des gestionnaires et assureurs professionnels sous la supervision de Danone et le montant des provisions est calculé par des actuaires indépendants. Changement significatif de la situation financière NON DÉFINIS PAR LES NORMES IFRS Information financière pro forma consolidée non auditée 3.1 APERÇU DES ACTIVITÉS EN 2016 Autres éléments de l’activité en 2016 Résultat net courant – Part du Groupe et BNPA courant Dividende au titre de l’exercice 2016 Tableau de flux de trésorerie consolidés Structure de financement et sécurité financière Dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Dette nette et dette financière nette AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.1 ApErçu deS AcTivItÉs en 2016 Les comptes consolidés de Danone et les Annexes aux comptes consolidés de l’exercice 2016 sont présentés au paragraphe 4.1 Comptes conso- lidés et Annexes aux comptes consolidés. La politique d’identification et de contrôle des risques, ainsi que les principaux risques opérationnels liés aux secteurs d’activité de Danone ou ceux propres à l’activité et à son organisation sont décrits au paragraphe 2.7 Facteurs de risques. Les montants sont exprimés en millions d’euros et arrondis au million le plus proche. De façon générale, les valeurs présentées sont arrondies à l’unité la plus proche. Par conséquent, la somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par rapport au total reporté. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants sous- jacents et non à partir des montants arrondis. Danone utilise des indicateurs financiers non définis par les normes IFRS, en interne (parmi les indicateurs utilisés par ses principaux décideurs opérationnels) et dans sa communication externe. La définition des indicateurs non définis par les normes IFRS utilisés par le Danone figure au paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS : • variations en données comparables du chiffre d’affaires, du résultat opérationnel courant, de la marge opérationnelle courante, du résultat net courant et du BNPA courant ; • free cash-flow hors éléments exceptionnels ; Par ailleurs, Danone utilise des références et des définitions définies au paragraphe 1.2 Informations sur le Document de Référence, relatif aux 3.1 APERÇU DES ACTIVITÉS EN 2016 Les faits marquants figurent dans les principaux communiqués de presse émis au cours de l’exercice 2016. • Le 13 avril, Danone annonce la nomination de Bridgette HELLER en tant que Directrice Générale du Métier Nutrition Infantile et membre du Comité Exécutif, à compter du 1er juillet 2016. • Le 7 juin, Danone annonce son entrée au sein de l’indice boursier international FTSE4Good, qui vise à mesurer la performance des entreprises socialement responsables à l’aune de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). • Le 28 juin, Danone annonce que Danone et les actionnaires de Michel et Augustin sont entrés en négociations exclusives en vue de l’acquisition par Danone d’une participation minoritaire au capital de la société Michel et Augustin, aux côtés d’Artémis • Le 7 juillet, Danone annonce la signature d’un accord en vue de l’acquisition de WhiteWave (4 milliards de dollars U.S. de chiffre d’affaires), leader mondial du Bio, des laits et produits • Le 25 octobre, Danone annonce le succès du lancement d’une émission obligataire d’un montant total de 6,2 milliards d’euros structurée en 5 tranches de 2 à 12 ans. • Le 26 octobre, Danone annonce le succès du lancement d’une émission obligataire d’un montant total de 5,5 milliards de dollars structurée en 4 tranches de 3 à 10 ans. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.1 ApErçu deS AcTivItÉs en 2016 Autres éléments de l’activité en 2016 Principales sociétés consolidées pour la première fois au cours de l’exercice Pourcentage d’intérêt détenu au 31 décembre Principales sociétés consolidées avec changement dans le pourcentage de détention Sociétés du groupe Fan Milk (b) Principales sociétés qui ne sont plus consolidées par intégration globale au 31 décembre (b) Danone a exercé une option d’achat portant sur 2 % du capital de Fan Milk en 2016. (c) Dumex Baby Foods Co. Ltd. Principaux changements dans les sociétés mises en équivalence Principales sociétés mises en équivalence pour la première fois au cours de l’exercice Principales sociétés mises en équivalence avec changement dans le pourcentage de détention Principales sociétés qui ne sont plus mises en équivalence au 31 décembre Les produits de Danone sont issus des écosystèmes naturels. C’est pourquoi, il est essentiel pour l’entreprise de contribuer à préserver l’environnement dans le cadre de ses activités. L’empreinte carbone étant un indicateur global qui reflète de nombreux paramètres environnementaux, Danone a pris, depuis plusieurs années, des engagements ambitieux de réduction de l’intensité carbone de ses produits. Comme résultat des efforts menés dans ce sens, cet indicateur affiche une réduction de -50 % entre 2008 et 2016 sur le périmètre de responsabilité directe de Danone. L’entreprise a ainsi efficacement su dissocier la croissance de ses ventes et le volume de ses émissions. En novembre 2015, dans le cadre de la COP21, Danone a annoncé sa décision d’aller encore plus loin en adoptant une nouvelle politique climat visant à long terme le “zéro net carbone”, sur l’ensemble de son périmètre de responsabilité, c’est-à-dire en incluant les activités sur lesquelles l’entreprise partage la responsabilité avec d’autres acteurs, principalement l’amont agricole. La nouvelle politique climat vise le zéro net carbone à horizon 2050. Danone s’est ainsi engagé en premier lieu à réduire de 50 % en intensité ses émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2030 et à accélérer ses initia- tives “carbone positif”, et avant 2025 de commencer à réduire ses émissions en valeur absolue sur l’ensemble de son périmètre de responsabilité. Dans le cadre de cet engagement, la marque evian sera la première à atteindre le zéro net carbone en 2020. Voir également paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.1 ApErçu deS AcTivItÉs en 2016 Activités en matière de responsabilité sociale et sociétale Ces activités sont décrites aux paragraphes 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément à la loi Grenelle et 5.3 Fonds sponsorisés par Danone. Nouvelle phase dans la transformation de Danone optimales pour la croissance et l’efficacité En 2014, Danone a lancé un plan de transformation de l’entreprise visant à renforcer son modèle de croissance. L’entreprise a développé une nouvelle approche pour la gestion de ses ressources stratégiques (”Strategic Resource Cycles”), déployé une nouvelle organisation locale des fonctions support (”One Danone”) et remplacé l’approche budgétaire annuelle classique par un processus de réallocation du budget sur une base trimestrielle (projet “Beyond Budget”). Danone entame aujourd’hui une nouvelle étape de sa trajectoire vers son ambition 2020. Dans un environnement en pleine évolution, et dans la perspective de l’acquisition de WhiteWave, Danone doit créer les conditions optimales pour saisir au mieux les opportunités de croissance et maîtriser ses coûts afin de générer un modèle de équipe rassemblera les fonctions Recherche et Développement, Qualité, Innovation, Digital, Marketing et Relations clients, ce qui permettra d’accélérer les prises de décisions grâce à une collaboration plus fluide. Francisco CAMACHO, actuellement Directeur Général Eaux prend la tête de cette équipe intégrée en plus de ses fonctions actuelles ; • création d’une fonction Resources Efficiency, visant à soutenir la transformation de l’entreprise en lui permettant d’accélérer les réductions de coût, de protéger ses ressources essentielles et d’en optimiser l’utilisation. En plus de ses fonctions actuelles de Directeur Général Produits Laitiers Frais, à l’exclusion du marché Nord-Américain, Gustavo VALLE prend la responsabilité de cette fonction rassemblant la gestion des cycles stratégiques, les Opérations et les Achats. Il est en charge du programme Ainsi, Danone a décidé de faire évoluer son organisation pour renforcer son agilité sur des marchés en forte évolution et pour favoriser des prises de décisions plus rapides, au plus près du • Bridgette HELLER, actuellement Directrice Générale Nutrition Infantile prendra également la direction de la division Nutrition Médicale à compter de mi-2017, afin de favoriser les synergies et d’accélérer le potentiel de chaque division ; Cette organisation s’appuie sur trois éléments principaux : • l’implémentation de One Danone (30 clusters) ; • la création d’une équipe de direction au niveau régional constituée des Vice-Présidents Régionaux opérationnels (RVP) actuellement en charge du déploiement de la stratégie des divisions et garants des résultats obtenus dans leur région. Leur autonomie sera renforcée favorisant ainsi des prises de décision au plus près des consommateurs. L’extension des responsabilités qui leur seront déléguées permettra au nouveau Comité Exécutif d’être totalement concentré sur ses priorités stratégiques ; • un Comité Exécutif plus restreint, dont les membres se voient Chacun des membres du Comité Exécutif aura désormais un rôle élargi, associant des responsabilités opérationnelles et/ou fonc- • création d’une Strategic Business Unit Amérique du Nord, qui regroupera les activités Produits Laitiers Frais et les activités de WhiteWave dans cette région, après la réalisation de l’acquisition de WhiteWave. Lorna DAVIS sera nommée Directrice Générale de cette nouvelle entité qui représentera un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars U.S.. Après l’acquisition de WhiteWave, les activités de WhiteWave en Europe, en Amérique Latine, en Chine et dans les autres régions seront regroupées avec les activités Produits Laitiers Frais de Danone sous la responsabilité de • création d’une fonction transversale dédiée à la croissance et l’innovation (Growth & Innovation Officer) pour renforcer la croissance en plaçant le consommateur au cœur des straté- gies d’innovation et d’activation de l’entreprise. Cette nouvelle • Pierre-André TÉRISSE, actuellement Directeur Général Afrique prend la direction de toutes les activités de Danone en Inde. Il va également concevoir et mettre en œuvre la stratégie d’accessibilité de l’entreprise via la mise en place de solutions opérationnelles • Bertrand AUSTRUY, outre son rôle actuel de Secrétaire Général, est nommé Directeur Général Ressources Humaines ; • Cécile CABANIS, en plus de ses responsabilités actuelles de Directrice Générale Finances, prend la tête des Systèmes et Technologies d’Information, ainsi que la direction de Danone Protein : lancement d’un programme d’efficacité Dans un environnement toujours plus volatil et complexe, Danone a décidé d’adopter une approche radicalement nouvelle dans la Dans cette perspective, Danone lance un programme d’efficacité portant sur ses frais de vente, dépenses administratives et autres frais généraux. Le programme “Protein” vise à générer un milliard d’euros d’efficacités d’ici à 2020 afin de renforcer la compétitivité de l’entreprise. Ce programme consiste à améliorer durablement les modes opératoires de l’Entreprise, à optimiser l’allocation de ses dépenses et à la rendre plus performante dans la gestion de Danone étudiera la meilleure façon de réinvestir une partie des efficacités réalisées dans la croissance, pour servir sa stratégie et sa mission. Avec méthode, Protein permettra ainsi de réduire les dépenses tout en alimentant la croissance. Se référer aux paragraphes 6.1 Organes de gouvernance et 6.2. Mandats et fonctions exercés par les Administrateurs et les candidats au En 2016, le Métier Produits Laitiers Frais a poursuivi ses activités de recherche sur l’impact de la consommation de yaourt pour l’alimentation et la santé, impact confirmé par des études menées de façon indépendante par des équipes académiques et portant • le lien entre la consommation de yaourt et une diète de meilleure qualité en Italie et en France ; • les mécanismes d’action potentiels qui pourraient expliquer les bénéfices du yaourt sur le risque cardio-métabolique ; • l’association entre la consommation de yaourts et un meilleur style de vie chez les enfants en Europe. De plus, le Métier a poursuivi en 2016 ses travaux sur la compré- hension de la flore intestinale, sur son évolution et sur l’impact de la diète ou de probiotiques sur sa richesse, en collaboration avec des institutions scientifiques telles que l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) à Paris, Harvard Medical School à Boston aux États-Unis, l’Institut Pasteur à Paris. Enfin, le Métier a poursuivi son plan de rénovation de ses marques globales et de réduction généralisée de la teneur en sucre de ses produits avec notamment le lancement d’une gourde Danonino refermable, facile à emporter et qui se conserve huit heures hors du réfrigérateur. Le produit contient seulement 4,9 g de sucre Côté innovation, le Métier a poursuivi le développement de ses fortes positions sur le yogourt grec aux États-Unis, avec le déploiement de nombreuses extensions de gamme sur Oikos Triple Zero et Light & Fit Crunch. Le Métier aussi accélère le développement de ses gammes dans le domaine de l’indulgence avec une extension de la gamme Oikos en Espagne et Danissimo en Russie. Enfin, la marque Activia a été relancée au dernier trimestre 2016, avec une nouvelle identité visuelle appliquée globalement et des produits rénovés pour certaines géographies (Europe, Brésil Russie, etc.). Une gamme de céréales rénovée et plus étendue a été lancée En 2016, la Recherche et Développement du Métier Eaux a continué à développer sa stratégie de développer des solutions innovantes pour convertir les consommateurs à une hydratation plus saine notamment sur les aquadrinks et sur le packaging : • les offres d’aquadrinks ont été enrichies avec de nouvelles variétés afin de s’adapter au mieux aux attentes des consommateurs. evian a lancé sa première gamme d’aquadrinks alliant son eau minérale naturelle à un mélange de Fruits et de Plantes. En Argentine, une nouvelle marque de boisson diététique nommée Brio a été créée et la marque Villa del Sur a lancé des limonades. La Pologne et l’Argentine ont diversifié leurs offres en proposant une gamme d’aquadrinks spécifiquement pour les enfants. Enfin, l’Espagne a lancé sa première gamme de thé ; • en matière de packaging, Danone poursuit le développement de la bouteille plastique 100 % végétale et 100 % recyclable. 2016 a été l’année d’un lancement majeur pour evian avec la création d’un multipack plus écologique car sans film de regroupement. L’Entreprise poursuit également le développement d’innovations dans les formats avec le lancement des canettes en Espagne. Le format ludique destiné aux enfants pour encourager la consom- mation d’eau s’est multiplié en plus de l’Espagne, en Turquie, France, Allemagne, Angleterre, Pologne, Mexique, au Brésil. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.1 ApErçu deS AcTivItÉs en 2016 Par ailleurs, Danone a poursuivi ses recherches scientifiques sur les bénéfices de l’eau et de l’hydratation pour la santé et met l’accent sur l’hydratation chez les femmes enceintes et allaitantes. Danone a également renforcé ses partenariats afin de promouvoir les connaissances sur l’hydratation et des initiatives de santé pu- blique par exemple via la création de l’initiative Hydration for Kidney Health conjointement avec la société internationale de néphrologie, Danone a poursuivi ses recherches sur l’alimentation des 1 000 premiers jours de la vie, et notamment dans les domaines suivants : • bénéfices du lait maternel et de l’allaitement ; • physiologie maternelle pendant la grossesse et l’allaitement ; • métabolisme des nourrissons et des jeunes enfants ; • développement de la fonction intestinale et du microbiote, du système immunitaire et du cerveau ; • développement d’habitudes alimentaires saines ; • développement de produit et la technologie pour apporter la Pour ce faire, Danone Nutricia Research travaille en étroite col- laboration avec un réseau global – des leaders d’opinion dans un domaine spécifique aux professionnels de santé, aux scientifiques, et aux décideurs de politiques afin de créer des produits spécifiques et nutritionnellement optimaux pour chaque étape des 1 000 pre- En 2016, les équipes de recherche Danone Nutricia Research ont notamment lancé des programmes de recherche dans les domaines du développement immunitaire, du développement digestif et du métabolisme des nourrissons et jeunes enfants. La Recherche et Développement du Métier Nutrition Médicale a pour objectif de développer des produits dont les apports nutritionnels permettent d’aider les populations à vivre plus longtemps et en Les équipes de Danone se concentrent sur le développement de produits de nutrition médicale adaptés à des maladies ou des situations cliniques spécifiques, par exemple pour les patients atteints d’erreurs innées du métabolisme, ou encore ceux ayant subi un accident vasculaire cérébral. Dans ces domaines, Danone conduit des études avec de nombreux partenaires de la communauté scientifique. En 2016, les résultats d’un projet de recherche sur les allergies (Assign) ont été présentés lors de congrès scientifiques (WCPGHAN, FAAM). Des résultats d’études cliniques ont également été publiés sur la maladie d’Alzheimer (LipiDiDiet), ainsi que sur la perte de masse musculaire, de force et de fonction liée à l’âge Pour les enfants atteints d’allergies aux protéines de lait de vache, Danone a lancé une innovation contenant une combinaison unique de prébiotiques et de probiotiques, Neocate Syneo. Ce produit innovant AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Des procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche normale de leurs affaires, notamment des autorités de la concurrence de certains pays. Des provisions sont constituées chaque fois que le paiement d’une indemnité semble Procédures relatives à la fausse alerte émise par la société Fonterra sur certains ingrédients fournis au Groupe en Asie en 2013 Se référer à la Note 14.3 des Annexes aux comptes consolidés. Contrats importants, opérations avec des apparentés Danone s’est engagé à acquérir les participations détenues par des tiers, actionnaires dans certaines sociétés consolidées par Danone, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur option de vente. Au 31 décembre 2016, le montant de ces engagements s’élève à 699 millions d’euros ; ils sont reflétés au bilan dans les dettes À la connaissance de Danone, il n’existe pas d’autre procédure gou- vernementale, judiciaire ou d’arbitrage actuellement en cours, qui soit susceptible d’avoir, ou qui ait eu au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et ses filiales. Les opérations avec les parties liées sont décrites à la Note 15 des Voir également paragraphe 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés. Résultat net – Part du Groupe (a) Voir définition au paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS. Le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 21 944 millions d’euros en 2016, en baisse de -2,1 % en données historiques par rapport à 2015\. Hors effets de variation de la base de comparaison, dont la variation des taux de change et du périmètre de consolidation, le chiffre d’affaires a progressé de +2,9 %. Cette croissance organique se décompose en une hausse en valeur de +3,1 % et une baisse des Les effets de change de -5,5 % traduisent l’impact défavorable de l’évolution de certaines devises, dont le peso argentin, le peso Les effets de variation du périmètre de consolidation de +0,6 % résultent essentiellement de la consolidation par intégration globale, depuis décembre 2015, des sociétés du groupe Fan Milk. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Le Métier des Produits Laitiers Frais a réalisé un chiffre d’affaires de 10 736 million d’euros en 2016, en hausse de +2,0 % en données comparables par rapport à 2015. Cette progression résulte d’une baisse des volumes de -2,6 %, compensée par une croissance en valeur de +4,6 %. Cette performance démontre une amélioration globale de la tendance par rapport à celle de 2015 malgré des dynamiques différentes d’un marché à l’autre. Le Métier des Eaux a réalisé une performance solide en 2016, affichant un chiffre d’affaires en hausse de +2,9 % en données comparables par rapport à 2015 pour s’établir à 4 574 millions d’euros. Cette performance intègre une croissance en volumes de +2,9 % et un effet valeur stable. Hors Chine, le Métier des Eaux a généré une croissance entre 5 % et 10 %, soutenue par des fortes dynamiques de consommation axées vers une hydratation plus saine, et une attention permanente à l’innovation et à l’activation des marques. En Europe, le chiffre d’affaires a été impacté par l’aggravation des conditions de marché en Espagne et la performance en deçà des attentes d’Activia dont le relancement n’a pas permis de redresser la marque au quatrième trimestre. Compte tenu de l’ambition de la transformation, le redressement nécessitera davantage de temps. Les plans d’exécution locaux sont retravaillés et les équipes ont déjà commencé à les mettre en place pays par pays. Aux États-Unis, Danone a généré une croissance solide tout au long de l’année bénéficiant d’un solide momentum, favorisé par le succès de ses innovations et des investissements continus derrière ses marques. Malgré un environnement plus compétitif, notamment au second semestre 2016, Danone a continué de renforcer sa position de leader et plus généralement ses fondamentaux. Dans la CEI, Danone a démontré pour la troisième année consé- cutive la résilience de son modèle dans un contexte économique difficile. La revalorisation de son portefeuille de marques à travers la gestion du mix et la force de ses marques a permis de neutraliser l’effet de la baisse des volumes et d’assurer une croissance solide La zone ALMA a généré une croissance forte de son chiffre d’affaires. Toutefois, dans un contexte économique marqué par une inflation élevée et des tendances de consommation fragiles en Amérique Latine, les volumes ont enregistré une performance négative en En Europe, le Métier des Eaux a généré une croissance solide sur l’ensemble de l’année et s’est particulièrement distingué au quatrième trimestre, soutenu par le succès de ses innovations. La zone ALMA (hors Chine) a également affiché une solide perfor- mance en 2016, soutenue par diverses plateformes de croissance telles que l’Indonésie et le Mexique. En Chine, dans cet environnement marqué par un ralentissement de la consommation, la catégorie des boissons non-alcoolisées a poursuivi sa transition et les ventes de Mizone ont été impactées par des ajustements de stocks. Dans ce contexte, Danone a continué de se focaliser sur la protection de ses parts de marché grâce à des investissements ciblés, afin de sécuriser la croissance future de Mizone tout en préservant sa rentabilité. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Le Métier de la Nutrition Infantile a réalisé un chiffre d’affaires de 5 017 millions d’euros en 2016, en hausse de +3,5 % en données comparables par rapport à 2015. Cette progression provient d’une croissance des volumes de +0,6 % et d’une croissance en valeur de +2,9 %. Cette performance intègre une baisse des ventes “indi- rectes” vers la Chine. En excluant celles-ci, la division a maintenu une croissance forte d’environ 5 %. Le Métier de la Nutrition Médicale a réalisé une excellente perfor- mance en 2016, affichant un chiffre d’affaires en hausse de +7,4 % en données comparables par rapport à 2015 pour s’établir à 1 618 mil- lions d’euros. Cette croissance se décompose en une croissance des volumes de +4,8 % et une croissance en valeur de +2,6 %. Le Métier de la Nutrition Médicale a affiché une performance équi- librée entre les différentes zones géographiques. En Europe, Danone a généré une croissance supérieure à 5 %, tirée par la performance solide du Royaume-Uni et du Benelux, tandis que la zone ALMA a réalisé une croissance supérieure à 10 %, bénéficiant du développement rapide de la Chine et du Brésil. L’ensemble des catégories a contribué à la performance globale, avec notamment une croissance solide des segments pédiatriques et adultes, soutenus par les marques-clés Neocate, Nutrison et Fortimel. En Europe (hors ventes “indirectes” vers la Chine), les ventes gé- nérées par la demande domestique sont restées stables, reflétant des performances contrastées : une croissance solide au Royaume- Uni, en Allemagne et au Benelux, et des marchés plus difficiles en France, en Italie et en Turquie. La zone ALMA (hors Chine) a affiché une très forte performance, grâce à des marchés dynamiques tels que le Brésil et l’Australie. En Chine, la transition de l’ensemble du réseau de distribution “indirect”, engendrée par l’évolution rapide de la réglementation chinoise, a créé de la volatilité liée aux déstockages importants réalisés par les “revendeurs”. Dans un marché marqué par des mouvements rapides entre les canaux de distribution et des ajustements de stocks, la transition observée sur le réseau de distribution “indirect” continuera d’impacter les ventes jusqu’à ce que la nouvelle réglementation soit pleinement appliquée au début de l’année 2018. Parallèlement, Danone enregistre des résultats très positifs dans le développement de son modèle de distribution direct en Chine. L’ensemble des initiatives menées pour accroître sa présence et sa visibilité dans les magasins spécialisés et le e-commerce direct s’est traduit par une croissance très forte de AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 CEI & Amérique du Nord (a) (a) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (b) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). La zone Europe a réalisé un chiffre d’affaires de 8 571 millions d’euros en 2016, soit une baisse de -1,4 % en données comparables Cette performance reflète d’une part une baisse du chiffre d’affaires dans les Produits Laitiers Frais et d’autre part une baisse des ventes “indirectes” exportées vers la Chine en Nutrition Infantile du fait de l’évolution rapide de la réglementation chinoise. La zone CEI & Amérique du Nord a réalisé un chiffre d’affaires de 4 486 millions d’euros en 2016, soit une hausse de +4,6 % en données comparables par rapport à 2015, portée par deux dynamiques de Aux États-Unis, le Métier des Produits Laitiers Frais a généré une croissance solide tout au long de l’année malgré un environnement plus compétitif. Le succès des plans d’innovation et d’activation des marques a contribué à renforcer la position de leader de Danone. Répartition du chiffre d’affaires par trimestre Dans la CEI, le Métier des Produits Laitiers Frais a également enregistré une performance solide malgré un contexte difficile. La revalorisation du portefeuille de marques à travers la gestion du mix et la force des marques ont permis de neutraliser l’effet de la baisse des volumes et d’assurer une croissance solide du La zone ALMA a réalisé un chiffre d’affaires de 8 887 millions d’euros en 2016, soit une progression de +6,7 % en données comparables par rapport à 2015. Cette croissance robuste s’appuie sur différents piliers de croissance qui ont permis d’absorber les effets de la gestion de la transition de la marque Mizone en Chine. CEI & Amérique du Nord (a) (a) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (b) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 CEI & Amérique du Nord (a) (a) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (b) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). Résultat opérationnel courant et marge opérationnelle courante Résultat opérationnel courant et marge opérationnelle courante consolidés Le résultat opérationnel courant s’élève à 3 022 millions d’euros en 2016 (2 892 millions d’euros en 2015). La marge opérationnelle courante de Danone s’est établie à 13,77 %, en progression de +87 pb en données historiques. Cette évolution • une progression de +70 pb en données comparables ; • un effet favorable de +10 pb lié à l’évolution du périmètre de consolidation, résultant principalement de la déconsolidation de Dumex en Chine et de la consolidation par intégration globale des sociétés du groupe Fan Milk ; • un effet positif de +6 pb lié à l’évolution des taux de change Métier de la Nutrition Infantile. En effet, le 1er semestre 2015 avait été impacté par la mise en œuvre du plan d’adaptation de Dumex en Chine et les coûts engendrés par l’incendie survenu dans l’usine de production de Cuijk aux Pays-Bas. En conséquence, Danone enregistre une amélioration très forte de sa marge de +70 points de base en données comparables, bien supérieure à l’objectif initial et reflétant une contribution positive Le coût des produits vendus s’élève à 10 744 millions d’euros en 2016 (11 212 millions d’euros en 2015), soit 49,0 % du chiffre d’affaires consolidé (50,0 % en 2015). Cette évolution favorable reflète une tendance déflationniste du coût du lait et des ingrédients laitiers ainsi que l’optimisation du coût des matières. Conformément à son plan de transformation 2020, Danone a continué de se focaliser en 2016 sur la construction d’un modèle de croissance plus résilient et plus équilibré, grâce à une allocation disciplinée des ressources, des gains d’efficacité et une optimisation des coûts. Conformément à sa feuille de route pour 2016, Danone a accru ses montants de dépenses sur l’ensemble des coûts de marketing et de ventes par rapport à 2015, particulièrement dans les Métiers des Produits Laitiers Frais et de la Nutrition Infantile. Au cours de l’année, dans un environnement marqué par l’évolution favorable du coût des matières premières, Danone a poursuivi ses efforts structurels pour améliorer la valorisation de son portefeuille de marques à travers notamment la gestion du mix, pour optimiser sa base de coûts et rendre son modèle toujours plus efficace. Parallèlement, dans un marché encore plus volatil et complexe où les dynamiques de certains marchés émergents clés évoluent rapidement, Danone a décidé en juin dernier de donner la priorité à l’amélioration de la marge et d’ajuster en conséquence le rythme d’investissements, en s’assurant de financer, de manière équilibrée, ses projets à court, moyen et long terme. L’Entreprise a continué de privilégier les opportunités de croissance stratégiques, créant de la valeur à long terme, plutôt que les allocations tactiques de Enfin, cette très forte performance s’explique également par des effets positifs liés à une base de comparaison favorable dans le Les frais sur ventes s’élèvent à 5 562 millions d’euros en 2016 (5 677 millions d’euros en 2015), soit 25,3 % du chiffre d’affaires Les frais généraux s’élèvent à 2 004 millions d’euros en 2016 (1 944 millions d’euros en 2015), soit 9,1 % du chiffre d’affaires Les frais de Recherche et Développement s’élèvent à 333 millions d’euros en 2016 (307 millions d’euros en 2015), soit 1,5 % du chiffre d’affaires consolidé (1,4 % en 2015) (voir paragraphe 3.1 Aperçu des Le solde des autres produits et charges opérationnels s’est établi à -99 millions d’euros, incluant notamment une charge de 51 millions d’euros liée au plan de transformation de Danone 2020 (notamment One Danone), ainsi qu’une charge de 57 millions d’euros liée au AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Résultat opérationnel courant et marge opérationnelle courante par Métier La marge opérationnelle courante du Métier Produits Laitiers Frais s’établit à 10,09 % en 2016, en hausse de +38 pb en données com- parables par rapport à 2015. Cette évolution positive de la marge reflète les efforts structurels d’optimisation du portefeuille de marques et des gains d’efficacité, dans un environnement marqué par l’évolution favorable du prix du lait en Europe et aux États-Unis. s’établit à 21,91 % en 2016, en hausse de +167 pb en données com- parables par rapport à 2015, bénéficiant d’éléments structurels et conjoncturels : d’une part la croissance et un effet mix favorable et d’autre part l’impact positif du prix du lait et d’une base de com- paraison favorable, puisque l’année 2015 intégrait des éléments exceptionnels négatifs liés à Dumex et à l’incendie de Cuijk. La marge opérationnelle courante du Métier Eaux s’établit à 11,38 % en 2016, en hausse de +15 pb en données comparables par rapport à 2015, bénéficiant de l’amélioration du mix du portefeuille et des La marge opérationnelle courante du Métier Nutrition Infantile La marge opérationnelle courante du Métier Nutrition Médicale s’établit à 19,71 % en 2016, en progression de +93 pb en données comparables par rapport à 2015. Cette forte amélioration reflète la poursuite du développement géographique et des marques inno- vantes. Le niveau de rentabilité du Métier est relutif pour l’Entreprise et contribue à la création de valeur de Danone à long terme. Résultat opérationnel courant et marge opérationnelle courante par zone géographique CEI & Amérique du Nord (a) (a) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (b) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). La marge opérationnelle courante de la zone Europe s’établit à 17,64 % en 2016, en hausse de +45 pb en données comparables par rapport à 2015. La rentabilité de la zone a bénéficié des efforts structurels d’amélioration du portefeuille de marques et de la La marge opérationnelle courante de la zone CEI & Amérique du Nord s’établit à 10,26 % en 2016, en hausse de +161 pb en données comparables par rapport à 2015, illustrant d’une part l’ensemble du travail mené par Danone pour protéger l’équation de rentabilité dans la zone CEI et d’autre part une croissance solide dans un contexte favorable concernant l’évolution du prix du lait en Amérique du Nord dans le Métier Produits Laitiers. La marge opérationnelle courante de la zone ALMA s’établit à 11,82 % en 2016, en hausse de +79 pb en données comparables par rapport à 2015\. Cette hausse reflète la bonne performance des zones Asie et Amérique Latine, une amélioration de la marge des Eaux en Chine grâce à l’ensemble des actions menées pour protéger la rentabilité de la marque Mizone ainsi qu’une base de comparaison favorable au sein du Métier de la Nutrition Infantile qui avait été impacté en 2015 par des éléments exceptionnels négatifs liés à Dumex et à AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Exposition aux risques financiers et gestion des risques financiers Voir paragraphe 2.7 Facteurs de risques. Produits financiers sur disponibilités et placements à court terme Le coût de l’endettement financier net a baissé de (152) millions d’euros en 2015 à (146) millions d’euros en 2016 malgré des coûts sup- plémentaires liés au financement de l’acquisition de WhiteWave (c’est à dire les charges financières liées aux obligations émises les 25 et 26 octobre 2016). Cette baisse reflète la baisse des taux d’intérêt. En outre, ces nouvelles émissions obligataires ont permis à Danone d’allonger la maturité moyenne de sa dette à des conditions de Le taux d’imposition courant s’établit à 31,1 % en 2016, stable par rapport à 2015. En incluant les éléments non-courants, le taux effectif d’imposition de Danone s’élève à 30,6 % en 2016 (32,5 % en 2015) et l’écart par rapport au taux légal d’imposition en France en 2016 et 2015 figure à la Note 8 des Annexes aux comptes consolidés. Résultat net courant – Part du Groupe et BNPA courant lions d’euros en 2016 (1 282 millions d’euros en 2015). Résultat des sociétés mises en équivalence Le résultat des sociétés mises en équivalence courant s’établit à 129 millions d’euros en 2016, en hausse de +4,5 % par rapport à 2015. Résultat net courant – Part du Groupe Le résultat net courant – Part du Groupe s’établit à 1 911 millions d’euros en 2016, en hausse de +10,4 % en données comparables et de +6,7 % en données historiques par rapport à 2015. Le BNPA courant s’élève à 3,10 euros, en hausse de +9,3 % en données comparables et de +5,6 % en données historiques par rapport à 2015. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Passage du Résultat net – Part du Groupe au Résultat net courant – Part du Groupe Passage du BNPA au BNPA courant Résultat net – Part du Groupe AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Autres informations sur le compte de résultat : passage des données historiques aux données comparables Dividende au titre de l’exercice 2016 Le Conseil d’Administration de Danone proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires, qui se réunira le 27 avril 2017, la dis- tribution, au titre de l’exercice 2016, d’un dividende de 1,70 euro, en hausse de +6,3 % par rapport au dividende distribué au titre de l’exercice 2015. Ce dividende traduit la confiance du Conseil et de la Direction dans l’agenda de l’Entreprise vers une croissance forte, Il sera proposé aux actionnaires d’opter pour le paiement de la totalité de leur dividende en numéraire ou en actions Danone. Les actions nouvelles seraient émises à un prix fixé à 90 % de la moyenne des premiers cours côtés de l’action Danone sur Euronext lors des 20 séances de bourse précédant le jour de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 diminuée du montant du dividende. Si cette distribution est approuvée, le dividende sera détaché de l’action le 5 mai 2017. La période pendant laquelle les actionnaires pourront opter pour un paiement du dividende en numéraire ou en actions débutera le 5 mai et s’achèvera le 19 mai 2017. La mise en paiement du dividende en numéraire ou la livraison des actions AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Le free cash-flow hors éléments exceptionnels s’élève ainsi à 1 786 millions d’euros (8,1 % du chiffre d’affaires), en hausse de +16,8 % par rapport à 2015, porté par la progression des ventes, du résultat opérationnel courant et des effets de change favorables. Le free cash-flow généré permet de soutenir l’agenda de croissance Les investissements industriels s’établissent pour l’année 2016 à 925 millions d’euros, soit 4,2 % du chiffre d’affaires. À la date du présent Document de Référence, Danone estime que les flux de trésorerie générés par ses activités opérationnelles, sa trésorerie ainsi que les fonds disponibles via des lignes de crédit confirmées gérées au niveau de la Société seront suffisants pour couvrir les dépenses et investissements nécessaires à son exploi- tation, le service de sa dette (incluant le financement de l’exercice de toutes options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle) et la distribution de dividendes. Le free cash-flow s’établit à 1 760 millions d’euros en 2016, impacté pour 26 millions d’euros (montant net d’impôt) par les dépenses relatives au plan d’économies et d’adaptation des organisations en Europe. Ces coûts avaient été provisionnés ou encourus en 2015 et Passage de la trésorerie provenant de l’exploitation au free cash-flow Frais d’acquisitions avec prise de contrôle (a) Compléments de prix d’acquisition avec prise de contrôle (b) Flux de trésorerie relatifs au plan d’économies et d’adaptation (a) Correspond aux frais d’acquisition avec prise de contrôle effectivement versés au cours de l’exercice. (b) Correspond aux compléments de prix d’acquisition versés ultérieurement à une prise de contrôle et au cours de l’exercice. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Tableau de flux de trésorerie consolidés Résultat des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus Amortissements et dépréciations des actifs corporels et incorporels Plus ou moins-value de cession d’actifs industriels et financiers Charges liées aux actions sous conditions de performance et aux stock-options Autres éléments sans impact sur la trésorerie Variation des autres comptes débiteurs et créditeurs Variation des éléments du besoin en fonds de roulement Variation nette des prêts et des autres immobilisations financières Trésorerie provenant des opérations d’investissement/ désinvestissement Augmentation du capital et des primes Acquisition d’actions propres (nettes de cession) et calls DANONE (c) Dividendes versés aux actionnaires de Danone Rachat d’intérêts ne conférant pas le contrôle Contribution des intérêts ne conférant pas le contrôle aux augmentations de capital Transactions avec les détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Financements obligataires émis au cours de l’exercice Financements obligataires remboursés au cours de l’exercice Flux nets des autres dettes financières courantes et non courantes Flux nets des placements à court terme Trésorerie affectée aux opérations de financement Incidence des variations de taux de change et autres (e) Flux de trésorerie liés au paiement d’impôts sur les bénéfices (a) Concernent les actifs corporels et incorporels opérationnels. (b) Acquisition / cession de titres de sociétés. Pour les sociétés consolidées par intégration globale, comprend la trésorerie à la date d’acquisition / cession. (c) Options d’achat d’actions DANONE acquises par la Société. (d) Instruments dérivés en gestion de la dette nette. Au 31 décembre 2016, comprend également et pour l’essentiel les flux des couvertures du coût d’acquisition (e) Effet de reclassement sans incidence sur la dette nette. 3.4 EXAMEN DU BILAN ET DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.4 exAmeN du bilAn et de la sÉcuRitÉ FiNAnCière Structure de financement et sécurité financière Risque de liquidité et politique de gestion Voir paragraphe 2.7 Facteurs de risques relatif aux Risques de marchés. Situation des financements et du risque de liquidité Principales opérations de financement de l’exercice 2016 En particulier, Danone centralise la gestion du risque de liquidité et de ses financements au niveau de la Société. Capitaux propres – Part du Groupe Intérêts ne conférant pas le contrôle Total du passif et des capitaux propres AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.4 exAmeN du bilAn et de la sÉcuRitÉ FiNAnCière Il s’agit des financements gérés au niveau de la Société. Sorties de trésorerie prévisionnelles relatives au remboursement contractuel en nominal selon l’hypothèse de non-renouvellement Titres de créance à court terme (a) Dettes liées aux options de vente (a) Comprend la valeur des instruments dérivés adossés aux emprunts obligataires et aux titres de créance à court terme. Sources de financement disponibles à tout moment Les sources de financement disponibles à tout moment mises en place par Danone sont composées principalement de lignes de crédit confirmées et d’un crédit syndiqué non utilisés portés par la Société. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.4 exAmeN du bilAn et de la sÉcuRitÉ FiNAnCière (a) Notation du programme de Titres de créance à court terme de la Société. (b) Notation des dettes à plus d’un an de la Société. (c) Notation revue le 8 septembre 2016. (d) Notation revue le 8 juillet 2016 et perspective attribuée le 21 septembre 2016. Dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant Danone a consenti à des tiers détenant des intérêts ne conférant pas le contrôle dans certaines sociétés consolidées, des options de vente sur tout ou partie de leur participation dans ces sociétés. Ces dettes financières ne portent pas intérêt. (a) Valeur comptable à date de clôture de la période précédente. (b) Plusieurs options dont aucune n’excède individuellement 200 millions d’euros. Pour la plupart, le prix d’exercice est un multiple de résultat. Variation de la valeur actuelle des options Nouvelles options et options comptabilisées auparavant selon IAS 39 Voir également Note 3.6 des Annexes aux comptes consolidés. Dette nette et dette financière nette Instruments dérivés – actifs – Non-courants (a) Instruments dérivés – actifs – Courants (a) (a) En gestion de la dette nette uniquement. En effet, la dette nette n’est pas retraitée de la part des instruments dérivés actifs relative à la couverture du prix d’acquisition de WhiteWave, soit 377 millions d’euros au 31 décembre 2016. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.4 exAmeN du bilAn et de la sÉcuRitÉ FiNAnCière Variation de la dette nette en 2016 La dette nette de Danone a diminué de 327 millions d’euros par au 31 décembre 2016. Elle inclut 699 millions d’euros d’options de vente accordées aux actionnaires minoritaires soit une baisse de 163 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2015. Passage de la dette nette à la dette financière nette Dettes liées aux options accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle – non courantes Dettes liées aux options accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle – courantes Dettes financières exclues de la dette financière nette Variation des capitaux propres – Part du Groupe (a) Impact sur la part du Groupe des capitaux propres, l’impact des dividendes versés sur les capitaux propres consolidés s’élevant à (1 079) millions d’euros en 2016 ((411) millions d’euros en 2015) et correspondant à la part payée en numéraire, la part payée en actions en 2015 n’ayant pas d’impact sur les capitaux propres. Engagements donnés au 31 décembre 2016 dans le cadre de l’activité opérationnelle Montant des flux financiers par période (a) Engagements principalement relatifs à des achats de lait et ingrédients laitiers et autres matières premières alimentaires. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 Changement significatif de la situation financière ou commerciale La Société et ses filiales dans leur ensemble n’ont pas connu de changements significatifs de leur situation financière ou commerciale depuis la fin de l’exercice 2016. Danone prend pour hypothèse que le contexte macro-économique restera globalement volatil et incertain en 2017, avec des tendances de consommation toujours fragiles voire déflationnistes en Europe, et pour certains marchés importants des difficultés contextuelles spécifiques, notamment en CEI, en Chine et au Brésil. Danone s’attend également en 2017 à une progression autour de +5 % du prix de ses matières premières stratégiques par rapport à 2016. Dans ce contexte, Danone continuera de renforcer la résilience de son modèle à travers diverses initiatives visant à compenser cette inflation et limiter son exposition à la volatilité de certaines matières tout en assurant la compétitivité de ses produits. Concernant le prix du lait, Danone anticipe une nette progression de l’inflation tout au long de l’année, avec des tendances très contrastées selon les zones géographiques : • une hausse inférieure à 5 % des prix en Europe et aux États-Unis ; • une forte progression des prix dans les pays émergents, en particulier la CEI et l’Amérique Latine. Concernant ses autres matières premières dont le plastique, le sucre ou les fruits, Danone anticipe globalement des pressions Dans ce contexte, Danone se donne à nouveau pour priorité en 2017 l’amélioration de la marge et le renforcement de son modèle de croissance. L’entreprise s’appuiera sur la bonne exécution de ses plans de croissance, l’optimisation permanente de son modèle, renforcée par le programme “Protein”, et une allocation disciplinée de ses ressources qui privilégiera les opportunités de croissance stratégiques aux allocations tactiques de court terme. En conséquence, Danone vise pour 2017 une croissance de son BNPA courant supérieure à +5 %, excluant tous éléments relatifs à l’acquisition de WhiteWave. Danone continuera, par ailleurs, de se focaliser sur la progression de son free cash-flow. Danone précise, enfin, qu’après la réalisation de l’acquisition de WhiteWave, l’objectif annuel 2017 sera actualisé afin d’intégrer 3.6 INDICATEURS FINANCIERS NON DÉFINIS PAR LES NORMES IFRS Danone communique sur les indicateurs financiers non définis par • variations en données comparables du chiffre d’affaires, du ré- sultat opérationnel courant, de la marge opérationnelle courante, du résultat net courant et du BNPA courant ; • free cash-flow hors éléments exceptionnels ; Compte tenu du contexte de consommation très dégradé en Europe, Danone s’est fixé en 2012 un objectif d’économies et d’adaptation de ses organisations afin de regagner de la compétitivité. Danone publie, depuis le premier semestre 2013, un indicateur de free cash- flow excluant les flux de trésorerie relatifs aux initiatives qu’il serait amené à mettre en œuvre dans ce cadre. Les indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés par Danone sont calculés de la façon suivante : Les variations en données comparables du chiffre d’affaires, du résultat opérationnel courant, de la marge opérationnelle courante, du résultat net courant et du BNPA courant reflètent la performance organique de Danone en excluant essentiellement l’impact : • des variations de périmètre en calculant les indicateurs de l’exercice considéré sur la base du périmètre de consolidation • des changements dans les principes comptables applicables ; • des variations de taux de change en calculant les indicateurs de l’exercice considéré et ceux de l’exercice précédent sur la base de taux de change identiques (le taux de change utilisé est un taux annuel prévisionnel déterminé par Danone pour l’exercice considéré et appliqué aux deux exercices), et en corrigeant des écarts créés par une volatilité exceptionnelle de l’inflation dans des pays structurellement hyper-inflationnistes, source de distorsion dans la lecture de la performance organique de Danone. Dans un contexte en 2014 où l’inflation en Argentine, déjà structurel- lement élevée, a connu une accélération, à la suite notamment de la dévaluation forte et soudaine de sa devise en janvier de cette même année, l’utilisation d’un taux de change identique pour comparer l’exercice considéré et l’exercice précédent s’est révélée insuffisante pour refléter la performance organique de Danone dans ce pays. Par conséquent, Danone a précisé la définition des variations en données comparable, afin d’inclure dans les effets de change les écarts créés par une volatilité exceptionnelle de l’inflation dans des pays structurellement hyper-inflationnistes. Ce traitement est appliqué à partir de la publication des résultats annuels de l’exercice 2014, où il ne concerne que l’Argentine. Il conduit à limiter l’inflation des prix et des coûts des produits vendus au kilo à leur niveau moyen sur trois ans, et plafonner la marge opéra- tionnelle courante à son niveau de l’exercice précédent, et ce pour chacun des Métiers présents dans le pays. Concernant l’exercice 2014, ce retraitement avait été réalisé au quatrième trimestre pour Le résultat opérationnel courant correspond au résultat opérationnel de Danone avant prise en compte des Autres produits et charges opérationnels. En application de la recommandation 2013-03 du CNC “relative au format des comptes consolidés des entreprises établis selon les normes comptables internationales”, les Autres produits et charges opérationnels comprennent des éléments significatifs AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité courante de Danone. Ils incluent principalement les plus ou moins-values de cession d’activités et de participations consolidées, les dépréciations d’écarts d’acquisition, des coûts significatifs relatifs à des opérations de restructuration stratégiques et de croissance externe majeures ainsi que les coûts (encourus ou estimés) liés à des crises et litiges majeurs. Par ailleurs, dans le cadre des normes IFRS 3 Révisée et IAS 27 Révisée, Danone présente également dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels les frais d’acqui- sitions des sociétés dont Danone prend le contrôle, les écarts de réévaluation comptabilisés suite à une perte de contrôle, et les variations des compléments de prix d’acquisition ultérieures à La marge opérationnelle courante correspond au ratio résultat opérationnel courant sur chiffre d’affaires net. Le résultat des sociétés mises en équivalence non-courant comprend des éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité de ces sociétés et altèrent la lecture de leur performance. Ils incluent principalement les plus ou moins-values de cession de sociétés et de participations mises en équivalence, les dépréciations d’écarts d’acquisition et, lorsqu’ils sont matériels les éléments non-courants tels que définis par Danone issus de la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence. Le résultat net courant correspond à la part du Groupe dans le Résultat net courant total. Le Résultat net courant total mesure la performance récurrente de l’Entreprise et exclut les éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à la performance courante de Danone. Les éléments non-courants incluent principalement les Autres produits et charges opérationnels, le résultat des sociétés mises en équivalence non-courant, les plus ou moins-values de cession et les dépréciations de participations non consolidées ainsi que les produits et charges d’impôts relatifs aux éléments non-courants. Ces éléments exclus du Résultat net courant total représentent le Résultat net non courant total. Le taux d’imposition courant mesure le taux d’imposition relatif à la performance récurrente de Danone et correspond au ratio produits et charges d’impôts relatifs aux éléments courants sur Le BNPA courant correspond au ratio résultat net courant – Part du Groupe sur nombre d’actions dilué. Le free cash-flow représente le solde de la trésorerie provenant de l’exploitation après prise en compte des investissements industriels nets de cession et, dans le cadre de la norme IFRS 3 Révisée, avant prise en compte des frais d’acquisitions des sociétés dont Danone prend le contrôle et des flux de trésorerie liés aux compléments de prix d’acquisition versés ultérieurement à une prise de contrôle. Le free cash-flow hors éléments exceptionnels correspond au free cash-flow avant prise en compte des flux de trésorerie relatifs aux initiatives que Danone a mises en œuvre dans le cadre du plan d’économies et d’adaptation de ses organisations en Europe. La dette financière nette représente la part de dette nette portant intérêt. Elle est calculée sur la base des dettes financières courantes et non courantes, après exclusion des Dettes liées aux options accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle, et nette des Disponibilités, des Placements à court terme et des Instruments dérivés – actifs en gestion de la dette nette. Les statuts, procès-verbaux des Assemblées Générales, rapports des Commissaires aux comptes et autres documents sociaux peuvent être consultés au siège social de la Société. En outre, les informations financières historiques et certaines informations sur l’organisation et les activités de la Société et ses filiales sont disponibles sur le site Internet de Danone dans la rubrique relative 3.8 PROJET D’ACQUISITION DE WHITEWAVE : INFORMATION FINANCIÈRE Le 7 juillet 2016, Danone a annoncé la signature d’un accord en vue de l’acquisition de WhiteWave. Avec un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars en 2015 et 4,2 milliards de dollars en 2016, WhiteWave est le leader mondial du Bio, des laits et produits frais Il s’agit d’une acquisition en numéraire, sur la base de 56,25 dollars américains par action, représentant une valeur d’entreprise totale d’environ 12,5 milliards de dollars, incluant la dette et certains autres passifs de WhiteWave. Elle représente une prime d’environ 24 % par rapport à la moyenne des prix de clôture de WhiteWave sur les 30 jours de bourse précédant l’accord. L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’admi- nistration des deux sociétés. Elle est conditionnée à l’obtention de l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires de WhiteWave, à l’obtention des autorisations au titre du contrôle des concentra- tions requises, ainsi que d’autres conditions suspensives usuelles. L’acquisition de WhiteWave sera financée intégralement par de la dette. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.8 PrOjeT d’AcquiSitIon de whIteWAvE : informAtIon FiNAnCière PrO FoRma coNsolidÉe noN AuDitÉe Le 4 octobre 2016, WhiteWave a annoncé que, lors d’une assemblée générale spéciale, les actionnaires de la société ont approuvé l’ac- cord en vue de l’acquisition par Danone de la totalité des actions Le 16 décembre 2016, la Commission Européenne a autorisé le projet d’acquisition de WhiteWave par Danone sous réserve de la cession d’une partie des activités de lait de croissance de Danone en Belgique (moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires). Information financière pro forma consolidée non auditée L’information financière pro forma consolidée non auditée ci-après présente les principaux agrégats du compte de résultat consolidé pro forma de l’exercice clos le 31 décembre 2016 et du bilan consolidé pro forma au 31 décembre 2016 non audités de Danone et WhiteWave. Elle est destinée à illustrer les effets de l’acquisition de WhiteWave par Danone et des opérations de financement associées sur les principaux éléments du compte de résultat et du bilan consolidés L’information financière pro forma consolidée non auditée a été préparée en application de l’annexe du règlement européen sur les prospectus n° 809-2004, des recommandations de l’ESMA de mars 2013 et de la recommandation AMF n° 2013-08 relative aux Elle repose sur les seules informations publiques et a été établie sur la base des états financiers consolidés audités de l’exercice 2016 respectivement de Danone établis en euros selon le référentiel IFRS et de WhiteWave établis en dollars U.S. selon le référentiel U.S. GAAP après les ajustements suivants : • présentation et conversion en euros des éléments des états • comptabilisation du regroupement d’entreprise ; • ajustement du coût de l’endettement net de Danone pour tenir compte du financement de l’acquisition depuis le 1er janvier et prise en compte des effets impôts relatifs. Présentation et conversion des éléments des états Les agrégats du compte de résultat et du bilan historiques de WhiteWave en U.S. GAAP ont été convertis en euros en utilisant le taux de change au 31 décembre 2016 pour les éléments du bilan et le taux moyen de l’exercice pour les éléments du compte de résultat (respectivement 1,054 et 1,107 dollar U.S. pour 1 euro). Les référentiels comptables IFRS et US GAAP pouvant présenter des divergences sur certains aspects, Danone a analysé les méthodes comptables de WhiteWave et de Danone sur la base des informations publiques de WhiteWave et en tenant compte des points de divergence connus entre les normes IFRS et US GAAP. Sur ces bases, Danone n’a pas identifié de différence matérielle dont le retraitement pour- rait avoir un impact significatif sur les informations financières pro forma. Cette analyse ne constitue pas une réconciliation exhaustive des états financiers de WhiteWave aux normes IFRS et il ne peut être assuré qu’aucun élément de réconciliation ou retraitement significatif ne sera identifié à l’issue de la revue exhaustive lors du La finalisation de l’opération reste soumise à la finalisation du pro- cessus d’examen de l’acquisition par les autorités américaines de la concurrence. WhiteWave et Danone travaillent avec le Département de la Justice américain et visent une finalisation de l’opération au 1er trimestre 2017. Cependant, aucune garantie ne peut être donnée quant à la date de finalisation du processus réglementaire. de Danone pour l’exercice clos le 31 décembre 2016, comme si ces opérations avaient eu lieu le 1er janvier 2016. Elle n’est pas nécessairement représentative de la situation financière et de la performance qui auraient été observées si ces opérations avaient effectivement été réalisées au 1er janvier 2016. Elle ne constitue pas non plus une indication des résultats futurs et n’est fournie qu’à Le prix d’acquisition en dollars U.S. retenu correspond au cours de l’opération (56,25 dollars U.S. par action) appliqué aux titres WhiteWave en circulation après prise en compte des instruments dilutifs (181,2 millions d’actions). Il a été converti en euros sur la base du cours du 31 décembre 2016 (1,054 dollar U.S. pour 1 euro). Le règlement du prix d’acquisition ainsi calculé de 9,7 milliards d’euros est effectué après cession des placements court terme. Par ailleurs, le Groupe ne dispose pas à cette date d’informations suffisantes pour pouvoir réaliser l’allocation du prix d’acquisition aux actifs acquis et passifs assumés. Par conséquent, ces informations pro forma ne prennent pas en compte les effets liés à l’application de la norme IFRS 3, Regroupements d’entreprises, notamment l’effet des amortissements des immobilisations incorporelles qui seraient reconnues et de l’évaluation à la juste valeur des immo- bilisations corporelles, lors de l’affectation du coût d’acquisition. Pour les besoins de l’information financière pro forma, le goodwill a été estimé sur la base de la valeur historique des actifs et passifs acquis, telle qu’elle ressort des comptes consolidés de WhiteWave. En conséquence, cet écart d’acquisition n’est, par construction, pas celui qui sera comptabilisé dans les premiers comptes qui seront Ajustement du coût de l’endettement net de Danone du financement de l’acquisition depuis Le coût de l’endettement financier net de Danone a été ajusté de (114) millions d’euros pour refléter le financement du prix d’acquisition via les émissions obligataires réalisées en octobre 2016 : • comme si il avait été mis en place le 1er janvier 2016 ; • sur la base du taux moyen des emprunts obligataires, soit 1,4%. Par ailleurs, les impôts sur les bénéfices de Danone ont été corrigés des effets de cet ajustement en utilisant le taux effectif de Danone AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.8 PrOjeT d’AcquiSitIon de whIteWAvE : informAtIon FiNAnCière PrO FoRma coNsolidÉe noN AuDitÉe Présentation et conversion en euros des éléments des états financiers de WhiteWave Exercice clos le 31 décembre 2016 Résultat net – Part du Groupe Long-term debt and capital lease obligations, net of debt issuance & Current portion (a) Sauf les rubriques Other assets, Other liabilities, Autres actifs et Autres passifs calculées par différence. Information pro forma consolidée de Danone et WhiteWave Exercice clos le 31 décembre 2016 Information relative aux éléments non récurrents imputables à l’opération Les principaux éléments concernent les opérations de gestion des risques financiers liés à l’acquisition et les frais de transaction pour un total de 70 millions d’euros comptabilisés en 2016. AcTivItÉs de daNonE en 2016 et peRspEctIveS 2017 3.8 PrOjeT d’AcquiSitIon de whIteWAvE : informAtIon FiNAnCière PrO FoRma coNsolidÉe noN AuDitÉe Rapport des Commissaires aux comptes sur les informations financières pro forma En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (CE) N° 809/2004, nous avons établi le présent rapport sur les informations financières pro forma de la société Danone relatives à l’exercice 2016 incluses dans la partie 3.8 du document de référence. Ces informations financières pro forma ont été préparées aux seules fins d’illustrer l’effet que l’acquisition de WhiteWave Foods Company la société Danone si l’opération avait pris effet au 1er janvier 2016 pour le compte de résultat et au 31 décembre 2016 pour le bilan. De par leur nature même, elles décrivent une situation hypothétique et ne sont pas nécessairement représentatives de la situation financière ou des performances qui auraient pu être constatées si l’opération ou l’évènement était survenu à une date antérieure à celle de sa Ces informations financières pro forma ont été établies sous votre responsabilité en application des dispositions du règlement (CE) N° 809/2004 et des recommandations ESMA relatives aux informations financières pro forma. Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une conclusion, dans les termes requis par l’annexe II, point 7, du règlement (CE) N° 809/2004, sur le caractère adéquat de l’établissement des informations pro forma. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relatives à cette mission. Ces diligences, qui ne comportent ni audit ni examen limité des in- formations financières sous-jacentes à l’établissement des informations financières pro forma, ont consisté principalement à vérifier que les bases à partir desquelles ces informations financières pro forma ont été établies concordent avec les documents source tels que décrits dans les notes explicatives aux informations financières pro forma, à examiner les éléments probants justifiant les retraitements pro forma et à nous entretenir avec la direction de la société Danone pour collecter les informations et les explications que nous avons • les informations financières pro forma ont été adéquatement établies sur la base indiquée ; • cette base est conforme aux méthodes comptables de l’émetteur. Ce rapport est émis aux seules fins du dépôt du document de référence auprès de l’AMF et, le cas échéant, de l’admission aux négo- ciations sur un marché réglementé, et/ou d’une offre au public, de titres financiers de la société Danone en France et dans les autres pays de l’Union européenne dans lesquels le prospectus visé par l’AMF, serait notifié, et ne peut pas être utilisé dans un autre contexte. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 16 mars 2017 DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Notes aux comptes individuels de la société mère Danone Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes individuels de la société mère Danone 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Résultat consolidé et résultat par action (en millions d’euros sauf résultat par action en euros) Frais de recherche et de développement Produits de trésorerie et des placements à court terme Résultat des sociétés mises en équivalence Résultat net – Part du Groupe Résultat net – Part des intérêts ne conférant pas le contrôle Résultat net – Part du Groupe par action Résultat net – Part du Groupe par action dilué Instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie Gains et pertes latents bruts (a) Actifs financiers disponibles à la vente Montant recyclé en résultat sur l’exercice en cours Autres gains et pertes, nets d’impôts Écarts actuariels sur engagements de retraite Éléments non recyclables ultérieurement en résultat Résultat global – Part des intérêts ne conférant pas le contrôle 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS (a) En 2016, concerne principalement l’effet de la part efficace des couvertures du prix d’acquisition de WhiteWave (voir Note 2.2 des Annexes aux comptes consolidés). 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Autres immobilisations financières et prêts à plus d’un an Actifs détenus en vue de leur cession (a) Instruments dérivés en gestion de la dette nette. (b) Concernant la position au 31 décembre 2015, 237 millions d’euros ont été reclassés de la rubrique des Autres actifs courants vers la rubrique des Clients (c) Instruments dérivés en gestion de la dette nette. Au 31 décembre 2016, comprend également les instruments de couverture du prix d’acquisition de WhiteWave dont la juste valeur s’élève à 377 millions d’euros (voir Note 2.2 des Annexes aux comptes consolidés). 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Autres résultats enregistrés directement en capitaux Actions propres et calls DANONE (a) Capitaux propres – Part du Groupe Intérêts ne conférant pas le contrôle Dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Provisions pour retraites et autres avantages à long terme Dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Passifs liés aux actifs détenus en vue de leur cession Total du passif et des capitaux propres (a) Options d’achat DANONE acquises par la Société. (b) Instruments dérivés en gestion de la dette nette. (c) Concernant la position au 31 décembre 2015, 289 millions d’euros ont été reclassés de la rubrique des Autres passifs courants vers la rubrique des 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Tableau des flux de trésorerie consolidés Résultat des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus Amortissements et dépréciations des actifs corporels et incorporels Plus ou moins-value de cession d’actifs industriels et financiers Charges liées aux actions sous conditions de performance et aux stock-options Autres éléments sans impact sur la trésorerie Variation des autres comptes débiteurs et créditeurs Variation des éléments du besoin en fonds de roulement Variation nette des prêts et des autres immobilisations financières Augmentation du capital et des primes Acquisition d’actions propres (nettes de cession) et calls DANONE (c) Dividendes versés aux actionnaires de Danone Rachat d’intérêts ne conférant pas le contrôle Contribution des intérêts ne conférant pas le contrôle aux augmentations de capital Transactions avec les détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Financements obligataires émis au cours de l’exercice Financements obligataires remboursés au cours de l’exercice Flux nets des autres dettes financières courantes et non courantes Flux nets des placements à court terme Trésorerie affectée aux opérations de financement Incidence des variations de taux de change et autres (e) Flux de trésorerie liés au paiement d’impôts sur les bénéfices (a) Concernent les actifs corporels et incorporels opérationnels. (b) Acquisition / cession de titres de sociétés. Pour les sociétés consolidées par intégration globale, comprend la trésorerie à la date d’acquisition / cession. (c) Options d’achat d’actions DANONE acquises par la Société. (d) Instruments dérivés en gestion de la dette nette. Au 31 décembre 2016, comprend également et pour l’essentiel les flux des couvertures du coût d’acquisition (e) Effet de reclassement sans incidence sur la dette nette. Les flux de trésorerie correspondent à des éléments présentés au bilan consolidé. Cependant, ces flux peuvent différer des variations bilantielles, notamment en raison des règles de traduction des opérations en devises autres que la devise fonctionnelle, de conver- sion des états financiers des sociétés de devise fonctionnelle autre que l’euro, des variations de périmètre, et d’autres éléments Tableau de variation des capitaux propres consolidés 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS (a) Options d’achat DANONE acquises par la Société. (b) Actions sous conditions de performance et stock-options attribuées à certains salariés et aux mandataires sociaux. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS (a) Options d’achat DANONE acquises par la Société. (b) Actions sous conditions de performance et stock-options attribuées à certains salariés et aux mandataires sociaux. NOTE 2. OPÉRATION ANNONCÉE EN 2016 ET NON ENCORE FINALISÉE : ACQUISITION Note 2.2. Gestion des risques financiers liés Note 2.3. Impacts sur les comptes consolidés NOTE 3. SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES PAR INTÉGRATION Note 3.2. Principaux changements de la période Note 3.4. Comptabilisation des prises de contrôle Note 3.5. Finalisation en 2016 de la comptabilisation des prises de contrôle réalisées en 2015 Note 3.6. Détenteurs d’intérêts ne conférant pas NOTE 4. SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Note 4.2. Principales sociétés mises en équivalence en termes de résultat net et d’actifs nets consolidés Note 4.3. Principaux changements de la période Note 4.4. Mengniu (Produits Laitiers Frais, Chine) Note 4.5. Yakult (Produits Laitiers Frais, Japon) Note 4.6. Valeur nette comptable et variation Note 4.7. Suivi de la valeur des Titres mis en équivalence Note 4.8. Résultat des sociétés mises en équivalence NOTE 5. ÉLÉMENTS COURANTS DE L’ACTIVITÉ Note 5.3. Autres éléments courants du résultat Note 5.4. Besoins en fond de roulement Note 5.5. Actifs corporels et investissements industriels Note 5.6. Engagements hors-bilan relatifs à l’activité Note 5.7. Risques financiers liés à l’activité 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Note 6.1. Autres produits et charges opérationnels Note 6.2. Plan de transformation Danone vers 2020 Note 6.3. Plan d’économies et d’adaptation des NOTE 7. EFFECTIFS, CHARGES ET AVANTAGES Note 7.2. Charges de personnel des sociétés consolidées Note 7.3. Engagements de retraite, indemnités de fin Note 7.4. Actions sous conditions de performance et stock-options, accordées à certains salariés Note 8.1. Impôts sur les bénéfices Note 9.2. Valeur nette comptable et variation Note 9.3. Suivi de la valeur NOTE 10. FINANCEMENTS ET SÉCURITÉ FINANCIÈRE, Note 10.2. Risque de liquidité et politique de gestion Note 10.3. Structure de financement et évolution Note 10.4. Financements et sécurité financière du Groupe gérés au niveau de la Société Note 10.5. Placements à court terme Note 10.7. Coût de l’endettement financier net Note 10.8. Risques financiers liés à la dette nette Note 11.3. Autres produits financiers et autres charges NOTE 17. PRINCIPALES SOCIÉTÉS DU GROUPE Note 17.1. Sociétés holdings et sociétés financières Note 17.2. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Produits Laitiers par intégration globale du Métier Eaux par intégration globale du Métier Nutrition Infantile Note 17.5. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Nutrition Médicale Note 17.6. Principales sociétés mises en équivalence 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. ORGANISATION DE LA GESTION DES Note 12.1. Organisation de la gestion des risques Note 12.5. Risque sur titres actions Note 12.6. Réconciliation du bilan par classe et catégories NOTE 13. ACTIONS DANONE, DIVIDENDE, RÉSULTAT Note 13.2. Opérations et mouvements sur l’action Note 13.3. Titres DANONE en circulation Note 13.4. Résultat par action – Part du Groupe NOTE 14. AUTRES PROVISIONS ET PASSIFS Note 14.2. Valeur comptable et variation de la période Note 14.3. Procédures judiciaires et d’arbitrage NOTE 15. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES Note 15.2. Transactions avec les entreprises associées Note 15.3. Rémunérations et avantages attribués 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Les comptes consolidés de Danone (la “Société”) et de ses filiales (ensemble “le Groupe”) au titre de l’exercice 2016 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de Danone le 14 février 2017 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017. la plus proche. Par conséquent, la somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par rapport au total reporté. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants sous-jacents et non à partir des montants arrondis. Les comptes consolidés et Annexes aux comptes consolidés sont présentés en euros. Sauf mention contraire, les montants sont exprimés en millions d’euros et arrondis au million le plus proche. De façon générale, les valeurs présentées sont arrondies à l’unité L’établissement des états financiers consolidés nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations qui ont une incidence sur les montants reconnus dans le bilan, le compte de résultat et les notes annexes aux comptes consolidés dont les principales sont : Évaluation des titres mis en équivalence Comptabilisation des financements et des instruments dérivés liés à l’acquisition de WhiteWave Comptabilisation des dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts Détermination du montant des provisions pour risques et charges Détermination du montant des remises, ristournes et autres déductions en lien avec les accords Ces hypothèses, estimations ou appréciations sont établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent le cas échéant se révéler différentes de la réalité, notamment dans un contexte de volatilité économique Outre l’utilisation d’estimations, la direction de Danone exerce son jugement pour définir le traitement comptable de certaines activités et transactions lorsque les normes et interprétations IFRS ne le traitent pas de manière explicite, notamment pour la comptabili- sation des options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne Les comptes consolidés du Groupe sont établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne, qui est disponible sur le site Internet de la Commission Européenne (http ://ec.europa.eu/ Aucun amendement ni interprétation d’application obligatoire au 1er janvier 2016 n’a d’incidence significative sur les comptes consolidés d’application non obligatoire au 1er janvier 2016 • IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus Danone n’a pas appliqué par anticipation ces normes, amendements et interprétations dans les comptes consolidés de l’exercice 2016 et estime qu’ils ne devraient pas avoir un impact significatif sur ses S’agissant d’IFRS 15, au regard des travaux réalisés, le Groupe anticipe que son application aura pour principal effet de reclasser certaines prestations reçues ou effectuées par le Groupe ainsi que certaines dépenses entre le chiffre d’affaires et les lignes du résultat opérationnel concernées. Le Groupe effectuera une évaluation de ces impacts éventuels dans les comptes consolidés du semestre non encore adoptés par l’Union européenne • IFRS 16, Contrat de location. L’impact de ces normes et amendements sur les résultats et la situation financière du Groupe est en cours d’évaluation. Le Groupe reste attentif aux caractéristiques économiques qui pourraient, en 2017, conduire à classer l’Argentine en économie hyper inflationniste et rendrait ainsi applicable IAS 29, Information financière dans les économies hyper inflationnistes. Cette norme requiert que les bilans et les résultats nets des filiales concernées soient réévalués pour tenir compte des changements du pouvoir d’achat des monnaies locales et en utilisant des indices d’inflation officiels ayant cours à la clôture, et convertis en euros au cours de change en vigueur à la clôture. Autres travaux de l’IASB et de l’IFRIC Le Groupe reste attentif aux travaux de l’IASB et de l’IFRIC qui pour- raient conduire à une révision du traitement des options de vente accordées à des détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 2. OpÉraTION ANNONCÉE EN 2016 ET NON ENCOrE fiNAlISÉE : AcquiSITION de ThE WhITeWAvE fOods COMPaNy NOTE 2. OPÉRATION ANNONCÉE EN 2016 ET NON ENCORE FINALISÉE : ACQUISITION DE THE WHITEWAVE FOODS COMPANY Le 7 juillet 2016, Danone a annoncé la signature d’un accord en vue de l’acquisition de The WhiteWave Foods Company (“WhiteWave”). Avec un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars en 2015 et 4,2 mil- liards de dollars en 2016, WhiteWave est le leader mondial du Bio, des laits et produits frais d’origine végétale. Le 4 octobre 2016, WhiteWave a annoncé que, lors d’une assemblée générale spéciale, les actionnaires de la société ont approuvé l’ac- cord en vue de l’acquisition par Danone de la totalité des actions Il s’agit d’une acquisition en numéraire, sur la base de 56,25 dollars américains par action, représentant une valeur d’entreprise totale d’environ 12,5 milliards de dollars, incluant la dette et certains autres passifs de WhiteWave. Elle représente une prime d’environ 24 % par rapport à la moyenne des prix de clôture de WhiteWave sur les 30 jours de bourse précédant l’accord. L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’admi- nistration des deux sociétés. Elle est conditionnée à l’obtention de l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires de WhiteWave, à l’obtention des autorisations au titre du contrôle des concentra- tions requises, ainsi que d’autres conditions suspensives usuelles. L’acquisition de WhiteWave sera financée intégralement par Note 2.2. Gestion des risques financiers liés à l’acquisition Se référer également aux Notes 10.1 et 12.2 des Annexes aux comptes consolidés pour les principes comptables respectivement des emprunts obligataires et placements, et des instruments dérivés. Afin de sécuriser l’opération, Danone a conclu en juillet 2016 auprès de ses principales banques une ligne de crédit relais d’un montant maximum de 13,1 milliards de dollars. Danone a procédé au refinancement de cette ligne de crédit relais par anticipation en procédant, en octobre 2016, à deux émissions obligataires multi-tranches et y a par conséquent mis un terme fin 2016. Ainsi, Danone n’a effectué aucun tirage sur cette ligne. Situation au 31 décembre 2016 : nominal par tranche Le 16 décembre 2016, la Commission Européenne a autorisé le projet d’acquisition de WhiteWave par Danone, sous réserve de la cession d’une partie des activités de lait de croissance de Danone en Belgique (moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires). La finalisation de l’opération reste soumise à la finalisation du pro- cessus d’examen de l’acquisition par les autorités américaines de la concurrence. WhiteWave et Danone travaillent avec le Département de la Justice américain et visent une finalisation de l’opération au 1er trimestre 2017. Cependant, aucune garantie ne peut être donnée quant à la date de finalisation du processus réglementaire. Au total, 6,2 milliards d’euros ont été empruntés sur le marché obligataire euro (sous programme EMTN) et 5,5 milliards de dollars dans le cadre d’un placement privé auprès d’investisseurs institu- tionnels (notamment des investisseurs qualifiés aux États-Unis). Danone a ensuite modifié la répartition en devises de ces finance- ments en swapant en euros : • une portion de certaines tranches et sur leur durée de vie via • dans l’attente du paiement de l’acquisition, le solde via des swaps Par ailleurs, s’agissant d’un financement d’acquisition, ces emprunts obligataires font l’objet d’une clause prévoyant leur remboursement anticipé obligatoire si l’acquisition n’était pas réalisée au 31 octobre 2017 à l’exclusion de la tranche d’échéance 2018. Le remboursement se ferait à 101 % du nominal augmenté des intérêts courus. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 2. OpÉraTION ANNONCÉE EN 2016 ET NON ENCOrE fiNAlISÉE : AcquiSITION de ThE WhITeWAvE fOods COMPaNy Les emprunts obligataires sont présentés dans la rubrique des Financements non-courants et sont comptabilisés au coût amorti. La revalorisation des tranches en dollars n’a pas d’impact net sur le compte de résultat consolidé, le Groupe utilisant la situation de couverture naturelle ou appliquant une comptabilité de couverture. Les SICAV monétaires souscrites sont évaluées comme des actifs détenus à des fins de transaction au sens de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation et sont inscrites au bilan consolidé à leur juste valeur et sont présentées dans la ru- brique des Placements à court terme du bilan consolidé (voir Note 10.5 des Annexes aux comptes consolidés). Les swaps de change à court terme et les cross currency swaps étant des instruments de gestion de la dette nette : • leur juste valeur est présentée dans les rubriques des Instruments • la variation de leur juste valeur liée au change n’a pas d’impact net sur le compte de résultat consolidé, le Groupe utilisant la situation de couverture naturelle ou appliquant une comptabilité • les points de swaps à court terme et les intérêts nets des cross currency swaps sont comptabilisés dans la rubrique du Coût de Placement des fonds dans l’attente du paiement Dans l’attente du paiement de l’acquisition, l’intégralité du produit des émissions obligataires convertis en euros après effet des swaps a été placé sur des SICAV monétaires sans risque et mobilisables Afin de se couvrir contre les variations du dollar par rapport à l’euro, Danone a mis en place, en 2016, des calls et achats à terme de dollars de maturité court terme pour un montant total de 8,0 mil- L’acquisition étant hautement probable et ces opérations ne devant pas être maintenues au-delà de la date d’acquisition, elles ont été qualifiées de couverture de flux futurs : • leur juste valeur est présentée dans la rubrique des Instruments dérivés – actifs courants du bilan consolidé ; • la part efficace (variation de change des opérations en cours au 31 décembre 2016 et résultat de change des opérations échues en 2016) est enregistrée en capitaux propres dans la rubrique des Autres résultats enregistrés en capitaux propres ; • la part inefficace (variation des primes d’options et des points de terme) est comptabilisée en résultat dans la rubrique des Note 2.3. Impacts sur les comptes consolidés au 31 décembre 2016 L’acquisition n’étant pas réalisée au 31 décembre 2016, les seuls impacts concernent la comptabilisation des éléments suivants : • opérations de gestion des risques financiers liés à l’acquisition • frais liés à l’acquisition en Autres produits et charges opéra- tionnels (voir Note 6.1 des Annexes aux comptes consolidés). 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 3. SOCIÉTÉS CONSOLIDÉEs PaR INTÉgrATioN globaLE ET dÉTeNTeurs d’INTÉrêTs Ne CONfÉraNT PaS le CONTrôle NOTE 3. SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES PAR INTÉGRATION GLOBALE ET DÉTENTEURS D’INTÉRÊTS NE CONFÉRANT PAS LE CONTRÔLE Les états financiers consolidés regroupent, par intégration globale, les comptes des filiales dont le Groupe détient, directement ou indirectement, la capacité de contrôle exclusif. Le contrôle exclusif sur une entité s’apprécie par le pouvoir que le Groupe a sur cette entité, s’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison des relations avec cette entité, et s’il exerce son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements L’intégration globale permet de prendre en compte, après élimination des opérations et résultats internes, l’ensemble des actifs, passifs et éléments du compte de résultat des sociétés concernées, la part des résultats et des capitaux propres revenant aux sociétés du Groupe (Part du Groupe) étant distinguée de celle relative aux intérêts des autres actionnaires (Intérêts ne conférant pas le contrôle). Toutes les transactions significatives entre les sociétés consolidées ainsi que les résultats internes à l’ensemble consolidé (y compris les prise de contrôle, cession partielle avec perte de La comptabilisation des opérations de prise de contrôle ou de cession partielle avec perte de contrôle peut être synthétisée comme suit : • lors d’une prise de contrôle, les coûts accessoires aux transactions sont comptabilisés en résultat dans la rubrique Autres produits et charges opérationnels et présentés dans les flux de trésorerie provenant de l’exploitation sur l’exercice. Par ailleurs, les ajus- tements de prix sont enregistrés initialement à leur juste valeur dans le prix d’acquisition et leurs variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat dans la rubrique Autres produits et charges opérationnels, l’intégralité des versements relatifs à ces ajustements étant présentés dans les flux de trésorerie lors d’une prise (ou perte) de contrôle, la réévaluation à sa juste valeur de la quote-part antérieurement détenue (ou résiduelle) est enregistrée en résultat, dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels lors d’une perte de contrôle, (ii) Résultats des sociétés mises en équivalence lors de la prise de contrôle d’une entité auparavant mise en équivalence, et Autres produits et charges financiers lors de la prise de contrôle d’une entité auparavant comptabilisée en titres non consolidés ; • lors d’une prise de contrôle, les intérêts ne conférant pas le contrôle sont comptabilisés, soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs de l’entité acquise, soit à leur juste valeur. Dans ce dernier cas, l’écart d’acquisition est alors majoré de la part revenant à ces intérêts ne conférant pas le contrôle. Ce choix se fait de manière individuelle, pour chaque Les regroupements d’entreprises peuvent être comptabilisés sur des bases provisoires, les montants affectés aux actifs et passifs identifiables acquis et le goodwill sont susceptibles d’être modifiés dans un délai maximum d’un an à compter de leur date d’acquisition. Acquisitions ou cessions d’intérêts dans des sociétés contrôlées sans impact sur le contrôle Les opérations d’achat ou de cession de parts d’intérêts dans des sociétés contrôlées qui n’amènent pas de prise ou perte de contrôle sont comptabilisées directement en capitaux propres dans la ru- brique Bénéfices accumulés, comme des transferts entre la Part du Groupe et la part des détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle dans les capitaux propres consolidés, sans effet en résultat et les flux de trésorerie correspondant sont présentés en flux de financement. Les coûts liés à ces transactions suivent le même 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 3. SOCIÉTÉS CONSOLIDÉEs PaR INTÉgrATioN globaLE ET dÉTeNTeurs d’INTÉrêTs Ne CONfÉraNT PaS le CONTrôle Note 3.2. Principaux changements de la période Principales sociétés consolidées pour la première fois au cours de l’exercice Pourcentage d’intérêt détenu au 31 décembre Principales sociétés consolidées avec changement dans le pourcentage de détention Sociétés du groupe Fan Milk (b) Principales sociétés qui ne sont plus consolidées par intégration globale au 31 décembre (b) Danone a exercé une option d’achat portant sur 2 % du capital de Fan Milk en 2016. (c) Dumex Baby Foods Co. Ltd. Principales sociétés consolidées pour la première fois au cours de l’exercice Pourcentage d’intérêt détenu au 31 décembre Principales sociétés consolidées avec changement dans le pourcentage de détention Principales sociétés qui ne sont plus consolidées par intégration globale au 31 décembre Concernant le groupe Fan Milk, ses sociétés mises en équivalence au 31 décembre 2014 sont consolidées par intégration globale depuis décembre 2015 en application d’IFRS10, États financiers consolidés, le Groupe disposant contractuellement de la capacité à en exercer le contrôle exclusif depuis cette date. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 3. SOCIÉTÉS CONSOLIDÉEs PaR INTÉgrATioN globaLE ET dÉTeNTeurs d’INTÉrêTs Ne CONfÉraNT PaS le CONTrôle Note 3.3. Principales sociétés consolidées par intégration globale Les principales sociétés du Groupe sont listées en Notes 17.1 à 17.5 des Annexes aux comptes consolidés. La liste des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe, qu’elles soient consolidées directement ou indirectement, par intégration globale ou qu’elles soient mises en équivalence au 31 décembre 2016, est disponible sur le site internet du Groupe (www.danone.com). Note 3.4. Comptabilisation des prises de contrôle réalisées en 2016 Les regroupements d’entreprises réalisés en 2016 ont été compta- bilisés sur des bases provisoires, les montants affectés aux actifs et passifs identifiables acquis et au goodwill étant susceptibles d’être modifiés dans un délai d’un an à compter de la date respective de chacun de ces regroupements. Ils ne sont pas significatifs. Note 3.5. Finalisation en 2016 de la comptabilisation des prises de contrôle réalisées en 2015 Au cours de l’exercice 2016, le Groupe a procédé à la finalisation de la comptabilisation des regroupements d’entreprises de l’exercice 2015\. Le montant des actifs incorporels (marques) a été ajusté à la hausse de 61 millions d’euros. Cela n’a donné lieu à aucun autre ajustement significatif de l’allocation du prix d’acquisition dans les comptes consolidés de l’exercice 2016 par rapport aux comptes Actifs nets à 100 % (a) Actifs nets revenant aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle (b) Goodwill sur les quotes-parts du Groupe (c) Juste valeur, à la date de prise de contrôle, de la contrepartie remise ou à remettre aux vendeurs (a) Les actifs correspondent principalement à des actifs incorporels, les passifs correspondent principalement aux dettes financières. (b) Pour chacune des opérations non réalisées à 100 %, les intérêts ne conférant pas le contrôle sont comptabilisés à leur quote-part dans la juste valeur des (c) Le goodwill résiduel représente principalement le capital humain, les synergies attendues en termes d’activité industrielle, de réduction de coûts et de Note 3.6. Détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Principales sociétés consolidées par intégration globale et non détenues à 100 % en termes de résultat Pourcentage de détention des détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle au 31 décembre (a) Si la société fait l’objet d’une cotation en bourse. (b) Au 31 décembre 2016, les détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle de la société ne disposent d’aucun représentant au conseil d’administration de Chacune de ces sociétés regroupe les activités Produits Laitiers Frais du Groupe dans un pays ou un groupe de pays donné. avaient exercé leur option de vente représentant 42,0 % du capital En 2016 comme en 2015, la quote-part des intérêts ne conférant pas le contrôle dans ces sociétés n’excède pas 5 % du chiffre d’affaires ou des actifs et passifs (hors dettes liées aux options de vente) du Groupe, ce qui est considéré comme non significatif. détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle en cours au 31 décembre 2015 Danone-Unimilk (Produits Laitiers Frais, Zone CEI) Des actionnaires minoritaires de l’ensemble Danone-Unimilk Au 31 décembre 2015, une partie de la transaction correspondant à 22,0 % du capital était toujours soumise à l’approbation d’autorités de la concurrence. Danone détenait alors 70,9 % du capital de l’en- semble Danone-Unimilk et avait enregistré 284 millions d’euros en dette financière courante, correspondant au montant qu’il restait à verser aux actionnaires minoritaires si l’acquisition du solde de 22,0 % par Danone, était approuvée. L’opération a été approuvée et finalisée en janvier 2016, sans impact sur les capitaux propres consolidés au 31 décembre 2016. Danone détient désormais 92,9 % de l’ensemble. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Centrale Danone (Produits Laitiers Frais, Maroc) En 2015, les actionnaires minoritaires détenteurs d’une option de vente sur leur participation ont exercé leur option, portant la participation de Danone à 95,9 % au 31 décembre 2015 et rendant obligatoire le dépôt d’une offre publique de retrait sur l’intégralité des actions constituant le flottant en bourse de Centrale Danone, soit sur les 4,1 % de son capital et des droits de vote. Au 31 décembre 2015, le Groupe ayant l’obligation de racheter les actions des actionnaires minoritaires présentées à l’offre, a comptabilisé une dette courante de 43,5 millions d’euros, présentée dans la rubrique des dettes relatives aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle. L’offre publique de retrait s’est tenue du 8 février 2016 au 26 février 2016\. Danone a racheté dans le cadre de cette offre 3,8 % du capital de Centrale Danone pour un montant de 41 millions d’euros, le différentiel avec le montant de dette enregistré au 31 décembre 2015 étant comptabilisé en capitaux propres. Dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Le Groupe a consenti à des tiers détenant des intérêts ne conférant pas le contrôle dans certaines sociétés consolidées, des options de vente sur tout ou partie de leur participation dans ces sociétés. Ces dettes financières ne portent pas intérêt. En application d’IAS 32, Instruments financiers : présentation lorsque des détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle disposent d’options de vente de leur participation au Groupe, une dette fi- nancière est constatée pour un montant correspondant à la valeur actuelle du prix d’exercice de l’option, la contrepartie de la dette induite par ces engagements est : • d’une part, en réduction de la valeur comptable des intérêts ne conférant pas le contrôle correspondant ; • d’autre part, en diminution des capitaux propres – Part du Groupe pour le montant de la dette qui excède la valeur comptable des intérêts ne conférant pas le contrôle correspondant. Cette rubrique est ajustée à la fin de chaque période en fonction de l’évolution du prix d’exercice des options et de la valeur comptable des inté- rêts ne conférant pas le contrôle. En l’absence de prescriptions précises des IFRS, la Société a appliqué les recommandations de l’AMF émises en novembre 2009. Nouvelles options et options comptabilisées auparavant selon IAS 39 Variation de la valeur actuelle des options (a) Valeur comptable à date de clôture de la période précédente. (b) Plusieurs options dont aucune n’excède individuellement 200 millions d’euros. Pour la plupart, le prix d’exercice est un multiple de résultat. Le Groupe procède à la revue de la valeur de ses titres mis en équi- valence lorsque des événements et circonstances indiquent qu’une perte de valeur est susceptible d’être intervenue. S’agissant des titres côtés, une baisse significative ou prolongée de leur cours de bourse en deçà du cours historique constitue un indice de perte de valeur. Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recouvrable de la participation devient inférieure à sa valeur nette comptable dans la rubrique Résultats des sociétés mises en équivalence. NOTE 4. SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence notable sont mises en équivalence. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur comptable des titres détenus dans une entité associée ou contrôlée conjointement le coût d’acquisition de ces titres ajusté de la quote-part du Groupe dans les variations de l’actif net de l’entité depuis son acquisition. Lors de l’acquisition de titres des sociétés comptabilisées par mise en équivalence, le prix d’acquisition des titres est affecté aux actifs et passifs acquis évalués à leur juste valeur. L’écart entre le prix d’acquisition et la quote-part du Groupe dans la juste valeur des actifs et passifs acquis représente le goodwill qui est intégré à la Le Résultat des sociétés mises en équivalence comprend princi- • quote-part de résultat du Groupe dans ces sociétés sur la base • résultat de cession de titres de ces sociétés ; • écart de réévaluation lors d’une perte d’influence sans cession • dépréciation de titres de ces sociétés. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Note 4.2. Principales sociétés mises en équivalence en termes de résultat net et d’actifs nets (a) Si la société fait l’objet d’une cotation en bourse. (b) Valeur exprimée à 100 %. (c) INNER MONGOLIA MENGNIU DAIRY (GROUP) CO LTD. Le Groupe a acquis sa participation dans Mengniu et Yashili d’une part et Yakult d’autre part dans le cadre d’accords plus larges, visant notamment une collaboration opérationnelle et le développement de catégories et de marchés régionaux. En 2016, ces sociétés représentent en cumul plus de 70 % des Titres mis en équivalence (les autres titres mis en équivalence ne repré- sentant individuellement pas plus de 10 % du total). Par ailleurs, aucune de ces sociétés ne représente plus de 5 % du résultat net Note 4.3. Principaux changements de la période Principales sociétés mises en équivalence pour la première fois au cours de l’exercice Principales sociétés mises en équivalence avec changement dans le pourcentage de détention Principales sociétés qui ne sont plus mises en équivalence au 31 décembre Principales sociétés mises en équivalence pour la première fois au cours de l’exercice Principales sociétés mises en équivalence avec changement dans le pourcentage de détention Principales sociétés qui ne sont plus mises en équivalence au 31 décembre Sociétés du groupe Fan Milk (b) (b) Sociétés consolidées par intégration globale depuis décembre 2015 en application d’IFRS10, États financiers consolidés. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Note 4.4. Mengniu (Produits Laitiers Frais, Chine) et Yashili (Nutrition Médicale, Chine) Contexte de ces prises de participation Le 20 mai 2013, Danone a annoncé la signature d’accords avec COFCO et Mengniu pour unir leurs forces pour accélérer le développement des produits laitiers frais en Chine. Selon ces accords, Danone devient un actionnaire stratégique de Mengniu et une joint-venture pour la production et la vente de produits laitiers frais en Chine est créée au travers de la mise en commun des actifs respectifs des deux sociétés, détenue à 20 % par Danone et 80 % par Mengniu. En octobre 2014, Danone, Mengniu et Yashili ont annoncé l’extension de leur alliance stratégique à la catégorie des laits infantiles en Chine en signant un accord aux termes duquel Danone participe à une augmentation de capital réservée de Yashili pour un montant d’environ 437 millions d’euros à cette date. Réalisée, en février 2015 elle permet à Danone de détenir 25 % du capital de Yashili et devenir ainsi le deuxième actionnaire de Yashili après Mengniu qui détient 51 % de son capital. Dans le cadre de cet accord, Danone a proposé la nomination du Directeur Général de Yashili. Enfin, en juillet 2015, Danone a annoncé la conclusion d’un accord avec Mengniu et Yashili en vue notamment de fusionner Dumex en Chine avec Yashili, construisant une plateforme de marques locales de laits infantiles solide. La vente a été réalisée en mai 2016 et a donné lieu à une plus-value de 91 millions d’euros essentiellement liée au recyclage des écarts de change latents, enregistrée en Autres produits et charges opérationnels (les actifs et passifs relatifs avaient été classés comme destinés à être cédés au 31 décembre 2015). Cette participation stratégique pour le Groupe est comptabilisée en Titres mis en équivalence, le Groupe disposant d’une influence notable sur les politiques opérationnelles et financières du groupe Mengniu du fait de son rôle d’actionnaire stratégique du groupe Mengniu prévue dans les accords avec COFCO, de sa participation à la gouvernance du groupe Mengniu, et de son engagement opé- rationnel dans les activités produits laitiers frais du groupe Mengniu. (a) Comptes publiés en IFRS. Les éléments de résultat ont été convertis en euros au taux moyen de l’exercice. Les éléments de bilan ont été convertis en euros Autres éléments du résultat global (a) au taux de clôture de l’exercice. Revue de valeur au 31 décembre 2016 Le Groupe a constaté une baisse significative du cours de bourse du groupe Mengniu par rapport à son cours moyen d’achat des titres, résultant d’une performance financière de l’exercice 2016 en deçà des attentes et de son avertissement sur résultats émis le 15 décembre, baisse constituant un indice de perte de valeur. Au 31 décembre 2016, la valeur comptable de la participation dans Mengniu (786 millions d’euros), a fait l’objet d’un test de dépréciation sur la base des flux de trésorerie prévisionnels. Les hypothèses retenues sur le taux d’actualisation et le taux de croissance à long terme sont respectivement de 9,1 % et 3,0 %. La valeur d’utilité déterminée sur ces bases étant supérieure à la valeur comptable de la participation, aucune perte de valeur n’a été constatée au 31 décembre 2016. L’analyse de sensibilité sur les hypothèses clés intervenant dans la détermination de cette valeur d’utilité, prises individuellement, donne les résultats suivants : croissance de chiffre d’affaires (appliqués chaque année pendant 5 ans) marge opérationnelle courante (appliqués chaque année pendant 5 ans) 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Revue de valeur au 31 décembre 2015 Le Groupe avait constaté une baisse significative du cours de bourse du groupe Mengniu par rapport à son cours moyen d’achat des titres, résultant d’une performance financière de l’exercice 2015 en deçà des attentes et de la décrue générale du marché boursier chinois, baisse constituant un indice de perte de valeur. Au 31 décembre 2015, la valeur comptable de la participation dans Mengniu (843 millions d’euros), avait fait l’objet d’un test de dépré- ciation sur la base des flux de trésorerie prévisionnels. Cette participation acquise dans le cadre de son accord stratégique avec Mengniu est comptabilisée en Titres mis en équivalence. Au 31 décembre 2016, Danone détient 25 % de Yashili, dispose d’une influence notable sur ses politiques opérationnelles et participe à sa gouvernance, notamment en nommant deux membres au conseil d’administration de la société et a proposé la nomination de son Directeur Général. En conséquence, sa participation est comptabilisée en Titres mis en équivalence. Revue de valeur au 31 décembre 2016 Le Groupe a constaté une baisse significative du cours de bourse de Yashili par rapport à son cours moyen d’achat des titres, résultant d’une performance financière de l’exercice 2016 en deçà des attentes et de son avertissement sur résultats émis le 15 décembre, baisse constituant un indice de perte de valeur. Les hypothèses retenues sur le taux d’actualisation et le taux de croissance à long terme étaient respectivement de 9,2 % et 3,0 %. La valeur d’utilité déterminée sur ces bases étant supérieure à la valeur comptable de la participation, aucune perte de valeur n’avait été constatée au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2016, la valeur comptable de la participation dans Yashili (452 millions d’euros) a fait l’objet d’un test de dépréciation sur la base des flux de trésorerie prévisionnels. Les prévisions utilisées reflètent les résultats attendus des chan- gements stratégiques décidés par le management de Yashili et mis en œuvre graduellement depuis 2015. Leurs effets sont attendus de façon progressive sur la période 2017 à 2021. Par ailleurs, les hypothèses retenues sur le taux d’actualisation et le taux de crois- sance à long terme sont respectivement de 9,1 % et 3,0 %. La valeur d’utilité déterminée révèle une perte de valeur de 98 millions d’euros, enregistrée en Résultat des sociétés mises en équivalence en 2016. Après dépréciation, la valeur comptable de Yashili au 31 décembre 2016 s’élève à 354 millions d’euros. Enfin, l’analyse de sensibilité sur les hypothèses clés intervenant dans la détermination de cette valeur d’utilité, prises individuelle- ment, donne les résultats suivants : croissance de chiffre d’affaires (appliqués chaque année pendant 5 ans) marge opérationnelle courante (appliqués chaque année pendant 5 ans) Revue de valeur au 31 décembre 2015 Le Groupe avait constaté une baisse significative du cours de bourse de Yashili par rapport à son cours moyen d’achat des titres, résultant d’une performance financière de l’exercice 2015 en deçà des attentes et de la décrue générale du marché boursier chinois, baisse constituant un indice de perte de valeur. Au 31 décembre 2015, la valeur comptable de la participation dans Yashili (502 millions d’euros) avait fait l’objet d’un test de dépréciation sur la base des flux de trésorerie prévisionnels. Les prévisions utilisées reflétaient les résultats attendus des changements stratégiques décidés par le management et mis en œuvre graduellement depuis la fin de l’année 2015 à savoir une croissance dynamique des ventes sur la période 2016 à 2020 et un relèvement sensible de la profitabilité. Par ailleurs, les hypothèses retenues sur le taux d’actualisation et le taux de croissance à long terme étaient respectivement de 10,2 % et 3,0 %. La valeur d’utilité déterminée sur ces bases égalant la valeur comptable de la participation, aucune perte de valeur n’avait été 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Au 31 décembre 2016, Danone dispose de 21,3 % des droits de vote et de deux représentants au conseil d’administration de la société. En conséquence, sa participation est comptabilisée en Titres mis À noter que la société Yakult clôturant ses comptes au 31 mars, les montants préparés pour les besoins de la consolidation du Groupe au 31 décembre sont estimés à partir des derniers états financiers publiés de chaque exercice (comptes semestriels au 30 septembre 2015 pour l’exercice 2015, comptes semestriels au 30 septembre Note 4.5. Yakult (Produits Laitiers Frais, Japon) Danone détient une participation dans le groupe Yakult et dispose de représentants au conseil d’administration de la société dans le cadre de son alliance stratégique signée en 2004, qui visait à renforcer leurs positions de leaders mondiaux sur le marché des probiotiques et à accélérer la croissance des deux entreprises sur le marché de l’alimentation fonctionnelle et dont la première phase Le 26 avril 2013, Danone et Yakult ont signé un nouvel accord de coopération, en remplacement de l’alliance stratégique qui prévoit la poursuite des collaborations existantes et envisage leur élar- gissement à des domaines plus opérationnels. Il ne modifie pas la participation de Danone dans Yakult ni son influence dans cette société et n’a aucun impact sur les comptes consolidés, avec le maintien de la comptabilisation de la société par mise en équivalence. Autres éléments du résultat global (a) (a) Comptes publiés, données en Japanese GAAP. Les éléments de résultat ont été convertis en euros au taux moyen de l’exercice. Les éléments de bilan et la valeur boursière ont été convertis en euros au taux de clôture de l’exercice. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 4. SOCIÉTÉS miSEs EN ÉqUIvaLENCE Note 4.6. Valeur nette comptable et variation de la période de l’exercice et baisse du taux Note 4.7. Suivi de la valeur des Titres mis en équivalence autres que Mengniu et Yashili Revue de valeur au 31 décembre 2016 À l’issue de la revue des autres titres mis en équivalence, le Groupe n’a enregistré aucune perte de valeur. Revue de valeur au 31 décembre 2015 À l’issue de la revue des autres titres mis en équivalence, le Groupe n’avait enregistré aucune perte de valeur. Note 4.8. Résultat des sociétés mises en équivalence Quote-part du Groupe dans le résultat net avant résultat de cession, de réévaluation et autres Résultat de cession, de réévaluation et autres (a) (a) Comprend la retenue à la source appliquée aux dividendes versés par la société Yakult. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle NOTE 5. ÉLÉMENTS COURANTS DE L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE Le chiffre d’affaires du Groupe est principalement composé de ventes de produits finis. Il est constaté dans le compte de résultat au moment du transfert des risques et avantages inhérents à la Les frais sur vente comprennent principalement les dépenses de marketing, les coûts de promotion des produits auprès des consommateurs, les coûts de personnel directement dédiés à la Le chiffre d’affaires est enregistré net des remises et ristournes accordées aux clients ainsi que des coûts liés aux accords com- merciaux, et de référencement ou liés aux actions promotionnelles ponctuelles facturées par les distributeurs. Ces montants sont estimés au moment de la reconnaissance du chiffre d’affaires, sur la base des accords avec les clients concernés. Le coût des produits vendus comprend principalement les coûts industriels (notamment coûts des matières premières, amortisse- ments des actifs industriels et coûts du personnel dédiés à l’activité production) et certains coûts logistiques et de transport. Les frais généraux comprennent principalement les autres coûts Les frais de développement sont en général constatés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus en raison du délai très court entre la date à laquelle la faisabilité technique est démontrée et la date de commercialisation des produits. Certains frais de développement sont enregistrés à l’actif du bilan (voir Note 9 des Annexes aux comptes consolidés). La stratégie de Danone s’inscrit dans la mission d’“apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre”. Depuis 2007 et l’acquisition de Numico, cette mission est mise en œuvre au travers • Produits Laitiers Frais (production et distribution de yaourts, de produits laitiers fermentés frais et autres spécialités laitières) ; • Eaux (production et distribution d’eaux naturelles conditionnées et d’eaux aromatisées ou enrichies en vitamines) ; • Nutrition Infantile (production et distribution d’alimentation spécialisée pour les nourrissons et les jeunes enfants en com- • Nutrition Médicale (production et distribution d’alimentation spécialisée pour les personnes souffrant de certaines pathologies ou les personnes fragilisées par l’âge). Les indicateurs clés revus et utilisés en interne par les principaux décideurs opérationnels (le Directeur Général, Monsieur Emmanuel FABER, et la Directrice Générale Finances, Madame Cécile CABANIS) pour évaluer la performance de ces secteurs opérationnels sont : • Marge opérationnelle courante, qui correspond au ratio Résultat opérationnel courant sur Chiffre d’affaires ; • Free cash-flow, qui représente le solde de la trésorerie provenant de l’exploitation après prise en compte des investissements industriels nets de cession et, dans le cadre de la norme IFRS 3 Révisée, avant prise en compte des frais d’acquisitions des so- ciétés dont le Groupe prend le contrôle et des flux de trésorerie liés aux compléments de prix relatifs à des prises de contrôle ; • Free cash-flow hors éléments exceptionnels, indicateur publié par le Groupe depuis le premier semestre 2013, dans le cadre de son plan d’économies et d’adaptation de ses organisations en Europe correspondant au free cash-flow excluant les flux de trésorerie relatifs aux initiatives qu’il pourrait mettre en œuvre dans le cadre de ce plan ; • Dette financière nette qui représente la part de dette nette por- tant intérêt. Elle est calculée sur la base des Dettes financières courantes et non courantes, après exclusion des Dettes liées aux options accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle, et nette des Placements à court terme, Disponibilités et des Instruments dérivés – actifs en gestion de la dette nette. Parmi les indicateurs clés revus et utilisés en interne par les princi- paux décideurs opérationnels, seuls le Chiffre d’affaires, le Résultat opérationnel courant et la Marge opérationnelle courante font l’objet d’un suivi par Métier, les autres indicateurs faisant l’objet d’un suivi au niveau du Groupe. Les principaux décideurs opérationnels suivent les quatre Métiers, étant précisé que le Groupe n’a procédé à aucun S’agissant du découpage géographique (Europe, CEI & Amérique du Nord, ALMA), le regroupement des zones CEI et Amérique du Nord au sein d’une même zone de reporting géographique avait été décidé en 2013 afin d’adapter le reporting aux évolutions de l’Entreprise. Le choix de regrouper ces zones reposait sur le fait qu’elles présen- taient des caractéristiques similaires : prédominance des activités Produits Laitiers Frais, marge inférieure à la moyenne de Danone et taux de croissance similaires. Ce choix demeure pertinent en 2016. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Chiffre d’affaires, Résultat opérationnel courant, Marge opérationnelle courante (c) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (d) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). Dix principaux pays en termes de chiffre d’affaires CEI & Amérique du Nord (c) 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Actifs non-courants : immobilisations corporelles et incorporelles CEI & Amérique du Nord (a) (a) Amérique du Nord = États-Unis et Canada. (b) Asia-Pacific / Latin America / Middle-East / Africa (Asie-Pacifique / Amérique Latine / Moyen-Orient / Afrique). Note 5.3. Autres éléments courants du résultat opérationnel Plus-values de cession d’actifs corporels et incorporels (a) Participation, intéressement, actions sous conditions de performance et stock-options, retraites à prestations définies et autres avantages au personnel. (b) Comprend notamment des taxes sur le chiffre d’affaires. (c) Hors restructurations mises en œuvre dans le cadre des plans d’économies et d’adaptation des organisations du Groupe en Europe, de transformation Danone 2020, et de restructuration des activités du Groupe en Argentine. (d) Comprend principalement des écarts de change, des dépréciations d’actifs, des provisions pour créances douteuses, des dédommagements reçus d’assu- Note 5.4. Besoins en fond de roulement Les stocks et les travaux en cours sont évalués au plus bas de leur coût de revient et leur valeur nette de réalisation. Le coût de revient des stocks est mesuré selon la méthode du coût moyen pondéré. Les créances clients sont comptabilisées à leur valeur nominale, des provisions pour dépréciation sont constatées lorsque leur re- couvrement est jugé incertain. Les modalités de détermination des provisions sont principalement basées sur une analyse historique La juste valeur des Clients et comptes rattachés est considérée comme identique à leur valeur nette comptable en raison du fort degré de liquidité de ces postes. Lorsqu’elles ne sont pas couvertes, les transactions libellées en devises sont évaluées en fonction des cours de change en vigueur à la date de réalisation des transactions. Les créances et les dettes en devises figurant au bilan à la clôture de la période sont évaluées en fonction des cours de change applicables à cette date. Les pertes et profits de change résultant de la conversion de transactions en devises figurent dans la rubrique Autres produits et charges du Lorsque les transactions libellées en devises font l’objet d’une couverture, l’impact de la couverture est comptabilisé sur la même ligne que celle de l’élément couvert. L’ensemble ressort ainsi au cours comptant du taux couvert, les points de terme étant compta- bilisés dans la rubrique des Autres produits et charges financiers. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Produits semi-finis et travaux en cours Clients et des autres créances d’exploitation Montant net des clients et comptes rattachés Remises de fin d’année à accorder aux clients En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (a) Juste valeur des instruments dérivés en couverture du risque de change opérationnel et dont la plupart sont mis en place sur un horizon inférieur à un an. Risque de crédit sur créances clients et comptes Le risque de crédit représente le risque de perte financière pour le Groupe dans le cas où un client ou une contrepartie viendrait à manquer à ses obligations de paiement contractuelles. L’échéance de paiement des créances clients est généralement de 30 jours et les clients principaux sont essentiellement présents dans le secteur de la grande distribution pour lequel le risque de crédit est faible. Compte tenu du nombre important de clients répartis dans de très nombreux pays, de la présence des principaux clients dans le sec- teur de la grande distribution et nonobstant le contexte économique actuel, le Groupe considère qu’il n’est pas exposé à un risque de crédit significatif, ni à une dépendance économique marquée vis- 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Chiffre d’affaires réalisé avec les premiers clients du Groupe et créances en retard de paiement et non encore dépréciées La hausse entre 2015 et 2016 provient principalement d’opérations dont le paiement est retardé pour des raisons administratives sans pour autant le remettre en cause. Créances clients et comptes rattachés décomptabilisés dans le cadre de programmes d’affacturage sans recours (a) Concernent plusieurs filiales du Groupe qui ont recours à des programmes d’affacturage sans recours (avec transfert des risques et avantages). Part du chiffre d’affaires consolidé réalisé avec les premiers clients du Groupe Part des créances clients et comptes rattachés en retard de paiement et non dépréciés (a) (a) En retard de paiement de plus de 30 jours. Total des créances clients et comptes rattachés décomptabili- sés dans le cadre de programme d’affacturage sans recours (a) Le Groupe a recours à des programmes d’affacturage inversé dans le cadre normal de ses affaires. Ces programmes sont mis en place dans un cadre strict, en particulier : • utilisation et fonctionnement comme outil de paiement ; • exclusivement pour des factures approuvées ; • paiement par Danone en respectant les conditions de la facture, notamment délais de paiement, en conformité avec les régle- mentations et pratiques en vigueur ; Note 5.5. Actifs corporels et investissements industriels Les immobilisations corporelles acquises par le Groupe figurent au bilan à leur coût d’acquisition ou de production. Les immobilisations corporelles utilisées par le Groupe au travers de contrats de location financement sont comptabilisées à l’actif du bilan lorsque le contrat transfère au Groupe, en substance, la quasi-totalité des risques et des avantages liés à la propriété de l’actif. La valeur inscrite au bilan correspond au montant le plus faible entre la juste valeur de l’actif et la valeur actualisée des loyers futurs. L’évaluation du niveau des risques et avantages transférés s’effectue au travers de l’analyse des termes du contrat. La dette financière résultant de l’acquisition de l’actif est inscrite au passif du bilan consolidé dans la rubrique Dettes financières. Les intérêts des capitaux empruntés pour financer la construction d’immobilisations jusqu’à leur mise en exploitation sont considérés comme partie intégrante du coût de revient des immobilisations, lorsque les critères de la norme IAS 23, Coûts d’emprunt, sont respectés. Les montants à régler par voie de ces outils de paiement ne sont pas requalifiés. Ils demeurent des engagements vis-à-vis des fournisseurs et sont maintenus en dettes opérationnelles dans la rubrique des Fournisseurs et dettes rattachées jusqu’au paiement par Danone, qui a pour effet de solder l’engagement. Ces programmes ont été mis en place par plusieurs filiales du Groupe réparties dans plusieurs géographies et aucun n’est signi- Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire, en fonction des durées d’utilisation estimées des actifs : • constructions : 15 à 40 ans ; • matériels, mobiliers, installations : 5 à 20 ans ; • autres immobilisations : 3 à 10 ans. La dotation aux amortissements des immobilisations corporelles est répartie par destination dans les différentes lignes du compte de résultat en fonction de leur nature et de leur utilisation. Les emballages commerciaux consignés (notamment les bonbonnes dans le Métier Eaux) sont évalués à leur coût de revient. Sur la base des statistiques propres à chaque entité du Groupe, ils sont amortis selon le mode linéaire sur la plus courte des deux durées suivantes : • la durée de vie physique qui est fonction des taux de casses interne et externe et de l’usure de l’emballage ; • la durée de vie commerciale de l’emballage qui prend en compte les changements d’emballages prévus ou probables. Lors du changement du montant de consignation, la dette de consi- gnation est évaluée sur la base du nouveau montant. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Valeur nette comptable et variation de la période (a) Hors immobilisations acquises par voie de location financement présentées dans la ligne Autres. (b) Comprend principalement les immobilisations acquises par voie de location financement. Suivi de la valeur des immobilisations corporelles Lorsque des circonstances ou événements indiquent qu’une immo- bilisation corporelle a pu perdre de la valeur, le Groupe procède à l’examen de la valeur recouvrable de cette immobilisation (ou du groupe d’actifs auquel elle appartient) : • la valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur d’utilité ; • la valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de tré- sorerie futurs attendus de cette immobilisation (ou du groupe d’actifs auquel elle appartient) dans le cadre des conditions d’utilisation prévues par le Groupe ; • la valeur vénale correspond au prix de cession, net de frais, qui pourrait être obtenu par le Groupe dans le cadre d’une transaction réalisée à des conditions normales de marché. Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recou- vrable d’une immobilisation s’avère être inférieure à sa valeur 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Note 5.6. Engagements hors‑bilan relatifs à l’activité opérationnelle Montant des flux financiers par période (a) Engagements principalement relatifs à des achats de lait et ingrédients laitiers et autres matières premières alimentaires. Montant des flux financiers par période (a) Engagements principalement relatifs à des achats de lait et ingrédients laitiers et autres matières premières alimentaires. Diverses procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche normale de leurs affaires, notamment suite à des garanties données lors des cessions intervenues depuis 1997\. Des dommages et intérêts sont demandés dans le cadre de certaines de ces procédures et des provisions sont constituées chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable. La stratégie de Danone s’appuie de plus en plus sur la part amont de son activité, et en particulier sur son approvisionnement en matières premières, non plus uniquement pour piloter ses coûts mais aussi pour en faire un véritable levier de création de valeur et de différenciation face à la concurrence. L’évolution du prix des principales matières premières peut influencer la structure des résultats de Danone. Dans ce contexte, le Groupe gère la volatilité du coût des matières premières au travers des • amélioration continue de sa productivité : Danone s’attache notamment à optimiser l’utilisation de ses matières premières (réduction des pertes de matières, allégement des emballages, meilleure valorisation des sous-composants du lait dans ses différents produits), et à tirer parti de la mutualisation des achats de ses différentes filiales. Le Groupe a par exemple mis en place depuis 2013 une gestion centralisée des achats autres que le lait du Métier Produits Laitiers Frais ; • mise en place d’une politique d’achat (Market Risk Management) qui consiste à définir des règles de sécurisation de l’approvi- sionnement physique et de fixation des prix auprès des four- nisseurs et/ou sur des marchés financiers lorsqu’ils existent. Le suivi de l’exposition et la mise en œuvre de cette politique sont effectués au niveau de chaque catégorie de matières pre- mières par les acheteurs centraux du Groupe. Les acheteurs négocient principalement des contrats d’achat à terme auprès des fournisseurs étant précisé qu’il n’existe pas de marchés financiers permettant de couvrir parfaitement la volatilité des prix des principales matières premières de Danone. Les contrats d’achat à terme font l’objet d’un suivi au niveau du Groupe lors 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 5. ÉlÉmeNTs COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Note 5.7. Risques financiers liés à l’activité opérationnelle La politique de gestion des risques financiers et du Groupe et son organisation sont décrites en Note 12.1 des Annexes aux comptes Compte tenu de sa présence internationale, le Groupe peut être exposé aux fluctuations des taux de change dans le cadre de son Le Groupe opère essentiellement localement et par conséquence dans la devise du pays, sans induire de risque de change. Cependant l’implantation de certaines unités de production du Groupe peut donner lieu à des facturations inter-compagnies en devise. C’est notamment le cas pour les Métiers Nutrition Infantile et Nutrition Médicale et, dans une moindre mesure, pour le Métier Produits Laitiers Frais. De même, certaines matières premières sont fac- turées ou indexées en devise, en particulier dans les Métiers Eaux et Produits Laitiers Frais. Enfin, le Groupe développe également certaines activités export. Le chiffre d’affaires et la marge opéra- tionnelle de certaines filiales sont donc exposés aux fluctuations de taux de change par rapport à leur devise fonctionnelle. En application de sa politique de couverture du risque de change financier, l’exposition résiduelle du Groupe après couverture n’est Au 31 décembre 2016, les principales devises de couverture (en valeur) sont la livre sterling, le peso mexicain, le dollar américain, le dollar australien, le rouble russe et le réal brésilien (voir Note 12.2 des Annexes aux comptes consolidés). Les besoins de Danone en matières premières concernent prin- • les matières nécessaires à la production de produits alimentaires et de boissons, notamment le lait et les fruits (les matières premières alimentaires). Le lait constitue, en valeur, la prin- cipale matière première achetée par Danone. Ces achats sont composés majoritairement de lait liquide, pour lequel les filiales opérationnelles concluent généralement des contrats avec des producteurs locaux ou des coopératives. Le prix du lait liquide est fixé localement, sur des périodes contractuelles variant d’un pays à l’autre. Les principales autres matières premières alimentaires sont les préparations à base de fruits et le sucre ; • les matériaux nécessaires à l’emballage des produits, en par- ticulier les plastiques et le carton (les emballages). Les achats d’emballages sont gérés au travers de programmes d’achats mondiaux ou régionaux permettant d’optimiser les compétences et les effets volumes. En effet, les prix sont influencés par l’offre et la demande au niveau mondial et régional, par les cycles économiques mais aussi par les capacités de production et le • les matières premières énergétiques. Elles représentent une part limitée des achats de Danone. Sensibilité du résultat liée aux variations du prix de deux principales catégories de matières premières du Groupe 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 6. ÉlÉmeNTs ET ÉvÉNeMENTS NON-COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Lait liquide, poudre de lait et autres ingrédients laitiers Lait liquide, poudre de lait et autres ingrédients laitiers NOTE 6. ÉLÉMENTS ET ÉVÉNEMENTS NON‑COURANTS DE L’ACTIVITÉ Note 6.1. Autres produits et charges opérationnels En application de la recommandation 2013-03 du CNC “relative au format des comptes consolidés des entreprises établis selon les normes comptables internationales”, les Autres produits et charges opérationnels comprennent des éléments significatifs qui, en rai- son de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité courante de Danone. Ils incluent principalement les plus ou moins-values de cession d’ac- tivités et de participations consolidées, les dépréciations d’écarts d’acquisition, des coûts significatifs relatifs à des opérations de restructuration stratégiques et de croissance externe majeures ainsi que les coûts (encourus ou estimés) liés à des crises et litiges majeurs. Par ailleurs, dans le cadre des normes IFRS 3 Révisée et IAS 27 Révisée, Danone présente également dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels les frais d’acqui- sitions des sociétés dont Danone prend le contrôle, les écarts de réévaluation comptabilisés suite à une perte de contrôle, et les variations des compléments de prix d’acquisition ultérieures à Autres produits et charges opérationnels de l’exercice 2016 En 2016, les Autres produits et charges opérationnels de (99) millions d’euros correspondent principalement aux éléments suivants : Résultat de cession de l’activité Dumex en Chine Coûts liés à l’acquisition de WhiteWave Restructuration des activités du Groupe en Argentine en raison du contexte économique Autres produits et charges opérationnels de l’exercice 2015 En 2015, les Autres produits et charges opérationnels de (682) millions d’euros correspondaient essentiellement à des charges, dont Dépréciation de la marque et d’actifs corporels de l’activité Dumex en Chine Dépréciation de plusieurs actifs incorporels des Métiers Produits Laitiers Frais, Plan d’économies et d’adaptation des organisations du Groupe en Europe Restructuration des activités du Groupe en Argentine en raison du contexte économique Amende notifiée par la Commission nationale des marchés et de la concurrence espagnole 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 6. ÉlÉmeNTs ET ÉvÉNeMENTS NON-COuraNTs de l’AcTIvITÉ OpÉraTIONNeLle Note 6.2. Plan de transformation Danone vers 2020 Afin de générer une croissance forte, rentable et durable à horizon 2020, Danone a lancé son plan de transformation Danone 2020, dont les premiers jalons ont été posés en 2015. Les charges relatives à ce plan concernent principalement les coûts des mesures visant les salariés (mesures de mobilité interne, de départs et mesures d’accompagnement) et des autres coûts de réorganisation (notamment des arrêts anticipés de contrats de location de bâtiments et des coûts de consultants). Coûts de réorganisation hors mesures visant les salariés S’agissant d’une restructuration stratégique, les coûts directement liés à ce plan sont comptabilisés dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels. Les coûts comptabilisés sont les coûts Les flux de trésorerie relatifs à ce plan sont présentés en Trésorerie provenant de l’exploitation du Tableau des flux de trésorerie Note 6.3. Plan d’économies et d’adaptation des organisations du Groupe en Europe Danone a annoncé, le 13 décembre 2012, son intention de lancer un plan d’économies et d’adaptation de ses organisations pour regagner de la compétitivité face à la dégradation durable de la conjoncture économique et des tendances de consommation en Europe. Le 19 février 2013, Danone a présenté le volet organisationnel de son plan européen d’économies et d’adaptation de ses organisations. En 2016, Danone n’a plus engagé de nouveaux coûts relatifs à ce plan. Les flux de trésorerie relatifs à ce plan s’élèvent à 26 millions d’euros, correspondant à des coûts provisionnés ou encourus au 31 décembre 2015 et payés en 2016. Ils sont présentés en Trésorerie provenant de l’exploitation du Tableau des flux de trésorerie consolidés. L’intégralité des charges relatives à ce plan a été comptabilisée sur 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL NOTE 7. EFFECTIFS, CHARGES ET AVANTAGES AU PERSONNEL Note 7.1. Effectifs des sociétés consolidées par intégration globale Effectifs au 31 décembre et répartition par Métier et zone géographique Amérique du Nord et du Sud Note 7.2. Charges de personnel des sociétés consolidées par intégration globale Retraites – régimes à prestations définies Charges relatives aux actions sous conditions de performance et (a) Salaires après charges sociales. Comprend également les cotisations relatives aux régimes de retraite à cotisations définies. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL Note 7.3. Engagements de retraite, indemnités de fin de carrière et prévoyance Le Groupe participe à la constitution des retraites de ses salariés conformément aux lois et usages des pays dans lesquels les sociétés du Groupe exercent leur activité. Il n’existe aucun passif actuariel au titre des cotisations versées dans ce cadre à des caisses de retraite indépendantes et à des organismes légaux. Le Groupe a, par ailleurs, des engagements contractuels de retraite complémentaire, d’indemnités de départ, de fin de carrière et de prévoyance dont il a la responsabilité. Les engagements actuariels correspondants sont pris en compte soit sous forme de cotisations versées à des organismes indépendants responsables de leur service et de la gestion des fonds, soit sous forme de provisions. Régimes de retraite à cotisations définies Les cotisations dues au titre des régimes à cotisations définies sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont dues. Ces charges sont réparties par destination dans les différentes lignes du compte de Régimes de retraite à prestations définies Les engagements du Groupe au titre de régimes de retraite à prestations définies sont déterminés en appliquant la méthode des unités de crédit projetées et en tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses actuarielles, dont la rotation du personnel, la crois- sance des rémunérations et l’espérance de vie active des salariés. Les montants comptabilisés au bilan au titre de ces régimes correspondent à la valeur actuarielle des engagements, telle que définie ci-avant, moins la juste valeur des actifs des régimes (fonds de retraite auxquels le Groupe contribue, par exemple). Ils sont présentés dans la rubrique Provisions pour retraites et autres Par ailleurs, le rendement attendu des actifs des régimes est évalué sur la base du taux d’actualisation utilisé pour l’estimation de la valeur actuarielle des engagements de retraite. Les gains et pertes actuariels résultant des ajustements d’expérience et des changements d’hypothèses actuarielles retenues pour le calcul des engagements nets des actifs (dont l’écart entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs des régimes) sont reconnus intégralement dans les Autres éléments du résultat global. Les charges et produits enregistrés au titre des régimes à presta- • au coût des services rendus sur l’année et des services passés (le cas échéant) comptabilisés en Résultat opérationnel courant ; • à la désactualisation de la valeur actualisée des engagements nette du rendement attendu des actifs des régimes comptabili- sée dans la rubrique des Autres produits et charges financiers. D’autres avantages au personnel à long terme peuvent être octroyés par certaines sociétés du Groupe à leurs salariés, comme les indem- nités de prévoyance, les médailles du travail. Les engagements du Groupe relatifs à ces engagements sont déterminés en appliquant la méthode similaire à celle utilisée pour déterminer les engagements relatifs aux régimes de retraite à prestations définies. Les montants comptabilisés au bilan au titre de ces régimes correspondent à la valeur actuarielle des engagements, telle que définie ci-avant. Ils sont présentés dans la rubrique Provisions pour retraites et autres avantages à long terme. Les gains et pertes actuariels résultant des ajustements d’expérience et des changements d’hypothèses actuarielles retenues pour le calcul des engagements sont reconnus intégralement en Résultat opérationnel courant de l’exercice au cours duquel ils sont constatés. Régimes de retraite à prestations définies Provisions pour retraites et autres avantages à long terme Régimes de retraite à prestations définies 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL Régimes de retraite à prestations définies et autres avantages postérieurs à l’emploi Valeur nette comptable des obligations brutes En cas de départ de Danone avant l’âge de 55 ans ou de décès avant l’âge de départ en retraite, le salarié perd l’intégralité des droits à ce régime, étant précisé qu’en cas de licenciement après 55 ans, le bénéfice de ce régime est maintenu, sous réserve que le bénéficiaire ne reprenne pas d’activité salariée. La plupart des autres régimes de retraite mis en place par le Groupe ne concerne qu’une filiale donnée dans un pays donné. Par consé- quent, le Groupe est amené à gérer plusieurs régimes différents dans un même pays. Aucun n’est significatif. (a) Plusieurs pays dont aucun ne représente plus de 5 % des obligations brutes du Groupe. Le principal engagement du Groupe en matière de retraites à pres- tations définies concerne le Régime de retraite des directeurs en France. Ce régime de retraite mis en place en 1976, dans le cadre de mesures visant à fidéliser les cadres dirigeants, bénéficie po- tentiellement aux Directeurs qui relevaient du statut “Directeurs Groupe” au 31 décembre 2003. Il a été fermé à tout nouveau bé- néficiaire le 31 décembre 2003. Au 31 décembre 2016, ce régime bénéficiait à 119 cadres ayant le statut de Directeurs Groupe (en dehors des bénéficiaires ayant déjà liquidé leurs droits), contre Ce système prévoit le versement d’une rente, sous condition de présence du bénéficiaire au sein de Danone au moment du départ à la retraite, en fonction de son ancienneté et de ses derniers • est versée après déduction de certaines pensions correspondant : • pour une première catégorie de cadres dirigeants, à la totalité des droits de retraite qu’ils ont acquis au cours de leur vie • pour une seconde catégorie de cadres dirigeants, à la totalité des droits de retraite qu’ils ont acquis du fait de la mise en place de régime de retraite supplémentaire pris en charge • et peut atteindre au maximum 65 % des derniers salaires. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL Valeur nette comptable des provisions (obligations brutes nettes des actifs des régimes) Par ailleurs, le montant total des cotisations/prestations à verser en 2017 au titre de ces régimes est estimé à 35 millions d’euros. Le niveau de qualité retenu est apprécié par référence à la notation obtenue auprès des principales agences de notation financière. Lorsque le marché n’est pas liquide, le taux d’actualisation a été déterminé à partir des obligations d’État de maturité équivalente à Droits accumulés nets de la juste Le Groupe définit les hypothèses actuarielles par pays et/ou par filiale. Concernant les taux d’actualisation retenus en 2016, ils sont obtenus par référence aux taux de rendement des obligations de première catégorie notées (AA) des émetteurs privés pour des durations équi- valentes à celle de l’engagement des zones monétaires concernées. (en pourcentage sauf âge en nombre d’années) Taux de rendement attendu des actifs Âge de départ à la retraite Analyse de sensibilité à l’hypothèse clé du taux d’actualisation 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL Variations de la valeur nette comptable des provisions Juste valeur des actifs du régime Principaux supports d’investissement des actifs du régime Actifs de couverture des régimes de retraite à prestations définies La politique d’investissement dans les fonds est déterminée en fonction de la structure d’âge des salariés de chaque société et en fonction de la performance relative des catégories d’actifs. Actifs du régime de retraite des directeurs (a) Ces actifs sont diversifiés, en particulier, l’exposition à un risque de crédit souverain individuel est limitée. (b) Ne comprennent aucun instrument financier émis par le Groupe. Régimes de retraite à cotisations définies Les cotisations versées dans le cadre de plans de retraite à cotisations définies sont comptabilisées en Résultat opérationnel courant. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL Note 7.4. Actions sous conditions de performance et stock‑options, accordées à certains salariés Le Groupe octroie une rémunération long terme sous la forme d’ac- tions de performance (Group performance shares) depuis 2010 (sous la forme de stock-options jusqu’en 2010), à environ 1 500 directeurs et cadres dirigeants ainsi qu’aux mandataires sociaux. Principes généraux des Group performance shares et arrêt La rémunération long terme du Groupe correspond aux Group performance shares (actions de la Société soumises à des condi- tions de performance). Les Group performance shares ont été institués en 2010 par l’Assemblée Générale des actionnaires du 22 avril 2010 en remplacement du programme de stock-options qui Les Group performance shares (GPS) sont des actions de la Société soumises à des conditions de performance, fixées par l’Assemblée Générale pour chaque plan. Pour tous les plans en cours, les condi- tions de performance reposent sur des éléments de performance de l’entreprise. Les GPS sont également soumis à des conditions de présence. La durée de vesting est de 3 ou 4 ans selon les plans. Les stock-options sont des options d’achat d’actions de la Société octroyées à cer tains dirigeants et cadres du Groupe jusqu’à l’Assemblée Générale Mixte du 22 avril 2010. Aucune stock-option n’a été octroyée depuis cette date et depuis fin 2013, toutes les stock-options sont exerçables, les derniers plans arrivant à échéance Group performance shares et stock-options actives Actions caduques ou annulées sur l’exercice Options caduques ou annulées sur l’exercice (a) Au 31 décembre 2016 comme au 31 décembre 2015, l’intégralité des options sont exerçables et la plupart sont dans la monnaie. Comptabilisation des actions sous conditions de performance et des stock- options Les avantages relatifs aux stock-options et aux actions sous conditions de performance accordées à certains salariés et aux mandataires sociaux sont comptabilisés en charges dans la rubrique Autres produits et charges du compte de résultat consolidé en contrepartie directe des capitaux propres consolidés, dans la rubrique Bénéfices accumulés du bilan consolidé. La charge correspond à la juste valeur, déterminée à la date d’attribution, des stock-options et des actions sous conditions de performance attribuées. La juste valeur des actions sous conditions de performance est calculée sur la base d’hypothèses déterminées par la direction. La charge correspondante est étalée sur la période d’acquisition des droits à actions par leurs bénéficiaires, soit 3 ou 4 ans. Dans la mesure où les conditions de performance sont fonction de performances internes, les charges constatées au titre d’actions devenues caduques du fait de la non-atteinte de ces conditions de performance sont reprises dans le compte de résultat de la période au cours de laquelle la caducité devient probable. La juste valeur des stock-options est déterminée en utilisant le modèle de valorisation Black & Scholes, sur la base d’hypothèses déterminées par la direction. La charge correspondante est étalée sur la période d’acquisition des droits d’exercice par leurs bénéfi- ciaires, soit 2 à 4 ans. Leur prise en compte dans le calcul de la dilution est décrite en Note 13.4 des Annexes aux comptes consolidés. Charges liées aux actions sous conditions de performance et aux stock-options 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 7. EfFEcTIfS, ChArgES ET AvANTAgeS AU PeRSONNeL (en euros par action sauf nombre d’actions) Juste valeur des actions sous conditions de performance Moyenne de l’action DANONE sur l’exercice (a) Juste valeur à la date d’attribution. (a) En 2015 comme en 2016, l’intégralité des options sont exerçables et donc ne donnent plus lieu à reconnaissance d’une charge. Les salariés des sociétés françaises du Groupe peuvent souscrire à une augmentation de capital annuelle dans le cadre d’un Plan d’Épargne Entreprise. Le prix de souscription des actions correspond à 80 % de la moyenne des 20 dernières cotations de l’action DANONE précédant la réunion du Conseil d’Administration décidant le plan. Augmentation de capital réservée aux salariés réalisée dans le cadre du Plan d’Épargne Au cours de l’exercice 2016 et dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise, le Groupe a procédé à une augmentation de capital sur 940 800 actions nouvelles émises au prix de 48,66 euros par action. Le Groupe valorise l’avantage accordé aux salariés à sa juste valeur à la date d’annonce du plan aux salariés. La juste valeur est calculée en tenant compte de l’incessibilité des actions pendant une période de 5 ans, sur la base des paramètres de marché applicables aux salariés, notamment pour ce qui concerne le taux d’emprunt. La charge correspondante est enregistrée dans la rubrique des Autres produits et charges de l’exercice à la date de l’augmentation 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Note 8.1. Impôts sur les bénéfices Résultat avant impôts et charge d’impôts (en millions d’euros sauf taux d’impôt en pourcentage) (Charge) produit d’impôts courants et différés Montant (versé) reçu au cours de l’exercice Danone bénéficie du régime d’intégration fiscale qui permet, dans certaines limites et sous certaines conditions, de compenser les résultats fiscaux de la plupart des filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 %. Le taux d’imposition applicable aux sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse 250 millions d’euros avait été porté à 38 % en 2013 suite à une augmentation temporaire de la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés de 5 % à 10,7 %. Cette mesure était applicable pendant deux ans, soit jusqu’en 2015. Néanmoins le taux d’impôt courant et différé de ces sociétés avait été maintenu à 34,43 % dans la mesure où l’utilisation de leurs déficits reportables était prévue au-delà de Des régimes similaires existent dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne et Le taux d’imposition s’établit à 30,6 % en 2016, en baisse par rapport à 2015 qui intégrait des éléments non récurrents relatifs à la cession Au même titre que l’activité du Groupe (voir répartition du chiffre d’affaires par pays en Note 5.2 des Annexes aux comptes conso- lidés), la charge d’impôts courants et différés du Groupe est également relativement répartie dans plusieurs pays dont aucun Écart par rapport au taux normal d’imposition en France de 34,43 % Différences entre les taux d’imposition étrangers et français (a) Impôts sur dividendes et redevances (b) Corrections d’impôts et impôts sans base (d) Effet des plus et moins-values de cession et pertes de valeur d’actifs (e) (a) Différents pays dont aucun, individuellement, ne génère une différence significative avec le taux d’imposition français. (b) Comprend l’effet de la taxe sur les dividendes de 3 % ainsi que la quote- part de frais et charges et les retenues à la source sur dividendes et redevances. (c) En 2015, comprend les effets de la dépréciation des impôts différés actifs de l’activité Dumex en Chine. (d) En 2016, la hausse correspond principalement à l’effet de la diminution du taux d’imposition français à 28,9 % telle que prévue par la loi, sur l’évaluation des (e) En 2016, correspond principalement à l’impact du recyclage des écarts de change latents relatifs à la cession de l’activité Dumex en Chine. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Le Groupe comptabilise des impôts différés sur toutes les différences temporelles entre les valeurs fiscales et les valeurs comptables des actifs et passifs, à l’exception de cas prévus par la norme IAS 12, Impôts sur le résultat. Selon la méthode du report variable, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de renversement des En outre, des différences temporelles sont traduites dans les comptes consolidés en actifs ou passifs d’impôts différés systématiquement pour les sociétés mises en équivalence, et selon le scénario le plus probable d’inversion des différences, c’est-à-dire distribution des réserves ou cession de l’entité concernée dans les filiales conso- Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés lorsque l’entité fiscale possède un droit légal de compensation. Enfin, la Société et ses filiales peuvent être soumises à des contrôles fiscaux. Dès lors qu’il existe un risque probable de redressement, ces éléments sont estimés et provisionnés dans les comptes consolidés. Provisions pour retraites et autres avantages à long terme (a) Voir Note 3.2 des Annexes aux comptes consolidés. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Les impôts différés actifs relatifs aux déficits fiscaux reportables et aux différences temporelles sont enregistrés dans le bilan consolidé lorsque leur récupération est estimée plus probable qu’improbable. Le Groupe procède à chaque clôture à la revue des pertes fiscales non utilisées ainsi que du montant des impôts différés actifs comp- tabilisés au bilan. Dans certains pays où l’échéance des déficits reportables est indéfinie, le Groupe prend en considération des horizons de recouvrement long terme lorsque les prévisions de Déficits fiscaux – part non activée Reports déficitaires et crédits d’impôt non encore utilisés (a) (b) En 2016, ils proviennent essentiellement du groupe d’intégration fiscale en France. (c) Correspond aux impôts différés actifs sur déficits fiscaux reportables. La majeure partie des déficits reportables au 31 décembre 2016 a une durée de vie indéfinie. L’horizon de consommation probable est pour la majeure partie de moins de dix ans. Lors de la prise de contrôle d’une entreprise, la juste valeur de la contrepartie remise au vendeur est affectée aux actifs acquis, passifs et passifs éventuels assumés, qui sont évalués à leur juste valeur. L’écart entre la contrepartie remise au vendeur et la quote-part du Groupe dans la juste valeur des actifs acquis, passifs acquis et passifs éventuels assumés représente le goodwill. Lorsque l’option de comptabiliser à la juste valeur les intérêts ne conférant pas le contrôle est appliquée, le goodwill est majoré d’autant. Le goodwill est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique Goodwill. Les goodwill relatifs aux sociétés étrangères sont reconnus dans la devise fonctionnelle de l’entité acquise et sont convertis au cours en vigueur à la date de clôture. Les goodwill ne sont pas amortis mais font l’objet de tests de perte de valeur au minimum une fois par an. Pour les besoins des tests de dépréciation, ils sont affectés aux “Unités génératrices de trésorerie” (UGT) ou aux groupes d’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises et au plus petit niveau auquel les goodwill sont suivis par le Groupe. Les UGT correspondent à des filiales ou à des regroupements de filiales appartenant à un même Métier et générant des flux de trésorerie largement indépendants de ceux générés par d’autres UGT. Marques à durée de vie indéfinie Les marques acquises, individualisables, de valeur significative, soutenues par des dépenses de publicité, dont la durée de vie est considérée comme indéfinie sont inscrites au bilan consolidé dans la rubrique Marques. Leur évaluation, généralement effectuée avec l’aide de consultants spécialisés, tient compte en particulier de leur notoriété et de leur contribution aux résultats. Ces marques, qui bénéficient d’une protection juridique, ne font pas l’objet d’amor- tissement mais sont soumises à un test de dépréciation annuel ou plus fréquemment en cas d’indice de perte de valeur (voir ci-après). 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Les autres marques acquises, dont la durée de vie est considérée comme limitée, sont inscrites au bilan dans la rubrique Marques. Elles sont amorties sur leur durée de vie estimée, laquelle n’excède pas soixante ans. La dotation aux amortissements des marques à durée de vie déterminée est répartie par destination dans les différentes lignes du compte de résultat en fonction de la nature Les frais de développement ne sont enregistrés à l’actif du bilan que dans la mesure où tous les critères de reconnaissance établis par IAS 38, Immobilisations incorporelles sont remplis avant la mise sur le marché des produits. Ils sont amortis sur leur durée de protection juridique conférée au Groupe à compter de la date de mise sur le Les frais de développement sont en général constatés en charges (voir Note 5.1 des Annexes aux comptes consolidés). Technologies, frais de développement et autres Les éléments suivants sont inscrits au bilan dans la rubrique Autres • technologies acquises. Elles sont généralement valorisées avec l’aide de consultants spécialisés et amorties sur la durée • frais de développement acquis, remplissant les critères de reconnaissance d’un actif incorporel selon la norme IAS 38, • les autres actifs incorporels acquis sont enregistrés à leur coût d’achat. Ils sont amortis linéairement en fonction de leurs durées de vie économique estimées, lesquelles n’excèdent pas La dotation aux amortissements de ces actifs est répartie par destination dans les différentes lignes du compte de résultat en fonction de leur nature et de leur utilisation. Note 9.2. Valeur nette comptable et variation de la période tenus en vue de leur cession (a) Comprend les marques à durée de vie indéfinie et les autres marques. (b) Au 31 décembre 2016, comprend principalement l’effet de la finalisation en 2016 de l’allocation du prix d’acquisition des opérations réalisées en 2015. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Note 9.3. Suivi de la valeur La valeur nette comptable des goodwill et marques à durée de vie indéfinie fait l’objet d’une revue au minimum une fois par an et lorsque des événements et circonstances indiquent qu’une réduction de valeur est susceptible d’être intervenue. De tels événements ou circonstances sont liés à des changements significatifs défavorables présentant un caractère durable et affectant soit l’environnement économique, soit les hypothèses ou objectifs retenus à la date Les tests de perte de valeur sont réalisés sur l’ensemble des ac- tifs corporels et incorporels des UGT ou groupes d’UGT. Lorsque la valeur nette comptable de l’ensemble des actifs corporels et incorporels des UGT ou groupes d’UGT devient supérieure à leur valeur recouvrable, une perte de valeur est constatée et imputée La valeur recouvrable des UGT ou groupes d’UGT auxquels se rat- tachent les immobilisations testées est la valeur la plus élevée entre la juste valeur nette des frais de cession, estimée généralement sur la base de multiples de résultats, et la valeur d’utilité, déterminée notamment sur la base de flux de trésorerie prévisionnels actualisés pour l’UGT ou le groupe d’UGT considéré. Le test annuel de dépréciation des marques à durée de vie indéfi- nie se base sur une valeur recouvrable individuelle établie selon la méthode des royalties, à l’exception de certaines marques pour lesquelles le Groupe dispose d’évaluation de tiers. Pour les marques significatives, le Groupe réestime le taux de royalties des marques concernées selon une méthode appliquée chaque année et basée sur des paramètres de la marque dont, sa notoriété, sa rentabilité, Les flux de trésorerie servant de base au calcul des valeurs d’utilité des UGT ou groupes d’UGT et de la valeur recouvrable des marques à durée de vie indéfinie sont issus des budgets annuels et plans stratégiques des UGT, groupes d’UGT, établis par la Direction et couvrant les trois prochains exercices, et étendus, le cas échéant, en fonction des prévisions les plus récentes, à : • cinq ans pour les Métiers Produits Laitiers Frais et Eaux ; • huit ans pour les Métiers Nutrition Infantile et Nutrition Médicale, pour refléter au mieux l’évolution anticipée de son activité sur la détermination de la valeur d’utilité. Le Groupe utilise des projections sur huit ans afin de mieux refléter la croissance du Métier sur ces années, le taux de croissance réel de ces UGT et groupes d’UGT étant supérieur au taux de croissance à long terme que le Groupe applique à chacune de ces UGT. Ils sont ensuite extrapolés par application d’un taux de croissance à long terme spécifique à chaque UGT ou groupe d’UGT : • les hypothèses opérationnelles retenues pour la détermination de la valeur terminale sont en ligne avec la dernière année des projections décrites ci-avant en termes de chiffre d’affaires et de taux de marge opérationnelle ; • le taux de croissance à long terme est déterminé pour chaque UGT ou groupe d’UGT en tenant compte de son taux de crois- sance moyen des derniers exercices et de sa zone géographique Enfin, les flux de trésorerie font l’objet d’une actualisation par application de la méthode du coût moyen pondéré du capital, dans laquelle le coût de la dette et le coût des fonds propres après impôt sont pondérés en fonction du poids relatif de la dette et des fonds propres dans le secteur d’activité concerné. Il est calculé pour le Groupe et majoré, pour certaines UGT ou groupes d’UGT, d’une prime pour tenir compte des facteurs de risques impactant certains pays. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Valeur nette comptable et hypothèses de taux de croissance à long terme et d’actualisation des UGT ou groupes d’UGT marques à durée de vie indéfinie (a) Comprend principalement la Russie et l’Ukraine. (b) Regroupe l’intégralité de l’activité du Métier en Europe. (d) Plusieurs marques dont aucune n’est significative individuellement. (f) Plusieurs marques dont la plus significative est Milupa. (g) Plusieurs marques dont la plus significative est Nutricia. (h) Pour les UGT dont la valeur recouvrable est déterminée sur la base de la valeur d’utilité sauf les UGT correspondant aux sociétés intégrées en 2015 ou 2016. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS Goodwill des groupes d’UGT des Métiers Nutrition Au 31 décembre 2016, la valeur recouvrable dépasse la valeur comptable de 2,0 milliards d’euros pour le groupe d’UGT Nutrition Médicale, 3,2 milliards d’euros pour le groupe d’UGT Nutrition Infantile Reste du Monde, et 2,6 milliards d’euros pour le groupe Par ailleurs, une analyse de sensibilité aux hypothèses clés de la valeur d’utilité a été réalisée sur chacun des trois groupes d’UGT. Les hypothèses clés intervenant dans le modèle de valorisation utilisé par le Groupe sont la croissance du Chiffre d’affaires, la Marge opérationnelle courante (correspondant au ratio Résultat opérationnel courant sur Chiffre d’affaires net), le taux de croissance long terme utilisé pour le calcul de la valeur terminale, Marge opérationnelle courante – baisse de 100 pb (b) Chiffre d’affaires – baisse de 50 pb (a) Taux d’actualisation – hausse de 50 pb Taux de croissance à long terme – baisse de 50 pb (a) Baisse appliquée, chaque année, aux hypothèses de croissance du Chiffre d’affaires, y compris l’année terminale, à partir des projections 2016 pour les tests effectués en 2015, et 2017 pour les tests effectués en 2016. (b) Baisse appliquée, chaque année, aux hypothèses de Marge opérationnelle courante, y compris l’année terminale, à partir des projections 2016 pour les tests effectués en 2015, et 2017 pour les tests effectués en 2016. Au 31 décembre 2016, les UGT des Métiers Produits Laitiers Frais et Eaux représentent au total 21 % de la valeur nette comptable des goodwill du Groupe et sont réparties sur plus de 20 UGT localisées dans des zones géographiques diversifiées et dans différents pays. Au 31 décembre 2016, à l’issue de la revue de la valeur des Immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie de ces UGT, le Groupe a constaté une perte de valeur sur une UGT du Métier Eaux pour une valeur de 31 millions d’euros dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels de l’exercice. Au 31 décembre 2015, à l’issue de la revue de la valeur des Immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie de ces UGT, le Groupe avait enregistré une perte de valeur de 2 millions d’euros sur une UGT du Métier Eaux. Marques à durée de vie indéfinie Les principales marques du Groupe sont les marques Nutricia et Milupa. Au 31 décembre 2016, elles représentent plus de 50 % de la valeur nette comptable des marques à durée de vie indéfinie du Groupe et aucune ne représente individuellement plus de 40 % de cette valeur. Les autres marques sont réparties sur l’ensemble des Métiers et localisées dans des zones géographiques diversifiées et dans différents pays et aucune ne représente individuellement plus de 10 % de la valeur nette comptable des marques à durée de vie indéfinie du Groupe au 31 décembre 2016. NOTE 10. FINANCEMENTS ET SÉCURITÉ FINANCIÈRE, DETTE NETTE Suivi de la valeur des principales marques à durée Au 31 décembre 2016, le Groupe a procédé à la revue de la valeur des marques Nutricia et Milupa selon la méthodologie, le modèle de valorisation décrit ci-avant et sur la base d’hypothèses construites à partir de celles des groupes d’UGT concernés. Cette revue n’a conduit à aucune perte de valeur. Par ailleurs, une analyse de sensibilité aux hypothèses clés de la valeur d’utilité a été réalisée sur chacune de ces autres principales marques. Les hypothèses clés intervenant dans le modèle de valori- sation utilisé par le Groupe sont la croissance du chiffre d’affaires, (ii) le taux de royalties, le taux de croissance long terme utilisé pour le calcul de la valeur terminale, et le taux d’actualisation. Les variations suivantes, jugées raisonnablement possibles, dans les hypothèses clés ne modifient pas les conclusions de la revue de valeur, à savoir l’absence de perte de valeur : • baisse du Chiffre d’affaires de 100 pb (baisse appliquée, chaque année, aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires, y compris l’année terminale, à partir des projections 2017) ; • baisse du taux de royalties de 50 pb (baisse appliquée, chaque année, aux hypothèses de taux de royalties, y compris l’année terminale, à partir des projections 2017) ; • baisse de la croissance à long terme de 50 pb ; • hausse du taux d’actualisation de 50 pb. Les instruments de dette sont enregistrés au bilan selon la méthode du coût amorti, en utilisant leur taux d’intérêt effectif, ou Lorsque le risque de juste valeur d’une dette est couvert par un ins- trument dérivé, la variation de juste valeur de la composante couverte de cette dette est enregistrée au bilan consolidé en contrepartie de la rubrique des Autres produits et charges financiers et vient ainsi compenser la variation de juste valeur de l’instrument dérivé. Lorsque les flux de trésorerie futurs d’une dette sont couverts par un instrument dérivé, la variation de juste valeur de la composante efficace du dérivé couvrant cette dette est enregistrée au bilan consolidé en contrepartie des capitaux propres consolidés et est recyclée en résultat lorsque l’élément couvert (les flux d’intérêts liés à la dette couverte) impacte le résultat consolidé. Les Placements à court terme regroupent des valeurs mobilières de placement et d’autres placements à court terme. Les valeurs mobilières de placement sont constituées d’instru- ments très liquides, de maturité courte et facilement convertibles en un montant connu de trésorerie. Elles sont évaluées comme des actifs détenus à des fins de transaction au sens de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation et sont inscrites au bilan consolidé à leur juste valeur. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Autres marques à durée de vie indéfinie Au 31 décembre 2016, à l’issue de la revue de la valeur des autres marques à durée indéfinie, le Groupe n’a constaté aucune perte Au 31 décembre 2015, à l’issue de la revue de la valeur des autres marques à durée indéfinie, le Groupe avait enregistré des pertes de valeur sur certaines des marques des Métiers Produits Laitiers Frais, Eaux et Nutrition Infantile, pour un montant cumulé de 125 millions d’euros enregistré dans la rubrique des Autres produits et charges Les Autres placements à court terme sont évalués à leur juste valeur comme des actifs détenus à des fins de transaction au sens de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Les variations de juste valeur des placements à court terme sont enregistrées directement dans la rubrique Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie du compte de résultat consolidé. Les créances et les dettes en devises figurant au bilan à la clô- ture de la période sont évaluées en fonction des cours de change applicables à cette date. Les pertes et profits de change résultant de la conversion des emprunts en devises ou autres instruments affectés à la couverture d’investissements à long terme dans la même devise sont inclus dans la rubrique Écarts de conversion 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Note 10.2. Risque de liquidité et politique de gestion Dans le cadre de son activité opérationnelle, Danone n’a pas re- cours à un endettement de façon récurrente ni significative. Les flux d’exploitation sont généralement suffisants pour autofinancer ses opérations et sa croissance organique. Cependant, Danone peut être amené à augmenter son endettement pour financer des opérations de croissance externe ou ponctuellement pour gérer son cycle de trésorerie, notamment lors du paiement des dividendes aux actionnaires de la Société. Son objectif reste de maintenir cet endettement à un niveau lui permettant de conserver de la flexibilité dans ses sources de Le risque de liquidité est induit principalement, d’une part, par l’échéance de ses dettes donnant lieu au paiement d’intérêts (dette obligataire, bancaire, etc.), et ne donnant pas lieu au paiement d’intérêts (dettes liées aux options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle), et d’autre part, par les flux de paiement sur les instruments dérivés. Dans le cadre de la gestion de son endettement, Danone est régu- lièrement amené à lever de nouveaux financements pour renouveler Dans les pays dans lesquels le financement centralisé n’est pas accessible lorsque les financements à moyen terme sont indispo- nibles, et/ou dans le cas de certains financements existants dans une société avant sa prise de contrôle par Danone, Danone est exposé à un risque de liquidité sur des montants limités dans ces pays. Plus généralement, Danone pourrait, dans un contexte de crise financière systémique, ne pas être en mesure d’accéder aux finan- cements ou refinancements nécessaires sur les marchés du crédit ou des capitaux, ou d’y accéder à des conditions satisfaisantes, ce qui serait susceptible d’avoir un impact négatif sur sa situation Par ailleurs, la capacité de Danone à accéder aux financements et le montant de ses charges financières peuvent dépendre, en partie, de la notation de son risque de crédit par les agences de notation financière. Les notations des dettes à court terme et à long terme de la Société et leur éventuelle dégradation pourraient entraîner une augmentation des coûts de financement et affecter son accès Enfin, la plupart des contrats de financement conclus par la Société (lignes de crédit bancaires et emprunts obligataires) contiennent un mécanisme de changement de contrôle, qui offre aux créanciers un droit de remboursement anticipé dans le cas d’un changement de contrôle de la Société s’il est accompagné d’une dégradation de sa notation sous investment grade par les agences de notation financière. En application de sa politique de refinancement, Danone réduit son exposition en centralisant ses sources de financement, faisant appel à des sources de financement diversifiées, gérant une part significative de ses financements à moyen terme, maintenant des sources de financement disponibles à tout moment, (v) répartissant les échéances en fonction des prévisions de besoin et génération de cash-flows, et (vi) n’étant soumis à aucun engagement relatif au Dans les pays dans lesquels le financement centralisé n’est pas accessible, lorsque les financements à moyen terme sont indispo- nibles, et/ou dans le cas de certains financements existants dans une société avant sa prise de contrôle par Danone, certaines sociétés du Groupe peuvent être amenées à porter des financements locaux pour les besoins de leur activité opérationnelle ; ces financements représentent des montants limités individuellement et en cumul pour Danone, compte tenu du niveau des flux d’exploitation gé- néralement suffisants pour autofinancer leurs opérations et leur Utilisation de ses sources de financement La politique du Groupe consiste à maintenir disponible ses sources de financement et les gérer au niveau de la Société. Le Groupe peut être amené à utiliser notamment son programme de titres de créance à court terme et son crédit syndiqué pour gérer son cycle de trésorerie, en particulier lors du versement du dividende aux actionnaires de Danone, et alternativement ses programmes de titres de créance à court terme et EMTN ou son crédit syndiqué pour optimiser son coût de financement, tout en assurant sa sécurité financière, si bien que la maturité et la devise de ses financements effectivement levés peuvent varier sans modifier le niveau d’endet- tement net ni la sécurité financière du Groupe. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Note 10.3. Structure de financement et évolution sur la période (a) Aux 31 décembre 2015 et 2016, sont présentés en dettes financières courantes. (b) Financements bancaires des filiales et autres financements, dettes liées aux contrats de location financement. (c) Essentiellement variation nette des contrats de location financement. Note 10.4. Financements et sécurité financière du Groupe gérés au niveau de la Société Voir également Notes 2.1 et 2.2 des Annexes aux comptes consolidés. Structure des principaux financements du Groupe et de sa sécurité financière Titres de créance à court terme (a) La structure de financement du Groupe et sa sécurité financière sont gérées au niveau de la Société. (b) Crédit syndiqué de type revolving d’échéance Décembre 2021. (c) Portefeuille de lignes bancaires de sécurité conclues auprès d’établissements de crédit de premier rang, avec des échéances comprises entre 2017 et 2021. (e) Les emprunts obligataires émis par la Société font l’objet d’une publication sur le site internet du Groupe. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Principales opérations de financement de l’exercice 2016 Principales opérations de financement de l’exercice 2015 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Échéanciers des dettes financières gérées au niveau de la Société et des options de vente accordées aux détenteurs d’intérêts ne conférant pas le contrôle Sorties de trésorerie prévisionnelles relatives au remboursement contractuel en nominal selon l’hypothèse Titres de créance à court terme (a) Dettes liées aux options de vente (a) Comprend la valeur des instruments dérivés adossés aux emprunts obligataires et aux titres de créance à court terme. Sorties de trésorerie prévisionnelles relatives aux paiements contractuels des intérêts sur les dettes et actifs financiers gérés au niveau de la Société, y compris les primes à payer sur les instruments dérivés selon l’hypothèse de non-renouvellement (a) Les intérêts à taux variable sont calculés sur la base des taux en vigueur au 31 décembre 2016. (b) Flux nets contractuels, y compris primes à payer, flux nets à payer ou recevoir relatifs à l’exercice des options dans la monnaie à la fin de l’exercice. (c) Concernent les instruments dérivés en gestion de la dette nette, actifs et passifs. Sources de financement disponibles à tout moment Les sources de financement disponibles à tout moment mises en place par le Groupe sont composées principalement de lignes de crédit confirmées et un crédit syndiqué non utilisés portés par la Société. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT (a) Notation du programme de Titres de créance à court terme de la Société. (b) Notation des dettes à plus d’un an de la Société. (c) Notation revue le 8 septembre 2016. (d) Notation revue le 8 juillet 2016 et perspective attribuée le 21 septembre 2016. Note 10.5. Placements à court terme Dont SICAV liées à l’acquisition de WhiteWave Dépôts bancaires, titres de créances négociables et autres Risque de contrepartie relatif aux placements à court terme Le Groupe souscrit majoritairement à des parts de SICAV monétaires ou SICAV monétaires court terme, très liquides, diversifiées et qui ne font pas l’objet de notation. Les dépôts bancaires, titres de créances négociables et autres placements à court terme sont souscrits auprès de contreparties de (a) En gestion de la dette nette uniquement. En effet, la dette nette n’est pas retraitée de la part des Instruments dérivés actifs relative à la couverture du prix d’acquisition de WhiteWave, soit 377 millions d’euros au 31 décembre 2016. Instruments dérivés – actifs – Non-courants Instruments dérivés – actifs – Courants 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 10. fiNANCEmENTS ET SÉCURITÉ fiNANCIère, deTTe NeTTe ET COûT de l’ENdETTEmENT NeT Variation de la dette nette en 2015 La dette nette de Danone est stable par rapport à 2014 ; les cash- flows générés ayant permis de financer les acquisitions réalisées La dette nette inclut 862 millions d’euros d’options de vente accor- dées aux actionnaires minoritaires. La dette relative à ces options est en baisse de 1 696 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2014\. Cette évolution reflète notamment le rachat de 15,7 % du ca- pital de Danone Espagne et l’exercice par certains actionnaires de l’ensemble Danone-Unimilk de leurs options de vente. Coût de l’endettement financier net de 2016 Le coût de l’endettement financier net a légèrement baissé en dépit des frais supplémentaires liés au financement de WhiteWave (soit les charges financières liées aux nouvelles émissions obligataires émises en octobre 2016). Cette baisse reflète notamment la baisse des taux d’intérêt. Ces nouvelles émissions obligataires ont permis à Danone d’allonger la maturité moyenne de sa dette à des conditions Coût de l’endettement financier net de 2015 Le coût de l’endettement financier net avait baissé en dépit d’une progression de la dette financière nette par rapport à 2014. Cette baisse reflète notamment la baisse des taux d’intérêt et le bénéfice des émissions obligataires ayant permis à Danone d’allonger la maturité moyenne de sa dette à des conditions de marché favorables. Sensibilité du résultat liée aux variations du coût de la dette nette induite par des variations de taux d’intérêt court terme La sensibilité à la variation des taux d’intérêt prend en compte les • dettes financières nettes des placements à court terme et des disponibilités hors dettes financières liées aux options de vente accordées aux actionnaires minoritaires dans la mesure où ces dernières ne portent pas intérêt ; • couvertures de taux d’intérêt actives au 31 décembre. Variation de la dette nette en 2016 La dette nette de Danone a diminué de 327 millions d’euros par au 31 décembre 2016. Elle inclut 669 millions d’euros d’options de vente accordées aux actionnaires minoritaires, soit une baisse de 163 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2016. Note 10.7. Coût de l’endettement financier net Le coût de l’endettement financier brut comprend principalement les charges d’intérêts (calculées au taux d’intérêt effectif) des financements courants et non-courants et les effets des dérivés Les produits trésorerie et d’équivalents de trésorerie comprennent principalement les produits d’intérêts reçus et les effets de la va- lorisation à la juste valeur par résultat le cas échéant relatifs aux placements à court terme et aux disponibilités. Les flux de trésorerie relatifs sont présentés au sein de la trésorerie Exposition au risque de taux d’intérêt Le Groupe est exposé à un risque de taux d’intérêt sur ses passifs financiers comme sur ses liquidités. En effet, par le biais de son endettement portant intérêt, le Groupe est exposé aux fluctuations des taux d’intérêt qui ont un impact sur le montant de ses charges Par ailleurs, en application de la norme IAS 39, Instruments finan- ciers : comptabilisation et évaluation, les fluctuations des taux d’intérêt peuvent avoir un impact sur les résultats et les capitaux propres Le Groupe a mis en place une politique de suivi et de gestion du risque de taux d’intérêt visant à limiter la volatilité de son résultat financier par la mise en place d’instruments de couverture. Ces instruments dérivés sont principalement des contrats de swaps de taux d’intérêt et parfois des tunnels, tous ces instruments étant plain vanilla. Les instruments dérivés de taux d’intérêt sont contractés à des fins de gestion du risque de taux et sont qualifiés ou non de couverture selon la norme IAS 39. Note 10.8. Risques financiers liés à la dette nette et à l’activité de financement 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 11. AUTreS AcTIfS fiNANCIeRS, AUTreS ProdUITs ET ChArgES fiNANCIeRS Part de la dette nette couverte et non couverte contre une hausse Répartition de la dette nette entre taux fixe et taux variable Sensibilité du coût de la dette nette d’une variation de taux d’inté- En 2016 comme en 2015, l’impact d’une variation de taux d’intérêt court terme n’aurait pas d’impact significatif sur le coût de la dette Compte tenu de sa présence internationale, le Groupe peut être exposé aux fluctuations des taux de change dans le cadre de son activité de financement : en application de sa politique de centrali- sation des risques, le Groupe est amené à gérer des financements En application de sa politique de couverture du risque de change financier, l’exposition résiduelle du Groupe après couverture n’est Dans le cadre de ces politiques, le Groupe a recours à des contrats de swaps de devises (cross-currency swaps) décrits en Note 12.3 des NOTE 11. AUTRES ACTIFS FINANCIERS, AUTRES PRODUITS ET CHARGES Les Autres titres non consolidés sont évalués comme des titres disponibles à la vente au sens de la norme IAS 39, Instruments fi- nanciers : comptabilisation et évaluation. Ils sont enregistrés au bilan consolidé à leur juste valeur, les variations de juste valeur étant inscrites dans la rubrique Autres résultats enregistrés directement en capitaux propres des capitaux propres consolidés, à l’exception des pertes latentes jugées significatives ou prolongées qui sont enregistrées dans le compte de résultat dans la rubrique Autres Pour les sociétés cotées, la juste valeur est déterminée par référence au cours de bourse de fin de période. Pour les sociétés non cotées, la juste valeur est déterminée par référence à des transactions conclues avec des tiers, aux valori- sations ressortant des options de vente ou d’achat conclues avec des tiers ou à des évaluations externes. En l’absence de tels éléments, la juste valeur des titres de parti- cipation des sociétés non cotées est supposée équivalente au coût Les résultats de cession relatifs aux titres non consolidés sont enregistrés sur la ligne Autres produits et charges financiers du Les Autres immobilisations financières comprennent principale- ment des placements obligataires et monétaires et des dépôts de garantie essentiellement requis par la réglementation fiscale de certains pays dans lesquels le Groupe est présent. Les placements obligataires et monétaires sont qualifiés de titres disponibles à la vente au sens de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Ils sont enregistrés au bilan consolidé à leur juste valeur, les variations de juste valeur étant inscrites dans la rubrique Autres résultats enregistrés di- rectement en capitaux propres des capitaux propres consolidés, à l’exception des pertes latentes jugées significatives ou prolongées qui sont enregistrées dans le compte de résultat dans la rubrique des Autres charges financières. Leur juste valeur est calculée sur la base de prix cotés sur des marchés actifs. Les Prêts à plus d’un an sont comptabilisés selon la méthode du coût amorti, sur la base du taux d’intérêt effectif, au sens de la norme IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS En 2016 comme en 2015, le Groupe n’a procédé à aucune opération significative. (a) Placements obligataires et monétaires en couverture des provisions constituées au titre de certains risques dommage et prévoyance. (b) Comprend principalement des dépôts de garanties essentiellement requis par la réglementation fiscale de certains pays dans lesquels le Groupe est présent. (c) Montant avant impôt, enregistré dans la rubrique des Autres résultats enregistrés directement en capitaux propres des capitaux propres consolidés. Note 11.3. Autres produits financiers et autres charges financières Les autres produits financiers et autres charges financières cor- respondent aux produits et aux charges financières autres que les charges et produits relatifs à l’endettement financier net. En particulier ils comprennent les éléments suivants : • part inefficace des couvertures, notamment de change opéra- tionnel et de couverture d’acquisition ou cession de sociétés ou de participations en application de la norme IAS 39, Instruments dérivés : comptabilisation et évaluation ; • impact de la désactualisation de la valeur actualisée des en- gagements nette du rendement attendu des actifs des régimes des engagements de retraite et autres avantages à long terme ; • commissions bancaires, y compris commissions de non utili- sation des lignes de crédit confirmées (reconnues en Autres • résultat de cession des Autres titres non consolidés et des Autres NOTE 12. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS Note 12.1. Organisation de la gestion des risques financiers Dans le cadre de son activité, le Groupe est exposé aux risques financiers, notamment de change, de financement et de liquidité, de taux d’intérêt, aux risques de contrepartie, aux risques sur titres et aux risques sur matières premières. La politique du Groupe consiste à minimiser et gérer l’impact de ses expositions aux risques de marché sur ses résultats et, dans une moindre mesure, sur son bilan, suivre et gérer ces expo- sitions de manière centralisée, puis en fonction des contextes réglementaires et monétaires exécuter les opérations financières localement ou centralement, et enfin n’utiliser des instruments dérivés qu’à des fins de couverture économique. Le Groupe, au travers de la Direction Trésorerie et Financement rattachée à la Direction Générale Finances, dispose pour cette gestion de l’expertise et des outils (salle des marchés, logiciels de front et de back-office) permettant d’intervenir sur les différents marchés financiers selon les standards généralement mis en place dans les groupes de premier plan. Par ailleurs, l’organisation et les procédures appliquées sont revues par les Directions du Contrôle Interne et de l’Audit Interne. Enfin, un reporting mensuel de tréso- rerie et de financement est communiqué à la Direction Générale Finances du Groupe qui suit ainsi les orientations prises dans le cadre des stratégies de gestion qu’elle a précédemment autorisées. Par ailleurs, le Groupe est exposé au risque de volatilité des prix et à une éventuelle pénurie des matières premières qu’il est amené à acheter, principalement pour produire ses produits finis. Pour gérer cette exposition, le Groupe a mis en place une politique d’achats de matières premières (Market Risk Management). Cette politique ainsi que l’impact d’une variation de prix des deux principales catégories de matières sur le coût des achats annuels du Groupe sont décrits en Note 5.7 des Annexes aux comptes consolidés. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS Les instruments dérivés sont enregistrés au bilan consolidé à leur • les instruments dérivés de gestion de la dette nette et de cou- verture d’investissements nets à l’étranger sont comptabilisés dans des lignes de dettes financières ou d’actifs courants et • les instruments dérivés de change opérationnel sont compta- bilisés dans la ligne Autres comptes débiteurs en Instruments dérivés – actifs ou en Autres passifs courants dans la rubrique Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture de juste valeur d’actifs ou passifs inscrits au bilan consolidé, les variations de valeur du dérivé et de l’élément couvert sont enregistrées en Gestion du risque de change opérationnel La politique du Groupe consiste à couvrir ses opérations commer- ciales hautement probables afin que, au 31 décembre, son exposition résiduelle sur l’ensemble de l’exercice suivant soit significativement réduite. Toutefois, lorsque les conditions de couverture de certaines devises sont dégradées (moindre disponibilité, coût élevé, etc.), le Groupe peut être amené à limiter la couverture de ses opérations commerciales hautement probables dans ses devises, en ne couvrant que partiellement l’exposition. Le Groupe a recours à des contrats de change à terme et à des options de change pour L’exécution de la politique de couverture du risque de change opéra- tionnel consiste à effectuer les couvertures nécessaires aux filiales à travers un système centralisé de gestion ou, pour les filiales où la législation ne le permet pas, à s’assurer de l’exécution par un processus de suivi et de contrôle. Le Groupe applique majoritairement la comptabilité de couverture Sur la base des opérations en cours au 31 décembre 2016, l’exposition résiduelle du Groupe après couverture du risque de change sur ses opérations commerciales hautement probables est significativement réduite sur l’exercice 2017, les devises partiellement couvertes étant principalement le rouble russe, le réal brésilien et la lire turque. Gestion du risque de change financier et de conversion Le Groupe a mis en place une politique de suivi et de couverture de la situation nette de certaines de ses filiales, avec des évaluations régulières des risques et des opportunités de mettre en place des Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture d’investisse- ment net à l’étranger, la variation de valeur du dérivé est enregistrée dans les capitaux propres en Écarts de conversion. Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture de flux de trésorerie futurs, la variation de valeur de la partie efficace du dérivé est enregistrée dans les capitaux propres en Autres résul- tats enregistrés en capitaux propres. Elle est recyclée en résultat lorsque l’élément couvert est lui-même comptabilisé en résultat et ce, au sein de la même rubrique. En revanche, la variation de valeur de la partie inefficace du dérivé est enregistrée directement en résultat, dans la rubrique des Autres produits et charges finan- ciers. Les variations de juste valeur des instruments dérivés qui ne remplissent pas les conditions d’application de la comptabilité de couverture sont enregistrées directement dans le compte de résultat de la période, dans une rubrique du résultat opérationnel ou financier selon la nature de la couverture. La politique du Groupe consiste à maintenir des dettes ou des ex- cédents de trésorerie de Danone et de ses filiales dans leur devise fonctionnelle. De plus, en application de sa politique de centralisation des risques, le Groupe est amené à gérer des financements et de Dans le cadre de ces politiques, le Groupe a recours à des contrats de swaps de devises (cross-currency swaps). Dans le cadre de la gestion de son endettement net, le Groupe a mis en place une politique de suivi et de gestion du risque de taux d’intérêt visant à limiter la volatilité de son résultat financier par la mise en place d’instruments de couverture. Ces instruments dérivés sont principalement des contrats de swaps de taux d’intérêt et parfois des tunnels, tous ces instruments étant plain vanilla. Les instruments dérivés de taux d’intérêt sont contractés à des fins de gestion du risque de taux et sont qualifiés ou non de couverture selon la norme IAS 39. Couverture d’acquisition et de cession de sociétés La politique du Groupe consiste à ne généralement pas couvrir les montants à payer ou recevoir dans le cadre d’acquisition ou de cession de sociétés/participations. Cependant, dans certaines situations, le Groupe peut décider de couvrir certaines opérations. C’est en particulier le cas du projet d’acquisition de la société WhiteWave (voir Notes 2.1 et 2.2 des Annexes aux comptes consolidés). 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS Montant notionnel et en juste valeur Gestion du risque de change opérationnel Montant notionnel net des instruments dérivés des principales devises couvertes (a) Part comptant du notionnel, sur la base des cours de clôture. (b) Part comptant du notionnel, comprend les options dans et en dehors de la monnaie. (c) Opérations libellées contre EUR ou contre d’autres devises. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS Sensibilité des capitaux propres et du résultat aux variations de juste valeur La variation de juste valeur des instruments dérivés couvrant le risque de change opérationnel, induite par une variation des taux de change, pourrait avoir un impact sur les capitaux propres et le résultat du Groupe : les impacts comptabilisés en résultat sont liés • à la variation de la valeur temps et au report/déport qui sont exclus de la relation de couverture ; • aux opérations pour lesquelles la comptabilité de couverture Sensibilité à une variation de l’euro par rapport aux devises d’exposition Hausse de 10 % de l’EUR (a) Baisse de 10 % de l’EUR (a) (a) Hausse/baisse de l’EUR appliquée aux opérations en cours et à volatilité de taux d’intérêt constants. (b) Opérations libellées contre l’EUR ou contre d’autres devises. Dans le cas des opérations libellées dans des devises autres que l’EUR, la hausse ou la baisse de l’EUR est appliquée sur la devise d’engagement et sur la devise de contrepartie. Ces instruments et les éléments couverts ont une maturité majo- ritairement inférieure à 1 an. Par conséquent, les flux relatifs à ces instruments seront reconnus dans le compte de résultat consolidé majoritairement au cours de l’exercice 2017. Produits et charges relatifs à la comptabilisation à la juste valeur et reconnus dans le résultat de la période Les produits et charges comptabilisés en résultat sont liés aux • la part inefficace, sur l’exercice, de la variation de juste valeur des instruments qualifiés de couverture de flux futurs : en 2016, comme en 2015, les montants ne sont pas significatifs ; • la part efficace différée en capitaux propres lors de l’exercice précédent, des instruments qualifiés de couverture de flux futurs et recyclée en résultat au cours de l’exercice : en 2016 comme en 2015, le montant ainsi recyclé correspond à la part des couvertures enregistrée en capitaux propres au 31 décembre de l’exercice précédent, ces couvertures ayant essentiellement une maturité inférieure à un an. Gestion du risque de change financier et de conversion Sensibilité des capitaux propres et du résultat aux variations La variation de juste valeur de ces instruments dérivés induite par une variation des taux de change à la date de clôture, n’aurait pas d’impact significatif sur les capitaux propres ni sur le résultat du Groupe. Les variations de change des instruments financiers sont compensées par les variations de change constatées sur les prêts et emprunts en devises couverts ou par les variations de change constatées sur les investissements nets à l’étranger. Sensibilité des capitaux propres et du résultat aux variations La variation de juste valeur des instruments de taux, induite par une variation de la courbe de taux d’intérêt prise en compte à la date de clôture, aurait un impact sur les capitaux propres et le • les impacts comptabilisés en capitaux propres sont liés à la part efficace des instruments qualifiés de couverture de flux futurs ; • les impacts comptabilisés en résultat sont liés à la part inefficace des instruments qualifiés de couverture de flux futurs, ainsi qu’à l’impact de la variation de juste valeur des instruments Sensibilité à une variation appliquée à l’ensemble de la courbe des En 2016 comme en 2015, une variation de taux appliquée à la courbe des taux n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres Produits et charges relatifs à la comptabilisation à la juste valeur et reconnus dans le résultat de la période produits et charges comptabilisés en résultat sont liés à : • la part inefficace, sur l’exercice, de la variation de juste valeur des instruments qualifiés de couverture de flux futurs ; • la part efficace différée en capitaux propres lors de l’exercice précédent, des instruments qualifiés de couverture de flux futurs et recyclée en résultat au cours de l’exercice. En 2016 comme en 2015, les montants correspondants ne sont Risque de contrepartie induite par la gestion Le Groupe est exposé au risque de contrepartie, notamment ban- caire, dans le cadre de sa gestion financière. En effet, dans le cadre de ses activités, le Groupe a comme contre- partie des institutions financières, notamment pour gérer sa tré- sorerie et les risques liés aux taux de change et aux taux d’intérêt. Le non-respect par ces contreparties de l’un ou plusieurs de leurs engagements pourrait avoir des conséquences négatives sur la La politique de centralisation des risques financiers et les outils de centralisation mis en place par le Groupe ainsi que la politique de minimisation et de gestion de la trésorerie excédentaire réduisent (en pourcentage du total de la juste valeur au 31 décembre) (a) Notation de la contrepartie (rating Standard & Poor’s) Juste valeur liée au risque de contrepartie des instruments La valorisation liée au risque de contrepartie des instruments dérivés est calculée à partir des probabilités de défaut historiques issues des calculs d’une agence de notation de premier plan, auxquelles Note 12.5. Risque sur titres actions Risque sur les actions de la Société Actions propres et calls DANONE (a) (a) Options d’achat d’actions DANONE acquises par la Société. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS La politique bancaire du Groupe a pour objectif d’appliquer des limites de dépôt par contrepartie et de privilégier la qualité de crédit en concentrant ses opérations auprès de contreparties de premier rang dont la note de crédit est au moins dans la catégo- rie Single A, disposant d’un réseau commercial international, et lui apportant des financements. Par ailleurs, afin de placer ses excédents à court terme, le Groupe souscrit majoritairement à des SICAV monétaires ou SICAV monétaires court terme, qui ne font pas l’objet de notation de crédit. Ces SICAV sont très liquides et diversifiées. Les autres placements à court terme suivent la politique bancaire du Groupe mentionnée ci-avant. Enfin, dans certains pays, le Groupe peut être contraint de traiter des opérations de marché avec des banques locales pouvant disposer Exposition relative aux placements à court terme Voir Note 10.4 des Annexes aux comptes consolidés. (a) Somme, lorsqu’elles sont positives, des justes valeurs par contrepartie, des dérivés en cours au 31 décembre. est appliqué un taux de recouvrement. Au 31 décembre 2016, comme au 31 décembre 2015, l’impact lié à l’ajustement requis par IFRS 13 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 12. OrgANISaTION de la geSTioN deS riSqUES fiNANCIeRS ET INSTrumeNTs dÉrivÉS Note 12.6. Réconciliation du bilan par classe et catégories comptables cières et Prêts à plus d’un an cières et Prêts à plus d’un an (a) La valeur comptable est une bonne approximation de la juste valeur du fait du caractère court terme. (b) Niveau d’évaluation utilisé pour l’évaluation à la juste valeur. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 13. AcTIONS daNONE, divIDENDE, rÉSULTaT PaR AcTION Niveaux d’évaluation Conformément à la norme IFRS 7, Instruments financiers – information à fournir La juste valeur est basée sur des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques. La juste valeur est basée sur des données autres que les prix co- tés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif La juste valeur est basée sur des données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché. Pour les dérivés actifs et passifs comptabilisés à la juste valeur, le Groupe utilise des techniques d’évaluation contenant des don- nées observables sur le marché, notamment pour les swaps de taux d’intérêts, les achats et ventes à terme ou les options sur les monnaies étrangères. Le modèle incorpore des données diverses comme par exemple les cours de change spot et à terme ou la NOTE 13. ACTIONS DANONE, DIVIDENDE, RÉSULTAT PAR ACTION Les actions DANONE détenues par la Société et des sociétés consolidées par intégration globale sont inscrites en diminution des capitaux propres consolidés, dans la rubrique Actions propres et calls DANONE, pour une valeur correspondant à leur prix de revient. Les calls DANONE sont des options d’achat de titres DANONE détenues par la Société en couverture de certains de ses plans de stock-options accordés à certains salariés et aux dirigeants man- dataires sociaux. Ils ne constituent pas des actifs financiers mais des instruments de capitaux propres, conformément à la norme IAS 32, Instruments financiers : présentation. Ces options sont ins- crites lors de leur acquisition en diminution des capitaux propres consolidés, dans la rubrique Actions propres et calls DANONE, pour une valeur correspondant à leur prix de revient à savoir la prime payée augmentée des frais de transaction et ne sont pas Note 13.2. Opérations et mouvements sur l’action DANONE Mouvements de l’exercice 2016 sur les actions propres en termes d’opérations et d’utilisation par type 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 13. AcTIONS daNONE, divIDENDE, rÉSULTaT PaR AcTION Mouvements de l’exercice 2016 sur les calls DANONE, en termes d’opérations Note 13.3. Titres DANONE en circulation • diminution du nombre d’actions qui pourraient être théorique- Ceci en application de la méthode dite treasury stock prévue par la norme IAS 33, Résultat par action. Le Résultat net dilué par action ne prend pas en compte les options d’achat d’actions sur les actions DANONE détenues par la Société. Note 13.4. Résultat par action – Part du Groupe Le Résultat net par action correspond au ratio Résultat net – Part du Groupe sur Nombre d’actions. Le Nombre d’actions correspond au nombre moyen en circulation au cours de l’exercice, après dé- duction des actions DANONE détenues par la Société et les sociétés Le Résultat net par action après dilution (ou Résultat net dilué par action) correspond au ratio Résultat net – Part du Groupe sur Nombre d’actions dilué. Le Nombre d’actions dilué correspond, au Nombre d’actions augmenté de l’impact net, lorsqu’il est positif des • augmentation du nombre moyen pondéré d’actions qui résul- la levée des stock-options, en ne considérant que les options dans la monnaie sur la base du cours moyen de la période l’acquisition d’actions sous conditions de performance, en ne considérant que les actions dont les conditions de perfor- mance sont atteintes à la date de clôture. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 13. AcTIONS daNONE, divIDENDE, rÉSULTaT PaR AcTION (en euros par action sauf nombre d’actions) Résultat net – Part du Groupe Résultat net – Part du Groupe, par action Actions sous conditions de performance et stock-options Réserves distribuables de la société mère Danone Le montant légalement distribuable par chacune des sociétés peut différer du montant de ses bénéfices accumulés en raison des retraitements effectués en consolidation sur les comptes annuels des sociétés consolidées par intégration globale ou mises en équivalence, et des lois en vigueur dans les différents pays où Dans le cas du Groupe, selon la législation française, les dividendes ne peuvent être prélevés que sur le résultat de l’exercice et les réserves distribuables de la société mère Danone. Paiement du dividende 2015 en numéraire L’Assemblée Générale, réunie le 28 avril 2016 à Paris, a approuvé le dividende proposé au titre de l’exercice 2015, soit 1,60 euro par 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 14. AUTreS ProviSIONS ET PaSSiFS NON-COuraNTs ET ProCÉdUREs jUdIcIAiREs ET d’ArbITRAgE NOTE 14. AUTRES PROVISIONS ET PASSIFS NON‑COURANTS Les Autres provisions et passifs non-courants comprennent prin- Les Autres provisions et passifs non-courants comprennent également la partie à moins d’un an car considérée comme non significative. • lorsqu’il existe une obligation vis-à-vis d’un tiers et qu’il est certain ou probable que cette obligation provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente, dont l’échéance ou le montant est incertain, ce dernier devant être • sur la base de la meilleure estimation, à la clôture de l’exercice, par le management, de la sortie de ressources jugées probables Une provision est reprise lors des paiements correspondants ou lorsque la sortie de ressource n’est plus probable (reprise de Note 14.2. Valeur comptable et variation de la période La variation des Autres provisions et passifs non-courants en 2016 • les dotations proviennent notamment des procédures introduites contre la Société et ses filiales, dans le cadre de la marche • les reprises de provisions utilisées sont effectuées lors des paie- ments correspondants. Les reprises de provisions non utilisées concernent principalement la réévaluation ou la prescription de certains risques. Elles concernent plusieurs provisions dont • les autres variations correspondent principalement à des re- classements et à des mouvements de périmètre. Au 31 décembre 2016, les provisions pour risques fiscaux et pour litiges sociaux, commerciaux et autres comprennent plusieurs provisions pour risques juridiques, financiers et fiscaux ainsi que des provisions pour rémunération pluriannuelle accordée à cer- tains salariés et constituées dans le cadre de la marche normale À cette même date, Danone juge qu’il n’est pas soumis à des risques avérés qui pourraient avoir individuellement un effet significatif sur sa situation financière et sa rentabilité. À la connaissance de Danone, il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage actuellement en cours, qui soit susceptible d’avoir, ou qui ait eu au cours des douze der- niers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la Note 14.3. Procédures judiciaires et d’arbitrage De manière générale, des procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche normale de leurs affaires, notamment des autorités de la concurrence de certains pays. Des provisions sont constituées chaque fois que le paiement d’une indemnité semble probable et est quantifiable. Procédures relatives à la fausse alerte émise par la société Fonterra sur certains ingrédients fournis au Groupe en Asie en 2013 Danone travaille sur les recours d’indemnisation et a décidé de saisir la Haute Cour de Nouvelle-Zélande et a lancé une procédure d’arbitrage à Singapour afin de faire la lumière sur les faits et d’obtenir réparation pour le préjudice subi. Les procédures sont 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 15. TrANsACTIONS AvEC leS PaRTiES liÉEs NOTE 15. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES Les principales parties liées sont les entreprises associées et les membres du Comité Exécutif et du Conseil d’Administration. Note 15.2. Transactions avec les entreprises associées Les transactions avec ces sociétés se font généralement aux conditions du marché. Elles concernent principalement : • des managements fees et royalties payés au Groupe ; • des prestations essentiellement de logistique ; Comme en 2015, les montants relatifs à l’exercice 2016 ne sont pas significatifs. Note 15.3. Rémunérations et avantages attribués aux membres du Comité Exécutif Rémunérations versées aux dirigeants mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif (a) Jetons de présence versés aux Administrateurs (b) Indemnités de fin de contrat de travail Valeur comptable des actions sous conditions de performance (a) Rémunérations fixes et variables annuelles et pluriannuelles (montant brut hors charges patronales), dont la part variable s’élève à 7,9 millions d’euros en (b) Montant versé aux Administrateurs ayants droit, au titre du régime de retraite dont ils bénéficient pour leurs fonctions passées dans le Groupe. (c) La valeur comptable représente l’intégralité de la valeur estimée à la date d’attribution en application d’IFRS 2 en supposant les conditions de performance 2016 (8,4 millions d’euros en 2015). Engagement de Danone au titre du régime de retraite et relatif aux mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif Au 31 décembre 2016, la part du montant total de l’engagement de Danone au titre du régime de retraite à prestations définies pour ce qui concerne les mandataires sociaux et les membres du Comité Exécutif de Danone était de 58 millions d’euros. Par ailleurs, les dirigeants mandataires sociaux sont également éligibles au régime de retraite supplémentaire des dirigeants (ré- gime de retraite à cotisations définies mis en place pour les cadres ayant une rémunération annuelle brute supérieure ou égale à trois plafonds annuels de la sécurité sociale). Le montant des cotisations au titre de l’année 2016 pour ce régime a été de 16 219 euros res- pectivement pour Monsieur Franck RIBOUD et Monsieur Emmanuel FABER. Le règlement du régime stipule que son bénéfice devra être entièrement déduit de l’éventuel bénéfice au régime de retraite à En 2016, comme en 2015, aucun prêt ni garantie n’a été accordé ou constitué par la Société ou ses filiales en faveur des membres du Voir paragraphe 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés. NOTE 16. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’événements pos- térieurs à la clôture significatifs à la date d’arrêté des Comptes consolidés au titre de l’exercice 2016 (arrêtés par le Conseil 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 17. PrINcIPaLEs SOCIÉTÉS dU groupE AU 31 dÉCeMbrE 2016 NOTE 17. PRINCIPALES SOCIÉTÉS DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2016 Note 17.1. Sociétés holdings et sociétés financières consolidées par intégration globale, détenues Note 17.2. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Produits Laitiers Frais JOINT STOCK COMPANY DANONE RUSSIA (b) de son chiffre d’affaires en 2016. (a) Correspondent aux 20 sociétés les plus importantes en chiffre d’affaires net (chiffre d’affaires hors-Groupe) du Métier. Elles ont généré plus des trois quarts (b) Pour cette société consolidée, l’activité est répartie entre plusieurs entités légales dans son pays. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 17. PrINcIPaLEs SOCIÉTÉS dU groupE AU 31 dÉCeMbrE 2016 Note 17.3. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Eaux DANONE WATERS (UK & IRELAND) LTD. (a) Correspondent aux 20 sociétés les plus importantes en chiffre d’affaires net (chiffre d’affaires hors-Groupe) du Métier. Elles ont généré plus des trois quarts (b) Pour cette société consolidée, l’activité est répartie sur plusieurs entités légales dans son pays. (c) Évian Resort exploite le casino d’Évian. À ce titre, elle est soumise au contrôle du Ministère français de l’intérieur et à l’ensemble de la réglementation applicable aux activités de jeux dans les casinos. Note 17.4. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Nutrition Infantile AGUAS DANONE DE ARGENTINA SA (b) DANONE (CHINA) FOOD & BEVERAGE CO. LTD. (b) SHENZHEN DANONE YILI DRINKS CO. LTD. (b) AGUAS FONT VELLA Y LANJARON SA SAEME SOCIÉTÉ ANONYME DES EAUX MINÉRALES D’ÉVIAN GRUPO CUZCO INTERNATIONAL S DE RL DE CV (b) DANONE HAYAT IÇECEK VE GIDA SA de son chiffre d’affaires en 2016. NUTRICIA EARLY LIFE NUTRITION (SHANGHAI) CO. LTD. NUTRICIA MIDDLE EAST DMCC (b) (c) de son chiffre d’affaires en 2016. DANONE NUTRICIA EARLY LIFE NUTRITION (HONG KONG) LTD (a) Correspondent aux 20 sociétés les plus importantes en chiffre d’affaires net (chiffre d’affaires hors-Groupe) du Métier. Elles ont généré plus des trois quarts (b) Cette société a également une activité dans la nutrition médicale présentée dans les comptes du Métier Nutrition Médicale. (c) Pour cette société consolidée, l’activité est répartie sur plusieurs entités légales dans son pays. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 17. PrINcIPaLEs SOCIÉTÉS dU groupE AU 31 dÉCeMbrE 2016 Note 17.5. Principales sociétés consolidées par intégration globale du Métier Nutrition Médicale NUTRICIA MIDDLE EAST DMCC (b) (c) de son chiffre d’affaires en 2016. SOCIÉTÉ TUNISIENNE DES INDUSTRIES ALIMENTAIRES (STIAL) (a) Correspondent aux 20 sociétés les plus importantes en chiffre d’affaires net (chiffre d’affaires hors-Groupe) du Métier. Elles ont généré plus des trois quarts (b) Cette société a également une activité dans la nutrition infantile présentée dans le Métier Nutrition Infantile. (c) Pour cette société consolidée, l’activité est répartie sur plusieurs entités légales dans son pays. Note 17.6. Principales sociétés mises en équivalence Principales sociétés mises en équivalence (a) INNER MONGOLIA MENGNIU DAIRY (GROUP) CO LTD (b) INNER MONGOLIA MENGNIU DANONE DAIRY CO LTD (b) (a) Correspondent aux 10 sociétés les plus importantes en quote-part de situation nette. Elles ont représenté plus de 90% des Titres mis en équivalence en 2016. (b) Pour cette société consolidée, l’activité est répartie sur plusieurs entités légales dans son pays. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS NOTE 18. HONOrAIrES deS COMmiSSaIreS AUX COMPTES ET deS meMbrES de leurs rÉSeAuX NOTE 18. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX (a) Les honoraires facturés en devises ont été convertis en euros sur la base des taux de change annuels moyens utilisés par Danone. Les services autres que la certification des comptes de l’exercice • des due diligences effectuées dans le cadre de projets d’acquisitions ou de cessions pour 0,3 million d’euros (PricewaterhouseCoopers Audit, 2,2 millions d’euros en 2015) et 1,4 million d’euros (Ernst & Young Audit, 0,7 million d’euros en 2015) ; • des prestations fiscales fournies par les réseaux à certaines filiales étrangères de Danone pour 0,1 million d’euros (Ernst & Young Audit, 0,3 million d’euros en 2015) et 0,1 million d’euros (PricewaterhouseCoopers Audit, 0,4 million d’euros en 2015). Ces prestations concernent essentiellement la revue ou l’analyse technique de positions fiscales retenues par certaines filiales 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS rapPORT deS COMmiSSaIreS AUX COMPTES SUR leS COMPTES CONSOLIDÉS RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur : • le contrôle des comptes consolidés de la société DANONE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; • la justification de nos appréciations ; • la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une I. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signifi- catives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf- fisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : • votre société a notamment présenté dans la ligne “Autres produits et charges opérationnels” du Résultat consolidé le résultat de cession de l’activité Dumex en Chine, les coûts liés à l’acquisition de WhiteWave et les coûts relatifs au plan de transformation Danone 2020, tels que décrits dans les Notes 6.1 et 6.2 des Annexes aux comptes consolidés. La direction a en effet considéré qu’il s’agissait d’éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à Nos travaux ont consisté à examiner les éléments constitutifs de ces montants et à apprécier le caractère approprié, au regard de la recommandation R 2013-03 de l’ANC, de leur présentation dans le Résultat consolidé ainsi que de l’information communiquée dans la Note 6 des Annexes aux comptes consolidés ; • votre société a procédé, à la clôture de l’exercice, à la revue de la valeur des goodwill et marques à durée de vie indéfinie selon les modalités décrites dans les Notes 9.1 et 9.3 des Annexes aux comptes consolidés et a apprécié s’il existait un indice de perte de valeur des titres de sociétés mises en équivalence et des autres immobilisations corporelles et incorporelles, selon les modalités décrites dans les Notes 4.1, 4.4 et 5.5 des Annexes aux comptes consolidés. Nous avons examiné les modalités d’identification des indices de perte de valeur et de mise en œuvre des tests de dépréciation de ces actifs et avons vérifié que les Notes 4.4, 4.7 et 9.3 donnent une information appropriée, notamment en ce qui concerne les hypothèses retenues et l’analyse de sensibilité relative aux goodwill, aux marques à durée de vie indéfinie et aux titres des sociétés mises en équivalence. Comme indiqué en Note 1.1 des Annexes aux comptes consolidés, l’évaluation des actifs incorporels et des titres des sociétés mises en équivalence repose sur des estimations établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent le cas échéant se révéler différentes de la réalité ; • votre société a procédé à la comptabilisation et à l’évaluation des Autres provisions et passifs non courants selon les modalités décrites dans la Note 14 des Annexes aux comptes consolidés. Nos travaux ont notamment consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations de la société, à revoir par sondages les calculs effectués par la société et à vérifier qu’une information appropriée était communiquée dans la Note 14 des Annexes aux comptes consolidés. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. 4.1 COMPTES CONSOLIDÉS ET ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS rapPORT deS COMmiSSaIreS AUX COMPTES SUR leS COMPTES CONSOLIDÉS Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 1er mars 2017 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Intérêts sur prêts et créances et produits assimilés Intérêts sur emprunts et charges assimilées 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Notes aux comptes individuels de la société mère Danone Les comptes individuels de la société mère Danone (“la Société”) au titre de l’exercice 2016 ont été arrêtés par le Conseil d’Administra- tion de Danone le 14 février 2017 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017. Danone et ses filiales Sauf mention contraire, les montants sont exprimés en millions d’euros et arrondis au million le plus proche. De façon générale, les valeurs présentées dans les comptes individuels de la société mère Danone et Annexes aux comptes individuels de la société mère Danone sont arrondies à l’unité la plus proche. Par conséquent, la somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par rapport au total reporté. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des montants sous-jacents et non à GÉNÉRALITÉS : PRINCIPES ET FAITS MARQUANTS des organes de direction et d’administration ÉLÉMENTS DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES Transactions et soldes avec les entreprises de la Société relatifs aux cinq derniers exercices 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Les comptes de la Société sont établis conformément aux dispositions légales et réglementaires françaises et aux pratiques comptables généralement admises. Les principales méthodes comptables Les Immobilisations incorporelles et corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (frais accessoires inclus) et sont amorties selon le mode linéaire en fonction des durées d’utilisation estimées : Les Immobilisations financières sont composées de Titres de par- Les Titres de participation sont des titres dans des sociétés dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Société, no- tamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice ou d’en avoir le contrôle. Les titres ne répondant pas à cette définition sont classés en Autres immobilisations financières. Les Titres de participation sont comptabilisés à leur coût d’acqui- sition y compris les frais accessoires qui sont amortis sur 5 ans à compter de la date d’acquisition. La déduction fiscale de ces coûts est assurée par la comptabilisation d’amortissements dérogatoires. Les Titres de participation font l’objet d’une dépréciation lorsque leur valeur d’inventaire est inférieure à leur valeur comptable. • la valeur d’utilité fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels Les hypothèses, estimations ou appréciations utilisées pour déter- miner la valeur d’inventaire sont établies sur la base d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent le cas échéant se révéler différentes de la réalité, notam- ment dans un contexte de volatilité économique et financière. Les dépréciations sont comptabilisées en Autres charges et produits financiers, à l’exception des reprises de dépréciation dans le cadre de cessions de participations, qui sont enregistrées en Produits exceptionnels. Les résultats de cession de titres de participation La valeur d’inventaire est déterminée sur la base de différents • la valeur de marché ; Les Autres immobilisations financières comprennent principalement une partie des actions DANONE auto-détenues dans le cadre des autorisations données par l’Assemblée Générale (voir ci-après) et des prêts et créances à long terme accordés par la Société. Les actions DANONE achetées par la Société sont comptabilisées • Autres immobilisations financières, lorsqu’elles sont affectées à des opérations de croissance externe, destinées à être annulées, ou détenues dans le cadre d’un contrat de liquidité ; • Valeurs mobilières de placement, lorsqu’elles sont affectées à la couverture de plans d’options d’achats d’actions (stock-options) ou plans d’actions sous conditions de performance attribués à certains salariés de Danone et aux dirigeants mandataires Elles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition hors frais acces- soires. Lors de la cession, le prix de revient des actions DANONE cédées est établi par catégorie d’affectation selon la méthode du coût moyen pondéré, ce coût est établi plan par plan pour les actions en couverture des plans de stock-options ou plans d’actions sous Pour les actions DANONE comptabilisées en Immobilisations finan- cières et n’ayant pas vocation à être annulées, une provision pour dépréciation est constatée lorsque leur valeur d’inventaire (évaluée au cours moyen du dernier mois de l’exercice) est inférieure à leur Couverture de plans de stock-options ou d’actions sous conditions de performance hors de la monnaie Dans le cas des actions propres affectées à la couverture de plans non exerçables (valeur de marché de l’action DANONE inférieure au prix d’exercice de l’option pour les plans de stock-options ou probabilité de non atteinte des conditions de performance pour les plans d’actions sous conditions de performance), une provision pour dépréciation est constatée lorsque la valeur de marché des actions (évaluée au cours moyen du dernier mois de l’exercice) est Couverture de plans de stock-options ou d’actions sous conditions de performance dans la monnaie Les actions propres affectées à la couverture de plans exerçables (valeur de marché de l’action DANONE supérieure au prix d’exercice de l’option pour les plans d’options d’achat d’actions ou probabilité d’atteinte des conditions de performance pour les plans d’actions sous conditions de performance), ne font pas l’objet d’une provision pour dépréciation. Toutefois, une provision pour risques et charges est, le cas échéant, enregistrée au titre de ces plans et correspond : • pour les plans de stock-options, à la différence entre la valeur comptable des actions affectées à ces plans et le prix d’exercice fixé dans le plan s’il est inférieur ; • pour les plans d’actions sous conditions de performance, à la valeur comptable des actions affectées à ces plans. La provision est constituée au prorata de la période d’acquisition des droits. Elle est comptabilisée en contrepartie des Frais de 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Options d’achat d’actions DANONE détenues par la Société Les options d’achat d’action DANONE (calls) détenues par la Société sont affectées en totalité à la couverture de plans de stock-options attribués à certains salariés de Danone et aux dirigeants man- dataires sociaux. Les primes payées au titre de ces options sont comptabilisées en Valeurs mobilières de placement. Dans le cas des calls affectés à des plans non exerçables (valeur de marché de l’action DANONE inférieure au prix d’exercice de l’option fixé dans le plan), une provision pour dépréciation est constatée lorsque la valeur de marché des calls établie par des établissements bancaires est inférieure à leur valeur comptable. Les prêts et créances sont valorisés à leur valeur nominale. Une dépréciation est enregistrée lorsque la valeur d’inventaire est Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur en euros à la date de l’opération. Les dettes, créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur en euros au cours de fin d’exercice. La Les Valeurs mobilières de placement comprennent une partie des actions propres, les calls DANONE détenus par la Société et d’autres La valeur brute des Valeurs mobilières de placement est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires d’acquisition. Lorsque leur valeur de marché, pour chaque catégorie de titres de même Les Emprunts obligataires sont les emprunts réalisés par Danone, notamment sous son programme EMTN (Euro Medium Term Note), auprès des marchés des capitaux, par émissions publiques ou pla- cements privés, libellés en euros ou en devises autres que l’euro. Les emprunts libellés en devises peuvent être maintenus en devises Danone couvre une partie de ses emprunts obligataires libellés en devises étrangères par des cross-currency swaps. Pour chaque emprunt obligataire couvert, Danone applique une comptabilité de couverture qui consiste à comptabiliser au taux historique (taux couvert résultant de la mise en place du cross-currency swap) les intérêts relatifs à l’emprunt obligataire et au cross-currency swap. Danone n’étant pas exposé in fine au risque de change sur le rem- boursement de l’emprunt obligataire, ce dernier ne fait pas l’objet Des provisions sont comptabilisées pour des risques et charges précisés quant à leur objet et dont l’échéance ou le montant est incertain, lorsqu’il existe une obligation vis-à-vis de tiers et qu’il est certain ou probable que cette obligation provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente. Les engagements en matière de retraites complémentaires et d’in- demnités de départ en retraite portés par la Société sont présentés Les calls affectés à des plans exerçables (valeur de marché de l’action DANONE supérieure au prix d’exercice de l’option fixé dans le plan), ne font pas l’objet d’une provision pour dépréciation. Toutefois, une provision pour risques et charges est le cas échéant, enregistrée au titre de ces plans et correspond à la différence entre le prix d’exercice fixé dans le plan d’options d’achat d’actions et la prime payée (call) majorée du prix d’achat à terme de l’action. La provision est constituée au prorata de la période d’acquisition des droits. Elle est comptabilisée en contrepartie des Frais de différence résultant de la conversion en devises à ce dernier cours est portée au bilan dans la rubrique Comptes de régularisation pour les dettes et créances. Les pertes latentes de change non couvertes font l’objet d’une provision pour risques. nature, est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en provision pour dépréciation du montant de cette différence. Dans le cas particulier des actions propres et des calls DANONE reclassés en Valeurs mobilières de placement voir paragraphe Actions DANONE comptabilisées en Valeurs mobilières • les emprunts en devises non swapés en euros sont comptabilisés à leur valeur nominale, convertie au taux de clôture ; • les emprunts en devises swapés en euros sont comptabilisés à leur valeur nominale maintenue aux taux de change historique. de réévaluation au taux de clôture. Les emprunts obligataires non couverts font à l’inverse l’objet d’une réévaluation au taux de clôture Par ailleurs la société Danone Corporate Finance Services, filiale détenue à 100 %, réalise également des opérations de couverture de taux d’intérêt pour le compte de la Société pour certains emprunts et billets de trésorerie émis par la Société. Dans le cas particulier des provisions sur plans de stock-options et plans d’actions sous conditions de performances voir paragraphe Actions DANONE comptabilisées en Valeurs mobilières de placement dans les Engagements hors bilan (voir Note 17 et Note 18 des Comptes individuels de la société mère Danone). 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 2. faITs maRqUANTS de l’EXErcICe NOTE 2. FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE Opération annoncée en 2016 et non encore finalisée : acquisition de The WhiteWave Foods Company Le 7 juillet 2016, Danone a annoncé la signature d’un accord en vue de l’acquisition de The WhiteWave Foods Company (“WhiteWave”). Avec un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars U.S. en 2015 et 4,2 milliards de dollars U.S. en 2016, WhiteWave est le leader mondial du Bio, des laits et produits frais d’origine végétale. Il s’agit d’une acquisition en numéraire, sur la base de 56,25 dollars américains par action, représentant une valeur d’entreprise totale d’environ 12,5 milliards de dollars, incluant la dette et certains autres passifs de WhiteWave. Elle représente une prime d’environ 24% par rapport à la moyenne des prix de clôture de WhiteWave sur les 30 jours de bourse précédant l’accord. L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’admi- nistration des deux sociétés Elle est conditionnée à l’obtention de l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires de WhiteWave, à l’obtention des autorisations au titre du contrôle des concentra- tions requises, ainsi que d’autres conditions suspensives usuelles. L’acquisition de WhiteWave sera financée intégralement par de la dette. Le 4 octobre 2016, WhiteWave a annoncé que, lors d’une assemblée générale spéciale, les actionnaires de la société ont approuvé l’ac- cord en vue de l’acquisition par Danone de la totalité des actions Le 16 décembre 2016, la Commission Européenne a autorisé le projet d’acquisition de WhiteWave, par Danone, sous réserve de la cession d’une partie des activités de lait de croissance de Danone en Belgique (moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires). La finalisation de l’opération reste soumise à la finalisation du pro- cessus d’examen de l’acquisition par les autorités américaines de la concurrence. WhiteWave et Danone travaillent avec le Département de la Justice américain et visent une finalisation de l’opération au 1er trimestre 2017. Cependant, aucune garantie ne peut être donnée quant à la date de finalisation du processus réglementaire. • Danone a reçu un acompte sur dividende pour un montant de 650 millions d’euros en provenance d’une de ses filiales société holding portant des activités de Nutrition Infantile et Nutrition • Danone a procédé à la recapitalisation de ses filiales pour un montant cumulé de 3 353 millions d’euros, pour refinancer Les Produits d’exploitation sont principalement constitués de refacturations à ses filiales, directes et indirectes, des services rendus par la Société pour leur compte. Ils s’élèvent à 648 millions d’euros en 2016 (492 millions d’euros en 2015). Gestion des risques financiers liés à l’acquisition Financement direct et indirect de sa filiale faisant l’acquisition En vue de l’acquisition, Danone a consenti des prêts pour un montant cumulé de 5,5 milliards d’euros en 2016. Afin de sécuriser l’opération, Danone a conclu en juillet auprès de ses principales banques une ligne de crédit relais disponible de Danone a procédé au refinancement de cette ligne de crédit relais par anticipation en procédant, en octobre 2016, à deux émissions obligataires multi-tranches et a par conséquent procédé à son annulation en 2016. Ainsi, Danone n’aura effectué aucun tirage Au total, 6,2 milliards d’euros ont été empruntés sur le marché obligataire euro et 5,5 milliards de dollars sur le marché obligataire Danone a ensuite modifié la répartition en devises de ces finance- ments en swapant en euros une portion de certaines tranches et sur leur durée de vie via cross-currency swaps. Par ailleurs, s’agissant d’un financement d’acquisition, ces emprunts obligataires font l’objet d’une clause prévoyant leur remboursement anticipé obligatoire si l’acquisition n’était pas réalisée au 31 octobre 2017 à l’exclusion de la tranche d’échéance 2018. Le remboursement se ferait à 101% du nominal augmenté des intérêts courus. Autres opérations dans l’attente de la finalisation de l’opération Dans l’attente de la finalisation de l’opération : • afin de couvrir son exposition au risque de change et de gérer les montants disponibles en euros, la Société a procédé à des couvertures (changes à terme et swaps de change à court terme) ; • les montants disponibles désormais en euros ont été placés sur des SICAV monétaires sans risque et mobilisables à tout moment. • L’Assemblée Générale, réunie le 28 avril 2016 à Paris a approuvé le dividende proposé au titre de l’exercice 2015, soit 1,60 euro par action. Le dividende global en numéraire versé aux actionnaires Les Autres produits d’exploitation s’élèvent à 31 millions d’euros (42 millions d’euros en 2015) et comprennent principalement une reprise de provision pour risques et charges concernant les cou- vertures de plans de stock-options ou d’actions sous conditions de performance détenues par la Société (voir Note 1 des Comptes individuels de la société mère Danone). 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 4. frAIs de PeRSONNeL ET rÉmUNÉraTIONS deS OrgANES de diREcTION ET d’ADMINISTRATION NOTE 4. FRAIS DE PERSONNEL ET RÉMUNÉRATIONS DES ORGANES Les Frais de personnel comprennent les rémunérations brutes des salariés et dirigeants de la Société et les charges sociales afférentes ainsi que les charges relatives aux plans de stock-options et d’actions sous conditions de performance attribués à certains salariés et aux Part de la Société dans les rémunérations versées aux membres du Conseil d’Administration Rémunérations versées aux dirigeants mandataires sociaux et membres du Comité Exécutif (a) Jetons de présence versés aux membres du Conseil (a) Comptabilisées en Frais de personnel. (b) Comptabilisés en Autres charges d’exploitation. Voir également Note 17 des Comptes individuels de la société mère Danone. Les Autres charges d’exploitation comprennent principalement des charges d’honoraires de prestataires externes, de prestations de services et de loyers. Elles s’élèvent à 632 millions d’euros en 2016 (503 millions d’euros en 2015). La hausse par rapport à 2015 pro- vient notamment de frais liés au projet d’acquisition de WhiteWave. principalement de la réception d’un acompte sur dividendes d’un d’euros en 2015 (voir Note 2 des Comptes individuels de la société d’euros en 2016 (16 millions d’euros en 2015) et d’autre part les intérêts liées aux nouveaux financements pour 42 millions d’euros (voir Note 2 des Comptes Individuels de la société mère Danone). Les Produits de participation comprennent essentiellement les dividendes reçus des participations détenues par la Société. En 2016, ces dividendes s’élèvent à 1 596 millions d’euros (2 427 mil- lions d’euros en 2015). La baisse de 831 millions d’euros provient Intérêts sur prêts et créances et produits assimilés Les Intérêts sur prêts et créances et produits assimilés comprennent d’une part les intérêts reçus des prêts et créances accordés par la Société à Zywiec Zdroj et Danone Pologne et s’élèvent à 12 millions Intérêts sur emprunts et charges assimilées Emprunt à moyen terme et compte-courant auprès Emprunt à court terme auprès de filiales indirectes (a) Titres de créance à court terme (a) (a) Intérêts payés et courus au titre de l’exercice. (b) La hausse en 2016 s’explique principalement par les émissions obligataires liées à l’acquisition de WhiteWave (voir Note 2 des Comptes Individuels de la 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE 2015 provient principalement des cessions d’actions propres moins Les Autres charges et produits financiers représentent une charge de 1 million d’euros en 2016, comprenant principalement une dotation aux provisions sur titres de participations. La baisse par rapport à Le Résultat exceptionnel de l’exercice 2016, représente un produit de 1 million d’euros. Il comprend principalement des reprises de Le Résultat exceptionnel de l’exercice 2015, qui représentait une charge de 15 millions d’euros, comprenait principalement les coûts exceptionnels liés au plan de transformation Danone 2020. NOTE 8. IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES La Société forme avec les filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 % un groupe intégré fiscalement. Sociétés membres de l’intégration fiscale en 2016 SOCIÉTÉ ANONYME DES EAUX MINÉRALES D’ÉVIAN Les filiales membres du groupe fiscal intégré comptabilisent et payent leur impôt à la Société comme si elles étaient imposées séparément, conformément aux règles fixées par l’administration L’économie (ou la charge complémentaire) d’impôt calculée par différence entre la somme des impôts comptabilisés par les fi- liales intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat d’ensemble est comptabilisée dans le compte de résultat dans la rubrique Impôt sur les bénéfices. Le montant inscrit au compte de résultat dans cette rubrique au titre de l’exercice 2016 provient À la clôture de l’exercice 2016, le groupe intégré a réalisé un résul- tat fiscal déficitaire. Au 31 décembre 2016, le montant des pertes fiscales reportables accumulées au sein du groupe fiscal intégré en France s’élève à 1 277 millions d’euros (1 286 millions d’euros La Société, et ce conformément aux dispositions de l’article 39.4 du Code général des impôts, a réintégré un montant de 453 846 euros dans le résultat imposable de l’exercice 2016 au titre des amortis- sements et loyers des véhicules de tourisme. L’application de l’article 39.5 du Code général des impôts n’a en- traîné aucune réintégration dans les bénéfices imposables en 2016. Enfin, au 31 décembre 2016, les éléments susceptibles d’être à l’ori- gine d’un allégement net de la dette future d’impôt sont constitués principalement de charges à payer et s’élèvent à 55 millions d’euros, soit une économie d’impôt potentielle de 19 millions d’euros sur la 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Valeur nette comptable et variation de la période Prêts et créances à long terme (a) Voir Note 2 des Comptes individuels de la société mère Danone. (b) Part des actions propres DANONE comptabilisée en Immobilisations financières (voir Note 1 des Comptes individuels de la société mère Danone). (c) Comprennent principalement des dépréciations de Titres de participation. 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille au 31 décembre 2016 Filiales (50 % au moins du capital détenu par la Société) Participations (10 à 50 % au moins du capital détenu par la Société) (a) Les montants relatifs aux sociétés étrangères sont convertis au taux de clôture. (b) Les montants relatifs aux sociétés étrangères sont convertis au taux moyen de l’exercice. Prêts et créances à long terme La variation des Prêts et créances à long terme provient principale- ment de prêts mis en place auprès de filiales en vue de l’acquisition de WhiteWave (voir Note 2 des comptes individuels de la société Les prêts en devises en cours sont convertis au taux de clôture par le biais de comptes d’écart de conversion, présentés au bilan dans en devises en millions de devises) 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 10. PrêTs ET CrÉANCEs COurT TeRme NOTE 10. PRÊTS ET CRÉANCES COURT TERME Cette rubrique comprend principalement des créances accordées par la Société d’une maturité inférieure à un an pour un montant de 294 millions d’euros au 31 décembre 2016, dont des créances d’impôts pour 98 millions d’euros (89 millions d’euros au 31 décembre 2015) ainsi que des créances clients pour 82 millions d’euros (80 millions NOTE 11. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT Valeur nette comptable et variation de la période Valeur nette comptable et variation de la période (a) Part des actions propres DANONE comptabilisée en Valeurs mobilières de placement (voir Note 1 des Comptes individuels de la société mère Danone). (b) danone.communities est une SICAV dont l’objectif est de financer certains projets à vocation sociétale à travers un support de placement dont la rentabilité est très proche du marché monétaire. (c) Augmentation liée au projet d’acquisition de WhiteWave (voir Note 2 des Comptes individuels de la société mère Danone). (a) Actions ordinaires d’une valeur nominale de 0,25 euro. (b) Suite à l’approbation des actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016, le résultat de l’exercice 2015 a été affecté en partie au dividende (voir Note 2 des Comptes individuels de la société mère Danone). (c) Émission réalisée le 17 mai 2016 dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise. 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 13. ProviSIONS POur riSqUES ET ChArgES NOTE 13. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Valeur nette comptable et variation de la période (a) Provisions au titre des plans de stock-options couverts par des calls DANONE et des plans d’actions sous conditions de performance. NOTE 14. EMPRUNTS OBLIGATAIRES ET AUTRES DETTES FINANCIÈRES Provisions au titre de plans de La hausse par rapport à 2015 provient des opérations effectuées en vue de l’acquisition de WhiteWave (voir Note 2 des Comptes Les emprunts obligataires émis par la Société font l’objet d’une publication sur le site internet de Danone. La plupart des contrats de financement conclus par la Société (lignes de crédit bancaires et emprunts obligataires) contiennent un mécanisme de changement de contrôle, qui offre aux créanciers un droit de remboursement anticipé dans le cas d’un changement de contrôle de la Société s’il est accompagné d’une dégradation de sa notation sous investment grade par les agences de notation financière. 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 14. EmprUNTs ObLIgATaIreS ET AUTreS deTTeS fiNANCIèreS Répartition taux fixe/taux variable (après couverture le cas échéant) et variation de la période 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 14. EmprUNTs ObLIgATaIreS ET AUTreS deTTeS fiNANCIèreS Répartition en devises avec intérêts courus à la clôture en devises en millions de devises) Emprunts libellés ou swapés en euros (en millions d’euros sauf Nominal en devises Portefeuille des cross-currency swaps et de swaps de change à court terme couvrant certains emprunts obligataires en devises Par ailleurs, comme précisé à la Note 1 des Comptes individuels de la société mère Danone, la société Danone Corporate Finance Services, filiale détenue à 100 %, réalise également des opérations de couverture de taux d’intérêt pour certains emprunts obligataires Répartition taux fixe/taux variable et variation de la période (a) Emprunt moyen terme à taux fixe arrivant à échéance en juin 2019. Échéances des Emprunts obligataires et des Autres dettes financières Échéance entre 1 et 5 ans 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Dettes de la Société vis-à-vis de certaines Les Autres dettes ont majoritairement une maturité inférieure à un an. En particulier, les Dettes fournisseurs ont les dates d’échéance 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Dettes de la Société vis-à-vis de certaines de ses filiales et participations (a) Créances de la Société vis-à-vis de certaines de ses filiales et participations (b) (a) Part des dettes de la Société vis-à-vis de ses filiales et participations présentée dans la rubrique des Autres dettes. (b) Part des créances de la Société vis-à-vis de ses filiales et participations présentée dans la rubrique des Prêts et créances court terme. L’augmentation de la dette nette provient principalement des différentes opérations de financement menées en vue de l’acquisition de WhiteWave et du débouclage des différentes options de vente attribuées à des participations minoritaires qui ont eu lieues pour la Société. NOTE 17. ENGAGEMENTS POSTÉRIEURS À L’EMPLOI ET ENGAGEMENTS VIS‑À‑VIS DES ORGANES DE DIRECTION ET D’ADMINISTRATION Engagements nets des actifs de couverture (a) Engagements évalués selon la méthode actuarielle. Ces engagements nets sont présentés hors-bilan (voir Note 18 des Comptes individuels de la société mère Danone). Le principal enga- gement concerne le régime de retraite accordé à certains directeurs de Danone. 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Régime des retraites accordé à certains directeurs de Danone Engagements évalués selon la méthode actuarielle La hausse des engagements nets des actifs de couverture de 74 millions d’euros provient notamment de la baisse des taux d’actualisation. Engagements nets des actifs de couverture (en pourcentage sauf âge en nombre d’années) Taux de rendement attendu des actifs Âge de départ à la retraite (a) Engagements évalués selon la méthode actuarielle. Engagements vis‑à‑vis des organes de direction et d’administration Engagements postérieurs à l’emploi relatifs aux mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif Indemnisation des membres du Comité Exécutif Les conditions d’indemnisation des membres du Comité Exécutif dans certains cas de cessation de leurs mandats ou fonctions ont été fixées à une somme égale à deux fois la rémunération brute (fixe, variable et avantages en nature) perçue au cours des 12 derniers mois précédant la date de cessation de fonctions et, s’agissant des deux mandataires sociaux de la Société, leur versement est subor- donné à la réalisation de conditions de performance à la suite de la décision du Conseil d’Administration du 14 février 2017. Principaux engagements donnés directement et indirectement par la Société Options de vente dans des participations directes et indirectes de la Société auprès de tiers actionnaires (a) (a) Engagements donnés directement ou indirectement par la Société (voir paragraphe Options de vente des participations directes et indirectes de la Société). (b) Engagements nets au titre des retraites garanties (voir Note 17 des Comptes individuels de la société mère Danone). (d) La Société s’est portée caution solidaire de Danone Finance International. (e) La Société peut garantir ou se porter caution des différentes opérations de gestion des risques financiers qui seraient réalisées par sa filiale Danone Corporate. 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE Options de vente dans des participations directes et indirectes de la Société La Société ou certaines de ses filiales directes ou indirectes se sont engagées à acquérir la part détenue par des tiers actionnaires dans certaines participations directes ou indirectes de la Société, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur option de vente. Le prix d’exercice de ces options est généralement fonction de la rentabilité et de la situation financière de la société concernée à la date d’exercice de l’option de vente. Les engagements reçus par la Société portent sur les lignes de crédit confirmées et non utilisées pour un montant de 3,5 milliards Diverses procédures judiciaires ou arbitrales ont été introduites contre la Société ou certaines de ses filiales dans le cadre de la marche normale de leurs affaires. Des dommages et intérêts Effectif moyen de la Société sur l’exercice sont demandés dans le cadre de certaines de ces procédures et des provisions sont constituées chaque fois qu’une perte semble NOTE 20. TRANSACTIONS ET SOLDES AVEC LES ENTREPRISES LIÉES Intérêts sur prêts et créances et produits financiers assimilés Intérêts sur emprunts et charges financières assimilées 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 21. rÉCapITulaTIf deS AcTIONS dÉTeNueS EN PORTeFEUIllE (a) Le compte courant prêteur auprès de la société Danone Finance International au 31 décembre 2015 est devenu compte courant emprunteur au 31 décembre 2016. (b) L’emprunt moyen terme auprès de Danone Finance International a été remboursé par anticipation en 2016. NOTE 21. RÉCAPITULATIF DES ACTIONS DÉTENUES EN PORTEFEUILLE (a) Voir classement à la Note 1 des Comptes individuels de la société mère Danone. Prêts et créances à long terme Prêts et créances à court terme (a) 4.2 COMPTES INDIVIDUELS DE DANONE SA, SOCIÉTÉ MÈRE DANONE NOTE 22. rÉSULTaTS ET AUTreS ÉlÉmeNTs CaRAcTÉriSTiqueS de la SOCIÉTÉ reLATIfs AUX CiNq deRNiErs EXErcICeS NOTE 22. RÉSULTATS ET AUTRES ÉLÉMENTS CARACTÉRISTIQUES DE LA SOCIÉTÉ RELATIFS AUX CINQ DERNIERS EXERCICES Opérations et résultats de l’exercice (en millions d’euros) Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions Bénéfice après impôts, amortissements et provisions Résultats par action (en euros par action) Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions Bénéfice après impôts, amortissements et provisions Effectif moyen des salariés pendant l’exercice Montant de la masse salariale (en millions d’euros) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (c) (sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) correspond au montant réellement versé au cours de l’exercice 2016. (c) Comprend les frais de personnel hors charges sociales (voir Note 4 des Comptes individuels de la société mère Danone) ainsi que les provisions relatives aux stock-options et actions sous conditions de performance (voir Note 13 des Comptes individuels de la société mère Danone). NOTE 23. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’événements pos- térieurs à la clôture significatifs à la date d’arrêté des Comptes individuels de la société mère Danone au titre de l’exercice 2016 (arrêtés par le Conseil d’Administration le 14 février 2017). rapPORT deS COMmiSSaIreS AUX COMPTES SUR leS COMPTES INdIvIdUEls de la SOCIÉTÉ mère daNONE RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE DANONE En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur : • le contrôle des comptes annuels de la société DANONE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; • la justification de nos appréciations ; • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion I. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives rete- nues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : • Le paragraphe “Immobilisations financières” de la Note 1 de l’annexe précise les méthodes de comptabilisation des titres de parti- cipation ainsi que les approches retenues pour évaluer les dépréciations. Nous avons vérifié, par sondages, la correcte application de ces méthodes et nous avons examiné les approches retenues pour déterminer le montant des dépréciations. Nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations qui, comme indiqué dans la Note 1 de l’annexe, sont établies sur la base d’informations ou de situations existant à la date d’établissement des comptes et qui peuvent le cas échéant se révéler Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 1er mars 2017 4.3 INFOrMATIONS ProveNANT de TiErs, dÉClAraTIONS d’EXpErTS ET dÉClAraTIONS d’INTÉrêTs 4.3 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS 5.1 DÉMARCHE DE DANONE EN MATIÈRE Spécificités de la démarche RSE de Danone Principaux programmes, politiques, et actions mis en œuvre par Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le 5.1 DÉmaRchE De DaNonE en maTière De reSpoNsaBilItÉ soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe Ce paragraphe présente la politique et les réalisations de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale. Il s’articule • description de la démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale ; • informations relatives aux performances sociale, sociétale et environnementale de Danone conformément aux dispositions de l’article 225 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite loi “Grenelle II” et de son décret d’application ; • autres informations en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale de Danone : Fonds sponsorisés par Danone. De plus amples informations sur la stratégie et la performance de Danone en matière de Développement Durable sont disponibles dans le Rapport Intégré de Danone disponible sur danone.com. Les pratiques et résultats chiffrés y sont détaillés, notamment, sur la base des indicateurs de la Certaines données présentées sont arrondies à l’unité la plus proche. Par conséquent, la somme des données arrondies peut présenter des écarts non significatifs par rapport au total reporté. Par ailleurs, les ratios et écarts sont calculés à partir des valeurs sous-jacentes et non à 5.1 DÉMARCHE DE DANONE EN MATIÈRE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE, Pour continuer à répondre à ces enjeux et se développer dans le cadre de sa mission, Danone s’est fixé comme objectif de contribuer à un monde plus sain, selon quatre thématiques : • “entreprendre autrement” : cultiver la différence de Danone pour • “une alimentation plus saine” : apporter la santé par l’alimentation • “pour un monde plus durable” : avoir un impact global et positif sur la santé de notre planète en produisant la nourriture de • “au service de tous” : chaque jour œuvrer avec et au service de millions de personnes, sur la vie desquelles Danone peut avoir • achats via une politique d’achats responsables ; • ressources humaines, en intégrant notamment la diversité, le dialogue social et le développement individuel des employés ; • marketing, Recherche et Développement et commercial en développant des synergies entre la RSE et ces fonctions. Directement issue du double projet économique et social de Danone, la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) est profondément an- crée dans l’activité de Danone (voir paragraphe 2.5 Autres éléments de l’activité et de l’organisation de Danone). En 1972, Antoine RIBOUD affirmait que “la responsabilité de l’en- treprise ne s’arrête pas au seuil des usines ou des bureaux”. Cette vision s’est traduite dans le double projet économique et social qui est la base du modèle de développement et d’organisation de Danone. En 2006, Danone redéfinit sa mission : “apporter la santé par l’ali- mentation au plus grand nombre”. Cette mission nécessite de la part de l’entreprise une implication concrète dans les grands enjeux • les enjeux liés aux produits et aux consommateurs avec la mise sur le marché de produits sûrs et sains, la promotion d’un mode de vie sain et l’éducation nutritionnelle ; • les enjeux environnementaux, parce que pour Danone, une ali- mentation saine débute par une nature en bonne santé ; • les enjeux sociaux avec notamment l’emploi, le renforcement de l’employabilité et des compétences professionnelles, l’en- gagement des salariés, le dialogue social et la prise en compte des spécificités des territoires sur lesquels l’entreprise opère Spécificités de la démarche RSE de Danone La démarche RSE de Danone se caractérise par la profondeur de son intégration dans les métiers et par la recherche systématique d’une création de valeur pour l’actionnaire comme pour chacune Pour cela, Danone a intégré sa démarche RSE au sein de ses prin- cipaux processus et métiers intervenants aux différentes étapes de la chaîne de valeur, notamment dans les processus suivants : • production avec la participation directe des fonctions indus- trielles à l’atteinte des objectifs de sécurité et de réduction des consommations d’eau, d’énergie et de déchets ; 5.1 DÉmaRchE De DaNonE en maTière De reSpoNsaBilItÉ soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe En particulier, Danone a mis en place une organisation et une gouvernance spécifique, notamment : Comité de Responsabilité Sociale et Sustainability Integration Steering Committee Issu du Conseil d’Administration, le Comité de Responsabilité Sociale examine les informations et les notations extra-financières, ainsi que les politiques sociales et les investissements à vocation sociétale menés par Danone (voir paragraphe 6.1 Organes de gouvernance relatif au Comité de Responsabilité Sociale). Le Sustainability Integration Steering Committee a pour mission de veiller à l’intégration des sujets développement durable dans la stratégie de Danone et d’en assurer leur mise en œuvre opération- nelle et leur communication. Il regroupe les représentants des sujets environnementaux, sociaux, nutrition-santé et de chaque Métier. Ses décisions sont reportées au Comité de Responsabilité Sociale. Objectifs de Danone en matière de RSE La Direction Générale fixe des objectifs en matière de RSE à la Société et à ses filiales consolidées, annuels ou à horizon moyen Depuis 2008, Danone intègre dans son système de rémunération variable la performance sociétale en instaurant des critères pour évaluer la performance d’environ 1 500 cadres dirigeants. Ce sys- tème repose sur des objectifs de performance selon trois axes : Il s’agit des fonds créés à l’initiative de Danone : danone.commu- nities créé en 2007, le fonds Danone pour l’Écosystème créé en 2009, le fonds Livelihoods créé en 2011 et le fonds Livelihoods pour terme, comme l’objectif de réduction de l’empreinte carbone, la part économique, part sociale et/ou environnementale, et part performance individuelle (voir paragraphe 6.3 Rémunérations et avantages des organes de gouvernance). l’agriculture familiale (Livelihoods Fund for Family Farming) créé en 2015 (voir paragraphe 5.3 Fonds sponsorisés par Danone). Déploiement de la démarche RSE dans toutes les filiales de Danone via l’élaboration et la mise en place de démarches et accords-cadres Les principaux accords-cadres et démarches déployés par Danone sont détaillés au paragraphe ci-après et illustrés au paragraphe 5.2 Informations relatives aux performances sociale, sociétale et environ- nementale de Danone conformément à la loi Grenelle II. Principaux programmes, politiques, et actions mis en œuvre par Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale La démarche Danone Way, lancée en 2001, constitue un élément clé de la démarche de développement durable de Danone, ayant pour objectif d’assurer le pilotage des pratiques clés du dévelop- pement durable par l’ensemble de ses filiales. En 2016, les filiales couvertes par la démarche représentent 94,1 % du chiffre d’affaires Ainsi, chaque année, chaque filiale auto-évalue sa performance de développement durable sur 20 sujets clés regroupés au sein des quatre thématiques de la démarche RSE de Danone : • “entreprendre autrement” : éthique des affaires, intégration d’une stratégie de développement durable, achats responsables ; • “une alimentation plus saine” : management de la sécurité des aliments et de la qualité, amélioration des apports nutritionnels, alimentation équilibrée, adaptation au contexte nutritionnel et à la culture culinaire, enjeux de santé publique locale, la gou- vernance et la responsabilité nutrition-santé ; Elle définit des bonnes pratiques en termes de responsabilité sociale, sociétale et environnementale aux différentes étapes de l’activité des filiales de Danone, de l’achat de matières premières au recyclage des emballages des produits finis. Afin d’évaluer le niveau de maturité des filiales en ce qui concerne le développement durable, la démarche Danone Way mesure leur performance quant au respect de ces bonnes pratiques. Cette démarche fait l’objet d’une vérification par un organisme externe indépendant. • “au service de tous” : dialogue social, santé et sécurité, temps de travail et organisation du travail, formation des salariés permanents, diversité et inclusion, développement des talents ; • “un monde plus durable” : climat, eau, emballages, agriculture 5.1 DÉmaRchE De DaNonE en maTière De reSpoNsaBilItÉ soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe WISE “Work In Safe Environment” et WISE2 WISE est un programme mondial, déployé par Danone depuis 2004, visant à développer une véritable culture santé et sécurité dans l’ensemble de ses filiales et réduire les accidents du travail. Ce programme définit des règles et bonnes pratiques en matière de sécurité et de santé. Il est déployé mondialement au niveau de chacun des Métiers, dans les usines, les entrepôts logistiques et la distribution. Il s’applique également aux sous-traitants travaillant sur des sites Danone. Il est animé par la Direction Générale des Ressources Humaines, avec des responsables identifiés à chaque Afin de s’assurer de la diffusion de la culture santé et sécurité, le programme WISE se base sur des audits WISE, dont l’objectif est d’évaluer les filiales selon les 13 thèmes suivants : organisation sécurité intégrée, communication, responsabilité de la hiérarchie, objectifs et indicateurs ambitieux, dialogues et observations, mo- tivation progressive, politique et principes, formation, normes et standards, soutien du personnel de sécurité, enquêtes et analyses accidents, engagement et implication visible de la direction, et En 2015, Danone a décidé de faire évoluer le programme WISE, rebaptisé WISE², avec des ambitions renforcées pour atteindre à l’échéance 2020 : zéro accident mortel et une réduction de moitié des accidents de travail avec arrêt par rapport à l’année de référence 2014\. Pour cela, WISE², actuellement en cours de déploiement, vise à assurer la conformité de Danone aux standards de sécurité au travail pour les situations à risque les plus critiques et à promouvoir une démarche de prévention plus globale intégrant notamment les risques de santé, l’ergonomie et le bien-être au travail. Les Danone Nutrition Commitments décrivent les lignes d’actions concrètes qui découlent de la mission de Danone, “apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre”. Dans la continuité de la Charte Nutrition Santé, mise en place en 2005 et revue en 2009, les Danone Nutrition Commitments énoncent 6 engagements concrets et quantifiés à horizon 2020 : • améliorer de manière continue la qualité nutritionnelle des • concevoir des alternatives plus saines et pertinentes pour les • renforcer la connaissance de Danone des pratiques alimentaires locales et des contextes locaux de santé publique ; • relever des défis de santé publique partout où Danone peut, avec ses partenaires, avoir un impact significatif ; • développer des pratiques de communication responsable, tout • pratiquer un étiquetage nutritionnel approprié pour inciter les consommateurs à des pratiques plus saines. La démarche RESPECT a pour objectif la protection des Principes de Développement Durable sur l’ensemble de la chaîne d’appro- visionnement de Danone et notamment auprès des fournisseurs Cette démarche a été lancée en 2005 et déployée depuis 2006 dans tous les Métiers pour veiller au respect des sept principes sociaux Dès 1988, Danone a signé des accords-cadres avec l’UITA (Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentaire). Au 31 décembre 2016, dix accords mondiaux et un accord européen signés entre Danone et l’UITA sont en vigueur. Ces accords définissent des règles et bonnes pratiques notamment en matière de diversité, dialogue social, étapes à mettre en œuvre lors du changement d’activité affectant l’emploi ou les conditions de travail, lutte contre toute forme de discrimination et encouragement à la diversité, (v) droit syndical, (vi) modalités de consultation des représentants des salariés en cas de modifications d’activités ayant des conséquences sur l’emploi, la santé, la sécurité, les conditions de travail et le stress. Le dernier accord mondial entre Danone et l’UITA a été signé le 15 mars 2016 sur l’emploi durable et l’accès aux droits. Il s’applique à toutes les filiales de Danone au niveau mondial et a pour objectif d’encourager l’emploi durable là où Danone intervient. Danone et l’UITA se sont tous deux engagés à réduire l’emploi précaire grâce à des définitions, une méthodologie et des processus précis. Ces accords-cadres signés entre Danone et l’UITA sont déployés dans chaque filiale et leur application fait l’objet, chaque année, d’une évaluation conjointe par un représentant de Danone et un fondamentaux formalisés par Danone depuis 2001 à partir des normes définies par l’Organisation Internationale du Travail : travail des enfants, travail forcé, non-discrimination, liberté d’association et droit de négociation collective, santé, sécurité au travail, temps Ces principes sociaux fondamentaux ont ensuite été complétés par des principes environnementaux et d’éthiques d’affaires, appelés aujourd’hui les Principes de Développement Durable de Danone. La méthodologie RESPECT repose sur un système de contrôle incluant : la signature par les fournisseurs des Principes de Développement Durable, la cartographie des risques des fournisseurs établie par les responsables des achats, les audits sociaux externes des fournisseurs les plus à risque, le plan d’actions correctives en cas de non-conformités relevées pendant l’audit, et le suivi de ce plan d’actions par les responsables des achats de Danone. Pour cela, RESPECT se base sur un outil spécifique dédié, Sedex (Supplier Ethical Data Exchange), plateforme internet de partage et de mutualisation utilisée par plusieurs entreprises du secteur agroalimentaire et qui permet à leurs fournisseurs de renseigner en ligne les informations sur leurs sites de production, leur politique en matière de développement durable et responsabilité sociétale, et partager les informations les concernant avec plusieurs clients En 2009, le périmètre de la démarche RESPECT a été élargi pour intégrer également la partie environnementale et la partie éthique. Ainsi, fondée sur ces trois piliers – social, environnemental et éthique – RESPECT constitue une démarche de pilotage global des standards du développement durable chez les fournisseurs. 5.1 DÉmaRchE De DaNonE en maTière De reSpoNsaBilItÉ soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe En novembre 2016, Danone a publié sa Politique Emballage pour promouvoir l'économie circulaire des emballages en s'approvi- sionnant en matériaux durables et en créant une seconde vie pour Cette politique comprend cinq engagements principaux qui couvrent le cycle du packaging, du choix des matières premières en amont jusqu’aux comportements des consommateurs en fin de vie : • utiliser des ressources durables ; • optimiser le poids des emballages et l’éco-conception des • atteindre Zéro enfouissement pour les déchets industriels en • innover pour faciliter la vie des consommateurs et les engager à trier et à recycler ; • co-créer une seconde vie pour tous les plastiques. Danone a identifié quatre domaines essentiels, le climat, l’eau, les • lutter contre le changement climatique en réduisant l’empreinte de Danone, tout en aidant la nature à séquestrer du carbone ; • protéger la ressource en eau, notamment lorsqu’elle est rare et l’utiliser en harmonie avec les écosystèmes et les commu- • transformer le déchet en ressource et utiliser des matériaux • promouvoir et encourager une agriculture à l’origine d’une Publiée en 2015, la Politique Climat de Danone définit la trajectoire pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et contribuer à une économie décarbonée. Sur l’ensemble du périmètre des émis- sions de Danone, l’objectif est zéro net carbone à long terme, cette ambition se déclinant en cinq objectifs principaux : • réduire les émissions en intensité de 50 % de 2015 à 2030 ; • encourager les solutions "carbone positif" ; • éliminer la déforestation de la chaîne d’approvisionnement • renforcer la résilience des cycles de l’eau et de l’alimentation ; • offrir des produits sains et durables. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI 5.2 INFORMATIONS RELATIVES AUX PERFORMANCES SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE DE DANONE CONFORMÉMENT À LA LOI Cette partie présente les informations relatives aux performances sociale, environnementale et sociétale de Danone conformément aux dispositions de l’article 225 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite loi “Grenelle II” et de son décret d’application. Les données relatives aux performances sociale, environnementale et sociétale de Danone sont indiquées selon des périmètres et des définitions précisés dans la Note méthodologique figurant à la fin du Diversité et Inclusion comme moteurs de développement Promotion et respect des conventions fondamentales de l’OIT Impact territorial, économique et social de l’activité Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de Danone Périmètre de consolidation et périmètres de couverture Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les consolidées figurant dans le rapport de gestion 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Répartition par zone géographique et par Métier Nombre de salariés, répartition par zone géographique et par Métier Amérique du Nord et du Sud Répartition des salariés par âge et par sexe (a) Périmètre Indicateurs Sociaux (voir Note méthodologique). 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Au 31 décembre 2016, 88 % des salariés de Danone (Périmètre Indicateurs Sociaux, voir Note méthodologique) ont moins de 50 ans. (a) Périmètre Indicateurs Sociaux (voir Note méthodologique). (a) Périmètre Indicateurs Sociaux (voir Note méthodologique). Dans un contexte économique international tendu, Danone se doit de mener les adaptations nécessaires aux évolutions du marché, des projets en cours et de la concurrence et d’adapter ses structures afin de retrouver une croissance durable et d’assurer sa pérennité. Les conséquences de ces adaptations en matière d’emploi s’ins- crivent dans un dialogue social soutenu, mené dans le cadre d’un dispositif social qui vise à les minimiser. Des mesures alternatives aux suppressions d’emplois sont systématiquement recherchées, telles que des évolutions d’organisations et des activités associées, l’arrêt du recours aux travailleurs temporaires, la ré-internalisa- tion d’activités ou encore des périodes de formation ou de congés. Quand les suppressions d’emplois s’avèrent inévitables, un dispositif social est mis en œuvre pour minimiser les conséquences pour les individus. Ainsi, dans le cadre de cessions de sites, les garanties mises en œuvre par Danone ont permis d’assurer le maintien dans en 2015 (Périmètre Indicateurs Sociaux, voir Note méthodologique). 13 016 embauches ont été également comptabilisées au cours de Danone promeut une rémunération concurrentielle et équitable en se basant sur son propre système d’évaluation et de classification des emplois, afin de soutenir le développement des ressources humaines à l’échelle mondiale et construire une dynamique de gestion de la rémunération individualisée, prenant en compte les contraintes et les situations locales des différentes filiales. Ainsi, au sein de chaque filiale, cette politique est actualisée tous les ans sur la base d’études de marché par pays des niveaux de rémunérations externes, et d’outils et de processus de décision garantissant l’équité des rémunérations. Les salaires médians par niveau de classification et les règles d’augmentation sont fixés en cohérence avec les enjeux du marché de l’emploi local, les besoins des filiales et en lien avec la capacité des filiales de Danone à générer de la croissance et du profit aussi bien que de la performance en La politique de rémunération repose également sur une approche de rémunération globale liée à des objectifs de performance écono- mique, sociale et managériale (voir paragraphe 6.3 Rémunérations et avantages des organes de gouvernance). 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Contrats d’intéressement et de participation des salariés Les salariés de la Société bénéficient d’un plan d’intéressement triennal, renouvelé en 2014, basé principalement sur les résultats Les autres filiales françaises et certaines filiales étrangères de Danone ont mis en place pour leurs salariés des contrats de par- ticipation et/ou d’intéressement basés sur leurs propres résultats. En 2016, les charges comptabilisées par Danone et ses filiales consolidées, au titre de l’intéressement et de la participation, se sont élevées à 106 millions d’euros (114 millions d’euros en 2015). Actionnariat salarié et Plan d’Épargne Entreprise de certaines Les salariés des sociétés françaises de Danone peuvent souscrire à une augmentation de capital annuelle dans le cadre d’un Plan d’Épargne Entreprise. Le prix de souscription des actions corres- pond à 80 % de la moyenne des 20 dernières cotations de l’action Danone précédant la réunion du Conseil d’Administration décidant de l’augmentation de capital (voir paragraphe 7.3 Autorisations d’émission de titres donnant accès au capital). Engagements de retraite, indemnités de fin de carrière Danone participe à la constitution des retraites de ses salariés, auprès des organismes légaux et/ou de caisses de retraite indépen- dantes, conformément aux lois et usages des pays dans lesquels ses sociétés exercent leur activité. Il n’existe aucun passif actuariel et par conséquent aucune provision dans les comptes consolidés Danone a, par ailleurs, des engagements contractuels de retraite complémentaire, d’indemnités de départ, de fin de carrière et de prévoyance, dont la plupart sont gérés par des organismes indé- pendants responsables de leur service et de la gestion des fonds le cas échéant. Ces engagements prennent la forme de cotisations ou de prestations définies. Les engagements relatifs à des prestations définies génèrent un passif actuariel, qui donne lieu à une provision Le montant provisionné au titre de ces engagements au 31 décembre 2016 et les charges de l’exercice sont détaillés à la Note 7.3 des L’organisation du temps de travail varie en fonction du contexte local de chaque filiale avec des rythmes de travail différents, comme par exemple le passage au temps partiel choisi par les salariés (durée de travail inférieure à la durée légale ou à la durée prati- quée conventionnellement dans la filiale) ou la mise en œuvre du télétravail dans différentes sociétés de Danone, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie des salariés. Répartition des salariés à temps plein et à temps partiel par zone géographique et par Métier (a) Périmètre Indicateurs Sociaux (voir Note méthodologique). Par ailleurs, Danone promeut l’application dans ses filiales des bonnes pratiques en termes d’organisation du travail, notamment au travers de la démarche Danone Way en se basant sur la pra- tique clé “Temps de travail et Organisation” (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale • l’évaluation des politiques mises en œuvre par les filiales, notamment mise en place de procédures et de systèmes d’in- formation de mesure du temps de travail, d’enquêtes réalisées auprès des salariés pour évaluer la charge de travail, et plans d’actions adaptés en cas de dépassements des temps de travail constatés au regard des standards fixés ou des souhaits • le suivi d’indicateurs tels que le temps de travail moyen heb- domadaire par salarié (heures supplémentaires incluses) et le nombre de journées de repos hebdomadaires par salarié. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Le taux d’absentéisme (voir Note méthodologique) a été estimé à 2,4 % en 2016. Compte-tenu de la disponibilité limitée des informations dans certains pays, Danone a procédé à des estimations sur cet Le taux d’absentéisme a été utilisé en 2016 pour évaluer le bénéfice d’un programme systématique de promotion de la santé et de la qualité de vie au travail qui se traduirait par une baisse de l’ab- sentéisme maladie. L’absentéisme maladie est appelé à devenir un des indicateurs majeurs de la stratégie santé et bien-être au L’attention portée à ses collaborateurs dans un contexte économique en forte mutation est au cœur de la culture de Danone et de son double projet économique et social. Le dialogue social constitue à ce titre une des clés de réussite durable de Danone ainsi qu’un levier d’accompagnement de sa transformation, au service de la Le dialogue social au sein de Danone s’articule autour : • d’une instance de dialogue social au niveau mondial : le Comité d’Information et de Consultation (CIC) ainsi que de son Comité • de la négociation et du suivi d’accords-cadres internationaux avec l’UITA (Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentaire) (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité • d’un dialogue social dynamique, au sein des filiales, avec les représentants syndicaux et les représentants du personnel. Par ailleurs, Danone promeut l’application dans ses filiales, des bonnes pratiques en termes de dialogue social notamment au travers de la démarche Danone Way en se basant sur le thème clé Dialogue Social (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale) qui comprend : • l’évaluation des politiques mises en œuvre par les filiales, no- tamment l’application de l’accord UITA sur le dialogue social, (ii) la mise en place d’un cadre propice au dialogue social, l’organisation d’élections de représentants du personnel indé- pendants, et l’organisation de réunions d’échange avec les représentants du personnel et négociation d’accords ; Danone est engagé depuis 2004 dans un programme mondial, dé- nommé WISE (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale) ayant pour objectif de développer une culture de sécurité sur l’ensemble de ses sites afin de réduire significativement le nombre d’accidents du travail. Ce programme est déployé mondialement dans chaque Métier, dans les usines, les entrepôts logistiques et au sein du circuit de distribution. Il s’applique également aux sous-traitants En 2015, le programme WISE a évolué pour devenir WISE² afin d’intégrer le pilotage de la conformité des sites (opérations es- sentiellement) aux standards de sécurité couvrant les situations à risques les plus critiques, d’une part, et d’intégrer la convergence entre sécurité et santé, d’autre part. Le programme WISE ainsi que le management de l’hygiène et de la sécurité sont coordonnés par la Direction Générale des Ressources Humaines avec le support de responsables désignés à chaque niveau Le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt annuel (taux FR1, voir Note méthodologique) est resté constant à 2,0 entre 2015 et 2016. Le taux de gravité des accidents du travail avec arrêt • le suivi d’indicateurs tels que le nombre de sessions d’informa- tions économiques et sociales à l’ensemble des employés, le taux de salariés couverts par des représentants du personnel et le nombre de réunions annuelles entre le management des sites et les représentants du personnel. Au 31 décembre 2016, dix accords mondiaux entre Danone et l’UITA étaient en vigueur (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale). Ils portent notamment sur la diversité, le dialogue social, et les me- sures à prendre lors d’un changement d’activité affectant l’emploi ou les conditions de travail. Le dernier accord mondial a été signé le 15 mars 2016 et porte sur l’emploi durable et l’accès aux droits. Ces dix accords mondiaux sont déployés dans chaque filiale de Danone et leur application fait l’objet chaque année d’une évaluation conjointe par un représentant de Danone et un représentant de l’UI- TA dans plusieurs filiales. Entre 2009 et 2016, plus de 50 de visites de filiales consolidées par intégration globale ont été organisées. Par ailleurs, des accords collectifs peuvent également être signés au niveau des filiales et des pays, tels que l’avenant à l’accord sur le don de jours de congé pour enfant ou conjoint gravement malade, signé en avril 2015 par Danone Produits Frais France (Produits Laitiers Frais, France) ou encore la prolongation de l’accord sur le télétravail au sein de Danone SA (société-mère de Danone). (taux SR, voir Note méthodologique) de Danone en 2016 s’élève à 0,1 sur le Périmètre Sécurité (voir Note méthodologique). Danone suit son accidentologie en incluant les accidents avec et sans arrêt, par le suivi du taux FR2 (taux de fréquence des acci- dents sans arrêt). Danone anime ainsi l’amélioration de la sécurité de chacun de ses sites et filiales en mesurant la baisse des deux En 2016, l’amélioration des résultats des Métiers Produits Laitiers Frais (-15 %), Nutrition Médicale (-21 %) et Nutrition Infantile (-23 %) a favorisé la diminution du taux FR1 de Danone (-2 %) malgré l’aug- mentation du FR1 du Métier Eaux qui avait atteint un taux histori- quement le plus bas en 2015. Cette remontée est due à la situation en Turquie (intégration de la société Sirma), en Chine et en France. À périmètre comparable, le taux FR1 est égal à 1,8 et présente une Le taux de fréquence des accidents du travail sans arrêt (taux FR2, voir Note méthodologique) de Danone en 2016 s’élève à 3,0 sur le En 2016, Danone a déclaré trois accidents mortels survenus respec- tivement dans les fonctions distribution, vente et production : deux accidents de la route et un accident lié à l'activité de production en usine. À la suite de ces accidents, des plans de prévention et des plans d'actions spécifiques ont été déployés dans les filiales concernées. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Accidents mortels, accidents avec au moins un jour d’arrêt et taux de fréquence 1 par Métier (a) Périmètre Sécurité (voir Note méthodologique). Utilisation du programme WISE pour favoriser l’amélioration Depuis trois ans, dans la continuité du programme WISE (voir para- graphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale) et en raison de l’augmentation des troubles musculo-squelettiques dans l’accidentologie des diffé- rents types de site de Danone, les conditions de travail font partie Les initiatives lancées depuis plusieurs années sont poursuivies • formation : formation gestes et postures, formation des équipes techniques et d’ingénierie à l’ergonomie et formation sur les risques liés à l’utilisation de produits chimiques ; • aménagement des postes de travail ; • conception de nouveaux projets : investissements dédiés et et élargies dans les domaines suivants : • mesures sur le turnover et les horaires de travail (notamment au niveau des effectifs assurant la distribution de proximité) ; • guidelines ingénierie au Métier Produits Laitiers Frais, en cours Promotion du bien-être au travail et prévention du stress En 2015 et 2016, afin de matérialiser la convergence entre sécurité et santé au travail visée par le programme WISE², des groupes de travail dans plusieurs pays ont collecté les initiatives existantes afin de construire les différentes dimensions d’une approche systéma- tique de promotion de la santé et du bien-être au travail. Certains éléments de base de cette démarche sont déjà en cours de déploiement (cellules d’écoute, programmes d’assistance, for- mation, études de faisabilité humaines des projets, standards de travail en santé, mesures de la santé et du bien-être, enquêtes, etc.). Danone est conscient que le développement d’une culture de santé et de qualité de vie au travail implique une évolution en profondeur des mentalités et des pratiques de travail au niveau des individus, des équipes et de toute l’Entreprise. De plus, Danone estime qu’elle constitue un enjeu de cohérence et de solidité de sa mission d’ap- porter la santé par l’alimentation au plus grand nombre, et ainsi un levier de pérennité de l’Entreprise. Dans ce contexte, Danone déploie de plus en plus d’initiatives notamment : • les études de faisabilité humaine mises en place dans le cadre de l’accord signé en septembre 2011 avec l’UITA sur la santé, la sécurité, les conditions de travail et le stress (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale), et qui sont destinées à analyser, gérer et suivre les composantes humaines des projets d’orga- nisation, ont été intégrées dans la stratégie Santé et Bien-être et continuent à être mises en œuvre, en 2016, dans le cadre de projets locaux, propres aux différentes filiales et de projets liés à la transformation de Danone ; • certaines filiales ont mis en place des comités de santé au travail pour permettre, conjointement avec les organisations syndicales, une coordination formelle des initiatives dans le domaine de la qualité de vie au travail ; • des comités de détection des situations d’isolement au travail, permettant d’anticiper les situations à risques et de prendre des mesures de prévention pluridisciplinaires, ont été déployés dans un nombre croissant de sites ; • les programmes de formation au management sont peu à peu enrichis de modules de détection et de prévention du stress pour les managers d’équipes. Des coachs spécialisés sont mis à disposition de certaines équipes pour remédier à des situations • lancée en 2015, la mise en œuvre du programme de transfor- mation One Danone a donné lieu à la mise en œuvre d’actions de prévention des risques psychosociaux en période de changement. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Par ailleurs, la stratégie de convergence entre sécurité et santé au travail du programme WISE² vise à articuler de façon cohérente les programmes promouvant la Santé chez Danone. Elle reprend donc Veiller à la santé et au bien-être des salariés de Danone par la promotion de bonnes pratiques alimentaires Depuis plusieurs années, Danone promeut la santé par l’alimenta- tion également auprès de ses salariés à travers les programmes d’initiatives, Health@Work de ses filiales (formation, salles de sport, nutritionniste sur le lieu de travail, débats, etc.). La majorité des filiales a ainsi déployé sur les lieux de travail des programmes destinés à inciter les employés à être acteurs de leur santé à travers une alimentation équilibrée et une pratique régulière d’activités physiques. Ainsi, la filiale Nutrition Infantile en Allemagne conduit le programme Global Corporate Challenge organisé selon quatre axes (activité physique, alimentation, équilibre, sommeil) Développer l’employabilité de tous les salariés Assurer le développement et l’employabilité de tous ses salariés constitue une priorité pour Danone. Pour cela, Danone met en place des plans de formation qui visent au développement de tous les salariés, et promeut la mise en place d’organisations de travail collectives, combinant bien-être, efficacité et autonomie de ses Ainsi, en 2016, 85 870 salariés ont bénéficié au moins d’une for- mation (83 071 en 2015, sur le Périmètre Indicateurs Sociaux, voir Note méthodologique) et le nombre total des heures de formation le Périmètre Indicateurs Sociaux). 91 % des salariés ont été formés (87 % en 2015, sur le Périmètre Indicateurs Sociaux) représentant un nombre de 25 heures de formation en moyenne par personne formée (25 heures en 2015, sur le Périmètre Indicateurs Sociaux). Faire bénéficier au plus grand nombre Danone a pour objectif de faire bénéficier au plus grand nombre d’employés des programmes de la Danone Academy. Danone met en place des formations fonctionnelles développées en grande partie en interne et dispensées, le plus souvent, par des cadres de Danone dans les différentes fonctions et pays. Danone investit dans un réseau de formateurs internes, ainsi que dans du matériel de formation et outils appropriés, afin de favoriser la mise en œuvre locale de ces formations, facilitant ainsi l’accès au plus Danone élabore également des kits de formation dans le domaine du management, mis à disposition des responsables de formation des différents pays, pour renforcer la qualité du management de proximité, par exemple via le programme Proximity Management chez Danone. Sont également développés et mis à disposition des outils de formation transversaux comme pour l’intégration des nouveaux employés dans la culture Danone (Dan’discovery : kit En complément, des Campus for all ont été organisés en 2016 (Malaisie, Inde, Indonésie, Chine, États-Unis, Mexique, Argentine), avec l’objectif de mobiliser une population plus large d’employés, notamment de non cadres : organisation de formations et échanges Apporter un niveau de couverture sociale et médicale de qualité à tous les salariés, par l’intermédiaire Danone a lancé en 2010 le programme Dan’Cares dont l’objectif est de faire bénéficier à terme à l’ensemble des salariés de Danone d’une couverture santé portant sur les soins fondamentaux : hos- pitalisation et chirurgie, maternité, consultations médicales et pharmacie. À partir de 2012, Danone a décidé d’étendre Dan’Cares à tous les pays dans lesquels il est implanté. La spécificité de Dan’Cares tient dans son périmètre d’intervention : il a vocation à être déployé dans toutes les filiales de Danone, y compris dans les pays où ces couvertures ne sont pas traditionnel- lement prises en charge (par exemple pour la maternité). Tous les salariés sont concernés, qu’ils soient en contrat de longue durée, à durée déterminée et dans certains cas, en contrat d’intérim. Au 31 décembre 2016, plus de 70 000 salariés répartis dans plus de 25 pays bénéficient d’une couverture santé en ligne avec les standards Le taux de maladies professionnelles et l’absentéisme qui lui est associé sont suivis uniquement au niveau local, pour tenir compte notamment de la législation de chaque pays. pour un nombre important d’employés d’un pays, de tous niveaux, sur un ou plusieurs sites en parallèle, en utilisant plusieurs mo- des : sessions de formation, conférences sur site ou retransmises en direct ou différé, modules de formation digitaux, sessions de sensibilisation sur un thème transverse (sécurité, économie, dé- veloppement personnel, market place d’échanges de pratique, etc.) Au total, 13 Danone Academy dont sept Campus for all ont été organisés en 2016, impliquant 31 436 employés. Enfin, de nombreux programmes de formation ont été lancés sous un format digital (modules e-learning, modules thématiques courts basés sur des vidéos ou des ressources éditoriales, etc.), permet- tant de favoriser leur accessibilité. Pour diffuser ces programmes, Danone a poursuivi la mise en place mondiale de la plateforme internet Campus 2.0, afin de mettre à disposition des salariés des ressources de formation sous format numérique et permettre le transfert de connaissances et pratiques entre les salariés. En 2016, plus de 40 000 employés ont utilisé cette plateforme, qui est accessible dans plus de 95 % des filiales de Danone. En complément des formations fonctionnelles, Danone apporte une attention particulière à développer une culture de leadership basée sur le principe selon lequel chaque employé peut développer des Suite au succès du modèle de leadership CODE lancé en 2008 (Committed, Open, Doer, Empowered), et déployé auprès d’une population large d’employés (plus de 75 % d’employés formés à fin 2014), Danone l’a revu en 2015 pour l’adapter aux nouveaux enjeux Le nouveau modèle, intitulé CODES, met notamment l’accent sur la connaissance de soi (S pour self awareness), afin d’être plus à même de connaitre et de développer ses talents. En 2016, un pre- mier module digital (Understanding CODES) a été diffusé, dans un but de sensibilisation. Des programmes ont été développés, pour progressivement, à partir de 2017, former et développer, sur ces bases, dans un premier temps les managers puis le plus grand 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI • le suivi d’indicateurs tels que le pourcentage de salariés ayant bénéficié d’au moins 24 heures de formation dans l’année, ou encore d’un entretien individuel formalisé avec leur hiérarchie de revue de performance et développement. Promouvoir les bonnes pratiques de formation Danone promeut l’application dans ses filiales des bonnes pratiques en termes de formation notamment au travers de la démarche Danone Way (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale) en se basant sur les pratiques clés Formation et Développement des Talents qui • l’évaluation des politiques mises en œuvre par les filiales, no- tamment en matière de plan de formation adapté à leurs besoins, budget et système d’information dédiés à la formation, de politique de formation, de suivi avec les salariés de leur développement ; Diversité et Inclusion comme moteurs de développement Nouvelle étape dans la démarche de diversité Depuis 2007, Danone s’engage avec la signature de la Convention mondiale avec l’UITA, à favoriser l’égalité des chances et à promou- voir ainsi plus de diversité au sein de son organisation. L’engagement a été pris par le Directeur Général et le Comité Exécutif d‘atteindre à l’horizon 2020 les objectifs suivants : • 30 % de femmes parmi les exécutifs ; • 30 % d’exécutifs représentant les marchés émergents. En 2016, la part des femmes et des représentants des marchés émergents au sein des cadres exécutifs a augmenté respectivement de 21 % et 22 %. Danone a décidé d’aller au-delà de ces indicateurs. En 2016, Danone a revu sa vision de la Diversité et a décidé d’associer désormais Diversité et Inclusion (DI). En effet, selon Danone, l’inclusion est un prérequis pour que la diversité ait un impact sur le développement Par la promotion de l’inclusion Danone a pour ambition de créer un environnement de travail qui favorise l’émergence d’équipes collaboratives performantes, créatives et capable de résultats exceptionnels, tout comme de solutions innovantes et adaptées Danone veut ainsi accueillir et encourager les points communs et les différences, tant visibles qu’invisibles, comme l’âge, le sexe, la nationalité, le handicap, les antécédents, la formation, le mode de Pour y parvenir, Danone a défini la gouvernance suivante : • intégration de l’engagement Diversité et Inclusion (DI) à son Manifesto ; cet engagement constitue l’un des piliers du plan de développement des talents (Talent Roadmap) ; • création d’un Comité de pilotage mondial DI ayant pour mission de mettre en œuvre l’engagement Diversité et Inclusion dans l’Entreprise, et d’en assurer le suivi ; • rédaction d’une déclaration Diversité et Inclusion, énonçant les principaux engagements pris par Danone pour concrétiser • élaboration de la feuille de route ID Roadmap 2020 pour en guider la mise en œuvre ; • définition d’Indicateurs Clés de Performance et d’un tableau de Parallèlement au tableau de bord, la démarche Danone Way continuera d’être utilisée pour évaluer les processus Ressources Humaines et servira d’indicateur pour mesurer l’avancement de la mise en œuvre de la Diversité et Inclusion au niveau des filiales. Danone suit précisément l’évolution de la part des femmes tant dans les effectifs globaux que par niveau hiérarchique. La propor- tion de femmes au sein de la population des cadres et dirigeants de Danone a continué de progresser pour atteindre 49 % en 2016, contre 48 % en 2015. Ces résultats ont notamment pu être obtenus grâce au programme Women Career Guidelines Plan, mis en place en 2009 et déployé via la démarche Danone Way (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale), qui repose sur les leviers organisationnels et Danone a mis en œuvre les mesures suivantes : • mesures en faveur de la flexibilité du temps de travail pour les Danone a mené les actions suivantes : • accompagnement des femmes avec des dispositifs de formation ad hoc (Leadership au féminin, Women in Leadership), le networking (séminaire EVE, communauté DSN Women Network@Danone, EVE le blog) et le mentoring (Eve2Eve). En effet, en collaboration avec des entreprises partenaires, Danone a créé fin 2010 le sémi- naire EVE, sur le thème : Oser être soi-même pour pouvoir agir ; • intégration des hommes dans la démarche diversité (participation HeforShe est une campagne mondiale d’ONU Femmes lancée en 2014, avec pour objectif d’engager les hommes pour contribuer à l’empowerment des femmes. Cette campagne encourage des per- sonnes issues de trois milieux (politique, entreprises et universités) à devenir des ambassadeurs de la cause et à exercer une influence En 2016, l’initiative HeforShe a été transposée par Danone dans plusieurs pays (Indonésie, Brésil, Pays-Bas), sous la forme du programme Leadership Mentoring. Ce programme permet aux femmes récemment nommées à un poste de direction de bénéficier des conseils de cadres expérimentés – des hommes exclusivement. Elle constitue une base de travail de couverture mondiale pour renforcer son partenariat avec l’organisation ONU Femmes et progresser en termes d’égalité hommes – femmes. