ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2019 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS, FAITS MARQUANTS ET PERSPECTIVES COMMENTAIRES SUR LES RÉSULTATS ET LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉS GESTION DES RISQUES FINANCIERS ET OPÉRATIONNELS, CONTRÔLE INTERNE RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LA SOCIÉTÉ LVMH RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL ; BOURSE RESPONSABLE DU DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL ET POLITIQUE D’INFORMATION Si l’histoire du groupe LVMH commence en 1987 lors du rapprochement de Moët Hennessy et Louis Vuitton, c’est au dix- huitième siècle, en Champagne, qu’il faut remonter pour retrouver ses racines, à l’époque où un certain Claude Moët décida de poursuivre l’œuvre de Dom Pérignon, contemporain de Louis XIV. Ou encore au dix- neuvième siècle, dans le Paris des fêtes impériales, quand Louis Vuitton, artisan malletier, inventa les bagages modernes. Aujourd’hui leader mondial du luxe, le groupe LVMH est le fruit d’alliances successives entre des entreprises qui, de génération en génération, ont su marier tradition d’excellence, passion créative, ouverture au monde et esprit de conquête. Désormais, ensemble, elles composent un groupe puissant de dimension mondiale, mettent leur expertise au service de marques plus jeunes et continuent à cultiver l’art de grandir et de traverser le temps sans perdre leur âme et leur image d’exception. Du XIVe siècle à nos jours (en millions d’euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Ventes 53 670 46 826 42 636 Résultat opérationnel courant 11 504 10 003 8 293 Résultat net 7 782 6 990 5 840 Résultat net, part du groupe 7 171 6 354 5 365 Capacité d’autofinancement 16 105 11 965 10 405 Investissements d’exploitation 3 294 3 038 2 276 Cash flow disponible d’exploitation (a) 6 167 5 452 4 696 Capitaux propres (b) 38 365 33 957 30 377 Dette financière nette (c) (d) 6 206 5 487 7 153 Ratio Dette financière nette ajustée/Capitaux propres (d) 16,2 % 16,2 % 23,5 % (a) Voir définition du cash flow disponible d’exploitation dans les comptes consolidés, au niveau du tableau de variation de la trésorerie consolidée. (c) Hors Dettes locatives et Engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en Autres passifs non courants. (d) Hors acquisition de titres Belmond fin 2018. Voir Note 18.1 de l’annexe aux comptes consolidés 2018. Ventes par groupe d’activités (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Vins et Spiritueux 5 576 5 143 5 084 Mode et Maroquinerie 22 237 18 455 15 472 Parfums et Cosmétiques 6 835 6 092 5 560 Montres et Joaillerie 4 405 4 123 3 805 Distribution sélective 14 791 13 646 13 311 Autres activités et éliminations (174) (633) (596) Total 53 670 46 826 42 636 Variation des ventes par groupe d’activités 2019 2018 Variation 2019/2018 2017 (en millions d’euros et en pourcentage) Vins et Spiritueux 5 576 5 143 8 % 6 % 5 084 Mode et Maroquinerie 22 237 18 455 20 % 17 % 15 472 Parfums et Cosmétiques 6 835 6 092 12 % 9 % 5 560 Montres et Joaillerie 4 405 4 123 7 % 3 % 3 805 Distribution sélective 14 791 13 646 8 % 5 % 13 311 Autres activités et éliminations (174) (633) - - (596) Total 53 670 46 826 15 % 10 % 42 636 (a) À périmètre et taux de change comparables. L’effet de l’évolution des parités monétaires sur les ventes du Groupe est de +3 % et l’effet des variations de périmètre est de +1 %. Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 39. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (en millions d’euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Vins et Spiritueux 1 729 1 629 1 558 Mode et Maroquinerie 7 344 5 943 4 905 Parfums et Cosmétiques 683 676 600 Montres et Joaillerie 736 703 512 Distribution sélective 1 395 1 382 1 075 Autres activités et éliminations (383) (330) (357) Total 11 504 10 003 8 293 Ventes par zone géographique de destination (en pourcentage) 2019 2018 2017 Europe (hors France) 19 19 19 Asie (hors Japon) 30 29 28 Ventes par devise (en pourcentage) 2019 2018 2017 Hong Kong dollar 5 6 6 Nombre de boutiques 2019 2018 2017 Europe (hors France) 1 177 1 153 1 156 Asie (hors Japon) 1 453 1 289 1 151 Total 4 915 4 592 4 374 (en euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Résultat net, part du Groupe 14,25 12,64 10,68 Résultat net, part du Groupe après dilution 14,23 12,61 10,64 Montant brut global versé au titre de l’exercice (a) 4,80 (b) 6,00 5,00 (a) Montant global versé au titre de l’exercice, avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. (b) Proposition soumise par le Conseil d'administration du 15 avril 2020 à l'Assemblée générale du 30 juin 2020. (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés concernant les effets de l’application d’IFRS 16\. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE (b) Nomination en qualité d’Administratrice proposée à l’Assemblée générale du 30 juin 2020. (c) Jusqu’à l’Assemblée générale du 30 juin 2020. (d) Nomination en qualité de Censeur proposée à l’Assemblée générale du 30 juin 2020. (e) Nomination en qualité de Membre du Comité en remplacement de Monsieur Antoine Arnault avec effet au 30 juin 2020. La liste des mandats des Administrateurs figure au point 1.4.1 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise pages 145 à 155 du Document d’enregistrement ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2019 (*) Consolidation par mise en équivalence. L’organigramme ci-dessous est «simplifié» dans la mesure où l’objectif retenu est de présenter le contrôle, direct et/ou indirect, des marques et enseignes par les principales sociétés holdings, et non le détail exhaustif des filiations RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le groupe LVMH a été créé en 1987 par la fusion de Moët Hennessy et Louis Vuitton. C’est en 1989 que Bernard Arnault en devient l’actionnaire principal et le Président - directeur général avec l’ambition de faire de LVMH le leader mondial du luxe. Aujourd’hui, le groupe LVMH fonde sa position de leader sur un patrimoine unique constitué de 75 Maisons d’exception réparties dans 6 secteurs d’activités. Chacune d’entre elles crée des produits porteurs d’un savoir - faire maîtrisé, d’un héritage préservé, et puise son dynamisme dans son esprit d’innovation Le Groupe développe ses Maisons sur le long terme, dans le respect de leur force et de leur singularité mais aussi selon des valeurs et un modèle communs. LVMH met à leur disposition toutes les ressources nécessaires à leur développement en matière de création, de fabrication et de distribution sélective Au travers de ses Maisons, le groupe LVMH est le seul acteur simultanément présent dans les secteurs du luxe suivants : Vins et Spiritueux : situées en Champagne, dans le Bordelais ou dans les régions viticoles les plus renommées, les Maisons du groupe LVMH, souvent séculaires, cultivent un caractère unique et partagent une forte culture de l’excellence. Les activités de LVMH dans les Vins et Spiritueux se répartissent entre la branche Champagne et Vins et la branche Cognac et Spiritueux. S’appuyant sur un réseau de distribution international agile et puissant, ce groupe d’activités axe son développement sur les segments haut de gamme du marché. Numéro un mondial du cognac avec Hennessy et du champagne avec le premier portefeuille de marques rassemblant des gammes complémentaires, LVMH détient également une activité de vins pétillants et tranquilles haut de gamme implantée à travers le monde. Mode et Maroquinerie : LVMH réunit à la fois des Maisons à l’héritage unique et des marques plus récentes à fort potentiel. Maisons de Haute Couture ou de mode de luxe, les Maisons de LVMH fondent leur réussite sur la qualité, l’authenticité et l’originalité de leurs créations, portées par des créateurs au talent reconnu. Les Maisons du Groupe se concentrent sur la créativité de leurs collections, le développement de produits iconiques et intemporels, l’excellence de leur distribution et le renforcement de leur présence en ligne, tout en préservant leur identité. Parfums et Cosmétiques : acteur majeur du secteur des parfums, du maquillage et des soins, LVMH regroupe des Maisons mondialement établies et des jeunes marques à l’avenir prometteur. L’activité Parfums et Cosmétiques de LVMH bénéficie d’une dynamique exceptionnelle qui repose aussi bien sur la péren - nisation et le développement de lignes phares que sur l’audace de nouvelles créations. Les Maisons entretiennent ce qui fait leur singularité, gage de différenciation pour leurs adeptes sur un marché mondial très concurrentiel. Toutes sont animées par les mêmes valeurs : quête d’excellence, créativité, innovation et parfaite maîtrise de leur image. Montres et Joaillerie : au sein de ce groupe d’activités le plus récemment mis en place, les Maisons du Groupe opèrent dans l’horlogerie haut de gamme, la joaillerie et la Haute Joaillerie. LVMH rassemble des marques aux positionnements complé - mentaires, parmi les plus dynamiques du marché. Fortes d’un savoir -faire parfaitement maîtrisé, ces Maisons déploient créativité et innovation pour surprendre leurs clients à travers le monde Distribution sélective : les enseignes de distribution sélective du Groupe poursuivent un seul et même objectif : transformer le shopping en une expérience unique. Architecture d’intérieur élégante, sélection pointue de produits et services haut de gamme avec une personnalisation de la relation : les clients sont au cœur de leurs attentions au quotidien. Opérant aux quatre coins du monde, les Maisons sont présentes à travers deux concepts, la distribution sélective et la vente de produits de luxe à la clientèle des voyageurs internationaux (travel retail). Autres activités : les Maisons de ce groupe d’activités ont en commun d’être les ambassadeurs de la culture et d’un certain art de vivre cher à LVMH. Cette approche est notamment partagée par le groupe Les Echos qui, outre Les Echos – premier quotidien économique français – réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle, le chantier naval Royal Van Lent – qui construit et commercialise des yachts sur - mesure sous la prestigieuse bannière Feadship, Belmond – qui dispose d’un large portefeuille d’hôtels, trains, croisières et safaris, conciliant héritage, savoir - faire, authenticité et sens du service, et les hôtels d’exception Cheval Blanc qui opèrent à travers le monde. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (1) Sous contrat à durée indéterminée. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Leviers d’excellence, trois valeurs fondamentales sont les piliers de la performance et de la pérennité du Groupe. Partagées par tous les acteurs de LVMH, elles inspirent et guident leurs actions. Elles constituent l’une des clefs de la réussite des Maisons, de leur ancrage dans l’air du temps et dans la société qui les entoure : Être créatifs et innovants : la créativité et l’innovation sont inscrites dans les gènes de LVMH et ont, au fil du temps, assuré le succès des Maisons et assis leur légitimité. Socle des Maisons qui composent le Groupe, ce tandem créativité - innovation est au cœur d’une délicate équation : renouveler l’offre proposée par les Maisons et être résolument tournés vers l’avenir, tout en s’inscrivant dans le respect de leur patrimoine. Offrir l’excellence : au sein du Groupe, aucun compromis n’est possible sur la qualité. Parce que les Maisons incarnent l’univers de l’artisanat en ce qu’il a de plus noble et de plus abouti, une LVMH a mis en place un modèle opérationnel unique qui repose sur six piliers et qui contribue à la réussite à long terme du Groupe en conjuguant croissance rentable, durabilité et engagement en Une organisation décentralisée : le mode de fonctionnement adopté par LVMH garantit autonomie et forte réactivité aux Maisons. Cela leur permet d’être au plus près des clients, d’assurer une prise de décision rapide, efficace, juste et de motiver dura - blement les collaborateurs du Groupe en les incitant à exercer La croissance interne : le groupe LVMH donne la priorité à la croissance interne et s’attache à tout mettre en œuvre pour développer ses Maisons et y encourager et protéger la créativité. Les collaborateurs sont clefs dans un tel modèle et les accompagner dans leur carrière, les inciter à toujours se dépasser est primordial. L’intégration verticale : pour cultiver l’excellence d’amont en aval, l’intégration verticale permet de maîtriser tous les aspects de la chaîne de valeur, depuis les sources d’approvisionnement jusqu’à la distribution sélective, en passant par l’outil de fabrication. Cette maîtrise garantit le contrôle rigoureux de l’image des attention minutieuse est portée aux détails et à la perfection : du produit au service, c’est dans cette quête d’excellence que le Cultiver l’esprit d’entreprise : agile, l’organisation décentralisée du Groupe favorise l’efficacité et la réactivité. Elle stimule les initiatives individuelles en confiant des responsabilités importantes à chacun. L’esprit d’entreprise promu par le Groupe facilite la prise de risque et encourage la persévérance ; il nécessite un esprit pragmatique et une capacité à mobiliser des équipes en les entraînant vers des objectifs ambitieux. L’âme du Groupe et de ses Maisons s’exprime dans tout ce que le Groupe entreprend. Chacune des actions de LVMH est riche de sens et porteuse de l’engagement du Groupe en faveur de l’environnement, la solidarité et la diversité. La mise en place de synergies : la mise en commun à l’échelle du Groupe de moyens pour créer des synergies intelligentes se fait dans le respect de l’identité et de l’autonomie des Maisons. La puissance mutualisée que représente LVMH en tant que Groupe doit pouvoir bénéficier à chacune d’entre elles. La pérennisation des savoir - faire : les Maisons composant le Groupe s’inscrivent dans un temps long. Pour préserver leur identité et leur excellence, LVMH et ses Maisons ont mis en place de nombreux dispositifs de transmission de savoir - faire et de valorisation des métiers de l’artisanat et de la création auprès Un équilibre des activités et des implantations géographiques : le groupe LVMH s’est donné les moyens de progresser régu - lièrement grâce à l’équilibre entre ses activités et une présence répartie géographiquement. Cet équilibre permet au Groupe de mieux résister aux aléas de l’économie. La distribution des Vins et Spiritueux Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Les marques du groupe Mode et Maroquinerie Sources d’approvisionnement et sous - traitance Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques Production, sources d’approvisionnement et sous - traitance Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Les marques du groupe Montres et Joaillerie Sources d’approvisionnement et sous - traitance Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Faits marquants 2019 et perspectives 2020 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives En 2019, les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux représentent 10 % des ventes totales du groupe LVMH. La part des champagnes et vins est de 45 %, celle des cognacs et spiritueux de 55 %. 1.1.1 Les marques de champagne et vins LVMH produit et commercialise une gamme de marques très étendue de vins de champagne de haute qualité. En dehors de la Champagne, le Groupe élabore et distribue un ensemble de vins pétillants et tranquilles haut de gamme produits dans neuf pays et sur quatre continents : France, Espagne, États-Unis (Californie), Argentine, Brésil, Australie, Nouvelle-Zélande, Inde et Chine. Moët & Chandon, fondée en 1743, premier vigneron, producteur et premier exportateur de la Champagne, est caractérisée par son héritage légendaire et son esprit pionnier. La Maison, forte de son solide ancrage dans la tradition avec sa cuvée emblématique Moët Impérial et ses déclinaisons en rosé et la collection Grand Vintage, se place résolument dans une dynamique d’innovation, illustrée notamment par le Moët Ice Impérial, le tout premier champagne conçu exclusivement pour être dégusté sur glace et dans de grands verres pour en révéler toute sa subtilité. Dom Pérignon porte l’héritage de Dom Pierre Pérignon, moine bénédictin du XVIIe siècle dont l’ambition était de faire «le meilleur vin du monde ». Les champagnes Dom Pérignon ne peuvent être que millésimés. Le Chef de Cave est le maître absolu du processus de vieillissement des vins, expression d’une véritable vision du vin et d’un grand travail sur son architecture. Le vin évolue par plateaux successifs, qui définissent autant de fenêtres d’expression, appelées Plénitudes. La première cuvée de Dom Pérignon a été élaborée par Moët & Chandon en 1936. Veuve Clicquot, réputée pour son travail du Pinot Noir et son expertise en vins de réserve, occupe le deuxième rang de la profession. Les champagnes Veuve Clicquot incarnent un art de vivre chic et audacieux que la Maison cultive depuis sa création, en 1772. Les cuvées emblématiques de la Maison sont le Brut Carte Jaune, le Veuve Clicquot Rosé (le tout premier rosé d’assemblage, créé il y a 200 ans) ainsi que la cuvée de prestige La Grande Dame, dont les huit grands crus historiques de la Maison forment le Ruinart, fondée en 1729, est la plus ancienne des Maisons de Champagne. Chacune des cuvées porte la signature distinctive du chardonnay, cépage emblématique de la Maison. Krug, Maison fondée en 1843 et acquise par LVMH en janvier 1999, est la première et la seule Maison de champagne qui recrée tous les ans une cuvée de prestige, Krug Grande Cuvée. Mercier, Maison fondée par Eugène Mercier en 1858, se veut un champagne pour toutes les occasions, destiné principalement au marché français. Le portefeuille de vins hors Champagne de LVMH regroupe des appellations prestigieuses, en France, en Espagne, en Amérique, Hors de France, les domaines de LVMH sont les suivants : Cloudy Bay en Nouvelle-Zélande, Cape Mentelle en Australie, Newton Vineyard et l’emblématique Colgin Cellars, fondé par Ann Colgin il y a 25 ans et acquis par LVMH en 2017, en Californie, Terrazas de los Andes et Cheval des Andes en Argentine, Ao Yun en Chine et Numanthia Termes en Espagne. La marque Chandon, créée en 1959 en Argentine, regroupe les vins pétillants (« sparkling ») de Moët Hennessy élaborés en Californie, en Argentine, au Brésil, en Australie, en Inde et en Chine par Chandon Estates. En France, LVMH détient depuis 1999 Château d’Yquem, le plus prestigieux des vins de Sauternes, unique Premier Cru Supérieur du classement de 1855. 50 % du prestigieux Château Cheval Blanc, Premier Grand Cru classé A Saint - Émilion ont été acquis par le Groupe en 2009. En 2014, LVMH a acquis le Domaine du Clos des Lambrays, l’un des plus anciens et prestigieux domaines viticoles de la Bourgogne, et Grand Cru de la côte de Nuits. Enfin, le Château du Galoupet, Cru classé des Côtes - de-Provence depuis 1955 et Château d’Esclans, le leader des vins de Rosé de Provence sur le marché américain, dirigé par Sacha Lichine, ont rejoint le portefeuille de vins en 2019. En 2019, les expéditions en volume des marques de champagne de LVMH sont en hausse de 1 %, tandis que les expéditions de la région Champagne reculent de 2 % (source : CIVC). La part de marché de LVMH atteint ainsi 22,1 % du total des expéditions de la région, contre 21,6 % en 2018. Les expéditions de champagne, pour la totalité de la région Champagne, se répartissent ainsi : (en millions de bouteilles et pourcentage) 2019 2018 2017 Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 141,5 8,7 6,1 147,5 8,7 5,9 153,5 9,9 6,4 Export 156,0 57,2 36,7 154,8 56,7 36,6 153,9 57,3 37,3 Total 297,5 65,9 22,1 302,3 65,4 21,6 307,4 67,2 21,9 (Source : Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne – CIVC). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives La ventilation géographique des ventes de champagne de LVMH en 2019, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de bouteilles, est la suivante : L’appellation Champagne recouvre une zone géographique délimitée classée en A.O.C. qui s’étend sur les 34 000 hectares légalement utilisables pour sa production. Trois variétés de cépage sont très largement majoritaires pour la production du champagne : le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier. Outre son effervescence, la caractéristique du champagne est de résulter de l’assemblage de vins d’années différentes et/ou de différents cépages et parcelles de récolte. C’est par la maîtrise de l’assemblage et la constance de leur qualité dues au talent de leurs œnologues, que se distinguent les meilleures marques. Les conditions climatiques influencent très sensiblement la récolte du raisin d’année en année. L’élaboration du champagne requiert en outre un vieillissement en cave d’environ deux années et davantage pour les cuvées « premium », millésimées et/ou de prestige. Pour se prémunir des irrégularités de vendanges et gérer les fluctuations de la demande, mais aussi pour maintenir une qualité constante au fil des années, les Maisons de Champagne de LVMH ajustent les quantités disponibles à la vente et conservent en stock, principalement en cuves, des vins de réserve. Compte tenu des temps de vieillissement, le Groupe maintient en permanence des stocks de champagne importants dans ses caves. En moyenne, le nombre de bouteilles stockées en Champagne dans les caves de LVMH représente 219 millions de bouteilles, soit l’équivalent de 3 années de vente environ ; à ce stock de bouteilles s’ajoutent les vins en attente de tirage en cuves (équivalent à 94 millions de bouteilles) dont la réserve qualitative bloquée suivant les règles applicables à la profession (pour l’équivalent La fabrication du champagne implique des processus d’une rigueur extrême, pour garder au fil des ans une qualité d’une constance absolue. Moët et Chandon a poursuivi le développement de son site de Mont Aigu dont la cuverie, les installations de tirage, de vieillissement (caves), de dégorgement et d’habillage complètent aujourd’hui les capacités de production des sites historiques d’Epernay. Les sites de production historiques de Veuve Clicquot, Ruinart et Krug se situent à Reims. Veuve Clicquot a entrepris la construction d’un nouveau site de production « Comète » situé sur la commune de Saint Léonard, à proximité Soucieux d’innover et d’accroître la maîtrise de ses processus de production, le groupe investit dans un centre de Recherche & Développement commun à l’ensemble de ses Maisons sur la Le Groupe possède un peu moins de 1 700 hectares en production, qui fournissent légèrement moins de 20 % des besoins annuels. Au - delà, les Maisons du Groupe s’approvisionnent en raisins et vins auprès de vignerons et de coopératives, sur la base d’accords pluriannuels ; le premier fournisseur de raisins et de vins représente moins de 10 % du total des approvisionnements des Les Maisons de Champagne de LVMH, ainsi que leurs partenaires livreurs, développent leur engagement en faveur de la viticulture Depuis 1996, des accords interprofessionnels ont instauré une réserve qualitative afin de faire face aux irrégularités des récoltes, les stocks excédentaires ainsi « bloqués » pouvant être mis en vente les années de faible récolte. Chaque année, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) fixe, d’une part, le niveau de récolte maximum pouvant être vinifié et commercialisé en appellation Champagne, et d’autre part, le « plafond limite de classement (PLC) », correspondant à la quantité qu’il est possible de récolter au - delà du rendement commercialisable. Pour la récolte 2019, le rendement disponible de l’appellation Champagne a été de la réserve bloquée est fixé à 8 000 kg/ha. Le prix payé par kilo de raisin de la vendange 2019 s’établit entre 5,85 euros et 6,70 euros suivant les crus, en augmentation moyenne de 1,9 % par rapport à celui de la vendange 2018. À ce prix de base peuvent s’ajouter des primes en fonction des conditions particulières de chaque partenariat (dont le niveau d’effort réalisé à la mise en œuvre de la viticulture durable). Les matières sèches, c’est - à - dire les bouteilles, bouchons, et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe. En 2019, les Maisons de Champagne ont eu recours à des sous - traitants pour un montant de 27 millions d’euros ; ces prestations portent notamment sur les opérations de pressurage, de manipulation ou d’entreposage RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives 1.2.1 Les marques de cognac et spiritueux Avec Hennessy, LVMH détient la marque la plus puissante dans le secteur du cognac. La société a été fondée par Richard Hennessy en 1765. Historiquement, les premiers marchés de la marque sont irlandais et britannique, mais rapidement Hennessy augmente sa présence en Asie qui représente déjà près de 30 % des expéditions en 1925. La marque devient le leader mondial du cognac dès 1890. Hennessy est le créateur du X.O (Extra Old) en 1870 et développe depuis une gamme de cognac haut de LVMH a acquis Glenmorangie en 2005, qui détient les whiskies single malt Glenmorangie, issu des plus hauts alambics d’Europe au nord - est de l’Écosse et Ardbeg, élaboré sur l’île d’Islay située au sud de l’archipel des Hébrides. Depuis 2007, LVMH détient la vodka de luxe Belvedere, créée en 1993 dans le but d’apporter au marché américain une vodka de luxe pour connaisseurs. Celle - ci est élaborée dans la distillerie Polmos Zyrardow située en Pologne, créée en 1910. Depuis 2017, les flacons du tequila Volcán De Mi Tierra, créé avec l’entrepreneur mexicain Juan Gallardo Thurlow, sont commercialisés dans un nombre limité de points de vente aux En 2017, le Groupe a acquis Woodinville Whiskey Company, fondée en 2010 par Orlin Sorensen et Brett Carlile et plus grande distillerie artisanale de l’État de Washington. En 2019, les volumes d’expédition de la région de Cognac sont en augmentation de 6 % par rapport à 2018 (source : Bureau National Interprofessionnel du Cognac – BNIC), tandis que les expéditions en volume de Hennessy sont en augmentation de 17 %. La part de marché de Hennessy s’établit ainsi à 51,7 %, contre 47,0 % en 2018. La société est leader mondial du cognac, ses positions étant particulièrement fortes aux États-Unis et en Asie. Les principaux marchés géographiques du cognac pour la profession et pour LVMH, sur la base des expéditions en nombre de bouteilles hors vrac, sont les suivantes : (en millions de bouteilles et pourcentage) 2019 2018 2017 Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 3,9 1,1 27,2 4,0 0,8 19,1 3,5 0,7 20,1 Europe (hors France) 31,9 8,0 25,0 33,3 8,1 24,3 35,3 8,4 23,9 États-Unis 101,9 68,7 67,4 86,9 53,6 61,6 82,4 53,4 64,8 Asie 61,1 23,5 38,5 61,9 22,9 36,9 58,1 23,0 39,7 Autres marchés 14,1 8,8 62,4 14,5 8,9 61,7 14,1 8,4 59,8 Total 212,9 110,0 51,7 200,6 94,2 47,0 193,3 94,0 48,6 La ventilation géographique des ventes de cognac de LVMH, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de bouteilles, Asie (hors Japon) 23 23 24 Europe (hors France) 8 9 9 La région délimitée de Cognac se situe autour du bassin de la Charente. Le vignoble, qui s’étend actuellement sur environ 78 000 hectares, est composé presque exclusivement du cépage ugni blanc qui donne un vin produisant les meilleures eaux-de - vie. La région est découpée en six crus ayant chacun ses qualités propres : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires. Hennessy sélectionne ses eaux - de - vie essentiellement parmi les quatre premiers crus, où la qualité des vins est la plus adaptée à La distillation charentaise présente la particularité de se dérouler en deux temps appelés première et seconde chauffe. Les eaux - de - vie ainsi obtenues vieillissent en barriques de chêne. Le cognac résulte de l’assemblage progressif d’eaux - de - vie sélectionnées en fonction de leurs crus, de leurs origines et de leur âge. Hennessy, dont la production est intégralement basée à Cognac, a inauguré en 2017 une nouvelle plate - forme logistique et unité de conditionnement, baptisée « Pont Neuf». Au terme du projet, les capacités de production de la Maison seront portées à 10 millions de caisses par an. La conception de cette plate - forme de 26 000 m² répond à des standards environnementaux et de et eaux - de - vie de cognac et sous - traitance L’essentiel des eaux - de - vie de cognac nécessaires à Hennessy pour sa production est acheté auprès d’un réseau d’environ 1 600 producteurs indépendants, avec lesquels la société veille au maintien d’une extrême qualité, dans le cadre d’une politique ambitieuse de viticulture durable. Hennessy exploite en propre près de 180 hectares, soit moins de 1 % de ses besoins en eaux - de - vie. Les prix d’achat des eaux - de - vie sont agréés entre la société et chaque producteur selon l’offre et la demande et le niveau qualitatif des eaux - de - vie. En 2019, le prix des eaux - de - vie de la récolte est resté stable après la forte augmentation de prix passée Grâce à un stock optimisé d’eaux - de - vie, la Maison peut gérer les effets des évolutions de prix, en adaptant ses achats d’une année sur l’autre, dans le cadre contractuel établi avec les partenaires. Hennessy poursuit la maîtrise de ses engagements d’achats et la diversification de ses partenariats, pour préparer sa croissance Comme pour les activités de Champagne et Vins, Hennessy s’approvisionne en matières sèches (bouteilles, bouchons et autres constituants d’emballage) auprès de fournisseurs hors Groupe. Les barriques et foudres utilisés pour le vieillissement du cognac proviennent également de fournisseurs hors Groupe. Hennessy La distribution des Vins et Spiritueux RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives a peu recours à la sous - traitance pour ce qui concerne son cœur de métier : le vieillissement, l’assemblage et le conditionnement des eaux - de - vie. 1.2.5 Mode d’élaboration de la vodka, sources La vodka Belvedere est fabriquée uniquement à base de seigle polonais et d’eau pure et est produite dans l’une des plus anciennes distilleries polonaises produisant de la vodka depuis 1910. Belvedere ne contient aucun additif, et est produite conformément à la législation polonaise de production de la vodka qui édicte que rien ne peut être ajouté. Belvedere, experte dans la distillation à base de seigle, puise dans une tradition polonaise de plus de 600 ans pour fabriquer une vodka extraordinaire, distincte en goût et caractère. Globalement, le premier fournisseur d’eau - de - vie brute de Belvedere représente moins de 35 % des approvision - 1.2.6 Mode d’élaboration du Scotch whisky Conformément aux critères définis pour bénéficier de l’appellation Scotch Whisky, les whiskies single malt Glenmorangie et Ardbeg sont produits en Écosse à partir d’eau et d’orge malté, dont on obtient la fermentation au moyen de levures ; ils sont distillés et mis à vieillir sur le territoire écossais pour une durée d’au moins 3 années, dans des fûts de chêne d’une capacité n’excédant pas 700 litres. S’agissant de whiskies single malt, ils proviennent d’une seule distillerie. Les alambics de Glenmorangie, les plus hauts d’Écosse, s’élèvent à 5,14 mètres de hauteur, ne laissant se dégager et se condenser que les émanations les plus subtiles. Chez Ardbeg, les alambics sont équipés d’un purificateur unique en son genre. Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg subissent habituellement un vieillissement d’au moins 10 années qui s’opère dans des Moët Hennessy dispose d’un réseau de distribution mondial puissant et agile, grâce auquel le groupe d’activités Vins et Spiritueux poursuit le déploiement géographique équilibré de son portefeuille de marques. Une partie de ce réseau est constituée de joint - ventures avec le groupe de spiritueux Diageo (1), en vertu d’accords conclus depuis 1987 afin de répondre à l’objectif de renforcer les positions des deux groupes de mieux contrôler leur distribution, d’améliorer le service rendu à leur clientèle et d’accroître leur rentabilité par un partage des coûts de distribution. Ceci concerne principalement le Japon, la Chine, et la France. En 2019, 27 % des ventes de champagne et de cognac ont été (1) Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy, société holding des activités Vins et Spiritueux du groupe LVMH. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Ventes (en millions d’euros) 5 576 5 143 5 084 Dont : Champagne et vins 2 507 2 369 2 406 Cognac et spiritueux 3 069 2 774 2 679 Vins tranquilles et pétillants 39,3 38,5 43,8 Europe (hors France) 18 19 18 Asie (hors Japon) 24 23 22 (en millions d’euros) 1 729 1 629 1 558 Marge opérationnelle (en %) 31,0 31,7 30,6 de la période (en millions d’euros) 325 298 292 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets Le groupe Vins et Spiritueux accomplit une belle performance, dans la continuité de sa stratégie de valeur, et réaffirme sa position de leader en s’appuyant sur un développement géographique équilibré. Sa dynamique est particulièrement remarquable en Chine et aux États-Unis. Les Maisons maintiennent une forte politique d’innovation et accentuent leur engagement environ - Les Maisons de Champagne connaissent une bonne progression en valeur dans un contexte particulièrement concurrentiel. Avec des volumes quasiment stables par rapport à l’année précédente, la croissance organique des ventes s’établit à 4 %. La croissance en valeur est portée par la progression plus rapide des cuvées de prestige et une politique ferme de hausse des prix. Moët & Chandon conforte sa position de leader mondial ; les 150 ans de l’iconique Moët Impérial sont célébrés par un flacon en édition limitée et un très bel événement au sein du Château de Saran, propriété de la Maison, qui a rouvert ses portes après plusieurs années de restauration. Le succès des cuvées Ice Impérial Blanc et Rosé, offrant de nouvelles expériences de dégustation, illustre la capacité de montée en gamme de la Maison. Continuant à affirmer son modèle unique, Dom Pérignon réalise une performance exceptionnelle dans tous ses marchés. Depuis janvier 2019, Vincent Chaperon reprend le flambeau des mains de Richard Geoffroy, Chef de Cave Dom Pérignon depuis 1990, après avoir œuvré 15 ans à ses côtés. L’année est marquée par le lancement du nouveau millésime Plénitude 2 1998 et une collaboration artistique avec Lenny Kravitz pour les Vintages 2008 et Rosé 2006. Maison de champagne la plus visitée, Mercier renforce sa tradition de partage en employant des guides spécialement formés à la langue des signes. Veuve Clicquot bénéficie de la belle performance de ses piliers Carte Jaune et Rosé, portée notamment par les États- Unis et le Japon. Saluée par la critique, La Grande Dame 2008 poursuit son ascension avec un plan de communication mondial en fin d’année. Afin de renforcer son engagement en faveur de l’entrepreneuriat féminin, la Maison lance le programme « Bold by Veuve Clicquot ». Ruinart poursuit sa croissance avec une nouvelle année record, accompagnée par l’excellence œnologique de ses cuvées, notamment son emblématique Blanc de Blancs. La carte blanche artistique 2019 par le Brésilien Vik Muniz portant sur la vigne, ainsi que le lancement de Retour aux sources, une installation artistique à Reims connectée au vivant et célébrant le début du compte à rebours des 300 ans en 2029, illustrent une nouvelle fois l’engagement artistique et environnemental de la Maison. Krug confirme sa dynamique de croissance en valeur grâce à la présentation de Krug Grande Cuvée 167 e Édition et Krug Rosé 23 e Édition, suivie du lancement des « Créations de 2006 ». Julie Cavil, Directrice de l’Œnologie depuis treize années, devient Chef de Cave en janvier 2020. La Maison crée le « Fonds K pour la musique » qui soutient des projets philanthropiques. Estates & Wines met en œuvre une stratégie de développement d’un portefeuille de marques fortes au service de ses marchés clés, les États-Unis et la Chine. Avec une attention toujours accrue à la qualité, la Maison remporte de nouvelles récompenses en 2019\. Les acquisitions en 2019 de Château du Galoupet et de Château d’Esclans marquent l’entrée de Moët Hennessy dans le marché porteur des vins rosés de grande qualité. Chandon réalise une belle performance, notamment aux États-Unis et en Amérique latine. Malgré un contexte économique incertain, la Maison réussit un fort rebond en Argentine grâce au lancement de Chandon Apéritif, développement œnologique très innovant dans sa catégorie. Poursuivant leur quête d’excellence dans l’élaboration des vins mousseux, les six vignobles de Chandon dans le monde récoltent une pléiade de récompenses dans les Hennessy confirme sa forte dynamique dans les marchés stratégiques – États-Unis, Chine et « travel retail ». La croissance organique des ventes s’élève à 7 %, avec des volumes en hausse de 6 %. La Maison passe ainsi le cap des 8 millions de caisses et continue d’accentuer son avance dans les marchés émergents – Afrique, Caraïbes – grâce à la progression des qualités phares, V.S, V.S.O.P et X.O. Cette belle performance s’inscrit dans la continuité des années précédentes, notamment 2018, où Hennessy est devenue, au - delà du cognac dont elle est leader de très longue date, la première marque internationale de spiritueux premium en valeur. La campagne de communication « Hennessy X.O – The Seven Worlds » réalisée par Ridley Scott s’est classée, avec plus de 120 millions de vues, au premier rang des campagnes digitales RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives La plate - forme de e - commerce Clos 19 continue de se développer au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis. Elle enrichit sa gamme d’expériences exclusives, de collaborations et de produits en éditions limitées tout en poursuivant sa stratégie d’expansion Excellence, innovation et attention portée aux attentes spécifiques des consommateurs dans chaque pays continueront à soutenir la croissance et la création de valeur du groupe Vins et Spiritueux au cours des mois qui viennent. Dans un contexte commercial incertain où la demande mondiale est néanmoins toujours plus orientée vers la qualité, les Maisons de LVMH disposent des meilleurs atouts. Elles s’appuieront sur l’engagement fort de leurs équipes, sur leur dynamique d’innovation et sur la désirabilité des marques pour continuer à les renforcer et à construire durablement leur avenir. Rendu possible grâce à la créativité des Maisons et à la valeur du portefeuille de produits, le dévelop - pement d’une grande diversité d’expériences de dégustation et de convivialité permet de s’adapter à de nouveaux styles de vie et de recruter la prochaine génération de consommateurs. La puissance et l’agilité du réseau mondial de distribution de Moët Hennessy constituent un atout clé pour réagir aux aléas conjoncturels et saisir toutes les opportunités de gains de parts de marché. Le développement des capacités de production demeure un axe majeur, au même titre qu’une politique très active d’approvisionnement. S’inscrivant dans une vision de long terme, toutes les Maisons ont pour ambition de renforcer leur engagement durable pour l’environnement et la préservation les plus regardées de l’univers du luxe. Ses effets ont bénéficié en halo à l’ensemble du portefeuille de Hennessy. La désirabilité toujours croissante de la marque se manifeste dans sa progression dans le classement Interbrand des 100 marques les plus puissantes au monde. Hennessy continue d’investir pour préparer l’avenir et maintenir le niveau d’excellence de ses cognacs, avec l’ouverture de sept chais en 2019 et la construction d’une nouvelle ligne de conditionnement sur le site Pont Neuf inauguré en 2017, un Glenmorangie Company renforce sa position dans la catégorie des single malts, portée par la demande mondiale croissante pour les whiskies d’exception, et poursuit les investissements consacrés à l’extension de ses deux distilleries. Les Maisons Glenmorangie et Ardbeg continuent de remporter de nombreux prix décernés par les professionnels du secteur d’activités. Active vis - à - vis de son environnement, la distillerie Glenmorangie travaille, avec ses partenaires, à la restauration des récifs d’huîtres et de moules La vodka Belvedere continue d’innover avec le lancement mondial des vodkas de seigle polonais haut de gamme Single Estate Rye Series. À travers cette initiative, qui lui vaut de nombreux prix d’excellence lors de prestigieux concours mondiaux, la Maison met en avant l’importance du terroir dans les arômes de la vodka. La tequila Volcán de Mi Tierra réalise une belle croissance en Amérique du Nord et prépare son expansion vers de nouveaux Woodinville Whiskey Company poursuit son développement dans plusieurs États américains. La distillerie se prépare à augmenter sa production pour répondre à une demande croissante et lance avec succès son Port Finished Bourbon. En 2019, les ventes du groupe d’activités Mode et Maroquinerie ont représenté 41 % des ventes totales de LVMH. Les marques du groupe Mode et Maroquinerie LVMH réunit dans le secteur de la mode et de la maroquinerie de luxe un ensemble de marques d’origine française dans leur majorité, mais également italienne, espagnole, britannique, Depuis 1854, Louis Vuitton a bâti sa réussite sur l’exécution sans faille de son métier de malletier, la maîtrise totale de sa distribution et son exceptionnelle liberté créative, source de renouvellement et d’invention permanente. En veillant au juste équilibre entre nouveautés et lignes de maroquinerie iconiques, entre le perfectionnement constant d’un savoir - faire artisanal unique et la dynamique d’une mode conçue en parfaite osmose avec l’univers de la marque, la Maison s’attache à surprendre ses clients, et à faire de ses boutiques des lieux inspirants. Depuis plus de 150 ans, sa gamme de produits s’enrichit ainsi conti - nuellement de nouveaux modèles pour le voyage ou pour la ville et de nouvelles matières, formes et couleurs. Réputée pour l’originalité et la grande qualité de ses créations, Louis Vuitton est aujourd’hui la première marque mondiale de produits de luxe et propose une offre globale : maroquinerie et haute maro - quinerie, prêt - à - porter féminin et masculin, souliers et accessoires, montres, joaillerie, lunettes et, depuis 2017, une collection de Christian Dior a été fondée en 1946. Depuis son premier défilé, baptisé New Look, la Maison n’a cessé d’imposer sa vision à travers des lignes élégantes architecturales et féminines, jusqu’à devenir dans le monde entier synonyme de luxe à la française. La vision de Christian Dior se transmet aujourd’hui avec audace et inventivité à travers toute l’offre de la Maison, que ce soit la Haute Couture, la maroquinerie, le prêt - à - porter, les souliers et accessoires féminins et masculins ainsi que les montres et la joaillerie. Les Parfums Christian Dior sont intégrés dans le groupe RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Créée à Rome par Adele et Edoardo Fendi en 1925, Fendi a d’abord séduit les élégantes italiennes avant de conquérir le reste du monde. Fendi fait partie du Groupe depuis 2000. Particulièrement connue pour son savoir - faire et sa créativité dans le travail de la fourrure, la marque est présente dans les accessoires, avec, notamment, le mythique sac Baguette et l’intemporel Peekaboo, le prêt - à - porter et les souliers. Loewe, Maison espagnole créée en 1846 et acquise par LVMH en 1996, s’est spécialisée à l’origine dans le travail de cuirs de très haute qualité. Elle est aujourd’hui présente dans la maroquinerie et le prêt - à - porter. Les Parfums Loewe sont intégrés dans le Marc Jacobs, créée à New York en 1984, est la marque éponyme de son fondateur, et fait partie de LVMH depuis 1997. Elle se veut, à travers ses collections de prêt - à - porter homme et femme, de maroquinerie et de souliers, le symbole d’une mode urbaine et irrévérencieuse, culturelle mais aussi engagée. Celine, fondée en 1945 par Céline Vipiana, et détenue par LVMH depuis 1996, développe une offre de prêt - à - porter, maroquinerie, Kenzo, créée en 1970, a rejoint le Groupe en 1993. Célèbre pour ses imprimés foisonnants et ses couleurs vibrantes, la Maison exerce ses activités dans le prêt - à - porter féminin et masculin, les accessoires de mode et la maroquinerie. Son activité dans le domaine des parfums est intégrée dans le groupe d’activités Givenchy, fondée en 1952 par Hubert de Givenchy et dans le Groupe depuis 1988, ancrée dans les traditions d’excellence de la Haute Couture, est également reconnue pour ses collections de prêt - à - porter féminin et masculin et ses accessoires de mode. Les Parfums Givenchy sont intégrés dans le groupe d’activités Pink Shirtmaker, marque née en 1984 et entrée dans le Groupe en 1999, est au Royaume-Uni un spécialiste réputé de la chemise Emilio Pucci, marque italienne fondée en 1947, est, dans le domaine du prêt - à - porter de luxe, le symbole d’une mode sans contrainte, synonyme d’évasion et de loisirs raffinés. Emilio Pucci a rejoint LVMH en 2000. Berluti, artisan bottier depuis 1895, marque détenue par LVMH depuis 1993, crée et commercialise des souliers pour homme de très haute qualité, ainsi qu’une ligne de maroquinerie et de prêt - à - porter pour homme. Loro Piana, Maison italienne fondée en 1924 et détenue par LVMH depuis 2013, crée des produits et des tissus exceptionnels, en particulier à partir du cachemire, dont elle est le premier transformateur au monde. La Maison est célèbre pour sa dévotion à la qualité et aux matières premières les plus nobles, pour ses standards incomparables dans le design et son savoir - faire Rimowa, fondée à Cologne en 1898, est la première marque allemande détenue par LVMH. Emblème des bagages haut - de gamme, elle propose des produits combinant design iconique Nicholas Kirkwood, marque de souliers britannique éponyme de son fondateur née en 2004, dans laquelle LVMH a acquis une participation de 52 % en 2013, est connue dans le monde entier pour son approche unique et innovante dans la création Le marché du Luxe, dans le secteur de la Mode et Maroquinerie, est très fragmenté et se compose à la fois de quelques grands acteurs internationaux mais également de nombreuses marques indépendantes de plus petite taille. LVMH, dont les marques sont présentes dans le monde entier, se positionne comme un des groupes les plus internationaux. L’ensemble de ces acteurs est en concurrence à la fois sur les différentes catégories de produits S’assurer la collaboration des meilleurs créateurs, en accord avec l’esprit de chaque marque, est une priorité stratégique : les directeurs artistiques font rayonner l’identité des Maisons, sont les artisans de leur excellence créative et de leur capacité à se réinventer. Afin de renouveler continuellement cette richesse, LVMH a toujours eu à cœur de soutenir la jeune création et d’accompagner les talents de demain, notamment à travers le Prix LVMH pour les Jeunes créateurs de Mode dont chaque édition récompense un talent créatif particulièrement remarquable. LVMH considère comme un atout essentiel d’avoir su attirer au sein de ses Maisons un grand nombre de créateurs au talent mondialement reconnu. En 2019, après la disparition de Karl Lagerfeld, Silvia Fendi continue de porter le succès de la Maison romaine et Felipe Oliveira Baptista prend la tête de la Direction artistique de Kenzo, occupée depuis 2011 par Humberto Leon et Carol Lim. Quatre nominations ont marqué l’année 2018 : Virgil Abloh et Kim Jones en qualité de Directeur artistique des collections Homme respectivement chez Louis Vuitton et Christian Dior, Hedi Slimane en tant que Directeur de la Création artistique et de l’Image de Celine, et Kris Van Assche comme responsable de l’ensemble des collections chez Berluti. En 2017, Clare Waight Keller s’est vu confier la Direction artistique pour la Haute Couture, le prêt - à - porter et les accessoires féminins et masculins de Givenchy. Depuis 2016, Maria Grazia RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Chiuri est la première femme Directrice artistique des collections femme de Dior. Chez Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière conçoit depuis 2013 une mode en parfaite osmose avec l’univers de la marque sur les collections féminines. Jonathan Anderson est en charge de la Direction artistique de Loewe depuis 2013. Marc Jacobs continue de porter la création de la marque qu’il a fondée La maîtrise de la distribution de ses produits est un axe stratégique essentiel pour LVMH, particulièrement dans le domaine de la mode et de la maroquinerie de luxe. Cette maîtrise permet de conserver dans le Groupe les marges de distribution, garantit le contrôle rigoureux de l’image des marques, l’accueil et l’environ - nement commercial qui doit leur correspondre ; elle permet aussi de resserrer la proximité avec chaque clientèle, de mieux anticiper ses attentes et de lui offrir ainsi des expériences d’achat Pour répondre à ces objectifs, LVMH dispose du premier réseau mondial de boutiques exclusives à l’enseigne de ses marques de Mode et Maroquinerie. Ce réseau comprend plus de 2 000 boutiques Sources d’approvisionnement et sous - traitance En 2019, Louis Vuitton continue d’accroître sa capacité de production : en France, avec l’ouverture d’un nouvel atelier en Maine et Loire et la poursuite de la campagne de recrutement massive de maroquiniers, aux États-Unis avec l’ouverture d’un premier atelier au Texas. Les vingt - trois ateliers de fabrication de Maroquinerie de Louis Vuitton, seize en France, trois en Espagne, trois aux États-Unis et un en Italie, assurent l’essentiel de la fabrication des articles de Maroquinerie de la Maison Louis Vuitton. Les ateliers Louis Vuitton en Italie regroupent l’ensemble des savoir - faire, du développement à la fabrication, pour toutes les catégories de souliers (à Fiesso d’Artico), ainsi que le dévelop - pement d’une partie de l’activité Accessoires (textiles, bijoux, lunettes). En Espagne, les ateliers Louis Vuitton concentrent également l’ensemble de l’activité Accessoires Cuir (ceintures, bracelets). Louis Vuitton ne recourt à des fabricants externes que pour compléter ses fabrications et obtenir une flexibilité Louis Vuitton achète ses matières auprès de fournisseurs localisés dans le monde entier et avec lesquels la Maison a établi des relations de partenariat. La stratégie fournisseurs mise en œuvre depuis quelques années a permis de répondre aux besoins tant en termes de volumes que de qualité et d’innovation grâce à une politique de concentration et d’accompagnement des meilleurs fournisseurs tout en limitant la dépendance de Louis Vuitton vis - à - vis de ces derniers. Ainsi le premier fournisseur de cuirs ne pèse qu’environ 18 % du total des approvisionnements en cuir Chez Christian Dior, les capacités de production et le recours à la sous - traitance sont très variables selon les produits concernés. Dans le domaine de la Maroquinerie, Christian Dior fait appel à des entreprises tierces pour compléter ses fabrications et lui assurer une grande flexibilité de production. Dans le domaine du prêt - à - porter et de la Haute Joaillerie, elle s’approvisionne Fendi et Loewe disposent d’ateliers de maroquinerie dans leur pays d’origine, et en Italie pour Celine et Berluti, qui ne couvrent qu’une part de leurs besoins de production. Rimowa assure une grande partie de la fabrication de ses produits en Allemagne. De façon générale, la sous - traitance à laquelle a recours le groupe d’activités est diversifiée en termes de nombre de sous - traitants, et située pour une large part dans le pays d’origine de la marque, Loro Piana gère toutes les étapes de la fabrication, de la collecte des fibres naturelles à la livraison du produit fini en boutique. Loro Piana se procure ses matières uniques (« Baby Cashmere » du nord de la Chine et de Mongolie, vigogne des Andes, laine Merino extra - fine d’Australie et de Nouvelle-Zélande) dans le cadre de partenariats exclusifs noués avec des fournisseurs du monde entier. Les textiles et produits d’exception de la marque En outre, afin de protéger et développer l’accès des Maisons de Mode et Maroquinerie aux matières premières et aux savoir - faire d’excellence qui leur sont indispensables, LVMH Métiers d’Art, secteur d’activités créé en 2015, investit et accompagne dans la durée les meilleurs de ses fournisseurs. Ainsi, dans les métiers du cuir, LVMH s’est associé en 2011 aux frères Koh afin de développer la tannerie Heng Long, à Singapour. Créée en 1950, elle est aujourd’hui leader dans le tannage des peaux de crocodilien. En 2012, LVMH a acquis les Tanneries Roux, fondées en 1803, l’une des dernières tanneries françaises spécialisées dans le tannage des peaux de veau. En 2017, LVMH a lancé Thélios, une co - entreprise regroupant les expertises de LVMH et de Marcolin Enfin, pour les différentes Maisons, les fournisseurs de tissu sont très souvent italiens, sans qu’il y ait toutefois d’exclusivité. Les créateurs et les bureaux de style de chacune des Maisons permettent, de façon générale, de ne pas dépendre, pour la fabrication, de brevets ou de savoir - faire exclusifs appartenant RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Ventes (en millions d’euros) 22 237 18 455 15 472 Europe (hors France) 23 23 24 Asie (hors Japon) 31 31 29 du total des ventes (hors Louis Ventes au détail 71 67 64 Ventes de gros 28 32 35 (en millions d’euros) 7 344 5 943 4 905 Marge opérationnelle (en %) 33,0 32,2 31,7 de la période (en millions d’euros) 1 199 827 563 Nombre de boutiques 2 002 1 852 1 769 (2) (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets (2) Dont 198 boutiques pour Christian Dior et 57 pour Rimowa. Louis Vuitton signe une performance exceptionnelle, portée par l’excellente dynamique de tous ses métiers. Au cours d’une année riche en développements et collaborations artistiques, lignes emblématiques et nouvelles créations concourent de manière équilibrée à la croissance des ventes. Alors que le modèle Capucines inspire de nouveaux artistes, donnant naissance à la collection Artycapucines, l’exposition immersive « Louis Vuitton X » retrace précisément, à Los Angeles, la longue tradition de collaboration avec des créateurs de tous horizons qui jalonne l’histoire de la Maison. Visionnaire par essence, Louis Vuitton invente une toile futuriste habillant des sacs qui diffusent des images animées et conclut en fin d’année un partenariat inédit avec un e - sport qui suscite un engouement sans précédent : la Maison crée la malle - trophée du Championnat du monde League of Legends et lui dédie une collection capsule de prêt - à - porter dessinée par Nicolas Ghesquière. Associée comme toujours à un lieu emblématique, la collection Croisière du Directeur artistique des collections Femme défile au mythique TWA Flight Center de l’aéroport JFK de New York, tandis que la Cour Carrée du Louvre accueille sa présentation de la collection Printemps - Été. Virgil Abloh renouvelle l’univers de l’Homme : le créateur lance une ligne Louis Vuitton Staples Edition qui revisite les pièces essentielles du vestiaire masculin, retravaille plusieurs modèles iconiques de maroquinerie comme le Steamer créé en 1901 et investit la place Dauphine à Paris pour le défilé poétique de sa collection Printemps - Été 2020. L’évolution qualitative du réseau de distribution se poursuit avec l’inauguration de la Maison Louis Vuitton de Séoul, pour laquelle Frank Gehry a imaginé un fantastique vaisseau de verre qui fait écho à la Fondation Louis Vuitton, et la réouverture de la Maison de Londres New Bond Street, métamorphosée par l’architecte Peter Marino. La Maison continue de renforcer ses capacités de fabrication avec l’ouverture en Maine - et-Loire d’un atelier de maroquinerie certifié «BREEAM Very Good » au plan environnemental et la mise en service d’un nouvel atelier américain près de Dallas au Texas. Afin de renforcer le partenariat qui conduit Louis Vuitton, depuis plus de trois ans, à soutenir l’UNICEF auprès des enfants les plus vulnérables, des collaborateurs volontaires se rendent sur le terrain et témoignent des actions menées via les réseaux sociaux. Christian Dior réalise une croissance soutenue dans toutes ses catégories de produits et toutes les régions. Créativité et élégance intemporelle, événements et défilés captivants assurent le succès continu des collections Femme, Homme et Joaillerie-Horlogerie. Preuve du rayonnement exceptionnel de la Maison, l’exposition qui lui est consacrée au Victoria and Albert Museum de Londres connaît un record d’affluence avec près de 600 000 visiteurs. À Marrakech, la collection Croisière de Maria Grazia Chiuri, hommage à la diversité, mixe cultures et savoir - faire africains et européens. À Paris et Shanghai, où défile sa collection de Prêt - à-Porter, la créatrice imagine une ode à la nature au sein d’un décor dont les arbres ont été replantés dans le cadre d’un projet pérenne. Tandis que l’esprit de la Haute Couture s’incarne dans la nouvelle ligne de maroquinerie 30 Montaigne et la collection de prêt - à - porter du même nom, l’iconique Lady Dior inspire de nouveaux artistes lors de la 4e édition du projet Dior Lady Art. Pour sa collection Dior Men Essentials, Kim Jones, Directeur artistique des collections Homme, dessine un vestiaire qui réinterprète l’essence et l’éternelle modernité de la silhouette Dior. Est aussi lancée en fin d’année une ligne de bagages créée en collaboration avec Rimowa et dévoilée à l’occasion du défilé Dior Homme Printemps - Été 2020 à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Le développement du réseau de distribution se poursuit, incluant l’ouverture d’une boutique d’exception sur les Champs - Élysées à Paris. Très bien accueillie par la clientèle, elle prend le relais de l’adresse historique du 30 avenue Montaigne Pour Fendi, l’année 2019 est marquée par le dernier défilé hommage de Karl Lagerfeld après une collaboration de 54 années. Point d’orgue des hommages rendus par la Maison au grand créateur, les 54 silhouettes de la collection Haute Couture The Dawn of Romanity défilent en juillet sur le mont Palatin, au cœur des ruines du Forum romain. Illustrant la richesse de ses ressources créatives, la Maison poursuit ses partenariats avec le monde de l’art et de la musique. Elle connaît une croissance soutenue de toutes ses catégories de produits, portée par le succès continu de ses lignes iconiques Peekaboo et Baguette, et par une collection capsule audacieuse, Fendi Prints On, conçue en collaboration avec l’artiste Nicki Minaj. Fendi ouvre de nouvelles boutiques à Monaco, en Chine et en Australie. Loro Piana réalise une belle progression, portée par le succès de ses matières premières iconiques Excellences, notamment celui de la collection réalisée en laine de vigogne. Les lignes embléma - tiques Essenziali, dont l’offre est étoffée, connaissent une très bonne dynamique. Les souliers réalisent une excellente performance, soutenue par le développement d’une offre sur - mesure et l’ouverture événementielle d’une boutique éphémère dans le quartier de Meatpacking à New York. Le film « Cashmere, The Origin of a Secret », le premier d’une trilogie réalisée par Luc Jacquet, célèbre la noblesse et l’excellence des matières iconiques Les premières collections créées par Hedi Slimane pour Celine sont lancées en boutique dont le nouveau concept se déploie progressivement. Les défilés, reflet de la nouvelle identité de la Maison, reçoivent un excellent accueil. Hedi Slimane renoue avec la tradition du couturier parfumeur en signant onze créations olfactives puisant dans le savoir - faire de la Haute Parfumerie française. Une boutique Celine Haute Parfumerie est ouverte à Paris, rue Saint-Honoré. La Maison renforce par ailleurs son implantation en Italie avec un nouvel atelier de maroquinerie en Toscane, conçu selon les normes les plus élevées de dévelop - Loewe réalise une excellente progression et franchit une étape clé de son développement. Sous l’impulsion de son Directeur artistique Jonathan Anderson, la Maison accélère son rythme d’innovation, accroît sa visibilité, renforce la consistance de son offre produits et celle de ses différents points de contact avec sa clientèle. Entre autres initiatives, on notera le lancement de produits très attractifs comme les sacs Lazo et Cushion Tote, les nouvelles capsules de Paula’s Ibiza et de Eye/Loewe/Nature ou encore la collection de prêt - à - porter et d’accessoires inspirée par l’univers féérique de l’artiste William de Morgan. Une amélioration signi - ficative du réseau de distribution est également opérée avec notamment l’ouverture ou l’extension de boutiques Casa Loewe à Londres, Pékin, Tokyo et Madrid. Pour Givenchy, l’année est marquée par le retour à une collection identitaire masculine forte, présentée à Florence au mois de juin ; autre initiative, la collection Givenchy Atelier met en œuvre le savoir - faire et les techniques de la Haute Couture sur des pièces de prêt - à - porter réinterprétant les codes historiques de Kenzo poursuit sa croissance, renforce son positionnement en prêt - à - porter avec des créations mixant imprimés audacieux et signatures fortes et s’affirme sur le territoire de l’Accessoire avec le lancement du sac Tali. La Maison annonce en juillet l’arrivée de Felipe Oliveira Baptista à la Direction artistique, faisant suite aux huit années où elle fut assurée par Humberto Leon et Carol Lim. Un développement significatif du réseau de distribution est opéré avec la reprise de la Chine en direct et les premières Berluti réalise une bonne performance, spécialement forte au Japon et en Chine. Les deux premiers défilés de Kris Van Assche et l’arrivée en boutique de ses collections rencontrent un excellent accueil. Un travail sur l’héritage de la Maison inspire la création de son nouveau logo ainsi que la mise en avant de son motif Scritto et de son art de la patine. Les ventes de prêt - à - porter et RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives de nouveautés comme les sneakers Gravity, Stellar et Shadow sont très dynamiques. Le savoir - faire unique de la Maison s’illustre lors d’une collaboration avec la Galerie Laffanour Downtown pour la restauration de pièces de mobilier gainées de cuir. Berluti poursuit l’expansion sélective de son réseau de boutiques et lance son e - commerce au Japon. Rimowa réalise une excellente performance, soutenue par une forte innovation : la ligne de bagages Essential se dote de quatre nouvelles couleurs habillant des valises totalement monochromes. Une combinaison innovante de techniques d’anodisation a aussi permis d’intégrer des pigments de forte intensité au cœur de l’aluminium qui revêt le modèle Original, créant ainsi deux nouvelles teintes modernes et vibrantes pour ce modèle iconique. La Maison poursuit ses collaborations, notamment avec les artistes Daniel Arsham et Alex Israel, avec le label Supreme pour une deuxième édition et avec Christian Dior pour la collection capsule Dior et Rimowa conçue avec Kim Jones. Marc Jacobs lance la nouvelle ligne The Marc Jacobs qui propose les pièces essentielles d’une garde - robe contemporaine tandis que de nouvelles fonctionnalités sur les lignes de sacs sont Fenty Couture, créée en collaboration avec la chanteuse Rihanna, ouvre en mai son site internet et inaugure un programme de La Maison Patou, acquise par LVMH, accueille Guillaume Henry en qualité de Directeur artistique et dévoile en septembre sa première collection de prêt - à - porter. Porté par le talent de ses créateurs, la virtuosité de ses artisans et l’engagement fort de ses équipes à travers le monde, Louis Vuitton continuera d’enrichir son univers fascinant. Les dévelop pements à venir s’inscriront dans la volonté inchangée de propulser dans la modernité un héritage d’exception, d’émerveiller ses clients et de leur proposer une expérience toujours plus unique et innovante dans son réseau de boutiques ou dans le monde digital. La transformation qualitative du réseau de distribution se poursuivra. La Maison continuera de renforcer ses capacités de production avec l’ouverture en France au premier semestre d’un nouvel atelier situé en plein cœur de Vendôme dans le Loir - et-Cher, une ville chargée d’histoire et de tradition maro - quinière. Avec des équipes guidées par ses valeurs d’excellence et de créativité, Christian Dior poursuivra sa croissance, portée par le succès continu de ses collections, et l’ouverture de boutiques stratégiques. Fendi continuera d’innover dans tous ses métiers et concrétisera plusieurs projets déjà engagés au profit de boutiques emblématiques et en lien avec la préservation des savoir - faire et de l’environnement. Loro Piana ouvrira une boutique phare à Tokyo et se renforcera en Chine. Forte de son nouvel élan, Loewe a pour objectif de renforcer son positionnement et sa notoriété, de poursuivre l’expansion de son réseau de distribution et d’accroître sa performance omnicanale. Plus généralement, toutes les Maisons de Mode continueront de se concentrer sur la créativité de leurs collections, la désirabilité de leurs produits, l’attractivité de leurs boutiques et le dévelop - RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives En 2019, les ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques se sont élevées à 6 835 millions d’euros, soit 13 % des ventes totales Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques La société Parfums Christian Dior est née en 1947, année du premier défilé de Christian Dior, qui a créé le concept révolu - tionnaire de beauté globale avec le lancement du parfum Miss Dior, suivi du maquillage avec le rouge à lèvres Rouge Dior lancé en 1953 et du soin, lancé en 1973. Aujourd’hui, Parfums Christian Dior, qui consacre à la recherche 1,2 % de ses ventes, se situe à l’avant - garde en matière d’innovation. François Demachy, parfumeur -créateur et Peter Philips, Directeur artistique du maquillage, perpétuent aujourd’hui l’héritage de Christian Dior, mêlant esprit d’audace et savoir - faire, en symbiose avec les collections de la Maison de couture. Guerlain, fondée en 1828 par Pierre-François-Pascal Guerlain, a créé plus de 700 parfums depuis son origine. La marque jouit d’une image exceptionnelle dans l’univers du parfum. Aujourd’hui, héritier d’un catalogue olfactif de plus de 1100 fragrances, Thierry Wasser, Parfumeur Maison, explore le monde à la recherche des matières premières les plus exclusives. Une audace que partage Olivier Echaudemaison, Creative Director Maquillage, qui œuvre à révéler et sublimer la beauté des femmes. Parmi les parfums emblématiques de la Maison figurent Mon Guerlain, La Petite Robe Parfums Givenchy, fondée en 1957, perpétue les valeurs portées par son fondateur, Hubert de Givenchy dans l’univers des parfums, du maquillage et des soins. De L’Interdit à Givenchy Gentleman, les parfums de la Maison incarnent la vision de la marque. Inspiré par l’esprit avant - gardiste et la sensualité des créations Couture, Nicolas Degennes, Directeur artistique Maquillage et Couleurs, perpétue depuis 1999 l’inventivité propre à la marque. La première fragrance féminine de Kenzo Parfums a vu le jour en 1988. Kenzo Parfums s’est ensuite développé avec des créations dont l’identité unique et décalée pose une empreinte sur le monde de la parfumerie, comme Flower by Kenzo, L’eau Kenzo ou Benefit Cosmetics, créée en 1976 à San Francisco par les jumelles Jean et Jane Ford, a rejoint LVMH fin 1999. Benefit s’est façonné un statut résolument à part dans le paysage des marques de cosmétiques avec la pertinence et l’efficacité de ses produits aux noms audacieux teintés d’humour, ses packagings créatifs Fresh, simple boutique d’apothicaire ouverte en 1991 à l’origine, a rejoint LVMH en septembre 2000. Fidèle à son usage d’ingrédients naturels tels que le sucre, la Maison continue de développer son approche unique associant ingrédients innovants et rituels de beauté ancestraux pour créer une expérience sensorielle Perfumes Loewe lance son premier parfum en 1972. Perfumes Loewe incarne l’esprit espagnol : élégant, raffiné, lumineux, fort et imprévisible avec des essences fleuries, boisées et citronnées. Make Up For Ever, créée en 1984, qui a rejoint LVMH en 1999, est une marque de maquillage professionnel offrant une ligne de produits innovants et d’une qualité exceptionnelle pour les artistes de la scène, les makeup artists et les passionnés de maquillage Acqua di Parma a été fondée en 1916 à Parme et acquise par LVMH en 2001. À travers des fragrances et des produits de beauté empreints d’élégance, Acqua di Parma, symbole du savoir - faire et du savoir - vivre italiens, incarne un luxe discret. Kendo est un incubateur de marques cosmétiques créé en 2010, qui regroupe aujourd’hui 5 marques : KVD Vegan Beauty, Marc Jacobs Beauty, Ole Henriksen, Bite Beauty et Fenty Beauty by Rihanna lancée en 2017. Elles sont principalement distribuées Maison Francis Kurkdjian, fondée en 2009 par Francis Kurkdjian, créateur de parfums renommé qui offre de nouveaux territoires d’expression au parfum à travers la création de son atelier de parfum sur - mesure, ses collaborations artistiques et ses installations éphémères. Cette acquisition, réalisée en 2017, permet au groupe LVMH de se positionner dans le domaine des parfums de niche Patou, acquise par le Groupe en 2017, a été fondée par Jean Patou en 1914. La Maison, devenue une institution de la mode, a vu se succéder les designers Marc Bohan, Karl Lagerfeld, Jean Paul Au niveau mondial, les marques du groupe LVMH ont bénéficié en 2019 d’une croissance supérieure à celle du marché, leur permettant ainsi d’accroître leur part de marché sur les principaux marchés suivis avec des panels externes tels que le panel NPD ou le « Beauty Research sell - out panel ». RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Innovation et recherche perpétuelle de performance sont au cœur de l’ADN des marques de Parfums et Cosmétiques du Groupe. Les marques du Groupe ont mutualisé leurs ressources dans le domaine de la recherche et développement dès 1997 avec un centre en commun à Saint-Jean - de-Braye (France), sur le site industriel de Parfums Christian Dior. Avec la création de Hélios il y a quelques années, LVMH Recherche a investi dans un nouveau centre de R&D, afin de développer ses activités dans des conditions optimales et de s’impliquer encore davantage dans des programmes scientifiques ambitieux. Situé en plein cœur de la Cosmetic Valley, Hélios accueille environ 270 chercheurs et plus de 20 métiers nécessitant des expertises pointues telles que la biologie moléculaire et cellulaire, la dermatologie, l’ethno - botanique… Second pôle français de recherche cosmétique, l’équipe est composée de chercheurs, biologistes et formulateurs qui collaborent étroitement avec les plus prestigieuses universités du monde. Deux centres d’innovation, au Japon et en Chine, répondent aux besoins spécifiques des femmes asiatiques. Grâce à leurs connaissances des mécanismes cellulaires, les chercheurs ont mis à jour les cibles biologiques qui construisent la beauté et la jeunesse de la peau : protection des cellules souches cutanées, hydratation liée aux aquaporines, mécanismes de détoxification cutanés. Plus de 200 brevets couronnent leurs innovations. Production, sources d’approvisionnement et sous - traitance Les cinq centres de production français de Guerlain, Parfums Christian Dior et LVMH Fragrances Brands assurent la quasi - totalité de la production des quatre grandes marques françaises, y compris Kenzo Parfums, tant dans le domaine des produits parfumants que dans ceux du maquillage ou des produits de soin. Make Up For Ever dispose également de capacités de production en France. Les marques Benefit, Parfums Loewe, et Fresh confient la fabrication de leurs produits pour partie aux autres marques du Groupe, le solde étant sous - traité à l’extérieur du Groupe. Les matières sèches, c’est - à - dire les flaconnages, bouchons, et tout autre élément constituant le contenant ou l’emballage, sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe, ainsi que les matières premières entrant dans l’élaboration des produits finis. Dans certains cas, ces matières ne sont disponibles qu’auprès d’un nombre limité de fournisseurs français ou étrangers. Les formules des produits sont développées majoritairement dans les laboratoires de LVMH Recherche à Saint-Jean - de-Braye en France, le Groupe pouvant également acquérir ou développer des formules auprès de sociétés spécialisées, notamment dans le domaine des jus de parfums. La présence d’un large éventail de marques au sein du groupe d’activités génère des synergies et constitue une force sur le marché. L’effet de volume permet notamment l’achat d’espace publicitaire à des tarifs compétitifs et la négociation de meilleurs emplacements dans les grands magasins. L’utilisation de services partagés par les filiales augmente l’efficacité des fonctions de support de distribution dans le monde et facilite l’expansion des marques les plus récentes. Ces économies d’échelle permettent d’investir davantage dans la création et la communication, qui sont deux facteurs clés de succès dans le secteur d’activités des L’excellence de la distribution est un axe clé pour les Maisons de Parfums et Cosmétiques. Elle passe par l’expertise et l’attention des conseillers, et par l’innovation dans les points de vente. Les produits des marques de Parfums et Cosmétiques du Groupe sont commercialisés principalement dans les circuits dits de « Distribution sélective », par opposition à la grande distribution et à la parapharmacie, mais également pour certaines marques Les produits de Parfums Christian Dior sont principalement distribués dans les enseignes de Distribution sélective, telles Sephora, et les grands magasins. Les produits Guerlain sont majoritairement distribués à travers son réseau de boutiques en propre, complété par un réseau de points de vente partenaires. En outre, son savoir - faire unique est mis en valeur dans les boutiques Guerlain Parfumeur qui proposent une immersion captivante dans l’univers de la Maison. Outre les ventes réalisées par ses soixante - dix - neuf boutiques exclusives à travers le monde, Benefit est actuellement distribuée dans une cinquantaine de pays à travers le monde. Les produits Make Up For Ever sont distribués dans des boutiques exclusives à Paris, New York, Los Angeles et Dallas, et dans différents circuits de Distribution sélective, notamment en France, en Europe, aux États-Unis, marchés développés en partenariat avec Sephora, mais aussi en Chine, en Corée du Sud et au Moyen-Orient. Aujourd’hui basée à Milan, Acqua di Parma s’appuie sur un réseau de distribution exclusif, dont ses boutiques en propre. Les marques de Kendo En réponse aux attentes des jeunes générations, à la recherche de singularité et à la demande d’une expérience physique et virtuelle unifiée, toutes les marques accélèrent la mise en œuvre de leurs dispositifs de vente en ligne et renforcent leurs initiatives et contenus digitaux. L’intégration d’outils digitaux se poursuit activement dans le but d’élever l’expérience client et de séduire RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Ventes (en millions d’euros) 6 835 6 092 5 560 Europe (hors France) 20 22 24 Asie (hors Japon) 40 35 30 (en millions d’euros) 683 676 600 Marge opérationnelle (en %) 10,0 11,1 10,8 de la période (en millions d’euros) 378 330 286 Nombre de boutiques 426 354 302 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets L’activité Parfums et Cosmétiques réalise une croissance organique de 9 % de ses ventes, portée par la dynamique remarquable de ses marques historiques. Les Maisons de LVMH réalisent de belles performances et profitent pleinement de la forte progression de la demande en Asie, en Chine en particulier. Le résultat opérationnel courant est en hausse de 1 % après prise en compte d’une dépréciation exceptionnelle de lignes de produits de Parfums Christian Dior poursuit son rythme de croissance supérieur à celui du marché, consolidant ainsi son leadership. Animée par la quête permanente d’excellence et de créativité de ses produits, la Maison est portée par la vitalité de ses lignes phares et le succès de ses innovations. Au - delà du déploiement progressif de Joy, troisième fragrance d’envergure mondiale, la performance des parfums féminins est soutenue par les lignes emblématiques : avec sa nouvelle Eau de Toilette, Miss Dior conforte son avance en Asie et J’adore, dont le succès ne se dément pas, poursuit son développement. Le parfum masculin Sauvage conserve une dynamique exceptionnelle dans toutes les régions et amplifie le leadership mondial acquis en 2018 avec le lancement de sa variation Intense. Avec une collection de parfums d’exception proposée dans des boutiques dédiées, Maison Christian Dior confirme son potentiel. Central dans chacune de ses créations, l’ancrage de la Maison à Grasse, berceau de la parfumerie, terroir d’exception pour ses domaines de fleurs à parfum et lieu de création de son Maître Parfumeur, renforce le rayonnement de la Maison. Le maquillage bénéficie du succès continu du rouge à lèvres Rouge Dior et de ses nouvelles déclinaisons et de la nouveauté Dior Addict Stellar Shine. La dynamique du fond de teint Forever et les avancées de la gamme Dior Backstage, inspirée par les produits utilisés lors des défilés de mode, activement partagés sur les réseaux sociaux, sont aussi à souligner. La croissance du soin est portée par l’Asie et par la forte demande pour les produits premium. Prestige, dont le cœur de gamme continue de progresser, réalise une croissance forte grâce à la nouvelle Micro- Lotion de Rose et à l’essor continu de la Micro-Huile de Rose. Guerlain accélère sa croissance et réalise une excellente performance. Les lignes de soin Orchidée Impériale et Abeille Royale, pleinement adossées à l’engagement de Guerlain en termes de biodiversité et d’écocon ception, poursuivent leur croissance exceptionnelle. Aqua Allegoria, collection d’eaux fraîches qui magnifient les plus belles matières premières, connaît un très beau succès. Le maquillage est porté par le rouge à lèvres Rouge G et le nouveau fond de teint L’Essentiel. Forte de douze années d’un engagement environnemental et social «Au Nom de la Beauté », la Maison le porte plus loin en 2019 en lançant une plate - forme de transparence et de traçabilité de ses créations et en signant un partenariat avec l’UNESCO pour créer de nouvelles filières apicoles, contribuant ainsi à régénérer les cheptels d’abeilles dans le monde. L’engagement de Guerlain s’illustre dans un film et inspire une campagne média inédite en digital et en télévision. Parfums Givenchy connaît une nouvelle année de forte progression de ses ventes, avec de très belles performances en Chine et en « travel retail ». Les principaux moteurs de croissance sont la ligne de rouges à lèvres Le Rouge et la poudre Prisme Libre. La Maison bénéficie également du grand succès en Europe de sa nouvelle fragrance L’Interdit, parfum emblématique créé en 1957 en hommage à Audrey Hepburn, incarné aujourd’hui par l’actrice Rooney Mara. Chez Kenzo Parfums, la dynamique de Flower by Kenzo est soutenue par une nouvelle variante olfactive Flower by Kenzo Eau de Vie. Benefit renforce sa position aux États-Unis et au Royaume-Uni grâce au développement de sa gamme pour les sourcils, notam - ment les produits phares Gimme Brow et Precisely, et au succès de ses bars à sourcils. Fresh est en forte croissance avec un dévelop - pement très dynamique en Chine où ses produits, issus de la fusion d’ingrédients naturels et de rituels traditionnels avec les avancées scientifiques actuelles, suscitent une demande soutenue. La Maison se renforce dans le domaine du soin premium avec Crème Ancienne, réinterprétation moderne d’une formule séculaire, et, dans la catégorie des essences, avec la lotion anti - pollution Black Tea Kombucha. Les ventes en ligne connaissent en particulier de belles progressions. Make Up For Ever réussit le lancement de son anti - cernes longue tenue au sein de sa gamme phare Ultra-HD et celui du fond de teint Reboot qui corrige les signes de fatigue. Confirmant son succès mondial, Fenty Beauty by Rihanna entame son expansion en Asie. La marque s’affirme sur de nouvelles catégories – correcteurs de teint déclinés en 50 teintes, gloss, poudres de soleil – et continue de créer l’événement sur les réseaux sociaux. Acqua di Parma connaît plusieurs temps forts en 2019 : la réouverture de son emblématique boutique milanaise avec un nouveau concept, la création d’une nouvelle RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives gamme de parfums et bougies d’intérieur, le lancement de la collection de fragrances Signature of the Sun. En renouvelant son identité visuelle, Perfumes Loewe rajeunit son image et interna - tionalise son audience. Le parfum Loewe 001 connaît un succès sans précédent en Chine. Maison Francis Kurkdjian poursuit sa croissance dynamique, forte du succès de son parfum Baccarat Rouge 540 et du lancement de Gentle Fluidity, deux variations olfactives différentes élaborées avec les mêmes ingrédients. Ole Henriksen se renforce aux États-Unis. La marque continue de séduire les jeunes Américaines avec sa gamme Banana Bright et suscite l’engouement sur les réseaux sociaux. Dans un environnement compétitif, l’activité Parfums et Cosmétiques maintient son objectif de renforcement de ses parts de marché en s’appuyant sur la complémentarité et la dynamique de son portefeuille de marques. Les Maisons continueront de se concentrer sur leurs meilleurs vecteurs de croissance : excellence des produits, accélération de leur politique d’innovation, soutien en communication, activation digitale. Parfums Christian Dior innovera fortement dans toutes ses catégories de produits. Le soin connaîtra une intense actualité avec le relancement de l’offre anti - âge autour du produit phare Capture Totale Super Potent Serum et une accélération du développement des soins premium avec Prestige et son produit de référence Micro-Huile de Rose. Parfum et maquillage seront portés par des initiatives fortes au sein des lignes phares. La Maison poursuivra aussi le développement de son réseau de boutiques et de sa présence digitale. Guerlain continuera à se renforcer en Chine, en France et au sein du « travel retail », ses marchés prioritaires, tout en progressant au Japon. Ses lignes phares bénéficieront d’un plan d’innovation et d’activation ambitieux dans toutes ses catégories de produits. La ligne de soin Abeille Royale célèbrera ses 10 ans. Parfums Givenchy enrichira sa famille de parfums et poursuivra son expansion en maquillage avec de fortes innovations dans le domaine du teint. Parfums Kenzo célèbrera les vingt ans de l’iconique Flower by Kenzo. Benefit innovera avec un mascara à la technologie unique. Fresh poursuivra sa conquête de l’Asie et communiquera sur l’innovation de son soin hydratant Super Lotus. Chez Make Up For Ever, le relancement de Rouge Artist sera soutenu par une nouvelle communication. Fenty Beauty by Rihanna étendra son offre de maquillage pour les yeux. Acqua di Parma lancera une Cologne 100 % naturelle. Maison Francis Kurkdjian poursuivra l’extension très sélective de sa distribution. En 2019, les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie ont représenté 8 % des ventes totales de LVMH. Les marques du groupe Montres et Joaillerie TAG Heuer, pionnier de l’horlogerie suisse depuis 1860, acquise par LVMH en novembre 1999, conjugue innovations techno - logiques, chronométrage de précision et designs avant - gardistes pour donner naissance à des produits à la précision extrême. Les séries les plus réputées pour les montres et chronographes classiques et automatiques sont Carrera, Aquaracer, Formula 1, Link et Monaco. TAG Heuer a lancé en 2010 son premier mouvement développé et fabriqué dans sa manufacture et, en 2015, une Hublot, marque fondée en 1980 et faisant partie de LVMH depuis 2008, a innové dès son origine en créant la première montre dotée d’un bracelet en caoutchouc naturel. Dotée d’un savoir - faire horloger de premier plan, la marque est reconnue pour son concept original de fusion de matériaux nobles et technologiques et pour son modèle icône Big Bang né en 2005. En parallèle aux nombreuses déclinaisons de ce modèle, Hublot a lancé les gammes Classic Fusion et, plus récemment, Spirit of Big Bang. Zenith, fondée en 1865 et implantée au Locle près du Jura suisse, a rejoint LVMH en novembre 1999. Zenith appartient au cercle très restreint des manufactures horlogères. Le terme manufacture désigne, dans le monde de l’horlogerie, une entreprise qui assure intégralement la conception et la fabrication des mouvements mécaniques. Les deux mouvements phares de Zenith, le chrono - graphe El Primero et le mouvement Elite, références absolues de l’horlogerie helvétique, équipent les montres vendues sous sa Bvlgari, fondée en 1884, synonyme de créativité et d’excellence dans le monde entier, est unanimement reconnue comme l’un des acteurs majeurs de son secteur. La célèbre Maison italienne tient une place prééminente dans les domaines de la joaillerie, avec une réputation exceptionnelle pour son savoir - faire dans la combinaison des pierres de couleur et de l’horlogerie, de même qu’un rang significatif dans celui des parfums et des accessoires. Ses lignes iconiques comprennent Serpenti, B.Zero1, Diva et Octo. Chaumet, joaillier depuis 1780, maintient un savoir - faire prestigieux qui se reflète dans toutes ses créations, qu’il s’agisse de pièces de Haute Joaillerie, de collections de bijoux ou de montres. Ses lignes majeures sont Joséphine et Liens. Le groupe LVMH a Fred, fondée en 1936 et faisant partie de LVMH depuis 1995, est présente dans la Haute Joaillerie, la joaillerie et l’horlogerie. Depuis son arrivée au sein du Groupe, Fred a entrepris un renouvellement complet de sa création, de son image et de sa distribution. Ce renouveau se traduit dans un style audacieux et contemporain porté en particulier par sa ligne iconique, Force 10. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Le marché de la Joaillerie est très fragmenté et se compose à la fois de quelques grands acteurs internationaux mais également de nombreuses marques indépendantes de tailles et de nationalités très variées. LVMH, dont les marques sont présentes dans le monde entier, se positionne parmi les premiers groupes internationaux. Le groupe d’activités, désormais largement déployé à l’international, bénéficie de la coordination et de la mise en commun de moyens administratifs, commerciaux et marketing. Un réseau de services après - vente multimarques afin d’améliorer la satisfaction de sa clientèle a été progressivement mis en place à travers le monde. LVMH Montres et Joaillerie dispose d’une organisation territoriale couvrant tous les marchés européens, le continent américain, le Nord de l’Asie, le Japon et la région Asie-Pacifique. Le pôle d’activités met l’accent sur la qualité et la productivité des réseaux de distribution ainsi que le développement des ventes en ligne. Dans le domaine de la distribution multimarques, cet objectif se traduit par une grande sélectivité dans le choix des détaillants et la construction de relations de partenariat pour qu’ils soient d’excellents ambassadeurs des marques auprès du client final. Tout aussi sélectif, le développement des boutiques en propre, rénovations et nouvelles ouvertures, se poursuit sur les marchés porteurs, dans des villes clés. Le réseau de boutiques des marques de Montres et Joaillerie compte 457 boutiques en propre fin 2019, situées dans des emplacements prestigieux des plus grandes villes du monde. Le groupe Montres et Joaillerie a également développé un réseau Sources d’approvisionnement et sous - traitance Pour l’horlogerie, une coordination industrielle a été mise en place par l’utilisation de ressources communes, en particulier pour la conception de prototypes, et par un partage des meilleures méthodes en matière d’investissements, d’amélioration de la productivité et de négociation des conditions d’achat auprès des fournisseurs. Pour la joaillerie un contrôle centralisé des diamants a été introduit ainsi qu’une coopération technique entre Maisons pour le développement de nouveaux produits. Grâce à ses ateliers et manufactures suisses, situés au Locle, à La Chaux - de-Fonds, à Neuchâtel, à Cornol, à Tramelan, au Sentier, à Chevenez et à Nyon, le Groupe assure une grande partie de l’assemblage des montres et chronographes vendus sous les marques TAG Heuer, Hublot, Zenith, Bvlgari, Montres Dior, Chaumet et Fred, la conception et fabrication de mouvements mécaniques notamment El Primero et Elite de Zenith, le Heuer 01 de TAG Heuer, l’UNICO de Hublot et le Solotempo de Bvlgari ainsi que la fabrication d’une partie des composants critiques que sont les cadrans, les boites et les bracelets. La Manufacture de Zenith au Locle a fait l’objet d’une rénovation majeure en 2012. En 2013, TAG Heuer a inauguré une nouvelle manufacture de mouvements à Chevenez et en 2015 Hublot s’est doté d’une deuxième manufacture sur son site de Nyon. Bvlgari a ouvert, fin 2016, une manufacture joaillière en Italie, à Valenza et a inauguré en 2019, une nouvelle manufacture d’habillage dans le Jura suisse. La Maison exploite également un atelier de Haute Joaillerie à Rome. Globalement, dans les activités horlogères et joaillères, la sous - traitance représente en 2019 environ 20 % du coût des ventes. Bien que le groupe Montres et Joaillerie ait parfois recours à des tiers pour le dessin de ses modèles, ceux - ci sont le plus souvent élaborés dans ses propres bureaux d’études. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Ventes (en millions d’euros) 4 405 4 123 3 805 Europe (hors France) 23 23 25 Asie (hors Japon) 38 35 31 (en millions d’euros) 736 703 512 Marge opérationnelle (en %) 16,7 17,1 13,5 de la période (en millions d’euros) 296 303 269 Nombre de boutiques 457 428 405 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets L’excellente dynamique de la joaillerie entraîne des gains de parts de marché et concourt tout particulièrement à la croissance du pôle Montres et Joaillerie. Les avancées des Maisons de LVMH s’appuient sur la vitalité de leurs lignes emblématiques, la force de leurs innovations et les bonnes performances de leurs boutiques Bvlgari poursuit son beau parcours et continue d’accroître ses parts de marché. La joaillerie est portée par l’énergie créative et le rayonnement international de la Maison. Les lignes iconiques Serpenti, B.Zero1 et Diva’s Dream s’enrichissent de nombreuses nouveautés et la ligne Fiorever, lancée fin 2018, combinant fleur et diamant, contribue significativement à la croissance. Le vingtième anniversaire de la bague B.Zero1, dont le design s’inspire de la géométrie du Colisée de Rome, suscite une exposition à Milan et la création de nouvelles variantes de bagues et bracelets. La collection de Haute Joaillerie Cinemagia, présentée lors d’événements organisés en plusieurs villes du monde, illustre la créativité et le savoir - faire unique de Bvlgari, ainsi que ses liens avec le 7e art. En horlogerie, une nouvelle manufacture d’habillage est inaugurée dans le Jura suisse. Les modèles Octo Finissimo Chrono GMT et Serpenti Misteriosi Roma ont remporté deux nouveaux prix au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. La montre Serpenti Seduttori, lancée au cours de l’été, reçoit immédiatement un excellent accueil. La maroquinerie connaît un temps fort avec le lancement du sac Serpenti Through The Eyes of Alexander Wang à New York tout comme la capsule Fujiwara à Tokyo. Au Castel Sant’Angelo de Rome, une exposition met en scène une remarquable rétrospective de créations joaillières de la Maison autour de robes de Haute Couture. Le plan d’amélioration du réseau de boutiques se poursuit avec des rénovations à Monaco, Macau, Melbourne, Taipeh et Toronto et des ouvertures à Ibiza, Copenhague et au Bon Marché à Paris. De nombreux espaces éphémères complètent et animent ce réseau. Déjà membre certifié du Responsible Jewellery Council, Bvlgari a défini en 2019 un programme de Due Diligence pour l’approvision nement responsable en diamants. La Maison a pour objectif d’en partager les critères avec ses fournisseurs de diamants, en accord avec les orientations de Diligence Raisonnable de l’OCDE pour les chaînes d’approvisionnement en minéraux provenant de zones de conflit et à haut risque. TAG Heuer continue de renforcer ses lignes phares, Carrera, Aquaracer et Formula 1, avec de nouveaux modèles et des séries spéciales. Parmi les nouveautés, la Carrera Calibre TAG Heuer 02T Nanograph intègre un spiral en carbone, innovation de pointe de la Maison. Une version Golf vient compléter la gamme de montres connectées. TAG Heuer célèbre les cinquante ans de l’emblématique Monaco par des éditions limitées ainsi que la création de cinquante coffrets exclusifs réservés aux collec - tionneurs de la marque. Le réseau de boutiques bénéficie de rénovations et d’ouvertures, notamment à Tokyo, Shanghai, Moscou, Madrid ou Toronto. Parallèlement, la Maison poursuit le travail engagé avec ses partenaires distributeurs pour une présence toujours plus sélective et une meilleure efficacité commerciale. Son équipe d’ambassadeurs et ses contrats dans le domaine sportif permettent de développer la visibilité de la marque auprès de sa clientèle cible et sa présence très active sur les réseaux sociaux. La Maison renforce cette année sa relation avec le championnat de Formule E, dont elle est partenaire fondateur, avec la nouvelle équipe TAG Heuer Porsche Formula E Team.La Maison met également en place un partenariat avec l’ONG Wasser Fur Wasser afin de participer au financement de projets visant l’accès à l’eau potable dans le monde. Hublot poursuit une forte croissance, nourrie par les lignes Classic Fusion et Big Bang et par la contribution de Spirit of Big Bang, désormais troisième pilier de la marque. Dans chaque ligne, de nouveaux modèles originaux ou très techniques illustrent l’art de la fusion, essence de la Maison, et sa créativité audacieuse. Parmi ces créations, le modèle MP-11 14 Day-Power Reserve Green Saxem, innovation à la fois technique et esthétique, se pare d’un matériau vert profond, extrêmement brillant et résistant, inédit en horlogerie : le Saxem. De nouvelles boutiques ouvertes à Hong Kong, Monaco et Rome viennent renforcer le réseau en propre, premier contributeur à la croissance des ventes. La notoriété de Hublot est servie par une communication associant partenariats prestigieux, forte activité digitale, événements sportifs et culturels. La Maison bénéficie en 2019 de la visibilité de la Coupe du Monde féminine de football dont elle est le chronométreur officiel. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Tout en développant ses collections emblématiques, Chronomaster, Pilot et Elite, Zenith complète le lancement de sa ligne Defy avec le modèle Inventor. La Maison célèbre le cinquantième anniversaire du légendaire mouvement El Primero. Elle poursuit la consolidation de son organisation tout en bénéficiant des synergies offertes par les autres Maisons horlogères de LVMH. La croissance de Chaumet est portée par les collections iconiques Liens, Joséphine et Bee my Love. Chacune s’enrichit de nouvelles créations : les déclinaisons de bagues de fiançailles Splendeur Impériale et Éclat d’Éternité, les colliers Bee my Love ou encore les nouveautés Liens d’Amour et Jeux de Liens. Une ligne de montres inédite, Boléro, est aussi lancée au cours de l’année. Avec sa collection de Haute Joaillerie Les Ciels de Chaumet, la Maison met en lumière sa créativité et la virtuosité de ses artisans, tout en célébrant ses liens de toujours avec le monde des arts. Au Forum Grimaldi à Monaco, l’exposition « Chaumet en Majesté », qui retrace l’histoire des parures des souveraines depuis 1780, rassemble des pièces rares, prêts de musées, de grandes familles et de cours royales, certaines dévoilées pour la première fois au public. Le site historique de la place Vendôme est en cours de rénovation. De nouvelles boutiques sont ouvertes à Madrid, Monaco et Séoul. Fred appuie sa croissance sur la ligne Force 10 et la nouvelle collection 8°0. La Maison inaugure des boutiques à Sydney, Le 25 novembre 2019, LVMH a annoncé avoir conclu un accord avec la Maison iconique américaine de joaillerie Tiffany, en vue de son acquisition. La clôture de l’opération est prévue pour le Dans un contexte d’incertitudes géopolitiques persistantes, le groupe Montres et Joaillerie maintient son ambition de gains de parts de marché et le ciblage rigoureux de ses investissements. Grâce au talent de leurs artisans et à la leur forte capacité d’innovation, les Maisons horlogères et joaillières continueront de renouveler et enrichir leurs lignes emblématiques, tout en lançant de nouvelles collections dans un souci constant de créativité alliée à l’excellence de leurs produits et de leurs filières d’approvisionnement. Elles continueront à renforcer leur visibilité dans les régions clés à travers le monde et dans le domaine digital, via des événements et des partenariats sélectifs. La même sélectivité s’appliquera dans la poursuite du développement des réseaux de distribution. Bvlgari ouvrira son nouveau flagship parisien, place Vendôme, et poursuivra le programme d’extension de son réseau en Chine. Hublot renforcera sa présence en Chine, en Australie et aux États-Unis. TAG Heuer célèbrera en 2020 ses 160 ans. Une nouvelle version de sa montre connectée sera dévoilée et de nouveaux modèles viendront enrichir la ligne Carrera. Chaumet inaugurera, début 2020, son site emblématique de la place Vendôme totalement rénové et poursuivra le dévelop - pement de son nouveau concept de boutiques. Le début d’année verra également, à l’hôtel Bvlgari de Dubaï, le premier salon des Maisons horlogères de LVMH, nouveau vecteur de visibilité en complément de leur participation au salon horloger de Bâle. Enfin, l’année 2020 sera marquée par l’arrivée de la prestigieuse Maison Tiffany qui va considérablement renforcer le pôle d’activités dans un secteur très dynamique offrant de belles En 2019, les ventes du groupe d’activités Distribution sélective ont représenté 28 % des ventes totales de LVMH. Duty Free Shoppers (« DFS »), qui a rejoint LVMH en 1997, est le pionnier et le leader mondial de la vente de produits de luxe aux voyageurs internationaux. Son activité est très liée aux cycles Depuis son origine en 1960 en qualité de concessionnaire de produits hors taxes au sein de l’aéroport de Kai Tak à Hong Kong, DFS a acquis une connaissance approfondie des besoins de la clientèle des voyageurs, a bâti de solides partenariats avec les tour - opérateurs japonais et internationaux ainsi qu’avec les plus grandes marques de luxe et a considérablement développé son activité, tout particulièrement au sein des destinations touristiques En lien avec le « travel retail », DFS a également développé ses boutiques Galleria de centre - ville, qui assurent aujourd’hui plus carrés environ, les vingt Gallerias de DFS sont implantées dans les centres - villes d’importantes destinations aériennes en Asie- Pacifique, aux États-Unis, au Japon, et en Europe, avec la T Fondaco dei Tedeschi inaugurée en 2016 à Venise en Italie. Chacune associe en un même lieu, à proximité des hôtels où séjournent les voyageurs, deux espaces commerciaux différents et complémentaires : une offre généraliste de produits de luxe (parfums et cosmétiques, mode et accessoires…) et une galerie de boutiques de grandes marques appartenant ou non au groupe LVMH (Louis Vuitton, Hermès, Bvlgari, Tiffany, Christian Dior, Chanel, Prada, Fendi, Tout en poursuivant le développement de ses Gallerias, DFS maintient son intérêt stratégique pour les concessions d’aéroports si celles - ci sont remportées ou renouvelées dans de bonnes conditions économiques. DFS est actuellement présent dans une quinzaine d’aéroports internationaux situés en Asie-Pacifique, aux États-Unis, au Japon et à Abu Dhabi. L’enseigne Sephora, fondée en 1969, a développé au fil du temps un concept de parfumerie alliant le libre accès et le conseil. Ce concept a donné naissance à une nouvelle génération de boutiques à l’architecture sobre et luxueuse, structurées en espaces princi - palement dédiés au parfum, au maquillage et au soin. Grâce à la qualité de ce concept, Sephora a su conquérir la confiance des marques sélectives de parfums et cosmétiques. L’enseigne propose en outre depuis 1995 des produits vendus sous sa propre marque et a développé une offre de produits exclusifs grâce à son association avec des marques sélectionnées pour Depuis son acquisition par LVMH en juillet 1997, Sephora a connu une expansion rapide en Europe en ouvrant de nouvelles boutiques et en réalisant l’acquisition de sociétés exploitant des chaînes de parfumerie. En Europe, Sephora est implantée dans 16 pays. Le concept de Sephora a traversé l’Atlantique en 1998, avec une forte présence aux États-Unis, un site internet, sephora.com, et un réseau au Canada. Sephora est implantée en Chine depuis 2005. L’enseigne est également présente au Moyen-Orient, en Amérique latine, en Russie avec des magasins en propre, mais aussi via l’enseigne de distribution de parfums et cosmétiques Ile de Beauté, détenue à 100 % depuis 2016, et en Asie du Sud-Est, notamment via l’acquisition en 2015 du site de e - commerce Luxola, présent dans huit pays d’Asie du Sud-Est. Sephora se situe à l’avant - garde de la transformation qui s’opère en distribution avec l’inexorable montée en puissance de la digitalisation. S’appuyant sur la complémentarité entre commerce RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Starboard Cruise Services, dont l’acquisition a été réalisée par LVMH en 2000, est une société américaine fondée en 1958, leader mondial de la vente de produits de luxe hors taxes à bord des navires de croisière. Elle fournit ses services à environ 80 bateaux représentant plusieurs compagnies maritimes. Elle édite, en outre, des revues touristiques, des catalogues et fiches publicitaires disponibles à bord des navires. physique et digital et sur sa présence forte sur les réseaux sociaux, l’enseigne multiplie les points de contact et les occasions de complicité avec ses clients. Avec ses sites internet, ses boutiques digitalisées, les applications mobiles au service de ses clients et de ses conseillers, la Maison conçoit une expérience de la beauté omnicanale, toujours plus innovante et personnalisée, offrant interactivité, fluidité et flexibilité dans le parcours d’achat. Le Bon Marché Rive Gauche, premier grand magasin au monde à avoir vu le jour, ouvre ses portes en 1852, sous l’impulsion d’Aristide Boucicaut. À la fois précurseur et prescripteur, Le Bon Marché Rive Gauche présente une sélection de marques pointue et exclusive, au cœur d’un concept architectural fort. Les clients internationaux à la recherche d’une véritable expérience parisienne y côtoient une clientèle française attachée à l’esprit singulier du lieu et à la qualité du service. Unique grand magasin de la rive gauche à Paris, il a été acquis par LVMH en 1998. La nouvelle Grande Épicerie de Paris, inaugurée fin 2013, est un concept d’épicerie très ambitieux. La Grande Épicerie de Paris propose à ses clients une expérience gourmande unique, servie par le savoir - faire de ses artisans, de ses architectes et des artistes choisis pour ce projet, afin de devenir un lieu incontournable de la gastronomie. La Grande Épicerie de Paris, historiquement installée au rez - de - chaussée du Bon Marché, est également présente depuis 2017 rue de Passy dans le XVIe arrondissement de Paris, dans les anciens locaux de Franck et Fils. Suite à la récente consolidation du marché, DFS est le quatrième opérateur en Travel Retail (selon une Étude Bain réalisée sur base de données à fin 2016). Aux États-Unis, Sephora est leader du marché depuis le premier trimestre 2016, et continue sa progression depuis. En France, où le marché de la Beauté Prestige (hors e - commerce) décline de 1,1 % en 2019 par rapport à 2018 (données NPD Brick and Mortar fin décembre), Sephora améliore légèrement sa part de marché. Par ailleurs, Sephora continue de gagner des parts de marché au Moyen-Orient et au Canada où elle est leader depuis 2015. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2019 et perspectives 2020 Ventes (en millions d’euros) 14 791 13 646 13 311 Europe (hors France) 9 9 8 Asie (hors Japon) 27 27 28 (en millions d’euros) 1 395 1 382 1 075 Marge opérationnelle (en %) 9,4 10,1 8,1 de la période (en millions d’euros) 659 537 570 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets La croissance organique de 5 % des ventes de la Distribution sélective est portée par la forte dynamique de Sephora tandis que DFS témoigne d’une bonne résistance grâce à la demande soutenue des voyageurs internationaux, compensant en partie le fort ralentissement observé à Hong Kong sur la seconde partie Sephora connait à nouveau une forte croissance de ses ventes et poursuit ses gains de parts de marché. L’Asie, la plupart des pays européens, le Moyen-Orient et l’Amérique latine sont particulièrement dynamiques et les ventes en ligne progressent fortement au plan mondial. La Maison continue de cultiver proximité et complicité avec sa clientèle et de développer son offre de nouveautés et d’exclusivités dans toutes les catégories de produits. Elle réalise ses meilleures performances dans le domaine du soin. Sephora poursuit l’expansion de son réseau avec 110 ouvertures en 2019, notamment de magnifiques boutiques phares, aménagées au nouveau concept, à Hudson Yards (New York) et China World (Pékin), et inaugure sa présence en Corée du Sud au mois d’octobre. Autres temps forts, la rénovation et l’agrandissement des boutiques emblématiques de Dubaï Mall, Times Square à New York et La Défense à Paris. Sephora continue d’innover en digital et capitalise sur ses synergies omnicanales pour toujours mieux servir ses clients et leur offrir la meilleure expérience de la beauté. De nouveaux programmes de com - munication renforcent l’image de la Maison, notamment la campagne «We Belong To Something Beautiful » en Amérique du Nord. Sephora continue aussi d’accroître et animer sa communauté de clients fidèles en proposant toujours davantage Après un début d’année très dynamique, marqué notamment par de belles performances durant les périodes clé du Nouvel An chinois et de la Golden Week, DFS fait face, à partir du mois de juillet, au ralentissement de l’activité touristique à Hong Kong. S’appuyant sur la dynamique des autres destinations et sur l’amélioration continue de son offre en fonction des particularités de chacun de ses marchés, la Maison fait face à ce ralentissement. Les sites opérés au sein des destinations long - courriers d’Australie et Nouvelle-Zélande et le T Fondaco dei Tedeschi à Venise voient leur fréquentation augmenter significativement et DFS y réalise d’excellentes performances. L’activité à Macao progresse également grâce à la clientèle des voyageurs de Chine Continentale. Après Venise, Chengdu, Pékin et Macao en 2018, le programme événementiel « Masters of Time », présentant une prestigieuse collection de montres et joaillerie, fait escale à Sydney et Hawaï. Deux nouvelles T Gallerias sont ouvertes à Macao, ce qui porte à sept leur nombre sur l’île, et une quatrième est inaugurée à Hong Kong. DFS réalise de fortes avancées en digital avec le développement significatif de son offre de produits en ligne. Starboard Cruise Services renforce sa présence en Asie sur des lignes de croisières régionales, notamment grâce à un partenariat clé avec DFS pour le lancement des premières T Gallerias à bord de navires prestigieux. La Maison consolide aussi son expertise sur ses marchés historiques, Caraïbes et Méditerranée. Le Bon Marché poursuit sa progression, portée par le caractère unique de sa sélection de marques et produits, la beauté de ses espaces et la qualité de son accueil. Pour le grand magasin de la rive gauche parisienne, ces atouts continuent de créer la différence auprès de la clientèle française et internationale et son programme de fidélité connaît un vif succès. Le premier semestre est animé par une exposition de l’artiste portugaise Joana Vasconcelos et par l’événement « Geek mais chic », expérience de shopping associant innovations numériques et découvertes immersives avec le concours de marques de mode, beauté et décoration. Le Bon Marché ouvre en juin ses « salons particuliers », dédiés au stylisme, un service très apprécié de la clientèle. L’automne est marqué par l’exposition « So Punk Rive Gauche » qui célèbre joyeusement l’esprit punk et le réinterprète avec une sophistication très parisienne. Bénéficiant désormais de sa double implantation sur les deux rives de la Seine, La Grande Épicerie de Paris voit sa fréquentation augmenter. La plate - forme digitale 24 Sèvres devient 24S pour accompagner l’internationalisation de sa clientèle. Sephora continuera en 2020 de proposer à ses clients la meilleure expérience, physique ou digitale, dans le domaine de la beauté, à travers ses boutiques toujours plus expérientielles et ses sites de vente en ligne. L’accent portera sur les vecteurs traditionnels de sa réussite : la recherche de marques exclusives, l’innovation, la personnalisation, une offre de services uniques apportés par RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives des équipes expertes et très engagées. La Maison a pour ambition d’accélérer sa croissance dans le domaine des produits de soin, catégorie bénéficiant d’une forte dynamique, de renforcer son avance en digital et de poursuivre l’expansion de son réseau de boutiques. DFS aborde l’année 2020 avec la plus grande vigilance compte tenu de la persistance de la situation à Hong Kong. La Maison se concentre sur la diversification de ses implantations. Elle se prépare aussi activement à saisir d’autres opportunités de développement en Asie, en déployant son expertise à bord de navires de croisière de grande capacité. DFS continuera de développer ses initiatives digitales. Le Bon Marché continuera de cultiver sa différence, la créativité et l’exclusivité de son offre, son double profil de grand magasin prescripteur et de lieu d’art et de culture dans ses espaces physiques et sur sa plate - forme digitale 24S. La Grande Épicerie de Paris accentuera la politique d’animations exclusives qui renforcent son attractivité et fidélisent sa clientèle de chaque côté de la Seine. LVMH a acquis le Groupe Les Echos en 2007. Le groupe Les Echos comprend Les Echos, premier quotidien économique en France, LesEchos.fr, premier site internet économique en France, le magazine Enjeux-Les Echos, ainsi que d’autres services écono - miques spécialisés. En outre, le Groupe Les Echos réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle antérieurement détenus directement par LVMH : Investir – Le Journal des finances, né de la fusion en 2011 des titres Investir et Le journal des finances, Connaissance des Arts, ainsi que la station de radio française Radio Classique. Le groupe Les Echos est également présent dans le domaine de la presse professionnelle, avec les titres édités par SID Presse, et du service aux entreprises, avec notamment Les Echos Formation, Les Echos Conférences, Le Salon des Entrepreneurs, et les études Eurostaf. Depuis fin 2015, Les Echos intègre également le quotidien Le Parisien ainsi que son magazine Aujourd’hui en France. La Samaritaine est un ensemble immobilier situé au cœur de Paris, en bordure de Seine. Il était constitué d’un grand magasin et d’immeubles locatifs de bureaux et commerces jusqu’en 2005, date de fermeture du grand magasin pour raisons de sécurité. Il fait l’objet d’un projet de rénovation d’envergure qui s’inscrit dans une démarche environnementale innovante et place la mixité, chère aux fondateurs du grand magasin, au cœur de sa raison d’être. Plusieurs activités seront ainsi regroupées au sein des bâtiments répartis sur deux îlots entre le quai du Louvre et la rue de Rivoli : un grand magasin, un palace Cheval Blanc, 96 logements sociaux, une crèche et des bureaux. Fondée en 1849, Royal Van Lent est spécialisée dans la conception et la construction sur mesure de yachts de luxe commercialisés sous la marque Feadship, l’une des plus prestigieuses au monde pour les bateaux de plus de 50 mètres. LVMH Hotel Management porte le développement des activités hôtelières du groupe LVMH, sous l’enseigne Cheval Blanc. L’approche Cheval Blanc, dont les valeurs fondatrices sont le sens de l’artisanat, l’exclusivité, la créativité et l’art de recevoir, est déclinée dans tous ses hôtels, qu’ils soient détenus en propre ou qu’ils fassent l’objet d’un mandat de gestion. Cheval Blanc accueille ses hôtes à Courchevel (France), à Saint-Barthélemy (Antilles françaises), dans l’hôtel acquis en 2013, ainsi qu’aux Fondé en 1976, avec l’acquisition de l’hôtel Cipriani à Venise, Belmond a été précurseur dans le tourisme de luxe. Depuis plus de 40 ans, la Maison s’attache à proposer à ses clients des escapades et expériences uniques, dans des lieux inspirants. Belmond dispose d’un large portefeuille d’hôtels, trains, croisières et safaris, conciliant héritage, savoir - faire, authenticité et sens du service. Symbole du Paris moderne imaginé par l’Empereur Napoléon et inauguré en 1860, Le Jardin d’Acclimatation est le premier parc d’attractions et de loisirs créé en France. LVMH en détient la concession depuis 1984. Suite au renouvellement de cette concession en 2016, un ambitieux projet de modernisation a été entrepris, conduisant à la réouverture d’un Jardin entièrement COMMENTAIRES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Autres éléments du compte de résultat COMMENTAIRES SUR LA VARIATION DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉE 5.1 Dépenses de communication et promotion Investissements industriels et dans les réseaux de distribution PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés 1\. COMMENTAIRES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ (en millions d’euros et en pourcentage) (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en Les ventes de l’exercice 2019 s’élèvent à 53 670 millions d’euros, en hausse de 15 % par rapport à l’exercice précédent. Elles ont bénéficié de la hausse des principales devises de facturation du Groupe par rapport à l’euro, notamment de +5% pour le dollar US. La principale évolution du périmètre des activités consolidées depuis le 1er janvier 2018 concerne l’intégration de 100% du groupe hôtelier Belmond dans le pôle Autres activités à compter du mois d’avril 2019 ; cette intégration a une incidence positive de 1 point À taux de change et périmètre comparables, la hausse des ventes Hong Kong dollar 5 6 6 La répartition des ventes entre les différentes devises de facturation varie peu par rapport à l’exercice précédent : les poids de l’euro, du dollar US et du yen japonais restent stables à respectivement 22 %, 29 % et 7 %. Le poids du Hong Kong dollar baisse de 1 point à 5 %, tandis que celui des autres devises augmente de 1 point Ventes par zone géographique de destination Europe (hors France) 19 19 19 Asie (hors Japon) 30 29 28 Par zone géographique, on constate une hausse de 1 point du poids relatif dans les ventes du Groupe de l’Asie (hors Japon) pour s’établir à 30 %, tandis que la France baisse de 1 point, à 9 %. Les poids relatifs des États-Unis, de l’Europe (hors France), du Japon et des autres marchés restent stables à respectivement 24 %, 19 %, 7 % et 11 %. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Vins et Spiritueux 5 576 5 143 5 084 Mode et Maroquinerie 22 237 18 455 15 472 Parfums et Cosmétiques 6 835 6 092 5 560 Montres et Joaillerie 4 405 4 123 3 805 Distribution sélective 14 791 13 646 13 311 Autres activités et éliminations (174) (633) (596) Total 53 670 46 826 42 636 Par groupe d’activités, la répartition des ventes du Groupe varie plus sensiblement. Le poids de la Mode et Maroquinerie augmente de 2 points pour s’établir à 41 % tandis que celui de la Distribution sélective baisse de 1 point à 28 %. Les poids des Montres et Joaillerie et des Vins et Spiritueux baissent de 1 point chacun pour représenter 8 % et 10 %, le poids des Parfums et Cosmétiques Les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux sont en hausse de 8 % en données publiées. Bénéficiant d’un effet de change positif de 2 points, les ventes de ce groupe d’activités sont en hausse de 6 % à taux de change et périmètre comparables. La croissance des champagnes et vins est de 6 % en données publiées et 4 % à taux de change et périmètre comparables, celle des cognacs et spiritueux est de 11 % en données publiées et de 7 % à taux de change et périmètre comparables. Ces performances sont tirées pour une large part par la hausse des prix ainsi que par la progression des volumes. La demande reste toujours très dynamique aux États-Unis et en Asie, notamment en Chine, cette dernière maintenant son rang de deuxième marché du groupe RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés La croissance organique des activités Mode et Maroquinerie est de 17 %, pour 20 % en données publiées. La performance de ce groupe d’activités bénéficie des très fortes dynamiques enregistrées par Louis Vuitton et Christian Dior, mais également par les marques Loewe, Rimowa, Loro Piana et Fendi, qui confirment Les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie sont en hausse de 3 % à taux de change et périmètre comparables, et de 7 % en données publiées. Cette branche d’activité bénéficie de la poursuite du fort dynamisme de Bvlgari et de Hublot. TAG Heuer poursuit son repositionnement. L’Asie et l’Europe constituent les zones les plus dynamiques. Les ventes des activités Parfums et Cosmétiques sont en hausse de 9 % à taux de change et périmètre comparables et de 12 % en données publiées. Ces performances confirment l’efficacité de la stratégie de valeur fermement maintenue par les marques du Groupe face aux tensions concurrentielles. Le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques a sensiblement augmenté son chiffre d’affaires en Asie, notamment en Chine. Les ventes des activités de Distribution sélective sont en hausse de 5 % à taux de change et périmètre comparables et de 8 % en données publiées. Cette performance est tirée par Sephora dont les ventes progressent sensiblement dans toutes les régions du monde et dans une moindre mesure, par DFS qui fait face au ralentissement de l’activité à Hong Kong en s’appuyant sur la (en millions d’euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Ventes 53 670 46 826 42 636 Coût des ventes (18 123) (15 625) (14 783) Marge brute 35 547 31 201 27 853 Charges commerciales (20 207) (17 755) (16 395) Charges administratives (3 864) (3 466) (3 162) Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 28 23 (3) Résultat opérationnel courant 11 504 10 003 8 293 Taux de marge opérationnelle (en %) 21,4 21,4 19,5 La norme IFRS 16 relative aux contrats de location a été mise en œuvre à compter du 1er janvier 2019. En conformité avec la norme, les données des exercices 2018 et 2017 n’ont pas été La marge brute du Groupe s’élève à 35 547 millions d’euros, en hausse de 14 % par rapport à l’exercice précédent. Le taux de marge brute sur les ventes s’élève à 66 %, en baisse de 0,4 point Les charges commerciales, qui s’élèvent à 20 207 millions d’euros, sont en hausse de 14 % en données publiées et de 10 % à taux de change et périmètre comparables. Cette augmentation provient principalement du développement des réseaux de distribution, mais aussi du renforcement des investissements en communication notamment dans les Parfums et Cosmétiques. Le niveau de ces charges exprimé en pourcentage des ventes reste stable à 38 %. Parmi ces charges commerciales, les frais de publicité et de promotion représentent 12 % des ventes et sont en augmentation de 11 % à taux de change et périmètre comparables. L’implantation géographique des boutiques évolue comme Europe (hors France) 1 177 1 153 1 156 Asie (hors Japon) 1 453 1 289 1 151 Total 4 915 4 592 4 374 Les charges administratives s’élèvent à 3 864 millions d’euros, en hausse de 11 % en données publiées et de 8 % à taux de change et périmètre comparables. Elles représentent 7 % des ventes, en baisse de 0,2 point par rapport à 2018. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (en millions d’euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Vins et Spiritueux 1 729 1 629 1 558 Mode et Maroquinerie 7 344 5 943 4 905 Parfums et Cosmétiques 683 676 600 Montres et Joaillerie 736 703 512 Distribution sélective 1 395 1 382 1 075 Autres activités et éliminations (383) (330) (357) Total 11 504 10 003 8 293 Le résultat opérationnel courant du Groupe s’établit à 11 504 millions d’euros, en hausse de 15 %. Retraitée de l’impact positif de 155 millions d’euros lié à la première application de la norme IFRS 16, cette hausse s’élève à 13 %. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du Groupe s’élève à 21,4 %, stable par (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Les activités Mode et Maroquinerie présentent un résultat opérationnel courant de 7 344 millions d’euros, en hausse de 24 % par rapport à l’exercice précédent, et en hausse de 23 % retraité de l’impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16. Louis Vuitton maintient un niveau de rentabilité exceptionnel tout en poursuivant sa politique d’investissements soutenus. Christian Dior réalise une performance excellente, tandis que Loewe, Loro Piana, Rimowa et Fendi confirment leur dynamique de croissance. Les autres marques de mode continuent de se renforcer. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités augmente de 0,8 point et s’établit à 33,0 %. (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les résultats opérationnels courants des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 39. L’effet total de l’évolution des parités monétaires sur le résultat opérationnel courant par rapport à l’exercice précédent est positif de 266 millions d’euros. Ce chiffre intègre les trois éléments suivants : l’effet des variations des parités monétaires sur les ventes et les achats des sociétés du Groupe exportatrices et importatrices ; la variation du résultat de la politique de couverture de l’exposition commerciale du Groupe aux différentes devises ; l’effet des variations des devises sur la consolidation des résultats opérationnels courants des filiales hors zone euro. Ventes (en millions d’euros) 6 835 6 092 5 560 (en millions d’euros) (1) 683 676 600 Taux de marge opérationnelle (en %) 10,0 11,1 10,8 Le résultat opérationnel courant des activités Parfums et Cos - métiques est de 683 millions d’euros, en hausse de 1 % par rapport à 2018. Cette hausse est tirée par Parfums Christian Dior, Guerlain et Parfums Givenchy, qui améliorent leur résultat grâce au succès de leurs lignes de produits phares et à une forte dynamique d’innovation. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités baisse de 1,1 point à 10,0 %. Ventes (en millions d’euros) 5 576 5 143 5 084 (en millions d’euros) (1) 1 729 1 629 1 558 Taux de marge opérationnelle (en %) 31,0 31,7 30,6 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Vins et Spiritueux s’établit à 1 729 millions d’euros, en hausse de 6 % par rapport à 2018. La part des champagnes et vins représente 690 millions d’euros et celle des cognacs et spiritueux 1 039 millions d’euros. Cette performance résulte à la fois de l’augmentation des ventes en volume et d’une politique de hausse de prix soutenue. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de cette activité baisse de 0,7 point à 31,0 %. Ventes (en millions d’euros) 4 405 4 123 3 805 (en millions d’euros) (1) 736 703 512 Taux de marge opérationnelle (en %) 16,7 17,1 13,5 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Montres et Joaillerie est de 736 millions d’euros, en hausse de 5 % par rapport à l’exercice précédent, et en hausse de 3 % retraité de l’impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16. Cette augmentation provient des bonnes performances de Bvlgari et Hublot. Le taux de marge opérationnelle sur ventes des activités Montres et Joaillerie baisse de 0,4 point pour Ventes (en millions d’euros) 22 237 18 455 15 472 (en millions d’euros) (1) 7 344 5 943 4 905 Taux de marge opérationnelle (en %) 33,0 32,2 31,7 Ventes (en millions d’euros) 14 791 13 646 13 311 (en millions d’euros) (1) 1 395 1 382 1 075 Taux de marge opérationnelle (en %) 9,4 10,1 8,1 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Distribution sélective est de 1 395 millions d’euros, en hausse de 1 % par rapport à 2018, et en baisse de -6 % retraité de l’impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16. Cette performance est tirée par Sephora qui réalise de bons résultats, tandis que DFS doit faire face à la situation à Hong Kong. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités baisse de -0,7 point et s’établit à 9,4 %. Autres éléments du compte de résultat (en millions d’euros) 2019 2018 (1) 2017 (1) Résultat opérationnel courant 11 504 10 003 8 293 et charges opérationnels (231) (126) (180) Résultat opérationnel 11 273 9 877 8 113 Impôts sur les bénéfices (2 932) (2 499) (2 214) des minoritaires 7 782 6 990 5 840 Part des minoritaires (611) (636) (475) Résultat net, part du Groupe 7 171 6 354 5 365 (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de Les Autres produits et charges opérationnels sont négatifs de -231 millions d’euros contre un montant négatif de -126 millions d’euros en 2018. Au 31 décembre 2019, les Autres produits et charges incluent notamment -100 millions d’euros de promesse de dons pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, -57 millions d’euros de coûts de réorganisations, -45 millions d’euros de frais d’acquisitions de sociétés consolidées et -26 millions d’euros d’amortissements et dépréciations de marques, écarts d’acquisition Le résultat opérationnel du Groupe est de 11 273 millions d’euros, en hausse de 14 % par rapport à l’exercice 2018. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Le résultat opérationnel courant lié aux Autres activités et éliminations est négatif de -351 millions d’euros, en dégradation par rapport à 2018. Outre les frais de siège, cette rubrique intègre les pôles hôtelier et média, les yachts Royal Van Lent ainsi que Le résultat financier est négatif de -559 millions d’euros ; le résultat financier au 31 décembre 2018 était négatif de -388 millions • du coût global de la dette financière nette qui s’élève à -107 millions d’euros, contre -117 millions d’euros au 31 décembre 2018, soit une baisse de -11 millions d’euros ; • des intérêts financiers sur dettes locatives enregistrés dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16, qui représentent une charge de -290 millions d’euros ; • des autres produits et charges financiers qui représentent une charge de -162 millions d’euros, à comparer à un montant négatif de -271 millions d’euros en 2018. La charge liée au coût des dérivés de change est négative de -229 millions d’euros, contre -160 millions un an avant. Enfin, les autres produits sur instruments financiers, résultant principalement de la variation de valeur de marché des investissements et placements financiers, sont positifs de 82 millions d’euros, contre un montant négatif de -108 millions d’euros en 2018. Le taux effectif d’impôt du Groupe s’établit à 27,4%, en progression de 1 point par rapport à 2018. La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 611 millions d’euros contre 636 millions d’euros en 2018 ; il s’agit princi - palement des minoritaires de Moët Hennessy et de DFS. Le résultat net, part du Groupe s’élève à 7 171 millions d’euros, à comparer à 6 354 millions d’euros en 2018. Il représente 13,4 % des ventes en 2019, contre 13,6 % en 2018. Le résultat net, part du Groupe de l’exercice 2019 est en hausse de 13 % par rapport Commentaires sur la détermination des effets de l’évolution des parités monétaires et des variations de périmètre Les effets de l’évolution des parités monétaires sont déterminés par conversion des comptes de l’exercice des entités ayant une monnaie fonctionnelle autre que l’euro aux taux de change de l’exercice précédent, à l’exclusion de tout autre retraitement. Les effets des variations de périmètre sont déterminés : pour les acquisitions de l’exercice, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées durant l’exercice par les entités acquises à compter de leur entrée dans le pour les acquisitions de l’exercice précédent, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées au cours des mois durant lesquels les entités acquises n’étaient pas consolidées lors de l’exercice précédent ; pour les cessions de l’exercice, en ajoutant aux ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées par les entités cédées l’exercice précédent, au cours des mois durant lesquels ces entités ne sont plus consolidées sur l’exercice en cours ; pour les cessions de l’exercice précédent, en ajoutant aux ventes de l’exercice les ventes réalisées durant l’exercice précédent par les entités cédées. Le retraitement du résultat opérationnel courant s’effectue selon les mêmes principes. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés 2\. COMMENTAIRES SUR LE BILAN CONSOLIDÉ (en millions d’euros) 2019 2018 (1) Variation (en millions d’euros) 2019 2018 (1) Variation Immobilisations incorporelles 33 246 30 982 2 264 Immobilisations corporelles 18 533 15 112 3 421 Droits d’utilisation 12 409 - 12 409 Autres actifs non courants 5 810 4 656 1 154 Actifs non courants 69 997 50 749 19 248 Stocks 13 717 12 485 1 232 Autres actifs courants 12 793 11 066 1 727 Capitaux propres 38 365 33 957 4 408 Dette financière à plus d’un an 5 101 6 005 (904) Dettes locatives à plus d’un an 10 373 - 10 373 Autres passifs non courants 20 045 17 505 2 540 Passifs non courants 73 884 57 467 16 417 Dette financière à moins d’un an 7 610 5 027 2 583 Dettes locatives à moins d’un an 2 172 - 2 172 Autres passifs courants 12 841 11 806 1 035 Actifs courants 26 510 23 551 2 959 Passifs courants 22 623 16 833 5 790 Actif 96 507 74 300 22 207 Passif 96 507 74 300 22 207 Les autres actifs non courants progressent de 1,2 milliard d’euros, pour s’établir à 5,8 milliards d’euros, dont 0,5 milliard d’euros résultant de l’évolution de la valeur de marché des instruments dérivés, 0,4 milliard d’euros liés à l’entrée au bilan des joint - ventures de Belmond et de la prise de participation dans Stella McCartney, et 0,3 milliard d’euros liés à la progression des impôts Les stocks sont en hausse de 1,2 milliard d’euros, progression liée au développement des activités du Groupe (voir les Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée). Les autres actifs courants progressent de 1,7 milliard d’euros, une évolution liée principalement à la hausse de 1,1 milliard d’euros du niveau de trésorerie et équivalents de trésorerie, ainsi qu’à celle des créances d’exploitation pour 0,5 milliard d’euros, en lien avec la croissance des activités du Groupe. L’application d’IFRS 16 a entraîné la comptabilisation de dettes locatives pour un total de 12,5 milliards d’euros, dont 10,4 milliards à plus d’un an et 2,2 milliards à moins d’un an, en contrepartie des droits d’utilisation enregistrés à l’actif. Les autres passifs non courants, à 20,0 milliards d’euros, progressent de 2,5 milliards d’euros par rapport à leur niveau de 17,5 milliards d’euros à fin 2018. Cette progression est imputable, pour 1,5 milliard d’euros, à l’augmentation de la dette au titre des engagements d’achat de titres de minoritaires à laquelle s’ajoute, pour 0,5 milliard d’euros, celle des impôts différés passifs et, pour 0,4 milliard d’euros, celle de la valeur de marché des Enfin, les autres passifs courants progressent de 1,0 milliard d’euros, pour s’établir à 12,8 milliards d’euros. Cette variation s’explique principalement par la progression des dettes fournisseurs, pour Le total du bilan consolidé de LVMH à fin 2019 s’élève à 96,5 milliards d’euros, en progression de 22,2 milliards d’euros par rapport à fin 2018, dont 12,0 milliards d’euros liés à l’application d’IFRS 16 au 1er janvier 2019, avec la comptabilisation, à l’actif, de droits d’utilisation relatifs à la part fixe des loyers des contrats de location en contrepartie, au passif, de dettes locatives. Voir Note 1.2 des comptes consolidés concernant le détail des effets de l’application d’IFRS 16. Par conséquent, les actifs non courants sont en forte progression, de 19,2 milliards d’euros, et représentent 73 % du total du bilan, contre 68 % à fin 2018. Les immobilisations incorporelles progressent de 2,3 milliards d’euros, dont 1,2 milliard au titre des variations de périmètre, liées principalement à la consolidation de Belmond, auquel s’ajoute l’impact sur les écarts d’acquisition de la revalorisation des engagements d’achat d’intérêts minoritaires, qui s’élève à 1,2 milliard d’euros, et 0,2 milliard du fait de la variation des cours de change. À l’inverse, l’application d’IFRS 16 entraîne une baisse de 0,4 milliard des immobilisations incorporelles, du fait du reclassement des droits au bail au sein des droits d’utilisation. Les immobilisations corporelles progressent de 3,4 milliards d’euros en raison, pour 2,4 milliards, des effets des variations de périmètre, liés principalement à l’entrée dans le périmètre de consolidation de Belmond. Les investissements de l’année, nets des dotations aux amortissements et des cessions, génèrent une augmentation additionnelle de 1,2 milliard d’euros ; ils sont commentés dans le cadre des analyses de variations de trésorerie. Enfin, l’application d’IFRS 16 a entraîné le reclassement de 0,3 milliard d’euros vers le poste Droits d’utilisation, correspondant Les droits d’utilisation représentent un solde de 12,4 milliards d’euros à fin 2019, dont 12,0 milliards liés à la comptabilisation des droits d’utilisation relatifs aux contrats de location pour la part fixe des loyers et 0,4 milliard lié au reclassement des droits au bail, précédemment présentés en Immobilisations incorporelles. Les contrats de location de boutiques représentent la majeure partie des droits d’utilisation, soit 9,9 milliards d’euros. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Dette financière nette et capitaux propres (en millions d’euros ou en pourcentage) 2019 2018 (1)(a) Variation Dette financière à plus d’un an 5 101 6 005 (904) Dette financière à moins d’un an et instruments dérivés 7 641 5 157 2 484 des instruments dérivés 12 742 11 162 1 580 Trésorerie et équivalents de trésorerie (6 536) (5 675) (861) Dette financière nette 6 206 5 487 719 Capitaux propres 38 365 33 957 4 408 nette/Capitaux propres 16,2 % 16,2 % - (a) La dette financière nette au 31 décembre 2018 avait été ajustée afin de prendre en compte les titres Belmond, présentés en Investissements financiers. Voir Note 18.1 de l’annexe aux comptes consolidés 2018. Le ratio dette financière nette sur capitaux propres au 31 décembre 2019, à 16,2 %, est stable par rapport au niveau au 31 décembre Le total des capitaux propres s’élève à 38,4 milliards d’euros à fin 2019, en progression de 4,4 milliards d’euros par rapport à fin 2018. Le résultat de l’exercice, net des distributions de dividendes, contribue à cette progression à hauteur de 4,2 milliards d’euros. S’y ajoute l’effet de l’évolution des parités monétaires sur les réserves des entités en devises, positif de 0,3 milliard d’euros ; il concerne en majeure partie les réserves des entités en dollars US. À fin 2019, le total des capitaux propres représente 40 % du total du bilan, contre 46 % à fin 2018. La dette financière brute après effet des instruments dérivés s’élève à fin 2019 à 12,7 milliards d’euros, en hausse de 1,6 milliard d’euros par rapport à fin 2018. La dette obligataire est stable, les montants remboursés étant équivalents aux montants émis. Deux émissions obligataires ont été réalisées durant l’année pour un total de 1,0 milliard d’euros. À l’inverse, l’emprunt de 0,3 milliard d’euros émis en 2014, celui de 0,6 milliard d’euros émis en 2013 et celui de 0,15 milliard de dollars australiens émis en 2014 ont été remboursés. L’encours de billets de trésorerie émis dans le cadre du programme d’US Commercial Paper progresse de 1,7 milliard d’euros. Les emprunts bancaires sont en légère hausse, de 0,2 milliard d’euros. Suite à l’application d’IFRS 16, les dettes de location financement ont été reclassées au sein des dettes locatives, qui sont exclues de la dette financière nette, avec pour effet une baisse de 0,3 milliard d’euros de la dette financière nette. La trésorerie et équivalents de trésorerie, et les placements et investissements financiers en couverture de dettes financières s’élèvent à 6,5 milliards d’euros à fin 2019, supérieurs de 0,9 milliard d’euros aux 5,7 milliards atteints fin 2018. La dette financière nette augmente ainsi de 0,7 milliard d’euros. À fin décembre 2019, le montant disponible de lignes de crédit confirmées non tirées est de 21,1 milliards d’euros, dont 15,2 milliards d’euros mises en place afin de sécuriser le financement de l’acquisition de Tiffany. Celui - ci excède l’encours des programmes de billets de trésorerie et US Commercial Paper, soit un encours total de 4,9 milliards d’euros au 31 décembre 2019. 3\. COMMENTAIRES SUR LA VARIATION DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉE (en millions d’euros) 2019 2018 (1) Variation Capacité d’autofinancement 16 105 11 965 4 140 Coût de la dette financière nette : intérêts payés (124) (113) (11) Dettes locatives : intérêts payés (239) - (239) Impôt payé (2 940) (2 275) (665) Variation du besoin en fonds de roulement (1 154) (1 087) (67) Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation 11 648 8 490 3 158 Investissements d’exploitation (3 294) (3 038) (256) Remboursements des dettes locatives (2 187) - (2 187) Cash flow disponible d’exploitation 6 167 5 452 715 Investissements financiers et acquisitions et cessions de titres consolidés (2 575) (401) (2 174) Opérations en capital (3 644) (3 531) (113) Variation de la trésorerie avant opérations de financement (53) 1 520 (1 573) (1) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Après paiement de l’impôt, des intérêts financiers relatifs à la dette financière nette et aux dettes locatives et variation du besoin en fonds de roulement, la variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation atteint 11 648 millions d’euros, en hausse de 3 158 millions d’euros par rapport à l’exercice 2018, dont 2 168 millions d’euros liés à l’application d’IFRS 16, soit une progression de 14 % hors effet de l’application d’IFRS 16. L’effet de l’application d’IFRS 16 correspond à l’annulation de l’amortissement des droits d’utilisation, soit 2 408 millions d’euros et à la comptabilisation des intérêts payés sur dettes locatives, pour -239 millions d’euros. L’application de la norme IFRS 16 sur le seul exercice 2019 rend la variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation non comparable entre les Les intérêts payés sur la dette financière nette s’élèvent à -124 millions d’euros, en hausse de 11 millions d’euros par rapport aux -113 millions d’euros constatés en 2018, en raison, princi - palement, de la progression de la part de la dette en dollars US dans la dette moyenne du Groupe entre 2018 et 2019, les taux d’intérêt du dollar US étant supérieurs à ceux de l’Euro. Les impôts payés atteignent 2 940 millions d’euros, en progression de 29 % par rapport aux 2 275 millions décaissés l’an dernier, essentiellement du fait de la progression des résultats du Groupe dans l’ensemble des zones géographiques où il est implanté. Le besoin en fonds de roulement, de 1 154 millions d’euros, est sensiblement identique au niveau de 1 087 millions d’euros observé un an plus tôt. Le besoin de trésorerie lié à la progression d’euros constatés en 2018. La progression des stocks concerne en premier lieu les activités de Mode et Maroquinerie et de Vins et Spiritueux. La hausse des dettes fournisseurs et des dettes fiscales et sociales a permis de financer le besoin de financement lié à la progression des stocks à hauteur de 561 millions d’euros, contre 806 millions d’euros en 2018. Les investissements d’exploitation, nets des cessions, représentent en 2019 un débours de 3 294 millions d’euros, en progression de 8 % par rapport aux 3 038 millions d’euros déboursés en 2018. Ceux - ci incluent principalement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Louis Vuitton, Sephora, DFS, Christian Dior et Celine. Ils comprennent également les investissements liés au projet de La Samaritaine ainsi que les investissements des marques de champagne, de Hennessy, de Parfums Christian Dior et de Louis Vuitton dans leur outil de production. Les remboursements de dettes locatives se sont élevés à 2 187 millions d’euros en 2019. À fin 2019, le cash flow disponible d’exploitation s’élève à 6 167 millions d’euros, en progression de 13 % par rapport aux 5 452 millions d’euros enregistrés en 2018. Cet indicateur est défini au niveau du tableau de variation de la trésorerie consolidée. Outre la variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation, il inclut les investissements d’exploitation et les remboursements de dettes locatives, le Groupe considérant ces deux éléments comme constitutifs de la variation de trésorerie En 2019, 2 575 millions d’euros ont été consacrés aux investissements financiers, dont 2 478 millions d’euros liés aux acquisitions de titres consolidés, et 104 millions d’euros liés aux acquisitions et cessions d’investissements financiers. Les acquisitions de titres consolidés incluent en premier lieu l’acquisition de Belmond, mais également celle des participations de 49 % dans Stella McCartney et de 55 % dans Château d’Esclans. La variation de trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 3 644 millions d’euros. Ce montant résulte, à hauteur de 3 119 millions d’euros, des dividendes versés au cours de l’exercice par LVMH SE, hors actions auto - détenues, dont pour l’exercice 2019, auxquels s’ajoute l’impôt relatif aux dividendes versés, pour 130 millions d’euros. Les dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées se sont élevés à 429 millions d’euros. À l’inverse, les autres opérations en capital ont permis de recueillir 33 millions d’euros, dont 21 millions d’euros liés aux Le besoin de financement après toutes opérations d’exploitation, d’investissement et en capital est ainsi quasi - nul à 53 millions d’euros. Les émissions de dettes, après remboursements et variation des placements financiers, ayant permis de collecter 1 098 millions d’euros, le niveau de trésorerie en fin d’exercice est en hausse de 1 084 millions d’euros par rapport à celui à fin 2018 après un effet positif de 39 millions d’euros de la variation des écarts de conversion sur les soldes de trésorerie. Il atteint Au cours de l’exercice, les principaux axes de la politique financière du Groupe ont été les suivants : • L’amélioration de la structure et de la flexibilité financière du Groupe, avec pour principaux indicateurs : \- le niveau des capitaux propres : les capitaux propres avant affectation du résultat connaissent une progression de 13 % et atteignent 38,4 milliards d’euros fin 2019, contre 34,0 milliards \- l’accès à la liquidité du Groupe grâce notamment aux programmes de Billets de Trésorerie et d’US Commercial Paper qui bénéficient à la fois de taux et de spreads extrêmement attractifs, mais aussi à la capacité à faire appel de manière récurrente aux marchés obligataires sur des maturités moyen/long terme, avec des spreads d’émission qui restent bas en 2019 ; la mise en place d’un deuxième rating, avec Moody’s en cours d’année, a permis de confirmer la qualité de crédit de LVMH (A1/P1 chez Moody’s et A+/A1 chez Standard & Poor’s) et de renforcer l’attractivité du crédit LVMH RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Ainsi, le Groupe a pu profiter en 2019 de conditions de marché toujours plus favorables et maintenir un bon équilibre de dettes à court et long terme ; \- le maintien d’un volume nécessaire de placements de trésorerie et équivalents de trésorerie auprès de contreparties bancaires diversifiées et de premier rang ou de fonds monétaires court terme. Une attention particulière a été portée à la rémunération de ces placements pour éviter autant que possible des rendements négatifs, corollaire de la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque Centrale Européenne ; \- la flexibilité financière du Groupe, grâce à un volant significatif de lignes de crédit confirmées non tirées de 21,1 milliards d’euros, dont 15,2 milliards d’euros mises en place afin de sécuriser le financement de l’acquisition de Tiffany, dont un crédit syndiqué d’un montant de 2,5 milliards d’euros d’une maturité résiduelle de cinq ans. • Une politique prudente de gestion des risques de change et de taux d’intérêt, avec pour objectif principal la couverture des risques générés directement ou indirectement par l’activité commerciale du groupe et la couverture de la dette du Groupe. En matière de change, les couvertures des sociétés exportatrices sous forme d’achat d’options ou de tunnels, qui permettent de se protéger contre l’impact négatif de la baisse d’une devise tout en gardant le bénéfice d’une partie de la hausse, ont continué à être privilégiées. L’année 2019 a été marquée par le renforcement du dollar US et du Yen japonais tout au long de l’année. Les stratégies de couvertures optionnelles ont permis de bénéficier de la hausse du dollar US et du Yen japonais. • Une concentration accrue des liquidités du Groupe grâce aux déploiements de « cash poolings » à travers le monde, qui assure une fluidité de ces liquidités à travers le Groupe et qui permet une gestion optimisée des excédents. • Une politique de distribution revue par le Conseil d’admi - nistration réuni le 15 avril 2020, eu égard aux circonstances résultant de la pandémie de Covid-19 et aux recommandations \- paiement d’un acompte sur le dividende 2019 de 2,20 euros \- proposition de versement d’un dividende par action de 4,80 euros au titre de l’exercice (soit un solde de 2,60 euros distribuable en 2020), en recul de 30 % par rapport au montant annoncé le 28 janvier 2020. La distribution aux actionnaires de la société LVMH est ainsi d’un montant total de 2,4 milliards d’euros au titre de l’année 2019, avant effet des actions auto- L’endettement net s’élève à 6,2 milliards d’euros à fin 2019 contre 5,5 milliards un an auparavant. La progression de la dette nette a été limitée à 0,7 milliard d’euros, grâce à une génération de trésorerie issue des opérations d’exploitation et d’investissement (cash flow disponible) élevée en 2019, qui a permis de financer la majeure partie des investissements financiers de 2019, avec en premier lieu l’acquisition de Belmond. 5.1 Dépenses de communication et promotion Sur les trois derniers exercices, les investissements en dépenses de communication ont représenté pour le Groupe dans son ensemble les montants suivants, en valeur absolue et en pourcentage Dépenses de communication 2019 2018 2017 \- en millions d’euros 6 265 5 518 4 831 \- en % des ventes 11,6 11,8 11,3 En matière de recherche et développement, les investissements sur les trois derniers exercices ont été les suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Frais de recherche et développement 140 130 130 Ces frais englobent essentiellement le coût des campagnes publicitaires, notamment lors de lancements des nouveaux produits, ainsi que le coût des opérations de relations publiques et de promotion, et des équipes de marketing responsables de Ces montants couvrent principalement les dépenses de recherche scientifique et de développement des produits de soins et de maquillage dans l’activité Parfums et Cosmétiques. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Investissements industriels et dans les réseaux de distribution Au - delà des investissements dans les domaines de la communication, de la promotion et des frais de recherche et développement, les investissements d’exploitation concernent l’amélioration et le développement des réseaux de distribution ainsi que la mise en œuvre des moyens de production adéquats. Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour les trois derniers exercices ont été les suivantes, en valeur absolue et en pourcentage de la capacité d’autofinancement générée par l’activité du Groupe : \- en millions d’euros 3 287 2 990 2 299 \- en % de la capacité d’autofinancement 20 25 22 À l’instar des enseignes de la Distribution sélective qui gèrent directement l’ensemble de leurs points de vente, Louis Vuitton assure la distribution de ses produits exclusivement dans ses boutiques. La commercialisation des produits des autres marques du Groupe est assurée par des agents, grossistes ou distributeurs pour les activités de gros, ainsi que par un réseau de boutiques en propre ou de franchises pour les activités de vente au détail. En 2019, outre les acquisitions d’actifs immobiliers, les investis - sements d’exploitation ont principalement porté sur les points de vente, le réseau total de boutiques du Groupe étant porté Dans l’activité Vins et Spiritueux, en complément des renouvel - lements nécessaires de barriques et d’équipements industriels, les investissements de 2019 concernent également la poursuite des investissements en Champagne (initiés en 2012) ainsi que de la construction de chais à barriques chez Hennessy. Le Groupe est propriétaire de vignobles en France et à l’international, aux superficies suivantes : Total Dont en Total Dont en Appellation Champagne 1 867 1 693 1 851 1 759 Vignobles bourguignons 11 11 12 12 Argentine 1 660 948 1 661 945 Dans le tableau ci - dessus, le nombre total d’hectares détenus est déterminé hors surfaces non utilisables en viticulture. La différence entre le nombre total d’hectares détenus et le nombre d’hectares en production correspond à des surfaces plantées mais non encore productives et à des surfaces en jachère. Le Groupe possède également des bâtiments industriels, des « wineries », des caves, des entrepôts, des bureaux et des centres de visite et de réception liés à chacune de ses principales marques des Vins et Spiritueux ou à ses opérations de production en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Argentine, en Australie, en Chine, en Nouvelle-Zélande, au Brésil, en Inde, en Espagne ainsi que des distilleries, des entrepôts, et des bureaux à Cognac, en Pologne et au Mexique. L’ensemble représente environ 848 000 m² en France et 314 000 m² à l’étranger. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Louis Vuitton est propriétaire de ses vingt-sept ateliers de fabrication de maroquinerie et souliers ainsi que de son atelier de création de parfums, qui se trouvent essentiellement en France; des ateliers importants sont également situés près de Barcelone en Espagne, à Fiesso en Italie, à San Dimas et au Texas aux États-Unis. L’ensemble des ateliers et entrepôts en propriété Fendi est propriétaire en Italie de son site de production près de Florence, ainsi que de l’immeuble Palazzo Fendi à Rome regroupant la boutique historique ainsi qu’une activité hôtelière. Celine possède également des installations de production et de logistique situées près de Florence en Italie. En 2019, Celine a ouvert son second atelier à Radda in Chianti, en Italie. L’usine de production de souliers de Berluti à Ferrare en Italie Rossimoda est propriétaire de ses bureaux et de son atelier de Loro Piana détient plusieurs ateliers de production en Italie ainsi qu’un site à Ulan-Bator en Mongolie. Rimowa est propriétaire de ses bureaux ateliers de production et entrepôts en Allemagne, en République Tchèque et au Canada. L’ensemble des biens en propriété représente environ 70 300 m². Christian Dior possède quatre ateliers de fabrication (dont trois en Italie et un en Allemagne) et un entrepôt en France. Ces biens en propriété représentent environ 30 000 m². LVMH Métiers d’Arts est propriétaire de plusieurs fermes d’une surface d’environ 220 ha, en Australie et aux États-Unis, ainsi que d’une tannerie d’environ 13 500 m² en France. Thélios possède une usine de production de lunettes d’environ 9 600 m² en Italie. Les autres installations utilisées par le groupe d’activités sont La distribution des produits du Groupe est réalisée principalement dans des boutiques exclusifs. Ce réseau de boutiques est le plus souvent en location, le groupe LVMH n’étant que très exception - Louis Vuitton est propriétaire des murs de certains de ses magasins de Tokyo, Hawaï, Guam, Séoul, Cannes, Saint-Tropez, Gênes ; l’ensemble représente environ 8 900 m². Christian Dior est propriétaire des murs de certains de ses magasins en France, en Corée, au Japon, en Angleterre, en Australie et en Espagne ; l’ensemble représente environ 5 400 m². Celine, Fendi et Berluti sont également propriétaires de magasins, Les installations de Recherche et Développement des activités Parfums et Cosmétiques du Groupe, de fabrication et de distribution de Parfums Christian Dior, près d’Orléans et à Chartres en France, sont la propriété de Parfums Christian Dior, l’ensemble représentant environ 157 500 m². Guerlain possède à Chartres un site de production, d’une surface de 20 000 m². Un autre centre de production à Orphin en France, d’une superficie de 10 500 m², est également la propriété Parfums Givenchy possède deux usines en France, à Beauvais et à Vervins, d’une surface totale de 19 000 m², cette dernière unité assurant la production à la fois des lignes de produits Givenchy et Kenzo. La société possède également des installations de Make Up For Ever est propriétaire d’un site d’entreposage à Gennevilliers en France pour 2 300 m². TAG Heuer détient deux ateliers en Suisse, l’un à Cornol et l’autre à Chevenez, pour une superficie totale d’environ 4 700 m². Zenith est propriétaire de la Manufacture où sont fabriqués ses mouvements et montres au Locle (Suisse). Hublot est propriétaire de ses ateliers de production en Suisse Bvlgari est propriétaire de ses ateliers de production en Italie et en Suisse. En 2019, Bvlgari a acquis des terrains d’environ 42 800 m² pour agrandir son atelier de production en Italie. Les installations des autres marques du groupe d’activités (Chaumet et Fred) sont en location. Le Bon Marché est propriétaire d’une partie de ses magasins, ce qui représente une surface totale d’environ 78 000 m². DFS est propriétaire de ses magasins de Guam, des îles Mariannes Le Groupe est propriétaire de l’hôtel Cheval Blanc à Saint- Barthélemy et de la Résidence de la Pinède à Saint-Tropez. Belmond possède 25 hôtels, dont 7 en Italie. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Au 31 décembre 2019, le réseau de boutiques du Groupe est réparti de la façon suivante : (en nombre de boutiques) 2019 2018 2017 (en nombre de boutiques) 2019 2018 2017 Europe (hors France) 1 177 1 153 1 156 Asie (hors Japon) 1 453 1 289 1 151 Mode et Maroquinerie 2 002 1 852 1 769 Parfums et Cosmétiques 426 354 302 Montres et Joaillerie 457 428 405 Distribution sélective 2 011 1 940 1 880 Dont : Sephora 1957 1 886 1 825 Autres, incluant DFS 54 54 55 Total 4 915 4 592 4 374 Total 4 915 4 592 4 374 Les bâtiments administratifs du Groupe sont le plus souvent en location, à l’exception de sièges sociaux de certaines marques, en particulier ceux de Louis Vuitton, Christian Dior, Parfums Par ailleurs, le Groupe est également propriétaire d’immeubles locatifs à vocation de bureaux à Paris, New York, Osaka et Londres 3 000 m², 2 000 m². Ces bâtiments sont loués à des tiers. Le Groupe détient 40 % de la société propriétaire de l’immeuble où se trouve son siège social avenue Montaigne à Paris. De plus, il détient trois immeubles à New York d’une surface d’environ 19 200 m² de bureaux et trois immeubles à Londres d’une surface d’environ 3 200 m² de bureaux. Ces ensembles sont occupés par des entités appartenant au Groupe. Le patrimoine immobilier utilisé précédemment pour l’exploitation commerciale du grand magasin parisien de La Samaritaine fait l’objet d’un projet de reconversion qui le transformera en un ensemble essentiellement constitué de bureaux, de commerces PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES Aucun événement n’est intervenu entre le 31 décembre 2019 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Événement postérieur au Conseil d’administration : le 4 février 2020, lors d’une Assemblée extraordinaire, les actionnaires de Tiffany & Co. (NYSE : TIF) ont voté à une très large majorité en faveur de l’accord annoncé le 25 novembre 2019 relatif au projet d’acquisition de Tiffany par LVMH. Plusieurs émissions obligataires représentant un montant total de 10,8 milliards d’euros ont été réalisées en février et avril 2020 en vue de financer RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Le Groupe a réalisé au premier trimestre 2020 des ventes de 10,6 milliards d’euros, en recul de 15 % par rapport à la même période de 2019, et de 17 % à périmètre et devises comparables. LVMH témoigne d’une bonne capacité de résistance dans un environnement économique perturbé par une grave crise sanitaire, entraînant la fermeture des boutiques et des sites de production dans la plupart des pays au cours des dernières semaines et l’arrêt des voyages internationaux. La priorité du Groupe est d’assurer la sécurité de ses collaborateurs et clients. Dans un contexte très perturbé, le Groupe maintiendra une stratégie centrée sur la préservation de la valeur de ses marques, en s’appuyant sur l’exceptionnelle qualité de ses produits et la réactivité des équipes. Dans les circonstances prévalant à la date de dépôt du Document d’enregistrement universel, le Groupe renforcera encore sa politique de maîtrise des coûts et de sélectivité des investissements. Les fermetures de sites de production et de magasins du Groupe dans la plupart des pays du monde pendant le premier semestre auront un impact sur les ventes et les résultats annuels. Cet impact ne peut être précisément évalué à ce stade, sans connaître le calendrier de retour à la normale dans les différentes zones d’implantation du Groupe. On ne peut qu’espérer que la reprise se fasse graduellement à partir des mois de mai ou juin après un second trimestre qui devrait être encore très affecté par la crise, en particulier en Europe et aux États-Unis. LVMH compte sur le talent et la motivation de ses équipes, la diversité de ses métiers et le bon équilibre géographique de ses ventes pour renforcer encore en 2020 son avance sur le marché mondial des produits de haute Un programme global de préservation des écosystèmes Une démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs Un souci constant de qualité et de sécurité dans le cadre de nos activités Un effort permanent d’attraction et d’accompagnement des talents Une attention constante portée à l’inclusion et à l’épanouissement Une politique d’intégrité dans la conduite des affaires Une gestion responsable des données personnelles 6.1 Déclaration de performance extra - financière RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Depuis sa création, LVMH cherche à : • s’assurer que ses pratiques reflètent les standards les plus élevés d’intégrité, de responsabilité et de respect de ses partenaires ; • offrir un cadre de travail qui permette à ses collaborateurs la pleine expression de leur talent et la mise en œuvre de leur expertise et de leurs savoir - faire ; • veiller à ce que ses Maisons définissent et adaptent leurs processus de production, leurs habitudes, leurs comportements, pour toujours mieux répondre aux défis environnementaux • participer par ses activités au développement des territoires dans lesquels il est implanté ; • mobiliser ressources et compétences au service d’initiatives d’intérêt général et de mécénat et promouvoir l’accès du plus grand nombre à l’art et à la culture. Acteur responsable et engagé, le Groupe cherche à anticiper et à répondre aux attentes de la société civile en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, • l’intégration des nouvelles attentes professionnelles et l’accom - pagnement des collaborateurs face en particulier à la singularité des nouveaux parcours de carrière, aux mutations technologiques et aux nouveaux équilibres démographiques ; • une prise en compte des défis environnementaux face, en particulier, à l’urgence des transformations qu’appelle la lutte • une plus grande transparence dans la gestion des approvision - nements, afin d’assurer des conditions de vie et de travail satisfaisantes et des méthodes de production respectueuses de l’environnement auprès de l’ensemble des acteurs de la • une exigence d’intégrité dans la conduite des affaires, alors que se renforcent partout dans le monde les obligations de prévention et de détection à la charge des grands groupes en • une sensibilité quant à l’utilisation des données personnelles, enjeu de protection du droit fondamental au respect de la vie Ces dernières années un certain nombre de textes réglementaires s’appliquant aux entreprises ont été adoptés sur ces sujets aux niveaux français et européen, dont la loi relative au devoir de vigilance des sociétés - mères sur les thématiques sociale et environ - nementale, la loi dite « Sapin » relative notamment à la prévention de la corruption et du trafic d’influence, la Directive européenne sur le reporting extra - financier et ses mesures de transposition nationales, ou encore le Règlement général européen relatif à la protection des données. Les éléments correspondant au Plan de vigilance et à la Déclaration de performance extra - financière du Groupe sont retracés dans les tables de correspondance figurant à la fin de cette partie. Le groupe LVMH cultive sa différence par une recherche permanente de l’excellence. Cette quête implique une exigence d’exemplarité en matière d’éthique, de responsabilité sociale Au cours des dernières années, le Groupe a soutenu ou adhéré à plusieurs référentiels internationaux, dont il promeut la mise en œuvre dans sa sphère d’influence, et s’est doté de ses propres Le groupe LVMH a manifesté très tôt sa volonté d’agir en entreprise responsable et à aligner ses opérations et sa stratégie au soutien de différents textes internationaux de référence, dont : • le Pacte Mondial des Nations Unies, auquel le Groupe a adhéré en 2003, ainsi que l’initiative Caring for Climate ; • la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; • les principes directeurs de l’OCDE ; • les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale • les 17 objectifs du développement durable élaborés et développés • la Charte de la Diversité, signée par le Groupe en 2007 ; • la charte mondiale des Nations Unies sur les « Principes d’autonomisation des femmes », signée par le Groupe en 2013 ; • la Stratégie nationale de la France pour la biodiversité ; • le Processus de Kimberley, régime international de certification • les conventions CITES sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées ; Le Code de conduite de LVMH En 2009, LVMH a établi son premier Code de conduite, conçu comme le socle d’éthique commun du Groupe et de ses Maisons. En 2017, les dispositions de ce Code ont été précisées et mises à jour pour tenir compte de l’évolution des contextes nationaux, Le Code de conduite LVMH rassemble les règles que chaque collaborateur doit suivre dans l’exercice de ses fonctions. Il s’articule autour des six grands principes suivants : • agir de manière responsable et solidaire ; • offrir un environnement de travail épanouissant et valoriser les • s’engager pour la préservation de l’environnement ; • mériter la confiance des clients ; • mériter la confiance des actionnaires ; • concrétiser et promouvoir l’intégrité dans la conduite des Soutenu par les membres du Comité exécutif et par les Présidents de Maisons du Groupe, il favorise la cohérence et l’amélioration continue des pratiques dans les différentes entités du Groupe. Il ne remplace pas les codes et chartes existant au sein des Maisons mais leur sert de base commune et de source d’inspiration. Ses principes sont, le cas échéant, précisés par chaque Maison en fonction de son secteur d’activité ou de son implantation géographique. En outre, des codes ou chartes d’application locales sont déployés lorsque cela s’avère pertinent au regard des Traduit en plus de dix langues, le Code est largement diffusé à travers le Groupe, et des outils complémentaires ont été développés pour permettre aux collaborateurs de mieux connaître et appliquer ses principes, dont un module de formation e - learning et En 2008, le Groupe s’est doté d’un Code de conduite Fournisseurs qui matérialise à l’égard de ses partenaires ses exigences dans les domaines de la responsabilité sociale, de l’environnement et de la lutte anti - corruption. Comme le Code de conduite LVMH, le Code de conduite Fournisseurs a fait l’objet d’une révision en 2017 pour en préciser et compléter les exigences. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE • le programme scientifique intergouvernemental « L’Homme et la biosphère » (MAB) de l’UNESCO dont l’objectif est d’agir en faveur de la conservation de la biodiversité au niveau • les normes mondiales de conduite à l’intention des entreprises en matière de lutte contre la discrimination à l’égard des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués des Le Code de conduite Fournisseurs a été diffusé auprès des Maisons du Groupe ; il requiert l’engagement des prestataires assujettis Sont précisées dans ce Code les exigences sociales (interdiction du travail forcé, du travail des enfants, du harcèlement, des discriminations, dispositions relatives aux salaires, aux horaires, à la liberté syndicale, à l’hygiène et à la sécurité), environ nementales, de conduite des affaires (relatives notamment à la légalité, aux douanes, à la sécurité et à la sous - traitance) et les mesures de prévention et de lutte contre la corruption et le trafic d’influence devant être respectées par les fournisseurs et leurs sous - traitants éventuels dans la gestion de leur entreprise. Le Code de conduite Fournisseurs précise que les fournisseurs de LVMH et de ses Maisons se portent garants du travail effectué par leurs propres sous - traitants et fournisseurs et garantissent le respect par ces derniers des principes exposés dans le Code Il confère également à LVMH un droit d’audit lui permettant, dans la mesure du possible, de s’assurer du respect effectif de ces principes par ceux - ci. En cas de violation du Code de conduite Fournisseurs par l’un de ses fournisseurs ou par l’un des fournisseurs ou sous - traitants de celui - ci, LVMH ou la Maison concernée se réservent le droit de mettre un terme à la relation commerciale, dans les conditions prévues par la loi applicable et eu égard au degré de sévérité Adoptée en 2001, la Charte Environnement est le document fondateur des cinq grandes ambitions de LVMH dans le domaine • rechercher un haut niveau de performance environnementale ; • susciter un engagement collectif ; • maîtriser les risques environnementaux ; • concevoir des produits en intégrant innovation et créativité • s’engager au - delà de l’entreprise. Elle invite les Présidents des Maisons à s’impliquer dans la Cette charte a été fortement dynamisée par le programme stratégique LIFE (LVMH Initiatives For the Environment), lancé en 2011, décrit dans la partie « Environnement et durabilité ». RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Mis en place en 2009, le Code de conduite Recrutement est largement diffusé à l’ensemble des collaborateurs exerçant une activité de recrutement dans le Groupe. Il précise l’éthique du recrutement chez LVMH au travers de quatorze engagements. Un accent particulier est mis sur la prévention de toute forme de discrimination et sur la promotion de la diversité. La Charte relative à l’approvisionnement responsable des En 2019, le Groupe a déployé la Charte relative à l’approvision - nement responsable des matières premières animales. Ce document est le fruit d’un long processus de recherche scientifique et de collaboration entre les experts environnement de LVMH, les Maisons et leurs fournisseurs. Exhaustif, il aborde le problème de l’approvisionnement de la fourrure, du cuir, du cuir exotique, de la laine et des plumes dans toute sa complexité. Il permet au Groupe de prendre des engagements à long terme pour le progrès dans trois domaines : la traçabilité totale des chaînes d’approvisionnement, les conditions d’élevage et de trappe des animaux et le respect des populations locales, de l’environnement et de la biodiversité. Dans le cadre de la charte, un comité scientifique a été mis en place pour soutenir et superviser chaque année plusieurs projets de recherche destinés à alimenter La Charte sur les relations de travail avec les mannequins En 2017, une Charte sur les relations de travail avec les mannequins a été établie par le Groupe en concertation avec le groupe Kering et des professionnels du secteur, animés du même souci de respect de la dignité, de la santé et du bien - être des mannequins. Applicable à l’ensemble des Maisons partout dans le monde, cette charte a pour objectif d’insuffler un véritable changement dans l’univers de la mode en faisant disparaître certains compor - tements et pratiques qui ne correspondent pas aux valeurs du Groupe et de faire prendre conscience aux mannequins qu’ils sont pleinement acteurs de ces changements. La diffusion des principes de cette charte est soutenue par la mise en place d’un site internet dédié, wecareformodels.com, réalisé par les équipes des groupes LVMH et Kering. Ce site à l’attention des mannequins met notamment à leur disposition des bonnes pratiques et conseils prodigués par des nutritionnistes La Charte interne de conformité au droit de la concurrence En 2012, le Groupe a formalisé son engagement au respect d’une concurrence libre et non faussée avec l’adoption d’une Charte interne de conformité au droit de la concurrence, dont l’objectif est de contribuer, au sein du Groupe, au développement d’une véritable culture de conformité en ce domaine. Cette Charte présente les principales règles que l’ensemble des collaborateurs doivent connaître dans la conduite des relations commerciales au quotidien, et définit de manière pragmatique les standards de conduite qui sont attendus de leur part. LVMH interdit notamment tout abus de position dominante, pratique concertée ou entente illicite par accords, projets, arrangements ou compor - tements coordonnés entre concurrents concernant les prix, les territoires, les parts de marché ou les clients. Cette charte est notamment accessible via l’Intranet « Éthique et Conformité ». La mise en œuvre opérationnelle des valeurs et référentiels éthiques du Groupe est portée par une gouvernance dédiée. gestion des risques et des relations fournisseurs en matière Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’éthique et du développement durable, composé en majorité d’Administrateurs indépendants, veille au respect des valeurs individuelles et collectives sur lesquelles le Groupe fonde son action. Le Comité joue un rôle d’orientation en matière d’éthique et de responsabilité environnementale, sociale et sociétale. La cartographie des risques extra - financiers établie au niveau du Groupe en 2018 a notamment été soumise à son examen. La Direction générale du Groupe coordonne l’action des directions de l’audit, du contrôle interne, des opérations, des achats, de l’environnement, du développement social, de l’éthique et conformité ainsi que de la communication financière de LVMH, qui collaborent ensemble afin de sensibiliser et faire progresser les Maisons, tout particulièrement dans les domaines de la Sous la responsabilité du Directeur éthique et conformité du Groupe, rattaché au Directeur général délégué, la Direction « Éthique et Conformité », élabore des normes de comportement et met en place différents outils pour accompagner les différentes entités du Groupe dans la mise en œuvre des réglementations applicables. Dotée d’un budget et d’effectifs propres, elle est également soutenue par des représentants issus des différentes directions du Groupe, pour favoriser la coordination sur les Autour de cette fonction centrale, un réseau des correspondants « éthique et conformité », nommés par les présidents de chacune des Maisons, coordonne au sein des Maisons le déploiement du programme de conformité, et contribue aux échanges de bonnes pratiques à travers le Groupe. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Par ailleurs, ces instances s’appuient également sur : • le réseau de correspondants « responsabilité sociale » désignés au sein des Maisons, qui a pour vocation de structurer les actions à mettre en œuvre et de permettre aux Maisons de se les approprier et de les décliner en fonction de leurs valeurs propres, de leur environnement et des attentes de leurs • la « Commission Environnement » rassemblant un réseau de correspondants « environnement » issus des Maisons. Cette instance représente un forum de réflexion et de discussion autour des grands objectifs (programme LIFE), des opportunités et • les représentants des Maisons responsables des achats, de certaines filières d’approvisionnement et des relations avec les fournisseurs, rassemblés dans le cadre du séminaire «Achats Responsables » afin de faire le point sur les sujets prioritaires, de lancer de nouvelles initiatives et de partager les bonnes pratiques au sein du Groupe ; • le réseau de correspondants « contrôle interne » animé par la Direction de l’audit et du contrôle interne, qui coordonne la mise en œuvre des dispositifs de pilotage du contrôle interne et de la gestion des risques. Ces correspondants sont chargés, au sein des Maisons, à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les contrôles Les activités du Groupe impliquent une exposition à différents risques qui font l’objet d’un travail régulier d’identification et de gestion dans le contexte des évolutions notamment réglementaires. La démarche d’identification des risques que les activités du Groupe sont susceptibles de générer pour ses parties prenantes a été systématisée dans le cadre d’un exercice global de cartographie des risques au titre de la lutte contre la corruption, du respect des droits de l’homme et de la protection de l’environnement, sur la base d’une méthodologie commune Cet exercice de cartographie des risques extra - financiers a été effectué en 2018 avec l’appui du prestataire externe Verisk Maplecroft, spécialisé dans l’analyse des risques politiques, économiques, sociaux et environnementaux. Il fera l’objet d’une La cartographie repose sur le croisement d’indicateurs externes de référence, fournis par ce prestataire, avec des informations qualitatives et quantitatives fournies en interne par les différentes entités du Groupe comme par exemple leur niveau d’activité, les montants d’achats par catégories, le nombre de sites (production, logistique, boutiques) et le nombre de salariés. Une grande variété de facteurs a été analysée dans ce cadre, selon une approche à la fois géographique et sectorielle : indices de corruption, travail des enfants, salaires et temps de travail décents, discrimination sur le lieu de travail, liberté d’association et syndicale, hygiène et sécurité, travail forcé, qualité de l’air, gestion des déchets, stress hydrique, qualité de l’eau, déforestation, Sur l’ensemble de ces risques, la cartographie établie distingue les activités administratives, de production et de distribution, et permet de rendre compte des niveaux de risques potentiels générés par les activités en propre du Groupe comme de ceux En s’appuyant notamment sur ce travail de cartographie, sur les remontées des réseaux de correspondants éthique et conformité, responsabilité sociale et environnement des Maisons, et sur une appréciation de l’impact et de la probabilité d’occurrence des différents enjeux identifiés, les risques suivants ont été retenus comme « principaux » compte tenu des activités du Groupe par les représentants de différentes fonctions centrales et par la • l’impact sur les écosystèmes et l’épuisement des ressources • l’établissement et la continuité de chaînes d’approvision - • la préservation de la santé et de la sécurité dans le cadre de • la perte des savoir - faire et compétences - clés ; • la mise en œuvre d’une politique d’inclusion et d’épanouis - • la survenance d’une faille dans la mise en œuvre des règles de • la défaillance dans la mise en œuvre des dispositifs de conformité RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Dans le souci constant d’améliorer sa maîtrise des risques extra - financiers, le Groupe a mis en place un suivi régulier des risques sur les thématiques de responsabilité éthique, sociale et L’exercice global de cartographie des risques (décrit au point précédent) permet aux Maisons d’identifier les pays et types de leur niveau de risque en matière de lutte contre la corruption, de respect des droits humains et de protection de l’environnement et du poids de leurs activités (chiffre d’affaires, montants d’achats, personnels). Ceci permet de renforcer la pertinence des programmes d’audit et actions de mitigation des risques. Ces informations sont prises en compte dans les lettres d’affirmation portant sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne dans le cadre de la démarche « ERICA», présentée dans la partie « Gestion des risques financiers et Chaque année, la Direction Éthique et Conformité rend compte de la mise en œuvre de la politique d’éthique et conformité auprès du Comité d’éthique et du développement durable du Les politiques mises en œuvre pour gérer les risques principaux identifiés ci - dessus, ainsi que les résultats de celles - ci, lorsque pertinent, sont présentés dans la présente section. Des renvois aux parties « Talents et attractivité » et « Environnement et durabilité » sont opérés le cas échéant. Un programme global de préservation des écosystèmes et ressources naturelles Parce que ses métiers exaltent la nature dans ce qu’elle a de plus pur et de plus beau, la préserver est pour LVMH un impératif stratégique. L’intégration de cette exigence dans l’ensemble des activités du Groupe constitue un levier essentiel de sa stratégie de croissance, permettant de répondre aux attentes des parties prenantes et de stimuler constamment l’innovation. Construit autour de neuf enjeux clés de la performance environ - nementale du Groupe, le programme global LIFE (LVMH Initiatives For the Environment) permet de structurer cette démarche écologique, de la conception à la vente des produits. Il fait l’objet d’une présentation détaillée dans la partie « Environ - Une démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs Le groupe LVMH attache une grande importance à ce que ses Maisons et leurs partenaires partagent un ensemble commun de règles, d’usages et de principes en matière d’éthique, de responsabilité sociale et de protection de l’environnement. La complexité des chaînes d’approvisionnement mondiales implique un risque d’exposition à des pratiques contraires à ces règles La démarche de gestion responsable des approvisionnements du Groupe a donc pour objet de mobiliser les fournisseurs et l’ensemble des filières concernées autour du respect des exigences De longue date, LVMH a fait de l’accompagnement de ses fournisseurs un axe stratégique, afin de maintenir avec eux des relations durables mues par une même quête d’excellence. Le Groupe développe une démarche globale visant à s’assurer de l’adoption par ses partenaires de pratiques respectueuses de Cette démarche repose sur l’articulation entre : • l’identification des zones prioritaires, éclairée notamment par l’exercice de cartographie des risques extra - financiers couvrant les activités du Groupe et de ses fournisseurs directs par type • les audits de sites de nos fournisseurs de rang 1 ou au - delà, permettant de vérifier sur le terrain la correcte mise en œuvre • les actions d’accompagnement et de formation des fournisseurs ; • la participation active à des initiatives intersectorielles couvrant Dans une large mesure, les actions déployées mêlent à la fois les problématiques liées au respect de l’environnement et au L’exercice de cartographie des risques extra financiers, décrit au point 4, a vocation à éclairer l’identification des fournisseurs à auditer en priorité. Sont pris en compte les risques relatifs aux pays, aux catégories d’achats et aux montants d’achats En complément, le Groupe a continué à renforcer en 2019 sa participation à la plate - forme EcoVadis qui permet d’identifier les fournisseurs les plus à risques en évaluant leur performance éthique, sociale et environnementale via la collecte de données documentaires, de veilles externes et de recherches sur internet. En 2019, plus de 1 000 fournisseurs ont été invités à participer à cette démarche. Deux tiers des fournisseurs réévalués ont amélioré leur score. La moyenne du portefeuille évalué a progressé de 12 points depuis la première évaluation. Après la Direction Achats Groupe, Louis Vuitton et la branche Parfums et Cosmétiques de nouvelles Maisons ont adhéré en 2019 : Sephora en Europe et aux États-Unis, ainsi que la branche Vins RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Actions d’évaluation et plans de remédiation LVMH se singularise par une très forte internalisation dans la fabrication de ses produits, et la sous - traitance de production ne représente qu’une part réduite du coût des ventes. Le Groupe est donc en mesure de veiller directement au respect de conditions de travail sûres et respectueuses des droits humains pour une part conséquente de sa production. Les Maisons mettent en œuvre des mesures de diligence raisonnable et mènent des audits de vérification auprès de leurs fournisseurs et, au - delà du rang 1, auprès de sous - traitants, afin de s’assurer qu’ils répondent bien aux exigences du Code de Une clause est intégrée aux contrats passés avec les fournisseurs de matières premières et composants avec lesquels le Groupe entretient des relations directes, les obligeant à être transparents sur leur supply - chain en déclarant leurs sous - traitants. S’agissant de certaines Maisons, les audits menés au - delà du rang 1 sont majoritaires, comme par exemple chez Givenchy Couture où plus des deux tiers des audits menés en 2019 portaient sur des sous - traitants de fournisseurs directs. Les Maisons travaillent avec le fournisseur direct dans une logique collaborative et l’accompagnent dans le déploiement des audits et des éventuels plans de remédiation. Pour mener à bien ces audits, le Groupe fait appel à des entreprises indépendantes spécialisées. En 2019, 1589 audits (hors évaluations EcoVadis) ont été réalisés chez 1261 fournisseurs et sous - traitants. La moitié de ces audits couvrent à la fois les aspects sociaux (santé - sécurité, travail forcé, travail des enfants, salaires décents, temps de travail, discriminations, liberté d’association et de revendication, droit de grève) et environnementaux (système de management des aspects environnementaux, utilisation et pollution de l’eau, émission de gaz et pollution atmosphérique, gestion des produits chimiques, gestion des déchets, type de matières premières utilisées). D’autres sont uniquement sociaux (36 %) ou Les Maisons continuent à concentrer leurs efforts sur des ré - audits (représentant 23 % des audits réalisés en 2019) ainsi que sur les audits de fournisseurs potentiels avant le lancement en phase de production. Ainsi, 15 relations commerciales n’ont pas été initiées en 2019 en raison de conclusions insatisfaisantes Certaines Maisons complètent leurs audits en utilisant des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs sur leurs conditions de travail. Ces enquêtes permettent d’avoir une vision plus précise des conditions de travail sur les sites concernés, tels que du travail forcé ou du harcèlement qui peuvent ne pas être détectés lors des audits. Ces enquêtes 100 % anonymes et confidentielles sont administrées via la plate - forme WeChat. En 2019, Sephora USA a piloté avec Elevate (société d’audit) quatre missions de ce type (une en Chine et trois aux États-Unis) lors d’audits sur sites. En 2019, 36 % des fournisseurs audités ne répondaient pas aux exigences définies par le Groupe, selon une échelle de performance à quatre niveaux, tenant compte du nombre et de la gravité des non - conformités constatées – dont 6 % avec des non - conformités jugées critiques. Des plans d’action correctifs sont systéma - tiquement définis avec les fournisseurs concernés, dont la mise en œuvre fait l’objet d’un suivi par l’acheteur responsable au niveau de la Maison. L’appui de consultants externes spécialisés est parfois proposé : c’est systématiquement le cas chez Fendi, Loro Piana ou encore Bvlgari Joaillerie. Lorsqu’en dépit de l’accompagnement proposé par LVMH, le fournisseur ou ses sous - traitants ne se montrent pas prêts à consentir les efforts nécessaires pour satisfaire aux exigences requises, il est mis fin à la relation. Ainsi en 2019, vingt - et - un cas de rupture ont été recensés, concernant pour la grande majorité des sous - traitants de rang 2, d’un commun accord avec le Actions de formation des fournisseurs et acheteurs Dans une logique continue d’accompagnement et d’amélioration, des formations sont régulièrement proposées par le Groupe à ses fournisseurs. Ainsi, en 2019 : • en février s’est tenue à Milan la seconde édition du «Management des produits chimiques » en partenariat avec PoliMi. Cette initiative sectorielle a été portée par les principales Maisons de mode basées en Italie. 80 fournisseurs du Groupe ont participé à cet événement. Cela a permis d’identifier différents • en septembre, 27 fournisseurs italiens du Groupe, représentés par 40 participants, ont participé à Milan à une formation organisée sur les approvisionnements en coton responsable, en partenariat avec des membres de la Better Cotton Initiative • Bvlgari Joaillerie a invité 97 fournisseurs (fabricants, tailleurs de pierre, produits semi - finis) à trois sessions de formations collectives sur les enjeux et plans d’actions - clés en matière de • en décembre, Sephora USA et Europe ainsi que plusieurs autres Maisons du Groupe (Givenchy, Kenzo, TAG Heuer,…) ont réalisé une formation à Shenzhen auprès de 59 managers de sites fournisseurs basés en Chine. Cette formation a porté sur les aspects droits humains, santé et sécurité, environnement. De nouvelles sessions seront menées en 2020. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Parallèlement, le Groupe veille à la formation de ses acheteurs sur les sujets relatifs aux achats responsables. Ainsi, en 2019 : • Christian Dior a réalisé une formation de ses acheteurs sur la gestion des produits chimiques. Cette formation a été animée par une société externe d’audit ; • Loewe a réuni l’ensemble de ses acheteurs de matières premières pour les sensibiliser et revoir le niveau de conformité de • environ cent trente personnes ont participé au séminaire Achats Responsables annuel organisé en novembre sur une journée par la Direction Achats du Groupe, en collaboration avec les Directions Environnement et Éthique et Conformité. Ce rendez - vous a permis lors de « places de marché » de partager des expériences et d’échanger sur les bonnes pratiques entre les Maisons sur les enjeux de responsabilité sociale et Outre les actions menées auprès de ses fournisseurs directs, LVMH participe à des initiatives visant à renforcer la visibilité sur les chaînes d’approvisionnement et réseaux de sous - traitants, pour être en mesure de mieux évaluer et accompagner l’ensemble Les enjeux spécifiques aux différents secteurs d’activité du Groupe ont conduit à la mise en place de groupes de travail (appelés « coordinations ») et au déploiement de programmes ciblés. De manière générale, les initiatives sectorielles réunissant de nombreux donneurs d’ordres sont privilégiées pour renforcer l’efficacité et la capacité d’influence sur les pratiques des sous - traitants. S’agissant des Maisons de Montres et Joaillerie, les filières d’extraction minière, très fragmentées, et laissant une large part à l’économie informelle, présentent des risques importants en matière d’atteinte aux droits humains et font l’objet à ce titre d’engagements forts de la part des Maisons, dans le cadre du programme LIFE 2020 en matière de garantie d’approvisionn - LVMH s’attache en permanence à proposer des produits de la plus haute qualité par la recherche et l’innovation, par une grande exigence dans la sélection des matières et dans la mise en œuvre des savoir - faire de ses métiers. Le Groupe est animé du souci constant de préserver la santé et la sécurité de ses parties prenantes. S’agissant de ses propres collaborateurs, LVMH met en œuvre une démarche de santé - sécurité et bien - être au travail, présentée dans la partie « Talents et attractivité ». S’agissant des employés des fournisseurs, les audits sociaux menés auprès des fournisseurs de rang 1 et supérieur comprennent parmi leurs critères d’évaluation les aspects liés à la santé et à la S’agissant de ses clients, le Groupe porte une attention particulière à deux enjeux principaux : l’utilisation avisée de composés chimiques dans les processus de production et la promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux. ements en or certifié par le Responsible Jewellery Council (RJC). LVMH contribue également avec des fournisseurs et autres concurrents pionniers au « Coloured Gemstones Working Group » piloté par The Dragonfly Initiative, société de conseil en développement durable, pour mieux encadrer les conditions Les Maisons de Parfums et Cosmétiques ont rejoint l’initiative Responsible Beauty Initiative pilotée par EcoVadis pour développer des plans d’action répondant aux enjeux propres à leurs activités en collaboration avec des acteurs majeurs du secteur. La Branche est par ailleurs engagée dans la Responsible Mica Initiative, qui a pour objectif de mutualiser les ressources de différents acteurs du secteur pour garantir des conditions de travail acceptables dans ces filières d’ici 2022. Un travail de cartographie des filières d’approvisionnements indiennes en mica, engagé en 2015 suivi d’un programme d’audit jusqu’aux mines, leur permet de couvrir plus de 80 % de leurs approvisionnements. Le groupe d’activités a également rejoint l’initiative «Action for Sustainable Derivatives », une collaboration cogérée et animée par BSR et Transitions. L’initiative rassemble de grandes sociétés du secteur de la cosmétique ainsi que de l’oléochimie dont les objectifs communs sont d’améliorer la traçabilité de la filière des dérivés de palme et les pratiques et conditions tout au long S’agissant des Maisons de Mode et Maroquinerie, les filières cuir et coton font l’objet d’exigences particulières de traçabilité intégrées dans le programme LIFE 2020. La traçabilité du cuir est intégrée via le score établi dans le cadre des audits du standard Leather Working Group. S’agissant du coton, 70% des approvision - nement devront répondre à des critères durables (tels que les référentiels « GOTS », « Certified recycled », « BCI ») en 2020. Pour l’ensemble des Maisons, les achats d’éléments de packaging font l’objet d’une attention particulière en raison de la fragmentation des chaînes de production dans ce secteur. Des outils sont déployés pour évaluer et améliorer la performance Une utilisation avisée de composés chimiques Soucieux de prévenir les risques inhérents à l’utilisation de composés chimiques, LVMH respecte les textes réglementaires, recommandations des associations professionnelles et avis des comités scientifiques sur ce sujet. Le Groupe cherche constamment à anticiper ces évolutions en mettant à contribution l’expertise de ses collaborateurs au service de produits plus sûrs. Les experts du Groupe participent régulièrement aux groupes de travail des autorités nationales et européennes et sont très actifs au sein des organisations professionnelles. Leur travail de veille sur l’évolution des connaissances scientifiques et régle - mentations conduit régulièrement LVMH à bannir l’utilisation de certaines substances et à travailler à la reformulation de Un souci constant de qualité et de sécurité dans le cadre de nos activités RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les Maisons du Groupe mettent à disposition de leurs clients des services de relation clientèle permettant l’analyse de toute réclamation, y compris celles liées aux effets indésirables. S’agissant du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques, une équipe dédiée à la cosmétovigilance tient à la disposition des Maisons un réseau européen de professionnels de santé capables d’intervenir rapidement auprès des consommateurs en cas d’effets secondaires indésirables. Le suivi des produits après leur mise sur le marché permet d’explorer de nouvelles pistes de recherche et d’améliorer sans cesse leur qualité et leur bonne tolérance. Les Maisons de ce groupe d’activités respectent les législations internationales les plus sévères en matière de sécurité, dont le règlement européen relatif aux produits cosmétiques. Leurs produits doivent répondre aux exigences internes très strictes de développement, de contraintes de qualité, de traçabilité et Les Maisons des groupes d’activités Mode et Maroquinerie et Montres et Joaillerie se sont dotées d’un standard interne interdisant ou restreignant la présence de certaines substances dans les articles mis sur le marché et leur utilisation par les fournisseurs : la LVMH Restricted Substances List. Ce standard, qui s’applique notamment aux pièces métalliques, va au - delà des prescriptions réglementaires et est régulièrement mis à jour grâce à un travail de veille scientifique constant. En 2019, LVMH a rejoint l’organisation professionnelle ZDHC (Zero Discharge of Hazardous Chemicals) qui vise à déployer les meilleures pratiques en terme d’utilisation de substances dangereuses sur les sites de fabrication des filières textile et cuir. Pour accompagner les fournisseurs dans l’élimination des substances figurant dans cette liste, des guides techniques spécifiques proposant des alternatives ont été élaborés par la Direction de l’Environnement du Groupe. Des formations sont régulièrement Autre outil interne, le LVMH Testing Program renforce le système de contrôle des Maisons du groupe d’activités Mode et Maroquinerie : il leur permet en effet de tester dans cinq laboratoires partenaires les substances jugées les plus à risque Les Maisons de vins et spiritueux du groupe LVMH sont mobilisées dans la lutte contre les pratiques de consommation inappropriée de boissons alcoolisées. Depuis de nombreuses années, Moët Hennessy promeut une consommation responsable de ses champagnes, vins et spiritueux. Cet engagement se matérialise à travers une diversité d’actions à destination des collaborateurs, des consommateurs, et des invités et visiteurs Moët Hennessy s’impose, outre le respect scrupuleux des règlementations locales, des règles d’autodiscipline pour l’ensemble de ses communications et pratiques marketing et suit des lignes directrices strictes en matière de communication digitale tel que le filtrage des mineurs sur les sites internet de ses Maisons. Sur toutes les bouteilles de vin et de champagne vendues dans l’Union européenne (sauf en France pour des raisons légales), Moët Hennessy appose des mentions relatives à des sites internet tels que www.wineinmoderation.com pour les vins, www.responsibledrinking.eu pour les spiritueux ou www.drinkaware.co.uk au Royaume-Uni, qui offrent aux consommateurs des informations relatives à la consommation responsable de produits alcoolisés. Des liens vers ces sites sont aussi disponibles sur les sites internet des Maisons de ce groupe La sensibilisation des consommateurs passe également par leur éducation. Ainsi, chaque année les équipes de Moët Hennessy forment des centaines de consommateurs aux rituels de Moët Hennessy continue à former ses collaborateurs à la consom - mation responsable, notamment à travers une application mobile interne, et à déployer sa campagne de communication rappelant aux collaborateurs qu’ils sont « Tous ambassadeurs Partant du constat que la consommation responsable est l’affaire de toute la filière, Moët Hennessy a développé un programme de formation entièrement numérique destiné aux élèves des écoles hôtelières avec lesquelles sont conclus des partenariats. L’objectif est de s’assurer que les personnes qui seront amenées à servir les produits des Maisons de Moët Hennessy, sauront et auront à cœur de transmettre les principes de consommation Enfin, Moët Hennessy poursuit son soutien actif aux programmes de consommation responsable initiés par les organisations sectorielles dont elle est membre à travers le monde. Moët Hennessy est en particulier l’une des trois entreprises ambassadrices de l’association Wine in Moderation, qui soutient activement une culture du vin faisant partie d’un mode de vie sain et équilibré. Un effort permanent d’attraction et d’accompagnement des talents La mise en œuvre de notre stratégie de croissance, d’interna - tionalisation et de digitalisation repose sur la capacité du Groupe à identifier les talents en adéquation avec ses besoins et à attirer ces profils prometteurs dans un environnement très concurrentiel. La spécificité et l’exigence des métiers du luxe nécessitent en particulier le recrutement de collaborateurs maîtrisant d’exceptionnels savoir - faire artisanaux. La promotion de nos métiers, la transmission des compétences et la formation des artisans - créateurs de demain sont donc pour LVMH des C’est pourquoi le déploiement d’initiatives de recrutement innovantes, la mise en place et l’animation de partenariats académiques et de programmes de formation professionnelle sont des axes majeurs de notre politique de ressources humaines, détaillés dans la partie « Talents et attractivité ». RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Une attention constante portée à l’inclusion et à l’épanouissement des collaborateurs LVMH s’efforce en permanence de créer les conditions permettant à ses collaborateurs de développer tout leur potentiel au service de son succès. Dans un contexte de mutation des attentes professionnelles, favoriser l’épanouissement et les aspirations de nos collaborateurs et valoriser la diversité et la richesse C’est pourquoi le souci du bien - être au travail, l’accompagnement des parcours de carrières, la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, l’intégration des travailleurs handicapés et le maintien dans l’emploi des seniors constituent des priorités de notre politique de ressources humaines, détaillées dans la partie « Talents et attractivité ». Une politique d’intégrité dans la conduite des affaires LVMH exige de ses collaborateurs et partenaires un comportement Toute défaillance dans la prévention et la détection, dans le cadre de ses activités, de pratiques contraires aux réglementations applicables est susceptible de porter une atteinte grave à la réputation de LVMH, de générer une perturbation de ses activités et de l’exposer, le cas échéant, à différents types de sanctions administratives et judiciaires (amendes, retrait d’autorisations, mise en cause de collaborateurs et dirigeants…). Souvent dotées d’une dimension extraterritoriale, les législations relatives à la prévention de la corruption et aux autres formes de délits économiques, ainsi que les politiques de sanctions internationales donnent de plus en plus fréquemment lieu à des actions d’application et au prononcé de sanctions judiciaires Désormais, la responsabilité personnelle des dirigeants du Groupe peut être engagée pour manquement à l’obligation de mise en œuvre des mesures de prévention et détection adéquates, y compris, le cas échéant, en l’absence d’activité illicite constatée. Groupe d’envergure mondiale, LVMH intervient dans de nombreux pays à travers le monde, y compris dans des États dont le niveau de maturité en matière d’éthique des affaires est jugé insatisfaisant par les classements internationaux de Le Groupe participe aux recettes publiques des États et régions dans lesquels il exerce ses activités, et veille à respecter l’ensemble de ses obligations en matière fiscale. La gestion des risques liés à sa politique fiscale est décrite dans le chapitre « Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne » au Compte - tenu de son modèle d’affaires, le Groupe ne conclut pas de contrats commerciaux significatifs avec des gouvernements : le Groupe n’est dès lors pas sujet aux risques de corruption Toutefois, la conduite de nos activités implique des interactions avec des autorités publiques, notamment pour l’octroi d’auto - risations et permis divers. De même, dans un souci d’échange et de coopération avec les autorités et les décideurs, LVMH contribue au débat public des pays où cela s’avère autorisé et pertinent pour ses activités. Cette intervention du Groupe dans la sphère publique s’inscrit dans le respect des lois et des règles propres aux institutions et organisations concernées, et LVMH est inscrit aux registres des représentants d’intérêts là où son activité D’autre part, le Groupe est susceptible d’être exposé, au même titre que toute entreprise privée, au risque de corruption vis - à - vis Compte - tenu de la diversité des secteurs d’activité, et du modèle d’organisation décentralisé de LVMH, les Maisons ont développé des politiques propres à leurs contextes d’activité respectifs. Au niveau central, la Direction Éthique et Conformité développe et coordonne le déploiement d’initiatives transversales visant à renforcer les dispositifs de conformité existants au sein du Groupe, et à en assurer la cohérence. Des actions de communication, sensibilisation et formation visant à développer la vigilance de tous les collaborateurs sont mises en œuvre. D’autre part, sont mis en place des règles, procédures et outils communs, visant à faciliter au quotidien la prévention et la détection de comportements prohibés par les opérationnels. Actions de communication, sensibilisation et formation Point d’information central sur la politique d’éthique et conformité du Groupe, l’Intranet « Éthique et Conformité » de LVMH met à disposition de tous les collaborateurs un ensemble de documents, outils et informations relatifs à l’éthique des affaires. Le Code de conduite et le système d’alerte interne font l’objet d’une communication spécifique à l’occasion de l’accueil de nouveaux collaborateurs, sous la responsabilité des directions des ressources humaines compétentes. Un outil de formation en ligne a été mis à la disposition de l’ensemble des collaborateurs au sein de l’Intranet « Éthique et Conformité » afin de favoriser la compréhension et l’assimilation par chacun des règles, pratiques et valeurs qu’expose le Code de conduite LVMH. Ce module est disponible en une dizaine de langues. Des actions de sensibilisation sont menées par la Direction Éthique et Conformité qui intervient lors d’événements internes dans différentes régions et auprès de différentes fonctions. Ainsi, au titre de 2019, des interventions ont notamment eu lieu auprès de la communauté des contrôleurs internes à New York, Hong Kong et Paris ; auprès des directions juridiques à Paris ; auprès de la communauté achats responsables à Milan et New York. À l’occasion du séminaire annuel dédié à la politique d’éthique et conformité des 10 et 11 octobre 2019, Antonio Belloni, Directeur général délégué du Groupe, a adressé un message fort aux correspondants Éthique et Conformité, relayé auprès des Présidents des Maisons du Groupe, pour réaffirmer l’engagement du Groupe en la matière et accélérer le déploiement de mesures de prévention et détection des risques d’atteinte à l’intégrité RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Un module de formation en ligne de 45 minutes spécifiquement dédié à l’anti - corruption a été développé par le Groupe et mis à la disposition des Maisons afin de constituer un tronc commun, en complément des dispositifs de formation préexistants. Ce module cible les personnels identifiés comme particulièrement exposés au risque de corruption, et fait l’objet d’une évaluation. Depuis sa mise à disposition fin 2018, ce module a été suivi avec succès par plusieurs milliers de collaborateurs à travers le Groupe. Disponible en trois langues (français, anglais, chinois, d’autres traductions sont en cours), ce module : • rappelle la politique de tolérance zéro de LVMH en matière • relaie l’engagement du Président - directeur général et du Directeur général délégué du Groupe en faveur de compor - • définit et illustre les notions de corruption et de trafic d’influence; • fournit un aperçu des politiques, de la gouvernance et des outils du programme de conformité anti - corruption du Groupe ; • illustre les conséquences négatives de la corruption sur la société civile et les entreprises ; • fournit des informations sur les législations anti - corruption applicables dans le monde et les obligations des entreprises en matière de lutte contre la corruption ; • introduit le concept de diligence raisonnable sur les tierces parties en matière de lutte contre la corruption et les principaux • est ponctué par des études de cas et des questionnaires pour s’assurer que les collaborateurs en ont bien retenu les concepts Le Code de conduite LVMH définit et illustre les comportements à proscrire, notamment ceux susceptibles de caractériser des faits de corruption et de trafic d’influence. Il affirme le principe de « tolérance zéro « en la matière. En complément du Code de conduite LVMH, le Groupe s’est doté de principes directeurs internes, un ensemble de documents applicables dans toutes ses entités ayant vocation à être utilisés comme un guide de référence pour aider les collaborateurs à adopter les comportements appropriés, sur différents sujets liés à l’éthique des affaires. Ces principes abordent en particulier : • la lutte contre la corruption et le trafic d’influence, avec des éléments de définition de ces notions et l’identification d’un certain nombre de comportements suspects devant inciter les collaborateurs à la plus grande vigilance ; • la pratique des cadeaux et invitations, et les règles impératives • la prévention du blanchiment de capitaux, rappelant notamment l’existence de plafonds de paiement en espèces et de formalités déclaratives pour les règlements importants ; • les règles de prévention, signalement et résolution des situations de conflit d’intérêts – à cet égard, chaque année, une campagne de déclaration des conflits d’intérêts est conduite au sein des instances dirigeantes du Groupe et au sein des Maisons ; • l’usage des actifs du Groupe et des Maisons, rappelant entre autres le caractère temporaire de la mise à disposition de ces actifs, et l’obligation d’en faire un usage professionnel et • les prêts de vêtements et accessoires des Maisons à des collaborateurs ou personnes extérieures au Groupe ; • la politique du Groupe relative aux déplacements et à la sécurité, qui inclut des règles relatives à l’autorisation des déplacements, et au paiement des notes de frais. Ces principes directeurs internes invitent les collaborateurs à se poser les bonnes questions et à faire preuve d’un sens des responsabilités en attirant leur attention sur un certain nombre de points de vigilance clés. Ils comprennent un certain nombre d’exemples pratiques pour illustrer les types de comportements à adopter dans les situations problématiques. Ces principes constituent un tronc commun ayant vocation à être décliné dans les différentes entités. Le référentiel de contrôle interne de LVMH intègre un socle d’exigences minimales en matière d’éthique et conformité qui font l’objet d’auto - évaluations et vérifications dans les différentes entités du Groupe (comme précisé dans la partie « Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne »). En complément des canaux habituels de communication et d’alerte existants au sein du Groupe et des Maisons, LVMH a mis en place un dispositif d’alerte interne centralisé, disponible en une dizaine de langues, permettant le recueil et le traitement de signalements soumis par tout collaborateur concernant des atteintes ou risques d’atteinte sérieux à la loi, au règlement, ainsi qu’aux dispositions du Code de conduite LVMH ou à d’autres principes, lignes directrices et politiques internes. Sont couverts les comportements suivants : • la corruption et le trafic d’influence ; • le blanchiment d’argent, la fraude, la falsification de livres et • la violation de la protection des données ; • la discrimination, le harcèlement, les violences ou menaces ; • les infractions aux normes sociales et au droit du travail, l’emploi • les infractions aux réglementations sur la santé et la sécurité au travail, la violation des règlementations sur la protection • les pratiques contraires à l’éthique. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les alertes traitées dans le cadre des dispositifs dédiés permettent, le cas échéant, d’enrichir les processus d’identification et prévention des risques, dans une logique d’amélioration continue. Le dispositif d’alerte interne du Groupe n’a pas donné lieu, au titre de l’exercice 2019, à des signalements portant sur des situations susceptibles de constituer des faits de corruption ou Le non - respect par les collaborateurs des règles fixées par le Code de conduite, par les principes directeurs et plus généralement par le Règlement intérieur (ou tout document équivalent) de la Maison qui les emploie, conduit le Groupe à prendre les mesures appropriées visant à mettre fin au manquement constaté, ceci incluant toute sanction disciplinaire adaptée et proportionnée à la gravité de l’atteinte, conformément aux dispositions du Règlement intérieur en vigueur (ou tout document équivalent), des lois et des réglementations applicables. Une gestion responsable des données personnelles Afin de proposer à leurs clients des produits et expériences d’exception, adaptés à leurs attentes, les Maisons du groupe LVMH doivent disposer de données clients de qualité et s’engagent dès lors à assurer la protection des données collectées. À l’heure où le groupe LVMH innove et se différencie par une ambitieuse stratégie numérique tournée vers ses clients et leurs aspirations, chaque Maison du groupe LVMH veille à se conformer aux règlementations applicables en matière de données personnelles et notamment au Règlement Général sur Le respect de la règlementation applicable en matière de protection des données personnelles impose la mise en place d’une gouvernance adéquate au sein du groupe LVMH. Ainsi chaque Maison du Groupe s’est dotée d’un Délégué à la Protection des Données (Data Protection Officer, « DPO ») qui pilote avec l’appui des départements juridique et cybersécurité, et en étroite collaboration avec les métiers (IT, digital, marketing, RH, etc.), la mise en conformité des activités de chaque Maison. Cela requiert également la diffusion d’une culture de protection des données personnelles qui irrigue l’ensemble des activités et des métiers du Groupe ainsi que la prise en compte des évolutions techniques et méthodologiques. À cet égard, LVMH et ses Maisons dispensent régulièrement des formations et sessions de sensibilisation aux problématiques liées à la protection des données personnelles en présentiel et/ou en e - learning. Les chartes de données personnelles à destination des clients et des collaborateurs des Maisons du groupe LVMH ont été révisées afin de les informer de leurs droits et de leurs obligations en matière de données personnelles, conformément au principe de transparence prôné par le RGPD. Une politique de cybersécurité exigeante est également appliquée au sein du Groupe afin de tenir la promesse d’une expérience client renouvelée sans faillir aux engagements de sécurité, de confidentialité, d’intégrité et de disponibilité des données. Ainsi, LVMH et ses Maisons veillent non seulement à la sécurité de leurs propres systèmes d’information mais également au niveau de sécurité des produits et services fournis par les prestataires tiers auxquels LVMH et ses Maisons font appel. Les prestataires ayant accès aux données de LVMH et/ou de ses Maisons font l’objet d’une analyse portant sur les mesures techniques et organisationnelles qu’ils mettent en œuvre afin de s’assurer qu’ils présentent un niveau de sécurité suffisant et adapté à leurs missions. Des politiques spécifiques en matière de prévention et de gestion des incidents de cybersécurité sont également De manière générale, les projets menés par LVMH et/ou ses Maisons donnent lieu à la rédaction d’une note (Security and Privacy risk Assessment) permettant d’établir que les problématiques liées à la sécurité et à la protection des données personnelles ont bien été prises en compte par les métiers (« Security and Privacy by design»), que seules les données personnelles nécessaires aux finalités poursuivies sont effectivement collectées et traitées (« Privacy by default ») et que les analyses d’impacts relatives à la protection des données qui doivent être menées ont été Dans un souci de cohérence et d’efficacité, une politique de protection des données est proposée aux Maisons afin de leur fournir un référentiel commun de règles et de recommandations permettant d’assurer une protection adéquate des données personnelles au sein du groupe LVMH, dans le respect des Cette politique définit un programme de conformité Groupe en matière de protection des données personnelles, visant à mettre en place une gouvernance claire et transparente pour gérer ces problématiques, ainsi qu’un ensemble de directives, organisations et processus communs. Des modèles de registre de traitement, d’analyse d’impact, de notices d’information, de questionnaire sécurité et de clauses de données personnelles à insérer dans les contrats conclus avec les sous - traitants de données personnelles sont également fournis aux Maisons par le Groupe, que chaque Maison adapte ensuite à son propre contexte. Le groupe LVMH dispose par ailleurs de Règles Contraignantes d’Entreprises (également appelées Binding Corporate Rules, « BCR ») validées par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) afin d’encadrer les transferts internationaux au sein du groupe LVMH de données personnelles de collabo - Une campagne d’audit et d’évaluation annuelle est menée dans le cadre du contrôle interne ou celui de l’Audit interne des Maisons afin d’évaluer le respect de leurs engagements en matière de Enfin, des communautés d’échange et de partage d’expériences, regroupant les DPO et leurs relais locaux ainsi que les responsables sécurité et responsables juridiques des Maisons du Groupe se réunissent régulièrement afin d’échanger sur des problématiques communes liées à la protection des données personnelles avec pour objectif d’améliorer sans cesse les pratiques en cette RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LA DÉCLARATION DE PERFORMANCE CONSOLIDÉE EXTRA - FINANCIÈRE En notre qualité d’organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3 - 1681 (portée d’accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des Commissaires aux comptes de votre société (ci - après l’« Entité »), nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra - financière relative à l’exercice clos le 31 décembre 2019 (ci - après la « Déclaration »), présentée dans le Rapport de gestion en application des dispositions des articles L.225 - 102 - 1, R.225 - 105 et R.225 - 105 - 1 du Code de commerce. Il appartient au Conseil d’administration d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extra - financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance. La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de l’entité (ci - après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration ou disponibles sur demande auprès de la Direction de l’Environnement et la Direction des ressources Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L.822 - 11 - 3 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, de la doctrine professionnelle et des textes légaux et réglementaires Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur : • la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R.225 - 105 du Code de commerce ; • la sincérité des informations fournies en application du 3° du et du de l’article R.225 105 du Code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques, ci - après les Il nous appartient également d’exprimer, à la demande de l’Entité et hors champ d’accréditation, une conclusion d’assurance raisonnable sur le fait que les informations sélectionnées par l’Entité et identifiées par une 3 en Annexe 1 (ci - après les « Informations Environnementales Sélectionnées ») ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel. Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur le respect par l’Entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables, notamment, en matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ni sur la conformité des produits et services aux réglementations applicables. Avis motivé sur la conformité et la sincérité de la Déclaration Nos travaux décrits ci - après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225 1 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette intervention et à la norme • nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, de l’exposé des • nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; • nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au de l’article L.225 - 102 - 1 du Code de commerce en matière sociale et environnementale ainsi que de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE • nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au de l’article R.225 - 105 lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2e alinéa du de l’article L.225 - 102 - 1 du Code de commerce ; • nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et une description des principaux risques liés à l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ; • nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens : \- apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant des indicateurs clés de performance retenus au regard des principaux risques et politiques présentés, et \- corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes présentées en Annexe 1. Pour tous les risques, des travaux ont été menés au niveau de l’Entité consolidante et dans une sélection d’entités \- pour les risques environnementaux : Activité Vins et Spiritueux : MHCS (France), Hennessy (France), Glenmorangie (Ardbeg, Écosse), Chandon Argentina (Argentine) ; Activité Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior (Saint-Jean-de-Braye, France), Guerlain La Ruche (Chartres, France) ; Activité Mode et Maroquinerie : Loro Piana (Quarona, Italie), Christian Dior (Paris, France), Tanneries Roux (Romans - sur-Isère, France), Loewe Maison et magasins (Getafe, Espagne) ; Activité Montres et Joaillerie : Bvlgari (Valenza, Italie), Hublot (Nyon, Suisse) ; Activité Distribution sélective : Sephora North America (Sephora BDC, Canada et Sephora USA) ; Sephora North Asia, South-East Asia, Middle East (Neuilly, France) ; Le Bon Marché (Paris, France) ; DFS (Hong Kong) ; Autres activités : siège Les Echos-Le parisien (Paris, France), \- pour les risques sociaux : Activité Vins et Spiritueux : Glenmorangie (Edimbourg, Écosse) ; Activité Parfums et Cosmétiques : Benefit Cosmetics UK (Londres, Royaume-Uni), Parfums Christian Dior UK (Londres, Royaume-Uni) ; Activité Mode et Maroquinerie : Christian Dior (Paris, France) ; Activité Montres et Joaillerie : Bvlgari Gioielli S.P.A (Valenza, Italie) ; Activité Distribution sélective : Sephora SAS (Neuilly, France), DFS (Singapour) ; Autres activités : Les Echos (Paris, France), \- pour les risques sociétaux : \- approvisionnements responsables : Moët-Hennessy (Paris, France), Parfums Christian Dior (Neuilly, France), Christian Dior (Paris, France), Sephora Europe Middle-East (Neuilly, France), \- protection des données personnelles : Louis Vuitton Malletier (Paris, France), Sephora SAS (Neuilly, France), \- conformité des pratiques d’affaires : Fendi (Rome, Italie), Moët-Hennessy (Paris, France) ; • nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L.233 - 16 avec les limites précisées dans la Déclaration ; • nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’Entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ; • pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants présentés en Annexe 1, nous avons mis en œuvre : \- des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs \- des tests de détail sur la base de sondages, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices listées ci - dessus et couvrent entre 8 % et 84 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests (10 % des effectifs, 48 % des consommations d’énergie et en moyenne 27 % des approvisionnements certifiés) ; • nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Nos travaux ont mobilisé les compétences de douze personnes et se sont déroulés entre septembre 2019 et février 2020 sur une durée totale d’intervention de quatorze semaines. Nous avons mené une quinzaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration représentant notamment les directions générale, administration et finances, gestion des risques, éthique et conformité, ressources humaines, Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra - financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel. Rapport d’assurance raisonnable sur les Informations Environnementales Sélectionnées Concernant les Informations Environnementales Sélectionnées par l’entité identifiées par une 3 en Annexe 1, nous avons mené des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe 1 ci - dessus pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants, mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui L’échantillon sélectionné représente ainsi en moyenne 53 % des Informations Environnementales Sélectionnées. Nous estimons que ces travaux nous permettent d’exprimer une assurance raisonnable sur les Informations Environnementales À notre avis, les Informations Environnementales Sélectionnées par l’Entité ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, Paris-La Défense, le 3 février 2020 \- L’attraction et la formation des étudiants et des jeunes diplômés. \- La prévention des discriminations dans le recrutement. \- La formation et l’accompagnement des collaborateurs \- La santé et la sécurité au travail. \- L’organisation de la démarche environnementale, en particulier la gouvernance et les engagements, incluant le programme LIFE. \- L’impact environnemental des emballages et le suivi de l’objectif \- Les standards environnementaux pris en compte dans les approvisionnements et le suivi des objectifs LIFE « Filières ». \- La lutte contre le changement climatique et le suivi de l’objectif LIFE « Changement climatique ». \- Le management environnemental des sites et le suivi des objectifs LIFE « Sites ». RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Annexe 1 : informations considérées comme les plus importantes (incluant les indicateurs clé de performance) \- Répartition de l’effectif inscrit au 31 décembre par sexe \- Recrutements en CDI du 1er janvier au 31 décembre \- Taux de turnover des salariés en CDI du 1er janvier au 31 décembre (répartition par motif). \- Part des salariés en CDI formés selon les catégories \- Nombre de jours de formation des salariés en CDI. \- Taux de fréquence des accidents du travail. \- Taux de gravité des accidents du travail. (incluant les indicateurs clés de performance) \- Part des sites industriels certifiés ISO 14 001 (%). 3 \- Consommations d’énergie totales (MWh). 3 \- Émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations \- Consommation totales d’eau pour les besoins « process » (m³). 3 \- Demande Chimique en Oxygène après traitement (tonnes/an). 3 \- Total de déchets produits (tonnes). 3 \- Total de déchets dangereux produits (tonnes). 3 \- Taux de valorisation des déchets (%). 3 \- Total d’emballages remis aux clients (tonnes). 3 \- Indice de Performance Environnementale des emballages (valeur). \- Émissions de gaz à effet de serre évitées par an par les projets réalisés dans le cadre du Fonds Carbone (incluant les indicateurs clés de performance) \- Part des approvisionnements en dérivés d’huile de palme (en kg) certifiés RSPO Mass Balance ou Segregated (%). \- Part des approvisionnements en cuirs (en m²) issus \- Part des approvisionnements en or (en kg) certifiés RJC CoC. \- Part des approvisionnements en or (en kg) issus \- Part des approvisionnements en diamants (en ct) issus de fournisseurs certifiés RJC CoP. \- Part des approvisionnements en coton (en tonnes) \- Part des approvisionnements en raisins (en kg) \- Le déploiement de la Charte sur les conditions de travail et le bien - être des mannequins. \- La démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs. \- La gestion des données personnelles. \- La démarche d’intégrité dans la conduite des affaires. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 6.1 Déclaration de performance extra - financière Comme tout acteur économique, le groupe LVMH est confronté à un ensemble de risques d’ordre extra - financier susceptibles d’affecter ses performances, de porter atteinte à sa réputation et d’impacter ses parties prenantes et/ou l’environnement. Les risques suivants ont été retenus comme « principaux » compte tenu des activités du Groupe par les représentants de différentes fonctions centrales et par la Direction générale (cf. « Éthique et • l’impact sur les écosystèmes et l’épuisement des ressources • l’établissement et la continuité de chaînes d’approvisionnement • la préservation de la santé et de la sécurité dans le cadre de • la perte des savoir - faire et compétences - clés ; • la mise en œuvre d’une politique d’inclusion et d’épanouis - • la survenance d’une faille dans la mise en œuvre des règles de • la défaillance dans la mise en œuvre des dispositifs de conformité LVMH s’attache à maîtriser chacun de ces risques par la mise en œuvre de politiques adaptées. Les tables de correspondance ci - après regroupent de manière synthétique les informations constitutives de la Déclaration de performance extra - financière du Groupe au titre de l’article L.225 - 102 - 1 du Code de commerce, et leur emplacement au sein du présent Rapport de gestion. Ils incluent des références aux informations requises par ce texte au titre du respect des droits de l’Homme et des luttes contre la corruption, le changement climatique, et les discriminations. Les autres informations requises par ce texte figurent aux • s’agissant du modèle d’affaires du Groupe, dans les sections intitulées « Modèle économique de LVMH » et « Présentation des activités, faits marquants et perspectives », en introduction • s’agissant de la présentation des effectifs par groupe d’activités et par zone géographique, dans le chapitre « Talents et Attractivité », au point 1.3 ; • s’agissant des accords collectifs conclus dans l’entreprise, dans le chapitre « Talents et Attractivité », au point 3.2 ; • s’agissant des informations relatives à l’économie circulaire, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », aux points • s’agissant des informations relatives à la lutte contre le gaspillage alimentaire, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », • s’agissant des engagements sociétaux en faveur du dévelop - pement durable, outre les thèmes traités dans les tables de correspondance ci - dessous au titre des conséquences sociales, du respect des droits humains et de l’environnement, dans le chapitre « Solidarité et Mécénat », aux points 1. et 2. ; • s’agissant du respect du bien - être animal, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », aux points 3.1 et 3.3 ; Enfin, compte tenu de la nature des activités du Groupe, les thèmes de la lutte contre la précarité alimentaire et de l’alimentation responsable, équitable et durable, ne font pas l’objet de dévelop - pements dans le présent Rapport de gestion. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Partenariats académiques («Talents et Attractivité», §2.2) \- Formation et accompagnement des collaborateurs \- Dispositif «EXCELLhanCE» pour la formation et l’emploi de personnes en situation de handicap \- Accompagnement des talents féminins dans la prise de positions - clés («Talents et Attractivité », §3.1) \- Recrutements par groupe d’activités et zone géographique («Talents et Attractivité », §2.1) \- Données relatives à la mobilité interne (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Formation des salariés et fournisseurs au standard \- Répartition, taux de fréquence et de gravité des accidents du travail («Talents et Attractivité », §3.2) \- Données relatives aux audits sociaux, qui incluent une dimension santé - sécurité (« Éthique et Responsabilité », §5.2) interne « LVMH Restricted Substances List » (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Investissements en hygiène - santé - sécurité \- Formations des collaborateurs sur l’hygiène - santé - sécurité («Talents et Attractivité », §3.2) \- Audits sociaux des fournisseurs et sous - traitants comprenant une dimension santé - sécurité (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Démarche relative à l’utilisation de (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux (« Éthique et Responsabilité », §5.3) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Programme DARE («Talents et Attractivité », §3.1) \- Comité de Groupe et Comité des Sociétés européennes («Talents et Attractivité », §3.2) \- Nombre de réunions des instances représentatives du personnel en 2019 («Talents et Attractivité », §3.2) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §4.) \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Données sur les ré - audits \- Répartition des fournisseurs et audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Données sur les audits mixtes et audits fournisseurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Taux de fournisseurs ne répondant pas aux exigences du Groupe (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Nombre de ruptures suite aux audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Nombre de relations commerciales non - initiées suite aux audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Audits sociaux des fournisseurs et sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Collecte d’informations sur la performance sociale et éthique des fournisseurs via la plate - forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Taux d’emploi de personnes en situation de handicap («Talents et Attractivité », §2.3) \- Représentation des femmes dans les recrutements et dans les effectifs du Groupe \- Nombre de bénéficiaires du dispositif « EXCELLhanCE » («Talents et Attractivité », §2.3) \- Contrôle indépendant des pratiques de recrutement («Talents et Attractivité », §2.3) \- Dispositif « EXCELLhanCE » pour la formation et l’emploi de personnes en situation de handicap \- Accompagnement des talents féminins dans la prise de positions - clés («Talents et Attractivité », §3.1) \- Politique de protection des données (« Éthique et Responsabilité », §5.7) \- Constitution d’une communauté des Data Protection (« Éthique et Responsabilité », §2.2) Officers (« Éthique et Responsabilité », §5.7) \- Amélioration de l’Indice de Performance Environnementale des emballages pour les Vins et Spiritueux et pour les Parfums et Cosmétiques (« Environnement et Durabilité », §2.3) \- Intensification du déploiement de la viticulture durable et biologique (« Environnement et \- Certification des matières utilisées pour la conception des produits : cuir, coton, fourrure, dérivés d’huile de palme, diamant et métaux précieux (« Environnement et Durabilité », §3.6) \- Atteinte des objectifs fixés pour le Fonds carbone (« Environnement et Durabilité », §4.2) \- Augmentation de la part des énergies (« Environnement et Durabilité », §4.5) \- Déploiement d’un système de management (« Environnement et Durabilité », §5.5) \- Données sur les audits environnementaux réalisés auprès des fournisseurs (« audits mixtes (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Programme LIFE 2020 \- Objectif « Filières », notamment pour les filières du raisin, des cuirs et peaux, des pierres et métaux précieux, des dérivés de l’huile de palme et des substances chimiques règlementées (« Environnement et Durabilité », §3.) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (« Environnement et Durabilité », §1.1) \- Programme LIFE et objectifs LIFE 2020 (« Environnement et Durabilité », §1.1 et 1.2) \- Lutte contre le changement climatique et fonds carbone LVMH (« Environnement et Durabilité », §4.) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Environnement et Durabilité », §1.1) \- Programme LIFE et objectifs LIFE 2020 (« Environnement et Durabilité », §1.1 et 1.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Environnement et Durabilité », §1.2) \- Collecte d’informations sur la performance environnementale des fournisseurs via la plate - forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Le système d’alerte interne Groupe n’a pas donné lieu en 2019, à des signalements portant sur des situations susceptibles de constituer des faits de corruption ou de trafic d’influence (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Plusieurs milliers de personnes à travers le Groupe ont validé le module de formation anti - corruption (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Intranet Éthique et Conformité du Groupe (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §4.) \- Rôle de la Direction Éthique et Conformité (« Éthique et Responsabilité », §3. et 5.6) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Règles de conformité intégrées au référentiel d’audit et contrôle interne (« Éthique et Responsabilité », §5.6) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Acteur responsable et engagé présent à l’échelle mondiale, le groupe LVMH s’efforce d’exercer une influence positive sur les sociétés et territoires dans lesquels il évolue, et de prévenir les atteintes éventuelles que son activité, comme celle de ses fournisseurs et sous - traitants sont susceptibles de générer pour 6.2.1 Droits humains et libertés fondamentales Les tables de correspondance ci - dessous regroupent de manière synthétique les informations constitutives du Plan de vigilance du Groupe au titre de l’article L.225 - 102 - 4 du Code de commerce, et leur emplacement au sein du présent Rapport de gestion. Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous - traitants \- Référentiels d’audit et contrôle interne (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Formation spécifique des recruteurs pour prévenir les discriminations («Talents et Attractivité », §2.3) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Formation des fournisseurs et des acheteurs de recrutement («Talents et Attractivité », §2.3) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité, §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate - forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Audits et ré - audits de vérification (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans d’actions correctifs suite aux audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs ou sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Certaines Maisons ont déployé des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs sur leurs conditions de travail (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audit (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré - audits des fournisseurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 6.2.2 Santé et sécurité des personnes Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §4.) \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate - forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Référentiels d’audit et contrôle interne (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Audits et ré - audits de vérification (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans d’actions correctifs suite aux audits \- Suivi de l’accidentologie («Talents et Attractivité», §3.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Standard interne LVMH Restricted Substances List (« Éthique et Responsabilité », §5.3) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Formation des fournisseurs et des acheteurs (« Éthique et Responsabilité », §5.3) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Assurance responsabilité civile et retrait de produits (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Programmes d’assurance spécifiques dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics (« Gestion des risques financiers (« Éthique et Responsabilité », §5.6) (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) dans l’élimination des substances chimiques dont l’utilisation est restreinte ou prohibée par LVMH (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs ou sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Certaines Maisons ont déployé des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs sur leurs conditions de travail (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré - audits des fournisseurs (« Éthique et RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §4.) (« Éthique et Responsabilité », §4.) (« Environnement et durabilité », §5.) \- Audits et ré - audits de vérification (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Environnement et durabilité », §2. à 5.) (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Assurance couvrant les atteintes à l’environnement (« Gestion des risques financiers et opérationnels, (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Suivi de l’atteinte des objectifs LIFE 2020 (« Environnement et durabilité », §2. à 5.) \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate - forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans d’actions correctifs suite aux audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Formation des fournisseurs et des acheteurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs ou sous - traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré - audits des fournisseurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) 1.1 Organisation de la démarche environnementale Identification des risques et objectifs LIFE 2020 LIFE 2020 – OBJECTIF « PRODUITS » LIFE 2020 – OBJECTIF « FILIÈRES » LIFE 2020 – OBJECTIF « CHANGEMENT CLIMATIQUE » Perspectives pour l’adaptation au changement climatique LIFE 2020 – OBJECTIF « SITES » 5.2 Management environnemental et démarche de certification Consommation d’eau et prévention des pollutions RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 1.1 Organisation de la démarche environnementale La préservation de l’environnement est, pour LVMH, bien plus qu’une obligation : elle est un impératif, un moteur de compétitivité. Conscient de cela depuis 27 ans, le Groupe s’est doté d’une Direction de l’Environnement en 1992, rattachée à la Direction générale. Composée de 10 collaborateurs, cette Direction a pour objectifs de : • déployer le programme LIFE – LVMH Initiatives For the • orienter la politique environnementale des sociétés du Groupe, dans le respect de la Charte Environnement de LVMH ; • entreprendre des audits internes d’évaluation de la performance • assurer la veille réglementaire et technique ; • créer des outils de gestion qui abordent, par exemple, les sujets suivants : conception des emballages, relation fournisseurs, • aider les sociétés du Groupe à prévenir les risques ; • former et sensibiliser les collaborateurs de tout niveau • définir et consolider les indicateurs environnementaux ; • travailler avec les diverses parties prenantes (associations, Chaque Maison s’appuie également sur des compétences internes en matière environnementale. Ces experts forment un réseau de près de 200 correspondants Environnement issus des Maisons qui se réunit plusieurs fois par an lors des Com - missions Environ nement afin notamment d’échanger sur les Par ailleurs, l’amélioration continue de la démarche de LVMH en matière d’environnement est étroitement liée à la capacité du Groupe à faire de ses 163 000 collaborateurs des acteurs de cette démarche. La Direction de l’Environnement s’attache donc à sensibiliser, informer et former ses collaborateurs sur la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité ainsi que le changement climatique. Depuis 2016, cette mission est confiée à une Académie de l’Environnement interne. Elle élabore des parcours qui répondent aux grands enjeux du programme LIFE, à l’aide de supports pédagogiques variés : sessions présentielles, e - learning, classes virtuelles, etc. et couvre de nombreux sujets comme l’éco - conception ou l’audit environnement. Par ailleurs, la quasi - totalité des Maisons ont poursuivi cette année la formation et la sensibilisation de leur personnel à l’environnement. Ces actions représentent un volume total de 21 225 heures. Signée en 2001 par le Président du Groupe, la Charte Environ - nement est le document fondateur des cinq grandes ambitions • rechercher un haut niveau de performance environnementale ; • susciter un engagement collectif ; • maîtriser les risques environnementaux ; • concevoir des produits en intégrant innovation et créativité • s’engager au - delà de l’entreprise. La Charte Environnement incite également chaque Président de Maison à s’impliquer dans la démarche par des actions concrètes et engage chaque Maison à mettre en place un système de management de l’environnement efficace, réfléchir collectivement aux enjeux environnementaux liés aux produits, gérer les risques et utiliser les meilleures pratiques environnementales. En 2003, le Groupe a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies qui promeut la responsabilité civique des entreprises via le respect de dix principes universellement acceptés, dont les trois • appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant • promouvoir une plus grande responsabilité en matière • favoriser la mise au point et la diffusion de technologies Lancé en 2011, le programme LIFE – LVMH Initiatives For the Environment – est conçu de façon à renforcer l’intégration de l’environnement dans la stratégie des marques, faciliter le développement de nouveaux outils de pilotage et tenir compte des évolutions et enrichissements découlant des pratiques innovantes des Maisons. Depuis 2014, les Maisons intègrent le programme LIFE dans leur plan stratégique. Mis en œuvre par le Comité de direction de chaque Maison, le programme LIFE est établi autour de neuf dimensions clés de la performance • environnement dans la conception ; • sécurisation de l’accès aux matières premières stratégiques et • traçabilité et conformité des matières ; • responsabilité environnementale et sociale des fournisseurs ; • préservation des savoir - faire critiques ; • réduction des émissions de gaz à effet de serre ; • excellence environnementale des procédés de fabrication ; • durée de vie et réparabilité des produits ; • informations des clients et autres parties prenantes. En 2019, le Groupe est sélectionné dans les principaux indices basés sur les critères de l’investissement responsable : FTSE4Good Global 100, Euronext Vigeo Eurozone 120, ESI (Ethibel RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE • protection de la biodiversité et du paysage ; • protection contre les rayonnements ; • autres activités de protection de l’environnement. En 2019, le montant des dépenses liées à la protection de l’environnement se répartit comme suit : • charges d’exploitation : 15,9 millions d’euros ; • investissements : 10,7 millions d’euros. Le montant des provisions pour risques environnementaux au 31 décembre 2019 est de 12,4 millions d’euros. Cette somme correspond aux garanties financières légales pour les installations Les sites de production sont couverts à 93 %. Les sites industriels, logistiques et administratifs non couverts par le reporting environnemental le sont essentiellement pour des raisons opérationnelles et sont peu significatifs. Un plan d’intégration Sustainability Indices) Europe. LVMH a également participé au manifeste des étudiants « Pour un réveil écologique » organisé par un certain nombre d’école françaises. Les postes de dépenses environnementales ont été comptabilisés en suivant les recommandations de l’avis de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les charges d’exploitation et les investissements ont été reportés pour chacun des postes suivants : • protection de l’air ambiant et du climat ; • gestion des eaux usées ; • protection et assainissement du sol, des eaux souterraines et • lutte contre le bruit et les vibrations ; Identification des risques et objectifs LIFE 2020 Le reporting des indicateurs environnementaux couvre en 2019 Sites non couverts (b) (c) 134 Intégration des nouveaux sites de Thélios, Domaine Shangri-La et Louis Vuitton. (b) Dont principalement : certains sites administratifs régionaux de Louis Vuitton et de Moët Hennessy ainsi que des sites administratifs hébergeant moins de 20 personnes. (c) Le Groupe Belmond n’est pas intégré dans le reporting environnemental 2019. Les surfaces totales des boutiques prises en compte dans le calcul de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont les suivantes, en pourcentage des surfaces totales des boutiques du Groupe : % des surfaces totales des boutiques du Groupe prises en compte pour la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (a) (a) Le périmètre de reporting n’inclut pas les boutiques exploitées en franchise par les activités Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques ainsi que Montres et Joaillerie. Les surfaces totales des boutiques des principales Maisons prises en compte dans le calcul de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont les suivantes, en pourcentage des surfaces totales des boutiques de chaque Maison : % des surfaces totales des boutiques de la Maison prises en compte pou rla consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (a) Sephora North America et Latin America 63 59 Sephora Europe, Asie et Middle East 64 80 (a) Le périmètre de reporting n’inclut pas les boutiques exploitées en franchise par les activités Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques ainsi que Montres et Joaillerie. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Pour le calcul de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont également pris en compte : toutes les boutiques françaises de Berluti, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Make Up For Ever et certaines boutiques de Acqua di Parma, Benefit, Bvlgari, Celine, Chaumet, Fendi, Fred, Hublot, Loewe, Loro Piana, Marc Jacobs, Parfums Christian Dior, Pucci, TAG Les principaux risques identifiés en matière environnementale 1\. l’impact sur les écosystèmes ; 2\. l’épuisement des ressources naturelles ; 3\. l’établissement et la continuité de chaînes d’approvisionnement Les boutiques Sephora Chine et Arabie Saoudite ne sont pas intégrées. Les données 2018 ont été retraitées. Pour la production de déchets et la consommation d’eau seuls certains magasins DFS (53 % des surfaces en 2019, 52 % en 2018) et les magasins du groupe Le Bon Marché sont pris en compte. Les données 2018 ont été retraitées. Les politiques mises en œuvre et les résultats qui en découlent sont présentés principalement dans la partie 3. LIFE 2020 – Objectif « Filières » ci - après. Dans le détail, la matrice complète d’analyse des risques révèle les enjeux environnementaux suivants liés aux activités du Groupe : Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution de Publicité sur le Lieu de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Après avoir mené un travail approfondi d’analyse et de cartographie des risques environnementaux (voir ci - avant) le Groupe a souhaité donner à ses Maisons, quel que soit leur domaine d’activité, quatre objectifs communs découlant du programme LIFE à atteindre à l’horizon 2020 (avec 2013 comme année de référence, le niveau des indicateurs en 2013 étant présenté dans la colonne intitulée « Base line » des tableaux ci - après) : • éco - conception des produits : d’ici 2020, les Maisons du Groupe devront améliorer la performance environnementale de tous leurs produits. Les Maisons de Parfums et Cosmétiques et de Vins et Spiritueux s’engagent à améliorer de 10 % leur note selon l’Indice de Performance Environnementale. Les Maisons de Mode et Maroquinerie et de Montres et Joaillerie travaillent à l’amélioration de l’empreinte environnementale liée à • fournisseurs et matières premières : les Maisons devront s’assurer du déploiement des meilleurs standards dans leurs approvision - nements en matières premières et chez leurs fournisseurs dans 70 % de leur chaîne d’approvisionnement en 2020 et 100 % • réduction de 25% des émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie par le recours à 30 % d’énergie renouvelable dans le mix énergétique du Groupe, l’efficacité énergétique des boutiques améliorée de 15 % et l’atteinte d’une performance minimum de 50 % suivant la grille « LVMH Store Guidelines » • amélioration des performances environnementales de chaque site et boutique : les Maisons s’engagent à réduire de 10 % sur chaque site au moins un indicateur parmi la consommation d’eau, la consommation d’énergie ou la production de déchets et à avoir un système de management de l’environnement En 2019, le Groupe a organisé deux événements Future LIFE à Paris et New York qui ont été l’occasion de partager l’état d’avancement des objectifs LIFE 2020 ainsi que de nouveaux partenariats décrits dans les parties suivantes. LIFE 2020 – OBJECTIF « PRODUITS » Les Maisons de LVMH ont toujours agi pour limiter l’impact de leurs produits sur le milieu naturel. LIFE 2020 les pousse à s’engager davantage en leur fixant un nouveau cap : améliorer la performance environnementale de tous leurs produits, en prenant en compte l’intégralité du cycle de vie. L’impact environ - nemental des étapes d’approvisionnement des matières premières, de la production, du transport et de la vente sont couverts par les autres objectifs LIFE 2020. L’éco - conception est l’axe majeur de l’objectif produit, pour les Maisons de luxe du groupe LVMH. La garantie d’une très haute qualité associée à une démarche d’innovation permanente en sont deux composantes essentielles. Pour relever ce défi, les Maisons s’appuient sur la palette d’outils élaborée avec leur aide par la Direction de l’Environnement. Parmi eux : EDIBOX, un outil web qui calcule l’IPE (Indice de Performance Environnementale) des emballages et l’impact CO2 des matériaux utilisés pour les fabriquer. L’IPE permet de noter chaque emballage en fonction du poids et du volume d’emballage, du nombre de couches d’emballage ainsi que de la séparabilité des différents matériaux. Des bonus (emballage rechargeable, matériaux recyclés…) et malus (présence de perturbateurs du recyclage…) sont également intégrés à la notation. Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Produits : D’ici 2020, les Maisons de Parfums et Cosmétiques et de Vins et Spiritueux s’engagent à améliorer de 10 % leur note selon l’Indice de Performance Environnementale (IPE) des emballages. Les Maisons de Mode et Maroquinerie et de Montres et Joaillerie travaillent à l’amélioration de l’empreinte environnementale liée à l’approvisionnement des matières premières, étape qui génère les impacts environnementaux les plus significatifs. Par ailleurs, les quantités d’emballage consolidées par les Maisons • Vins et Spiritueux : bouteilles, cartons, capsules… • Mode et Maroquinerie : sacs boutique, pochettes, coffrets… • Parfums et Cosmétiques : flacons, étuis… • Montres et Joaillerie : étuis et écrins… • Distribution sélective : sacs boutique, pochettes, coffrets… Les emballages utilisés pour les transports sont exclus de cette Indicateurs Baseline Performance 2019 Objectif 2020 IPE emballages Parfums et Cosmétiques 8,32 9,3 (+12 %) +10 % IPE emballage Vins et Spiritueux Champagne 16,03 16,76 (+5 %) +10 % RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le poids des emballages remis aux clients évolue ainsi entre 2018 et 2019 : (en tonnes) 2019 2018 2019 Évolution (1) Vins et Spiritueux 181 319 159 844 181 319 13 (a) Mode et Maroquinerie 13 375 11 059 13 375 21 (a) Parfums et Cosmétiques 31 115 29 167 31 115 7 Montres et Joaillerie 4 416 4 834 4 416 (9) (b) Distribution sélective 6 375 4 651 6 375 37 (a) Total 236 602 209 555 236 602 13 (b) Évolution liée à l’éco - conception des emballages. Le poids total d’emballages remis aux clients par type de matériau se répartit ainsi en 2019 : (en tonnes) Verre Papier- Plastique Métal Textile Autres matériaux Vins et Spiritueux 159 247 16 816 1 821 1 640 86 1 709 Parfums et Cosmétiques 16 053 5 182 7 446 2 063 93 278 Montres et Joaillerie 1 624 1 193 1 198 163 158 80 Total 177 474 37 813 13 083 4 017 2 049 2 166 LIFE 2020 – OBJECTIF « FILIÈRES » La forte dépendance de LVMH aux ressources naturelles, de même que ses valeurs, poussent le Groupe à déployer depuis plusieurs années une politique d’approvisionnement durable. LVMH est très attentif à la traçabilité et à la conformité des matières et des substances utilisées pour fabriquer ses produits. Le Groupe développe les achats responsables et met en place des filières respectueuses de l’environnement, en liaison étroite avec ses fournisseurs et sous - traitants. Le groupe LVMH s’est doté d’une stratégie d’approvisionnement et de préservation des matières premières encadrée par les objectifs LIFE 2020 qui engagent les Maisons d’ici 2020 à acheter et produire au moins 70% de leurs matières premières stratégiques en favorisant les meilleurs standards environnementaux, qu’ils concernent la matière première ou le site de production. Le choix des composants utilisés est un levier capital de la préservation de l’environnement et notamment des ressources rares indispensables à la fabrication des produits. Pour renforcer cette approche, plusieurs projets de développement de nouvelles filières d’approvisionnements responsables sont en cours pour les groupes d’activités Parfums et Cosmétiques, Mode et (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. Par ailleurs, les Maisons ont mis en place des procédures pour s’assurer que l’ensemble de leurs produits respecte les exigences de la convention internationale CITES. Cette convention, par un système de permis d’importation et d’exportation, lutte contre la surexploitation de certaines espèces animales et L’objectif « Filières » concerne notamment les matières premières • les cuirs et les peaux brutes de veaux, agneaux, cuirs exotiques • les pierres et métaux précieux ; • l’huile de palme et ses dérivés ; • les substances chimiques réglementées. Toutes les Maisons ont intégré les exigences des règlements internationaux dont REACH dans leurs documents contractuels afin d’impliquer tous les fournisseurs dans cette démarche. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LVMH mène une action globale et de long terme aux côtés de nombreux partenaires en faveur de la préservation de la biodiversité. LVMH a été le premier acteur privé à rejoindre les huit organismes publics de recherche qui siègent au Conseil d’administration de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB). Cet événement consacre l’implication du Groupe aux côtés de la FRB, qu’il accompagne depuis plus de sept ans. Sylvie Bénard, Directrice de l’Environnement de LVMH, a ainsi occupé pendant quatre ans la Vice - présidence du Comité d’Orientation Stratégique de la Fondation. Dans le cadre de ce comité, qui réunit plus de 160 parties prenantes pour réfléchir à la co - construction de programmes de recherche en faveur de la biodiversité, le Groupe s’est notamment intéressé à la question de l’accès aux ressources génétiques et au partage des avantages découlant de leurs utilisations. En 2019, LVMH a renforcé son engagement avec la signature d’un partenariat de cinq ans avec l’UNESCO pour soutenir le programme scientifique intergou - vernemental « L’Homme et la Biosphère » (MAB). Cet outil de coopération international a pour objectif d’agir en faveur de la conservation de la biodiversité au niveau mondial. Les deux partenaires seront côte à côte lors d’événements internationaux. Les Maisons du Groupe s’appuieront par exemple sur l’expertise scientifique de l’UNESCO et son réseau de 686 réserves de biosphère pour développer leurs politiques d’approvisionnement LVMH a également déployé de nombreux outils d’amélioration et de contrôle concernant l’utilisation de substances chimiques dans les produits. Ils sont décrits dans la partie « 5.3 Un souci constant de qualité et de sécurité dans le cadre de nos activités ». Pour des raisons historiques et stratégiques, le groupe d’activité Vins et Spiritueux est activement engagé dans la viticulture durable ou biologique, ce qui permet de réduire de façon drastique son impact sur l’environnement, notamment via la réduction de Les activités de Mode et Maroquinerie ont retenu cinq objectifs • l’approvisionnement en cuir issu de tanneries certifiées LWG à hauteur de 70 % des volumes achetés. La certification LWG est un standard créé par le Leather Working Group pour améliorer la performance environnementale des tanneries (énergie, eau, • l’approvisionnement en coton durable à hauteur de 70 % des volumes achetés. Le Groupe a notamment adhéré à la Better Cotton Initiative (BCI), qui a développé un standard pour favoriser des améliorations mesurables des principaux impacts environnementaux de la culture du coton à l’échelle • la certification de la totalité des fermes de crocodiles appro - visionnant la tannerie du Groupe ; • l’approvisionnement en peaux issues de fermes certifiées pour la fourrure à hauteur de 80 % d’ici la fin 2019 notamment en L’intensification du déploiement de la viticulture durable ou biologique dans les vignobles des Maisons et des livreurs de raisins (fournisseurs indépendants de raisins) a donc été retenue comme objectif LIFE 2020. Les certifications sont multiples selon la localisation du vignoble : Viticulture Durable en Champagne, HVE 3 en Cognac, biologique pour certains vignobles, Napa • l’intégration dans les contrats fournisseurs de l’Animal Sourcing Principles, développé avec l’organisme Business for Social Responsibility (BSR). LVMH partage avec la société civile l’objectif d’amélioration du bien - être animal qui est lié à plusieurs matières premières comme les cuirs, les laines et les fourrures. En 2019 le Groupe a dévoilé sa Charte relative l’approvision - nement des matières premières animales. Cet engagement est le fruit d’un long processus de recherche scientifique et de collaboration entre les experts environnement de LVMH, ses Maisons et ses fournisseurs. Exhaustif, il aborde le problème de l’approvisionnement de la fourrure, du cuir, du cuir exotique, de la laine et des plumes dans toute sa complexité. Il permet au Groupe de prendre des engagements pour 2020 et 2025 pour le progrès dans trois domaines : la traçabilité totale des chaînes d’approvisionnement, les conditions d’élevage et de trappe des animaux et le respect des communautés locales, de l’environnement et de la biodiversité. Le secteur d’activités Parfums et Cosmétiques s’est doté d’objectifs LIFE 2020 dans le cadre de sa supply chain fournisseurs, notamment via l’élaboration d’un système d’évaluation de la performance environnementale et sociale de ses fournisseurs. Des objectifs initiaux de performance ont été fixés pour les fournisseurs d’emballage et d’ingrédients. Par ailleurs, le groupe d’activités participe à des initiatives spécifiques traitant de l’approvisionnement en huile de palme (RSPO) et en mica (RMI). Le département Recherche & Développement et les Maisons sont également engagés sur l’ethnobotanique depuis des années. Ils identifient à travers la planète les espèces végétales présentant un intérêt cosmétique particulier tout en participant à la préservation de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE ces espèces et au développement économique local. Le partenariat peut se concrétiser de différentes manières au travers d’un accom - pagnement financier, d’une aide technique et scientifique, ou d’un mécénat de compétence en mettant à disposition des expertises présentes dans les équipes de LVMH au service de ses partenaires. Ainsi, Parfums Christian Dior dispose des Jardins de Dior, un ensemble de parcelles dédiées à la culture d’essences végétales sélectionnées pour leurs propriétés exceptionnelles. Guerlain a également lancé de nombreux partenariats autour de l’orchidée de Chine, du vétiver d’Inde, du miel d’Ouessant, du santal d’Asie ou de la lavande du sud de la France. Dans le cadre des objectifs LIFE 2020, toutes les Maisons de Montres & Joaillerie sont certifiées RJC (Responsible Jewellery Council) et s’appuient sur cette certification, déployée dans les filières d’approvisionnement en or et diamants, pour développer Bvlgari est même devenue la première entreprise sur son marché à obtenir la certification CoC (Chain of Custody) mise en place par le RJC pour l’or. Le Groupe et ses Maisons participent également à une initiative, le Coloured Gemstones Working Group piloté par The Dragonfly Initiative, visant à déployer les meilleures pratiques environnementales et sociales dans la filière pierres de couleur. Plusieurs audits ont déjà été réalisés. Indicateurs Baseline (2013) Performance 2019 Objectif 2020 Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Filières : (en pourcentage de tonnage de raisins certifiés) (en pourcentage de tonnage de cuir issu de tanneries certifiées) (en pourcentage de tonnage de coton certifié GOTS et Better Cotton) (en pourcentage de tonnage de dérivés certifiés RSPO (en pourcentage de carat de diamants issus Pour les Maisons non certifiées CoC, l’or est intégré à l’indicateur reporté lorsqu’il provient d’affineurs certifiés CoC, indépendamment des sous - traitants intermédiaires (entre l’affineur et la Maison) (a) Évolution liée à l’amélioration des pratiques des Maisons et du reporting. Reste du monde : 58 % Reste du monde : 100 % RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LIFE 2020 – OBJECTIF « CHANGEMENT CLIMATIQUE » La lutte contre le changement climatique est un axe majeur de la politique écologique de LVMH. Le Groupe a souvent joué un rôle pionnier dans ce domaine. Il a notamment participé au début des années 2000 à l’expérimentation de la méthode qui allait devenir le Bilan Carbone. Il fut aussi la première entreprise, dans l’univers du luxe, à mettre en place en 2015 un fonds transport, logistique, habitudes de travail… LVMH explore toutes les pistes afin de diminuer l’impact de ses activités sur le climat. En 2019, LVMH a annoncé un partenariat avec la fondation Solar Impulse de Bertrand Piccard qui vise à identifier des solutions innovantes pour réduire l’empreinte environ - nementale des activités humaines, notamment dans la cadre de la lutte contre le changement climatique. Dans le cadre de LIFE 2020, le Groupe vise une baisse de 25 % des émissions des émissions de gaz à effet de serre sur les scope 1 et 2, en valeur absolue, entre 2013 (année de référence) et 2020. La performance des sites (de production, logistique et administratifs) se calcule en comparant les données, site à site, entre 2013 et l’année de reporting. La performance CO2 des boutiques s’obtient en multipliant l’efficacité CO2 de l’année de reporting (en t. CO2 eq./m2) à la surface de référence (surface totale des boutiques reportées en 2013). La valeur CO2 ainsi reconstituée pour l’année de reporting couvre 65 % des émissions totales en 2019. Trois axes d’actions sont privilégiés : améliorer le suivi et le reporting, augmenter l’efficacité énergétique des opérations, notamment dans les boutiques du Groupe, et développer le recours aux énergies renouvelables. Une étude spécifique sur l’évaluation de l’impact environnemental de la production des matières premières et de la supply chain a été conduite en 2016. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur du Groupe quantifiée, 50 % des émissions sont générées par la production des matières premières et 30 % par le transport amont et aval. Viennent ensuite les émissions générées par les sites de production, les centres logistiques, les bureaux et les boutiques des Maisons (20 %), que celles - ci soient directes (scope 1) ou indirectes (scope 2). Les émissions en aval générées par l’usage des produits (lavage des produits de mode, rinçage de certains produits cosmétiques…) ou leur traitement en fin de vie seront Créé en 2016, le Fonds Carbone LVMH s’inscrit dans la politique LIFE 2020 – « changement climatique ». Annuellement la contri - bution attendue de chaque Maison est calculée en multipliant les émissions de gaz à effet de serre issues de ses activités par le prix carbone fixé par LVMH qui est passé de 15 euros à 30 euros la tonne en 2018. Le montant ainsi obtenu doit être investi l’année suivante dans des projets visant à réduire les émissions. Le Fonds Carbone a atteint son objectif en 2019 : 16.5 millions d’euros et 138 projets réalisés qui pourraient éviter l’émission dans l’atmosphère de 5 658 tonnes de gaz à effet de serre par an. La recherche de l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables constituent des axes majeurs de la politique menée par LVMH pour réduire son impact carbone, politique impliquant également une meilleure gestion de l’énergie, indispensable pour faire baisser la consommation d’énergie La consommation d’énergie globale s’est élevée à 1 059 892 MWh en 2019 pour les filiales du Groupe incluses dans le périmètre de reporting. Celle - ci correspond à la somme des sources d’énergie primaire (fioul, butane, propane, gaz naturel) et des sources d’énergie secondaire (électricité, vapeur et eau glacée) principalement utilisées pour la mise en œuvre des procédés de fabrication, de la climatisation et du chauffage des bâtiments RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE La consommation d’énergie par groupe d’activités a évolué ainsi entre 2018 et 2019 : (en MWh) 2019 2018 2019 Évolution (1) Vins et Spiritueux 223 395 220 454 222 785 1 Mode et Maroquinerie 394 620 393 598 385 516 (2) Parfums et Cosmétiques 93 923 94 044 94 021 - Montres et Joaillerie 40 726 40 935 38 773 (5) Distribution sélective 286 142 286 514 306 319 7 Autres activités 21 086 22 006 21 086 (4) Total 1 059 892 1 057 551 1 068 500 1 La consommation d’énergie par groupe d’activités et par source d’énergie s’établit ainsi en 2019 : (en MWh) Électricité Gaz naturel Fioul lourd Fioul Butane Vapeur Eau glacée Énergies Vins et Spiritueux 22 842 80 479 117 43 921 3 253 - - 72 784 Mode et Maroquinerie 158 241 110 816 - 9 114 5 851 2 182 2 238 106 179 Parfums et Cosmétiques 7 871 31 564 - 2 532 - 1 234 378 50 345 Montres et Joaillerie 11 822 5 783 - 907 144 285 - 21 785 Distribution sélective 124 270 14 383 - 662 13 5 878 8 611 132 323 Autres activités 5 750 4 634 - 1 231 - 1 445 2 979 5 046 Total 330 796 247 659 117 58 367 9 261 11 024 14 206 388 462 4.3.2 Émissions directes (scope 1) et émissions indirectes (scope 2) Les émissions de scope 1 sont les émissions générées directement par les sites, essentiellement par des combustions de fioul et de gaz naturel. Les émissions de scope 2 sont les émissions indirectes liées aux consommations d’énergie, générées essentiellement par l’électricité consommées sur les sites. Des actions sont menées depuis longtemps au sein des sites de production des Maisons. Les Maisons se consacrent également avec force à l’amélioration de l’efficacité énergétique des boutiques, principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre de LVMH. Grâce à leur mobilisation, elles ont déjà atteint un des objectifs de LIFE 2020 : l’amélioration de 15 % de l’efficacité énergétique moyenne de chaque boutique existante, notamment en déployant les meilleures technologies d’éclairage qui leur sont proposées dans la plate - forme interne LVMH Lighting ainsi qu’en déployant les LVMH Stores Guidelines (voir Partie 5 LIFE 2020 – Objectif Les émissions de CO2 par groupe d’activités ont évolué ainsi entre 2018 et 2019 : (en tonnes équivalent CO2) Émissions de Dont Émissions de Émissions de Évolution (1) CO2 en 2019 CO2 en 2018 CO2 en 2019 (en %) Vins et Spiritueux 40 893 71 29 40 845 40 442 (1) Mode et Maroquinerie 113 314 23 77 113 783 108 692 (4) Parfums et Cosmétiques 12 971 56 45 12 807 12 832 - Montres et Joaillerie 7 257 20 80 7 027 6 332 (10) (a) Distribution sélective 72 643 4 96 88 089 70 764 (20) (a) Autres activités 3 340 38 62 3 319 3 340 1 Total 250 418 27 73 265 870 242 402 (9) (a) Évolution liée au passage en énergie renouvelable et au déploiement de technologies plus économes en énergie. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 4.3.3 Matières premières et transport (scope 3) L’étude menée en 2016 sur l’impact environnemental de la production des matières premières nécessaires à la fabrication des produits des Maisons a été mise à jour en 2018. Elle souligne que plus de 70 % des émissions sont générées par le cuir, le raisin et le verre des emballages. Avec l’aide de ses partenaires, le Groupe poursuit ses efforts pour quantifier ces émissions et cherche également à affiner l’évaluation de l’impact des matières premières comme le cuir, l’or et le coton : • production de matières premières : les principaux postes d’émission de gaz à effet de serre sont la production des cuirs (432 000 teq CO2), la viticulture (172 000 teq CO2, ce chiffre inclut les vignes appartenant aux Maisons du Groupe ainsi qu’aux livreurs de raisin) et le verre des emballages (158 000 teq CO2) ; • transport amont : transport des matières premières et composants vers les sites de production. Seuls les principaux composants et matières premières sont pris en compte ; • transport aval : transport des produits finis depuis les sites de production vers les plates - formes de distribution. Les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport amont se répartissent ainsi en 2019 : (en tonnes équivalent CO2) Route Air Maritime Total Vins et Spiritueux 16 254 1 457 898 18 609 Mode et Maroquinerie 1 048 12 510 45 13 603 Parfums et Cosmétiques 1 029 40 903 470 42 402 Montres et Joaillerie 3 1 715 - 1 718 Distribution sélective - - - - Total 18 334 56 585 1 413 76 332 Les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport aval se répartissent ainsi en 2019 : (en tonnes équivalent CO2) Route Rail Air Maritime Barge Route Gaz naturel Total Mode et Maroquinerie 3 240 51 218 402 106 - - 171 221 970 Parfums et Cosmétiques 3 111 - 323 136 2 109 - - - 328 356 Montres et Joaillerie 221 - 37 484 70 - - - 37 775 Distribution sélective 3 875 - 9 724 205 - 79 - 13 883 Les Maisons Rimowa, Le Bon Marché, Château d’Yquem, DFS, Fred, Rossimoda et Les Echos n’ont pas reporté leurs données Parallèlement aux actions menées pour diminuer sa consommation d’énergies fossiles, LVMH augmente sa consommation d’énergies renouvelables. La hausse est rapide, puisqu’entre 2013 et 2019, la part de ces énergies dans le mix énergétique du Groupe est passée de 1 % à plus de 36 %. L’un des principaux leviers de progrès du Groupe est la signature de contrats cadres avec des fournisseurs d’énergie. Le premier date de 2015 et permet d’alimenter en électricité verte plus de 90 % des sites français de LVMH, appartenant à 23 Maisons. Un contrat similaire a été signé en 2016 pour la fourniture de plusieurs Maisons italiennes et un troisième est en préparation pour les sites implantés en Espagne. Par ailleurs, de nombreux sites sont équipés de Depuis 2019, tous les sites de Sephora aux États-Unis sont Perspectives pour l’adaptation au changement climatique En parallèle de ses actions, le Groupe conduit également une réflexion concernant les différents enjeux de l’adaptation au changement climatique. À moyen terme, l’évolution des pratiques de viticulture est la composante majeure de la stratégie d’adaptation du Groupe. Pour les vignobles européens plusieurs réponses sont possibles selon l’ampleur du changement climatique qui sera constatée depuis la modification des dates de vendange, l’évolution des modes de conduite des vignes (élargissement des rangs, augmentation de la taille des pieds de vigne, utilisation de l’irrigation dans certains pays…) jusqu’au test de nouveaux cépages. Pour les vignobles localisés en Argentine et en Californie, l’enjeu majeur est la disponibilité en eau (cf. § 5.3 Consommation Indicateurs Baseline Performance 2019 Objectif 2020 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Changement climatique : dans le mix énergétique du Groupe LIFE 2020 – OBJECTIF « SITES » Dès son lancement en 2012, le programme LIFE intégrait un impératif : des sites respectueux de l’environnement. Cet engagement a été renforcé avec LIFE 2020. En tant qu’acteur majeur de l’industrie du luxe, LVMH veut faire en sorte que ses 397 sites industriels et administratifs et ses 4 915 boutiques soient exemplaires. Le Groupe a demandé à ses Maisons de mettre en place un système de management environnemental dans tous leurs sites de production ainsi que dans les sites administratifs qui accueillent plus de 50 personnes. Les Maisons doivent également s’engager dans une démarche d’amélioration continue : en prenant pour année de référence 2013, LVMH leur demande de réduire de 10 %, dans chacun de leurs sites, au moins l’un des indicateurs suivants : consommation d’eau, consommation d’énergie, production de déchets. Des objectifs ont aussi été assignés à leurs boutiques. Leur performance environnementale doit atteindre au moins 50/100 sur la grille LIFE in STORES Guidelines, élaborée en 2016 sur la base des référentiels internationaux les plus exigeants (Leed, Breeam, Greenstar, HQE, Well, Beam…). Elle recense les dix points les plus importants pour la performance environnementale d’une boutique, de l’isolation du bâtiment à la densité d’éclairage, en passant par la climatisation et le chauffage. Ces guidelines ont été élaborés dans le cadre du programme LVMH LIFE in Stores. Son objectif est de favoriser l’intégration des enjeux environnementaux en amont des projets de boutiques, dès la phase de conception. Un événement LIFE in Stores organisé cette année à New York a été l’occasion de présenter aux architectes les meilleures technologies pour réduire les consommations d’énergies des boutiques et sites des Maisons. 5.2 Management environnemental et démarche de certification Le Groupe a décidé de généraliser la certification environnementale de ses sites, qui constitue un outil à la fois dynamique, fédérateur et motivant pour l’amélioration continue. Cette démarche de certification n’est pas nouvelle pour les Maisons : la Charte Environnement de LVMH leur impose en effet de mettre en place un système de management environnemental porté au niveau de la direction. Nombre d’entre elles ont opté pour la norme ISO 14001. Hennessy a joué un rôle pionnier, devenant en 1998 la première entreprise de vins et spiritueux au monde à décrocher la certification ISO 14001. À fin 2019, 60 % des sites industriels, logistiques ou administratifs du Groupe étaient certifiés ISO 14001, et plus particulièrement 71 % des sites industriels. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Consommation d’eau et prévention des pollutions 5.3.1 Analyse de la consommation d’eau La consommation d’eau est analysée pour les utilisations suivantes : • besoins « process » : utilisation de l’eau pour les opérations de nettoyage (cuves, produits, appareils, sols), la climatisation, le personnel, la fabrication des produits…, l’eau ainsi consommée • besoins agricoles : utilisation de l’eau à des fins d’irrigation des vignes hors de France, l’irrigation n’étant pas pratiquée en France pour les vignobles du Groupe. Dans ce cadre, l’eau est prélevée directement dans le milieu naturel pour être utilisée en irrigation ; son niveau d’utilisation d’une année sur l’autre est étroitement lié aux variations climatiques. Il convient toutefois de noter que les consommations d’eau pour les besoins agricoles sont évaluées par les sites avec une incertitude plus importante que les consommations d’eau pour les besoins de La consommation d’eau varie de la manière suivante entre 2018 et 2019 : (en m³) 2019 2018 2019 Évolution (1) Besoins «process» 3 927 034 3 985 070 3 930 956 1 Besoins agricoles (irrigation des vignes) 7 018 856 5 568 770 6 946 556 25 (a) (a) Évolution principalement liée à l’augmentation des besoins en eau d’irrigation en Argentine et en Nouvelle Zélande. La consommation d’eau pour des besoins « process » se décompose ainsi, par groupe d’activités : (besoins « process », en m³) 2019 2018 2019 Évolution (1) Vins et Spiritueux 1 247 673 1 193 364 1 247 673 5 Mode et Maroquinerie 1 918 215 1 840 355 1 911 342 4 Parfums et Cosmétiques 194 720 204 089 195 700 (4) Montres et Joaillerie 75 955 80 566 80 516 - Distribution sélective 306 062 401 708 311 317 (23) (a) Autres activités 184 408 264 989 184 408 (30) (b) Total 3 927 034 3 985 070 3 930 956 (1) (a) Évolution liée à l’installation d’un équipement sur un site. (b) Évolution liée à des travaux exceptionnels en 2018 et à l’amélioration du reporting. Une analyse approfondie de sensibilité aux contraintes locales a été menée pour l’ensemble des Maisons du Groupe en utilisant l’indice de Pfister, 2009 et la base de données Aquastat, 2012. Cette analyse se base sur l’évaluation de la sensibilité de chaque zone géographique en comparant localement la consommation d’eau aux ressources disponibles. Quatre Maisons avec des consommations d’eau significatives à l’échelle du Groupe sont localisées dans des zones avec un stress hydrique proche de 100 %, signifiant que le besoin en eau dans ces régions est proche • les vignobles de Domaine Chandon Argentina (Agrelo et Terrazas) qui représentent 80 % des besoins agricoles en eau • les vignobles de Domaine Chandon California et Newton qui représentent 6 % des besoins agricoles en eau du Groupe. L’irrigation des vignes est une pratique autorisée et encadrée en Californie et en Argentine en raison du climat. Cette irrigation est nécessaire au développement des vignes. Pour limiter néanmoins la consommation d’eau les mesures suivantes sont prises : récupération d’eau de pluie, mise en place de protocoles de mesures et de caractérisation des besoins en eau, pratique généralisée de l’irrigation au goutte - à - goutte en Californie, anticipations météorologiques pour une utilisation optimisée de l’irrigation ou pratique de « l’irrigation à déficit réduit » qui limite l’utilisation de l’eau et améliore la qualité des raisins et la taille de la vigne, permettant en outre une concentration des arômes et de la couleur. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Concernant la prévention de la pollution de l’eau, seul est retenu comme indicateur important et pertinent les rejets de substances dans l’eau par les activités Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie et Parfums et Cosmétiques concourant à l’eutrophisation. Les autres activités du Groupe n’ont qu’un très faible impact sur la qualité de l’eau. L’eutrophisation est la prolifération excessive d’algues et de plantes aquatiques due à une surcharge d’éléments La DCO après traitement évolue ainsi entre 2018 et 2019 : nutritifs dans les eaux (phosphore en particulier), entraînant une réduction de leur oxygénation, néfaste pour l’environnement. Le paramètre pour la mesurer est la Demande Chimique en Oxygène (DCO), calculée après traitement des effluents dans les stations du Groupe ou dans les stations externes avec lesquelles les sites ont des conventions. Sont considérées comme traitements les opérations suivantes : l’assainissement collectif, l’assainissement DCO après traitement (tonnes / an) 2019 2018 2019 Évolution (1) Vins et Spiritueux 967 1 066 967 (9) (a) Mode et Maroquinerie 37 64 37 (42) (b) Parfums et Cosmétiques 26 40 26 (35) (c) Total 1 030 1 170 1 030 (11) (a) Évolution liée à la méthodologie de mesure. (b) Évolution liée à l’amélioration du reporting et à l’évolution de l’activité. (c) Évolution liée à l’amélioration du reporting (retraitement de la donnée 2018). La fréquence des mesures des Maisons les plus contributrices est conforme à la réglementation locale mais reste limitée au regard des variations observées sur les quantités rejetées. Les émissions de COV font l’objet de plans de prévention notamment pour les activités de Parfums et Cosmétiques et les En 2019, 91 % des déchets ont été valorisés (91 % en 2018). Sont considérés comme déchets valorisés ceux dont la destination finale correspond, par ordre décroissant d’intérêt conformément aux législations européennes et françaises, à l’une des filières suivantes : • réutilisation, c’est - à - dire utilisation d’un déchet pour le même usage que celui pour lequel le produit a été initialement conçu ; Le poids des déchets produits a varié comme suit entre 2018 et 2019 : • valorisation matière, c’est - à - dire recyclage (réintroduction directe d’un déchet dans le cycle de production dont il est issu en remplacement total ou partiel d’une matière première vierge), compostage ou épandage contrôlé de déchets composés de matières organiques pour la fertilisation des sols ; • incinération avec valorisation énergétique, c’est - à - dire récupération de l’énergie issue de la combustion du déchet sous forme d’électricité ou de chaleur. (en tonnes) Déchets Dont déchets Déchets Déchets Évolution produits dangereux produits produits en 2019 des déchets en 2019 produits en 2019(a) en 20 18 pro-forma (1) produits (1) (en %) Vins et Spiritueux 62 667 502 65 423 62 667 (4) Mode et Maroquinerie 16 327 2 421 15 888 15 963 1 Parfums et Cosmétiques 9 112 1 764 10 186 9 118 (10) (b) Distribution sélective 4 806 9 4 895 4 806 (2) Autres activités 1 716 129 2 234 1 716 (23) (c) Total 95 620 5 136 99 495 95 258 (4) (a) Déchets nécessitant un tri et un traitement séparés des déchets dits «banals» (cartons, plastiques, papier…). (c) Évolution liée à des travaux exceptionnels en 2018 sur un site. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les déchets ont été valorisés ainsi en 2019 : (en% des déchets produits) Réutilisation Valorisation Valorisation Total En France, les Maisons de Parfums et Cosmétiques, Sephora depuis 2010 et Louis Vuitton depuis 2011 utilisent la plate - forme Recyclage Écologique) dédiée au tri, au recyclage et à la valorisation de l’ensemble des déchets issus de la fabrication, du condition - nement, de la distribution et de la vente des produits cosmétiques. Cette plate - forme de déconditionnement accueille plusieurs types de gisements : les articles de conditionnement obsolètes, les produits alcooliques obsolètes, les éléments de publicité, les testeurs utilisés en boutique et les emballages vides rapportés par les clients en boutique. Depuis 2014, les prestations ont été élargies au textile. En 2019, ce sont 2 447 tonnes de déchets qui ont été traités. Les différents matériaux (verre, carton, bois, métal, plastique, alcool et cellophane) sont revendus à un réseau 5.4.2 Actions contre le gaspillage alimentaire La Grande Épicerie de Paris dispose de plusieurs ateliers de production de denrées fraîches. La Maison a développé un système précis de prévision des ventes afin d’adapter quotidien - nement la production aux volumes de ventes. Un partenariat a été signé avec La Croix Rouge qui récupère chaque jour la production invendue. Un partenariat a été lancé en 2018 avec la société Too Good To Go, qui permet aux commerçants de proposer leurs invendus aux utilisateurs de La Grande Épicerie Rive Droite comme La Grande Épicerie Rive Gauche ont pour objectifs d’étudier la mise en place de nouveaux partenariats avec des acteurs engagés en la matière, et d’étendre la sélection de produits proposés dans le cadre de ces partenariats. Au regard des activités du Groupe, la précarité alimentaire et les actions en faveur d’une alimentation responsable, équitable et durable ne constituent pas des risques principaux. Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Sites : Indicateurs Baseline Performance 2019 Objectif 2020 Niveau de déploiement du système de management environnemental (ISO 14001, EMAS…) dans les sites 1.1 Organisation de la démarche de responsabilité sociale Une politique de recrutement diverse et inclusive Faire émerger les talents de demain Apprendre et se développer : des éléments essentiels pour valoriser les singularités et le potentiel de chacune et chacun Veiller à la santé et à la sécurité de tous au travail, et favoriser le dialogue social RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Au cœur des actions du Groupe, une conviction forte : nos talents font toute la différence. Pour accompagner son développement, LVMH doit attirer et faire évoluer les personnes les plus talen - tueuses sur tous les continents. Créer les conditions de leur réussite au sein de notre écosystème est un gage de pérennité. Accueillir les meilleurs éléments via un recrutement ambitieux et ouvert à tous les talents et offrir aux collaborateurs un environ nement qui leur permette de s’épanouir au travail en donnant le meilleur d’eux - mêmes sont des objectifs essentiels Ces deux pivots de la politique des ressources humaines de LVMH sont donc présentés alternativement dans le présent chapitre, précédés d’informations générales sur la démarche de respon - sabilité sociale, l’organisation du reporting social et les principales 1.1 Organisation de la démarche de responsabilité sociale Les actions des Maisons en matière de responsabilité sociale font l’objet d’un recensement annuel spécifique. Couvrant l’ensemble des Maisons, ce recensement a pour objet les thématiques du respect des droits de l’homme, de la prévention des discri - minations et de la diversité, du développement des compétences, des conditions de travail, de l’écoute des salariés et du dialogue social, et de l’implication sociale territoriale. Le formulaire de recensement précise les références aux conventions et recom - mandations de l’Organisation Internationale du Travail. La démarche de responsabilité sociale se structure autour de quatre axes en matière de responsabilité identifiés à partir d’échanges et d’interactions entre les différentes parties prenantes et d’une analyse des enjeux du Groupe. L’exercice de cartographie des risques mené au niveau du Groupe et au niveau de chacune des Maisons a permis d’enrichir cette démarche en précisant notamment les facteurs liés aux pays d’implantation et aux types d’activités menées sur les sujets suivants : salaires et temps de travail décents, non - discrimination sur le lieu de travail, liberté d’association et syndicale. Ces axes sont les suivants : le développement des talents et des savoir - faire, l’attention constante portée aux conditions de travail, la prévention contre toutes les formes de discrimination et le respect de la singularité, ainsi que l’implication sociale territoriale Ces axes communs à toutes les Maisons précisent leur cadre d’action global tout en leur laissant la possibilité d’identifier d’autres enjeux spécifiques à leurs métiers et leur environnement, et de Le Groupe veille à assurer la qualité et l’exhaustivité des données sociales à travers des processus de collecte et de validation Collecte et validation des données du reporting social Les Directeurs des ressources humaines des Maisons, responsables du reporting effectué sur leur périmètre, nomment pour chaque société un rapporteur en charge de collecter et de déclarer l’ensemble des données sociales, ainsi qu’un relecteur ayant pour responsabilité de contrôler les données déclarées et de vérifier l’exactitude de celles - ci par le biais d’une signature électronique lors de la validation d’un questionnaire complété en ligne. Le Directeur des ressources humaines de la Maison valide lui - même l’ensemble du processus par la signature d’une lettre Des contrôles informatiques sont mis en place tout au long de la session de reporting afin de vérifier la fiabilité et la cohérence Depuis l’exercice 2007, une sélection d’indicateurs du reporting social annuel du Groupe fait l’objet d’une vérification par l’un des Commissaires aux comptes. Pour l’exercice 2019, les données sociales ont été vérifiées par le cabinet Ernst & Young, conformément à l’article R.225 - 105 - 2 du Code de commerce (dans sa rédaction issue de la transposition en droit français de la directive européenne 2014/95/UE sur la publication d’informations non financières et d’informations relatives à la diversité par certaines grandes entreprises et certains groupes). Un support d’accompagnement est accessible à l’ensemble des acteurs du reporting social du Groupe, pour leur permettre de se familiariser avec les objectifs de cette démarche et d’approfondir leur compréhension de la méthodologie de calcul des indicateurs critiques. Pour chaque indicateur social, une fiche descriptive précise la pertinence de l’indicateur, les définitions des données, la procédure à appliquer pour le recueil de l’information et les différents contrôles à effectuer lors de la saisie Précisions sur le périmètre du reporting social Le rapprochement des entités organisationnelles et des entités légales assure la cohérence du reporting social et du reporting financier ; le périmètre du reporting social couvre ainsi la totalité des effectifs du Groupe présents dans les sociétés consolidées par intégration globale, mais ne comprend pas les effectifs des entités Les effectifs publiés ci - dessous concernent l’ensemble des sociétés consolidées au 31 décembre 2019, incluant la part de LVMH dans les joint - ventures, à l’exception de certaines sociétés faisant partie du Groupe depuis moins d’un an dont la Maison Belmond. Les autres indicateurs sociaux ont été calculés sur un périmètre de 798 entités organisationnelles couvrant plus de 99 % de l’effectif mondial et intègrent les collaborateurs présents au cours de l’exercice, y compris dans les joint - ventures. en augmentation de 5 % par rapport à 2018. Il se répartit en 147 230 personnes sous contrat à durée indéterminée (CDI) et 16 079 sous contrat à durée déterminée (CDD). 27 248 salariés travaillent à temps partiel, soit 17 % de l’ensemble du personnel. Les effectifs hors de France représentent 79% des effectifs mondiaux. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les collaborateurs de LVMH en Chine et ses régions sont comptabilisés dans les effectifs CDI (24 335 au 31 décembre 2019). En effet, bien que selon la législation sociale chinoise, de tels contrats comportent une durée légale et ne peuvent être pérennisés qu’après plusieurs années, le Groupe considère ces personnes L’effectif moyen total 2019 du Groupe, en équivalent temps plein (ETP), est de 147 684 personnes, en augmentation de 8 % 1.3.1 Répartition de l’effectif par groupe d’activités, par région du monde et par catégorie professionnelle Effectif total au 31 décembre (a) 2019 % 2018 % 2017 % Vins et Spiritueux 7 671 5 7 380 5 7 157 5 Mode et Maroquinerie 53 456 33 48 101 31 41 212 28 Parfums et Cosmétiques 30 427 19 29 141 18 26 699 18 Montres et Joaillerie 9 426 6 8 784 6 8 100 6 Distribution sélective 57 383 35 57 975 37 57 360 40 Autres activités 4 946 3 4 707 3 4 719 3 Total 163 309 100 156 088 100 145 247 100 (a) Effectif total CDI et CDD. Effectif total au 31 décembre (a) 2019 % 2018 % 2017 % France 33 701 21 31 156 20 29 578 20 Europe (hors France) 40 453 25 38 645 25 34 159 24 États-Unis 31 483 19 32 724 21 32 717 23 Japon 7 391 5 6 905 4 6 397 4 Asie (hors Japon) 38 109 23 34 802 22 31 102 21 Autres Marchés 12 172 7 11 856 8 11 294 8 Total 163 309 100 156 088 100 145 247 100 (a) Effectif total CDI et CDD. Effectif total au 31 décembre (a) 2019 % 2018 % 2017 % Cadres 32 004 20 29 288 19 26 631 18 Techniciens, responsables d’équipe 15 333 9 14 500 9 14 009 10 Employés administratifs, personnel de vente 93 575 57 91 624 59 86 742 60 Personnel de production 22 398 14 20 676 13 17 865 12 Total 163 309 100 156 088 100 145 247 100 (a) Effectif total CDI et CDD. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 1.3.2 Âge moyen et répartition par âge L’âge moyen de l’effectif mondial en CDI est de 36 ans et l’âge médian est de 33 ans. Les tranches d’âge les plus jeunes sont prédominantes dans le personnel de vente, principalement en Asie, aux États-Unis et dans les Autres marchés. (en %) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Âge : moins de 25 ans 11,7 6,1 9,0 17,9 4,3 13,1 20,7 25 - 29 ans 20,0 16,6 15,9 21,2 12,9 26,5 22,2 30 - 34 ans 20,1 16,8 17,6 18,0 18,4 27,1 20,0 35 - 39 ans 15,2 13,9 15,7 13,1 20,3 16,4 15,3 40 - 44 ans 11,1 12,4 13,9 8,5 21,2 7,8 9,3 45 - 49 ans 8,5 11,8 11,7 6,7 13,6 4,1 5,3 50 - 54 ans 6,4 10,2 8,5 5,5 6,3 2,6 3,3 55 - 59 ans 4,5 8,5 5,3 4,5 3,0 1,4 2,1 60 ans et plus 2,5 3,8 2,4 4,6 0,2 1,0 1,1 1.3.3 Ancienneté moyenne et répartition par ancienneté L’ancienneté moyenne au sein du Groupe est de 9 ans en France et varie de 4 à 8 ans dans les autres zones géographiques. Cette différence s’explique principalement par la prédominance, dans ces zones géographiques, des activités de distribution caractérisées par un taux de turnover plus important. (en %) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Ancienneté : moins de 5 ans 61,0 46,1 54,8 70,4 49,3 70,5 75,5 5 - 9 ans 18,4 18,6 19,5 17,3 18,1 18,6 16,2 10 - 14 ans 9,1 11,3 12,3 6,8 14,5 6,1 4,6 15 - 19 ans 5,5 9,9 6,8 3,3 11,8 2,1 1,8 20 - 24 ans 2,6 5,0 3,5 1,2 4,0 1,1 1,0 25 - 29 ans 1,5 3,5 1,5 0,5 1,6 0,8 0,3 30 ans et plus 1,9 5,6 1,5 0,5 0,8 0,7 0,6 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 2\. UN RECRUTEMENT AMBITIEUX ET INCLUSIF Essentiel au dynamisme du Groupe, le recrutement est un pilier stratégique de sa politique de Ressources Humaines. Compte tenu de la richesse des opportunités offertes, LVMH bénéficie d’un fort capital d’attractivité, qu’il renforce constamment en formant les profils prometteurs, tout en veillant à l’exemplarité de ses pratiques de recrutement, afin d’accueillir tous les talents sans considération de sexe, d’âge, de handicap, ou tout autre caractéristique non pertinente dans l’exercice des postes à pourvoir. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Une politique de recrutement diverse et inclusive La capacité à recruter les personnes les plus talentueuses et les développer est essentielle à la performance et constitue donc la base de la politique de Ressources Humaines du Groupe. LVMH est un groupe où la création et le savoir - faire sont primordiaux et dans lequel les femmes et les hommes font la différence et constituent un atout concurrentiel essentiel au cœur de la réussite des Maisons. Les recrutements s’opèrent à tous niveaux de séniorité : jeunes diplômés, cadres expérimentés, dirigeants, dans les pays et régions dans lesquels le Groupe opère. Au - delà du nombre pour faire face à la croissance, l’univers des Maisons, à forte dimension créative, requiert des personnes passionnées par leur métier, en recherche permanente de l’excellence dans leur domaine, alliant compétences techniques, savoir - faire Les profils recherchés sont des femmes et des hommes en accord avec les valeurs du Groupe, c’est - à - dire des personnalités à la fois pragmatiques et créatives, au tempérament d’entrepreneur, ayant une forte sensibilité aux produits du luxe et aux services associés. Pour réussir dans l’écosystème de LVMH, agilité, esprit d’entreprendre, sens de la qualité sont essentiels. En effet, les talents recrutés doivent appréhender une double dimension : la pérennité ou le temps «long» des Maisons et celui «vif et agile» La diversité des profils, des cultures, des talents du Groupe à travers le monde constitue un capital unique, source de la réussite incomparable sur le marché du luxe. C’est un facteur - clé de compétitivité. Toutes les Maisons conjuguent vision globale et approche locale. Cela suppose de former des équipes multi - culturelles, de faire travailler ensemble des talents d’origines diverses, venus du monde entier, et d’offrir aux collaborateurs des parcours internationaux pour s’ouvrir à d’autres cultures. La taille du Groupe et la diversité des Maisons, l’étendue de leurs implantations, la multitude d’opportunités favorisent cette mobilité géographique et constituent un facteur d’attractivité unique en termes de perspectives de carrières. Ainsi en 2019, 66 % des postes de cadres dirigeants ont été pourvus grâce à la Dans un environnement très compétitif, LVMH travaille de façon constante à son image employeur et s’assure que l’univers de travail reste attractif. En 2019, LVMH a organisé 250 événements à travers le monde dans les écoles et universités pour faire connaître le Groupe et ses différents métiers. L’attractivité du Groupe a été saluée à diverses reprises en 2019 : Universum place LVMH – pour la 14e année consécutive – en tête de son classement des entreprises préférées des étudiants d’écoles de commerce en France, et le Groupe a également progressé En France, la répartition de la rémunération brute moyenne mensuelle des salariés sous contrat à durée indéterminée, à temps complet et présents tout au long de l’année, est la suivante : Moins de 1 500 euros 1,9 1,5 1,6 1 501 à 2 250 euros 15,3 16,2 19,5 2 251 à 3 000 euros 22,6 22,8 21,5 Plus de 3 000 euros 60,2 59,5 57,4 Au niveau mondial, la répartition des frais de personnel s’établit (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Masse salariale brute – Contrats à durée déterminée ou indéterminée 6 544,7 5 787,2 5 746,6 Charges sociales patronales 1 619,3 1 490,9 1 412,6 Total frais de personnel 8 488,0 7 584,2 7 446,9 (a) Les indicateurs sont issus du système de reporting RH, intégrant 798 entités organisationnelles, à l’exception de certaines sociétés faisant partie du Groupe depuis moins d’un an, dont la Maison Belmond. Le poids des frais de mise à disposition de personnel par des prestataires de service ou de travail temporaire est en baisse par rapport à l’année précédente et représente 6,7 % du total de la masse salariale dans le monde (7 % en 2018), charges sociales Toutes les sociétés françaises de 50 salariés et plus disposent d’un Plan de Participation, d’Intéressement ou d’Épargne. Ces plans ont représenté en 2019 une charge globale de 320 millions d’euros, versée au titre de l’année 2018, en augmentation par (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Abondement aux plans d’épargne 32,9 26,7 24,0 Le nombre de départs de salariés en contrat à durée indéterminée, tous motifs confondus, s’élève à 34 319 en 2019, dont 48 % dans la Distribution sélective, groupe d’activité traditionnellement caractérisé par un taux de renouvellement important. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (en %) 2019 France Europe États-Unis Japon Asie Autres 2018 2017 Turnover global (a) 23,1 12,9 16,5 40,4 12,0 26,1 29,2 22,9 22,7 dont : turnover volontaire (b) 17,2 5,7 12,0 34,1 10,8 20,2 21,3 17,5 16,4 turnover involontaire (c) 5,4 6,2 4,1 6,0 0,9 5,7 7,7 4,9 5,8 (a) Tous motifs. Hors mobilité interne et transferts hors Groupe. Répartition des mouvements (a) sous contrat à durée indéterminée par groupe d’activités Mode et Maroquinerie 13 563 11 915 8 509 8 609 7 610 6 884 Parfums et Cosmétiques 7 468 8 113 6 895 6 340 6 343 5 458 Montres et Joaillerie 1 799 1 697 1 356 1 253 1 124 1 187 Distribution sélective 16 719 17 176 14 782 16 508 15 458 14 566 Total 41 287 40 614 33 191 34 319 32 087 29 640 (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les titularisations CDD vers CDI et excluant les mobilités au sein du Groupe. Faire émerger les talents de demain Afin d’assurer la pérennité de son succès, le Groupe cherche en permanence à attirer et former les meilleurs profils corres - pondants à ses besoins actuels et futurs. LVMH met en œuvre de nombreuses initiatives à destination des étudiants et jeunes diplômés, dont les principales sont le développement de l’Institut des Métiers d’Excellence (IME), le programme immersif « INSIDE LVMH » et l’animation de différents partenariats académiques Afin d’assurer la transmission de ses savoir - faire dans les métiers de l’artisanat, de la création et de la vente, LVMH a fondé en 2014 l’Institut des Métiers d’Excellence LVMH, un programme de formation professionnelle à destination des jeunes générations et des personnes en reconversion professionnelle. Ce programme en alternance a été conçu en partenariat avec des écoles et universités prestigieuses, sélectionnées pour la qualité de leur enseignement et la reconnaissance de leurs diplômes. Il permet aux alternants de bénéficier d’un cursus alliant enseignement technique et théorique au sein de ces établissements et expérience pratique au sein des 35 Maisons partenaires, via des contrats d’alternance ou de profession nalisation rémunérés. Dans le cadre de l’IME, les alternants bénéficient de formation aux langues étrangères et de Master Classes qui consistent en des rencontres d’artisans, experts et créateurs et des visites d’ateliers Après sa création en 2014 en France, l’IME a ouvert en Suisse en 2016, puis en Italie en 2017 et enfin en Espagne en 2019. 800 apprentis ont bénéficié de ce programme depuis sa création, dont 300 nouveaux à la rentrée. En 2019, l’IME propose 28 formations dont 26 en alternance dans 21 métiers dont les vêtements flou et tailleur, la maille, la soie, la maroquinerie, la vigne et vin, la formulation maquillage, le design et la vente. Le taux de réussite aux diplômes est de 97 %, avec un taux de placement de 74 % dans les filières métiers ou poursuites d’études initiales et un taux de placement de 61 % chez RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le Groupe continue de développer, année après année, des liens très forts avec les écoles et universités à travers le monde afin de faire découvrir aux étudiants la diversité de ses métiers et les opportunités de carrière. Après deux éditions en Europe, le programme INSIDE LVMH a été déployé en Chine en avril 2019 où près de 10 000 étudiants de 40 universités chinoises ont postulé avec un dispositif inédit sur la plate - forme sociale WeChat. 120 d’entre eux ont été sélectionnés pour participer à un grand événement à Shanghai en présence des leaders des Maisons et du Groupe, et près de 100 se sont vu offrir un stage à l’issue En 2019, LVMH a continué à renforcer ses liens historiques avec des écoles et universités reconnues telles que l’Essec, HEC Paris, Polytechnique ou CentraleSupelec en France, Central Saint Martins au Royaume-Uni, l’université Bocconi en Italie ou encore l’université de Fudan, en Chine. Les partenariats noués par le Groupe avec ces institutions prennent des formes diverses, incluant des initiatives dans la recherche, dans l’enseignement, dans le financement de bourses de scolarité et dans le soutien En complément des trois initiatives majeures détaillés ci - dessus, la politique d’attraction des jeunes talents du Groupe repose sur la participation à des centaines d’événements permettant aux collaborateurs du Groupe et de ses Maisons d’aller à la rencontre des étudiants pour leur proposer des offres de stages, apprentissages, volontariats internationaux en entreprise, contrats à durée déterminée ou indéterminée. Signataire de la Charte de l’apprentissage, le Groupe a particulièrement soutenu ce mode d’insertion professionnelle, et dénombrait au 31 décembre 2019 plus de 1 500 jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation (IME compris) dans l’ensemble de ses Ouvert à tous les talents, LVMH cherche constamment à prévenir toute forme de discrimination dans ses pratiques de recrutement. au cours des 3 prochaines années. Fin 2019, plus de 122 personnes en situation de handicap ont déjà été embauchées par ce biais. Depuis 2011, le Groupe forme spécifiquement ses recruteurs à la prévention des discriminations à travers une session de formation obligatoire dont le contenu a été enrichi en 2018. Des sessions de formation spécifiques sont également déployées dans les différentes implantations locales du Groupe, afin de correspondre aux législations nationales applicables. Elles sont complétées par une formation Groupe aux biais décisionnels déployée à partir de décembre 2019. Le Groupe a par ailleurs créé une D’autre part, depuis 2008, le Groupe a mis en place un contrôle indépendant de ses pratiques de recrutement en faisant réaliser par un cabinet indépendant des tests de discrimination sur ses offres d’emploi publiées et, en 2019, une première enquête sur le risque discriminatoire dans les processus de recrutement. Ces campagnes sont déployées sur de longues périodes, à intervalle régulier, et sont d’envergure mondiale depuis 2014. Les résultats en sont présentés aux directeurs des ressources humaines du Groupe et des Maisons, et des mesures adéquates sont mises en place le cas échéant. Particulièrement soucieux d’attirer les meilleurs candidats sans distinction de handicap, le groupe LVMH déploie de nombreuses initiatives visant à sélectionner et former des personnes en situation de handicap, et à les intégrer à ses équipes dans les meilleures conditions. Créée en 2007, la Mission Handicap pilote la démarche du Groupe en la matière, en s’appuyant sur un réseau de 40 correspondants handicap en Maisons qui se réunit Cette politique de recrutement des travailleurs en situation de handicap concerne tous les niveaux et tous les pays du Groupe, comme aux États-Unis par exemple où Sephora a mis en place un dispositif pour recruter à terme plus de 350 personnes handicapées En France, le Groupe a conclu plusieurs conventions de partenariat avec l’AGEFIPH (dernière en date 2014 - 2016), partenaire de référence sur le sujet de l’emploi des personnes en situation de handicap. Sephora a conclu une convention en propre avec l’AGEFIPH en 2017. Les Maisons Hennessy, Christian Dior et Parfums Christian Dior sont, quant à elles, sous accords agréés. LVMH a lancé en 2014 le dispositif « EXCELLhanCE » permettant à des personnes en situation de handicap d’obtenir à la fois un diplôme, une expérience significative dans les Maisons et sociétés du groupe et l’acquisition de savoir - faire spécifiques à l’univers du luxe. Ce dispositif s’appuie sur des formations en alternance d’une durée de 12 à 24 mois dans trois métiers : la vente, la logistique et la gestion des Ressources humaines. La sélection des candidats est réalisée selon le processus « Handi- Talents » basé sur des mises en situations professionnelles permettant une identification objective des aptitudes et des compétences de chacun. La troisième promotion d’EXCELLhanCE a été lancée à l’automne 2018. En partenariat avec six Maisons, elle a permis l’intégration en contrat de professionnalisation de douze personnes en situation de handicap, pour la plupart en reconversion professionnelle, dans les métiers de conseiller de vente, gestionnaire de stock et assistant en ressources humaines. Depuis son lancement, cinquante personnes ont pu bénéficier de ce dispositif et trente - cinq personnes sont toujours en contrat de professionnalisation ou ont connu une issue positive en emploi ou en formation (dont vingt - quatre dans le Groupe). Au niveau mondial, 1,0 % de salariés en situation de handicap travaillent au sein du groupe LVMH. En France, fin 2019 le taux d’emploi de personnes en situation de handicap était estimé à 4,2 % en normes officielles (addition du taux d’emploi direct RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 3\. UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ÉPANOUISSANT Le groupe LVMH cherche à créer les conditions permettant à l’ensemble de ses collaborateurs de s’épanouir dans le cadre de leurs fonctions, et de développer tout leur potentiel. L’atteinte de cet objectif repose d’une part sur la qualité de l’accom - pagnement proposé à chacun dans son parcours professionnel, d’autre part sur la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de santé et sécurité, et sur la structuration du dialogue social. Apprendre et se développer : des éléments essentiels pour valoriser les singularités et le potentiel de chacune et chacun LVMH mène une politique Ressources Humaines qui permet de faire s’exprimer les personnalités et compétences de ses collaborateurs. En développant les talents – priorité commune aux dirigeants, managers et équipes ressources humaines du Groupe – LVMH cultive sa richesse et contribue à l’épanouissement de ses collaborateurs. LVMH leur offre, en fonction de leurs aspirations, des opportunités de développement et d’apprentissage concrètes : parcours de carrière individualisé, participation à des projets d’intrapreneuriats ainsi qu’à des projets transverses. DARE est une bonne illustration de cet esprit : cela permet aux talents de vivre une expérience d’open innovation et d’intreprenariat, d’être exposés à des dirigeants du groupe LVMH, et d’apprendre dans l’action de nouvelles façons de travailler. Ainsi, les collaborateurs de LVMH capitalisent sur leur Si le collaborateur est le premier acteur de son développement et de sa carrière, les managers et les équipes ressources humaines de LVMH sont pleinement engagés dans l’accompagnement et le développement des talents du Groupe. Les temps d’échanges dédiés à la carrière permettent aux collaborateurs d’exprimer leurs aspirations et de réfléchir avec leur manager et leur référent RH aux actions à mettre en œuvre pour les réaliser. Enfin, pour rendre concrets et faciliter les projets de mobilité des collaborateurs, les équipes ressources humaines diffusent les postes à pourvoir au sein du Groupe sur une plate - forme digitale interne et Au - delà des nombreuses actions de learning des Maisons, le Groupe propose, via ses équipes LVMH House, à tous les Executives et Managers – des plus juniors entrant dans un rôle de manager ou aux plus seniors comme les membres du Comité exécutif – des initiatives de learning et de développement dans • la compréhension et la promotion de la culture d’entreprise : Convaincu qu’une bonne compréhension de la culture d’entre - prise est un gage de performance, LVMH veille à accompagner ses nouveaux collaborateurs dans leur prise de fonctions en leur offrant, à travers des séminaires d’intégration, la possibilité de découvrir les valeurs, les principes fonda mentaux de management ainsi que l’histoire et le positionnement de ses • le Management et le Leadership : Au travers de tout un continuum de programmes s’adressant aussi bien aux jeunes managers/leaders (par exemple sur les fondamentaux) qu’avec des initiatives plus élaborées à destination de cadres expérimentés ou de hauts potentiels ou encore de dirigeants, la LVMH House propose des opportunités dans ces domaines où les notions de respect et d’inclusion ou celles d’intelligence collective et de collaboration sont considérées comme essentielles pour la réussite ; • le développement de la Business Excellence dans des métiers aussi stratégiques que la désirabilité des marques du Groupe, le Retail, la Supply Chain et les Opérations ; Des initiatives aujourd’hui reconnues en interne et en externe, comme DARE ou La Maison des Startups LVMH (à Station F) sont des exemples parlants de ce qui peut être fait en termes de pipeline d’innovation, d’ouverture sur l’extérieur, d’intrapreneuriat tout étant impactant en termes de learning et de développement des participants. Les nouvelles actions d’accompagnement à l’incubation (telle l’innovation « Le digital Damier » présentée lors du défilé de la collection Croisière en mai 2019 par la Maison Louis Vuitton à New York ou encore l’application Shero proposée à tous les salariés ayant pour objectif la promotion de la diversité femme/homme au sein des Maisons du groupe LVMH) mises en place en 2019 sont un nouveau témoignage de la volonté d’être toujours au plus près d’apprenants, que ce soit à un niveau individuel ou dans L’ouverture de deux nouvelles « LVMH House » à Tokyo puis à New York (après celle créée originellement à Londres en 2000 et celle de Singapour) montrent l’investissement du groupe LVMH dans des lieux ouverts où l’on apprend les uns des autres en construisant sur la richesse du Groupe en termes de diversité Les actions de réorganisation et de développement de synergies pédagogiques des entités learning et développement du groupe LVMH dans le monde, sous l’ombrelle LVMH House, permettent par une meilleure visibilité et par la proposition de nouveaux programmes d’être plus efficace en termes d’accessibilité, d’impact de message tout en se positionnant de manière complémentaire à l’offre learning solide et reconnue qui est proposée par chacune RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Ces actions LVMH House témoignent de la volonté du groupe LVMH de s’inscrire dans une valorisation constante de la diversité des profils des employés, que ce soit au travers de programmes tels que EllesVMH Coaching, qui vise à favoriser le dévelop - pement professionnel des femmes, ou encore via le contenu et la pédagogie des programmes de Management et Leadership qui revendiquent à la fois de travailler sur l’unicité des participants ainsi que sur l’intelligence collective des groupes apprenants Faire des collaborateurs les acteurs de leur mobilité Le groupe LVMH encourage ses collaborateurs à être acteurs de leur mobilité et de leur développement professionnel. En étroite collaboration avec leur Direction des ressources humaines, les managers participent activement au plan de développement des compétences et à la gestion des parcours de carrière de leurs Représentativité des femmes dans les recrutements et dans les effectifs du Groupe (a) (% de femmes) Recrutements Effectifs Groupe (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les mobilités et les titularisations CDD vers CDI. Au global, l’investissement formation réalisé en 2019 par les sociétés du Groupe a représenté un montant de 138 millions d’euros, soit 2,1 % de la masse salariale. Une grande partie de la formation s’effectue également au quotidien, sur le lieu de travail, et n’est pas comptabilisée dans les indicateurs présentés ci - dessous : Investissement formation (en millions d’euros) 138,0 131,0 121,5 Part de la masse salariale (en %) 2,1 2,3 2,1 Nombre moyen de jours de formation par salarié 1,9 2,0 2,0 Coût moyen de la formation par salarié (en euros) 930,0 943 832 Salariés formés au cours de l’année (en %) 57,5 58,9 56,6 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total CDI présent au 31 décembre pour les exercices 2019 et 2018. Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) présent au cours de l’exercice 2017, à l’exception du taux de salariés formés au cours de l’année qui est calculé sur l’effectif CDI présent au 31 décembre 2017. L’investissement formation moyen par personne en équivalent temps plein se situe à environ 930 euros. Au cours de l’année 2019 le nombre total de jours de formation s’élève à 283 630 jours, soit un équivalent d’environ 1 233 personnes en formation à temps complet sur toute l’année. 57,5 % des salariés ont eu accès à la formation en 2019 et le nombre moyen de jours de formation par personne est de 1,9 jour. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE L’investissement formation est réparti entre les catégories professionnelles et les zones géographiques selon le tableau ci - dessous : France Europe États-Unis Japon Asie Autres Investissement formation (en millions d’euros) 42,6 30,5 14,7 5,9 36,9 7,1 Part de la masse salariale (en %) 2,6 2,1 1,0 1,7 2,8 2,0 Salariés formés au cours de l’année (en %) 50,1 56,7 51,9 59,5 68,1 57,4 Dont : Cadres 52,5 71,7 55,9 71,2 64,2 50,7 Techniciens et Responsables d’équipe 67,1 69,5 49,3 57,5 64,8 66,7 Employés administratifs et Personnel de vente 48,0 58,1 52,5 57,3 70,4 57,4 Personnel de production 37,7 37,9 40,2 9,1 33,6 65,1 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total CDI présent au 31 décembre de l’exercice. Veiller à la santé et à la sécurité de tous au travail, et favoriser le dialogue social Offrir un environnement de travail de qualité à tous ses colla - borateurs est un souci constant pour le Groupe, qui veille à assurer leur santé, leur sécurité, à adapter les postes de travail – en particulier s’agissant des collaborateurs seniors ou en situation de handicap – et à favoriser un dialogue social constructif. Des diagnostics santé, sécurité et ergonomie sont régulièrement conduits sur les sites de production, les ateliers et les vignobles ainsi que dans les boutiques et sièges. Ils permettent de mettre en place des plans d’actions structurés répondant aux besoins Garantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs LVMH veille à la santé et à la sécurité de ses collaborateurs, s’assure que l’ensemble de ses activités respecte les législations et réglementations sanitaires en vigueur dans tous les pays dans lesquels il opère et s’attache à mettre en œuvre les meilleures pratiques relatives à la sécurité sur le lieu de travail. Compte - tenu de la diversité des situations rencontrées au sein des groupes d’activités, les Maisons sont responsables du déploiement des démarches santé - sécurité sur leur périmètre. Les actions visant à garantir des conditions d’hygiène et de sécurité au travail adaptées ainsi qu’à prévenir les accidents prennent des formes diverses dans le cadre d’un programme global d’investissement, Ainsi, en 2019, plus de 38,4 millions d’euros ont été investis dans le Groupe au titre de l’Hygiène et de la Sécurité. Ces sommes intègrent les dépenses de Médecine du travail, les équipements de protection et les programmes d’amélioration de la sécurité des personnes et de l’hygiène : mise en conformité des nouveaux équipements, signalisations, renouvellement des outils de protection, formation prévention incendie, réduction de l’impact du bruit. Plus généralement, le montant global des dépenses et investissements relatifs aux conditions de travail s’élève à plus de 129,1 millions d’euros soit 2 % de la masse salariale brute au Les actions de sensibilisations et de formation à la sécurité au travail et à la prévention des risques se développent. Ainsi, en 2019, 49 095 personnes ont suivi une formation sur ces thématiques dans les sociétés du Groupe dans le monde. Des dispositifs pour améliorer l’ergonomie des postes de travail sont déployés et les postes sont aménagés pour répondre aux besoins des salariés. Le Groupe porte une attention particulière aux conditions de travail des collaborateurs âgés de plus de 50 ans, ou en situation de handicap, afin de permettre à chacun de poursuivre son activité professionnelle dans de bonnes Cela se traduit par la mise en place de dispositifs améliorant l’ergonomie des postes de travail et prévenant la pénibilité, orientés en particulier vers les postes les plus exposés à des contraintes physiques ou psychiques dans les ateliers et sur les En fin de carrière, les Maisons proposent aux salariés seniors des entretiens de dernière partie de carrière, des formations spécifiques, des aménagements voire un suivi médical particulier et un accompagnement à la retraite. S’agissant des collaborateurs déclarant une situation de handicap, les Maisons proposent des solutions de maintien dans l’emploi au cas par cas, via des aménagements de poste ou un accom - pagnement vers un changement d’activité. Pour favoriser le reclassement de collaborateurs, Moët & Chandon a créé en mars 2011 l’entreprise adaptée MHEA. Entreprise à part entière employant 100 % de travailleurs handicapés, MHEA permet d’accueillir dans les meilleures conditions des salariés ayant été touchés par le handicap, en maintenant leurs conditions de rémunération. Depuis sa création, MHEA a permis à 50 personnes de travailler en CDD ou en CDI et à une dizaine d’entre elles d’intégrer une des Maisons de champagne du Groupe en CDI. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE d’accidents fréquence (a) (b) gravité (b) (c) Vins et Spiritueux 110 8,32 0,20 Mode et Maroquinerie 404 4,49 0,12 Parfums et Cosmétiques 198 3,82 0,14 Montres et Joaillerie 67 4,06 0,04 Europe (hors France) 341 5,17 0,09 Asie (hors Japon) 186 2,43 0,04 Groupe LVMH 2019 1 532 5,60 0,16 (a) Le Taux de fréquence est égal au nombre d’accidents avec arrêt, multiplié par 1 000 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées. (b) Le calcul des heures travaillées est basé pour la France sur des données réelles et pour les autres pays sur le nombre d’ETP présents au sein du groupe au 31 décembre de l’exercice et un ratio d’heures travaillées par ETP et par pays issu des bases de l’OCDE. (c) Le Taux de gravité est égal au nombre de journées perdues, multiplié par 1 000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées. Le taux global d’absentéisme au sein du Groupe, pour les contrats à durée déterminée et indéterminée, se situe à 5,2 %. Il est en hausse par rapport à l’année précédente (4,9 %). Taux d’absentéisme (a) par région et par motif (en %) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Maladie 2,6 4,1 4,0 1,2 0,4 1,6 1,5 Accidents de travail et de trajet 0,1 0,3 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 Maternité/paternité 1,7 1,3 3,0 0,8 1,4 1,4 1,1 (événements familiaux) 0,4 0,4 0,5 0,2 0,2 0,3 0,2 Absences non rémunérées 0,5 0,9 0,2 0,4 0,3 0,6 0,2 Taux global d’absentéisme 5,2 7,1 7,9 2,6 2,3 4,0 3,2 (a) Nombre de jours d’absences divisé par le nombre de jours théoriques travaillés. L’épanouissement des collaborateurs au sein du Groupe passe également par l’action des représentants du personnel, qui relaient les attentes de leurs collègues à différents niveaux de l’organisation. Un Comité de Groupe a été instauré en 1985. Cette instance représentative du personnel, composée actuel - lement de 30 membres dont le mandat a été renouvelé en 2018, couvre le périmètre national et se réunit annuellement en session plénière. Les élus sont informés et dialoguent avec les Présidents de toutes les branches d’activités du Groupe sur les orientations stratégiques, les enjeux économiques et financiers, l’évolution de l’emploi au sein du Groupe et les perspectives envisagées. Au niveau européen, a été créé le Comité des Sociétés européennes, instance représentative du personnel composée de 28 membres issus des 22 pays européens où le Groupe est présent et dont les règles ont été arrêtées par un accord signé à l’unanimité le 7 juillet 2014 par des représentants du personnel originaires de ces 22 pays et par la Direction du Groupe. Pour l’année 2019, le Comité commun des Sociétés européennes nouvellement renouvelé s’est réuni le 6 juin lors d’une réunion plénière. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le Comité commun des Sociétés européennes est en charge des sujets transnationaux à l’échelle européenne. Cette instance vient donc, avec le Comité de Groupe, compléter le dispositif de représentation du personnel des Maisons qui, conformément à la culture de décentralisation du Groupe, traitent de l’essentiel En France, les sociétés du Groupe sont désormais dotées de Comités Sociaux et Économiques en application de l’une des Ordonnances du 22 septembre 2017. Il s’agit de l’instance de représentation du personnel qui fusionne les Délégués du personnel, le Comité d’Entreprise et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail ou remplace la Délégation Unique du Personnel lorsqu’elle existait. Ses attributions dépendent Au cours de l’année 2019, les représentants du personnel ont participé à 1 599 réunions : et des Conditions de Travail 253 Ces réunions ont notamment permis la signature de 180 accords Au niveau mondial, 16 % des salariés bénéficient d’horaires variables ou aménagés et 47 % travaillent en équipe ou en horaires Effectif mondial concerné par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : Répartition par zone géographique Effectif concerné (a) (en %) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) en France. Pour les autres régions, ils sont calculés sur l’effectif CDI à l’exception du Temps partiel où les pourcentages Effectif concerné en France par les différentes formes d’aménagement du temps de travail : Effectif concerné (a) (en%) Effectif Cadres Techniciens Employés Personnel La valorisation du volume d’heures supplémentaires représente 118 millions d’euros, soit en moyenne 1,8 % de la masse salariale mondiale. (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD). (en % de la masse salariale) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Heures supplémentaires 1,8 1,6 1,8 1,6 4,7 1,8 1,0 L’équilibre vie professionnelle – vie privée est l’une des autres composantes essentielles de la qualité de vie au travail sur laquelle s’appuient les Maisons du Groupe. Les dispositifs de conciergerie d’entreprise ou de mise à disposition de places en crèche sont de plus en plus répandus dans le Groupe. Au total, en France, en 2019, les différentes sociétés du Groupe ont consacré un budget de plus de 26,5 millions d’euros, soit 1,6 % de la masse salariale, à des activités sociales et culturelles par Soutenir l’emploi, l’entrepreneuriat et le développement régional Accompagner l’insertion sociale et professionnelle des personnes Faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap UN ENGAGEMENT SOLIDAIRE AU SOUTIEN DE CAUSES Favoriser l’accès à l’éducation des jeunes UNE ACTION DE MÉCÉNAT AU SERVICE DE LA CULTURE Initiatives en faveur de l’éducation artistique Solidarité envers la recherche médicale et certaines causes sociales RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE L’ambition de LVMH en matière de responsabilité sociale et sociétale repose sur un principe fort de respect de la personne, de sa singularité, et sur un engagement à faire de l’excellence un levier d’insertion sociale et professionnelle. Le groupe LVMH et ses Maisons mobilisent ressources et compétences au service d’initiatives d’intérêt général, en solidarité avec les territoires sur lesquels le Groupe est implanté, avec la volonté de démultiplier l’impact social positif de leurs activités. de l’éducation et de la jeunesse, LVMH mène des initiatives pour, notamment, faciliter l’accès de tous à la richesse du patrimoine culturel mondial et favoriser l’émergence des talents de demain. Ces engagements s’inscrivent dans la durée et se traduisent par des contributions concrètes pour la société. Les Maisons déploient leurs propres engagements en fonction de leurs enjeux et contextes, le Groupe assurant une coordination et une impulsion LVMH entreprend de nombreuses initiatives dans les domaines de l’éducation et de la jeunesse, de la culture et de la création artistique – la démarche du Groupe traduisant également son attachement au patrimoine historique et artistique, ainsi qu’en faveur des grandes causes humanitaires et sociales. Dans le domaine LVMH conduit, au bénéfice du plus grand nombre, une activité de mécénat novateur dont les différents axes reflètent et transmettent les valeurs culturelles qui rassemblent les Maisons LVMH met ses valeurs au service de la société pour garantir à la fois la bonne insertion de ses Maisons et de leurs activités dans leurs tissus local et national, mais également pour susciter des retombées locales positives. Soutenir l’emploi, l’entrepreneuriat et le développement régional LVMH concourt au dynamisme économique et social des territoires dans lesquels il est présent – directement dans ses propres sites comme indirectement chez ses partenaires, au - travers de ses initiatives, de sa contribution aux recettes publiques des pays et régions dans lesquels il exerce ses activités, et grâce à la croissance soutenue de ses Maisons. Celles - ci créent de nombreux emplois dans les régions où elles sont présentes, et notamment dans le cadre de l’extension du réseau des boutiques en propre. De nombreuses sociétés du Groupe sont implantées histo - riquement dans les provinces françaises et sont des acteurs importants du développement de l’emploi dans leurs régions respectives : Parfums Christian Dior à Saint-Jean - de-Braye, près d’Orléans, Guerlain à Chartres, Veuve Clicquot et Moët & Chandon en Champagne, Hennessy à Cognac, Louis Vuitton dans la Drôme. Elles ont développé des politiques de relation et de communication avec les collectivités locales, en particulier dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’emploi. Le groupe LVMH est mobilisé de longue date en faveur de l’entrepreneuriat. Dans l’optique de lier open innovation, business développement et nouvelles façons d’apprendre, le groupe LVMH a lancé début 2018 La Maison des Startups, un programme d’accélération de startups liées à l’univers du luxe, au sein du plus grand incubateur de start - ups au monde, la Station F. La Maison des Startups constitue pour ces entrepreneurs un formidable point d’entrée vers les Maisons du Groupe. Elle affirme la vocation entrepreneuriale de LVMH en offrant à ces entrepreneurs l’opportunité d’imaginer le futur du luxe et du Groupe en collaboration avec différents acteurs au sein d’un Accompagner l’insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi Acteurs économiques majeurs dans plusieurs bassins d’emploi, LVMH et ses Maisons sont attentifs aux spécificités sociales régionales et ont développé des partenariats avec des associations ou des ONG afin d’accompagner l’insertion sociale et profes - sionnelle des personnes éloignées de l’emploi. En France, le Groupe a noué un partenariat durable avec l’association « Nos Quartiers ont des Talents » dont il est membre du Conseil d’administration. L’association propose à des jeunes diplômés issus d’univers sociaux défavorisés d’être parrainés par un cadre du Groupe en activité. En 2019, 67 cadres expérimentés ont parrainé des jeunes et à fin 2019, 51 sont toujours en cours de suivi. Depuis 2007, 630 jeunes ont trouvé un emploi après avoir été parrainés par un collaborateur du Groupe. Pour accélérer l’accès à l’emploi, LVMH a créé et anime des sessions «Job coaching ». Ces sessions de coaching emploi font intervenir des recruteurs des Maisons du Groupe et des conseillers beauté Make Up For Ever et Sephora. L’objectif est de donner toute la ressource nécessaire aux chercheurs d’emploi pour se préparer au mieux à l’entretien de recrutement et développer leur confiance en soi. Le dispositif s’adresse aux populations minorées dans l’emploi accompagnées par les partenaires du Groupe œuvrant dans le domaine de l’éducation, du handicap ou de l’insertion. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap Le soutien à l’insertion professionnelle et l’emploi des personnes en situation de handicap est à l’origine de la démarche de respon - sabilité sociale de LVMH. Elle y garde une place prépondérante et agit en révélateur des valeurs portées par le Groupe : respect de la singularité de chacun et même exigence appliquée à tous. LVMH travaille avec des structures qui accompagnent les jeunes en formation en situation de handicap et des structures d’insertion En France, le Groupe a co - fondé l’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Études de Jeunes Élèves et Étudiants Handicapés), structure rassemblant une soixantaine d’entreprises autour de la formation des plus jeunes handicapés. Les collaborateurs s’y impliquent et 21 jeunes ont bénéficié de l’implication de LVMH dans le dispositif en 2019. Les Maisons sont aussi actives à l’international. Par exemple, Parfums Christian Dior a noué au Japon un partenariat avec l’agence spécialisée Startline et recruté une équipe de sept collaborateurs en situation de handicap mental dont le rôle est de cultiver des plantes au sein de la serre d’Ibuki. Le rythme, les missions et les conditions de travail sont adaptés à chacun d’entre eux. L’équipe est encadrée par un collaborateur expérimenté de Startline, en relation étroite avec l’équipe des Ressources Humaines de Parfums Christian Dior au Japon. Au - delà de permettre à certaines personnes en situation de handicap d’entrer dans la vie active, cette initiative joue également le rôle de tremplin pour celles et ceux qui auraient la capacité d’évoluer profes - sionnellement et de travailler à long terme dans les bureaux de LVMH incite aussi ses Maisons à développer leurs relations avec le secteur protégé et adapté. Ce secteur permet à une personne connaissant une situation de handicap lourd, définitive ou passagère, d’exercer une activité dans un milieu adapté à son handicap. Les prestations confiées au secteur protégé et adapté ont représenté 8,8 millions d’euros en 2019, en progression de 6 % par rapport à 2018. Ce volume d’achat représente 440 emplois en équivalent temps plein. Pour en faire la promotion, le Groupe organise le Salon Handicap, Emploi et Achats responsables ouvert au grand public. Avec 4 500 visiteurs, la quatrième édition du Salon Handicap, Emploi et Achats Responsables a confirmé 2\. UN ENGAGEMENT SOLIDAIRE AU SOUTIEN DE CAUSES LVMH incite ses Maisons à soutenir des causes qui lui sont chères, notamment l’accès à l’éducation des jeunes et l’aide aux populations Favoriser l’accès à l’éducation des jeunes L’excellence qui explique le succès des Maisons est mise au service de l’accès des jeunes à l’éducation. À cet effet, les Maisons tissent à la suite du Groupe de nombreux partenariats avec les écoles à proximité de leurs sites ou plus lointaines. Dans le but de favoriser l’égalité des chances dans l’accès et le suivi d’une formation d’excellence dans l’éducation supérieure, LVMH soutient l’opération «Conventions d’éducation prioritaire» de l’institut d’Études Politiques (Sciences Po Paris) en accordant des bourses d’étude et en permettant à des jeunes issus de cette filière d’être parrainés par des managers du Groupe. En 2019, LVMH a reconduit son engagement pour deux ans consistant en un soutien financier et dans le mentorat d’une dizaine d’étudiants par des managers du Groupe. LVMH a noué un partenariat avec les villes de Clichy - sous-Bois et de Montfermeil, villes limitrophes aux populations jeunes et cosmopolites situées en banlieue parisienne. Porté par une ambition commune d’excellence, ce partenariat contribue à faciliter l’insertion de jeunes issus de quartiers défavorisés et la cohésion sociale. Toute une palette d’actions est déployée au profit des jeunes : stages « découverte de l’entreprise » offerts à 120 collégiens en 2019, visites des Maisons du Groupe, accueil en stage des élèves du lycée professionnel et soutien à la recherche d’emploi. Le salon national présentant les offres de poste en alternance de l’Institut des Métiers d’Excellence s’y est également déroulé une nouvelle fois, le 15 janvier, attirant plus de 600 visiteurs. Le Groupe y parraine aussi le « Défilé Cultures et création » qui met en exergue les talents créatifs du territoire. Il forme les jeunes en amont dans le cadre de Master Classes et organise des rencontres avec les créateurs et artisans. Le Groupe décerne un trophée « Jeune talent » lors du défilé qui donne la possibilité à de jeunes passionnés par la création mais éloignés de l’univers de la mode, de se faire reconnaître. La lauréate 2019, Tëena Franchi, a pu exposer ses créations au Neonyt, salon dédié à la mode écoresponsable qui s’est déroulé à Berlin du 2 au 4 juillet et réaliser une période de stage chez Christian Dior, tandis que la lauréate de l’an passé se forme chez Loewe. Depuis le début du programme, plusieurs jeunes ont pu ainsi intégrer les Maisons du Groupe pour une formation longue en alternance à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. En 2016, la lauréate 2013 a été embauchée à l’atelier Haute Couture de la RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LVMH et ses Maisons se montrent attentifs aux populations défavorisées présentes dans les territoires dans lesquels ils opèrent. Leur soutien peut se manifester par l’implication de leurs salariés auprès de ces populations, par le don de produits ainsi que par des dons financiers. Des initiatives majeures voient ainsi le jour. En janvier 2016, Louis Vuitton a lancé un partenariat international avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Il a permis fin 2019 de récolter 9 millions d’euros depuis son lancement, au profit des enfants en situation d’urgence, notam - ment dans les camps de réfugiés syriens au Liban et dans les camps de réfugiés Rohingyas au Bangladesh. En 2019, une course solidaire a été organisée pour associer plus encore les collaborateurs au partenariat avec l’UNICEF et a permis de lever 150 000 euros. Une fois par an, des salariés - reporters volontaires accompagnent l’UNICEF dans des camps de réfugiés pour voir comment les choses se passent et partagent leur ressenti et leur vécu. L’année 2019 a marqué des avancées significatives pour le programme RSE « Sephora Stands », développé sur le continent américain, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Cette initiative a pour objectif de générer des impacts positifs sur le plan social et environnemental, pour les collaborateurs de Sephora, les communautés et la planète, dans les domaines suivants : • Solidarité et Inclusion : dans le monde, Sephora a noué des liens avec plus de 500 ONG locales en les soutenant financièrement, en impliquant ses collaborateurs à travers le bénévolat et en mobilisant les clients pour un arrondi en caisse ou l’achat de produits solidaires. En 2019 plus de 4 millions d’euros ont été levés pour soutenir l’inclusion, favoriser l’éducation de femmes ou aider les populations défavorisées. Une avancée a aussi été marquée sur le terrain du handicap. Aux États-Unis, grâce au partenariat Sephora avec un centre logistique spécialisé, plus de 120 personnes en situation de handicap ont pu trouver un emploi. Des ventes de produits de partage, dont les bénéfices sont reversés aux associations partenaires, se sont renforcées. Par exemple en Europe la plupart des pays proposent des produits solidaires à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes et en période de Noël. • Émancipation des femmes : même dans l’industrie de la beauté, les femmes entrepreneuses sont sous - représentées. Aussi Sephora a lancé « Sephora Accelerate » en 2016 pour soutenir des femmes ayant créé leurs startups, dans tous les domaines du secteur de la beauté et dans différents pays du monde. En 2019 et pour sa 4e édition, l’objectif de soutenir 50 entrepre - neuses a été atteint. De plus, 100 % des entreprises soutenues ont pu lancer avec succès leur activité. Comme chaque année 12 finalistes des pays ont pu profiter d’un programme de mentoring avec les meilleurs experts de Sephora et d’une semaine de coaching à San Francisco où elles ont pu rencontrer des investisseurs potentiels. En Arabie Saoudite, pour la deuxième année consécutive, Sephora est partenaire du Salon dédié à l’emploi féminin Glowork, accompagnant les femmes avec des ateliers CV et des simulations d’entretiens. • Développer la confiance en soi : avec « Classes for confidence », Sephora offre à la fois une formation de mise en beauté et un coaching pour permettre à celles qui traversent des changements de vie majeurs de mieux se présenter et de reprendre confiance en elles. Au total plus de 800 classes ont été dispensées en 2019 au profit de personnes touchées par le cancer, de personnes éloignées de l’emploi et d’une communauté transgenre. Les classes ont démarré aux États-Unis en se renforcent en Europe dans sept pays (France, Russie, Pologne, Espagne, Italie, Grèce et Portugal) ainsi qu’aux Émirats Arabes Unis. Depuis son lancement et avec les nouveaux supports disponibles en ligne, le programme a déjà pu toucher plus de 70 000 personnes. Dès 2009, Bvlgari a décidé de s’impliquer aux côtés de Save The Children. La Maison a ainsi reversé plus de 90 millions de dollars US depuis cette date pour 2 millions d’enfants bénéficiaires. Quatre grands domaines d’intervention sont concernés : l’éducation, l’autonomisation des jeunes, l’urgence et la lutte contre la pauvreté. Plus de 114 projets ont été mis en œuvre dans 34 pays à travers le monde. Le partenariat s’appuie sur 300 célébrités le soutenant. Bvlgari y associe ses salariés : plus de 400 employés ont visité les projets Save The Children sur le terrain et plus de 600 ont participé à des sensibilisations et des ateliers interactifs pour en savoir plus sur Save The Children. LVMH apporte également son soutien au Secours populaire pour aider les femmes en situation de précarité. Le partenariat entre le Groupe et l’association a déjà permis d’organiser la première édition de l’opération « Une Journée pour Soi ». Dans six villes de France, 400 femmes accompagnées par le Secours populaire avaient pu bénéficier au Printemps 2019 d’une journée spéciale destinée à les sortir d’un quotidien difficile pour retrouver une part de confiance en elles et leur permettre d’aller de l’avant. Tous ces partenariats et l’ensemble de ces actions sont célébrés lors du Dîner des Maisons engagées. Réunies chaque année depuis 2013 par LVMH sous la présidence de Chantal Gaemperle, Directeur des ressources humaines et synergies Groupe, et en présence d’Antonio Belloni, Directeur général délégué du Groupe, les Maisons y célèbrent l’engagement social et sociétal du Groupe. À l’initiative des Ressources humaines, cet événement rassemble les parties prenantes de la responsabilité sociale de LVMH, relais internes et partenaires externes des Maisons et du Groupe. Il a réuni le 11 décembre 2019 près de 400 personnes au Palais Brongniart dont 6 membres du Comité exécutif et 17 présidents de Maison ainsi que de nombreux partenaires, leaders d’opinion et dirigeants d’ONG ou d’associations. LVMH soutient à cette occasion le centre de référence de la drépa - nocytose de l’hôpital Robert Debré à Paris auquel 1 100 000 euros ont été reversés depuis 2011 pour améliorer le suivi des patients et poursuivre les travaux de recherche. LVMH soutient également financièrement chaque année une cause « coup de cœur ». C’est le Secours populaire qui a été retenu en 2019. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 3\. UNE ACTION DE MÉCÉNAT AU SERVICE DE LA CULTURE Depuis plus de vingt ans, LVMH a entrepris un mécénat original, exprimant les valeurs artistiques et de solidarité communes à toutes ses Maisons, tout en respectant le territoire de communication et d’image qui leur est propre. Pour le patrimoine français et mondial, l’année 2019 aura d’abord été marquée par l’incendie qui a ravagé au printemps Notre-Dame de Paris. LVMH, par la volonté de son Président, M. Bernard Arnault, y a répondu avec force en offrant à la collectivité nationale, un don de 100 millions d’euros afin de prendre part au plan de sauvetage du monument et de rendre irréversible le long processus qui conduira à sa renaissance. 3.1.2 Engagements en faveur de la culture Puis, à l’automne, LVMH s’est de nouveau associé à l’ensemble de la communauté nationale en contribuant à l’installation, dans les jardins des Champs-Elysées, de Bouquet of Tulips, création monumentale offerte par l’artiste Jeff Koons en hommage aux victimes des attentats de 2015 - 2016. LVMH a ainsi souhaité marquer son attachement aux valeurs culturelles et à la vocation universelle de la France et de Paris, en permettant aux parisiens et aux visiteurs du monde entier de se réunir dans un même esprit de liberté autour d’une œuvre témoignant des liens indéfectibles d’amitié et de solidarité entre la France et les États-Unis. Par ailleurs, LVMH a poursuivi en 2019 son engagement en faveur de l’art, de la culture, du patrimoine et de la création contemporaine. Fidèle mécène de Nuit Blanche depuis plus de onze ans, LVMH s’est engagé à nouveau en 2019 auprès de la Ville de Paris pour le soutien à la scène artistique française et internationale et pour la rencontre, au cœur de Paris, du plus large public avec les artistes de notre époque. LVMH a également poursuivi son soutien à l’Institut Giacometti et au développement de son programme scientifique et culturel. En 2019, s’est tenue la sixième édition du LVMH Prize for Young Fashion Designer. Le créateur sud - africain Thebe Magugu s’est vu remettre, à la Fondation Louis Vuitton, par l’actrice suédoise Alicia Vikander, le trophée du Prix accompagné d’une bourse de 300 000 euros et d’un mentorat d’une année assuré par une équipe dédiée. Le Prix spécial, désormais nommé Prix Karl Lagerfeld, a été remis à Hed Mayner. Il recevra 150 000 euros et bénéficiera également d’une année de mentorat par LVMH. Depuis sa première édition en 2014, le Prix LVMH a reçu plus de 6 500 candidatures venues de tous horizons. Le Prix du Jeune Créateur a récompensé le Canadien Thomas Tait (2014), les Portugais Marta Marques et Paulo Almeida (2015), l’Anglaise Grace Wales Bonner (2016), la Française Marine Serre (2017), Depuis son ouverture, en 2014, la Fondation Louis Vuitton (voir note (1) page suivante) poursuit son déploiement parmi les institutions majeures de la scène artistique internationale et rencontre un très large succès auprès du public français et international. L’année 2019 à la Fondation Louis Vuitton a été placée sous le signe de l’engagement artistique à travers l’évocation de deux grandes figures de la modernité au XXe siècle : Samuel Courtauld et Charlotte Perriand. Cette programmation novatrice, croisant les disciplines et les époques, a attiré plus d’un million de visiteurs à la Fondation Louis Vuitton. D’abord, au premier semestre, L’exposition « Samuel Courtauld. Le parti de l’Impressionnisme » a rendu hommage à l’exigence et à l’acuité du regard de l’industriel anglais Samuel Courtauld (1876 - 1947) qui constitua l’une des plus significative collection impressionniste. Pour l’occasion, la présentation à la Fondation Louis Vuitton de quelques 110 œuvres, réunies pour la première fois à Paris depuis 60 ans, a permis à près de 500 000 visiteurs de redécouvrir des chefs - d’œuvre majeurs de l’Histoire de l’Art tels que le Bar aux Folies-Bergère de Manet (1882), Nevermore de Gauguin (1897), La Loge de Renoir (1874) ou bien encore L’autoportrait à l’oreille bandée de Van Gogh (1889). Il est en outre utile de rappeler que l’exposition « Le parti de la peinture » présentait de façon concomittante une nouvelle sélection d’œuvres contemporaines, avec notamment des œuvres de Gerhard Richter, Pierre Soulages, Bernard Frize, Joan Mitchell, Albert Oehlen, Mark Bradford… Au second semestre, ensuite, la Fondation Louis Vuitton a célébré à travers une grande exposition l’œuvre immense et protéiforme de Charlotte Perriand (1903 - 1999), pionnière de la modernité, l’une des personnalités phares du monde de l’architecture et du design au XXe siècle qui a contribué à définir un nouvel art de vivre et une nouvelle place de l’artiste dans la société par le croisement des disciplines et des différentes formes d’expression artistique. Notamment, de spectaculaires reconstitutions, établies avec la plus grande rigueur scientifique et en très étroite collabo - ration avec les ayant - droits de Charlotte Perriand, ont plongé les visiteurs au cœur de la synthèse des arts portées par cette femme libre et visionnaire, dont les créations ne cessèrent de dialoguer avec celles des artistes de son temps – Léger, Picasso, Calder… – et les cultures – le Japon notamment – du monde entier. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE À noter, enfin, que la fin de l’année 2019 a été marquée par l’inauguration à Séoul d’un édifice spectaculaire, conçu par Frank Gehry – l’architecte de la Fondation – pour abriter un magasin et un nouvel Espace Louis Vuitton au sein duquel a été présenté, à cette occasion, un ensemble exceptionnel de huit œuvres En 2020, la Fondation Louis Vuitton présentera deux expositions majeures : d’abord une grande rétrospective consacrée à l’une des plus grandes artistes vivantes, la photographe américaine Cindy Sherman ; ensuite la présentation, pour la première fois en Europe, en partenariat avec le Musée d’État de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine et la Galerie nationale Tretïakov à Moscou, de l’une des collections les plus mythiques de l’histoire de l’Art moderne : la « Collection Initiatives en faveur de l’éducation artistique En 2019, le mécénat de LVMH en faveur de la jeunesse s’est parti - culièrement illustré dans le domaine musical. LVMH a notamment renouvelé son soutien à l’association « Orchestre à l’école », permettant à des centaines d’enfants à travers la France d’accéder à la pratique musicale dans le cadre d’un programme pédagogique spécifique. En outre, LVMH a renouvelé le prêt des Stradivarius Solidarité envers la recherche médicale et certaines causes sociales Enfin, le Groupe a soutenu de nombreuses institutions reconnues pour leur action en faveur de l’enfance, des personnes âgées et handicapées et dans la lutte contre les grandes causes de souffrance et d’exclusion. LVMH s’est engagé en particulier auprès de la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, l’association « Le Pont-Neuf», la fondation « Save The Children » au Japon, la « Robin Hood Foundation » à New York, en faveur d’initiatives pour l’enfance, mais aussi auprès de la Fondation Claude Pompidou qui agit en faveur des personnes âgées et handicapées, ou bien encore de la fondation « Fraternité Universelle » pour l’accès à la santé, à l’éducation et pour le développement agricole des Hauts Plateaux de Haïti. Le Groupe soutient également de longue date plusieurs fondations ou équipes scientifiques mobilisées dans des recherches de pointe Fondation d’entreprise créée par arrêté préfectoral publié au Journal Officiel le 18 novembre 2006, la Fondation Louis Vuitton est régie par la loi n° 87 - 571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat. Organisme à but non - lucratif, elle met en œuvre des actions de toute nature contribuant au rayonnement national et international des activités de création artistique et culturelle et favorisant l’accès du plus grand nombre aux œuvres d’art : expositions, actions pédagogiques destinées aux publics scolaires et universitaires, Les membres de la Fondation sont les principales sociétés françaises du Groupe. La Fondation est administrée par un Conseil d’administration composé pour un tiers de personnalités extérieures au Groupe retenues pour leurs compétences dans ses domaines d’intervention et, pour deux - tiers, de mandataires sociaux et salariés de sociétés du Groupe. Son financement est assuré, d’une part, par les cotisations des Fondateurs dans le cadre de programmes pluriannuels, conformément à la loi et, d’autre part, par le recours à des financements externes garantis par LVMH. Elle est soumise au contrôle d’un Commissaire aux comptes qui exerce ses fonctions dans les mêmes conditions que celles applicables aux sociétés commerciales et au pouvoir général de surveillance du Préfet de la région d’Île - de-France et de Paris. Risques liés aux opérations ou à l’activité Assurance de dommages aux biens et pertes d’exploitation PROCÉDURES D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE MISES EN PLACE Procédures de contrôles comptables, internes et externes Formalisation et pilotage des dispositifs de gestion des risques Prévention et détection de la fraude RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Les facteurs de risques auxquels est exposé le groupe LVMH, et dont la matérialisation pourrait mettre en péril la capacité du Groupe à exercer ses activités habituelles, et à mener à bien sa stratégie, sont présentés au sein de trois catégories : • les risques liés aux opérations ou à l’activité ; Seuls les risques importants, au regard, à la fois, de leur probabilité de survenance et de leur impact négatif pour le Groupe, sont présentés ci - après. L’importance des risques a été évaluée après prise en considération des mesures de prévention et de gestion des risques mises en place par le Groupe. Les risques ont été positionnés selon leur niveau de criticité, s’échelonnant de 3 (risque modéré) à 1 (risque critique). Nature des risques Description du risque Niveau de Voir § Risques liés Risques liés aux produits ou à une communication en inadéquation avec l’image des Maisons 1 1.1.1 aux opérations Risques liés à la disparition de compétences stratégiques 3 1.1.2 ou à l’activité Risques liés à l’accès et aux prix des matières premières 3 1.1.3 Risques liés aux Systèmes d’information 3 1.1.4 Risques externes Risques liés à la contrefaçon et aux réseaux de distribution parallèles 1 1.2.1 Risques liés à des réglementations défavorables au Groupe 2 1.2.2 Risques liés à l'environnement politique, sanitaire et économique 3 1.2.3 Risques liés au changement climatique 2 1.2.4 Risques liés à la survenance de sinistres 3 1.2.5 Risques financiers Risques liés au change 1 1.3.1 Risques liés à la liquidité et à l’évolution des taux d’intérêt 3 1.3.1 Risques liés à la politique fiscale 3 1.3.2 (a) 1 : Critique ; 2 : Important ; 3 : Modéré. Risques liés aux opérations ou à l’activité 1.1.1 Risques liés aux produits ou à une communication en inadéquation avec l’image des Maisons Description du risque Gestion du risque La notoriété des marques repose sur la qualité et l’exclu sivité des produits et de leurs modes de distri - bution ainsi que sur la politique de communication mise en œuvre. Des produits, des modes de production, des réseaux de distribution et des modes de communication en inadéquation avec l’image des marques pourraient affecter la notoriété des marques et entraîner un effet défavorable sur les ventes. La valeur nette des marques, enseignes et écarts d’acqui - sition inscrits au bilan du Groupe au 31 décembre 2019 s’élève à 33,2 milliards d’euros. • Le Groupe exerce une vigilance accrue à l’égard de l’utilisation inappropriée par des tiers du nom de ses marques notamment via l’enregistrement systématique des marques et principaux noms de produits ainsi qu’une communication visant à limiter le risque de confusion entre les marques LVMH et des marques de même nom. • Le Groupe soutient et développe la notoriété de ses Maisons en collaborant avec des professionnels réputés et innovants dans leur domaine (Direction artistique, Œnologie, Recherche en cosmétiques…), en impliquant le management au plus haut niveau dans les orientations stratégiques (collections, politiques de distribution, de communication), en respectant et en mettant en avant la spécificité de chaque Maison. • LVMH met en œuvre à chaque étape de la production un processus de contrôle et d’audit qualité exigeant et sélectionne ses sous - traitants selon les critères les plus élevés en termes de qualité des produits et des modes • Enfin, le Groupe met en place un processus de validation strict des investissements publicitaires (visuels, types de support, médias…). Description du risque Gestion du risque La circulation dans les médias ou sur les réseaux Les comportements inappropriés de la part des ambas sadeurs des marques, des colla bo rateurs, des distributeurs ou des fournisseurs du Groupe ainsi que le non -respect des règles de conformité (Sapin II, RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne • LVMH effectue une veille constante des médias et des réseaux sociaux associée, le cas échéant, à des recours juridiques, et au maintien permanent d’un dispositif de gestion de crise. • Les actions menées par le Groupe visent la mise en place d’un cadre juridique adapté au monde digital, afin d’établir les responsabilités des différents acteurs impliqués, un devoir de vigilance contre les actes illicites en ligne devant être partagé par l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne • Les collaborateurs et les Maisons sont sensibilisés au respect des règles éthiques dans le Groupe par la diffusion de codes de conduite, chartes et outils complémentaires, notamment : le Code de conduite LVMH, le Code de conduite Fournisseurs, la Charte sur les relations de travail avec les mannequins et les outils complémentaires permettant d’appréhender et d’appliquer ces principes (voir « Rapport de gestion du Conseil d’administration – • Les contrats de distribution du Groupe encadrent strictement ces aspects, faisant également l’objet de contrôles réguliers via des audits de terrain de • LVMH s’engage également dans une démarche de gestion responsable des appro visionnements (voir «Rapport de gestion du Conseil d’administration – Éthique 1.1.2 Risques liés à la disparition de compétences stratégiques Description du risque Gestion du risque Le groupe LVMH est caractérisé par ses marques, un savoir - faire unique et des méthodes spécifiques de production, pour des produits vendus dans le monde entier. La disparition de ces savoir - faire et de compé - tences stratégiques notamment dans les domaines de la maroquinerie ou de l’horlogerie pourrait impacter fortement la qualité des produits. • Afin de garantir la pérennité de ces savoir - faire, LVMH mène des actions en faveur de la formation et de la sauvegarde de ces métiers, notamment à travers une action envers la reconnais sance de la spécificité des métiers du luxe comme métiers « d’excellence », avec des critères propres au secteur économique du luxe et permettant de mieux répondre à ses besoins et exigences (voir « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Talents et • Afin de protéger et développer l’accès des Maisons de Mode et de Maroquinerie aux matières premières et aux savoir - faire d’excellence qui leur sont indispensable, LVMH Métiers d’Arts, investit et accompagne dans la durée les meilleurs de ses fournisseurs (voir le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Présentation des activités, faits marquants et La mise en œuvre de notre stratégie de croissance, d’internatio nalisation et de digitalisation repose sur la capacité du Groupe à identifier les talents en adéquation avec ses besoins et à attirer et retenir ces profils prometteurs dans un environnement très • LVMH s’efforce en permanence de créer les conditions permettant à ses collaborateurs de développer tout leur potentiel au service de son succès. Le Groupe veille tout particulièrement à l’adéquation des profils et des responsabilités, à la formalisation des revues annuelles de performance des collaborateurs, au développement des compétences par la formation continue et la promotion de la mobilité interne (voir le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Talents et attractivité », §3.1). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne 1.1.3 Risques liés à l’accès et aux prix des matières premières Description du risque Gestion du risque LVMH est fortement dépendant de matières premières et de ressources naturelles souvent rares, précieuses et difficiles d’accès, utilisées pour la conception des produits. De la même façon, le Groupe dépend de la variation du prix des matières premières 1.1.4 Risques liés aux Systèmes d’information Description du risque Gestion du risque Le Groupe est exposé à des cyber risques pouvant résulter de malveillances internes ou externes ou bien de ces risques peut entraîner la perte, corruption ou divulgation de données sensibles, telles que des informations relatives aux produits, aux clients, aux données financières. De tels risques peuvent également se traduire par une indisponibilité partielle ou totale de certains systèmes, désorganisant les LVMH peut être exposé à la survenance d’une faille dans la mise en œuvre des règles de protection des • À l’instar des savoir - faire stratégiques, le Groupe a développé une politique d’inter nalisation d’une partie de l’approvi sionnement en matières premières stratégiques (vignobles champenois, investissements effectués par LVMH Métiers d’art pour les activités Mode et Maroquinerie). • Depuis 1996, des accords interprofessionnels ont instauré une réserve qualitative afin de faire face aux irrégularités des récoltes et sécuriser les approvisionnements en raisins en Champagne (voir le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Présentation des activités, faits marquants et • Les Maisons établissent des relations de partenariats durables auprès de leurs fournisseurs, notamment via le département Recherche et Développement pour les Maisons de Parfums et Cosmétiques, via les partenariats avec les éleveurs pour les Maisons de Mode et Maroquinerie, ou encore via les contrats d’approvisionnement pluriannuels en raisins et eaux - de - vie dans le secteur des Vins et Spiritueux. • LVMH a sécurisé la part métaux précieux du coût de production des activités de Montres et Joaillerie via l’achat de couvertures auprès de banques, ou la négociation du prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des • Afin de se prémunir contre ces risques, le Groupe a mis en place une architecture décentralisée des Systèmes d’information, limitant ainsi la propagation des risques entre les Maisons. • Un service partagé de Cyber Défense mis en place par le Groupe assure la surveillance et la détection d’événements de sécurité suspects et apporte un support à chaque Maison pour répondre aux incidents avérés. • Le réseau de Responsables de la Sécurité des Systèmes d’information (RSSI) animé par le RSSI Groupe, assure une vigilance sur les risques SI et met en • Le Groupe réalise régulièrement des campagnes d’audit, des tests d’intrusion et des audits de vulnérabilité. LVMH diffuse par ailleurs un kit métho - dologique « Plan de continuité des opérations » sur la base duquel sont définis, pour les entités significatives, des plans de continuité des opérations et de reprise d’activité (voir également ci - après le §3.3 Systèmes d’information • Le groupe LVMH veille à la conformité aux règlementations applicables en matière de données personnelles et notamment au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en imposant la mise en place d’une gouvernance adéquate au sein du Groupe. Ainsi, chaque Maison du Groupe s’est dotée d’un Délégué à la Protection des Données (Data Protection Officer, « DPO ») qui pilote avec l’appui des départements juridique et cybersécurité, et en étroite collaboration avec les métiers (IT, digital, marketing, RH etc.), la mise en conformité des activités de chaque Maison (voir « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Éthique et responsabilité », §5.7). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne 1.2.1 Risques liés à la contrefaçon et aux réseaux de distribution parallèles Description du risque Gestion du risque La contrefaçon ou la copie des produits des marques, des savoir - faire et méthodes de production du Groupe peuvent entraîner un effet défavorable immédiat sur le chiffre d’affaires et le résultat et progres sivement nuire à l’image de marque des produits concernés et à la confiance des consom mateurs. De même, des produits du Groupe, notam ment les articles de maroquinerie et les Parfums et Cosmétiques peuvent être distribués, en dehors de la volonté de LVMH, dans des réseaux de distribution parallèles, y compris les réseaux de vente sur internet. • Pour agir contre la contrefaçon des produits, le Groupe procède à un enregistrement systématique des marques et principaux noms de produits, que ce soit en France ou dans les autres pays, et développe une collaboration étroite, dans les pays concernés, avec les autorités gouvernementales, les douanes, les avocats spécialistes de ces questions, et les acteurs du monde digital que LVMH sensibilise aux conséquences néfastes de la contrefaçon. • Le Groupe est présent dans l’ensemble des organismes regroupant les grands noms de l’industrie du luxe, afin de promouvoir des actions concertées et un message commun au niveau mondial. • LVMH et certains acteurs de l’internet coopèrent afin d’améliorer la protection des droits de propriété intellectuelle du Groupe et de combattre la publicité et la vente en ligne des produits de contrefaçon. • LVMH lutte également contre la vente de ses produits par des réseaux de distribution parallèles, notamment par le développement de la traçabilité des produits, l’interdiction de vente directe à ces réseaux et des actions spécifiques permettant de mieux contrôler les circuits de distribution. La lutte contre la contrefaçon a coûté au Groupe en 2019, en dépenses internes et externes, 43 millions d’euros environ. 1.2.2 Risques liés à des réglementations défavorables au Groupe Description du risque Gestion du risque L’évolution défavorable des droits de douane ou restrictions à l’importation portant sur les produits de luxe (par exemple : les incertitudes liées aux droits de douane appliqués par les États-Unis sur les vins français et whiskys écossais), les évolutions défavorables de la législation fiscale appliquée aux activités du Groupe, mais aussi l’évolution défavorable du droit de la concurrence de nature à entraver la politique de distribution sélective du Groupe, peuvent être • Le Groupe met en œuvre un dispositif de veille réglementaire dans toutes ses régions d’implantation afin d’anticiper et de se prémunir contre les risques de non - respect par méconnaissance des évolutions réglementaires. • LVMH participe activement aux discussions globales visant à conclure une nouvelle génération d’accords de libre - échange entre l’Union européenne et les pays tiers, qui concernent non seulement l’accès aux marchés des pays tiers, mais aussi la signature d’accords facilitant l’accès des touristes des pays tiers à l’Union européenne. • Le Règlement européen de 1999 n° 2790/1999, autorisant le recours à la distribution sélective, y compris dans le cas des ventes par internet confère une protection juridique au groupe LVMH ainsi qu’à ses clients et lui offre des moyens supplé mentaires de lutte contre la contrefaçon et contre la distribution parallèle de ses produits, tant dans le monde physique que RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne 1.2.3 Risques liés à l'environnement politique, sanitaire et économique Description du risque Gestion du risque L’instabilité géopolitique et sécuritaire ainsi que la survenance de crises sanitaires perturbant les flux touristiques peuvent avoir un impact négatif sur les ventes réalisées par les activités de «travel retail» au sein de la Distribution sélective, ainsi qu’au sein du groupe d’activités Mode et Maroquinerie, dont les boutiques bénéficient de la clientèle des touristes. 1.2.4 Risques liés au changement climatique Les risques environnementaux et parti culièrement le changement climatique peuvent impacter les naturelles essentielles à la fabrication des produits et mettre en péril la continuité de chaînes d’appro - Description du risque Gestion du risque 1.2.5 Risques liés à la survenance de sinistres Description du risque Gestion du risque Dans le cadre de ses activités de production et de stockage, le Groupe est exposé à la survenance de sinistres tels que les incendies, les dégâts des eaux, Le Groupe est peu présent dans des zones instables politiquement. Il importe de souligner que l’activité du Groupe est répartie principalement sur trois zones géographiques, l’Asie, l’Europe Occidentale et les États-Unis, favorisant un équilibre géographique des activités et une compensation entre zones. • Le Groupe conduit une réflexion concernant les différents enjeux de l’adaptation au changement climatique. À moyen terme, l’évolution des pratiques de viticulture est la composante majeure de la stratégie d’adaptation du Groupe : de la modification des dates de vendange à l’évolution des modes de conduite des vignes (élargissement des rangs, augmentation de la taille des pieds de vignes, utilisation de l’irrigation dans certains pays et plus largement l’enjeu majeur de la disponibilité en eau). • La forte dépendance de LVMH aux ressources naturelles pousse le Groupe à déployer depuis plusieurs années une politique d’approvisionnement durable et de préservation des matières premières. Pour favoriser cette approche, plusieurs projets de développement de nouvelles filières d’appro - visionnements responsables sont en cours pour les groupes d’activités Parfums et Cosmétiques, Mode et Maroquinerie, Montres et Joaillerie (voir « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Environnement et • Pour identifier, analyser et traiter les risques industriels et environnementaux, LVMH s’appuie sur l’action combinée de compétences externes et de professionnels qualifiés au sein du Groupe (notamment les responsables • La protection des actifs du groupe LVMH s’inscrit dans une politique de prévention appliquant les normes de sécurité les plus élevées (Norme • En concertation avec ses assureurs, LVMH adopte l’approche dite RHP (Risques Hautement Protégés) afin de réduire de manière significative le risque d’incendie et pertes d’exploitation consécutives. L’amélioration continue de la qualité de la prévention des risques est un critère important pris en compte par les assureurs dans l’appréciation de ces risques et, par voie de conséquence, dans l’octroi de garanties étendues et compétitives. Cette démarche est combinée à un programme de suivi des risques industriels et environnementaux (voir « Rapport de gestion du Conseil d’administration – • Des plans de prévention et de protection intègrent, en outre la continuité des activités et des plans de secours. 1.3.1 Risques de change, de taux et de liquidité Le Groupe applique une stratégie de gestion des risques de change et de taux destinée principalement à limiter l’impact négatif des fluctuations des monnaies ou des taux d’intérêts liés à son activité, ses financements ou ses investissements. Cette gestion est pour l’essentiel centralisée, que ce soit au niveau de la société mère ou de la filiale assurant la gestion centralisée de la trésorerie du Groupe. Le Groupe a mis en place une politique, des règles de gestion, et des procédures très strictes pour mesurer, gérer et contrôler ces risques de marché. L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne risques, de mise en œuvre des opérations (trésorerie et front office), de gestion administrative (back office) et de contrôle financier. Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle très rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi et font l’objet de présentations régulières au Comité exécutif du Groupe, et d’une documentation détaillée. Description du risque Gestion du risque • Les fluctuations de change entre l’euro, devise dans laquelle est libellée la majeure partie des dépenses de production du Groupe et les principales devises dans lesquelles sont libellées les ventes du Groupe (en particulier le dollar US, la livre sterling, le dollar de Hong Kong, le Renminbi chinois et le yen montant de ces ventes et les résultats du Groupe exprimés en euros. Voir Note 23.5 de l’annexe aux comptes consolidés pour l’analyse de sensibilité du résultat net à la variation des principales devises • L’exposition au risque de change est gérée de manière active, afin de réduire la sensibilité à des variations défavorables des cours, en mettant en place des couvertures qui revêtent la forme de ventes à terme ou de produits optionnels. Voir Note 23.5 de l’annexe aux comptes consolidés concernant les niveaux de couverture des flux prévisionnels 2020 pour les principales • Ce risque de change peut être couvert de manière totale ou partielle par l’utilisation d’emprunts ou d’instruments à terme dans la devise de l’actif. • LVMH est exposé au risque de change patri monial lié à la détention d’actifs substantiels en devises. Voir l’analyse de l’exposition du Groupe au risque de change patrimonial en Note 23.5 de l’annexe aux comptes consolidés pour les principales devises RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Risques liés à la liquidité et à l’évolution des taux d’intérêt Description du risque Gestion du risque • LVMH pourrait rencontrer des difficultés d’accès à la liquidité nécessaire pour honorer les engagements financiers du Groupe, voir Note 23.7 de l’annexe aux comptes consolidés pour la ventilation des • LVMH pourrait subir une hausse des coûts de financement du Groupe suite à une hausse des taux d’intérêt. Voir Notes 19.4 et 19.6 de l’annexe aux comptes consolidés l’analyse de la dette financière par échéance et nature de taux ainsi qu’une analyse de la sensibilité du coût de la dette financière nette aux variations de taux d’intérêt. 1.3.2 Risques liés à la politique fiscale Description du risque Gestion du risque Non - respect par le Groupe de ses obligations en • Le montant de dette financière à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés, soit 7,6 milliards d’euros, est proche du solde de 6,5 milliards d’euros de trésorerie et équivalents. • Outre les lignes de crédit nouvellement mises en place en lien avec l’acquisition de Tiffany (voir le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidée », §7.2), le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées pour un montant • Le Groupe a accès à une base d’investisseurs diversifiée (obligations et placements privés court terme), à des financements à long terme, bénéficie de la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit confirmées. Enfin, LVMH dispose d’une bonne qualité de crédit, reflétée par ses deux ratings (A1/P1 chez Moody’s et A+/A1 chez Standard & Poors), toutes deux confirmées après l’annonce de l’acquisition de Tiffany • Gestion du risque de taux par la mise en place de swaps ou par l’achat d’instruments optionnels (protections contre la hausse des taux) destinés à limiter les effets négatifs d’une évolution défavorable des taux. Les contrats d’emprunts et dettes financières ne sont assortis d’aucune clause spécifique susceptible d’en modifier significativement les conditions. La politique fiscale du Groupe reflète l’activité réelle et le développement du Groupe, tout en préservant sa compétitivité. Par ces activités, le Groupe participe au développement des territoires dans lesquels il est implanté notamment au travers de sa contribution fiscale. Outre l’impôt sur les bénéfices, le Groupe paye et collecte de nombreux autres impôts et contributions notamment des taxes sur le chiffre d’affaires, droits de douanes et d’accises, taxes sur les salaires, impôts fonciers et autres impôts locaux spécifiques à chaque pays, s’inscrivant dans le cadre de la contribution économique du Groupe au profit des territoires dans lesquels il opère. Le Groupe s’engage à adopter une attitude transparente vis - à - vis des autorités fiscales et à leur fournir les informations pertinentes leur permettant de mener à bien leur mission. Le Groupe respecte les obligations de « reporting pays par pays » et transmet les informations requises aux administrations RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne La politique de gestion des risques du Groupe s’inscrit dans une démarche dynamique dont les principaux vecteurs sont : • l’identification systématique et documentée des risques ; • l’organisation de la prévention et de la protection des biens • le déploiement de plans de secours et de continuité sur le • un dispositif global de financement des risques visant à réduire les conséquences d’événements majeurs sur la situation financière • l’optimisation et la coordination des programmes d’assurances La politique de couverture des risques du Groupe s’appuie princi - palement sur le transfert de ses risques aux marchés de l’assurance à des conditions financières raisonnables, dans le cadre de l’offre disponible sur ces marchés en termes de nature, de garanties et de limites de couverture. Les limites des couvertures d’assurance résultent soit d’une quantification du sinistre maximum possible, soit des contraintes imposées par le marché de l’assurance. Par rapport aux capacités financières du Groupe, le niveau d’auto - assurance des risques n’est pas significatif. Les franchises à la charge des sociétés du Groupe répondent notamment à une optimisation du rapport couverture/coût global du risque. Les coûts de programmes d’assurance supportés par les sociétés du Groupe est proche de 0,14 % du chiffre d’affaires consolidé. La solidité financière des partenaires assureurs du Groupe est régulièrement vérifiée, et si nécessaire un assureur est remplacé Les principaux programmes d’assurance coordonnés par le Groupe sont les programmes visant à couvrir les risques de dommages aux biens, pertes d’exploitation, terrorisme, violence politique, cyber, construction, transport, crédit et responsabilité Assurance de dommages aux biens et pertes d’exploitation La plupart des activités industrielles du Groupe sont couvertes dans le cadre d’un programme mondial consolidé d’assurance de dommages aux biens et de pertes d’exploitation consécutives. Les garanties de dommages aux biens sont délivrées à hauteur des capitaux exposés, les garanties de pertes d’exploitation couvrent la marge brute des sociétés du Groupe sur une période d’indemnisation d’une durée, selon l’exposition aux risques, de 12 à 24 mois. La limite de garantie de ce programme est de 2 milliards d’euros par sinistre, ce montant ayant été déterminé d’après l’analyse des sinistres maximums possibles du Groupe. Les garanties « événements naturels », accordées dans le cadre du programme mondial d’assurance de dommages du Groupe, ont été doublées en 2018 et sont maintenant de 150 millions d’euros par sinistre et par an. Suite à une étude de modélisation du risque tremblement de terre au Japon réalisée en 2014 ainsi qu’une mise à jour des zones de risques majeurs en 2016 et 2018, une garantie spécifique de 20 milliards de yens a été prise pour ce risque. Une deuxième étude similaire a été entreprise en 2018 pour le risque de tremblement de terre en Californie, suite à laquelle une garantie de 75 millions de dollars US a été souscrite, en augmentation sensible par rapport à 2017. Ces niveaux sont en adéquation avec les expositions des sociétés du Groupe à Les entités opérationnelles du Groupe sont couvertes par un contrat d’assurance transport « Stock et Transit ». La limite de garantie du programme est de 50 millions d’euros et correspond au risque maximal pour les transports en cours à un instant donné. Le groupe LVMH a mis en place, pour l’ensemble de ses filiales dans le monde entier, un programme d’assurance responsabilité civile. Ce programme a été conçu pour répondre au mieux, compte tenu de l’offre disponible sur les marchés mondiaux d’assurance des grandes entreprises, aux risques identifiés par le Groupe. Les niveaux de couverture sont conformes à ceux des sociétés Les atteintes à l’environnement en base accidentelle et graduelle ainsi que les dommages environnementaux (Directive 2004/35 CE) sont couverts dans le cadre de ce programme. Dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics, des programmes d’assurances spécifiques sont souscrits, notamment aux États-Unis. Les niveaux de couverture sont alors conformes aux obligations légales imposées par les différents États. Dans certaines conditions et limites, le Groupe couvre, directement ou à travers un contrat d’assurances, la responsabilité que ses dirigeants et collaborateurs pourraient encourir à titre personnel, individuellement ou solidairement, à l’égard de tiers en cas de faute professionnelle commise dans RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne La couverture des risques politiques, la responsabilité civile des mandataires sociaux, la couverture des actes de fraude et malveillance, du risque crédit client, des actes de terrorisme et violence politique, des risques de pertes ou corruptions de données informatiques, et au sens plus large tous les risques « cyber», des risques liés aux projets de constructions immobiliers, ou risques liés à l’environnement sont assurées par des polices dédiées au PROCÉDURES D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE MISES EN PLACE 3.1.1 Organisation du dispositif de gestion des risques et du contrôle interne LVMH rassemble cinq principaux groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, Distribution sélective. Les Autres activités regroupent principalement le pôle média, la construction et commercialisation de yachts de luxe, les activités hôtelières, immobilières et les sociétés holdings. Ces groupes d’activités sont constitués d’entités de tailles diverses, détentrices de marques prestigieuses, implantées sur tous les continents. L’autonomie des marques, la décentralisation et les responsabilités des dirigeants sont des principes fondamentaux d’organisation du Groupe. La politique de gestion des risques et de contrôle interne en vigueur dans le Groupe est conforme à ces principes d’organisation : • les sociétés du groupe dont la société mère LVMH SE, sont responsables de leurs propres systèmes de gestion des risques et de contrôle interne ; LVMH SE assure en outre un rôle de coordination et d’impulsion couvrant l’ensemble du Groupe ; elle met à disposition une méthodologie et un référentiel, et une plate - forme applicative d’évaluation des risques et du contrôle interne ; par ailleurs, une sensibilisation sur des thématiques en lien avec le contrôle interne est assurée tout • le Président d’une Maison est responsable de la gestion des risques et du contrôle interne de l’ensemble des filiales qui contribuent, au plan mondial, à l’activité de la marque ; par délégation, chaque Président de filiale l’est pour ses activités propres. Les différents acteurs sont présentés sur le modèle des trois lignes de maîtrise définies ci - dessous, la supervision de ces dispositifs étant assurée par les instances de gouvernance. Le Comité d’audit de la performance s’assure notamment de l’application des principes comptables suivis par le Groupe conformément aux normes comptables en vigueur, examine les comptes sociaux et consolidés et veille à la mise en œuvre effective des procédures de contrôle interne et de gestion des risques au Le Conseil d’administration contribue à l’environnement général de contrôle, par la compétence et la responsabilité de ses membres, la clarté et la transparence de ses décisions. Le Conseil est tenu régulièrement informé de la maturité du dispositif de contrôle interne, et veille à l’efficacité du pilotage des risques majeurs dont il rend compte dans son Rapport de gestion. Il est informé périodiquement, ainsi que son Comité d’audit, des résultats du fonctionnement des systèmes, des défaillances éventuelles et des plans d’actions arrêtés en vue de leur résolution. Le Comité éthique et développement durable, veille au respect des valeurs individuelles et collectives sur lesquelles le Groupe fonde son action, avec pour mission de : contribuer à la définition des règles de conduite devant inspirer le comportement des dirigeants et collaborateurs en matière d’éthique, de responsabilité sociale et environnementale ; veiller au respect de ces règles ; examiner la stratégie du Groupe dans ces matières et le contenu Le Comité exécutif, composé des Directions opérationnelles et fonctionnelles du Groupe, définit les objectifs stratégiques dans le cadre des orientations déterminées par le Conseil d’administration, coordonne leur mise en œuvre, veille au maintien de l’adéquation de l’organisation avec l’évolution de l’environnement, ainsi qu’à la définition et la bonne application des responsabilités et L’ensemble des collaborateurs du Groupe contribue à enrichir et faire vivre le dispositif de contrôle interne. Le management opérationnel : l’appropriation du contrôle interne au sein de chaque entité par les responsables opérationnels est un point majeur du dispositif de contrôle interne appliqué aux processus métier ; ceux - ci mettent en œuvre au jour le jour les contrôles adéquats sur les processus dont ils ont la charge et communiquent les informations appropriées à la deuxième Les Comités de direction des Maisons et filiales sont responsables de la mise en place et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle interne pour l’ensemble des opérations de leur périmètre. Les Comités de direction des Maisons sont également responsables d’animer le dispositif de pilotage des risques majeurs ; ils révisent annuellement la cartographie des risques, évaluent le niveau de leur maîtrise et l’avancée des stratégies de La Direction « éthique et conformité » rattachée à la Direction générale, élabore des normes de comportement et met en place les différents outils nécessaires à l’accompagnement des différentes Maisons du Groupe dans la mise en œuvre des réglementations applicables en matière d’éthique des affaires et de protection des données personnelles. Elle participe à l’actualisation du référentiel de contrôle interne sur des sujets d’éthique et de conformité, pour s’assurer du respect de ces exigences dans toutes les entités. Elle administre le système d’alerte interne centralisé du Groupe et contribue à l’identification et l’évaluation des principaux risques. La Direction est assistée par les représentants issus des différentes directions du Groupe, et par le réseau des correspondants « éthique et conformité » mis en place au sein de chacune des Maisons, et rend compte au Comité d’éthique La Direction juridique Groupe accompagne les activités et le développement du Groupe dans leur dimension juridique. Elle mène les négociations relatives aux acquisitions, cessions ou partenariats. Elle définit la stratégie judiciaire du Groupe dans les litiges d’importance dans lesquels les sociétés du Groupe se trouvent impliquées. Elle contribue à la définition et à la mise en œuvre de projets pluridisciplinaires concernant le Groupe dans son ensemble. Elle participe, par l’intermédiaire de son département « Propriété Intellectuelle », à la protection des actifs essentiels du Groupe que sont les marques et les brevets. Elle est en charge des questions de droit boursier et de droit des sociétés. Elle promeut le respect au sein du Groupe des lois et règlements applicables La Direction Corporate Affairs a pour objectif de protéger et promouvoir le modèle économique du Groupe et des Maisons. Avec des équipes basées à Paris et à Bruxelles, la Direction reste vigilante et, le cas échéant, mobilisée sur tous les sujets qui peuvent avoir un impact sur les priorités business et la réputation du Groupe. Pour cela, la Direction réalise un travail d’analyse des politiques et législations pertinentes, mène des réflexions sur les enjeux stratégiques, coordonne les actions visant au position - nement externe du Groupe et participe, en collaboration avec les Maisons et les directions régionales de LVMH, au processus décisionnel des autorités européennes, américaines et asiatiques, directement et/ou en lien avec les associations représentatives. Les domaines clés pour le business incluent : la propriété intellectuelle et l’économie numérique, la distribution et la concurrence, la gouvernance d’entreprise, les sujets liés à la filière (matières premières, production…) ainsi que la promotion et protection des industries culturelles et créatives du haut de gamme. La Direction de l’Environnement accompagne le Groupe et ses Maisons pour une performance environnementale d’excellence, alignée sur la Charte signée par le Président du Groupe portant sur les 9 enjeux du programme LIFE « LVMH Initiatives For the Environment » et les 4 objectifs LIFE 2020. L’organisation et les actions de la Direction et leurs déclinaisons dans les Maisons sont présentées dans le chapitre Rapport de gestion du Conseil d’administration : le Groupe – « Environnement et Durabilité ». La Direction des risques et assurances Groupe, au - delà des responsables opérationnels qui ont la charge des risques inhérents à leur activité, est particulièrement impliquée au niveau du RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Groupe dans le recensement des risques, la prévention des sinistres ainsi que la stratégie de couverture et de financement Les autres Directions fonctionnelles, présentées dans le chapitre Acteurs propres à l’information financière et comptable, contribuent au pilotage propre à l’information financière et La Direction du contrôle interne, rattachée au Directeur de l’audit et du contrôle interne, coordonne la mise en œuvre des dispositifs de pilotage du contrôle interne et de la gestion des risques. Elle suit et anticipe les évolutions réglementaires pour adapter les dispositifs. Elle anime un réseau de contrôleurs internes qui sont chargés, au sein des Maisons sous la responsabilité de leur Comité de direction, à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les contrôles propres à leurs métiers. Ils sont en outre les vecteurs des différents projets relatifs aux dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques et favorisent la diffusion et l’application des instructions. La Direction contrôle interne du Groupe a mis en place l’Académie du contrôle interne LVMH, avec pour objectif l’animation « structurée » de l’ensemble du réseau international des contrôleurs et auditeurs internes. Dans ce cadre, un parcours de formation « The Fundamentals », sur 3 jours, a été mis en place en France et à l’étranger ; ce parcours est totalement créé et animé par des contrôleurs internes seniors identifiés dans les Maisons du groupe LVMH. Cette formation fait partie du catalogue des formations proposées par le groupe. La Direction de la protection des Actifs et des Personnes détermine et met en œuvre au bénéfice de vingt et une Maisons du Groupe la politique de lutte contre la contrefaçon et le marché gris tant sur les marchés offline qu’online. Son action mondiale vise à démanteler les réseaux criminels qui portent atteinte aux droits de propriété intellectuelle et à la réputation de nos marques. Elle est par ailleurs en charge de la coordination des mesures de sûreté applicables au sein des Maisons et au bénéfice des Ainsi, le Comité de sécurité des salariés se réunit régulièrement pour analyser l’efficacité des dispositifs assurant la sécurité des voyageurs et des salariés du Groupe à l’étranger, et prendre les décisions exigées par toute situation exceptionnelle. Directions équivalentes dans les Marques ou Groupes d’activité : l’organisation décrite ci - avant au niveau Groupe, a son équivalent dans les principales branches d’activités et marques du Groupe. La Direction de l’audit et du contrôle interne intervient dans l’ensemble du Groupe et opère dans le cadre d’un plan actualisé chaque année. Ce plan d’interventions permet de vérifier et de renforcer la compréhension et la correcte application des activités de contrôles attendues. Le plan d’audit est élaboré à partir d’une analyse des risques potentiels, existants ou émergents, par type d’activité (taille, contribution au résultat, éloignement géographique, qualité du management en place…) et d’entretiens avec les responsables opérationnels concernés ; il peut être modifié en cours d’année en réponse à des changements d’environ - nement économique et politique ou à des réorientations RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Les équipes d’audit effectuent des missions d’évaluation du contrôle interne couvrant différents processus opérationnels et financiers. Elles réalisent également des missions d’audit de comptes et des missions couvrant des sujets transversaux sur une même branche d’activité. Le suivi des recommandations de contrôle interne sur les missions passées est régulièrement effectué pour les filiales présentant les enjeux de contrôle interne les L’Audit interne restitue les conclusions de ses travaux à la Direction de l’entité concernée et rend compte à la Direction générale du Groupe via un rapport d’audit précisant les constats, les recom - mandations et l’engagement du management de les appliquer dans des délais raisonnables. L’Audit interne met les Commissaires aux comptes en copie des rapports émis et les rencontre pério - diquement pour échanger sur les points à date concernant le contrôle interne. Les grandes orientations du plan d’audit, les principales conclusions de l’année en cours et le suivi des principales recommandations sur les missions passées sont présentées au Les auditeurs externes et les différents organismes certificateurs (RJC, ISO 14001…) contribuent par leurs travaux et leurs recommandations au renforcement du dispositif actuel. La gestion des risques et le contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière sont sous la responsabilité des Directions suivantes de la Direction financière Groupe : Comptabilité et Consolidation, Contrôle de gestion, Systèmes d’information, Financement et trésorerie, Fiscalité et Communication financière. La fonction comptable et consolidation est responsable de la production et de l’établissement des comptes sociaux de LVMH SE et des sociétés des holdings de contrôle des participations du Groupe, des comptes consolidés et des publications semestrielles et annuelles, en particulier le Rapport financier semestriel et le Document d’enregistrement universel. Dans ce cadre, la fonction normes et pratiques comptables définit les normes comptables du Groupe, veille à leur diffusion et à leur application et met en place les formations nécessaires. La fonction consolidation coordonne également la mission des Commissaires La fonction contrôle de gestion est responsable de la coordination du processus budgétaire, de ses ré - estimés établis en cours d’année, du plan stratégique à cinq ans ainsi que des tests de perte de valeur des actifs immobilisés. La fonction contrôle de gestion produit le reporting mensuel de gestion, ainsi que toutes les analyses nécessaires à la Direction générale ; elle assure également le suivi des investissements et du cash flow, ainsi que la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spécifiques. La fonction contrôle de gestion est, de par ses attributions et la structure du reporting qu’elle produit, un acteur essentiel du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques financiers. Ces deux fonctions sont rattachées à la Direction financière La Direction des Systèmes d’information définit et met en place les Systèmes d’information nécessaires aux fonctions centrales. Elle diffuse les standards techniques du Groupe indispensables à une architecture décentralisée (matériels, applications, réseaux…) et propose des synergies entre métiers, dans le respect de l’autonomie des marques. Elle développe et maintient un système de télécommunications, des centres d’hébergement informatique et des applications transversales partagés par l’ensemble du Groupe. Elle supervise, en coopération avec les filiales, la création d’un plan à trois ans des Systèmes d’information par groupe d’activités et société. Elle définit des orientations stratégiques en matière de cybersécurité, élabore et publie des politiques internes et des plans d’action communs, et aide les marques dans la mise en œuvre de systèmes de détection et de réponse à incidents ainsi que dans l’élaboration de plans de secours. La Direction des financements et de la trésorerie est responsable de l’application de la politique financière du Groupe qui comprend la gestion optimisée du bilan, la stratégie de financement, la maîtrise des frais financiers, la rentabilité des excédents de trésorerie et des investissements, l’amélioration de la structure financière, et une politique prudente de gestion des risques de solvabilité, de liquidité, de marchés et de contrepartie. Au sein de cette Direction, la Trésorerie Internationale veille plus particulièrement à la centralisation des disponibilités excé - dentaires du Groupe, et répond aux besoins de liquidités et de financements court et moyen terme des filiales. Elle est également responsable de l’application de la stratégie de gestion centralisée Au département des Marchés, également situé au sein de cette Direction, est déléguée la mise en œuvre de la politique centralisée de couverture des risques de marché générés par les sociétés du Groupe : risques de change, de taux et de contrepartie incorporés dans les actifs et les passifs. Une politique de gestion et des procédures très strictes ont été mises en place pour mesurer, gérer et consolider ces risques de marché. Au sein de cette Direction, la distinction entre front office et back office, ainsi que l’existence d’une cellule de contrôle indépendante rapportant au Directeur financier adjoint sont les garants du respect de la séparation des tâches. Cette organisation s’appuie sur un système d’informations intégré qui permet un contrôle en temps réel des opérations de couverture. Le dispositif de couverture est présenté régulièrement au Comité exécutif du Groupe ainsi qu’au Comité d’audit de la performance et fait La Direction fiscale veille au respect des réglementations et législations fiscales en vigueur, conseille les différents groupes d’activités et sociétés, et propose des solutions fiscales adaptées aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle organise des formations appropriées relatives aux changements majeurs intervenus dans la législation fiscale et assure le reporting unifié RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne La Direction de la communication financière est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté financière afin de donner à celle - ci une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction générale les perceptions de la communauté financière sur la stratégie de l’entreprise ou sur son positionnement dans son environnement concurrentiel. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction générale et avec les groupes d’activités, elle détermine les messages clés ; elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations financières, réunions avec les actionnaires ou les Chacune de ces Directions veille à la qualité du contrôle interne dans son domaine respectif via les Directions financières des groupes d’activités, des sociétés et des filiales, elles - mêmes responsables de fonctions similaires dans leurs entités. Ainsi, chacune des Directions centrales anime son dispositif de contrôle à travers sa ligne fonctionnelle (Contrôleur de gestion, Responsable comptable, Consolideur, Trésorier…). Des commissions financières réunissant les Directions financières des principales sociétés du Groupe et les Directions de la société mère LVMH précédemment listées sont organisées périodiquement. Animées et coordonnées par les Directions centrales, ces commissions traitent notamment des normes et procédures à appliquer, des performances financières et des actions correctrices à apporter, et du contrôle interne appliqué aux données comptables et de gestion. À travers son Intranet Ethics & Compliance, accessible par l’ensemble des collaborateurs du Groupe, celui - ci diffuse les codes, chartes et principes destinés à guider la Holding et les Maisons dans la conduite de leurs activités. Il s’agit principalement du Code de conduite du groupe LVMH, des principes directeurs internes au groupe LVMH, du Code de conduite Fournisseurs et de diverses chartes (Charte du Conseil d’administration, Charte sur les conditions de travail des mannequins et leur bien - être, Charte de conformité au droit de la concurrence, Charte Environ - nement, Charte relative à la sécurité des Systèmes d’information, À travers son Intranet Finance, le Groupe met à disposition l’ensemble des règles et procédures concourant à l’information comptable et financière, et applicables à chacune des filiales : il s’agit notamment des principes et normes comptables, de la consolidation, de la fiscalité, des investissements, du reporting (budget et plan stratégique), de la trésorerie et du financement (centralisation de trésorerie, couvertures de change et de taux…) ; ces procédures précisent, en outre, les formats, contenus et Cet Intranet est également utilisé pour la diffusion des principes et bonnes pratiques de contrôle interne : • le référentiel de contrôle interne LVMH, qui couvre l’environ - nement général de contrôle, 11 processus clés communs à tous nos métiers (Ventes, Ventes de détail, Achats, Voyages et humaines, Systèmes d’information et Clôture des comptes, Cybersécurité et Protection des données personnelles) et des processus spécifiques à nos métiers (Assurances, Licences, Production, Fin de Vie, Environnement et Concessions) ; • le socle minimum de contrôle interne, « IC Base », composé de 68 contrôles clés extraits du référentiel LVMH, support de l’auto - évaluation annuelle ; ce document fait l’objet d’une revue et d’une mise à jour annuelle pour intégrer de nouveaux standards ou nouvelles exigences réglementaires ; • les référentiels métiers développés pour refléter les caracté - ristiques propres à nos activités (Vins et spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie Une section « Risques majeurs » de l’Intranet Finance rassemble les procédures et outils dédiés à l’évaluation, à la prévention et à la couverture de ces risques. Les bonnes pratiques sur les familles de risques opérationnels sélectionnées y sont également disponibles. Ces éléments sont à la disposition de l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion du risque. Enfin, la Direction juridique du Groupe prépare à destination des Maisons des outils visant à leur permettre de se conformer (i) à diverses règlementations notamment à celles relatives à la lutte contre le blanchiment, aux limitations applicables aux règlements en espèces en vigueur dans les principaux marchés au sein desquels le Groupe est présent, aux embargos et sanctions économiques mises en place par certains pays ou encore au nouveau Règlement Général européen en matière de Protection Procédures de contrôles comptables, internes et externes RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Les plans stratégiques de développement des Systèmes d’information et de communication au sein du Groupe sont coordonnés par la Direction des Systèmes d’information qui veille à l’harmonisation des solutions mises en place et à la continuité des opérations. Les aspects de contrôle interne (séparation des tâches, droits d’accès…) sont intégrés lors de la mise en place de nouveaux Systèmes d’information puis revus régulièrement. Les Systèmes d’information et télécommunications et les risques afférents (physiques, techniques, sécurité interne et externe…) font l’objet de procédures particulières : un kit méthodologique « Plan de continuité des opérations » a été diffusé dans le Groupe afin de définir pour chaque entité significative les grandes lignes d’un tel plan ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité. En particulier, un Plan de continuité des opérations ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité ont été développés et testés au niveau des sociétés 3.4.1 Principes comptables et de gestion Les filiales adoptent les principes comptables et de gestion communiqués par le Groupe pour les besoins des comptes consolidés publiés et du reporting interne ; elles utilisent toutes le même référentiel (plan de comptes et manuel des principes comptables LVMH) et le système de reporting comptable et de gestion administré par le Groupe, garantissant ainsi la cohérence La consolidation des comptes fait l’objet d’instructions régulières et précises ; un système de remontées d’information adapté permet de traiter une information homogène, exhaustive et fiable dans des délais appropriés. Le Président et le Directeur financier de chaque société s’engagent sur la qualité et l’exhaustivité de l’information financière transmise au Groupe, y compris les éléments figurant hors bilan, par le biais d’une lettre d’affirmation signée, confortant ainsi la qualité de l’information financière Des paliers de consolidation existent par Maison et groupe d’activités garantissant un premier niveau de contrôle et de Au niveau du Groupe, les équipes responsables de la consolidation sont organisées par activité et sont en contact permanent avec les groupes d’activités et sociétés concernés ; cette proximité permet une meilleure compréhension et validation de l’information financière communiquée et une anticipation du traitement des Les entités significatives sont dotées d’un RSSI « Responsable de la Sécurité des Systèmes d’information ». Les RSSI sont animés par le RSSI Groupe ; ils forment un réseau de vigilance quant à l’évolution des risques SI et mettent en place les dispositifs préventifs adéquats en fonction de la probabilité du risque et Des campagnes d’audit, de tests d’intrusion et audits de vulnéra - bilités sont menées par les entités et par la Direction des Systèmes LVMH a mis en place depuis avril 2015, un centre opérationnel de surveillance et d’évaluation de la sécurité des Systèmes d’information, au service des Maisons du Groupe. La qualité de l’information financière et sa régularité au regard des normes sont également garanties par des échanges permanents avec les Commissaires aux comptes lorsque les situations sont complexes et laissent place à l’interprétation. Toutes les entités consolidées du Groupe produisent annuellement un plan stratégique, un budget complet et des ré - estimés annuels. Des instructions détaillées sont envoyées aux sociétés pour Ces grandes étapes de gestion sont l’occasion d’analyses approfondies des données réelles en comparaison des données budgétaires et de celles de l’année précédente, et d’un dialogue permanent entre les filiales et le Groupe, élément indispensable au dispositif de contrôle interne financier. Une équipe de contrôleurs de gestion, au niveau Groupe, spécialisée par activité, est en contact permanent avec les groupes d’activités et les sociétés concernés, autorisant ainsi une meilleure connaissance des performances et des choix de gestion, ainsi L’arrêté des comptes semestriels et annuels fait l’objet de réunions spécifiques de présentation des résultats en présence des Directions concernées de la Direction financière ; durant ces réunions, les Commissaires aux comptes font état de leurs conclusions, tant en termes de qualité d’information financière et comptable que d’appréciation du contrôle interne des différentes sociétés RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Formalisation et pilotage des dispositifs de gestion des risques et du contrôle interne 3.5.1 La démarche ERICA «Enterprise Risk 3.5.2 Le pilotage des risques majeurs et du dispositif de contrôle interne Répondant aux directives européennes, le Groupe a mis en place une démarche, dénommée ERICA « Enterprise Risk and Internal Control Assessment », démarche globale d’amélioration et d’intégration des dispositifs de gestion des risques majeurs, et de contrôle interne liés à ses activités courantes. Cette démarche, depuis 2015, est déployée sur l’ensemble des marques du Groupe ; elle comprend notamment un volet cartographie annuelle des risques majeurs de chaque marque, et l’auto - évaluation de 68 contrôles clés extraits du référentiel de contrôle interne par toutes les entités du Groupe a minima tous les 3 ans. Dans cette période des 3 ans, le Groupe actionne l’auto - évaluation sur un périmètre restreint d’entités revu chaque année, les Maisons ayant toute autonomie pour étendre le processus sur le périmètre qu’elles jugent approprié. Une auto - évaluation complète de l’ensemble des entités du groupe générant plus de 10 millions de chiffre d’affaires a ainsi été effectuée au 30 juin 2019 (lors de la campagne 2018/2019). Un délai de 2 ans est accordé aux nouvelles acquisitions pour entrer dans cette démarche une fois le processus d’intégration La responsabilité des Maisons et groupes d’activités dans cette démarche est attestée annuellement par la signature de deux • une lettre d’affirmation « ERICA», portant sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, signée au 30 juin. Le Président, le Directeur financier et/ou les membres du Comité de direction confirment par leur signature leur responsabilité sur ces dispositifs, et décrivent leur évaluation, les insuffisances majeures et les plans de remédiation correspondants. Ces lettres sont analysées, suivies et « consolidées » à chaque niveau supérieur de la structure organisationnelle du Groupe (Régions, Maisons, Groupes d’activités) ; elles sont communiquées à la Direction financière et à la Direction de l’audit et du contrôle interne Groupe. Celles - ci sont également à la disposition des • la lettre annuelle d’affirmation sur le reporting financier, comprenant un paragraphe dédié au contrôle interne. Depuis 2013, et selon les circonstances, les Présidents de Maisons sont amenés à présenter au Comité d’audit de la performance, sur leur périmètre de responsabilités, les réalisations, les plans d’actions en cours et les perspectives, en termes de contrôle interne et de maîtrise des risques. Les risques majeurs sur nos marques et activités sont gérés au niveau de chacun de nos groupes d’activités et Maisons. Dans le cadre du cycle budgétaire et d’établissement du plan à trois ans, l’identification et l’évaluation des risques majeurs pesant sur les objectifs stratégiques, opérationnels et financiers sont menées et formalisées dans des chapitres dédiés. Une fois le niveau de risque acceptable déterminé et validé, le traitement des risques se fait à travers des actions de prévention et des actions de protection ; ce dernier volet intègre les plans de continuité d’activités (PCA) et de gestion de crise afin d’organiser la meilleure réponse au risque une fois survenu. Enfin, en fonction de la typologie des risques d’une marque ou d’une entité et du montant du risque résiduel, celle - ci peut, en coordination avec le Groupe, décider de faire appel au marché de l’assurance pour transférer une part ou la totalité de ce risque résiduel et/ou arbitrer en faveur de sa rétention. À noter qu’une journée complète dédiée à la continuité d’activité a été réalisée en 2019 rassemblant l’ensemble des acteurs concernés dans nos Maisons sur ce sujet. Un outil d’aide à la mise en œuvre d’un plan de continuité d’activité (PCA) a ensuite été communiqué à l’ensemble des Maisons du Groupe. La surveillance continue du dispositif de contrôle interne et l’examen périodique de son fonctionnement sont assurés à • une forte responsabilisation du management des Maisons et des opérationnels, avec le support des contrôleurs internes, de façon à apprécier le niveau de contrôle interne sur la base de contrôles clés, identifier les faiblesses et engager les actions correctives. Des rapports d’exceptions ou d’anomalies permettent de travailler sur les contrôles détectifs en complément des • un processus formalisé d’auto - évaluation annuelle d’une liste de contrôles clés extraits du référentiel de contrôle interne, • les Commissaires aux comptes, tenus informés de cette démarche, ainsi que le Comité d’audit de la performance, via • les travaux de revue effectués par l’Audit interne Groupe et les Commissaires aux comptes, dont les résultats et les recom - mandations sont transmis au management des entités et à la • la revue du dispositif ERICA et de la qualité des auto - évaluations, partie intégrante de la mission de l’Audit interne sur les entités RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Prévention et détection de la fraude Depuis quelques années, le risque de fraude a subi de fortes mutations : recrudescence des fraudes par usurpation d’identité, intensification du recours au « social engineering » avec tentatives d’intrusion et récupération de données. Le Groupe et les Maisons ont intensifié leur vigilance, adaptant leurs procédures internes et leurs campagnes de sensibilisation et formation à l’évolution des scenarii rencontrés ou raisonnablement prévisibles. Le référentiel de contrôle interne est, par le nombre important des contrôles préventifs et détectifs associés à ce risque, le socle premier du dispositif anti - fraude. L’obligation faite à toute entité de rendre compte au Directeur de l’audit et du contrôle interne de toute tentative de fraude ou fraude avérée constitue une autre composante essentielle de ce dispositif : au - delà de la supervision des actions et décisions de traitement de chaque cas remonté, le Directeur s’attache à tirer les enseignements et à redescendre, après anonymisation, cette information aux directeurs financiers de toutes les Maisons. La Direction de l’audit et du contrôle interne a ainsi mis en place un programme de sensibilisation aux risques de fraude, par le biais de communiqués périodiques, qui recensent les scénarios de tentatives et cas avérés de fraude au sein du Groupe. Pour chaque scénario est présenté un dispositif de prévention, dont l’existence doit être vérifiée par les Maisons et filiales. Ces communiqués sont diffusés très largement dans le Groupe pour une sensibilisation soutenue des personnels les plus exposés. À noter que des actions de sensibilisation à la fraude au virement bancaire ont été menées au cours de l’année 2019 auprès de l’ensemble de notre communauté contrôle interne. Enfin, pour compléter ce dispositif, un module spécifique fraude est intégré au parcours de formation « the Fundamentals » de Résultats de la société mère et perspectives d’avenir ACTIONNARIAT – PLANS D’OPTIONS – ATTRIBUTIONS Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Attributions d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2019 PAR LES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT Information sur les programmes de rachat d’actions 6.2 Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 30 juin 2020 Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31 décembre 2019 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le 24 novembre 2019, LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE et Tiffany & Co., la maison internationale de haute joaillerie cotée sur le NY stock exchange, ont conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Tiffany par le groupe LVMH à un prix de 135 dollars par action en numéraire. L’opération valorise Tiffany à environ 16,2 milliards de dollar US. Depuis plus de 180 ans, Tiffany est synonyme d’élégance, de design novateur, de savoir - faire et d’excellence créative. Fondée en 1837, Tiffany est aujourd’hui la première marque de luxe créée aux États-Unis, servant une clientèle exigeante au travers de plus de 300 boutiques à travers le monde. La clôture de l’opération est prévue pour le milieu d’année 2020, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale de Tiffany, convoquée pour le 4 février 2020, et de Le bilan, le compte de résultat et l’annexe de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (ci - après « LVMH » ou « la Société ») arrêtés au 31 décembre 2019 ont été établis conformément aux dispositions légales françaises en vigueur. 2.1.1 Évolution du portefeuille de titres de participation La valeur brute du portefeuille de participations s’élève à 28,2 milliards d’euros, en hausse de 1 milliard d’euros par rapport à 2018. Cette évolution correspond à la souscription par LVMH à l’augmentation de capital de sa filiale LVMH Miscellanées (anciennement LVMH Finance) à hauteur de 1 milliard d’euros ; le pourcentage de détention du capital de LVMH Miscellanées par LVMH, soit 99,99 %, reste inchangé après cette opération. LVMH a procédé en février 2019 à deux émissions obligataires à taux fixe, pour un montant total de 1 milliard d’euros, dont 300 millions d’euros remboursables en 2021 et 700 millions Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé la dette de 300 millions d’euros émise en 2014, celle de 600 millions d’euros émise en 2013 et 2014 et celle de 150 millions de dollars australiens émise La société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ils constituent de ce fait des positions ouvertes isolées. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Au 31 décembre 2019, le capital social d’un montant de 151,6 millions d’euros est constitué de 505 431 285 actions Au cours de l’exercice, 403 946 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 2 156 actions ont 2.1.5 Informations sur les délais de paiement En application des articles L.441 - 6-1 et D.441 - 4 du Code de commerce, nous vous informons qu’au 31 décembre 2019 : • les dettes fournisseurs échues à la date de clôture de l’exercice correspondent, sur la base du délai légal de paiement, à 0,1 %, soit 0,3 million d’euros, des autres charges nettes de gestion au titre de l’exercice 2019 ; • les créances clients échues à la date de clôture de l’exercice correspondent, sur la base du délai légal de paiement, à 0,2 %, soit 0,7 million d’euros, des prestations de services et autres revenus au titre de l’exercice 2019. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Résultats de la société mère et perspectives d’avenir Le résultat financier de l’exercice est de 3 995,7 millions d’euros ; il était de 3 344,8 millions d’euros en 2018. Le résultat de gestion des filiales et participations est de 4 083,6 millions d’euros en 2019, contre 3 417,5 millions d’euros en 2018. Cette évolution provient principalement d’une augmentation des produits financiers de filiales et participations (4 252,7 millions d’euros en 2019 contre 3 550,5 millions d’euros Les produits financiers de filiales et participations sont constitués Le résultat financier inclut en outre le coût de la dette financière nette et des instruments dérivés de taux associés pour 29,5 millions d’euros en 2019, ainsi que les pertes sur instruments et opérations de change pour 36,4 millions d’euros en 2019. Le résultat d’exploitation reflète les charges d’exploitation non refacturées aux filiales et participations, soit une charge de 304,6 millions d’euros en 2019 contre 191,5 millions d’euros Le résultat exceptionnel correspond au don de 100 millions d’euros destiné à la restructuration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, accordé par LVMH SE ainsi qu’à sa contribution à hauteur de 10 millions d’euros à la lutte contre les incendies en Amazonie. Après effet positif de l’impôt sur les sociétés de 130,4 millions d’euros, intégrant l’effet du résultat d’intégration fiscale, le résultat net s’élève à 3 711,5 millions d’euros, en augmentation par rapport à celui de l’exercice 2018 qui s’élevait à 3 384,1 millions d’euros. Compte tenu du contexte actuel lié à la pandémie de Covid-19, le montant des dividendes versés à la société LVMH par ses filiales et participations devrait être inférieur en 2020 à celui Enfin, lors de l’établissement de la déclaration fiscale de la Société, aucune dépense n’a été considérée comme devant être réintégrée dans le résultat imposable ou non déductible, au sens Dans sa séance du 15 avril 2020, le Conseil d’administration a décidé de modifier le montant global du dividende pour l’exercice clos le 31 décembre 2019 proposé par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 28 janvier 2020. En conséquence, la proposition d’affectation du montant distribuable de l’exercice qui sera soumise à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 est la Sous réserve des décisions prises par l’Assemblée générale du 30 juin 2020, le dividende global pour l’exercice clos le 31 décembre 2019 ressortira à 4,80 euros par action. Un acompte sur dividende de 2,20 euros par action ayant été distribué le 10 décembre 2019, le solde du dividende sera de 2,60 euros par action. Le solde du dividende sera détaché le 7 juillet 2020 et sera mis en paiement le 9 juillet 2020. clos le 31/12/2019 3 711 544 933,36 Dotation à la réserve légale (12 053,70) Report à nouveau 11 131 301 810,37 Montant du résultat distribuable 14 842 834 690,03 de l’exercice clos le 31/12/2019 2 426 070 168,00 de 5 %, soit 0,015 euro par action 7 581 469,28 de 4,785 euros par action 2 418 488 698,72 Report à nouveau 12 416 764 522,03 Pour mémoire, au 31 décembre 2019, la Société détient 1 778 911 de ses propres actions, correspondant à un montant non distribuable de 403 millions d’euros, équivalent au Depuis le 1er janvier 2019 en l’état de la législation fiscale applicable aux revenus de capitaux mobiliers, ces dividendes ouvrent droit, pour les résidents fiscaux français personnes physiques qui ont opté pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu sur l’ensemble de leurs revenus mobiliers éligibles, à l’abattement fiscal de 40 %. Le dividende est par priorité prélevé sur le bénéfice distribuable provenant des dividendes reçus de Filiales Éligibles au régime des sociétés mères au sens de la directive 2011/96/UE (les « Filiales Éligibles ») dans l’ordre de priorité suivant : d’abord sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé dans un État membre de l’Union européenne autre que la France ; (ii) ensuite sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé en France ; et enfin sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé dans un État tiers à Enfin, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés en raison de cette détention serait affecté RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Conformément à la loi, nous vous rappelons le montant brut du dividende par action versé au titre des trois derniers exercices : Exercice Nature Date de mise en paiement Dividende 2018 Acompte 6 décembre 2018 2,00 2017 Acompte 7 décembre 2017 1,60 2016 Acompte 1er décembre 2016 1,40 4\. ACTIONNARIAT – PLANS D’OPTIONS – ATTRIBUTIONS D’ACTIONS Les informations concernant les principaux actionnaires de la Société au 31 décembre 2019 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 «Actionnariat de la Société », page 305 du présent Document d’enregistrement universel. Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Les informations concernant les actions détenues par les organes de direction et de contrôle au 31 décembre 2019 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 «Actionnariat de la Société », page 305 du présent Document d’enregistrement universel. Les informations concernant l’actionnariat des salariés au 31 décembre 2019 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 «Actionnariat de la Société », page 305 du présent Document d’enregistrement universel. Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Les bénéficiaires des plans d’options sont sélectionnés selon les critères suivants : performance, potentiel de développement et Au 31 décembre 2019, aucun plan d’options de souscription d’actions n’était en vigueur. Le plan d’options de souscription mis en place par la société LVMH le 14 mai 2009 est arrivé à échéance le 13 mai 2019. Le prix d’exercice de ces options à la date d’ouverture du plan était égal au cours de référence, calculé conformément aux dispositions légales. Ce plan avait une durée de dix ans. Sous réserve du respect des conditions fixées par le plan, les options pouvaient être exercées après un délai de quatre ans à compter de l’ouverture du plan. La parité était d’une action pour une option attribuée. Outre une condition de présence dans le Groupe, l’exercice des options attribuées le 14 mai 2009 était soumis à des conditions de performance liées aux trois indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation et taux de marge opérationnelle Concernant les options attribuées aux dirigeants mandataires sociaux, lesdites options ne devenaient exerçables que si, au titre de trois des quatre exercices 2009 à 2012, l’un au moins de ces trois indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009, 2010, 2011 et 2012 de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Pour les plans mis en place à compter de 2007, le Président - directeur général et le Directeur général délégué devaient, en cas d’exercice de leurs options, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la date à laquelle les options ont été levées) de la plus - value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée. Cette obligation prenant fin dès lors que la valeur des actions conservées excède deux fois le montant brut de leur rémunération fixe et variable la plus récemment publiée à la date d’exercice des options. Concernant les options attribuées aux autres bénéficiaires, elles ne devenaient exerçables que si, au titre des exercices 2009 et 2010, l’un au moins de ces indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009 et 2010 de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. Les mandataires sociaux de la Société, dirigeants ou salariés, devaient également respecter certaines restrictions relatives à la Aucun plan d’options d’achat n’était en vigueur au 31 décembre 2019. Nombre total d’options attribuées à l’ouverture du plan (a) 1 301 770 Dont mandataires sociaux (b) (c) 541 000 Dont dix premiers salariés (d) 327 013 Point de départ d’exercice des options 14/05/2013 Prix de souscription (en euros) (e) (f) 50,861 Nombre d’options exercées en 2019 (e) 403 946 Nombre d’options devenues caduques en 2019 (e) 7 142 Nombre cumulé d’options exercées au 31 décembre 2019 (e) 1 310 756 Nombre cumulé d’options caduques au 31 décembre 2019 (e) 59 447 Options en vie en fin d’exercice (e) \- (a) Avant ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. (b) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (c) Le détail des options attribuées à l’ouverture du plan aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2019 figure au point 2.2.2.7.2 du Rapport du Conseil d’administration (d) Options attribuées aux dix premiers salariés – hors mandataires sociaux – en fonction à la date d’ouverture du plan. (e) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. (f) Prix de souscription pour les résidents italiens : 50,879 euros. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.4.3 Options attribuées et options levées par les dix premiers salariés du Groupe Les informations concernant les mandataires sociaux (non dirigeants) figurent au point 2.2.1.2 et au point 2.2.2.5 pour les dirigeants mandataires sociaux du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. Options attribuées aux dix premiers salariés du Groupe, non mandataires sociaux Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2019. Options levées par les dix premiers salariés du Groupe, non mandataires sociaux, ayant exercé le plus grand nombre d’options (a) Société ayant attribué les options Date Nombre Prix de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton 14/05/2009 53 652 50,861 (b) (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. (b) Prix de souscription pour les résidents italiens : 50,879 euros. Attributions d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance Les bénéficiaires des actions gratuites sont sélectionnés parmi les salariés et dirigeants des sociétés du Groupe en fonction de leur niveau de responsabilité et de leur performance individuelle. • Pour les plans mis en place les 16 avril et 22 octobre 2015, les actions gratuites de performance, sous réserve de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au - delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans. Elles sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale à l’étranger et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Pour les plans mis en place à compter de 2016, sauf exceptions mentionnées ci - dessous, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après un délai de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. • Sous réserve de certaines exceptions, l’attribution définitive des actions gratuites est soumise à une condition de présence dans le Groupe à la date de cette attribution. Les plans mis en place les 16 avril 2015, 22 octobre 2015, exclusivement l’attribution d’actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH. Le plan mis en place le 20 octobre 2016 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 26 juillet 2017 comporte des conditions liées spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 25 octobre 2017 attribue princi - palement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale ainsi qu’un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 25 janvier 2018 attribue un certain nombre d’actions gratuites non soumises à une condition de performance mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une Le plan mis en place le 12 avril 2018 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance • Pour le plan mis en place le 16 avril 2015, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») affichent une variation positive par rapport à l’exercice N-1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe (ci - après les « Indicateurs »). Cette condition a été satisfaite de sorte que les bénéficiaires du plan du 16 avril 2015 se sont vu attribuer définitivement leurs actions le 16 avril 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 16 avril 2019 pour ceux ayant leur résidence Pour les plans mis en place les 22 octobre 2015 et 20 octobre 2016, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. En ce qui concerne le plan du 22 octobre 2015, la condition a été satisfaite en 2016 et en 2017\. En ce qui concerne le plan du 20 octobre 2016, la condition a été satisfaite en 2017 et 2018. Les bénéficiaires du plan du 22 octobre 2015 se sont vu attribuer définitivement leurs actions le 22 octobre 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 22 octobre 2019 pour ceux ayant leur résidence fiscale hors de France. Tous les bénéficiaires du plan du 20 octobre 2016 se sont vu attribuer définitivement leurs Pour le plan mis en place le 13 avril 2017, les actions de performance ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de la société LVMH affichent pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») une variation positive par rapport à l’exercice N-1 de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite. Les actions ont été définitivement attribuées le 13 avril 2018 et sont soumises à une obligation de conservation d’une durée de deux ans. Pour le plan mis en place le 26 juillet 2017, les actions gratuites sont attribuées définitivement à raison d’une moitié le 30 juin 2020 et de l’autre le 30 juin 2021, ou dans certaines conditions en totalité le 30 juin 2021, à chaque fois sous réserve de réalisation de la condition de performance portant sur le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel courant de la filiale Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 et soumises à une condition liée à la performance du Groupe, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite en 2018 et en 2019. Les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale, seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires et son résultat opérationnel courant au titre de l’exercice clos en 2023 et d’objectifs qualitatifs, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos Pour le plan mis en place le 25 janvier 2018, les actions gratuites soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Pour les actions gratuites du plan mis en place le 12 avril 2018 soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite en 2019. La condition de performance est appréciée à périmètre constant, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des incidences des acquisitions réalisées au cours des deux années civiles suivant l’exercice de référence et que, de même, est neutralisé l’impact des cessions intervenues au cours de cette même période. Seules les opérations significatives (d’un montant supérieur à 150 millions d’euros) donnent lieu à retraitement comptable. Les actions gratuites de ce plan dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2022. Si les conditions de performance ne sont pas remplies au titre de l’exercice clos en 2022, l’attribution définitive sera reportée au 30 juin 2024 et portera sur un nombre d’actions moindre sous réserve et fonction de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023 et d’objectifs Pour les actions gratuites des plans mis en place les 25 octobre 2018 et 24 octobre 2019 soumises à une condition liée à la performance du Groupe, les actions ne sont défini - tivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Pour le plan du 25 octobre 2018, la condition a été satisfaite en 2019. La condition de performance est appréciée à périmètre constant, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des incidences des acquisitions réalisées au cours des deux années civiles suivant l’exercice de référence et que, de même, est neutralisé l’impact des cessions intervenues au cours de cette même période. Seules les opérations significatives (d’un montant supérieur à 150 millions d’euros) donnent lieu à retraitement comptable. • Le Président - directeur général et le Directeur général délégué doivent, pour les plans mis en place depuis 2010, en cas d’attribution définitive de leurs actions, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions correspondant à la moitié de la plus - value notionnelle nette d’impôts, taxes et prélèvements sociaux calculée à la date d’attribution définitive des actions sur la base du cours d’ouverture du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place avant 2013 et sur la base du cours de clôture la veille du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place • S’agissant de l’attribution d’actions existantes, les attributions définitives n’entraînent aucune dilution pour les actionnaires. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.5.1 Plans d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance Date de l’Assemblée 16/04/2015 16/04/2015 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 Date du Conseil d’administration 16/04/2015 22/10/2015 20/10/2016 20/10/2016 13/04/2017 Actions de Actions de Actions Actions de Actions de à l’ouverture du plan 73 262 315 532 50 010 310 509 46 860 Dont mandataires sociaux (a) (b) 41 808 46 990 - 43 462 - Dont dix premiers salariés (c) 31 454 61 858 50 010 57 734 46 860 Date d’attribution définitive 16/04/2018 (d) 22/10/2018 (d) 20/10/2019 20/10/2019 13/04/2018 Date à partir de laquelle les actions sont cessibles 16/04/2020 (d) 22/10/2020 (d) 20/10/2019 20/10/2019 13/04/2020 Valeur unitaire à la date d’attribution initiale (en euros) 157,41 (d) 144,11 (d) 155,10 155,10 195,66 Condition de Performance Satisfaite Satisfaite - Satisfaite Satisfaite Nombre d’attributions devenues définitives en 2019 17 322 126 928 50 010 283 577 - Nombre d’attributions devenues caduques en 2019 - 4 894 - 6 880 - Nombre cumulé d’attributions définitives au 31/12/2019 73 262 281 666 50 010 283 642 46 860 Nombre cumulé d’attributions caduques au 31/12/2019 - 33 866 - 26 867 - Attributions en vie en fin d’exercice - - - - - (a) Actions de performance attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’attribution provisoire. (b) Le détail des actions attribuées aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2019 figure au point 2.2.2.8 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement (c) Actions gratuites et actions de performance attribuées aux salariés – hors mandataires sociaux LVMH – en fonction à la date d’attribution provisoire. (d) Attribution définitive et disponibilité des actions les 16 avril 2019 et 22 octobre 2019 pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France ; et valorisations unitaires à la date d’attribution initiale pour ces actions respectivement de 156,62 euros et 142,91 euros. (e) Attribution définitive et disponibilité des actions en deux tranches de 21 700 actions, les actions issues de la seconde tranche étant attribuées définitivement le 30 juin 2021 ; et valorisation unitaire de 199,83 euros pour les actions issues de la seconde tranche. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 12/04/2018 12/04/2018 26/07/2017 25/10/2017 25/10/2017 25/01/2018 25/01/2018 12/04/2018 25/10/2018 24/10/2019 Actions de Actions Actions de Actions Actions de Actions de Actions de Actions de Total performance gratuites performance gratuites performance performance performance performance 43 400 18 502 346 490 72 804 47 884 332 116 9 477 200 077 1 866 923 \- - 43 549 - - 37 759 - 27 956 241 524 43 400 18 502 120 378 72 804 47 884 134 814 7 492 33 103 726 293 30/06/2020 (e) 25/10/2020 25/10/2020 (f) 25/01/2021 30/06/2024 (g) 12/04/2021 (h) 25/10/2021 24/10/2022 30/06/2020 (e) 25/10/2020 25/10/2020 (f) 25/01/2021 30/06/2024 (g) 12/04/2021 (h) 26/10/2021 25/10/2022 205,06 (e) 227,01 227,01 (f) 224,80 207,12 (g) 261,84 (h) 240,32 353,68 Non - Satisfaite (i) \- Non Satisfaite Satisfaite Non applicable applicable en 2019 en 2019 applicable en 2019 en 2019 en 2019 \- - - - - - - - 477 837 \- - 5 535 - - 4 066 125 - 21 500 \- - - - - - - - 735 440 \- - 13 841 - - 4 066 125 - 78 765 43 400 18 502 332 649 72 804 47 884 328 050 9 352 200 077 1 052 718 (f) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité des actions le 30 juin 2024 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ou le cas échéant le 30 juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022) ; et valorisation unitaire de 210,29 euros pour ces actions si elles sont attribuées le 30 juin 2023. (g) Attribution définitive et disponibilité des actions le 30 juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 et valorisation unitaire de 207,12 euros pour ces actions si elles sont attribuées le 30 juin 2023. (h) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité de la totalité des actions le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte des objectifs au titre de l’exercice 2022 ou, le cas échéant, attribution définitive et disponibilité de 71 681 de ces actions le 30 juin 2024 si les conditions de performance n’ont pas été atteintes au titre de l’exercice 2022 mais le sont au titre de l’exercice 2023 ; et valorisation unitaire pour ces actions de 244,22 euros en cas d’attribution le 30 juin 2023. (i) Condition liée à la performance du groupe LVMH. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.5.2 Actions gratuites et actions gratuites de performance attribuées durant l’exercice aux dix salariés du Groupe non mandataires sociaux, ayant reçu le plus grand nombre d’actions Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux dix premiers salariés du Groupe non mandataires sociaux Voir point 4.5.1 ci - dessus. Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux dix premiers salariés du Groupe non mandataires sociaux (a) Société ayant attribué les actions Date du plan Nombre d’actions Nombre d’actions LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton 16/04/2015 - 11 215 ” 20/10/2016 50 010 50 550 (a) Salariés en fonction à la date de l’attribution définitive. Les informations concernant les mandataires sociaux (non dirigeants) figurent au point 2.2.1.3 et au point 2.2.2.6 pour les dirigeants mandataires sociaux du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2019 PAR LES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES L’état récapitulatif des opérations réalisées sur les titres LVMH au cours de l’exercice 2019 par les dirigeants mandataires sociaux et les personnes qui leur sont étroitement liées figure au point 3 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. Information sur les programmes de rachat d’actions L’objet de ce paragraphe est d’informer l’Assemblée générale des opérations d’achat d’actions propres qui ont été réalisées par la Société, entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2019, dans le cadre des programmes de rachat d’actions ayant été autorisés par les Assemblées générales mixtes de la Société tenues respectivement les 12 avril 2018 et 18 avril 2019. Suite aux évolutions de la réglementation relative aux contrats de liquidité et notamment la décision AMF n° 2018 - 01 du 2 juillet 2018, LVMH a conclu un nouveau contrat de liquidité avec ODDO BHF SCA, qui est entré en vigueur le 30 juin 2019. Ce contrat remplace le précédent contrat conclu avec ODDO Dans le cadre des contrats de liquidité mentionnés ci - dessus, la Société a acquis en 2019 432 211 actions LVMH au cours moyen de 335,82 euros et a cédé 491 211 actions LVMH au cours moyen Ces opérations ont généré un montant de frais de 0,3 million RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le tableau ci - dessous récapitule par finalité les opérations effectuées, en date de valeur, pendant la période du 1er janvier 2019 (en nombre d’actions Contrat Couverture Couverture de Échange ou Actions destinées Total sauf indication contraire) de liquidité de plans valeurs mobilières paiement lors à être annulées Solde au 31 décembre 2018 97 000 1 768 404 - - 270 000 2 135 404 Achats 134 265 - - - - 134 265 Prix moyen (en euros) 280,54 - - - - 280,54 Cessions (180 265) - - - - (180 265) Prix moyen (en euros) 281,97 - - - - 281,97 Attributions d’actions gratuites - (17 322) - - - (17 322) Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations - (2 156) - - - (2 156) Solde au 17 avril 2019 51 000 1 748 926 - - 270 000 2 069 926 Achats 297 946 182 500 - - - 480 446 Prix moyen (en euros) 360,73 373,61 - - - 365,62 Cessions (310 946) - - - - (310 946) Prix moyen (en euros) 366,19 - - - - 366,19 Attributions d’actions gratuites - (460 515) - - - (460 515) Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations - - - - - - Solde au 31 décembre 2019 38 000 1 470 911 - - 270 000 1 778 911 La Société a procédé, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2019, à l’annulation de 2 156 actions qui avaient été acquises pour annulation ou en couverture de plans d’options de souscription. 6.2 Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 30 juin 2020 • Titres concernés : actions émises par LVMH Moët Hennessy - • Part maximale du capital susceptible d’être acheté par la • Nombre maximal d’actions propres pouvant être acquises par la Société, sur la base du nombre d’actions composant le • Prix d’achat unitaire maximum : 550 euros. Les acquisitions d’actions pourront viser tout objectif compatible avec les textes applicables alors en vigueur, et notamment : \- l’animation du marché ou la liquidité de l’action (par achat ou vente) dans le cadre d’un contrat de liquidité mis en place par la Société conforme à la Charte de déontologie de \- l’affectation des actions à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions gratuites d’actions ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de la Société ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues par le Code de commerce, notamment aux articles L.225 - 180 et L.225 - 197 - 2 ; \- leur affectation à la couverture de titres de créance échangeables en titres de la Société et plus généralement de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, remboursement ou \- leur annulation sous réserve de l’adoption de la dix - neuvième \- leur conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe dans la limite de 5 % du capital social ; \- plus généralement, la réalisation de toute opération admise ou qui viendrait à être autorisée par la réglementation en vigueur, ou qui s’inscrirait dans le cadre d’une pratique de marché admise ou qui viendrait à être admise par l’Autorité • Durée du programme : 18 mois à compter de l’Assemblée générale mixte du 30 juin 2020. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31 décembre 2019 de l’article 241 - 2 du Règlement général de l’AMF, récapitule sous forme synthétique les opérations réalisées par la Société sur ses propres titres du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019. Pourcentage de capital auto - détenu de manière directe et indirecte 0,35 % Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois 2 778 108 Nombre de titres détenus en portefeuille 1 778 911 Valeur comptable du portefeuille 403 046 568 Valeur de marché du portefeuille 736 824 936 Flux bruts cumulés Positions ouvertes au 31 décembre 2019 Achats Ventes/ Positions ouvertes à l’achat Positions ouvertes à la vente Calls achetés Achats à terme Calls vendus Ventes à terme Nombre de titres 614 711 971 204 - - - - \- contrat de liquidité 432 211 491 211 - - - - \- achats en couverture de plans 182 500 - - - - - \- attributions d’actions gratuites - 477 837 - - - - \- achats pour annulation - - - - - - \- annulations - 2 156 - - - - Échéance maximale moyenne - - - - - - Cours moyen de la transaction (en euros) 347,04 335,28 (a) \- - - - Montants (en euros) 213 329 903 164 694 805 (a) \- - - - (a) Hors actions attribuées gratuitement et annulations. Code de gouvernement d’entreprise – application des recommandations Composition et fonctionnement du Conseil d’administration 1.4 Mandats des organes de Direction et de contrôle Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Comité d’éthique et du développement durable 1.12 Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours 1.13 Autorisations proposées à l’Assemblée générale des actionnaires 1.14 Information sur les conventions visées à l’article L.225 - 37 - 4 2° 1.15 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 1.16 Description de la politique d’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales mise en place par le Conseil d’administration Rémunérations versées au cours de l’exercice 2019 et rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019 Présentation des projets de résolutions relatives à la rémunération SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2019 PAR LES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Ce rapport établi, conformément aux dispositions des articles L.225 - 37 et suivants du Code de commerce, a été arrêté par le Conseil d’administration dans sa délibération du 28 janvier 2020 et sera présenté aux actionnaires lors de l’Assemblée générale du 30 juin 2020. Instance stratégique de la Société, le Conseil d’administration a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la défense de l’intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité et s’il y a lieu la raison d’être de la Société définie en application de Le Conseil d’administration s’attache aussi à promouvoir la création de valeur par l’entreprise à long terme en considérant, notamment, les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Il a pour missions principales l’adoption des grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, la vérification de la fiabilité et de la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social, la vérification que les risques majeurs encourus par la Société au regard de sa structure et de ses objectifs, qu’ils soient financiers, juridiques, opérationnels, sociaux ou environ nementaux, sont pris en compte dans la gestion de la Le Conseil d’administration veille également à la mise en œuvre de dispositifs de prévention de la corruption et du trafic d’influence. Il s’assure de la mise en œuvre d’une politique de non - discrimination et de diversité, notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein Le Conseil d’administration de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux - ci remplissent la totalité de leurs devoirs. Le Conseil d’administration est doté d’une Charte qui fixe, notamment, les règles régissant sa composition, ses missions, Trois Comités, le Comité d’audit de la performance, le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et le Comité d’éthique et du développement durable sont constitués au sein du Conseil d’administration. Leur composition, leur rôle et leurs missions sont définis par un règlement intérieur. La Charte du Conseil d’administration et les règlements intérieurs des Comités sont communiqués à tout candidat aux fonctions d’Administrateur ainsi qu’au représentant permanent d’une personne morale avant leur entrée en fonction. Ces documents figurent in extenso sur le site internet www.lvmh.fr. Ils sont régulièrement révisés pour prendre en compte l’évolution des dispositions législatives ou règlementaires et des bonnes pratiques En application des dispositions de la Charte du Conseil d’admi - nistration, les Administrateurs doivent porter à la connaissance du Président du Conseil d’administration toute situation de conflit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs et doivent s’abstenir, dans une telle situation, de participer au débat et au vote de la délibération correspondante. Ils doivent également l’informer de toute mise en examen, condamnation pour fraude, incrimination et/ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils auraient été associés. Aucune information n’a été communiquée à la Société au titre de cette obligation au cours de l’exercice. Les Administrateurs doivent statutairement détenir directement et personnellement un minimum de 500 actions de la Société. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Code de gouvernement d’entreprise – application des recommandations Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF est celui auquel se réfère la Société. Ce code est Le tableau ci - dessous présente les explications de la Société sur les recommandations du Code AFEP/MEDEF qui ne sont pas Article 8 (ancien article 7) du Code actualisé le 30/01/2020 : Représentation des actionnaires salariés et des salariés Point 8.1 (ancien 7.1) : Présence d’Administrateurs représentant les salariés au sein du Conseil d’administration de la société. La Société remplissait jusqu’à l’entrée en vigueur de la Loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite Loi Pacte, les conditions définies par le Code de commerce pour bénéficier de la dérogation applicable aux holdings, et n’était pas soumise à l’obligation de désigner des Administrateurs représentant les salariés En application de l’article L.225 - 27 - 1 du Code de commerce modifié par ladite Loi, il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 de compléter l’article 11 des statuts à l’effet de définir les modalités de désignation des Administrateurs représentant les salariés. Le Conseil d’administration a écarté ce critère, considérant que l’ancienneté du mandat n’était pas de nature à émousser le sens critique ou à porter atteinte à la liberté de jugement des Administrateurs concernés compte tenu tant de leur personnalité que de leur situation personnelle et professionnelle. En outre, leur bonne connaissance du Groupe constitue un atout majeur lors des décisions à prendre sur Le Conseil d’administration a décidé de ne pas inclure dans les résolutions soumises au vote des actionnaires un sous - plafond pour l’attribution d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants mandataires sociaux, considérant que le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations exclusivement composé d’Admi - nistrateurs indépendants et qui a pour rôle de faire des propositions sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants, assure un contrôle adéquat de la politique d’attribution. Article 9 (ancien article 8) du Code actualisé le 30/01/2020 : Point 9.5.6 (ancien point 8.5.6.) : Ne pas être Administrateur de la société Article 25 (ancien article 24) du Code actualisé le 30/01/2020 : La rémunération des dirigeants mandataires sociaux Point 25.3.3 (ancien 24.3.3) : Disposition spécifique aux options d’actions et actions de performance : mentionner dans la résolution d’autorisation d’attribution proposée au vote de l’Assemblée un sous - plafond d’attribution pour les dirigeants mandataires sociaux. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Composition et fonctionnement du Conseil d’administration 1.3.1 Composition au 31 décembre 2019 Le Conseil d’administration est composé de quinze membres nommés pour la durée statutaire de trois années. Prénom – Nom Nationalité Âge au Nombre d’actions Nombre de mandats Mandat exercé 31/12/2019 détenues à titre dans des sociétés Bernard ARNAULT Français 70 ans 874 773 - Président - directeur Antoine ARNAULT Français 42 ans 329 140 - Administrateur Delphine ARNAULT Française 44 ans 484 730 1 Administratrice Nicolas BAZIRE Français 62 ans 121 570 4 Administrateur Antonio BELLONI Italien 65 ans 542 077 - Administrateur Sophie CHASSAT Française 41 ans 500 1 Administratrice Charles de CROISSET Français 76 ans 1 000 - Administrateur Diego DELLA VALLE Italien 66 ans 500 2 Administrateur Clara GAYMARD Française 59 ans 500 3 Administratrice Iris KNOBLOCH Allemande 56 ans 500 2 Administratrice Marie-Josée KRAVIS Américaine 70 ans 500 1 Administratrice Charles POWELL Britannique 78 ans 550 3 Administrateur Marie-Laure SAUTY de CHALON Française 57 ans 500 2 Administratrice Yves-Thibault de SILGUY Français 71 ans 500 2 Administrateur Hubert VÉDRINE Français 72 ans 760 - Administrateur (a) Voir point 1.2 ci - dessus pour l’application par la Société des critères d’indépendance définis par le Code AFEP/MEDEF. (b) Selon les critères d’indépendance retenus par la Société. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Position au sein du Conseil Participation à des Comités du Conseil Date de première Indépendance (a) Échéance Comités institués au sein du Conseil d’administration Comité d’audit Comité de sélection Comité d’éthique de la performance des Administrateurs et du développement 14/05/2009 Oui 2021 Président Membre Président RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.3.2 Évolution de la composition du Conseil d’administration et de ses Comités Le tableau ci - dessous récapitule les évolutions intervenues dans la composition du Conseil d’administration au cours de l’exercice 2019. renouvelé en qualité d’Administrateur et de Président - directeur général (18 avril 2019) – Sophie CHASSAT (18 avril 2019) – Clara GAYMARD (18 avril 2019) – Hubert VÉDRINE (18 avril 2019) renouvelé en qualité de Président du Comité d’audit de la performance (24 octobre 2019) En vue d’assurer un renouvellement des mandats des Admi - nistrateurs aussi équilibré dans le temps que possible, et en tout cas complet pour chaque période de trois ans, le Conseil d’administration a mis en place un renouvellement par roulement Le Conseil d’administration, au cours de sa réunion du 28 janvier 2020, a examiné les mandats d’Administrateur de Mesdames Delphine Arnault, Marie-Josée Kravis, Marie-Laure Sauty de Chalon et de Messieurs Antonio Belloni et Diego Della Valle qui arrivent à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020 et a décidé de soumettre à ladite Assemblée (i) le renouvellement de leur mandat d’Administrateur et la nomination en qualité d’Administratrice de Madame Natacha Valla pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires appelée à statuer en 2023 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022. Il a également décidé de soumettre la nomination en qualité de Censeur de Lord Powell of Bayswater pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires appelée à statuer en 2023 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022, Lord Powell of Bayswater ayant souhaité démissionner de son mandat d’Administrateur à l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020. Enfin, le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 28 janvier 2020, a pris acte de la décision de Monsieur Paolo Bulgari de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat de Censeur. – Hubert VÉDRINE (18 avril 2019) Le Conseil d’administration, sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 30 juin 2020, sera donc composé de quinze (15) membres : Mesdames Delphine Arnault, Sophie Chassat, Clara Gaymard, Iris Knobloch, Marie-Josée Kravis, Marie-Laure Sauty de Chalon et Natacha Valla ainsi que Messieurs Bernard Arnault, Antoine Arnault, Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Yves-Thibault de Silguy Les informations personnelles concernant les Administrateurs figurent au paragraphe 1.4 ci - dessous. Sous réserve de l’approbation de la 21e résolution soumise au vote de l’Assemblée générale du 30 juin 2020, les deux premiers Administrateurs représentant les salariés entreront en fonction lors de la convocation de la première réunion du Conseil d’administration après qu’ils auront été désignés. La proportion d’Administrateurs de chaque sexe étant au moins égale à 40 % de ses membres, la composition du Conseil d’administration continuera à respecter les dispositions du Code de commerce sur la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration. Messieurs Bernard Arnault, Président - directeur général, et Antonio Belloni, Directeur général délégué, n’exercent pas de mandats d’Administrateur dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 28 janvier 2020, a apprécié et revu la situation de chaque Administrateur et candidat aux fonctions d’Administrateur, notamment au regard des critères d’indépendance définis aux articles 9.5 à 9.7 (anciens articles 8.5 à 8.7) du Code AFEP/MEDEF actualisé le 30 janvier 2020 et rappelés ci - dessous : Critère 1 : ne pas être ou avoir été au cours des 5 années précédentes salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou Administrateur d’une société qu’elle consolide, de sa société mère ou d’une société consolidée par sa société mère. Critère 2 : ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirec - tement un mandat d’Administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de 5 ans) détient Critère 3 : ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil, significatif de la Société ou de son groupe ou pour lequel la Société ou son groupe représente Critère 4 : ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire Critère 5 : ne pas avoir été Commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des 5 dernières années. Critère 6 : ne pas être Administrateur de la Société depuis plus Critère 7 : ne pas percevoir de rémunération variable en numéraire ou en titres ou toute autre rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe. Critère 8 : ne pas représenter des actionnaires participant au À l’issue de cette revue, le Conseil d’administration a conclu que : (i) Mesdames Sophie Chassat, Clara Gaymard, Iris Knobloch, Marie-Josée Kravis et Marie-Laure Sauty de Chalon, ainsi que Monsieur Yves-Thibault de Silguy remplissent l’ensemble (ii) Monsieur Charles de Croisset, par ailleurs Conseiller régional de Goldman Sachs doit être considéré comme indépendant, aucune dépendance de LVMH à l’égard de Goldman Sachs ne résultant des relations d’affaires existant entre les deux (iii) Messieurs Diego Della Valle et Hubert Védrine, qui sont membres du Conseil d’administration depuis plus de 12 ans, doivent être considérés comme indépendants. Le Conseil a écarté, en l’espèce, le critère posé par le Code AFEP/MEDEF lié à l’ancienneté de leur mandat, considérant que celle - ci n’était pas de nature à émousser leur sens critique ou à porter atteinte à leur liberté de jugement compte tenu tant de leur personnalité que de leur situation personnelle et profes - sionnelle. En outre, leur bonne connaissance du Groupe constitue un atout majeur lors des décisions à prendre sur À la date du présent rapport, neuf Administrateurs sur quinze composant le Conseil d’administration sont considérés comme indépendants et libres d’intérêts à l’égard de la Société. Ils représentent 60 % des membres du Conseil d’administration. À l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020 et sous réserve de la nomination de Madame Natacha Valla, dix Administrateurs sur quinze composant le Conseil d’administration seront considérés comme indépendants et libres d’intérêts à l’égard de la Société. Ils représenteront 66 % des membres du Conseil d’administration. Au regard des critères d’indépendance définis par le Code à la date du présent rapport, 47 % des membres du Conseil d’administration, proportion supérieure à celle du tiers, préconisée par ce Code pour les sociétés contrôlées. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Tableau de synthèse sur l’indépendance des Administrateurs à l’issue de la revue des critères d’indépendance par le Conseil d’administration du 28 janvier 2020 Dans ce tableau « 3 » représente un critère d’indépendance satisfait et « — » représente un critère d’indépendance non satisfait. Prénom – Nom Critères AFEP / MEDEF (a) Administrateur Bernard ARNAULT — 3 3 — 3 — — — Non Antoine ARNAULT — 3 3 — 3 — — — Non Delphine ARNAULT — 3 3 — 3 — — — Non Nicolas BAZIRE — 3 3 3 3 — — — Non Antonio BELLONI — 3 3 3 3 — — 3 Non Sophie CHASSAT 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Iris KNOBLOCH 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Charles de CROISSET 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Diego DELLA VALLE 3 3 3 3 3 — 3 3 Oui (b) Clara GAYMARD 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Marie-Josée KRAVIS 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Charles POWELL — 3 3 3 3 — 3 3 Non Marie-Laure SAUTY de CHALON 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Yves-Thibault de SILGUY 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Hubert VÉDRINE 3 3 3 3 3 — 3 3 Oui (b) (a) Voir point 1.2 ci - dessus pour l’application par la Société des critères d’indépendance définis par le Code AFEP/MEDEF. (b) Selon les critères retenus par la Société. Au cours de l’exercice 2019, le Conseil d’administration s’est réuni six fois sur convocation de son Président. Le taux de présence global des Administrateurs aux réunions s’est élevé à 93,33 %. Le Conseil a arrêté les comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, décidé la distribution d’un acompte sur dividende, pris connaissance de l’activité trimestrielle et s’est prononcé notamment sur les grandes orientations et décisions stratégiques du Groupe et le budget. Il a déterminé la rémunération des dirigeants mandataires sociaux en s’appuyant sur les recommandations du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et en tenant compte de leur performance individuelle et de l’atteinte des objectifs quantifiables et qualitatifs qui avaient été fixés. Le Conseil a également ouvert un plan d’attribution gratuite d’actions de performance et mis en œuvre l’autorisation de rachat d’actions conférée au Conseil d’admi - nistration par l’Assemblée générale. Il a pris connaissance de projets de baux appelés à être conclus par différentes filiales. Le Conseil d’administration a approuvé le projet d’acquisition de la société Il a renouvelé le Président - directeur général et le Directeur général délégué dans leurs fonctions respectives. Il a également renouvelé les autorisations données au Président - directeur général d’accorder des cautions au profit de tiers et au Président - directeur général ainsi qu’au Directeur général délégué d’émettre Il a autorisé la Société à poursuivre son engagement de se porter garante à première demande du respect des engagements de LVMH Inc., dans le cadre du programme de US commercial paper modifié, pour un encours maximum porté de 2 à 4 milliards de Il a procédé à l’examen des conventions réglementées dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice et a autorisé la modification d’une convention réglementée entre sociétés apparentées. Il a passé en revue les mesures prises par la Société pour assurer la sécurité du Président et de sa famille. Le Conseil d’administration a également procédé à l’évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en passant en revue la RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et des trois Comités constitués en son sein. Enfin, il a été tenu informé des dispositions adoptées par le Groupe en matière d’égalité professionnelle et salariale. Préalablement à la séance du 24 octobre 2019, le Conseil d’admi - nistration s’est réuni hors la présence des dirigeants mandataires sociaux et des autres membres exerçant des fonctions exécutives Les Administrateurs ont procédé, en s’appuyant sur un question - naire écrit, à un échange de vues sur la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et des trois Comités constitués en son sein, qu’ils ont jugés appropriés. Les Administrateurs ont considéré que la composition du Conseil est satisfaisante au regard du nombre de ses membres et de leur proportion hommes/femmes). La fréquence des réunions, le taux de participation individuelle aux délibérations et la qualité à la fois de l’information délivrée aux Administrateurs et des Ils confirment leur avis antérieur en faveur de la non - dissociation des fonctions de Président et de Directeur général, qu’ils jugent appropriée eu égard à la structure du capital et à l’efficacité Enfin, il a été souligné que le Groupe veille depuis de nombreuses années à l’impact de chacune de ses activités sur l’environnement. Il est souhaitable que le Conseil en soit tenu informé pério - Le Conseil a modifié la Charte du Conseil à l’effet d’introduire les missions et prérogatives d’un Administrateur Référent et le Règlement intérieur du Comité d’audit de la performance à l’effet de faire coïncider la durée du mandat du Président du Comité avec celle de son mandat d’Administrateur. Le Conseil d’administration a décidé d’allouer à l’Administrateur Référent une rémunération complémentaire correspondant à Dans sa séance du 28 janvier 2020, le Conseil d’administration a passé en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement. Le Conseil a considéré que sa composition est équilibrée quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complémentarité des compétences et expériences de ses • la composition des trois Comités et la qualité de leurs travaux n’appellent pas d’observations particulières de sa part. Il en est de même du nombre d’actions que doit détenir chaque • la fréquence des réunions et la qualité des informations qui sont communiquées (orientations stratégiques, marche des affaires, états financiers, budget et plan à trois ans) donnent satisfaction • l’assiduité des Administrateurs est sensiblement plus élevée par rapport à 2018 et la participation de chacun des Administrateurs aux travaux du Conseil d’administration est conforme aux • les domaines d’expertises, les qualifications, les expériences professionnelles des Administrateurs ainsi que la présence de personnalités de nationalité autre que française apportent une complémentarité d’approches et de sensibilités essentielle dans un Groupe de dimension mondiale ; • le Conseil joue son rôle au regard de ses missions et objectifs que sont l’accroissement de la valeur d’entreprise et la défense Le Conseil s’est également prononcé sur la rémunération fixe des dirigeants mandataires sociaux pour l’année 2020 ainsi que sur leur rémunération variable au titre de l’année 2019 en s’appuyant sur les travaux et recommandations du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, étant précisé que le versement de la rémunération variable au titre de l’exercice 2019, est conditionné à l’approbation de son montant par l’Assemblée générale du 30 juin 2020. En outre, le Conseil d’administration a examiné la politique du Groupe pour se prémunir contre les évolutions économiques Le Conseil d’administration a également revu les règles de répartition des rémunérations au titre du mandat social et, à l’effet de prendre en compte diverses dispositions de la Loi du 22 mai 2019 dite Loi Pacte, a approuvé la Charte relative au contrôle des conventions réglementées et à l’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et modifié la Charte du Conseil d’administration et les Règlements intérieurs du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, du Comité d’audit de la performance et du Comité d’éthique et du Dans sa séance du 15 avril 2020, le Conseil d’administration a été informé et a pris acte de la décision unilatérale de Monsieur Bernard Arnault, en sa qualité de Président-directeur général, et de chacun des autres Administrateurs exerçant des fonctions exécutives au sein du Groupe, de renoncer à leur rémunération fixe pour les mois d’avril et mai 2020 ainsi qu’à toute rémunération variable au titre de l’année 2020. En outre, le Conseil d’administration a décidé, de réduire de 30 % le montant de la rémunération des Administrateurs et des Censeurs au titre de leur mandat pour l’année 2020 par rapport à celui résultant de l’application de la politique de rémunération Enfin, le Conseil d’administration a également décidé de réduire le montant du dividende global initialement annoncé le 28 janvier 2020. Ainsi, le solde du dividende à verser s‘établirait RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Taux de participation individuelle des Administrateurs en fonction au 31 décembre 2019 Dans ce tableau, « 3 » signifie présent, « A » signifie absent et « N/A » non- applicable. Dates des conseils 29/01/2019 18/04/2019 24/07/2019 24/10/2019 05/11/2019 24/11/2019 Taux de Bernard ARNAULT 3 3 3 3 3 3 3 100 % Antoine ARNAULT 3 3 3 3 3 3 3 100 % Delphine ARNAULT 3 3 3 3 3 3 3 100 % Nicolas BAZIRE 3 3 3 3 3 3 3 100 % Antonio BELLONI 3 3 3 3 3 3 3 100 % Sophie CHASSAT 3 3 3 3 3 3 3 100 % Charles de CROISSET 3 3 3 3 3 3 3 100 % Diego DELLA VALLE 3 A A A 3 3 3 66,66 % Clara GAYMARD 3 3 A 3 3 3 3 83,33 % Iris KNOBLOCH N/A N/A 3 A 3 3 3 80 % Marie-Josée KRAVIS 3 3 3 3 3 3 3 100 % Lord POWELL of BAYSWATER 3 3 3 A 3 3 3 83,33 % Marie-Laure SAUTY de CHALON 3 3 3 3 3 3 3 100 % Yves-Thibault de SILGUY 3 3 3 3 3 3 3 100 % Hubert VÉDRINE 3 3 3 3 3 3 3 100 % La composition du Conseil d’administration est équilibrée quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complé - mentarité des compétences et expériences de ses membres. Les domaines d’expertises, les qualifications, les expériences professionnelles des Administrateurs ainsi que la présence de personnalités de nationalité autre que française apportent une diversité d’approches et de sensibilités essentielle dans un Groupe La proportion d’Administrateurs de chaque sexe est au moins égale à 40 % de ses membres. En outre, 65 % des cadres du Groupe sont des femmes, et à fin septembre 2019, les postes - clés du Groupe étaient détenus à 44 % par des femmes (contre 23 % en 2007) et 13 sociétés du Groupe ont à leur tête une Présidente. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.4 Mandats des organes de Direction et de contrôle 1.4.1 Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration Bernard ARNAULT, Président - directeur général Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Monsieur Bernard Arnault, après son diplôme de l’école Polytechnique, choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel. En 1974, il en devient Directeur de la construction, puis Directeur général en 1977 et enfin Président - directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président - directeur général de Financière Agache et de Christian Dior. Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Japan KK (Japon) Adresse professionnelle : Berluti – 120, rue du Faubourg Saint- Monsieur Antoine Arnault, diplômé d’HEC Montréal et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, crée en 2000 une société dans le secteur de l’internet, plus particulièrement dans l’enregistrement de Puis, il cède sa participation et rejoint très vite le groupe familial au sein de Louis Vuitton où il devient Directeur de la Communication. Depuis 2011, Monsieur Antoine Arnault est Directeur général de Berluti, l’unique Maison masculine du groupe LVMH. Cette même année, il lance « les Journées Particulières », permettant au plus grand nombre d’accéder gratuitement pendant 3 jours aux coulisses de près de 80 lieux d’exception. Depuis fin 2013, il est également Président de Loro Piana, Maison italienne spécialisée dans le cachemire haut de gamme. En plus de ses fonctions actuelles, Monsieur Antoine Arnault a la responsabilité de la communication, de l’image et de l’environnement du groupe LVMH, dont il est membre du RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Berluti Hong Kong Company Limited (Hong Kong) Berluti Monaco SA (Principauté de Monaco) Administrateur et Membre du Comité d’audit de la performance Représentant permanent de la société LV Group, Administrateur Représentant permanent de la société LV Group, Administrateur Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Nicolas BAZIRE, Directeur Développement et Acquisitions Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Monsieur Nicolas Bazire devient Directeur du Cabinet du Premier ministre Édouard Balladur en 1993. Associé - gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est Directeur général de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Vice-Président du Conseil de surveillance, Président du Comité des rémunérations et Membre du Comité de désignation Représentant permanent d’Ufipar, Membre du Comité d’orientation Administrateur et Membre du Comité des rémunérations RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Administrateur, Membre du Comité d’audit de la performance et Membre du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Directeur général délégué et Représentant permanent Membre du Directoire et Directeur général Directeur général délégué non Administrateur et Représentant permanent de Groupe Arnault, Administrateur Administrateur et Président du Comité des nominations Administrateur, Membre du Comité d’audit, du Comité des rémunérations et du Comité stratégique Administrateur, Membre du Comité d’audit et des comptes, du Comité des nominations, des rémunérations et de la gouvernance Représentant permanent d’Ufipar, Administrateur et Rapporteur de la Commission d’Administrateurs Finances et Audit Société des Bains de Mer de Monaco SA (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Représentant permanent de Montaigne Finance, Administrateur Adresse de correspondance : 45, rue de Sèvres – 75006 Paris (France). Ancienne élève de l’École Normale Supérieure - rue d’Ulm et agrégée de philosophie, Madame Sophie Chassat a enseigné pendant 7 ans (dont 4 années à l’Université) et publié plusieurs ouvrages. Après avoir créé et dirigé le département Identité Verbale au sein de l’agence de communication Angie pendant 3 ans, elle a été de juin 2017 à juillet 2019 Présidente de la société de conseil Intikka, spécialisée sur les enjeux de philosophies de marque. Depuis juillet 2019, elle est partner de la société Wemean, Cabinet de conseil auprès des Dirigeants. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : Goldman Sachs International – Plumtree Court, 25 Shoe Lane – EC4A 4AU Londres (Royaume-Uni). Monsieur Charles de Croisset entre à l’Inspection des Finances en 1968. Après une carrière dans l’administration, il rejoint en 1980 le Crédit Commercial de France (CCF) dont il fut succes - LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) sivement Secrétaire général, Directeur général adjoint puis Directeur général. En 1993, il est nommé Président - directeur général du CCF et, en 2000, Executive Director de HSBC Holdings Plc. En mars 2004, il devient Vice-Chairman pour l’Europe de Goldman Sachs puis International Advisor chez Goldman Sachs International entre 2006 et 2019. Monsieur Charles de Croisset est désormais Regional Advisor chez Goldman Sachs International. Administrateur Référent, Président du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et Membre du Comité Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Adresse professionnelle : Raise – 138 bis, rue de Grenelle – Madame Clara Gaymard a exercé diverses fonctions au sein de l’administration française notamment à la Direction des Relations Économiques Extérieures (DREE) au ministère de l’Économie et des Finances (1986 - 2003) avant de diriger l’Agence Française pour les Investissements Internationaux (2003 - 2006) puis de rejoindre le groupe General Electric (GE) où elle a exercé la fonction de Présidente France jusqu’en 2016. Madame Clara Gaymard est co - fondatrice de la société de capital investissement Raise. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 for the economy and society) SAS RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : Warner Bros. Entertainment France – 115/123 avenue Charles de Gaulle – 92525 Neuilly - sur-Seine Madame Iris Knobloch, juriste de formation, a débuté sa carrière comme avocate dans plusieurs cabinets en Allemagne et aux États-Unis. Elle a ensuite exercé diverses fonctions commerciales et marketing au sein de Warner Bros. et a également été en charge des relations institutionnelles et de la politique stratégique de Time Warner Europe. Depuis 2006, Madame Iris Knobloch est Présidente de Warner Bros. Entertainment France. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 CME (Central European Media Enterprises) (Bermudes) Membre du Conseil d’administration Adresse professionnelle : LVMH House – 15 St George Street, W1S Lord Powell a été Secrétaire privé et Conseiller pour les Affaires Étrangères et la Défense des Premiers ministres Margaret Thatcher et John Major de 1983 à 1991. Il est membre indépendant du House of Lords au Parlement du Royaume-Uni. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Hong Kong Land Holdings (Bermudes) (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 (2) Lord Powell of Bayswater a fait part au Conseil d’administration de sa démission de son mandat d’Administrateur prenant effet à l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020. Sa nomination en qualité de Censeur sera proposée à ladite Assemblée. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : YTSeuropaconsultants – 13 bis avenue de la Motte-Picquet – 75007 Paris (France). Monsieur Yves-Thibault de Silguy a exercé différentes fonctions au sein de l’administration française et auprès de la Communauté européenne en tant que Commissaire européen chargé des affaires économiques, financières et monétaires (1995 - 1999). En 1988, LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) il rejoint le groupe Usinor-Sacilor dont il est Directeur des Affaires Internationales jusqu’en 1993. De 2000 à 2006, il exerce successivement les fonctions de membre du Directoire, Directeur général puis Délégué général de Suez. En juin 2006, il est nommé Président du Conseil d’administration de Vinci, puis, en mai 2010, Vice-Président-Administrateur référent et, à partir de novembre 2018, Vice-Président du Conseil d’administration. Il est Gérant Administrateur, Président du Comité d’audit de la performance et du Comité d’éthique et du développement durable, Membre du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Société des Autoroutes du Sud de la France SA Membre du Conseil de surveillance et Président du Comité d’audit Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Adresse professionnelle : Hubert Védrine (HV) Conseil – 15 rue de Laborde – 75008 Paris (France). Monsieur Hubert Védrine a exercé diverses fonctions au sein de l’Administration et du Gouvernement français. Il a notamment été Conseiller diplomatique à la Présidence de la République de 1981 à 1986, Porte - parole de la Présidence de la République de 1988 à 1991, Secrétaire général de la Présidence de la République de 1991 à 1995 et Ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002. Début 2003, il a créé une société de Conseil en stratégie géopolitique, « Hubert Védrine (HV) Conseil ». LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Administrateur et Membre du Comité d’éthique Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.4.1.2 Mandats d’Administrateur arrivant à échéance à l’Assemblée générale Adresse professionnelle : Louis Vuitton Malletier – 2, rue du Madame Delphine Arnault a commencé sa carrière dans le cabinet international de conseil en stratégie McKinsey où elle fut consultante pendant deux ans. En 2000, elle participe au développement de la société John Galliano où elle acquiert une LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) expérience concrète du métier de la mode. En 2001, elle rejoint le Comité de direction de Christian Dior Couture dont elle a été Directrice générale adjointe jusqu’en août 2013. Depuis septembre 2013, elle est Directrice générale adjointe de Louis Vuitton, chargée de superviser l’ensemble des activités produits de la Maison Louis Vuitton. En janvier 2019, Madame Delphine Arnault est devenue Membre du Comité exécutif du groupe LVMH. Administratrice et Membre du Comité d’éthique Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Métropole Télévision « M6 » SA (1) 21st Century Fox Corporation (États-Unis) (1) Adresse professionnelle : LVMH Italia – Largo Augusto 8 – Monsieur Antonio Belloni a rejoint le groupe LVMH en juin 2001, après une carrière de 22 ans au sein du groupe Procter & Gamble. Nommé Président de la division européenne de Procter & Gamble en 1999, il était auparavant Président - directeur général pour les opérations italiennes de la firme. Il a commencé sa carrière chez Procter & Gamble en 1978 en Italie et a occupé diverses fonctions en Suisse, en Grèce, en Belgique et aux États-Unis. Depuis septembre 2001, il est Directeur - général délégué de LVMH. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut SA LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. (États-Unis) LVMH (Shanghai) Management & Consultancy Co. Ltd Vice-Président et Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de LVMH Miscellanées, Administrateur Représentant permanent de LV Group, Administrateur Représentant permanent de LV Group, Administrateur Barilla G. e R. Fratelli SpA (Italie) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 De Beers Diamond Jewellers Limited (Royaume-Uni) De Beers Diamond Jewellers Trademark Ltd Fendi Asia Pacific Limited (Hong Kong) RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : Tod’s SpA – Corso Venezia, 30 – 20121 Monsieur Diego Della Valle rejoint l’entreprise familiale en 1975. Il a joué un rôle essentiel dans la définition de la stratégie de l’entreprise et la création des marques qui en ont façonné l’image. Il a développé un plan marketing innovant, devenu un modèle mondialement reconnu dont beaucoup d’entreprises de l’industrie des produits de haute qualité se sont inspirées. Depuis octobre 2000, il est Président et Administrateur délégué du groupe Tod’s SpA qui est aujourd’hui l’un des leaders du marché des LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Diego Della Valle & C. Srl (Italie) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Adresse de correspondance : 625 Park Avenue – NY 10065 Madame Marie-Josée Kravis est économiste et spécialiste des questions relatives aux politiques publiques et à la planification stratégique. Elle a débuté sa carrière comme analyste financière chez Power Corporation of Canada et a travaillé ensuite auprès du Solliciteur général du Canada et du Ministre des Approvi - sionnements et Services canadien. Vice-Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior du Hudson Institute, elle a été à compter de 2005 Présidente du Museum of Modern Art (MoMA) de New York dont elle est Présidente émérite depuis 2019. LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Administratrice et Membre du Comité de sélection Federal Reserve Bank of New York (États-Unis) Memorial Sloan Kettering Cancer Center (États-Unis) The Economic Club of New York (États-Unis) The Museum of Modern Art de New York (États-Unis) Membre du Conseil de surveillance et Présidente du Comité Vice-Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior Vice-Présidente du Conseil et membre du Comité exécutif RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 Adresse de correspondance : 14 rue Rambuteau – 75003 Paris Après une carrière dans diverses régies publicitaires au sein de la presse et de la télévision, Madame Marie-Laure Sauty de Chalon est devenue en 2001 Présidente - directrice générale de Consodata North America. Elle a ensuite pris en 2004 la tête du groupe Aegis Media en France et en Europe du Sud, puis entre 2010 et 2018 a été Présidente - directrice générale d’Aufeminin. Elle a fondé Factor K dont le Groupe NRJ a pris une part minoritaire en Juillet 2018 et est professeur à l’Institut d’Études LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Administratrice et Membre du Comité d’éthique Administratrice et Membre du Comité RSE Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.4.1.3 Nomination d’une Administratrice proposée à l’Assemblée générale Adresse professionnelle : 23, rue de Fleurus – 75006 Paris Madame Natacha Valla est économiste et enseigne à l’université de New York. Elle a débuté sa carrière à la Banque Centrale Européenne (2001 - 2005) puis à la Banque de France (2005 - 2008) avant de rejoindre Goldman Sachs en qualité de Directrice Exécutive (2008 - 2013). Elle a ensuite été Directrice adjointe du CEPII (2014 - 2016), think - tank en économie internationale placé auprès du Premier Ministre, avant de rejoindre la Banque européenne d’Investissement (2016 - 2018) en charge de la Politique et de la Stratégie Économiques, puis la Banque Centrale Européenne comme Directrice générale Adjointe de la Politique Monétaire (2018-2020). Elle a été membre de la Commission Économique de la Nation, du comité scientifique de l’ACPR et Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Société des Autoroutes du Sud de la France SA Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat 1/2, place des Saisons – 92400 Courbevoie – Paris- La Défense 1 Assemblée annuelle approuvant Représenté par Gilles Cohen et Patrick Vincent- Genod 14 avril 2016 (a) 14 avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 Tour Exaltis – 61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie Assemblée annuelle approuvant Représenté par Isabelle Sapet et Loïc Wallaert 14 avril 2016 14 avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 (a) Le réseau Ernst & Young exerce les fonctions de Commissaire aux comptes de LVMH depuis 1988. Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat Tour Exaltis – 61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie 14 avril 2016 14 avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Monsieur Bernard Arnault est Président - directeur général de la Société depuis 1989. Le Conseil d’administration n’a pas apporté de limitation aux pouvoirs du Directeur général. ses objectifs, qu’ils soient financiers, juridiques, opérationnels, sociaux ou environnementaux, sont pris en compte dans la Le Conseil d’administration a considéré que le cumul des fonctions de Président et de Directeur général était adapté à la spécificité de l’actionnariat de la Société et permettait en outre une plus grande réactivité dans la prise de décisions. En conséquence, il a décidé de ne pas dissocier les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. En septembre 2001, sur proposition du Président - directeur général, il a nommé Monsieur Antonio Belloni en qualité de Directeur général délégué. Le Directeur général délégué dispose des mêmes Lors de sa réunion du 18 avril 2019, le Conseil d’administration a renouvelé Monsieur Bernard Arnault dans ses fonctions de Président - directeur général et, sur proposition du Président - directeur général, Monsieur Antonio Belloni dans ses fonctions L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil d’administration est assuré par les dispositions de la Charte du Conseil d’administration et des règlements des trois Comités institués en son sein qui définissent les missions de chacun de ces organes. La Charte du Conseil d’administration prévoit notamment que le Conseil d’administration a pour missions principales de définir les grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, d’approuver toute opération significative hors des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration, de vérifier la fiabilité et la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social, de s’assurer que les risques majeurs encourus par la Société au regard de sa structure et de Le Comité d’audit de la performance a pour missions essentielles : • de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et extra - financière, notamment des comptes sociaux et consolidés et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour en • de suivre la réalisation par les Commissaires aux comptes de leur mission, en tenant compte, s’il y a lieu, des constatations et conclusions du Haut conseil du Commissariat aux comptes sur les contrôles exercés par celui - ci en application des articles L.821 - 9 et suivants du Code de commerce ; • de veiller à l’existence, l’adéquation, l’application et l’efficacité des procédures de contrôle interne, de gestion des risques y compris ceux de nature sociale et environnementale et d’Audit interne, d’assurer le suivi de l’efficacité de ces dernières et d’adresser des recommandations à la Direction générale sur les priorités et les orientations générales de l’Audit interne, Dans sa séance du 28 janvier 2020, le Conseil d’administration a modifié la Charte du Conseil d’administration à l’effet de préciser qu’il veille au respect de l’intérêt social de la Société en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité et s’il y a lieu la raison d’être de la Société définie en application de l’article 1835 du Code civil et d’en protéger le Le Conseil d’administration veille également à la mise en œuvre de dispositifs de prévention de la corruption et du trafic d’influence et d’une politique de non - discrimination et de diversité, notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes. Le Conseil d’administration peut également, sur des sujets spécifiques ou d’importance, désigner en son sein un ou plusieurs comités ad hoc. Enfin, les Administrateurs indépendants ont la possibilité de se réunir en dehors de la présence des autres membres (voir point 1.3.4 ci - dessus sur le fonctionnement du Conseil Cet équilibre est également assuré par la composition du Conseil d’administration et des différents comités institués en son sein. En effet, le Conseil d’administration compte 47% d’Administrateurs indépendants selon les critères du Code AFEP/MEDEF. En outre, le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations est entièrement composé d’Administrateurs indépendants ; le Comité d’audit de la performance et le Comité d’éthique et du développement durable comptent l’un et l’autre au moins d’analyser l’exposition de la Société et du Groupe aux risques et en particulier à ceux identifiés par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, y compris ceux de nature sociale et environnementale ainsi que les engagements hors bilan significatifs de la Société et du Groupe ; • d’examiner les risques pesant sur l’indépendance des Commis - saires aux comptes et, le cas échéant, les mesures de sauvegarde prises pour atténuer les risques éventuels d’atteinte à leur indépendance, d’émettre un avis sur les honoraires versés aux Commissaires aux comptes et ceux versés au réseau auquel ils appartiennent par la Société et les sociétés qu’elle contrôle ou qui la contrôlent, que ce soit au titre de leur mission de Commissariat aux comptes ou au titre de missions accessoires, de piloter la procédure de sélection des Commissaires aux comptes de la Société et d’émettre une recommandation sur les nominations à proposer à l’Assemblée générale au vu des RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE • d’approuver les services autres que la certification des comptes fournis par les Commissaires aux comptes ou les membres du réseau auquel ils appartiennent à la Société, ou aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des et de l’article L.233 - 3 du Code de commerce, après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance des Commissaires aux comptes et les mesures de sauvegarde pris • de prendre connaissance des conventions majeures conclues par une société du Groupe ainsi que des conventions entre une société du Groupe et une société tierce ayant pour dirigeant ou principal actionnaire un Administrateur de la société LVMH. Les opérations significatives entrant dans le champ d’application des dispositions de l’article L.225 - 38 du Code de commerce font l’objet d’une attestation par un expert indépendant désigné sur proposition du Comité d’audit de la performance ; • d’évaluer les situations de conflits d’intérêts pouvant affecter un Administrateur et de proposer les mesures propres à les Il est composé de trois membres désignés par le Conseil d’administration : Monsieur Yves-Thibault de Silguy (Président) qui a, notamment, exercé les fonctions de Commissaire européen chargé des affaires économiques, financières et monétaires, de Trustee de la IFRS Foundation et de Directeur général de Suez, Monsieur Antoine Arnault, Président du Directoire de Berluti et Président du Conseil d’administration de Loro Piana, et Monsieur Charles de Croisset, qui a exercé des fonctions de Direction générale successivement au CCF, chez HSBC Holdings Plc et Goldman Sachs International. De par leur expérience profes sionnelle (voir également point 1.4.1 ci - dessus : « Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration ») et leur bonne connaissance des procédures comptables et financières applicables aux groupes de sociétés, Messieurs Yves-Thibault de Silguy, Antoine Arnault et Charles de Croisset ont les compétences nécessaires pour l’exercice de ces fonctions. À l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020, Madame Clara Gaymard entrera au Comité d’audit de la performance en remplacement de Monsieur Antoine Arnault. Madame Clara Gaymard a notamment été magistrate à la Cour des comptes et bénéficie d’une longue expérience de Direction générale. Ainsi à cette date, le Comité d’audit de la performance sera Le Comité d’audit de la performance s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2019 en présence de la totalité de ses membres. Ces réunions se sont toutes tenues en dehors de la présence des membres de la Direction générale de la Société. Deux réunions ont été consacrées à la revue des comptes préalablement à leur Participaient également à ces réunions le collège des Commissaires aux comptes, le Directeur financier, le Directeur financier adjoint, la Directrice de l’Audit interne, la Directrice fiscale, le Directeur juridique et, en fonction des sujets abordés, la Directrice du financement et de la trésorerie, le Directeur de la commu - nication financière, le Directeur du Risque Management et le Outre l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, en liaison avec l’analyse détaillée de l’évolution des activités et du périmètre du Groupe, les travaux du Comité ont porté principalement sur les points suivants : l’Audit interne, la démarche de contrôle interne dans le Groupe et le regard du marché financier sur le Groupe, et l’entrée en vigueur, à partir du 1er janvier 2019, de la nouvelle norme IFRS 16. Ces différents points ont fait l’objet de présentations du Directeur Financier L’examen des comptes sociaux et consolidés 2018 a fait l’objet d’une présentation du collège des Commissaires aux comptes portant, notamment, sur le contrôle interne, la valorisation des stocks et les points d’audit identifiés ainsi que sur le périmètre Le Comité a eu communication de la déclaration d’indépendance des Commissaires aux comptes ainsi que du montant des honoraires versés au réseau des Commissaires aux comptes par les sociétés contrôlées par la Société ou l’entité qui la contrôle, au titre des prestations qui ne sont pas directement liées à la mission des Commissaires aux comptes et a été informé des prestations accomplies au titre des diligences directement liées à la mission de Commissaire aux comptes. Taux de participation individuelle des Administrateurs en fonction au 31 décembre 2019 aux séances du Comité d’audit de la performance Membres Dates des comités Taux de Yves-Thibault de SILGUY (Président) 3 3 3 3 100 % Antoine ARNAULT 3 3 3 3 100 % Charles de CROISSET 3 3 3 3 100 % RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Le Comité a pour mission d’émettre, après étude, un avis motivé sur les candidatures et renouvellements aux postes d’Administrateur et de Censeur de la Société en veillant à ce que figurent au sein de son Conseil d’administration des personnalités extérieures et indépendantes de celle - ci. Il débat notamment de la qualité d’Administrateur indépendant des membres du Conseil au regard des critères applicables. En outre, il émet des propositions sur la nomination ou le renouvellement du Président du Comité d’audit Dans le cadre de la préparation du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, le Comité émet des avis sur la politique de diversité appliquée aux membres du Conseil d’administration, la description des objectifs de cette politique, les modalités de sa mise en œuvre et les résultats obtenus au cours de l’exercice concerné par ledit rapport. Le Comité est sollicité par le Président du Conseil d’administration ou par les Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur général ou de Directeur général délégué pour leur donner un avis sur les candidatures aux fonctions de membre du Comité exécutif du Groupe et de Direction générale de ses principales filiales. Il est l’instance de réflexion en charge de définir les mesures à prendre en cas de vacance imprévisible de l’un de ces postes. Le Comité émet, après étude, des propositions sur la répartition des rémunérations des mandataires sociaux au titre de leur mandat (anciens jetons de présence) versées par la Société et dresse un tableau récapitulatif de ces rémunérations payées à chaque Il fait des propositions au Conseil sur les rémunérations fixe, variable et exceptionnelle, immédiates et différées et sur les avantages en nature du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du (des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de la Société ainsi que des Administrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses filiales par un contrat de travail; le cas échéant, il donne également un avis sur les contrats de consultant conclus, directement ou indirectement, avec ceux - ci. Le Comité fait des recommandations quant aux critères qualitatifs et quantifiables sur la base desquels sera déterminée la partie variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que sur les conditions de performance applicables à l’exercice des options et à l’attribution définitive des actions gratuites. Le Comité se prononce sur la politique générale d’attribution d’options et d’actions gratuites au sein du Groupe et fait des propositions sur leur octroi aux dirigeants mandataires sociaux et aux Administrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses filiales par un contrat de travail. Il prend position sur les éventuels régimes de retraite complé - mentaire mis en place par la Société au bénéfice de ses dirigeants et formule des recommandations sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant mandataire social à l’occasion de la cessation de ses fonctions. Le Comité fournit un avis sur les rémunérations fixes et variables, immédiates et différées, ainsi que sur les avantages en nature et les attributions d’options et d’actions gratuites des membres du Comité exécutif du Groupe et des autres dirigeants des principales filiales du Groupe. À cet égard, le Comité peut demander com - munication des accords conclus et de toutes données comptables Le Comité s’informe également des procédures concernant les versements d’honoraires et remboursements de frais aux prestataires extérieurs et fait toutes recommandations à ce sujet. Le Comité prépare chaque année un projet de rapport qu’il soumet au Conseil d’administration, destiné à l’Assemblée générale des actionnaires et relatif aux rémunérations des mandataires sociaux, aux actions gratuites qui leur ont été attribuées au cours de l’exercice ainsi qu’aux options qui leur ont été octroyées ou qu’ils ont levées au cours de cette même période. Ce rapport mentionne également la liste des dix salariés de l’entreprise ayant bénéficié des principales dotations et de ceux ayant Il est composé de trois membres, désignés par le Conseil d’administration : Monsieur Charles de Croisset (Président), Madame Marie-Josée Kravis et Monsieur Yves-Thibault de Silguy. Tous ses membres sont indépendants, proportion supérieure à la recommandation du Code AFEP/MEDEF qui préconise une majorité de membres indépendants. Le Comité s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2019 en présence de la totalité de ses membres. Il a notamment émis des propositions relatives à la rémunération fixe et variable ainsi qu’aux avantages en nature du Président - directeur général et du Directeur général délégué, aux critères de performance afférents à leur rémunération variable et au poids respectif de ceux - ci, à l’attribution d’actions de performance à ces mêmes personnes ainsi qu’à l’obligation de conservation d’une partie des actions qui pourraient leur être définitivement attribuées, examiné la performance du Président -directeur général et du Directeur général délégué au regard de chacun de leurs objectifs tant quantifiables que qualitatifs (iii) rendu des avis sur la rémunération, les actions de performance et les avantages en nature attribués à certains Administrateurs par la Société ou ses filiales, donné un avis sur le montant à attribuer à un dirigeant de filiale au titre de son plan d’intéres - sement à moyen terme et sur les critères qualitatifs à retenir pour l’attribution définitive d’actions gratuites octroyées au dirigeant d’une filiale et comportant des conditions de performance liées à cette filiale (v) pris connaissance du tableau des rémunérations versées au titre de leur mandat, aux Administrateurs et Censeurs au cours de l’exercice 2019 et (vi) revu le projet de rapport du Conseil d’administration sur la politique de rémunération qui sera soumise au vote des actionnaires. En outre, le Comité a émis un avis sur la situation de l’ensemble des Administrateurs au regard, notamment, des critères d’indé - pendance énoncés par le Code AFEP/MEDEF. Il a examiné les RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE mandats des membres du Conseil d’administration venant à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 18 avril 2019 et exprimé un avis favorable au renouvellement des mandats d’Admi - nistrateur. Il a retenu la candidature de Madame Iris Knobloch en qualité de nouvelle Administratrice, Madame Bernadette Chirac n’ayant pas sollicité le renouvellement de son mandat, et Monsieur Yann Arthus-Bertrand en qualité de Censeur et émis un avis favorable à leur nomination respective. Il a examiné les mandats de Président du Conseil d’admi nistration et de Directeur général de Monsieur Bernard Arnault et de Directeur général délégué de Monsieur Antonio Belloni et a exprimé un avis favorable au renouvel lement de ces mandats. Il a également émis un avis favorable sur le cumul des fonctions de Président du Conseil d’admi nistration et de Directeur général. Il a examiné les dispositions prises par la Société pour assurer la sécurité du Président et de sa famille. En outre, il a passé en revue le plan de succession des dirigeants mandataires sociaux. Préalablement à la réunion du Conseil d’administration du 28 janvier 2020, le Comité a, en particulier, passé en revue et fait des propositions concernant la politique de rémunération des mandataires sociaux et celle des dirigeants. Il a procédé à la revue de la rémunération fixe des dirigeants mandataires sociaux et considéré qu’aucun événement ne justifiait sa modification. Après avoir examiné la performance individuelle des dirigeants mandataires sociaux et le niveau d’atteinte de chacun des objectifs qui avaient été retenus pour la détermination de leur rémunération variable au titre de l’année 2019 et constaté que les objectifs quantifiables ont été dépassés et les objectifs qualitatifs, de nature organisationnelle d’une part et managériale d’autre part, atteints, le Comité a formulé une proposition à l’adresse du Conseil. Le Comité s’est également prononcé sur les critères qui pourraient être retenus pour la rémunération variable 2020. Enfin, il a émis une préconisation relative aux rémunérations fixe pour 2020 et variable pour 2019 des Administrateurs recevant une rémunération (autre que celle perçue au titre de leur mandat) de la Société ou de ses filiales. Le Comité a également examiné l’ensemble des mandats d’Admi - nistrateur et de Censeur arrivant à échéance en 2020 et exprimé un avis favorable au renouvellement du mandat d’Administrateur de Mesdames Delphine Arnault, Marie-Josée Kravis et Marie-Laure Sauty de Chalon ainsi que de Messieurs Antonio Belloni et Diego Della Valle, à la nomination en qualité de nouvelle Administratrice de Madame Natacha Valla, et à la nomination en qualité de Censeur de Lord Powell of Bayswater qui a souhaité démissionner de son mandat d’Administrateur avec effet à l’issue de l’Assemblée générale du 30 juin 2020. Le comité a été informé de la décision de Monsieur Paolo Bulgari de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat de Censeur. Taux de participation individuelle des Administrateurs en fonction au 31 décembre 2019 aux séances du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Membres Dates des comités Taux de Charles de CROISSET (Président) 3 3 3 100 % Marie-Josée KRAVIS 3 3 3 100 % Yves-Thibault de SILGUY 3 3 3 100 % Comité d’éthique et du développement durable Lors de sa réunion du 14 avril 2016, le Conseil d’administration a décidé d’instituer en son sein un Comité d’éthique et du développement durable qui a pour missions essentielles de : • veiller au respect des règles et valeurs définies par le Code de conduite de LVMH ainsi que par les codes et chartes en • contribuer à la définition des règles de conduite ou principes d’action qui doivent inspirer le comportement des dirigeants et collaborateurs du Groupe en matière d’éthique, et de responsabilité environnementale, sociale et sociétale ; • examiner les problématiques du Groupe en matière d’éthique ainsi que de responsabilité environnementale, sociale et sociétale; • examiner les informations environnementales, sociales et sociétales contenues dans le Rapport de gestion du Conseil d’admi - nistration et transmettre au Conseil un avis sur ces informations ; • assurer le suivi du fonctionnement des dispositifs d’alerte mis en place au sein du Groupe. Il est composé de quatre membres, désignés par le Conseil d’administration : Messieurs Yves-Thibault de Silguy (Président) et Hubert Védrine ainsi que Mesdames Delphine Arnault et Trois de ses membres sont indépendants. Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2019 en présence de la totalité de ses membres. Lors de cette réunion, le Directeur Éthique & Compliance a présenté l’avancement du programme conformité mis en place par le Groupe dans le cadre notamment de la Loi Sapin 2 et de la Loi sur le devoir de vigilance RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Taux de participation individuelle des Administrateurs en fonction au 31 décembre 2019 aux séances du Comité d’éthique et du développement durable Membres Dates des comités Taux de Yves-Thibault de SILGUY (Président) 3 100 % Marie-Laure SAUTY de CHALON 3 100 % Le Vice-Président a pour mission de présider les réunions du Conseil d’administration ou de l’Assemblée générale en l’absence du Président du Conseil d’administration. La Société n’a pas procédé à la nomination d’un Vice-Président. Les Censeurs sont nommés par l’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’administration et sont choisis parmi les actionnaires à raison de leur compétence. La durée statutaire de leur mandat Ils sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative. Ils peuvent être consultés par le Président du Conseil d’administration sur les orientations stratégiques du Groupe et plus généralement sur tous sujets intéressant l’organisation ou le développement de la Société. Les Présidents des Comités peuvent également recueillir leur avis sur les sujets relevant de leurs compétences respectives. Leur absence ne peut nuire à la validité des délibérations du La Société compte actuellement deux Censeurs, Monsieur Paolo Bulgari, dont la bonne connaissance du Groupe et du marché mondial du luxe constitue un atout indéniable lors des débats du Conseil et Monsieur Yann Arthus-Bertrand qui contribue notamment à la réflexion du Conseil d’administration sur les enjeux environnementaux liés aux activités du Groupe. Prénom – Nom Nationalité Date de première Renouvellement RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.10.2 Liste des mandats des Censeurs 1.10.2.1 Mandats de Censeur en cours Adresse professionnelle : Fondation GoodPlanet – Carrefour de Longchamp – 75116 Paris (France). Monsieur Yann Arthus-Bertrand qui a débuté sa carrière comme photographe et réalisateur, s’est très tôt engagé en faveur de l’environnement à travers son travail artistique. En 2005, il crée la Fondation GoodPlanet, fondation reconnue d’utilité publique, qu’il préside toujours, dont l’objectif est de placer l’écologie et l’humanisme au cœur des consciences. Outre ses actions de sensibilisation du public et des jeunes en particulier, la Fondation soutient de nombreux programmes visant notamment à lutter contre le réchauffement climatique et la déforestation ainsi qu’à LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) 1.10.2.2 Mandats de Censeur arrivant à échéance à l’Assemblée générale Adresse professionnelle : Bvlgari – Lungotevere-Marzio, 11 – 00187 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Neveu de Sotirio Bulgari, fondateur de la Maison Bvlgari, Monsieur Paolo Bulgari débute sa carrière de spécialiste des pierres précieuses au sein de l’entreprise familiale en 1960. Il est Président du groupe Bulgari depuis 1984. Reconnu comme l’un des plus grands experts en pierres précieuses, il est l’âme de la Maison et l’inspirateur de l’équipe créative. Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué La biographie de Lord Powell of Bayswater figure au point 1.4.1.1 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.10.2.3 Nomination d’un Censeur proposée à l’Assemblée générale Adresse professionnelle : LVMH House – 15 St George Street, Hong Kong Land Holdings (Bermudes) (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2015 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (1) Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales et, notamment, les conditions d’attribution d’un droit de vote double aux actions détenues sous la forme nominative, sont définies au chapitre Autres informations (paragraphe 1.3 informations complémentaires) du présent Document d’Enre - 1.12 Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours et de leur utilisation Programme de rachat d’actions (L.225 - 209 et suivants du Code de commerce) (a) Nature Date de Échéance / Montant Utilisation au l’autorisation Durée autorisé 31 décembre 2019 Prix d’achat maximum : 400 euros 10 % du capital (b) Mouvements au cours de l’exercice (c) • Achats : 480 446 actions • Ventes : 310 946 actions • Détention de 1 778 911 actions au 31/12/2019 des actions achetées dans le cadre • Actions annulées entre le 1er janvier et le 17 avril 2019 : 2 156 actions (d) • Actions annulées entre le 18 avril et le 31 décembre 2019 : 0 action (e) Il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 de renouveler ces autorisations. Voir point 1.13 ci - dessous. (b) Soit, à titre indicatif, 50 502 734 actions sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. (c) Mouvements entre le 18 avril 2019 et le 31 décembre 2019 mentionnés au point 6 du Rapport de gestion du Conseil d’administration– La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton. (d) Annulations d’actions conformément à la 14e résolution de l’Assemblée générale du 12 avril 2018. (e) Annulations d’actions conformément à la 17e résolution de l’Assemblée générale du 18 avril 2019. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Augmentation du capital social (L.225 - 129, L.225 - 129 - 2 et L.228 - 92 du Code de commerce) Nature Date de Échéance / Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31 décembre (L.225 - 129 - 2 et L.225 - 130) à émettre en cas de demandes des 19e, 20e et 21e résolutions de l’AG du 18 avril 2019 à 20 % du capital social Dans la limite de 15 % Dans le cadre d’une offre publique Dans le cadre d’apports en nature 10 % du capital à la (a) Montant nominal maximum (soit 166 666 666 actions sur la base d’une valeur nominale de 0,30 euro par action). Il s’agit d’un plafond commun fixé par l’Assemblée générale du 18 avril 2019 pour les émissions décidées au titre des 18e,19e, 20e, 21e, 23e, 24e, 25e, 26e et 27e résolutions. (b) Dans la limite du respect du plafond global de 50 millions d’euros visé au (a), ce montant est susceptible d’être augmenté dans la limite de 15 % de l’émission initiale en cas de demandes excédentaires (Assemblée du 18 avril 2019, 23e résolution). (c) Dans la limite de 10 % du capital, le Conseil d’administration peut fixer librement le prix d’émission sous réserve que celui - ci soit au moins égal à 90 % de la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de bourse précédant la fixation (Assemblée du 18 avril 2019, 22e résolution). (d) Soit, à titre indicatif, 50 502 734 actions sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Date de Échéance / Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31 décembre 2019 1 % du capital social (b) (c) (L.225 - 197 - 1 et suivants) (a) 1 % du capital social (b) (e) 1 % du capital (b) (c) Il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 de renouveler cette autorisation à l’identique. Voir point 1.13 ci - dessous. (b) Dans la limite du plafond global de 50 millions d’euros fixé par l’Assemblée générale du 18 avril 2019 sur lequel s’impute ce montant. (c) Soit, à titre indicatif, 5 050 273 actions sur la base du capital statutaire au 18 avril 2019. (d) S’agissant des options d’achat, le prix ne peut être inférieur au cours moyen d’achat des actions. (e) Soit à titre indicatif, 5 069 802 au 12 avril 2018. 1.13 Autorisations proposées à l’Assemblée générale des actionnaires du 30 juin 2020 Programme de rachat d’actions (L.225 - 209 et suivants du Code de commerce) (a) Soit, à titre indicatif, 50 502 734 actions sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. Prix d’achat maximum : 550 euros des actions achetées dans le cadre Date de Échéance/Durée Montant autorisé Modalités de (L.225 - 197 - 1 et suivants) 1 % du capital social (a) (b) (a) Dans la limite du plafond global de 50 millions d’euros fixé par l’Assemblée générale du 18 avril 2019 (28e résolution) sur lequel s’impute ce montant. (b) Soit, à titre indicatif, 5 050 273 actions sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.14 Information sur les conventions visées à l’article L.225 - 37 - 4 2° du Code de commerce Conformément aux dispositions de l’article L.225 - 37 - 4 2° du Code de commerce, tel que modifié par la Loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite Loi Pacte, sont mentionnées ci - dessous les conventions visées par ledit article, conclues au cours de l’exercice 2019 et portées à la connaissance de la Société. Une filiale indirecte de la société Groupe Arnault SEDCS a acquis, le 26 septembre 2019, un ensemble immobilier de bureaux situé à Paris. Louis Vuitton Malletier, filiale de LVMH, a pris à bail cet ensemble pour une durée de 12 années, dont 6 années fermes. Le loyer annuel s’élève à 1 649 100 euros hors taxes et hors charges avec une franchise de 18 mois. En outre, deux filiales indirectes de LVMH, ont acquis, les 11 et 26 septembre 2019, plusieurs logements et places de parking dans un ensemble immobilier situé à Courchevel. La Société d’Exploitation de l’Hôtel Cheval Blanc (Courchevel), filiale indirecte de la société Groupe Arnault SEDCS a pris à bail une partie de ces biens immobiliers pour une durée de une année, moyennant un loyer annuel de 410 000 euros hors taxes et hors charges. 1.15 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Conformément aux dispositions de l’article L.225 - 37 - 5 du Code de commerce, sont mentionnés ci - dessous les éléments prévus par ce texte, susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre • structure du capital de la Société : la Société est contrôlée par le Groupe Familial Arnault qui, au 31 décembre 2019, contrôlait 47,35 % du capital et 63,40 % des droits de vote exerçables en • émission et rachat d’actions dans le cadre de différentes \- l’Assemblée générale a délégué au Conseil d’administration \- d’acquérir des actions de la Société dans la limite d’un montant de 10 % du capital, \- d’augmenter le capital social, soit avec maintien, soit avec suppression du droit préférentiel de souscription et offre au public ou au profit d’investisseurs qualifiés ou d’un cercle restreint d’investisseurs, dans la limite d’un montant nominal global de 50 millions d’euros, soit 33 % du capital actuel \- d’augmenter le capital dans le cadre d’une offre publique Ces délégations sont suspendues en période d’offre publique ; \- l’Assemblée générale a en outre délégué au Conseil d’admi - \- d’attribuer des options de souscription d’actions ou des actions gratuites à émettre dans la limite de 1 % du capital, \- d’augmenter le capital social au profit des salariés dans la limite de 1 % du capital. Ces délégations ne sont pas suspendues en période d’offre 1.16 Description de la politique d’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales mise en place par le Conseil d’administration Lors de sa réunion du 28 janvier 2020, le Conseil d’administration a approuvé la charte relative au contrôle des conventions réglementées et à l’évaluation des conventions courantes dont les principales dispositions sont les suivantes : La Direction juridique de la Société procède une fois par an, préalablement à la réunion du Conseil d’administration d’arrêté des comptes annuels, à une revue de l’ensemble des conventions courantes qui ont été conclues par la Société au cours du dernier exercice ou antérieurement et dont l’exécution a été poursuivie au cours du dernier exercice. Elle vérifie ainsi que lesdites conventions répondent toujours à la qualification de conventions courantes telle que définie dans la charte, sur la base des informations transmises par les directions opérationnelles concernées. Cette revue fait alors l’objet d’un rapport remis au Comité d’audit de la performance qui, à son tour, après examen, présente les conclusions dudit rapport au Conseil d’administration, lequel procède, le cas échéant, à une éventuelle requalification RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE (iv) pour les fonctions de Président d’un Comité : une unité La politique de rémunération des mandataires sociaux et des dirigeants mandataires sociaux est définie par le Conseil d’administration après consultation du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations qui a notamment pour mission de faire des propositions sur les rémunérations fixe, variable et exceptionnelle, sur les avantages en nature ainsi que sur la répartition des rémunérations allouées aux membres du Conseil d’administration et aux Censeurs au titre de leur mandat, (ii) de se prononcer sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance et sur l’obligation de conservation d’une partie des actions que le Président - directeur général et le Directeur général délégué viendraient à détenir dans ce cadre, de prendre position sur les régimes de retraite complémentaire mis en place par la Société au profit des mandataires sociaux et de faire des propositions sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant à l’occasion de la La rémunération fixe, variable et exceptionnelle du Président - directeur général, du Directeur général délégué et des 2.1.1.1 Rémunérations des mandataires sociaux au titre de leur mandat (anciens jetons de présence) L’Assemblée générale fixe le montant annuel global maximum pouvant être alloué aux Administrateurs en rémunération de La rémunération attribuée à chaque Administrateur est déterminée conformément à la règle ci - dessous, qui a été définie par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et assimile les Censeurs La rémunération s’exprime en nombre d’unités, le montant d’une unité correspondant à la somme allouée par l’Assemblée générale divisée par le nombre d’unités à servir, plafonné à (i) pour chaque Administrateur ou Censeur exerçant au sein du groupe LVMH des fonctions salariées ou de dirigeant mandataire social : une unité ; (ii) pour chaque Administrateur ou Censeur n’exerçant pas au sein du groupe LVMH des fonctions salariées ou de dirigeant mandataire social : deux unités ; (iii) pour les fonctions de membre d’un Comité : une unité Admi nistra teurs exerçant des fonctions exécutives au sein du Groupe ainsi que l’attribution d’actions gratuites à ces mandataires sociaux est décidée chaque année par le Conseil d’administration, après avoir pris connaissance des recommandations du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et en tenant compte de leurs fonctions et de l’étendue de leurs responsabilités, de leurs performances individuelles et de celles du Groupe au cours de l’exercice écoulé, de la taille du Groupe et de sa dimension internationale ainsi que d’une part des rémunérations versées pour des fonctions équivalentes dans des entreprises comparables et d’autre part de la situation de l’emploi et du niveau des rémunérations au sein du Groupe. Le Conseil d’administration a la responsabilité de régler les éventuels conflits d’intérêt portés à sa connaissance. Aucun élément de rémunération de quelque nature que ce soit, ne peut être déterminé, attribué ou versé par la Société s’il n’est pas conforme à la politique de rémunération approuvée par (v) pour les fonctions d’Administrateur Référent de la Société : (vi) pour les fonctions de Président ou de Vice-Président du Conseil d’administration de la Société : deux unités additionnelles. Le paiement d’une partie des rémunérations allouées aux Admi - nistrateurs et Censeurs est subordonné à leur participation aux réunions du Conseil d’administration et, le cas échéant, du ou des Comités dont ils sont membres. Un abattement est appliqué sur un montant correspondant aux deux tiers des rémunérations visées au et au ci - dessus, proportionnel au nombre de réunions du Conseil auxquelles l’Administrateur ou le Censeur En outre, pour les membres des Comités, un abattement est appliqué sur les rémunérations complémentaires visées aux et ci - dessus, proportionnel au nombre de réunions du Comité dont l’Administrateur concerné est membre et auxquelles il n’a Le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations est tenu informé du montant des rémunérations au titre du mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) versées aux dirigeants mandataires sociaux de la Société par les filiales du Groupe au titre du ou des mandats d’Administrateur qu’ils exercent dans RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toutes missions spécifiques qui leur sont confiées par le Conseil d’administration. Son montant est déterminé par le Conseil d’administration et communiqué aux Commissaires aux comptes de la Société. Aucune rémunération fixe ou variable autre que celles mentionnées ci - dessus n’est versée par la Société aux mandataires sociaux non dirigeants au titre de leur mandat. 2.1.1.3 Contrat de travail ou de prestations de services Aucun contrat de travail ou de prestations de services n’est conclu entre la Société et les mandataires sociaux non dirigeants. La rémunération de ceux d’entre eux qui exercent des fonctions au sein de sociétés contrôlées est versée par celles - ci. 2.1.1.4 Indemnités accordées à l’occasion du départ Monsieur Nicolas Bazire bénéficie, au titre de son contrat de travail signé avec une société contrôlée, d’une clause de non - concurrence prévoyant le versement pendant douze mois d’une indemnité compensatrice mensuelle égale à sa rémunération mensuelle à la date de la cessation du contrat de travail majorée du douzième 2.1.1.5 Engagements visant des régimes collectifs Les mandataires sociaux non dirigeants bénéficient au titre de leurs fonctions au sein des sociétés contrôlées du régime de prévoyance collectif obligatoire et des régimes légaux de base et complémentaires de retraite applicables aux salariés des sociétés La Société a mis en place il y a une vingtaine d’années un régime de retraite complémentaire destiné aux membres du Comité exécutif du Groupe, comptant parmi ses bénéficiaires potentiels certains mandataires sociaux non dirigeants en raison de leur appartenance audit Comité. Ce régime prévoyait l’attribution d’un complément de retraite à ses membres, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise en cas de départ du Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et à condition de ne reprendre aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite était déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rému - nérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente - cinq fois le plafond 2019). Le complément de retraite annuel était égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France et à l’étranger (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC et tout régime de retraite supplémentaire financé par l’employeur). Ainsi, au 31 décembre 2019, le montant total des pensions et du complément de retraite ne pouvait excéder 851 004 euros par an. En application de l’ordonnance du 3 juillet 2019, ce régime de retraite complémentaire a été fermé et les droits ont été gelés à la date du 31 décembre 2019. Un dispositif de substitution, conforme à la législation en vigueur, est en cours d’élaboration en vue d’une adoption au cours de l’année 2020, dont bénéficieront les mandataires sociaux non dirigeants remplissant les conditions qui seront fixées. Les rémunérations et avantages accordés aux dirigeants mandataires sociaux prennent en compte principalement le niveau des responsabilités attachées à leurs fonctions et leurs performances individuelles ainsi que les résultats du Groupe et l’atteinte des objectifs fixés. Ils prennent également en considération les rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille, de secteurs d’activités et d’implantation internationale. La rémunération des dirigeants mandataires sociaux est déterminée par référence aux principes énoncés par le Code AFEP/MEDEF. Ces rémunérations se composent comme suit : La rémunération versée au Président - directeur général et au Directeur général délégué comprend une partie fixe pour laquelle est fait le choix de la stabilité. La rémunération versée au Président - directeur général et au Directeur général délégué comprend en outre une partie variable annuelle qui repose sur l’atteinte d’objectifs quantifiables d’une part, et qualitatifs d’autre part. Pour le Président - directeur général, les objectifs quantifiables et qualitatifs pèsent pour respectivement 60 % et 40 % dans la détermination de la rémunération variable ; pour le Directeur général délégué, ils comptent respectivement pour 2/3 et 1/3. Les critères quantifiables sont de nature financière RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, de nature stratégique, managériale, organisationnelle ou opérationnelle et relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, sont établis de manière précise mais leur détail n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance fait l’objet d’une évaluation par le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. Compte tenu du choix fait d’une stabilité des rémunérations fixes, le plafond de la partie variable est fixé à 250 % de la rémunération fixe pour le Président - directeur général, et à 150 % de celle - ci Une rémunération exceptionnelle peut également, le cas échéant, être attribuée au Président - directeur général et au Directeur Le versement au Président - directeur général et au Directeur général délégué de la partie variable et de la partie exceptionnelle de leur rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires. 2.1.2.3 Attribution d’options et d’actions gratuites L’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions, ainsi que l’attribution gratuite d’actions permettent de fidéliser les salariés et dirigeants mandataires sociaux du Groupe qui contribuent plus directement aux résultats en les associant aux Le Président - directeur général et le Directeur général délégué sont éligibles aux plans d’options mis en place par la Société au profit de salariés et dirigeants du Groupe. Aucun plan d’options n’a été ouvert par la Société depuis celui du 14 mai 2009 qui comportait des conditions de performance et est arrivé à échéance le 13 mai 2019. Le Président - directeur général et le Directeur général délégué ont bénéficié de ce plan et doivent conserver au nominatif, jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions résultant de l’exercice de leurs options, correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la date à laquelle les options ont été levées) de la plus - value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée. Cette obligation prend fin dès lors que la valeur des actions conservées excède deux fois le montant brut de leur rémunération fixe et variable la plus récemment publiée à la date d’exercice des options. Si de nouveaux plans d’options étaient mis en place par le Conseil d’administration, le Président -directeur général et le Directeur général délégué seraient éligibles à ces plans, les options seraient soumises à des conditions de présence et de performance et une obligation de conservation spécifique serait imposée au Président Directeur général et au Directeur général délégué selon des modalités suivantes : obligation de conserver au nominatif, jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions résultant de l’exercice de leurs options, correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la date à laquelle les options sont levées) de la plus - value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée ; cette obligation prenant fin dès lors que la valeur des actions conservées excède deux fois le montant brut de leur rémunération fixe et variable la plus récemment publiée à la date d’exercice des options. Le Président Directeur général et le Directeur général délégué sont éligibles aux plans d’actions gratuites mis en place par le Conseil d’administration au bénéfice de cadres et dirigeants du Seules des actions gratuites dont l’attribution définitive est soumise à des conditions de présence et performance déterminées par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations peuvent leur être attribuées. En cas d’attribution définitive de leurs actions, ils doivent, au titre d’une obligation qui leur est spécifique, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions correspondant à la moitié de la plus - value notionnelle nette d’impôts, taxes et prélèvements sociaux calculée sur la base du cours de clôture la veille du jour de l’attribution définitive. En outre, le Conseil d’administration, faisant sienne la recommandation du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, a fixé respectivement à 60 % et 40 % de leur rémunération globale annuelle le montant maximum de la valeur financière des actions pouvant être attribuées au Président - directeur général et au Directeur général délégué. Les principales caractéristiques des plans d’actions gratuites dont ont bénéficié le Président Directeur général et le Directeur général délégué ainsi que le nombre et la valeur des actions qui leur ont été attribuées figurent au point 2.2.2.6. Le Conseil d’administration a décidé de ne pas inclure dans les résolutions soumises au vote des actionnaires un plafond spécifique pour l’attribution d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants mandataires sociaux, considérant que le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations exclusi - vement composé d’Administrateurs indépendants et qui a pour rôle de faire des propositions sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants, assure un contrôle La Charte du Conseil d’administration interdit aux dirigeants mandataires sociaux de recourir à des opérations de couverture de leur risque sur leurs options d’achat ou de souscription et sur leurs actions de performance jusqu’à la fin de la période de RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Comme les autres membres du Comité exécutif du Groupe, le Président - directeur général et le Directeur général délégué bénéficient d’une voiture de fonction. Cet avantage est valorisé 2.1.2.5 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de leur mandat (anciens jetons de présence) Comme les autres membres du Conseil d’administration, le Président -directeur général et le Directeur général délégué peuvent bénéficier de rémunérations au titre de leur mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) selon les règles de répartition exposées au point 2.1.1.1. « Rémunérations des mandataires sociaux au titre de leur mandat ». 