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI En 2016, Danone a poursuivi ses initiatives en faveur de l’intergé- Le séminaire inter-entreprises Octave a été initié par Danone en 2012, dans le prolongement du séminaire EVE. Octave est une formation qui traite de la transformation des entreprises à l’ère numérique en s’appuyant sur l’ensemble des générations. Organisé chaque année, ce programme a pour vocation de permettre à chacun d’être acteur du changement dans un monde en perpétuelle évolution. Ce programme lancé par Danone en 2012 et destiné aux juniors de Danone (salariés de moins de 30 ans) a pour objectif de leur faire partager la culture Danone et d’augmenter leur proximité avec les cadres dirigeants de Danone. Il se déroule deux fois par an. En France, le pourcentage de personnes handicapées employées par Danone était de 3,8 % pour l’année 2016. Promotion et respect des conventions fondamentales de l’OIT L’engagement de Danone de respecter et promouvoir les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a été formalisé, déployé et animé auprès des salariés et des fournisseurs par différents moyens et suivant plusieurs étapes. En 2003, Danone a adhéré au Pacte Mondial des Nations-Unies qui intègre les conventions fondamentales de l’OIT et a renouvelé son En 2005, les sept Principes Sociaux Fondamentaux (abolition du travail des enfants et du travail forcé, principes de non-discrimi- nation, liberté d’association, santé et sécurité au travail, temps de travail et rémunérations) issus des conventions de l’OIT, ont fait l’objet d’un accord signé entre Danone et l’UITA (voir para- graphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, La bonne application de ces principes dans les filiales de Danone est vérifiée à l’occasion d’audits réalisés en commun par Danone et l’UITA (voir paragraphe Bilan des accords collectifs ci-avant). De plus, ces sept Principes Sociaux Fondamentaux constituent la base de la démarche RESPECT, initiée en 2005, dont l’un des objectifs est d’étendre ces principes aux fournisseurs de Danone (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale). La démarche RESPECT est animée au travers d’un processus d’évaluation, et pour les tiers présentant un risque plus élevé, d’un contrôle externe des pratiques des fournisseurs sur l’ensemble de ces sujets. Enfin, ces engagements sont communiqués à l’ensemble des salariés de Danone, via le code éthique Principes de Conduites des Affaires, reposant sur des principes issus des références • Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; • conventions fondamentales de l’Organisation Internationale • principes directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique à l’intention des entreprises mul- • Pacte Mondial (Global Compact) concernant les droits de l’Homme, les droits de l’Homme au travail, la protection de l’environnement et la lutte contre la corruption. Ce déploiement est également assuré via la démarche Danone Way, qui comprend un volet Ressources Humaines et dont le prérequis est l’abolition du travail forcé et du travail des enfants (voir para- graphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, L’action de Danone s’inscrit au cœur de la chaîne de la nutrition. Celle-ci s’étend de la production des matières premières issues de l’agriculture et de l’utilisation d’eau jusqu’à la fin de vie des produits, en passant par leur transformation industrielle, leur emballage, Danone s’est doté en 1996 d’une Charte de l’Environnement et s’est fixé en 2000 des objectifs ainsi qu’un plan de marche à 10 ans. En 2008, Danone renforce son engagement en se fixant l’objectif de réduire de 30 % sur une période de cinq ans l’intensité des émissions de gaz à effet de serre sur son périmètre de responsabilité directe, objectif qui a été dépassé fin 2012. En 2013, Danone a porté cette ambition au-delà de 50 % d’ici à 2020, afin de stabiliser les émissions tout en poursuivant la croissance des ventes. Cet objectif a été atteint à fin 2016 ; Danone a en effet réduit de 50,1 % l’intensité des émissions de gaz à effet de serre sur son périmètre de responsabilité directe par rapport à 2007 et a dissocié la croissance de ses ventes et le Par ailleurs, une nouvelle approche de la gestion des ressources stratégiques (le lait, l’eau et le plastique) est un des axes du plan de transformation Danone 2020. Il s’agit en effet pour Danone de ressources essentielles sur le plan économique mais aussi environ- nemental et social. Les matières premières principales de Danone sont issues de la nature et doivent donc être protégées en créant de la valeur partagée, pour les écosystèmes et les communautés au centre desquels Danone opère. Celles-ci sont donc désormais gérées comme des cycles afin d’assurer leur pérennité, de limiter leur volatilité et enfin d’en tirer un véritable avantage compétitif. Comme décrit au paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, relatif au Focus sur les politiques environnementales, Danone met en œuvre cette approche sur les quatre domaines essentiels, le climat, l’eau, les emballages et l’agriculture durable notamment via ses politiques environnementales, son organisation et d’autres actions et moyens Se référer au paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, relatif aux 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Organisation de Danone pour prendre en compte La mise en œuvre de la stratégie environnementale de Danone repose sur la Direction Nature & Cycles Sustainability reportant à un membre du Comité Exécutif et sur les directeurs Nature de Par ailleurs, Danone a développé un réseau de plus d’une centaine de correspondants environnementaux dans ses filiales. Dans chaque filiale, un Carbon Master mesure des émissions de gaz à effet de serre, définit et anime les plans d’actions pour réduire ces émissions. Danone a développé une solution innovante de mesure de l’empreinte carbone de ses produits intégrée dans son ERP. Basée sur l’ana- lyse du cycle de vie du produit, cette solution permet de mesurer l’empreinte carbone de chaque produit. Ce module, a été déployé dans certaines filiales équipées du système d’information intégré SAP/Themis (voir paragraphe 2.5 Autres éléments de l’activité et de l’organisation de Danone). À fin 2016, 26 filiales représentant 36 % du chiffre d’affaires consolidé de Danone mesurent leur empreinte Les progrès des différentes filiales sont évalués et audités annuel- lement dans le cadre de la démarche Danone Way, dont cinq des 20 pratiques clés concernent la thématique Environnement (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité (en nombre de sites sauf pourcentage) Total des sites du Périmètre Environnement Sites de Production (a) Total des sites certifiés ISO 14001 sur ce Périmètre (a) Pourcentage des sites certifiés IS0 14001 sur ce Périmètre (a) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). Danone fait l’objet d’une évaluation par différentes agences de • depuis la dernière évaluation des entreprises du secteur agroa- limentaire, réalisée en février 2015 par l’agence de notation ex- tra-financière Vigeo, Danone fait partie des indices ESI Excellence Europe, ESI Excellence Global, Nyse Euronext Vigeo Europe 120, Nyse Euronext Vigeo Eurozone 120, Nyse Euronext Vigeo France 20 et Nyse Euronext Vigeo World 120. Avec un score CSR (Corporate Social Responsibility) de 64/100, Danone est consi- déré comme un advanced performer et reste le leader du secteur agroalimentaire en matière de performance environnementale • en 2016, Danone a été reconnu par le DJSI (Dow Jones Sustainability Index, qui sélectionne chaque année les sociétés les plus per- formantes sur des critères tels que la responsabilité sociale, l’innovation et la performance économique) comme l’une des entreprises de référence du secteur agroalimentaire, notam- ment en matière d’emballages, de gestion des risques relatifs à l’eau et de nutrition santé ; • en 2016, selon les évaluations du CDP (Carbon Disclosure Project), Danone a obtenu le score B pour son action contre le changement climatique (Climate Change) et le score B pour l’huile de palme, pour le soja et pour la pâte à papier dans le programme (Forest) et le score A-, Leadership pour l’eau (Water). Danone a construit sa politique de gestion environnementale en se basant sur le référentiel international de la norme ISO 14001. Ainsi, la certification ISO 14001 constitue un prérequis fixé par Danone pour obtenir le plus haut niveau de performance lors des audits d’évaluation des risques environnementaux GREEN (voir paragraphe Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Actions de formation et d’information des salariés Danone a développé des modules de formation et d’information adaptés aux besoins des différents métiers et fonctions, et en adé- quation avec ses engagements environnementaux, notamment via : • le module de formation Nature développé et disponible dans le cadre des Danone Campus (voir paragraphe Formation ci-avant), principalement à destination des Carbon Masters, mais aussi ouvert à d’autres fonctions de l’entreprise pour sensibiliser et former sur les différents aspects de la stratégie de Danone en matière de protection de l’environnement sur l’ensemble de la chaîne de valeur (enjeux, engagements, outils et méthodologie • Zero Net Newsletter : publication trimestrielle ayant pour objectif de communiquer en interne d’une manière simple et continue sur l’avancement vis-à-vis des engagements de la Politique Climat ; • les Carbon Masters : ils participent à des vidéo-conférences organisées par Métier chaque mois ou chaque trimestre, afin de coordonner et animer leurs actions autour des priorités et des objectifs Nature de l’année tels que fixés par Danone ; • un site internet dédié aux allégations environnementales à destination des équipes de marketing et de communication, mis en place par Danone est disponible dans l’ensemble des filiales communiquant sur les sujets Nature afin de leur permettre de disposer de tous les éléments structurant une communication responsable autour de leurs initiatives environnementales et de Moyens consacrés à la prévention des risques Des informations concernant la gestion des risques, notamment en ce qui concerne les risques liés aux conditions climatiques et la saisonnalité et les risques industriels et environnementaux sont explicitées au paragraphe 2.7 Facteurs de risques. Danone a déployé au niveau mondial le programme GREEN (Global Risk Evaluation for the Environment), qui permet de suivre par des audits internes les principaux risques environnementaux relatifs aux sites industriels (risques d’accidents, de réputation et de Au 31 décembre 2016, 64 % des sites industriels de Danone (Périmètre Environnement Sites de Production, voir Note méthodologique) ont fait l’objet d’un audit GREEN externe au moins une fois, soit 120 sites. Sur ces 120 sites, 98 sites sont conformes aux standards de l’Entreprise (score supérieur à 800 sur 1000). Par ailleurs, les nuisances sonores des sites industriels de Danone sont également évaluées dans le cadre du programme GREEN. En 2016, les investissements de Danone pour la protection de l’en- vironnement se sont élevés à 25 millions d’euros soit environ 3 % des investissements industriels totaux de Danone. Les principales catégories de ces investissements réalisés en 2016 • la mise en conformité environnementale : traitement des déchets, traitement des eaux usées, stations d’épuration, mesure du bruit, qualité de l’air, etc. ; • les investissements destinés à la réduction des émissions de carbone (économie d’énergie, utilisation d’énergies renouvelables, Les dépenses de fonctionnement liées à l’environnement se sont élevées à 116 millions d’euros en 2016. Elles comprennent pour 46 millions d’euros la gestion des déchets, de l’eau, de l’air et des taxes environnementales autres que les cotisations sur les embal- lages. Ces dernières se sont élevées à 52 millions d’euros en 2016. Aucune provision significative pour risques et charges liés à l’envi- ronnement ne figure au bilan consolidé de Danone au 31 décembre 2016 (comme au 31 décembre 2015). Mesures de prévention, réduction ou réparation de rejets directs dans l’air, l’eau et le sol Les activités de Danone induisent des rejets dans l’air (gaz à effet de serre et gaz réfrigérants, voir paragraphe ci-après), dans l’eau (eaux usées) et dans les sols (boues de stations d’épuration et activité d’élevage dans quelques filiales spécifiques). Ces rejets font l’objet d’un suivi dans le cadre du programme GREEN (voir Demande Chimique en Oxygène (DCO) après traitement sur site rejetée par les sites de production Rejet final de Demande Chimique en Oxygène DCO (a) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). Le ratio Demande Chimique en Oxygène (DCO) nette de l’Entreprise (c’est-à-dire après traitement), par tonne de produit, a augmenté de 18,3 % en 2016 par rapport à 2015. Cette augmentation est prin- cipalement liée à deux sites industriels de la zone Afrique qui ont rencontré en 2016, des difficultés opérationnelles exceptionnelles. Mesures de prévention, recyclage et élimination Gestion des déchets sur les sites industriels de Danone Danone consolide les quantités de déchets générés selon les caté- gories suivantes : déchets dangereux, boues de station d’épuration, déchets d’emballages, autres déchets non dangereux, déchets 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI En 2016, Danone intègre à la mesure de ses déchets le lactosérum et les déchets alimentaires rejetés avec les eaux usées suite à l’application d’un nouveau standard Food Loss and Waste Protocol Danone suit aussi le pourcentage de ces déchets lorsqu’ils sont valorisés ; cette valorisation peut s’effectuer via le recyclage, la réutilisation des déchets, le compostage ou la valorisation éner- gétique. Les sites de production cherchent à maximiser le taux de valorisation de leurs déchets par la mise en œuvre des actions suivantes : organisation du tri des déchets sur site et formation du personnel à cet effet, recherche de sous-traitants capables de valoriser les différents types de déchets générés, et partage de Déchets générés par les sites de production de Danone (y compris les nouvelles catégories des déchets alimentaires) Ratio quantité totale de déchets par tonne de produits (en kg/tonne) Quantité totale (en milliers de tonnes) Quantité totale (en milliers de tonnes) Proportion de déchets valorisés (en %) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). (b) Périmètre Environnement Sites de Production y compris les nouvelles catégories des déchets alimentaires (voir Note Méthodologique) À méthodologie constante le ratio des déchets générés par tonne de produits a baissé de 2,3 % entre 2015 et 2016 grâce à la baisse des pertes de produits finis dans les usines Irapuato (Produits Laitiers Frais, Mexique) et Poços de Caldas (Produits Laitiers Frais, Brésil). Le taux de valorisation a augmenté, passant de 82,1 % à 86,7 %, principalement grâce aux actions de valorisation dans l’ensemble des usines de la Centrale Danone (Produits Laitiers Frais, Maroc). Sur le périmètre défini par le Food Loss and Waste Protocol, le ratio de déchets par tonne de produits finis passe de 9,5 à 12,2 kg/ tonne entre 2015 et 2016, et le taux de valorisation à 83,1 % en 2016. Suite à la résolution adoptée par le Consumer Goods Forum (CGF) en 2015 visant à lutter contre le gaspillage alimentaire, Danone s’est engagé à réduire de 50 % ses déchets alimentaires non valorisés (c’est-à-dire enfouis, incinérés sans récupération d’énergie ou rejetés avec les effluents) en 2025 par rapport à 2016. Le premier objectif est de quantifier les pertes conformément au premier référentiel international permettant d’évaluer le gaspillage alimentaire : Food Loss and Waste Protocol (voir Note méthodologique). Déchets alimentaires générés par les sites de production de Danone hors Métier Eaux selon le nouveau référentiel Ratio quantité totale de déchets alimentaires par tonne de produits (en kg/tonne) Quantité totale (en milliers de tonnes) Quantité totale (en milliers de tonnes) Proportion de déchets valorisés (en %) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). Danone a initié des efforts de lutte contre le gaspillage alimentaire • collecter des bonnes pratiques et des idées à mettre en œuvre dans les usines pour réduire les pertes alimentaires. À titre d’exemples, depuis 2013 le Métier Produits Laitiers Frais a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire l’une de ses priorités avec la mise en place du programme Zero Waste. Ce programme a pour objectif d’éliminer les déchets via l’optimisation des processus de production et de distribution. Il vise aussi à accroitre les volumes de donations aux banques alimentaires et aux canaux de ventes alternatifs à vocation sociale, d’améliorer la gamme de produits ainsi que les processus de planification. En 2016, le Métier Produits Laitiers Frais a mené la campagne Zero • sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes en organisant Fin de vie des emballages : transformer les déchets Dans sa nouvelle Politique Emballage, Danone promeut l’écono- mie circulaire des emballages en s’approvisionnant en matériaux durables et en créant une seconde vie pour tous les plastiques. Danone cherche à développer la collecte et le recyclage de ses emballages et a pour objectif de : • atteindre l’objectif zéro enfouissement pour les déchets indus- à trier et à recycler ; • innover pour faciliter la vie des consommateurs et les engager 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI en eau en fonction des contraintes locales La consommation d’eau de Danone a baissé de 0,5 % en 2016 par • poursuivre le soutien aux efforts d’augmentation des taux de collecte et de valorisation de la filière de recyclage dans les pays où la collecte est déjà organisée à travers les éco-organismes ; • lorsque la collecte des déchets n’est pas organisée, contribuer à la collecte des matériaux utilisés dans les emballages des produits de Danone et expérimenter de nouveaux systèmes de collecte : quatre projets sont en cours à l’initiative du Fonds Danone pour l’Écosystème (voir paragraphe 5.3 Fonds sponsorisés par Danone) ; Eau prélevée sur le milieu environnant et protection Sur les 70 975 milliers de m3 d’eau prélevée en 2016, Danone utilise : • 29 188 milliers de m3 d’eau pour la composition de ses produits finis, principalement sur ses sites d’embouteillage (contre 27 519 milliers de m3 en 2015) ; • 41 602 milliers de m3 d’eau pour le processus industriel (contre 43 811 milliers de m3 en 2015). Consommation d’eau des sites de production Eau de forage prélevée sur le milieu environnant (a) Eau de ville prélevée sur le milieu environnant (a) Eau de rivière prélevée sur le milieu environnant (a) Total d’eau prélevée sur le milieu environnant (a) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). Par ailleurs, Danone a établi en 2004 une charte interne dénommée Politique de Protection des Eaux Souterraines. Cette politique a pour objectif d’assurer la pérennité des ressources et de protéger et valoriser les patrimoines naturels des sites. Les filiales de Danone appliquent cette politique en développant les actions suivantes : • considérer l’hydrogéologie de la ressource et l’environnement naturel et humain du site ; • développer des liens durables avec les acteurs locaux et contri- • mener des actions de protection pour chaque ressource en eau en fonction des conditions locales ; • ne pas prélever plus que ce que la ressource peut naturellement • mettre en place les moyens nécessaires sous la responsabilité Consommation d’eau liée au processus industriel des sites Consommation d’eau liée au processus industriel (a) Intensité de la consommation d’eau liée au processus industriel (a) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). (b) Hors flux de refroidissement à passage unique. Dans cette optique, Danone Brésil (Produits Laitiers Frais) a développé en partenariat avec Nenuca Institute for Sustainable Development (INSEA) et sous l’égide du Fonds Danone pour l’Écosystème le projet Novo Ciclo visant à soutenir la gestion des déchets et améliorer les conditions de vie et de travail des ramasseurs de déchets au Brésil. Les quantités d’eau utilisées pour la composition des produits finis Les quantités d’eau liées au processus industriel diminuent de 5,0 %. À périmètre comparable la consommation totale d’eau de Danone a baissé de 0,3 % en 2016 par rapport à 2015. • contrôler et évaluer périodiquement le niveau d’atteinte des Ces principes d’application sont l’objet d’un diagnostic systéma- tique de chaque source, ainsi que de plans d’actions spécifiques. L’évaluation des sites est réalisée via SPRING (Sustainable Protection and Resources managING), outil interne de gestion des ressources en eau couvrant la gestion physique, réglementaire et communau- taire des aquifères (formations géologiques contenant les nappes souterraines) et de leur bassin versant. La méthode SPRING a été expertisée en 2013 et 2014 par la convention de Ramsar (Convention internationale de protection des zones humides, Nations Unies), l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) à Consommation d’eau liée au processus industriel L’eau liée au processus industriel n’entre pas dans la composition des produits, il s’agit par exemple des eaux de lavage. En 2016 Danone a exclu des indicateurs de mesure les eaux de refroidissement à 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Mesure de l’empreinte eau en prenant en considération En 2016, Danone a poursuivi ses recherches spécifiques en matière d’empreinte eau notamment au sein du groupement international de recherche WULCA (Water Use in Life Cycle Assessment). La méthodologie d’évaluation de l’empreinte sur la rareté de l’eau (Water Scarcity Footprint) prend en compte : • l’inventaire des consommations à chaque stade d’élaboration du de transport, d’utilisation par le consommateur et de sa fin de vie ; • les facteurs de stress hydrique locaux (le stress hydrique se définit comme le potentiel de priver un autre utilisateur, humain ou écosystème en consommant l’eau de la zone considérée). À périmètre comparable et méthode constante, le ratio d’intensité est passé de 1,21 à 1,20, soit une amélioration de 1,3 %, essentiel- lement liée aux efforts de productivité du Métier Eaux. Au sein du Métier Produits Laitiers Frais, les bonnes pratiques, notamment l’utilisation de l’eau dans les circuits de nettoyage, sont consolidées dans l’outil NEPTUNE et déployées dans les sites Au sein du Métier Eaux, l’outil WaterWatcher permet de suivre l’utilisation de l’eau dans les sites d’embouteillages et d’identifier les points d’amélioration. Cet outil a été déployé sur l’ensemble Les sites mesurent les quantités d’eau consommées pour chaque usage (production, nettoyage, etc.) afin d’identifier les postes générant des pertes et de définir les plans d’actions adéquats de réduction de ces pertes. Les sites ont des objectifs annuels de réduction de leurs pertes en eau. Leur performance et leur classement sont publiés trimestriellement au sein du Métier. Par exemple, Danone Bonafont Mexico HOD (Eaux, Mexique) s’est associé à CEMEX, une entreprise de matériaux de construction, pour développer le projet Concrete Water ayant pour objectif de donner une seconde vie aux eaux usées en les transférant vers Le graphique ci-après représente l’évolution de l’intensité de la consommation d’eau liée au processus industriel de Danone de- puis 2000, sur les périmètres de reporting de chacune des années Intensité de la consommation d’eau liée au processus industriel Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation Des informations concernant la gestion des risques, notamment en ce qui concerne les risques liés à la saisonnalité et à la disponibilité des matières premières sont explicitées au paragraphe 2.7 Facteurs de risques. (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). La production des sites de Danone s’élève à un équivalent de 35 millions de tonnes en 2016. Elle a augmenté de 4,4 % en 2016 par rapport à 2015. Cette variation est due d’une part aux changements de périmètre avec l’intégration de la société Sirma (Eaux, Turquie) du Métier Eaux (voir Note méthodologique) pour 4,1 % et d’autre part à une légère hausse de 0,3 % des volumes de production à 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Les principales matières consommées dans les produits de Danone • le lait liquide et le lait en poudre ; • les matériaux d’emballage (plastique, carton, etc.) ; La quantité de matières premières consommées par tonne de produits finis constitue l’un des principaux critères de performance indus- trielle, les matières premières représentant une part importante de la structure de coût des produits Danone. Ainsi, de nombreuses mesures sont prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation : • lait liquide, sucre, fruits : dans le Métier Produits Laitiers Frais, les pertes de matières premières sont suivies quotidiennement sur les sites industriels, et les résultats sont consolidés tous les mois au niveau des filiales et du Métier pour permettre la comparaison aux objectifs mensuels de minimisation des pertes Consommation d’énergie des sites de production définis lors du processus de rolling forecast. Les principales actions pour réduire ces pertes sont l’optimisation des stocks de matières premières, et l’optimisation de l’ordonnancement de production ou le calibrage des lignes pour réduire les pertes matières sur ligne à l’amorçage et en fin de production ; • matériaux d’emballage : le développement des emballages de Danone respecte les principes d’écoconception qui ont été définis dans la nouvelle Politique Emballage publiée en 2016. L’intensité de la consommation d’énergie de Danone a baissé de 4,9 % en 2016 par rapport à 2015. Cette baisse est essentiellement liée à l’intégration de la société Sirma (Eaux, Turquie), dont le ratio est inférieur à la moyenne de Danone. À périmètre comparable, l’intensité de la consommation d’énergie est en légère hausse de 0,5 % entre 2015 et 2016. (en MWh sauf intensité en KWH/tonne de produit) (a) Périmètre Environnement Sites de Production (voir Note méthodologique). Le graphique ci-après représente l’évolution de l’intensité de la consommation en énergie dans les sites de production depuis 2000, sur les périmètres de reporting de chacune des années concernées. Intensité de la consommation d’énergie totale dans les usines Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique Une meilleure gestion de l’énergie a pu être atteinte par Danone en actionnant deux leviers principaux : • optimisation de la production d’énergie sur les sites. Par exemple, dans le Métier Produits Laitiers Frais, trois sites ont opté pour des installations de cogénération afin de produire de l’électricité et de la chaleur à partir d’une seule source d’énergie, amélio- rant ainsi le rendement énergétique de l’usine. La cogénération permet de récupérer jusqu’à 90 % de l’énergie contre 40 à 55 % • optimisation de l’utilisation des énergies. Par exemple, dans le Métier Produits Laitiers Frais, en 2016 le projet géothermie d’eau de l’usine Tchekov (Produits Laitiers Frais, Russie) vise à utiliser les transferts de chaleur de l’eau souterraine pour le refroidis- sement afin d’économiser de l’énergie thermique et électrique. Le partage des meilleures pratiques et l’émulation entre les usines de Danone ont permis en 2016 de renforcer cette dynamique : • au sein du Métier Eaux, l’outil WattWatcher, déployé sur l’en- semble des sites permet de fixer des objectifs de performance • au sein du Métier Produits Laitiers Frais, le programme Ideal Factory a pour but l’amélioration de la performance des usines en incluant les dimensions économiques et environnementales. Ce programme consiste à construire une référence de consom- mation optimale d’énergie et d’eau, et un outil de partage de bonnes pratiques ; ceci permettra à chaque usine de construire sa feuille de route pour atteindre ses objectifs. En 2016, un nouveau programme de prospection de nouvelles technologies a été introduit dans une démarche d’amélioration continue de • au sein du Métier Nutrition Infantile, par l’animation mensuelle 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Danone expérimente localement des projets de production et d’uti- lisation d’énergies renouvelables. Ainsi, par exemple : • depuis 2012, en Irlande, le site du Métier Nutrition Infantile de Wexford utilise une chaudière à bois qui a remplacé les fossiles lourds permettant ainsi de réduire la facture d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre du site. L’énergie produite représente 50 % de l’énergie thermique utilisée sur le site ; • en Russie dans l’usine du Métier Produits Laitiers Frais de Tchekov, un digesteur de méthanisation a été mis en route en juin 2013, pour valoriser les boues de la station d’épuration et produire des biogaz. L’énergie produite représente 8 % de l’énergie thermique utilisée sur le site ; Rejets de gaz à effet de serre Danone suit deux méthodes de mesure des émissions de gaz à • une approche dite “produit” basée sur l’analyse de cycle de vie des produits et des emballages, prenant en compte les émissions de chaque étape : achats de matières premières (y compris amont agricole et lait), emballages, production, transport et distribu- tion, stockage, utilisation des produits et fin de vie des produits. Cette méthode permet d’identifier les leviers de réduction les • une approche dite mesure “par organisation”, qui fait le bilan des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités industrielles et donc un périmètre plus restreint que l’approche “produit”, conformément aux exigences réglementaires de l’article 75 de la loi dite Grenelle II, qui catégorise les émissions directes dites du scope 1 et indirectes dites du scope 2 (voir paragraphe Rejets de gaz à effet de serre par organisation ci-après). Rejets de gaz à effet de serre par analyse du cycle Danone a développé et déployé dans la plupart de ses filiales (Périmètre Gaz à Effet de Serre, voir Note méthodologique) un outil de mesure de l’empreinte carbone fondé sur l’analyse du cycle de • en Indonésie, le site de Subang du Métier Eaux qui produit 1,2 milliard de litres d’eau par an utilise 100 % de bio fuel acheté Sur l’ensemble des Métiers, l’énergie thermique d’origine renou- velable produite et utilisée sur site représente 4 % de l’énergie Achat d’électricité issue spécifiquement de sources 100 % Chaque filiale a la responsabilité de son choix de mix énergétique. En 2016, dix-sept sites industriels ont acheté de l’électricité pro- venant de sources 100 % renouvelables (énergie éolienne, énergie hydraulique, etc.). Au total, cela représente 7 % des achats d’élec- Ainsi, 100 % de l’électricité des usines espagnoles des Métiers Produits Laitiers Frais et Eaux provient de sources 100 % renouvelables. vie des produits. Cet outil a été intégré dans les systèmes d’infor- mation de Danone grâce à une solution co-développée avec l’éditeur L’objectif est de permettre aux filiales disposant de ce module de suivre leurs émissions de carbone sur leur périmètre d’action di- recte mais aussi sur les émissions de leurs fournisseurs et de leurs clients. À fin 2016, 26 filiales représentant 36 % du chiffre d’affaires consolidé de Danone mesurent leur empreinte carbone avec cet outil. Sur le périmètre de responsabilité directe Danone s’était fixé dès 2008 l’objectif de réduire son intensité carbone de 30 % à horizon 2012, objectif qui a été dépassé, là où la responsabilité directe est engagée (emballages, production, transport, distribution, stockage et fin de vie des produits). Chaque sous-partie de la chaîne d’activité fait l’objet d’une stratégie et de En 2013, Danone a réaffirmé son engagement en se fixant comme objectif une réduction de 50 % de son intensité carbone (sur la même année de base et sur le même périmètre) à l’horizon 2020. Cet objectif a été atteint fin 2016, avec une réduction en intensité de 50,1 % (à périmètre d’activité constant) sur son périmètre de 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Les actions les plus contributives à la réduction des émissions sont la réduction de consommation d’énergie dans les usines, la réduction des emballages et l’optimisation des routes logistiques À ce titre, pour réduire les émissions directes liées au transport, le Métier Eaux d’evian et Volvic a mis en place dès 2010 le transfert modal de la route au rail permettant de réduire considérablement le nombre de camions sur la route et donc les émissions de CO2. Dans une deuxième étape, une stratégie d’évitement de trafic via la différenciation retardée au niveau des plateformes allemandes a été développée pour éviter les retours de caisses vides en France. Sur la totalité du cycle de vie Les émissions totales de Danone en 2016 (y compris l’amont agricole) sont estimées à 23 millions de tonnes équivalent CO2 (sur 94 % des En grammes équivalent CO2 par kg/produit, les émissions de • périmètre responsabilité directe de Danone : 199,5 grammes équivalents CO2 par kilo de produit (activités industrielles, em- ballage, logistique, fin de vie des produits et des emballages) ; • périmètre total : 655,8 grammes équivalents CO2 par kilo de produit (Périmètre Gaz à Effet de Serre, voir Note Méthodologique) qui se décomposent par étapes du cycle de vie des produits de Depuis 2011, Danone s’est associé à dix autres grandes entreprises autour du fonds Livelihoods dont la mission est d’investir dans des projets à fort impact environnemental et social et notamment de restauration d’écosystèmes naturels. Ces projets contribuent à lutter contre le changement climatique en séquestrant d’impor- tants volumes de carbone (voir paragraphe 5.3 Fonds sponsorisés La marque evian travaille activement à la réduction de son empreinte carbone dans une démarche de progrès continu. À partir de 2013, et après concertation avec ses parties prenantes, Danone a décidé de compenser les émissions de la marque grâce aux crédits car- bone distribués par le fonds Livelihoods au fur et à mesure de leur distribution. Avec la montée en puissance de ces projets, Danone a pour objectif d’atteindre la compensation totale à partir de 2020 des émissions de la marque evian. Rejets de gaz à effet de serre par organisation Les émissions atmosphériques de gaz à effet de serre par organi- sation (scopes 1 et 2, voir description ci-après) pour l’année 2016 sont calculées selon la méthodologie décrite dans le Green House Gas Protocol (GHG Protocol)-Corporate (voir Note méthodologique). L’approche choisie par Danone consiste à intégrer, dans la mesure de son empreinte carbone, toutes les sources d’émissions de ses • les émissions directes (scope 1) sont les émissions liées à la consommation de combustibles sur site (gaz, fioul, etc.) et aux Répartition sur le cycle de vie Ratio émissions totales en kg équiva- lent de CO2 par tonne de produits • les émissions indirectes (scope 2) sont les émissions liées à la génération de l’électricité, la vapeur, la chaleur ou le froid Gestion de la fin de vie En janvier 2016, le GHG Protocol a publié un guide sur la méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre du scope 2 qui introduit un “double bilan” : • un bilan basé sur la localisation : c’est-à-dire basé sur les émissions de gaz à effet de serre causées par la production d’électricité dans la zone géographique où elle est consommée ; • un bilan basé sur le marché : c’est-à-dire sur les entreprises évoluant dans des marchés libéralisés comme celui de l’Union Européenne, qui doivent utiliser les émissions carbone, liées à Le ratio des émissions totales en Kg équivalent CO2, par tonne de production (ratio basé sur la méthode “marché”), a baissé de 9 % entre 2015 et 2016. À périmètre comparable, ce ratio a baissé de 4,8 % grâce à l’effet de l’achat d’électricité de sources renouvelables Danone travaille à l’estimation des conséquences du changement climatique qui complète la politique globale d’identification et de gestion des risques décrite au paragraphe 2.7 Facteurs de risques. Ainsi, Danone a par exemple identifié des risques à moyen terme, • approvisionnement en matières premières (lait, fruits, etc.) dans certaines parties du monde lié aux éventuelles sécheresses et 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI • production de froid dans les sites du Métier Produits Laitiers Frais en cas de hausse significative des températures ; • événements climatiques exceptionnels qui pourraient toucher certains sites industriels situés à proximité des côtes. Par ailleurs, Danone a identifié l’élevage du bétail comme un sec- teur clé dans sa chaîne d’approvisionnement en ce qui concerne le changement climatique (responsable d’environ 14,5 % des émissions totales de GES à travers le monde). Ainsi, en collaboration avec la Global Research Alliance et la plateforme de la Sustainable Agriculture Initiative (SAI), Danone a participé à un travail de réflexion visant à faire le point au niveau scientifique sur les méthodes de réduction des émissions de gaz à effet de serre des élevages laitiers, pour Mesures prises pour préserver ou développer L’impact de l’activité de Danone sur la biodiversité est principalement lié à l’amont agricole (érosion des sols, contamination des sols et de l’eau, destruction des habitats et des écosystèmes, contamination des espèces naturelles lié à l’utilisation des OGM). En 2014, Danone a publié son livre blanc sur l’agriculture durable. Ce document liste les principes clés qui doivent guider les appro- L’amélioration des exigences du bien-être animal en fait partie. Dans la composition de ses produits, Danone utilise des produits d’origine animale frais ou transformés dont le lait, les ingrédients laitiers, les œufs, les viandes et les poissons. En 2016, Danone s’est engagé à l’horizon 2020 à garantir que 100 % des produits d’origines animales répondent à des principes d’agriculture durable et à des conditions plus exigeantes en matière de bien-être animal. De plus, Dannon Company (Produits Laitiers Frais, États-Unis) a publié le Dannon Pledge qui illustre l’ambition et les engagements • pour une agriculture durable : offrir des produits issus d’une agriculture plus durable en travaillant avec les éleveurs et les agriculteurs afin de mettre en œuvre des pratiques agricoles plus durables visant notamment à une meilleure santé du sol, une meilleure gestion de l’eau, une biodiversité accrue et une • privilégier la naturalité : utiliser pour ses marques phares, des ingrédients plus naturels, sans produits synthétiques et sans OGM et du lait provenant de vaches nourries sans OGM ; • être transparent : assurer une totale transparence et fournir le choix à ses consommateurs en déclarant sur l’étiquette la présence d’ingrédients OGM dans ses produits. Outils et initiatives sur la chaine d’approvisionnement Dans le domaine de l’agriculture et de la collecte du lait, le Métier Produits Laitiers Frais a mis en place, depuis 1997, avec l’ensemble de ses agriculteurs partenaires, la démarche FaRMs, qui permet d’évaluer la performance des éleveurs sur des critères économiques, sociaux et environnementaux, dont certains relatifs à la protection de la biodiversité (voir paragraphe Relations avec les producteurs de lait ci-après). Danone a mis en place à compter de 2013 un outil d’évaluation 360° de la durabilité d’une exploitation agricole, déve- loppé par l’Université de Berne. Cet outil a permis d’enrichir l’outil Danone FaRMs qui reste l’outil de référence Danone pour toutes Le Métier Nutrition Infantile a développé un programme visant des pratiques d’approvisionnement responsable en matière première fruits et légumes et les produits d’origine animale. Les fournisseurs des fruits et légumes sont évalués selon une grille de critères environnementaux. Une fois l’évaluation réalisée, un plan d’action est défini avec l’agriculteur et mis en place pour réduire l’impact de son activité sur le sol, l’eau, l’air et la biodiversité. L’efficacité du programme repose sur l’amélioration continue. Préservation ou développement de la biodiversité à proximité Les sites Danone se situent dans des écosystèmes et des climats très divers. Plusieurs bénéficient d’un environnement exceptionnel et d’une protection particulière, c’est notamment le cas des sites du Métier Eaux dont les impluviums font l’objet d’une grande attention : • depuis 2009, l’impluvium de la source Évian est inscrit sur la liste des zones humides de la convention de Ramsar, dont l’objet est notamment d’assurer la pérennité de ces zones naturelles, essentielles au maintien de la biodiversité ; • en Argentine, dans les pré-Andes, pour préserver sa source d’eau minérale naturelle, la marque Villavicencio a mis en réserve naturelle les 72 000 hectares de sa propriété riche en biodiver- sité. Forte de cette expérience, elle poursuit son partenariat innovant avec l’ONG Banco de Bosques avec l’opération Deja tu Huella (Laisse ton empreinte), qui propose aux consommateurs de participer à la création d’une nouvelle réserve naturelle : pour chaque bouteille achetée, Villavicencio s’engage à protéger 1 m² de biotope nature. À cela s’ajoutent des actions de sensibilisation du public aux dangers de la déforestation et à l’importance de la biodiversité dans l’écosystème local. Les résultats de cette opération sont probants : près de 4 800 hectares protégés, une participation active du public autour du projet et un accroissement de la préférence consommateur pour la marque Villavicencio ; • en France, la filiale SAEME et ses partenaires locaux ont lancé le projet Terragr’Eau Méthanisation pour préserver de manière durable la zone d’infiltration à l’origine de l’eau d’Évian. Un mé- thaniseur a été construit pour transformer le fumier en biogaz destiné à alimenter la ville d’Évian et en compost pour fertiliser les terres agricoles locales. Dans ce cadre, une coopérative d’agriculteurs s’est formée pour encourager les pratiques agri- coles durables dans la région tout en favorisant la pérennité du • en Indonésie, Danone Aqua (Eaux) investit dans la recherche en matière de nappes souterraines et d’aquifères afin d’optimiser la gestion et la protection des aquifères alimentant ses usines. Avec ce programme, Danone vise également à faire progresser l’éducation supérieure en hydrogéologie et à former les futurs Danone a fait réaliser une étude visant à estimer de manière globale l’utilisation des sols liée à ses activités directes et indirectes. Cette étude fait ressortir que les activités indirectes (amont agricole) utilisent plus de 98 % de la surface estimée (3 millions d’hectares). L’enjeu des sols est ensuite inclus dans la démarche de l’agriculture durable où Danone s’est engagée dans son livre blanc à promouvoir des pratiques agricoles permettant de : • préserver et améliorer la structure physique et biologique du sol ; • maintenir la capacité naturelle du sol à réguler les ressources • limiter l’utilisation d’engrais minéraux, de pesticides et d’autres 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Conscient de l’importance de la préservation des forêts (notamment les forêts tropicales indonésiennes, du bassin du Congo et amazo- niennes), Danone s’engage dans une stratégie d’élimination des impacts de la déforestation sur sa chaîne d’approvisionnement et dans un programme de reboisement à horizon 2020 (dont le programme de restauration des écosystèmes naturels du fonds Livelihoods). Pour ce faire, Danone a mis en place depuis 2012 une Politique Empreinte Forêt qui vise à : • évaluer les risques de déforestation liés aux matières premières utilisées directement ou indirectement par les activités de Danone ; • proposer des politiques spécifiques ; • mettre en place des actions hiérarchisées selon les risques et les impacts associés. Six grandes matières ont été priorisées : emballages papier/carton, huile de palme, soja pour alimenta- tion animale, bois énergie, canne à sucre et matières premières Cette politique a été déclinée au niveau de trois catégories de ma- Politique spécifique à l’huile de palme En novembre 2015, Danone a mis en place une politique huile de palme et s’engage à ce que toute l’huile de palme utilisée : • soit traçable depuis la plantation de production ; • provienne de plantations dont l’expansion ne menace ni les forêts évaluées en High Conservation Value (HCV), ni celles évaluées en High Carbon Stock (HCS) ; • provienne de plantations dont l’expansion ne menace pas les zones tourbeuses tropicales, quelle qu’en soit la profondeur ; • provienne de plantations qui respectent les droits des populations indigènes et des communautés locales, à accorder ou refuser leur consentement libre et préalable à opérer sur des terres dont ils détiennent des droits légaux, communaux ou coutumiers ; • provienne de plantations où les droits de tous les travailleurs Depuis 2014, Danone achète 100 % de ses besoins en huile de palme auprès de sources CSPO (Certified Sustainable Palm Oil). Par ailleurs, Danone a la conviction que le chemin vers une huile de palme responsable nécessite des approches innovantes pour que La démarche sociétale de Danone se caractérise par la recherche systématique d’une création de valeur pour l’actionnaire et pour chacune des parties prenantes. Ainsi, Danone veille à ce que son action permette de développer des bénéfices sociétaux. Impact territorial, économique et social de l’activité de Danone Danone a décidé d’intégrer à son activité à la fois les enjeux écono- miques (salaires versés, achats et sous-traitance, impôts locaux, etc.) et les enjeux sociétaux (emploi, apport de savoir-faire, formation, appui aux initiatives locales, contribution à l’éducation dans des domaines d’expertise, opérations de partenariat en matière environnementale). La capacité de l’Entreprise à développer des relations constructives avec son territoire ou son environnement local joue un rôle important des solutions positives soient créées par les différentes parties prenantes. Danone envisage, à plus long terme, de remplacer au cas par cas l’huile de palme par des ressources alternatives. Danone s’est engagée avec les principaux acteurs concernés, des fermiers aux producteurs d’alimentation animale et aux principales entreprises de négoce de soja, à contribuer pour construire une Danone décline son ambition en cinq axes : • viser une totale transparence à travers l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, de l’animal au terrain ; • encourager des cultures locales riches en protéines, alternatives aux importations de soja, chaque fois que cela est possible, contri- buant ainsi à rendre les fermiers autonomes pour la production • promouvoir les approvisionnements de pays exempts de risques de déforestation (Inde, États-Unis, etc.) ; • si le soja provient d’un pays à haut risque de déforestation d’Amé- rique du Sud, assurer la traçabilité depuis des zones sans risques ; • contribuer à conduire le changement à une échelle globale à travers le Consumer Goods Forum, la Sustainable Agriculture Initiative et à prendre toute autre initiative permettant à Danone Co-construite avec plusieurs ONG référentes (notamment Rainforest Alliance), la politique de Danone spécifique aux emballages papier/ • réduire activement le poids des emballages papier de chaque • donner la priorité à l’utilisation des fibres recyclées ; • lorsque ceci est possible, privilégier les fibres vierges certifiées FSC. Danone rend publiques ses politiques en les mettant à disposition L’ensemble de ces politiques (huile de palme, soja et emballages papier/carton) a été évalué par le Global Canopy Program et Danone a obtenu pour la troisième année consécutive la note maximale de Ce classement est disponible sur le site internet www.forest500.org. Dans le cadre de cette démarche, des structures dédiées ont été créées : la SICAV et le FPS danone.communities, le Fonds Danone pour l’Écosystème, le Fonds Livelihoods et le Fonds Livelihoods pour l’Agriculture Familiale. Ces structures sont décrites au paragraphe L’engagement de Danone pour les communautés locales s’inscrit dans la ligne de son double projet économique et social à savoir : • connaître les acteurs locaux et développer des liens durables • participer au développement économique et social de son bassin • développer des produits accessibles au plus grand nombre ; • participer au maintien de l’activité et de l’emploi en réindustria- lisant les sites de Danone qui font l’objet d’une restructuration. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de Danone Plus qu’avec de simples partenariats, l’action de Danone s’ancre également dans un processus de co-création, c’est-à-dire une nouvelle forme de collaboration entre plusieurs partenaires : la Société et/ou ses filiales et une institution, des représentants de la société civile et/ou une organisation de développement locale. La plupart sont présentés au chapitre 5.3 Fonds Sponsorisés par Danone fonctionnant de manière principalement décentralisée, ce sont les filiales qui portent et développent les projets de partenariat. Prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et sous-traitants de leur Danone travaillant avec des milliers de fournisseurs dans le monde, une part importante de son impact environnemental et social est imputable à ces entreprises. La démarche RESPECT (décrite au paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale) correspond au programme d’achat responsable de Danone, hors producteurs de lait cru qui ont un programme spécifique (voir paragraphe Relations avec les Engagements de Danone : Principes fondamentaux En 2001, Danone a formalisé et s’est engagé à respecter sept Principes Sociaux Fondamentaux basés sur des normes définies par l’Organisation Internationale du Travail et en ligne avec les Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et • abolition du travail des enfants ; • abolition du travail forcé ; • liberté d’association et le droit de négociation collective ; • santé et la sécurité au travail ; Dans le cadre du programme RESPECT, Danone s’engage à veiller à ce que les contrats fournisseurs intègrent ces Principes Sociaux Fondamentaux. Depuis 2009, la démarche RESPECT a été étendue • utilisation des produits chimiques ; • changements climatiques et émissions de gaz à effet de serre ; Outre les actions de partenariat citées préalablement, Danone mène également des actions auprès des établissements d’enseignement. Par exemple, en France, Danone soutient la chaire Social Business/ Entreprise et Pauvreté au sein d’HEC Paris. Cette chaire a pour mission de contribuer à développer une économie plus inclusive, créatrice de valeur économique et sociétale. En Espagne, Danone travaille avec des experts de l’ESADE (École Supérieure d'Administration et de Direction d'Entreprises de Barcelone) et d’autres experts en entrepreneuriat et entrepreneuriat féminin (Ashoka, TedxBarcelonaWomen, etc.) pour lancer la plate- forme Eres Impulso. Cette dernière vise à promouvoir, soutenir et encourager l’entrepreneuriat féminin en soutenant les femmes dont le projet présente un impact social sur leur communauté, en leur proposant une formation, des outils, un mentorat et le soutien Dans le même temps, des Principes d’Éthique des Affaires ont été intégrés pour prendre en compte l’équité et la légalité des transactions. En 2016, Danone a publié un nouveau Code de conduite destiné aux partenaires commerciaux et approuvé par le Corporate Compliance and Ethics Board. Ce Code traite notamment des Droits de l’Homme, de la santé et de la sécurité au travail, de l’environnement, de la lutte contre la corruption, du blanchiment d’argent et des audits. Il inclut également Danone Ethics Line (www.danoneethicsline.com), un outil pouvant être utilisé de manière anonyme par les partenaires commerciaux pour signaler des préoccupations d’ordre éthique. Procédures et outils de la démarche RESPECT Les fondamentaux du programme RESPECT comprennent les • contractualisation de la performance Responsabilité Sociale (RSE) des fournisseurs par la signature des Principes fondamentaux • évaluation du risque RSE des fournisseurs sur la base d’auto-dé- clarations de leurs performances RSE. Le programme RESPECT intègre des informations sectorielles et régionales sur les risques sociaux et environnementaux à travers Sedex (Supplier Ethical Data Exchange), une plateforme en ligne dédiée à l’échange et la mise en commun d’informations. Sedex est utilisée par de nom- breuses entreprises du secteur de l’agroalimentaire et permet aux fournisseurs d’entrer des informations sur les pratiques de gestion éthique de leurs sites de production, leurs politiques de développement durable et de responsabilité sociétale, tout en partageant ces informations avec plusieurs clients à la fois ; • vérification externe de fournisseurs identifiés comme étant à risque par un organisme tiers certifié, au moyen d’audits de type SMETA (Sedex Members Ethical Trade Audit) ; • plans d’actions correctives en cas de non-conformité identifiée au cours de l’audit, et suivi par les équipes d’achat de Danone. En 2016, 108 audits de type SMETA ont été réalisés parmi les fournisseurs identifiés, et les plans d’amélioration mis en œuvre ont fait l’objet d’un suivi. Danone a également accès à plus de 2 000 audits de fournisseurs sur la plateforme Sedex et à plus de 15 000 audits grâce aux principes de Mutual Recognition du groupement d’entreprises sur les achats responsables AIM 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI La conformité au programme RESPECT est gérée par l’équipe Nature & Cycles Sustainability au sein de la Direction des achats et reportée au comité de direction de cette instance, qui en lien direct Les fournisseurs concernés couvrent l’ensemble des catégories d’achats de Danone (hors lait cru) : matières premières (prépa- rations de fruits, poudres de lait, etc.), emballages (plastiques, cartons, etc.), machines de production, prestations de transport et diverses prestations de services (produits promotionnels, services Les sous-traitants, c’est-à-dire les fournisseurs fabriquant des produits finis pour le compte de Danone, prennent part à la démar- che RESPECT décrite ci-avant, bien que Danone ait peu recours à la sous-traitance puisque la grande majorité des produits finis sont En veillant à ce que ses fournisseurs respectent leurs engagements RSE, Danone s’assure de la pérennité de ses partenaires et de son propre développement. Par ailleurs, RESPECT contribue à faire évo- luer la nature des relations commerciales, en termes d’exhaustivité et de transparence des informations à formaliser et à partager. Initiatives visant à assurer le respect des Droits de l’Homme dans la chaîne d’approvisionnement Danone a inclus dans ses Principes Sociaux Fondamentaux les sept principaux risques pesant sur les Droits de l’Homme et définis par l’Organisation Internationale du Travail (voir ci-avant). La clause de développement durable prévue dans les contrats fournisseurs exige de ces derniers qu’ils respectent les libertés et les droits fondamentaux des travailleurs : • travail des enfants : aucun enfant de moins de 15 ans n’est em- ployé par la société et si la loi locale fixe une limite d’âge plus • travail forcé : la société n’a pas recours au travail forcé ou obli- gatoire, à savoir tout travail ou service réalisé sous la menace ou non consenti par l’intéressé(e) ; • non-discrimination : la société refuse de se livrer à toute pratique • liberté d’association et droit de négociation collective : la société reconnaît et respecte la liberté d’association des collaborateurs, leur droit de choisir librement leurs représentants ainsi que leur droit de négociation collective, et veille à ce que les représentants des salariés ne subissent aucune discrimination ; • santé et sécurité au travail : la société s’assure que le lieu de travail et son environnement ne mettent pas en danger l’intégrité physique ou la santé des collaborateurs. Des programmes sont en place afin de prendre des mesures visant à réduire les sources d’accident et à améliorer les conditions de travail. À minima, des installations sanitaires et médicales appropriées ainsi que de l’eau potable sont mises à disposition ; • temps de travail : la société veille au respect des restrictions légales applicables au niveau national en matière de temps de travail, notamment en ce qui concerne les heures supplémentaires ; • rémunération : la société s’assure qu’aucun salaire versé n’est inférieur au minimum légal applicable, que tous les collaborateurs reçoivent un bulletin de salaire et perçoivent un salaire décent par rapport aux pratiques salariales habituelles du pays, et que la rémunération des heures supplémentaires est systématique- ment supérieure à celle des heures normales. En respectant les principes susmentionnés, les fournisseurs de Danone s’assurent que ces principes sont déjà en place dans leur propre organisation et s’engagent à en garantir le respect par leurs salariés mais aussi par leurs agents, fournisseurs et sous-traitants. Danone est pleinement conscient du fait qu’en dépit de sa volonté d’agir de manière éthique, les violations des Droits de l’Homme sont fréquentes dans les chaînes d’approvisionnement complexes. La Société est déterminée à identifier les axes de progrès et s’engage à prendre les mesures nécessaires pour s’améliorer. Par exemple, en 2016, Danone a lancé un programme d’audit mondial pour les sept principales catégories de fruits qu’elle achète, soit 75 % du volume total de fruits achetés, en cartographiant la chaîne d’appro- visionnement des fruits jusqu’aux exploitations agricoles dans huit zones géographiques. L’évaluation se base sur le questionnaire de la plate-forme de la Sustainable Agriculture Initiative (SAI) et permet d’élaborer un référentiel, d’analyser les axes d’améliorations et d’élaborer un plan d’actions qui sera mis en œuvre à partir de 2017. Danone collabore avec des parties prenantes expertes internatio- nales et locales, telles que des ONG ou d’autres organisations de Par exemple, depuis 2016, Danone fait partie d’une coalition collabora- tive dans le secteur des baies au Maroc, un secteur dont la production est en forte croissance depuis les trois dernières décennies, alors que les conditions de travail restent précaires, notamment en ce qui concerne les droits des femmes. En collaboration avec Oxfam et des fournisseurs directs, Danone a pour objectif d’améliorer les conditions qui prévalent dans ce secteur, notamment en abolissant le travail des enfants, le non-respect du salaire minimum et des heures de travail légales, les conditions de transport difficiles et le non-respect des normes de santé et de sécurité. Danone s’associe également à l’action collective visant à promouvoir des changements systémiques concernant le travail forcé. La société participe à l’initiative du Consumer Goods Forum visant à éradiquer le travail forcé des chaînes d’approvisionnement mondiales via trois Principes Prioritaires de l’Industrie approuvés en novembre 2016 : tout travailleur doit jouir d’une liberté de mouvement, aucun travailleur ne doit payer pour son emploi, et aucun travailleur ne doit être contraint ou forcé à travailler. Relations avec les producteurs de lait Organisation de la collecte de lait Danone s’approvisionne en lait auprès de plus de 140 000 producteurs dans une cinquantaine de pays différents à travers le monde. Plus de 80 % de ces producteurs sont des petits producteurs possédant moins de 10 vaches, situés notamment dans les pays émergents d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine. La collecte s’organise dans ce cas auprès de centres de collecte auprès desquels les petits pro- ducteurs livrent quotidiennement leur production. Dans beaucoup d’autres régions comme en Europe, Russie, ou Afrique du Sud, les exploitations sont de type familial comprenant quelques dizaines jusqu’à plusieurs centaines de vaches. Ces producteurs représentent 15 à 20 % des fournisseurs laitiers de Danone mais la majorité du volume. Ils sont généralement collectés directement par Danone et ce, souvent depuis plusieurs générations. Enfin dans certaines régions où la production laitière n’a pas la même tradition historique comme certaines régions du Moyen-Orient ou d’Amérique du Nord, l’approvisionnement en quantité et qualité est sécurisé par des exploitations de taille beaucoup plus importante pouvant atteindre plusieurs milliers de vaches. La collecte de lait de Danone reflète ainsi la grande diversité des systèmes de production mondiaux. En outre, Danone encourage une production laitière durable chez ses fournisseurs. Par exemple, Danone Algérie a co-créé avec son partenaire local Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (sous l’égide du Fonds Danone pour l’Écosystème) le projet H’Lib Dzair. Ce projet promeut le modèle agricole de la petite exploitation laitière durable en proposant aux producteurs une expertise technique ainsi que des audits individuels et des conseils leur permettant d’augmenter leur rentabilité et d’améliorer 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Sur le plan économique, Danone a développé ces dernières années aux États-Unis ou en Europe des contrats innovants avec les pro- ducteurs permettant de réduire la volatilité du prix du lait et d’offrir ainsi une meilleure visibilité et stabilité financière. Ces contrats dits CPM (Cost Performance Model) prennent en compte les coûts de production dans la définition du prix du lait et sont co-construits avec les éleveurs ou leurs organisations. Actions engagées pour prévenir la fraude Voir paragraphe 6.6 Contrôle interne et gestion des risques. concernant les sites Internet des filiales, 14 des 15 sites audités ont été conformes ; concernant les profils de marque dans les média sociaux, 2 profils sur 4 ont été conformes. Relations contractuelles dans une démarche de progrès Les relations de partenariat qui lient Danone avec ses producteurs de lait touchent aussi bien les aspects techniques de qualité du lait ou de performance économique de l’exploitation que les impacts environnementaux ou sociétaux. Des outils spécifiques à Danone comme l’outil FaRM’s (Farmers Relationship Management) per- mettent aux techniciens de Danone de passer régulièrement en revue avec chaque producteur de lait l’ensemble des critères et bonnes pratiques dans ces domaines et d’établir avec le producteur La santé des consommateurs est au cœur de l’histoire et de la mission de Danone d’“apporter la santé par l’alimentation au plus La stratégie de Danone en matière de nutrition s’inscrit dans les grandes orientations fixées par les autorités de santé dans les différents pays ; elle est formalisée dans les Danone Nutrition Commitments (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale). Offre unique de produits adaptés aux besoins des populations tout au long de la vie La plupart des produits de Danone peuvent être consommés quo- tidiennement : soit parce qu’ils font partie des catégories recom- mandées dans le cadre des pyramides alimentaires de nombreux pays (produits laitiers frais et eaux), soit parce qu’ils appartiennent à des catégories d’aliments encadrées par la réglementation (nutri- tion infantile), soit encore parce qu’il s’agit d’aliments de nutrition spécialisée destinée aux patients qui ne peuvent pas avoir une diète normale (nutrition médicale) (voir paragraphe 2.4 Description et Dans certains cas, la composition des produits est encadrée par des réglementations strictes, dans les autres cas elle est encadrée par des standards nutritionnels internes à Danone, fondés sur les recommandations des autorités de santé publique (Organisation Dans le cadre des Danone Nutrition Commitments, Danone s’est doté de valeurs-cibles sur des nutriments clés qui vont désormais guider les projets d’innovation et de reformulation. Un premier état des lieux du degré d’atteinte de ces cibles à fin 2016 sera publié dans le cadre du rapport intégré. Depuis 2002, Danone a mis en place une procédure interne pour s’assurer de la cohérence, la crédibilité et la validité scientifique des allégations santé et nutrition qui sont diffusées dans ses En matière de publicité, Danone s’est engagé à appliquer le Code ICC (International Chamber of Commerce Code for Responsible Food and Beverage Marketing Communication). Dans le cas plus spécifique des enfants, Danone s’est engagé à restreindre la publicité qui leur est destinée aux seuls produits qui sont adaptés à leurs besoins nutritionnels. Pour cela, Danone est membre de plusieurs pledges locaux ou régionaux (regroupements d’entreprises). Dans la plupart des pays concernés, le respect de l’engagement pris est attesté par un organisme extérieur. Par exemple, en 2016 le taux de conformité des publicités télévisées de Danone aux critères du pledge européen a été globalement de 99,1 % sur les 7 pays audités (France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, et Espagne) ; Concernant l’alimentation infantile, Danone s’est engagé à respecter le code établi par l’Organisation Mondiale de la Santé (International Code of Marketing of Breastmilk Substitutes). Cela se traduit par l’élaboration de documents internes qui traduisent le code en principes et le mettent en pratique dans l’activité opérationnelle. Un auditeur indépendant évalue de façon régulière le respect, par Danone, de cet engagement. En 2016, Danone a actualisé sa politique et son manuel de procédures internes, et a désormais pris l’engagement de réaliser trois audits par an. En 2016, les audits ont porté sur la Information détaillée sur le contenu nutritionnel des produits Les produits Danone comportent un étiquetage nutritionnel conforme à la réglementation. Les produits laitiers frais et les boissons de Danone (à l’exception des eaux embouteillées) font l’objet d’un éti- quetage plus détaillé montrant la contribution de chaque portion aux besoins quotidiens, une initiative de l’interprofession européenne traduite chez Danone dans un document interne actualisé en juin 2014 (Nutritional Information provided to consumers, Corporate Guidance – Information nutritionnelle à destination des consom- mateurs). Cette information nutritionnelle est également accessible via les services de relations consommateurs et/ou les sites internet des filiales en Europe et dans certains pays hors Europe. Promotion d’une alimentation équilibrée et d’une santé globale Un grand nombre de filiales de Danone mettent en place des pro- grammes d’information et d’éducation à destination des consomma- teurs et/ou des professionnels de santé. La plupart de ces initiatives sont développées en partenariat avec des institutions locales afin d’assurer leur pertinence dans le contexte de santé local. Danone met également en place des initiatives globales, qui sont ensuite déclinées localement. Chaque Métier développe des programmes sur les thématiques qui lui sont propres et la majorité des filiales Afin de mesurer les avancées et progrès accomplis en matière de nutrition/santé notamment en ce qui concerne la composition des produits et la communication responsable, Danone a mis en place depuis 2011 une série d’indicateurs de performance (Scorecard) dont les résultats sont rendus publics chaque année. Ces indica- teurs sont consolidés sur un périmètre de 15 pays couvrant les quatre Métiers de Danone (48 filiales consolidées au total en 2016 représentant environ 76 % du chiffre d’affaires net consolidé). Outre ces indicateurs de performance, l’application dans les filiales des bonnes pratiques liées à la commercialisation de produits bénéfiques à la santé des consommateurs est pilotée au sein de la démarche Danone Way (voir paragraphe 5.1 Démarche de Danone en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale). 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Mesures prises en faveur de la sécurité Face à un environnement de plus en plus complexe lié à l’émergence de nouveaux défis qu’amènent par exemple la mondialisation des matières premières agricoles, la dégradation de certains milieux naturels et le changement climatique, ou encore la fraude sur les matières premières à coût significatif et les enjeux géopolitiques sur la sécurité alimentaire (capacité des États à gérer suffisam- ment de nourriture de qualité pour nourrir ses concitoyens de manière saine et durable), Danone dispose d’une équipe dédiée à la sécurité des aliments, la Direction Food Safety, indépendante des équipes en charge des activités opérationnelles et rattachée Avec sa politique de sécurité des aliments, Danone s’engage à déve- lopper, fabriquer et livrer ses produits tous les jours, sans qu’aucun compromis ne puisse exister concernant la sécurité des aliments. Danone articule sa politique de sécurité des aliments autour de • anticipation des risques liés aux matières premières et aux produits finis, par une veille active sur les risques émergents, l’analyse de l’évolution des contextes réglementaires dans le monde et des découvertes scientifiques et techniques ; • prévention des risques, via la mise en place d’un système de gestion de la sécurité alimentaire incluant les meilleures tech- niques de prévention allant de l’évaluation des risques (confiée à la plateforme scientifique d’évaluation des risques alimentaires du centre de sécurité des aliments de Danone), aux moyens de mesure et de contrôle de la qualité et du respect des cahiers des charges des produits Danone en passant par les méthodes de mise sous contrôle de ces risques ; • gestion des risques, basée sur des procédures de gestion des incidents et accidents permettant d’identifier rapidement toute déviation à la norme et de prendre immédiatement les mesures correctives adéquates qui peuvent aller jusqu’au rappel des La politique et la gouvernance de Danone en matière de sécurité des aliments reposent sur un standard unique pour toutes ses activités. • les principes fondamentaux de Danone (Danone Operating Models), basés sur des critères de sécurité alimentaire qui définissent les actions à mener pour assurer la sécurité des produits, et la conformité aux spécifications de Danone à chaque étape de la chaîne de valeur, de la conception du produit à sa consommation, et ce, dans tous les pays et à tout moment. Chaque filiale doit utiliser ces critères comme base de son système de gestion de la qualité, et mesurer le niveau de conformité de chaque point de contrôle, en réalisant une auto-évaluation annuelle dans le • les normes de sécurité des aliments de Danone, incluant les directives sécurité des aliments, les documents de référence relatifs à la sécurité des aliments, la gestion intégrée et l’éva- luation des risques, ainsi que les modèles et listes de contrôle spécifiques à Danone. Pour chaque situation locale, la gouvernance de Danone impose de suivre la règle la plus exigeante entre la réglementation locale et la politique de Danone en matière de Les rôles et responsabilités des équipes Food Safety@Danone et des Directions Qualité des différents Métiers sont explicitement séparés : Établissement de la politique de Sécurité Alimentaire et gouvernance sous la responsabilité de l’équipe Food Safety Les équipes Food Safety rédigent les spécifications techniques pour assurer l’application des règles de sécurité des aliments pour tous les types de produits et de procédés utilisés par Danone. Ces instructions couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur de Danone et sont déclinées par activité, produit et technologie. Dans sa politique de Sécurité Alimentaire, les directives et do- cuments de référence, Danone intègre les meilleures pratiques externes. À ce titre, Danone a toujours été un membre actif de la Global Food Safety Initiative (GFSI), un des piliers du Consumer Goods Forum où siège le Directeur Général de Danone. L’actuel Chief Food Safety Officer est membre du conseil d’administration du GFSI et occupe également le mandat de vice-président du groupe local européen du GFSI. (voir informations sur le GFSI sur le site Mise en œuvre opérationnelle sous la responsabilité des équipes de la Direction Qualité Les équipes de la Direction Qualité sont chargées de la mise en œuvre stricte des règles de sécurités des aliments pour chaque Métier. Pour mesurer le niveau de performance dans la mise en œuvre, définir les priorités et les plans d’action nécessaires, ces équipes évaluent régulièrement sur le terrain et suivent des indica- teurs de mesure de sécurité des aliments (Food Safety Index). Ces indicateurs sont analysés par Métier et les résultats sont présentés au Comité de Danone chargé de la conformité des produits (Product Système de gestion interne de la sécurité des aliments Parmi les schémas de certification reconnus par le GFSI, Danone a choisi la norme de certification FSSC 22000 comme référence de sécurité alimentaire, parce qu’elle correspond à ses exigences tout en étant reconnue par les autorités. Soucieuse de ne pas se limiter uniquement à la mise en œuvre et au respect de la certification internationale en matière de sécurité alimentaire, l’Entreprise a développé un guide d’audit intégrant ses propres exigences, au-delà En 2016, 120 audits externes de certification (contre 48 en 2015) ont été confiés aux organismes de certification indépendants sélectionnés par Danone et 66 audits de sécurité des aliments (contre 77 en 2015) ont été réalisés en interne par l’équipe Global Food Safety Audit. Il faut noter qu’à ces chiffres faisant l’objet de rapports officiels et archivés, s’ajoute la pratique quotidienne des équipes de terrain utilisant les mêmes grilles d’audit pour mesurer la performance en termes de sécurité des aliments. Danone a mis en place un système pour alerter ses clients, bloquer de nouvelles ventes et rappeler les produits avec une complète traçabilité et ce, à tous les niveaux de la phase de distribution et Chaque filiale doit assurer sa conformité avec les procédures de gestion de crise de Danone, qui sont également régulièrement auditées. En 2016, Danone a actualisé sa politique de gestion des crises, en y incluant un programme dédié aux questions de sécurité des aliments. Les rôles et les responsabilités y sont définis à chaque étape, ce qui permet une gestion rapide des crises. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Périmètre de consolidation et périmètres de couverture Le périmètre de consolidation est constitué des filiales de Danone consolidées par intégration globale pour l’établissement des états financiers consolidés, soit les filiales dont Danone détient, direc- tement ou indirectement, le contrôle exclusif (voir Note 2.3 des Toutefois, certaines filiales ne reportent pas l’intégralité des indi- cateurs sociaux, sécurité et environnementaux. Ces entités sont consolidées financièrement au 31 décembre 2016 et des plans d’actions sont planifiés et/ou en cours pour assurer la disponibilité et la fiabilité des données sociales, environnementales et de sécu- rité remontées. Il s’agit principalement d’entités plus récemment acquises en Afrique, dont les plus significatives sont les sociétés du groupe Fan Milk (Produits Laitiers Frais, Afrique de l’Ouest). Enfin, les filiales ne reportant pas certains indicateurs sociaux, sécurité ou environnementaux peuvent différer selon la nature de ces indicateurs, le périmètre de couverture varie selon les catégories d’indicateurs suivantes, comme détaillé dans les paragraphes ci-après : • Périmètre Effectif Total Groupe ; • Périmètre Environnement Sites de Production ; • Périmètre Gaz à Effet de Serre. Périmètre Effectif Total Groupe et Périmètre En 2016, 177 entités représentant plus de 99 % des effectifs to- taux de Danone, ont reporté des indicateurs sociaux (Périmètre Afin de garantir l’homogénéité des indicateurs sur l’ensemble du périmètre, des référentiels communs de remontée des données sociales, de sécurité et environnementales sont déployés et mis à jour chaque année suite aux travaux de consolidation des données et aux commentaires des contributeurs. Ces référentiels détaillent les méthodologies à utiliser pour la remontée des indicateurs : définitions, principes méthodologiques, formules de calcul et Ces référentiels concernant le reporting des données environnemen- tales, sociales, de sécurité et GHG sont disponibles sur demande auprès de la Direction Sustainability Integration. Les indicateurs sociaux, sécurité et environnementaux sont transmis par les filiales et/ou les sites de production et sont consolidés au niveau Groupe par les directions concernées. Des contrôles sont effectués sur les données environnementales au niveau des filiales puis au niveau des Métiers lors de la remontée des données. En ce qui concerne les données sociales et sécurité, un contrôle est réalisé sur les données à la fin du second trimestre et lors de la consolidation des données au 31 décembre. En 2016, 155 entités représentant environ 99,4 % des effectifs to- taux de Danone, ont reporté des indicateurs relatifs à la sécurité Par ailleurs, concernant les filiales sorties du périmètre de consoli- dation au 31 décembre 2016, leurs données sécurité sont reportées jusqu’à leur date de sortie du périmètre mais ne sont pas prises en compte dans les effectifs au 31 décembre 2016. Les principales sociétés qui ne sont plus consolidées par intégration globale au 31 décembre 2016 sont listées en Note 3.2 des Annexes aux comptes consolidés. En 2016, 187 sites de production (sur les 197 que compte Danone) représentant environ 99 % de la production totale des sites indus- triels, ont reporté des indicateurs environnementaux (Périmètre L’impact environnemental des sièges administratifs et des bases logistiques n’est pas intégré dans le périmètre de consolidation (sauf en ce qui concerne certains indicateurs, lorsque les bases logistiques sont attenantes aux sites de production). Périmètre Gaz à Effet de Serre (approche par En 2016, ce périmètre couvre environ 94 % des volumes de ventes Variations de périmètre à base comparable Danone mesure les évolutions de certains indicateurs environne- mentaux sur une base comparable soit à périmètre de consolidation constant. Les données de l’exercice 2016 sont retraitées en utilisant un périmètre de consolidation identique à celui de l’exercice 2015. La Direction Générale Ressources Humaines a la responsabilité des indicateurs sociaux et de sécurité. Les données sociales des filiales sont généralement issues des systèmes de paie des entités et sont reportées via le progiciel de consolidation de l’information financière de Danone (SAP/BusinessObjects Financial Consolidation). Les indicateurs sécurité sont reportés mensuellement par chaque filiale dans le système de consolidation des données sécurité de La Direction Nature & Cycles Sustainability a la responsabilité des indicateurs environnementaux. Ils sont reportés par le responsable Environnement de chaque site de production via l’outil Calame. Les données relatives aux émissions de Gaz à Effet de Serre (approche par produit) sont reportées via l’outil Danprint et/ou SAP Carbon. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Les méthodologies utilisées pour certains indicateurs sociaux et en- vironnementaux peuvent présenter des limites en raison notamment : • de l’absence de définitions communes au niveau national et/ • d’estimations nécessaires, de la représentativité des mesures effectuées ou encore de la disponibilité limitée de données C’est pourquoi les définitions et méthodologies utilisées des indi- Une fraction non significative de l’effectif cadre n’est pas collectée lors de la remontée des données (quelques cas de salariés en mobilité internationale détachés dans d’autres entités de Danone). Par ailleurs, des disparités peuvent exister dans les modalités de comptabilisation des salariés expatriés (cas notamment des salariés expatriés disposant de contrat tripartite signé entre le salarié, la filiale de départ et la filiale recevant l’employé). Les salariés en absence longue durée (supérieure à neuf mois) ne sont pas comptabilisés dans l’effectif inscrit fin de période. En Chine, les salariés payés par Danone mais pour lesquels le contrat lie le salarié à une société tierce (pouvant être assimilée à une agence d’intérimaires) ne sont pas comptabilisés à l’effectif. Les contrats à durée déterminée et les mouvements internes à Danone ne sont pas pris en compte dans les entrées/sorties. Les données de formation des filiales françaises prennent en compte les formations imputables au titre de la formation professionnelle continue, ainsi que les formations non imputables. Le nombre de salariés permanents formés prend en compte tous les salariés permanents ayant suivi au moins une action de forma- tion durant l’année, dont les employés qui ne sont plus présents Le nombre d’heures de formation prend en compte toutes les formations d’une durée supérieure ou égale à une heure durant l’année, dont les heures de formation suivies par les employés qui ne sont plus présents au 31 décembre 2016. Les formations pour lesquelles les justificatifs ne sont pas reçus à la date de clôture du reporting sont prises en compte sur l’exercice suivant. Le pourcentage de salariés permanents formés correspond au ratio du nombre de salariés permanents formés sur l’effectif moyen des Le nombre d’heures de formation par salariés correspond au ratio du nombre d’heures de formation sur l’effectif moyen des salariés Cet indicateur comptabilise les salariés déclarés travailleurs handicapés. Le statut de personne handicapée est défini par la non justifiées. Les heures d’absences dues aux congés maternité/ paternité, aux autres congés autorisés ainsi que les absences longues durées (au-delà de 9 mois) ne sont pas prises en compte. Le choix des hypothèses pour le calcul des heures théoriques est laissé à l’appréciation des filiales compte tenu des spécificités locales, ce qui peut conduire à des hétérogénéités mineures. Pour certaines filiales, les heures d’absence ne sont suivies que pour les salariés payés à l’heure, les autres salariés suivant un programme mettant à leur disposition une réserve de jours pouvant être utilisée pour différents motifs (vacances, maladie, congés ex- ceptionnels, etc.). C’est le cas notamment de The Dannon Company Inc. (Produits Laitiers Frais, États-Unis), Stonyfield (Produits Laitiers Frais, États-Unis), Danone Brazil (Produits Laitiers Frais, Brésil), filiales de Danone au Brésil , Danone Inc. (Produits Laitiers Frais, Canada), Danone Argentina SA (Produits Laitiers Frais, Argentine) , Aguas de Argentina (Eaux, Argentine), Grupo Cuzco International S de RL de CV (Eaux, Mexique) et PT Sarihusada Generasi Mahardhika (Nutrition Infantile, Indonésie) dont le taux d’absentéisme des sala- riés non payés à l’heure a été estimé ou reporté uniquement sur le périmètre disponible. Enfin, l’absentéisme n’est pas comptabilisé dans les filiales Danone Nutricia Ivory Coast (Nutrition Infantile) et Taux de fréquence des accidents du travail Le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (FR1) re- présente le nombre d’accidents de travail avec arrêt supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d’une période de 12 mois, rapporté Le taux de fréquence des accidents du travail sans arrêt (FR2) représente le nombre d’accidents de travail sans arrêt rapporté à Le taux de gravité (SR) représente le nombre calendaire de jours d’absence liés à des accidents de travail avec arrêt, rapporté à mille heures travaillées. Concernant le nombre de jours d’arrêts contri- buant au taux de gravité et compte-tenu de la disponibilité limitée des informations dans certains pays, Danone a procédé à des estimations sur cet indicateur au 31 décembre 2016. Les heures travaillées prises en compte sont les heures travaillées réelles ; par défaut, ce sont les heures travaillées théoriques qui sont prises en compte sur la base des pratiques et de la législation locale en matière de temps de travail. Le choix des hypothèses pour le calcul des heures théoriques est laissé à l’appréciation des filiales compte tenu des spécificités locales, ce qui peut conduire à des hétérogénéités mineures. Les indicateurs relatifs aux accidents du travail couvrent aussi les accidents touchant le personnel intérimaire intervenant sur les sites ainsi que les stagiaires ayant une convention de stage avec Danone. Par personnel intérimaire, il est entendu les personnes sans contrat avec Danone mais sous son contrôle managérial, travaillant de façon temporaire et pour lesquelles est disponible le temps de travail (en nombre d’heures) ; ce qui peut amener à des disparités dans le pé- rimètre de l’effectif pris en compte par les sites. C’est notamment le cas de Danone Bonafont Mexico HOD (Eaux, Mexique) qui a élargi son périmètre de reporting et prend également en compte le personnel tiers, employé via des agences ou des prestataires de main d’œuvre, pour lequel est disponible le temps de travail (en nombre d’heures). Le taux d’absentéisme est exprimé, en pourcentage, comme le nombre total d’heures d’absence sur le nombre total d’heures travaillées théoriques. Les motifs d’absences retenus pour cet indicateur sont les absences pour maladie (avec et sans hospitalisation), les absences dues aux arrêts de travail, les absences dues aux grèves et les absences La production des sites industriels de Danone correspond au total de production de produits finis et semi-finis de chacun des sites. Certains produits semi-finis étant utilisés comme ingrédients dans d’autres usines du Groupe, la production totale des sites industriels est supérieure au total de production de Danone. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI En 2015, les déchets étaient suivis selon quatre catégories (déchets dangereux, déchets non-dangereux organiques, déchets non-dan- gereux non-organiques et boues de station d’épuration). En 2016, a été introduite une nouvelle classification suite à l’adoption de la méthodologie définie par le Food Loss & Waste Protocol dans sa version 1.0 de juin 2016. Il s’agit de la première norme internationale permettant de mesurer les pertes alimentaires non valorisées pour l’alimentation humaine. Celle-ci a été établie dans le cadre d’un partenariat réunissant le Consumer Goods Forum (CGF), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP), le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable WBCSD et le World Ressources Institute (WRI). Les déchets alimentaires représentent les boues de station d’épu- ration, le lactosérum non valorisés pour l’alimentation humaine, les déchets alimentaires (pertes de matières premières et pertes de produits finis) collectés sur site ou rejetés avec les eaux usées et non récupérés avec les boues de station d’épuration. Les données relatives à la valorisation des déchets prennent en compte les valorisations matières (recyclage, compostage, réu- tilisation, alimentation animale, épandage, etc.) et énergétiques (méthanisation, incinération avec récupération de l’énergie). Les déchets non valorisés sont les déchets qui sont envoyés à l’en- fouissement ou à l’égout ou incinérés sans récupération d’énergie. Les consommations d’eau de forage ou d’eau de surface sont suscep- tibles d’être estimées lorsque les sites ne disposent pas de compteurs. Les définitions et la méthode de prise en compte des différents usages de l’eau (dont les déverses, eaux pompées et rejetées à la rivière) sont précisées dans le guide technique environnemental élaboré par Danone et communiqué à ses filiales. Les consommations d’eau prennent en compte l’eau utilisée pour les processus industriels et l’eau entrant dans la formulation des produits finis. Un changement de méthodologie de comptage des eaux de refroidis- sement consiste à prendre en compte seulement l’eau utilisée dans les circuits de refroidissement à recirculation ouverts avec tours de refroidissement ou à boucle fermée. Par contre l’eau utilisée dans le système de refroidissement à passage unique (l’eau prélevée est restituée à son milieu originel après un passage unique dans les circuits sans recirculation), n’est pas prise en compte. Les eaux de pluie sont prises en compte seulement si elles sont Lors de la présence de bases logistiques attenantes aux sites in- dustriels, leur consommation d’eau est prise en compte, lorsque le site n’est pas en mesure de soustraire leur consommation. Par définition, les indicateurs environnementaux, à l’exception de l’indicateur GHG Protocol Corporate, couvrent uniquement les im- pacts des sites de production. Lorsque des centres de Recherche et Développement ou des entrepôts sont attenants aux sites de production, des estimations peuvent être faites par les sites de pro- duction pour ne tenir compte que de leurs consommations d’énergie (estimation et déduction des quantités d’énergie consommées par les locaux non industriels attenants au site de production). Dans certains cas, les consommations d’énergie des bâtiments attenants aux sites industriels sont prises en compte, lorsque le site n’est pas en mesure de soustraire leur consommation. Rejets de gaz à effet de serre par organisation Les émissions de gaz à effet de serre par organisation (scopes 1 et 2) pour l’année 2016 sont calculées à partir de la méthodologie définie dans le GHG Protocol Corporate (version révisée de janvier 2015). L’approche choisie par Danone est d’intégrer dans la mesure de son empreinte carbone par organisation toutes les sources d’émissions de ses sites industriels. La part des émissions des bureaux et en- trepôts reste faible par rapport au total (7 % des émissions totales en 2012). La part des émissions des véhicules est plus importante (21 % des émissions totales en 2012). Cependant, Danone concentre ses actions sur les activités industrielles (plus de 70 % des émis- En revanche, dans l’approche “produit” basée sur l’analyse de cycle de vie des produits, Danone comptabilise les émissions liées à la Les émissions directes (scope 1) sont les émissions liées à la consom- mation de combustibles sur site (gaz naturel, propane/butane/LPG, fioul domestique, fioul lourd et charbon), et aux fuites de substances réfrigérantes (en accord avec le GHG Protocol Corporate, seules les consommations de HFC et PFC sont prises en compte). Aucun site de Danone n’utilise de PFC. Les émissions indirectes (scope 2) sont les émissions liées à la génération de l’électricité, la vapeur, la chaleur ou le froid achetés En janvier 2015, le GHG Protocol a publié un guide sur la méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre du scope 2 qui introduit un double bilan : • un bilan basé sur la localisation, c’est-à-dire basé sur les émissions de gaz à effet de serre causées par la production d’électricité dans la zone géographique où elle est consommée ; • un bilan basé sur le marché, c’est-à-dire sur les entreprises évoluant dans des marchés libéralisés comme celui de l’Union Européenne, qui doivent utiliser les émissions carbone, liées à Les émissions (scopes 1 et 2) sont calculées en appliquant aux données d’activité des pouvoirs de réchauffement globaux et des Les facteurs d’émissions utilisés pour le calcul des émissions liées aux consommations d’énergie correspondent aux données du réfé- rentiel IPCC 2006 (2006 IPCC Guidelines for National Greenhouse Gas Inventories). L’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) est un groupe d’experts inter-gouvernementaux spécialisés sur l’évolution du climat. Les facteurs d’émissions de l’électricité proviennent de l’Agence International de l’Énergie (CO2 Emissions for Fuel Combustion, dans sa version 2014) pour le bilan basé sur la localisation. Pour le bilan basé sur le marché, les facteurs d’émission utilisés suivent la hiérarchie définie dans le nouveau guide du scope 2 du GHG Protocol. Les facteurs spécifiques des fournisseurs doivent être attestés par des instruments qui prouvent l’origine de l’électricité (certificats de Garantie d’origine). Si une partie de l’électricité utilisée n’est pas d’origine attestée, dans ce cas, les facteurs d’émissions utilisés sont les mix résiduels par pays publiés dans le cadre du Les facteurs utilisés pour la chaleur, vapeur ou froid de la base carbone sont ceux de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise Les facteurs d’émissions utilisés pour caractériser l’impact des émissions fugitives de réfrigérants proviennent du rapport Climate Change 2007, 4th Assessment Report, The Physical Science Basis, Les données de DCO (Demande Chimique en Oxygène) présentées correspondent aux effluents après traitement interne et/ou externe. En cas de traitement extérieur déclaré par le site, un rendement épuratoire de 90 % est considéré. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant Exercice clos le 31 décembre 2016 En notre qualité de commissaire aux comptes de la société Danone, désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1060 (dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr), nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnemen- tales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les “Informations RSE”), en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du code de commerce. Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les “Référentiels”) et disponibles sur demande auprès du siège de Danone. Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11-3 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques et des textes légaux et réglementaires applicables. Il nous appartient, sur la base de nos travaux : • d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une expli- cation en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; • d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont mobilisé les compétences de dix personnes et se sont déroulés entre juillet 2016 et février 2017 sur une durée totale Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’or- ganisme tiers indépendant conduit sa mission ainsi qu’à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000 (ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information). 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent. Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R.225-105-1 du code En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce. Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’ar- ticle L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée dans le rapport de gestion. Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion Comme mentionné dans les précisions méthodologiques, les Informations RSE présentées portent sur l’ensemble constitué par la société, ses filiales ainsi que les sociétés qu’elle contrôle, et non sur la société elle-même comme prévu par la loi, la société considérant qu’une telle présentation est de nature à donner une meilleure information. 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec 7 personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion • d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité, leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; • de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles. Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (Informations sociales : l’effectif, les licenciements, l’ab- sentéisme, les accidents du travail, leur fréquence et leur gravité, la formation, les conventions fondamentales de l’OIT ; Informations environnementales : les rejets aqueux et la quantité de demande chimique en oxygène (DCO), les déchets et la valorisation, la consom- mation d’eau et les contraintes locales, la consommation d’énergie et l’efficacité énergétique, les émissions de gaz à effet de serre.) : • au niveau de l’entité consolidante et des divisions, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour cor- roborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ; • au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées (Métier Eaux : Aguas de Argentina (Argentine), Aqua (Indonésie), Danone Waters China (Chine) ; Métier Produits Laitiers Frais : Centrale Danone (Maroc), Danone Dairy Brazil (Brésil), Danone Germany (Allemagne), Danone Russia (Russie), Danone South Africa (Afrique du Sud) ; Métier Nutrition Infantile : Nutricia Indo Sejahtera Baby (Indonésie); Nutricia Macroom Baby (Irlande) ; Métier Nutrition Médicale : Nutricia Liverpool (Angleterre) ) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillon- nages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 38,1% des effectifs considérés comme grandeur caractéristique du volet social, et entre 17,7% et 18,4% des données environnementales considérées comme grandeurs caractéristiques du volet environnemental. Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations. Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement pro- fessionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhé- rentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels. Paris-La Défense, le 27 février 2017 5.2 inforMatIonS reLatIveS aux peRfoRmaNceS soCiaLe, soCiÉtaLe et enVirOnnEmeNtaLe De DaNonE coNfoRmÉmeNt à la loI GrEneLle iI Annexe : Liste des informations que nous avons considérées comme les plus importantes • Effectif total et répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique, répartition hommes/femmes et par région ; • L’organisation du temps de travail ; • L’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du personnel et de négociation avec lui ; • Les conditions de santé et de sécurité au travail, et les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les • Les politiques mises en œuvre en matière de formation et le nombre total d’heures de formation ; • Les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les homes, les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées et la politique de lutte contre les discriminations. • L’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales, et le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement ; • Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement ; • Les mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d’autres formes de valorisation et d’élimination des déchets ; • Les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire ; • La consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ; • La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation ; • La consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables ; • Les postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l’activité de la société, notamment par l’usage des biens et services qu’elle produit et l’adaptation aux conséquences du changement climatique ; • Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité. • Impact territorial, économique et social de l’activité en matière d’emploi et de développement régional et sur les populations riveraines • Les actions de partenariat ou de mécénat ; • La prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux et l’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants, de leur responsabilité sociale et environnementale ; • Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs. La Société d’Investissement à Capital Variable (SICAV) danone. communities et le Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) (précédem- ment Fonds Commun de Placement à Risques ou FCPR) danone. communities ont été créés en 2007 à l’initiative de Danone : • le FPS investit, avec des partenaires, dans des entreprises à fort impact social localisées principalement dans des pays émergents, en cohérence avec la mission de Danone ; • la SICAV affecte au minimum 90 % de son actif dans une sélection de parts ou d’actions d’OPCVM ou de fonds d’investis- sement investies dans des placements monétaires, obligations d’État et obligations d’entreprise de la zone euro privilégiant une approche Investissement Socialement Responsable (ISR), et au maximum 10 % dans le FPS danone.communities. Au 31 décembre 2016, la SICAV danone.communities atteignait un encours total d’environ 72 millions d’euros. Investissement de Danone et de ses salariés dans la SICAV et le FPS danone.communities Lors de la création de la SICAV danone.communities en mai 2007, les actionnaires de Danone avaient approuvé à 99,77 % la mise en œuvre du projet danone.communities et la Société avait souscrit à son capital à hauteur de 20 millions d’euros. De plus, depuis 2007, Danone apporte chaque année une contribution financière au projet danone.communities, dans la limite d’un plafond fixé par le Conseil d’Administration de Danone, sur recommandation du Comité de Responsabilité Sociale. En 2016, cette contribution s’est élevée à 3,8 millions d’euros, soit 0,2 million de plus qu’en 2015. En 2015, Danone avait réalloué une partie de son investissement dans la SICAV danone.communities vers le FPS danone.communities, à hauteur d’un montant total de 7,5 millions d’euros. Cette réallocation permet d’assurer au FPS des ressources supplémentaires desti- nées à poursuivre les projets en cours et à développer de nouveaux projets dans le cadre de la réplication des modèles existants, sans augmenter l’engagement total de Danone dans danone.communities. Au 31 décembre 2016, Danone détient environ 14 % du capital de la SICAV et 63,6 % du capital du FPS. Projets soutenus par le FPS danone.communities Huit investissements ont été réalisés par le FPS danone.commu- Conformément à la Charte de Gouvernance de danone.communities, le Comité de Responsabilité Sociale de la Société est consulté et émet, avant chaque investissement du FPS danone.communities, un avis quant à sa conformité avec cette charte. Par ailleurs, en 2012, Danone a décidé d’investir, aux côtés du FPS danone.communities, directement au capital de trois projets afin d’as- surer leur viabilité et leur pérennité : Grameen Danone Foods Limited au Bangladesh, Laiterie du Berger au Sénégal et NutriGo en Chine. Aux termes de la Charte de Gouvernance de danone.communities, Danone peut en effet investir, directement ou indirectement, dans des sociétés dans lesquelles le FPS danone.communities investit, mais seulement si ces co-investissements : sont conformes à l’intérêt social de Danone, renforcent la mission, la gouvernance et la pérennité des entreprises concernées, et sont réalisés en accord avec les actionnaires de celles-ci. Chaque co-investissement fait l’objet d’un examen préalable par le Comité de Responsabilité Sociale, qui émet un avis sur sa conformité à ces exigences. Sont décrits ci-après les projets ayant fait l’objet d’un investis- sement du FPS danone.communities (et, pour trois d’entre eux, Au 31 décembre 2016, le montant total des investissements du FPS et de Danone dans ces projets représente respectivement 8,3 millions Par ailleurs, les salariés de la Société et de ses filiales françaises participent au projet danone.communities en investissant dans la SICAV, par l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement d’Entreprise (FCPE) danone.communities dans le cadre du Plan Au 31 décembre 2016, environ 43 % des salariés de Danone en France avaient souscrit au FCPE danone.communities pour un montant total cumulé de 16,7 millions d’euros (soit une hausse d’environ 18,3 % par rapport à 2015). Grameen Danone Foods Ltd. est une entreprise sociale, qui a construit une usine de yaourts renforcés en micronutriments (vitamine A, zinc, fer et iode). Vendus à un prix accessible aux familles les plus pauvres par des “Grameen Ladies” et dans de petits magasins, ces yaourts permettent de lutter contre les carences nutritionnelles des enfants. En plus de son impact sur la santé, le projet a également pour objectifs de créer des emplois locaux permettant l’augmentation du niveau de vie de la communauté, de protéger l’environnement 1001 Fontaines (avec la société UV + Solaire) permet à des villages isolés du Cambodge d’avoir accès à un réseau d’eau potable, de façon à éviter aux habitants de boire l’eau des mares, à l’origine d’une surmortalité infantile et de maladies diarrhéiques. 1001 Fontaines utilise un procédé de traitement par ultraviolets alimenté par l’énergie solaire, qui permet de tuer les bactéries présentes dans l’eau des mares et de la rendre potable à un moindre coût. Au 31 décembre 2016, ce projet a été mis en place dans plus de 150 villages cambodgiens ainsi que dans 14 villages à Madagascar et 5 villages en Inde, couvrant les besoins en eau potable de plus de La Laiterie du Berger est une entreprise sociale sénégalaise créée en 2005 dans le but de contribuer à améliorer la situation des éleveurs Peuls en leur apportant une source de revenus fixe. Le premier investissement du FPS danone.communities a été effectué dans la société Grameen Danone Foods Ltd., créée en 2006 au Bangladesh, à l’initiative de Grameen Bank et de Danone. Au Sénégal, le lait importé sous forme de poudre représente l’essentiel de la consommation, et ce alors même qu’une partie importante de la population vit traditionnellement de l’élevage et peut donc produire du lait. La Laiterie du Berger fabrique des produits (principalement yaourts et crème fraîche) à base de lait frais collecté localement auprès d’éleveurs Peuls. Ces produits sont ensuite vendus à un prix compétitif sur le marché sénégalais. L’entreprise fournit également aux éleveurs des aliments pour leur bétail, et leur propose des formations pour améliorer la productivité Financé par le FPS danone.communities depuis 2010, la société Isomir SAS (Industrialisation Solidaire en Milieu Rural) accompagne, en France, de petits exploitants agricoles dans le développement de leurs activités en circuit court, par le financement d’ateliers de production (abattage de volaille, transformation de viande, de fruits et légumes et de lait) pour la vente de proximité (vente directe, En complément, l’association Isomir, qui est liée au projet global, fournit aux petits exploitants agricoles des ateliers de production clés en main, des conseils et services pour le démarrage et le lan- cement de l’activité (formation réglementaire, assistance technique, Financé par le FPS danone.communities depuis 2010, Naandi Community Water Services (NCWS) a été créé à l’initiative de la fondation indienne Naandi en 2006, afin d’apporter de l’eau potable aux communautés villageoises de l’Inde à un coût très bas. Des systèmes de traitement et de distribution ont ainsi été installés par NCWS dans plus de 400 villages indiens. L’installation, la mainte- nance et le fonctionnement technique des installations sont assurés par les équipes de l’entreprise, mais sont gérés directement au sein des villages, par des personnes spécialement recrutées et formées. Le projet El Alberto, fruit d’un partenariat entre la Fondation Porvenir, HOD Mexico, l’État mexicain et danone.communities, a démarré en 2011. L’objectif de ce projet est de permettre l’accès à une eau saine et bon marché pour les communautés indigènes de la région d’El Alberto au Mexique. À fin 2016, le projet apporte de l’eau potable à près de 30 000 Le projet NutriGo, réalisé en partenariat notamment avec l’or- ganisation non gouvernementale Shanghai NPI Social Innovation Development Center, est un acteur significatif de l’innovation sociale et de l’entreprenariat social en République Populaire de Chine. Ce projet, démarré en 2011, vise à : • commercialiser, dans les zones rurales chinoises défavorisées dont les populations souffrent de malnutrition chronique, un supplément nutritif sous forme de poudre, le YingYangBao, ap- portant aux enfants des substances nutritives clés (notamment les protéines, les vitamines, le fer et le calcium) ; • renforcer l’éducation des populations locales en matière de Le développement de NutriGo est en ligne avec son plan de marche avec un impact encore limité géographiquement et qui touche Le projet JITA, dernier investissement du FPS qui a été réalisé en 2012, porte sur un réseau de distribution de produits de base par des femmes en milieu rural au Bangladesh. Il s’agit d’une extension d’un programme lancé par l’organisation non-gouvernementale CARE Bangladesh en 2004. JITA vise ainsi à accroître de manière importante le nombre des sales ladies au service de JITA grâce au développement d’un modèle d’entreprise sociale, fondée sur le travail déjà réalisé par CARE Bangladesh. Ses objectifs sont notamment de créer des opportunités d’emplois pour des femmes en situation de précarité, permettre l’implantation de points de distribution en milieu rural et rendre accessibles des produits et services de base à de nombreux Bangladeshis. JITA souhaite ainsi promouvoir un modèle de commerce rural pérenne et développer un réseau d’entreprises rurales grâce à un meilleur accès au marché et aux services. Lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2009, les actionnaires de la Société ont approuvé à 98,36 % le projet de création du Fonds Ce fonds, régi par la loi du 4 août 2008, est un fonds de dotation dirigé par un Conseil d’administration. Un Conseil d’orientation, réunissant des représentants de Danone ainsi que des personnalités extérieures, détermine les principales orientations stratégiques du fonds, notamment les priorités et principes d’allocation des moyens, tels que présentés par le Conseil d’administration du fonds. Enfin, un Comité d’investissement est chargé de faire au Conseil d’administration des propositions de politique d’investissement et Conformément à la résolution votée lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2009, Danone a effectué en 2009 une dotation en capital, gratuite et irrévocable, de 100 millions d’euros et a ensuite effectué Le Fonds Danone pour l’Écosystème a pour mission de renforcer et de développer des activités d’intérêt général dans l’écosystème de Danone. Le fonds, en partenariat avec des organisations à but non lucratif, soutient des initiatives économiques de certaines parties prenantes de Danone (fermiers, fournisseurs, collectivités locales, acteurs économiques à proximité des usines, petits distributeurs, etc.) en vue de renforcer l’écosystème de Danone, d’encourager la création d’emplois, et de développer le micro entreprenariat. des contributions annuelles supplémentaires : 1,4 million d’euros au titre de chacun des exercices 2009 et 2010 et 0,9 million d’euros Gestion des activités du fonds en matière administrative, comptable, financière et juridique Le fonds n’emploie pas de salariés et la gestion des activités du fonds en matière administrative, comptable, financière et juridique, est assurée par des salariés de Danone affectés à l’activité du fonds conformément aux termes d’une convention de prestations de services conclue entre Danone et le fonds. Les salaires et frais de déplacement de ces salariés, qui représentent pour 2016 un montant total de 1,5 million d’euros, sont intégralement refacturés par Danone au fonds. Ces refacturations sont réalisées conformé- ment à une procédure de refacturation mise en place par le fonds, après transmission de tous les documents justificatifs nécessaires Depuis sa création, 67 projets (excluant les études de faisabilité) ont été approuvés par le Conseil d’administration du fonds dont quatre nouveaux projets en 2016. Par ailleurs, quatre extensions de projets existants ont été approuvées en 2016. Au total, 65 projets sont en portefeuille, le Conseil d’administration du fonds ayant décidé de mettre fin à deux projets (l’un en 2011 et l’autre en 2013) en raison de leur manque de viabilité. Sur ces 65 projets, 15 projets sont sortis du périmètre du fonds depuis sa création, notamment à l’issue de la phase de financement initiale Ainsi, 50 projets menés par le fonds restent actifs au 31 décembre 2016. Ces projets ont été sélectionnés conformément à la Charte de Gouvernance du fonds, après leur examen en fonction des cinq • viabilité économique de l’activité soutenue ; • création de valeur sociale ; • possibilité de développer ou répliquer l’initiative ; Les projets sont initiés par les filiales de Danone dans le monde entier, aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents. Sur les 50 projets actifs, 11 concernent l’Europe de l’Ouest, 12 l’Amérique, 11 l’Europe centrale et l’Europe de l’Est, 7 l’Asie et 9 Les projets soutenus par le fonds sont mis en œuvre principalement par des organisations à but non lucratif (associations, organisa- tions internationales, etc.) désignés par le fonds, et font l’objet de contrats conclus entre le fonds et le partenaire choisi, prévoyant les modalités de réalisation du projet (description, calendrier, échéan- cier de versement des subventions, responsabilité du partenaire, indicateurs de performance du projet, gouvernance du projet, etc.). Depuis 2013, certains projets sont menés directement par le fonds. Le fonds Livelihoods (Livelihoods Fund) est un fonds d’investissement en restauration d’écosystèmes et actifs carbone, créé à l’initiative de Danone. Il s’agit d’une SICAV-SIF (société d’investissement à capital variable – fonds d’investissement spécialisé) de droit luxembourgeois, constituée le 15 décembre 2011. Le fonds Livelihoods a pour vocation d’investir dans trois types de projets en Afrique, Asie et Amérique Latine : la restauration et la préservation d’écosystèmes naturels, l’agroforesterie et la res- tauration des sols par des pratiques agricoles durables, et l’accès à l’énergie rurale réduisant la déforestation. Le fonds Livelihoods vise par conséquent à lutter contre le changement climatique tout Depuis sa création, le fonds soutient des projets selon cinq thé- • approvisionnements : soutenir les filières laitière et fruitière sur les territoires où Danone opère, en développant particuliè- rement les petits producteurs (renforcement ou acquisitions de nouvelles compétences, solutions techniques, accès au crédit, etc.) (27 projets initialement en portefeuille, qui représentent 28 millions d’euros engagés par le fonds au 31 décembre 2016) ; • micro-distribution : insérer des personnes en difficulté sociale en créant de nouveaux canaux de distribution pour des produits de grande consommation, et/ou des produits locaux à forte valeur nutritionnelle (dix projets initialement en portefeuille et 9 millions d’euros engagés par le fonds au 31 décembre 2016) ; • recyclage : collecter le PET en contribuant à organiser le travail des communautés de chiffonniers et en améliorant leur qualité de vie et celle de leur famille (sept projets initialement en portefeuille et 9 millions d’euros engagés par le fonds au 31 décembre 2016) ; • services à la personne : en lien avec la nutrition, professionnaliser les acteurs des services à la personne (16 projets initialement en portefeuille et 9 millions d’euros engagés par le fonds au • développement local : contribuer au développement social autour des usines de Danone par des initiatives économiques locales (sept projets initialement en portefeuille et 6 millions d’euros engagés par le fonds au 31 décembre 2016). Ces projets font également l’objet d’audits, de mesures d’impact et de suivi par une équipe de coordination (ces coûts transversaux s’élèvent à 1,4 million d’euros en 2016). Au 31 décembre 2016, la somme totale engagée par le fonds est de 75 millions d’euros au titre des projets mis en œuvre par des organisations à but non lucratif (correspondant aux montants effec- tivement versés par le fonds aux partenaires ainsi qu’aux montants que le fonds s’est engagé à verser aux termes des contrats conclus avec les partenaires), et des actions d’intérêt général menées directement par le fonds, des audits, des mesures d’impact et du suivi par une équipe de coordination. en améliorant les conditions de vie de communautés locales. Sa constitution s’inscrit dans le cadre de la réduction par Danone de son empreinte carbone et environnementale par le développement d’actions de compensation permettant d’obtenir des crédits carbone grâce à des projets à fort impact environnemental et social. La durée initiale du fonds est de 24 ans et la durée d’un projet varie Investissements de Danone et des co-investisseurs dans le fonds En sa qualité de sponsor, Danone avait réuni en 2011 un premier groupe d’investisseurs comprenant les groupes Crédit Agricole (Crédit Agricole CIB et Delfinances - maintenant Crédit Agricole SA), CDC et Schneider Electric Industries, qui a été ensuite rejoint par La Poste, Hermès International, Voyageurs du Monde, SAP, Firmenich et Michelin. Le fonds comprend désormais dix investisseurs. L’entrée d’autres investisseurs dans le fonds permet à Danone, du fait de l’augmentation du montant des investissements du fonds qui en résulte, de limiter les risques associés à chaque projet (grâce à une diversification des investissements du fonds sur un plus grand nombre de projets) et de réaliser des économies d’échelle. Elle permet également à Danone de bénéficier de connaissances et de Au 31 décembre 2016, le fonds Livelihoods gère neuf projets, dont quatre avaient été initiés par Danone et transférés au fonds lors Ces projets sont les suivants : • plantations de mangroves au Sénégal. Grâce à l’action d’Océa- nium, une ONG locale, 350 villages de Casamance et du Sine Saloum ont restauré 7 920 hectares de mangroves et contribué au retour de ressources halieutiques dans leur écosystème (poissons, coquillages) et développé des activités permettant d’améliorer les conditions de vie des habitants de ces villages ; • plantations de mangroves en Inde. Avec l’ONG indienne NEWS (Nature Environment & Wildlife Society), ce sont 4 500 hectares de mangroves que des villageois du delta du Gange, essentielle- ment des femmes, ont l'objectif de replanter. Dans cette région d’Inde, le retour des mangroves protège les digues contre les cyclones et la montée des eaux et apporte des ressources ali- • plantations de mangroves en Indonésie. Sous l’impulsion de Yagasu Aceh, une ONG locale, les villages côtiers se mobilisent pour restaurer 5 000 hectares dans l’île de Sumatra avec une démarche active pour aider les communautés locales à dévelop- per des activités à partir de la mangrove (Aquaculture, teinture • agroforesterie en Inde. Avec le soutien de la Fondation Naandi, les communautés tribales Adivasi de la vallée d’Araku ont planté plus de 6 000 hectares d’arbres (fruits, bois de chauffe et de construction…) via des modèles agroforestiers ; • énergie rurale et reforestation communautaire au Kenya. Avec l’appui de ClimatePal et en coopération avec Ecoact, le projet Hifadhi a équipé 60 000 ménages de foyers à bois améliorés qui réduisent la consommation de bois, unique source de combus- tible dans les campagnes africaines. 300 000 habitants de la région d’Embu bénéficient de cette action. Le projet améliore les conditions de vie des femmes et des jeunes filles (moins d’exposition à des fumées toxiques et moins de temps passé à ramasser du bois et à cuisiner) et réduit la pression sur la forêt ; Au 31 décembre 2016, l’ensemble des investisseurs s’est engagé à investir dans le fonds Livelihoods un montant total de 37,9 millions d’euros, dont 24,2 millions d’euros ont déjà été versés au fonds. Sur ces montants, Danone s’est engagé à apporter 13,8 millions d’euros, dont 8,8 millions d’euros ont déjà été versés au fonds. Les crédits carbone générés par les projets du fonds Livelihoods sont certifiés à des standards reconnus sur le marché carbone et sont alloués aux investisseurs au prorata de leur investissement. Les investisseurs peuvent utiliser ces crédits pour compenser leurs émissions de carbone ou les céder sur le marché. • agroforesterie au Guatemala. Avec le soutien de l’ONG locale Fundaeco et du gouvernement guatémaltèque, l’enjeu de ce projet est de préserver la biodiversité de la montagne du Cerro san Gil en permettant aux familles paysannes vivant sur ses contreforts d’augmenter leur sécurité alimentaire et leurs revenus grâce à l’agroforesterie. 4 000 hectares d’arbres et de plantes de variétés • énergie rurale et reforestation communautaire au Burkina Faso. Avec l’appui de l’ONG Tiipaalga, le projet Livelihoods-Tiipaalga vise à fabriquer et à diffuser 30 000 foyers améliorés qui ré- duisent la consommation de bois. Des femmes sont formées pour fabriquer elles-mêmes les foyers à partir de matières premières gratuites disponibles localement. De plus, grâce au soutien financier de l’AFD, un volet agroforesterie a été rajouté à ce projet pour permettre aux communautés locales d’assurer leur sécurité alimentaire tout en les rendant plus résilients face au changement climatique. Au total, 150 000 villageois dans les provinces de Bam et Loroum devraient bénéficier de cette action ; • énergie rurale et santé au Pérou. Avec le soutien de l’ONG locale Instituto Trabaja y Familia (ITYF), 30 000 foyers améliorés ainsi que des kits d’hygiène ont été distribués à des familles très pauvres des Andes péruviennes. En plus d’améliorer la santé des familles en limitant leur exposition à des fumées toxiques, le projet sensibilise les habitants sur des gestes d’hygiène simples pour limiter les risques de maladie (importance de bouillir l’eau, distribution de vermifuge pour les enfants, etc.) ; • agroforesterie et production de lait au Kenya. Avec l‘appui de VI Agroforestry, une ONG locale, du partenaire industriel Brookside (entreprise dans laquelle Danone détient une participation), l’enjeu de ce projet à proximité du Lac Victoria est d’améliorer significati- vement les moyens de subsistance de 30 000 petites exploitations agricoles par une intensification de l’agriculture respectueuse des ressources naturelles (Sustainable Agricultural Landscape Management – SALM) et le développement de la production lai- tière, tout en contribuant à la protection des ressources en eau et à des impacts sociaux positifs comme le travail des femmes. début 2017, à la suite de la vérification de quatre projets (Fundaeco au Guatemala, Naandi en Inde, Hifadhi au Kenya et Tiipaalga au Ce nouveau fonds s’inscrit dans le prolongement du premier fonds Livelihoods (création de bénéfices sociaux, environnementaux et économiques), et en complément des autres fonds et initiatives de Danone en matière sociétale. Le fonds s’inscrit dans la stratégie Danone 2020, en particulier en ce qui concerne le volet approvi- Au 31 décembre 2016, l’ensemble des investisseurs s’est engagé à investir en capital dans le fonds L3F un montant total de 36 millions d’euros, dont 3,4 millions d’euros ont déjà été versés au fonds. Un engagement d’achat de 4 million d’euros a été également signé avec le fonds. Sur ces montants, Danone s’est engagé à apporter 15 mil- lions d’euros, dont 1,4 millions d’euros ont déjà été versés au fonds. Le fonds examine actuellement les opportunités de projets sur des matières premières cibles déterminées par les investisseurs, ainsi que des opportunités de projets de protection de bassin versant. Depuis 2014, le fonds Livelihoods procède à la livraison de crédits carbone aux investisseurs, après vérification des projets concernés par des auditeurs indépendants. Au titre de 2016, 259 207 crédits (dont 94 312 pour Danone) vont être distribués aux investisseurs, Le fonds Livelihoods pour l’Agriculture Familiale (Livelihoods Fund for Family Farming – L3F) est une société créée en 2015 afin d’investir dans des projets qui contribuent à rendre leur approvi- sionnement sur des matières premières agricoles stratégiques plus durable. Il s’agit d’une société par actions simplifiée de droit Le fonds L3F a été créé à l’initiative de Danone et Mars Inc., qui ont été rejoints début 2016 par deux nouveaux investisseurs : Veolia et Firmenich, afin d’augmenter le nombre de projets initiés, de limiter les risques associés à chaque projet et de réaliser des économies Au 31 décembre 2016, trois premiers projets ont été approuvés par le comité d’investissement du fonds pour une mise en place • restauration et développement de plantations de cacao dans le sud de la Côte d’Ivoire ; • plantation de vanille sur la côte est de Madagascar (Soanierana- • protection de bassin versant à Tingua, au Brésil. Nombre d’actions DANONE détenues par les 16 membres du Conseil d’Administration et les 12 membres du Comité Processus global de contrôle interne et de gestion Processus de contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comptable Conventions et engagements soumis à l’approbation Comité de Nomination et de Rémunération Application du Code de gouvernement d’entreprise Politique de rémunération des dirigeants mandataires Rémunérations et avantages attribués aux dirigeants mandataires sociaux pour 2016 et principes arrêtés Autres éléments ou avantages au bénéfice des dirigeants Rémunérations des autres membres du Conseil Conformément à l’article L.225-37 du Code de commerce, ce paragraphe Gouvernement d’entreprise intègre le rapport du Président sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration (paragraphe 6.1 Organes de gouvernance) ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par Danone (paragraphe 6.6 Contrôle Interne et Conformément à l’article L.225-37 du Code de commerce, la Société déclare se référer volontairement au code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées révisé en novembre 2016 (Code AFEP-MEDEF). Ce rapport est élaboré après certaines diligences effectuées notamment par la Direction Juridique en étroite collaboration avec la Direction Ressources Humaines, la Direction Générale Finances et la Direction Contrôle Interne. Il a fait l’objet d’une présentation préalable au Comité des Nominations et des Rémunérations du 1er février 2017 et a ensuite été approuvé par le Conseil d’Administration du 14 février 2017. Composition au 31 décembre 2016 : 16 Administrateurs Règles applicables à l’organisation et à la gouvernance Composition au 31 décembre 2016 : 3 Administrateurs, Comité de Nomination et de Rémunération Composition au 31 décembre 2016 : 4 Administrateurs, Composition au 31 décembre 2016 : 4 Administrateurs Composition au 31 décembre 2016 : 5 Administrateurs Composition au 1er mars 2017 : 9 membres Application du Code de gouvernement d’entreprise Les membres du Conseil d’Administration sont désignés par l’Assemblée Générale, à l’exception des deux Administrateurs représentant les salariés qui sont désignés respectivement par le Comité d’Entreprise de la Société et par le Comité d’Entreprise Européen de Danone. Membre du Comité de Direction du groupe Axa et Directrice Générale d’Axa Global Afrique pour les Institutions Financières de Délégué à la Présidence de Renault SAS Professeur de Pédiatrie à l’hôpital pour Directeur des activités commerciales et de (b) Administrateur qualifié d’indépendant par le Conseil d’Administration du 14 février 2017 sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération (voir paragraphe Examen de l’indépendance des Administrateurs ci-après). (c) Nommé par le Comité d’Entreprise en juin 2016, en remplacement de Madame Marie-Anne JOURDAIN qui a démissionné de son mandat de manière anticipée. (d) Sous réserve de son renouvellement par l’Assemblée Générale du 27 avril 2017. Le Conseil d’Administration comprend, depuis 2013, un Administrateur Référent, Monsieur Jean L AURENT (voir ci-après paragraphe En application de la loi n°2013-504 du 14 juin 2013 et conformément aux statuts de la Société deux Administrateurs représentant les salariés siègent au Conseil, l’un nommé par le Comité d’Entreprise, l’autre par le Comité d’Entreprise Européen. De plus, un membre du Comité d’Entreprise assiste aux séances du Conseil d’Adminis- Le Conseil d’Administration comprend un Vice-Président du Conseil d’Administration à titre honoraire, Monsieur Michel DAVID WEILL, qui a été nommé à cette fonction à l’issue de l’Assemblée Générale du 28 avril 2011 et qui dispose, en cette qualité, d’un rôle consultatif. Dissociation des fonctions de Président du Conseil Dissociation des fonctions de Président du Conseil Le Conseil d’Administration du 2 septembre 2014 a décidé de dis- socier, avec effet au 1er octobre 2014, les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général et de nommer Monsieur Emmanuel FABER Directeur Général, Monsieur Franck RIBOUD demeurant Président du Conseil d’Administration. Cette dissociation des fonctions permet d’organiser dans les meilleures conditions la succession de Monsieur Franck RIBOUD à la tête de l’Entreprise, tout en assurant que l’évolution de la stratégie de Danone soit menée dans le respect de la culture et des valeurs de la Société grâce au maintien de Monsieur Franck RIBOUD à la présidence du Conseil d’Administration de Danone. Pouvoirs renforcés du Président du Conseil d’Administration Conformément à la loi française, le Président du Conseil organise et dirige les travaux du Conseil, dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Il peut notamment demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil dans le cadre de la préparation de ses réunions. Le Conseil a décidé de confier au Président, pour une période de transition, des missions renforcées afin de permettre une concer- tation approfondie entre le Président et le Directeur Général sur tous les grands sujets touchant la vie de l’Entreprise et de donner au Président la capacité de représenter Danone dans ses relations de haut niveau. Ces missions ont pour objectif de préparer dans les meilleures conditions sa succession à la tête de Danone et d’assurer une phase de transition sereine et progressive. Les travaux accomplis par le Président du Conseil en 2016 sont décrits au paragraphe 6.3 Rémunérations et avantages des organes de gouvernance relatif à la Ainsi, cette période de transition a vocation à s’achever courant 2017, Monsieur Franck RIBOUD poursuivant alors ses fonctions en exerçant les prérogatives classiques d’un Président du Conseil. Enfin, conformément au règlement intérieur, et en complément de ses attributions légales, le Président du Conseil d’Administration : • préside et anime le Comité Stratégique ; • veille au respect des valeurs de Danone et à sa culture ; • peut, à la demande du Directeur Général, représenter la Société dans ses relations de haut niveau, sur le plan national et interna- tional, et notamment avec les pouvoirs publics, les partenaires et parties prenantes stratégiques de la Société ; • peut, sans préjudice des prérogatives du Conseil d’Administration et de ses Comités, être régulièrement consulté par le Directeur Général sur tous évènements significatifs en ce qui concerne la stratégie de la Société dans le cadre des orientations fixées par le Conseil d’Administration, les grands projets de croissance externe, les opérations financières importantes, les actions sociétales ou encore la nomination des dirigeants des activités et fonctions clefs de l’entreprise. Sur invitation du Directeur Général, le Président peut participer aux réunions internes avec les dirigeants et équipes de la Société, afin d’apporter son Dans toutes ces missions spécifiques, le Président agit en étroite coordination avec le Directeur Général qui assure seul la direction et la gestion opérationnelle de Danone. Le Directeur Général dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société, dans la limite de l’objet social et sous réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’Ad- ministration. Le règlement intérieur du Conseil d’Administration prévoit des limitations de ses pouvoirs pour certaines décisions qui, en raison de leur objet ou de leur montant, sont soumises à Ainsi, le Conseil d’Administration doit approuver les projets d’investissements stratégiques, et toute opération, notamment d’acquisition ou de cession, susceptible d’affecter significativement les résultats de Danone, la structure de son bilan ou son profil de En particulier, le Directeur Général doit obtenir l’autorisation pré- alable du Conseil d’Administration pour les opérations suivantes : Acquisitions ou cessions de titres et/ou d’actifs, partenariats ou joint-ventures (en espèces ou par apport d’actifs réalisés en une ou plusieurs fois) Seuil de 250 millions d’euros applicable : • pour les acquisitions, partenariats et joint-ventures : pour la part de Danone ; • pour les cessions : rémunération perçue pour la part Tout engagement hors bilan donné par Danone Seuil de 100 millions d’euros pour la part de Danone. Tout dépassement significatif au-delà du montant fixé dans Toute réorganisation dont le coût global pour la part de Danone Modification de la composition du Conseil d’Administration proposée à l’Assemblée Générale Changements intervenus en 2016 et envisagés pour 2017 dans la composition du Conseil d’Administration – (a) Conseil d’Administration ayant constaté ces départs. S’agissant du mandat des Administrateurs représentant les salariés, il prendra fin lors de l’Assemblée Générale 2020. Les procédures auprès des institutions représentatives du personnel relatives à leur renouvellement ayant été réalisées début 2017. Caractéristiques du Conseil d’Administration sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 des renouvellements des mandats susvisés et de l’approbation des nominations proposées Les Administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris • conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, dans le calcul du taux d’indépendance du Conseil d’Administration ; • conformément aux dispositions légales, dans le calcul du taux • en conséquence et afin d’assurer la cohérence des informations présentées, dans le calcul de l’âge moyen, la durée moyenne du mandat, ainsi que le taux d’Administrateurs de nationalité Ainsi, après l’Assemblée Générale du 27 avril 2017, sous réserve du vote favorable de l’Assemblée : • le taux d’indépendance du Conseil serait toujours supérieur à celui recommandé par le Code AFEP-MEDEF (à savoir 50 % pour les sociétés au capital dispersé et dépourvues d’actionnaire de contrôle, telles que Danone) et le Comité d’Audit et le Comité de Nomination et de Rémunération seraient toujours composés à • le taux de féminisation est supérieur au taux requis par la loi française, qui exige un taux de féminisation d’au minimum 40 %. Composition du Conseil d’Administration à l’issue de l’Assemblée Générale 2017 (a) (a) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée Générale des renouvellements de mandats et de la nomination proposée. Règles applicables à l’organisation et à la gouvernance du Conseil d’Administration Le mandat des Administrateurs est d’une durée statutaire de trois ans renouvelable. Le mandat en cours de tout Administrateur per- sonne physique prend fin, de plein droit, à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle cet Administrateur a atteint ou atteindra l’âge de 70 ans. Cette limite d’âge n’est toutefois pas applicable, sur décision de l’Assemblée Générale, à un ou plusieurs Administrateurs dont le mandat pour- ra être maintenu ou renouvelé, une ou plusieurs fois, sans que le nombre des Administrateurs concernés par cette disposition ne puisse excéder le quart des Administrateurs en fonction. Afin de favoriser un renouvellement harmonieux du Conseil, les mandats des Administrateurs s’échelonnent dans le temps. Leur renouvellement régulier par les actionnaires est ainsi facilité, d’une part, par une durée statutaire limitée à trois ans, et d’autre part, par un étalement des dates d’échéance des différents mandats permettant ainsi à l’Assemblée Générale de se prononcer chaque Détention d’actions DANONE par les Administrateurs Bien que la loi française n’exige plus la détention d’un nombre d’actions minimum par les administrateurs, les statuts de Danone, conformément au Code AFEP-MEDEF, imposent que chaque Administrateur (à l’exception des Administrateurs représentant les salariés) détienne au minimum 4 000 actions. À titre indicatif 4 000 actions DANONE représentent un montant de 240 800 euros sur la base du cours de clôture de l’action au 31 décembre 2016. Adoption par le Conseil d’Administration du 25 avril 2002 Le règlement intérieur du Conseil d’Administration, précisant les droits et obligations des Administrateurs, ainsi que le mode de fonctionnement du Conseil d’Administration, a été adopté par le Conseil d’Administration du 25 avril 2002. Il est également publié sur le site Internet de Danone et ses principales dispositions sont Le règlement intérieur du Conseil d’Administration fait l’objet d’une revue régulière et a notamment été modifié à la suite des évolu- tions réglementaires et de certaines auto-évaluations du Conseil Le règlement intérieur a été modifié, pour la dernière fois, le 19 oc- tobre 2016, dans le cadre de la modification des règles relatives à Résumé des principales dispositions du Règlement intérieur en Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Le Conseil d’Administration est un organe collégial qui se réunit au moins cinq fois par an. Lors de chaque Conseil, un point sur les principales opérations conclues par Danone depuis la précédente réunion ainsi que sur les principaux projets en cours et susceptibles d’être conclus avant le Conseil suivant est réalisé. Le Conseil procède chaque année à un examen portant sur les points essentiels du rapport de gestion de Danone, ainsi que sur les délibérations présentées à l’Assemblée Générale des actionnaires. Par ailleurs, le Conseil d’Administra- tion est informé au moins une fois par semestre, par la Direction Générale, de la situation financière, de la situation de trésorerie et Par ailleurs, les Administrateurs indépendants de Danone se ré- unissent au moins une fois par an à l’initiative de l’Administrateur Référent et ce dernier peut inviter les autres Administrateurs externes de la Société à participer à cette réunion. Le Conseil d’Administration peut décider la création d’un ou plusieurs Comités spécialisés dont il fixe la composition et les attributions et règles de fonctionnement et qui exercent leur activité sous sa Les Comités sont composés uniquement d’Administrateurs : leurs membres sont nommés par le Conseil d’Administration, sur proposi- tion du Comité de Nomination et de Rémunération. Ils sont désignés à titre personnel et ne peuvent se faire représenter. Les Administrateurs perçoivent des jetons de présence à l’excep- tion des membres du Comité Exécutif, des dirigeants mandataires sociaux de la Société, des Administrateurs honoraires, du Président du Conseil ainsi que des Administrateurs représentant les salariés. Le montant global maximal des jetons de présence à répartir entre les Administrateurs est autorisé par l’Assemblée Générale. La répartition des jetons de présence tient compte de la participa- tion effective des Administrateurs aux réunions du Conseil et des Comités et comporte une part variable prépondérante. Une Charte de Déontologie des Administrateurs figure dans le Le Conseil d’Administration examine annuellement et de manière individuelle, après avis du Comité de Nomination et de Rémunération, la situation de chaque Administrateur au regard de l’ensemble des Obligation de déclaration des conflits d’intérêts Chaque Administrateur doit en permanence s’assurer que sa si- tuation personnelle ne le met pas en situation de conflit d’intérêts avec Danone. Tout Administrateur en situation de conflit d’intérêts doit en faire part au Conseil, afin que ce dernier puisse statuer, et s’abstenir de participer aux débats et au vote de la délibération Chaque Administrateur est en outre tenu d’établir une déclara- tion sur l’honneur relative à l’existence ou non d’une situation de conflit d’intérêts, même potentiel : au moment de son entrée en fonction, chaque année en réponse à une demande faite par la Société, à l’occasion de la préparation du Document de Référence, (iii) à tout moment si le Président du Conseil d’Administration le lui demande, et dans les 10 jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en tout ou partie inexacte la précédente Transactions sur les titres de la Société De manière générale, les membres du Conseil d’Administration sont tenus de respecter un devoir de prudence et de vigilance, ainsi qu’une obligation de précaution particulière sur toute transaction person- nelle portant sur des titres DANONE ainsi que tous les instruments financiers liés à ces actions. En particulier, les Administrateurs ne doivent pas effectuer d’opérations spéculatives et à court terme sur Par ailleurs, les membres du Conseil d’Administration doivent s’abstenir de recourir à tout instrument de couverture pour les actions DANONE et pour tous les instruments financiers liés à l’action DANONE (notamment les options d’achat d’actions ou les attributions d’actions DANONE sous conditions de performance). Cette règle est également applicable à toute opération effectuée par les personnes avec lesquelles les Administrateurs sont liés (au sens de la réglementation française en vigueur). La composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil font l’objet, tous les deux ans, d’une évaluation qui peut prendre la forme d’une auto-évaluation ou d’une évaluation par le Comité de Nomination et de Rémunération ou par tout organisme tiers. Chaque Administrateur peut bénéficier, lors de sa nomination ou tout au long de son mandat, des formations nécessaires à l’exercice de ses fonctions. Ces formations internes ou externes lui permettent en particulier de bien comprendre les activités, les risques et l’or- ganisation de Danone, ou de développer certaines compétences spécifiques. Ces formations sont organisées par la Société et sont à la charge exclusive de celle-ci. Les Administrateurs représentant les salariés disposent, dès leur entrée en fonction, d’une formation adaptée à l’exercice de leur mandat. Lors de son entrée en fonction, tout nouvel Administrateur reçoit l’ensemble de la documentation et des informations nécessaires à la connaissance et la compréhension de Danone et de ses particularités comptables, financières et opérationnelles ainsi qu’à l’exercice de ses fonctions de membre du Conseil d’Administration. Le Secrétaire du Conseil lui communique également les règles relatives à la détention, la communication et l’utilisation d’informations privilégiées, ainsi qu’aux opérations réalisées sur les actions DANONE. Le Conseil d’Administration du 14 février 2017, sur avis du Comité de Nomination et de Rémunération, a examiné, comme chaque année, l’indépendance de chacun des Administrateurs sur la base des critères d’indépendance définis par le règlement intérieur conformément au Code AFEP-MEDEF et a considéré qu’au 14 février 2017, parmi les 16 Administrateurs, 11 sont indépendants, soit un Danone applique les recommandations du Code AFEP-MEDEF, à l’exception du critère d’indépendance du Code AFEP-MEDEF selon lequel l’exercice d’un mandat pendant plus de 12 ans constitue ipso facto un élément suffisant pour faire perdre la qualité d’indépendant, le Conseil rappelle que la stratégie de développement de Danone repose sur un double projet économique et social qui lui confère une culture unique. À ce titre, le Conseil a réaffirmé, à de nombreuses reprises, l’importance qu’il attache aux facteurs culturels de l’en- treprise pour évaluer la pertinence et la faisabilité des projets qui lui sont soumis. Il considère en effet que la culture de Danone constitue un avantage concurrentiel unique, tant dans l’intérêt de Danone que de ses actionnaires. Dans ce cadre, le Conseil a constaté qu’une expérience dans la durée au sein du Conseil offre une meilleure compréhension des traits culturels spécifiques à l’Entreprise et à sa mission et constitue dès lors un atout pour éclairer les travaux du Conseil et formuler un jugement critique et autonome tout en veillant à préserver l’identité et la culture de Danone sur le long terme. Compte tenu de ces éléments d’appréciation analysés de manière concrète, régulière et individualisée, le Conseil d’Administration a estimé que le critère des 12 ans, défini par le Code AFEP-MEDEF parmi cinq autres critères, n’était pas, à lui seul, suffisant pour faire perdre la qualité d’administrateur indépendant au membre concerné. Pour rappel, conformément aux recommandations du Code AFEP- MEDEF, les deux Administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul du taux d’indépendance. Lors de l’examen des relations d’affaires entre un Administrateur et Danone, les critères utilisés par le Conseil pour déterminer s’il existe des relations d’affaires significatives susceptibles d’affecter l’indépendance d’un Administrateur sont, à la fois des critères quan- titatifs et qualitatifs comprenant notamment le montant du chiffre d’affaires réalisé et l’analyse de la nature des relations existantes. • Messieurs Franck RIBOUD et Emmanuel FABER en leur qualité • Madame Isabelle SEILLIER, cadre dirigeant au sein du groupe J.P. Morgan. À l’occasion de la revue annuelle de la qualification d’indépendance des Administrateurs, le Comité de Nomination et de Rémunération et le Conseil ont examiné spécifiquement les relations d’affaires entretenues par Danone avec J.P. Morgan, qui figure parmi les banques auxquelles Danone a recours de façon régulière. Bien qu’elles n’apparaissent pas significatives en termes de montants à l’échelle de Danone et de J.P. Morgan pour l’exercice 2016, le Conseil a estimé que ces relations d’affaires étaient susceptibles d’être significatives et de créer une situation de conflit d’intérêts, en raison de la nature même de la relation d’affaires, J.P. Morgan étant une banque à laquelle Danone recourt régulièrement, notamment en matière de financement et des fonctions de cadre dirigeant de Madame Isabelle SEILLIER au sein de J.P. Morgan. Le Conseil a donc décidé de considérer Madame Isabelle SEILLIER comme Administrateur non indépendant. Dans ce cadre, il est rappelé que le Conseil a mis en place, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, différentes mesures afin d’assurer que de potentiels conflits d’intérêts liés aux fonctions de Madame Isabelle SEILLIER soient maîtrisés par Danone, notamment : abstention systématique de Madame Isabelle SEILLIER de participer aux débats et au vote de toute délibération pouvant la mettre dans une situation de conflit d’intérêts, mention expresse dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de sa qualification d’Administrateur non indépendant et de l’existence du conflit d’intérêts potentiel la concernant, transparence totale sur les conditions de rémunération de J.P. Morgan par Danone au titre des conventions soumises à l’approbation des actionnaires, (iv), le cas échéant, vote d’une résolution concernant toutes les conventions réglementées nouvelles qui viendraient à l’avenir à être conclues avec J.P. Morgan, étant précisé que cette résolution serait alors systématiquement soumise de manière séparée au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale suivante, et (v) absence d’implication de Madame Isabelle SEILLIER dans la négociation et la mise en œuvre des conventions conclues entre Le Conseil a examiné les relations d’affaires pouvant exister entre Danone et l’entité ou le groupe dont est issu chaque Administrateur indépendant (au regard des recommandations du Code AFEP-MEDEF) et a conclu à l’indépendance de : • Monsieur Bruno BONNELL : Administrateur depuis plus de 12 ans, le Conseil a constaté, en complément des développements exposés ci-avant sur l’appréciation par le Conseil du critère d’ancienneté de 12 ans, que Monsieur Bruno BONNELL fait preuve de façon constante d’ indépendance d’esprit et de liberté de parole, qui l’amènent à prendre des positions marquées et constructives, avec des angles spécifiques et différents, lors des débats du Conseil. Le Conseil a constaté que les positions de Monsieur Bruno BONNELL ont permis d’enrichir ses décisions, et que l’indépendance de ces positions constitue une valeur importante pour Danone, au sein d’un Conseil d’Administration composé d’une majorité d’Administrateurs indépendants au sens le plus strict des normes en vigueur. Par ailleurs, le Conseil a constaté l’absence de relations d’affaires significatives entre Monsieur Bruno BONNELL et Danone en application des critères pré- • Monsieur Benoît POTIER : Administrateur depuis plus de 12 ans, le Conseil a relevé, en complément des développements exposés ci-avant sur l’appréciation par le Conseil d’Administration du critère d’ancienneté de 12 ans, la forte contribution aux débats du Conseil de Monsieur Benoît POTIER, Président Directeur Général de l’Air Liquide, l’une des sociétés les plus significatives du CAC 40, ainsi que sa liberté de pensée et de parole. Monsieur Benoît POTIER fait également preuve d’une forte indépendance d’esprit. Par ailleurs, le Conseil a constaté l’absence de relations d’affaires significatives entre Monsieur Benoît POTIER et Danone en application des critères présentés ci-avant ; • Madame Gaëlle OLIVIER : cadre dirigeant du groupe Axa, le Conseil d’Administration a procédé à un examen quantitatif et qualitatif des relations d’affaires entretenues entre Danone et le groupe Axa, et a en particulier revu les flux financiers existants entre eux. Ces flux financiers correspondent essentiellement au paiement par Danone de primes d’assurance au titre de polices d’assurance dommages aux biens / pertes d’exploitation et res- ponsabilité civile ainsi que de polices d’assurances de personnes. En tout état de cause, pour l’exercice 2016, les montants versés par Danone au groupe Axa étaient largement inférieurs à 0,1 % du chiffre d’affaires généré tant par Danone que par le groupe Axa. De plus, il a été relevé qu’en raison de l’organisation de Danone, • Mesdames Serpil TIMURAY, Clara GAYMARD et Virginia A. STALLINGS et Messieurs Jacques-Antoine GRANJON, Jean LAURENT, Jean-Michel SEVERINO et Lionel ZINSOU-DERLIN : le Conseil a confirmé qu’ils satisfont bien à l’ensemble des critères d’indépendance du Code AFEP-MEDEF, au regard notamment de l’absence de relations d’affaires entre eux et Danone, et ainsi, a confirmé leur qualification d’Administrateur indépendant. Par ailleurs, dans le cadre de l’examen des candidatures au poste d’Administrateur, le Conseil d’Administration, sur avis du Comité de Nomination et de Rémunération, a examiné la situation de Monsieur Gregg L. ENGLES au regard des règles d’indépendance du Code AFEP-MEDEF. Le Conseil a conclu qu’il devait être considéré comme Administrateur non indépendant en raison de son mandat de dirigeant mandataire social exécutif au sein d’une société devant être consolidée par Danone, à savoir WhiteWave. La présentation de Monsieur Gregg L. ENGLES et l’analyse de l’indépendance de ce candidat figurent dans les commentaires sur les résolutions de l’Assemblée Générale disponibles sur le site Internet de Danone. de sa taille et de la diversité de ses activités, la Société n’a pas vocation à intervenir dans le cadre des relations commerciales des différents métiers exercés au sein de Danone : les divisions étant en effet gérées de façon décentralisée par les directions concernées. Enfin, Madame Gaëlle OLIVIER ne dispose d’aucun pouvoir décisionnel direct ou indirect dans le cadre du maintien de cette relation d’affaire ; cette dernière existant bien avant la nomination de Madame Gaëlle OLIVIER en qualité d’Administra- teur et n’étant pas d’une importance “significative” pour Axa. En conséquence, le Conseil a considéré que dans la mesure où ces contrats ou accords sont conclus à des conditions de marché dans le cours normal des affaires de Danone et ne représentent pas des montants significatifs, aucun de ces contrats ou accords pris séparément ou globalement n’est : susceptible de donner lieu à des conflits d’intérêts entre, d’une part, les obligations de Madame Gaëlle OLIVIER en sa qualité d’Administrateur à l’égard de Danone comme à l’égard de ses actionnaires et, d’autre part, ses intérêts privés et/ou d’autres obligations et (ii) de nature à porter atteinte à son indépendance en sa qualité • Madame Mouna SEPEHRI : le Conseil a examiné sa situation compte tenu de ses fonctions au sein de Renault. Ainsi, le Conseil a analysé si la présence de Monsieur Franck RIBOUD au conseil d’administration de Renault, groupe dans lequel Madame Mouna SEPEHRI exerce les fonctions de Membre du Comité Exécutif, Directeur Délégué à la Présidence de Renault SAS, était de nature à remettre en cause l’indépendance de Madame Mouna SEPEHRI. En application des règles du Code AFEP-MEDEF, l’indépendance d’un Administrateur ne pourrait être remise en cause que dans le seul cas où cet Administrateur serait lui-même mandataire social de Renault, ce qui n’est pas le cas (Madame Mouna SEPEHRI n’étant pas administrateur de Renault). Par ailleurs, le Conseil d’Administration a procédé à un examen quantitatif et qualitatif des relations d’affaires entretenues entre Danone et le groupe Renault, et a en particulier revu les flux financiers existants entre eux. Renault est le fournisseur des loueurs de voitures de fonction utilisées par Danone. Les montants versés par Danone au groupe Renault, pour l’exercice 2016, étaient significativement inférieurs à 0,1 % du chiffre d’affaires généré tant par Danone que par le groupe Renault. De plus, il a été relevé qu’en raison de l’organisation de Danone, de sa taille et de la diversité de ses activités, la Société n’a pas vocation à intervenir dans le cadre des relations commerciales des différents métiers exercés au sein de Danone : les divisions étant en effet gérées de façon décentralisée par les directions concernées. Enfin, Madame Mouna SEPEHRI ne dispose d’aucun pouvoir décisionnel direct ou indirect dans le cadre du maintien de cette relation d’affaire ; cette dernière existant bien avant la nomination de Madame Mouna SEPEHRI en qualité d’Administrateur et n’étant pas d’une impor- tance “significative” pour Renault. En conséquence, le Conseil a considéré que dans la mesure où ces contrats sont conclus à des conditions de marché dans le cours normal des affaires de Danone et ne représentent pas des montants significatifs, aucun de ces contrats pris séparément ou globalement n’est : susceptible de donner lieu à des conflits d’intérêts entre, d’une part, les obligations de Madame Mouna SEPEHRI en sa qualité d’Administrateur à l’égard de Danone comme à l’égard de ses actionnaires et, d’autre part, ses intérêts privés et/ou d’autres obligations et de nature à porter atteinte à son indépendance en sa qualité d’Administrateur de Danone ; Situation au 14 février 2017 de chaque Administrateur au regard des critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF – (a) “” lorsque le critère d’indépendance est satisfait, un caractère blanc lorsque le critère d’indépendance n’est pas satisfait. (b) Concernant l’application du critère de durée du mandat supérieur à 12 ans, voir paragraphe ci-avant Examen de l’indépendance des Administrateurs. À la connaissance de la Société, d’une part, il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de la Société et, d’autre part, au cours des cinq dernières années, aucun mandataire social n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, d’une faillite, d’une mise sous séquestre ou liquidation, d’une incrimination et/ou d’une sanction publique officielle prononcée par les autorités légales ou réglementaires, ni n’a été empêché par un tribunal d’agir en sa qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des À la connaissance de la Société, il n’existe pas de conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs à l’égard de la Société d’un quelconque des Administrateurs et leurs intérêts privés et/ou autres devoirs, à l’exception de Madame Isabelle SEILLIER (voir paragraphe ci-avant À la date du présent Document de Référence, aucun mandataire social n’est lié à la Société ou à l’une de ses filiales par un contrat de services qui prévoirait l’octroi de quelconques avantages. Lors de son entrée en fonction, tout nouvel Administrateur reçoit l’ensemble de la documentation et des informations nécessaires à la connaissance et la compréhension de Danone et de ses parti- Danone propose à tout nouvel Administrateur, un parcours d’intégration renforcé comprenant des entretiens individuels avec plusieurs Administrateurs en place et des entretiens individuels avec des membres de la Direction Générale et du Comité Exécutif, et à l’ensemble des Administrateurs, des sessions de présentation par les directeurs des principales fonctions au sein de Danone ainsi que Ainsi, Madame Clara GAYMARD, Administrateur nommée en 2016, a suivi au cours de l’année 2016 un parcours d’intégration compre- nant plusieurs entretiens individuels avec certains membres de la Direction Générale et du Comité Exécutif ainsi que des présentations par certains directeurs des fonctions principales au sein de Danone. Par ailleurs, et conformément au décret n°2015-606 du 3 juin 2015, les Administrateurs représentant les salariés ont également été consultés afin de recueillir leur avis sur les formations qu’ils souhaitaient suivre au cours de l’année. En 2016, chacun des Administrateurs représentant les salariés a suivi une formation correspondant à ses souhaits et besoins pour exercer son mandat. Les règles relatives aux attributions de jetons de présence sont détaillées au paragraphe 6.3 Rémunérations et avantages des organes Le Conseil d’Administration a tenu neuf réunions en 2016 (cinq en 2015), dont la durée moyenne a été de 2h15 (2h50 en 2015). Les consultations régulières du Conseil d’Administration dans le cadre de l’acquisition de WhiteWave, convoqué souvent avec un préavis très court, expliquent notamment le nombre plus élevé de réunions du Conseil ainsi que la légère baisse du taux de participation des Administrateurs. L’assiduité des Administrateurs, exprimée par le taux de participation à ces réunions, a été de 88 % en 2016 (92 % en 2015). Le taux d’assiduité individuel moyen aux réunions du Conseil d’Administration et des Comités pour l’année 2016 est mentionné pour chaque Administrateur dans sa fiche mandat (voir paragraphe 6.2 Mandats et fonctions exercés par les Administrateurs et les candidats au Conseil d’Administration). Les sujets récurrents suivants ont été examinés et débattus par le Éléments stratégiques de la gestion courante Revue détaillée de l’activité de Danone, présentation du budget, arrêtés des comptes sociaux et consolidés annuels, arrêté des comptes consolidés semestriels, communication financière, princi- pales opérations de croissance externe et de cession d’actifs ou de participations, revue de la situation financière de Danone et de son endettement (évolution, montant, composition et échéances de rem- boursement, engagements hors bilan, niveau des capitaux propres, liquidité, couverture des risques financiers, notation de crédit), revue de l’approche d’audit des Commissaires aux comptes, revue des en- gagements financiers (cautions et garanties), suivi de la politique de communication financière de Danone (incluant l’examen de chaque communiqué de presse portant sur les comptes consolidés annuels et semestriels), délégation annuelle à la Direction Générale relative à l’émission d’obligations notamment dans le cadre du programme d’émission obligataire (EMTN) de Danone, information régulière sur les systèmes de gestion des risques et du contrôle interne de Danone et revue des risques de Danone par suivi des travaux du Comité d’Audit, la mise en œuvre du programme de rachat d’actions, l’augmentation de capital annuelle réservée aux salariés, les attributions de GPU et de GPS (incluant la fixation annuelle des objectifs de performance pour l’année à venir et la vérification de leur atteinte pour l’année précédente), suivi du cours de l’action DANONE et de son actionnariat, proposition de fixation du dividende, et approbation de la contribution annuelle de Danone à danone.communities ainsi que délibération sur la politique de Danone en matière d’égalité professionnelle et Suivi des sujets de gouvernement d’entreprise, les comptes rendus systématiques des réunions des Comités du Conseil, détermination de la rémunération de chacun des dirigeants mandataires sociaux de la Société, approbation des rapports du Conseil, projets de réso- lutions soumis à l’approbation des actionnaires et la préparation de Revue des axes de transformation de Danone (exposition aux pays émergents, priorisation de certains pays clés, etc.) et de leurs différents impacts sur Danone (en termes d’organisation et de fonctionnement de ressources humaines, d’adaptation des produits Danone aux besoins locaux, etc.) ; en particulier la consultation du Comité Stratégique sur les orientations stratégiques, participation à des présentations stratégiques annuelles faites par chaque membre du Comité Exécutif devant le Conseil à l’occasion de la journée dédiée. L’ensemble de ces sujets et présentations est suivi systématiquement d’échanges Par ailleurs, les Administrateurs sont invités chaque année à plusieurs journées de travail organisées à Évian, où sont réunis en séminaire annuel l’ensemble des cadres dirigeants de Danone et au cours desquelles la stratégie de Danone et de ses différents En 2016 et en février 2017, les travaux du Conseil d’Administration ont notamment porté sur les sujets spécifiques suivants : Opérations et situation comptables et financières • revue de la préparation de la clôture des comptes 2016 et arrêté des comptes sociaux et consolidés 2016 ; • suivi de l’endettement de Danone (évolution, montant, composition • revue de l’autorisation annuelle relative au programme d’émission de titres négociables à court terme de Danone ; • revue des opérations de financement de Danone ; • mise en œuvre d’une augmentation de capital réservée aux • au titre de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017, examen des résolutions proposées à cette Assemblée relatives au renou- vellement des autorisations financières et de l’autorisation de la mise en œuvre du programme de rachat d’actions de la Société ainsi qu’à la distribution de dividendes. Au titre de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016 • examen de la composition du Conseil et plus particulièrement examen de la nomination de Madame Clara GAYMARD en qualité d’Administrateur, du renouvellement des mandats d’Administrateur de Messieurs Franck RIBOUD et Emmanuel FABER, et du renouvellement de leurs mandats respectifs de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général, sous condition suspensive du renouvellement de leurs mandats • examen des engagements de retraite dont bénéficient Messieurs Franck RIBOUD et Emmanuel FABER et des conditions de per- formance relatives à l’accroissement des droits annuels de • examen des engagements relatifs à l’indemnité de rupture de • revue de la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, conduisant à proposer le renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes actuels ; • comptes rendus réguliers des Comités du Conseil d’Administration ; • examen annuel des conventions réglementées. Au titre de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 • revue de la composition du Conseil, en particulier au regard de son taux de féminisation et d’indépendance, et la diversification de sa composition, conduisant à proposer le renouvellement des mandats d’Administrateur de Messieurs Jean-Michel SEVERINO et Lionel ZINSOU-DERLIN et de Mesdames Isabelle SEILLIER et Gaëlle OLIVIER ainsi que la nomination de Monsieur Gregg L. ENGLES en qualité d’Administrateur ; • examen des questions adressées dans le cadre de l’Assemblée Générale et des réponses à apporter ; • examen annuel des conventions réglementées. Au titre du fonctionnement et de la composition • amendements au règlement intérieur du Conseil d’Administra- tion au regard du règlement européen n°596/2014 relatif aux • réunion des Administrateurs externes (executive session) orga- nisée à l’initiative de l’Administrateur Référent et portant sur la gouvernance de Danone et notamment son fonctionnement • revue de l’activité de l’Administrateur Référent (travaux annuels et point annuel sur le fonctionnement du Conseil) ; Activité et stratégie spécifiques à l’exercice 2016, opérations • examen approfondi de l’acquisition, du financement de WhiteWave et suivi de la réalisation des conditions suspensives de l’opération ; • examen et suivi de l’émission d’emprunts obligataires. • revue annuelle de la situation et de la politique de Danone en matière d’égalité professionnelle et salariale homme/femme ; • revue des orientations stratégiques présentées au Comité • suivi des activités de danone.communities ; • remplacement du Rapport sur le Développement Durable par • revue de la politique Emballage de Danone. • détermination des différents éléments de la rémunération variable due au titre de 2016 du Directeur Général et des objectifs des différents éléments de la rémunération variable pour 2017 • détermination des conditions de performance des GPS 2016 et des GPU 2016 en février 2016, des GPS 2017 et des GPU 2017 • évaluation externe du Conseil d’Administration et point sur son • constatation de la réalisation des conditions de performance des GPS 2013, des GPS 2014 et des GPU 2014 ; • décision d’attribution de GPS et de GPU en juillet 2016. Au titre de la composition des Comités • nomination de Madame Clara GAYMARD en qualité de membre du Comité de Nomination et de Rémunération ; • nomination de Madame Bettina THEISSIG, Administrateur représentant les salariés, en qualité de membre du Comité de Responsabilité Sociale en remplacement de Madame Conformément à son règlement intérieur, le Conseil d’Administration effectue tous les deux ans une évaluation (récemment en 2014 et à nouveau en 2016), portant sur sa composition, son organisation et son fonctionnement, ainsi que sur ceux de chacun de ses Comités. Les conclusions de cet exercice sont revues par le Comité de Nomination et de Rémunération. Certaines des évaluations du Conseil ont été suivies par une modification du fonctionnement du Conseil et de son règlement intérieur. Par ailleurs, une fois par an, le Conseil consacre un point de l’ordre du jour d’une de ses réunions à un En 2016 a été conduite une évaluation externe du fonctionnement du Conseil d’Administration sur la base d’entretiens individuels avec chaque Administrateur menés par un cabinet de conseil spécialisé (réalisant l’essentiel des évaluations externes des sociétés cotées françaises), avec l’appui d’un guide d’entretien établi en association avec l’Administrateur Référent et le Secrétariat du Conseil. Les résultats de cette évaluation ont été présentés au Comité des Nominations et des Rémunérations, puis au Conseil et ses conclu- • le fonctionnement du Conseil a continué à s’améliorer depuis la dernière évaluation, dont toutes les recommandations avaient • parmi les Administrateurs siégeant dans des conseils compa- rables, 80 % considèrent que celui de Danone a une meilleure dynamique et un fonctionnement plus efficace ; • la forme actuelle de gouvernance dissociée est adaptée aux besoins actuels de Danone et la transition de pouvoir a été conduite de façon efficace et professionnelle. Les principaux sujets de satisfaction en matière de gouvernance • la mise en cohérence du double projet économique et social avec la taille mondiale de Danone ; • l’implication et le rôle joué par l’Administrateur Référent et les • le rôle des Comités et en particulier la participation de presque tous les Administrateurs au moins dans un Comité ; • le changement réussi de gouvernance avec une répartition efficace des rôles entre le Président et le Directeur Général ; • l’animation et l’intensité du débat en Conseil ; • la diversité et la complémentarité de la composition du Conseil avec un fort engagement des Administrateurs ; • la mise en place de la journée stratégique. En 2013, un dialogue avec les actionnaires de la Société a permis au Conseil d’Administration de constater que certains actionnaires percevaient des risques en matière de gouvernance avec le cu- mul des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de L’Administrateur Référent veille au respect du règlement intérieur du Conseil d’Administration. Dans le cadre de la procédure de consultation concernant des opérations par des Administrateurs sur des titres DANONE, l’Administrateur Référent peut être consulté par les Administrateurs au même titre que le Président. Le Conseil a pris acte des principales recommandations qui • organiser un Conseil délocalisé ; • instituer plus systématiquement une executive session du Conseil ; • procurer plus d’occasions au Conseil de diversifier le panel des intervenants devant le Conseil en rencontrant les dirigeants • approfondir l’analyse stratégique des risques et opportunités de Danone et sur les Ressources Humaines ; • continuer à rendre plus synthétiques les présentations. • détailler plus les comptes rendus faits au Conseil ; • organiser une session du Conseil sur les risques animée par • poursuivre l’amélioration de l’articulation entre Comité Stratégique Il est apparu opportun au Conseil de rendre obligatoire la nomination d’un Administrateur Référent lorsque les fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général sont réunies, pour apporter des garanties supplémentaires quant au bon fonctionnement du Conseil et à l’équilibre des pouvoirs au sein de la Direction Générale et du Conseil. En conséquence, lors du Conseil d’Administration du 18 février 2013, le règlement intérieur a été modifié pour créer le Dans le cadre des changements de gouvernance intervenus en oc- tobre 2014 et de la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général, et afin de veiller à la mise en place d’un nouveau mode de gouvernance, le Conseil a décidé de maintenir, pour la période actuelle, les fonctions de l’Administrateur Référent et a modifié son règlement intérieur à cet effet. L’Administrateur Référent a pour mission principale de s’assurer du bon fonctionnement du Conseil d’Administration et des Comités de la Société. À ce titre, il est en charge des sujets suivants : L’Administrateur Référent est associé au processus d’évaluation L’Administrateur Référent prévient la survenance de situations de conflits d’intérêts, notamment en exerçant une action de sensibilisa- tion. Il porte à l’attention du Conseil d’Administration les éventuels conflits d’intérêts concernant les dirigeants mandataires sociaux et les autres membres du Conseil d’Administration qu’il aurait identifiés. Dans le cadre de l’obligation de déclaration des conflits d’intérêts lui incombant, tout Administrateur en situation de conflit d’intérêts, même potentiel, en fait part à l’Administrateur Référent. À l’occasion de l’évaluation collective du Conseil, le cabinet de conseil spécialisé a procédé à une revue de la contribution individuelle des Administrateurs aux travaux du Conseil et de ses Comités de la- quelle il est ressorti que l’engagement, l’assiduité et la préparation des Administrateurs sont élevés et traduisent une forte adhésion de l’ensemble du Conseil aux valeurs et au projet de Danone avec une forte capacité à challenger et à contribuer aux discussions du Conseil. À l’occasion de cette revue, il a été évoqué le besoin éven- tuel de renforcer, dans le futur, la composition du Conseil avec des profils venant du retail et/ou de la grande consommation et ayant une expérience soit américaine, soit asiatique. Point sur le fonctionnement du Conseil En 2016, le Conseil a procédé à l’examen annuel de son fonction- nement ainsi que celui de chacun de ses Comités. L’Administrateur Référent assiste le Président et le Directeur Général, sur demande de ces derniers, pour répondre aux demandes d’actionnaires, et se rend disponible pour les rencontrer et prendre connaissance des commentaires et suggestions de ceux-ci en cas de demande et avec l’accord du Président et du Directeur Général. L’Administrateur Référent rend compte de l’exécution de sa mission une fois par an au Conseil d’Administration. Au cours des Assemblées Générales, il peut être invité par le Président à rendre compte de son action. Dans le cadre de ses missions, l’Administrateur Référent exerce Convocation du Conseil d’Administration/Ordre du jour/ L’Administrateur Référent peut intervenir auprès du Président pour demander la convocation du Conseil d’Administration sur un ordre Il peut proposer au Président des points complémentaires à l’ordre Il veille à ce que les Administrateurs soient en mesure d’exercer leur mission dans les meilleures conditions possibles, et notamment bénéficient d’un haut niveau d’information en amont des réunions Le règlement intérieur du Conseil d’Administration de Danone prévoit que les Administrateurs indépendants se réunissent au moins une fois par an à l’initiative de l’Administrateur Référent et que ce dernier puisse inviter les autres Administrateurs externes de la Société à participer à cette réunion. L’Administrateur Référent s’assure de la liaison entre les Administrateurs indépendants et les autres membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale. Il peut assister aux réunions et a accès aux travaux des autres Comités. En particulier, il participe aux travaux du Comité de Nomination et de Rémunération concernant l’évaluation annuelle des performances et les recommandations relatives à la rémuné- La Société tient régulièrement informé l’Administrateur Référent de l’activité de la Société, y compris par le biais de l’organisation régulière, à sa demande et après information du Président et du Directeur Général, de rencontres avec des dirigeants opérationnels L’Administrateur Référent a accès à tous les documents et infor- mations qu’il juge nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Nomination et renouvellement de Monsieur Jean L’Administrateur Référent est désigné par le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité de Nomination et de Rémunération, parmi les Administrateurs indépendants. Il reste en fonction pendant la durée de son mandat d’Administrateur. À l’occasion de chaque fin de mandat de l’Administrateur Référent, il est prévu que le Conseil procède à une étude du fonctionnement de cet organe, ainsi qu’à un réexamen de ses pouvoirs afin, si nécessaire, d’adapter ceux-ci. Monsieur Jean LAURENT a été nommé Administrateur Référent par le Conseil d’Administration du 18 février 2013 au regard de son indépendance, de son expérience et de sa connaissance de Danone. Le Conseil d’Administration a pris en compte l’expérience des affaires de Monsieur Jean LAURENT, ancien Directeur Général d’un grand groupe bancaire, ainsi que sa large connaissance du Conseil et de Danone. En effet, il en est Administrateur depuis 2005 et Président du Comité de Nomination et de Rémunération depuis 2011. Le Conseil d’Administration du 19 février 2015 a, compte tenu du bilan de Monsieur Jean LAURENT en qualité d’Administrateur Référent, décidé de le renouveler dans ses fonctions d’Administrateur Référent. En 2016, l’Administrateur Référent a notamment accompli les • participation active au processus d’évaluation du fonctionne- ment du Conseil conduit par un organisme externe (rencontre préparatoire avec l’organisme pressenti et validation de cet organisme, validation du questionnaire, présentation préalable • implication dans la préparation du dialogue mené à l’automne avec les actionnaires les plus importants de la Société à propos des principes de gouvernance de la Société ; • échanges réguliers avec le Président et le Secrétaire du Conseil concernant les questions de gouvernance et la préparation de • suivi de la gouvernance dissociée ; • revue des questionnaires de conflit d’intérêts ; • visite de sites et d’activités à l’étranger (Afrique) ; • participation au séminaire stratégique annuel des cadres diri- Composition au 31 décembre 2016 : 3 Administrateurs, tous considérés indépendants Pour rappel, la part des Administrateurs indépendants dans ce Comité recommandée par le Code AFEP-MEDEF n’est que de 66 %. Début de mandat : Avril 2012, Président du Comité depuis avril 2012 Monsieur Jean-Michel SEVERINO est l’“expert financier du Comité”, au sens de l’article L. 823-19 du Code de commerce et ce en raison de ses compétences et de son expertise. En effet, Monsieur Jean-Michel SEVERINO est inspecteur général des finances, il a occupé précédemment les fonctions de Directeur du Développement au ministère français de la Coopération, de Vice-Président pour l’Asie de l’Est à la Banque Mondiale, et de Directeur Général de l’Agence française de développe- ment (AFD). Il a développé dans ses précédentes fonctions de solides connaissances à la fois en matière comptable et financière, mais aussi en matière de contrôle interne et de gestion des risques. Début de mandat : Février 2015 Madame Gaëlle OLIVIER a développé de solides connaissances financières lorsqu’elle travaillait en salle des marchés au Crédit Lyonnais puis comme Responsable des opérations d’investissement au sein d’Axa Life Japon. Elle dispose également d’une expertise reconnue en matière de risques et d’audit interne, en effet elle est Directrice Générale d’Axa Global P&C et Membre du Comité de Début de mandat : Avril 2012 Madame Mouna SEPEHRI participe au développement du groupe Renault depuis 1996 et prend part à ses opérations majeures d’acquisitions et de partenariats stratégiques. Grâce à sa grande expérience dans le domaine des fusions et acquisitions, Madame Mouna SEPEHRI dispose d’une compétence éprouvée en matière financière ; étant par ailleurs, responsable des fonctions juridiques d’un grand groupe international coté, elle apporte une expérience complémentaire précieuse en matière de gestion des risques et de contrôle interne. Le Comité d’Audit est notamment chargé d’assurer le suivi : • du processus d’élaboration des comptes et de l’information • de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, de gestion des • du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux comptes ; • de l’indépendance des Commissaires aux comptes. • concernant les comptes et l’information financière : examiner les comptes sociaux et consolidés de la Société avant que ceux-ci ne soient présentés au Conseil d’Administration, s’assurer de la permanence des méthodes comptables appliquées par la Société, examiner le traitement comptable des principales transactions complexes et/ou non récurrentes, examiner le périmètre de consolidation des sociétés de Danone et être informé des problèmes de consolidation qui peuvent avoir lieu, (v) examiner la politique de suivi des engagements hors bilan, (vi) être informé des avis et commentaires des Commissaires aux comptes, (vii) être informé lors de présentations semestrielles par la Direction Générale de la situation financière, de la situation de trésorerie et des engagements de la Société, (viii) rendre compte au Conseil d’Administration des principales options de clôture des comptes consolidés annuels et semestriels, (ix) examiner, avec la Direction Générale, les communiqués de presse relatifs aux résultats et se faire communiquer les principaux documents de communication financière de Danone, (x) se faire communiquer les informations non financières publiées par Danone qui ont fait l’objet d’une présentation au Comité de Responsabilité Sociale, et (xi) examiner deux fois par an une situation des principaux litiges de Danone et les éventuelles provisions comptables • concernant les Commissaires aux comptes de Danone : piloter la procédure de sélection en supervisant l’appel d’offres conduit par la Direction Générale, et notamment, faire toute proposition permettant de procéder à leur désignation, leur renouvellement et leur rémunération, examiner les résultats de leurs travaux et de leurs vérifications ainsi que leurs recommandations et les suites données à ces dernières, entendre régulièrement les Commissaires aux comptes, y compris hors la présence des dirigeants, (v) s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes, notamment en approuvant au préalable certaines • concernant la gestion des risques : s’assurer de l’existence de structures et de systèmes destinés à identifier et évaluer les risques de Danone, ainsi que du suivi de l’efficacité de ces systèmes, à ce titre il vérifie que les risques majeurs de Danone sont pris en compte de manière adéquate et font l’objet de plans d’actions, être informé par le Conseil d’Administration, par les Commissaires aux comptes ou par la Direction Générale de tout événement exposant la Société à un risque significatif, et être informé des principaux risques environnementaux, sociaux et sociétaux de Danone ayant fait l’objet d’une présentation au • concernant le contrôle interne : s’assurer de l’existence d’un système de contrôle interne et du suivi de son efficacité, être informé de toute défaillance ou faiblesse significative en matière de contrôle interne et de toute fraude importante, examiner le rapport du Président du Conseil d’Administration sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, ainsi que les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société, (iv) s’assurer de l’existence d’un dispositif de traitement des plaintes reçues par Danone concernant les opérations comptables et financières, des manquements aux règles du contrôle interne ou aux règles anti-corruption et anti-fraude, (v) être informé des plaintes majeures reçues dans le cadre de ce dispositif et superviser le traitement des dossiers les plus importants dont il aurait été saisi, et (vi) pouvoir être consulté par le Comité de Responsabilité Sociale pour toute question relative aux principes de conduite des affaires ou à l’éthique ; • concernant l’audit interne : valider le plan d’audit interne et en suivre l’exécution, revoir la structure de l’audit interne, être informé du contenu de la Charte d’Audit interne de Danone et être informé et consulté sur les décisions de nomination ou de remplacement du Directeur de l’audit interne, donner son avis sur l’adéquation des ressources et l’indépendance de l’audit interne et, dans le cas où il est fait recours à des cabinets externes pour assurer tout ou partie des missions d’audit interne, émettre des recommandations concernant leur nomination et leur renouvellement, être informé du programme d’audit interne et être destinataire d’une synthèse périodique de ces rapports, et (v) entendre les responsables de l’audit interne. Dans le cadre de sa mission, le Comité d’Audit peut entendre régu- lièrement les mandataires sociaux, la Direction Générale de Danone et de ses filiales et, également le Directeur de l’Audit Interne, les Commissaires aux comptes, les cadres dirigeants de Danone, no- tamment responsables de l’établissement des comptes consolidés et sociaux de Danone, de la gestion des risques, du contrôle interne, des affaires juridiques, des affaires fiscales, de la trésorerie, du financement et du respect de l’éthique. Ces auditions peuvent avoir lieu, lorsque le Comité le souhaite, hors la présence des représen- tants de la Direction Générale de Danone. Par ailleurs, le Comité d’Audit peut obtenir l’avis de conseillers externes indépendants, notamment en matière juridique et comptable, et demander la réalisation de tout audit interne ou externe. Le règlement intérieur du Comité d’Audit fait l’objet d’une revue régulière, afin, notamment, de se conformer aux nouvelles dispo- sitions législatives et nouvelles recommandations du Code AFEP- MEDEF. Ainsi, le règlement intérieur a été modifié lors de la réunion du Conseil d’Administration du 10 décembre 2013, afin de mettre en œuvre les nouvelles recommandations du Code AFEP-MEDEF, pour prévoir notamment que les Commissaires aux comptes doivent être entendus régulièrement par le Comité d’Audit, y compris hors la présence des dirigeants, notamment lors des réunions du Comité d’Audit traitant de l’examen du processus d’élaboration de l’information financière et de l’examen des comptes, afin de rendre compte de l’exécution de leur mission et des conclusions de leurs travaux, que le Comité d’Audit doit être informé du programme d’audit interne et être destinataire de synthèses périodiques sur ces programmes, et que le Comité d’Audit doit entendre les Au cours de l’année 2016, le Comité d’Audit s’est réuni six fois (cinq en 2015). L’assiduité de ses membres, exprimée par le taux de par- ticipation à ces réunions, a été de 73 % (93 % en 2015). Le Comité d’Audit invite les Commissaires aux comptes à assister à chacune de ses séances. Par ailleurs, une réunion du Comité d’Audit est organisée une fois par an avec les Commissaires aux comptes, En 2016 et début 2017, les travaux du Comité ont porté en particulier • situation financière de Danone ; • examen des comptes consolidés annuels et semestriels de Danone. Cet examen implique systématiquement : présentation par la Directrice Générale Finances de la situation financière de Danone, présentation par les Commissaires aux comptes de leur approche d’audit, présentation conjointe par la Directrice Générale Finances et le responsable des comptes (Directeur du Contrôle Financier) d’une part et les Commissaires aux comptes d’autre part, des principales options comptables retenues, revue des principaux litiges de Danone, (v) revue des engagements hors bilan, et (vi) audition des conclusions des Commissaires aux comptes y compris sur leurs ajustements d’audit ; • revue des indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés en externe lors de la publication des comptes consolidés • revue des principaux changements dans le périmètre de consoli- dation de Danone et l’examen des principaux termes des opéra- tions de variation de périmètre et de leur traitement comptable ; • revue des projets de communiqués de presse sur les résultats consolidés annuels et semestriels. À cette occasion, le Comité s’est assuré de la cohérence de la présentation des informations financières au marché avec les comptes consolidés, et du fait que le processus de préparation des communiqués de presse impli- quait notamment leur revue par les Commissaires aux comptes ; • présentation du projet de distribution de dividende soumis au • examen des projets de résolutions relatives au renouvellement des autorisations financières et du programme de rachat d’actions de la Société soumis au vote de l’Assemblée Générale ; • revue semestrielle des principaux risques (y compris financiers) de Danone notamment par le biais de présentations thématiques et de discussions avec des responsables opérationnels en charge du suivi et de la gestion de ces risques, et de présentations actualisées de la cartographie de ces risques ; • suivi de l’organisation et de l’efficacité des systèmes d’audit et • validation du plan d’audit interne de Danone et l’examen des principaux résultats des missions d’audit menées au cours de l’année et de leur synthèse ; • revue de la partie du rapport du Président portant sur le contrôle interne et la gestion des risques ; • approbation et le suivi régulier des honoraires des Commissaires • suivi des opérations financières de Danone ; • suivi de l’organisation de Danone en matière de conformité et • fonctionnement du Comité, et la fixation de son programme et de ses priorités pour les exercices 2016 et 2017 ; • revue des principaux risques fiscaux de Danone et l’examen de • suivi de l’actualité relative aux normes IFRS ; • analyse des impacts de la réforme de l’audit sur les travaux • approbation de la procédure des ser vices rendus par les Commissaires aux Comptes et les membres de leurs réseaux ; • examen de l’impact des monnaies étrangères sur les principaux • revue de la mise en place de l’organisation du Secrétariat Général ; • revue du processus de management de crise de Danone. En outre, les comptes consolidés annuels ont été examinés par le Comité d’Audit lors de réunions qui se sont tenues, conformément au Code AFEP-MEDEF dans un délai suffisant, soit au moins trois jours avant la réunion du Conseil arrêtant ces comptes. Chaque réunion du Comité d’Audit donne lieu à la présentation d’un compte-rendu lors du Conseil d’Administration suivant. Par ailleurs, une fois chaque procès-verbal du Comité d’Audit approuvé par l’ensemble de ses membres, celui-ci est communiqué à l’ensemble des Administrateurs. Ces comptes rendus d’activité permettent au Conseil d’être pleinement informé, facilitant ainsi ses délibérations. Comité de Nomination et de Rémunération Composition au 31 décembre 2016 : 4 Administrateurs, tous considérés indépendants Avril 2005, Président depuis le 28 avril 2011 Il est précisé que les dirigeants mandataires sociaux sont associés aux travaux du Comité de Nomination et de Rémunération, sauf sur • nomination des Administrateurs et dirigeants mandataires sociaux ou renouvellement de leurs mandats : formuler des proposi- tions au Conseil d’Administration de nomination des membres du Conseil d’Administration, de son Président et de ses Vice- Présidents, du Directeur Général ou de Directeurs Généraux Délégués, de membre d’un Comité et de son Président ou de renouvellement de leur mandat, et faire des propositions au Conseil d’Administration pour la succession des mandataires sociaux, notamment en cas de vacance imprévisible. Le Comité de Nomination et de Rémunération est, par ailleurs, informé de toute nomination d’un membre du Comité Exécutif de Danone (autre que les mandataires sociaux) ; • gouvernement d’entreprise : préparer l’examen par le Conseil d’Administration des questions relatives au gouvernement d’en- treprise et, plus particulièrement, vérifier si et dans quelle mesure les critères d’indépendance prévus par le Code AFEP-MEDEF sont respectés par les Administrateurs et membres des Comités ; • évaluation du Conseil d’Administration, et des comités : organiser ces évaluations à leur demande ; Au cours de l’année 2016, le Comité de Nomination et de Rémunération s’est réuni six fois (cinq en 2015), l’assiduité de ses membres (taux de participation à ces réunions) s’élevant à 94 % (87 % en 2015). Chaque réunion du Comité de Nomination et de Rémunération donne lieu à la présentation d’un compte-rendu au Conseil d’Administration suivant. Ces comptes rendus d’activité permettent au Conseil d’être pleinement informé, facilitant ainsi ses délibérations. En 2016 et début 2017, les travaux du Comité de Nomination et de Rémunération ont porté en particulier sur les points suivants : Concernant la Direction Générale et le Conseil Au titre de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 • revue de la composition du Conseil d’Administration et plus particulièrement examen du renouvellement des mandats d’Ad- ministrateur de Mesdames Gaëlle OLIVIER et Isabelle SEILLIER et Messieurs Jean-Michel SEVERINO, Lionel ZINSOU-DERLIN et examen de la nomination de Monsieur Gregg L. ENGLES en • revue des résolutions à présenter à l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 concernant la politique de rémunération des di- rigeants mandataires sociaux, et la rémunération individuelle de Monsieur Franck RIBOUD et Monsieur Emmanuel FABER pour Au titre de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016 • revue de la composition du Conseil d’Administration et plus particulièrement examen du renouvellement des mandats d’Ad- ministrateur de Messieurs Franck RIBOUD et Emmanuel FABER et du renouvellement de leurs mandats respectifs de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général et examen de la nomination de Madame Clara GAYMARD en qualité d’Ad- • rémunération des mandataires sociaux de la Société : proposer les critères de détermination de l’ensemble des éléments de leur rémunération ainsi que le montant de celle-ci et veiller à leur application et établir des propositions relatives à l’attribution à ces dirigeants mandataires sociaux de GPS ou de GPU ; • jetons de présence versés aux Administrateurs : faire des re- commandations au Conseil concernant le montant des jetons de présence qui est proposé à l’Assemblée Générale ainsi que la répartition de ces jetons de présence entre Administrateurs ; • politique de rémunération de Danone : formuler un avis ou faire des recommandations concernant les principes et les moda- lités de la politique de Danone de GPS et des GPU et de tout mécanisme de rémunération lié aux actions de la Société et, plus généralement, faire toute recommandation relative à la politique de rémunération de Danone. Le Comité de Nomination et de Rémunération est, par ailleurs, informé de la politique de rémunération des membres du Comité Exécutif de Danone (autres Le règlement intérieur du Comité de Nomination et de Rémunération fait l’objet d’une revue régulière. Les principales modifications ont porté sur la possibilité de l’évaluation du fonctionnement du Comité de Responsabilité Sociale par le Comité de Nomination et de Rémunération et sur l’unification de la clause de confidentialité avec celle applicable au Conseil d’Administration. • revue de l’ensemble des éléments de rémunération du Président du Conseil, du Directeur Général et, en particulier, de la rému- nération variable due au titre de l’exercice 2015. Ainsi, le Comité a examiné les programmes de rémunération variable : court terme, pluriannuelle incluant l’examen de l’éventuelle atteinte de performance pour chaque exercice passé et la fixation des objectifs de performance au début de chaque nouvel exercice ; (iii) long terme incluant la revue de l’obligation de conservation des actions pour les mandataires sociaux et les autres membres • examen des engagements de retraite dans le cadre du renouvelle- ment des mandataires sociaux et des conditions de performance annuelle concernant l’accroissement des droits potentiels de retraite de Monsieur Emmanuel FABER (les droits de Monsieur Franck RIBOUD étant plafonnés depuis 2014) ; • dans le cadre du renouvellement du mandat d’Administrateur de Monsieur Emmanuel FABER, revue de son indemnité de fin de mandat et de son obligation de conservation des titres ; • revue de la politique de rémunération variable de Danone (et plus particulièrement, concernant les GPS et les GPU, examen des conditions de performance et de leur pondération) ; • revue des résolutions à présenter à l’Assemblée Générale du 28 avril 2016 concernant la rémunération individuelle de Monsieur Franck RIBOUD et de Monsieur Emmanuel FABER (say on pay). • examen de l’évolution de la composition du Comité de Nomination et de Rémunération avec la proposition de nommer Madame Clara GAYMARD en qualité de membre de ce Comité ; • examen de l ’évolution de la composition du Comité de Responsabilité Sociale avec la proposition de nommer Madame Bettina THEISSIG, Administrateur représentant les salariés, en qualité de membre de ce Comité, en remplacement de Madame • revue et détermination des différents critères et éléments de pondération de la rémunération variable annuelle : en particulier, pour chaque critère fixation de la cible, du plafond, du maximum et du minimum pouvant être attribués ; • revue, au début de l’exercice, de la détermination des conditions de performance des GPU fixées sur la base des objectifs com- • examen d’une nouvelle proposition de résolution concernant l’attribution de GPS lors de l’Assemblée Générale de 2017 ; • examen annuel de l‘éventuelle atteinte des conditions de per- formance respectives des GPU et des GPS. • examen individuel annuel de l ’indépendance de chaque Administrateur et de l’existence ou non de conflits d’intérêts, même potentiels. L’analyse détaillée relative à l’apport par chaque candidat d’une expertise et l’examen de son indépen- dance figure ci-avant au paragraphe Examen de l’indépendance • suivi du processus d’intégration des Administrateurs, en parti- culier concernant les Administrateurs représentant les salariés et accompagnement dans le cadre de leur formation ; • revue annuelle du processus et des pratiques en vigueur au sein de Danone en termes de plan de succession de la Direction Générale de Danone et des postes clefs des sociétés du Groupe ; • revue annuelle du fonctionnement du Conseil d’Administration • examen de la candidature en vue de la nomination de Monsieur Gregg L. ENGLES en qualité d’Administrateur ; • examen du renouvellement des Administrateurs dont le mandat arrive à échéance à l’Assemblée Générale 2017. Février 2007, Président depuis février 2015 • éthiques concernant les salariés de Danone, les consommateurs et plus généralement l’ensemble des parties prenantes de Danone ; • nutritionnels relatifs notamment aux enjeux de santé publique, aux impacts sociaux de ses produits ainsi qu’à la communication La mission du Comité de Responsabilité Sociale porte principalement sur la gouvernance du projet sociétal de Danone. Son périmètre couvre l’ensemble des domaines de responsabilité sociale en lien avec la mission et les activités de Danone et tout particulièrement les domaines sociaux, environnementaux et éthiques. Le Comité de Responsabilité Sociale porte une attention particulière aux principes d’action, aux politiques et aux pratiques mises en œuvre par Danone dans les domaines : • sociaux vis-à-vis des salariés de Danone ainsi que ceux de ses partenaires, sous-traitants, fournisseurs et clients ; • environnementaux relatifs aux activités directement contrôlées par Danone (production industrielle, emballages, etc.) ou indirec- tement contrôlées (achats, transport, énergie, etc.) par celle-ci, et à l’utilisation de ressources naturelles non renouvelables ; • examiner les principaux risques et opportunités pour Danone en matière environnementale, au regard des enjeux propres à ses missions et à ses activités ; • être informé des procédures de contrôle interne mises en place au sein de Danone en ce qui concerne ses principaux risques • être consulté par le Comité d’Audit dans le cadre des projets de missions d’audit relatifs à ses domaines d’intervention ; • procéder à l’examen des politiques sociales menées par Danone, des objectifs fixés et des résultats obtenus en la matière ; • passer en revue les systèmes de reporting, d’évaluation et de contrôle afin de permettre à Danone de produire une information • examiner l’ensemble des informations extra-financières publiées par Danone, en particulier en matière sociétale et environne- • examiner une fois par an une synthèse des notations obtenues par la Société et ses filiales par les agences de notation ex- • s’assurer de l’application des règles éthiques définies par Danone ; • être périodiquement informé des plaintes reçues dans le cadre du dispositif alerte des salariés qui ont pour objet des questions éthiques, sociales ou environnementales et examiner celles qui sont relatives à sa mission, en coordination avec le traitement réalisé par le Comité d’Audit ; • revoir régulièrement les résultats des auto-évaluations de Danone dans le cadre du programme Danone Way. Au cours de l’année 2016, le Comité de Responsabilité Sociale s’est réuni quatre fois (quatre fois en 2015), l’assiduité de ses membres, (taux de participation à ces réunions) s’élevant à 89 % (100 % en 2015). En 2016 et début 2017, les travaux du Comité ont notamment porté • revue des projets de Danone en cours dans le domaine sociétal et plus particulièrement l’examen de l’activité et des budgets des fonds sponsorisés par Danone, et en particulier le montant pris en charge par la Société au titre de sa contribution financière annuelle à danone.communities et la réalisation d’un nouvel investissement par le FPS danone.communities ; • examen de la politique de Danone en matière d’égalité profes- • revue de l’accord international sur l’emploi durable conclu entre Danone et l’International Union of Food, Farm and Hotel Workers ; • examen de la mise en œuvre de la politique de Danone sur le • revue de la nouvelle politique de Danone sur l’emballage ; • revue de la stratégie de Danone sur l’alimentation ; • examen de la nouvelle politique de Danone sur la nutrition ; • revue de la stratégie Nutrition Infantile de Danone et du position paper sur l’engagement pour la santé et la nutrition dans les • examen de la participation de Danone à l’indice FTSE4Good ; • revue de la politique de Danone sur la compliance ; Par ailleurs, dans le domaine des investissements à vocation so- ciétale, le Comité a pour mission : • d’évaluer l’impact de ces investissements pour Danone ; • d’examiner l’application des règles établies par Danone s’agissant d’investissements ou de programmes sociaux dans les domaines liés aux activités de Danone ; • de veiller à ce que les intérêts de la Société soient préservés, et plus particulièrement de prévenir les conflits d’intérêts éven- tuels liés aux relations entre ces investissements et le reste Le Comité a également pour mission de préparer et d’éclairer les travaux du Conseil sur les investissements et programmes d’action à finalité sociale que Danone conduit ou auxquels il participe. Le règlement intérieur du Comité de Responsabilité Sociale fait l’objet d’une revue régulière. Les principales modifications ont porté sur l’évolution de la performance et l’étendue exacte des missions, notamment par rapport au Comité d’Audit (tout particu- lièrement en matière de revue des risques et de la communication • revue de la nouvelle organisation de Danone en matière de • revue de la mise en place de l’organisation du Secrétariat Général. Chaque réunion du Comité de Responsabilité Sociale donne lieu à la présentation d’un compte-rendu lors du Conseil d’Administration suivant. Ces comptes rendus permettent au Conseil d’être pleine- ment informé, facilitant ainsi ses délibérations. Le Comité Stratégique a pour mission d’analyser les grandes orien- Le Comité Stratégique prépare et éclaire les travaux du Conseil sur les sujets d’intérêt stratégique majeurs tels que : • les axes de développement ; • les opportunités de croissance externe ; Au cours de l’année 2016, le Comité Stratégique s’est réuni quatre fois (quatre fois en 2015), l’assiduité de ses membres (taux de par- ticipation à ces réunions) s’élevant à 100 % (100 % en 2015). En 2016 et début 2017, les travaux du Comité ont notamment porté sur : • l’examen de l’environnement concurrentiel de Danone en Europe et dans le monde (principaux acteurs du marché, leur actualité • l’examen des risques et opportunités liés aux évolutions récentes du secteur de l’alimentation et des boissons et notamment le mouvement de fusions géantes dans le secteur des boissons ou la présence croissante d’activistes au capital de plusieurs • les opérations de désinvestissement ; • les accords ou partenariats significatifs ; • les éventuelles opérations sur capital de la Société ; • les éventuelles possibilités de diversification ; • et plus généralement toute opération significative pour l’avenir • l’examen de l’opportunité d’une offre sur WhiteWave, des consé- quences organisationnelles et financières, des modalités juridiques pour recommandation au Conseil d’Administration ; • l’examen des premières traductions concrètes de la nouvelle vision de la Société sur l’alimentation (mise en œuvre du Manifesto) : création d’un incubateur et position vis-à-vis des OGM aux • l’examen des Company Goals : série d’objectifs stratégiques de la Société dans les domaines économiques et sociétaux ; • l’examen du projet de revalorisation de la dimension corporate de la marque Danone : positionnement et premiers principes Sous l’autorité du Directeur Général, Monsieur Emmanuel FABER, le Comité Exécutif assure la direction opérationnelle de Danone. Il met en œuvre la stratégie définie par le Conseil d’Administration, examine et décide de l’allocation des ressources, s’assure de la Composition au 1er mars 2017 : 9 membres cohérence des actions engagées par l’ensemble des filiales et des Métiers et, en fonction des performances réalisées, décide des plans d’actions à mettre en œuvre. Il se réunit au moins une fois par mois. Principale fonction au sein de Danone Directeur Général et Vice-Président du Conseil d’Administration 43 Secrétaire Général et Directeur Général des Ressources Humaines 46 Directrice Générale Finances, Stratégie et Systèmes d’Information Growth & Innovation Officer et Directeur Général des Eaux Chief Manifesto Catalyst et Directrice Générale de la Strategic Business Unit Amérique du Nord (a) 53 Directeur Général Ressources Efficiency et Produits Laitiers Frais (a) Après la réalisation de l’acquisition de WhiteWave. (b) Bridgette HELLER prendra également la direction de la Division Nutrition Médicale à compter de mi-2017. (c) Flemming MORGAN va continuer à diriger la Division Nutrition Médicale jusqu’à son départ prévu mi-2017. Application du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP- MEDEF En application de la loi du 3 juillet 2008, le Conseil d’Administration, lors de sa réunion du 18 décembre 2008, a étudié les dispositions du Code AFEP-MEDEF et a décidé que Danone se référera à ce Code de gouvernance. Ce code est disponible sur le site Internet Danone applique les recommandations du Code AFEP-MEDEF, à l’exception des points suivants que la Société n’applique pas de façon Cessation du contrat de travail en cas de mandat social (paragraphe 21 du Code “Il est recommandé, lorsqu’un salarié devient de mettre fin au contrat de travail qui le lie à la société ou à une société du groupe, soit par dans les sociétés à conseil d’administration […].” Modalités de fonctionnement du comité des “Lors de la présentation du compte rendu des travaux du comité des rémunérations, il est nécessaire que le conseil délibère sur sociaux hors la présence de ceux-ci.” À l’occasion de l’examen du renouvellement de leur mandat d’Administrateur, sur re- commandation du Comité de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration du 22 février 2016 a confirmé sa position prise en septembre 2014 et a considéré qu’il convenait de maintenir, tout en continuant à le suspendre, le contrat de travail de Monsieur Franck RIBOUD et celui de Monsieur Emmanuel FABER, compte-tenu de leur âge, de leur situation personnelle et de leur ancienneté en tant que salariés au sein de Danone. Le Conseil estime en effet que ce dispositif est pertinent pour des dirigeants ayant au moins 10 ans d’ancienneté au sein de Danone, afin d’encourager le principe de promotion interne et de management durable que Danone s’efforce de mettre en œuvre, la suppression du contrat de travail pouvant au contraire dissuader les candidats internes d’accepter des Le Conseil a estimé que la mise en œuvre des recommandations du Code AFEP- MEDEF visant à mettre définitivement fin à ces contrats de travail aurait pour effet de les priver des droits et avantages attachés au contrat de travail progressivement acquis au cours de leurs parcours professionnels au sein de Danone sur la base d’une ancienneté (à savoir depuis 35 ans pour Monsieur Franck RIBOUD, et depuis 19 ans pour Monsieur Emmanuel FABER) et d’un service effectif, en particulier les indemnités de départ ou avantages long terme (tels que la participation à des régimes collectifs), indemnités qui en tout état de cause ne sauraient excéder, dans leur globalité, le plafond des deux ans de rémunération L’Autorité des Marchés Financiers considère qu’une explication circonstanciée du maintien du contrat de travail d’un dirigeant mandataire social permet de justifier la non-application de la recommandation du Code AFEP-MEDEF. Le Conseil d’Administration délibère en présence des dirigeants mandataires sociaux sur leur rémunération mais ces derniers ne prennent part ni aux délibérations ni au vote des Par ailleurs, le Conseil d’Administration ne statue sur ce sujet que sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, composé en intégralité d’Administrateurs indépendants et qui ne comporte donc aucun dirigeant mandataire social. Enfin, un Administrateur Référent est mis en place depuis 2013 afin d’apporter des ga- ranties supplémentaires du bon fonctionnement du Conseil et de l’équilibre des pouvoirs au sein de la Direction Générale et du Conseil. définies sont soumises à la condition que le bénéficiaire soit mandataire social ou salarié de l’entreprise lorsqu’il fait valoir ses droits à la retraite en application des règles en vigueur.” Le régime de retraite constitué en 1976 est fermé depuis 2003. L’éligibilité au régime de retraite des dirigeants est bien soumise à une condition d’exercice d’activité au sein de Danone par le mandataire concerné au moment de son départ en retraite. Par exception à ce principe, dans le seul cas d’un licenciement après 55 ans, le bénéfice de ce régime est maintenu sous réserve de ne pas reprendre d’activité salariée. Cette dernière dispo- sition, conforme à la réglementation française applicable, permet notamment de protéger l’ensemble des bénéficiaires contre les risques liés à un licenciement intervenant après l’âge de 55 ans mais avant d’avoir atteint l’âge de la retraite. “Les critères que doivent examiner le comité et le conseil afin de qualifier un administrateur d’indépendant […] sont les suivants : […] \- Ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans. La perte de la qualité Le Conseil d’Administration du 14 février 2017, sur avis du Comité de Nomination et de Rémunération, a examiné, comme chaque année, l’indépendance de chacun des Admi- nistrateurs sur la base des critères d’indépendance définis par le règlement intérieur conformément au Code AFEP-MEDEF (voir ci-avant paragraphe Règlement intérieur du S’agissant du critère d’indépendance du Code AFEP-MEDEF selon lequel l’exercice d’un mandat pendant plus de 12 ans constitue ipso facto un élément suffisant pour faire perdre la qualité d’indépendant, le Conseil rappelle que la stratégie de développement de Danone repose sur un double projet économique et social qui lui confère une culture unique. À ce titre, le Conseil a réaffirmé, à de nombreuses reprises, l’importance qu’il attache aux facteurs culturels de l’entreprise pour évaluer la pertinence et la faisabilité des projets qui lui sont soumis. Il considère en effet que la culture de Danone constitue un avantage concurrentiel unique, tant dans l’intérêt de Danone que de ses actionnaires. Dans ce cadre, le Conseil a constaté qu’une expérience dans la durée au sein du Conseil offre une meilleure compréhension des traits culturels spécifiques à l’Entreprise et à sa mission et constitue dès lors un atout pour éclairer les travaux du Conseil et formuler un jugement critique et autonome tout en veillant à préserver l’identité et la culture de Danone sur le long terme. Compte tenu de ces éléments d’appréciation analysés de manière concrète et régulière, le Conseil d’Administration a estimé que le critère des 12 ans, défini par le Code AFEP-MEDEF parmi cinq autres critères, n’était pas, à lui seul, suffisant pour faire perdre la qualité d’administrateur indépendant au membre concerné. Ainsi, au 14 février 2017, le Conseil d’Administration de Danone est composé de 16 Admi- nistrateurs dont 11 sont considérés comme indépendants, soit un taux d’indépendance de 79 %. Pour rappel, conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, les deux Administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul Concernant Monsieur Bruno BONNELL, le Conseil a constaté qu’il fait preuve de façon constante d’une indépendance d’esprit et d’une liberté de parole particulièrement re- marquables, qui l’amènent à prendre des positions marquées et constructives, avec des angles spécifiques et différents, lors des débats du Conseil. Le Conseil a constaté que ses positions ont permis d’enrichir ses décisions, et que l’indépendance de ces dernières a une valeur importante pour Danone, au sein d’un Conseil d’Administration composé d’une majorité d’Administrateurs indépendants au sens le plus strict des normes en vigueur. Concernant Monsieur Benoît POTIER, le Conseil a constaté sa forte contribution aux débats du Conseil ainsi que sa liberté de pensée et de parole du Président Directeur Général d’une des sociétés les plus significatives du CAC 40. Enfin, Monsieur Benoît POTIER fait À l’occasion de sa revue de la composition des différents Comités, le Conseil, en concerta- tion avec les Administrateurs représentant les salariés, n’a pas jugé opportun de procéder à la nomination d’un Administrateur représentant les salariés au Comité de Nomination et de Rémunération. Il a cependant décidé de nommer Madame Bettina THEISSIG, Admi- nistrateur représentant les salariés, au Comité de Responsabilité Sociale, en charge de la gouvernance du projet sociétal de Danone et notamment du suivi des sujets sociaux, environnementaux et éthiques. Le Conseil a en effet jugé que son profil, son expérience et sa connaissance approfondie de Danone sont des atouts pour les travaux de ce Comité. En tout état de cause, il est rappelé que le Comité de Nomination et de Rémunération de Danone est composé en son intégralité d’Administrateurs considérés comme indépendants, et exerce son activité sous la responsabilité du Conseil. Les travaux, recommandations et avis du Comité font l’objet de comptes rendus détaillés et sont discutés lors des ré- unions du Conseil par l’intégralité des Administrateurs, y compris les Administrateurs les salariés au Comité de Nomination et de “Il est recommandé […] qu’un administrateur 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn 6.2 MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS PAR LES ADMINISTRATEURS ET LES CANDIDATS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION (article R. 225-83 du Code de commerce) Renseignements concernant les Administrateurs et les candidats au Conseil d’Administration : • les mandats en italique n’entrent pas dans les dispositions de l’article L. 225-21 du Code de commerce relatif au cumul des mandats ; • sauf mention contraire les sociétés, fondations, associations et autres sont en France ; • les mandats portant la mention • pour chaque Administrateur déjà présent, le taux de présence CA 2016 correspond à son taux de présence aux réunions du Conseil sont soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 Avril 2017 ; d’Administration au cours de l’exercice 2016. Administrateurs dont le renouvellement est proposé Administrateur dont le mandat n’est pas renouvelé 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Né le 6 octobre 1958, nationalité française Né le 18 août 1967, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 89 % Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise Frédéric BOUTEBBA a intégré Danone en 1992 où il a exercé plu- sieurs responsabilités au sein de la Direction Commerciale. En 2006, il change d’orientation et se consacre à la représentation et à la défense des intérêts des salariés, intégrant différentes Instances Représentatives du Personnel tant au siège de Danone Eaux France Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur représentant les salariés de DANONE SA Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Délégué Syndical, Membre et Représentant Syndical du Comité d’Entreprise de DANONE EAUX FRANCE S.A.E.M.E Membre du Comité de Groupe de DANONE Membre représentant des salariés de BRANCHE EAUX, BIÈRES Secrétaire de Syndicat du SYNDICAT AGROALIMENTAIRE CFDT 24 Renseignements personnels – expérience et expertise Bruno BONNELL est né en 1958, à Alger. Sa formation d’ingé- nieur chimiste à CPE Lyon (École Supérieure de Chimie Physique Électronique de Lyon) est doublée par une licence d’économie ap- pliquée à l’Université Paris-Dauphine (promotion 1982). Il débute sa carrière chez Thomson SDRM en tant qu’ingénieur d’affaires chargé du lancement et de la commercialisation du premier ordinateur du groupe, le T07. En juin 1983, il fonde la société Infogrames qui absorbera en 2000 la société cotée Atari. Parallèlement, en 1995, il co-fonde la société Infonie, premier fournisseur d’accès Internet en France. Il quitte Infogrames en avril 2007 et fonde Robopolis, société spécialisée dans la robotique de service Robopolis distribu- teur de robots destinés au marché domestique. Cette société opère dans sept pays européens. En 2010, il fonde Awabot, une société de services de plate-forme robotique, spécialisée dans les robots de télé-présence. La même année, il crée le Syndicat de la Robotique de Service, SYROBO. En 2011, il est nommé Président du Conseil d’Administration de l’EM Lyon Business School. Il est membre du Conseil de Direction du groupe Pathé SAS. En mars 2014, il crée avec ses associés d’Orkos Capital, Robolution Capital, un fonds de capital-investissement dédié à la robotique de services. Par ailleurs, il est Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administr ateur et Président du Comité de Responsabilité Président de AWABOT SAS, I-VOLUTION SAS, SOROBOT SAS, OPAL SASU Membre du Conseil de Direction de PATHE SAS Président du Conseil d’Administration de EMLYON BUSINESS SCHOOL Président de GROUPE SYROBO DE LA ROBOTIQUE DE SERVICE (SYMOP) Associé fondateur de ROBOLUTION CAPITAL (Fonds Professionnel Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Membre du Comité de Responsabilité Sociale du Conseil d’Admi- Membre du Conseil de Surveillance ANF IMMOBILIER SA Membre du Conseil de Surveillance de BANQUE RHÔNE-ALPES 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Né le 16 août 1957, nationalité américaine Né le 22 janvier 1964, nationalité française Taux de présence CA 2016 : N/A Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise Gregg L. ENGLES a obtenu une licence (Bachelor) en économie à Dartmouth, et est titulaire d’un doctorat de droit à l’Université de Yale. Après l’obtention de son diplôme, il a fondé et présidé plusieurs sociétés d’investissement, dont Kaminski Engles Capital Corporation en 1988, Engles Capital Corporation en 1989 et Engles Management Corporation en 1993. Il a fondé Suiza Foods Corporation en 1993 dont il est devenu Président-Directeur Général en 1994. Suiza Foods Corporation, dénommée plus tard Dean Foods Company, a été créée dans le but de consolider l’industrie américaine du lait. Il a été Président-Directeur Général de Dean Foods Company, qui est devenue l’une des principales sociétés alimentaires amé- ricaines entre 1994 et 2012 et a été cotée en 1996. Il a conçu une marque proposant une alternative aux produits laitiers au sein du portefeuille de Dean Foods et a créé WhiteWave par le biais d’une série d’acquisitions réussies, comprenant International Delight en 1997, Silk en 2002, Horizon Organic en 2004 et Alpro en 2009. Gregg L. ENGLES est Président-Directeur Général de WhiteWave Foods Company depuis 2012 lors de sa scission avec Dean Foods Company. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Président-Directeur Général de THE WHITEWAVE FOODS COMPANY Membre du Conseil d’Administration, Président du Comité d’Au- dit, membre du Comité de Rémunération et membre du Comité de Gouvernance de LIBERTY EXPEDIA HOLDINGS, INC (États-Unis) Fondé de pouvoir de DARTMOUTH COLLEGE Membre du Conseil d’Administration et membre du Comité exécutif Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Renseignements personnels – expérience et expertise Emmanuel FABER débute sa carrière comme consultant chez Bain & Company puis banquier d’affaires chez Baring Brothers. Il rentre chez Legris Industries dont il est nommé Directeur Général en 1996. Il rejoint Danone en 1997, pour prendre la Direction Finances, Stratégies et Systèmes d’Information. Il devient membre du Comité Exécutif en 2000 et du Conseil d’Administration en 2002. En 2005, Il est nommé Directeur Général de la zone Asie Pacifique. De 2008 à 2014, il a occupé le poste de Directeur Général Délégué de Danone, responsable des grandes fonctions Corporate et a été nommé Vice-Président du Conseil d’Administration en 2011. Il est également Administrateur de la SICAV danone.communities depuis 2008, membre du Conseil d’Orientation du Fonds Danone pour l’Écosystème depuis 2009 et membre du Conseil d’Orientation du fonds Livelihoods depuis décembre 2011. Depuis le 1er octobre 2014, il est Directeur Général de Danone. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Directeur Général, Vice-Président du Conseil d’Administration et membre du Comité Stratégique de DANONE SA Administrateur de COFCO DAIRY INVESTMENTS LIMITED (Hong Kong), GRAMEEN DANONE FOODS LIMITED (Bangladesh), danone. communities (SICAV) (a), PROMINENT ACHIEVER LIMITED (Hong Kong) Administrateur et Vice-Président de NAANDI COMMUNITY WATER Membre du Conseil d’Orientation de LIVELIHOODS FUND (a) Membre du Conseil d’Orientation de FONDS DANONE POUR Co-Président d’ACTION TANK ENTREPRISE ET PAUVRETÉ (a) Mandat exercé dans le cadre de projets sociétaux développés à l’initiative (b) Société mise en équivalence par Danone. Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Directeur Général Délégué, Membre du Comité Exécutif, Membre du Comité de Responsabilité Sociale de DANONE SA Membre du Conseil de Surveillance de LEGRIS INDUSTRIES SA 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Née le 27 janvier 1960, nationalité française Né le 9 août 1962, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 100 % Taux de présence CA 2016 : 56 % Renseignements personnels – expérience et expertise Clara GAYMARD, ancienne élève de l’École Nationale d’Administra- tion (ENA, promotion 1986, Denis Diderot), est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et licenciée en droit et en histoire. Elle a exercé de nombreuses fonctions au sein de la Haute administration de 1982 à 2006. Avant d’intégrer l’ENA, elle est attachée d’adminis- tration au cabinet du maire de Paris entre 1982 et 1984. À la sortie de l’ENA, elle entre à la Cour des comptes comme auditrice, et est promue conseillère référendaire en 1990. Elle devient ensuite adjointe au chef des services d’expansion économique au Caire (1991-1993), puis chef du bureau de l’Union européenne (sous-direction d’Europe Nord-Sud) à la direction des relations économiques extérieures (DREE) du ministère de l’Économie et des Finances. Elle est appelée en juin 1995 par Colette CODACCIONI, ministre de la Solidarité entre les générations, comme directrice de son cabinet. Elle est ensuite sous-directrice de l’Appui aux PME et de l’Action régionale à la DREE (1996-1999), puis chef de la mission aux PME (1999-2003). À partir de 2003, elle est nommée ambassadrice itinérante, déléguée aux investissements internationaux et présidente de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). Elle rejoint en 2006, l’entreprise General Electric (GE), qui lui confie la présidence de GE en France, puis celle de la région Europe du Nord-Ouest de 2008 à 2010\. Elle est nommée en 2009 vice-présidente de GE International chargée des grands comptes publics (GE International for Government Sales and Strategy), puis, en 2010, vice-présidente chargée des Gouvernements et des Villes. En 2014, elle participe à l’équipe de négociation lors de l’acquisition de la partie énergie d’Alstom. Elle a quitté GE fin 2015 pour se consacrer à la société Raise qu’elle a cofondée avec Gonzague DE BLIGNIERES. Elle est par ailleurs membre des conseils d’administration de Véolia, Bouygues, LVMH Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité de Nomination et de Administrateur et membre du Comité des comptes de BOUYGUES Administrateur et Membre du Comité des Rémunérations de VEOLIA Président de WOMEN’S FORUM FOR THE ECONOMY AND SOCIETY, Président de FONDS DE DOTATION DE RAISE Vice-Président de FONDATION DU COLLÈGE DE FRANCE Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Président de GENERAL ELECTRIC FRANCE, GE INDUSTRIAL FRANCE Représentant en France de GENERAL ELECTRIC INTERNATIONAL INC Renseignements personnels – expérience et expertise Jacques-Antoine GRANJON est diplômé de l’European Business School de Paris. Après ses études, sa volonté d’entreprendre le conduit dès 1985 à fonder avec un ami la société Cofotex SA, spécialisée dans la vente en gros de fins de séries. En 1996, il rachète les anciennes imprimeries du “Monde” dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine de La Plaine-Saint-Denis, et y installe le siège du groupe Oredis. Il imagine un concept totalement innovant : une plate-forme web dédiée à la vente privée de produits de marque bénéficiant de fortes décotes par rapport aux prix publics. En janvier 2001, avec ses associés, il lance en France vente-privee. com. Il transpose ainsi sur Internet son expérience du déstockage de fins de séries de grandes marques de la mode et de la maison en misant sur un double concept : l’événement et l’exclusivité, tout en plaçant la satisfaction du client au centre de son dispositif. vente-privee.com est à l’image de son fondateur, une entreprise “citoyenne” : croissance responsable, formation et employabilité, conscience sociétale. Il crée en 2011 l’École Européenne des Métiers de l’Internet en partenariat avec Xavier NIEL et Marc SIMONCINI. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Président Directeur Général de VENTE-PRIVEE.COM SA Président de OREFI ORIENTALE ET FINANCIERE SAS (a), LES BOUFFES Président du Conseil d’Administration de PALAIS DE TOKYO SAS Membre du Conseil de Surveillance de LE NOUVEL OBSERVATEUR (a) Par ailleurs, Jacques-Antoine GRANJON détient les mandats suivants dans des sociétés contrôlées par la société OREFI Orientale et Financière SAS : • Président de HOLDING DE LA RUE MONSIGNY, HOLDING DE LA RUE BLANCHE SAS, ORIMM SAS, MB Wilson SAS, VENTEPRIVEE USA BRANDS, INC (États- Unis), VENTE-PRIVEE.COM DEUTSCHLAND Gmbh (Allemagne), VENTE-PRIVEE. COM LIMITED (Grande-Bretagne), VENTA-PRIVADA IBERICA (Espagne), VENDITA.PRIVATA ITALIA SRL (Italie) ORELOG Orientale et Logistique SAS ; • Président Directeur Général de PIN UP SA ; • Directeur Général de PROPER SAS ; • Gérant de L’ÉGLISE WILSON SARL, ORIMM BIENS SARL ; • Co-gérant de VENTE-PRIVEE.COM IP SARL (Luxembourg) et Marques • Administrateur de VENTE-PRIVEE.COM HOLDING SA (Luxembourg), LOOKLET (Suède), VENTE-PRIVEE USA, LLC (États-Unis) ; • Administrateur de SOCIÉTÉ NOUVELLE D’EXPLOITATION DE RÉNOVATION ET DE RENAISSANCE DU THÉÂTRE DE PARIS SA ; • Gérant des sociétés civiles françaises SCI 247, SCI 249, BM WILSON SCI, FRUITIER WILSON SCI, LANDY WILSON SCI, LYON 3 SCI, MM WILSON SCI, PRESSENSE WILSON SCI, SCI BRETONS WILSON, SCI LE STADE WILSON, SCI SAINT WILSON, SCI HÔTEL WILSON, SCI BEAUNE-WILSON, MALAKOFF WILSON, SCI DE LA GRENOUILLE WILSON, SCI YVETTE WILSON, SCI AMBROISE WILSON ; • Président de VENTE-PRIVEE HOLDING PRODUCTIONS SAS ; • Président de HOLDING DE LA RUE DE LA MICHODIÈRE SAS et THÉÂTRE • Président de PRODUCTS AND BRANDS STUDIO SAS ; • Administrateur de PRIVALIA VENTA DIRECTA, S.A.U. Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Né le 31 juillet 1944, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 89 % Renseignements personnels – expérience et expertise Jean LAURENT est diplômé de l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique (1967) et titulaire du Master of Sciences de Wichita State University. Il a fait toute sa carrière dans le groupe Crédit Agricole, d’abord dans les caisses du Crédit Agricole de Toulouse, puis du Loiret et de l’Ile de France où il a exercé ou supervisé dif- férents métiers de la banque de détail. Il a ensuite rejoint la Caisse Nationale du Crédit Agricole, d’abord comme Directeur Général Adjoint (1993-1999), puis comme Directeur Général (1999-2005). À ce titre, il a assumé la mise sur le marché de Crédit Agricole SA (2001), puis l’acquisition et l’intégration du Crédit Lyonnais dans le groupe Crédit Agricole. est également Président du Conseil d’Administration de Foncière des Régions. Il est Président du Comité de Nomination et de Rémunération de Danone depuis 2011 Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur Référent et Président du Comité de Nomination et de Rémunération de DANONE SA Président du Conseil d’Administration et Membre du Comité Stratégique et des Investissements de FONCIÈRE DES RÉGIONS SA Vice-Président du Conseil de Surveillance, Président du Comité d’Audit et Membre du Comité Financier de EURAZÉO SA Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Président et Membre du Comité de Responsabilité Sociale du Conseil Membre du Conseil de Surveillance et Membre du Comité d’Audit Administrateur de CRÉDIT AGRICOLE EGYPT SAE (Égypte) Membre du Conseil d’Administration d’UNIGRAINS SA Née le 25 mai 1971, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 89 % Renseignements personnels – expérience et expertise Diplômée de l’École Polytechnique, de l’ENSAE et de l’Institut des Actuaires. Après un début de carrière au Crédit Lyonnais en salle des marchés sur les produits dérivés en actions, Gaëlle OLIVIER a rejoint le groupe AXA en 1998 où elle a exercé depuis plusieurs responsabilités tant en France qu’à l’étranger dans les différents métiers du groupe. Après deux ans au sein d’A X A Investment Managers, elle devient pendant cinq ans Executive Assistant du Président Directeur Général du groupe AXA, Henri DE CASTRIES et Secrétaire du Conseil de Surveillance. En 2004, elle rejoint AXA Life Japon en tant que responsable des opérations d’investissement, puis devient, en 2006, membre du Comité de Direction en charge de la Stratégie, de l’Intégration avec Winterthur Japon et de l’Au- dit. En 2009, elle devient Directrice de la Communication et de la Responsabilité d’Entreprise du groupe AXA, puis en 2011 Directrice Générale des activités d’assurances dommages d’AXA en Asie. En janvier 2016, elle prend la direction d’AXA Entreprises en France. En juillet 2016, elle est nommée Directrice Générale d’AXA Global P&C et rejoint le Comité de Direction du groupe AXA. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité d’Audit de DANONE SA Membre du Comité de Direction d’AXA Président du Conseil d’Administration et du Comité de Rémunération Administrateur d’AXA UK et d’AXA ART Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Présidente et Membre du Conseil d’Administration d’AXA THAILAND Administrateur d’AXA GENERAL INSURANCE HONG KONG LIMITED (Chine), AXA GENERAL INSURANCE CHINA LIMITED (Chine), AXA INSURANCE SINGAPORE PTE LTD (Singapour), AXA AFFIN GENERAL INSURANCE BERHAD (Malaisie), BHARTI – AXA GENERAL INSURANCE COMPANY LIMITED (Inde), WIN PROPERTY (SHANGHAI LINKS) LIMITED (Chine), AXA TECHNOLOGY SERVICES SINGAPORE PTE LTD (Singapour), AXA ASIA REGIONAL CENTRE PTE LTD (Singapour), AXA TIAN PING PROPERTY & CASUALTY INSURANCE COMPANY LIMITED (Chine) 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Né le 3 septembre 1957, nationalité française Né le 7 novembre 1955, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 89 % Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise Diplômé de l’École Centrale de Paris, Benoît POTIER est entré chez Air Liquide en 1981 comme Ingénieur de Recherche et Développement. Il a ensuite occupé les fonctions de Chef de Projet au Département Ingénierie et Construction puis de Directeur du Développement Énergie au sein de l’activité Grande Industrie. Il est nommé Directeur Stratégie-Organisation en 1993, et Directeur des Marchés Chimie, Sidérurgie, Raffinage et Énergie en 1994. Il devient Directeur Général Adjoint en 1995, ajoutant aux domaines précédents la Direction des Activités Ingénierie Construction et Grande Industrie Europe. Il est nommé Directeur Général en 1997, Administrateur d’Air Liquide en 2000, puis Président du Directoire en novembre 2001. En 2006, il est nommé Président Directeur Général de L’Air Liquide SA. En 2004, Air Liquide procède à l’acquisition des actifs de Messer Griesheim en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. En 2007, le groupe élargit son portefeuille de technologies en faisant l’acquisition de la société d’ingénierie Lurgi et lance, en 2008, le programme d’entreprise Alma qui vise à accélérer sa croissance. L’internationalisation du groupe se poursuit, marquée notamment par une présence croissante dans les économies en développe- ment : Asie, Russie, Europe centrale et orientale, Moyen-Orient et Amérique latine. Il est à l’initiative de la création de la Fondation Air Liquide dont il assure la Présidence depuis sa création en 2008. Il est également, depuis mai 2014, Président de l’ERT (European Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur, membre du Comité Stratégique et du Comité de Nomination et de Rémunération de DANONE SA Président Directeur Général d’AIR LIQUIDE SA Président Directeur Général d’AIR LIQUIDE INTERNATIONAL, Administrateur d’AMERICAN AIR LIQUIDE HOLDINGS INC (États-Unis) Président d’EUROPEAN ROUND TABLE (ERT) (Belgique), FONDATION Administrateur de CENTRALE SUPELEC, l’AFEP, ASSOCIATION NATIONALE DES SOCIÉTÉS PAR ACTIONS (ANSA) Membre du Conseil France de l’INSEAD Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Membre du Conseil de Surveillance et Membre du Comité d’Audit Renseignements personnels – expérience et expertise Franck RIBOUD est diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il est entré en 1981 dans le Groupe où il a exercé successivement, jusqu’en 1989, des responsabilités de Contrôle de Gestion, de Marketing et des Ventes. Après avoir été Directeur des Ventes de Heudebert, il a été nommé, en septembre 1989, Directeur de Département chargé de l’intégration et du développement des sociétés nouvelles de la Branche Biscuits. Il participe alors à la plus importante acquisition à date réalisée par un groupe français aux États-Unis : l’acquisition des activités européennes de Nabisco par BSN. En juillet 1990, il est nommé Directeur Général de la société des Eaux Minérales d’Évian. En 1992, il prend la fonction de Directeur du Département Développement de Danone. Danone lance alors son internationalisation marquée par une accélération du développement en Asie et en Amérique latine et par la création d’une Direction export. Entre mai 1996 et le 30 septembre 2014, il a été Président Directeur Général de Danone. Depuis le 1er octobre 2014, suite à la dissociation des fonctions, il est Président du Conseil d’Administration de Danone. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Président du Conseil d’Administration et Président du Comité Stratégique Administrateur de BAGLEY LATINOAMERICA, SA (a)(Espagne), RENAULT SAS, ROLEX SA (Suisse), ROLEX HOLDING SA (Suisse), QUIKSILVER, Président du Conseil d’Administration de danone.communities (SICAV) (b) Membre du Conseil d’Orientation de LIVELIHOODS FUND (SICAV) (b) Président et Membre du Conseil d’Administration de LIVELIHOODS FUND FOR FAMILY FARMING SAS (a) Président du Conseil d’Orientation du FONDS DANONE POUR Président de la FONDATION INITIATIVE AUTISME Administrateur de RAISE (fonds de dotation) Membre du Conseil de Surveillance de la FONDATION ELA (ASSOCIATION embre du Conseil de la FONDATION EPFL PLUS (ÉCOLE POLYTECHNIQUE (b) Mandat exercé dans le cadre de projets sociétaux développés à l’initiative Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Président du Comité Exécutif et Directeur Général de DANONE SA Administrateur et Membre du Comité des Rémunérations d’ACCOR SA Administrateur de DANONE SA (Espagne), LACOSTE SA, OMNIUM 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Née le 4 janvier 1960, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise Isabelle SEILLIER est diplômée de Sciences-Po Paris (Économie- Finance, 1985) et titulaire d’une maîtrise de droit des affaires. Elle a débuté dans la division options de la Société Générale à Paris en 1987\. Elle y a occupé, jusqu’en 1993, le poste de responsable des équipes de vente pour les produits options en Europe. Elle a rejoint les équipes de J.P. Morgan à Paris en 1993 en qualité de responsable de l’équipe de vente de produits dérivés en France pour les groupes industriels. Elle a rejoint les activités de banque d’affaires de J.P. Morgan & Cie SA en 1997 en qualité de banquier conseil responsable pour la couverture de grands clients industriels. En mars 2005, elle était nommée co-responsable de l’activité de banque d’affaires, poste qu’elle assume seule depuis juin 2006. Elle était depuis 2008 Président de J.P. Morgan pour la France tout en conservant la direction de la banque d’affaires pour la France et l’Afrique du Nord. Depuis janvier 2016, elle est Vice-Présidente de I’Investment Banking pour J.P. Morgan dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Elle est impliquée dans les opérations philanthropiques et particulièrement engagée dans des associations dédiées à l’aide à l’enfance. Sous son impulsion, J.P. Morgan France a développé un Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité Stratégique de DANONE SA Membre du Conseil d’Administration de PARIS EUROPLACE Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Administrateur et Membre du Comité Stratégique de CLUB Née le 11 avril 1963, nationalités française Taux de présence CA 2016 : 67 % Renseignements personnels – expérience et expertise Diplômée en droit et avocat au Barreau de Paris, Mouna SEPEHRI commence sa carrière en 1990 comme avocat à Paris puis à New York, où elle se spécialise en fusions & acquisitions et droit international des affaires. Elle rejoint Renault en 1996 comme Directeur Juridique Adjoint du groupe. Associée à la croissance internationale du groupe, elle prend part à la formation de l’Alliance Renault-Nissan dès le début (1999), en qualité de membre de l’équipe de négociations. En 2007, elle entre à la Direction Déléguée à la Présidence et est chargée du management des équipes transverses. En 2009, elle devient Directeur Délégué à la Présidence de l’Alliance Renault- Nissan, Secrétaire du Conseil d’Administration de l’Alliance Renault- Nissan. Elle devient également membre du comité de pilotage de la coopération de l’Alliance avec Daimler en 2010. Dans ce cadre, elle pilote la mise en œuvre des synergies Alliance, la coordination de coopérations stratégiques et la conduite de nouveaux projets. En avril 2011, elle entre au Comité Exécutif du groupe Renault comme Directeur Délégué à la Présidence de Renault. Elle supervise les fonctions suivantes : la Direction Juridique, la Direction des Affaires Publiques, la Direction de la Communication, la Direction des Relations Publiques, la Direction de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise, la Direction de l’Immobilier & des Services Généraux, la Direction de la Prévention et de la Protection du groupe, la Direction des Équipes Transverses, le Programme de l’Efficience Économique des Frais de Fonctionnement, et la Direction de la Stratégie et du Plan groupe. Elle est nommée, en 2013, membre permanent du Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité d’Audit de DANONE SA Administrateur, Président du Comité de Gouvernance et de Responsabilité Sociale et Environnementale (CGRSE) d’ORANGE Membre du Conseil de Surveillance, Membre du Comité d’Audit de Directeur Délégué à la Présidence, Membre du Comité Exécutif Membre du Directoire d’ALLIANCE RENAULT-NISSAN (Pays-Bas) Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Administrateur de CONVERGENCES, FONDATION AVRIL, FONDATION GRAMEEN CRÉDIT AGRICOLE (Luxembourg), FONDATION SANOFI ESPOIR Directeur de Recherche et Membre du Conseil d’Orientation Stratégique de la FONDATION POUR LES ÉTUDES ET RECHERCHES Membre de l’ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES (Établissement public national à caractère administratif), COMITÉ D’ÉVALUATION INDÉPEN- DANT SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE VEOLIA ENVIRONNE- MENT, CONSEIL D’ORIENTATION SCIENTIFIQUE DE LA FONDATION Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Membre du Comité de Responsabilité Sociale du Conseil d’Admi- Membre du Comité de Gouvernance et de Responsabilité Sociale Né le 6 septembre 1957, nationalité française Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise Jean-Michel SEVERINO est ancien élève de l’École Nationale d’Administration, diplômé de l’ESCP, de l’IEP Paris, titulaire d’un DEA en sciences économiques et d’une licence en droit. Après quatre ans à l’Inspection générale des finances (1984-1988), il est nommé conseiller technique pour les affaires économiques et financières du Ministre de la coopération (1988-1989). Il devient ensuite chef du service des affaires économiques et financières de ce ministère, puis Directeur du Développement. Il est recruté comme Directeur pour l’Europe centrale par la Banque Mondiale en 1996, à un moment où cette région est marquée par la fin du conflit des Balkans et la reconstruction. Il en devient Vice-Président pour l’Asie de l’Est, entre 1997 et 2001, et consacre alors son temps à la gestion de la grande crise macroéconomique et financière qui secoue ces pays. Ensuite il est nommé Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), entre 2001 et 2010 dont il conduit l’expansion sur l’ensemble du monde émergent et en développement. Il accroît notablement l’activité de la banque de développement et étend ses mandats à un grand nombre de nouveaux pays comme à l’ensemble du spectre des sujets globaux contemporains : climat, biodiversité, pauvreté, croissance. À l’issue de son troisième mandat, en 2010, il retourne à l’Inspection générale des finances, où il préside le “partenariat français pour l’eau”. Il quitte alors en 2011 la fonction publique pour prendre la direction d’une équipe de gestion de fonds spécialisée dans le financement des PME africaines, I&P (Investisseurs et Partenaires). Parallèlement à ses activités opérationnelles, il a exercé de nombreuses activités et responsabilités de production intellectuelle, notamment comme professeur associé au CERDI (Centre d’études et de recherches sur le développement interna- tional). Il a été élu membre de l’Académie des technologies (2010) ; il est actuellement senior fellow de la Fondation pour les Études et Recherches sur le développement international (FERDI) et Membre de l’Académie des Technologies. Il a publié de nombreux articles et ouvrages, dont, en 2010, “Idées reçues sur le développement” et “Le temps de l’Afrique” et en 2011 “Le grand basculement”. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur, Président du Comité d’Audit et membre du Comité Administrateur et Membre du Comité d’Audit d’ORANGE Président du Conseil d’Administration d’EBI SA (ECOBANK Administrateur d’I&P GESTION (Île Maurice), I&P DEVELOPEMENT (Île Maurice), PHITRUST IMPACT INVESTORS SA Président du Conseil d’Administration d’I&P AFRIQUE ENTREPRENEURS Administrateur et Membre du Comité d’investissement d’ADENIA Membre du Comité d’investissement d’ENERGY ACCESS VENTURES Gér ant d’EMERGENCES DÉVELOPPEMENT (EURL), I&P SARL 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Née le 18 septembre 1950, nationalité américaine Née le 2 juillet 1962, nationalité allemande Taux de présence CA 2016 : 89 % Taux de présence CA 2016 : 100 % Renseignements personnels – expérience et expertise En 1978, Bettina THEISSIG commence sa formation dans le secteur industriel au sein de la société Milupa GmbH, une société fabricant des préparations et aliments pour bébés, qui est rattachée au Métier Nutrition Infantile de Danone depuis l’acquisition du groupe Numico en 2007. Elle acquiert sa première expérience professionnelle au sein du département publicité de Milupa. Elle exerce ensuite plusieurs responsabilités au sein de différents services : marketing, ventes, ressources humaines, médical, où elle apprend à mieux connaître l’entreprise. Son intérêt constant pour la condition des salariés et la protection de leurs droits l’amène à rejoindre le Comité d’entreprise de Milupa en 2002. Elle est aujourd’hui Président du Comité d’entre- prise de Milupa, Président du Comité central d’entreprise de Milupa et Déléguée au Comité d’entreprise des sites Danone en Allemagne. Elle est également Membre du Comité d’entreprise européen de Danone et de son comité de pilotage (COPIL). Par ailleurs, elle est Représentant des travailleurs handicapés depuis 1998. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur représentant les salariés, membre du Comité de Responsabilité Sociale et du Comité d’entreprise européen de Danone et de son comité de pilotage de DANONE SA Président du Comité d’entreprise, Président du Comité central d’en- treprise, Représentant des travailleurs handicapés, Responsable Santé, Déléguée au Comité d’entreprise des sites Danone en Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Renseignements personnels – expérience et expertise Virginia A. STALLINGS est professeur de pédiatrie à l’École de médecine Perelman de l’Université de Pennsylvanie et titulaire d’une chaire en gastroentérologie et nutrition. Elle est égale- ment Directeur du Centre de nutrition à l’Hôpital pour enfants de Philadelphie. Pédiatre de métier, elle est spécialiste de la nutrition et de la croissance des enfants atteints d’affections chroniques. Ses recherches portent sur le lien entre croissance et nutrition tant chez les enfants en bonne santé que chez ceux souffrant de maladies chroniques telles que : l’obésité, la drépanocytose, l’ostéoporose, la mucoviscidose, l’infirmité motrice cérébrale, la maladie de Crohn, le sida et les cardiopathies congénitales. Elle contribue activement aux soins cliniques et à la recherche en nutrition infantile depuis plus de 25 ans. Elle a récemment fondé Medical Nutrition Innovation, LLC, une entreprise spécialisée dans le développement de produits nutritionnels pour les nourrissons, les enfants et les adultes. En tant qu’ancien membre ou membre actuel de l’Académie nationale de médecine des États-Unis, du Comité Alimentation et Nutrition de l’Académie nationale des sciences des États-Unis et du Conseil de l’Association américaine de nutrition, le Docteur STALLINGS joue un rôle important au sein de la communauté scientifique et médi- cale du secteur nutritionnel. Elle a dirigé les rapports du comité de l’Académie nationale de médecine intitulés Nutrition Standards for Food in Schools ainsi que School Meals : Building Blocks for Healthy Children, qui ont permis l’élaboration d’une nouvelle politique visant à améliorer la qualité nutritionnelle des repas pour les écoliers aux États-Unis. Elle a reçu plusieurs distinctions pour ses travaux de recherche et l’excellence de son enseignement de l’Association américaine de nutrition, de l’Académie américaine de pédiatrie ainsi que de l’Académie nationale de médecine. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité de Responsabilité Sociale Administrateur de FITLY, Start-up spécialisée en santé numérique Fondateur de MEDICAL NUTRITION INNOVATION, LLC (États-Unis) Professeur de pédiatrie à THE CHILDREN’S HOSPITAL OF PHILADELPHIA, DEPARTMENT OF PEDIATRICS, THE UNIVERSITY OF PENNSYLVANIA Directeur du Centre de nutrition THE CHILDREN’S HOSPITAL OF Directeur du Bureau de formation professorale THE CHILDREN’S HOSPITAL OF PHILADELPHIA RESEARCH INSTITUTE (États-Unis) Membre de NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES (États-Unis) Membre du Comité consultatif international du CHILDREN’S HOSPITAL OF LA PLATA RESEARCH INSTITUTE (Argentine) Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Président du Conseil d’administration de DANONE INSTITUTE USA (a) (a) La mission de ces deux organismes, constitués sous forme d’association à but non lucratif, est de promouvoir la recherche et l’éducation en ma- tière nutritionnelle ainsi que l’importance de la nutrition pour la santé. 6.2 MaNdaTs et foNctIOnS exErcés paR leS adMinIstRatEurS et leS caNdiDatS au coNseIl d’adMinIstRatIOn Née le 7 juillet 1969, nationalité turque Taux de présence CA 2016 : 78 % Renseignements personnels – expérience et expertise Âgée de 47 ans et de nationalité turque, Madame Serpil TIMURAY est diplômée en gestion d’entreprise (business administration) de l’Université Bogazici d’Istanbul. Elle débute sa carrière en 1991 chez Procter & Gamble, où elle occupe plusieurs postes à responsabilités au sein du département Marketing, avant d’être nommée au Comité exécutif de Procter & Gamble Turquie. En 1999, elle rejoint Danone en tant que Directeur marketing et membre du Comité exécutif de la filiale Produits Laitiers Frais en Turquie. De 2002 à fin 2008, elle occupe les fonctions de Directeur général de Danone Turquie et supervise à ce titre l’acquisition et l’intégration de plusieurs sociétés. En 2009, elle rejoint le groupe Vodafone en tant que Président Directeur Général de Vodafone Turquie, qui entrera dans une ère de forte croissance sous son égide. En janvier 2014, elle est nommée Directeur général Région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique, et devient membre du Comité exécutif du groupe Vodafone. En octobre 2016, elle devient responsable en chef des stratégies et des opérations commerciales du Groupe Vodafone, tout en continuant de siéger au Comité exécutif du Groupe. Elle est, par ailleurs, membre ou président du Conseil d’administration de plusieurs sociétés du groupe Vodafone et siège aux conseils de plusieurs organismes à but non lucratif. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité de Responsabilité Sociale Membre du Comité exécutif du Groupe VODAFONE GROUP (Royaume-Uni) Administrateur, Membre du Comité des nominations, Membre du Comité des rémunérations de VODACOM GROUP (a) (Afrique du Sud) Administrateur, Président du Comité de responsabilité sociale, Membre du Comité des nominations, Membre du Comité des ré- munérations de VODAFONE INDIA (a) (Inde) Administrateur, Membre du Comité des nominations, Membre du Comité des rémunérations de VODAFONE HUTCHISON AUSTRALIA (a) Administrateur de SAFARICOM KENYA (a) (Kenya) Président de VODAFONE and QATAR FOUNDATION LLC (a) (Qatar) Administrateur, Membre du Comité des nominations, Membre du Comité des rémunérations de VODAFONE QATAR (a) (Qatar) Président du Conseil d’administration de VODAFONE TURKEY (a) Membre du Conseil des fiduciaires de KOC UNIVERSITY (Turquie) Membre de YOUNG GLOBAL LEADER ALUMNI COMMUNITY (Suisse) Membre du Conseil consultatif de DTIK (World Turkish Business Administrateur de TOBB-GGK (Association des jeunes entrepreneurs de l’Union des chambres et des bourses de commerce de Turquie) (Turquie) Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Responsable en chef des stratégies et des opérations commerciales du Groupe VODAFONE (Royaume-Uni), Directeur général Région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique et Directeur général désigné Région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique de VODAFONE GROUP Président Directeur Général de VODAFONE TURKEY (Turquie) Né le 23 octobre 1954, nationalités française Taux de présence CA 2016 : 67 % Renseignements personnels – expérience et expertise Lionel ZINSOU-DERLIN, est diplômé de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), de la London School of Economics ainsi que de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il est titulaire d’une Maîtrise d’Histoire économique et Professeur agrégé de Sciences économiques et sociales. Il démarre sa carrière professionnelle comme Maître de Conférences et Professeur d’économie à l’Université Paris xiii. De 1984 à 1986, il devient Conseiller du Ministre de l’Industrie puis du Premier ministre du Bénin. En 1986, il entre au sein de Danone où il occupe divers postes notamment ceux de Directeur du développement puis Directeur Général de HP Foods et de Lea & Perrins. En 1997, il rejoint en tant qu’Associé Gérant la banque Rothschild & Cie où il était responsable du Groupe Biens de Consommation, responsable de la zone Afrique Moyen-Orient et membre du Global Investment Bank Committee. En 2008, il rejoint PAI partners SAS dont il est Président entre 2009 et 2015 et Président du Comité Exécutif entre 2010 et 2015. Depuis 2015, il occupe la fonction de Vice-Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS. De juin 2015 à avril 2016, il a été Premier ministre du Bénin. Fonctions et mandats exercés au 31 décembre 2016 Administrateur et membre du Comité de Nomination et de Vice-Président du Conseil de Surveillance de PAI PARTNERS SAS Administrateur d’INVESTISSEURS & PARTENAIRES (Île Maurice), I&P Président et Membre du Conseil de Surveillance de LES DOMAINES Gérant de SOFIA – SOCIÉTÉ FINANCIÈRE AFRICAINE SARL Fondateur et trésorier de la FONDATION ZINSOU (Bénin) Membre du Conseil d’Orientation Stratégique de la FONDATION POUR LES ÉTUDES EN RECHERCHES SUR LE DÉVELOPPEMENT Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières Administrateur de KAUFMAN & BROAD SA Président et Président du Comité Exécutif de PAI PARTNERS SAS Administrateur de PAI SYNDICATION GENERAL PARTNER LIMITED (Guernesey), PAI EUROPE GENERAL PARTNER LIMITED (Guernesey), PAI EUROPE GENERAL PARTNER LIMITED (Guernesey), PAI EUROPE V GENERAL PARTNER LIMITED (Guernesey), PAI EUROPE VI GENERAL PARTNER LIMITED (Guernesey), STRATEGIC INITIATIVES FRANCE SAS Membre du Conseil Consultatif de MOËT HENNESSY Membre du Conseil de Surveillance de CERBA EUROPEAN LAB SAS Directeur suppléant de UNITED BISCUITS TOPCO LTD (Luxembourg) 6.3 RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES DES ORGANES DE GOUVERNANCE Politique de rémunération des dirigeants mandataires Autres éléments ou avantages au bénéfice 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Éléments de rémunération du Président (dirigeant Éléments de rémunération des dirigeants mandataires Rémunérations et avantages attribués aux dirigeants mandataires sociaux pour 2016 et principes arrêtés Synthèse de la situation des dirigeants mandataires Synthèse des contrats, régimes et indemnités applicables Éléments de rémunération pour 2016 de Monsieur Éléments de rémunération pour 2016 de Monsieur 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux En application de l’article L.225-37-2 alinéa 2 du Code de commerce, le présent paragraphe Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux constitue le rapport détaillant les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de Danone en raison de leur mandat. Rôle du Comité de Nomination et de Rémunération La politique de rémunération de Danone est régulièrement exami- née par le Comité de Nomination et de Rémunération. Ce Comité est composé en intégralité d’Administrateurs indépendants et présidé par l’Administrateur Référent. Le Comité de Nomination et de Rémunération revoit notamment annuellement la politique Pour ses recommandations sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux et des membres du Comité Exécutif, il tient compte de l’équilibre de leurs différentes composantes et intègre notamment l’avantage que représente le bénéfice potentiel d’un Il étudie les meilleures pratiques de marché sur la base d’un benchmark préparé par un cabinet spécialisé dont il s’est assuré de l’objectivité, incluant des grandes sociétés internationales cotées en France (CAC 40), et d’un panel de groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation. Ce panel est également utilisé dans le cadre des conditions de performance des Group performance shares et des indemnités de départ des dirigeants mandataires sociaux, et comprend à ce jour Unilever N.V., Nestlé S.A., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company, General Mills Inc., Kellogg Company, The Kraft Heinz Company et Mondelez International Inc. Danone recherche notamment à positionner ces rémunérations entre la médiane et le troisième quartile des références du marché du CAC 40. Le Comité de Nomination et de Rémunération veille • la rémunération pluriannuelle, qui est soumise à conditions de performance, soit suffisamment significative par rapport à la rémunération annuelle, pour inciter les dirigeants mandataires sociaux à inscrire leur action dans la durée ; • les critères de performance associés à la rémunération soient exigeants, complémentaires et stables de sorte qu’ils rémunèrent une performance durable permettant de garantir l’alignement de l’intérêt des actionnaires et de l’intérêt du management en étant établis en lien avec les objectifs de Danone communiqués aux marchés financiers. Par ailleurs, ces conditions de performance tiennent compte des meilleures pratiques de rémunération, à savoir “pas de paiement sous la guidance” et “pas de paiement sous la médiane” s’agissant des conditions de performance externes. Principes de détermination de la rémunération La rémunération des dirigeants mandataires sociaux de Danone est : • équilibrée tenant compte des attentes des parties prenantes ; • exigeante, alignée avec les intérêts des actionnaires et conforme aux meilleures pratiques de marché ; • en cohérence avec les principes collectifs appliqués par Danone à environ 1 500 cadres dirigeants dans le monde ; • fixée par le Conseil d’Administration sur la base des recomman- dations du Comité de Nomination et de Rémunération comme décrit ci-avant et conformément aux dispositions du Code AFEP- MEDEF auquel la Société adhère ; • définie en fonction du niveau de responsabilités du dirigeant concerné ainsi qu’au regard des pratiques du marché ; • prenant en considération l’ensemble des éléments de la rému- nération pour une appréciation globale de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ; sont ainsi pris en compte les éléments approuvés par l’Assemblée Générale en application de l’article L.225-42-1 du code de commerce et décrits dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conven- La mise en œuvre de cette politique de rémunération de Danone repose sur des principes simples, stables et transparents, par exemple : • la rémunération pluriannuelle, sous la forme de Group perfor- mance units, est mise en place depuis 2005 et la rémunération long terme, sous la forme de Group performance shares, l’est • l’ensemble des conditions de performance relatives à ces éléments de rémunération pluriannuels/long terme, ainsi que l’examen de leur atteinte, sont explicitement décrits dans le Document de Éléments de rémunération du Président (dirigeant mandataire social non exécutif) 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce En application de la politique de Danone relative aux jetons de présence (voir Rémunération des autres membres du Conseil d’Ad- ministration), le Président du Conseil d’administration ne peut pas percevoir de jetons de présence s’il perçoit une rémunération fixe. À défaut, l’allocation des jetons de présence est arrêtée conformément aux règles de répartition décidées par le Conseil d’Administration. Rémunération fixe et avantages en nature La rémunération fixe du Président est fixée par le Conseil d’Admi- nistration, après avis du Comité de Nomination et de Rémunération, conformément aux principes rappelées en préambule, et en par- ticulier en cohérence avec les missions confiées au Président, son expérience et en cohérence avec les pratiques de marché. En l’espèce, le Conseil a confié à l’actuel Président du Conseil des missions renforcées comprenant notamment, en complément des prérogatives classiques d’un Président du Conseil, la présidence et l’animation du Comité Stratégique, la veille du respect des valeurs de Danone et de sa culture, et l’éventuelle représentation de Danone dans ses relations de haut niveau tant au plan national À titre illustratif, pour l’exercice 2017, elle a été fixée au montant de 2 millions d’euros pour Monsieur Franck RIBOUD dans le cadre Lors du passage à la présidence classique prévue courant 2017, le Conseil d’Administration redéfinira le montant de la rémunération fixe du Président au regard des missions qui lui resteront confiées. La rémunération fixe du Président peut, le cas échéant, être revue Seuls des avantages en nature conformes à la politique de Danone (par exemple bénéfice du pool de voitures et de chauffeurs) peuvent Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, en cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil d’admi- nistration et de Directeur Général, aucune rémunération variable ne peut être attribuée au Président. Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, en cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil d’adminis- tration et de Directeur Général, aucune rémunération pluriannuelle ne peut être attribuée au Président. Rémunération long terme soumise à conditions Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, en cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil d’admi- nistration et de Directeur Général, aucune rémunération long terme ne peut être attribuée au Président. En cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général, aucune rémunération exceptionnelle ne peut être attribuée au Président. Autres éléments de la rémunération du Président Le Président du Conseil bénéficie, le cas échéant, des engagements approuvés par l’Assemblée Générale en application de l’article L.225-42-1 du code de commerce et décrits dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements Ainsi, s’agissant de Monsieur Franck RIBOUD, celui-ci est éligible à une indemnité de départ liée à son contrat de travail suspendu et à un régime de retraite à prestations définies mis en place pour certains cadres ayant le statut de Directeur Groupe, fermé à tout nouveau bénéficiaire le 31 décembre 2003. Le détail de ces engagements figure ci-après et au paragraphe 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux exécutifs Il est rappelé que le versement en numéraire des rémunérations variables ou exceptionnelles serait, le cas échéant, motivé par le Conseil d’Administration et conditionné à l’approbation par l’As- semblée Générale des éléments de rémunération du dirigeant mandataire social exécutif concerné dans les conditions prévues à l’article L.225-37-2 du Code de commerce. En application de la politique de Danone relative aux jetons de pré- sence (voir ci-après Paragraphe Rémunération des autres membres du Conseil d’Administration), les dirigeants mandataires sociaux exécutifs ne peuvent pas percevoir de jetons de présence. Rémunération fixe et avantages en nature La rémunération fixe des dirigeants mandataires sociaux exécutifs est : • arrêtée par le Conseil d’Administration après avis du Comité de Nomination et de Rémunération conformément aux principes rappelés au préambule, et en cohérence avec les missions qui leur sont confiées, leur expérience et en cohérence avec les • revue à échéances relativement longues. À titre d’illustration, la rémunération fixe de Monsieur Emmanuel FABER, Directeur Général, a été fixée en 2014 à un million d’euros et n’a pas évolué depuis. Elle représente environ 25 % de la rému- Seuls des avantages en nature conformes à la politique de Danone (par exemple bénéfice du pool de voitures et de chauffeurs) peuvent être attribués au dirigeants mandataires sociaux exécutifs. • est arrêtée par le Conseil d’Administration après avis du Comité de Nomination et de Rémunération conformément aux principes rappelés au préambule, et en cohérence avec les missions confiées, l’expérience et les pratiques de marché ; • est octroyée sous conditions de performance selon des critères économiques quantitatifs et des critères sociaux et managériaux déterminés de manière précise et objective décrits ci-après ; • a un montant cible qui peut représenter jusqu’à 100 % de la • est plafonnée à 200 %. La rémunération variable annuelle est calculée en fonction de conditions de performance prédéterminées basées sur les élé- • une part économique, quantitative, établie par rapport aux principaux objectifs financiers de Danone et notamment ceux communiqués au marché, tels que la croissance organique du chiffre d’affaire net, la progression de la marge et la génération • une part sociale et sociétale, établie par référence à des objectifs • une part managériale, calculée par référence à des objectifs liés au développement de l’activité de Danone. Le plafond de chacune de ces parts équivaut à deux fois la cible de telle sorte que le plafond de la rémunération variable annuelle court-terme au titre d’un exercice soit égal à 200 % de sa rémuné- ration fixe, sans minimum ni plancher garanti. • et sont fixées par le Conseil d’Administration, qui, par ailleurs, examine leur éventuelle atteinte après revue préalable par le Comité de Nomination et de Rémunération ; • l’attribution définitive est également subordonnée à une condition de présence continue appliquée à l’ensemble des bénéficiaires sauf exceptions prévues par le règlement du plan (notamment en cas de décès ou d’incapacité) ou décidées par le Conseil d’Administration ; étant précisé que s’agissant des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, le Conseil d’Administration ne pourra décider, le cas échéant, de lever la condition de présence que partiellement sur une base prorata temporis ; • les actions DANONE livrées aux dirigeants mandataires sociaux et membres du Comité Exécutif font l’objet d’une obligation de Les principes et plans de GPS sont détaillés ci-après au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle notamment principes, objectifs de performance, autres règles applicables, détails des attributions de l’exercice 2016 et examen de l’éventuelle atteinte des conditions de performance au titre des plans précédents, et (v) détails des plans en cours au En cas de nomination d’un nouveau mandataire social exécutif, à la suite d’un recrutement externe, le Conseil d’Administration pourrait, dans les conditions prévues par le Code AFEP-MEDEF, sur recom- mandation du Comité de Nomination et des Rémunération, décider de lui octroyer une rémunération exceptionnelle principalement sous forme de rémunération pluriannuelle et long terme soumise à conditions de performance afin de compenser tout ou partie d’une éventuelle perte de rémunération subie par celui-ci en raison de Par ailleurs, il est rappelé qu’aucune rémunération exceptionnelle n’a été attribuée par le passé au profit de Monsieur Emmanuel FABER. Autres éléments de la rémunération des dirigeants Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient, le cas échéant, des engagements approuvés par l’Assemblée Générale en application de l’article L.225-42-1 du code de commerce et décrits dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions S’agissant de Monsieur Emmanuel FABER, celui-ci est éligible à une indemnité de départ, une indemnité de non concurrence en cas de démission et à un régime de retraite à prestations définies mis en place pour certains cadres ayant le statut de Directeur Groupe, fermé à tout nouveau bénéficiaire le 31 décembre 2003. Le détail de ces engagements figure au paragraphe 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce La rémunération pluriannuelle et la rémunération long terme représentent, au moment de leur attribution, environ 50 % de la rémunération globale en valeur des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, dans la limite de 60 % de cette même rémunération. • est octroyée par le Conseil d’Administration sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, sous la forme de • instituée en 2005 avec l’objectif de lier la rémunération des diri- geants mandataires sociaux, des membres du Comité Exécutif et des 1 500 cadres dirigeants avec la performance opérationnelle et économique de Danone dans son ensemble et à moyen terme ; • est une rémunération en numéraire pour une période de trois ans soumise à conditions de performance selon des critères économiques quantitatifs notamment un indicateur financier clé ainsi et éventuellement sociétaux ; • dont les conditions de performance sont fixées par avance par le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération qui examine également an- nuellement l’atteinte éventuelle du ou des objectifs de l’exercice précédent pour chaque plan de GPU. Afin de simplifier la structure de la rémunération du Directeur Général, et afin d’en accroître la part actionnariale en valeur, il est envisagé qu’en 2017, aucun GPU ne soit attribué à Monsieur Les principes et plans de GPU sont détaillés ci-après au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle notamment principes, objectifs de performance, autres règles applicables, détails des attributions de l’exercice 2016 et examen de l’éventuelle atteinte des conditions de performance au titre de 2016, et (v) détails des plans en cours au 31 décembre 2016. Rémunération long terme soumise à conditions • a été instituée en 2010 afin de consolider l’engagement des bénéficiaires (dirigeants mandataires sociaux, membres du Comité Exécutif et plus de 1 500 cadres dirigeants de Danone) à accompagner le développement de Danone et à renforcer la valeur de l’action sur le long terme ; • est approuvée annuellement par l’Assemblée Générale depuis • est octroyée, par le Conseil d’Administration sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, sous la forme de • est attribuée sous la forme d’actions DANONE soumise à condi- • ces conditions de performance consistent en général en deux de Danone et adaptés à la spécificité de son activité et apprécié sur une durée de trois ans et qui correspondent aux indicateurs clés suivis par les investisseurs et analystes pour mesurer la performance des entreprises du secteur de l’alimentation : • un critère de performance externe, basé sur la croissance organique du chiffre d’affaires de Danone, comparée à celle du panel de pairs historiques de Danone constitué de groupes i n t e r n a t i n a u x d e r é f é r e n c e d a n s l e s e c t e u r d e • un critère de performance interne, fondé sur un indicateur financier clé tel que la marge, le free cash flow ou autre. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Rémunérations et avantages attribués aux dirigeants mandataires sociaux pour 2016 Synthèse de la situation des dirigeants mandataires sociaux de Danone Montant global des rémunérations dues et de la valeur à la date d’attribution, des GPU et GPS attribués en 2015 et 2016 à chaque dirigeant mandataire social (informations requises par le Tableau 1 de la recommandation AMF sur la rémunération des mandataires sociaux) Rémunération pluriannuelle (valeur maximale des GPU attribués sur l’exercice) (c) Rémunération long terme (valeur comptable des GPS attribués sur l’exercice) (d) Rémunération pluriannuelle (valeur maximale des GPU attribués sur l’exercice) (c) Rémunération long terme (valeur comptable des GPS attribués sur l’exercice) (d) (a) Montants dus, fixes et variables. (b) Les avantages de toute nature correspondent au pool de voitures et de chauffeurs mis à disposition pour l’ensemble des dirigeants. (c) Les valeurs maximales sont de 30 euros par GPU attribué en 2016 et de 29 euros par GPU attribué en 2015. Les montants versés correspondent aux GPU réellement payés sur l’exercice. Pour mémoire, les valeurs théoriques maximales sont de 30 euros par GPU au moment de l’attribution. (d) Le montant correspond à l’intégralité de la valeur estimée à la date d’attribution en application d’IFRS 2 en supposant les conditions de performance atteintes (voir détails ci-avant et voir Note 7.4 des Annexes aux comptes consolidés). Synthèse des contrats, régimes et indemnités applicables aux dirigeants mandataires sociaux Contrats, régimes et indemnités applicables aux personnes ayant exercé des fonctions de dirigeants mandataires sociaux de Danone en 2016 (informations requises par la recommandation AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux - Tableau 11 de la recommandation AMF) Début du premier mandat : 1992 Fin du mandat en cours : 2019 Début du premier mandat : 2002 Fin du mandat en cours : 2019 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Éléments de rémunération pour 2016 de Monsieur Franck RIBOUD Rémunérations et avantages attribués au cours de l’exercice 2016 Détails des rémunérations monétaires et avantages dus et versés à Monsieur Franck RIBOUD Montant des rémunérations annuelles dues et versées, ainsi que des avantages de toute nature attribués en 2015 et 2016 à Monsieur Franck RIBOUD (informations requises par le Tableau 2 de la recommandation AMF sur la rémunération des mandataires sociaux) (a) Montant brut. Les montants dus correspondent aux sommes attribuées au titre de l’exercice en cours. Les montants versés correspondent aux sommes effectivement payées au cours de l’exercice et incluent des montants qui étaient dus au titre de l’exercice précédent. (b) Les montants dus correspondent à la valeur maximale des GPU sur l’exercice. Ces montants versés correspondent aux GPU réellement payés sur l’exercice. (c) Les avantages de toute nature correspondent au pool de voitures et de chauffeurs mis à disposition pour l’ensemble des dirigeants. (d) Monsieur Franck RIBOUD n’a pas droit aux jetons de présence. (e) Rémunération variable annuelle au titre de l’année 2014 versée en 2015. (f) Montant correspondant aux GPU 2012. . La rémunération fixe de Monsieur Franck RIBOUD, en sa qualité de Président du Conseil d’Administration, due pour l’année 2016 Au cours de l’année 2016, au-delà de l’animation des travaux du Conseil d’Administration et dans le cadre de la présidence renforcée, Monsieur Franck RIBOUD s’est activement consacré à plusieurs • animation du Comité Stratégique du Conseil ; • implication forte, en soutien de la Direction Générale, dans le processus d’acquisition de WhiteWave depuis la préparation de la décision jusqu’à l’exécution de l’offre ; • rencontres régulières au plus haut niveau avec les autorités gouvernementales des pays stratégiques pour Danone ; • représentation de Danone dans plusieurs grands forums éco- • relations avec les partenaires capitalistiques historiques et stratégiques de Danone, les actionnaires minoritaires des filiales de la société ou des entreprises dans lesquelles Danone a une • participation aux moments clefs de la vie de Danone et de ses filiales significatives (conventions de divisions ou de filiales, séminaires de formation, visites de sites industriels, etc.) dans le cadre de sa mission d’incarnation de la culture, de l’histoire et de la stratégie de Danone ; • implication dans les initiatives sociétales à forte visibilité (Fonds Danone pour l’Écosystème, fonds Livelihoods pour l’agriculture • dialogue régulier avec la Direction Générale sur divers sujets proposés à l’initiative de cette dernière. Le Président du Conseil d’Administration a ainsi pu apporter son éclairage sur certains projets et décisions de la Direction Générale, Pour mémoire, Monsieur Franck RIBOUD, depuis sa nomination en qualité de Président du Conseil d’Administration effective le 1er octobre 2014, ne perçoit plus de rémunération variable annuelle au titre de ses fonctions de Président du Conseil. Rémunération pluriannuelle et rémunération long terme Il est rappelé que le Président du Conseil d’Administration ne bénéficie ni d’attribution de GPS ni de GPU. Néanmoins, il pourrait bénéficier, sous réserve de l’atteinte des conditions de performance, du versement de GPS et GPU attribués avant octobre 2014. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Attributions de l’exercice et historique des attributions Date du Conseil d’Administration ayant attribué Valeur maximale des Group performance units (b) Ce montant sera versé en mai 2017. Montant versé au titre des Group performance units (a) Montants versés au titre des Group performance units attribués en 2012 au vu de l’atteinte partielle des conditions de performance en 2012 et 2014, les conditions de performance pour 2013 n’ayant pas été atteintes. Les caractéristiques des plans de GPU et les plans en cours sont détaillés au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme. Depuis le 1er octobre 2014, Monsieur Franck RIBOUD est Président du Conseil d’Administration et ne reçoit plus de GPS. Il est rappelé que Monsieur Franck RIBOUD, en tant que Président Directeur Général, avait bénéficié jusqu’au 1er octobre 2014, des at- Valeur des GPS attribués sur l’exercice (a) Nombre de GPS caducs ou annulés (b) (a) Pour chaque exercice (sauf 2013) la valeur des GPS représente l’intégralité de la valeur estimée à la date d’attribution en application d’IFRS 2 en supposant les conditions de performance atteintes (voir détails ci-avant et voir Note 7.4 des Annexes aux comptes consolidés). Pour l’exercice 2013 le montant indiqué tient compte de la non-atteinte de la condition de performance portant sur la marge, soit une décote d’un tiers de la valeur des Group performance shares (b) La notion de Group performance shares caducs ou annulés recouvre les cas pour lesquels la condition de présence n’a pas été remplie et ne comprend pas les Group performance shares non livrés pour cause de non atteinte des conditions de performance. (c) Ces actions font l’objet d’une obligation de conservation. Les caractéristiques des plans de GPS et les plans en cours sont détaillés au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long Il est précisé que Monsieur Franck RIBOUD n’a procédé à aucune levée de stock-options en 2016, en conséquence le Tableau 5 de la nomenclature AMF, mentionné par la recommandation AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux, n’a pas d’objet. Principes de rémunération arrêtés pour 2017 Le Conseil d’Administration du 14 février 2017 a décidé que la rémunération de Monsieur Franck RIBOUD dans le cadre de sa présidence renforcée resterait inchangée en 2017 par rapport à 2016. Toutefois, il est rappelé que la période de transition de présidence renforcée a vocation à s’achever courant 2017. Le Conseil d’Admi- nistration redéfinira alors la rémunération du Président afin de l’adapter aux fonctions d’un Président du Conseil aux prérogatives classiques conformément aux principes décrits au paragraphe Principes relatifs à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Éléments de rémunération pour 2016 de Monsieur Emmanuel FABER Rémunérations et avantages attribués au cours de l’exercice 2016 Détails des rémunérations monétaires et avantages dus et versés à Monsieur Emmanuel FABER Montant des rémunérations annuelles dues et versées, ainsi que des avantages de toute nature attribués en 2015 et 2016 à Monsieur Emmanuel FABER (informations requises par le Tableau 2 de la recommandation AMF sur la rémunération des mandataires sociaux) (a) Montant brut. Les montants dus correspondent aux sommes attribuées au titre de l’exercice en cours. Les montants versés correspondent aux sommes effectivement payées au cours de l’exercice et incluent des montants qui étaient dus au titre de l’exercice précédent. (b) Les montants dus correspondent à la valeur maximale des GPU sur l’exercice. Ces montants versés correspondent aux GPU réellement payés sur l’exercice. (c) Les avantages de toute nature correspondent au pool de voitures et de chauffeurs mis à disposition pour l’ensemble des dirigeants. (d) Monsieur Emmanuel FABER n’a pas droit aux jetons de présence. La rémunération fixe de Monsieur Emmanuel FABER due pour l’année 2016 s’élève à 1 million d’euros et est inchangée depuis sa nomi- nation en qualité de Directeur Général en septembre 2014. Cette rémunération tient compte à la fois de son expérience et de son niveau de responsabilité. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Rappel de la rémunération cible et plafond annuel fixés pour 2016 Montant cible : 1 000 000 euros Mise en place de services partagés le cadre du projet One Danone Référence à la mise en œuvre de WhiteWave avec la mise en place et leur évolution ainsi que le pilotage Examen de l’atteinte des objectifs et pondérations Lors de sa réunion du 14 février 2017, le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération a déterminé le niveau de réalisation de la rémunération variable annuelle d’Emmanuel FABER. Il a ainsi établi la rémunération variable annuelle de Monsieur Emmanuel FABER au titre de l’exercice 2016 à 120 % de la rémunération cible, soit 1 200 000 euros, compte tenu des éléments suivants : Total de la rémunération variable 2016 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce En particulier, après validation des éléments financiers par le Comité d’Audit, le Conseil d’Administration a déterminé le taux d’atteinte de chacun de ces objectifs par rapport à ceux communiqués au marché à savoir : Non atteinte en raison d’une croissance de 2,9 % inférieure à l’objectif communiqué en février 2016 Atteinte maximale de l’objectif lié à la marge en raison d’une progression de 70 points de base de progression de la marge en données comparables significativement supérieure à l’objectif communiqué en février 2016 Atteinte au-delà de la cible concernant la génération de Free cash-flow hors éléments exceptionnels à hauteur de 1 786 millions d’euros • le taux d’atteinte de la part managériale s’établissait à 150 % de la cible notamment en considération de l’annonce de l’acquisition stratégique de WhiteWave (autorisation obtenue des actionnaires de WhiteWave lors de son Assemblée Générale extraordinaire en octobre 2016, mise en place d’un financement souscrit dans d’excellentes conditions, préparation active de l’intégration), du pilotage des activités opérationnelles ainsi que de la dynamique des équipes de Direction et leur évolution. Par ailleurs, concernant les parts sociale, sociétale et managériale, le Conseil d’Administration a estimé que : • le taux d’atteinte de la part sociale et sociétale s’établissait à 125 % de la cible, notamment en considération de la mise en place réussie en moins d’une année de services partagés par zone géographique ; et du rayonnement sociétal significatif de Danone à travers des engagements concrets en matière d’agriculture durable, en particulier les engagements relatifs Rémunération pluriannuelle et rémunération long terme Attributions de l’exercice et historique des attributions Date du Conseil d’Administration ayant attribué Valeur maximale des Group performance units (b) Ce montant sera versé en mai 2017. Pour mémoire, les valeurs théoriques maximales sont toujours de 30 euros par GPU au moment de l’attribution. (a) Montants versés au titre des Group performance units attribués en 2012 au vue de l’atteinte partielle des conditions de performance en 2012 et 2014, les conditions de performance pour 2013 n’ayant été atteintes (voir détails ci-avant). Les caractéristiques des plans de GPU et les plans en cours sont détaillés au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme. Valeur des GPS attribués sur l’exercice (a) Nombre de GPS caducs ou annulés (b) 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce (a) Pour chaque exercice (sauf 2013) la valeur des GPS représente l’intégralité de la valeur estimée à la date d’attribution en application d’IFRS 2 en supposant les conditions de performance atteintes (voir détails ci-avant et voir Note 7.4 des Annexes aux comptes consolidés). Pour l’exercice 2013 le montant indiqué tient compte de la non-atteinte de la condition de performance portant sur la marge, soit une décote d’un tiers de la valeur des Group performance shares (b) La notion de Group performance shares caducs ou annulés recouvre les cas pour lesquels la condition de présence n’a pas été remplie et ne comprend pas les Group performance shares non livrés pour cause de non atteinte des conditions de performance. (c) Ces actions font l’objet d’une obligation de conservation. Les caractéristiques des plans de GPS et les plans en cours sont détaillés au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme. Levées de stock-options effectuées au cours de l’exercice 2016, par Monsieur Emmanuel FABER (au titre d’attributions antérieures à la fermeture du programme de stock-options en 2009) (informations requises par le Tableau 5 de la recommandation AMF sur la rémunération Principes de rémunération arrêtés pour 2017 Sur recommandation du Conseil de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration du 14 février a arrêté les principes de rémunération de l’exercice 2017. Afin de simplifier la structure de la rémunération et d’en accroître la part actionnariale en valeur, il est envisagé de ne pas attribuer au Directeur Général de Groupe performance units en 2017. La structure de rémunération serait Exercice clos le 31 décembre 2016 Prix d’exercice moyen des options levées Conformément à la recommandation de l’AMF n°2012-02 du 9 février 2012, le niveau de réalisation attendu pour chacun de ces critères a été pré-établi de manière précise par le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, mais ne peut être rendu public pour des raisons de confidentialité. Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, l’attribution de cette rémunération variable, sous conditions de performance, fera l’objet d’une communication spécifique à l’issue de l’exercice 2017. Elle sera également détaillée dans le Document Le montant de la rémunération fixe annuelle d’Emmanuel FABER (1 million d’euros) a été confirmé par le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, lors de sa séance du 14 février 2017. Le montant cible de la rémunération variable annuelle pour 2017, les éléments la composant, le pourcentage de rémunération maximale sont reconduits à l’identique. Comme en 2016, elle sera composée de trois parts : une part économique, établie par rapport aux objectifs de Danone communiqués au marché, une part sociale et sociétale et une part managériale avec les mêmes pondérations. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Autres éléments ou avantages au bénéfice des dirigeants mandataires sociaux Suspension du contrat de travail des dirigeants À l’occasion de l’examen du renouvellement de leur mandat d’Ad- ministrateur, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration du 22 février 2016 a confirmé sa position prise en septembre 2014 et a considéré qu’il convenait de maintenir, tout en continuant à le suspendre, le contrat de travail de Monsieur Franck RIBOUD et celui de Monsieur Emmanuel FABER, compte-tenu de leur âge, de leur situation personnelle et de leur ancienneté en tant que salariés au sein de Danone. Le Conseil estime en effet que ce dispositif est pertinent pour des dirigeants ayant au moins dix ans d’ancienneté au sein de Danone, afin d’encourager le principe de promotion interne et de management durable que Danone s’efforce de mettre en œuvre, la suppression du contrat de travail pouvant au contraire dissuader les candidats internes d’accepter des postes de mandataires sociaux. Le Conseil a estimé que la mise en œuvre des recommandations du Code AFEP-MEDEF visant à mettre définitivement fin à ces contrats de travail aurait pour effet de les priver des droits et avantages attachés au contrat de travail progressivement acquis au cours de leurs parcours professionnels au sein de Danone sur la base d’une ancienneté (à savoir depuis 35 ans pour Monsieur Franck RIBOUD, et depuis 19 ans pour Monsieur Emmanuel FABER) et d’un service effectif, en particulier les indemnités de départ ou avantages long terme tels que la participation à des régimes collectifs, indemnités qui en tout état de cause ne sauraient excéder, dans leur globalité, le plafond des deux ans de rémunération (fixe et variable). Par ailleurs, le Conseil a pris acte du fait que l’Autorité des Marchés Financiers considère qu’une explication circonstanciée du maintien du contrat de travail d’un dirigeant mandataire social permet de justifier la non-application de la recommandation du Code AFEP-MEDEF. Contrat de travail du Président du Conseil Au 31 décembre 2016, Monsieur Franck RIBOUD était présent au sein de Danone depuis 35 ans, dont plus de 18 ans en tant que À toutes fins utiles, il est rappelé que lors de sa séance du 21 juillet 2004, le Conseil d’Administration avait actualisé les conditions de reprise du contrat de travail de Monsieur Franck RIBOUD (suspendu en date du 26 août 1994 à l’occasion de sa nomination en tant que mandataire social de Danone) dans l’hypothèse de la fin de l’exercice de son mandat social, pour quelque raison que ce soit, et a prévu que : • la durée d’exercice du mandat social qu’il a exercé au profit de Danone sera intégralement prise en considération au regard de l’ancienneté et des droits résultant de celle-ci dans le cadre de • Danone s’engage à lui proposer une fonction comparable à celle actuellement exercée par les membres du Comité Exécutif de • la rémunération annuelle qui lui sera versée ne pourra être infé- rieure à la rémunération moyenne globale annuelle (salaire brut de base, avantages en nature et bonus de toute nature) allouée à l’ensemble des membres du Comité Exécutif au cours des 12 derniers mois précédant la reprise de son contrat de travail ; • il bénéficiera du régime de retraite supplémentaire des dirigeants sur la base de l’ancienneté cumulée de son mandat social et de Contrat de travail du Directeur Général Concernant Monsieur Emmanuel FABER, le Conseil d’Administra- tion du 13 février 2008 a autorisé la conclusion d’un avenant à son contrat de travail, visant à déterminer les conditions de reprise de son contrat de travail (suspendu à l’occasion de sa nomination en tant que mandataire social de la Société) dans l’hypothèse de la fin de l’exercice de son mandat social, pour quelque raison que ce soit. • la durée d’exercice du mandat social qu’il aura exercé au profit de Danone sera intégralement prise en considération au regard de l’ancienneté et des droits résultant de celle-ci dans le cadre de son contrat de travail ; • Danone s’engage à lui proposer une fonction comparable à celle actuellement exercée par les membres du Comité Exécutif de • la rémunération annuelle qui lui sera versée ne pourra être infé- rieure à la rémunération moyenne globale annuelle (salaire brut de base, avantages en nature et bonus de toute nature) allouée à l’ensemble des membres du Comité Exécutif au cours des 12 derniers mois précédant la reprise de son contrat de travail ; • il bénéficiera du régime de retraite supplémentaire des dirigeants sur la base de l’ancienneté cumulée de son mandat social et de • l’indemnité contractuelle due en cas de rupture de son contrat Régime de retraite à prestations définies Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient du régime de retraite à prestations définies mis en place pour certains cadres dirigeants, soumis aux dispositions de l’article L. 137-11 du Code Ce régime de retraite mis en place en 1976, dans le cadre de mesures visant à fidéliser les cadres dirigeants, bénéficie potentiellement aux Directeurs qui relevaient du statut « Directeurs Groupe” au 31 décembre 2003. Il a été fermé à tout nouveau bénéficiaire le 31 décembre 2003. Au 31 décembre 2016, ce régime bénéficiait à 119 cadres ayant le statut de Directeurs Groupe (en dehors des bénéficiaires ayant déjà liquidé leurs droits), contre 170 bénéficiaires Le bénéfice des prestations prévues par le régime de retraite à prestations définies est soumis aux conditions suivantes : • une condition de présence du bénéficiaire au sein de Danone au moment de son départ en retraite, étant précisé, par exception à ce principe que le bénéficiaire du régime est maintenu en cas de : licenciement après 55 ans, sous réserve de ne pas reprendre • classement en invalidité 2e ou 3e catégorie au sens de la lé- gislation de la sécurité sociale, au cours de l’activité au sein Ces deux dernières dispositions, bien que conformes à la régle- mentation française applicable et à la position de l’administration sociale, ne sont pas prévues par le Code AFEP-MEDEF mais permettent, notamment, de protéger l’ensemble des bénéficiaires contre les risques liés à un licenciement intervenant après l’âge de 55 ans mais avant d’avoir atteint l’âge de la retraite, ou à une • l’ancienneté des bénéficiaires au sein de Danone en qualité de Directeur Groupe, au sens du règlement du régime de retraite, doit être au moins de cinq ans. Il est précisé que l’ancienneté prise en compte inclut les périodes correspondant au contrat de travail et au mandat social. Il est également indiqué qu’en cas de départ avant 55 ans, les droits sont perdus. Le régime de retraite supplémentaire des dirigeants est un enga- gement contractuel collectif bénéficiant à un nombre important de cadres de Danone. Compte tenu des modalités selon lesquelles ce dispositif a été institué et porté à la connaissance des bénéficiaires potentiels, sa modification nécessiterait l’accord individuel de Le montant provisionné au titre du régime de retraite à prestations définies représente l’engagement de Danone au 31 décembre 2016. À cette date, la part du montant total de l’engagement de Danone au titre de ce régime de retraite à prestations définies, pour ce qui concerne les mandataires sociaux de Danone et les membres du Comité Exécutif, était de 58 millions d’euros calculée conformément La couverture en est assurée par des actifs de couverture exter- 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Les charges et contributions sociales associées au régime de retraite à prestations définies sont les suivantes : • aucune charge ne pèse sur le bénéficiaire pendant la phase de • les primes versées à l’organisme assureur sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés et soumises à la contribution patronale prévue par l’article L. 137-11, 2° du Code de la sécurité sociale au taux de 24 %. Modalités de calcul de la rente et plafond Le régime de retraite à prestations définies prévoit le versement • pour une première catégorie de cadres dirigeants (dont fait partie Monsieur Franck RIBOUD, voir ci-après) : • est égale à 2 % de la rémunération de référence par année • peut atteindre au maximum 65 % de la rémunération de • est versée après déduction de certaines pensions corres- pondant à la totalité des droits de retraite qu’ils ont acquis au cours de leur vie professionnelle ; • pour une seconde catégorie de cadres dirigeants (dont fait partie Monsieur Emmanuel FABER, voir ci-après) : • est égale à la somme de 1,5 % de la tranche 1 de la rémuné- ration de référence (définie selon le règlement du régime comme la part de rémunération comprise entre 3 et 8 PASS) par année d’ancienneté (dans la limite de 20 ans) et 3 % de la tranche 2 de la rémunération de référence (définie par le règlement du régime comme la part de rémunération supé- rieure à 8 PASS) par année d’ancienneté (dans la limite de • peut atteindre au maximum 30 % de la tranche 1 de la rému- nération de référence et 60 % de la tranche 2 de rémunération • est versée après déduction de certaines pensions corres- pondant à la totalité des droits de retraite qu’ils ont acquis du fait de la mise en place d’un régime de retraite supplé- mentaire pris en charge intégralement par la Société. La rémunération de référence définie par le règlement du régime est constituée de la moyenne des 3 dernières rémunérations (précédant le départ en retraite, le passage en invalidité 2e ou 3e catégorie ou le licenciement après 55 ans), incluant le salaire annuel de base et la moyenne des 3 derniers bonus, à l’exclusion de tout autre élément Il est précisé que la recommandation du Code AFEP-MEDEF, pré- voyant une limite de 45 % du revenu de référence, ne s’applique pas à ce régime de retraite, dans la mesure où ce dernier a été fermé à tout nouveau bénéficiaire le 31 décembre 2003 et que cette limite ne concerne pas les plans de retraite fermés à de nouveaux béné- ficiaires (article 24 du Code AFEP-MEDEF dans sa version révisée 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce • la matérialité des montants potentiels de ce régime pour les dirigeants mandataires sociaux résulte principalement de l’impor- tance de leur ancienneté (35 ans pour Monsieur Franck RIBOUD, 19 ans pour Monsieur Emmanuel FABER) et non du pourcentage de la base de calcul par année d’ancienneté qui est limité à 2 % par an pour Monsieur Franck RIBOUD et de 1,5 % à 3 % par an pour Monsieur Emmanuel FABER (voir détails ci-après) ; • l’ensemble des caractéristiques de ces engagements a été com- muniqué aux actionnaires et soumis à leur approbation, laquelle a été accordée à hauteur de 95 % lors de l’Assemblée Générale d’Avril 2008 à l’occasion d’une résolution sur les conventions réglementées incluant expressément la confirmation de ce • conformément aux articles L. 225-22-1 et L. 225-42-1 du Code de commerce (tels que modifiés par la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 dite loi Macron), le Conseil d’Administration du 22 février 2016, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, a décidé de subordonner l’accroissement annuel des droits à la retraite de Monsieur Emmanuel FABER à la réalisation d’une condition de performance à compter du renouvellement de son mandat en 2016, et de soumettre l’accroissement de ces droits conditionnels futurs à la retraite à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016. Cette décision du Conseil Rémunération de la référence pour le calcul Montant estimatif au 31 décembre 2016 a fait l’objet d’une publication sur le site internet de la Société et les engagements de retraite de Monsieur Emmanuel FABER ont été approuvés par l’Assemblée générale des actionnaires du 28 avril 2016 à hauteur de 92,75 % ; • du fait de son ancienneté au sein de Danone, Monsieur Franck Riboud a atteint en 2014 le plafond de la rente viagère suscep- tible de lui être versée. Dès lors, en l’absence d’accroissement annuel de ses droits conditionnels à la retraite au cours de son futur mandat, le Conseil d’administration a constaté, lors de sa séance du 22 février 2016 et sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, qu’il n’y avait pas lieu de prévoir de condition de performance ni de soumettre ces droits conditionnels à l’assemblée générale annuelle du 28 avril 2016 ; • la matérialité de l’avantage résultant de ce régime pour les dirigeants mandataires sociaux a bien été prise en compte par le Comité de Nomination et de Rémunération puis par le Conseil d’Administration dans la détermination de la rémunération globale Comme précisé ci-avant, le régime de retraite à prestations définies des cadres dirigeants de Danone est organisé selon deux modalités différentes, dont relève respectivement chacun des deux mandataires sociaux concernés. Les modalités de calcul de la rente dont sont susceptibles de bénéficier Messieurs Franck RIBOUD et Emmanuel Elle correspond à la moyenne des rémunérations de base et des rémunérations annuelles variables perçues au cours des trois années complètes d’activité au sein de Danone précédant le départ à la retraite (la “Base”). Ainsi, la période de référence prise en compte pour le calcul des prestations est de plusieurs années. À titre d’exemple, au 31 décembre 2016, cette Base serait pour Monsieur Franck RIBOUD de Aujourd’hui plafonnés à 65 %, elle a été progressive et ne représentait chaque année qu’un pourcentage limité de la rémunération de Monsieur Franck RIBOUD. Ainsi : le montant de la rente viagère qui serait versée à Monsieur Franck RIBOUD a progressé sur une base de 2 % additionnels chaque année, jusqu’à atteindre en 2014, compte-tenu de l’ancienneté de Monsieur Franck RIBOUD, le plafond susvisé de 65 % de la Base, minoré de la totalité des droits de retraite acquis par Monsieur Franck RIBOUD au cours de sa vie professionnelle (en ce compris le régime de retraite supplémentaire pris en charge intégralement par Danone) ; • en cas de départ à la retraite ne réunissant pas les conditions permettant d’obtenir la pension de la sécurité sociale au taux plein, la rente de Monsieur Franck RIBOUD sera réduite de 1,25 % par trimestre entre l’âge de son départ à la retraite et l’âge auquel il aurait bénéficié de la pension de la sécurité Au 31 décembre 2016, le montant estimatif de la rente qui serait potentiellement versée à Monsieur Franck RIBOUD serait de 1 684 629 euros. Il conviendra de déduire de ce montant l’ensemble des pensions et rentes de retraite perçues au titre des régimes obligatoires de base et complémentaires et du régime de retraite supplé- mentaire à cotisations définies institué par Danone. Ce montant a été déterminé : • en estimant la rente sur une base annuelle ; • en prenant en compte l’ancienneté acquise par Monsieur Franck RIBOUD dans ses fonctions à la date de clôture de l’exercice (soit 35 ans) ; • sur la base de la rémunération de référence telle que décrite dans le règlement du régime (moyenne des 3 dernières rémunérations, incluant le salaire de base et la moyenne des 3 derniers bonus, à l’exclusion de tout autre élément • en calculant le montant estimatif de la rente, indépendamment des conditions de réalisation de l’engagement, comme si Monsieur Franck RIBOUD pouvait en bénéficier à compter du lendemain de la clôture de l’exercice. Monsieur Franck RIBOUD est né le 7 novembre 1955 et pourrait faire valoir ses droits au titre du régime de retraite à prestations définies à compter du 1er décembre 2017. Rémunération de référence pour le calcul Montant estimatif au 31 décembre 2016 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Elle correspond à la moyenne des rémunérations de base et des rémunérations annuelles variables perçues au cours des trois années complètes d’activité au sein de Danone précédant le départ à la retraite (la “Base”). Ainsi, la période de référence prise en compte pour le calcul des prestations est de plusieurs années. À titre d’exemple, au 31 décembre 2016, cette Base serait pour Monsieur Emmanuel FABER de 1 683 212 euros. Elle est progressive et ne représente chaque année qu’un pourcentage limité de le montant de la rente viagère qui serait versée à Monsieur Emmanuel FABER correspondrait à 1,5 % par année d’ancienneté de la tranche 1 de la rémunération de référence (part de rémunération comprise entre 3 et 8 PASS), et 3 % par année d’ancienneté de la tranche 2 de la rémunération de référence (part de rémunération supérieure à 8 PASS), étant précisé que • plafonné sur la base d’une ancienneté maximale de 20 ans ; et • minoré de la totalité des droits de retraite acquis par Monsieur Emmanuel FABER en raison de la mise en place du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies pris en charge intégralement par Danone. Ainsi, compte-tenu des pourcentages applicables et de l’ancienneté maximale de 20 ans susceptible d’être prise en compte, le montant de la rente viagère ne pourra en tout état de cause excéder 60 % de la Base. • en cas de départ à la retraite ne réunissant pas les conditions permettant d’obtenir la pension de la sécurité sociale au taux plein, la rente sera réduite de 1,25 % par trimestre entre l’âge de son départ à la retraite et l’âge auquel il aurait bénéficié de la pension de la sécurité sociale au taux plein ; • en outre, à compter de l’assemblée générale du 28 avril 2016 et conformément aux dispositions introduites par la loi Macron, l’accroissement annuel de ses droits à la retraite dépend, au titre de chaque exercice social : • de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires de Danone (le “CA du Groupe”) sur ledit exercice social ainsi que sur les cinq exercices sociaux précédents (la “Période de Référence”) ; et • de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“ organique”) des chiffres d’affaires réalisés par les membres du Panel (les “CA du Panel”), Au 31 décembre 2016, l’ancienneté de Monsieur Emmanuel FABER au sein de Danone était de 19 ans. Le dispositif global de retraite dont il pourrait bénéficier lui procurerait un montant égal à 57 % pour la partie de sa rémunération dépassant huit plafonds de la Sécurité Sociale, telle que définie ci-avant. Ainsi, dans l’hypothèse d’une atteinte de la condition de performance à déterminer par le Conseil d’Adminis- tration d’avril 2017, l’accroissement des droits au titre de 2016 serait de 2,7 %. Au 31 décembre 2016, le montant estimatif de la rente qui serait potentiellement versée à Monsieur Emmanuel FABER serait de 838 369 euros. Il conviendra de déduire de ce montant la rente servie au titre du régime de retraite supplémen- taire à cotisations définies Danone. Ce montant a été déterminé : • en estimant la rente sur une base annuelle ; • en prenant en compte l’ancienneté acquise par Monsieur Emmanuel FABER dans ses fonctions à la date de clôture de l’exercice (soit 19 ans) ; • sur la base de la rémunération de référence telle que décrite dans le règlement du régime (moyenne des 3 dernières rémunérations, incluant le salaire de base et la moyenne des 3 derniers bonus, à l’exclusion de tout autre élément • en calculant le montant estimatif de la rente, indépendamment des conditions de réalisation de l’engagement, comme si Monsieur Emmanuel FABER pouvait en bénéficier à compter du lendemain de la clôture de l’exercice. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce CA de chaque membre du Panel Sur la Période de Référence (c’est-à-dire au Assurer la comparabilité des CA obtenus Cas d’absence ou de retard de publication des Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires de Danone sur la Période de Référence (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change. Moyenne arithmétique de la croissance interne (“ organique”) du chiffre d’affaires réalisé par ledit membre du Panel sur la Période de Référence (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change). CA de tous les membres du Panel. Valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux ensembles égaux (de sorte qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel. Huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation, soit Kellogg Company, Unilever N.V., Nestlé S.A., The Kraft Heinz Company (Kraft Foods Group Inc. jusqu’en 2014), Mondelez International Inc., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company et General Mills Inc. • si le CA du Groupe est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’ac- croissement des droits conditionnels futurs à la retraite de Monsieur Emmanuel FABER au titre de l’exercice social considéré sera acquis (sous réserve de remplir les autres conditions prévues par le plan de retraite) ; • si le CA du Groupe est inférieur à la Médiane des CA du Panel, Monsieur Emma- nuel FABER ne bénéficiera pas d’un accroissement de ses droits conditionnels futurs à la retraite au titre de l’exercice social considéré (tel qu’exprimé en pourcentage de la Base de calcul). Chaque année, avant l’Assemblée Générale annuelle appelée à statuer sur les comptes du dernier exercice clos, le Conseil d’Administration se prononcera sur la réalisation ou non de cette condition de performance, sur la base du rapport d’un conseil financier, et déterminera l’accroissement, au titre dudit exercice, des droits à la retraite de Monsieur Emmanuel FABER, par décisions expresses dûment motivées, prises après recommandation du comité de Cette condition de performance est identique à celle applicable à l’indemnité de départ qui serait octroyée à Monsieur Emmanuel FABER en cas de cessation de son mandat de Directeur Général. Il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètre et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA du Groupe sur l’ensemble de la Période de Référence. Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ul- térieurement, modifier la composition du Panel en cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité d’un ou de plusieurs membres du Panel, sous réserve de maintenir la cohérence globale D’un membre du Panel : le Conseil d’Administration aura, à titre exceptionnel, la faculté d’exclure ce membre du Panel, par une décision dûment motivée ; De plusieurs membres du Panel : le Conseil d’Administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par Danone sur les cinq derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’en- semble des membres du Panel et par Danone. Cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement, modifier la composition du Panel sous réserve de maintenir la En avril 2017, après la publication de leurs comptes par les membres du Panel, le Conseil d’administration examinera la réalisation éventuelle des conditions de performance pour l’exercice 2016 sur Il est rappelé que Monsieur Emmanuel FABER est né le 22 janvier 1964 et pourra en principe faire valoir ses droits au titre du régime de retraite à prestations définies à compter de février 2026, sous réserve de sa présence au sein de Danone. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Régime de retraite à cotisations définies Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient également d’un régime de retraite à cotisations définies institué au bénéfice des salariés Danone affiliés à l’AGIRC au titre des articles 4 et 4 bis de la convention collective du 14 mars 1947 et dont la rémunération annuelle est supérieure à 3 PASS. Ce dispositif a été mis en place dans le cadre des dispositions de l’article L. 242-1, alinéas 6 et 7 du Code de la sécurité sociale. Les droits à retraite au titre de ce régime : • peuvent être liquidés, au plus tôt, à : la date de liquidation de la pension dans un régime obligatoire l’âge minimal prévu à l’article L. 351-1 du Code de la sécurité • sont financés par des cotisations trimestrielles versées exclu- sivement par Danone auprès d’un organisme assureur : • dont le taux est fixé à 6 % des tranches B et C de la rémuné- • exclues de l’assiette des cotisations de sécurité sociale, dans la limite de 5 % de la rémunération retenue dans la limite de 5 PASS (soit 9 654 € en 2016), et • assujetties au forfait social au taux de 20 %. Le montant des cotisations patronales versées au titre de l’année 2016 pour ce régime a été de 16 219 euros pour Monsieur Franck RIBOUD et de 16 219 euros pour Monsieur Emmanuel FABER. Les rentes futures pouvant être versées au titre de ce régime seront déduites du versement éventuel des rentes au titre de la retraite à Indemnités de départ de Monsieur Emmanuel En septembre 2014, lors de la dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général, Monsieur Emmanuel FABER a été nommé Directeur Général. À cette occasion, le Conseil, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, a renouvelé à l’identique l’intégralité du dispositif au titre des indemnités de départ dont Monsieur Emmanuel FABER bénéficiait déjà dans le cadre de son mandat de Directeur Général Délégué. Le dispositif a été approuvé par l’Assemblée Générale du 29 avril 2015. Dans le cadre du renouvellement de son mandat d’Administrateur et de Directeur Général, le Conseil d’Administration du 22 février 2016 a décidé, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, de maintenir à l’identique ce dispositif. Celui-ci a été approuvé par l’Assemblée Générale du 28 avril 2016. L’indemnité de départ de Monsieur Emmanuel FABER présente les caracté- • l’application de conditions de performance exigeantes s’apprécie sur une période de cinq exercices précédant la date de cessation des fonctions de dirigeant mandataire social ; La clause de non-concurrence actuellement applicable à Monsieur Emmanuel FABER, Directeur Général (aucune clause de non-concur- rence n’étant applicable à Monsieur Franck RIBOUD, Président du Conseil) permet, au choix de Danone, soit d’activer la clause pour une durée de 18 mois sous réserve de lui verser une indemnité mensuelle brute d’un montant correspondant à 50 % de son salaire moyen de base brut et de son bonus cible versé au cours des 12 derniers mois (la “Contrepartie de la Clause de Non-Concurrence”), soit de le libérer sans aucune contrepartie financière. Il est rappelé que l’objectif de cette clause de non-concurrence est de protéger Danone ; les indemnités éventuelles de non-concurrence étant la contrepartie financière impérative aux restrictions imposées. • le montant de l’indemnité de départ due dans certains cas de cessation des fonctions de mandataire social est plafonné à deux ans de rémunération brute (fixe et variable), et en cas de cumul avec l’indemnité due en cas de cessation des fonctions salariées, incluse dans un plafond global, également limité à deux ans de rémunération brute (fixe et variable), applicable à l’ensemble des indemnités de départ versées au titre de son mandat social et des fonctions salariées ; et • le versement de l’indemnité n’est prévu qu’en cas de départ contraint, quelle que soit la forme que revêt ce départ, et lié à un changement de contrôle ou de stratégie. L’ensemble des informations relatives aux indemnités de départ de Danone de Monsieur Emmanuel FABER est fourni au paragraphe 6.7 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et Indemnités de départ de Monsieur Franck RIBOUD Depuis le 1er octobre 2014, Monsieur Franck RIBOUD, désormais uniquement Président du Conseil, ne bénéficie plus d’indemnités de départ au titre de son mandat social. En outre, pour éviter tout cumul entre l’indemnité prévue par le statut collectif de Danone applicable à l’ensemble des salariés de Danone (l’“Indemnité de Rupture du Contrat de Travail”), l’in- demnité due dans certains cas de cessation de son mandat, et la Contrepartie de la Clause de Non-Concurrence qui excèderait deux fois la rémunération brute annuelle (comprenant les rémunérations fixe et variable) et qui ne serait pas conforme aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’Administration du 10 février 2010, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, a modifié le contrat de travail suspendu de Monsieur Emmanuel FABER de sorte que la clause de non-concurrence ne puisse être mise en œuvre par Danone qu’en cas de démission, cas dans lequel aucune Indemnité de Rupture du Contrat de Travail ni aucune indemnité due dans certains cas de cessation de son mandat ne serait versée. 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Rémunérations des autres membres du Conseil d’Administration Les Administrateurs perçoivent des jetons de présence à l’excep- tion des membres du Comité Exécutif, des dirigeants mandataires sociaux exécutifs de la Société, des Administrateurs honoraires, du Président du Conseil (s’il est lié par un contrat de travail avec la Société, y compris si son contrat de travail est suspendu) ainsi que des Administrateurs représentant les salariés. Le montant global maximal des jetons de présence à répartir entre les Administrateurs est autorisé par l’Assemblée Générale. L’allocation des jetons de présence est arrêtée conformément aux règles de répartition décidées par le Conseil d’Administration. La répartition des jetons tient compte de la participation effective des Administrateurs aux réunions du Conseil et des Comités en Montant autorisé par l’Assemblée Générale et versé Date de l’Assemblée Générale ayant autorisé ce montant Règles de répartition applicables depuis le 1er janvier 2016 6.3 réMuNéraTioNs et avantageS deS OrGanEs de goUveRnaNce Rémunérations et avantages des membres du Conseil d’Administration Montant des rémunérations annuelles dues et versées, des avantages de toute nature attribués en 2015 et 2016 aux membres du Conseil d’Administration non mandataires sociaux (Tableau 3 de la recommandation AMF sur la rémunération des mandataires sociaux) À toutes fins utiles, il est précisé, que les deux Administrateurs représentant les salariés sont titulaires d’un contrat de travail au sein de Danone et perçoivent donc à ce titre une rémunération qui n’a pas de lien avec l’exercice de leur mandat. En conséquence, cette ré- (a) Montant brut dû au cours de l’exercice avant retenue à la source. (b) Madame Clara GAYMARD a été nommée administrateur lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016. (c) Le mandat d’Administrateur de Monsieur Richard GOBLET D’ALVIELLA a pris fin à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2015. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe 6.4 DÉTAIL DES PLANS DE RÉMUNÉRATION LONG TERME L’attribution de GPS est autorisée par l’Assemblée Générale. Cette autorisation est, depuis 2013, consentie jusqu’à la fin de l’exercice en cours et est soumise chaque année à l’approbation des actionnaires. Plafonnement du nombre de Group performance shares Les Group performance shares de Danone ont toujours eu un impact limité en termes de dilution et de détention du capital. Les attributions de Group performance shares font l’objet d’un double plafond décidé par l’Assemblée Générale limitant le nombre total de Group performance shares pouvant être attribués, et le nombre total de Group performance shares pouvant être attribués à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux, comme suit : (a) En pourcentage du capital social de l’exercice concerné tel que constaté à l’issue de l’Assemblée Générale ayant autorisé les plans, ce nombre ne tenant pas compte des éventuels ajustements susceptibles d’être opérés conformément aux dispositions législatives et réglementaires applicables et, le cas échéant, aux stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement, pour préserver les droits des porteurs de valeurs mobilières ou autres. droits donnant (b) Autorisation valable jusqu‘au 31 décembre 2016. La nouvelle autorisation soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 prévoit que les attributions de Group per- formance shares aux dirigeants mandataires sociaux ne pourront pas excéder 0,03 % du capital social (voir les commentaires sur les résolutions de l’Assemblée Générale disponibles sur le site Internet de Danone : www.danone.com [rubrique Investisseurs / Actionnaires Les Group performance shares sont attribués chaque année par le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, à période constante et régulière. Ils sont ainsi attribués fin juillet, et à titre accessoire, une seconde attribution destinée à quelques nouveaux salariés, est réalisée si Les conditions de performance des Group performance shares sont fixées par avance au début de l’année et sont décrites dans les com- mentaires sur les résolutions de l’Assemblée Générale présentant notamment la résolution relative aux Group performance shares. Elles sont déterminées par le Conseil d’Administration sur recom- mandation du Comité de Nomination et de Rémunération. Elles sont identiques pour l’ensemble des bénéficiaires de Group performance shares, concernent 100 % des Group performance shares attribués et reposent sur les principes ci-après. Examen de l’éventuelle atteinte des objectifs de performance par le Conseil d’Administration L’éventuelle atteinte des objectifs de performance est examinée par le Conseil d’Administration après revue préalable par le Comité de Valorisation et comptabilisation dans les comptes La rémunération long terme sous la forme de Group performance shares est valorisée et comptabilisée dans les comptes consolidés de Danone en application de la norme IFRS 2, Paiement fondé sur les actions (voir Note 7.4 des Annexes aux comptes consolidés). Conditions de performance exigeantes et adaptées Les conditions de performance attachées aux Group performance shares consistent en des critères complémentaires, représentatifs des performances de Danone et adaptés à la spécificité de son activité. Ces critères correspondent par ailleurs aux indicateurs clés suivis par les investisseurs et analystes pour mesurer la performance des Ces critères sont pour certains internes, pour d’autres externes. Concernant le critère de performance externe, la composition du panel de pairs de référence utilisé pour les conditions de performance des Group performance shares mais également pour celles des indemnités de départ des dirigeants mandataires sociaux et pour l’accroissement annuel des droits de retraite du Directeur Général, est demeurée constante depuis 2007. Ce panel a toutefois dû être • une première fois en 2013, à la suite de la scission d’un de ses membres, le groupe Kraft Foods Inc. : ce dernier a ainsi été remplacé par les deux sociétés issues de la scission intervenue en 2012, Kraft Foods Group Inc. et Mondelez International Inc ; • une seconde fois en 2015, à la suite de la fusion entre Kraft Foods Group Inc. et Heinz, ayant conduit au remplacement de Kraft Foods Group Inc. par The Kraft Heinz Company. L’attribution définitive des GPS est subordonnée à une condition de présence continue qui est appliquée à l’ensemble des bénéfi- ciaires. Ainsi, un bénéficiaire d’une attribution d’actions quittant Danone avant l’expiration de la période d’acquisition ne pourra pas conserver ses actions, sauf cas légaux de sortie anticipée (incluant les cas de décès et d’invalidité), et sauf exceptions décidées par le Toutefois, dans le cas spécifique d’un départ à la retraite (ou de pré-retraite réglementaire), les GPS attribués au cours des 12 mois Les attributions de Group performance shares deviennent défi- nitives et sont livrées sous la forme d’actions DANONE à l’issue d’une période d’acquisition fixée par le Conseil d’Administration. En application de l’autorisation de l’Assemblée Générale, cette période d’acquisition ne peut être inférieure à trois ans. En 2010, 2011 et 2012, le Conseil a mis en place des plans de type “3+2” (période d’acquisition de trois ans et de conservation de deux ans) et “4+0” (période d’acquisition de quatre ans, pas de période Les règlements des plans interdisent aux bénéficiaires de Group performance shares de couvrir d’une quelconque manière leur position relative à leur droit à recevoir des Group performance shares, ou celle relative aux actions qu’ils ont reçues et qui sont toujours soumises à la période de conservation. S’agissant des dirigeants mandataires sociaux, l’interdiction de couverture s’étend à l’ensemble des actions DANONE ou instruments financiers liés à cette action qu’ils détiennent ou pourraient être amenés à détenir (voir paragraphe Obligation de conservation des actions de la Société issues de livraisons de Group performance shares ci-après). Par ailleurs, chaque bénéficiaire de Group performance shares s’est engagé personnellement à ne pas recourir à des outils de couverture. À la connaissance de Danone, aucun instrument de Obligation de conservation des actions DANONE issues de livraisons de Group performance shares imposée aux dirigeants mandataires sociaux et aux Une obligation de conservation d’actions DANONE issues de Group performance shares s’applique à l’ensemble des dirigeants man- dataires sociaux et aux autres membres du Comité Exécutif. Ces dirigeants sont tenus de conserver (sous forme nominative) un nombre d’actions issues de Group performance shares dans le cadre de chaque plan d’attribution de Group performance shares décidé à compter du 26 juillet 2010 (et ce jusqu’à la fin de leurs fonctions) 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Instauration d’une période de référence unique de trois ans applicable à l’ensemble des conditions En 2013, le critère relatif à la croissance du chiffre d’affaires de Danone avait été fixé avec une période de référence de trois ans et le critère de performance sur la marge opérationnelle avec une période de référence de deux ans. Le Conseil d’Administration a décidé, lors de l’attribution de Group performance shares de 2014 d’aligner la période de référence relative aux deux conditions de performance sur une durée unique de trois ans. précédant le départ à la retraite sont annulés sans exception possible. S’agissant des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, le Conseil d’Administration ne pourra décider d’une exception à la condition de présence, le cas échéant, que partiellement sur une base prorata Enfin, il est rappelé que les plans de GPS prévoient la levée pour tous les bénéficiaires des conditions de présence continue et de performance en cas de changement de contrôle de la Société. de conservation) en fonction du régime de cotisations sociales des bénéficiaires (à savoir, respectivement “3+2” pour le régime fran- çais et “4+0” pour ceux des autres pays). Depuis 2013, le Conseil d’Administration ne met en place que des plans de type “4+0”. Nonobstant les dispositions de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 dite Loi Macron qui ont raccourci la durée minimale de la période d’acquisition des actions soumises à condition de performance, Danone a décidé de maintenir une durée d’acquisition de quatre ans. correspondant à 35 % de la plus-value d’acquisition, nette d’impôts et de charges sociales, réalisable sur la totalité des actions issues d’une attribution de Group performance shares faite au dirigeant concerné au titre de ce plan. Compte tenu du niveau significatif de l’obligation de conserva- tion imposée à la fois aux dirigeants mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif, le Conseil, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, a estimé qu’il n’était pas nécessaire de leur imposer d’acheter une quantité d’actions DANONE à l’issue de la période de conservation de leurs actions Par ailleurs, sur proposition du Comité de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration du 14 février 2012 a décidé de compléter le dispositif actuel par l’ajout d’un plafond global de détention d’actions issues de l’attribution d’actions de performance ou de levées de stock-options représentant en actions l’équivalent de quatre ans de rémunération fixe pour les dirigeants mandataires sociaux et deux ans de rémunération fixe pour les autres membres Le Conseil d’Administration a confirmé cette obligation de conser- vation à l’occasion de l’attribution de Group performance shares décidée par le Conseil d’Administration du 28 juillet 2016, et de sa décision de proposer à l’Assemblée Générale le renouvellement du mandat d’Administrateur de Monsieur Franck RIBOUD et Monsieur Emmanuel FABER, le 22 février 2016. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Conditions des attributions réalisées en 2016 Condition de performance sur la croissance du chiffre d’affaires à hauteur de 50 % Comparaison de la moyenne arithmétique de la croissance du chiffre d’affaires (le “CA”) consolidé de Danone en données comparables par rapport à celle d’un panel de référence sur une période de trois ans, à savoir les CA de chaque membre du Panel Assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA de Danone sur l’ensemble de la Cas d’absence ou de retard de publication des • Si le CA de Danone est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 100 % ; et • si le CA de Danone est inférieur à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 0 %, conformément au principe “pas de paiement sous la Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’af- faires (sur une base consolidée et en données comparables) des exercices Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires réalisé, (sur une base consolidée et en données comparables), par ledit membre du Panel sur les exercices 2016, 2017 et 2018. CA de tous les membres du Panel. Valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux en- sembles égaux (c’est-à-dire telle qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel. Huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation : Unilever N.V., Nestlé S.A., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company, The Kraft Heinz Company, Mondelez International Inc., General Mills Inc. et Kellogg Company. Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés par Danone, dont le calcul est précisé dans les communiqués financiers publiés par la Société (voir paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS). Il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètres et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer D’un membre du Panel : le Conseil d’Administration aura, à titre exceptionnel, la faculté d’exclure ce membre du Panel par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à De plusieurs membres du Panel : le Conseil d’Administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par la Société sur les trois derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’ensemble des membres du Panel et par la Société. Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, exclure ce membre du Panel, sous réserve de maintenir Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, et sur la base d’un rapport d’un conseil financier. En 2019, à l’issue de la publication des chiffres d’affaires des sociétés du Panel. Cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Condition de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Date de l’examen de l’éventuelle atteinte 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Condition de performance sur la marge opérationnelle courante à hauteur de 50 % Amélioration de l’évolution en données com- parables de la marge opérationnelle courante sur une période de trois ans, à savoir pour les exercices 2016, 2017 et 2018 Si l’évolution en données comparables de la marge opérationnelle courante sur les trois exercices (2016, 2017 et 2018) est : • supérieure ou égale à +35 points de base, l’attribution définitive sera de 100 % ; inférieure +35 points de base, l’attribution définitive sera de 0 %. Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés par Danone, dont le calcul est précisé dans les communiqués financiers publiés par la Société (voir paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS). exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Condition de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Date de l’examen de l’éventuelle atteinte de Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération. Début 2019 après l’arrêté des comptes de l’exercice 2018. Éventuelles atteintes des conditions de performance examinées en 2016 et début 2017 Concernant les Group performance shares attribués en 2013, le Conseil d’Administration du 19 février 2014 avait constaté la non réalisation de la condition relative à la marge. Le Conseil d’Admi- nistration du 28 avril 2016 a constaté la réalisation de la condition relative au chiffre d’affaires. En conséquence, les deux tiers des Group performance shares attribués en 2013 pourront être livrés en 2017, sous réserve du respect de la condition de présence. Concernant les Group performance shares attribués en 2014, le Conseil d’Administration du 14 février 2017 a constaté que la marge opérationnelle entre 2014 et 2016 avait évolué de +65 points de base. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Synthèse des plans au 31 décembre 2016 Caractéristiques des plans de Group performance shares en cours au 31 décembre 2016, attributions au titre de ces plans et mouvements sur ces plans au cours de l’exercice 2016 (informations requises par la recommandation AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux) Date du Conseil d’Administration ayant autorisé les GPS Plans de Group performance shares en cours Assemblée Générale ayant autorisé les GPS Nombre de GPS autorisés par l’Assemblée Générale Dont nombre de GPS non attribués supérieure ou égale à la médiane des chiffres d’affaires du Panel sur les exercices 2012, 2013 et 2014 ; • Atteinte d’un niveau de free cash-flow consolidé d’au moins 2 milliards d’euros par année en moyenne sur les exercices d’affaires supérieure ou égale à la d’affaires supérieure ou égale à la médiane des chiffres d’affaires du Panel médiane des chiffres d’affaires du Panel sur les exercices 2013, 2014 et 2015 ; sur les exercices 2014, 2015 et 2016 ; • Atteinte d’un niveau de marge • Évolution moyenne de la marge Examen de l’atteinte éventuelle des conditions de performance • Atteinte du critère de chiffre d’affaires moyenne de 2012, 2013 et 2014 de 5 % et médiane du Panel de 3,6 %) ; • La non-atteinte de l’objectif de free cash-flow a été constatée par le Conseil. • Objectif de croissance du chiffre d’affaires entre 2013 et 2015 : du critère lié au chiffre d’affaires la réalisation de l’atteinte de ce critère sera réalisé en avril 2017 par a été constatée en 2016 par le Conseil • La non-atteinte de l’objectif de marge du 14 février 2017 a constaté l’atteinte du critère lié à la marge. Group performance shares caducs ou annulés en 2016 Mouvements de l’exercice 2016 et situation au 31 décembre 2016 Group performance shares au 31 décembre 2015 Group performance shares attribués en 2016 (b) Dont Group performance shares attribués aux dirigeants mandataires sociaux Dont Group Performance Shares annulés en 2016 pour non atteinte d’une partie des conditions de performance Transfert de plans “3+2” vers plans “4+0” Dont actions livrées aux dirigeants mandataires sociaux Dont actions livrées aux dix salariés (hors mandataires sociaux) dont le nombre d’actions consenties est le plus élevé en 2016 Group performance shares au 31 décembre 2016 Dont Group performance shares attribués aux dirigeants mandataires sociaux (c) Dont Group performance shares attribués aux membres du Comité Exécutif Dont nombre de membres du Comité Exécutif bénéficiaires Dont Group performance shares attribués aux dix salariés du Groupe (hors mandataires sociaux) dont le nombre d’actions consenties est le plus élevé en 2016 (d) Group performance shares caducs ou annulés au 31 décembre 2016 (a) La période d’incessibilité commence à la date de livraison des titres et ne concerne que les plans “3+2”. (b) 100 % des attributions sont soumises à conditions de performance. (c) Pour rappel, l’intégralité des Group performance shares attribués aux membres du Comité Exécutif et aux dirigeants mandataires sociaux est soumise à (d) Nombre de bénéficiaires cumulé sur les plans “3+2” et “4+0” attribués par le Conseil. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Caractéristiques des plans de Group performance shares en cours au 31 décembre 2016, attributions au titre de ces plans et mouvements sur ces plans au cours de l’exercice 2016 (informations requises par la recommandation AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux) Date du Conseil d’Administration ayant autorisé les GPS Plans de Group performance shares en cours Assemblée Générale ayant autorisé les GPS Nombre de GPS autorisés par l’Assemblée Générale Dont nombre de GPS non attribués supérieure ou égale à la médiane des chiffres d’affaires du Panel sur les exercices 2012, 2013 et 2014 ; • Atteinte d’un niveau de free cash-flow consolidé d’au moins 2 milliards d’euros par année en moyenne sur les exercices d’affaires supérieure ou égale à la médiane des chiffres d’affaires du Panel sur les exercices 2013, 2014 et 2015 ; • Atteinte d’un niveau de marge d’affaires supérieure ou égale à la médiane des chiffres d’affaires du Panel sur les exercices 2014, 2015 et 2016 ; • Évolution moyenne de la marge Examen de l’atteinte éventuelle des conditions de performance • Atteinte du critère de chiffre d’affaires moyenne de 2012, 2013 et 2014 de 5 % et médiane du Panel de 3,6 %) ; • La non-atteinte de l’objectif de free cash-flow a été constatée par le Conseil. • Objectif de croissance du chiffre d’affaires entre 2013 et 2015 : la réalisation de l’atteinte de ce critère a été constatée en 2016 par le Conseil • La non-atteinte de l’objectif de marge du critère lié au chiffre d’affaires sera réalisé en avril 2017 par du 14 février 2017 a constaté l’atteinte du critère lié à la marge. Group performance shares caducs ou annulés en 2016 Mouvements de l’exercice 2016 et situation au 31 décembre 2016 Group performance shares au 31 décembre 2015 Group performance shares attribués en 2016 (b) Dont Group performance shares attribués aux dirigeants mandataires sociaux Dont Group Performance Shares annulés en 2016 pour non atteinte d’une partie des conditions de performance Transfert de plans “3+2” vers plans “4+0” Dont actions livrées aux dirigeants mandataires sociaux est le plus élevé en 2016 Group performance shares au 31 décembre 2016 Dont actions livrées aux dix salariés (hors mandataires sociaux) dont le nombre d’actions consenties Dont Group performance shares attribués aux dirigeants mandataires sociaux (c) Dont Group performance shares attribués aux membres du Comité Exécutif Dont nombre de membres du Comité Exécutif bénéficiaires d’actions consenties est le plus élevé en 2016 (d) Group performance shares caducs ou annulés au 31 décembre 2016 Dont Group performance shares attribués aux dix salariés du Groupe (hors mandataires sociaux) dont le nombre (a) La période d’incessibilité commence à la date de livraison des titres et ne concerne que les plans “3+2”. (b) 100 % des attributions sont soumises à conditions de performance. (c) Pour rappel, l’intégralité des Group performance shares attribués aux membres du Comité Exécutif et aux dirigeants mandataires sociaux est soumise à (d) Nombre de bénéficiaires cumulé sur les plans “3+2” et “4+0” attribués par le Conseil. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Impact en termes de dilution/détention du capital de la Société (a) Pourcentage du capital social au 31 décembre de l’exercice concerné. (b) Solde de GPS en cours d‘acquisition au 31 décembre de l’exercice concerné. (c) Pour l‘exercice 2014, le nombre tient compte de l‘annulation des GPS 2012, 2013 et 2014 de Monsieur Bernard HOURS. Rappel des conditions des attributions des exercices précédents Conditions des attributions réalisées en 2015 Condition de performance sur la croissance du chiffre d’affaires à hauteur de deux tiers de la croissance du chiffre d’affaires (le “CA”) de Danone en données comparables par rapport à celle d’un panel de référence sur une période de trois ans, à savoir les CA de chaque membre du Panel • si le CA de Danone est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 100 % ; et • si le CA de Danone est inférieur à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 0 %, conformément au principe “pas de paiement sous la Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires de Danone au cours des exercices 2015, 2016 et 2017 (sur une base consolidée Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires réalisé par ledit membre du Panel au cours des exercices 2015, 2016 et 2017 (sur une base consolidée et en données comparables). CA de tous les membres du Panel. Valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux en- sembles égaux (c’est-à-dire telle qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel. Huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation, soit Unilever N.V., Nestlé S.A., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company, Kraft Foods Group Inc. (devenu The Kraft Heinz Company en 2015), Mondelez International Inc., General Mills Inc. et Kellogg Company. Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés par Danone, dont le calcul est précisé dans les communiqués financiers publiés par la Société (voir paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS). Assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA de Danone sur l’ensemble de la Cas d’absence ou de retard de publication des 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètres et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer D’un membre du Panel : le Conseil d’Administration aura, à titre exceptionnel, la faculté d’exclure ce membre du Panel par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à De plusieurs membres du Panel : le Conseil d’Administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par la Société sur les trois derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’ensemble des membres du Panel et par la Société. Cas d’exclusion d’un membre du Panel en cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité de ce membre du Panel Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, exclure ce membre du Panel, sous réserve de maintenir exaMeN de l’atTeiNte éveNtuElLE de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Procédure de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, et sur la base d’un rapport d’un conseil financier. Date d’examen de l’éventuelle atteinte de la Fin du premier semestre 2018, à l’issue de la publication des chiffres d’affaires Condition de performance sur la marge opérationnelle courant à hauteur d’un tiers Amélioration de l’évolution en données com- parables de la marge opérationnelle courante sur trois ans, à savoir pour les exercices Moyenne arithmétique de l’évolution de la Si la moyenne arithmétique de l’évolution de la marge opérationnelle courante calculée sur les trois exercices (2015, 2016 et 2017) est : • positive (c’est-à-dire supérieure ou égale à +1 point de base), l’attribution définitive sera de 100 % ; • égale à zéro ou négative, l’attribution définitive sera de 0 %. Moyenne arithmétique de la croissance de la marge opérationnelle courante à l’exercice 2015 par rapport à l’exercice 2014 ; l’exercice 2016 par rapport à l’exercice 2015 ; et l’exercice 2017 par rapport à l’exercice 2016. Chiffre d’affaires consolidé de Danone, tel que défini par les normes IFRS. Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS utilisés par Danone, dont le calcul est précisé dans les communiqués financiers publiés par la Société (voir paragraphe 3.6 Indicateurs financiers non définis par les normes IFRS). exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Condition de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Date d’examen de l’éventuelle atteinte de la Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette seconde condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et Début 2018 après l’arrêté des comptes de l’exercice 2017. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Conditions des attributions réalisées en 2014 Condition de performance sur la croissance du chiffre d’affaires à hauteur de deux tiers Comparaison de la moyenne arithmétique de la croissance du chiffre d’affaires (le “CA”) de Danone en données comparables par rapport à celle d’un panel de référence sur trois ans CA de chaque membre du Panel • Si le CA de Danone est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 100 % ; et • si le CA de Danone est inférieur à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 0 %, conformément au principe “pas de paiement sous la Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires de Danone au cours des exercices 2014, 2015 et 2016 (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change et hors changements dans les principes comptables applicables). Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires réalisé par ledit membre du Panel au cours des exercices 2014, 2015 et 2016 (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change et hors changements dans les principes comptables applicables). CA de tous les membres du Panel. Valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux en- sembles égaux (c’est-à-dire telle qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel. Huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation, soit Unilever N.V., Nestlé S.A., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company, Kraft Foods Group Inc. (devenu The Kraft Heinz Company en 2015), Mondelez International Inc., General Mills Inc. et Kellogg Company. Assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA de Danone sur l’ensemble de la Il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètres et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du panel et du CA de Danone sur l’ensemble de la période considérée. Cas d’absence ou de retard de publication des D’un membre du Panel : le Conseil d’Administration aura, à titre exceptionnel, la faculté d’exclure ce membre du Panel par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à De plusieurs membres du Panel : le Conseil d’Administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par la Société sur les trois derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’ensemble des membres du Panel et par la Société. Cas d’exclusion d’un membre du Panel en cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité de ce membre du Panel Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, exclure ce membre du Panel, sous réserve de maintenir exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Procédure de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, et sur la base d’un rapport d’un conseil financier. Date d’examen de l’éventuelle atteinte de la Fin du premier semestre 2017, à l’issue de la publication des chiffres d’affaires Condition de performance sur la marge opérationnelle courante à hauteur d’un tiers 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Ratio du résultat opérationnel courant sur chiffre d’affaires. Chiffre d’affaires consolidé de Danone, tel que défini par les normes IFRS. Évolution de la marge opérationnelle courante Moyenne arithmétique de l’évolution de la Variation en “données comparables” de la Si la moyenne arithmétique de l’évolution de la marge opérationnelle courante calculée sur les trois exercices (2014, 2015 et 2016) est : • positive (c’est-à-dire supérieure ou égale à +1 point de base), l’attribution définitive sera de 100 % ; • égale à zéro ou négative, l’attribution définitive sera de 0 %. Moyenne arithmétique de la croissance de la marge opérationnelle courante à l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 ; l’exercice 2015 par rapport à l’exercice 2014 ; et l’exercice 2016 par rapport à l’exercice 2015. Résultat opérationnel de Danone avant prise en compte des Autres produits et charges opérationnels. En application de la recommandation 2009-R.03 du CNC “relative au format des états financiers des entreprises sous référentiel comptable international”, les “Autres produits et charges opérationnels” comprennent des éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité courante de Danone. Ils incluent principalement les plus ou moins-values de cession d’activités et de participations consolidées, les dépréciations d’écarts d’acquisition, des coûts significatifs relatifs à des opérations de restructuration stratégiques et de croissance externe majeures ainsi que les coûts (encourus ou estimés) liés à des crises et litiges majeurs. Par ailleurs, dans le cadre de la norme IFRS 3 Révisée sur les Regroupements d’entreprises, Danone présente également dans la rubrique des Autres produits et charges opérationnels les frais d’acquisitions des sociétés dont le Groupe prend le contrôle, les écarts de réévaluation comptabilisés suite à une perte de contrôle, et les variations des compléments de prix d’acquisition ultérieures à une prise de contrôle. Variation (hausse ou baisse) qui exclut essentiellement l’impact des variations de taux de change en calculant les indicateurs de l’exercice considéré et ceux de l’exercice précédent sur la base de taux de change identiques (le taux de change utilisé est un taux annuel prévisionnel déterminé par Danone pour l’exercice considéré et appliqué aux deux exercices), des variations de périmètre en calculant les indicateurs de l’exercice considéré sur la base du périmètre de consolidation de l’exercice précédent, et des changements dans les principes exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Procédure de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Examen de l’atteinte de la condition de Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette seconde condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et Le Conseil d’Administration du 14 février 2017 a constaté la réalisation de la condition relative à la marge ; la moyenne arithmétique de son évolution, entre 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Conditions des attributions réalisées en 2013 Condition de performance sur la croissance du chiffre d’affaires à hauteur de deux tiers de la croissance du chiffre d’affaires (le “CA”) de Danone en données comparables par rapport à celle d’un Panel de référence sur une période de trois ans, à savoir les Si la moyenne arithmétique de l’évolution de la croissance du CA net de Danone, calculée sur les trois exercices (2013, 2014 et 2015) est : • supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera inférieur à la Médiane des CA du Panel, l’attribution définitive sera de 0 %, conformément au principe “pas de paiement sous la médiane. CA de chaque membre du Panel Assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA du Groupe sur l’ensemble de la Cas d’absence ou de retard de publication des Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires de Danone au cours des exercices 2013, 2014 et 2015 (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change). Moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’af- faires réalisé par ledit membre du Panel au cours des exercices 2013, 2014 et 2015 (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de CA de tous les membres du Panel. Valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux en- sembles égaux (c’est-à-dire telle qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel. Huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation, soit Unilever N.V., Nestlé S.A., PepsiCo Inc., The Coca Cola Company, Kraft Foods Group Inc. (devenu The Kraft Heinz Company en 2015), Mondelez International Inc., General Mills Inc. et Kellogg Company. Il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètres et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer D’un membre du Panel : le Conseil d’Administration aura à titre exceptionnel la faculté d’exclure ce membre du Panel par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à De plusieurs membres du Panel : le Conseil d’Administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par la Société sur les trois derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’ensemble des membres du Panel et par la Société. Cas d’exclusion d’un membre du Panel en cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité de ce membre du Panel Le Conseil d’Administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, exclure ce membre du Panel, sous réserve de maintenir exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Procédure de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, et sur la base d’un rapport d’un conseil financier. Examen de l’atteinte de la condition de Le Conseil d’Administration du 28 avril 2016 a constaté l’atteinte de cette condi- 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Condition de performance sur la marge opérationnelle courante à hauteur d’un tiers Atteinte des objectifs de marge opérationnelle courante fixés par le Conseil d’Administration et annoncés au marché (l’ “Objectif de Marge”) sur une période de deux ans, à savoir pour • si l’Objectif de Marge est atteint pour chacun des deux exercices 2013 et 2014, l’attribution définitive sera de 100 % ; et • si l’Objectif de Marge n’est atteint pour aucun des deux exercices 2013 et 2014 ou s’il n’est atteint que pour l’un d’entre eux seulement, l’attribution Objectif de Marge pour l’exercice 2013 Objectif de Marge pour l’exercice 2014 Ratio du résultat opérationnel courant sur chiffre d’affaires. Chiffre d’affaires consolidé de Danone, tel que défini par les normes IFRS. Marge opérationnelle courante en baisse d’au maximum 50 points de base en données comparables par rapport à la marge opérationnelle courante de Le plus élevé entre une évolution positive (c’est-à-dire une hausse en points de base) de la marge opérationnelle courante en données comparables par rapport à la marge opérationnelle courante de l’exercice 2013, et tout objectif de marge opérationnelle courante pour l’exercice 2014 qui viendrait à être ultérieurement fixé par le Conseil d’Administration et annoncé au marché. Résultat opérationnel de Danone avant prise en compte des Autres produits et charges opérationnels. En application de la recommandation 2009-R.03 du CNC “relative au format des états financiers des entreprises sous référentiel comptable international”, les “Autres produits et charges opérationnels” comprennent des éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité courante de Danone. Ils incluent principalement les plus ou moins-values de cession d’activités et de participations consolidées, les dépréciations d’écarts d’acquisition, des coûts significatifs relatifs à des restructurations stratégiques et des acquisitions majeures ainsi que les coûts (encourus ou estimés) liés à des litiges majeurs. Par ailleurs, depuis la mise en œuvre de la norme IFRS 3 Révisée sur les Regroupements d’entreprises, les Autres produits et charges opérationnels incluent également les frais d’acquisitions des sociétés dont Variation (hausse ou baisse) qui exclut essentiellement l’impact des variations de taux de change en calculant les indicateurs de l’exercice considéré et ceux de l’exercice précédent sur la base de taux de change identiques (le taux de change utilisé est un taux annuel prévisionnel déterminé par le Groupe pour l’exercice considéré et appliqué aux deux exercices), et des variations de périmètre en calculant les indicateurs de l’exercice considéré sur la base du périmètre de En application du principe “pas de paiement sous les objectifs de marché”, dans l’hypothèse où le Conseil d’Administration viendrait à réviser à la hausse son objectif de marge opérationnelle courante pour l’exercice 2013 et/ou pour l’exercice 2014, l’Objectif de Marge serait automatiquement, pour l’exercice concerné, ajusté à la hausse sur la base de l’objectif de marge opérationnelle tel que révisé (pour éviter tout doute, il est précisé qu’à l’inverse, en cas de révision à la baisse de l’objectif de marge opérationnelle courante annoncé au marché, le montant de l’Objectif de Marge ne sera pas modifié et sera donc calculé sur la base du premier objectif de marge opérationnelle communiqué au marché Variation en “données comparables” de la Principe “pas de paiement sous les objectifs exaMeN de l’éveNtuElLE atTeiNte de la coNdiTioN de peRfoRMaNce Procédure de constatation de la réalisation de cette condition de performance par le Examen de l’atteinte de la condition de Le Conseil d’Administration devra se prononcer sur la réalisation ou non de cette condition de performance, par une décision dûment motivée prise ultérieure- ment et mentionnée dans le rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale, après recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération. Le Conseil d’Administration du 19 février 2014 a constaté la non-atteinte de l’ob- jectif de marge opérationnelle courante sur 2013 et 2014 et a, en conséquence, attribué une valeur nulle à 1/3 des Group Performance shares attribués. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Anciens plans de stock-options (situation au 31 décembre 2016) Caractéristiques des plans en cours et mouvements sur ces plans au cours de l’exercice 2016 (informations requises par le Tableaux 8 et 9 de la recommandation AMF sur les rémunérations des mandataires sociaux) Ces informations intègrent, à la suite de l’augmentation de capital du 25 juin 2009, des ajustements, sur les nombres d’options d’achat attribuées d’une part, et sur les prix d’exercice des plans en cours à cette date d’autre part. Les nombres maximum d’options d’achat autorisées par les différentes Assemblées Générales n’ont pas été modifiés. et situation au 31 décembre 2016 (a) Le nombre d’options attribuées a été ajusté de l’effet de l’augmentation de capital du 25 juin 2009. (b) Le nombre d’options autorisées n’a pas été ajusté de l’effet de l’augmentation de capital du 25 juin 2009. (c) Le nombre d’options non attribuées n’a pas été ajusté de l’effet de l’augmentation de capital du 25 juin 2009. (d) Dernière date d’attribution d’options à des dirigeants mandataires sociaux. (e) La date de premier exercice correspond à la fin de la période d’indisponibilité. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Obligation de conservation des actions de la Société issues de levées de stock-options Une obligation de conservation d’actions DANONE issues de levées de stock-options s’applique à l’ensemble des dirigeants mandataires sociaux et des autres membres du Comité Exécutif. Le Directeur Général et le Président du Conseil sont en effet tenus de conserver (sous forme nominative) un certain nombre d’actions issues des levées d’options attribuées dans le cadre de chaque plan d’attri- bution d’options décidé à compter du 1er janvier 2007 et ce jusqu’à Par ailleurs, sur proposition du Comité de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration du 14 février 2012 a décidé de compléter le dispositif actuel par l’ajout d’un plafond global de détention d’actions issues d’actions de performance ou de levées de stock-options représentant en actions l’équivalent de quatre ans de rémunération fixe pour les dirigeants mandataires sociaux et deux ans de rémunération fixe pour les autres membres Le Conseil d’Administration a décidé que cet engagement de conservation porterait sur un nombre d’actions correspondant à 35 % de la plus-value d’acquisition, nette d’impôts et de charges sociales, réalisée sur la totalité des actions issues d’une levée d’options faite par le dirigeant concerné au titre de ce plan, et de soumettre l’ensemble des autres membres du Comité Exécutif à cette obligation de conservation et ce dans les mêmes conditions. Par ailleurs, conformément au Code AFEP-MEDEF et sur recom- mandation du Comité de Nomination et de Rémunération, le Conseil d’Administration, lors de sa séance du 22 février 2016, a réexaminé et confirmé ces obligations de conservation des actions issues de levées d’options et d’actions de performance dans le cadre de l’examen de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux et du renouvellement de leurs mandats. Impact en termes de dilution/détention du capital de la Société Exercice clos le 31 décembre 2009 (a) Pourcentage du capital social à la date d’attribution (date d’Assemblée Générale ayant autorisé les attributions de stock-options). (a) Pourcentage du capital social au 31 décembre de l’exercice concerné. (b) Solde de stock-options pouvant être exercées au 31 décembre de l’exercice concerné. 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe La rémunération pluriannuelle de Danone correspond aux Group performance units (GPU) versés sous conditions de performance Les Group performance units ont été institués en 2005 avec l’objectif de lier plus étroitement la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, des membres du Comité Exécutif et des 1 500 cadres Chaque GPU a une valeur maximum de 30 euros, soit 10 euros maximum par année de référence, en fonction de l’atteinte des objectifs déterminés par le Conseil. La valorisation des GPU Le ou les objectifs des Group performance units sont déterminés, pour chaque exercice, par le Conseil d’Administration sur la base des recommandations du Comité de Nomination et de Rémunération. Ils sont basés sur un indicateur financier clé ainsi qu’éventuellement dirigeants avec la performance opérationnelle et économique de Danone dans son ensemble et à moyen terme. Des Group performance units sont attribués chaque année, sur dé- cision du Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité de Nomination et de Rémunération, pour une période de trois ans. existants est détaillée ci-après au paragraphe Group performance un ou des indicateurs sociétaux. Le Conseil d’Administration exa- minera l’atteinte éventuelle des objectifs annuels de chaque plan. Ces objectifs sont identiques pour l’ensemble des bénéficiaires des Conséquences pour un bénéficiaire d’un changement de contrôle Si une personne ou un groupe de personnes, agissant de concert (au sens de l’article L. 233-10 du Code de commerce), acquiert le contrôle de Danone (au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce), les objectifs de performance relatifs à l’année de réalisation du changement de contrôle seraient réputés atteints et l’ensemble des plans de Group Performance units en cours feraient l’objet d’un paiement dans le mois suivant la réalisation Conséquences du décès, départ à la retraite ou mise à la retraite d’un bénéficiaire Les conditions de présence et de performance sont partiellement levées en cas de décès, départ à la retraite ou mise à la retraite • il perd tout droit aux Group performance units qui lui ont été attribués au cours des 12 mois précédents son départ ; S’agissant des dirigeants mandataires sociaux, en cas de départ avant l’expiration de la durée prévue pour l’appréciation des critères de performance, le bénéfice du versement de la rémunération plu- riannuelle doit être exclu, sauf circonstance exceptionnelle motivée par le Conseil. Ainsi, en cas de départ ou mise à la retraite d’un • les Group performance units attribués antérieurement sont (a) considérés comme définitivement acquis par ledit bénéficiaire et la condition de présence sur trois ans ne s’applique pas, et (b) valorisés à la date de l’événement selon les règles suivantes : la ou les années civiles pour lesquelles les comptes ont été arrêtés par le Conseil d’Administration sont valorisées en fonction de l’atteinte des objectifs ; la ou les années civiles en cours et à venir sont réputées à Objectifs fixés pour l’exercice 2016 (appliqués aux Group performance units attribués en 2014, 2015, 2016) de 100 % et a donc 6.4 détaIl deS pLanS de réMuNéraTioN loNg teRMe et pLUriannUeLLe Plans de Group performance units en cours Rappel d’informations concernant les Group performance units Objectif fixé pour l’exercice 2014 (appliqué aux Group performance units attribués en 2012, 2013 et 2014) 6.5 acTioNs daNOnE déteNueS paR leS MeMbrEs du coNseIl d’adMinIstRatIOn et du coMité exécuTif Objectif fixé pour l’exercice 2015 (appliqué aux Group performance units attribués en 2013, 2014 et 2015) 6.5 ACTIONS DANONE DÉTENUES PAR LES MEMBRES DU CONSEIL Nombre d’actions DANONE détenues par les 16 membres du Conseil d’Administration et les 12 membres du Comité Exécutif (dont 1 Administrateur) Total en pourcentage de capital de la Société 6.5 acTioNs daNOnE déteNueS paR leS MeMbrEs du coNseIl d’adMinIstRatIOn et du coMité exécuTif Transactions effectuées en 2016 sur les titres DANONE, par les membres du Conseil d‘Administration (a) Il s’agit d’une souscription dans le cadre de l’augmentation de capital annuelle réservée aux salariés de la Société et de ses filiales françaises, souscription effectuée à un Fonds Relais dont la valeur de la part était de 10 euros en 2016. Ce Fond Relais a été, à l‘issue de l‘augmentation de capital, fusionné dans le (b) Les montants ont été arrondis à la deuxième décimale la plus proche pour le prix brut unitaire et à l’entier le plus proche pour le nombre de titres. Pour les dirigeants mandataires sociaux et membres du Comité Exécutif, une obligation de conservation de leurs actions issues de Group performance shares et de stock-options a été établie et est décrite aux paragraphes ci-avant Obligation de conservation des actions DANONE issues de livraisons de Group performance shares imposées aux dirigeants mandataires sociaux et aux autres membres du Comité Exécutif et Obligation de conservation des actions DANONE issues de levées de stock- options. 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs 6.6 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Dans le cadre de l’article L. 225-37 alinéa 6 du Code de commerce, le paragraphe 6.6 Contrôle Interne et gestion des risques constitue le rapport du Président du Conseil d’Administration sur les pro- cédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en Objectifs du contrôle interne et référentiel utilisé Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la Direction Générale, l’encadrement et les équipes opérationnelles de Danone. Il est destiné à fournir une assurance raisonnable, qui ne peut être une garantie absolue, quant à la réalisation des principaux Référentiel de contrôle interne de Danone : DANgo Le dispositif de contrôle interne de Danone est adapté à ses orientations stratégiques et en phase avec son développement à l’international. Le référentiel de contrôle interne élaboré et utilisé par Danone, DANgo (Danone Governing and Operating Processes), s’appuie sur le cadre de référence proposé en 2007 par l’Autorité des Marchés Financiers, complété de son guide d’application, et actualisé en 2010. Ce cadre de référence porte sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, et aborde les pro- cessus de pilotage et d’élaboration de l’information comptable et financière ainsi que les procédures de gestion des risques et de contrôle interne. Ce cadre de référence est lui-même cohérent avec le référentiel COSO (Committee Of Sponsoring Organizations Le dispositif de contrôle interne de Danone s’applique systématique- ment aux filiales consolidées par intégration globale et à certaines filiales mises en équivalence. Dans le cas particulier des filiales de très petites tailles ou nouvellement acquises, un référentiel allégé, focalisé sur les “fondamentaux” de DANgo a été spécifiquement établi afin de faciliter leur intégration et leur développement, et garantir un contrôle adéquat de leurs processus financiers et comptables. La Direction Générale est responsable du dispositif de contrôle interne de Danone, le Comité d’Audit assurant le suivi de l’effica- cité du système de contrôle interne et de gestion des risques de Danone (voir paragraphe 6.1 Organes de gouvernance). Pour ce faire, la Direction Générale s’appuie sur la Direction Générale Finances et les hiérarchies opérationnelles (pôles d’activité, zones géogra- La Direction Générale Finances a la responsabilité de la ligne-mé- tier Finance dans l’ensemble de la Société, directement par le biais de fonctions centralisées (Contrôle Financier, Corporate Finance, Consolidation, Reporting et Normes, Trésorerie et Financement, Externe, Juridique Corporate) et, au travers de liens fonctionnels, avec les directeurs financiers des différents pôles d’activité. Le Comité d’Audit a examiné ce rapport du Président du Conseil d’Administration, qui a ensuite été revu et approuvé par le Conseil d’Administration de Danone le 14 février 2017, conformément à la • fiabilité des informations financières ; • conformité aux lois, aux règlements et aux politiques internes • efficacité et efficience des processus internes, y compris ceux liés à la protection du patrimoine. Il a été constitué sous sa forme actuelle dès 2003, et a été fortement enrichi en 2005 et 2006 alors que Danone, coté aux États-Unis à l’époque, était soumis à la loi Sarbanes-Oxley. Il intègre à la fois la cartographie des processus, les processus opérationnels clés (Standard Operating Model), les principaux modes opératoires (Danone Operating Models) et les points de contrôle interne (Danone Internal Control Evaluations). Il fait l’ob- jet d’une revue annuelle systématique (voir paragraphe ci-après Par ailleurs, ce référentiel DANgo est supporté par un outil infor- matique du même nom, accessible à tous, dans le monde entier. Au cours de l’exercice 2016, 177 entités, situées dans environ 60 pays différents et représentant plus de 99 % du chiffre d’affaires consolidé de Danone, ont été évaluées dans le cadre du dispositif de contrôle interne Danone, dont 36 sur le référentiel focalisé sur La Direction Générale Finances a également la responsabilité de la gestion des risques, du contrôle interne et de l’audit interne ce qui permet de fédérer les énergies autour de sujets de gouvernance Le Directeur Général Finances reporte au Directeur Général, et est membre du Comité Exécutif. Les principaux responsables des fonctions Finance et pôles d’activité sont rassemblés au sein d’un Comité Exécutif Finance qui se réunit mensuellement. Danone organise son système d’identification et de gestion de ses risques selon deux processus complémentaires : • identification et gestion des risques opérationnels, sous la res- ponsabilité et le suivi de la Direction Contrôle Interne ; • identification et gestion des risques stratégiques, sous la res- ponsabilité et le suivi de la Direction Corporate Finance. Le processus d’identification et de gestion des risques de Danone est décrit ci-après au paragraphe Identification et évaluation des risques. Rattachée à la Direction Générale Finances, la Direction Corporate Finance a la responsabilité de l’identification et du suivi des risques stratégiques de Danone. Elle s’appuie sur plusieurs autres équipes, en particulier les équipes opérationnelles de Danone, par le biais de divers comités internes, dont le Comité Exécutif des Risques, et sur la ligne-métier Finance, par le biais des directeurs financiers de pôles d’activités et de zones géographiques (voir paragraphe ci-après Organisation de la fonction financière). Rattachée à la Direction Contrôle Financier (voir paragraphe ci-après Organisation de la fonction financière), la Direction Contrôle Interne est constituée d’une équipe centrale de cinq personnes, relayée par un important réseau de contrôleurs internes locaux, généralement rattachés aux directeurs financiers des filiales. Ces contrôleurs internes s’assurent que les procédures définies par la Société sont correctement appliquées dans leurs entités et leurs organisations. Les principales missions de la Direction Contrôle Interne sont les • élaboration et déploiement du référentiel de contrôle interne • définition des priorités en matière de contrôle interne, et de la méthodologie à suivre pour l’auto-évaluation, son testing • pilotage et analyse des indicateurs de contrôle interne, et des résultats des évaluations et des plans d’actions mis en place par la communauté des contrôleurs internes ; • mise en place et suivi de la cartographie des risques opéra- tionnels aux différents niveaux de l’organisation, et animation du réseau de contrôleurs internes sur les priorités d’action à définir en face de ces cartographies ; • support et animation du réseau international de contrôleurs internes grâce à des actions de coordination, communication Rattachée à la Direction Contrôle Financier, la Direction Audit Interne reporte fonctionnellement au Président du Comité d’Audit (voir paragraphe ci-avant 6.1 Organes de gouvernance) pour lequel elle réalise deux fois par an un rapport sur l’activité d’audit interne Pour accompagner la transformation de Danone, la Direction Audit Interne a été renforcée et est maintenant constituée de trois équipes basées à Paris, Singapour et plus récemment Mexico. Ces équipes sont composées de directeurs et de managers de mission qui su- pervisent des auditeurs internes avec le support de cabinets d’audit 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs internationaux lorsque nécessaire (dont KPMG). Elles procèdent à des audits réguliers des entités ainsi qu’à des audits portant sur des sujets centraux ou transversaux. En 2009, la Direction Audit Interne a été certifiée, pour la première fois, par l’IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes), selon les Normes Internationales d’Audit Interne. La Direction Audit Interne a été à nouveau certifiée par l’IFACI, en 2012 puis en 2015. Les audits de suivi intermédiaires réalisés par l’IFACI ont toujours confirmé la certification. L’Audit Interne est relayé par les audits ou activités de supervision managériale d’autres fonctions centrales (Conformité, Fiscalité, Food Safety, Qualité, Industriel, Sécurité, Environnement, Systèmes d’Infor- mation, Gestion de crise, Organisation, Ressources Humaines, etc.). Rattachée au Secrétariat Général, la Direction Conformité, via le Chief Compliance Officer, reporte directement au Secrétaire Général et au Comité d’audit. Elle s’appuie sur des équipes ainsi que sur les Comités de Conformité locaux, déployés au niveau de 30 Clusters (un cluster couvrant tous les Métiers et activités dans un pays ou un groupe de pays), chaque Responsable Conformité d’un Cluster reportant au Chief Compliance Officer. La Direction Conformité a élaboré et anime le Programme de Conformité de Danone qui est partie intégrante de l’environnement de contrôle de Danone. Il est décrit au paragraphe ci-après Environnement de contrôle. Enfin, le Chief Compliance Officer anime le Corporate Compliance & Ethics Board (voir paragraphe ci-après Suivi des fraudes internes). Dans les filiales les plus importantes et les plus complexes notamment dans les pays émergents, le responsable du contrôle interne local est supporté par une équipe de contrôleurs internes opérationnels, chargés de s’assurer de la bonne réalisation opérationnelle sur le terrain (dépôts, usines, etc.) des pratiques de contrôle interne. Par ailleurs, les responsables hiérarchiques opérationnels des filiales et du siège sont des acteurs majeurs du contrôle interne et de sa mise en œuvre dans leurs domaines de responsabilité res- pectifs, avec l’appui des fonctions centrales concernées (en premier lieu, Finance, mais aussi Ressources Humaines, Développement Durable, Environnement, Sûreté, Qualité, Systèmes d’Informations, Juridique, etc., voir paragraphe ci-après Identification et évaluation Enfin, les Comités de pilotage et de coordination transversale du référentiel DANgo, de pilotage du Contrôle Interne, et de Conformité décrits ci-après participent également au pilotage du contrôle interne et à la surveillance permanente, notamment pour s’assurer de la cohésion avec l’activité opérationnelle à tous Processus global de contrôle interne et de gestion des risques de Danone Le contrôle interne comporte les cinq composantes étroitement • identification et évaluation des risques ; Elles sont mises en œuvre comme décrit ci-après. également l’évaluation des risques, l’intégration de procédures de conformité et de contrôle dans l’activité, des formations, du conseil, des audits de prévention, d’investigation et de reporting ; • l’harmonisation des processus opérationnels de Danone au travers de la mise en œuvre du référentiel DANgo, et l’utilisation fréquente d’un même système d’information intégré (système Themis, voir paragraphe ci-après Système d’information intégré SAP/Themis) qui contribuent à la robustesse de l’environnement • le référentiel DANgo (voir paragraphe ci-avant Référentiel de contrôle interne de Danone : DANgo) : accessible à tous les salariés de Danone dans une version électronique, il fait l’objet d’une revue systématique annuelle. Cette mise à jour de DANgo est effectuée par des experts du réseau des contrôleurs internes et opérationnels de différents métiers, ce qui contribue à l’appropriation de DANgo par les acteurs des différentes fonc- tions et permet d’enrichir le référentiel par de bonnes pratiques • en complément de DANgo, un site intranet dédié aux contrôleurs internes de Danone et le réseau social de Danone présentent tous les documents utiles au contrôle interne et contribuent au partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de contrôle interne. Ils sont également accessibles à tous les salariés de Danone et sont mis à jour régulièrement ; • la rédaction et diffusion des instructions du contrôle interne, qui ont été mises à jour en 2016. Cette cartographie des risques est établie et mise à jour semes- triellement par la Direction Générale Finances. La méthodologie • identification des risques et faiblesses considérés comme stratégiques et/ou structurels de l’ensemble des activités des • identification des risques considérés comme matériels par pôle d’activité avec l’appui des grandes fonctions transversales, intégration de risques systémiques non perceptibles au niveau • consolidation des risques majeurs des pôles d’activité au niveau de l’Entreprise et intégration de risques systémiques non per- ceptibles au niveau des pôles d’activité ; • hiérarchisation des risques en fonction de leur probabilité d’oc- currence et de leur impact financier estimé, à l’échelon d’une filiale, d’un pôle d’activité ou de l’Entreprise ; • détermination des actions préventives ou correctives, qui peuvent être locales ou globales selon les cas. 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs L’environnement de contrôle a pour objectif de sensibiliser le personnel à l’utilité et à la nécessité du contrôle et constitue le fondement de tous les autres éléments du contrôle interne, en im- posant notamment une éthique, une discipline et une organisation. L’environnement de contrôle de Danone s’appuie sur les éléments • les valeurs de Danone, largement diffusées dans toutes les filiales et le double projet économique et social de Danone ; • les Principes de Conduite des Affaires, définis par la Société et relayés par un livret de Questions et Réponses mis à jour en • la politique humaine et sociale, notamment en matière de dé- veloppement et de formation des équipes ; • l’impulsion donnée par le Conseil d’Administration et la volonté d’amélioration continue des processus opérationnels exprimée • la démarche Danone Way, déployée dans une large majorité des • le Programme de Conformité visant à la protection de Danone et de ses filiales consolidées des risques liés notamment à la cor- ruption, aux pratiques anti-concurrentielles, à la non-conformité avec les lois sur la confidentialité des données personnelles et les lois internationales en matière de sanctions commerciales. Il décrit les principes clés, définit les responsabilités, l’organi- sation et la gouvernance à tous les niveaux du groupe. Il assure Toute entreprise est confrontée à un ensemble de risques internes et externes susceptibles d’affecter la réalisation de ses objectifs. Les principaux risques auxquels Danone estime être exposé à la date du présent Document de Référence sont décrits au paragraphe 2.7 Danone a mis en place un système d’identification et de gestion des risques reposant sur deux processus systématiques d’identification Le premier processus d’identification et de gestion des risques est focalisé sur les risques opérationnels liés à l’activité courante de l’entreprise et aux déficiences identifiées par la revue de contrôle interne (via l’auto-évaluation et le testing des indicateurs de contrôle, voir paragraphe ci-avant Direction Contrôle Interne). Une cartographie locale standardisée de ces déficiences (Internal Control Deficiencies Impact Mapping) au niveau de chaque unité opérationnelle permet de les classer selon deux axes qualifiant leur impact financier potentiel pour l’entreprise et la difficulté pressentie de résolution de la déficience considérée. Cette cartographie peut ensuite être utilisée à différents niveaux de l’organisation (comité de direction de l’unité opérationnelle, zone, division, fonction, etc.) comme outil de priorisation des plans d’actions à mettre en œuvre pour réduire Le second processus d’identification et de gestion des risques est focalisé sur les risques stratégiques et se présente sous la forme d’une cartographie des risques hiérarchisés en fonction de leur probabilité d’occurrence et de leur impact estimé sur l’Entreprise. Pour chaque pôle d’activité, les risques les plus significatifs sont revus deux fois par an entre les directions des pôles d’activité et le Directeur du Corporate Finance de Danone, lors de réunions spé- cifiques auxquelles assistent le Directeur Général et le Directeur Financier de chaque pôle d’activité et le Directeur du Corporate Finance, avec l’appui de la direction de la Stratégie. Par ailleurs, une revue d’ensemble des risques les plus significatifs est présentée deux fois par an par le Directeur du Corporate Finance au Directeur Général de Danone, ainsi qu’au Directeur Général Finances. Une cartographie des risques majeurs de Danone et les plans de mitigation y sont revus et évalués. Ces travaux servent de base aux présentations faites au Comité Finance, au Comité Exécutif de Danone ainsi qu’au Comité d’Audit. Autres éléments de l’organisation de Danone contribuant à l’identification et l’analyse des risques L’existence de procédures – sur la veille concurrentielle, les formations, la prévention et la protection – tout comme l’action menée par les directions spécialisées, telles que la Direction de l’Environnement ou la Direction de la Qualité et de la Sécurité des aliments, contribuent à l’identification et l’analyse des risques. Les activités de contrôle ont pour objectif de s’assurer de l’application des normes, procédures et recommandations qui contribuent à la mise en œuvre des orientations de la Direction Générale. Toutes les filiales intégrées dans le périmètre de DANgo suivent un processus d’auto-évaluation annuel. Les plus importantes suivent une méthodologie de revue de contrôle interne plus élaborée avec une documentation détaillée comprenant les flux d’information, les points de contrôle et les tests effectués par le management. • l’outil informatique supportant le système DANgo permet aux filiales de s’autoévaluer et d’apprécier leur conformité au réfé- rentiel de contrôle interne de Danone. Il permet également de suivre les plans d’actions nécessaires le cas échéant ; Une information pertinente doit être identifiée, recueillie, chiffrée et diffusée sous une forme et dans les délais qui permettent à chacun Pour cela, Danone s’appuie sur : • son organisation et son système d’information qui sont des éléments facilitant la circulation des informations nécessaires • les différents sites intranet et les bases documentaires qui permettent un partage des informations au sein de Danone. Ces informations regroupent non seulement des données financières mais également des données extra-financières répondant aux besoins des différentes directions opérationnelles et fonc- tionnelles. Depuis 2012, Danone a déployé son réseau social, accessible à tous, pour transmettre l’information et développer les échanges et le partage d’expérience ; 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs De plus, la Direction de la Sûreté permet d’identifier les menaces sur les salariés ou les actifs de Danone. Par ailleurs, la Direction de la Gestion de Crise utilise les informa- tions mises à disposition par les cartographies établies au niveau de chaque pôle d’activité pour identifier les crises potentielles et y préparer les entités concernées, sachant qu’elle s’assure qu’une réponse adéquate soit apportée à toute crise, même sans identifi- L’identification et le reporting des risques est aussi facilité par le nombre relativement faible de niveaux de reporting à l’intérieur de la Société, de canaux courts de prises de décision, et la contribution des unités opérationnelles dans les discussions stratégiques. Par ailleurs, le Corporate Compliance & Ethics Board, comité transverse semestriel animé par le Chief Compliance Officer a été créé pour superviser le Programme de Conformité de Danone, notamment en examinant les risques liés à la conformité. Il est relayé localement par les 31 Comités de Conformité. • les résultats de la campagne DANgo de l’auto-évaluation des filiales sont reportés périodiquement à la Direction Contrôle Interne qui les analyse et diffuse des synthèses pertinentes aux différentes parties prenantes. Des plans d’actions appropriés sont mis en place par les entités sous la supervision de la Direction Contrôle Interne dans un objectif d’amélioration permanente et leur correcte mise en œuvre est par la suite validée dans le Par ailleurs, les performances et résultats du contrôle interne de chaque unité opérationnelle font l’objet d’un suivi régulier et sys- tématique par les Comités de Direction des entités. • la diffusion du référentiel DANgo, opérée par la Direction Contrôle Interne qui anime, forme et coordonne le réseau des contrôleurs • elle organise des sessions de travail et de formation annuelle du réseau des contrôleurs internes avec notamment des ateliers de travail et de partage. Les deux sessions or - ganisées en 2016 ont réuni plus de 150 participants couvrant • elle assure la formation et l’intégration des nouveaux contrô- leurs internes, y compris dans les sociétés nouvellement • elle assure également des formations au contrôle interne ouvertes à tous les managers des fonctions financières ; • elle communique régulièrement à différents niveaux de l’organisation (Comités Centraux, réunions au niveau des Métiers avec les directeurs financiers ou des opérationnels, présentations annuelles systématiques aux directeurs gé- néraux et directeurs financiers de zones, et participation à Danone dispose également d’un système d’alerte où salariés, fournisseurs et autres tiers peuvent transmettre de manière confidentielle, des suspicions de fraude, corruption ou d’autres cas de non-conformité. En 2016, Danone a mise en place le nou- veau système Danone Ethics Line en remplacement de Dialert et offrant des fonctionnalités nouvelles comme un système de suivi des enquêtes. Par ailleurs le Danone Ethics Line Committee a été mis en place et est chargé de suivre les cas de non-conformité avec le Programme de Conformité et de la mise en œuvre et de Danone Ethics Line. Il réunit le Directeur Conformité, le Directeur Conformité Anti-Corruption, le Directeur Audit Interne et des Directeurs de la Direction Générale Ressources Humaines. En 2016, Danone a reçu 94 alertes, dont 43 font référence à des suspicions de fraude. Aucune de ces alertes n’a eu d’impact significatif sur les comptes consolidés de Danone. Seule une minorité de ces alertes a été En 2016, la Direction Audit Interne a mené 44 missions d’audit in- terne dans des filiales ou fonctions transversales, sur la base d’un plan préalablement validé par le Comité d’Audit. Ces audits visent à vérifier la qualité de l’auto-évaluation DANgo effectuée par les filiales. Ces missions, du fait du renforcement des équipes d’Audit Interne et des exigences accrues de compliance, identifient pério- diquement certains écarts d’appréciation dans l’auto-évaluation À la suite de chaque mission, un plan d’actions est préparé par la direction de la filiale pour corriger les éventuelles faiblesses mises en évidence dans le rapport d’audit interne. Un suivi de l’exécution des plans d’actions est assuré par les responsables opérationnels et fonctionnels, sous la supervision de la Direction Audit Interne. Ce suivi s’est notamment traduit par la réalisation, en 2016, de 24 missions de suivi de mise en œuvre des plans d’actions, conduites autant que possible dans les 12 mois suivant l’audit. Par ailleurs, les Directions Trésorerie et Financement, Systèmes d’Information, Environnement, Juridique et Gestion de Crise orga- nisent pour leur part des audits et des visites de contrôle ponctuels dans les filiales, qui viennent compléter les missions générales 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs Le système de contrôle interne est revu périodiquement afin qu’en soient évaluées l’efficacité et les performances qualitatives. Le suivi permanent des procédures de contrôle s’inscrit dans le cadre des activités courantes de Danone et de ses filiales. La qualité du pilotage et de la surveillance du dispositif de contrôle interne est assurée par deux Comités animés par la Direction Contrôle Interne qui se réunissent régulièrement : • le Comité de pilotage et de coordination transversale du référentiel DANgo. Il rassemble des cadres dirigeants opérationnels désignés comme représentants des fonctions clés de Danone : Recherche et Développement, Achats, Opérations, Marketing, Ventes, Finance, Ressources Humaines, Systèmes d’information, etc. ; • le Comité de pilotage du contrôle interne. Il est constitué prin- cipalement des dirigeants de la fonction Finance de Danone et des Métiers et se réunit trimestriellement. Par ailleurs, le Comité d’Audit, tout comme la Direction Générale de Danone, est informé, au moins deux fois par an, de l’avancement des processus d’auto-évaluation des filiales, de ses résultats ainsi que des résultats des missions réalisées par l’audit interne. Les objectifs de l’année suivante sont également présentés ainsi que les priorités retenues par les fonctions Contrôle Interne et Audit Interne. Suivi des indicateurs de contrôle interne La Direction Contrôle Interne a mis en place et suit des indicateurs de performance du contrôle interne (taux de couverture, taux d’exigence de la méthodologie, et taux de déficiences des points de contrôle) afin d’analyser et de communiquer les résultats du contrôle interne des filiales et de Danone avec un suivi par zones Les objectifs sur ces indicateurs sont discutés en Comité de pilotage du contrôle interne et en Comité de pilotage et de coordination trans- versale du référentiel DANgo, puis présentés au Comité d’Audit de Danone (voir paragraphe 6.1 Organes de gouvernance), avant d’être communiqués aux filiales, ce qui contribue à un alignement et une vision commune des priorités du contrôle interne. En 2016, les indicateurs clés du contrôle interne de Danone ont évolués comme suit : le taux de couverture reste stable, le taux d’exigence de la méthodologie en nombre de filiales augmente en- core et le taux de déficience est en léger retrait par rapport à 2015. Danone dispose d’un reporting annuel couvrant, en 2016, 177 entités, soit la quasi-totalité de ses entités opérationnelles. Le nombre de cas avérés de fraudes reportés par les filiales a baissé dont 162 cas sont avérés. Aucune de ces fraudes n’a eu d’impact significatif sur les comptes consolidés de Danone. 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs Processus de contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information L’organisation de la fonction financière repose sur : • des directions fonctionnelles : Contrôle Financier (dont dépendent notamment les Directions Consolidation, Reporting et Normes, (ii) Contrôle de Gestion, Contrôle Interne, et Audit Interne), Corporate Finance (dont dépendent notamment les Directions (i) Trésorerie et Financement, Fiscalité, et Assurances), Développement externe, Stratégie, Communication Financière ; les fonctions transactionnelles (comptabilité, trésorerie, etc.) et certaines fonctions d’expertise sont ensuite organisées par zones • des directions financières opérationnelles pour les Métiers et activités opérationnelles clés en charge de l’animation et du pilotage du business ; ainsi chaque Métier a sa direction financière opérationnelle, elle-même organisée par zones géographiques (Region Business units) regroupant une unité par pays (Category géographiques (Region Business Services) regroupant plusieurs unités couvrant tous les Métiers et activités dans un pays ou un groupe de pays (Cluster Business Services) ; Production de l’information financière et comptable L’information financière est issue d’un processus rigoureux et com- plet de planification financière. Ce processus intègre notamment : • un plan stratégique à trois ans précisant les objectifs financiers • des prévisions à 1 an glissant réalisées trimestriellement sur tous les indicateurs financiers et des mises à jour mensuelles pour certains indicateurs. Cette méthode prévisionnelle dynamique dite rolling forecast remplace le processus budgétaire classique • des réunions mensuelles de suivi des performances comprenant les équipes financières et les directeurs généraux des Métiers ; • des réunions trimestrielles de suivi de l’exécution de la stratégie comprenant les équipes financières et les directeurs généraux La pertinence et le choix des indicateurs financiers utilisés pour le suivi des performances sont revus régulièrement. Dans ce cadre, pour chaque unité opérationnelle sont préparés mensuellement un reporting financier détaillé et, deux fois par an, une liasse de consolidation exhaustive nécessaire à la préparation Ces liasses de consolidation sont contrôlées par une équipe centrale qui procède également aux opérations d’élimination et de consolida- tion proprement dites ainsi qu’à l’analyse et la validation des postes les plus significatifs des comptes consolidés (actifs incorporels, impôts, capitaux propres, provisions, dettes, etc.). Par ailleurs, la production de l’information financière intègre en amont les étapes de contrôle suivantes, menées par la Direction • validation par l’équipe centrale, tout au long de l’année, des principales options comptables retenues par les filiales et les fonctions centrales et simulation des transactions complexes dans le progiciel de consolidation ; • examen approfondi des arrêtés mensuels à fin mai et à fin novembre de certaines filiales (procédure dite de hard close) en fonction des risques et transactions spécifiques identifiés en préparation des comptes consolidés respectivement semestriels et annuels ; • maintien et animation d’un outil central, nommé WeFi, qui re- cense les principaux principes organisationnels et processus de la fonction finance ainsi que les principes comptables validés • réunions d’information et de partage des bonnes pratiques re- groupant régulièrement les principaux responsables financiers notamment de Cluster Business Services et de certaines fonctions centrales et sessions de formation sur des sujets comptables • (i) réunions de préparation des arrêtés avec les équipes finan- cières des principales filiales de Danone et les Cluster Business Services les couvrant en fonction des risques et transactions spécifiques identifiés et présentation au Comité d’Audit (des transactions spécifiques de la période, les principales options comptables de clôture et les éventuels changements significatifs introduits par l’évolution du référentiel comptable IFRS) (voir Par ailleurs, l’information financière et comptable de Danone est produite via les outils décrits ci-après. La gestion et l’optimisation des flux d’information des fonctions financières mais également des fonctions achats, industrielles, qualité, supply chain, et commerciales, aussi bien au sein qu’entre les filiales, se fait principalement au travers du système d’information intégré SAP/Themis. Son déploiement dans les filiales de Danone progresse régulièrement et s’accompagne d’une amélioration Au 31 décembre 2016, les activités supportées par Themis repré- sentent 82 % du chiffre d’affaires consolidé pour les Métiers Produits Laitiers Frais et Eaux. Le déploiement de Themis se poursuit en 2017. Le même système d’information est en cours de déploiement dans les filiales des Métiers Nutrition Médicale et Nutrition Infantile (couvrant 75 % du chiffre d’affaires cumulé de ces deux activités Progiciel de consolidation et de reporting Le reporting financier mensuel et plus généralement les informations financières utilisées pour gérer et contrôler l’activité des unités opérationnelles sont produits par un système d’information unifié Ce même système est également utilisé pour la production des comptes consolidés annuels et semestriels. Les processus relatifs à la sécurité, à l’exploitation et au développement de nouvelles fonctionnalités de ce système de consolidation font l’objet d’une 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs L’environnement de contrôle relatif à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comptable de Danone s’appuie sur • l’organisation de la fonction financière qui repose sur des direc- tions fonctionnelles centrales et la direction financière de chacun des Métiers (voir paragraphe ci-avant Organisation de la fonction financière). Dans tous les cas, ce sont les unités opérationnelles qui ont la responsabilité de la production et du contenu de leurs états financiers ainsi que de leur contrôle interne ; • les pratiques et procédures de contrôle de DANgo qui contri- buent à assurer la fiabilité des processus d’élaboration des états financiers. En effet, le référentiel DANgo comporte un nombre important de contrôles relatifs à la qualité de l’information Le suivi et la gestion des principaux risques identifiés relatifs à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comp- table de Danone s’organisent comme suit : • les risques identifiés et les résultats obtenus via les différentes approches mises en place (DANgo) sont exploités ; • les processus budgétaire et de planification stratégique, le suivi des performances, les réunions régulières où les fonctions Chaque Métier dispose d’une direction financière qui est responsable du suivi de la performance, des investissements et du suivi des flux de trésorerie opérationnels, notamment via le processus rigoureux de planification financière et de reporting. Les directions financières des Métiers s’appuient sur les directions financières existantes au niveau des zones géographiques et dans les unités opérationnelles, le processus global de planification financière étant animé par la Des visites régulières sont effectuées par les membres des fonctions centrales dans les unités opérationnelles (suivi des performances, revue des procédures, réunions de pré-clôture, audits de sujets ponctuels, avancement des projets d’amélioration du contrôle in- terne, suivi de plans d’actions, formations aux normes comptables). Les documents adéquats sont remis suffisamment à l’avance pour revue par les instances dirigeantes de Danone. L’information financière et comptable de Danone est produite et diffusée via les outils décrits ci-avant. Par ailleurs, en termes de diffusion de l’information financière au sein de Danone, tous les trimestres, l’ensemble de la fonction finan- cière peut se connecter à un site où le Directeur Général Finances commente l’activité du trimestre, les résultats financiers à date et • les contrôles menés par la Direction Consolidation, Reporting et Normes (voir paragraphe ci-avant Production de l’information • la définition pour l’Entreprise des rôles et des compétences requis aux différents niveaux de l’organisation financière et l’élaboration, en conséquence, de programmes de formation interne ; • la production et diffusion de l’information financière et comptable de l’Entreprise via des outils unifiés décrits ci-avant ; • le référentiel unique des procédures et principes comptables de l’Entreprise, qui sont en cohérence avec ses principes de contrôle interne. Diffusé sur le site Intranet WeFi, ce référentiel est accessible à tous les salariés de la fonction Finance. financières sont largement parties prenantes (Contrôle de Gestion, Trésorerie et Financement, Consolidation Reporting et Normes, Développement) ainsi que les réunions du Comité Exécutif des Risques et du Comité Exécutif permettent de suivre et de gérer les principaux risques ainsi identifiés ; • le dispositif de contrôle interne est également adapté en fonction Deux fois par an, le directeur général, le directeur financier de chaque filiale et le directeur financier du Cluster Business Service la couvrant, ainsi que ceux des zones et des Métiers, confirment par écrit le respect des procédures de Danone et la conformité aux normes applicables des informations financières transmises aux équipes centrales, par le biais d’une lettre d’affirmation portant sur les clôtures des comptes semestriels et annuels et incluant les aspects de gestion de risques, de contrôle interne et de droit Les activités de contrôle sont donc menées à tous les niveaux hié- rarchiques et fonctionnels de Danone et comprennent des actions aussi variées qu’approuver et autoriser, vérifier et rapprocher, ap- précier les performances opérationnelles, s’assurer de la protection des actifs ou contrôler la séparation des fonctions. Les missions diligentées et menées par la Direction Audit Interne de manière Enfin, les référentiels de Danone en matière d’information finan- cière et comptable (WeFi, DANgo, etc.) sont accessibles à tous les salariés de la fonction Finance et certains le sont à tous les 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs ailleurs, les missions d’audit interne qui sont effectuées dans les unités opérationnelles ont notamment pour objectif la vérification de la qualité de l’information comptable et financière. Les Directions Financières des Métiers s’assurent que les plans d’actions établis à la suite des travaux décrits ci-avant et des missions d’audit interne et externe sont correctement mis en œuvre. L’amélioration du processus relatif à l’élaboration et au traitement de l’information financière est une des responsabilités de chaque directeur financier d’un Métier et de chaque directeur fonctionnel. Des travaux détaillés sont menés sur les contrôles clés du proces- sus d’élaboration de l’information financière (notamment publiée) dans les filiales et au siège et sur leur mise en œuvre effective. Par Les procédures destinées à maîtriser l’information comptable et financière des filiales consolidées, tout comme les procédures de contrôle interne conduisant à l’élaboration de la consolidation des comptes, sont adéquates pour fournir des informations comp- 6.6 coNtrôle inTerNe et geStiOn deS riSquEs Rapport des Commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société Danone En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société DANONE et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016. Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. • de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et • d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concer- nant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la docu- • prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; • déterminer si les déficiences majeures de contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et finan- cière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du code de commerce. Nous attestons que le rapport du Président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 1er mars 2017 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés 6.7 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et enga- Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informa- tions qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour votre société des conventions et engagements dont nous avons été avi- sés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé né- cessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informa- tions qui nous ont été données avec les documents de base dont Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration. Mme Isabelle Seillier, administrateur de la société et cadre dirigeant au sein du groupe J.P. Morgan Chase. a) Mandat de prise ferme et d’arrangement (“Commitment Letter”) en date du 6 juillet 2016 Le conseil d’administration du 6 juillet 2016 a autorisé à l’unanimi- té, Mme Isabelle Seillier ne prenant pas part au vote, la conclusion par la société du mandat de prise ferme et d’arrangement conclu avec J.P. Morgan Limited et J.P. Morgan Securities PLC, afin de sécuriser le financement bancaire dédié à l’acquisition de The WhiteWave Foods Company (“WhiteWave”) pour un montant maximal Aux termes du mandat de prise ferme et d’arrangement signé le 6 juillet 2016, J.P. Morgan, et une autre banque se sont engagés de manière ferme à financer l’acquisition par votre société de WhiteWave à hauteur du montant maximal susvisé, préalablement à la signature de la convention de prêt relais. Les conditions d’intervention, notamment en ce qui concerne l’étendue des missions et la rémunération, applicables à l’autre banque ayant conclu ce mandat sont similaires à celles du groupe J.P. Morgan. Aux termes du mandat, et en contrepartie de cet engagement, votre société doit verser aux deux banques concernées (dont le groupe J.P. Morgan) des commissions de prise ferme et de participation, dont le montant varie selon la durée et le montant d’exposition des banques. Les commissions dues au groupe J.P. Morgan par la société, déterminées au strict prorata de ses engagements au titre du mandat, sont égales aux commissions dues à l’autre banque Au titre du mandat, votre société a versé 8.187.500 dollars au groupe Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la société Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : Compte tenu des spécificités d’une acquisition d’une société américaine cotée, il est de l’intérêt de la société de recourir à une banque américaine telle que J.P. Morgan pour financer une partie de l’acquisition et intervenir en qualité d’underwriter. Plus généralement, J.P. Morgan présente l’avantage d’intervenir sur des opérations de financement transatlantique d’ampleur et de complexité similaires. Enfin, J.P. Morgan intervient régulièrement dans le cadre du financement de la société et est familière avec la documentation de financement de votre société, ce qui, compte tenu des délais réduits du processus d’acquisition de WhiteWave, permet à la société de négocier le financement de l’acquisition sur la base de la documentation de b) Convention de prêt relais en date du 27 juillet 2016 Le conseil d’administration du 6 juillet 2016 a autorisé à l’unani- mité, Mme Isabelle Seillier ne prenant pas part au vote, la société à conclure avec J.P. Morgan Limited et J.P. Morgan Securities, une convention de prêt pour le financement de l’acquisition de WhiteWave (ainsi que le refinancement de tout ou partie de la dette existante de WhiteWave) d’un montant global maximal en principal de 13,1 mil- liards de dollars (ou la contre-valeur de ce montant exprimé en toutes autres devises), qui ferait suite au mandat de prise ferme et d’arrangement conclu le 6 juillet 2016. La société a ainsi conclu, le 27 juillet 2016, avec le groupe J.P. Morgan et plusieurs autres établissements bancaires, une convention de crédits de droit français prévoyant la mise en place d’un prêt en deux tranches, dans la limite d’un montant en principal global maximal de 13,1 milliards de dollars : une tranche A d’un montant maximal en principal de 11,1 milliards de dollars tirable en dollars ou en euros et remboursable douze mois après la signature du prêt (avec une double faculté d’extension de six mois complémentaires) et une tranche B d’un montant maximal en principal de 2 milliards de dollars sous forme de prêt à terme disponible en dollars ou en euros et remboursable trois ans après la signature du prêt. La convention de prêt prévoit des cas de remboursements anticipés à l’option de la société et des cas de remboursements anticipés obli- gatoires, grâce au produit d’émissions obligataires et de cessions ou transferts d’actifs de WhiteWave après la réalisation de l’acquisition. Les sommes dues par votre société aux établissements bancaires au titre de la convention de prêt sont : (a) des commissions usuelles à l’occasion de la mise en œuvre du crédit, (b) une commission de non-utilisation (égale à un pourcentage de la marge), (c) une com- mission supplémentaire en cas d’extension de la durée d’utilisation de la facilité A et (d) en cas de tirage, les intérêts. Les intérêts dus par votre société sont au taux de marché, augmenté d’une marge, ainsi que, le cas échéant, certains coûts règlemen- taires supplémentaires supportés par les banques prêteuses. Pour la facilité A, la marge est un montant fixe, augmenté tous les 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés trois mois après une période de six mois à compter de la date de signature du prêt. Pour la facilité B, la marge est fonction de la notation de la dette à long terme non assortie de sûretés de votre société (rating grid) et également augmentée en fonction de la part À la suite de la réalisation des émissions obligataires décrites ci- après, la société a mis fin par anticipation à la convention de prêt relais en novembre 2016. Ainsi, aucun montant n’a été tiré au titre L’engagement de J.P. Morgan en qualité de prêteur au titre du prêt est égal à 1,25 milliard de dollars, soit 9,54 % du montant principal Les commissions et intérêts dus au groupe J.P. Morgan par la société sont déterminés au strict prorata de ses engagements au titre du prêt et sont ainsi équivalents aux commissions et intérêts dus aux autres établissements bancaires de premier rang qui participent au prêt avec la même qualité. Au cours de l’exercice 2016, la société a versé à J.P. Morgan un montant total de 1.174.417,96 dollars au titre de commissions rela- tives à ce prêt (commissions liées à la mise en œuvre du crédit et Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la société Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : Compte tenu des spécificités relatives à l’acquisition d’une société américaine cotée, il est de l’intérêt de la société de recourir à une banque américaine telle que J.P. Morgan pour financer une partie de l’acquisition de WhiteWave. Plus généralement, J.P. Morgan présente l’avantage d’intervenir sur des opérations de financement transatlantique d’ampleur et de complexité similaires. Enfin, J.P. Morgan intervient régulièrement dans le cadre du financement de la société et est familière avec la documentation de financement de votre société, ce qui, compte tenu des délais réduits du processus d’acquisition de WhiteWave, permet à la société de négocier le financement de l’acquisition sur la base de la documentation de c) Contrat d’acquisition dans le cadre d’une émission obligataire sur le marché américain conclu le 26 octobre 2016 Le conseil d’administration du 6 juillet 2016 a autorisé à l’unani- mité, Mme Isabelle Seillier ne prenant pas part au vote, la société à conclure avec le groupe J.P. Morgan un contrat d’acquisition dans le cadre d’émissions obligataires réalisées par la société par voie de placement privé auprès d’investisseurs institutionnels, notamment Conformément à cette autorisation et dans le cadre d’une émission obligataire sur le marché américain d’un montant total de 5,5 mil- liards de dollars, la société a ainsi conclu, le 26 octobre 2016, avec le groupe J.P. Morgan et plusieurs autres établissements bancaires dont J.P. Morgan Securities LLC, un contrat d’acquisition aux termes duquel ces établissements bancaires ont souscrit à la totalité des obligations émises par la société, pour les placer ensuite auprès Cette émission obligataire permet, avec l’émission de 6,2 milliards d’euros sous-programme EMTN (décrite ci-dessous) de financer la totalité de l’acquisition de WhiteWave. L’émission obligataire a été lancée le 26 octobre 2016 et le règle- ment-livraison est intervenu le 2 novembre 2016. Elle est structurée • une tranche de 1,2 milliard de dollars sur trois ans, avec un • une tranche de 800 millions de dollars sur cinq ans, avec un • une tranche de 1,5 milliard de dollars sur sept ans, avec un coupon de 2,589 % ; et • une tranche de 2 milliards de dollars sur dix ans, avec un coupon Le montant des commissions versées par votre société aux éta- blissements financiers participant au placement des obligations (y compris J.P. Morgan) est strictement proportionnel à l’engage- ment de souscription de la banque concernée. Dans ce cadre, la société a versé à J.P. Morgan Securities LLC une commission de Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la société Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : Au regard de l’objectif de refinancer le prêt relais le plus rapidement possible en fonction des conditions de marché, compte tenu de sa durée limitée et de son coût pour votre société, le groupe J.P. Morgan présente les avantages d’intervenir régulièrement dans le cadre d’émissions obligataires de la société ainsi que d’être familier à la fois des marchés européens et américains et de la documentation d) Contrat de placement et de prise ferme dans le cadre d’une émission obligataire sous-programme EMTN conclu le 28 octobre Le conseil d’administration du 6 juillet 2016 a autorisé à l’unani- mité, Mme Isabelle Seillier ne prenant pas part au vote, la société à conclure avec le groupe J.P. Morgan un contrat de placement et de prise ferme (subscription agreement) dans le cadre d’émissions Dans le cadre de cette autorisation, et dans le cadre d’une émis- sion obligataire sous-programme EMTN d’un montant total de 6,2 milliards d’euros, la société a conclu le 28 octobre 2016 avec les banques chargées du placement des obligations (parmi lesquelles J.P. Morgan Securities PLC) un contrat de placement et de prise ferme aux termes duquel ces banques ont souscrit à la totalité des obligations émises par la société, pour les placer immédiatement ensuite auprès d’investisseurs souhaitant participer à l’émission. Cette émission obligataire permet, avec l’émission de 5,5 milliards de dollars (décrite ci-dessus) de financer la totalité de l’acquisition L’émission obligataire a été lancée le 25 octobre 2016 et le règle- ment-livraison est intervenu le 3 novembre 2016. Elle est structurée • une tranche de 1,35 milliard d’euros sur deux ans à taux variable (coupon de EURIBOR trois mois + 0,15 %) ; • une tranche de 1 milliard d’euros sur quatre ans à taux fixe équivalent à mid-swap + 0,28 % (coupon de 0,167 %) ; • une tranche de 1 milliard d’euros sur six ans à taux fixe équivalent à mid-swap + 0,40 % (coupon de 0,424 %) ; • une tranche de 1,25 milliard d’euros sur huit ans à taux fixe équivalent à mid-swap + 0,50 % (coupon de 0,709 %) ; et • une tranche de 1,6 milliard d’euros sur douze ans à taux fixe équivalent à mid-swap + 0,65 % (coupon de 1,208 %). Le montant des commissions versées par votre société aux éta- blissements financiers participant au placement des obligations (y compris J.P. Morgan) est strictement proportionnel à l’engage- ment de souscription de la banque concernée. Dans ce cadre, la société a versé à J.P. Morgan Securities PLC une commission de 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la société Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : Au regard de l’objectif de refinancer le prêt relais le plus rapidement possible en fonction des conditions de marché, compte tenu de sa durée limitée et de son coût pour votre société, le groupe J.P. Morgan présente les avantages d’intervenir régulièrement dans le cadre d’émissions obligataires de la société ainsi que d’être familier à la fois des marchés européens et américains et de la documentation Conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs a) dont l’exécution s’est poursuivie au cours En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exer- cices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Le conseil d’administration du 27 juillet 2011 avait autorisé à l’unanimité, Mme Isabelle Seillier n’ayant pas pris part au vote, la société à conclure avec J.P. Morgan Europe Limited et J.P. Morgan Limited (ci-après “J.P. Morgan”) un contrat de crédit syndiqué et M. Franck Riboud, président du conseil d’administration et M. Emmanuel Faber, directeur général, tous deux administrateurs Convention de coopération dans le cadre du projet danone. Le conseil d’administration du 26 avril 2007 de la société avait, dans le cadre du projet danone.communities, autorisé à l’unanimité la conclusion d’une convention de coopération établie entre la socié- té, la société d’Investissement à Capital Variable (SICAV) danone. communities, le FCPR (désormais FPS) danone.communities et des sociétés du groupe Crédit Agricole (à savoir les sociétés IDEAM (qui a fait l’objet en 2011 d’une fusion-absorption par la société Amundi) et Crédit Agricole Private Equity (désormais dénommée Omnes Capital), sociétés de gestion respectives de la SICAV et du FPS, étant précisé qu’à la date de ce conseil, M. Jean Laurent, administrateur de la société, était également président du conseil d’administration de Calyon, filiale du groupe Crédit Agricole, et qu’il n’avait pas pris part au vote. Cette convention régit les relations entre la société et les autres entités parties au projet danone.communities, et prévoyait notamment la souscription initiale d’actions de la SICAV danone. communities par la société pour un montant maximal de 20 millions d’euros, ainsi que l’apport d’une contribution financière annuelle par la société d’un montant maximal de 1,5 million d’euros pour le premier exercice, ce montant devant être revu annuellement par le conseil d’administration de la société. Le conseil d’administration du 28 avril 2016 a, à l’unanimité, MM. Franck Riboud et Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, fixé la contribution financière annuelle de la société au titre de l’exercice 2016 à 3.894.000 euros maximum (le montant total des contributions financières apportées par la société à danone.communities au titre de l’exercice 2016 s’est ainsi élevé à 3.794.882 euros). Le conseil d’administration du 14 février 2017 a, à l’unanimité, fixé la contribution financière annuelle de la société au titre de l’exer- cice 2017 à 3,95 millions d’euros maximum, MM. Franck Riboud et Emmanuel Faber ne prenant pas part au vote. 2\. Avec le groupe J.P. Morgan Mme Isabelle Seillier, administrateur de la société et cadre dirigeant au sein du groupe J.P. Morgan Chase. Avenant au contrat de crédit syndiqué avec le groupe J.P. Morgan en date du 18 décembre 2014. La société a ainsi conclu, le 28 juillet 2011, avec J.P. Morgan et plusieurs autres établissements bancaires, un contrat de crédit syndiqué, prévoyant la mise en place d’une ligne de crédit revolving de 2 milliards d’euros (multi-devises), assortie d’une ligne de crédit de sécurité (swingline) de 300 millions d’euros, dans la limite d’un montant en principal global maximal de 2 milliards d’euros. Sa durée était initialement de cinq ans, avec des facultés d’extension jusqu’à deux ans complémentaires, avec l’accord des banques. Les intérêts dus par la société sur les montants utilisés au titre de ce crédit syndiqué sont calculés sur la base de taux de marché (EURIBOR, EONIA ou indices équivalents en devises), augmentés d’une marge et d’éventuels coûts complémentaires sous certaines conditions. Aux intérêts s’ajoutent une commission d’utilisation fonction de la part utilisée du crédit et, en cas de non-utilisation de la ligne de crédit, une commission de non-utilisation égale à un Ce contrat de crédit syndiqué a fait l’objet d’avenants en 2012 et 2013, afin d’étendre sa durée de deux ans supplémentaires et d’ajouter une commission d’utilisation du crédit dans certains cas et une marge additionnelle pour les tirages en dollars américains, après autorisations du conseil d’administration (statuant à l’unanimité et sans participation au vote de Mme Isabelle Seillier). Le conseil d’administration du 11 décembre 2014 a autorisé à l’una- nimité, Mme Isabelle Seillier n’ayant pas pris part au vote, la société à conclure un nouvel avenant au contrat de crédit syndiqué afin de diminuer la marge applicable et la commission de non-utilisation, (ii) supprimer la marge additionnelle pour les tirages en dollars américains, prolonger la durée du crédit, jusqu’au terme de cinq ans à compter de la date de signature de l’avenant, avec des facultés d’extension jusqu’à deux ans complémentaires, avec l’ac- cord des banques et dans les mêmes conditions que le contrat de crédit syndiqué initial et effectuer d’autres modifications d’ordre technique ou juridique afin de refléter l’évolution de la législation ou des pratiques de marché en vigueur. Dans ce cadre et par acte du 18 décembre 2014, la société a conclu un avenant en ce sens au contrat de crédit syndiqué, par accord de tous les établissements bancaires parties au crédit syndiqué (y L’engagement de J.P. Morgan en qualité de prêteur au titre du crédit syndiqué est demeuré égal à 210 millions d’euros, soit 10,5 % du montant principal total du prêt, soit le même pourcentage que les autres établissements bancaires de premier rang au titre du crédit syndiqué. Les commissions et intérêts dus au groupe J.P. Morgan par la société sont déterminés au strict prorata de ses engagements au titre du crédit syndiqué et sont ainsi équivalents aux commissions et intérêts dus aux autres établissements bancaires de premier rang. 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés Cet avenant au contrat de crédit syndiqué a été approuvé par l’as- semblée générale du 29 avril 2015. Conformément à la clause d’extension figurant dans l’avenant au contrat de crédit syndiqué, le contrat de crédit syndiqué a été étendu pour deux années supplémentaires (soit jusqu’au 18 décembre 2021), sans modification des termes du crédit, après accords de tous les établissements bancaires parties au crédit syndiqué (y compris J.P. Morgan) obtenu en novembre 2015 et en novembre 2016. Au cours de l’exercice 2016, aucun montant n’a été tiré au titre de ce crédit syndiqué. La société a versé à J.P. Morgan un montant total de 191.814,58 euros à titre de commissions relatives au contrat b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conven- tions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. 1\. Avec M. Franck Riboud, président du conseil d’administration a) Convention relative aux conditions de reprise du contrat de travail de M. Franck Riboud à l’issue de son mandat social Le conseil d’administration du 21 juillet 2004, a, sur proposition du comité de nomination et de rémunération, à l’unanimité, M. Franck Riboud n’ayant pas pris part au vote, actualisé les conditions de re- prise du contrat de travail de M. Franck Riboud (suspendu en date du 26 août 1994 à l’occasion de sa nomination en tant que mandataire social de la société) dans l’hypothèse de la fin de l’exercice de son mandat social, pour quelque raison que ce soit, et a prévu que : • la durée d’exercice du mandat social qu’il aura exercé au profit de la société sera intégralement prise en considération au regard de l’ancienneté et des droits résultant de celle-ci dans le cadre de son contrat de travail ; • la société s’engage à lui proposer une fonction comparable à celle actuellement exercée par les membres du comité exécutif • la rémunération annuelle qui lui sera versée ne pourra être infé- rieure à la rémunération moyenne globale annuelle (salaire brut de base, avantages en nature et bonus de toute nature) allouée à l’ensemble des membres du comité exécutif au cours des douze derniers mois précédant la reprise de son contrat de travail ; • il bénéficiera du régime de retraite à prestations définies de la société sur la base de l’ancienneté de son mandat social et de b) Engagement relatif à la retraite à prestations définies de M. Franck Riboud, président du conseil d’administration Le conseil d’administration du 13 février 2008 avait, à l’unanimité, M. Franck Riboud n’ayant pas pris part au vote, confirmé l’engagement de la société pris vis-à-vis de M. Franck Riboud, mandataire social, relatif au versement d’une retraite à prestations définies sous forme d’une rente viagère (avec faculté de réversion), calculée à partir • la base de calcul de la garantie de retraite correspond à la moyenne des salaires de base et des bonus annuels des trois dernières années complètes d’activité dans le groupe. L’ancienneté prise en compte inclurait la période correspondant au mandat social ; • dans le cas d’un départ à la retraite sans réunion des conditions d’obtention du taux plein pour la pension de la Sécurité sociale, une réduction de 1,25 % par trimestre, entre l’âge de son départ en retraite et l’âge auquel il aurait eu sa pension de la Sécurité sociale à taux plein, sera appliquée à cette rente ; • le montant de la rente viagère qui serait versé à M. Franck Riboud correspondrait à 2 % de cette base de calcul par année d’ancienneté (plafonné à 65 % de cette base de calcul), minoré de la totalité des droits de retraite acquis par M. Franck Riboud au cours de sa vie professionnelle incluant le régime de retraite supplémentaire pris en charge intégralement par la société. L’éligibilité au bénéfice de ce régime de retraite est sous condition d’exercice par M. Franck Riboud de son activité au sein du groupe au moment de son départ à la retraite (étant précisé qu’en cas de départ du groupe avant 55 ans, l’ensemble des droits sont perdus, et qu’en cas de licenciement après 55 ans, le bénéfice de ce régime est maintenu, sous réserve de ne pas reprendre d’activité salariée). À l’occasion du renouvellement du mandat de M. Franck Riboud en qualité de président, le conseil d’administration, lors de sa séance du 22 février 2016, sur recommandation du comité de nomination et de rémunération, et statuant à l’unanimité (M. Franck Riboud n’ayant pas pris part au vote) : • a pris acte des engagements de retraite existants pris par la société vis-à-vis de M. Franck Riboud, approuvés par l’assem- blée générale du 29 avril 2008 et soumis à l’avis consultatif des actionnaires dans le cadre des résolutions dites “say on pay” approuvées par les assemblées générales des 29 avril 2014 et • a constaté que, du fait de son ancienneté au sein de votre société, M. Franck Riboud a atteint en 2014 le plafond de la rente viagère susceptible de lui être versée ; et • a dès lors constaté qu’en l’absence d’accroissement annuel de ses droits conditionnels à la retraite au cours de son futur mandat, il n’y avait pas lieu de prévoir de condition de performance ni de soumettre ces droits conditionnels à l’assemblée générale 2\. Avec M. Emmanuel Faber, directeur général Convention relative aux conditions de reprise du contrat de travail de M. Emmanuel Faber à l’issue de son mandat social Le conseil d’administration du 13 février 2008 a autorisé à l’unani- mité, M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, la conclu- sion d’un avenant au contrat de travail conclu par la société avec M. Emmanuel Faber, visant à déterminer les conditions de reprise de son contrat de travail (suspendu à l’occasion de sa nomination en tant que mandataire social de la société) dans l’hypothèse de la fin de l’exercice de son mandat social, pour quelque raison que ce soit. • la durée d’exercice du mandat social qu’il aura exercé au profit de la société sera intégralement prise en considération au regard de l’ancienneté et des droits résultant de celle-ci dans le cadre de son contrat de travail ; • la société s’engage à lui proposer une fonction comparable à celle actuellement exercée par les membres du comité exécutif • la rémunération annuelle qui lui sera versée ne pourra être infé- rieure à la rémunération moyenne globale annuelle (salaire brut de base, avantages en nature et bonus de toute nature) allouée à l’ensemble des membres du comité exécutif au cours des douze derniers mois précédant la reprise de son contrat de travail ; • il bénéficiera du régime de retraite à prestations définies de la société sur la base de l’ancienneté de son mandat social et de • l’indemnité contractuelle due en cas de rupture de son contrat 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés 3\. Avec M. Franck Riboud, président du conseil d’administration et M. Emmanuel Faber, directeur général Amendements des contrats de travail suspendus de M. Franck Riboud, président du conseil d’administration et M. Emmanuel Le conseil d’administration du 10 février 2010 a amendé les contrats de travail suspendus de MM. Franck Riboud et de Emmanuel Faber (les mandataires sociaux concernés n’ayant pas pris part au vote), • l’indemnité prévue par le statut collectif de la société appli- cable à l’ensemble des salariés de la société (l’ “Indemnité de Rupture du Contrat de Travail”) soit plafonnée à deux ans de rémunération brute fixe et variable et en cas de cumul avec l’indemnité due dans certains cas de cessation des fonctions de mandataire social, incluse dans un plafond global, également limité à deux ans de rémunération brute fixe et variable, applicable à l’ensemble des indemnités de départ versées le cas échéant au titre du mandat et du contrat de travail ; • la fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail cor- respondant à l’ancienneté acquise lors du mandat de la personne concernée soit soumise aux mêmes conditions de performance que l’indemnité due dans certains cas de cessation des fonctions • dans l’hypothèse exclusive d’un départ contraint à la suite d’un changement de contrôle entraînant la cessation de son mandat social, la personne concernée puisse, à l’exception des cas de faute grave ou lourde, demander la résiliation de son contrat de travail sous la forme d’un licenciement, et ce dans un délai de trois mois à compter de la date de cessation de ses fonctions de mandataire social (correspondant à la date de réactivation En cas de modification des conditions de performance applicables à l’indemnité due dans certains cas de cessation des fonctions de mandataire social, les conditions de performance applicables à la fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail correspondant à l’ancienneté acquise au titre du mandat seront La fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail assu- jettie à conditions de performance et correspondant à l’ancienneté acquise au titre du mandat sera soumise à l’accord du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires à chaque re- Par ailleurs, la clause de non-concurrence figurant dans le contrat de travail suspendu de M. Emmanuel Faber a été amendée et com- plétée de sorte qu’elle ne puisse être mise en œuvre par la société et donner lieu au versement d’une contrepartie qu’en cas de démission. Il est rappelé que M. Franck Riboud ne bénéficie d’aucune clause Conventions et engagements approuvés au cours de l’exercice écoulé Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale du 28 avril 2016, sur rapport spécial des commissaires aux comptes du 7 mars 2016, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé. Avec M. Emmanuel Faber, directeur général 1) Renouvellement à l’identique de l’engagement relatif aux conditions d’indemnisation de M. Emmanuel Faber, dans certains cas de cessation de son mandat À l’occasion de la nomination de M. Emmanuel Faber en tant que directeur général délégué, le conseil d’administration du 13 février 2008 avait décidé, à l’unanimité, M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, le principe et les modalités des droits à indemnisation dans certains cas de cessation de son mandat. Le conseil d’administration du 18 février 2013, avait décidé à l’unani- mité, M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, à l’occasion du renouvellement du mandat de M. Emmanuel Faber soumis au vote de l’assemblée générale du 25 avril 2013, de renouveler ses droits à indemnisation dans certains cas de cessation de ses fonctions. Ces droits à indemnisation avaient été renouvelés sur une base identique à celle décidée par le conseil d’administration du 10 février 2010 et approuvée par l’assemblée générale du 22 avril 2010, sous réserve de quelques modifications apportées afin soit, d’assurer la conformité aux dispositions du Code AFEP-MEDEF, soit de rendre plus restrictives les conditions de leur versement. Dans le cadre de la dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général et de la nomination de M. Emmanuel Faber en qualité de directeur général, le conseil d’administration du 2 septembre 2014 a décidé de maintenir à l’identique ses droits à indemnisation (tels que décidés par le conseil d’administration du 18 février 2013 et approuvés par l’assemblée générale de la société du 25 avril 2013), M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote. Ces droits à indemnisation ont été approuvés par l’assemblée générale du 29 avril 2015. Dans le cadre du renouvellement du mandat de M. Emmanuel Faber en qualité de directeur général, le conseil d’administration du 22 février 2016, a, à l’unanimité, M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, sur recommandation du comité de nomination et de rémunération, décidé de maintenir à l’identique ses droits à indemnisation tels qu’approuvés par l’assemblée générale du Ces droits à indemnisation ont été approuvés par l’assemblée gé- nérale du 28 avril 2016, à l’issue de laquelle le mandat de directeur général de M. Emmanuel Faber a été renouvelé. Le dispositif maintenu par le conseil d’administration du 22 février M. Emmanuel Faber percevra, à titre d’indemnité (l’ “Indemnité”) et sous réserve de conditions de performance, une somme égale à deux fois la rémunération brute annuelle (comprenant les rémunérations fixe et variable) perçue au titre de son mandat au cours des douze derniers mois précédant la date de cessation desdites fonctions. Le cumul du montant de l’indemnité prévue par le statut collectif de la société applicable à l’ensemble des salariés de la société (l’ “Indemnité de Rupture du Contrat de Travail”), la fraction de cette indemnité correspondant à l’ancienneté acquise au titre du mandat étant par ailleurs soumise à conditions de performance et de l’Indemnité ne devra pas excéder deux fois la rémunération brute annuelle (comprenant les rémunérations fixe et variable) perçue au titre du mandat au cours des douze derniers mois. Dans l’hypothèse où le montant de l’Indemnité et celui de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail viendraient à dépasser ce plafond de deux fois la rémunération brute annuelle, et de manière à assurer un strict respect de ce plafond, la somme effectivement versée à M. Emmanuel Faber sera en priorité imputée sur l’Indemnité, puis le cas échéant, sur la fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail soumise à conditions de performance et correspondant à l’ancienneté acquise au titre du mandat. 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés (ii) Cas de versement de l’Indemnité L’Indemnité sera due à M. Emmanuel Faber dans le seul cas de départ contraint de ses fonctions de mandataire social lié à un changement de contrôle ou de stratégie, sur initiative du conseil d’administration, quelle que soit la forme de cette cessation de fonction, notamment révocation ou non-renouvellement (mais sauf faute grave – i.e. faute d’une extrême gravité empêchant toute continuation du mandat social – ou faute lourde, i.e. faute d’une extrême gravité commise avec intention de nuire à la société), et ce sous condition de l’atteinte de conditions de performance. Il est précisé que le changement de contrôle s’entend de toutes modifications de la situation juridique de la société, résultant de toute opération de fusion, de restructuration, de cession, d’offre publique d’achat ou d’échange notamment, à la suite de laquelle un actionnaire personne morale ou personne physique, seul ou de concert, directement ou indirectement, viendrait à détenir plus de 50 % du capital ou des droits de vote de la société. Par ailleurs, conformément aux recommandations du Code AFEP- MEDEF, aucun versement de l’Indemnité ne sera dû si M. Emmanuel Faber peut faire valoir à brève échéance ses droits à la retraite dans les conditions définies par les régimes de retraite. Il est en outre précisé que, compte tenu de la réactivation automatique du contrat de travail de M. Emmanuel Faber en cas de cessation de ses fonctions de mandataire social, l’Indemnité sera due si M. Emmanuel Faber cesse d’exercer ou demande qu’il soit mis un terme à ses fonctions salariées dans les trois mois qui suivent la date de cessation de son mandat en cas de départ contraint intervenant à la suite d’un changement de contrôle. En tant que de besoin, il est précisé qu’aucune Indemnité au titre du mandat ne sera due si M. Emmanuel Faber a repris des fonctions salariées et n’a pas demandé à ce qu’il soit mis un terme à ces dernières dans le délai de trois mois susvisé. (iii) Conditions de performance au versement de l’Indemnité Le versement de l’Indemnité sera fonction : a) de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires net du groupe Danone (le “CA du Groupe”) sur les cinq exercices clos précédant la date de cessation des fonctions de mandataire social (la “Période de Référence”) ; et b) de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) des chiffres d’affaires nets réalisés par les membres du Panel (les “CA du Panel”), sur la Période de Référence. Pour l’application de ces conditions, il est précisé que : • le CA du Groupe signifie la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires net du groupe Danone sur la Période de Référence (sur une base consolidée et en don- nées comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change) ; • le CA de chaque membre du Panel signifie la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires net réalisé par ledit membre du Panel sur la Période de Référence (sur une base consolidée et en données comparables, i.e. hors effet de périmètre et de change) ; • les CA du Panel signifient les CA de tous les membres du Panel ; • la Médiane des CA du Panel signifie la valeur du CA du membre du Panel qui partage les CA du Panel en deux ensembles égaux (c’est-à-dire telle qu’il y ait autant de membres du Panel ayant un CA supérieur ou égal à la Médiane que de membres du Panel ayant une valeur inférieure ou égale à la Médiane), étant précisé que si les membres du Panel sont en nombre pair, la Médiane des CA du Panel sera égale à la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales des CA du Panel ; • Panel signifie : huit groupes internationaux de référence dans le secteur de l’alimentation, soit Kellogg Company, Unilever N.V., Nestlé S.A., The Kraft Heinz Company (Kraft Foods Group Inc. jusqu’en 2014), Mondelez International Inc., PepsiCo Inc., The Coca-Cola Company et General Mills Inc. Le conseil d’administration devra se prononcer, sur la réalisation ou non de ces conditions de performance, dans les trois mois sui- vant la date de cessation des fonctions de mandataire social, par décision expresse dûment motivée, mentionnée dans le rapport du conseil d’administration à l’assemblée générale, prise après recommandation du comité de nomination et de rémunération et sur la base du rapport d’un conseil financier. Pour assurer la comparabilité des CA retenus, il est précisé que : • il pourra être procédé à des retraitements (notamment corrections des effets de périmètre et/ou de change) dans la stricte mesure nécessaire afin d’assurer la cohérence dans la méthode de calcul des CA de tous les membres du Panel et du CA du Groupe sur l’ensemble de la Période de Référence ; • en cas d’absence ou de retard de publication des données comp- tables ou financières auditées d’un des membres du Panel, le conseil d’administration aura, à titre exceptionnel, la faculté d’exclure ce membre du Panel, par une décision dûment motivée ; • en cas d’absence ou de retard de publication des données comp- tables ou financières auditées de plusieurs membres du Panel, le conseil d’administration se prononcera par une décision dûment motivée prise ultérieurement, sur la base des derniers comptes audités publiés par les membres du Panel et par la société sur les cinq derniers exercices clos pour lesquels des comptes auront été publiés par l’ensemble des membres du Panel et par la société ; • le conseil d’administration pourra, par une décision dûment motivée prise ultérieurement, modifier la composition du Panel en cas de rachat, d’absorption, de dissolution, de scission, de fusion ou de changement d’activité d’un ou plusieurs membres du Panel, sous réserve de maintenir la cohérence globale de Sur la Période de Référence : • si le CA du Groupe est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, M. Emmanuel Faber se verra attribuer 100 % du montant • si le CA du Groupe est inférieur à la Médiane des CA du Panel, aucune Indemnité ne sera versée à M. Emmanuel Faber. Conformément aux dispositions de l’avenant au contrat de travail de M. Emmanuel Faber (autorisé par le conseil d’administration du 10 février 2010), il est rappelé que les mêmes conditions de per- formance s’appliqueront à la fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail correspondant à l’ancienneté acquise au titre du mandat et que la somme du montant de l’Indemnité de départ au titre du mandat et de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail ne saurait excéder vingt-quatre (24) mois de rémunération brute À chaque renouvellement du mandat de M. Emmanuel Faber, ces conditions de performance ainsi que, le cas échéant, la composition du Panel seront réexaminées par le conseil d’administration et le cas échéant modifiées pour tenir compte notamment des changements de la société et de ses secteurs d’activité. Le montant de l’Indemnité déterminé en application des règles qui précèdent sera versé dans les trente jours suivant la date du conseil d’administration constatant la réalisation des conditions de performance auxquelles le versement de l’Indemnité est subordonné. 6.7 raPpoRt sPécial deS coMMiSsaIreS aux coMptEs suR leS coNveNtiOnS et enGagEMeNtS régLEMeNtés Par ailleurs, il est rappelé qu’en application du contrat de travail de M. Emmanuel Faber, amendé par autorisation du conseil d’ad- ministration du 10 février 2010, les conditions de performance applicables à la fraction de l’Indemnité de Rupture du Contrat de Travail correspondant à l’ancienneté acquise au titre de son mandat seront automatiquement modifiées par l’approbation du 2) Modification de l’engagement relatif à la retraite à prestations Le conseil d’administration du 13 février 2008 avait, à l’unanimi- té, M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote, confirmé l’engagement de la société pris vis-à-vis de M. Emmanuel Faber, mandataire social, relatif au versement d’une retraite à prestations définies sous forme d’une rente viagère (avec faculté de réversion), calculée à partir des éléments suivants : • la base de calcul de la rente correspond à la moyenne des rémunérations de base et des bonus annuels des trois années complètes d’activité au sein de votre société précédant le départ à la retraite ; l’ancienneté prise en compte incluant la période correspondant au mandat social (la “Base”) ; • dans le cas d’un départ à la retraite ne réunissant pas les condi- tions permettant d’obtenir la pension de la Sécurité sociale au taux plein, la rente sera réduite de 1,25 % par trimestre, entre l’âge de son départ à la retraite et l’âge auquel il aurait bénéficié de sa pension de la Sécurité sociale au taux plein ; • le montant de la rente viagère qui serait attribué à M. Emmanuel Faber correspondrait à 1,5 % par année d’ancienneté (incluant la période correspondant au mandat social) de la Base, pour la tranche de la Base se situant entre trois et huit Plafonds de la Sécurité sociale, et 3 % par année d’ancienneté (incluant la période correspondant au mandat social) de la Base, pour la tranche se situant au-delà de ces huit Plafonds (ce montant sera toutefois plafonné sur la base d’une ancienneté maximale de vingt ans), minoré de la totalité des droits à la retraite acquis par M. Emmanuel Faber en raison de la mise en place du régime de retraite supplémentaire pris en charge intégralement par L’éligibilité au bénéfice de ce régime de retraite est sous condition d’exercice par M. Emmanuel Faber de son activité au sein du groupe au moment de son départ à la retraite (étant précisé qu’en cas de départ du groupe avant 55 ans, l’ensemble des droits sont perdus, et qu’en cas de licenciement après 55 ans, le bénéfice de ce régime est maintenu, sous réserve de ne pas reprendre d’activité salariée). Dans le cadre du renouvellement du mandat de directeur général de M. Emmanuel Faber, le conseil d’administration, lors de sa séance du 22 février 2016, sur recommandation du comité de nomination et de rémunération, et statuant à l’unanimité (M. Emmanuel Faber n’ayant pas pris part au vote) : • a constaté que M. Emmanuel Faber cumule 18 ans d’ancienneté au sein de votre société et a pris acte des engagements de retraite existants pris par la société vis-à-vis de M. Emmanuel Faber et approuvés par l’assemblée générale du 29 avril 2008 ; • a décidé, conformément aux articles L. 225-22-1 et L.225-42-1 du Code de commerce (tel que modifiés par la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 dite loi Macron), de subordonner l’accroissement annuel de ses droits conditionnels susceptibles d’être octroyés à compter du renouvellement de son mandat de directeur général à la condition de performance décrite ci-dessous et de sou- mettre l’accroissement de ces droits conditionnels futurs à la retraite à l’approbation de l’assemblée générale du 28 avril 2016. (i) Condition de performance relative à l’accroissement des droits À compter de l’assemblée générale du 28 avril 2016, l’accroissement des droits à la retraite de M. Emmanuel Faber au titre de chaque a) de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) du chiffre d’affaires net du groupe Danone (le “CA du Groupe”) sur ledit exercice social ainsi que sur les cinq exercices sociaux pré- cédents (la “Période de Référence”) ; et b) de la moyenne arithmétique de la croissance interne (“organique”) des chiffres d’affaires nets réalisés par les membres du Panel (les “CA du Panel”), sur la Période de Référence. étant précisé que les termes “CA du Groupe”, “CA de chaque membre du Panel”, “CA du Panel”, “Médiane des CA du Panel”, “Panel” sont définis comme indiqué ci-dessus au paragraphe 1.2.1 pour les conditions de performance de l’indemnité de rupture du mandat social de M. Emmanuel Faber, et que le conseil d’administration pourra appliquer les principes décrits au même paragraphe per- mettant d’assurer la comparabilité des CA retenus. Sur la Période de Référence (c’est-à-dire au terme de chaque • si le CA du Groupe est supérieur ou égal à la Médiane des CA du Panel, l’accroissement des droits conditionnels futurs à la retraite de M. Emmanuel Faber au titre de l’exercice social consi- déré sera acquis (sous réserve de remplir les autres conditions prévues par le plan de retraite) ; • si le CA du Groupe est inférieur à la Médiane des CA du Panel, M. Emmanuel Faber ne bénéficiera pas d’un accroissement de ses droits conditionnels futurs à la retraite au titre de l’exercice social considéré (tel qu’exprimé en pourcentage de la Base de calcul) ; étant précisé que, dans tous les cas, le montant de la rente viagère qui serait versé à M. Emmanuel Faber demeurera plafonné sur la base d’une ancienneté maximale de vingt ans, et minoré de la totalité des droits de retraite acquis par M. Emmanuel Faber en raison de la mise en place du régime de retraite supplémentaire pris en charge (ii) Appréciation de la réalisation de la condition de performance et Chaque année, avant l’assemblée générale annuelle appelée à statuer sur les comptes du dernier exercice clos, le conseil d’admi- nistration se prononcera sur la réalisation ou non de cette condition de performance, sur la base du rapport d’un conseil financier, et déterminera l’accroissement, au titre dudit exercice, des droits à la retraite de M. Emmanuel Faber, par décisions expresses dûment motivées, prises après recommandation du comité de nomination Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 1er mars 2017 7.1 CAPITAL SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ Opérations sur le capital social au cours des cinq derniers exercices et capital au 31 décembre 2016 290 7.2 ACTIONS ET CALLS DANONE DÉTENUS PAR LA SOCIÉTÉ ET SES FILIALES Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions Autorisation d’annulation d’actions et de réduction du capital à la suite du rachat par la Société de ses propres actions Calls DANONE détenus par la Société Mouvements sur les actions de la Société en 2016 et situation au 31 décembre 2016 293 DE TITRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL Synthèse des autorisations financières en cours de validité Modification du capital et des droits attachés aux actions Encours obligataire au 31 décembre 2016 296 7.5 DIVIDENDES VERSÉS PAR LA SOCIÉTÉ Dividende au titre de l’exercice 2016 296 Dividendes versés au titre des trois exercices précédant Acquisition et cession d’actions de la Société AU 31 DÉCEMBRE 2016 ET ÉVOLUTION Actionnariat au 31 décembre 2016 300 Modification dans la répartition du capital de la Société au cours des trois derniers exercices 7.9 MARCHÉ DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ Cours de bourse et volumes de transactions 7.1 CaPitAl soCiaL de la soCiété 7.1 CAPITAL SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ Opérations sur le capital social au cours des cinq derniers exercices et capital Les actions sont entièrement libérées, toutes de même catégorie et de 25 centimes d’euro de valeur nominale. Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une part proportionnelle à la quantité 7.2 ACTioNs Et CaLlS daNONE déteNUS PaR la soCiété Et seS FILiaLES 7.2 ACTIONS ET CALLS DANONE DÉTENUS PAR LA SOCIÉTÉ Le présent paragraphe 7.2 constitue le descriptif du programme de rachat d’actions établi conformément aux articles 241-1 et suivants du Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers. Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions L’Assemblée Générale du 28 avril 2016 a autorisé, pour une période de 18 mois, le Conseil d’Administration à racheter un nombre d’actions ne pouvant excéder 10 % du nombre total des actions composant le capital social de la Société à un prix maximum d’achat de 75 euros par action. Cette autorisation annule et remplace celle précédemment accordée par l’Assemblée Générale du 29 avril 2015. Elle a été utilisée en 2016 (voir paragraphe Mouvements sur les ac- tions de la Société en 2016 et situation au 31 décembre 2016 ci-après). Autorisation proposée au vote de l’Assemblée Générale Le Conseil d’Administration soumettra à l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 une nouvelle autorisation, pour une durée de 18 mois, pour racheter au maximum 10 % du nombre total des actions composant le capital social de la Société (soit, à titre indicatif, 65 589 200 actions au 31 décembre 2016, représentant un montant maximum d’achat théorique – hors frais d’acquisition – d’environ 4,9 milliards d’euros) à un prix maximum d’achat de 75 euros par action. Sous réserve de l’approbation de l’autorisation par l’Assemblée Générale du 27 avril 2017, le rachat par la Société de ses propres • l’attribution d’actions au titre de l’exercice d’options d’achat d’ac- tions par des salariés et/ou dirigeants mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés selon les dispositions légales et réglementaires • la mise en œuvre de tout plan d’attribution d’actions sous condi- tions de performance à des salariés et/ou dirigeants mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés selon les dispositions légales et • la cession d’actions aux salariés (directement ou par l’inter- médiaire de fonds d’épargne salariale) dans le cadre de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne entreprise ; • la remise d’actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ; • la remise ultérieure d’actions à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations de croissance externe ; • l’annulation d’actions dans la limite légale maximale ; et/ou • l’animation du marché des actions dans le cadre d’un contrat de liquidité conclu avec un prestataire de service d’investissement, en conformité avec la Charte de Déontologie reconnue par l’Au- Les rachats d’actions pourront être réalisés, en tout ou partie, par voie d’acquisition, de cession, d’échange, de transfert, en une ou plusieurs fois, par tous moyens sur tous marchés, y compris sur les systèmes multilatéraux de négociations (MTF – Multilateral Trading Facilities) ou via un internalisateur systématique, ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs d’actions (sans limiter la part du programme de rachat pouvant être réalisée par ce biais). Ces moyens incluent l’utilisation de tout contrat financier ou instrument financier à terme (tel que notamment tout contrat à terme ou option), à l’exclusion de la vente d’options de vente, dans le respect de la réglementation en vigueur. Ces opérations pourront être réalisées pendant 18 mois à compter du 27 avril 2017, et ce à tout moment (à l’exception des périodes d’offre publique sur les actions de la Société) dans les limites permises Autorisation d’annulation d’actions et de réduction du capital à la suite du rachat par la Société de ses propres actions L’Assemblée Générale du 29 avril 2015 a autorisé, pour une période de 24 mois, le Conseil d’Administration à procéder à l’annulation des actions rachetées par la Société, dans la limite de 10 % du capital social existant au jour de l’Assemblée. Comme en 2015, cette autorisation n’a pas été utilisée en 2016. Calls DANONE détenus par la Société Opérations d’acquisition de calls DANONE par la Société en 2011 En octobre 2011, dans le cadre de son programme de rachat d’ac- tions, Danone avait procédé à l’acquisition d’options d’achat (calls) d’actions DANONE pour couvrir une partie des plans d’options d’achat d’actions (stock-options) attribuées à certains de ses salariés et aux dirigeants mandataires sociaux et encore en cours, en substitution de leur couverture existante par des actions propres autodétenues. Avant cette date, afin de satisfaire à ses obligations légales, Danone détenait des actions propres spécifiquement affectées à la couverture de ces plans de stock-options. Ces actions propres avaient vocation à être remises progressivement en circulation sur le marché lors des exercices futurs des stock-options par leurs bénéficiaires, et ce jusqu’à l’expiration des derniers plans en cours, soit en octobre 2017. Afin de limiter l’effet dilutif résultant de ces exercices, Danone a décidé en 2011 de couvrir une partie de ces stock-options par l’acquisition de calls DANONE, en substitution des 7.2 ACTioNs Et CaLlS daNONE déteNUS PaR la soCiété Et seS FILiaLES Un total de 6,6 millions de calls DANONE représentant environ 1,02 % du capital social, ont ainsi été acquis auprès d’un établissement financier. La Société a vocation à exercer ces calls à tout moment jusqu’à l’expiration des derniers plans de stock-options en cours concernés (soit en octobre 2017), afin de respecter ses engagements de livraison d’actions vis-à-vis des bénéficiaires de stock-options. Les 6,6 millions d’actions autodétenues jusqu’alors en couverture des stock-options visées ont été annulées le 13 décembre 2011. Calls DANONE détenus par la Société au 31 décembre 2016 Positions ouvertes sur produits dérivés sur actions de la Société au 31 décembre 2016 Positions ouvertes sur produits dérivés sur actions de la Société au 31 décembre 2016 Détail des positions ouvertes sur calls DANONE détenus par la Société au 31 décembre 2016 Conseil d’Administration ayant autorisé les plans de stock-options couverts Nombre de calls en couverture des plans Date d’expiration des options en couverture des plans Prix d’exercice des options en couverture des plans (en euros par action) Le 17 janvier 2014, la Société a conclu, pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, avec un prestataire de services d’in- vestissement, Rothschild & Cie Banque, un contrat de liquidité, conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers, en vue de l’animation du marché des actions DANONE Ce contrat de liquidité a été mis en œuvre dans le cadre des programmes de rachat d’actions autorisés par l’Assemblée Générale de la Moyens relatifs au contrat de liquidité Lors de la mise en œuvre 7.2 ACTioNs Et CaLlS daNONE déteNUS PaR la soCiété Et seS FILiaLES Mouvements sur les actions de la Société en 2016 et situation au 31 décembre 2016 Actions détenues par la Société au 31 décembre 2016 (en euros sauf pourcentage et nombre d’actions) Valeur des actions DANONE détenues par la Société Prix moyen des rachats et ventes d’actions DANONE réalisés en 2016 et frais de transactions Exercice clos le 31 décembre 2016 (a) Prix d’exercice des calls, hors prime payée en 2011 lors de l’acquisition des calls. Valeur de marché des actions DANONE détenues par Danone et ses filiales consolidées (en euros sauf cours en euros par action et nombre d’actions) Valeur des actions DANONE détenues par le Groupe Au cours de clôture +10 % Au cours de clôture -10 % 7.3 AuTOrIsaTioNs d’émISsIOn de tITreS doNnaNt ACCès Au CaPitAl 7.3 AUTORISATIONS D’ÉMISSION DE TITRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL Synthèse des autorisations financières en cours de validité au 31 décembre 2016 (a) Le pourcentage du capital est calculé à titre indicatif uniquement, sur la base du capital social au 31 décembre 2016 (sauf mention contraire). (b) L’ensemble des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances réalisées en vertu de ces autorisations ((i) augmentation de capital avec maintien du DPS, augmentation de capital sans DPS mais avec droit de priorité pour les actionnaires, option de sur-allocation, et offre publique d’échange initiée par la Société ne pourra dépasser un plafond d’un montant en principal de 2 milliards d’euros (ou la contre-valeur de ce montant). Toutes ces autorisations ont été approuvées par l’Assemblée Générale du 29 avril 2015, et ce, pour une durée de 26 mois, soit jusqu’au 29 juin 2017, sauf l’autorisation d’attribution d’actions sous condition de performance qui a été approuvée par l’Assemblée Générale du 28 avril 2016 et est arrivée à échéance le 31 décembre 2016. 7.3 AuTOrIsaTioNs d’émISsIOn de tITreS doNnaNt ACCès Au CaPitAl Augmentations de capital réservées aux salariés Danone réalise chaque année une augmentation de capital réservée aux salariés de Danone adhérant à un Plan d’Épargne Entreprise (via un Fonds Relais ultérieurement fusionné dans le Fonds Commun de Placement d’Entreprise “Fonds Danone”). Cette augmentation de capital est décidée, en principe de manière annuelle, sur la base de l’autorisation de l’Assemblée Générale, par le Conseil d’Administration lors de sa séance de février et est effectivement (a) Sera constatée en juin 2017. Autorisations financières proposées au vote de l’Assemblée Générale L’Assemblée Générale du 27 avril 2017 est appelée à renouveler les autorisations d’émission pour les actions et les valeurs mobilières, avec ou sans droit préférentiel de souscription, selon les conditions suivantes : (environ 34,8 % (a) du capital) (environ 9,8 % (a) du capital), (environ 9,8 % (a) du capital) (environ 24,5 % (a) du capital) (environ 2,0 % (a) du capital), 0,2 % du capital tel que constaté à (a) Le pourcentage du capital est calculé à titre indicatif uniquement, sur la base du capital social au 31 décembre 2016 (sauf mention contraire). Modification du capital et des droits attachés aux actions Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux dispositions légales, les statuts ne 7.4 iNStrumeNtS FINANCieRs noN rePréseNtaTifS du CaPitAl 7.4 INSTRUMENTS FINANCIERS NON REPRÉSENTATIFS DU CAPITAL L’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2009 a décidé de supprimer l’article 27.I.9 des statuts de la Société, qui réservait à l’Assemblée Générale la compétence pour décider ou autoriser l’émission Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 6 juillet 2016, a décidé de renouveler pour une durée d’une année la délégation octroyée à la Direction Générale pour réaliser, en France ou à l’étranger (y compris notamment sur le marché américain par voie de placement privé auprès d’investisseurs institutionnels), l’émission d’obligations Encours obligataire au 31 décembre 2016 Au 31 décembre 2016, l’encours total en principal des emprunts obligataires émis par la Société (unique émetteur d’obligations de d’obligations, afin de reconnaître la compétence de principe dans ce domaine au Conseil d’Administration, conformément au premier alinéa de l’article L. 228-40 du Code de commerce. ordinaires, de titres subordonnés ou complexes à durée déterminée ou indéterminée, ou de tout autre type de titres de créance négo- ciables, et ce dans la limite d’un encours en principal n’excédant pas à tout moment 22 milliards d’euros (ou la contre-valeur de cette somme exprimée en toutes autres devises ou unités de comptes). Danone) est de 19 047 millions d’euros (montant comptabilisé dans 7.5 DIVIDENDES VERSÉS PAR LA SOCIÉTÉ Règles fixées par la loi et les statuts de la Société Conformément à la loi, il est prélevé sur le bénéfice, diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, en premier lieu 5 % au moins pour constituer le fonds de réserve légale, prélèvement qui cessera d’être obligatoire lorsque ledit fonds aura atteint le dixième du capital, mais reprendra son cours si, pour une cause quelconque, cette quotité n’est plus atteinte, et en second lieu, toutes sommes à porter en réserve en application de la loi. Le solde, augmenté des reports bénéficiaires, constitue le bénéfice distribuable. Aux termes des statuts, il est prélevé sur le bénéfice distribuable la somme nécessaire pour servir aux actionnaires, à titre de pre- mier dividende, un intérêt de 6 % l’an sur le montant libéré et non Politique de distribution de la Société La politique de distribution de dividendes, définie par le Conseil d’Administration, repose sur une analyse prenant notamment en compte l’historique de dividendes, la position financière et les Dividende au titre de l’exercice 2016 Un dividende de 1,70 euro par action sera proposé à l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 aux actions portant jouissance au 1er jan- vier 2016. Si ce dividende est approuvé, il sera détaché de l’action le 5 mai 2017 et sera mis en paiement le 1er juin 2017. remboursé de leurs actions, sans qu’en cas d’insuffisance des bénéfices d’un exercice pour effectuer ce paiement, il puisse être fait un prélèvement sur les résultats des exercices ultérieurs. L’excédent est à la disposition de l’Assemblée Générale annuelle pour, sur la proposition du Conseil d’Administration, être réparti aux actions à titre de dividende ou être, en totalité ou en partie, affecté à tous comptes de réserves ou être reporté à nouveau. Les réserves dont l’Assemblée Générale a la disposition pourront être employées, sur sa décision, pour payer un dividende aux actions. résultats de l’entreprise, ainsi que les pratiques de distribution du Par ailleurs, l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 proposera d’offrir à chaque actionnaire la possibilité d’opter pour le paiement en actions nouvelles de la Société de la totalité du dividende afférent aux titres dont il est propriétaire. 7.6 ASSEmbléE GénéraLE, drOitS de voTE Dividendes versés au titre des trois exercices précédant l’exercice 2016 (b) Les actions détenues directement par la Société ne donnent pas droit au versement du dividende. En revanche, les actions de la Société détenues par sa filiale Danone Espagne donnent droit au versement de ce dividende. numéraire ou en actions DANONE. Le montant du dividende payé en numéraire correspond au dividende payé aux actionnaires n’ayant pas retenu l’option Conformément à la loi, les dividendes non réclamés sont prescrits et reversés à l’État à l’issue d’un délai de cinq ans. 7.6 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, DROITS DE VOTE L’Assemblée Générale est convoquée par le Conseil d’Administration dans les conditions prévues par la loi. Les Assemblées sont tenues dans la ville du siège social ou dans toute autre localité, suivant la décision prise à ce sujet par le convo- quant et au lieu indiqué dans les convocations. L’Assemblée Générale, régulièrement convoquée et constituée, représente l’universalité des actionnaires ; ses décisions sont obligatoires pour tous, même pour les dissidents, les incapables L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires, quel que soit le nombre de leurs actions, sous réserve de la déchéance encourue en vertu de toutes dispositions législatives ou réglementaires et sur justification de leur identité et de la propriété de leurs actions. Les actionnaires peuvent choisir entre l’une des trois modalités suivantes de participation aux Assemblées : • assister physiquement à l’Assemblée en demandant une carte • donner pouvoir (procuration) au Président de l’Assemblée Générale ou à toute personne physique ou morale de leur choix ; ou Conformément à l’article R. 225-85 du Code de commerce : • il est justifié du droit de participer à l’Assemblée Générale par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte (en application du septième alinéa de l’article L. 228-1 du Code de commerce), au deuxième jour ouvré précédant l’Assemblée, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société (ou son man- dataire), soit dans les comptes de titres au porteur tenus par • l’inscription des titres dans les comptes de titres au porteur tenus par les intermédiaires habilités est constaté par une attestation de participation délivrée par ces derniers, le cas échéant par voie électronique dans les conditions prévues à l’article R. 225-61 du Code de commerce, en annexe du formulaire de vote à distance, de la procuration de vote ou de la demande de carte d’admission établie au nom de l’actionnaire ou pour le compte de l’actionnaire Tout actionnaire peut donner pouvoir à toute personne physique ou morale de son choix en vue d’être représenté à une Assemblée Générale. Le mandat ainsi que, le cas échéant, sa révocation sont écrits et communiqués à la Société ou à son mandataire (BNP Paribas Securities Services). Le mandat est révocable dans les mêmes formes que celles requises pour la désignation du man- dataire, le cas échéant par voie électronique. Les propriétaires des titres régulièrement inscrits au nom d’un intermédiaire dans les conditions prévues à l’article L. 228-1 du Code de commerce peuvent se faire représenter dans les conditions prévues audit article par Les mineurs et incapables sont représentés par leurs tuteurs et administrateurs, sans que ces derniers aient besoin d’être per- sonnellement actionnaires. Une personne morale est valablement représentée par tout représentant légal ayant qualité ou par une personne spécialement habilitée à cet effet. Les statuts de la Société permettent la participation des actionnaires aux Assemblées Générales par des moyens électroniques, et un site Internet est aménagé spécialement à cet effet pour les Assemblées Générales, permettant ainsi aux actionnaires de voter par Internet avant l’Assemblée Générale sur ce site dédié. La signature électro- nique des formulaires de procuration ou de vote par correspondance peut résulter d’un procédé répondant aux conditions définies par les articles R. 225-79 (pour les procurations) et R.225-77 (pour les votes par correspondance) du Code de commerce. Les actionnaires au porteur peuvent également utiliser la plateforme VOTACCESS pour les Assemblées Générales. Cette faculté est offerte depuis l’Assemblée Générale du 25 avril 2013 à l’ensemble des actionnaires au porteur dont l’établissement teneur de compte a adhéré au système VOTACCESS et, depuis l’Assemblée Générale du 29 avril 2014, dès la première action détenue. Cette plateforme permet aux actionnaires au porteur, préalablement à la tenue de l’Assemblée Générale, de transmettre électroniquement leurs instructions de vote, de demander une carte d’admission et de 7.6 ASSEmbléE GénéraLE, drOitS de voTE Enfin, le Conseil d’Administration peut décider que le vote qui intervient pendant l’Assemblée peut être exprimé par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication permettant l’identification des actionnaires, et ce dans les conditions légales et réglementaires Sur décision du Conseil d’Administration, les actionnaires ont la possibilité de suivre l’Assemblée Générale en direct ou en différé pendant un an sur le site Internet de Danone. Danone publie également sur son site internet le résultat des votes et un compte rendu de l’Assemblée, reprenant notamment les d’Administration de Danone ni ses actionnaires n’ayant proposé sa suppression à l’occasion de l’institution du droit de vote double légal dans les sociétés dont les titres sont admis aux négociations Le droit de vote double cesse en cas de transfert ou de conversion au porteur, sauf exceptions prévues par la loi. Le droit de vote double peut en outre être supprimé par décision de l’assemblée générale extraordinaire et après ratification de l’assemblée spéciale des bénéficiaires de droits de vote double statutaires. La fusion de la Société est sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé au sein de la société absorbante, si les statuts de celle-ci paragraphe 7.8 Actionnariat de la Société au 31 décembre 2016 et évo- lution au cours des trois derniers exercices pour plus d’information sur la participation détenue par MFS au sein du capital de la Société). Exceptions à la limitation des droits de vote Conformément à l’article 26 des statuts de la Société, les li- mitations prévues ci-avant deviennent caduques dès lors qu’une personne physique ou morale, seule ou de concert avec une ou plusieurs personnes physiques ou morales, vient à détenir au moins les deux tiers du nombre total des actions de la Société, à la suite d’une procédure d’offre publique visant les actions de la Société. Le Conseil d’Administration constate la réalisation de la caducité et procède aux formalités corrélatives de modification des statuts. En outre, conformément aux dispositions du Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, les effets des limitations décrites ci-avant seront suspendus lors de la première Assemblée Générale qui suit la clôture d’une offre publique lorsque l’initiateur de l’offre, agissant seul ou de concert, vient à détenir plus des deux tiers du capital ou des droits de vote de la société visée. Enfin, à la suite de l’adoption de la seizième résolution par l’Assem- blée Générale du 22 avril 2010, les limitations des droits de vote sont suspendues pour une Assemblée Générale, dès lors que le nombre d’actions qui y sont présentes ou représentées atteint ou dépasse 75 % du nombre total d’actions ayant le droit de vote. Dans ce cas, le Président du Conseil d’Administration (ou toute autre personne présidant l’Assemblée en son absence) constate la suspension de cette limitation lors de l’ouverture de cette Assemblée Générale. L’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 octobre 1935 a décidé d’insérer dans les statuts de la Société une clause d’attribution d’un droit de vote double, dans les conditions légales, eu égard à la quotité du capital social qu’elles représentent, à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative, depuis deux ans au moins, au nom d’un même actionnaire, ainsi que – en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission – aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à rai- son d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Ce droit de vote double statutaire a été maintenu depuis sa création en 1935 et coexiste, dans les mêmes conditions, avec celui instauré par la loi 2014-384 du 29 mars 2014 dite “loi Florange” ; ni le Conseil Limitation des droits de vote en Assemblée Générale Principe de limitation des droits de vote L’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 septembre 1992 a décidé d’introduire dans les statuts de Danone une clause de limitation des droits de vote en raison du faible taux de participation des actionnaires aux Assemblées, et ce afin d’éviter qu’un actionnaire n’exerce une influence disproportionnée voire procède à une prise de contrôle rampante de la Société. Ainsi les statuts prévoient-ils qu’en Assemblée Générale, aucun actionnaire ne peut exprimer, par lui-même ou par mandataire, au titre des droits de vote simple attachés aux actions qu’il détient directement et indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, plus de 6 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la Société. Toutefois si l’actionnaire dispose en outre, à titre personnel et/ou comme mandataire, de droits de vote double, la limite ainsi fixée pourra être dépassée en tenant compte exclusivement des droits de vote supplémentaires qui en résultent, sans que l’ensemble des droits de vote qu’il exprime ne puisse excéder 12 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la Société. Conformément à l’article 26 des statuts de la Société, pour l’ap- • le nombre total des droits de vote pris en compte est calculé à la date de l’Assemblée Générale et est porté à la connaissance des actionnaires à l’ouverture de ladite Assemblée Générale ; • le nombre de droits de vote détenus directement et indirecte- ment s’entend notamment de ceux qui sont attachés aux actions qu’un actionnaire détient à titre personnel, aux actions qui sont détenues par une personne morale qu’il contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce et aux actions assimilées aux actions possédées, telles que définies par les dispositions des articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce ; • pour les droits de vote exprimés par le Président de l’Assem- blée Générale, ne sont pas pris en compte les droits de vote qui sont attachés à des actions pour lesquelles une procuration a été retournée à la Société sans indication de mandataire et qui, individuellement, n’enfreignent pas les limitations prévues. Cette limitation des droits de vote en Assemblée Générale est mise en œuvre par la Société à l’égard du groupe MFS depuis 2013 (voir 7.7 FrAnChiSSEmEnt de seuilS, ACTioNs Et CeSsIOnS d’ACTioNs Intérêt de la limitation des droits de vote pour les Le Conseil d’Administration a examiné à plusieurs reprises cette clause de limitation des droits de vote en Assemblée Générale et, notamment à la suite d’un dialogue avec ses actionnaires, a conclu que cette limitation des droits de vote était dans l’intérêt de l’en- semble des actionnaires de la Société. En effet : • compte tenu du taux de participation effectif aux Assemblées Générales (qui demeure bien inférieur au taux moyen au sein des assemblées générales des sociétés du CAC 40), cette limitation permet d’éviter qu’un actionnaire n’exerce une influence sur les décisions sociales qui serait disproportionnée par rapport au poids réel de sa participation, particulièrement dans l’hypothèse d’un quorum faible ou lorsqu’une majorité simple est suffisante pour l’adoption d’une décision sociale (avec un quorum de 50 % lors d’une Assemblée Générale, 25 % des voix pourraient suffire à adopter ou rejeter une décision sociale) ; • compte tenu du caractère dispersé de l’actionnariat de Danone, en l’absence d’une telle limitation, un actionnaire serait susceptible de prendre le contrôle de fait de la Société de manière “rampante”, c’est-à-dire sans être obligé de déposer une offre publique et d’offrir aux autres actionnaires la possibilité de sortir du capital de la Société dans des conditions satisfaisantes. Ainsi, la clause de limitation des droits de vote a-t-elle précisément vocation à imposer à tout actionnaire souhaitant prendre le contrôle de la Société de lancer une offre publique sur l’ensemble des titres de la Société en offrant une prime de contrôle et, le cas échéant, en respectant les conditions de prix déterminées par l’Autorité des Marchés Financiers. En ce sens, cette disposition constitue une protection pour l’ensemble des actionnaires et leur garantit une meilleure valorisation de leurs actions ; • cette disposition statutaire ne constitue en aucun cas un obs- tacle à ce qu’une offre publique soit lancée sur la Société, dans la mesure où la clause devient automatiquement caduque lors de la première Assemblée Générale qui suit la clôture d’une offre publique à l’issue de laquelle un ou plusieurs actionnaires agissant de concert viendraient à détenir plus des deux tiers du capital ou des droits de vote de la Société ; • la validité des clauses de limitation des droits de vote a été reconnue par le Code de commerce et leur utilité est illustrée par le fait que plusieurs sociétés du CAC 40 ayant également un actionnariat dispersé disposent d’un mécanisme similaire • la clause de limitation n’affecte en aucun cas les droits écono- miques de l’actionnaire qui serait concerné par le dispositif dans la mesure où celui-ci peut percevoir l’intégralité du dividende À l’instar d’autres sociétés du CAC 40, l’Assemblée Générale de Danone a rejeté en 2007 une demande de résolution visant à supprimer cette clause statutaire de limitation des droits de vote En 2010, à la suite d’un dialogue avec ses actionnaires, le Conseil a considéré qu’il était opportun de modifier les modalités du mé- canisme de limitation des droits de vote, afin d’instituer un cas de suspension automatique de cette limitation pour toute Assemblée de la Société dès lors que le quorum atteint serait suffisamment élevé. En effet, autant cette limitation paraît utile et justifiée dans l’hypothèse où le quorum d’une Assemblée est faible, autant elle paraît superflue dans le cas où ce quorum est élevé, puisqu’un tel quorum assurerait l’expression de tous les actionnaires sans dis- torsion. Pour cette raison, cette limitation est suspendue, pour une Assemblée, dès lors que le nombre d’actions qui y sont présentes ou représentées atteint ou dépasse 75 % du nombre total d’actions ayant le droit de vote. Ce mécanisme de désactivation en fonction du quorum offre ainsi une garantie complémentaire aux actionnaires de Danone en ce qu’il leur assure une mise en œuvre objective de la limitation des droits de vote. Dans l’hypothèse où un actionnaire viendrait à prendre une parti- cipation minoritaire significative au sein du capital de la Société, le quorum devrait mécaniquement s’élever et permettrait la désacti- vation de la clause, tout en s’assurant que cet actionnaire n’exerce pas une influence disproportionnée au sein de l’Assemblée Générale par rapport à sa participation au capital. Le quorum atteint lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016 7.7 FRANCHISSEMENT DE SEUILS, ACTIONS ET CESSIONS D’ACTIONS En plus de l’obligation légale d’informer la Société et l’Autorité des Marchés Financiers en cas de franchissement d’un seuil, à la 2/3, 90 % ou 95 % du capital ou des droits de vote de la Société, dans un délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement du seuil de participation (article L. 233-7 du Code de commerce), toute personne, physique ou morale, qui vient à détenir ou cesse de détenir, de quelque manière que ce soit, au sens des articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce, une fraction égale à 0,5 % des droits de vote ou un multiple de cette fraction, doit, au moyen d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au siège social dans un délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de l’un de ces seuils, informer la Société du nombre total d’actions ou de titres donnant accès à terme au capital ainsi que du nombre de droits de vote qu’elle détient, seule ou indirectement ou encore de concert. Pour les franchissements de seuil résultant d’une acquisition ou d’une cession en bourse, le délai de cinq jours de bourse démarre à compter du jour de la négociation des titres En cas de non-respect de cette obligation d’information et à la demande d’un ou de plusieurs actionnaires détenant 5 % des droits de vote, les droits de vote excédant la fraction qui aurait dû être déclarée ne peuvent être exercés ou délégués par l’actionnaire défaillant, à toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation Acquisition et cession d’actions de la Société Il n’existe aucune clause statutaire prévoyant des conditions préférentielles d’acquisition ou de cession d’actions de la Société. 7.8 ACTioNnaRiaT de la soCiété Au 31 déCembrE 2016 Et évoLUtION Au CourS deS trOiS deRnIErS ExErCICeS 7.8 ACTIONNARIAT DE LA SOCIÉTÉ AU 31 DÉCEMBRE 2016 ET ÉVOLUTION AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES Il est rappelé qu’un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives entièrement libérées et inscrites au nom d’un même titulaire depuis deux ans au moins (voir paragraphe 7.6 Assemblées Générales, Droits de vote). Actionnaires ayant notifié au 31 décembre 2016 une détention excédant 1,5 % des droits de vote de la Société (sur la base des déclarations de franchissements de seuils statutaires reçues par la Société) (a) Le pourcentage des droits de vote bruts est calculé en tenant compte des actions détenues par la Société et ses filiales, qui sont privées de droit de vote. (b) Le nombre des droits de vote nets (ou droits de vote “exerçables en Assemblée Générale”) est calculé sans tenir compte des actions privées de droit de vote. (c) Les droits de vote du groupe MFS ont été plafonnés à 6 % lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016, conformément à l’article 26 des statuts de la Société (voir paragraphe 7.6 Assemblées générales, Droits de vote ci-avant pour plus de détails sur la limitation des droits de vote en Assemblée Générale). Au 31 décembre 2016, la part du capital de la Société détenue par des actionnaires au nominatif pur et au nominatif administré et faisant l’objet de nantissements est non significative. À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations de franchissement de seuil effectuées auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, aucun actionnaire autre que MFS et BlackRock ne détient une participation dans la Société supérieure à 5 % du capital ou des droits de vote au 31 décembre 2016. Actions détenues par les membres du Conseil d’Administration et du Comité exécutif Voir paragraphe relatif du 6.3 Rémunérations et avantages des organes de gouvernance. 7.8 ACTioNnaRiaT de la soCiété Au 31 déCembrE 2016Et évoLUtION Au CourS deS trOiS deRnIErS ExErCICeS Modification dans la répartition du capital de la Société au cours (a) Ce pourcentage exclut les actions détenues par la Société et ses filiales, qui sont privées de droit de vote. Au cours des exercices 2014 à 2016, la participation du groupe Massachusetts Financial Services (“MFS”) dans le capital de la Société a varié à la hausse puis à la baisse, pour représenter 10,8 % du capital au 31 décembre 2016. MFS a indiqué à la Société que le nombre de droits de vote (bruts et nets) de la Société dont il est titulaire est inférieur au nombre d’actions qu’il détient, certains de ses clients conservant le droit de vote attaché aux actions confiées en gestion à MFS. Ainsi, au 31 dé- cembre 2016, MFS a indiqué détenir 70 545 063 actions DANONE (soit environ 10,8 % du capital), dont 58 544 739 actions (soit environ 8,9 % du capital) pour lesquelles MFS exerce le droit de vote et 12 000 324 Au cours des exercices 2014 à 2016, le groupe BlackRock a augmenté sa participation dans le capital de la Société pour détenir 5,3 % des actions de la Société au 31 décembre 2016. Le 18 novembre 2016, BlackRock a déclaré avoir franchi à la hausse, le 17 novembre 2016, le seuil de 5 % du capital de la Société et détenir 32 898 219 actions représentant autant de droits de vote, soit 5,02 % du capital et 4,81 % des droits de vote (déclaration n°216C2609). actions (soit environ 1,8 % du capital) pour lesquelles les clients de MFS conservent le droit de vote. Le 12 juillet 2016, MFS a déclaré avoir franchi en baisse, le 8 juillet 2016, le seuil de 10 % des droits de vote de la Société et détenir 67 785 552 actions représentant autant de droits de vote, soit 10,33 % du capital et 9,91 % des droits de vote (déclaration n°216C1645 pu- bliée par l’Autorité des marchés financiers). Le 22 août 2016, MFS a déclaré avoir franchi en baisse, le 18 août 2016, le seuil de 10 % du capital de la Société et détenir 65 536 478 actions représentant autant de droits de vote, soit 9,99 % du capital et 9,58 % des droits Entre le 18 novembre 2016 et le 31 décembre 2016, BlackRock a effectué plusieurs déclarations de franchissement du seuil de 5 % du capital et/ou des droits de vote à la hausse ou à la baisse (voir et n°216C2979 publiées par l’Autorité des marchés financiers). 7.8 ACTioNnaRiaT de la soCiété Au 31 déCembrE 2016Et évoLUtION Au CourS deS trOiS deRnIErS ExErCICeS Autres mouvements significatifs au cours des trois derniers exercices Au cours de l’exercice 2014, le groupe First Eagle est entré au capital de la Société et détient 2,2 % des actions de la société au Aucune déclaration de franchissement de seuil légal dans le capital ou les droits de vote de la Société n’a été publiée par l’Autorité des Danone réalise chaque année une augmentation de capital réservée aux salariés de Danone adhérant à un Plan d’Épargne Entreprise. Au 31 décembre 2016, à la connaissance de la Société, le nombre d’actions de la Société détenues directement ou indirectement par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées, et notamment celles faisant l’objet d’une gestion collective ou étant frappées d’incessibilité, soit dans le cadre d’un Plan d’Épargne Entreprise, soit par le biais de Fonds Communs de Placement (le FCPE “Fonds Danone” et les FCPE d’autres filiales de la Société), s’élevait à 9 333 653, soit 1,4 % du capital de la Société, dont les 8 343 996 actions (1,3 % du capital) détenues par le FCPE “Fonds Aux termes des statuts et dans les conditions prévues par la loi et les règlements, la Société peut demander à tout moment à l’or- ganisme chargé de la compensation des titres (Euroclear France) le nom ou la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires, ainsi que le Marchés Financiers au cours de l’exercice 2016, à l’exception de celles de MFS et de BlackRock mentionnées ci-avant. À la connaissance de la Société, il n’y a pas eu, au cours des trois derniers exercices, d’autres modifications substantielles de l’ac- Seul le conseil de surveillance du FCPE “Fonds Danone” est habilité à voter pour le compte des titres détenus par le FCPE. Par exception à ce principe, conformément aux décisions du conseil de surveillance, une procédure de consultation des porteurs de parts du FCPE par référendum peut être mise en place en cas de partage des voix au sein du conseil de surveillance. Le conseil de surveillance est ac- tuellement composé de quatre membres salariés représentant les porteurs de parts salariés et anciens salariés, désignés par les représentants des diverses organisations syndicales représenta- tives conformément au Code du travail, et de quatre membres représentant l’entreprise et désignés par la direction de Danone. nombre de titres détenus par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres. Euroclear France recueille les informations demandées auprès des établissements teneurs de compte-conservateurs qui lui sont affiliés, qui sont tenus de fournir Répartition des actionnaires sur la base de l’étude sur les titres au porteur identifiable réalisée par la Société en décembre 2016 Actionnaires individuels et FCPE “Fonds Danone” 7.9 maRChé deS tITreS de la soCiété 7.9 MARCHÉ DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ Les actions de la Société sont cotées sur Euronex t Par is (Compar timent A – Ser vice à Règlement Différé ; code ISIN : FR 0000120644 ; symbole “BN”) et font également l’objet d’une cotation secondaire sur la bourse suisse SWX Suisse Exchange. Entre 1997 et 2007, les actions de la Société étaient également cotées au New York Stock Exchange sous forme d’American Depositary Shares (ADS). Compte tenu du faible volume d’échanges sur ce marché, Danone a décidé en 2007 leur retrait de la cote et leur dé- senregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission, en application de la législation américaine de 1934 (US Securities Les actions DANONE font partie des indices suivants : • CAC 40, principal indice publié par Euronext Paris ; • Eurostoxx 50, indice qui regroupe les cinquante premières capitalisations boursières de la zone euro. La Société figure également parmi les principaux indices de res- ponsabilité sociale, en particulier l’indice FTSE4Good, le Dow Jones Cours de bourse et volumes de transactions Danone maintient néanmoins un programme sponsorisé Level 1 d’American Depositary Receipts (ADR) qui sont échangés sur le marché hors cote (over the counter), via la plateforme OTCQX sous le symbole DANOY (chaque ADR représentant un cinquième d’une action DANONE). L’OTCQX est une plateforme d’information regroupant plus de 300 groupes internationaux, qui permet d’as- surer l’accès aux investisseurs américains tout en garantissant la Sustainability Index, Vigeo (World 120, Eurozone 120, Europe 120 et France 120), Ethibel Sustainability Index (ESI) (Excellence Europe et Excellence Global) et MSCI (MSCI Global Sustainability Indexes and MSCI Global SRI Indexes) qui sélectionnent, chaque année, les sociétés les plus performantes sur des critères tels que la qualité de leur gouvernement d’entreprise, leur politique de responsabilité sociale et environnementale, leurs critères d’innovation et leur Exercice clos le 31 décembre 2016 Source : Euronext Paris. Comprend les transactions effectuées hors système. 7.10 élémeNtS suSCePtIbleS d’AvOir UNE iNCidEnCE EN CaS d’Offre PublIqUe 7.10 ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLES D’AVOIR UNE INCIDENCE Conformément à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce, les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique (i) Structure du capital de la Société La structure du capital de la Société est détaillée au paragraphe 7.8 Actionnariat de la Société au 31 décembre 2016 et évolution au cours (ii) Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote Les statuts de la Société prévoient un système de plafonnement des droits de vote, décrit au paragraphe 7.6 Assemblée Générale, Droits de vote. L’Assemblée Générale du 22 avril 2010 a décidé d’inclure un mécanisme de suspension de cette limitation pour une Assemblée Générale, dès lors que le nombre d’actions qui y sont présentes ou représentées atteint ou dépasse 75 % du nombre total d’actions En cas de non-respect de cette obligation d’information et à la demande d’un ou de plusieurs actionnaires détenant 5 % des droits de vote, les droits de vote excédant la fraction qui aurait dû être déclarée ne peuvent être exercés ou délégués par l’actionnaire défaillant, à toute assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation Par ailleurs, les statuts de la Société prévoient une obligation d’information à la charge de toute personne qui viendrait à détenir ou à cesser de détenir une fraction égale à 0,5 % des droits de vote ou un multiple de cette fraction, à compter du franchissement de l’un de ces seuils. Ce mécanisme est décrit dans le paragraphe 7.7 Franchissement de seuils, actions et cession d’actions. À la date du présent Document de Référence, la Société n’a connais- sance d’aucune clause de conventions prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d’acquisition portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote de la Société. (iii) Participations directes ou indirectes dans le capital de la Société L’actionnariat de la Société est détaillé au paragraphe 7.8 Actionnariat de la Société au 31 décembre 2016 et évolution au cours des trois (iv) Détenteurs de titres comportant des droits de contrôle spéciaux sur la Société (v) Mécanismes de contrôle prévus par un éventuel système d’actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier Seul le conseil de surveillance du FCPE “Fonds Danone” est habilité à décider de la réponse à donner à une éventuelle offre publique pour ce qui concerne les actions DANONE détenues par le FCPE. Par exception à ce principe, une procédure de consultation par référendum des porteurs de parts du FCPE pourra être mise en place en cas de partage des voix au sein du conseil de surveillance. (vi) Accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote Il n’existe à la connaissance de la Société aucun accord entre actionnaires qui pourrait entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote de la Société. (vii) Règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’Administration ainsi qu’à la modification des statuts À l’exception des règles, approuvées par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 29 avril 2014, concernant la nomination des Administrateurs représentant les salariés (voir paragraphe 6.1 Organes de gouvernance), il n’existe aucune règle spécifique applicable à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’Administration et à la modification des statuts. (viii) Pouvoirs du Conseil d’Administration en cas d’offre publique Conformément à la résolution approuvée par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016, le Conseil d’Administration ne peut pas mettre en œuvre le programme de rachat d’actions de la Société en période d’offre publique sur les actions de la Société. Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 de recon- à la décision de l’Assemblée Générale du 29 avril 2015, le Conseil d’Administration ne peut pas décider d’émettre des actions et des valeurs mobilières avec ou sans droit préférentiel de souscription (sauf augmentation de capital réservée aux salariés et dirigeants et attribution d’actions sous conditions de performance) pendant les périodes d’offre publique sur les actions de la Société. Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 27 avril 2017 de reconduire Par ailleurs, à la suite de la modification de l’article L. 233-32 du Code de commerce par la loi n°2014-384 du 29 mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle (dite “loi Florange”), conformément relations privilégiées et très anciennes. Il est difficile pour la Société d’apprécier avec certitude l’incidence sur ces contrats d’un éventuel changement de son contrôle. (ix) Accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société • Danone a consenti à des actionnaires minoritaires de ses filiales des options de vente portant sur leurs actions, susceptibles d’être exercées en période d’offre publique. Le montant de ces options figure à la Note 3.6 des Annexes aux comptes consolidés. • En 2005, la Société a conclu avec le groupe Arcor un accord qui régit les relations entre Danone et Arcor au sein de la société commune Bagley Latino America, un des leaders des biscuits en Amérique latine, dans laquelle la Société détient une participation de 49 %. En cas de changement de contrôle de la Société, le groupe Arcor aura le droit de faire racheter par la Société la totalité de sa participation dans Bagley Latino America, à sa juste valeur. • En 2016, Danone a conclu avec Al Faisaliah Holding un nouveau pacte d’actionnaires qui régit leurs relations au sein de la société commune Alsafi Danone Company Limited, société saoudienne vendant des produits laitiers frais et des jus de fruits au Moyen- Orient, dans laquelle Danone détient 17 %. En cas de changement de contrôle de la Société sans l’accord de Al Faisaliah Holding, Al Faisaliah Holding pourra mettre fin au pacte d’actionnaires et exercer une option d’achat sur les actions que détient Danone • Les plans de stock-options, de Group performance units (GPU) et d’actions sous conditions de performance (GPS) mis en place par la Société au profit de certains salariés et de ses dirigeants mandataires sociaux comportent des dispositions particu- lières en cas de changement de contrôle résultant d’une offre publique visant les titres de la Société, décrites au paragraphe 6.4 Détail des plans de rémunération long terme et pluriannuelle. • Le contrat de crédit syndiqué de Danone comporte une clause de changement de contrôle qui offre aux banques prêteuses un droit de remboursement anticipé dans le cas d’un changement de contrôle de la Société, s’il est accompagné d’une dégradation de sa notation par les agences de notation au niveau sub-investment grade. Ce contrat de crédit syndiqué représente un montant en • Le programme d’émissions obligataires EMTN de la Société, les emprunts obligataires de la Société aux États-Unis réalisés en juin 2012 et en novembre 2016 ainsi que certaines lignes bilaté- rales de crédit bancaire comprennent également un dispositif similaire dans le cas d’un changement de contrôle de la Société (voir Note 10.3 des Annexes aux comptes consolidés). • Dans le cadre de contrats relatifs à l’exploitation de sources d’eau minérale, notamment Volvic et Évian en France, Danone entretient avec les communes où se situent ces sources des (x) Accords prévoyant des indemnités pour les salariés et dirigeants de la Société, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique Les indemnités accordées dans certaines circonstances aux mandataires sociaux de la Société sont détaillées au paragraphe 6.3 Rémunérations et avantages organes de gouvernance. À la connaissance de la Société, il n’existe aucun accord dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement Table de concordance avec le Rapport Financier Annuel Table de concordance avec les rubriques de l’Annexe 1 Table de concordance avec le Rapport de Gestion de la Société et du Groupe Table de concordance avec le Rapport Financier Annuel Afin de faciliter la lecture du présent Document de Référence, la table de concordance ci-après permet d’identifier les principales informations prévues à l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et à l’article 222-3 du Règlement Général de l’AMF. Rapport de gestion (au sens du Code monétaire et financier) Informations contenues aux articles L. 225-100 et L. 225-100-2 du Code de commerce Tableau des délégations en matière d’augmentation de capital Informations contenues à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce Éléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’offre publique Informations contenues à l’article L. 225-211 du Code de commerce Rachats par la Société de ses propres actions Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel Rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels et les comptes consolidés Communication relative aux honoraires des contrôleurs légaux des comptes Rapport du Président du Conseil d’Administration sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la gestion des risques (article L. 225-37 du Code de commerce) Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président sur le contrôle interne Table de concordance avec les rubriques de l’Annexe 1 La présente table de concordance reprend les principales rubriques prévues par l’Annexe 1 du Règlement (CE) numéro 809/2004 de la Commission européenne du 29 avril 2004 et renvoie aux paragraphes du présent Document de Référence où sont mentionnées les informations relatives Histoire et évolution de la Société Date de constitution et durée de vie Nature des opérations effectuées et principales activités Développement de nouveaux produits et/ou services 1.2 (définition des parts de marché et positions de Danone sur le marché), 2.2, 2.5 Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse et numéro de téléphone du siège social Événements importants dans le développement des activités Examen de la situation financière et du résultat Facteurs importants influençant sensiblement le revenu d’exploitation Évolution du chiffre d’affaires net ou des produits nets Facteurs externes influençant sensiblement les opérations Conditions d’emprunt et structure de financement Recherche et Développement, brevets et licences Principales tendances depuis la fin du dernier exercice Événement susceptible d’influer sensiblement sur les perspectives Organes d’administration, de direction et de surveillance et de Direction Rémunération versée et avantages en nature Fonctionnement des organes d’administration et de Direction Contrats de service liant les membres des organes d’administration, Comité d’Audit, Comité de Nomination et de Rémunération, Comité de Responsabilité Sociale et Comité Stratégique Participations et stock-options par les membres du Conseil d’Administration et du Comité Exécutif Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de la Société Vérification des informations financières historiques annuelles Attestation de vérification des informations financières historiques Autres informations vérifiées par les contrôleurs légaux Informations financières non tirées des états financiers vérifiés de l’émetteur Changement significatif de la situation financière ou commerciale Actions détenues par l’émetteur ou par ses filiales Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons Droits d’acquisition et/ou obligations attachées au capital souscrit mais non libéré, ou à toute augmentation de capital Options sur le capital de membres du Groupe Organes d’administration, de direction et de surveillance Droits, privilèges et restrictions attachées aux actions Convocation des assemblées générales d’actionnaires et conditions d’admission Dispositions pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle Déclarations de franchissements de seuils statutaires Conditions plus strictes que la loi pour la modification du capital social Informations provenant de tiers, déclaration d’experts et déclarations d’intérêts Table de concordance avec le Rapport de Gestion de la Société et du Groupe Le présent Document de Référence comprend tous les éléments du Rapport de Gestion tels qu’exigés aux termes des articles L. 225-100 et suivants, L. 232-1, II, L. 233-26 et R. 225-102 et suivants du Code de commerce. Situation et activité de la Société et du Groupe au cours de l’exercice Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives Événements importants survenus depuis la fin de l’exercice Activités en matière de recherche et de développement Activités des filiales de la Société Prises de participation ou de contrôle significatives dans des sociétés ayant leur siège en France Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels Injonctions ou sanctions pécuniaires pour pratiques anticoncurrentielles Information sur les délais de paiement des fournisseurs ou des clients de la Société Mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires sociaux durant l’exercice 2.2 à 2.5, 3.1 à 3.4, 4.1, 4.2 Indication sur l’utilisation des instruments financiers par la Société et par le Groupe Analyse de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation financière de la Société et du Groupe 2.2 à 2.5, 3.1 à 3.4, 4.1, 4.2 Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société et le Groupe sont confrontés Exposition de la Société aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie Renseignements relatifs à la répartition de son capital social Participation des salariés au capital social au dernier jour de l’exercice État récapitulatif des opérations réalisées par les dirigeants sur les titres de la Société Tableau et rapport sur les délégations en matière d’augmentation de capital Rémunérations et avantages de toute nature de chacun des mandataires sociaux Tableau des résultats de la Société au cours des cinq dernières années Indications prévues à l’article L. 225-211 du Code de commerce en cas d’opérations effectuées par la Société sur ses propres actions Informations prévues à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce susceptibles d’avoir une incidence Informations prévues à l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les conséquences sociales et environnementales de l’activité de la Société ainsi que sur ses engagements sociétaux Rapport détaillant les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux La conception et la réalisation graphique ont été réalisées par Caroline Pauchant et Claire Faÿ avec Adrien Labbe, Luce Sauret-Théry et Violaine Aurias. du papier Cocoon Silk 100 % recyclé, certifié : • FSC® Recycled (N° FSC-C021878) ; • Ecolabel Européen (No. FR/011/003) ; • PCF : Process Chlorine Free – fibres blanchies sans chlore. mutagène ou reprotoxique (CMR) n’est contenue dans L’utilisation de ce papier 100 % recyclé plutôt qu’un papier non recyclé a réduit l’impact environnemental (source : www.arjowigginsgraphic.com) de cet exemplaire papier du Document de Référence de : • 1 kg de matières envoyées en décharge ; Le fabriquant du papier, Arjowiggins Graphic, se conforme à la nouvelle réglementation européenne REACH (Registration, Evaluation, Autorisation and Restriction of Chemicals) créée dans le but d’offrir une meilleure protection de la santé humaine et de l’environnement contre les risques pouvant être liés aux produits chimiques, mais aussi de promouvoir de nouvelles méthodes de tests, la libre circulation des substances et enfin d’augmenter la L’usine de fabrication du papier est quant à elle certifiée : • ISO 9001 (Norme internationale de Management de la Qualité) ; • ISO 14001 (Norme internationale de Management Environnemental) ; • OHSAS 18001 (Norme internationale de Management de la Santé • ISO 50001 (Norme internationale de Management de l’Energie). Ce document a été imprimé sur les presses de l’Imprimerie Snel, Z.I. des Hauts-Sarts – zone 3 – 21, rue Fond des Fourches – 4041 Vottem – Herstal – Belgique qui utilise des encres végétales et de colles sans solvant et est certifiée : • FSC® (Forest Stewardship Council) ; • PEFC® (Programme for the Endorsement of Forest Certification Si vous avez fini de lire cet exemplaire et que vous ne souhaitez pas le garder, pouvez-vous s’il vous plaît le donner à un autre lecteur ou le jeter dans une poubelle de tri sélectif pour le papier. POUR EN SAVOIR PLUS, RETROUVEZ SUR 15, RUE DU HELDER - 75439 PARIS CEDEX 09 17, BOULEVARD HAUSSMANN - 75009 PARIS 0 800 320 323 (APPEL GRATUIT EN FRANCE MÉTROPOLITAINE