2.1.2.6 Contrat de travail ou de prestations de services Ces informations sont mentionnées au point 2.2.2.4 ci - dessous. 2.1.2.7 Indemnités accordées à l’occasion du départ Lors de sa réunion du 4 février 2010, le Conseil d’administration a approuvé, conformément aux dispositions de l’article L.225 - 42 - 1 du Code de commerce, la clause de non - concurrence figurant dans le contrat de travail de Monsieur Antonio Belloni – contrat à durée indéterminée suspendu pendant la durée de son mandat de Directeur général délégué; cet engagement de non - concurrence d’une durée de douze mois prévoit le versement chaque mois d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. L’article 22 (ancien article 21) du Code AFEP/MEDEF actualisé le 30 janvier 2020 recom mandant la cessation du contrat de travail du salarié devenant dirigeant mandataire social ne s’applique pas au Directeur général délégué, fonctions assumées depuis le 26 septembre 2001 par Monsieur Sous réserve de cette clause, ni le Président - directeur général, ni le Directeur général délégué ne bénéficient, en cas de départ, de dispositions leur accordant à cette occasion une indemnité spécifique ou dérogeant aux règles relatives à l’exercice des plans d’options ou à l’attribution définitive des actions gratuites de 2.1.2.8 Engagements visant des régimes collectifs Les dirigeants mandataires sociaux bénéficient au titre de leur mandat, du régime de prévoyance collectif obligatoire et des régimes légaux de base et complémentaires de retraite applicables La Société a mis en place il y a une vingtaine d’années un régime de retraite complémentaire destiné aux membres du Comité exécutif du Groupe, comptant parmi ses bénéficiaires potentiels le Président Directeur général et le Directeur général délégué en raison de leur appartenance audit Comité. Ce régime prévoyait l’attribution d’un complément de retraite à ses membres, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise en cas de départ du Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et à condition de ne reprendre aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rému - nération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente - cinq fois le plafond annuel de Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60% de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France et à l’étranger (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC et tout régime de retraite supplémentaire financé par l’employeur). Ainsi, au 31 décembre 2019, le montant total des pensions et du complément de retraite ne pouvait excéder 851 004 euros par an. En application de l’Ordonnance du 3 juillet 2019, ce régime de retraite complémentaire a été fermé et ne peut donc plus accepter de nouveaux adhérents, et les droits ont été gelés à la date du 31 décembre 2019, de sorte qu’aucun nouveau droit supplémentaire ne peut être acquis en application de ce régime. Compte tenu des caractéristiques du régime décrit ci - dessus et de la situation personnelle de Monsieur Bernard Arnault et de Monsieur Antonio Belloni, leur retraite complémentaire potentielle ne donnait déjà plus lieu en 2019 à acquisition annuelle de droits supplémentaires, de sorte que l’Ordonnance du 3 juillet 2019 est sans impact sur leur retraite complémentaire potentielle qui reste soumise au régime décrit ci - dessus que la Société avait Sur la base des rémunérations versées en 2019 au Président - directeur général et au Directeur général délégué, leur complément de retraite résultant du dispositif ci - dessus n’excéderait pas 45 % de leur dernière rémunération annuelle, conformément RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Rémunérations versées au cours de l’exercice 2019 et rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019 L’Assemblée générale du 18 avril 2019 a approuvé, conformément aux anciennes dispositions de l’article L.225 - 37 - 2 du Code de commerce, la politique de rémunération applicable aux dirigeants mandataires sociaux à laquelle la Société s’est conformée. Les informations communiquées ci - après répondent aux exigences des dispositions de l’article L.225 - 37 - 3 du Code de commerce tel qu’il résulte de l’ordonnance du 27 novembre 2019 et de son 2.2.1 Rémunérations versées au cours de l’exercice 2019 et rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019 2.2.1.1 Récapitulatif des rémunérations attribuées au titre du mandat d’Administrateur et des rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des mandataires sociaux non dirigeants a) Rémunérations au titre du mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) Administrateurs Rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019/ Rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2018/ (en euros) versées au cours de l’exercice 2019 versées au cours de l’exercice 2018 Par la Par les Par la Par les Par la Par les Par la Par les société sociétés société sociétés société sociétés société sociétés LVMH contrôlées LVMH contrôlées LVMH contrôlées LVMH contrôlées Antoine Arnault 67 500 10 000 67 500 10 000 67 500 10 000 67 500 10 000 Delphine Arnault 67 500 12 346 67 500 12 346 67 500 12 346 67 500 13 158 Nicolas Bazire 45 000 10 000 45 000 10 000 45 000 10 000 45 000 10 000 Sophie Chassat 45 000 - 45 000 - 2 500 - 2 500 - Bernadette Chirac 5 000 - 5 000 - 15 000 - 15 000 - Charles de Croisset 121 875 - 121 875 - 112 500 - 112 500 - Diego Della Valle 35 000 - 35 000 - 45 000 - 45 000 - Clara Gaymard 40 000 - 40 000 - 45 000 - 45 000 - Iris Knobloch 26 000 - 26 000 - - - - - Marie-Josée Kravis 67 500 - 67 500 - 52 500 - 52 500 - Lord Powell of Bayswater 40 000 - 40 000 - 37 500 - 37 500 - Marie-Laure Sauty de Chalon 67 500 - 67 500 - 67 500 - 67 500 - Yves-Thibault de Silguy 157 500 - 157 500 - 157 500 - 157 500 - Hubert Védrine 67 500 - 67 500 - 60 000 - 60 000 - En outre, les rémunérations brutes versées par la Société aux Censeurs, au titre de leur mandat, en 2019 s’élèvent à : Au titre de l’exercice 2019, LVMH a versé aux membres de son Conseil d’administration ainsi qu’aux Censeurs un montant brut de RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE b) Rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des mandataires sociaux non dirigeants Antoine Arnault – Rémunérations, avantages en nature et engagements (a) Rémunérations (en euros) Montants attribués au titre Montants versés au cours \- Sociétés contrôlées 780 000 765 000 780 000 765 000 \- Sociétés contrôlées 260 000 250 000 250 000 (c) 250 000 (c) \- Sociétés contrôlées 100 000 100 000 100 000 100 000 \- Sociétés contrôlées 22 290 19 320 22 290 19 320 Total 1 162 290 1 134 320 1 152 290 1 134 320 (a) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.1.2 ci - dessous. (b) Avantages en nature : voiture de fonction. (c) Montants versés au titre de l’exercice précédent. Delphine Arnault – Rémunérations, avantages en nature et engagements (a) Rémunérations (en euros) Montants attribués au titre Montants versés au cours \- Sociétés contrôlées 915 000 875 799 915 000 875 799 \- Sociétés contrôlées 780 000 755 000 755 000 (c) 680 000 (c) \- Sociétés contrôlées 3 000 000 1 500 000 \- Sociétés contrôlées 9 667 11 635 9 667 11 635 Total 1 704 667 4 642 434 3 179 667 1 567 434 (a) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.1.2 ci - dessous. (b) Avantages en nature : voiture de fonction. (c) Montants versés au titre de l’exercice précédent. (d) Plan d’intéressement à moyen terme (LTI) 2016 - 2018 : la partie financière d’un montant de 1 500 000 euros a été versée en 2019 et la partie qualitative d’un montant de 1 500 000 euros sera versée en 2020. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Nicolas Bazire – Rémunérations, avantages en nature et engagements (a) Rémunérations (en euros) Montants attribués au titre Montants versés au cours \- Sociétés contrôlées 1 235 000 1 235 000 1 235 000 1 235 000 \- Sociétés contrôlées 2 700 000 2 700 000 2 700 000 (d) 2 700 000 (d) Rémunération exceptionnelle - - - - \- Sociétés contrôlées 12 741 12 184 12 741 12 184 Total 3 947 741 3 947 184 3 947 741 3 947 184 (a) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.1.2 ci - dessous. (b) Avantages en nature : voiture de fonction. (c) Autre avantage : complément de retraite, tel que décrit au 2.1.1. (d) Montants versés au titre de l’exercice précédent. Lord Powell of Bayswater – Rémunérations, avantages en nature et engagements Rémunérations (en livres sterling) Montants attribués au titre Montants versés au cours \- Sociétés contrôlées 205 000 205 000 205 000 205 000 Rémunération variable - - - - Rémunération exceptionnelle - - - - Avantages en nature - - - - Total 205 000 205 000 205 000 205 000 Les autres mandataires sociaux non dirigeants ne perçoivent pas de rémunération autre que la rémunération qui leur est attribuée au titre de leur mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) et décrite dans le tableau figurant au a) du point 2.2.1.1. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.1.2 Options attribuées et options levées par les mandataires sociaux non dirigeants de la Société Options attribuées aux mandataires sociaux non dirigeants de la Société Voir également point 4.4 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton pour les Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2019. Options levées par les mandataires sociaux non dirigeants de la Société (a) Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Antoine Arnault LVMH 14/05/2009 10 554 50,8610 Delphine Arnault LVMH 14/05/2009 5 222 50,8610 (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. 2.2.1.3 Actions de performance attribuées durant l’exercice aux mandataires sociaux non dirigeants de la Société Voir également point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton pour les Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux mandataires sociaux non dirigeants de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions Delphine Arnault LVMH 24/10/2019 3 000 Nicolas Bazire LVMH 24/10/2019 5 716 Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux mandataires sociaux non dirigeants de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions Antoine Arnault LVMH 20/10/2016 1 936 Delphine Arnault LVMH 20/10/2016 1 936 Nicolas Bazire LVMH 20/10/2016 13 031 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.2 Rémunérations versées au cours de l’exercice 2019 et rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019 aux dirigeants mandataires sociaux 2.2.2.1 Synthèse des rémunérations, des options et actions de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux Bernard Arnault – Président - directeur général Attribuées au titre Versées au cours Attribuées au titre Versées au cours Rémunérations 3 470 001 3 470 001 3 450 741 3 450 741 Valorisation des options - - - - Valorisation des actions gratuites de performance ayant fait l’objet d’une attribution provisoire au cours de l’exercice (a) 4 482 540 NA 4 482 439 NA Antonio Belloni – Directeur général délégué Attribuées au titre Versées au cours Attribuées au titre Versées au cours Rémunérations 5 650 476 5 650 476 5 564 730 5 564 730 Valorisation des options - - - - Valorisation des actions gratuites de performance ayant fait l’objet d’une attribution provisoire au cours de l’exercice (a) 2 021 635 NA 2 021 405 NA (a) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.2.6 ci - dessous et les conditions de performance à satisfaire pour l’attribution définitive des actions au point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration– La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton. 2.2.2.2 Récapitulatif des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux Bernard Arnault – Président - directeur général Rémunérations (en euros) Montants attribués au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération fixe 1 138 307 1 119 382 1 138 307 1 119 382 \- Dont LVMH 894 154 650 000 894 154 650 000 \- Dont sociétés contrôlées 244 153 469 382 244 153 469 382 \- Dont LVMH 2 200 000 (a) 2 200 000 2 200 000 (b) 2 200 000 (b) Rémunération exceptionnelle - - - - Rémunérations au titre du mandat d’Administrateur \- Par la société LVMH 90 000 90 000 90 000 90 000 \- Dont LVMH 41 694 41 359 41 694 41 359 Total 3 470 001 3 450 741 3 470 001 3 450 741 (a) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 30 juin 2020 (13e résolution). (b) Montants approuvés lors des Assemblées générales du 12 avril 2018 (10e résolution) et du 18 avril 2019 (12e résolution) et versés au titre de l’exercice précédent. (c) Les règles d’attribution des rémunérations au titre du mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) au sein de la Société figurent au point 2.1.1 ci - dessus. (d) Avantage en nature : voiture de fonction. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Antonio Belloni – Directeur général délégué Rémunérations (en euros) Montants attribués au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération fixe (e) 3 242 438 3 155 798 3 242 438 3 155 798 \- Dont LVMH 2 235 559 1 997 798 2 235 559 1 997 798 \- Dont sociétés contrôlées 1 006 879 1 158 000 1 006 879 1 158 000 Rémunération variable 2 315 250 (a) 2 315 250 2 315 250 (b) 2 315 250 (b) \- Dont LVMH 1 134 472 1 389 150 1 389 150 1 389 150 \- Dont sociétés contrôlées 1 180 778 926 100 926 100 926 100 Rémunération exceptionnelle \- - - - Rémunérations au titre du mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) (c) 87 245 87 245 87 245 87 245 \- Dont LVMH 45 000 45 000 45 000 45 000 \- Dont sociétés contrôlées 42 245 42 245 42 245 42 245 \- Dont LVMH 5 543 6 437 5 543 6 437 Total 5 650 476 5 564 730 5 650 476 5 564 730 (a) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 30 juin 2020 (14e résolution). (b) Montants approuvés lors des Assemblées générales du 12 avril 2018 (11e résolution) et du 18 avril 2019 (13e résolution) et versés au titre de l’exercice précédent. (c) Les règles d’attribution des rémunérations au titre du mandat d’Administrateur (anciens jetons de présence) au sein de la Société figurent au point 2.1.1 ci - dessus. (d) Avantage en nature : voiture de fonction. 2.2.2.3 Ratios d’équité, évolution de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, des performances de la Société et de la rémunération moyenne au cours des cinq derniers exercices L’article L.225 - 37 - 3 du Code de commerce modifié par l’ordonnance du 27 novembre 2019 sur les rémunérations des dirigeants, prévoit que les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, présentent désormais dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise les informations figurant dans le tableau ci - dessous, étant précisé que : • les ratios d’équité ont été déterminés selon la méthodologie recommandée par l’AFEP dans ses lignes directrices sur les multiples de rémunération publiées le 19 décembre 2019 ; • en conformité avec ces lignes directrices, sont pris en compte dans le périmètre de calcul des ratios, les salariés de l’activité holding du Groupe en France ; • les rémunérations retenues sont les rémunérations brutes versées ou attribuées au cours de l’exercice et l’indicateur de performance de la Société retenu est le Résultat Opérationnel Courant consolidé du Groupe (« ROC »). général (en milliers d’euros) 7 120 5 540 - 22,18 % 7 951 43,51 % 7 933 - 0,21 % 7 953 0,24 % général délégué (en milliers d’euros) 9 195 7 665 - 16,64 % 7 676 0,14 % 7 586 - 1,16 % 7 672 1,13 % Rémunération moyenne (en milliers d’euros) 280 293 4,56 % 297 1,48 % 265 - 10,86 % 306 15,63 % du Président - directeur général 25,41 18,91 - 25,58 % 26,75 41,46 % 29,94 11,93 % 25,96 - 13,29 % du Président - directeur général 83,05 61,14 - 26,38 % 84,12 37,59 % 78,43 - 6,76 % 74,39 - 5,15 % du Directeur général délégué 32,82 26,17 - 20,26 % 25,82 - 1,34 % 28,63 10,88 % 25,04 - 12,54 % du Directeur général délégué 107,26 84,60 - 21,13 % 81,22 - 4,00 % 75,00 - 7,66 % 71,77 - 4,31 % RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.2.4 Contrats de travail, retraite spécifique, indemnités de départ et clause de non concurrence en faveur des dirigeants mandataires sociaux Dirigeants mandataires Contrat de travail Régime de retraite Indemnités ou avantages Indemnités relatives sociaux supplémentaire dus ou susceptibles à une clause de Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Président- directeur général 3 3 3 3 Directeur général délégué 3 (a) 3 3 3 (a) (a) Contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat de Directeur général délégué ; clause de non - concurrence d’une durée de douze mois figurant dans le contrat de travail, prévoyant le versement pendant chaque mois de son application d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. La Société a institué un régime de retraite à prestations définies, conformément aux dispositions prévues par l’article L.137 - 11 du Code de la Sécurité sociale, au bénéfice des cadres dirigeants dont les caractéristiques sont décrites au point 2.1.2. La dotation aux provisions relative à ce complément de retraite pour 2019 est incluse dans le montant figurant au titre des avantages postérieurs à l’emploi dans la Note 33.4 de l’annexe des comptes 2.2.2.5 Options attribuées et options levées par les dirigeants mandataires sociaux Options attribuées aux dirigeants mandataires sociaux de la Société Voir également point 4.4 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton pour les Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2019. Options levées par les dirigeants mandataires sociaux de la Société (a) Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Bernard Arnault LVMH 14/05/2009 222 172 50,8610 Christian Dior 14/05/2009 108 817 47,88 Antonio Belloni LVMH 14/05/2009 81 086 50,8610 (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. 2.2.2.6 Actions de performance attribuées durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux Voir également point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton pour les Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société Date de Date du plan Nombre % du capital Valorisation ayant attribué l’Assemblée d’actions de des actions Bernard Arnault LVMH 12/04/2018 24/10/2019 12 674 0,0025 4 482 540 Antonio Belloni LVMH 12/04/2018 24/10/2019 5 716 0,0011 2 021 635 Les actions gratuites de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux au titre du plan du 24 octobre 2019 représentent 9,19 % du montant total des attributions de ce plan portant sur des actions gratuites soumises à des conditions liées à la performance du groupe LVMH. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions Bernard Arnault LVMH 20/10/2016 13 528 Antonio Belloni LVMH 20/10/2016 13 031 2.2.2.7 Historique des plans d’attribution d’options dont les mandataires sociaux sont bénéficiaires Aucun plan d’options d’achat d’actions n’était en vigueur en 2019. Au 31 décembre 2019, aucun plan d’options de souscription d’actions n’était en vigueur. Le plan d’options de souscription d’actions mis en place par la société LVMH le 14 mai 2009 est arrivé à échéance le 13 mai 2019. Les conditions d’exercice des options ainsi que les conditions de performance liées à l’exercice des options figurent au point 4.4 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton. Pour les plans d’options mis en place à compter de 2007, le Président - directeur général et le Directeur général délégué doivent, en cas d’exercice de leurs options, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la date à laquelle les options ont été levées) de la plus - value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée. Cette obligation prend fin dès lors où la valeur des actions conservées excède deux fois le montant brut de leur rémunération fixe et variable la plus récemment publiée à la date Nombre total d’options attribuées à l’ouverture du plan (a) 1 301 770 Dont mandataires sociaux (b) 541 000 Dont dix premiers salariés (d) 327 013 Point de départ d’exercice des options 14/05/2013 Prix de souscription (en euros) (e) 50,861 (a) Avant ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. (b) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (c) Mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2019. (d) Options attribuées aux dix premiers salariés – hors mandataires sociaux – en fonction à la date d’ouverture du plan. (e) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17 décembre 2014. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.2.8 Historique des plans d’attribution d’actions de performance dont les mandataires sociaux sont bénéficiaires Les modalités d’attribution et les conditions de performance liées à l’attribution définitive des actions figurent au point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Le Président - directeur général et le Directeur général délégué doivent, pour les plans mis en place depuis 2010, en cas d’attribution définitive de leurs actions, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions correspondant à la moitié de la plus - value notionnelle nette d’impôts, taxes et prélèvements sociaux calculée à la date d’attribution définitive des actions sur la base du cours d’ouverture du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place avant 2013 et sur la base du cours de clôture la veille du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place depuis 2013. Date de l’Assemblée 16/04/2015 16/04/2015 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 12/04/2018 Date du Conseil d’administration 16/04/2015 22/10/2015 20/10/2016 (a) 25/10/2017 (a) 12/04/2018 24/10/2019 Actions de Actions de Actions de Actions de Actions de Actions de Total performance performance performance performance performance performance à l’ouverture du plan 73 262 315 532 310 509 346 490 332 116 200 077 1 577 986 Dont mandataires sociaux (b) 41 808 46 990 43 462 43 549 37 759 27 956 241 524 Bernard Arnault (c) 10 012 14 626 13 528 19 745 17 119 12 674 87 704 Antoine Arnault (c) 1 432 2 093 1 936 1 323 1 148 850 8 782 Delphine Arnault (c) 1 432 2 093 1 936 4 673 4 052 3 000 17 186 Nicolas Bazire (c) 9 644 14 089 13 031 8 904 7 720 5 716 59 104 Antonio Belloni (c) 9 644 14 089 13 031 8 904 7 720 5 716 59 104 Dont dix premiers salariés (d) 31 454 61 858 57 734 120 378 134 814 33 103 439 341 Date d’attribution définitive 16/04/2018(e) 22/10/2018(e) 20/10/2019 25/10/2020(f) 12/04/2021(g) 24/10/2022 les actions sont cessibles 16/04/2020 (e) 22/10/2020 (e) 20/10/2019 25/10/2020 (f) 12/04/2021 (g) 25/10/2022 Condition de Performance Satisfaite Satisfaite Satisfaite Satisfaite (h) Satisfaite Non (a) Le nombre total d’actions gratuites et d’actions de performance des plans ouverts les 20 octobre 2016 et 25 octobre 2017 s’élèvent respectivement à 360 519 actions et 364 992 actions (cf point 4.5.1 du Rapport de gestion du Conseil d’administration– La société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton). Aucune action gratuite n’a été attribuée aux mandataires sociaux. (b) Nombre total d’actions de performance attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’attribution provisoire. (c) Mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2019. (d) Actions de performance attribuées aux dix premiers salariés – hors mandataires sociaux LVMH – en fonction à la date d’attribution provisoire. (e) Attribution définitive et disponibilité des actions les 16 avril 2019 et 22 octobre 2019 pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France. (f) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité des actions le 30 juin 2024 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ou le cas échéant le 30 juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022). (g) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité de la totalité des actions le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte des objectifs au titre de l’exercice 2022 ou, le cas échéant, attribution définitive et disponibilité de 71 681 de ces actions le 30 juin 2024 si les conditions de performance n’ont pas été atteintes au titre de l’exercice 2022 mais le sont au titre de l’exercice 2023. (h) Condition liée à la performance de la société LVMH. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Présentation des projets de résolutions relatives à la rémunération des mandataires sociaux 2.3.1 Rémunérations versées au cours de l’exercice 2019 et rémunérations attribuées au titre de l’exercice 2019 En application de l’article L.225 - 100 du Code de commerce, il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 d’approuver les informations mentionnées à l’article L.225 - 37 - 3 du Code de commerce telles qu’elles sont présentées au point 2.2 ci - dessus (12e résolution), étant précisé que les éléments précités concernant le Président - directeur général et le Directeur général délégué En application de l’article L.225 - 100 du Code de commerce, il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 d’approuver les informations visées à l’article L.225 - 37 - 3 dudit Code ainsi que les éléments fixes variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ou attribués au titre de ce même exercice à Messieurs Bernard Arnault et Antonio Belloni Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social Rémunérations Montants attribués Montants versés Présentation brutes au titre de au cours de (en euros) l’exercice 2019 l’exercice 2019 La rémunération versée au Président - directeur général comprend une partie fixe pour laquelle a été fait le choix de la stabilité. La rémunération versée au Président - directeur général comprend une partie variable annuelle qui repose sur l’atteinte d’objectifs quantifiables d’une part, qualitatifs d’autre part qui pèsent respectivement pour 60 % et 40 % dans la determination de la rémunération variable. Les critères quantifiables sont de nature financière et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, de nature stratégique, managériale, organisationnelle ou opérationnelle et relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, ont été établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance a fait l’objet d’une évaluation par le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. La partie variable représente un peu moins de deux fois le montant de la rémunération fixe, et est donc inférieure au plafond de 250 % fixé par la politique de rémunération en vigueur. Le versement au Président - directeur général de la partie variable annuelle de sa rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires. Plan du 24 octobre 2019 : Nombre d’actions de performance attribuées : 12 674\. Les actions de performance ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices 2020 et 2021 affichent une variation positive par rapport à l’exercice 2019 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Rémunérations Montants attribués Montants versés Présentation brutes au titre de au cours de (en euros) l’exercice 2019 l’exercice 2019 Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénéficient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente - cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 1 418 340 euros au 31 décembre 2019). Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC) et à l’étranger. Ainsi, au 31 décembre 2019, le montant total des pensions et du complément de retraite ne peut excéder 851 004 euros par an. Il résulte du dispositif ci - dessus que, sur la base des rémunérations versées en 2019 à Monsieur Bernard Arnault, le complément de retraite qui lui serait versé n’excéderait pas 45 % de sa dernière rémunération annuelle, conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF. Le complément de retraite n’est acquis qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Compte tenu des caractéristiques du régime institué par la Société et de sa situation personnelle, la retraite complémentaire dont Monsieur Bernard Arnault est susceptible de bénéficier ne donne plus lieu à acquisition annuelle de droits supplémentaires et en conséquence, à accroissement corrélatif de l’engagement financier de la Société. (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées. Rémunérations Montants attribués Montants versés Présentation brutes au titre de au cours de (en euros) l’exercice 2019 l’exercice 2019 La rémunération versée au Directeur général délégué comprend une partie fixe pour laquelle a été fait le choix de la stabilité. La rémunération versée au Directeur général délégué comprend une partie variable annuelle qui repose sur l’atteinte d’objectifs quantifiables pour 2/3, et qualitatifs pour 1/3. Les critères quantifiables sont de nature financière et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, de nature stratégique, managériale, organisationnelle ou opérationnelle et relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, ont été établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance a fait l’objet d’une évaluation par le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. La partie variable représente moins de 75 % du montant de la rémunération fixe et est donc inférieure à la moitié du plafond fixé par la politique de rémunération en vigueur. Le versement au Directeur général délégué de la partie variable annuelle de sa rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Rémunérations Montants attribués Montants versés Présentation brutes au titre de au cours de (en euros) l’exercice 2019 l’exercice 2019 Plan du 24 octobre 2019 : Nombre d’actions de performance attribuées : 5 716\. Les actions de performance ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices 2020 et 2021 affichent une variation positive par rapport à l’exercice 2019 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe. Contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat de Directeur général délégué ; clause de non - concurrence d’une durée de douze mois figurant dans le contrat de travail, prévoyant le versement pendant chaque mois de son application d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénéficient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente - cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 1 418 340 euros au 31 décembre 2019). Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC) et à l’étranger. Ainsi, au 31 décembre 2019, le montant total des pensions et du complément de retraite ne peut excéder 851 004 euros par an. Il résulte du dispositif ci - dessus que, sur la base des rémunérations versées en 2019 à Monsieur Antonio Belloni, le complément de retraite qui lui serait versé n’excéderait pas 45 % de sa dernière rémunération annuelle, conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF. Le complément de retraite n’est acquis qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Compte tenu des caractéristiques du régime institué par la Société et de sa situation personnelle, la retraite complémentaire dont Monsieur Antonio Belloni est susceptible de bénéficier ne donne plus lieu à acquisition annuelle de droits supplémentaires et en conséquence, à accroissement corrélatif de l’engagement financier de la Société. (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE État récapitulatif des opérations réalisées sur les titres LVMH au cours de l’exercice 2019 par les dirigeants mandataires sociaux et les personnes qui leur sont étroitement liées 2.3.2 Vote sur la politique de rémunération En application de l’article L.225 - 37 - 2 du Code de commerce, il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020 d’approuver la politique de rémunération des mandataires sociaux (Admi - nistrateurs et Censeurs) (15e résolution) ainsi que celle des dirigeants mandataires sociaux (16e et 17e résolutions). Ces politiques de rémunération arrêtées par le Conseil d’admi - nistration dans sa séance du 28 janvier 2020, sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations réuni le même jour, sont présentées dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise au point 2.1 ci - dessus. Aucun élément de rémunération, de quelque nature que ce soit, ne peut être déterminé, attribué ou versé s’il n’est pas conforme à la politique de rémunération approuvée ou, en son absence, aux rémunérations ou aux pratiques mentionnées au de l’article L.225 - 37 - 2 du Code de commerce. SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2019 PAR LES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES (a) Administrateur concerné Nature des opérations Nombre d’actions / Prix moyen Bernard Arnault Exercice d’options (b) 222 172 50,8610 Société(s) liée(s) à Bernard Arnault Acquisition d’actions 903 182 358,3713 Antoine Arnault Exercice d’options (b) 10 554 50,8610 Delphine Arnault Exercice d’options (b) 5 222 50,8610 Nicolas Bazire Attribution d’actions 13 031 - Antonio Belloni Exercice d’options (b) 81 086 50,8610 (a) Personnes liées au sens de l’article R.621 - 43 - 1 du Code monétaire et financier. (b) Levée (s) d’options de souscription d’actions. (c) Financement par monétisation et nantissement de 1 105 000 actions. ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE LISTE DES SOCIÉTÉS NON INCLUSES DANS LA CONSOLIDATION Les totaux des tableaux étant issus de montants non arrondis, des écarts peuvent exister entre ceux - ci et la somme des montants arrondis des éléments dont ils sont constitués. (en millions d’euros, sauf résultats par action) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Ventes 24 - 25 53 670 46 826 42 636 Coût des ventes (18 123) (15 625) (14 783) Marge brute 35 547 31 201 27 853 Charges commerciales (20 207) (17 755) (16 395) Charges administratives (3 864) (3 466) (3 162) Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 8 28 23 (3) Résultat opérationnel courant 24 - 25 11 504 10 003 8 293 Autres produits et charges opérationnels 26 (231) (126) (180) Résultat opérationnel 11 273 9 877 8 113 Coût de la dette financière nette (107) (117) (137) Intérêts sur dettes locatives (290) - - Autres produits et charges financiers (162) (271) 78 Résultat financier 27 (559) (388) (59) Impôts sur les bénéfices 28 (2 932) (2 499) (2 214) Résultat net avant part des minoritaires 7 782 6 990 5 840 Part des minoritaires 18 (611) (636) (475) Résultat net, part du Groupe 7 171 6 354 5 365 Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 29 14,25 12,64 10,68 Nombre d’actions retenu pour le calcul 503 218 851 502 825 461 502 412 694 Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) 29 14,23 12,61 10,64 Nombre d’actions retenu pour le calcul 503 839 542 503 918 140 504 010 291 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Notes 2019 2018 2017 Résultat net avant part des minoritaires 7 782 6 990 5 840 Variation du montant des écarts de conversion 299 274 (958) Montants transférés en résultat 1 (1) 18 Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (16) 3 372 Montants transférés en résultat 25 (279) (104) Variation de valeur des parts inefficaces des instruments de couverture (211) (271) (91) Montants transférés en résultat 241 148 210 Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, transférables en compte de résultat 340 (1) (714) Variation de valeur des terres à vignes 6 42 8 (35) Montants transférés en réserves consolidées - - - Engagements envers le personnel : variation de valeur liée aux écarts actuariels (167) 28 57 Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, non transférables en compte de résultat (97) 29 80 Résultat global 8 025 7 018 5 206 Part des minoritaires (628) (681) (341) Résultat global, part du Groupe 7 397 6 337 4 865 ACTIF (en millions d’euros) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Marques et autres immobilisations incorporelles 3 17 212 17 254 16 957 Écarts d’acquisition 4 16 034 13 727 13 837 Immobilisations corporelles 6 18 533 15 112 13 862 Droits d’utilisation 7 12 409 - - Participations mises en équivalence 8 1 074 638 639 Investissements financiers 9 915 1 100 789 Autres actifs non courants 10 1 546 986 869 Impôts différés 28 2 274 1 932 1 741 Actifs non courants 69 997 50 749 48 694 Stocks et en - cours 11 13 717 12 485 10 888 Créances clients et comptes rattachés 12 3 450 3 222 2 736 Impôts sur les résultats 406 366 780 Autres actifs courants 13 3 264 2 868 2 919 Trésorerie et équivalents de trésorerie 15 5 673 4 610 3 738 Actifs courants 26 510 23 551 21 061 Total de l’actif 96 507 74 300 69 755 PASSIF ET CAPITAUX PROPRES (en millions d’euros) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Capitaux propres, part du Groupe 16 36 586 32 293 28 969 Intérêts minoritaires 18 1 779 1 664 1 408 Capitaux propres 38 365 33 957 30 377 Dette financière à plus d’un an 19 5 101 6 005 7 046 Dettes locatives à plus d’un an 7 10 373 - - Provisions et autres passifs non courants 20 3 812 3 188 3 177 Impôts différés 28 5 498 5 036 4 989 Engagements d’achats de titres de minoritaires 21 10 735 9 281 9 177 Passifs non courants 35 519 23 510 24 389 Dette financière à moins d’un an 19 7 610 5 027 4 530 Dettes locatives à moins d’un an 7 2 172 - - Fournisseurs et comptes rattachés 22 5 814 5 314 4 539 Impôts sur les résultats 722 538 763 Provisions et autres passifs courants 22 6 305 5 954 5 157 Passifs courants 22 623 16 833 14 989 Total du passif et des capitaux propres 96 507 74 300 69 755 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Nombre Capital Primes Actions Écarts de Écarts de réévaluation Résultat Total des capitaux propres Investis- Couvertures Terres à Enga- réserves Part du Intérêts Total sements et de flux de vignes gements Groupe mino- Notes 16.1 16.1 16.3 16.5 18 Au 31 décembre 2016 507 126 088 152 2 601 (520) 1 165 - (115) 1 078 (163) 22 190 26 388 1 510 27 898 en capitaux propres (811) 245 36 30 - (500) (134) (634) Résultat net 5 365 5 365 475 5 840 d’actions LVMH (50) (11) (61) - (61) souscription d’actions LVMH 708 485 53 53 - 53 Annulation d’actions LVMH (791 977) (40) 40 - - - Augmentations de capital des filiales - 44 44 Dividendes et acomptes versés (2 110) (2 110) (261) (2 371) dans les entités consolidées (6) (6) 114 108 de parts d’intérêts minoritaires (86) (86) (56) (142) de titres de minoritaires (129) (129) (291) (420) Résultat net 6 354 6 354 636 6 990 d’actions LVMH (256) (26) (282) - (282) souscription d’actions LVMH 762 851 49 49 - 49 Annulation d’actions LVMH (2 775 952) (365) 365 - - - Augmentations de capital des filiales - 50 50 Dividendes et acomptes versés (2 715) (2 715) (345) (3 060) dans les entités consolidées (9) (9) 41 32 de parts d’intérêts minoritaires (22) (22) (19) (41) de titres de minoritaires (112) (112) (156) (268) Au 31 décembre 2018 505 029 495 152 2 298 (421) 573 - (129) 1 117 (113) 28 816 32 293 1 664 33 957 de nouvelles normes (a) (29) (29) - (29) Au 1er janvier 2019 505 029 495 152 2 298 (421) 573 - (129) 1 117 (113) 28 787 32 264 1 664 33 928 Résultat net 7 171 7 171 611 7 783 d’actions LVMH 18 (44) (26) - (26) souscription d’actions LVMH 403 946 21 21 - 21 Annulation d’actions LVMH (2 156) - - - Augmentations de capital des filiales - 95 95 Dividendes et acomptes versés (3 119) (3 119) (433) (3 552) de parts d’intérêts minoritaires (17) (17) - (17) de titres de minoritaires (5) (5) (203) (208) Au 31 décembre 2019 505 431 285 152 2 319 (403) 862 - (107) 1 139 (220) 32 844 36 586 1 779 38 365 (a) Les effets des changements de normes résultent de l’application d’IFRS 16 Contrats de location à partir du 1er janvier 2019. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE (en millions d’euros) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Résultat opérationnel 11 273 9 877 8 113 Part dans le résultat et dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 8 (10) 5 25 Dotations nettes aux amortissements et provisions 2 700 2 302 2 376 Amortissement des droits d’utilisation 7.1 2 408 - - Autres retraitements et charges calculées (266) (219) (109) Capacité d’autofinancement 16 105 11 965 10 405 Coût de la dette financière nette : intérêts payés (124) (113) (129) Dettes locatives : intérêts payés (239) - - Impôt payé (2 940) (2 275) (2 790) Variation du besoin en fonds de roulement 15.2 (1 154) (1 087) (514) Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation 11 648 8 490 6 972 Investissements d’exploitation 15.3 (3 294) (3 038) (2 276) Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés 2.4 (2 478) (17) (6 306) Impôt payé relatif aux investissements financiers et aux titres consolidés (1) (2) - Investissements financiers nets des cessions 9 (104) (400) (38) Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissements (5 869) (3 439) (8 607) Dividendes et acomptes versés 15.4 (3 678) (3 090) (1 982) Acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires 2.4 (21) (236) (153) Autres opérations en capital 15.4 54 (205) 30 Émissions ou souscriptions d’emprunts et dettes financières 19 2 837 1 529 5 931 Remboursements d’emprunts et dettes financières 19 (1 810) (2 174) (1 760) Remboursements de dettes locatives 7.2 (2 187) - - Acquisitions et cessions de placements financiers 14 71 (147) 92 Variation de la trésorerie issue des opérations de financement (4 734) (4 323) 2 158 IV. INCIDENCE DES ÉCARTS DE CONVERSION 39 67 (242) VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (I+II+III+IV) 1 084 795 281 TRÉSORERIE NETTE À L’OUVERTURE 15.1 4 413 3 618 3 337 TRÉSORERIE NETTE À LA CLÔTURE 15.1 5 497 4 413 3 618 TOTAL DE L’IMPÔT PAYÉ (3 070) (2 314) (2 402) (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Le rapprochement entre la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation et le cash flow disponible d’exploitation s’établit ainsi pour les exercices présentés : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation 11 648 8 490 6 972 Investissements d’exploitation (3 294) (3 038) (2 276) Remboursements des dettes locatives (2 187) - - Cash flow disponible d’exploitation (a) 6 167 5 452 4 696 (a) La norme IFRS 16 assimile les paiements relatifs aux loyers fixes des contrats de location à des paiements d’intérêts financiers, d’une part, et au remboursement d’une dette, d’autre part. Dans la gestion de ses activités, le Groupe considère l’ensemble des paiements au titre des contrats de location comme des éléments constitutifs de son cash flow disponible d’exploitation, que les loyers payés soient fixes ou variables. En outre, dans le cadre de la gestion de ses activités, le Groupe considère que les investissements d’exploitation sont des éléments constitutifs de son cash flow disponible d’exploitation. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 203 ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE PROVISIONS ET AUTRES PASSIFS NON COURANTS ENGAGEMENTS D’ACHAT DE TITRES DE MINORITAIRES INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 26\. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS-À-VIS DU PERSONNEL Les comptes consolidés de l’exercice 2019 sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2019. Ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les exercices présentés. Les comptes consolidés de l’exercice 2019 ont été arrêtés par le Conseil d’administration le 28 janvier 2020. appliquées depuis le 1er janvier 2019 Le Groupe applique la norme IFRS 16 relative aux contrats de location depuis le 1er janvier 2019. Lors de la conclusion d’un contrat de location, cette norme impose d’enregistrer un passif au bilan correspondant aux paiements futurs actualisés de la part fixe des loyers, en contrepartie de droits d’utilisation à l’actif amortis sur la durée du contrat. Le Groupe a appliqué la méthode de transition dite «rétrospective modifiée » qui prévoit la comptabilisation d’un passif à la date de transition égal aux seuls loyers résiduels actualisés, en contrepartie d’un droit d’usage ajusté du montant des loyers payés d’avance ou enregistrés en charges à payer; tous les impacts de la transition ont été enregistrés en contrepartie des capitaux propres. La norme a prévu diverses mesures de simplification lors de la transition, le Groupe a notamment retenu celles permettant d’exclure les contrats d’une durée résiduelle inférieure à douze mois et les contrats portant sur des actifs de faible valeur, de reprendre à l’identique les contrats qualifiés de location financement selon la norme IAS 17 et de ne pas capitaliser les coûts directement liés à la conclusion des contrats. Le montant du passif est sensiblement dépendant des hypothèses retenues en matière de durée des engagements et, dans une moindre mesure, de taux d’actualisation. L’implantation géo - graphique étendue du Groupe le conduit à rencontrer une grande diversité de modalités juridiques dans l’établissement des contrats. La durée du contrat généralement retenue pour le calcul du passif est celle du contrat initialement négocié, sans prise en compte des options de résiliation anticipée ou d’extension, sauf Le Comité d’Interprétation des normes IFRS (« IFRS IC ») a émis un avis relatif aux modalités d’appréciation de la durée à retenir pour la détermination des dettes locatives lorsque l’engagement de location est inférieur à 12 mois mais que des actifs ont été immobilisés en relation avec ce contrat; le plus souvent, il s’agit de contrats de location d’emplacements commerciaux renouvelables annuellement par tacite reconduction. Dans ces circonstances, LVMH constate une dette locative sur une durée cohérente avec la durée d’utilisation prévue des actifs investis. La norme prévoit que le taux d’actualisation de chaque contrat soit déterminé par référence au taux d’emprunt marginal de la filiale contractante. En pratique, compte tenu de l’organisation du financement du Groupe, porté ou garanti quasi exclu - sivement par LVMH SE, le taux d’emprunt marginal généralement retenu est la somme du taux sans risque pour la devise du contrat, par référence à sa duration, et du risque de crédit du Groupe pour cette même référence de devise et de duration. Les droits au bail, précédemment comptabilisés en Immobilisations incorporelles, et les immobilisations corporelles relatives aux obligations de remise en état des locaux pris en location sont désormais présentés au sein des Droits d’utilisation et amortis Le Groupe a mis en place un outil informatique dédié pour collecter les données contractuelles et effectuer les calculs L’essentiel des contrats de location portent sur les locaux commerciaux du Groupe (voir le détail présenté en Note 7). Ceux - ci font l’objet d’une gestion dynamique en lien direct avec la conduite des activités des Maisons et leur stratégie de Le tableau suivant présente les effets de l’application de la norme IFRS 16 sur le bilan d’ouverture : (en millions d’euros) Au 31 décembre Impact de la Au 1er janvier Marques, écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles 30 981 (379) 30 602 Immobilisations corporelles 15 112 (355) 14 757 Droits d’utilisation - 11 867 11 867 Autres actifs non courants 4 656 (13) 4 643 Actifs courants 23 551 (53) 23 498 Total de l’actif 74 300 11 067 85 367 Capitaux propres part du Groupe 32 293 (29) 32 264 Intérêts minoritaires 1 664 - 1 664 Dettes locatives à plus d’un an - 9 679 9 679 Provisions et autres passifs non courants 23 510 (343) 23 167 Dettes locatives à moins d’un an - 2 149 2 149 Autres passifs courants 16 833 (389) 16 444 Total du passif et des capitaux propres 74 300 11 067 85 367 Les Dettes locatives s’élèvent à 11,8 milliards d’euros au 1er janvier • des dettes locatives nouvellement comptabilisées au titre des contrats de location simple existant au 1er janvier 2019 pour 11,5 milliards d’euros, dont 9,4 milliards d’euros à long terme ; • de la dette sur les contrats de location financement pour 0,3 milliard d’euros, comptabilisée en dettes financières au Le taux d’actualisation moyen des dettes locatives à la date de Les Droits d’utilisation s’élèvent à 11,9 milliards d’euros au 1er janvier 2019 et se composent : • de la contrepartie des dettes locatives nouvellement compta - bilisées pour 11,5 milliards d’euros ; • de la valeur nette des immobilisations corporelles liées aux contrats de location financement pour 0,3 milliard d’euros, comptabilisées en Immobilisations corporelles au 31 décembre • de la valeur nette des droits au bail pour 0,4 milliard d’euros, comptabilisés en Immobilisations incorporelles au 31 décembre • de divers actifs et passifs relatifs aux contrats de location comptabilisés au 31 décembre 2018 et reclassés en Droits d’utilisation, soit un passif net de -0,3 milliard d’euros, en particulier les passifs liés à la linéarisation des loyers. L’écart entre les engagements liés aux contrats de location présentés en application d’IAS 17 au 31 décembre 2018 et les dettes locatives évaluées selon IFRS 16 au 1er janvier 2019 s’explique comme suit : Engagements donnés au titre des locations simples et concessions au 31 décembre 2018 12 573 Paiements minimums au titre des locations financement au 31 décembre 2018 830 Dettes locatives au 1er janvier 2019 en application d’IFRS 16 11 828 Les autres effets résultent principalement de la prise en compte de périodes optionnelles qui n’entraient pas dans la définition des engagements hors bilan présentés en application d’IAS 17. Dans le cadre de la méthode de transition rétrospective modifiée, la norme prohibe le retraitement des exercices comparatifs, ce qui affecte la comparabilité de l’exercice 2019 avec les L’incidence de l’application d’IFRS 16 sur les états financiers du Groupe au 31 décembre 2019 est la suivante : • le résultat opérationnel courant bénéficie d’un effet favorable de 155 millions d’euros. Celui - ci résulte de la différence entre la charge de loyer qui aurait été comptabilisée selon la norme IAS 17 et l’amortissement des droits d’utilisation selon la norme IFRS 16. En effet, l’amortissement des droits d’utilisation est minoré par rapport aux loyers du fait de l’effet d’actualisation intégré à la valorisation des droits d’utilisation ; • le résultat financier est affecté négativement, pour -290 millions d’euros, par les intérêts sur dettes locatives (y compris les intérêts relatifs aux contrats de location financement, auparavant inclus dans le coût de la dette financière brute). Ceux - ci sont supérieurs à l’effet favorable sur le résultat opérationnel courant en raison de leur dégressivité sur la durée du bail, comparables à des intérêts sur un emprunt dont les annuités sont fixes ; • les effets d’impôt sur le résultat et sur les intérêts minoritaires sont positifs pour 40 millions d’euros, l’impact sur le résultat net, part du Groupe, est ainsi négatif de -95 millions d’euros. • la comptabilisation des droits d’utilisation augmente les actifs non courants de 12,0 milliards d’euros ; • l’enregistrement des dettes locatives augmente le total du passif de 12,0 milliards d’euros, dont 10,0 à plus d’un an et 2,0 à moins Le passif relatif aux contrats de location capitalisés est exclu de la définition de la dette financière nette. • la variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation est favorablement impactée pour 2 169 millions d’euros, dont un effet positif de 2 408 millions d’euros correspondant à l’amortissement des droits d’utilisation (sans effet sur la trésorerie) et un impact négatif de -239 millions d’euros, correspondant aux intérêts sur dettes locatives ; • la variation de la trésorerie issue des opérations de financement est négativement impactée par le remboursement des dettes locatives, pour -2 187 millions d’euros. L’incidence de l’application d’IFRS 16 sur le tableau de variation de la trésorerie étant significative en raison de l’importance des loyers fixes pour les activités du Groupe, des indicateurs spécifiques sont utilisés pour les besoins internes de suivi de la performance ainsi qu’à des fins de communication financière, afin de présenter des indicateurs de performance cohérents, indépendamment du caractère fixe ou variable des loyers payés. Ainsi, les paiements relatifs aux loyers fixes capitalisés sont déduits en totalité des flux permettant de calculer l’agrégat intitulé « cash flow disponible d’exploitation », qui constitue un Indicateur Alternatif de Performance. Le rapprochement entre la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation et le cash flow disponible d’exploitation aux 31 décembre 2019, 2018 et 2017 est présenté au niveau du Tableau de variation Le Groupe applique l’interprétation IFRIC 23 relative aux positions fiscales incertaines depuis le 1er janvier 2019. Celle - ci n’a pas eu d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. Le Groupe applique par anticipation l’amendement aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 relatives aux instruments financiers publié par l’IASB en septembre 2019 dans le cadre de la réforme des taux d’intérêt de référence. Cet amendement permet de faire abstraction des incertitudes liées au devenir des taux de référence, et ainsi de maintenir les relations de couverture du risque de taux jusqu’à la levée de ces incertitudes. Les dérivés de couverture du risque de taux sont présentés en Note 23. L’analyse des impacts liés à la modification à venir des indices En raison de l’application des nouvelles normes entrées en vigueur le 1er janvier 2019, en particulier de la norme IFRS 16, la présentation du bilan et du tableau de variation de trésorerie a été modifiée et simplifiée afin d’en faciliter la lecture. Les engagements d’achat de titres de minoritaires ont notamment été isolés au passif du bilan tandis que d’autres postes ont été regroupés, les éléments de détail ayant été insérés dans des Les premiers comptes établis par le Groupe en conformité avec les normes IFRS l’ont été au 31 décembre 2005 avec une date de transition au 1er janvier 2004. La norme IFRS 1 prévoyait des exceptions à l’application rétrospective des normes IFRS à la date de transition ; celles retenues par le Groupe ont notamment • regroupement d’entreprises : l’exemption d’application rétrospec - tive n’a pas été retenue. La comptabilisation du rappro chement des groupes Moët Hennessy et Louis Vuitton en 1987 et toutes les acquisitions postérieures ont été retraitées conformément à la norme IFRS 3 ; les normes IAS 36 Dépréciations d’actifs et IAS 38 Immobilisations incorporelles ont été appliquées • conversion des comptes des filiales hors zone euro : les réserves de conversion relatives à la consolidation des filiales hors zone euro ont été annulées au 1er janvier 2004 en contrepartie des Soldes intermédiaires du compte de résultat L’activité principale du Groupe est la gestion et le développement de ses marques et enseignes. Le résultat opérationnel courant provient de ces activités, qu’il s’agisse d’opérations récurrentes ou non récurrentes, principales ou accessoires. Les «Autres produits et charges opérationnels » comprennent les éléments constitutifs du résultat qui, en raison de leur nature, de leur montant ou de leur fréquence, ne peuvent être considérés comme faisant partie des activités et du résultat opérationnel courants du Groupe. Il s’agit en particulier des effets des variations de périmètre, des dépréciations d’écarts d’acquisition ainsi que des dépréciations et amortissements des marques et enseignes. Il s’agit également, s’ils sont significatifs, des effets de certaines transactions inhabituelles, telles les plus ou moins - values de cession d’actifs immobilisés, les frais de restructuration, les frais liés à des litiges, ou tout autre produit ou charge non courants susceptibles d’affecter la comparabilité du résultat opérationnel La variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation est déterminée sur la base du résultat opérationnel, qui est ajusté des transactions n’ayant aucun effet sur la trésorerie. En outre : • les dividendes reçus sont présentés en fonction de la nature des participations concernées, soit, pour les sociétés consolidées par mise en équivalence, au sein de la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation et, pour les sociétés non consolidées, au sein de la Variation de la trésorerie issue des • l’impôt payé est présenté en fonction de la nature des transactions dont il est issu : au sein de la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation pour la part relative aux transactions d’exploitation, au sein de la Variation de la trésorerie issue des investissements financiers pour la part relative aux transactions sur investissements et placements financiers, en particulier l’impôt payé sur les résultats de cession, au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations en capital pour la part relative aux transactions sur les capitaux propres, en particulier les impôts de distribution liés aux versements Dans le cadre du processus d’établissement des comptes consolidés, l’évaluation de certains soldes du bilan ou du compte de résultat nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment de la valorisation des actifs incorporels (voir Note 5), de la valorisation des contrats de locations (voir Note 7), des engagements d’achat de titres de minoritaires (voir Notes 1.12 et 21), de la détermination du montant des provisions pour risques et charges et des positions fiscales incertaines (voir Note 20), ou des provisions pour dépréciation des stocks (voir Notes 1.17 et 11) et, le cas échéant, des actifs d’impôts différés (voir Note 28). Ces hypothèses, estimations ou appréciations établies sur la base d’informations ou de situations existant à la date d’établissement des comptes, peuvent se révéler, Les filiales dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif, en droit ou en fait, sont Les sociétés sous contrôle conjoint, ainsi que les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces entités, bien que sous contrôle conjoint, sont pleinement intégrées aux activités opérationnelles du Groupe. LVMH présente leur résultat net, ainsi que celui des activités mises en équivalence (voir Note 8), sur une ligne distincte au sein du résultat opérationnel Lorsqu’un investissement dans une participation consolidée selon la méthode de mise en équivalence prévoit un paiement conditionné par la réalisation de performances futures (« earn out »), le montant estimé du paiement conditionnel futur est inclus dans le coût initial d’acquisition inscrit au bilan en contrepartie d’un passif financier. La différence éventuelle entre l’estimation initiale et le paiement effectif est enregistrée dans la valeur des participations mises en équivalence, sans effet sur Les actifs et passifs, produits et charges des filiales de distribution des Vins et Spiritueux détenues en commun avec le groupe Diageo sont consolidées à hauteur de la part correspondant aux seules activités du groupe LVMH (voir Note 1.26). L’intégration, individuellement ou collectivement, des sociétés non consolidées (voir Liste des sociétés non incluses dans la consolidation) n’aurait pas d’impact significatif sur les principaux La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro ; les comptes des entités utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros : • aux cours de clôture pour les postes du bilan ; • aux cours moyens de la période pour les éléments du compte Les différences de change résultant de l’application de ces cours sont inscrites dans les capitaux propres, en «Écarts de conversion». Les opérations réalisées par les sociétés consolidées dans des devises autres que leur monnaie fonctionnelle sont converties dans leur monnaie fonctionnelle aux cours des devises à la date Les créances et dettes exprimées en devises autres que la monnaie fonctionnelle de la société concernée sont converties aux cours de ces devises à la date de clôture. Les pertes et gains de change résultant de cette conversion sont enregistrés : • en coût des ventes pour les opérations à caractère commercial ; • en résultat financier pour les opérations de nature financière. Les pertes et gains de change résultant de la conversion et de l’élimination d’opérations ou créances et dettes intra-Groupe exprimées dans une monnaie différente de la monnaie fonction - nelle de la société concernée sont enregistrés au compte de résultat, à moins qu’ils ne proviennent d’opérations de financement intra-Groupe à long terme pouvant être considérées comme des opérations en capital : ils sont dans ce cas inscrits dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». Les instruments dérivés affectés à la couverture d’opérations commerciales, financières ou patrimoniales sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché (voir Note 1.9) à la date de clôture. La variation de valeur de ces instruments dérivés au titre des parts efficaces est enregistrée comme suit : • pour les couvertures à caractère commercial : \- en coût des ventes pour les couvertures de créances et dettes inscrites au bilan à la date de clôture, \- en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation », pour les couvertures de flux de trésorerie futurs, ce montant étant transféré en coût des ventes lors de la comptabilisation des créances et dettes objets de la couverture ; • pour les couvertures à caractère patrimonial (couverture de situations nettes de filiales dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro), au sein des capitaux propres, en « Écarts de conversion », ce montant étant transféré en compte de résultat lors de la cession ou de la liquidation (partielle ou totale) de la filiale dont la situation nette est couverte ; • pour les couvertures à caractère financier, en Résultat financier, au sein des Autres produits et charges financiers. Les variations de valeur de ces instruments dérivés liées aux points de terme des contrats à terme ainsi qu’à la valeur temps des contrats d’options sont enregistrées comme suit : • pour les couvertures à caractère commercial en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Le coût des contrats à terme (points de terme) et des options (primes) est transféré en Autres produits et charges financiers à la réalisation de la transaction • pour les couvertures à caractère patrimonial et financier, les charges et produits liés aux points de terme sont enregistrés prorata temporis en Coût de la dette financière brute sur la durée des instruments de couverture. L’écart entre les montants comptabilisés en Résultat financier et la variation de valeur liée aux points de terme est comptabilisé en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». En l’absence de relation de couverture, les variations de valeur de marché des instruments dérivés sont enregistrées en résultat Voir également Note 1.21 pour la définition des notions de part La juste valeur (ou valeur de marché) correspond, pour les actifs, au prix de vente qui serait obtenu en cas de cession et, pour les passifs, au montant qui serait versé pour les transférer, ces transactions hypothétiques étant conclues dans des conditions Les actifs et passifs évalués à leur juste valeur au bilan sont les suivants : Modalités de détermination de la juste valeur Montants à la date le risque de variation de valeur résultant d’achat de titres de minoritaires dont la formule de prix est la juste valeur Sur la base de transactions récentes portant sur des actifs similaires. Sur la base des prix d’achat de raisins équivalents. Voir Note 1.17. Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Généralement, sur la base des multiples boursiers de sociétés comparables. Actifs cotés : cotation boursière au cours de clôture de la date d’arrêté. Actifs non cotés : estimation de leur valeur de réalisation, soit selon des formules de calcul reposant sur des données de marché, soit sur la base de cotations privées. Voir Note 1.16 Sur la base de la valeur liquidative en date de clôture. Voir Note 1.19. Aucun autre actif ou passif n’a été réévalué à sa valeur de marché à la date de clôture. • frais de développement : maximum 3 ans ; • logiciels, sites internet : 1 à 5 ans. Seules les marques et enseignes acquises, individualisables et de notoriété reconnue sont inscrites à l’actif, selon leur valeur de marché à la date de leur acquisition. Les marques et enseignes sont évaluées à titre principal par la méthode des flux de trésorerie prévisionnels actualisés ou sur la base des transactions comparables, méthode utilisant les multiples de chiffre d’affaires et de résultat retenus lors de transactions récentes portant sur des marques similaires, ou sur la base des multiples boursiers applicables aux activités concernées. D’autres méthodes sont utilisées à titre complémentaire : la méthode des royalties, donnant à la marque une valeur équivalente à la capitalisation des royalties qu’il faudrait verser pour son utilisation ; la méthode du différentiel de marge, applicable lorsqu’il est possible de mesurer la différence de revenus générée par une marque, par référence à un produit similaire sans marque ; enfin, la méthode du coût de reconstitution d’une marque équivalente, notamment en termes de frais de publicité et de Les frais engagés pour créer une marque nouvelle ou développer une marque existante sont enregistrés en charges. Les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles à durée de vie définie sont amorties sur la durée estimée de leur utilisation. Le classement d’une marque ou enseigne en actifs à durée d’utilisation définie ou indéfinie résulte en particulier de • positionnement global de la marque ou enseigne sur son marché en termes de volume d’activité, de présence internationale, • perspectives de rentabilité à long terme ; • degré d’exposition aux aléas conjoncturels ; • événement majeur intervenu dans le secteur d’activité et susceptible de peser sur le futur de la marque ou enseigne ; • ancienneté de la marque ou enseigne. Les marques dont la durée d’utilisation est définie sont amorties sur une période comprise entre 5 et 20 ans, fonction de l’estimation de la durée de leur utilisation. Des tests de perte de valeur sont pratiqués pour les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles suivant la Les frais de recherche ne sont pas immobilisés. Les frais de dévelop - pement d’un nouveau produit ne sont immobilisés que si la décision de lancement de ce produit est effectivement prise. Les immobilisations incorporelles autres que les marques et enseignes sont amorties sur les durées suivantes : • droits liés aux contrats de sponsoring et de partenariats médiatiques : sur la durée des contrats, selon les modalités Lors de la prise de contrôle d’une entreprise en droit ou en fait, les actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur valeur de marché à la date de prise de contrôle ; la différence entre le coût de la prise de contrôle et la quote - part du Groupe dans la valeur de marché de ces actifs, passifs et passifs éventuels est inscrite en écart d’acquisition. Le coût de la prise de contrôle est le prix payé par le Groupe dans le cadre d’une acquisition, ou l’estimation de ce prix si l’opération se fait sans versement de trésorerie, à l’exclusion des frais liés à l’acquisition qui sont présentés en «Autres produits La différence entre la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis postérieurement à la prise de contrôle et le prix payé pour leur acquisition est comptabilisée en contrepartie des Les écarts d’acquisition sont comptabilisés dans la devise fonction - Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de perte de valeur annuel suivant la méthodologie présentée en Note 1.15. La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans les «Autres produits et charges opérationnels ». 1.12 Engagements d’achat de titres de minoritaires Les actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale bénéficient de promesses d’achat de leurs titres octroyées par le Groupe. En l’absence de dispositions spécifiques des normes IFRS, le Groupe comptabilise ces engagements de la façon suivante : • la valeur de l’engagement à la date de la clôture figure en « Engagements d’achat de titres de minoritaires », au passif • les intérêts minoritaires correspondants sont annulés ; • pour les engagements contractés antérieurement au 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires annulés est maintenue à l’actif du bilan, en écart d’acquisition, ainsi que les variations ultérieures de cette différence. Pour les engagements contractés à compter du 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires est enregistrée en capitaux propres, Ce mode de comptabilisation n’a pas d’effet sur la présentation des intérêts minoritaires au compte de résultat. La valeur brute des immobilisations corporelles, à l’exception des terres à vignes, est constituée de leur coût d’acquisition. Les frais financiers supportés au cours de la période précédant la mise en exploitation ou durant la période de construction Les terres à vignes sont comptabilisées à leur valeur de marché à la date de clôture. Cette valeur résulte de données officielles publiées sur les transactions récentes dans la même région. L’écart entre le coût d’acquisition historique et la valeur de marché est inscrit en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Si la valeur de marché devient inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée en résultat, du montant de Les immeubles majoritairement occupés par des tiers sont présentés en immeubles locatifs, à leur coût d’acquisition, sans La base amortissable des immobilisations corporelles est constituée du coût d’acquisition de leurs composants, diminué de la valeur résiduelle ; la valeur résiduelle correspond à l’estimation de valeur de revente de l’immobilisation au terme de la période Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées retenues sont les \- constructions, immeubles locatifs 20 à 100 ans ; \- matériels et installations 3 à 25 ans ; \- agencements 3 à 10 ans ; \- vignobles 18 à 25 ans. Les frais d’entretien et de réparation sont comptabilisés en charges Voir Note 1.2 concernant les modalités de première application, depuis le 1er janvier 2019, de la norme IFRS 16 relative aux contrats 1.15 Tests de perte de valeur Des tests de perte de valeur sont réalisés pour les actifs immobilisés corporels et incorporels dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît (suite notamment à des modifications importantes survenues dans les conditions d’exploitation de l’actif), et au moins une fois par an pour les actifs incorporels à durée de vie indéfinie, principalement les marques, enseignes et écarts d’acquisition. Lorsque la valeur nette comptable de ces actifs à durée de vie indéfinie devient supérieure au montant le plus élevé de leur valeur d’utilité ou de marché, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence ; la dépréciation, imputée en priorité sur l’écart d’acquisition, est comptabilisée en «Autres La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par ces actifs. La valeur de marché de l’actif est déterminée par référence à des transactions similaires récentes ou à des évaluations réalisées par des experts indépendants Les flux de trésorerie prévisionnels sont établis au niveau du Groupe par secteur d’activité, un secteur d’activité correspondant à une ou plusieurs marques ou enseignes et à une équipe de Direction dédiée. Au sein du secteur d’activité, peuvent être déterminées des unités génératrices de trésorerie d’un niveau plus petit, tel un ensemble de boutiques. Les données utilisées dans le cadre de la méthode des flux de trésorerie prévisionnels actualisés proviennent des budgets annuels et plans pluriannuels établis par la Direction des secteurs d’activité concernés. Les plans consistent en des projections à cinq ans, cette durée pouvant être étendue lorsqu’il s’agit de marques en cours de repositionnement stratégique, ou dont le cycle de production est supérieur à cinq ans. À la valeur résultant des flux de trésorerie prévisionnels actualisés s’ajoute une valeur terminale correspondant à la capitalisation à l’infini des flux de trésorerie issus, le plus souvent, de la dernière année du plan. Les taux d’actualisation sont définis par groupe d’activités, par référence à des sociétés exerçant des activités comparables. Le taux d’actualisation des flux de trésorerie prévisionnels reflète le taux de rendement attendu par un investisseur dans le domaine d’activité concerné et la prime de risque propre à cette activité. Lorsque plusieurs scénarios prévisionnels sont retenus, une probabilité de survenance est attribuée à chacun d’entre eux. Les actifs financiers sont présentés en actifs non courants (« Investissements financiers ») ou en actifs courants (« Placements Les investissements financiers comprennent les prises de participation, stratégiques et non stratégiques, si la durée estimée et le mode de leur détention le justifient. Les placements financiers (présentés au sein des «Autres actifs courants », voir Note 13) incluent des placements temporaires en actions, parts de SICAV, ou Fonds Commun de Placement (FCP) et assimilés, à l’exclusion des placements relevant de la gestion de trésorerie au jour le jour, qui sont comptabilisés en « Trésorerie et équivalents de trésorerie » (Voir Note 1.19). Investissements et placements financiers sont évalués au cours de clôture s’il s’agit d’actifs cotés, et, s’il s’agit d’actifs non cotés, sur la base d’une estimation de leur valeur de réalisation, effectuée soit selon des formules de calcul reposant sur des données de marché, soit sur la base de cotations privées à la date de clôture. Les variations de valeur, positives ou négatives, sont enregistrées en Résultat financier (au sein des Autres produits et charges financiers) pour l’ensemble des titres détenus en portefeuille 1.17 Stocks et en - cours À l’exception des vins produits par le Groupe, les stocks sont comptabilisés à leur prix de revient, hors frais financiers. Le prix de revient est constitué du coût de production (produits finis), ou du prix d’achat majoré des frais accessoires (matières premières, marchandises) ; il ne peut excéder la valeur nette de Les stocks de vins produits par le Groupe, en particulier les vins de champagne, sont évalués sur la base de la valeur de marché de la vendange correspondante, déterminée par référence au prix moyen d’achat de raisins équivalents, comme si les raisins récoltés avaient été acquis auprès de tiers. Jusqu’à la date de vendange, l’évaluation des raisins, comptabilisée prorata temporis, se fait sur la base d’un rendement et d’une valeur de marché estimés. Les mouvements de stocks sont valorisés, selon les métiers, au coût moyen pondéré ou par la méthode « Premier entré - premier Compte tenu du processus de vieillissement nécessaire au champagne et aux spiritueux (cognac, whisky), la durée de détention de ces stocks est le plus souvent supérieure à un an. Ces stocks restent classés en actifs courants conformément à Les dépréciations de stocks sont constatées principalement dans les activités autres que Vins et Spiritueux. Elles sont établies le plus souvent en raison de l’obsolescence des produits concernés (saison ou collection terminées, date limite d’utilisation proche…) ou sur la base de leurs perspectives d’écoulement. 1.18 Créances clients, autres créances et prêts Les créances clients, autres créances et prêts sont comptabilisés au coût amorti, correspondant à leur valeur nominale. La part des créances et prêts non couverts par une assurance - crédit donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation dès l’enregistrement des créances, à hauteur des pertes attendues à l’échéance. Celle - ci reflète la probabilité de défaut des contreparties et le taux de perte attendue, évalués, selon les cas, sur la base de statistiques historiques, d’informations communiquées par les agences de crédit, ou de notes attribuées par les agences de notation. Lorsque l’échéance des créances et prêts est supérieure à un an, leur montant fait l’objet d’un calcul d’actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat financier, selon la méthode 1.19 Trésorerie et équivalents de trésorerie La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les liquidités ainsi que les placements monétaires immédiatement disponibles dont la valeur dans le temps présente un risque de Les placements monétaires sont évalués à leur valeur de marché, basée sur le cours de bourse et sur le cours de change à la date de clôture, les variations de valeur étant enregistrées en résultat Une provision est comptabilisée dès lors qu’existe une obligation, vis - à - vis d’un tiers, entraînant pour le Groupe un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon fiable. Voir Lorsque la date d’exécution de cette obligation est au - delà d’un an, le montant de la provision fait l’objet d’un calcul d’actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat financier selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les dettes financières sont comptabilisées au coût amorti, c’est - à - dire à leur valeur nominale nette des primes et frais d’émission qui sont enregistrés progressivement en résultat financier jusqu’à l’échéance, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. En cas de couverture du risque de variation de valeur de la dette financière résultant de l’évolution des taux d’intérêt, le montant couvert de la dette, ainsi que les instruments de couverture associés, figurent au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture ; les effets de cette réévaluation sont enregistrés en résultat financier, au niveau des « Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux ». Voir Note 1.9 concernant l’évaluation à valeur de marché de la dette couverte. Les charges et produits d’intérêt relatifs aux instruments de couverture sont enregistrés en Résultat financier au niveau du « Coût de la dette En cas de couverture du risque d’évolution de la charge d’intérêt future, la dette financière dont les flux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efficace de l’instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres en « Écarts de réévaluation ». En l’absence de relation de couverture, ou pour la partie inefficace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés La dette financière nette est constituée des dettes financières à plus et moins d’un an et de la valeur de marché à la date de clôture des instruments dérivés sur risque de taux d’intérêt, sous déduction du montant des investissements financiers en couverture de dette financière, des placements financiers, de la trésorerie et équivalents de trésorerie à la date de clôture ainsi que de la valeur de marché à cette date des instruments dérivés sur risque de change associés à l’un de ces éléments. Le Groupe négocie des instruments financiers dérivés dans le cadre de sa stratégie de couverture des risques de change, de Concernant la couverture du risque de change commercial, financier ou patrimonial, le Groupe a recours à des options, des contrats à terme, des swaps cambistes, et des cross - currency swaps. Les valeurs temps des options, la composante points de terme des contrats à terme et des swaps cambistes ainsi que la composante foreign currency basis spread des cross - currency swaps sont systématiquement exclues de la relation de couverture. Par conséquent, seule la valeur intrinsèque des instruments est considérée comme instrument de couverture. Concernant les éléments couverts (flux de trésorerie futurs en devises, dettes et créances commerciales ou financières en devises, situations nettes de filiales dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro), seule leur variation de valeur au titre du risque de change est considérée comme élément couvert. Ainsi, l’alignement des principales caractéristiques des instruments (nominaux, devises, échéances) de couverture avec celles des éléments couverts permet une parfaite compensation des variations de valeur. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture. Les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées selon les modalités précisées en Note 1.8 pour les couvertures de risque de change et en Note 1.21 pour les couvertures de risque de taux d’intérêt. La valeur de marché est établie sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés. Les instruments dérivés dont la maturité est supérieure à douze mois sont présentés en actifs et passifs non courants. Les actions LVMH détenues par le Groupe sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, en déduction des capitaux propres consolidés, quel que soit l’objet de leur détention. En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation (voir Note 16.3) selon la méthode Premier entré - premier sorti (FIFO) à l’exception des actions détenues dans le cadre de plans d’options pour lesquels le calcul est effectué par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Les résultats de cession sont inscrits directement en capitaux propres, pour leur montant net d’impôt. 1.24 Retraites, participation aux frais médicaux et autres engagements vis - à - vis du personnel Lorsque les régimes d’indemnités de départ à la retraite, de retraites, de participation aux frais médicaux ou autres prévoient le versement par le Groupe de cotisations à des organismes extérieurs responsables du paiement ultérieur des indemnités, des retraites ou de la participation aux frais médicaux, ces cotisations sont comptabilisées dans les charges de l’exercice au titre duquel elles sont dues, aucun passif n’étant comptabilisé Lorsque le versement des indemnités de départ à la retraite, des retraites, de la participation aux frais médicaux ou autres sont à la charge du Groupe, le montant de l’engagement actuariel correspondant donne lieu à provision au bilan. La variation de • en résultat opérationnel courant de l’exercice, pour la part correspondant au service rendu par les employés durant l’exercice et au coût financier net de l’exercice ; • en gains et pertes enregistrés en capitaux propres, pour la part liée à l’évolution des hypothèses actuarielles et aux écarts entre les données projetées et les données réelles (« effets Si cet engagement est couvert, partiellement ou en totalité, par des fonds versés par le Groupe à des organismes financiers, le montant de ces placements dédiés vient en déduction de L’engagement actuariel est calculé sur la base d’évaluations spécifiques au pays et à la société du Groupe concernée ; ces évaluations intègrent notamment des hypothèses de taux d’actu - alisation, de progression des salaires, d’inflation, d’espérance de vie, et de rotation des effectifs. La charge d’impôt comprend l’impôt exigible des différentes sociétés consolidées, l’impôt différé résultant de différences temporelles et la variation des positions fiscales incertaines. Les différences temporelles entre les valeurs en consolidation des éléments d’actif et de passif, et celles résultant de l’application de la réglementation fiscale, donnent lieu à la constatation Le taux d’impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture ; les effets des changements de taux sont enregistrés sur la période au cours de laquelle la décision Les économies d’impôt résultant de déficits fiscaux reportables sont enregistrées en impôts différés actifs, qui sont dépréciés si estimés non recouvrables, seul le montant dont l’utilisation est probable étant maintenu à l’actif du bilan. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. Les impôts dus au titre des réserves distribuables des filiales font l’objet de provisions à hauteur des distributions envisagées. 1.27 Frais de publicité et de promotion Les ventes incluent principalement des ventes au détail dans le cadre des boutiques du Groupe (incluant les sites de e - commerce) et des ventes de gros à des distributeurs et agents. Sont assimilées à des opérations au détail les ventes effectuées dans le cadre de boutiques appartenant à des tiers si les risques et avantages liés à la propriété du stock sont conservés par le Groupe. Les ventes au détail proviennent des activités Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, ainsi que de certaines marques de Montres et Joaillerie ou de Parfums et Cosmétiques. Ces ventes sont comptabilisées lors de l’achat par la clientèle. Les ventes de gros proviennent essentiellement des activités Vins et Spiritueux et de certaines marques de Parfums et Cosmétiques ou de Montres et Joaillerie. Ces ventes sont comptabilisées lors Les frais d’expédition et de transport refacturés aux clients ne sont compris dans les ventes que lorsqu’ils sont inclus forfai - tairement dans le prix des produits facturés. Les ventes de services, qui concernent principalement les Autres activités, sont comptabilisées lors de la réalisation de la prestation. Les ventes sont présentées nettes de toutes formes de remises et ristournes. En particulier, les sommes permettant le référencement des produits ou correspondant à des accords de participation publicitaire avec le distributeur viennent en déduction des Les sociétés du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques et dans une moindre mesure des activités Mode et Maroquinerie, ou Montres et Joaillerie, peuvent reprendre auprès de leurs clients et distributeurs les produits invendus ou périmés. Lorsque cette pratique est établie, les ventes enregistrées sont diminuées d’un montant correspondant à une estimation de ces retours, en contrepartie d’une provision comptabilisée au sein des Autres passifs courants (Voir Note 22.2) et d’une inscription en stocks. Le taux de retour retenu pour l’établissement de ces estimations est calculé sur la base de statistiques historiques. Une partie significative des ventes des activités Vins et Spiritueux est réalisée dans le cadre d’accords de distribution avec Diageo, consistant le plus souvent en un partenariat dans des entités communes. Celles - ci assurent les livraisons et les ventes à la clientèle des marques des deux groupes, le partage du compte de résultat et du bilan de ces entités entre LVMH et Diageo étant régi par les accords de distribution. Selon ces accords, les actifs et passifs, produits et charges des entités concernées sont consolidées à hauteur de la part correspondant aux seules activités du Groupe. Les frais de publicité et de promotion incluent le coût de la réalisation des supports publicitaires, des achats d’espaces média, de la fabrication d’échantillons et de catalogues et, de manière générale, le coût de l’ensemble des activités destinées à la promotion des marques et produits du Groupe. Les frais de publicité et de promotion sont enregistrés au sein des charges commerciales lors de leur réception ou de leur production, s’il s’agit de biens, ou lors de la réalisation des 1.28 Plans d’actions gratuites et assimilés Les plans d’options d’achat ou de souscription d’actions donnent lieu à enregistrement d’une charge constituée de l’amortissement de l’estimation du gain pour les bénéficiaires de ces plans ; l’estimation du gain est calculée selon la méthode Black & Scholes sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil Pour les plans d’attribution d’actions gratuites, l’estimation du gain est calculée sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil d’administration ayant mis en place le plan et sous déduction du montant des dividendes anticipés sur la période d’acquisition des droits. Une décote peut être appliquée à la valeur des actions gratuites ainsi calculée pour tenir compte, le cas échéant, d’une période d’incessibilité. Pour l’ensemble des plans, la charge d’amortissement est répartie linéairement en résultat sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie des réserves au bilan. En cas de plan de rémunérations lié au cours de l’action LVMH et dénoué en numéraire, l’estimation du gain est réévaluée à chaque clôture du cours de l’action LVMH à cette date, et enregistrée en charge prorata temporis sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie d’une provision au bilan. Au - delà de cette date et jusqu’à dénouement, la variation de l’espérance de gain résultant de la variation du cours de l’action LVMH est Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice, sous déduction du nombre moyen d’actions auto - détenues. Le résultat par action après dilution est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions avant dilution, majoré du nombre moyen pondéré d’actions qui résulterait de la levée, durant l’exercice, des options de souscription existantes ou de tout autre instrument dilutif. Les fonds recueillis au titre de ces levées, augmentés de la charge restant à comptabiliser au titre des plans d’options et assimilés (voir Note 1.28), sont présumés affectés, dans ce calcul, au rachat d’actions LVMH à un prix correspondant à leur cours de bourse moyen sur l’exercice. Le 17 avril 2019, conformément à l’accord de transaction annoncé le 14 décembre 2018 et approuvé par les actionnaires de Belmond le 14 février 2019, LVMH a acquis, en numéraire, la totalité des actions Class A de Belmond Ltd au prix unitaire de 25 dollars US, soit 2,2 milliards de dollar US. Après prise en compte des titres acquis sur le marché en décembre 2018, la valeur comptable de la participation dans Belmond s’établit à 2,3 milliards d’euros. Suite à cette acquisition, les actions Class A de Belmond ne sont plus cotées à la Bourse de New York. Belmond, présent dans 24 pays, détient et exploite un portefeuille exceptionnel d’hôtels et d’expériences de voyage de très haut de gamme dans les destinations les plus désirables et prestigieuses Le tableau suivant présente les modalités provisoires d’allocation du prix payé par LVMH au 17 avril 2019, date de prise de contrôle : (en millions d’euros) Allocation Modifications Allocation 30 juin 2019 31 décembre 2019 Marque et autres immobilisations incorporelles 6 141 147 Immobilisations corporelles 1 119 1 193 2 312 Autres actifs courants et non courants 202 109 311 Dette financière nette (586) (18) (604) Passifs courants et non courants (335) (31) (366) Actif net acquis 325 1 040 1 365 Écart d’acquisition provisoire 1 928 (1 040) 888 Valeur comptable de la participation au 17 avril 2019 2 253 - 2 253 Les montants présentés dans le tableau ci - dessus sont issus des comptes non audités de Belmond à la date de prise de contrôle. Une allocation provisoire du prix d’acquisition a été réalisée. Les principales réévaluations concernent le patrimoine immobilier à hauteur de 1 193 millions d’euros, et la marque Belmond pour un montant de 140 millions d’euros. La valeur comptable de la participation à la date de prise de contrôle inclut les titres acquis en 2018 pour un montant de Au cours de l’exercice, l’acquisition des titres Belmond et le paiement de coûts liés à la prise de contrôle ont généré un décaissement de 2 006 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 101 millions d’euros. Consécutivement à la prise de contrôle, les dettes bancaires à long terme de Belmond ont été remboursées à hauteur de 560 millions d’euros. Les ventes et le résultat opérationnel courant de Belmond consolidés depuis la date de prise de contrôle sont, respec - tivement, de 466 millions d’euros et 94 millions d’euros. Pour l’ensemble de l’année 2018, les ventes consolidées de Belmond ont été de 577 millions de dollars US, pour un résultat opérationnel de 12 millions de dollars US. Dans le cadre de l’accord annoncé en juillet 2019 visant à accélérer le développement de la Maison Stella McCartney, LVMH a acquis en novembre 2019 une participation de 49 % dans la Maison Stella McCartney, consolidée selon la méthode de mise En juin 2019, le Groupe a acquis la totalité du domaine du Château du Galoupet, Cru Classé des Côtes - de-Provence depuis 1955. Ce domaine, d’une superficie de 68 hectares d’un seul tenant, se situe à La Londe - les-Maures (France), et produit Fin novembre 2019, le Groupe a acquis 55 % du domaine du Château d’Esclans. Ce domaine, situé à La Motte (France), produit exclusivement des vins rosés de réputation mondiale, notamment les cuvées Garrus et Whispering Angel. Au deuxième semestre 2018, LVMH a acquis les 20 % du capital de Fresh non encore détenus ; le prix payé a donné lieu à la comptabilisation d’un écart d’acquisition définitif, comptabilisé jusqu’à cette date en «Écarts d’acquisition sur engagements d’achat Le 3 juillet 2017, dans le cadre de la simplification des structures du groupe Christian Dior-LVMH et conformément aux termes du protocole de négociation conclu avec Christian Dior le 24 avril 2017, LVMH a acquis auprès de Christian Dior 100 % de Christian Dior Couture pour 6,0 milliards d’euros. À cette date, Christian Dior détenait directement et indirectement 41,0 % du capital et 56,8 % des droits de vote de LVMH. Le périmètre acquis inclut la société Grandville, détenue à 100 % par Christian Dior, et sa filiale Christian Dior Couture. Le prix payé a été établi sur la base d’une valeur d’entreprise de 6,5 milliards d’euros, soit 15,6 fois le Résultat avant charges financières, impôt, amortissements et dépréciations (EBITDA) ajusté des 12 derniers mois à mars 2017. L’acquisition de Christian Dior Couture a permis à LVMH d’intégrer une des marques les plus emblématiques au monde et de regrouper les marques Christian Dior Couture et Parfums Christian Dior, cette dernière faisant déjà partie du groupe LVMH. Fort de son histoire et de ses perspectives favorables, Christian Dior Couture constitue une source de croissance pour LVMH. Au cours des prochaines années, le développement de Christian Dior Couture sera notamment soutenu par sa dynamique créative et par les investissements importants déjà réalisés, en particulier en Amérique, en Chine et au Japon. Le tableau suivant présente les modalités définitives d’allocation du prix payé par LVMH au 3 juillet 2017, date de prise de contrôle : Marque et autres immobilisations incorporelles 3 604 Provisions à plus d’un an (42) de valeurs obtenues. L’écart d’acquisition définitif, d’un montant de 2 179 millions d’euros, est représentatif du savoir - faire et de la créativité mondialement reconnus de Christian Dior Couture dans les domaines de la mode, de la maroquinerie et de la joaillerie, ainsi que de la capacité à s’appuyer sur un réseau de distribution en propre hautement qualitatif, présent dans les Le bilan et le compte de résultat au 31 décembre 2017, y compris les notes annexes, ont été retraités afin de refléter l’allocation définitive du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Outre les incidences sur le bilan présentées dans le tableau ci - dessus, le résultat net retraité de l’exercice 2017 inclut un produit d’impôt différé de 124 millions d’euros correspondant à l’effet, sur les impôts différés à long terme, de la baisse du taux d’impôt sur les sociétés en France, décidée dans la Loi de finances pour 2018, relatif à la marque Christian Dior et aux réévaluations des immo - En 2017, l’acquisition de Christian Dior Couture a généré un décaissement de 5 782 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 218 millions d’euros. L’opération a été financée au moyen de diverses émissions obligataires, pour un montant total de 5 milliards d’euros, et d’émission de billets de trésorerie pour le complément (voir Note 18 de l’annexe aux comptes consolidés Les frais d’acquisition de Christian Dior Couture ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; ils représentaient un montant de 6 millions d’euros au 31 décembre 2017, voir Au cours du deuxième semestre 2017, les ventes consolidées de Christian Dior Couture ont été de 1 183 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 236 millions d’euros. Pour l’ensemble de l’année 2017, les ventes consolidées de Christian Dior Couture ont été de 2 230 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 353 millions d’euros. Christian Dior Couture a été consolidé à compter de juillet 2017 au sein du groupe d’activités Mode et Maroquinerie. Si la date d’acquisition de Christian Dior Couture avait été le 1er janvier 2017, les ventes consolidées du Groupe pour 2017 se seraient élevées à 43 683 millions d’euros, le résultat opérationnel courant 2017 aurait été de 8 410 millions d’euros et le résultat net de Actif net part du Groupe 3 821 Valeur comptable de la participation au 3 juillet 2017 6 000 La marque Christian Dior Couture a été évaluée à titre principal selon la méthode des redevances et à titre secondaire selon la méthode du surprofit. La valeur retenue, soit 3 500 millions d’euros, correspond à la moyenne supérieure des fourchettes Le 23 janvier 2017, conformément à l’accord de transaction annoncé le 4 octobre 2016, LVMH a acquis, pour un montant de 640 millions d’euros, avec un effet au 2 janvier 2017, une participation de 80 % dans Rimowa, malletier et maroquinier fondé à Cologne en 1898 réputé pour ses bagages innovants de haute qualité. Le capital non acquis, soit 20 %, fait l’objet d’une promesse d’achat par LVMH, exerçable à partir de 2020. La différence, de 71 millions d’euros, entre la valeur de l’engagement d’achat (enregistré en Engagements d’achat de titres de minoritaires, voir Note 21) et les intérêts minoritaires a été portée en déduction des réserves consolidées. Rimowa a été consolidé par intégration globale au sein du groupe d’activités Mode et Maroquinerie à partir de janvier 2017. Le tableau suivant présente les modalités définitives d’allocation du prix payé par LVMH : Provisions à plus d’un an (31) Actif net part du Groupe (80 %) 355 Valeur comptable de la participation au 2 janvier 2017 640 En 2017, les ventes consolidées de Rimowa ont été de 417 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 9 millions La marque Rimowa, de 475 millions d’euros, a été évaluée selon la méthode des redevances. L’écart d’acquisition, de 285 millions d’euros, est représentatif du savoir - faire et de la capacité d’innovation mondialement reconnue de Rimowa dans le domaine du bagage de haute qualité. Les frais d’acquisition de Rimowa ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; en 2017, ils représentent un montant de 1 million d’euros, en complément des frais enregistrés en 2016 pour un montant de 3 millions d’euros, voir Note 26. En 2017, l’acquisition de Rimowa a généré un décaissement de 615 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 25 millions En février 2017, suite à l’exercice partiel de l’option de vente dont bénéficiait la famille Loro Piana dans la société éponyme, LVMH a acquis une participation complémentaire de 5 % dans Loro Piana, portant son pourcentage de détention à 85 %. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en déduction des capitaux propres. Incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Montant payé pour l’acquisition de titres consolidés et de titres de minoritaires (2 604) (258) (6 971) Disponibilités/(découverts bancaires) des sociétés acquises 107 5 251 Montant reçu pour la cession de titres consolidés - - 80 (Disponibilités)/découverts bancaires des sociétés cédées (2) - 181 Incidences des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées sur la trésorerie nette (2 499) (253) (6 459) Dont : Acquisitions et cessions de titres consolidés (2 478) (17) (6 306) Acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires (21) (236) (153) En 2019, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées est liée princi - palement à l’acquisition de Belmond, ainsi qu’à l’acquisition de participations de 49 % dans Stella Mc Cartney et de 55 % dans En 2018, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées résultait principalement du rachat des intérêts minoritaires dans Fresh ainsi que dans diverses filiales de distribution, en particulier au En 2017, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées résultait principalement des acquisitions de Christian Dior Couture, à hauteur de 5 782 millions d’euros, et de Rimowa, à hauteur de 3\. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Marques 14 511 (775) 13 736 13 596 13 515 Enseignes 3 920 (1 617) 2 303 2 265 2 176 Logiciels, sites internet 2 258 (1 608) 650 544 459 Autres 1 048 (569) 479 836 793 Total 21 865 (4 653) 17 212 17 254 16 957 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Aux 31 décembre 2017 et 2018, les Autres immobilisations incorporelles incluent les droits au bail. À compter du 1er janvier 2019, en application de la norme IFRS 16, les droits au bail sont désormais présentés au sein des Droits d’utilisation, voir Note 7. La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours de l’exercice est constituée des Valeur brute Marques Enseignes Logiciels, Autres Total (en millions d’euros) sites internet immobilisations Au 31 décembre 2018 14 292 3 851 1 903 1 964 22 010 Effets des changements de norme (a) \- - - (770) (770) Au 1er janvier 2019, après retraitement 14 292 3 851 1 903 1 194 21 240 Acquisitions - - 225 303 528 Cessions, mises hors service - - (31) (210) (241) Reclassements - - 146 (177) (31) Au 31 décembre 2019 14 511 3 920 2 258 1 177 21 865 Amortissements et dépréciations Marques Enseignes Logiciels, Autres Total (en millions d’euros) sites internet immobilisations Au 31 décembre 2018 (696) (1 586) (1 359) (1 115) (4 756) Effets des changements de norme (a) \- - - 391 391 Au 1er janvier 2019, après retraitement (696) (1 586) (1 359) (724) (4 365) Amortissements (17) (1) (267) (138) (422) Dépréciations (54) - - 4 (50) Cessions, mises hors service - - 29 210 239 Effets des variations de périmètre - - - (10) (10) Effets des variations de change (8) (30) (9) (7) (55) Reclassements - - (2) 12 10 Au 31 décembre 2019 (775) (1 617) (1 608) (653) (4 653) Valeur nette au 31 décembre 2019 13 736 2 303 650 524 17 212 (a) Les effets des changements de norme sont liés à l’application, au 1er janvier 2019, d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2. L’effet des variations de périmètre est essentiellement lié à l’acquisition de Belmond, voir Note 2. Valeur nette Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total (en millions d’euros) sites Internet immobilisations Cessions, mises hors service - - (1) (3) - (4) Effets des variations de périmètre 3 981 - 13 85 13 4 092 Amortissements (26) (1) (177) (47) (149) (400) Dépréciations (50) - (2) - (1) (53) Effets des variations de change (163) (263) (23) (7) (20) (476) Reclassements - - 107 1 (101) 7 Cessions, mises hors service - - (2) - - (2) Effets des variations de périmètre 40 - - 1 - 41 Amortissements (18) (1) (221) (60) (148) (448) Dépréciations - - - (2) (7) (9) Reclassements - - 123 16 (128) 11 La répartition des marques et enseignes par groupe d’activités est la suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Mode et Maroquinerie 8 845 (371) 8 474 8 480 8 439 Montres et Joaillerie 3 691 (91) 3 599 3 560 3 507 Distribution sélective 3 872 (1 570) 2 303 2 265 2 176 Total 18 430 (2 392) 16 038 15 861 15 691 Les marques et enseignes comptabilisées sont celles acquises par le Groupe. Elles comprennent principalement au 31 décembre 2019 : • Vins et Spiritueux : Veuve Clicquot, Krug, Château d’Yquem, Belvedere, Glenmorangie, Newton Vineyards et Numanthia • Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton, Fendi, Celine, Loewe, Givenchy, Kenzo, Pink Shirtmaker, Berluti, Pucci, Loro Piana, Rimowa et Christian Dior Couture ; • Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Givenchy, Make Up For Ever, Benefit Cosmetics, Fresh, Acqua di Parma, KVD Beauty, Fenty, Ole Henriksen et • Montres et Joaillerie : Bvlgari, TAG Heuer, Zenith, Hublot, • Distribution sélective : DFS Galleria, Sephora, Le Bon Marché • Autres activités : les titres de presse du groupe Les Échos-Investir, le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, la marque Royal Van Lent-Feadship, La Samaritaine, le groupe hôtelier Belmond Ces marques et enseignes figurent au bilan à la valeur déterminée lors de leur acquisition par le Groupe, qui peut être très inférieure à leur valeur d’utilité ou de marché à la date d’établis - sement des comptes du Groupe ; c’est notamment le cas, sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive, des marques Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Parfums Christian Voir également Note 5 pour l’évaluation des marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Écarts d’acquisition sur titres consolidés 11 495 (1 773) 9 722 8 654 8 538 d’achat de titres de minoritaires 6 312 - 6 312 5 073 5 299 Total 17 807 (1 773) 16 034 13 727 13 837 Les variations sur les exercices présentés du solde net des écarts d’acquisition s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 15 462 (1 735) 13 727 13 837 10 401 Effets des variations de périmètre 1 033 (1) 1 033 45 2 605 d’achat de titres de minoritaires 1 247 - 1 247 (126) 1 008 Variations des dépréciations - (22) (22) (100) (51) Effets des variations de change 65 (15) 50 71 (126) Au 31 décembre 17 807 (1 773) 16 034 13 727 13 837 Les effets des variations de périmètre résultent essentiellement de l’acquisition de Belmond. Voir Note 2. Voir également Note 21 pour les écarts d’acquisition relatifs aux engagements d’achat de titres de minoritaires. Les effets des variations de périmètre 2017 étaient liés principalement aux acquisitions de Christian Dior Couture et Rimowa. ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie ainsi que les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test annuel de perte de valeur. Aucune dépréciation significative n’a été enregistrée à ce titre au cours de l’exercice 2019. Comme décrit en Note 1.15, l’évaluation est effectuée le plus souvent à partir des flux de trésorerie prévisionnels actualisés attendus de ces actifs, déterminés dans le cadre de plans pluriannuels établis au cours de chaque exercice. Les principaux paramètres retenus pour la détermination des flux prévisionnels sont les suivants : Taux d’actualisation Taux de Taux de Taux Taux de Taux de Taux Taux de Taux de croissance croissance d’actualisation croissance croissance d’actualisation croissance croissance Après impôt Avant impôt moyen des au-delà après impôt moyen des au-delà après impôt moyen des au-delà ventes sur la de la durée ventes sur la de la durée ventes sur la de la durée durée du plan du plan durée du plan du plan durée du plan du plan Vins et Spiritueux 6,0 à 10,8 8,1 à 14,6 5,8 2,0 6,5 à 11,0 5,7 2,0 6,5 à 11,0 5,9 2,0 Maroquinerie 7,1 à 9,6 9,6 à 13,0 10,4 2,0 8,0 à 10,5 9,7 2,0 8,0 à 10,5 6,6 2,0 Cosmétiques 6,5 à 9,2 8,8 à 12,4 9,1 2,0 7,4 à 10,1 8,9 2,0 7,4 à 10,1 9,3 2,0 Joaillerie 7,5 à 8,9 10,1 à 12,0 9,2 2,0 9,0 à 10,4 8,3 2,0 9,0 à 10,4 6,9 2,0 sélective 7,0 à 8,8 9,5 à 11,9 8,2 2,0 7,3 à 9,4 9,8 2,0 7,3 à 8,3 8,2 2,0 Autres 6,0 à 7,5 8,1 à 10,1 2,3 2,0 6,5 à 9,3 4,5 2,0 6,5 à 7,3 8,4 2,0 La durée des plans est de 5 ans, mais peut être étendue jusqu’à 10 ans pour les marques dont le cycle de production s’étend sur plus de 5 ans, ou pour les marques qui sont en cours de repositionnement stratégique. Les taux de croissance moyens des ventes et la progression des taux de marge sur la durée des plans sont comparables aux croissances réalisées au cours des quatre exercices antérieurs, à l’exception des marques en cours de repositionnement stratégique, dont les progressions attendues sont supérieures aux performances historiques, en raison des mesures de repositionnement mises en œuvre. Les taux de croissance annuelle retenus pour la période au - delà de la durée des plans sont ceux habituellement retenus par le La baisse des taux d’actualisation à fin 2019 résulte de la baisse Au 31 décembre 2019, les actifs incorporels à durée de vie indéfinie dont les valeurs nettes comptables sont les plus significatives ainsi que les paramètres retenus pour le test de perte de valeur de ces actifs sont les suivants : (en millions d’euros) Marques et Écarts Total Taux Taux de Période couverte enseignes d’acquisition d’actualisation croissance par les flux de après impôt au-delà de la trésorerie (en pourcentage) durée du plan prévisionnels Christian Dior 3 500 2 179 5 679 8,4 2,0 5 ans Louis Vuitton 2 059 487 2 546 7,1 2,0 5 ans Loro Piana (a) 1 300 1 048 2 348 n.a. n.a. n.a. Fendi 713 405 1 118 8,4 2,0 5 ans Bvlgari 2 100 1 547 3 647 7,5 2,0 5 ans TAG Heuer 1 143 217 1 360 7,5 2,0 5 ans DFS Galleria 2 037 - 2 037 8,8 2,0 5 ans (a) Pour les besoins du test de perte de valeur, la juste valeur de Loro Piana a été évaluée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Loro Piana. La variation des multiples qui résulterait d’une baisse de 10 % de la capitalisation boursière des sociétés comparables ou du résultat opérationnel de Loro Piana n’entraînerait pas de risque de dépréciation des incorporels de Loro Piana. Au 31 décembre 2019, pour les secteurs d’activité listés ci - dessus (à l’exception de Loro Piana, voir note (a) ci - dessus) une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au - delà de la durée des plans par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2019, ou une réduction de 2 points du taux de croissance moyen des ventes sur la durée des plans n’entraînerait pas de dépréciation de ces incorporels. Le Groupe considère que des variations supérieures aux niveaux indiqués ci - dessus conduiraient à des niveaux d’hypothèses non pertinents, au regard de l’environnement économique actuel et des perspectives de croissance des activités concernées à moyen et long terme. Parmi les autres secteurs d’activité, trois présentent des actifs incorporels ayant une valeur comptable proche de leur valeur recouvrable. Les tests de perte de valeur concernant les actifs incorporels à durée de vie indéfinie de ces secteurs ont été effectués sur la base de la valeur d’utilité. Le montant de ces actifs incorporels au 31 décembre 2019, ainsi que le montant de la dépréciation qui résulterait d’une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au - delà de la durée des plans, ou d’une baisse de 2 points du taux de croissance moyen cumulé des ventes par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2019 sont détaillés ci - dessous : (en millions d’euros) Montant des Montant de la dépréciation en cas de : Hausse de Baisse de Baisse de 0,5 % du taux 2 % du taux 0,5% du taux après impôt moyen des au-delà de la Distribution sélective 87 (19) (19) (15) Autres groupes d’activités 516 (44) (36) (36) Au 31 décembre 2019, les valeurs brutes et nettes des marques, enseignes et écarts d’acquisition ayant donné lieu à amortissement et/ou dépréciation en 2019 sont de 325 millions d’euros et 37 millions d’euros, respectivement (644 et 467 millions d’euros au 31 décembre 2018). Voir Note 26 concernant les amortissements et dépréciations enregistrés au cours de l’exercice. (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Terrains 4 429 (18) 4 411 2 838 2 374 Terres à vignes et vignobles (b) 2 655 (118) 2 537 2 473 2 432 Constructions 5 346 (2 128) 3 218 2 292 2 052 Agencements, matériels et installations 14 243 (9 526) 4 717 4 078 3 971 Immobilisations en - cours 1 652 (2) 1 650 1 237 785 Autres immobilisations corporelles 2 205 (524) 1 682 1 592 1 485 Total 30 887 (12 354) 18 533 15 112 13 862 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application (b) Les terres à vignes constituent la quasi - totalité de la valeur nette du poste Terres à vignes et vignobles. La variation des immobilisations corporelles au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : Valeur brute Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Au 31 décembre 2018 2 584 7 051 637 8 632 2 756 1 351 1 238 2 074 26 323 Effets des changements de norme (a) \- (395) - (149) (50) (32) (3) (1) (630) Au 1er janvier, après retraitement 2 584 6 656 637 8 483 2 706 1 319 1 235 2 073 25 693 de marché des terres à vignes 42 - - - - - - - 42 Cessions, mises hors service (1) (84) (23) (604) (55) (77) (23) (21) (890) Au 31 décembre 2019 2 655 9 775 357 9 801 2 964 1 478 1 652 2 205 30 887 Amortissements et dépréciations Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Au 31 décembre 2018 (111) (1 921) (35) (5 907) (1 810) (944) (1) (482) (11 211) Au 1er janvier, après retraitement (111) (1 786) (35) (5 819) (1 782) (921) (2) (480) (10 936) Amortissements (6) (213) (4) (1 030) (189) (144) - (68) (1 655) Dépréciations - 62 (1) (5) (2) - (16) - 38 Effets des variations de périmètre (2) (222) - (236) (4) - - (2) (466) Effets des variations de change - (22) - (100) (10) (11) - (6) (150) Au 31 décembre 2019 (118) (2 146) (37) (6 586) (1 949) (991) (2) (524) (12 354) au 31 décembre 2019 2 537 7 628 319 3 216 1 015 486 1 650 1 682 18 533 (a) Les effets des changements de normes résultent de l’application d’IFRS 16 Contrats de location à partir du 1er janvier 2019. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Au sein du poste «Autres immobilisations corporelles » figurent notamment les œuvres d’art détenues par le Groupe. Les acquisitions d’immobilisations corporelles incluent principa - lement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Louis Vuitton, Sephora, DFS, Christian Dior Couture et Celine. Ils comprennent également les investissements liés au projet de La Samaritaine ainsi que les investissements des marques de champagne, de Hennessy, de Parfums Christian Dior et de Louis Vuitton dans Les effets des variations de périmètre résultent essentiellement de l’acquisition de Belmond. Voir Note 2. L’effet de la réévaluation à valeur de marché des terres à vignes 2017). Voir Notes 1.9 et 1.13 concernant la méthode d’évaluation La valeur de marché des immeubles locatifs, selon les expertises réalisées par des tiers indépendants, s’élève au moins à 0,6 milliard d’euros au 31 décembre 2019. Les méthodes d’évaluation employées reposent sur des données de marché. Valeur nette Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Cessions, mises hors service - (3) - (3) (3) (2) (11) 6 (16) Amortissements (7) (172) (5) (858) (179) (135) - (66) (1 422) Dépréciations 1 (1) - (4) - - (1) - (5) de marché des terres à vignes (35) - - - - - - - (35) Effets des variations de change (16) (132) (57) (179) (17) (17) (34) (22) (474) Cessions, mises hors service - - - (3) (3) (1) (1) 3 (5) Amortissements (6) (192) (2) (946) (172) (127) - (67) (1 512) Dépréciations - (2) - 2 (1) - - (2) (3) de marché des terres à vignes 8 - - - - - - - 8 Les acquisitions d’immobilisations corporelles des exercices 2018 et 2017 incluaient principalement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution et les investissements des marques de champagne, de Hennessy, de Louis Vuitton et de Parfums Christian Dior dans leur outil de production. Ils comprenaient également les investissements liés au projet de La Samaritaine ainsi que, pour 2018, les investissements liés au Jardin d’Acclimatation, et divers investis - Les droits d’utilisation se décomposent ainsi, par nature d’actif sous - jacent : (en millions d’euros) 2019 1er janvier 2019 Boutiques 11 817 (1 956) 9 861 9 472 Bureaux 1 724 (288) 1 436 1 332 Loyers fixes capitalisés 14 402 (2 355) 12 047 11 522 Droits au bail 738 (376) 362 345 Total 15 140 (2 731) 12 409 11 867 La variation du solde net des droits d’utilisation au cours de l’exercice est constituée des éléments suivants : Valeur brute Loyers fixes capitalisés Droits au bail Total Au 1er janvier 2019 9 531 1 365 728 11 624 673 12 297 Mise en place de nouveaux contrats de location 1 862 386 94 2 342 64 2 406 Fins et résiliations anticipées des contrats (240) (21) (18) (279) (44) (323) Au 31 décembre 2019 11 817 1 724 860 14 402 738 15 140 Amortissements et dépréciations Loyers fixes capitalisés Droits au bail Total Au 1er janvier 2019 (59) (33) (10) (102) (328) (430) Amortissements (1 970) (274) (108) (2 352) (53) (2 405) Dépréciations - (7) - (7) 5 (2) Effets des variations de périmètre (2) - (2) (3) (5) (8) Effets des variations de change (6) (1) - (7) (2) (9) Autres mouvements, y compris transferts (21) 13 (1) (9) (24) (33) Au 31 décembre 2019 (1 956) (288) (111) (2 355) (376) (2 731) Valeur nette au 31 décembre 2019 9 861 1 436 749 12 047 362 12 409 Les mises en place de contrats de location concernent principalement les locations de boutiques, notamment chez Sephora, Christian Dior Couture, Bvlgari, Louis Vuitton et DFS. Il s’agit également de contrats relatifs à la location de locaux administratifs, principalement Les dettes locatives se décomposent ainsi : (en millions d’euros) 2019 1er janvier 2019 Dettes locatives à plus d’un an 10 373 9 679 Dettes locatives à moins d’un an 2 172 2 149 La variation des dettes locatives au cours de l’exercice est constituée des éléments suivants : (en millions d’euros) Boutiques Bureaux Autres Total Au 1er janvier 2019 9 692 1 420 716 11 828 Mise en place de nouveaux contrats de location 1 834 373 94 2 302 Remboursement du nominal (1 828) (238) (101) (2 166) Fins et résiliations anticipées des contrats (138) (6) (8) (152) Effets des variations de périmètre 26 - 30 56 Autres mouvements, y compris transferts 36 (50) - (13) Au 31 décembre 2019 10 264 1 532 749 12 545 Le tableau suivant présente l’échéancier contractuel des décaissements relatifs aux dettes locatives comptabilisées au 31 décembre 2019 : (en millions d’euros) Au 31 décembre 2019 Entre 2025 et 2029 3 396 Total paiements minima futurs 14 596 Analyse de la charge de location La charge de location de l’exercice s’analyse de la façon suivante : Amortissements et dépréciations des droits d’utilisation 2 407 Charge relative aux loyers fixes capitalisés 2 697 Contrats de courte durée et/ou portant sur des actifs de faible valeur 376 Autres charges de loyer 1 971 Les décaissements relatifs aux contrats de location non capitalisés sont peu différents de la charge comptabilisée. Dans certains pays, les locations de boutiques comprennent un montant minimum et une part variable, en particulier lorsque le bail contient une clause d’indexation du loyer sur les ventes. Conformément aux dispositions d’IFRS 16, seule la part fixe Les engagements hors bilan relatifs à la part fixe des loyers des contrats de location s’analysent comme suit : Contrats dont la date de prise d’effet est postérieure à la clôture 1 592 Contrats relatifs aux actifs de faible valeur et contrats de courte durée 195 Total des paiements futurs non actualisés 1 787 Dans le cadre de la gestion dynamique de son réseau de boutiques, le Groupe négocie et conclut des contrats de location dont la date d’effet est postérieure à la date de clôture. Les engagements relatifs à ces contrats ne sont pas inscrits en dettes locatives mais en engagements hors bilan. En outre, le Groupe peut souscrire des contrats de location ou de concession comportant un montant garanti variable, non reflété dans les engagements ci - dessus. Le taux moyen d’actualisation des dettes locatives au 1er janvier 2019 est de 2,2 %. Le taux d’actualisation moyen des nouvelles dettes locatives de l’exercice 2019 est de 2,0 %. Les taux d’actu - alisation indiqués ci - avant correspondent aux taux moyens pondérés par le montant des dettes locatives auxquelles ils se 7.6 Options de résiliation et de renouvellement Les dettes locatives résultent de l’actualisation de la part fixe des loyers futurs définis contractuellement. L’évaluation des dettes locatives se fonde sur la durée contractuelle initialement négociée, sans prise en compte des options de résiliation anticipée ou d’extension incluses dans les contrats, sauf cas particuliers. Au 31 décembre 2019, le montant des dettes locatives provient à 60 % de contrats qui n’incluent aucune option de résiliation anticipée ou de renouvellement. Le montant des dettes locatives correspondant à la prise en compte des options de renouvel lement prévues contractuellement est d’environ 1 milliard d’euros. Les effets des options de résiliation anticipée non prises en considération représenteraient une réduction des dettes locatives d’environ 1 milliard d’euros ; a contrario, les effets des options de renouvellement non prises en compte représenteraient une augmentation des dettes locatives d’environ 2 milliards d’euros. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Brut Dépré- Net Dont Net Dont Net Dont ciations Activités en Activités en Activités en Dividendes versés (20) - (20) (9) (28) (9) (22) (8) Effets des variations de périmètre 415 - 415 163 (10) 2 (82) (84) Effets des variations de change 5 - 5 \- 7 - (33) (7) Au 31 décembre 2019, les titres mis en équivalence comprennent principalement : • Pour les activités en partenariat : \- une participation de 50 % dans le domaine viticole de Château Cheval Blanc (Gironde, France), producteur du Saint - Émilion Grand cru classé A du même nom ; • Pour les autres sociétés : \- une participation de 40% dans Mongoual SA, société immobilière propriétaire d’un immeuble de bureaux à Paris (France), siège social de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton ; \- une participation de 50 % dans les activités hôtelières et ferroviaires opérées par Belmond au Pérou. \- une participation de 45% dans PT. Sona Topas Tourism Industry Tbk (STTI), société de distribution indonésienne, titulaire notamment de licences de ventes en duty - free dans les aéroports; \- une participation de 46 % dans JW Anderson, marque londo - nienne de prêt - à - porter ; \- une participation de 40% dans L Catterton Management, société de gestion de fonds d’investissement créée en décembre 2015 \- une participation de 49 % dans Stella McCartney, marque londonienne de prêt - à - porter. Les effets de variation de périmètre de l’exercice 2019 résultent essentiellement de la prise de participation dans Stella McCartney et de l’acquisition de Belmond. Voir Note 2. Repossi, marque italienne de bijouterie dans laquelle le Groupe avait pris une participation de 41,7 %, acquise en novembre 2015, consolidée jusqu’au 31 décembre 2017 par mise en équivalence, est consolidée depuis 2018 par intégration globale, suite à l’acquisition d’une participation complémentaire dans cette société, portant le taux de détention du Groupe de 41,7 % à 68,9 %. Les effets des variations de périmètre de 2017 étaient liés principalement à la cession de la participation dans De Beers Diamond Jewellers et au changement de méthode de consolidation des Ateliers Horlogers Dior SA, désormais consolidé selon la méthode de l’intégration globale suite à l’acquisition de Christian (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 1 100 789 744 Cessions à valeur de vente (45) (45) (85) Variations de valeur de marché (a) (16) (101) 101 Effets des variations de périmètre - - 5 Effets des variations de change 7 16 (43) Au 31 décembre 915 1 100 789 Les reclassements résultent de la prise de contrôle de Belmond, les titres acquis en 2018 pour un montant de 274 millions d’euros étant désormais inclus dans la valeur comptable de la participation Les acquisitions de l’exercice 2019 comprennent notamment, à hauteur de 110 millions d’euros, l’effet de la souscription de Les acquisitions de l’exercice 2018 comprenaient notamment, pour 274 millions d’euros, l’effet de l’acquisition de titres Belmond (voir Note 19), ainsi que, pour 87 millions d’euros, l’effet de la souscription de titres dans des fonds d’investissement et des Les acquisitions de l’exercice 2017 comprenaient notamment, à hauteur de 64 millions d’euros, l’effet de la souscription de titres La valeur de marché des investissements financiers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.9, voir également Note 23.2 concernant la ventilation des investissements financiers selon (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Dépôts de garantie 429 379 320 Instruments dérivés (b) 782 257 246 Créances et prêts 291 303 264 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Vins et eaux - de - vie en cours de vieillissement 5 027 (10) 5 017 4 784 4 517 Autres matières premières et en - cours 2 377 (476) 1 900 1 700 1 370 7 404 (487) 6 917 6 484 5 887 Marchandises 2 405 (216) 2 189 2 091 1 767 Produits finis 5 728 (1 117) 4 611 3 910 3 234 8 133 (1 333) 6 800 6 001 5 001 Total 15 537 (1 820) 13 717 12 485 10 888 La variation du stock net au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 14 069 (1 584) 12 485 10 888 10 546 Variation du stock brut 1 604 - 1 604 1 722 1 006 Effets de la mise à valeur de marché des vendanges (6) - (6) 16 (21) Variations de la provision pour dépréciation - (559) (559) (285) (339) Effets des variations de change 189 (36) 153 109 (550) Autres, y compris reclassements (358) 359 - 3 (2) Au 31 décembre 15 537 (1 820) 13 717 12 485 10 888 Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes et la valeur des stocks des activités Vins et Spiritueux (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Mise à valeur de marché de la récolte de la période 14 41 5 Effets des sorties de stocks de la période (20) (25) (26) Incidence nette sur le coût des ventes de la période (6) 16 (21) Incidence nette sur la valeur des stocks au 31 décembre 120 126 110 Voir Notes 1.9 et 1.17 concernant la méthode d’évaluation des vendanges à leur valeur de marché. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Créances à valeur nominale 3 539 3 302 3 079 Provision pour dépréciation (89) (78) (78) Provision pour retours et reprise de produits (a) \- (2) (265) Montant net 3 450 3 222 2 736 La variation des créances clients au cours des périodes présentées provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 3 300 (78) 3 222 2 736 2 685 Variation de la provision pour dépréciation - (10) (10) (1) (11) Variation de la provision pour retours et reprises de produits (a) \- - - 7 (43) Effets des variations de change 73 (1) 72 24 (154) Reclassements (5) - (5) 272 (16) Au 31 décembre 2019 3 539 (89) 3 450 3 222 2 736 Le solde clients est constitué essentiellement d’en - cours sur des clients grossistes ou des agents, en nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations de longue date. Au 31 décembre 2019, la ventilation de la valeur brute et de la provision pour dépréciation des créances clients, en fonction de l’ancienneté des créances, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Valeur brute Dépréciations Valeur nette Non échues : - moins de 3 mois 3 008 (21) 2 987 \- plus de 3 mois 125 (8) 117 Échues : - moins de 3 mois 263 (10) 253 \- plus de 3 mois 143 (50) 93 Total 3 539 (89) 3 450 Au cours de chacun des exercices présentés, aucun client n’a représenté un montant de chiffre d’affaires excédant 10 % du chiffre La valeur actuelle des créances clients n’est pas différente de leur valeur comptable. (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Placements financiers (b) 733 666 515 Instruments dérivés (c) 180 123 496 Créances d’impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 1 055 895 747 Fournisseurs : avances et acomptes 254 216 203 Charges constatées d’avance 454 430 396 Total 3 264 2 868 2 919 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application La valeur nette des placements financiers a évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 666 515 374 Cessions à valeur de vente (121) (164) (181) Variations de valeur de marché (a) 138 3 156 Effets des variations de périmètre - - - Effets des variations de change - 1 (4) Au 31 décembre 733 666 515 Dont : coût historique des placements financiers 538 576 344 La valeur de marché des placements financiers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.9. Voir Note 23.2 concernant la ventilation des placements financiers selon les méthodes d’évaluation. 15\. TRÉSORERIE ET VARIATIONS DE TRÉSORERIE 15.1 Trésorerie et équivalents de trésorerie (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Dépôts à terme à moins de 3 mois 879 654 708 Parts de SICAV et FCP 147 192 194 Comptes bancaires 4 647 3 764 2 836 Trésorerie et équivalents de trésorerie au bilan 5 673 4 610 3 738 Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette figurant dans le tableau de variation de trésorerie s’établit de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 673 4 610 3 738 Trésorerie nette du tableau de variation de trésorerie 5 497 4 413 3 618 15.2 Variation du besoin en fonds de roulement La variation du besoin en fonds de roulement au cours des exercices présentés s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Notes 2019 2018 2017 Variation des stocks et en - cours 11 (1 604) (1 722) (1 006) Variations des créances clients et comptes rattachés 12 (121) (179) (134) Variation des soldes clients créditeurs 9 8 2 Variation des autres créances et dettes 98 91 367 Variation du besoin en fonds de roulement (a) (1 154) (1 087) (514) Les investissements d’exploitation au cours des exercices présentés sont constitués des éléments suivants : (en millions d’euros) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Acquisitions d’immobilisations incorporelles 3 (528) (537) (456) Acquisitions d’immobilisations corporelles 6 (2 860) (2 590) (1 883) Variation des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations 163 137 40 Coûts de mise en place des contrats de location (62) - - Effets sur la trésorerie des acquisitions d’immobilisations (3 287) (2 990) (2 299) Effet sur la trésorerie des cessions d’immobilisations 29 10 26 Dépôts de garantie versés et autres flux d’investissement d’exploitation (36) (58) (3) Investissements d’exploitation (b) (3 294) (3 038) (2 276) (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application 15.4 Dividendes et acomptes versés et autres opérations en capital Au cours des exercices présentés, les dividendes et acomptes versés sont constitués des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Dividendes et acomptes versés par la société LVMH (3 119) (2 715) (2 110) Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées (429) (339) (260) Impôt payé relatif aux dividendes et acomptes versés (130) (36) 388 Dividendes et acomptes versés (3 678) (3 090) (1 982) Au cours des exercices présentés, les autres opérations en capital sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) Notes 2019 2018 2017 Augmentations de capital des filiales souscrites par les minoritaires 82 41 44 Acquisitions et cessions d’actions LVMH 16 (49) (295) (67) Autres opérations en capital 54 (205) 30 (en millions d’euros) Notes 2019 2018 (a) 2017 (a) Primes 16.2 2 319 2 298 2 614 Actions LVMH 16.3 (403) (421) (530) Écarts de conversion 16.5 862 573 354 Écarts de réévaluation 813 875 1 111 Autres réserves 25 672 22 462 19 903 Résultat net, part du Groupe 7 171 6 354 5 365 Capitaux propres, part du Groupe 36 586 32 293 28 969 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Au 31 décembre 2019, le capital social, entièrement libéré, est 232 293 232 actions bénéficient d’un droit de vote double, accordé aux actions détenues sous forme nominative depuis Les variations du capital social et des primes, en nombre d’actions et en valeur, s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 505 029 495 152 2 298 2 450 2 766 2 753 Annulation d’actions LVMH (2 156) - - - (365) (40) Au 31 décembre 505 431 285 152 2 319 2 470 2 450 2 766 Le portefeuille d’actions LVMH, ainsi que leur affectation, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Plans d’options de souscription 403 946 20 20 57 Plans d’attribution d’actions gratuites 1 066 965 294 302 122 Couverture des plans d’options et assimilés (a) 1 470 911 314 322 179 Contrat de liquidité 38 000 15 25 23 Actions destinées à être annulées 270 000 74 74 328 Actions LVMH 1 778 911 403 421 530 (a) Voir Note 17 concernant les plans d’options et assimilés. Au 31 décembre 2019, la valeur boursière des actions LVMH détenues dans le cadre du contrat de liquidité est de 16 millions d’euros. Au cours de l’exercice, les mouvements sur le portefeuille d’actions LVMH ont été les suivants : (en nombre d’actions ou en millions d’euros) Nombre Montant Effet sur la Au 31 décembre 2018 2 135 404 421 Achats d’actions (a) 614 711 213 (213) Attribution définitive d’actions gratuites (477 837) (77) - Annulation d’actions LVMH (2 156) - - Cessions à valeur de vente (a) (491 211) (165) 165 Plus value/(moins value) de cession - 10 - Au 31 décembre 2019 1 778 911 403 (48) (a) Les achats d’actions et cessions de titres LVMH sont liés principalement à la gestion du contrat de liquidité. 16.4 Dividendes versés par la société mère LVMH SE Selon la réglementation française, les dividendes sont prélevés sur le résultat de l’exercice et les réserves distribuables de la société mère, après déduction de l’impôt de distribution éventuellement dû et de la valeur des actions auto - détenues. Au 31 décembre 2019, le montant distribuable s’élève ainsi à 15 918 millions d’euros ; il est de 13 593 millions d’euros après prise en compte de la proposition de distribution de dividendes (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Acompte au titre de l’exercice en cours (2019 : 2,20 euros ; 2018 : 2,00 euros ; 2017 : 1,60 euros) 1 112 1 010 811 Effet des actions auto - détenues (4) (4) (7) Montant brut versé au titre de l’exercice 1 108 1 006 804 Solde au titre de l’exercice précédent (2018 : 4,00 euros ; 2017 : 3,40 euros ; 2016 : 2,60 euros) 2 020 1 717 1 319 Effet des actions auto - détenues (8) (8) (13) Montant brut versé au titre de l’exercice précédent 2 012 1 709 1 306 Montant brut total versé au cours de la période (a) 3 119 2 715 2 110 (a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Le solde du dividende pour l’exercice 2019, proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 16 avril 2020, est de 4,60 euros par action, soit un montant total de 2 325 millions d’euros avant déduction du montant correspondant aux actions auto - détenues à la date du détachement de dividende. La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres part du Groupe, y compris les effets de couverture des actifs nets en devises, s’analyse par devise de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 Variation 2018 2017 Livre Sterling (75) 40 (115) (107) Autres devises (230) 20 (250) (170) Couvertures d’actifs nets en devises (a) (471) (21) (450) (421) (a) Dont : -146 millions d’euros au titre du dollar US (-141 millions d’euros au 31 décembre 2018 et -130 millions d’euros au 31 décembre 2017), -117 millions d’euros au titre du dollar de Hong Kong (-117 millions d’euros aux 31 décembre 2018 et 2017) et -208 millions d’euros au titre du franc suisse (-193 millions d’euros au 31 décembre 2018 et -180 millions d’euros au 31 décembre 2017). Ces montants incluent l’effet impôt. 16.6 Stratégie en matière de structure financière Le Groupe estime que la gestion de la structure financière participe, avec le développement des sociétés qu’il détient et la gestion du portefeuille de marques, à l’objectif d’accroissement de la richesse de ses actionnaires. Le maintien d’une qualité de crédit adaptée constitue un objectif essentiel pour le Groupe, autorisant une large capacité d’accès aux marchés, à des conditions favorables, ce qui permet à la fois de saisir des opportunités et de bénéficier des ressources nécessaires au développement de À cette fin, le Groupe suit un certain nombre de ratios et d’agrégats : • dette financière nette (voir Note 19) sur capitaux propres ; • capacité d’autofinancement générée par l’activité sur dette • variation de trésorerie issue des opérations d’exploitation ; • cash flow disponible d’exploitation (voir Tableau de variation • capitaux permanents sur actifs immobilisés ; • part de la dette à plus d’un an dans la dette financière nette. Les capitaux permanents s’entendent comme la somme des capitaux propres et des passifs non courants. Ces indicateurs sont, le cas échéant, ajustés des engagements L’objectif de flexibilité financière se traduit aussi par l’entretien de relations bancaires nombreuses et diversifiées, par le recours régulier à plusieurs marchés de dette négociable (à plus d’un an comme à moins d’un an), par la détention d’un montant significatif de trésorerie et équivalents de trésorerie et par l’existence de montants appréciables de lignes de crédit confirmées non tirées, ayant vocation à aller bien au - delà de la couverture de l’encours du programme de billets de trésorerie, tout en représentant un coût raisonnable pour le Groupe. 17\. PLANS D’ACTIONS GRATUITES ET ASSIMILÉS Plans d’options d’achat et de souscription L’Assemblée générale du 18 avril 2019 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt - six mois expirant en juin 2021, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 1 % du capital de la Société. Au 31 décembre 2019, cette autorisation n’a pas été utilisée par Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place depuis 2010. Aucun plan d’options de souscription n’est en vigueur au L’Assemblée générale du 12 avril 2018 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt - six mois expirant en juin 2020, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1% du capital de la Société Pour les plans mis en place en 2015, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont définitivement attribuées aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au - delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans et sont définitivement attribuées aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Pour les plans mis en place à compter de 2016, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après une période de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. Toutefois, par exception, la période d’acquisition applicable aux actions attribuées le 13 avril 2017 est d’un an (avec Les plans et exercices concernés sont les suivants : obligation de conservation pendant deux ans) et celle applicable à certaines actions de performance attribuées le 26 juillet 2017, Outre une condition de présence dans le Groupe, l’attribution définitive des actions gratuites de certains plans est soumise à des conditions liées aux performances financières de LVMH, à la réalisation desquelles est subordonné leur bénéfice définitif : les actions ne sont attribuées définitivement que si les comptes consolidés de LVMH pour un ou plusieurs exercices (spécifiés dans chaque plan) affichent une variation positive par rapport à un exercice de référence (défini dans chaque plan) de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe. La condition de performance est appréciée à périmètre constant, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des incidences des acquisitions réalisées au cours des deux années civiles suivant l’exercice de référence et que, de même, est neutralisé l’impact des cessions intervenues au cours de cette même période. Seules les opérations significatives (d’un montant supérieur à 150 millions d’euros) donnent lieu à Date d’ouverture du plan Nature du plan Bénéfice des actions subordonné à une variation positive de l’un des 16 avril 2015 Actions gratuites 2014 et 2015 13 avril 2017 ” 2016 et 2017 Les actions gratuites attribuées le 26 juillet 2017, ainsi que certaines actions gratuites attribuées le 25 octobre 2017, le 25 janvier 2018 et le 12 avril 2018 sont soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale qui, d’une part portent sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé et, d’autre part, pour une partie d’entre elles, relèvent Effets de la distribution de titres Hermès sur les plans d’options et assimilés Afin de protéger les bénéficiaires d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites, les actionnaires, lors de l’Assemblée du 25 novembre 2014, ont autorisé le Conseil d’administration à ajuster le nombre et le prix d’exercice des options de souscription n’ayant pas été exercées avant le 17 décembre 2014, ainsi que le nombre des actions gratuites non encore définitivement attribuées à cette date. En conséquence, le nombre d’options de souscription et d’actions gratuites concernées a été augmenté de 11,1 %, tandis que le prix d’exercice de ces options a été réduit de 9,98 %. Ces ajustements ayant pour seul objectif de préserver les droits des bénéficiaires dans le cadre de cette distribution, ils n’ont eu aucun effet sur les états financiers consolidés. Les principales caractéristiques des plans d’options de souscription ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Nombre Prix Période Nombre Nombre Nombre d’options d’exercice (a) d’acquisition d’options d’options d’options attribuées (a) (en euros) des droits exercées devenues restant à 14 mai 2009 (b) 1 333 097 50,861 3 ans (386 921) (7 142) - ” 37 106 50,879 ” (17 025) - - Total 1 370 203 (403 946) (7 142) - (a) Après l’effet des ajustements effectués sur le nombre d’options encore en vie au 17 décembre 2014 du fait de la distribution en nature d’actions Hermès. Voir Note 17.1. (b) Plan soumis à conditions de performance, voir Note 17.1 Caractéristiques générales des plans. Le nombre d’options de souscription non exercées et les prix d’exercice moyens pondérés ont évolué comme décrit ci - dessous au Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice moyen pondéré moyen pondéré moyen pondéré (en euros) (en euros) (en euros) restant à exercer au 1er janvier 411 088 50,86 1 180 692 59,56 1 903 010 65,17 Options devenues caduques (7 142) 50,86 (6 753) 63,98 (13 833) 74,67 Options exercées (403 946) 50,86 (762 851) 64,21 (708 485) 74,33 à exercer au 31 décembre - - 411 088 50,86 1 180 692 59,56 Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions gratuites ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Attributions Dont : Conditions Période Attributions Attributions Attributions initiales (a) actions de satisfaites ? d’acquisition devenues devenues provisoires au performance (a) (b) des droits caduques définitive 31 / 12 / 2019 16 avril 2015 73 262 73 262 oui 3 (c) ou 4 (d) ans - (17 322) - 22 octobre 2015 315 532 315 532 oui 3 (c) ou 4 (d) ans (4 894) (126 928) - 20 octobre 2016 360 519 310 509 oui 3 ans (6 880) (333 587) - 26 juillet 2017 21 700 21 700 oui 3 ans - - 21 700 26 juillet 2017 21 700 21 700 oui 4 ans - - 21 700 25 octobre 2017 288 827 270 325 oui 3 ans (5 535) - 274 986 25 octobre 2017 76 165 76 165 oui 7 ans (f) \- - 76 165 25 janvier 2018 72 804 72 804 - 3 ans - - 72 804 25 janvier 2018 47 884 47 884 (e) 6 ans (f) \- - 47 884 12 avril 2018 238 695 238 695 (e) 3 ans (4 066) - 234 629 12 avril 2018 93 421 93 421 (e) 5 ans (g) \- - 93 421 25 octobre 2018 9 477 9 477 (e) 3 ans (125) - 9 352 24 octobre 2019 200 077 200 077 (e) 3 ans - - 200 077 Total 2 229 505 2 093 229 (21 500) (477 837) 1 052 718 (a) Après l’effet des ajustements effectués du fait de la distribution en nature d’actions Hermès. Voir Note 17.1. (b) Voir Note 17.1 Caractéristiques générales des plans. (c) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France. (d) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France. (e) Les conditions de performance ont été considérées comme satisfaites pour la détermination de la charge de l’exercice 2019, sur la base des données budgétaires. (f) Attribution définitive le 30 juin 2024 avancée au 30 juin 2023 dans certaines circonstances. (g) Attribution définitive le 30 juin 2023 reportée au 30 juin 2024 dans certaines circonstances et pour un nombre réduit d’actions. Le nombre d’attributions provisoires a évolué comme décrit ci - dessous au cours des exercices présentés : (en nombre d’actions) 2 019 2 018 2 017 Attributions provisoires au 1er Janvier 1 351 978 1 395 351 1 312 587 Attributions provisoires de la période 200 077 462 281 455 252 Attributions devenues définitives (477 837) (459 741) (335 567) Attributions devenues caduques (21 500) (45 913) (36 921) Attributions provisoires au 31 décembre 1 052 718 1 351 978 1 395 351 (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Charge de la période au titre des plans d’options de souscription et d’attribution d’actions gratuites 72 82 62 Le cours de clôture de l’action LVMH la veille de la date d’attribution du plan du 24 octobre 2019 était de 375,00 euros. La valeur unitaire des attributions provisoires d’actions gratuites de l’exercice 2019 est de 353,68 euros. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Au 1er janvier 1 664 1 408 1 510 Part des minoritaires dans le résultat 611 636 475 Dividendes versés aux minoritaires (433) (345) (261) Effets des prises et pertes de contrôle dans les entités consolidées 25 41 114 Dont : Rimowa - - 89 Effets des acquisitions et cessions de titres de minoritaires - (19) (56) Dont : Loro Piana - - (58) Total des effets des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées 25 22 58 Augmentations de capital souscrites par les minoritaires 95 50 44 Part des minoritaires dans les gains et pertes en capitaux propres 17 45 (134) Part des minoritaires dans les charges liées aux plans d’options 3 4 7 Effets des variations des intérêts minoritaires bénéficiant d’engagements d’achat (203) (156) (291) Au 31 décembre 1 779 1 664 1 408 L’évolution de la part des intérêts minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres se décompose ainsi : (en millions d’euros) Écarts de Couvertures de Terres à Engagements Part des intérêts conversion flux de trésorerie vignes envers le minoritaires futurs en devises personnel dans les écarts et coût des de conversion et Variations de l’exercice (178) 30 11 3 (134) Les intérêts minoritaires sont principalement constitués des 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») ainsi que des 39 % détenus par Mari-Cha Group Ltd dans DFS. Les 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy faisant l’objet d’un engagement d’achat, ils sont reclassés à la clôture en Engagements d’achat de titres de minoritaires, au sein des Passifs non courants, et sont donc exclus du total des intérêts minoritaires à la date de clôture. Voir Notes 1.12 et 21. Le montant des dividendes versés à Diageo au cours de l’exercice 2019 est de 177 millions d’euros. La part du résultat net de l’exercice 2019 revenant à Diageo s’élève à 366 millions d’euros, et sa part dans les intérêts minoritaires cumulés (avant effets comptables de l’engagement d’achat octroyé à Diageo) s’élève à 3 414 millions d’euros au 31 décembre 2019. À cette date, le bilan consolidé résumé de Moët Hennessy se présente ainsi : Stocks et en - cours 5,8 Trésorerie et équivalents de trésorerie 2,4 Dette financière à moins d’un an 1,5 Total du passif et des capitaux propres 14,5 Concernant DFS, le montant des dividendes versés à Mari-Cha Group Ltd au cours de l’exercice 2019 est de 98 millions d’euros. La part du résultat net de l’exercice 2019 revenant à Mari-Cha Group Ltd s’élève à 132 millions d’euros, et sa part dans les intérêts (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Dette financière à plus d’un an 5 101 6 005 7 046 Dette financière à moins d’un an 7 610 5 027 4 530 Dette financière brute 12 711 11 032 11 576 Instruments dérivés liés au risque de taux d’intérêt (16) (16) (28) Instruments dérivés liés au risque de change 47 146 (25) Dette financière brute après effet des instruments dérivés 12 742 11 162 11 523 Placements financiers (b) (733) (666) (515) Investissements financiers en couverture de dettes financières (c) (130) (125) (117) Trésorerie et équivalents de trésorerie (d) (5 673) (4 610) (3 738) Dette financière nette 6 206 5 761 7 153 Titres Belmond (présentés en Investissements financiers) - (274) - Dette financière nette ajustée (hors acquisition des titres Belmond) 6 206 5 487 7 153 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application La variation de la dette financière brute après effet des instruments dérivés au cours de l’exercice s’analyse ainsi : (en millions d’euros) 31 décembre Effets des Au 1er janvier Variations Effets des Effets des Variations Reclas- Au 2018 changements 2019, après de la variations variations de sements 31 décembre de norme (a) retraitement trésorerie (b) de change de valeur périmètre et autres 2019 instruments dérivés 11 162 (341) 10 821 1 154 79 (89) 766 12 12 742 (a) Les effets des changements de normes résultent de l’application d’IFRS 16 Contrats de location à partir du 1er janvier 2019. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application (b) Dont 2 837 millions d’euros au titre des émissions et souscriptions d’emprunts et -1 810 millions d’euros au titre des remboursements d’emprunts et de dettes financières. Les effets des variations de périmètre sont liés à l’acquisition de Belmond. Les dettes bancaires figurant au bilan de Belmond à la date d’acquisition ont été remboursées à hauteur de 560 millions d’euros. Voir Note 2. Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé l’emprunt obligataire de 300 millions d’euros émis en 2014, celui de 600 millions d’euros émis en 2013, ainsi que l’emprunt obligataire de 150 millions de LVMH a procédé en février 2019 à deux émissions obligataires à taux fixe, pour un montant total de 1,0 milliard d’euros, dont 300 millions d’euros remboursables en 2021 et 700 millions Au cours de l’exercice 2018, LVMH a remboursé la dette de 500 millions d’euros émise en 2011 et celle de 1 250 millions LVMH a procédé en mai 2017 à une émission obligataire en quatre tranches d’un total de 4,5 milliards d’euros, dont 3,25 milliards à taux fixe et 1,25 milliard à taux variable. LVMH a également procédé, en juin 2017, à une émission obligataire à taux fixe de 400 millions de livres sterling à échéance juin 2022. L’emprunt avait fait l’objet de swaps à l’émission le convertissant en un emprunt en euros. Ces opérations sont intervenues dans le cadre de l’acquisition de Christian Dior Couture (voir Note 2), réalisée en juillet 2017. Au cours de l’exercice 2017, LVMH a remboursé la dette de 850 millions de dollars US émise en 2012, celle de 150 millions d’euros émise en 2009 et celle de 350 millions de La dette financière nette n’inclut ni les engagements d’achat de titres de minoritaires (voir Note 21) ni les dettes locatives (voir Note 7). La dette de location financement a été reclassée au sein 19.2 Analyse de la dette financière brute par nature (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Emprunts obligataires et Euro Medium-Term Notes (EMTN) 4 791 5 593 6 557 Emprunts auprès des établissements de crédit 310 97 193 Dette financière à plus d’un an 5 101 6 005 7 046 Emprunts obligataires et Euro Medium-Term Notes (EMTN) 1 854 996 1 753 Emprunts auprès des établissements de crédit 262 220 340 Billets de trésorerie 4 868 3 174 1 855 Autres emprunts et lignes de crédit 430 421 429 Dette financière à moins d’un an 7 610 5 027 4 530 Dette financière brute 12 711 11 032 11 576 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application La valeur de marché de la dette financière brute, évaluée sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés, est de 12 770 millions d’euros au 31 décembre 2019 (11 076 millions d’euros au 31 décembre 2018, à moins d’un an (5 032 millions d’euros au 31 décembre 2018, à plus d’un an (6 044 millions d’euros au 31 décembre 2018, 7 118 millions d’euros au 31 décembre 2017). Aux 31 décembre 2019, 2018 et 2017, aucun encours n’était comptabilisé selon l’option juste valeur. Voir Note 1.21. Montant nominal Date Échéance Taux effectif 2019 2018 2017 (en devises) d’émission initial (a) (en millions EUR 1 200 000 000 2017 2024 0,82 1 203 1 197 1 192 EUR 1 250 000 000 2017 2020 0,13 1 249 1 248 1 246 EUR 1 250 000 000 2017 2018 variable - - 1 253 EUR 500 000 000 2011 2018 4,08 - - 501 EUR 300 000 000 2019 2021 0,03 300 - - EUR 700 000 000 2019 2023 0,26 697 - - Total emprunts obligataires et EMTN 6 645 6 589 8 310 (a) Avant effet des couvertures de taux mises en place concomitamment ou postérieurement à l’émission. (b) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d’un emprunt de 600 millions de dollars US émis en février 2016 à un taux effectif initial de 1,96 % et d’un abondement de 150 millions de dollars US réalisé en avril 2016 à un taux effectif de 1,74 %. Ces rendements ont été déterminés en excluant la composante optionnelle. (c) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d’un emprunt de 500 millions d’euros émis en 2013 à un taux effectif initial de 1,38 % et d’un abondement de 100 millions d’euros réalisé en 2014 à un taux effectif de 0,62 %. 19.4 Analyse de la dette financière brute par échéance et par nature de taux (en millions d’euros) Dette financière brute Effets des Dette financière brute Taux Taux Total Taux Taux Total Taux Taux Total fixe variable fixe variable fixe variable Total 12 044 667 12 711 (1 960) 1 991 31 10 084 2 658 12 742 Voir Note 23.4 pour la valeur de marché des instruments de taux d’intérêt. L’échéance 2019 de la dette financière brute se décompose ainsi, par trimestre : 19.5 Analyse de la dette financière brute par devise après effet des instruments dérivés (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Euro 7 849 6 445 6 665 Dollar US 3 457 3 277 3 045 Total 12 742 11 162 11 523 La dette en devises a pour objet de financer le développement des activités du Groupe en dehors de la zone euro, ainsi que le patrimoine Sur la base de la dette au 31 décembre 2019 : • une hausse instantanée de 1 point sur les courbes de taux des devises d’endettement du Groupe aurait pour effet une augmentation de 30 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés, et une baisse de 95 millions d’euros de la valeur de marché de la dette financière brute à taux fixe après effet des instruments dérivés ; • une baisse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une diminution de 30 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés, et une hausse de 95 millions d’euros de la valeur de marché de la dette financière brute à taux fixe après effet des instruments • une hausse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une augmentation des capitaux propres de l’ordre de 10 millions d’euros, résultant de la variation de valeur de marché des instruments de couverture de la charge d’intérêt • une baisse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une réduction des capitaux propres de l’ordre de 10 millions d’euros, résultant de la variation de valeur de marché des instruments de couverture de la charge d’intérêt Dans le cadre de certaines lignes de crédit, le Groupe peut s’engager à respecter certains ratios financiers. Au 31 décembre 2019, aucune ligne de crédit significative n’est concernée par ces dispositions. 19.8 Lignes de crédit confirmées non tirées Au 31 décembre 2019, l’encours total de lignes de crédit confirmées non tirées s’élève à 21,1 milliards d’euros, dont 15,2 milliards d’euros mises en place afin de sécuriser le financement de l’acquisition de Tiffany. Au 31 décembre 2019, le montant de la dette financière couverte par des sûretés réelles est inférieur à 350 millions d’euros. 20\. PROVISIONS ET AUTRES PASSIFS NON COURANTS Les provisions et autres passifs non courants s’analysent ainsi : (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Provisions à plus d’un an 1 457 1 245 1 272 Positions fiscales incertaines 1 172 1 185 1 212 Instruments dérivés (b) 712 283 229 Participation du personnel aux résultats 96 89 94 Provisions et autres passifs non courants 3 812 3 188 3 177 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Les provisions sont relatives aux natures de risques et charges suivantes : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 812 605 625 Provisions pour risques et charges 646 640 647 Provisions à plus d’un an 1 457 1 245 1 272 Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 8 7 4 Provisions pour risques et charges 406 362 400 Provisions à moins d’un an 414 369 404 Total 1 872 1 614 1 676 Les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante au cours de l’exercice : (en millions d’euros) 31 déc. Dotations Utilisations Reprises Variations Autres (a) 31 déc. Provisions pour risques et charges 1 002 373 (208) (130) 13 - 1 052 Total 1 614 533 (332) (130) 13 173 1 872 Inclut les effets des variations de change et des écarts de réévaluation. Les provisions pour risques et charges correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges (voir Note 32), situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d’un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits, leur conditionnement, ou les relations avec les partenaires du Groupe Les passifs non courants relatifs aux positions fiscales incertaines incluent l’estimation des risques, litiges, et situations contentieuses, réalisés ou probables, relatifs au calcul de l’impôt sur les résultats. Les entités du Groupe en France et à l’étranger peuvent faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. Ces demandes de rectification, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, donnent lieu à l’enregistrement d’un passif dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères de l’interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines. 21\. ENGAGEMENTS D’ACHAT DE TITRES DE MINORITAIRES Au 31 décembre 2019, les engagements d’achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l’engagement de LVMH vis - à - vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy pour un montant égal à 80 % de la juste valeur de Moët Hennessy à la date d’exercice de l’option. Cette option est exerçable à chaque instant avec un préavis de six mois. Dans le calcul de l’engagement, la juste valeur a été déterminée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH à l’exception des participations dans Château d’Yquem, Château Cheval Blanc, Clos des Lambrays et Colgin Cellars et à l’exception de certains vignobles champenois. Les engagements d’achat de titres de minoritaires incluent également l’engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (15 %), de Rimowa (20 %), ainsi que de filiales de distribution dans différents pays, principalement au Moyen-Orient. 22\. FOURNISSEURS ET AUTRES PASSIFS COURANTS La variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Au 31 décembre 5 314 4 539 4 184 Effets des changements de norme (108) - - Au 1er janvier, après retraitement 5 206 4 539 4 184 Variations des fournisseurs et comptes rattachés 335 715 257 Variations des clients créditeurs 9 8 2 Effets des variations de périmètre 216 7 315 Effets des variations de change 56 49 (198) Au 31 décembre 5 814 5 314 4 539 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application 22.2 Provisions et autres passifs courants (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Provisions à moins d’un an (b) 414 369 404 Instruments dérivés (c) 138 166 45 Personnel et organismes sociaux 1 786 1 668 1 530 Participation du personnel aux résultats 123 105 101 État et collectivités locales : impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 752 685 634 Clients : avances et acomptes versés 559 398 354 Provision pour retour et reprise de produits (d) 399 356 - Différé de règlement d’immobilisations 769 646 548 Produits constatés d’avance 273 273 255 Autres dettes 1 093 1 288 1 286 Total 6 305 5 954 5 157 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 23.1 Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions Les instruments financiers utilisés par le Groupe ont princi - palement pour objet la couverture des risques liés à son activité La gestion des risques de change et de taux, les transactions sur actions et les instruments financiers sont effectués de façon Le Groupe a mis en place une politique, des règles et des procédures strictes pour gérer, mesurer et contrôler ces risques L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (front - office), de gestion administrative (back - office) et de Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe et font l’objet d’une documentation détaillée. Les contreparties sont retenues notamment en fonction de leur notation et selon une approche de diversification des risques. 23.2 Actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur ventilés par méthode de valorisation (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Investissements Instruments Trésorerie et Investissements Instruments Trésorerie et Investissements Instruments Trésorerie et et placements dérivés équivalents et placements dérivés équivalents et placements dérivés équivalents financiers (parts de financiers (parts de financiers (parts de SICAV et FCP SICAV et FCP SICAV et FCP Cotation boursière 945 - 5 673 1 171 - 4 610 772 - 3 738 Cotations privées 322 - - 288 - - 201 - - Actifs 1 648 962 5 673 1 766 380 4 610 1 304 742 3 738 Cotation boursière - - - - - - - - - données de marché - 850 - - 449 - - 274 - Cotations privées - - - - - - - - - Passifs - 850 - - 449 - - 274 - (a) Voir Note 1.9 concernant les méthodes de valorisation. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont valorisés à leur juste valeur, évaluée au moyen de modèles de valorisation communément utilisés et sur la base de données de marché. Le risque de contrepartie relatif à ces instruments dérivés (« Credit valuation adjustment ») est évalué sur la base de spreads de crédit issus de données de marché observables, et de la valeur de marché des instruments dérivés ajustée par des add - ons forfaitaires fonction du type de sous - jacent et de la maturité de l’instrument dérivé. Celui - ci est non significatif aux 31 décembre Le montant des actifs financiers évalués sur la base de cotations privées a évolué ainsi en 2019 : Cessions (à valeur de vente) (3) Gains et pertes enregistrés en résultat (27) Gains et pertes enregistrés en capitaux propres (1) Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants : (en millions d’euros) Notes 2019 2018 2017 Risque de taux d’intérêt Actifs : non courants 20 23 33 Passifs : non courants (3) (7) (8) Risque de change Actifs : non courants 68 18 34 Passifs : non courants (15) (60) (42) Autres risques Actifs : non courants 694 216 179 Passifs : non courants (694) (216) (179) Passifs : non courants 20 (712) (283) (229) L’incidence des instruments financiers sur l’état global des gains et pertes consolidés de l’exercice se décompose ainsi : (en millions d’euros) Risque de change (a) Risque de taux d’intérêt (b) Total (c) Réévaluations des parts efficaces, dont : Rééva luation Total Rééva luations Inef ficacité Total de flux de de juste d’actifs nets de résultat - (76) - (76) - (76) 3 (1) 2 (74) (a) Voir Notes 1.8 et 1.22 concernant les principes de réévaluation des instruments de couverture de risque de change. (b) Voir Notes 1.21 et 1.22 concernant les principes de réévaluation des instruments de risque de taux d’intérêt. La réévaluation des éléments couverts inscrits au bilan compensant la réévaluation des parts efficaces des instruments de couverture de juste valeur (voir Note 1.21), aucune inefficacité au titre des couvertures de change n’a été constatée au cours de l’exercice. 23.4 Instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d’intérêt L’objectif de la politique de gestion menée est d’adapter le profil de la dette au profil des actifs, de contenir les frais financiers, et de prémunir le résultat contre une variation sensible des taux d’intérêt. Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (options). Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 31 décembre 2019 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par échéance Valeur de marché (a) (b) À 1 an De 1 à 5 ans Au-delà Total Couverture Couverture de Non Total de flux de juste valeur affectés payeur de taux variable 400 1 620 - 2 020 - 27 - 27 payeur de taux fixe - 902 - 902 (4) - (4) (8) receveur de taux euro 57 133 - 190 - (4) - (4) (b) Voir Note 1.9 concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. 23.5 Instruments dérivés liés à la gestion du risque de change Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres filiales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; ces flux en devises sont constitués principalement de flux intra-Groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle des sociétés exportatrices ou importatrices, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l’exercice (couverture de juste valeur), soit aux transactions prévisionnelles des exercices suivants (couverture des flux de trésorerie futurs). Les flux futurs de devises font l’objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progressivement, dans la limite d’un horizon qui n’excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justifient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identifiés sont couverts par des contrats à terme ou des instruments de En outre, le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses filiales situées hors zone euro, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l’effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l’euro. Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 31 décembre 2019 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par exercice d’affectation (a) Valeur de marché (b) (c) 2019 2020 Au-delà Total Couverture Couverture Couverture Non Total de flux de de juste d’actifs affectés Vendeur GBP 8 425 - 433 - - - - - HKD - - - - - - - - - JPY 35 - - 35 - - - - - CHF (10) - - (10) - 1 - - 1 RUB 39 - - 39 - (1) - - (1) CNY - - - - - - - - - GBP 36 9 - 45 - - - - - Autres 104 16 - 120 (1) (2) - - (3) 443 (120) - 323 - - - - - GBP 1 098 - - 1 098 - 4 - - 4 JPY 317 - - 317 - (9) - - (9) CNY (325) 19 11 (295) - (2) - - (2) Autres 92 - - 92 - (4) (4) - (8) 1 318 464 (523) 1 259 - (48) 2 - (46) (b) Voir Note 1.9 concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. L’effet en résultat des couvertures de flux de trésorerie futurs ainsi que les flux de trésorerie futurs couverts par ces instruments seront comptabilisés en 2020 principalement, leur montant étant fonction des cours de change en vigueur à cette date. Les incidences sur le résultat net de l’exercice 2019 d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro, y compris l’effet des couvertures en vie durant l’exercice, par rapport aux cours qui se sont appliqués en 2019 auraient été les suivantes : (en millions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar \+ 10 % - 10 % + 10 % - 10 % + 10 % - 10 % + 10 % - 10 % \- au taux d’encaissement des ventes en devises 62 (231) 66 (48) - - 6 (19) \- à la conversion des résultats des sociétés Les données figurant dans le tableau ci - dessus doivent être appréciées sur la base des caractéristiques des instruments de couverture en vie au cours de l’exercice 2019, constitués princi - Au 31 décembre 2019, les encaissements prévisionnels de 2020 en dollar US et yen japonais sont couverts à hauteur de 80 %. A minima, pour la part couverte, les cours de cession s’élèveront à 1,15 USD/EUR pour le dollar US et 124 JPY/EUR pour le yen L’incidence des variations de change sur les capitaux propres hors résultat net peut être évaluée au 31 décembre 2019 à travers les effets d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro par rapport aux cours à la même date : (en millions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar \+ 10 % - 10 % + 10 % - 10 % + 10 % - 10 % + 10 % - 10 % 23.6 Instruments financiers liés à la gestion des autres risques La politique d’investissement et de placement du Groupe s’inscrit dans la durée. Occasionnellement, le Groupe peut investir dans des instruments financiers à composante action ayant pour objectif de dynamiser la gestion de son portefeuille de placements. Le Groupe est exposé aux risques de variation de cours des actions soit directement, en raison de la détention de participations ou de placements financiers, soit indirectement du fait de la détention de fonds eux - mêmes investis partiellement en actions. Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actifs particuliers, de couvrir les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH, ou de couvrir certains risques liés à l’évolution du cours de l’action LVMH. Ainsi, dans le cadre de l’émission d’obligations convertibles effectuée en 2016 (voir Note 18 des Comptes consolidés au 31 décembre 2016), LVMH a souscrit à des instruments financiers lui permettant de couvrir intégralement l’exposition à l’évolution, positive ou négative, du cours de l’action LVMH. Conformément aux principes comptables applicables, les composantes option - nelles des obligations convertibles et des instruments financiers souscrits en couverture sont enregistrées au niveau du poste « Instruments dérivés ». La variation de valeur de marché de ces options est directement liée à l’évolution du cours de l’action Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l’or. Dans certains cas, afin de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place, soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des affineurs, ou le prix de produits semi - finis avec des producteurs, soit en direct par l’achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, ces couvertures consistent à acheter de l’or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou optionnels avec livraison physique de l’or. Les instruments dérivés liés à la couverture du prix des métaux précieux en vie au 31 décembre 2019 ont une valeur de marché positive de 2 millions d’euros. D’un montant nominal de 199 millions d’euros, ces instruments financiers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous - jacents au 31 décembre 2019, un effet net sur les réserves consolidées du Groupe de 1 million d’euros. Ces instruments Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu significatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette financière à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés, soit 7,6 milliards d’euros, proche du solde de 6,5 milliards d’euros de trésorerie et équivalents, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 4,9 milliards d’euros. Au regard du non - renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées pour un montant de 21,1 milliards d’euros, dont 15,2 milliards d’euros de lignes mises en place afin de sécuriser le financement de l’acquisition La liquidité du Groupe repose ainsi sur l’ampleur de ses placements, sur sa capacité à dégager des financements à long terme, sur la diversité de sa base d’investisseurs (titres à court terme et obligations), ainsi que sur la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit confirmées. Le tableau suivant présente, pour les passifs financiers comptabilisés au 31 décembre 2019, l’échéancier contractuel des décaissements relatifs aux passifs financiers (hors instruments dérivés), nominal et intérêts, hors effet d’actualisation : Emprunts obligataires et EMTN 1 885 1 642 1 288 710 1 209 - 6 734 Autres emprunts et lignes de crédit 430 - - - - - 430 Billets de trésorerie 4 868 - - - - - 4 868 Découverts bancaires 175 - - - - - 175 Dette financière brute 7 630 1 857 1 325 725 1 227 16 12 780 Fournisseurs et comptes rattachés 5 814 - - - - 5 814 Total des passifs financiers 18 927 1 930 1 357 750 1 250 58 24 272 (a) Correspond à hauteur de 5 479 millions d’euros aux «Autres passifs courants» (hors instruments dérivés et produits constatés d’avance) et de 199 millions d’euros aux «Autres passifs non courants» (hors instruments dérivés, engagements d’achat de minoritaires et produits constatés d’avance d’un montant de 272 millions d’euros au 31 décembre 2019). Voir également Note 7 pour l’échéancier des décaissements relatifs aux contrats de location. Voir Note 31.2 concernant l’échéancier contractuel des cautions et avals, Notes 19.5 et 23.5 concernant les instruments dérivés de change et Note 23.4 concernant les instruments dérivés de taux. groupe d’activités Montres et Joaillerie pour Bvlgari. Le groupe d’activités Distribution sélective regroupe les activités de distribution sous enseigne. Le groupe Autres et Holdings réunit les marques et activités ne relevant pas des groupes précités, notamment le pôle média, le constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent, les activités hôtelières ainsi que l’activité des Les marques et enseignes du Groupe sont organisées en six groupes d’activités. Quatre groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, regroupent les marques de produits de même nature, ayant des modes de production et de distribution similaires. Les informations concernant Louis Vuitton et Bvlgari sont présentées selon l’activité prépondérante de la marque, soit le groupe d’activités Mode et Maroquinerie pour Louis Vuitton et le (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 5 547 22 164 5 738 4 286 14 737 1 199 - 53 670 Total des ventes 5 576 22 237 6 835 4 405 14 791 1 214 (1 388) 53 670 Résultat opérationnel courant 1 729 7 344 683 736 1 395 (351) (32) 11 504 charges opérationnels (7) (20) (27) (28) (15) (135) - (231) et de dépréciation (191) (1 856) (431) (477) (1 409) (253) 98 (4 519) Dont : Droits d’utilisation (31) (1 146) (141) (230) (872) (85) 98 (2 408) Autres (160) (710) (290) (247) (536) (168) - (2 111) et écarts d’acquisition (b) 7 582 13 120 1 401 5 723 3 470 1 950 - 33 246 Droits d’utilisation 116 5 239 487 1 196 5 012 824 (465) 12 409 Immobilisations corporelles 3 142 4 308 773 610 1 919 7 788 (7) 18 533 Stocks et en - cours 5 818 2 884 830 1 823 2 691 44 (375) 13 717 Autres actifs opérationnels (c) 1 547 2 028 1 518 740 895 1 317 10 558 18 603 Total actif 18 205 27 581 5 009 10 092 13 987 11 923 9 711 96 507 Capitaux propres - - - - - - 38 365 38 365 Dettes locatives 118 5 191 481 1 141 5 160 888 (434) 12 545 Autres passifs (d) 1 727 4 719 2 321 1 046 2 938 1 674 31 172 45 597 Total passif et capitaux propres 1 845 9 910 2 802 2 187 8 098 2 562 69 104 96 507 Investissements d’exploitation (e) (325) (1 199) (378) (296) (659) (436) - (3 294) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 5 115 18 389 5 015 4 012 13 599 696 - 46 826 Total des ventes 5 143 18 455 6 092 4 123 13 646 714 (1 347) 46 826 Résultat opérationnel courant 1 629 5 943 676 703 1 382 (270) (60) 10 003 charges opérationnels (3) (10) (16) (4) (5) (88) - (126) et de dépréciation (162) (764) (275) (239) (463) (169) - (2 072) Dont : Droits d’utilisation - - - - - - - - Autres (162) (764) (275) (239) (463) (169) - (2 072) et écarts d’acquisition (b) 6 157 13 246 1 406 5 791 3 430 951 30 981 Droits d’utilisation - - - - - - - - Immobilisations corporelles 2 871 3 869 677 576 1 817 5 309 (7) 15 112 Stocks 5 471 2 364 842 1 609 2 532 23 (356) 12 485 Autres actifs opérationnels (c) 1 449 1 596 1 401 721 870 976 8 709 15 722 Total actif 15 948 21 075 4 326 8 697 8 649 7 259 8 346 74 300 Capitaux propres - - - - - - 33 957 33 957 Dettes locatives - - - - - - - - Autres passifs (d) 1 580 4 262 2 115 1 075 3 005 1 249 27 057 40 343 Total passif et capitaux propres 1 580 4 262 2 115 1 075 3 005 1 249 61 014 74 300 Investissements d’exploitation (e) (298) (827) (330) (303) (537) (743) - (3 038) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 5 051 15 422 4 534 3 722 13 272 635 - 42 636 Total des ventes 5 084 15 472 5 560 3 805 13 311 651 (1 247) 42 636 Résultat opérationnel courant 1 558 4 905 600 512 1 075 (309) (48) 8 293 charges opérationnels (18) (29) (8) (90) (42) 7 - (180) et de dépréciation (158) (669) (254) (273) (510) (67) - (1 931) Dont : Droits d’utilisation - - - - - - - - Autres (158) (669) (254) (273) (510) (67) - (1 931) et écarts d’acquisition (b) 6 277 13 149 1 280 5 684 3 348 1 056 - 30 794 Droits d’utilisation - - - - - - - - Immobilisations corporelles 2 740 3 714 607 537 1 701 4 570 (7) 13 862 Stocks 5 115 1 884 634 1 420 2 111 16 (292) 10 888 Autres actifs opérationnels (c) 1 449 1 234 1 108 598 845 1 279 7 698 14 211 Total actif 15 581 19 981 3 629 8 239 8 005 6 921 7 399 69 755 Capitaux propres - - - - - - 30 377 30 377 Dettes locatives - - - - - - - - Autres passifs (d) 1 544 3 539 1 706 895 2 839 1 223 27 632 39 378 Total passif et capitaux propres 1 544 3 539 1 706 895 2 839 1 223 58 009 69 755 Investissements d’exploitation (e) (292) (563) (286) (269) (570) (297) 1 (2 276) (a) Les éliminations portent sur les ventes entre groupes d’activités ; il s’agit le plus souvent de ventes des groupes d’activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les groupes d’activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes à des grossistes ou à des détaillants hors Groupe. (b) Les immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes 3 et 4. (c) Les actifs non affectés incluent les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d’impôt courant et différé. (d) Les passifs non affectés incluent les dettes financières, les dettes d’impôt courant et différé ainsi que les dettes relatives aux engagements d’achat de titres de minoritaires. (f) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application La répartition des ventes par zone géographique de destination est la suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 France 4 725 4 491 4 172 Europe (hors France) 10 203 8 731 8 000 États- Unis 12 613 11 207 10 691 Japon 3 878 3 351 2 957 Asie (hors Japon) 16 189 13 723 11 877 Autres Pays 6 062 5 323 4 939 Ventes 53 670 46 826 42 636 La répartition des investissements d’exploitation par zone géographique se présente ainsi : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 France 1 239 1 054 921 Europe (hors France) 687 539 450 Asie (hors Japon) 534 411 309 Investissements d’exploitation 3 294 3 038 2 276 Il n’est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part significative de ces actifs est constituée de marques et écarts d’acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affaires que ceux - ci génèrent par région, et non en fonction de la région de leur La répartition des ventes par groupe d’activités et par trimestre est la suivante : (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings Premier trimestre 1 349 5 111 1 687 1 046 3 510 187 (352) 12 538 Deuxième trimestre 1 137 5 314 1 549 1 089 3 588 193 (326) 12 544 Troisième trimestre 1 433 5 448 1 676 1 126 3 457 511 (a) (335) 13 316 Quatrième trimestre 1 657 6 364 1 923 1 144 4 236 323 (375) 15 272 Total 2019 5 576 22 237 6 835 4 405 14 791 1 214 (1 388) 53 670 Premier trimestre 1 195 4 270 1 500 959 3 104 161 (335) 10 854 Deuxième trimestre 1 076 4 324 1 377 1 019 3 221 186 (307) 10 896 Troisième trimestre 1 294 4 458 1 533 1 043 3 219 173 (341) 11 379 Quatrième trimestre 1 578 5 403 1 682 1 102 4 102 194 (364) 13 697 Total 2018 5 143 18 455 6 092 4 123 13 646 714 (1 347) 46 826 Premier trimestre 1 196 3 405 1 395 879 3 154 163 (308) 9 884 Deuxième trimestre 1 098 3 494 (b) 1 275 959 3 126 163 (285) 9 830 Troisième trimestre 1 220 3 939 1 395 951 3 055 146 (325) 10 381 Quatrième trimestre 1 570 4 634 1 495 1 016 3 976 179 (329) 12 541 Total 2017 5 084 15 472 5 560 3 805 13 311 651 (1 247) 42 636 Inclut la totalité des ventes de Belmond pour la période d’avril à septembre 2019. (b) Inclut la totalité des ventes de Rimowa pour le premier semestre 2017 25\. VENTES ET CHARGES PAR NATURE Les ventes sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Ventes réalisées par les marques et enseignes 53 302 46 427 42 218 Royalties et revenus de licences 110 114 96 Revenus des immeubles locatifs 20 23 32 Total 53 670 46 826 42 636 La part des ventes réalisées par le Groupe dans ses propres boutiques, y compris les ventes réalisées via les sites de e - commerce, représente environ 70 % des ventes en 2019 (69 % en 2018 et 2017), en 2018 et 29 534 millions d’euros en 2017). Le résultat opérationnel courant inclut notamment les charges suivantes : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Frais de publicité et de promotion 6 265 5 518 4 831 Charges de personnel 9 419 8 290 7 618 Dépenses de recherche et développement 140 130 130 Voir également Note 7 concernant le détail des charges liées aux Les frais de publicité et de promotion sont principalement constitués du coût des campagnes médias et des frais de publicité sur les lieux de vente ; ils intègrent également les frais du Les charges de personnel sont constituées des éléments suivants : Au 31 décembre 2019, le nombre de boutiques exploitées par le Groupe dans le monde, en particulier par les groupes Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, est de 4 915 (4 592 en (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Salaires et charges sociales 9 180 8 081 7 444 Retraites, participation aux frais médicaux et avantages assimilés au titre des régimes à prestations définies (a) 167 127 112 Charges liées aux plans d’options et assimilés (b) 72 82 62 Charges de personnel 9 419 8 290 7 618 La répartition par catégorie professionnelle de l’effectif moyen de 2019 en équivalent temps plein s’établit ainsi : (en nombre et en pourcentage) 2019 % 2018 % 2017 % Cadres 30 883 21 % 27 924 21 % 25 898 20 % Techniciens, responsables d’équipe 14 774 10 % 14 057 10 % 13 455 10 % Employés administratifs, personnel de vente 81 376 55 % 76 772 56 % 72 981 57 % Personnel de production 20 682 14 % 17 880 13 % 16 303 13 % Total 147 715 100 % 136 633 100 % 128 637 100 % 25.3 Honoraires des Commissaires aux comptes Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes de LVMH SE et des membres de leurs réseaux enregistrés dans le compte de résultat consolidé de l’exercice 2019 se détaille comme suit : (en millions d’euros, hors taxes) 2019 Honoraires relatifs à des prestations d’audit 10 8 18 Honoraires relatifs à des prestations autres que l’audit 5 n.s. 5 Les honoraires relatifs aux prestations d’audit incluent des prestations connexes aux missions de certification des comptes consolidés et statutaires pour des montants peu significatifs. Outre les prestations fiscales, principalement réalisées hors de France afin de permettre aux filiales et aux expatriés du Groupe de répondre à leurs obligations déclaratives locales, les prestations autres que l’audit incluent des attestations de natures diverses, portant principalement sur le chiffre d’affaires de certaines boutiques requises par les bailleurs, ainsi que des vérifications particulières réalisées à la demande du Groupe. 26\. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Résultats de cessions - (5) (15) Réévaluation de titres acquis antérieurement à leur première consolidation - - (12) Frais liés aux acquisitions de sociétés consolidées (45) (10) (13) Dépréciation ou amortissement des marques, enseignes, écarts d’acquisition et autres actifs immobilisés (26) (117) (128) Autres produits et charges opérationnels (231) (126) (180) Les dépréciations ou amortissements enregistrés portent essentiellement sur des marques et écarts d’acquisition. Les autres charges nettes incluent notamment le don pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris pour un montant de 100 millions d’euros. (en millions d’euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Coût de la dette financière brute (156) (158) (169) Produits de la trésorerie et des placements financiers 50 44 34 Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux (1) (3) (2) Coût de la dette financière nette (107) (117) (137) Intérêts sur dettes locatives (290) - - Dividendes reçus au titre des investissements financiers 8 18 13 Coût des dérivés de change (230) (160) (168) Effets des réévaluations des investissements et placements financiers 82 (108) 264 Autres produits et charges financiers (162) (271) 78 (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l’application Les produits de la trésorerie et des placements financiers comprennent les éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Revenus de la trésorerie et équivalents 36 31 21 Revenus des placements financiers 14 13 13 Produits de la trésorerie et des placements financiers 50 44 34 Les effets des réévaluations de la dette financière et des instruments de taux proviennent des éléments suivants : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Dette financière couverte (3) 1 27 Dérivés de couverture 4 (1) (30) Dérivés non affectés (1) (3) 1 Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux (1) (3) (2) Le coût des dérivés de change s’analyse comme suit : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Coût des dérivés de change commerciaux (230) (156) (175) Coût des dérivés de change relatifs aux actifs nets en devises 5 3 - Coût et autres éléments relatifs aux autres dérivés de change (5) (7) 7 Coût des dérivés de change (230) (160) (168) 28.1 Analyse de la charge d’impôt (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Impôt courant de l’exercice (3 234) (2 631) (2 875) Impôt courant relatif aux exercices antérieurs 12 76 474 Impôt courant (3 222) (2 555) (2 401) Variation des impôts différés 300 57 137 Effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés (10) (1) 50 Charge totale d’impôt au compte de résultat (2 932) (2 499) (2 214) Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres 28 118 (103) En octobre 2017, le Conseil Constitutionnel français a invalidé le dispositif de la taxe sur les dividendes instituée depuis 2012 qui obligeait les sociétés à payer une taxe d’un montant égal à 3 % des dividendes versés. Afin de financer ce remboursement, une surtaxe exceptionnelle a été instituée qui majore de 15 % ou 30 %, selon le seuil de chiffre d’affaires réalisé, le montant de l’impôt dû par les sociétés françaises au titre de l’exercice 2017\. Le montant du remboursement perçu, y compris intérêts moratoires, net de la surtaxe exceptionnelle était un produit de En 2017, l’effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés incluait principalement deux effets opposés. D’une part, la Loi de finances française pour 2018 a poursuivi la réduction du taux d’impôt initiée par la Loi de finances 2017 et a porté le taux d’impôt à 25,83 % à partir de 2022 ; les impôts différés à long terme des entités françaises, essentiellement relatifs aux marques acquises, ont été réévalués selon le taux applicable à partir de 2022. D’autre part, la réforme fiscale décidée aux États-Unis a porté, à compter de 2018, le taux d’imposition global de 40 % à 27 % ; les impôts différés des entités imposables aux États-Unis 28.2 Ventilation des impôts différés nets au bilan Les impôts différés nets au bilan s’analysent comme suit : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Impôts différés actifs 2 274 1 932 1 741 Impôts différés passifs (5 498) (5 036) (4 989) Impôts différés nets au bilan (3 224) (3 104) (3 248) 28.3 Analyse de l’écart entre le taux d’imposition effectif et le taux d’imposition théorique Le taux d’imposition effectif s’établit comme suit : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Résultat avant impôt 10 714 9 489 8 054 Charge totale d’impôt (2 932) (2 499) (2 214) Taux d’imposition effectif 27,4 % 26,3 % 27,5 % Le rapprochement entre le taux d’imposition théorique, qui est le taux légal applicable aux sociétés françaises, y compris la contribution sociale de 3,3 %, et le taux d’imposition effectif constaté dans les états financiers consolidés, s’établit de la façon suivante : (en pourcentage du résultat avant impôt) 2019 2018 2017 Taux d’imposition en France 34,4 34,4 34,4 Changements de taux d’impôt (a) (0,1) - (2,2) Différences entre les taux d’imposition étrangers et français (8,7) (8,8) (6,2) Résultats et reports déficitaires, et autres variations d’impôts différés (0,2) 0,7 0,9 Différences entre les résultats consolidés et imposables, et résultats imposables à un taux réduit 0,8 (1,2) 2,5 Taxe sur les dividendes applicable aux sociétés françaises, nette de la surtaxe exceptionnelle (a) \- (2,9) Autres impôts de distribution (b) 1,2 1,2 1,0 Taux d’imposition effectif du Groupe 27,4 26,3 27,5 (b) Les impôts de distribution sont principalement relatifs à la taxation des dividendes intragroupe. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Évaluation des marques 32 (1) 325 Autres écarts de réévaluation 11 2 62 Gains et pertes sur les investissements et placements financiers (15) 6 (51) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises - (3) 3 Provisions pour risques et charges 99 (63) (74) Marge intra-Groupe comprise dans les stocks 118 85 (38) Autres retraitements de consolidation 9 14 (16) (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché (11) (2) 82 Gains et pertes sur les investissements et placements financiers - - - Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (11) 110 (112) Gains et pertes au titre des engagements envers le personnel 39 (5) (24) (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Évaluation des marques (3 913) (3 902) (3 872) Réévaluation des terres à vigne à valeur de marché (585) (574) (565) Autres écarts de réévaluation (898) (458) (459) Gains et pertes sur les investissements et placements financiers (65) (50) (55) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 40 49 (58) Provisions pour risques et charges 693 551 596 Marge intra-Groupe comprise dans les stocks 921 795 707 Autres retraitements de consolidation 506 447 433 Total (3 224) (3 104) (3 248) Au 31 décembre 2019, les reports déficitaires et crédits d’impôt non encore utilisés et n’ayant pas donné lieu à comptabilisation de montants à l’actif du bilan (impôts différés actifs ou créances) représentent une économie potentielle d’impôt de 456 millions d’euros (497 millions d’euros en 2018 et 446 millions en 2017). Le régime français d’intégration fiscale permet à la quasi - totalité des sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la société mère intégrante reste redevable. Ce régime a généré une diminution de la charge d’impôt courant de 138 millions d’euros en 2019 (diminution de la charge d’impôt de 225 millions en 2018, augmentation de la charge d’impôt de Les autres régimes de consolidation fiscale en vigueur, notamment aux États-Unis, ont généré une diminution de la charge d’impôt courant de 61 millions d’euros en 2019 (61 millions d’euros en 2018, 85 millions d’euros en 2017). Résultat net, part du Groupe (en millions d’euros) 7 171 6 354 5 365 Nombre moyen d’actions en circulation sur l’exercice 505 281 934 505 986 323 507 172 381 Nombre moyen d’actions auto - détenues sur l’exercice (2 063 083) (3 160 862) (4 759 687) Nombre moyen d’actions pris en compte pour le calcul avant dilution 503 218 851 502 825 461 502 412 694 Résultat par action (en euros) 14,25 12,64 10,68 Nombre moyen d’actions en circulation pris en compte ci - dessus 503 218 851 502 825 461 502 412 694 Effet de dilution des plans d’options et d’actions gratuites 620 691 1 092 679 1 597 597 Autres effets de dilution - - - Nombre moyen d’actions pris en compte pour le calcul après effets dilutifs 503 839 542 503 918 140 504 010 291 Résultat par action après dilution (en euros) 14,23 12,61 10,64 Au 31 décembre 2019, la totalité des instruments susceptibles de diluer le résultat par action a été prise en considération dans la détermination de l’effet de dilution, l’ensemble des options de souscription en vie à cette date étant considérées comme exerçables, en raison d’un cours de bourse de l’action LVMH supérieur au prix d’exercice de ces options. Aucun événement de nature à modifier significativement le nombre d’actions en circulation ou le nombre d’actions potentielles n’est intervenu entre le 31 décembre 2019 et la date d’arrêté 30\. ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS-À-VIS DU PERSONNEL La charge enregistrée au cours des exercices présentés au titre des engagements de retraite, de participation aux frais médicaux et autres engagements vis - à - vis du personnel s’établit ainsi : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Coût des services rendus 112 113 110 Coût financier, net 12 12 12 Modifications des régimes 46 3 (10) Charge de l’exercice au titre des régimes à prestations définies 167 127 112 Les modifications des régimes correspondent aux effets de la cristallisation des droits au titre des régimes de retraites complé - mentaires vis - à - vis des membres du Comité exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, suite à l’entrée en vigueur de la Loi Pacte et de l’ordonnance du 3 juillet 2019. (en millions d’euros) Notes 2019 2018 2017 Droits couverts par des actifs financiers 1 867 1 515 1 490 Droits non couverts par des actifs financiers 250 189 179 Valeur actualisée des droits 2 117 1 704 1 669 Valeur de marché des actifs financiers (1 340) (1 137) (1 077) Engagement net comptabilisé 777 567 592 30.3 Analyse de la variation de l’engagement net comptabilisé (en millions d’euros) Valeur Valeur de marché Engagement net Au 31 décembre 2018 1 704 (1 137) 567 Coût des services rendus 112 - 112 Coût financier, net 35 (23) 12 Prestations aux bénéficiaires (95) 66 (29) Augmentation des actifs financiers dédiés - (104) (104) Contributions des employés 9 (9) - Variations de périmètre et reclassifications 22 (22) - Modifications des régimes 46 - 46 Dont : effets d’expérience (a) 31 (82) (51) changements d’hypothèses démographiques (a) (2) - (2) changements d’hypothèses financières (a) 223 - 223 Effet des variations de taux de change 32 (29) 3 Au 31 décembre 2019 2 117 (1 340) 777 Les écarts actuariels liés aux effets d’expérience dégagés durant les exercices 2015 à 2018 se sont élevés à : Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur actualisée des droits (11) (1) 4 4 Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur de marché des actifs financiers (12) (25) (49) (41) Écarts actuariels liés aux effets d’expérience (a) (23) (26) (45) (37) Les hypothèses actuarielles retenues pour l’estimation des engagements dans les principaux pays concernés sont les suivantes : France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse Unis Uni Unis Uni Unis Uni Taux d’actu alisation (a) 0,46 2,99 2,05 0,50 0,10 1,50 4,43 2,90 0,50 0,83 1,50 3,70 2,60 0,50 0,65 future des salaires 2,75 4,39 n.a. 1,87 1,79 2,75 4,59 n.a. 1,99 1,74 2,68 1,70 n.a. 2,00 1,69 (a) Les taux d’actualisation ont été déterminés par référence aux taux de rendement des obligations privées notées AA à la date de clôture dans les pays concernés. Ont été retenues des obligations de maturités comparables à celles des engagements. L’hypothèse d’augmentation du coût des frais médicaux aux États-Unis est de 6,50 % pour 2020, puis décroît progressivement pour atteindre 4,50 % à l’horizon 2037. Une augmentation de 0,5 point du taux d’actualisation entraînerait une réduction de 139 millions d’euros de la valeur actualisée des droits au 31 décembre 2019 ; une réduction de 0,5 point du taux d’actualisation entraînerait une augmentation de 152 millions L’analyse de la valeur actualisée des droits par type de régime est la suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Retraites complémentaires 1 597 1 300 1 279 Indemnités de départ en retraite et assimilées 427 326 311 Médailles du travail 32 27 25 Valeur actualisée des droits 2 116 1 704 1 669 La répartition géographique de la valeur actualisée des droits est la suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Europe (hors France) 581 556 569 Asie (hors Japon) 44 41 44 Valeur actualisée des droits 2 116 1 704 1 669 Les principaux régimes constitutifs de l’engagement au 31 décembre • en France : il s’agit de l’engagement vis - à - vis des membres du Comité exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées ; il s’agit en outre des indemnités de fin de carrière et médailles du travail, dont le versement est prévu par la loi et les conventions collectives, respectivement lors du départ en retraite ou après une certaine ancienneté ; 30.5 Analyse des actifs financiers dédiés • en Europe (hors France), les engagements concernent les régimes de retraite à prestations définies mis en place au Royaume-Uni par certaines sociétés du Groupe, la participation des sociétés suisses au régime légal de retraite (« Loi pour la Prévoyance Professionnelle »), ainsi que le TFR (Trattamento di Fine Rapporto) en Italie, dont le versement est prévu par la loi au moment du départ de l’entreprise, quel qu’en soit le motif ; • aux États-Unis, l’engagement provient des régimes de retraite à prestations définies ou de remboursement des frais médicaux aux retraités, mis en place par certaines sociétés du Groupe. Les valeurs de marché des actifs financiers dans lesquels les fonds versés sont investis se répartissent ainsi, par type de support : (en pourcentage de la valeur de marché des actifs financiers dédiés) 2019 2018 2017 \- émetteurs privés 35 36 36 \- émetteurs publics 8 5 6 Trésorerie, fonds d’investissement, immobilier et autres 38 36 33 Ces actifs ne comportent pas de titres de créance émis par les sociétés du Groupe, ou d’actions LVMH pour un montant important. Le Groupe prévoit d’augmenter en 2020 les actifs financiers dédiés par des versements de 122 millions d’euros environ. (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Raisins, vins et eaux - de - vie 2 840 2 040 1 925 Autres engagements d’achat de matières premières 211 215 123 Immobilisations industrielles ou commerciales 674 721 525 Titres de participation et investissements financiers 14 761 2 151 205 Dans l’activité Vins et Spiritueux, une partie des approvision - nements futurs en raisins, vins clairs et eaux - de - vie résulte d’engagements d’achat auprès de producteurs locaux diversifiés. Ces engagements sont évalués, selon la nature des approvision - nements, sur la base des termes contractuels, ou sur la base des prix connus à la date de la clôture et de rendements de production Au 31 décembre 2019, les engagements d’achat de titres de participation incluent les effets de l’engagement pris par LVMH d’acquérir, en numéraire, la totalité des actions de Tiffany & Co. (« Tiffany ») au prix unitaire de 135 dollars US, soit 16,2 milliards de dollar US. La réalisation de l’opération, recommandée par le Conseil d’administration de Tiffany, est prévue pour le milieu d’année 2020, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale de Tiffany convoquée le 4 février 2020 et de l’obtention Au 31 décembre 2018, les engagements d’achat de titres de participation incluaient les effets de l’engagement pris par LVMH d’acquérir, en numéraire, la totalité des actions Class A de Belmond Ltd au prix unitaire de 25 dollars US, soit 2,3 milliards de dollar US après prise en compte des titres acquis sur le marché en décembre 2018. La réalisation de cette transaction est intervenue en avril 2019, voir Note 2. Au 31 décembre 2019, l’échéancier des engagements d’achat est le suivant : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans Raisins, vins et eaux - de - vie 742 2 058 40 2 840 Autres engagements d’achat de matières premières 152 59 - 211 Immobilisations industrielles ou commerciales 576 100 (2) 674 Titres de participation et investissements financiers 14 601 159 - 14 761 31.2 Cautions, avals et autres garanties Au 31 décembre 2019, ces engagements s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Avals et cautions 371 342 379 Les échéances de ces engagements se répartissent ainsi : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans Garanties reçues (22) (27) (4) (53) À la connaissance du Groupe, il n’existe pas d’engagements hors bilan significatifs autres que ceux décrits ci - dessus. Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est partie à diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de propriété intellectuelle, la protection des réseaux de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au bilan, au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de clôture, sont d’un montant suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de manière En septembre 2017, les ouragans Harvey, Irma, et Maria se sont abattus sur les États-Unis et les Caraïbes, causant des dommages importants aux deux hôtels du Groupe situés à St Barthélemy ainsi que, dans une moindre mesure, aux boutiques des zones touchées. Après prise en compte des indemnités d’assurances perçues courant 2018 au titre des dommages matériels et de l’interruption des activités, l’impact financier résiduel sur les comptes 2017 et 2018 n’a pas été significatif. Fin octobre 2017, ayant découvert qu’un sous - traitant lui avait livré des lots de produits ne répondant pas à ses exigences de qualité, Benefit a engagé une procédure de retrait mondial de ceux - ci ainsi qu’une campagne de communication. Une large partie des coûts liés à cet incident étant couverte par la police d’assurance responsabilité civile Groupe, l’impact financier résiduel sur les comptes au 31 décembre 2018 n’était pas significatif. L’indemnisation de ce sinistre est intervenue courant 2019. Aucune évolution significative n’est intervenue au cours de l’exercice 2019 concernant les faits exceptionnels et litiges. Il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire ou d’arbitrage dont la Société a connaissance, qui soit en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière 33.1 Relations de LVMH avec Christian Dior et Groupe Arnault Le groupe LVMH est consolidé dans les comptes de Christian Dior SE, société cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris et contrôlée par la société Groupe Arnault SE via sa filiale Financière La société Groupe Arnault SE, qui dispose d’équipes spécialisées, fournit au groupe LVMH des prestations d’assistance principalement dans les domaines de l’ingénierie financière, de la stratégie, du développement, du droit des affaires et de l’immobilier. En outre, la société Groupe Arnault donne en location au groupe LVMH des locaux à usage de bureaux. Inversement, le groupe LVMH fournit diverses prestations administratives et opérationnelles et donne en location des biens immobiliers ou mobiliers à la société Groupe Arnault SE ou à Les transactions entre LVMH et Groupe Arnault et ses filiales peuvent être résumées comme suit : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Facturations de Groupe Arnault SE, Financière Agache et Christian Dior SE à LVMH (2) (3) (6) Montant dû au 31 décembre - - (2) Facturations de LVMH à Groupe Arnault SE, Financière Agache et Christian Dior SE 6 5 5 Montant à recevoir au 31 décembre - - 1 Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (ci - après « Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH, à l’exception de Château d’Yquem, de Château Cheval Blanc, du Domaine du Clos des Lambrays, de Colgin Cellars et de certains vignobles champenois. Le groupe Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy. Lors de la prise de participation, en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy et les autres En application de cette convention, Moët Hennessy a supporté 14 % des frais communs en 2019 (15 % en 2018 et 16 % en 2017), et a refacturé à ce titre à LVMH SE les frais excédentaires encourus. Après refacturation, le montant des frais communs supporté par Moët Hennessy s’élève à 25 millions d’euros en 2019 (17 millions d’euros en 2018, 19 millions d’euros en 2017). 33.3 Relations avec la Fondation Louis Vuitton La Fondation Louis Vuitton a ouvert en 2014 un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH finance la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Les contri - butions nettes correspondantes figurent en « Immobilisations corporelles » et sont amorties depuis l’ouverture du musée, soit depuis 2014, sur la durée résiduelle de la convention d’occupation du domaine public octroyée par la Ville de Paris. Par ailleurs, la Fondation Louis Vuitton a recours à des finan - cements externes garantis par LVMH. Ces garanties figurent en engagement hors bilan (voir Note 31.2). La rémunération globale des membres du Comité exécutif et du Conseil d’administration, au titre de leurs fonctions dans le Groupe, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2019 2018 2017 Rémunérations brutes, charges patronales et avantages en nature 79 61 63 Avantages post emploi 59 19 17 Autres avantages à long terme 24 19 2 Indemnités de fin de contrat de travail - 13 12 Coût des plans d’options et assimilés 29 29 14 L’engagement comptabilisé au 31 décembre 2019 au titre des avantages post - emploi, net des actifs financiers dédiés, est de 115 millions d’euros (66 millions d’euros au 31 décembre 2018, 68 millions d’euros au 31 décembre 2017). Voir Note 30 concernant les effets de la Loi Pacte sur l’engagement comptabilisé au titre des avantages post - emploi des membres des Organes de Direction 34\. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Aucun événement significatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2019 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Société Civile des Crus de Champagne Moët Hennessy South Africa Pty Ltd MH Champagnes and Wines Korea Ltd Moët Hennessy Do Brasil – Vinhos Moët Hennessy Services Singapore Pte Ltd Singapour Moët Hennessy Vietnam Importation Co. Ho-Chi-Minh-Ville, Vietnam Moët Hennessy Asia Pacific Pte Ltd Société des Magasins Louis Vuitton France La Fabrique du Temps Louis Vuitton La Fabrique de Maroquinerie Louis Vuitton Louis Vuitton Polska Sp. Z O.O. Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Louis Vuitton India Retail Pte Ltd Rimowa GmbH & Co Distribution KG LVMH Fashion Group Trading Korea Ltd. Atepeli – Ateliers des Ponte de Lima Heng Long Leather Co. (Pte) Ltd Heng Long Leather (Guangzhou) Co. Ltd Guangzhou, Chine Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Christian Dior S. de R.L. de C.V. Christian Dior Trading India Pte Ltd Outshine Mexico S. de R.L. de C.V. Support Retail Mexico S de R.L. de C.V. Fendi Brasil-Comercio de Artigos de Luxo Emilio Pucci Hong Kong Company Limited Hong Kong, Chine Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Loro Piana (Shanghai) Textile Trading Co. Loro Piana Mexico S.A de C.V Fa Hua Fragance & Cosmetic Co. Fa Hua Frag. & Cosm. Taiwan Make Up For Ever Academy China Make Up For Ever UK Limited Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux LVMH Relojeria y Joyeria España SA LVMH Watch & Jewelry Central Europe LVMH Watch & Jewelry Far East LVMH Watch & Jewelry Australia Pty Ltd LVMH Watch & Jewelry Hong Kong LVMH Watch & Jewelry Russia LLC LVMH Watch & Jewelry Macau Company Macao, Chine LVMH Watch & Jewelry Italy SpA In Gold Jewelry and Precious Stones BK for Jewelry and Precious Metals Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux PT MU and SC Trading (Indonesia) Sephora Mexico S. de R.L de C.V Servicios Ziphorah S. de R.L de C.V Joint Stock Company «Ile De Beauté» New Asia Wave International (S) Pte Ltd LAX Duty Free Joint Venture 2000 JFK Terminal 4 Joint Venture 2001 PT Sona Topas Tourism industry Tbk Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Cheval Blanc Saint-Barth Isle de France LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Inc. 313 - 317 N. Rodeo LLC 319 - 323 N. Rodeo LLC LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton BV LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton LVMH South & South East Asia Pte Ltd CSN Real Estate 1 SA de CV OEH Servicios San Miguel SA de CV Miraflores Ventures Ltd S.A de CV Plan Costa Maya SA de CV Myanmar Shwe Kyet Yet Tours Ltd MEE : Société consolidée par mise en équivalence. Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux PT Bali Resort & Leisure Co Ltd LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Société constituée en joint-venture avec Diageo : intégration de la seule activité Moët Hennessy. Voir également Notes 1.6 et 1.26 pour le principe de comptabilisation relatif Société dont les résultats sont taxables en France. Société dont les résultats sont taxables au Royaume-Uni. Liste des sociétés non incluses dans la consolidation LISTE DES SOCIÉTÉS NON INCLUSES DANS LA CONSOLIDATION Innovacion en Marcas de Prestigio SA Groupement Forestier des Bois de la Celle Cognac, France Les sociétés non incluses dans la consolidation sont soit des entités sans activité et/ou en cours de liquidation, soit des entités dont l’intégration, individuellement ou collectivement, n’aurait pas d’impact significatif sur les principaux agrégats du Groupe. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit de la performance. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus, nous attirons votre attention sur la Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les effets résultant de la première application de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location et de l’interprétation IFRIC 23 relative aux positions fiscales incertaines, ainsi que les modifications de présentation du bilan et du tableau de variation Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823 - 9 et R.823 - 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Évaluation des actifs immobilisés, notamment les actifs incorporels Au 31 décembre 2019, la valeur de l’actif immobilisé du groupe s’élève à 51,8 milliards d’euros hors droits d’utilisation. Cet actif immobilisé est essentiellement composé par les marques, enseignes et écarts d’acquisition reconnus lors des opérations de croissance externe et par les immobilisations corporelles, principalement constituées de terrains, de terres à vignes, d’immeubles et d’agencements Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Nous avons considéré l’évaluation de ces actifs immobilisés comme un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes du groupe et parce que la détermination de leur valeur recouvrable, le plus souvent fondée sur des prévisions de flux de trésorerie futurs actualisés, nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations, comme indiqué dans la Note 1.5 Le groupe réalise des tests de perte de valeur sur ces actifs, dont les modalités sont décrites dans les Notes 1.15 et 5 de l’annexe aux Dans ce cadre, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de perte de valeur et avons principalement orienté nos travaux sur les Maisons pour lesquelles la valeur comptable représente un multiple élevé du résultat opérationnel courant. Nous avons apprécié les données et hypothèses sur lesquelles se fondent les principales estimations, notamment les prévisions de flux de trésorerie, les taux de croissance long terme et les taux d’actualisation retenus. Nous avons également analysé la cohérence des prévisions avec les performances passées, les perspectives de marché et avons réalisé des analyses de sensibilité sur les tests de perte de valeur. De plus, lorsque la valeur recouvrable est déterminée par référence à des transactions similaires récentes, nous avons corroboré les analyses présentées avec les données de marché disponibles. L’ensemble de ces analyses a été mené avec l’aide de nos Enfin, nous avons examiné le caractère approprié des informations fournies dans l’annexe aux comptes consolidés. Évaluation des stocks et en - cours Le succès des produits du groupe, en particulier dans les activités de Mode et Maroquinerie et Montres et Joaillerie, dépend notamment de sa capacité à identifier les nouvelles tendances, les changements de comportement et de goûts, afin de proposer des produits en adéquation avec les attentes des consommateurs. Le groupe détermine le montant des dépréciations de stocks et en - cours à partir de l’estimation des perspectives d’écoulement sur les différents marchés ou en raison de l’obsolescence des produits concernés comme cela est précisé dans la Note 1.17 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit, car les perspectives évoquées ci - dessus et les éventuelles dépréciations qui en découlent sont par nature dépendantes d’hypothèses, estimations ou appréciations du groupe, comme indiqué dans la Note 1.5 de l’annexe aux comptes consolidés. En outre, les stocks sont présents dans un grand nombre de filiales et la détermination de ces dépréciations repose notamment sur l’estimation des retours et le suivi des marges internes, qui sont annulées dans les comptes consolidés tant que les stocks ne sont pas vendus aux clients hors groupe. Dans le cadre de nos diligences, nous avons analysé les perspectives d’écoulement estimées par le groupe au regard des réalisations historiques et des derniers budgets afin de corroborer les montants de dépréciation qui en découlent. Nous avons, le cas échéant, examiné les hypothèses retenues par le groupe pour la comptabilisation de dépréciations spécifiques. Nous avons également apprécié la cohérence des niveaux de marges internes annulées dans les comptes consolidés, en examinant notamment le niveau de marge réalisé avec les différentes filiales de distribution et en le comparant avec le pourcentage d’élimination retenu. Provisions pour risques et charges et positions fiscales incertaines Les activités du groupe sont menées dans un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits, leur emballage, le calcul de l’impôt sur les résultats ou les relations avec les partenaires du groupe (distributeurs, fournisseurs, actionnaires de filiales, etc.). Dans ce contexte, les activités du groupe peuvent induire des risques, litiges ou situations contentieuses, et les entités du groupe en France et à l’étranger peuvent faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. Comme indiqué en Notes 1.2 et 20 de l’annexe aux comptes consolidés : • les provisions pour risques et charges correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables qui résultent des activités du groupe ; • les passifs non courants relatifs aux positions fiscales incertaines incluent l’estimation des risques, litiges et situations contentieuses réalisés ou probables relatifs au calcul de l’impôt conformément à l’interprétation IFRIC 23. Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit en raison de l’importance des montants concernés et du niveau de jugement requis pour le suivi des changements réglementaires et pour l’évaluation de ces provisions dans un contexte réglementaire Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à : • examiner les procédures mises en œuvre par le groupe afin d’identifier et de recenser l’ensemble des risques, litiges, situations contentieuses et positions fiscales incertaines ; les consultations écrites des conseils externes ; • prendre connaissance de l’analyse des risques effectuée par le groupe, de la documentation correspondante et examiner, le cas échéant, • apprécier avec l’aide de nos experts, notamment fiscalistes, les principaux risques identifiés et examiner le caractère raisonnable des hypothèses retenues par la direction du groupe pour estimer le montant des provisions et celui des passifs relatifs aux positions • examiner, avec l’aide de nos experts fiscalistes, les évaluations préparées par la direction fiscale du groupe relatives aux conséquences • examiner le caractère approprié des informations relatives à ces risques, litiges, situations contentieuses et positions fiscales incertaines Première application de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location Le groupe LVMH applique la norme IFRS 16 relative aux contrats de location depuis le 1er janvier 2019 en retenant la méthode de transition dite « rétrospective modifiée ». Les modalités de cette première application sont détaillées dans la Note 1.2 de l’annexe Cette norme modifie le traitement comptable des contrats de location avec l’enregistrement, dès l’origine du contrat, d’un passif au bilan correspondant aux paiements futurs actualisés de la part fixe des loyers en contrepartie de droits d’utilisation à l’actif amortis Au 1er janvier 2019, la première application de cette norme conduit à comptabiliser : • 11,9 milliards d’euros de valeur nette de droits d’utilisation en actifs non courants ; • 11,8 milliards d’euros de dettes locatives au passif, dont 9,7 milliards d’euros à plus d’un an. À cette même date, comme décrit dans la Note 7 de l’annexe aux comptes consolidés, les droits d’utilisation portent principalement sur les boutiques louées par le groupe à hauteur de 9,5 milliards d’euros et sur les bureaux à hauteur de 1,3 milliards d’euros. Nous considérons que la première application de la norme IFRS 16 sur les contrats de location constitue un point clé de l’audit compte tenu de l’importance significative des droits d’utilisation et de la dette locative dans les comptes du groupe et du degré de jugement de la direction dans la détermination de leur valeur, notamment s’agissant des hypothèses relatives aux durées des Notre approche d’audit a consisté à vérifier la conformité avec les dispositions de la norme IFRS 16 « Contrats de location », et à apprécier la pertinence de la méthodologie retenue par le groupe pour déterminer les principales hypothèses notamment celles relatives à la durée probable des contrats de location ou aux taux d’actualisation. Nos travaux ont également consisté à : • appréhender l’organisation et l’approche retenue par le groupe pour la première application de cette norme ; • tester l’efficacité des contrôles clés que nous avons estimés les plus pertinents portant sur les processus et les Systèmes d’information mis en place par le groupe relatifs à la norme IFRS 16 avec l’aide des membres de l’équipe d’audit ayant une compétence particulière • examiner les bases de données de contrats de location utilisées en comparant le périmètre des contrats de location y figurant avec les locations simples et concessions identifiées selon l’ancienne norme et en examinant les charges locatives résiduelles ; • corroborer par échantillonnage les informations (loyers, durées…) utilisées pour la détermination des actifs et passifs relatifs aux contrats de location avec les documents contractuels sous - jacents ; • prendre connaissance des hypothèses retenues et analyser la méthodologie appliquée par la Direction pour la détermination des durées retenues au titre des dettes locatives et des taux d’actualisation utilisés pour le calcul des dettes locatives ; Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés • recalculer par échantillonnage les montants des dettes locatives et des droits d’utilisation tels qu’évalués et comptabilisés par le groupe ; • réaliser des procédures analytiques afin d’apprécier la cohérence globale des droits d’utilisation et des dettes locatives des principales entités comprises dans le périmètre de consolidation par rapport à notre connaissance du groupe et de ses activités ; • apprécier le caractère approprié des principes comptables retenus et des informations fournies dans les Notes 1.2 et 7 de l’annexe Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le Rapport de gestion du Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L.225 - 102 - 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le Rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823 - 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires • Désignation des Commissaires aux comptes Nos cabinets ont été nommés Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton par votre Assemblée Au 31 décembre 2019, nos cabinets étaient dans la quatrième année de leur mission sans interruption, étant précisé qu’antérieurement les cabinets ERNST & YOUNG et Autres et ERNST & YOUNG Audit, membre du réseau international EY, étaient respectivement Commissaires aux comptes de 2010 à 2015 et de 1988 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de la performance de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’Audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L.823 - 10 - 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; • concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au Comité d’audit de la performance Nous remettons au Comité d’audit de la performance un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit de la performance figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit de la performance la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822 - 10 à L.822 - 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Courbevoie et Paris-La Défense, le 3 février 2020 LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE ANNEXE AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Produits / (Charges) (en millions d’euros) Notes 2019 2018 Produits financiers de filiales et participations 4 252,7 3 550,5 Titres en portefeuille : dépréciations et provisions (169,1) (133,0) Gestion des filiales et participations 4.1 4 083,6 3 417,5 Coût de la dette financière nette 4.2 (29,5) (30,4) Résultat de change 4.3 (36,4) (33,4) Autres produits et charges financiers 4.4 (22,0) (8,9) RÉSULTAT FINANCIER 4 3 995,7 3 344,8 Prestations de services et autres revenus 5 378,8 316,0 Frais de personnel 6 (252,7) (181,1) Autres charges nettes de gestion 7 (430,7) (326,4) RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 3 691,1 3 153,3 Impôt sur les sociétés 9 130,4 230,8 RÉSULTAT NET 3 711,5 3 384,1 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Immobilisations incorporelles 11,8 (8,4) 3,4 1,5 Terres à vignes 45,2 - 45,2 45,2 Autres immobilisations corporelles 41,3 (2,1) 39,2 46,4 Immobilisations incorporelles et corporelles 10 98,3 (10,5) 87,8 93,1 Participations 11 28 170,2 (1 885,5) 26 284,7 25 453,8 Actions LVMH 12 94,1 - 94,1 94,6 Autres immobilisations financières 13 134,6 - 134,6 132,0 Immobilisations financières 28 398,9 (1 885,5) 26 513,4 25 680,4 ACTIF IMMOBILISÉ 28 497,2 (1 896,0) 26 601,2 25 773,5 Créances 14 294,9 - 294,9 594,3 Actions LVMH 12 308,9 - 308,9 326,6 ACTIF CIRCULANT 638,4 - 638,4 951,5 Comptes de régularisation 15 15,9 - 15,9 25,2 TOTAL ACTIF 29 151,5 (1 896,0) 27 255,5 26 750,2 Capital social (dont versé : 151,6) 16.1 151,6 151,5 Primes d’émission, de fusion et d’apport 16.2 2 318,8 2 298,5 Réserves et écarts de réévaluation 17 388,0 388,0 Report à nouveau 11 131,3 10 764,7 Acompte sur dividendes (1 108,0) (1 005,7) Résultat de l’exercice 3 711,5 3 384,1 CAPITAUX PROPRES 16.2 16 593,3 15 981,2 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 18 727,4 692,3 Emprunts obligataires 19 6 647,0 6 604,0 Autres dettes financières 19 2 805,9 3 102,4 AUTRES PASSIFS 9 922,1 10 063,1 Comptes de régularisation 21 12,7 13,6 TOTAL PASSIF 27 255,5 26 750,2 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE Résultat net 3 711,5 3 384,1 Dépréciation et amortissement des actifs immobilisés 170,0 134,5 Variation des autres provisions 35,0 45,3 Plus ou moins - values de cessions d’actifs 81,5 37,6 CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 3 998,0 3 601,5 Variation des comptes courants intra-Groupe 41,3 1 207,4 Variation des autres créances et dettes 126,2 416,4 VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION 4 165,5 5 225,3 (Acquisition)/Cession d’immobilisations incorporelles et corporelles (10,5) (18,1) Acquisition de titres de participation - - Cession de titres de participation et opérations assimilées - - Souscription aux augmentations de capital de filiales (1 000,0) (500,0) VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (1 010,5) (518,1) Acquisitions et cessions d’actions LVMH (48,6) (293,7) Dividendes et acomptes versés dans l’exercice (3 119,9) (2 714,3) Émission ou souscription de dettes financières 1 000,0 - Remboursement de dettes financières (1 003,7) (1 750,0) (Acquisition)/Cession d’investissements et placements financiers - - VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (3 151,6) (4 709,0) VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE 3,4 (1,8) TRÉSORERIE À L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 30,6 32,4 TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 34,0 30,6 ANNEXE AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 1\. ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE Hormis les activités de portefeuille liées à son statut de société holding, la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE (« LVMH », « la Société ») assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales, et apporte à celles - ci diverses prestations d’assistance qui leur sont facturées, en particulier en matière juridique, financière, fiscale, ou dans le domaine des assurances. Le 24 novembre 2019, LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE et Tiffany & Co., la maison internationale de haute joaillerie cotée sur le NY stock exchange, ont conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Tiffany par le groupe LVMH à un prix de 135 dollars par action en numéraire. L’opération valorise Tiffany à environ 16,2 milliards de dollar US. Depuis plus de 180 ans, Tiffany est synonyme d’élégance, de design novateur, de savoir - faire et d’excellence créative. Fondée en 1837, Tiffany est aujourd’hui la première marque de luxe créée aux États-Unis, servant une clientèle exigeante au travers de plus de 300 boutiques à travers le monde. La clôture de l’opération est prévue pour le milieu d’année 2020, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale de Tiffany, convoquée pour le 4 février 2020, et de l’obtention montant refacturé aux filiales concernées, soit par facturation de prestations d’assistance de gestion, soit par refacturation des frais qui ont été pris en charge pour compte. Les résultats financier et d’exploitation incluent les éléments dont la nature relève de la gestion financière de la Société, ou de l’exploitation administrative, quel que soit leur montant ou leur occurrence. Le résultat exceptionnel englobe ainsi les seules opérations qui, du fait de leur nature, ne peuvent être comprises dans les résultats financier ou d’exploitation. Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition) ou à leur valeur d’apport, à l’exception des immobilisations corporelles acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont été réévaluées en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les immobilisations incorporelles sont constituées de droits au bail amortis sur la durée des baux et de coûts de développement informatique amortis sur une durée de 3 ans à 5 ans. Les immobilisations corporelles sont amorties, le cas échéant, linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées \- mobilier et agencements 5 à 25 ans ; \- constructions 40 à 100 ans. Les terres à vignes ne font pas l’objet d’amortissements. Le bilan et le compte de résultat de LVMH sont établis conformément aux dispositions légales françaises, en particulier Comptables, sous réserve de la présentation du compte de Le résultat est présenté de manière à distinguer les deux activités de la Société : l’activité patrimoniale, liée à la détention de participations, et l’activité de direction et coordination de l’ensemble des entités constituant le groupe LVMH, comme Cette présentation du compte de résultat inclut trois soldes intermédiaires : le résultat financier, le résultat d’exploitation et le résultat exceptionnel; résultat financier et résultat d’exploitation cumulés forment le résultat courant avant impôt. Le résultat financier comprend le résultat de gestion des filiales et participations, le coût de la dette financière qui est liée en substance à la détention de ces participations, ainsi que les autres éléments résultant de la gestion des filiales ou de la dette, en particulier les résultats de change ou sur instruments de couverture. Le résultat de gestion des filiales et participations comprend tous les éléments de gestion du portefeuille : dividendes, variation des dépréciations de titres, variation des provisions pour risques et charges liées au portefeuille, résultats de cession de titres. Le résultat d’exploitation inclut les frais de gestion de la Société et les frais de direction et coordination opérationnelle du Groupe, frais de personnel ou autres frais de gestion, sous déduction du Les immobilisations financières hors créances, prêts et dépôts, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais accessoires) Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. S’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités ; la valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par référence Les variations du montant des dépréciations du portefeuille de titres de participation sont classées en Gestion des filiales et Les titres de participation en portefeuille au 31 décembre 1976 ont été réévalués en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Lorsque leur valeur d’inventaire, basée sur la probabilité de leur recou - vrement, est inférieure à cette dernière, une dépréciation est enregistrée du montant de la différence. Les valeurs mobilières de placement, y compris les produits monétaires de capitalisation, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais de transaction) ; lorsque leur valeur de marché est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat financier, du montant de cette différence. La valeur de marché des valeurs mobilières de placement est déterminée, pour les titres cotés, par référence à la moyenne des cours de bourse du dernier mois de l’exercice, convertie le cas échéant aux taux de change de clôture ; pour les titres non cotés, par référence à leur valeur de réalisation estimée. Ce calcul s’effectue par ligne de titres, sans compensation entre les plus et moins - values constatées. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la détermination du résultat de cession s’effectue selon la méthode « Premier entré - premier sorti » (FIFO). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les actions LVMH acquises dans le cadre des programmes de rachat ou dans le cadre du contrat de liquidité figurent en valeurs mobilières de placement. Les actions détenues dans la perspective d’une détention de longue durée, en vue d’une annulation ou d’un échange, sont comptabilisées en Immobilisations financières. Les actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites sont affectées à ces plans. Les actions LVMH sont comptabilisées, à la date de livraison, à leur prix d’acquisition hors frais de transaction. Lors de la cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation selon la méthode « Premier entré - premier sorti » (FIFO), à l’exception des actions détenues dans le cadre des plans d’options d’achat, pour lesquels le calcul est effectué plan par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Lorsque la valeur de marché des actions LVMH classées en valeurs mobilières de placement, calculée comme défini au 2.5 ci - dessus, devient inférieure à leur prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat financier en Autres produits et charges financiers, du montant de cette différence. En ce qui concerne les actions LVMH affectées aux plans \- s’il s’agit d’un plan non exerçable (valeur de marché de l’action LVMH inférieure au prix d’exercice de l’option), le calcul de la dépréciation, enregistrée en Résultat d’exploitation en Frais de personnel, est effectué par rapport au prix moyen d’ensemble des plans non exerçables concernés ; \- s’il s’agit d’un plan exerçable (valeur de marché de l’action LVMH supérieure au prix d’exercice de l’option), une provision pour charges est enregistrée et calculée comme décrit en Les actions LVMH affectées aux plans d’attribution d’actions gratuites et les actions classées en Immobilisations financières ne font pas l’objet de dépréciation. 2.6.3 Charge relative aux plans d’options La charge relative aux plans d’options et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH est répartie de manière linéaire sur la période d’acquisition des droits. Elle est comptabilisée au compte de résultat dans la rubrique Frais de personnel, en contrepartie d’une provision pour charges au bilan. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton La charge relative aux plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH correspond : \- pour les plans d’options d’achat, à la différence entre la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans et le prix d’exercice correspondant s’il est inférieur ; \- les pertes ou gains réalisés à l’échéance sont enregistrés en compensation des pertes et gains sur les actifs et passifs couverts • Lorsque ces dérivés ne sont pas qualifiés de couverture (positions \- pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans. Les plans d’options de souscription d’actions ne donnent pas Les distributions des filiales et participations, ainsi que les quotes - parts de résultats de Groupements d’Intérêt Économique faisant l’objet d’une clause statutaire d’attribution aux associés, sont enregistrées lorsque celles - ci sont considérées acquises aux Les opérations en devises sont enregistrées aux cours des devises Les dettes et créances en devises sont réévaluées aux cours du 31 décembre. Les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont portés en écart de conversion lorsque les dettes et créances ne sont pas couvertes. Les pertes de change non réalisées au 31 décembre font l’objet de provisions, excepté pour les pertes compensées par des gains non réalisés dans une Lorsque les dettes et créances sont couvertes, les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont compensés par les gains et pertes non réalisés des opérations de couverture Les écarts de change constatés en fin d’exercice sur des disponibilités en devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Les dérivés de change sont comptabilisés selon les principes • Lorsque ces dérivés sont qualifiés de couverture : \- ils sont réévalués au cours du jour de clôture en Autres créances et Autres dettes ; les pertes ou gains non réalisés résultant de cette réévaluation compensent les pertes et gains non réalisés sur les actifs et passifs couverts par ces instruments, \- les pertes ou gains non réalisés sont différés si ces instruments sont affectés à des opérations futures, \- les gains non réalisés résultant de leur réévaluation au cours de clôture sont inscrits en Autres créances en contrepartie \- les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision pour charge à due concurrence, comptabilisée \- les gains et pertes réalisés sont enregistrés dans le Résultat Le report déport est enregistré prorata temporis sur la durée des contrats en Coût de la dette financière nette. Les dérivés de taux qui sont qualifiés de couverture sont enregistrés prorata temporis sur la durée des contrats, sans effet sur la valeur nominale de la dette financière dont le taux est couvert. Les dérivés de taux qui ne sont pas qualifiés de couverture sont réévalués à leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains non réalisés résultant de cette réévaluation sont différés ; les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision pour Les primes d’émission des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de l’emprunt. Les frais d’émission sont enregistrés Une provision est comptabilisée dès lors qu’il existe une obligation, vis - à - vis d’un tiers, entraînant pour la Société un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon fiable. 2.12 Impôt sur les sociétés : convention LVMH est société mère d’un groupe fiscal constitué avec la plupart de ses filiales françaises (Art. 223 A et suivants du CGI). La convention d’intégration ne modifie pas, le plus souvent, la charge d’impôt ou le droit au bénéfice des reports déficitaires des filiales concernées ; leur situation fiscale vis - à - vis de LVMH reste en effet identique à celle qui résulterait d’une imposition séparée, tant que ces filiales sont membres du groupe fiscal. L’économie ou la charge complémentaire d’impôt, du montant de la différence entre la somme de l’impôt comptabilisé par chacune des sociétés intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat imposable d’ensemble, est enregistrée par LVMH. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton À la date d’arrêté des comptes, le 28 janvier 2020, aucun événement postérieur à la clôture n’est intervenu. 4.1 Gestion des filiales et participations Le résultat provenant de la gestion des filiales et participations s’analyse de la façon suivante : Dividendes perçus de sociétés françaises 3 947,8 3 355,3 Dividendes perçus de sociétés étrangères et assimilés 305,5 196,1 Quotes - parts de résultats de Groupements d’Intérêt Économique (0,6) (0,9) Produits financiers de filiales et participations 4 252,7 3 550,5 Variation des provisions pour risques et charges - - Dépréciations et provisions au titre des filiales et participations (169,1) (133,0) Gestion des filiales et participations 4 083,6 3 417,5 Concernant la variation des dépréciations et provisions, voir également Note 18. Coût de la dette financière nette Le coût de la dette financière nette, y compris effet des instruments de couverture de taux, s’analyse de la façon suivante : Intérêts et primes sur emprunts (53,7) (43,6) Revenus et produits financiers 32,9 19,2 Coût de la dette financière nette hors Groupe (20,8) (24,4) Coût de la dette financière nette intra-Groupe (8,7) (6,0) Coût de la dette financière nette (29,5) (30,4) Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le résultat de change est constitué des éléments suivants : Différences positives de change 43,4 49,0 Différences négatives de change (79,0) (76,2) Variation des provisions pour pertes de change latentes (0,8) (6,2) Sur la variation des provisions, voir également Note 18. Le résultat de change est principalement constitué des pertes et gains générés par les encours d’emprunts en devises ainsi que par les instruments dérivés de change souscrits dans le cadre des opérations décrites en Note 22 (couvertures d’actifs nets des filiales en devises). Le montant des autres produits et charges financiers s’analyse de la façon suivante : Résultat sur actions LVMH 9,8 0,4 Autres produits et charges financiers (22,0) (8,9) Sur la variation des provisions, voir également Note 18. PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS Les prestations de services et autres revenus se décomposent de la façon suivante : L’ensemble des prestations de services et autres revenus concerne des sociétés liées : \- les prestations de services consistent en des prestations d’assistance, voir également Note 1.1 ; \- les refacturations portent sur des rémunérations et frais engagés par LVMH pour compte ; \- les revenus fonciers proviennent de la location de terres à vignes champenoises dont LVMH a la propriété. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les frais de personnel incluent en 2019 les rémunérations brutes et charges patronales, les avantages post - emploi, les autres avantages à long terme et le coût des plans d’options et assimilés, voir également Note 12.2.2. Compte tenu de la nature de l’activité de la Société, telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante de ces rémunérations est refacturée aux sociétés du Groupe dans le cadre de prestations d’assistance de gestion. La rémunération brute globale des mandataires sociaux et membres du Comité exécutif de la Société, pour l’exercice 2019, s’élève à 55 millions d’euros, dont 1,0 million d’euros au titre de Engagements en matière d’avantages post - emploi : pensions complémentaires de retraite et indemnités de départ en retraite Ces engagements concernent principalement les membres du Comité exécutif qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations Cet engagement inclut les effets de la cristallisation des droits au titre des régimes de retraites complémentaires vis - à - vis des membres du Comité exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, suite à l’entrée en vigueur de la Loi Pacte et de l’ordonnance du Au 31 décembre 2019, l’engagement non comptabilisé, net des actifs financiers venant en couverture, déterminé selon les mêmes principes que ceux utilisés pour les comptes consolidés du groupe LVMH, est de 114 millions d’euros. Le taux d’actualisation retenu dans l’estimation de cet engagement Les versements effectués en couverture de cet engagement, soit 24 millions d’euros en 2019 (17 millions d’euros en 2018), sont comptabilisés dans la rubrique Frais de personnel. L’effectif moyen de la Société pour 2019 est de 20 personnes (2018 : 19). 7\. AUTRES CHARGES NETTES DE GESTION Les charges de gestion sont constituées notamment d’honoraires, frais de communication, primes d’assurances et loyers. Compte tenu de la nature de l’activité de la Société telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante des autres charges de gestion est refacturée aux sociétés du Groupe, soit dans le cadre de prestations d’assistance de gestion, soit dans le cadre de refacturations de frais engagés pour compte. En outre, lors de la prise de participation de Diageo dans le groupe Moët Hennessy en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy SAS et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, la quote - part des frais communs revenant à la société LVMH a donné lieu à facturation par Moët Hennessy à LVMH d’un montant de Le montant des impôts, taxes et versements assimilés comptabilisé dans les autres charges de gestion s’élève à 3,5 millions d’euros sur l’exercice 2019 (3,8 millions d’euros en 2018). Le résultat exceptionnel correspond au don de 100 millions d’euros destiné à la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, accordé par LVMH SE ainsi qu’à sa contribution à hauteur de 10 millions d’euros à la lutte contre les incendies en Amazonie. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton L’impôt sur les sociétés se ventile de la façon suivante : (en millions d’euros) Résultat (Charge) / Résultat Résultat courant 3 691,1 86,3 3 777,4 Impôt sur exercices antérieurs (a) \- (10,9) (10,9) Provisions pour risques généraux - 3,0 3,0 Incidence de l’intégration fiscale - 50,2 50,2 (a) Net des reprises de provisions afférentes. Concernant les provisions pour risques généraux, voir également Note 18. 9.2 Déficits liés à l’intégration fiscale Au 31 décembre 2019, le montant des déficits fiscaux restituables par LVMH à ses filiales s’élève à 4 424 millions d’euros. Le solde d’impôts différés provenant de différences temporaires d’imposition s’élève au 31 décembre 2019 à un montant net débiteur de 21,3 millions d’euros, dont 16,1 millions d’euros au titre de différences temporaires devant se dénouer en 2020. Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2018 93,1 Cessions et mises hors service (14,8) Valeur nette des immobilisations au 31 décembre 2019 87,8 Valeur brute du portefeuille de participations 28 170,2 27 170,2 Valeur nette du portefeuille de participations 26 284,7 25 453,8 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le portefeuille de participations est détaillé dans le tableau des filiales et participations et l’inventaire du portefeuille. L’évolution de la dépréciation du portefeuille est analysée en Les méthodes de dépréciation des titres de participation sont décrites en Note 2.3. Le plus souvent, la dépréciation est calculée par référence à la valeur d’utilité de la participation concernée, qui est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels générés La valeur du portefeuille au 31 décembre 2019, répartie en fonction de l’affectation des titres détenus, s’analyse de la façon suivante : Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Plans d’options de souscription 19,6 - 19,6 20,1 En voie d’annulation 74,5 - 74,5 74,5 Titres immobilisés 94,1 - 94,1 94,6 Plans d’attribution d’actions gratuites 294,1 - 294,1 302,1 Contrat de liquidité 14,8 - 14,8 24,5 Valeurs mobilières de placement 308,9 - 308,9 326,6 Au cours de l’exercice, les mouvements de portefeuille ont été les suivants : Titres immobilisés Plans d’options En voie d’annulation Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Au 1er janvier 2019 413 606 20,1 270 000 74,5 683 606 94,6 Achats - - - - - - Transferts (7 504) (0,4) - - (7 504) (0,4) Annulations (2 156) (0,1) - - (2 156) (0,1) Au 31 décembre 2019 403 946 19,6 270 000 74,5 673 946 94,1 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Valeurs mobilières de placement Autres plans Contrat de liquidité Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Au 1er janvier 2019 1 354 798 302,1 97 000 24,6 1 451 798 326,7 Achats 182 500 68,2 432 211 145,1 614 711 213,3 Cessions - - (491 211) (154,9) (491 211) (154,9) Transferts 7 504 0,4 - - 7 504 0,4 Attribution d’actions gratuites (477 837) (76,6) - - (477 837) (76,6) Au 31 décembre 2019 1 066 965 294,1 38 000 14,8 1 104 965 308,9 Dans le cadre du contrat de liquidité, les plus - values nettes de cession au cours de l’exercice ont été de 9,8 millions d’euros et les actions détenues au 31 décembre 2019 représentent, au cours de bourse à cette date, une valeur de 15,7 millions d’euros. 12.2 Plans d’actions gratuites et assimilés Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription L’Assemblée générale du 18 avril 2019 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt - six mois expirant en juin 2021, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 1 % du capital de la Société. Au 31 décembre 2019, cette autorisation n’a pas été utilisée par Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place depuis 2010. Aucun plan d’options de souscription n’est en vigueur au L’Assemblée générale du 12 avril 2018 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt - six mois expirant en juin 2020, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la Société au jour de cette autorisation. Pour les plans mis en place en 2015, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve pour ces dernières de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au - delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans. Elles sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale à l’étranger et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Pour les plans mis en place à compter de 2016, sauf exceptions mentionnées ci - dessous, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après un délai de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. Sous réserve de certaines exceptions, l’attribution définitive des actions gratuites est soumise à une condition de présence dans le Groupe à la date de cette attribution. L’attribution définitive des actions gratuites de certains plans est soumise à des conditions liées aux performances financières de LVMH, à la réalisation desquelles est subordonné leur Les plans mis en place les 16 avril 2015, 22 octobre 2015, 13 avril l’attribution d’actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH. Le plan mis en place le 20 octobre 2016 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 26 juillet 2017 comporte des conditions liées spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 25 octobre 2017 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale ainsi qu’un certain nombre d’actions non soumises Le plan mis en place le 25 janvier 2018 attribue un certain nombre d’actions gratuites non soumises à une condition de performance mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 12 avril 2018 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance Pour le plan mis en place le 16 avril 2015, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») affichent une variation positive par rapport à l’exercice N-1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe (ci- après les « Indicateurs »). Cette condition a été satisfaite de sorte que les bénéficiaires du plan du 16 avril 2015 se sont vus attribuer définitivement leurs actions le 16 avril 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 16 avril 2019 pour ceux ayant leur résidence Pour les plans mis en place le 22 octobre 2015 et le 20 octobre 2016, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour les exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. En ce qui concerne le plan du 22 octobre 2015, la condition a été satisfaite en 2016 et en 2017. En ce qui concerne le plan du 20 octobre 2016, la condition a été satisfaite en 2017 et 2018. Les bénéficiaires du plan du 22 octobre 2015 se sont vus attribuer définitivement leurs actions le 22 octobre 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 22 octobre 2019 pour ceux ayant leur résidence fiscale hors de France. L’ensemble des bénéficiaires du plan du 20 octobre 2016 s’est vu attribuer définitivement ses actions le 20 octobre 2019. Pour le plan mis en place le 13 avril 2017, les actions de performance ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de la société LVMH affichent pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») une variation positive par rapport à l’exercice N-1 de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite. Les actions ont été définitivement attribuées le 13 avril 2018 et sont soumises à une obligation de conservation d’une durée de deux ans. Pour le plan mis en place le 26 juillet 2017, les actions gratuites sont attribuées définitivement à raison d’une moitié le 30 juin 2020 et de l’autre le 30 juin 2021, ou dans certaines conditions, en totalité le 30 juin 2021, à chaque fois sous réserve de la réalisation de la condition de performance portant sur le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel courant de la filiale concernée. Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 et soumises à une condition liée à la performance du Groupe, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite en 2018 et en 2019. Les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale, seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires et son résultat opérationnel courant au titre de l’exercice clos en 2023, et d’objectifs qualitatifs, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Pour le plan mis en place le 25 janvier 2018, les actions gratuites soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. Pour les actions gratuites du plan mis en place le 12 avril 2018 soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite en 2019. La condition de performance est appréciée à périmètre constant, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des incidences des acquisitions réalisées au cours des deux années civiles suivant l’exercice de référence et que, de même, est neutralisé l’impact des cessions intervenues au cours de cette même période. Seules les opérations significatives (d’un montant supérieur à 150 millions d’euros) Les actions gratuites de ce plan dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2022. Si les conditions de performance ne sont pas remplies au titre de l’exercice clos en 2022, l’attribution définitive sera reportée au 30 juin 2024 et portera sur un nombre d’actions moindre sous réserve et fonction de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023 et d’objectifs qualitatifs. Pour les actions gratuites des plans mis en place les 25 octobre 2018 et 24 octobre 2019 soumises à une condition liée à la performance du Groupe, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+1 et N+2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Pour le plan du 25 octobre 2018, la condition a été satisfaite en 2019. La condition de performance est appréciée à périmètre constant, de sorte qu’il n’est pas tenu compte des incidences des acquisitions réalisées au cours des deux années civiles suivant l’exercice de référence et que, de même, est neutralisé l’impact des cessions intervenues au cours de cette même période. Seules les opérations significatives (d’un montant supérieur à 150 millions d’euros) Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 12.2.2 Évolution des plans d’options et assimilés Les droits attribués dans le cadre des différents plans portant sur des actions LVMH ont évolué comme suit au cours de l’exercice : Droits non exercés au 1er janvier 2019 411 088 1 351 978 Attributions provisoires de la période - 200 077 Options/attributions devenues caduques en 2019 (7 142) (21 500) Options exercées/attributions devenues définitives en 2019 (403 946) (477 837) Droits non exercés au 31 décembre 2019 - 1 052 718 Les attributions devenues définitives proviennent d’actions Le montant comptabilisé en 2019, en Frais de personnel, au titre des plans d’options et assimilés, est une charge de 101,8 millions d’euros (2018 : charge de 70,9 millions d’euros). La valeur ayant servi d’assiette au calcul de la contribution sociale de 20 %, payable lors de l’attribution définitive des plans, correspond au cours de clôture de l’action LVMH au 31 décembre 2019, soit 414,20 euros, pour les plans attribués provisoirement et à 375,65 euros pour le plan d’octobre 2016, attribué défini - Au 31 décembre 2019, le solde des autres immobilisations financières comprend, à hauteur de 133,5 millions d’euros, les investissements financiers venant en couverture d’émissions obligataires convertibles dénouables en espèces et souscrits en 2016. Le solde des autres créances s’analyse ainsi : Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Créances sur des entreprises liées 142,5 - 142,5 424,5 dont : compte courant financier - - - 338,4 comptes courants d’intégration fiscale 60,3 - 60,3 26,0 Créances sur l’État 93,3 - 93,3 147,8 Autres créances 59,1 - 59,1 22,0 dont : réévaluation des instruments financiers 51,9 - 51,9 16,7 L’échéance de l’ensemble des autres créances est inférieure à un an. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le solde des comptes de régularisation actif est principalement constitué de primes d’émission sur investissements financiers. Le capital social, entièrement libéré, est constitué de 505 431 285 actions au nominal de 0,30 euro. Toutes les actions composant le capital ont les mêmes droits, à l’exception des actions conservées sous forme nominative depuis plus de trois ans dont les détenteurs bénéficient d’un droit Les actions détenues par LVMH ne bénéficient ni du droit de vote, ni du droit au dividende. Au cours de l’exercice, 403 946 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 2 156 actions ont Au 31 décembre 2019, le capital se décompose ainsi : Actions à droit de vote double 232 293 143 45,96 Actions à droit de vote simple 271 359 231 53,69 Actions détenues par LVMH 1 778 911 0,35 Nombre total d’actions 505 431 285 100,00 La variation des capitaux propres au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Nombre Capital Primes Autres Report à Acompte Résultat de Total d’actions réserves et nouveau sur l’exercice capitaux avant affectation du résultat 505 029 495 151,5 2 298,5 388,1 10 764,7 (1 005,7) 3 384,1 15 981,2 Affectation du résultat 2018 - - - - 3 384,1 - (3 384,1) - Dividendes 2018 - - - - (3 030,1) 1 005,7 - (2 024,4) Effet des actions auto - détenues - - - - 12,6 - - 12,6 après affectation du résultat 505 029 495 151,5 2 298,5 388,1 11 131,3 - - 13 969,4 Exercice d’options de souscription 403 946 0,1 20,4 - - - - 20,5 Annulation d’actions (2 156) - (0,1) - - - - (0,1) Acompte sur dividendes 2019 - - - - - (1 111,9) - (1 111,9) Effet des actions auto - détenues - - - - - 3,9 - 3,9 Résultat de l’exercice 2019 - - - - - - 3 711,5 3 711,5 avant affectation du résultat 505 431 285 151,6 2 318,8 388,1 11 131,3 (1 108,0) 3 711,5 16 593,3 L’affectation du résultat de l’exercice 2018 résulte des résolutions de l’Assemblée générale mixte du 18 avril 2019. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 17\. RÉSERVES ET ÉCARTS DE RÉÉVALUATION Les réserves s’analysent de la façon suivante : Les Réserves réglementées sont constituées de la Réserve spéciale des plus - values à long terme et des réserves indisponibles de 2,2 millions d’euros résultant de la réduction de capital effectuée concomitamment à la conversion du capital en euros. La Réserve spéciale des plus - values à long terme n’est distribuable qu’après Les « Écarts de réévaluation » proviennent des opérations réalisées en 1978 dans le cadre de la réévaluation légale de 1976. Ils concernent les immobilisations non amortissables suivantes : Titres de participation (Parfums Christian Dior) 23,6 23,6 18\. VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS La variation des dépréciations d’actifs et des provisions s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 31 décembre 2018 Dotations Utilisations Reprises 31 décembre 2019 Titres de participation 1 716,4 170,2 - (1,1) 1 885,5 Actions LVMH 0,1 - (0,1) - - Autres actifs - - - - - Dépréciations d’actifs 1 716,5 170,2 (0,1) (1,1) 1 885,5 Plans d’options et assimilés 59,5 48,9 (35,2) - 73,2 Risques généraux 570,5 1,6 - (4,6) 567,5 Pertes de change latentes 7,6 8,4 (7,6) - 8,4 Autres charges 54,7 25,8 (2,2) - 78,3 Provisions pour risques et charges 692,3 84,7 (45,0) (4,6) 727,4 Total 2 408,8 254,9 (45,1) (5,7) 2 612,9 dont : résultat financier 178,6 (7,7) (1,1) dont frais de personnel 74,7 (37,4) - Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les provisions pour risques généraux correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités de la Société ou de ses filiales ; ces activités sont en effet exercées à un niveau international, dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou administrations fiscales. Ces demandes de rectifications, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères du règlement 2014 - 03 de l’Autorité des Normes Comptables. L’évolution des provisions reflète notamment la résolution de certaines discussions avec des administrations fiscales, douanières ou autres, tant en En particulier, la Société peut faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectifications de la part des Voir également Notes 4, 9, 11 et 12. La dette financière brute s’analyse de la façon suivante : Emprunts obligataires 6 647,0 6 604,0 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 0,6 - Dette financière intra-Groupe 2 805,3 3 102,4 Autres dettes financières 2 805,9 3 102,4 Dette financière brute 9 452,9 9 706,4 Les emprunts obligataires sont constitués de la façon suivante : Taux d’intérêt Swap vers Prix Échéance Nominal au Intérêts Total facial taux variable d’émission (a) 31 décembre courus (en millions (en % du 2019 après swap d’euros) EUR 700 000 000 ; 2019 0,125 % - 99,470 % 2023 700,0 0,7 700,7 EUR 300 000 000 ; 2019 - - 99,937 % 2021 300,0 - 300,0 EUR 600 000 000 ; 2013 1,750 % 66,67 % 99,119 % 2020 600,0 0,9 600,9 EUR 1 200 000 000 ; 2017 0,750 % 25,00 % 99,542 % 2024 1 200,0 4,8 1 204,8 EUR 800 000 000 ; 2017 0,375 % 25,00 % 99,585 % 2022 800,0 1,7 801,7 GBP 400 000 000 ; 2017 1,000 % 25,00 % 99,583 % 2022 470,1 0,8 470,9 EUR 1 250 000 000 ; 2017 - - 99,609 % 2020 1 250,0 - 1 250,0 USD 750 000 000 ; 2016 - - 102,806 % 2021 667,6 - 667,6 EUR 650 000 000 ; 2014 1,000 % total 99,182 % 2021 650,0 0,4 650,4 Total 6 637,7 9,3 6 647,0 Les émissions obligataires sont principalement réalisées, dans le cadre d’un programme «Euro Medium-Term Notes» dont l’encours maximum est de 20 milliards d’euros au 31 décembre 2019. Sauf mention contraire, les emprunts obligataires sont rembour - Les swaps de taux mentionnés dans le tableau qui précède ont été conclus soit à l’émission des emprunts obligataires soit lors d’opérations d’optimisation ultérieures. L’ensemble des emprunts obligataires en devises fait l’objet de couvertures de change (voir Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton LVMH a procédé en février 2019 à deux émissions obligataires à taux fixe, pour un montant total de 1 milliard d’euros, dont 300 millions d’euros remboursables en 2021 et 700 millions Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé l’emprunt obligataire de 300 millions d’euros émis en 2014, celui de 600 millions d’euros émis en 2013 et en 2014, ainsi que l’emprunt obligataire de 150 millions de dollars australiens émis en 2014. 19.2 Analyse de la dette financière brute par échéance La répartition de la dette financière brute par nature et selon son échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, est présentée dans le tableau ci - après : À 1 an au plus De 1 à 5 ans À plus de 5 ans à payer liées Emprunts obligataires 6 647,0 1 859,3 4 787,7 - 9,3 \- Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 0,6 0,6 - - - \- Dette financière intra-Groupe 2 805,3 2 805,3 - - 0,5 2 805,3 Autres dettes financières 2 805,9 2 805,9 - - 0,5 2 805,3 Dette financière brute 9 452,9 4 665,2 4 787,7 - 9,8 2 805,3 La dette financière intra-Groupe correspond essentiellement à un emprunt moyen terme avec la Société assurant la centralisation de Au 31 décembre 2019, aucune ligne de crédit de LVMH, tirée ou non tirée, n’est concernée par un engagement de LVMH à respecter Au 31 décembre 2019, la dette financière ne fait l’objet d’aucune garantie ou sûreté réelle. La répartition des autres dettes par nature et selon leur échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, sont présentées dans le (en millions d’euros) Total Montant Dont Dont À 1 an au plus De 1 à 5 ans À plus de 5 ans à payer liées Dettes fournisseurs et comptes rattachés 215,6 215,6 - - 203,7 152,7 Dettes fiscales et sociales 47,6 47,6 - - 33,6 \- Autres dettes 206,0 141,0 65,0 - 102,0 103,0 dont comptes courants d’intégration fiscale 101,2 101,2 - - - 101,2 Autres dettes 469,2 404,2 65,0 - 339,3 255,7 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le solde des comptes de régularisation passif est principalement constitué de primes d’émission relatives à des obligations convertibles émises par la Société en 2016, et de gains latents sur les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture (voir Note 2.9). 22\. EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ La société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté au risque couvert. En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ils constituent de ce fait des positions ouvertes isolées. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de La Société couvre partiellement le risque de variation de valeur des dettes obligataires émises à taux fixe (nettes des investissements financiers venant en couverture). Les instruments de taux d’intérêt couvrent, en règle générale, des dettes financières dont les échéances sont identiques ou supérieures à celles des instruments. Les positions financières de la Société face au risque de taux d’intérêt s’analysent de la façon suivante au 31 décembre 2019 : (en millions d’euros) Taux fixe Taux variable Total (a) Immobilisations financières (voir Note 13) 133,5 - 133,5 Dettes obligataires (voir Note 19) (6 637,7) - (6 637,7) Total des positions financières (6 504,2) - (6 504,2) Instruments de couverture 1 677,3 (1 677,3) - Positions financières après couverture (4 826,9) (1 677,3) (6 504,2) La nature des instruments en vie au 31 décembre 2019, leur montant notionnel réparti par échéance ainsi que leur valeur de marché s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) Montant Échéancier Valeur de À 1 an au plus De 1 à 5 ans À plus de 5 ans Swaps payeurs de taux variable 2 020,1 400,0 1 620,1 - (22,9) Swaps payeurs de taux fixe 342,8 - 342,8 - (3,7) Autres - - - - - Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le risque de change découlant des opérations d’exploitation n’est pas significatif. La Société couvre le risque de change résultant de ses positions financières en devises en utilisant des swaps cambistes ou des cross Elles s’analysent de la façon suivante au 31 décembre 2019 : (en millions d’euros) Dollar US Livre sterling Total (a) Immobilisations financières (voir Note 13) 133,5 - 133,5 Dettes obligataires (voir Note 19) (667,6) (470,1) (1 137,7) Total des positions financières (534,1) (470,1) (1 004,2) Instruments de couverture des positions financières 534,1 470,1 1 004,2 Position financière nette - - - La Société couvre également le risque de change lié aux actifs nets du Groupe situés hors zone euro. Au sens du règlement 2015 - 05 de l’Autorité des Normes Comptables, ces instruments constituent des positions ouvertes isolées dans les comptes annuels de la Société. Les valeurs de marché des positions ouvertes isolées se décomposent ainsi : Provisions pour risques et charges (4,4) (3,8) Valeurs de marché des positions ouvertes isolées 2,6 (1,3) Les montants nominaux des contrats existants au 31 décembre 2019, ainsi que leur valeur de marché au 31 décembre, s’analysent de (en millions d’euros) Montant Échéancier Valeur de À 1 an au plus de 1 à 5 ans À plus de 5 ans Dollar US 534,1 - 534,1 - 32,5 Livre sterling 470,1 - 470,1 - 13,1 Couverture des positions financières 1 004,2 - 1 004,2 - 45,6 Dollar US (400,6) (400,6) - - 7,0 Franc suisse (624,1) (624,1) - - (4,4) Yen japonais (46,7) (46,7) - - - Positions ouvertes isolées (1 071,4) (1 071,4) - - 2,6 23.1 Engagements d’achat de titres de participation Les engagements d’achat de titres de participation s’élèvent à 25 554 millions d’euros ; ce montant représente les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de titres de mino - ritaires dans des sociétés consolidées, prises de participation, participations complémentaires dans des sociétés non consolidées, ou pour le paiement de compléments de prix éventuels pour Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Ce chiffre inclut les effets du Protocole d’Accord intervenu le 20 janvier 1994 entre LVMH et Diageo, par lequel LVMH s’est engagé à acheter à Diageo ses participations de 34 % dans les sociétés Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS, sous préavis de 6 mois, pour un montant égal à 80 % de leur valeur à la date d’exercice de la promesse. Les engagements d’achat de titres de participation incluent également l’engagement pris par LVMH d’acquérir en numéraire, la totalité des actions de Tiffany & Co., soit 16,2 milliards de 23.2 Autres engagements en faveur de tiers (en millions d’euros) Au 31 décembre 2019 Cautions et lettres de confort accordées au profit de filiales ou autres sociétés du Groupe 10 421,5 23.3 Autres engagements en faveur de LVMH Au 31 décembre 2019, l’encours total des lignes de crédit confirmées non tirées s’élève à 21,1 milliards d’euros. Le montant ci - dessus comprend 15,2 milliards d’euro équivalent de lignes de crédit mises en place en novembre 2019 pour sécuriser le financement de l’acquisition de Tiffany. Ces dernières sont constituées d’un prêt - relais de 8,5 milliards de dollar US et de deux facilités de crédit renouvelable de 5,75 milliards de dollar US et de 2,5 milliards d’euros respectivement. 23.4 Relations avec les parties liées Au cours de l’exercice, il n’a été conclu aucune convention nouvelle avec les parties liées au sens de l’article R.123 - 198 du Code de commerce, d’un montant significatif et à des conditions qui n’auraient pas été des conditions normales de marché. la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Dans ce contexte, la Fondation Louis Vuitton a également recours à des financements externes garantis par LVMH. Ces garanties sont incluses dans les engagements hors - bilan (voir Note 23.2). La Fondation Louis Vuitton a ouvert en octobre 2014 un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH finance Voir également Note 7 sur la convention entre Diageo et LVMH. 23.5 Identité de la société consolidante Les comptes de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton SE sont inclus, suivant la méthode de l’intégration globale, dans les comptes consolidés de Christian Dior SE, 30 avenue Montaigne – 75008 Paris (France). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Titres de participation Pourcentage de Valeur 508 493 000 actions de valeur nominale EUR 16,57 de Sofidiv SAS 100,00 10 116,4 100 000 000 actions de valeur nominale EUR 1 de Grandville SA (Luxembourg) 100,00 6 000,0 245 000 actions de valeur nominale EUR 100 de Bulgari SpA (Italie) 100,00 4 268,7 110 120 000 actions de valeur nominale EUR 1 de Vicuna Holding SpA (Italie) 100,00 1 533,4 103 502 647 actions de valeur nominale EUR 15 de LVMH Miscellanées SA 99,99 1 418,2 35 931 661 actions de valeur nominale EUR 7 de Moët Hennessy SAS 58,67 1 018,9 23 743 207 actions de valeur nominale EUR 1,50 de LV Group SA 99,95 822,4 25 000 actions de valeur nominale EUR 1 de Rimowa Group GmbH (Allemagne) 100,00 642,8 1 961 052 actions de valeur nominale EUR 15 de Le Bon Marché SA 99,99 259,2 68 960 actions de valeur nominale EUR 38 de Parfums Christian Dior SA 99,99 76,5 31 482 978 actions de valeur nominale EUR 2,82 de Moët Hennessy International SAS 58,67 74,4 34 414 870 actions de valeur nominale GBP 1 de LVMH Services Ltd (Grande Bretagne) 100,00 30,6 7 000 parts de valeur nominale EUR 1 265 du GIE LVMH Services 20,00 8,9 23 000 actions de valeur nominale JPY 50 000 de LVMH KK (Japon) 100,00 7,6 9 660 actions de valeur nominale EUR 30 de Loewe SA (Espagne) 5,44 6,7 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 1\. Filiales ( > 50 %) Sofidiv SAS Paris EUR 8 427,4 4 350,6 100,00% 10 116,4 10 116,4 - - 1 092,2 1 049,0 569,5 Grandville SA Luxembourg EUR 100,0 542,8 100,00% 6 000,0 6 000,0 - - - (0,2) - Bulgari SpA Rome EUR 24,5 570,3 100,00% 4 268,7 4 268,7 - - 408,2 131,2 250,0 LVMH Miscellanées SA Paris EUR 1 552,5 (294,1) 99,99 % 3 290,5 1 418,2 - - 0,2 (174,9) - Vicuna Holding SpA Milan EUR 110,1 1 659,1 100,00% 1 533,4 1 533,4 - - 76,3 78,0 52,0 Moët Hennessy SAS Paris EUR 428,7 2 983,1 58,67 % 1 018,9 1 018,9 - 1,8 1 473,3 977,7 212,3 LV Group SA Paris EUR 35,6 1 133,4 99,95 % 822,4 822,4 - - 3 095,8 2 943,9 2 698,4 Rimowa Group GmbH Cologne EUR 642,8 (0,1) 100,00% 642,8 642,8 - - - (0,1) - Le Bon Marché SA Paris EUR 29,4 125,1 99,99 % 259,2 259,2 - - 514,4 14,1 15,0 Parfums Christian Dior SA Paris EUR 2,6 931,8 99,99 % 76,5 76,5 - 6,5 1 850,3 443,3 360,0 Moët Hennessy Inter. SAS Paris EUR 151,6 521,6 58,67 % 74,4 74,4 - - 239,3 235,8 92,6 LVMH Services Ltd Londres GBP 34,4 (8,0) 100,00% 43,8 30,6 - - 2,7 (0,4) - LVMH KK Tokyo JPY 1 150,0 1 204,0 100,00% 7,6 7,6 - 403,4 1 169,3 344,0 0,5 2\. Participations ( > 10 % et < 50 %) GIE LVMH Services Paris EUR 44,3 (2,5) 20,00 % 8,9 8,9 - - 2,5 (2,5) - 3\. Participations ( < 10 %) Loewe SA Madrid EUR 5,3 43,1 5,44 % 6,7 6,7 - - 344,2 60,2 3,0 Total 28 170,2 26 284,7 411,7 4 253,3 (a) En devises pour les filiales étrangères. (b) Avant affectation du résultat de l’exercice. (d) Y compris les produits financiers de filiales et participations. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton Montant du capital 152,1 152,1 152,1 151,5 151,6 Nombre d’actions ordinaires existantes 507 139 110 507 126 088 507 042 596 505 029 495 505 431 285 Nombre maximal d’actions futures à créer : \- par conversion d’obligations - - - - - \- par exercice de bons de souscription - - - - - \- par exercice d’options de souscription 2 821 150 1 903 010 1 180 692 411 088 - 2\. Opérations et résultats de l’exercice Produits financiers de participations et autres revenus 6 842,7 3 441,3 2 912,8 3 866,5 4 631,5 Résultat avant impôts et charges calculées (amortissements et provisions) 5 971,8 2 917,7 2 523,0 3 322,8 3 789,1 (Produit)/Charge d’impôts sur les bénéfices (a) \- - - - - Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions) (b) 6 019,8 2 645,3 2 853,2 3 384,1 3 711,5 Résultat distribué (c) 1 800,3 2 028,5 2 535,2 3 030,2 2 426,1 Résultat après impôts, mais avant charges calculées (amortissements et provisions) 11,79 5,45 5,72 7,04 7,75 Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions) (b) 11,87 5,22 5,63 6,70 7,34 Dividende brut distribué à chaque action (c) (d) 3,55 4,00 5,00 6,00 4,80 Montant de la masse salariale 77,7 103,4 103,5 161,0 219,7 au titre des avantages sociaux 19,3 15,7 16,8 20,1 33,0 (a) Hors effets de la convention d’intégration fiscale, des quotes - parts de résultats fiscaux des sociétés dites transparentes, des impôts sur exercices antérieurs et des provisions. (b) Après effets de la convention d’intégration fiscale, des quotes - parts de résultats fiscaux des sociétés dites transparentes, des impôts sur exercices antérieurs et des provisions. (c) Montant de la distribution résultant de la résolution de l’Assemblée générale, avant effets des actions LVMH auto-détenues à la date de la distribution. Pour l’exercice 2019, montant proposé par le Conseil d’administration du 15 avril 2020 à l’Assemblée générale du 30 juin 2020. (d) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Exercice clos le 31 décembre 2019 À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci - dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit de la performance. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823 - 9 et R.823 - 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci - avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Au 31 décembre 2019, les titres de participation sont inscrits à l’actif pour un montant net de 26 milliards d’euros, incluant 1,9 milliard d’euros de dépréciation, soit 96 % du total bilan. Ils sont comptabilisés à leur date d’entrée au coût d’acquisition, hors frais accessoires, ou à leur valeur d’apport, après réévaluation légale, le cas échéant. Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. Comme indiqué dans la Note 2.3 de l’annexe aux comptes annuels, s’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités. La valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par référence à des transactions récentes. Nous avons considéré que l’évaluation des titres de participation est un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes de la société et parce que la détermination de leur valeur d’inventaire, en particulier concernant la valeur d’utilité, nécessite l’utilisation d’hypothèses, d’estimations ou d’appréciations par la direction présentant un degré élevé d’incertitudes. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre des tests de dépréciation tels que décrits en Note 2.3 de l’annexe aux comptes annuels et avons principalement orienté nos travaux sur les participations les plus significatives, ainsi que celles présentant une valeur d’inventaire proche de leur valeur nette comptable. Nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les principales estimations, notamment les prévisions de flux de trésorerie, les taux de croissance à long terme et les taux d’actualisation retenus. Nous avons analysé la cohérence des prévisions avec les performances passées et les perspectives de marché et avons réalisé des analyses de sensibilité sur les tests de perte de valeur. De plus, lorsque la valeur d’inventaire est déterminée par référence à des transactions similaires récentes, nous avons corroboré les analyses présentées avec les données de marché disponibles. Ces analyses ont été menées en incluant nos experts en Enfin, nous avons également examiné le caractère approprié des informations fournies dans l’annexe aux comptes annuels. Les provisions pour risques et charges s’établissent à 727 millions d’euros au 31 décembre 2019 et sont principalement constituées des provisions pour risques généraux pour 568 millions d’euros. Les activités de la Société ou de ses filiales sont exercées à un niveau international dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le En particulier, comme indiqué dans la Note 18 de l’annexe aux comptes annuels, la Société peut faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations fiscales. Ces demandes de rectification, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères du règlement 2014 - 03 de l’Autorité des Normes Comptables. L’évolution des provisions reflète notamment la résolution de certaines discussions avec des administrations fiscales, douanières ou autres, tant en France qu’à l’étranger. Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit compte tenu des montants concernés et du niveau de jugement requis pour l’évaluation de ces provisions dans un contexte réglementaire international en constante évolution. Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux ont principalement consisté à : • examiner les procédures mises en œuvre par la Société afin d’identifier et de recenser l’ensemble des risques ; • prendre connaissance de l’analyse des risques effectuée par la Société, de la documentation correspondante et examiné, le cas échéant, les consultations écrites des conseils externes ; • apprécier avec l’aide de nos experts, notamment fiscalistes, les principaux risques identifiés et examiner le caractère raisonnable des hypothèses retenues par la direction pour estimer le montant des provisions ; • examiner le caractère approprié des informations relatives à ces risques présentées en annexe. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le Rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441 - 4 du Code de commerce. Nous attestons de l’existence, dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225 - 37 - 3 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Concernant les informations relatives aux éléments que votre Société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.225 - 37 - 5 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le Rapport de gestion. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Nos cabinets ont été nommés Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton par votre Assemblée Au 31 décembre 2019, nos cabinets étaient dans la quatrième année de leur mission sans interruption, étant précisé qu’antérieurement les cabinets ERNST & YOUNG et Autres et ERNST & YOUNG Audit, membres du réseau international EY, étaient respectivement Commissaires aux comptes de 2010 à 2015 et de 1988 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles - ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de la performance de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’Audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux - ci. Comme précisé par l’article L.823 - 10 - 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles - ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non - détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous - jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité d’audit de la performance Nous remettons un rapport au Comité d’audit de la performance qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit de la performance figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit de la performance la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 - 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822 - 10 à L.822 - 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit de la performance des risques pesant sur notre indépendance et des mesures Fait à Courbevoie et Paris-La Défense, le 3 février 2020 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton, En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la Société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225 - 31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225 - 31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE En application de l’article L.225 - 40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante conclue au cours de l’exercice écoulé qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration. Avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. Personnes concernées : MM. Bernard Arnault, Antoine Arnault et Nicolas Bazire, Administrateurs. Nature, objet : Convention d’assistance avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. Modalités et motifs justifiant de l’intérêt de la convention pour la Société Dans sa séance du 29 janvier 2019, votre Conseil d’administration a autorisé la signature d’un nouvel avenant, conclu le 13 juin 2019, à la convention d’assistance du 31 juillet 1998 relative à diverses prestations, principalement, dans les domaines de l’ingénierie juridico - financière, du droit des affaires et de l’immobilier entre votre Société et la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. qui compte un certain nombre d’experts dans leur domaine. La convention d’assistance mise en place avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. couvre un large éventail de services à forte valeur ajoutée, principalement, financiers, juridiques, fiscaux et administratifs assurés par des spécialistes bénéficiant d’une grande expérience. Elle permet la mise en commun de compétences et la mutualisation de certaines dépenses, et en réduit par conséquence la charge dans l’intérêt des deux parties. La modification de cette convention porte sur la rémunération prévue dans ce contrat qui a été fixée à 1 500 000 euros par an à Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2019, votre Société a versé à la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. au titre de cette convention la somme de 1 500 000 euros hors taxes. CONVENTIONS DÉJÀ APPROUVÉES PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE En application de l’article R.225 - 30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Avec la société Moët Hennessy SAS, filiale de votre Société 1\. Répartition des frais communs de holding du groupe LVMH Le groupe Diageo détient une participation de 34 % dans la société Moët Hennessy SAS. Lors de la prise de participation, en 1994, une convention entre Diageo et votre Société a été établie, ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre la société Moët Hennessy SAS et les autres holdings du groupe LVMH. Cette répartition des frais communs est prévue par le pacte d’actionnaires conclu en 1994 avec le groupe Diageo. En application de cette convention, la société Moët Hennessy SAS a supporté 14,2 % des frais communs en 2019 et a refacturé, à ce titre, à votre Société les frais excédentaires encourus. Après refacturation, le montant des frais communs supporté par la société Moët Hennessy SAS, au titre de cette convention, s’est élevé à 25,4 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2019. Avec MM. Bernard Arnault, Antonio Belloni et Nicolas Bazire, Administrateurs 2\. Financement du régime de retraite complémentaire Le financement du régime de retraite complémentaire, via une compagnie d’assurances, mis en place en 1999 et aménagé en 2004 et en 2012 au bénéfice des membres du Comité exécutif de votre Société, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, dont certains membres sont également Administrateurs, s’est poursuivi au cours de l’exercice 2019. La charge en résultant pour votre Société au cours de l’exercice 2019 est comprise dans le montant figurant à la Note 33.4 de Avec la société Christian Dior SE Personnes concernées : MM. Bernard Arnault, Nicolas Bazire et Mme Delphine Arnault, Administrateurs. 3\. Convention de prestations de services avec la société Christian Dior S.E. La convention de prestations de services du 7 juin 2002 modifiée par l’avenant en date du 16 mai 2014, conclue entre votre société et la société Christian Dior SE, relative à des prestations en matière juridique, et, notamment, en droit des sociétés et gestion du service titres s’est poursuivie au cours de l’exercice 2019. Au titre de cette convention, votre Société a perçu 60 000 euros hors taxes de redevance annuelle de la part de la société Christian Dior SE pour l’exercice clos le 31 décembre 2019. Courbevoie et Paris-La Défense, le 3 février 2020 concernant la Société et son capital; Bourse Rôle de la Société dans le Groupe État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE 3.2 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices 3.3 Nantissements d’actions détenues au nominatif pur Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Évolution du nombre d’actions en circulation Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Rôle de la Société dans le Groupe La société LVMH assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales et apporte à celles - ci diverses prestations d’assistance au management, en particulier en matière juridique, financière, fiscale ou dans le L’ensemble de ces prestations est rémunéré par des facturations aux filiales concernées, sur la base du prix de revient réel ou aux conditions normales de marché, selon la nature de la prestation. Pour l’exercice 2019, LVMH a facturé à ses filiales un montant de 188,5 millions d’euros au titre de l’assistance de gestion. LVMH assure également la gestion de la dette financière à long terme du Groupe et du risque de taux associé, ainsi que des opérations de change pour son propre compte. Les marques du Groupe appartenant aux différentes filiales d’exploitation, LVMH ne perçoit aucune redevance à ce titre. Dénomination sociale (article 3 des statuts) : LVMH Moët Siège social (article 4 des statuts) : 22, avenue Montaigne, 75008 Forme juridique (article 1 des statuts) : société européenne. La Société a été transformée de société anonyme en société Législation de la Société : Société régie par le droit français. Registre du Commerce et des Sociétés : la Société est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 775 670 417 RCS Paris. Code APE : 6420Z. Date de constitution – Durée (article 5 des statuts) : LVMH a été constituée le 1er janvier 1923 pour une durée de 99 ans expirant le 31 décembre 2021, sauf dissolution anticipée ou prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires. L’Assemblée générale du 14 avril 2016 a décidé de proroger par anticipation la durée de la Société de 99 ans à compter du 1er janvier 2017, soit jusqu’au 31 décembre 2115. Lieu de consultation des documents relatifs à la Société : les statuts, comptes et rapports, procès - verbaux d’Assemblées générales peuvent être consultés au siège social à l’adresse Le texte complet des statuts en vigueur figure in extenso sur le site internet de la Société www.lvmh.fr. Objet social (Extrait de l’article 2 des statuts) : toute prise d’intérêt dans toute société ou groupement ayant notamment pour activité le commerce des vins de champagne, des cognacs et autres alcools, de tous produits de parfumerie et de cosmétique ; la fabrication et la vente d’articles de maroquinerie, habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de marque ; l’exploitation de domaines viticoles ; l’exploitation de tout droit de propriété intellectuelle. Le Conseil d’administration (Extraits des articles 11, 12, 13, 14 et • La Société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, et, de dix - huit membres au plus, nommés par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires et pouvant être des personnes physiques ou morales. Sous réserve de l’approbation de la modification de l’article 11 des statuts par l’Assemblée générale du 30 juin 2020, le Conseil d’administration comportera en son sein des Administrateurs représentant les salariés désignés par le Comité de Groupe et, le cas échéant, par le Comité commun des Sociétés européennes. Pendant toute la durée de son mandat, chaque Administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq cents (500) actions de Nul ne peut être nommé Administrateur si, ayant dépassé l’âge de soixante - dix ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d’Administrateurs ayant dépassé cet âge. Le nombre des Administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante - dix ans ne peut excéder le tiers, arrondi, le cas échéant, au chiffre immédiatement supérieur, des membres du Conseil d’administration. Lorsque cette limite est dépassée, l’Administrateur le plus âgé est réputé démis - sionnaire à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été dépassée. Le ou les Administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte pour le calcul de ce plafond. La durée des fonctions des Administrateurs est de trois années. Le mandat d’un Administrateur prend fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Toutefois, en vue d’assurer un renouvellement des mandats aussi égal que possible et, en tout cas, complet pour chaque période de trois ans, le Conseil aura la faculté de déterminer, en séance, un ordre de sortie par tirage au sort chaque année, d’un tiers des membres. Une fois le roulement établi, les renouvellements En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’Administrateurs, le Conseil d’administration peut, entre deux Assemblées générales, procéder à des nominations Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale des actionnaires du 30 juin 2020, les principales dispositions statutaires relatives aux Administrateurs représentant les salariés En application des dispositions légales, lorsque le nombre de membres du Conseil d’administration, calculé conformément aux dispositions de l’article L.225 - 27 - 1-II du Code de commerce, est inférieur ou égal à huit, il est procédé à la désignation d’un Administrateur représentant les salariés par le Comité Lorsque le nombre de membres du Conseil d’administration est supérieur à huit, un second Administrateur représentant les salariés est désigné par le Comité commun des Sociétés européennes. Lorsque le nombre de membres du Conseil d’administration, initialement supérieur à huit membres, devient inférieur ou égal à huit membres, le mandat de l’Administrateur nommé par le Comité commun des Sociétés européennes est L’entrée en fonction des Administrateurs représentant les salariés prend effet lors de la convocation de la première réunion du Conseil d’administration suivant leur désignation par le En application de l’article L.225-25 al.3 du Code de commerce, les Administrateurs représentant les salariés ne sont pas tenus d’être propriétaires d’actions de la Société pendant la durée L’Administrateur représentant les salariés est désigné pour une durée de trois années expirant à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Le mandat de l’Administrateur représentant les salariés est renouvelable. Le mandat de l’Administrateur représentant les salariés prend fin par anticipation dans les conditions prévues par la loi et par les statuts, et notamment en cas de rupture de son contrat de travail (sous réserve de mobilité intra-Groupe). Si les conditions d’application de l’article L.225 - 27 - 1 du Code de commerce ne sont plus remplies à la clôture d’un exercice, le mandat du ou des Administrateurs représentant les salariés prend fin à l’issue de la réunion au cours de laquelle le Conseil d’administration constate la sortie de la Société du champ En cas de vacance pour quelque cause que ce soit d’un siège d’Administrateur représentant les salariés, le siège vacant est pourvu dans les conditions fixées par l’article L.225 - 34 du Code de commerce. Il est précisé que jusqu’à la date de remplacement du ou des Administrateur(s) représentant les salariés, le Conseil d’administration pourra se réunir et délibérer valablement. Les Administrateurs représentant les salariés ont voix délibérative. Sous réserve des dispositions qui leur sont propres, les Administrateurs représentant les salariés disposent des mêmes prérogatives, sont soumis aux mêmes obligations, notamment Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse en matière de confidentialité, et encourent les mêmes Le Conseil d’administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique. Il détermine la durée de ses fonctions, qui ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur et peut le révoquer à tout moment. Le Président du Conseil d’administration préside les réunions du Conseil, organise et dirige les travaux de celui - ci, dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonction - nement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Le Président du Conseil d’administration ne peut être âgé de plus de soixante - quinze ans. Si le Président atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Président, il est réputé démis - sionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Sous réserve de cette disposition, le Président du Le Conseil peut élire parmi ses membres un ou plusieurs vice - présidents, en fixant la durée de leurs fonctions qui ne peut excéder celle de leur mandat d’Administrateur. • Le Conseil d’administration se réunit, sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au minimum tous les trois mois. Les convocations sont faites au moyen d’une lettre adressée à chacun des Administrateurs, huit jours avant la réunion, et mentionnant l’ordre du jour de celle - ci, lequel ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. Sous réserve de la décision de l’Assemblée générale du 30 juin 2020, le Conseil d’administration pourra être convoqué par tous moyens. Le Conseil se réunit au siège social de la Société ou en tout autre endroit en France ou hors de France. Le Conseil d’administration se réunit valablement dès lors que la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque Administrateur disposant d’une voix pour lui - même et d’une voix pour l’Administrateur qu’il représente. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante. En application des dispositions de l’article L.225 - 37 du Code de commerce, et sous réserve du vote favorable de l’Assemblée générale du 30 juin 2020, le Conseil d’administration pourra prendre des décisions par consultation écrite, dans les conditions fixées par la règlementation. • Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Il sera proposé à l’Assemblée générale du 30 juin 2020, de préciser que le Conseil d’administration prendra en considération à cet effet, les enjeux sociaux et environnementaux de son activité et, le cas échéant, la raison d’être de la Société. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Direction générale (Extrait de l’article 16 des statuts) : la Direction générale de la Société est assurée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général, selon la décision du Conseil d’administration qui choisit entre les deux modalités d’exercice de la Direction générale. Il en informe les actionnaires dans les Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions ci - après relatives au Directeur général lui sont applicables. Le Directeur général peut être choisi parmi les Administrateurs ou non. Le Conseil détermine la durée de son mandat ainsi que sa rémunération. La limite d’âge pour les fonctions de Directeur général est fixée à soixante - quinze ans. Si le Directeur général atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires Il représente la Société dans les rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué dont il détermine la rémunération. Le nombre de Directeurs généraux délégués ne peut être supérieur à cinq. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Ceux - ci disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général. Collège des Censeurs (Extrait de l’article 21 des statuts) : l’Assemblée générale peut nommer, sur proposition du Conseil d’administration, des Censeurs dont le nombre ne peut excéder Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’admi - nistration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la validité de ces Les Censeurs peuvent être consultés par le Président du Conseil d’administration sur les orientations stratégiques du Groupe et plus généralement sur tous sujets intéressant l’organisation ou le développement de la Société. Les Présidents des comités peuvent également recueillir leur avis sur les sujets relevant de Assemblées générales (Extrait de l’article 23 des statuts) : les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la loi. L’ordre du jour des Assemblées figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par l’auteur de Un ou plusieurs actionnaires disposant ensemble d’actions représentant 10 % au moins du capital souscrit peuvent également demander au Conseil d’administration de convoquer l’Assemblée générale en précisant les points à faire figurer à l’ordre du jour. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à l’inscription de l’actionnaire dans les registres de la Société. Un actionnaire peut toujours se faire représenter aux Assemblées générales par un autre actionnaire, son conjoint, le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix. Les actionnaires peuvent, dans toutes les Assemblées, voter par correspondance dans les conditions prévues par les dispositions Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les Assemblées générales pourront également, sur décision du Conseil d’administration, être organisées par visioconférence ou par l’utilisation de moyens de Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par le Vice-Président le plus âgé ou, en l’absence de Vice-Président, par un Administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l’Assemblée élit elle - même son Président. Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’Assemblée présents et acceptant ces fonctions qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le Secrétaire, lequel peut être choisi en dehors des actionnaires. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions (Extraits des articles 6, 8, 9, 23 et 28 des statuts) : les actions sont toutes de même catégorie, nominative ou au porteur. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative depuis trois ans au moins au nom du même actionnaire ainsi qu’aux actions nominatives attribuées à un actionnaire en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Ce droit ne peut être supprimé par décision de l’Assemblée générale extraordinaire qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Spéciale des titulaires de ce droit. Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci - dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire au profit de la société absorbante ou de la société bénéficiaire de la scission, ou, selon le cas, au profit de la société nouvelle résultant de l’opération de fusion ou de scission. Chaque action donne droit à une quotité proportionnelle dans la propriété de l’actif social, et dans le partage des bénéfices et du boni de liquidation. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit, les actionnaires font leur affaire personnelle du regroupement du nombre d’actions Franchissements de seuil (Extrait de l’article 24 des statuts) : indépendamment des obligations légales, les statuts disposent que toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à 1 % doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins 1 %. Elle cesse lorsque l’actionnaire concerné atteint le seuil de 60 % du capital. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Exercice social (Extrait de l’article 26 des statuts) : du 1er janvier Répartition statutaire des bénéfices (Extrait de l’article 28 des statuts) : il est d’abord prélevé sur le bénéfice distribuable la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à 5 % du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Sur le surplus, l’Assemblée générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de fixer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou de les reporter à nouveau. Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires L’Assemblée générale peut également décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant la modification des droits des actionnaires à des conditions plus Dispositions régissant les modifications du capital social : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant les modifications du capital à des conditions plus strictes que la loi. Au 31 décembre 2019, le capital social de la Société s’élevait à Le Conseil d’administration, dans sa séance du 28 janvier 2020, a constaté l’augmentation du capital social résultant au 31 décembre 2019 de levées d’options de souscription d’actions puis décidé de réduire le capital social d’un nombre équivalent à celui des actions émises. Au 28 janvier 2020, le capital social de 0,30 euro de nominal chacune, entièrement libérées. Parmi Au 31 décembre 2019, le capital autorisé de la Société s’élevait à Le capital autorisé correspond au montant maximum que pourrait atteindre le capital social en cas d’utilisation par le Conseil d’administration de la totalité des autorisations et délégations de compétence votées par l’Assemblée générale lui permettant Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Cet état figure au point 1.12 « Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours et de leur utilisation » du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. L’article 25 des statuts autorise la Société à mettre en œuvre une procédure d’identification des détenteurs de titres conformément La Société n’a pas émis d’actions non - représentatives du capital social. Aucun titre donnant accès au capital n’était en vie au 31 décembre 2019. Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices (en milliers d’euros) Variation du capital Capital après opération Nature des Nombre Nominal Prime Montant Nombre cumulé Au 31 décembre 2016 152 414 508 047 039 Exercice 2017 Émission d’actions (a) 708 485 212 52 450 152 350 507 834 573 ” Annulation d’actions 791 977 (238) (39 589) 152 113 507 042 596 Exercice 2018 Émission d’actions (a) 762 851 228 48 751 152 342 507 805 447 ” Annulation d’actions 2 775 952 (833) (364 379) 151 509 505 029 495 Exercice 2019 Émission d’actions (a) 403 946 121 20 424 151 630 505 433 441 Annulation d’actions 2 156 (1) (110) 151 629 505 431 285 Au 31 décembre 2019 151 629 505 431 285 (a) Dans le cadre de levées d’options de souscription d’actions. RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE • 235 518 797 actions étaient sous forme nominative pure ; • 7 028 812 actions étaient sous forme nominative administrée ; • 262 883 676 actions étaient au porteur. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Actionnaires Nombre Nombre de % du capital % des droits d’actions droits de vote (a) de vote Groupe Familial Arnault (b) 239 314 535 466 570 719 47,35 63,40 Dont : Financière Jean Goujon 207 962 425 415 783 750 41,15 56,50 Autres actionnaires (c) 266 116 750 269 374 798 52,65 36,60 Total au 31 décembre 2019 505 431 285 735 945 517 100,00 100,00 (a) Droits de vote exerçables en Assemblée. (b) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 6,20 % du capital de la Société et 6,90 % des droits de vote exerçables en Assemblée (voir également points 3.2 et 3.4 ci - après). (c) Dont 1 778 911 actions auto - détenues, soit 0,35 % du capital social. Sur la base de l’actionnariat nominatif et des informations résultant de la dernière enquête Euroclear effectuée sans seuil de détention en novembre 2019 auprès des établissements financiers dépositaires, la Société comptait environ 220 000 actionnaires. Sous réserve de ce qui est indiqué au paragraphe 3.4 ci - dessous, à la connaissance de la Société : • aucun actionnaire ne détenait au moins 5 % du capital et des droits de vote au 31 décembre 2019 ; • il n’existe aucun actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote ; • il n’existe aucun pacte d’actionnaires portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote ni aucune action de concert. Au 31 décembre 2019, les membres du Conseil d’administration et du Comité exécutif détenaient directement, à titre personnel et au nominatif, 0,5 % du capital et des droits de vote de la actions. 1 104 965 actions étaient comptabilisées en valeurs mobilières de placement, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’attribution gratuite d’actions, 673 946 actions étaient comptabilisées en titres immobilisés, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’options de souscription et l’annulation d’actions. Conformément à la loi, ces actions sont privées du droit de vote. Au 31 décembre 2019, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L.225 - 180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre de plans d’épargne d’entreprise et au nominatif au titre des actions gratuites identifiées comme ayant été attribuées en vertu du plan mis en place le 20 octobre 2016, Au cours de l’exercice 2019, Française Investissement Solutions et BlackRock Inc. ont informé la Société de franchissements à la hausse de seuils statutaires respectivement de 1,18 % et 3,22 % du capital. Amundi a informé la société de franchissements à la baisse puis à la hausse et enfin à la baisse de seuils statutaires respectivement de 0,99 %, 1 % et 0,99 % du capital. Aucune offre publique d’achat ou d’échange ni aucune garantie de cours n’ont été effectuées par des tiers sur les actions de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2019 et à la date de dépôt du présent Document d’Enregistrement Universel auprès de l’Autorité des Marchés Financiers. Les principaux actionnaires de la Société disposent de droits de vote identiques à ceux des autres actionnaires. Afin d’assurer le respect des droits de chacun des actionnaires, la Charte du Conseil d’administration prévoit la nomination d’au moins un tiers d’Administrateurs indépendants. En outre, le Comité d’audit de la performance doit compter au moins deux tiers de membres indépendants et le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations ainsi que le Comité d’éthique et du développement durable une majorité de membres Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 3.2 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Groupe Familial Arnault (a) 239 314 535 47,35 466 570 719 63,24 466 570 719 63,40 Dont : Financière Jean Goujon 207 962 425 41,15 415 783 750 56,36 415 783 750 56,50 Auto - détention 1 778 911 0,35 1 778 911 0,24 - - Public au nominatif 7 231 941 1,43 12 268 900 1,66 12 268 900 1,67 Public au porteur 257 105 898 50,87 257 105 898 34,86 257 105 898 34,93 Total 505 431 285 100,00 737 724 428 100,00 735 945 517 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 6,20 % du capital de la Société et 6,90 % des droits Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Groupe Familial Arnault (a) 238 155 505 47,16 464 890 015 63,09 464 890 015 63,27 Dont : Financière Jean Goujon 207 962 425 41,18 415 783 750 56,43 415 783 750 56,59 Auto - détention 2 135 404 0,42 2 135 404 0,29 - - Public au nominatif 7 313 267 1,45 12 412 768 1,68 12 412 768 1,69 Public au porteur 257 425 319 50,97 257 425 319 34,94 257 425 319 35,04 Total 505 029 495 100,00 736 863 506 100,00 734 728 102 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,98 % du capital de la Société et 6,68 % des droits Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Groupe Familial Arnault (a) 237 517 765 46,84 462 359 566 62,76 462 359 566 63,13 Dont : Financière Jean Goujon 207 821 325 40,99 415 642 650 56,42 415 642 650 56,75 Auto - détention 4 281 097 0,84 4 281 097 0,58 - - Public au nominatif 6 527 913 1,29 11 342 497 1,54 11 342 497 1,55 Public au porteur 258 715 821 51,03 258 715 821 35,12 258 715 821 35,32 Total 507 042 596 100,00 736 698 981 100,00 732 417 884 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,85 % du capital de la Société et 6,38 % des droits Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 3.3 Nantissements d’actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires La Société n’a connaissance d’aucun nantissement portant sur des actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires. Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société Au 31 décembre 2019, le Groupe Familial Arnault, composé de la Famille Arnault et de sociétés contrôlées par elle, détenait, directement et indirectement, 47,35 % du capital de la Société (soit 239 314 535 actions) et 63,40 % des droits de vote exerçables en Assemblée, répartis comme suit : • 41,15 % du capital de la Société (soit 207 962 425 actions) et 56,50 % des droits de vote exerçables en Assemblée, par l’intermédiaire de Financière Jean Goujon, filiale à 100 % de Christian Dior qui a pour principale activité la détention • 6,20 % du capital de la Société (soit 31 352 110 actions) et 6,90 % des droits de vote exerçables en Assemblée, par l’intermédiaire de la Famille Arnault et d’autres sociétés contrôlées par elle. L’organigramme ci - dessous présente de manière simplifiée la structure de l’actionnariat au 31 décembre 2019 (% en capital/ % en droits de vote exerçables en Assemblée) : (a) Auto-détention : 0,05 % sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. (b) Auto-détention : 0,35 % sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2019. 4\. MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Les actions de la Société sont cotées sur Euronext Paris (code ISIN FR0000121014) et sont éligibles au SRD (service de règlement LVMH est inclus dans les principaux indices français et européens utilisés par les gestionnaires de fonds : CAC 40, DJ-Euro Stoxx 50, MSCI Europe, FTSE Eurotop 100 ainsi que dans le Global Dow et le FTSE4Good, un des principaux indices d’investissement À fin décembre, la capitalisation boursière de LVMH atteignait 208 milliards d’euros, ce qui place LVMH au 1er rang du CAC 40. 149 837 018 titres LVMH ont été traités sur Euronext pendant l’année 2019 pour un montant total de 52 milliards d’euros. Ceci correspond à un volume quotidien moyen de 587 596 titres. Nombre de titres et capitaux échangés sur Euronext Paris et évolution des cours sur l’année 2019 Cours d’ouverture Cours de clôture Cours le Cours le Nombre Capitaux premier jour dernier jour plus haut (a) plus bas (a) de titres échangés (en euros) (en euros) (en euros) (en euros) échangés (en milliards d’euros) Janvier 254,05 279,75 280,00 243,65 16,0 4,1 Février 282,50 302,00 305,00 280,30 12,5 3,7 Mars 305,00 327,90 330,40 285,70 13,1 4,1 Avril 332,50 349,05 354,35 327,15 12,2 4,2 Mai 349,45 338,60 355,05 323,05 13,5 4,6 Juin 335,30 374,30 375,25 330,40 13,1 4,7 Juillet 380,15 375,30 392,65 371,10 11,9 4,5 Août 373,00 362,40 379,30 341,00 15,1 5,4 Septembre 362,25 364,65 384,20 353,65 11,3 4,2 Octobre 366,80 382,50 389,60 344,00 12,1 4,5 Novembre 384,50 407,30 411,05 384,20 9,0 3,6 Décembre 408,00 414,20 419,50 386,60 9,9 4,0 LVMH a mis en place un programme de rachat d’actions approuvé par les Assemblées générales mixtes du 12 avril 2018 et du 18 avril 2019, lui permettant de racheter jusqu’à 10 % de son capital. Dans ce cadre, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2019, les achats en bourse de titres LVMH par LVMH SE ont représenté 614 711 de ses propres actions, soit 0,1 % de son capital. Les cessions d’actions, les attributions d’actions gratuites et les annulations de titres ont porté sur l’équivalent de 971 204 actions Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Parmi les obligations émises par LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton non échues au 31 décembre 2019, les suivantes font l’objet d’une cotation sur un marché réglementé. Devise Encours (en devise) Émission Maturité Coupon EUR 700 000 000 2019 2023 0,125 % EUR 300 000 000 2019 2021 0,00 % GBP 400 000 000 2017 2022 1,00 % EUR 1 200 000 000 2017 2024 0,75 % EUR 800 000 000 2017 2022 0,375 % EUR 1 250 000 000 2017 2020 0,00 % EUR 650 000 000 2014 2021 1,00 % EUR 600 000 000 2013 2020 1,75 % La Société a une politique constante de distribution de dividende, visant à assurer aux actionnaires une rémunération stable, tout en les associant à la croissance du Groupe et, le cas échéant, à la Conformément aux dispositions en vigueur en France, les dividendes et acomptes sur dividendes se prescrivent par cinq Il est proposé de distribuer un dividende de 4,80 euros par action au titre de l’exercice 2019. Eu égard au contexte actuel lié à la pandémie de Covid-19 et aux recommandations gouvernementales, le Conseil d'administration, dans sa séance du 15 avril 2020, a décidé de proposer à l'Assemblée générale du 30 juin 2020 un dividende réduit de 30 % par rapport au montant annoncé par le Conseil d'administration lors de sa réunion du 28 janvier 2020. Sur la base d’un nombre d’actions en circulation de 505 431 285 au 31 décembre 2019, la distribution totale de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton s’élèvera ainsi à 2 426 millions d’euros au titre de l’exercice 2019, avant effet de l’auto-détention. Historique des dividendes versés au titre (a) Proposition soumise par le Conseil d'administration du 15 avril 2020 à l'Assemblée Évolution du nombre d’actions en circulation 403 946 actions ont été émises au cours de l’exercice du fait de levées d’options de souscription d’actions. 2 156 actions ont été annulées, Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse (en euros) 2019 2018 (a) 2017 (a) Résultat net, part du Groupe après dilution 14,23 12,61 10,64 Dividende brut 4,80 (b) 6,00 5,00 Variation/année précédente - 20,0 % 20,0 % 25,0 % Cours le plus haut (en séance) 419,50 313,70 260,55 Cours le plus bas (en séance) 243,65 232,50 175,80 Cours au 31 décembre 414,20 258,20 245,40 Variation/année précédente 60,4 % 5,2 % 35,3 % (a) Les états financiers aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont pas été retraités des effets de l’application d’IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de (b) Proposition soumise par le Conseil d'administration du 15 avril 2020 à l'Assemblée générale du 30 juin 2020. INFORMATIONS INCLUSES PAR RÉFÉRENCE DANS LE DOCUMENT Responsable du Document d’enregistrement universel et politique d’information 1\. DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT Nous attestons, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont, à notre connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer Nous attestons, à notre connaissance, que les Comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion figurant en page 9 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. Par délégation du Président - directeur général Directeur financier, Membre du Comité exécutif Responsable du Document d’enregistrement universel et politique d’information INFORMATIONS INCLUSES PAR RÉFÉRENCE DANS LE DOCUMENT En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission Européenne, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence : • les comptes consolidés de l’exercice 2018 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes sous le numéro D.19 - 0208 ; • les comptes consolidés de l’exercice 2017 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes sous le numéro D. 18 - 0166 ; • l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2018 et 2017, présentée aux • l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2017 et 2016, présentée aux • les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2018 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport déposé à l’AMF le 27 mars 2019 sous le numéro D.19 - 0208 ; • les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2017 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport • le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2018, figurant en pages 279 à 280 • le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2017, figurant en pages 277 à 278 Les parties non incluses des documents de référence 2018 et 2017 sont, soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes par le présent Les statuts de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton figurent in extenso sur le site internet de la Société www.lvmh.fr. Les autres documents juridiques relatifs à la Société peuvent être consultés à son siège social dans les conditions prévues par la loi. Le Document d’enregistrement universel de LVMH déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, ainsi que les communiqués de la Société relatifs aux ventes et aux résultats, les rapports annuels et semestriels, les comptes sociaux et consolidés et l’information relative aux transactions sur actions propres et au nombre total de droits de vote et d’actions peuvent être consultés sur le site internet de la Société à l’adresse suivante : www.lvmh.fr. TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 13\. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 158- 159 ; 14.1 Date d’expiration des mandats actuels 145 - 155 14.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration 166 - 182 et le comité de rémunération 156 - 159 14.4 Déclaration de conformité au régime applicable à l’émetteur de gouvernance d’entreprise 137 sur la gouvernance d’entreprise, y compris les modifications futures de la composition des organes d’administration et de direction 5 ; 155 ; 15.1 Nombre de salariés 91 - 92 Participations et stock options 126 - 132 des salariés dans le capital de l’émetteur 164 d’administration ou de direction détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 305 16.2 Existence de droits de vote différents 302 - 306 16.4 Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement 17\. TRANSACTIONS AVEC 251 - 252 ; 289 ; DES PARTIES LIÉES 297 - 298 FACTEURS DE RISQUE 108 - 114 Description sommaire et organigramme 6 - 12 Liste des filiales importantes 253 - 260 FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 36 - 42 Capitaux de l’émetteur 42 - 43 Source et montant des flux de trésorerie 41 - 42 Besoins et structure de financement 41 - 43 ; 124 ; 220 ; 225 - 228 ; influer sensiblement sur les activités N/A 12.1 Organes d’administration et de direction 5 ; 145- 155 ; 21\. DOCUMENTS DISPONIBLES 300 ; 313 Informations financières historiques 184 - 252 ; 18.3 Audit des informations financières 262 - 266 ; Politique en matière de dividendes 309 18.7 Changement significatif de la situation chaque catégorie d’actions 218 ; 283 ; 303 Actions non représentatives du capital 304 ou par ses filiales 219 ; 279 - 280 de bons de souscription 126 - 127 ; 304 toute obligation attachée au capital autorisé, mais non émis, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital 163 19.1.6 Options sur le capital et accords prévoyant de placer le capital 126- 128 ; 220 - 222 ; 19.1.7 Historique du capital social 218 ; 304 Registre et numéro d’entrée dans le registre ; 19.2.2 Droits, les privilèges et les restrictions attachés à chaque catégorie d’actions. 302- 303 19.2.3 Disposition qui aurait pour effet TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL (a) Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 293-296 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 262-266 Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière, principaux risques et incertitudes, politique de gestion des risques financiers 36-47 ; 124-125 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital 162-164 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 165 Déclaration des personnes assumant la responsabilité du Rapport de gestion 312 Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise 135-182 (a) Conformément aux articles L.451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l’AMF. Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 29 avril 2020 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du Règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au Règlement (UE) 2017/1129. Conception et réalisation : Agence Marc Praquin LVMH, 22 avenue Montaigne - 75008 Paris